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Guillaume Martin et Romain Bardet relégués hors du Top 10 sur le Tour de France

Coup dur pour les Français sur la 13e étape du Tour de France 2020 ! Remportée par Daniel Martinez (EF Pro Cycling), l’arrivée au sommet du Puy Mary n’a pas souri à Guillaume Martin (Cofidis) et Romain Bardet (AG2R La Mondiale). Les deux derniers espoirs de bien figurer au classement général pour l’Hexagone après la défaillance de Thibaut Pinot ont perdu gros sur le maillot Jaune Primoz Roglic (Jumbo-Visma).

Mise à jour : Romain Bardet quitte le Tour de France 2020

Une chute pour Romain Bardet

Quatrième du classement général du Tour de France 2020 au départ de la 13e étape, Romain Bardet était en lice pour un Top 5, voire un podium final. Seulement, le coureur français de l’AG2R La Mondiale a perdu gros à la suite d’une chute qui a notamment vu Bauke Mollema (Trek-Segafredo) quitter la course. A 80 kilomètres de l’arrivée, l’Auvergnat a goûté le bitume. Bien entouré par son équipe, il a réintégré le peloton avec de nombreuses abrasions sur le côté droit. Avec beaucoup d’envie, Bardet a tout de même tenté de limiter la casse. Au final, il a concédé 2:30 à Primoz Roglic et a été relégué à 11e place du général provisoire à 3 minutes du maillot Jaune.

Guillaume Martin, 3e, craque également

Dans la montée finale, Guillaume Martin a montré ses limites. Auteur d’une course parfaite depuis le début du Tour de France 2020 malgré sa chute sur la 10e étape, le leader de la formation Cofidis a perdu presque autant que son compatriote Romain Bardet. Arrivé à près de 2:50 de Primoz Roglic au sommet, Martin est désormais pointé à la 12e place du classement général à 3:14. « Trois minutes sur un Grand Tour ce n’est pas grand-chose. Je ne vais pas abandonner le classement général. C’est une mauvaise étape, mais il reste encore de belles opportunités », a-t-il déclaré après l’étape.

Le classement général provisoire du Tour de France 2020 – Etape 13

1 ROGLIC Primoz Jumbo-Visma 56:34:35
2 POGACAR Tadej UAE-Team Emirates 00:44
3 BERNAL Egan INEOS 00:59
4 URÁN Rigoberto EF Pro Cycling 01:10
5 QUINTANA Nairo Arkéa Samsic 01:12
6 LÓPEZ Miguel Ángel Astana 01:31
7 YATES Adam Mitchelton-Scott 01:42
8 LANDA Mikel Bahrain – McLaren 01:55
9 PORTE Richie Trek – Segafredo 02:06
10 MAS Enric Movistar 02:54
11 BARDET Romain AG2R La Mondiale 03:00
12 MARTIN Guillaume Cofidis 03:14

13 DUMOULIN Tom Jumbo-Visma 04:32
14 CARAPAZ Richard INEOS 05:11
15 VALVERDE Alejandro Movistar 06:22
16 CARUSO Damiano Bahrain – McLaren 07:02
17 ROLLAND Pierre B&B Hotels – Vital Concept 14:34
18 HIGUITA Sergio EF Pro Cycling 26:12
19 BARGUIL Warren Arkéa Samsic 27:11
20 KUSS Sepp Jumbo-Visma 33:30

Vidéo : Tour de France 2020 – Etape 13

VIDÉO. Pour la 13e étape du Tour de France longue de 191,5 kilomètres entre Châtel-Guyon et Puy Mary, présentant un dénivelé supérieur aux 4 000 mètres, il y a eu deux courses. Celle pour la victoire du jour a concerné des grimpeurs mais placés loin au général. A l’usure, Daniel Felipe Martinez (EF pro Cycling) a pris définitivement le dessus par rapport à Lennard Kämna (BORA – hansgrohe) dans les derniers mètres, alors que les autres concurrents dont Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) avaient été distancés depuis un certain temps. Pour la course des coureurs concernés par le général, les Slovènes ont prouvé leur supériorité. Primoz Roglic le maillot jaune et Tadej Pogacar ont fait une différence plus ou moins grande par rapport à leurs rivaux. Le tenant du titre Egan Bernal (INEOS Grenadiers) perdant 38 secondes a été mis en difficulté tout comme les Français Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Guillaume Martin (Cofidis) dans de plus grandes proportions.

