Trois jours de course et déjà les coureurs du Giro 2017 profitent d’une première journée de repos, à Cagliari. La première des trois ! Et ils feront bien d’en profiter, chacun à sa manière, sachant que demain (mercredi), le peloton célèbrera sa première arrivée au sommet, sur les pentes de l’Etna. Rien que çà !

Un peu de repos avant la 4e étape du Giro 2017

Si les trois premières étapes, comme sur chaque Grand Tour, ont été ponctuées d’un maximum de stress, il est bon de saluer l’absence de « grosse » chute, notamment au sprint, à l’arrivée des étapes. Au lendemain d’une journée de repos, chaque organisme répond différemment. Il faudra souhaiter, à titre exceptionnel, que chaque coureur ait de bonnes sensations, car les choses compliquées débuteront véritablement. Ce ne sont pas tant les 181 kilomètres que les coureurs auront à craindre, mais la dernière ascension, jugée sur les pentes de l’Etna, à près de 2000 mètres d’altitude.

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Le profil de la 4e étape du Giro 2017 avec arrivée sur l’Etna

Au lendemain d’une journée de repos, certains organismes éprouvent « un peu de mal » à se (re)mettre en route. Souhaitons-leur, par avance, que l’ascension de deuxième catégorie située au 90e kilomètre réveille ces organismes. Car la suite de l’étape ne fera pas de cadeau. En résumé, les pentes de l’Etna, avec une arrivée à 1892 mètres d’altitude, ce seront quelque 18 kilomètres d’ascension. Les plus forts pourcentages se situeront à mi-montée, avec un passage à 12%. Quant à la pente dans sa globalité, elle se situera entre 7,1 et 7,5% de pente, tandis que le final se disputera en faux-plat (2,5%).

André Greipel (Lotto-Soudal), leader du 100ème Tour d’Italie depuis la veille et sa victoire d’étape à Tortoli, avait l’occasion de doubler la mise aujourd’hui lors de l’arrivée à Cagliari et, par la même occasion, de conforter son leadership au classement général. Hélas, la faute à un saut de chaine, le « Gorille de Rostock » n’a pu défendre ses chances lors de l’emballage final mais perd également le maillot rose de leader.

André Greipel parvient à accrocher la bonne bordure mais…

« L’étape  a bien démarré pour l’équipe et moi. L’échappée matinale s’est rapidement formée à 4 coureurs, puis 3. L’équipe a pris le contrôle de la course avec nous n’avons jamais laissé un grand écart aux attaquants du jour. Nous avons effectué l’ensemble de la chasse seuls, sans l’aide des autres équipes. Nous savions qu’à douze kilomètres de l’arrivée, il y avait un gros risque que des bordures se forment à cause du fort vent contraire. Lorsque les éventails se sont formés (sous l’impulsion de la formation Quick Step Floors), j’étais dans la première bordure. J’ai alors été gêné par un coureur qui a manqué de me faire tomber. Malheureusement, même si j’ai réussi à rester sur mon vélo, j’ai été victime d’un incident mécanique (saut de chaine, ndlr) qui m’a fait perdre le contact du groupe. La centaine de mètres que j’ai perdu suite à ça, je ne suis jamais parvenu à la combler, ni conserver mon maillot rose. J’ai vraiment apprécié de porter le maillot rose de leader ainsi que l’ambiance de la Sardaigne. C’est le sport, je serai là pour prétendre à d’autres étapes. »

Greipel perd le rose mais conserve le maillot cyclamen (classement par points)

Le coureur allemand conserve la tête du classement par points et se retrouve second au classement général du Tour d’Italie. Nul doute que nous le retrouverons dans les premiers rôles dès mercredi prochain, lors de l’étape qui reliera la ville de Pedara à celle de Messine et qui sera, à moins d’une surprise, le théâtre d’un sprint massif à l’arrivée.

Retrouvez le résume de l’étape, ici.

LES MEILLEURS MOMENTS DE LA TROISIEME ETAPE DU TOUR D’ITALIE 2017

Initiateur du coup de bordure réalisé par son équipe Quick-Step Floors sur la troisième étape du Tour d’Italie, remportée par Fernando Gaviria, Bob Jungels a impressionné par sa puissance. Le Luxembourgeois est le premier prétendant au classement général a gagner du temps sur ses adversaires.  