Vidéo : Tirreno-Adriatico 2020 – Etape 5

VIDÉO. Pour l’arrivée jugée à Sarnano Sassotetto, la seule au sommet de cette édition, l’explication entre les principaux favoris a bien eu lieu. Attaquant à quatre kilomètres du sommet, Simon Yates (Mitchelton-Scott) a fait, en très peu de temps, nettement la différence par rapport à ses principaux rivaux. Ses premiers poursuivants, Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) et Rafal Majka (BORA – hansgrohe) ont concédé 35 secondes. Et l’addition fut encore plus corsée pour les autres. Au général, cela permet à Simon Yates de prendre une belle option sur la victoire finale même si rien n’est encore définitif. Majka est à 16 secondes et Thomas à 39 secondes.

Daniel Felipe Martinez vainqueur au Puy Mary, Primoz Roglic solide patron du Tour de France

La 13e étape du Tour de France disputée dans le massif central a fait des dégâts. Si Daniel Felipe Martinez (EF Pro Cycling) s’est imposé en échappé après un beau duel l’opposant à Lennard Kämna (BORA- hansgrohe), Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) a confirmé une fois de plus son statut de favori. A plus de six minutes du vainqueur, le maillot jaune été le meilleur parmi les favoris. Seul Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) a fini en sa compagnie. Le tenant du titre Egan Bernal (INEOS Grenadiers) a lâché du temps.

Après une entame difficile dans ce Tour de France, Daniel Felipe Martinez retrouve de sa superbe. Le vainqueur du dernier Critérium du Dauphiné a éclaboussé de toute de sa classe le final de la 13e étape du Tour de France. Dans le massif central, et plus particulièrement, dans le Col de Neronne et Puy Mary, le grimpeur colombien a fait forte impression. Alors qu’il devait faire face à Maximilian Schachmann et Lennard Kämna deux coureurs de BORA-hansgrohe, ça ne l’a pas empêché de se diriger vers la victoire.

Martinez, une journée à l’avant récompensée

Sur cette étape avec plus de 4 000 mètres de dénivelé, les attaquants ont pris l’avantage. De nombreux coureurs distancés au général ont fait partie de l’échappée. Il y avait notamment Warren Barguil (Team Arkéa Samsic), Dan Martin (Israël Strat-Up Nation), Marc Soler (Movistar Team) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) pour ne citer qu’eux. Mais chacun d’entre eux, à un moment donné, a touché ses limites face à Martinez, qui était le plus fort. Kämna a eu beau résister dans le final, et même essayé de le distances à deux reprises, cela n’a pas suffi pour prendre l’ascendant sur le Colombien qui a pris définitivement le dessus sur un sprint dans de forts pourcentages.

Les Slovènes ont la main sur ce Tour de France pour le général…

C’était une journée avec deux courses bien distinctes. Celle des échappées qui est revenue à Martinez, et l’autre entre les protagonistes du général qui a permis au duo slovène composé de Primoz Roglic et Tadej Pogacar de se détacher. Un ton au-dessus dans l’ascension du Puy Mary, ils ont crée quelques écarts. Porte et Landa ont perdu 13 secondes, Lopez 16 secondes, mais surtout Bernal a concédé 38 secondes et Quintana 40 secondes. Par conséquent, une hiérarchie un peu plus claire commence à se dessiner au niveau du général. Roglic possède 44 secondes d’avance sur Pogacar et 59 secondes sur Bernal troisième actuellement. Derrière, Uran, Quintana, Lopez, Yates et Landa sont entre une minute 10 secondes et une minute 55 secondes de retard. Et les Alpes vont bientôt arriver…

… les Français en chasseur d’étapes

L’étape du massif central a fait deux grands perdants. Ce sont deux Français, Romain Bardet et Guillaume Martin ont fait une reculé au général. Concédant respectivement 2 minutes 30 secondes et 2 minutes 46 secondes sur Roglic et Pogacar, leurs espoirs de podium sont assurément partis. Ils sont même provisoirement sortis du top 10, occupant la onzième et douzième place. Difficile journée pour le cyclisme français, et terrible contraste en comparaison des Slovènes et des Colombiens, qui joueront eux bien les premiers rôles dans cette fin de deuxième semaine et lors de la troisième.