Quick-Step et Bob Jungels frappent fort sur le Giro 2017 !

Habituée des courses marquées par le vent et les bordures, l’équipe Quick-Step Floors s’est montrée à son avantage dans le final de la troisième étape du Tour d’Italie en déclenchant un coup de bordure à 10 kilomètres de l’arrivée. Avec pas moins de six coureurs représentés sur les dix composants le groupe de tête, la formation belge a mené son sprinteur, Fernando Gaviria, vers une victoire sans discussion. Initiateur de cette bordure, Bob Jungels, leader de l’équipe pour le classement général, en a profité pour prendre du temps sur les favoris du classement général.

Le Luxembourgeois Bob Jungels se plait sur le Tour d’Italie

Septième de l’étape arrivant à Cagliari, Bob Jungels est arrivé 10 secondes avant le peloton où étaient présents les favoris du classement général. Si l’écart reste évidemment faible, c’est surtout par sa puissance que le Luxembourgeois a marqué les esprits. Sixième du Giro 2016 et vainqueur du maillot blanc de meilleur jeune, Jungels aborde ce Tour d’Italie avec des ambitions pour le classement général et une forme étincelante. Lors de la Flèche Wallonne il y a un peu plus de deux semaines, le coureur de Patrick Lefevere avait réalisé un sacré numéro, avant de se faire reprendre dans le mur de Huy, et prouvé qu’il faudrait compter sur lui encore cette année en Italie.

Premier vrai test de ce Giro 2017, la montée de l’Etna (18km à 6% de moyenne) mardi sera le premier vrai test pour estimer si, oui ou non, Bob Jungels est un réel prétendant au podium final.

Classement de la 3e étape du Tour d’Italie – Top 10

Classement général du Tour d’Italie – Top 10

Fernando Gaviria remporte la troisième étape du Tour d’Italie et endosse le maillot rose

Fernando Gaviria a profité de la cassure créée par ses coéquipiers de la Quick-Step pour venir s’imposer a Cagliari, ville d’arrivée de la troisième étape du Tour d’Italie. Le Colombien profite de ce succès pour endosser le maillot rose de leader du classement général.

Thibaut Pinot (FDJ) s’est exprimé au micro de nos confrères de la chaine TV « l’Equipe » à l’arrivée de la 3ème étape du Giro. Le grimpeur tricolore s’est montré satisfait de ne pas avoir connu de facheux contretemps à l’occasion de ce début de Tour d’Italie. Son frère, Julien, entraineur au sein de la formation FDJ, d’ajouter que l’équipe avait prévu que d’éventuels coups de bordures, comme celui réalisé par la formation Quick Step Floors, se formeraient et pourraient faire perdre du temps à certains leaders.

Thibaut Pinot appréhende la journée de repos de lundi

Thibaut Pinot : « Aujourd’hui, c’était une vraie étape de bordure, on savait que ça allait bordurer dans le final. C’était très nerveux toute la journée, on ne s’en rendait peut-être pas compte à la télévision mais c’était très nerveux, ça ressemblait vraiment à une étape du Tour (de France).  Et le leader de la FDJ a ajouté : « Ces trois premiers jours, c’est assez nerveux, c’est un départ de Grand Tour, on le sait. L’Etna, c’est dans deux jours, dommage qu’il y ait une journée de repos parce que c’est toujours compliqué, surtout au bout de trois jours, j’aurai préféré qu’on fasse l’Etna directement. Demain, il va falloir bien s’entrainer pour ne pas être encrasser parce que l’Etna arrive très vite…. Je commence à avoir un petit nom en Italie, les gens m’encouragent beaucoup et ça fait plaisir, je suis ici avec plaisir et les gens le ressentent. »

Le Tour d’Italie quitte la Sardaigne pour marquer une première pause dès ce lundi, avant d’attaquer le premier gros morceau de cette édition 2017 avec une arrivée jugée sur les pentes de l’Etna (17 km de montée à une moyenne de 6%). Auparavant, le peloton aura entamé sa journée par 55 km sans difficulté avant d’attaquer la longue montée vers Portella Femmina Morta (33 km d’ascension).