Simon Yates net vainqueur de la 5e étape et nouveau leader de Tirreno-Adriatico

Pour la seule arrivée au sommet de la 55e édition de Tirreno-Adriatico jugée à Sarnano Sassotetto, Simon Yates (Mutchelton-Scott) a survolé les débats, ce qui lui permet au passage de prendre la tête du classement général. Le Britannique vainqueur en solitaire a devancé de trente-cinq secondes son compatriote Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) et Rafal Majka (BORA – hansgrohe) arrivés ensemble. Pour Michael Woods, qui était encore porteur du maillot de leader, le final lui a été fatal. Il a terminé au onzième rang à une minute quarante-six secondes.

Simon Yates en démonstration ! Sur les pentes de Sarnano Sassotetto, il n’avait pas d’adversaire. Personne n’était en mesure de rivaliser avec le Britannique, qui s’est échappé seul à quatre kilomètres environ du terme. En une seule attaque, mais franche, le coureur de Mitchelton-Scott a construit sa victoire. Jusqu’à l’arrivée, il n’a pas cessé d’accroître son avance.

https://twitter.com/Eurosport_UK/status/1304428543229689856

Tirreno-Adriatico bascule en faveur de Simon Yates

Sur cette journée, comme prévu, tout s’est décanté dans l’ultime ascension du jour. L’échappé avait pourtant fière allure avec la présence de Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix). Cependant, les favoris voulant s’expliquer pour la gagne sont bien revenus sur les hommes de tête. Et après une attaque de Vincenzo Nibali, de Geraint Thomas ou encore d’Aleksandr Vlasov, c’est celle de Simon Yates qui aura été décisive. Au-dessus du lot, il s’est imposé avec une belle marge. Thomas et Majka ont concédé 35 secondes, mais l’addition a été encore plus salée pour Vlasov à 39 secondes, et Kelderman à 54 secondes pour compléter le top 5. Au général, Yates prend une belle option sur la victoire finale avec 16 secondes d’avance sur Majka. Le podium provisoire est complété par Thomas situé à 39 secondes.

Bauke Mollema abandonne au cours de la 13e étape du Tour de France

Classé treizième au classement général de ce Tour de France, Bauke Mollema a quitté soudainement cette 107e édition en raison d’une chute survenue à environ 80 kilomètres de l’arrivée de la 13e étape. Celle-ci a impliqué également Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Nairo Quintana (Team Arkéa-Samsic) mais avec de plus graves conséquences pour le Néerlandais. Pour la formation Trek-Segafredo, c’est un véritable coup dur avec la perte de l’un de ses deux leaders. Il ne lui reste plus que Richie Porte pour réaliser le meilleur classement possible.

Présentation de la 5e étape de Tirreno-Adriatico 2020

Au lendemain de la première étape escarpée du Tirreno-Adriatico 2020 qui a couronné l’Américain Lucas Hamilton, une nouvelle fois, et à l’occasion de cette 5e étape, les coureurs vont pouvoir en découdre avec notamment une arrivée au sommet, à Sarnano-Sassotetto, à 1335 mètres d’altitude. La montée finale sera sans nul doute le théâtre d’un affrontement entre les favoris à la victoire finale. En ce vendredi 11 septembre, tous en auront après le maillot de leader du Canadien Michael Woods (EF Pro Cycling).

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La 5e étape de Tirreno-Adriatico 2020

A l’occasion de cette 5e étape de Tirreno-Adriatico 2020, qui s’élancera de Norcia pour rejoindre Sassotetto, les coureurs de la course par étapes italienne auront en cette nouvelle journée à parcourir pas moins de 202 kilomètres. Il s’agit donc d’une étape bien exigeante qui pourrait s’apparenter à des montagnes russes tellement les coureurs ne vont cesser de grimper (notamment) et de descendre. Dès les premiers coups de pédale, les coureurs de Tirreno-Adriatico 2020 seront en prise. Au 38e kilomètre, le peloton et les échappés seront dans les montagnes de Sibillino, avec une première ascension au Santuario di Macereto , à 1000 mètres d’altitude. A partir de Tolentino, au kilomètre 96, il en sera parti des incessantes ascensions jusqu’à l’arrivée. Les montées de Ginesio, Gualdo et Penna San Giovanni mettront en jambes les coureurs pour l’explication finale de Sarnano-Sassotetto (14,2 kilomètres d’ascension à 5,8% de pente moyenne).

Les derniers kilomètres de la 5e étape

C’est en montant sur Sassotetto que l’explication finale aura lieu. Si la pente moyenne des 14 kilomètres d’ascension est inférieure à 6%, des passages jusqu’à 12% freineront les coureurs et permettront aux meilleurs et favoris d’attaquer leurs adversaires. C’est d’ailleurs dans ces passages ou encore dans les virages en épingle qu’il faudra « sortir » car à l’approche de l’arrivée la pente ne permettra pas de faire la différence entre les hommes forts.

Les favoris de la 5e étape de Tirrreno-Adriatico 2020

*** Rafal Majka
** Fausto Masnada, Wilco Kelderman, Michael Woods
* Simon Yates, Lucas Hamilton, Patrick Konrad, Geraint Thomas, Jakob Fuglsang, Aleksandr Vlasov, Jack Haig, James Knox

La montée finale de cette 5e étape de Tirreno-Adriatico 2020

Présentation de la 13e étape du Tour de France 2020

En ce vendredi 11 septembre, les coureurs du Tour de France 2020 toujours en course s’affronteront sur quelques 191,5 kilomètres, avec un départ à 12h05. Cette 13e étape, disputée entre Châtel-Guyon et Puy Mary profitera d’une arrivée jugée au sommet, à 1589 mètres d’altitude. Place aux reliefs et à une nouvelle explication entre favoris et outsiders de ce 107e Tour. Primoz Roglic, maillot jaune du Tour de France, tentera de conserver sa tunique de leader.

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Etape 13 du Tour de France 2020

Cette 13e étape du Tour de France 2020 – traversée du Massif central, s’achèvera une fois n’est pas coutume et pour la toute première fois au Puy Mary avec notamment et à son terme un dénivelé de 4400 mètres, étant le plus important sur une étape de cette 107e édition du Tour. Au delà des nombreuses ascensions à escalader, les coureurs disputeront un sprint intermédiaire, à Lanobre, au km 111.

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Les cols et côtes de l’étape du jour

Avec son profil en montagnes russes, les coureurs qui rejoindront l’arrivée, victorieux ou non, en auront de toute évidence « plein les pattes » une fois l’arrivée franchie. Peu après les départ, juste le temps de mettre en route les moteurs des coureurs, les acteurs du Tour de France 2020 débuteront cette rude 13e étape par l’ascension du col de Ceyssat (1ère catégorie – 10,2 km à 6,1% de pente moyenne) au kilomètre 26, s’en suivront alors deux nouvelles difficultés à savoir le col de Guéry (3e catégorie – 7,8 kilomètres à 5% de pente moyenne) puis la montée de La Stèle (2e catégorie – 6,8 kilomètres à 5,7% de pente moyenne).

Après 130 kilomètres de cette 13e étape, il restera aux coureurs 4 ascensions dont la montée finale vers Puy-Mary – Pas de Peyrol. En amont, il leur aura fallu arpenter la côte de l’Estiade (3e catégorie – 3,7 kilomètres à 6,9% de pente moyenne), suivie de celle d’Anglards-de-Salers (3e catégorie – 3,5 kilomètres à 6,9% de pente moyenne) et enfin le col de Néronne (2e catégorie – 3,8 kilomètres à 9,1% de pente moyenne). Interviendra enfin le plat de résistance (ou le dessert) avec l’ultime montée : le Puy-Mary (5,4 kilomètres à 8,1% de pente moyenne).

Suivre la 13e étape en direct-live

La 13e étape du Tour de France est à suivre en direct à la télévision. A partir de 11h50, France 2 prendra l’antenne pour présenter la course. La bascule sur France 3 s’effectuera aux alentours de 13h avant de repasser sur France 2 vers 15h05 pour suivre toute la fin de l’étape. Eurosport 1 débutera la diffusion à partir de 11h40.