Retrouvez le résumé de l’étape, ici

LES MEILLEURS MOMENTS DE LA TROISIEME ETAPE DU TOUR D’ITALIE 2017

Ainsi, il aura fallu seulement trois jours à Fernando Gaviria pour remporter sa première étape dans un Grand Tour. Il obtient la vingt-troisième victoire pour la Colombie dans l’histoire du Giro. Il devient par ailleurs le quatrième coureur du pays andin à revêtir le maillot rose, après Uran, Quintana et Chaves. Et l’ascension du coureur de 22 ans n’en est certainement qu’à ses débuts.

Fernando Gaviria, un sprinteur complet

Au sortir de la grande déception des JO (favori de l’omnium, il avait dû se contenter de la 8^e place), le jeune coureur avait affirmé vouloir se consacrer dorénavant à la route. Il y avait déjà de sérieuses références, fort de ses neuf victoires professionnelles. Il connaissait même le goût de la victoire en WorldTour grâce à son succès sur Tirreno-Adriatico début 2016. A l’automne dernier, il s’imposait sur l’une des classiques les plus prestigieuses pour les sprinteurs, Paris-Tours. L’autre classique des feuilles mortes constituait sa plus belle victoire jusqu’à aujourd’hui.

En 2017, il a frappé de nouveau sur quelques-unes de ses courses favorites : deux victoires à San Juan (ex-San Luis) et une nouvelle victoire à Tirreno-Adriatico. Mais là où le coureur surprend, c’est par sa polyvalence. 5^e de Milan-San Remo en mars, il ne cache pas son amour pour les pavés, et principalement pour Paris-Roubaix. S’il n’a encore jamais pris le départ de l’Enfer du Nord, sa récente 9^e place dans Gand-Wevelgem prouve qu’il peut aussi briller sur les flandriennes. Et la victoire obtenue aujourd’hui démontre qu’il sait aussi jouer avec les circonstances de course pour parvenir à ses fins.

Son Giro déjà réussi, le coureur de 22 ans va néanmoins essayer d’y décrocher un nouveau succès, pour poursuivre sa formation accélérée.

Top 10 de la 3e étape du Tour d’Italie 2017

Vidéo – Comment la Quick-Step a piégé son monde

C’est sur un coup de bordure magistrale que la formation belge a mis sur orbite son sprinteur colombien…

Au terme de la troisième étape du Tour d’Italie remportée d’une main de maître par Fernando Gaviria et le Team Quick-Step, trois maillots distinctif ont changé d’épaules. Daniel Teklehaimanot conserve sa tenue de meilleur grimpeur, André Greipel celle de meilleur sprinteur. 

Maillot rose pour Gaviria, vainqueur de la 3e étape du Giro 2017

Coup double pour Fernando Gaviria ! Vainqueur de la troisième étape du Tour d’Italie après un final marqué par les bordures, Fernando Gaviria prend la tête du classement général et donc le maillot rose. A la veille du premier jour de repos de ce Giro 2017, le Colombien possède neuf secondes d’avance sur le vainqueur de la deuxième étape, et treize sur le vainqueur de la première, Lukas Postlberger. Mardi, le maillot rose devrait changer une nouvelle fois d’épaule, avec une arrivée au sommet de l’Etna.

André Greipel, son maillot rose déteint vers le cyclamen

Porteur du maillot rose ce dimanche, après avoir remporté l’étape hier, André Greipel perd sa place de leader au classement général mais gardera un maillot distinctif sur le dos mardi. En tête du classement par points, le sprinteur de Lotto Soudal hérite du maillot cyclamen, avec sept points d’avance sur Daniel Teklehaimanot et neuf sur Fernando Gaviria. Déjà leader de ce classement dimanche, l’Allemand, porteur du maillot rose, avait laissé cette tenue au quatrième, Caleb Ewan, puisque Teklehaimanot et Postlberger, deuxième et troisième, portaient déjà un maillot distinctif. Un classement néanmoins anecdotique, quand on sait que le « Gorille de Rostock » ne terminera surement pas ce Tour d’Italie.