Les favoris de la 13e étape du Tour de France 2020

*** Primoz Roglic
** Egan Bernal, Guillaume Martin, Romain Bardet
* Nairo Quintana, Rigoberto Uran, Tadej Pogacar, Adam Yates, Mikel Landa, Richie Porte, Miguel Angel Lopez

Présentation étape 13 Tour de France 2020
Cette 13e étape du Tour de France 2020 annonce la traversée du Massif central mais aussi une étape qui profite du dénivelé le plus important avec quelques 4400 mètres sur 191,5 kilomètres. Une explication au sommet, en altitude aura bien lieu en ce vendredi 11 septembre. Photo : @aso/letour

Vidéo : Tour de France 2020 – Etape 12

VIDÉO. Marc Hirschi a été récompensé de ses efforts. Après avoir frôlé la victoire à deux reprises, le Suisse l’a obtenu sur cette 12e étape. Parti en costaud avec d’autres coureurs dans un premier temps, il s’est ensuite isolé à une trentaine de kilomètres de l’arrivée et a dominé tout le final. Un succès en patron du Suisse de 22 ans seulement. A noter aussi la jolie deuxième place de Pierre Rolland (B&B Hôtels – Vital Concept), mais à plus de quarante-cinq secondes du vainqueur. Le classement général n’a pas évolué, et donc Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) reste en tête.

Vidéo : Tirreno-Adriatico 2020 – Etape 4

VIDÉO. A l’occasion de cette quatrième étape de Tirreno-Adriatico, les outsiders ont pris le dessus sur les favoris. Offensif dans le final, Lucas Hamilton (Mitchelton-Scott) s’est offert le plus beau succès de sa carrière en dominant Fausto Masnada (Deceuninck – Quick Step) au sprint. De son côté, à dix secondes de la gagne du jour, Michael Woods (EF Pro Cycling) a fait mieux que conservé son maillot de leader en terminant troisième juste devant ses rivaux pour le général.

Numéro de Marc Hirschi au Tour de France, les favoris se neutralisent

Sur une douzième étape du Tour de France présentant un profil vallonné, de Chauvigny à Sarran, Marc Hirschi (Team Sunweb) a fait forte impression. Le Suisse vainqueur en solitaire a devancé de plus de quarante-cinq secondes Pierre Rolland (B&B Hôtels – Vital Concept) puis son coéquipier Soren Kragh Andersen, qui a réglé le groupe arrivé pour la troisième place. Les meilleurs du classement général n’ont pas bougé, par conséquent les positions restent inchangés avec Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) qui reste aux commandes.

Quelle démonstration ! S’il avait déjà fait parler de lui sur ce Tour de France, il manquait la victoire à Marc Hirschi. Cette anomalie est désormais réparée pour le Suisse, qui a marqué de son empreinte l’arrivée de la 12e étape disputée entre Chauvigny et Sarran. Profitant d’un final escarpé convenant parfaitement à ses caractéristiques, il a distancé l’ensemble de ses adversaires dont Marc Soler (Movistar Team) et Maximilian Schachmann (BORA – hansgrohe) en dernier. Ils ont été incapables de suivre la cadence du coureur du Team Sunweb.

Les baroudeurs en action, les coureurs du général du Tour de France au calme

Hirschi, c’est évidemment un grand jour à plus d’un titre. Parce que ce succès acquis sur le Tour de France est le premier de sa carrière chez les professionnels. Le champion du monde espoirs ne pouvait pas faire mieux pour débloquer son palmarès. Il s’affirme d’ores et déjà comme une révélation au plus haut niveau de cette 107e édition.

Derrière le Suisse, et plus globalement la démonstration collective du Team Sunweb, les Français n’ont pas démérité. A l’image de B&B Hôtels – Vital Concept, qui a pris la deuxième place avec Pierre Rolland et aussi la quatrième avec Quentin Pacher. De son côté, Julian Alaphilippe aura aussi tenté de revenir sur Hirschi, mais le coureur de Deceuninck – Quick Step n’est pas parvenu à se défaire de ses adversaires dans le groupe des poursuivants. Concernant les favoris au général resté dans le premier peloton, ça n’a pas bougé. Les positions sont donc restées figées, et Roglic va vivre une nouvelle journée en jaune en direction du Puy Mary, pour l’étape présentant le plus important dénivelé de cette édition.

Lucas Hamilton s’impose sur la 4e étape de Tirreno-Adriatico, Michael Woods reste leader

Sur un profil montagneux, de Terni à Cascia sur 194 kilomètres, Lucas Hamilton (Mitchelton-Scott) a pris le dessus sur Fausto Masnada (Deceuninck – Quick Step) avec lequel il était sorti dans les derniers kilomètres. A dix secondes, Michael Woods (EF Pro Cycling) est arrivé troisième et en tête du groupe des principaux favoris. Le Canadien vainqueur de la précédente étape est toujours leader au classement général de Tirreno-Adriatico.