Daniel Teklehaimanot conserve son maillot de meilleur grimpeur

Avec une seule difficulté de quatrième catégorie au programme de la troisième journée du Giro 2017, Daniel Teklehaimanot était assuré de conserver son maillot bleu de meilleur grimpeur sur les épaules s’il franchissait la ligne d’arrivée. Chose faite puisque l’Erythréen possède 20 points, dont 11 d’avance sur le premier porteur de ce maillot, Cesare Benedetti (Bora-Hansgrohe). Mardi, lors de la quatrième étape du Tour d’Italie, le coureur de la Dimension Data devra passer à l’attaque et prendre des points pour conserver sa tenue bleue. Deux difficultés sont au programme, Le Portella (2e catégorie), placé en milieu d’étape et surtout l’Etna, col de première catégorie qui verra l’arrivée de l’étape sicilienne en son sommet.

Deuxième maillot distinctif pour Gaviria, le maillot blanc

Âgé de 22 ans, Fernando Gaviria, héritier du maillot rose après sa victoire sur la troisième étape du Tour d’Italie, reçoit par la même occasion le maillot blanc de meilleur jeune. C’est donc le deuxième de ce classement, Lukas Postlerger qui portera cette tenue mardi lors de la quatrième étape. Gagné par son coéquipier Bob Jungels, l’an dernier, ce maillot récompensant le meilleur coureur de moins de 25 ans du classement général, devrait être de nouveau disputé cette année par le Luxembourgeois, mais aussi Adam Yates ou encore Davide Formolo.

Classement de la 3e étape du Tour d’Italie – Top 10

Fernando Gaviria remporte la troisième étape du Tour d’Italie et endosse le maillot rose

Fernando Gaviria a profité de la cassure créée par ses coéquipiers de la Quick-Step pour venir s’imposer a Cagliari, ville d’arrivée de la troisième étape du Tour d’Italie. Le Colombien profite de ce succès pour endosser le maillot rose de leader du classement général.

Le Tour d’Italie nous a encore réservé un final spectaculaire pour cette troisième étape. Au bénéfice d’un fort vent latéral, Bob Jungels et la Quick-Step ont fait exploser le peloton. Le Luxembourgeois est le seul des prétendants au général à avoir grappillé du temps aujourd’hui, et Fernando Gaviria a remporté, dès son troisième jour de course, sa première victoire dans un Grand Tour. Cerise sur le gâteau, le Colombien a endossé le maillot rose de leader pris des épaules de André Greipel.

Encore une étape spectaculaire au Tour d’Italie

L’étape d’aujourd’hui, avec ses 148 kilomètres, comptait parmi les plus courtes du Giro. Sans perdre de temps, un quatuor se détache dès le premier kilomètre. Il est composé de Jan Tratnik (CCC Sprandi-Polkowice), Ivan Rovny (Gazprom-Rusvelo), Kristian Sbaragli (Dimension Data) et Eugert Zhupa (Wilier-Selle Italia). Après 35 kilomètres à l’avant, l’Italien Sbaragli remporte le sprint intermédiaire et stoppe son effort pour regagner le peloton. Le sprinteur, qui avait surpris en se portant à l’avant dans cette étape plate, avait simplement vu que le premier sprint intermédiaire était situé peu de temps après le départ et savait que prendre l’échappée du jour serait assez peu consommateur d’énergie.

Les trois fuyards restants se relaient bien. Mais, impitoyable, le peloton ne leur laissera jamais plus de 3 minutes de marge. C’est la formation Lotto-Soudal du maillot rose André Greipel qui assure tranquillement la poursuite. Les principales péripéties à l’arrière sont le fait d’innombrables et mystérieuses crevaisons. Après avoir montré le maillot, seul objectif de leur escapade à l’avant, les échappés étaient repris les uns après les autres. Rovny et Zhupa à 29 km de l’arrivée, Tratnik deux kilomètres plus loin. Tous membres d’équipes bénéficiaires d’une invitation, on peut dire que le contrat est rempli pour les trois hommes après cette journée passée à l’avant.

La Quick-Step frappe un grand coup

Loin de ces considérations, le peloton file le long de la côte de Sardaigne. La fin d’étape se fait de plus en plus nerveuse. Un vent de 50 km/h souffle sur les côtes Sarde. D’abord de face, il vient ensuite de trois-quart face. Très fort, Bob Jungels se positionne à l’avant du peloton et occasionne une cassure. Il reste alors 10 km à parcourir. Seule une petite dizaine de coureurs peut suivre, dont la plupart de ses coéquipiers et le sprinteur italien Giacomo Nizzolo. Derrière, le peloton est morcelé et la poursuite tarde à s’organiser. Jungels insiste et fait le plus gros du travail à l’avant. Le sprint est remporté par le jeune Colombien Fernando Gaviria (23 ans), qui chipe du même coup le rose à son confrère sprinteur André Greipel.