C’est une journée qui a souri aux audacieux. Sur un profil montagneux, comptant pour la quatrième étape de Tirreno-Adriatico, Lucas Hamilton a su profiter du final en descente, mais aussi d’une certaine liberté pour se détacher en compagnie de Fausto Masnada. A deux, ces coureurs ont su creuser un écart suffisant pour se disputer la gagne. Plus frais, l’Australien a démontré sa supériorité dans les derniers mètres par rapport à l’Italien.

Le général de Tirreno-Adriatico encore indécis

Même s’ils n’étaient pas des dangers immédiats au général, Hamilton et Masnada ont fait une belle affaire au général. Ils sont à présent troisième et quatrième à 18 et 27 secondes du leader qui reste Michael Woods. Ce dernier a parfaitement géré en prenant la troisième place. Il reste juste devant Rafal Majka pointé à neuf secondes alors que notamment Geraint Thomas (INEOS Grenadiers), Simon Yates (Mitchelton-Scott) et Aleksandr Vlasov (Astana Pro Team) sont à 34 secondes. Ces derniers devront passer à l’attaque sur la cinquième étape qui s’achève au sommet pour renverser la tendance.

Présentation de la 4e étape de Tirreno-Adriatico 2020

Le niveau de difficulté continue encore à s’élever dans ce Tirreno-Adriatico. Avec la quatrième étape, ça va monter d’un cran supplémentaire avec une deuxième partie de course particulièrement difficile et favorable aux meilleurs grimpeurs. Au total, il faudra effectuer 194 kilomètres de Terni à Cascia. (Consultez la liste des engagés).

Les meilleurs du général normalement en action

Du costaud attend le peloton pour cette quatrième journée de course. Pas vraiment sur les deux premiers tiers environ (seulement une petite montée de 2,4 km à 5,1% en début de course), mais sur le dernier tiers où toutes les difficultés vont être concentrées. A partir du km 134 d’une étape qui en compte 194 exactement, soit à 60 kilomètres pile de l’arrivée, ce sera le temps d’aborder le pied de Forca di Gualdo (10,1 km à 7,5%), qui aura pour effet de faire une sélection par l’arrière. Mais ce sera loin d’être fini après le passage au sommet.

Retour sur l’étape de la veille : Coup double réalisé par Michael Woods (EF Pro Cycling)

Dans la suite du premier col du jour, deux montées courtes vont devoir être franchies. Il s’agit de celle de Castelluccio (1,1 km à 7%) et du Rifugio Perugla (3,5 km à 6,7%). Et c’est seulement après qu’il y aura une véritable longue descente. Celle-ci mènera directement au pied de la dernière difficulté, Ospedaletto (5,1 km à 7,1%). Reste à voir ce que feront les principaux protagonistes au classement général sachant que 10,5 kilomètres resteront à couvrir même s’ils sont majoritairement en descente avant de finir sur du plat.

Les favoris de la 4e étape – Tirreno-Adriatico

*** Jakob Fuglsang, Simon Yates
** Aleksandr Vlasov, Rafal Majka, Michael Woods
* Dylan Teuns, Fausto Masnada, Wilco Kelderman, Patrick Konrad, Geraint Thomas, Vincenzo Nibali, Rui Costa

Présentation de la 12e étape du Tour de France 2020

Après deux journées consécutives de plaine, la deuxième semaine du Tour de France va se durcir. La 12e étape sera vallonnée, ce jeudi 10 septembre, de Chauvigny à Sarran et fera 218 kilomètres, soit la plus longue distance sur cette 107e édition. Une journée promise aux puncheurs-baroudeurs. (Consultez la liste des engagés et les abandons).

Une journée parfaite pour les baroudeurs ?

C’est l’étape la plus longue du Tour de France 2020. Et en plus, le terrain proposé aux coureurs sera escarpé. De quoi permettre une course d’action. Les baroudeurs, peu à leur avantage depuis l’entame de la compétition vont assurément vouloir profiter de ce profil compliqué mais qui ne s’apparente pas non plus à de la haute montagne.