Après seulement trois jours de course dans un Grand Tour, voilà déjà la pépite de chez Quict-Step victorieuse. Tout le contraire de Nizzolo qui, avec sa 3^e place aujourd’hui, vient de signer un 14^e podium sans la moindre victoire dans un Grand Tour.

Great action by @quickstepteam in the final kilometres #Giro100 pic.twitter.com/3CmCzHYydM

— Giro d'Italia (@giroditalia) May 7, 2017

Au général, Bob Jungels prend l’avantage

Dans l’optique du podium à Milan, le grand gagnant de la journée est bien évidemment Bob Jungels. En franchissant la ligne avec 10 secondes d’avance sur ses concurrents, il prend un petit avantage psychologique. Et cette marge n’est pas non plus anodine tant les écarts en fin de grands tours sont resserrés ces dernières années…

Classement de la 3e étape du Tour d’Italie –

Classement général du Tour d’Italie –

La vidéo des temps forts de la 3e étape du Giro 2017

A une dizaine de kilomètres de l’arrivée de la troisième étape du Tour d’Italie 2017, les QuickStep-Floors ont réussi un coup, comme ils savent le faire. Comme sur le Tour du Qatar, en début de saison par exemple, ils ont formé une bordure qui a isolé à l’avant dix coureurs, dont six de l’équipe Belge.

QuickStep fait le show sur le Tour d’Italie

Comme sur le Tour du Qatar ou encore sur les Flandriennes, QuickStep a mis à exécution son savoir-faire. A une dizaine de kilomètres de l’arrivée, les coureurs de l’équipe Belge ont réalisé une bordure digne de ce nom, mettant en difficulté tous les leaders des autres équipes. C’est le sprinter de l’équipe Belge, le Colombien Fernando Gaviria, qui a remporté l’étape. Le coureur âgé de 22 ans s’est imposé devant l’Allemand Rudiger Selig (Bora-Hansgrohe) et l’Italien Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo).

Pas de sprint massif comme prévu

Le peloton, les organisateurs ainsi que les observateurs s’attendaient à un sprint massif au terme de la troisième étape du Giro 2017. Si le début de l’étape s’est déroulé comme le scenario l’annonçait, le final en a été tout autrement. Sous l’impulsion des coureurs de Patrick Lefévère, les QuickStep ont mis en échec aussi bien les leaders du Tour d’Italie que les sprinters, concurrents de Fernando Gaviria. Dans l’emballage final, le talentueux Colombien n’a juste eu qu’à « terminer » le travail de ses coéquipiers.

Un premier groupe de tête vient de se reformer à moins de 9km !

Le live : https://t.co/FDx7evSM2z#lequipeGIRO pic.twitter.com/oirYmyRRXa

— la chaine L'ÉQUIPE (@lachainelequipe) May 7, 2017

La vidéo des temps forts de la 3e étape du Giro 2017

Classement de la 3e étape du Giro 2017 – Top 10

Avant de quitter la Sardaigne, les coureurs s’acheminent vers la capitale de l’île, Cagliari. Après l’étape de moyenne montagne de la veille, retour à un parcours plat, L’une des rares opportunités offertes aux sprinteurs pour s’illustrer sur ce Giro 2017…

3e étape du Giro 2017 : profil et analyse

Sauf surprise, Cagliari, pour sa quatrième apparition dans le Tour d’Italie, devrait voir un sprinteur s’imposer. Le faible kilométrage (148 km) pour rallier Tortoli et Cagliari pourrait laisser augurer une étape nerveuse, mais les sprinteurs n’ont que six étapes qui leur soient favorable sur ce Giro, donc pas d’état d’âme à attendre de leur part. Le principal intérêt de la course pourrait résider dans  les décors offerts de la côte Est de la Sardaigne. A moins que le vent ne permette un scénario plus décousu ?

Comment suivre l’étape – Informations pratiques

Départ tardif de Tortoli (13h45) pour une arrivée prévue dans les faubourgs de Cagliari peu après 17h… A noter que les coureurs quitteront le soir même la Sardaigne pour se rendre dans la deuxième grande île Italienne, la Sicile. Une Journée de repos est prévue dès lendemain pour permettre ce long transfert.

Retrouvez tous les favoris du Giro 2017, ici

L’étape est retransmise sur L’Equipe 21 à partir de 13h25.

https://twitter.com/lachainelequipe/status/857660042614636544

Giro 2017 – Top 10 de la 2e étape (Olbia-Tortoli)

Au terme de deux journées passées à l’avant de la course, échappé, le champion d’Erythrée Daniel Teklehaimanot a endossé au terme de la deuxième étape le maillot bleu de meilleur grimpeur. Le coureur de l’équipe Dimension Data est également en tête du classement de la combativité. 

Daniel Teklehaimanot termine l’étape dans les derniers

Après avoir passé deux journées en tête du Giro, avoir à nouveau disputé aussi bien les sprints des classements par points et de la montagne, le grimpeur de l’équipe Dimension Data a terminé la deuxième étape, loin derrière Andre Greipel. Au final, Teklehaimanot a passé la ligne d’arrivée 181e (sur 195 coureurs), ce qui ne l’a pas empêché d’endosser à l’arrivée le maillot bleu de leader du classement de la montagne. A l’issue de la cérémonie protocolaire, le coureur de la formation Dimension Data a déclaré : « Je tiens à remercier l’équipe de m’avoir donné cette chance. La veille, j’ai travaillé dur mais je n’ai rien obtenu, et aujourd’hui j’ai gagné... C’est incroyable d’avoir pris le maillot dans le Tour de France et dans ce 100ème Giro d’Italia. Aujourd’hui, je suis très heureux » .

Retouvez le résumé de la 2e étape du Giro, ici

Classement provisoire du meilleur grimpeur – Top 10

Classement provisoire de la combativité – Top 5

Samedi, André Greipel a remporté la deuxième étape du Tour d’Italie. Fort de son succès du jour, le sprinter de l’équipe Lotto Soudal a enfilé le maillot rose de leader du Giro 2017. D’endosser le maglia rosa lui permet, au delà d’une telle fierté pour un sprinter,  de commencer également à effacer un début de saison difficile pour l’équipe, comme il l’a expliqué à l’arrivée de l’étape.

Giro 2017 : André Greipel « Notre Giro est déjà réussi »

A l’arrivée de l’étape, André Greipel a déclaré : « Pour moi et l’équipe, c’est très beau. Nous avons connu un printemps difficile. Il est attendu d’une équipe Belge qu’elle se montre dans les classiques et ce ne fut pas le cas cette année. Nous devions redresser la barre le reste de la saison et c’est déjà un bon pas dans la bonne direction. Finalement, notre Giro est déjà réussi, mais cette victoire a un goût supplémentaire. Laissez-nous d’abord profiter de ce beau résultat et du rose » .

Le Printemps difficile de Greipel et des Lotto Soudal

L’homme aux 140 victoires a passé, ainsi que son équipe, un début de saison douloureux. Avec seulement trois succès de remportés au départ du 100e Tour d’Italie, André Greipel et la formation Lotto Soudal sont arrivés avec la « pression ». Sur un effectif de 28 coureurs pour cette saison cycliste 2017, seuls Greipel et Tim Wellens ont signé (uniquement) sept succès à eux deux. A titre de comparaison, sur la même période, l’équipe QuickStep a remporté quelque 24 succès.

André Greipel signe sa 140e victoire sur le Giro 2017

Au terme d’une étape de moyenne montagne, où fort heureusement pour les sprinters la dernière ascension a été grimpée à allure modérée, André Greipel s’est imposé. Au sprint, à la régulière, le Gorille de Rostock a imposé sa pointe de vitesse face à Roberto Ferrari et Jasper Stuyven. Ses deux principaux rivaux sur ce Giro, à savoir Fernando Gaviria et Caleb Ewan, ils ont respectivement terminé quatrième et neuvième.

Retrouvez le résumé de la 2e étape du Tour d’Italie, ici

Les sprinters avaient bien en tête, au départ de la deuxième étape du Giro, la possibilité d’endosser à Tortoli, le maillot rose de leader. Et c’est l’Allemand André Greipel (Lotto-Soudal) qui a raflé la mise. Si le sprinter de l’équipe Belge a signé son septième succès sur le Tour d’Italie, c’est la toute première fois de sa carrière qu’il a endossé le maillot rose de leader du Giro.

https://twitter.com/lachainelequipe/status/860888709796777987

Retrouvez ici le parcours détaillé, étape par étape, du Giro 2017

Retrouvez ici le résumé de l’étape du jour remportée par le coureur Allemand

Andre Greipel prend sa revanche sur Lukas Pöstlberger

Vaincu la veille, d’une bien drôle de manière, par l’Autrichien Lukas Pöstlberger (Bora), André Greipel a pris sa revanche à l’occasion de la 2e étape du Tour d’Italie qu’il a remportée, au sprint. Mieux encore, le Gorille de Rostock a endossé à l’issue de l’étape le maillot rose de leader du Giro, pris des épaules du même Autrichien.

Vidéo – Revivez la victoire au sprint d’Andre Greipel sur la 2e étape

Au terme des 221 kilomètres que les coureurs avaient à parcourir en guise de deuxième étape du Giro, c’est, au sprint, que l’Allemand Andre Greipel (Lotto-Soudal) l’a emporté. A la force du mollet, et peut-être un peu aidé également par le déchaussage malheureux de Caleb Ewan (son principal adversaire), le Gorille de Rostock l’a emporté, signant ainsi le doublé étape et maillot rose de leader. L’Italien Roberto Ferrari (UAE Emirates) et le Belge Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) n’ont pu prendre que les accessits. Demain, à l’occasion de la 3e étape, les sprinters pourront à nouveau en découdre. Et il est certain que l’Australien malheureux du jour aura à coeur de battre à nouveau Greipel au sprint, comme il l’avait fait la veille, à l’occasion de la première étape où tout le peloton a été surpris par l’Autrichien Lukas Pöstlberger.

La deuxième étape du Tour d’Italie 2017 a été remportée au sprint par André Greipel. Au terme d’une étape ventée et d’une ligne droite d’1,8 km, c’est le coureur de la Lotto Soudal qui s’est imposé. A l’arrivée, Andre Greipel, fort de sa victoire d’étape, a endossé le maillot rose, et ce pour la première fois de sa carrière.

Andre Greipel profite du déchaussage de Caleb Ewan

Au terme des 221 kilomètres disputés en moyenne montagne, le Gorille de Rostock s’est imposé, assez facilement, et ce pour la septième fois sur les routes Giro. Au sprint, Andre Greipel a disposé, fort du déchaussage de Caleb Ewan notamment, de Roberto Ferrari (UAE Emirates) et Jasper Stuyven (Trek-Segafredo), respectivement classés 2e et 3e de l’étape du jour.

Le résumé de la 2e étape du Tour d’Italie 2017

Dès le départ de l’étape, deux puis trois coureurs s’extirpent du peloton encore au complet, au départ d’Olbia (Sardaigne). Rapidement, Daniel Teklehaimanot (Dimension Data), Lukasz Owsian (CCC Sprandi), Evgeny Shalunov (Rusvelo), Ilia Koshevoy (Wilier-Triestina) et Simone Andreeta (Bardiani) prennent le large. Longtemps, ils sont restés à distance, à quatre minutes du peloton. Dans la dernière longue ascension du jour, les protagonistes ont été rattrapés. Tandis que le sprint final se précisait, Ilnur Zakarin (Katusha) a frôlé la correctionnelle la faute à un ennui mécanique. Immédiatement avertis, ses coéquipiers ont fait le nécessaire pour le ramener dans le peloton et que leur leader Russe puisse être compté dans le temps du vainqueur et accessoirement ne pas perdre de temps sur ses principaux adversaires. Tandis que les coureurs sont lancés à toute allure, au sprint, l’Australien Caleb Ewan, au contact avec André Greipel, a déchaussé, réduisant ainsi à néant toutes ses chances de succès d’étape. André Greipel a pris sa revanche sur la veille où Lukas Postlberger a trompé tous les pronostics, et battu (à sa manière) tous les sprinters.

https://twitter.com/lachainelequipe/status/860884750679949312

Retrouvez la liste des favoris du Tour d’Italie 2017, ici

Classement de la 2e étape du Giro 2017 – Top 10

Classement général à l’issue de la 2e étape du Giro 2017 – Top 10

Revivez en vidéo la victoire d’étape d’Andre Greipel