Retour sur la dernière étape : Caleb Ewan (Lotto Soudal) obtient un deuxième succès d’étape au sprint

Sans atteindre une haute altitude tout au long de l’étape, la route ne cessera pas d’alterner entre portions montantes et descendantes, encore plus dans la deuxième partie. Sur les 90 premiers kilomètres environ, il n’y aura tout de même pas de grandes difficultés. A noter seulement au km 51 le sprint intermédiaire, qui pourrait avoir une incidence.

A partir de la première difficulté, la côte de Saint-Martin-Terressus (1,5 km à 8,8%) avec un sommet situé au km 95,5, il n’y aura plus de plat ou presque. Les routes de la Haute-Vienne et de la Corrèze seront particulièrement délicates à négocier. Pour le classement de la montagne, au km 121,5, la côte d’Eybouleuf (2,8 km à 5,2%) sera la deuxième montée répertoriée.

En arrivant dans les 45 derniers kilomètres, ce sera le passage le plus compliqué de la course. La côte de la Croix du Pey (4,8 km à 6%) et un petit peu plus tard le Suc au May (3,8 km à 7,7%) avec des secondes bonus attribués vont s’enchaîner. De quoi réaliser une certaine sélection. Il restera ensuite 25,5 kilomètres. Ceux-ci ne seront pas si simples non plus même s’il y aura plus de côte répertoriée. Dans les derniers kilomètres, la route remontera à deux reprises pour une arrivée véritablement pour costauds. Il aura fallu encore garder un peu de fraîcheur pour parvenir à ses fins tant cette journée s’annonce usante.

Suivre la 12e étape en direct

La 12e étape du Tour de France est à suivre en direct à la télévision. A partir de 11h50, France 2 prendra l’antenne pour présenter la course. La bascule sur France 3 se fera vers 13h avant de revenir sur France 2 vers 15h05 pour la suite et fin d’étape. De son côté, Eurosport 1 commencera à diffuser à partir de 11h40. Toutes les infos en rapport avec cette 107e édition sont à retrouver sur TodayCycling.

Les favoris de la 12e étape – Tour de France

*** Julian Alaphilippe
** Thomas De Gendt, Marc Hirschi, Wout van Aert
* Matteo Trentin, Valentin Madouas, Alessandro De Marchi, Luis Leon Sanchez, Peter Sagan

Tour de France 2020 profil étape 12

Peter Sagan déclassé de la 11e étape du Tour de France

Deuxième à l’arrivée de la onzième étape du Tour de France remportée par Caleb Ewan (Lotto Soudal), Peter Sagan a été finalement rétrogradé à la 85e place soit à la fin du premier groupe. C’est son coup d’épaule envers Wout van Aert (Team Jumbo-Visma) qui a été sanctionné. Le Slovaque perd du coup gros dans la lutte pour le maillot vert. il se retrouve désormais à 69 points de Sam Bennett (BORA – hansgrohe) plus que jamais solide leader

Caleb Ewan : « J’ai attendu le bon moment »

Après un final serré l’opposant à Sagan, Bennett et van Aert, Caleb Ewan a remporté la 11e étape du Tour de France. C’est le deuxième succès pour l’Australien sur cette édition et son cinquième au total sur la Grande Boucle. Il a montré une nouvelle fois que c’était bien une référence du sprint mondial.

Caleb Ewan sort vainqueur du sprint le plus serré de ce Tour de France

Sur une onzième étape promise aux sprinteurs, Caleb Ewan a su saisir l’occasion. L’Australien est bien évidemment heureux du dénouement alors qu’il était resté frustré de sa deuxième place la veille derrière Sam Bennett. « C’était très nerveux et très serré, surtout dans les 3 derniers kilomètres. Avec ce vent de face, je ne voulais pas sortir et attaquer trop tôt. Je me suis replacé en retrait et j’ai attendu le bon moment pour trouver la bonne ouverture et faire la différence… et ça a marché. J’étais assez déçu par mon sprint d’hier alors je voulais récompenser mes coéquipiers pour tout le travail qu’ils font pour moi. » A présent, le coureur de Lotto Soudal est tourné vers l’étape des champs-Elysées car d’ici là, pas sûr que ce dernier puisse à nouveau espérer jouer la victoire. « Je vise le sprint de Paris. Pour cela il faut que j’arrive à passer les montagnes. »

Vidéo de Cyclisme
Cale Ewan le plus véloce sur la 11e étape sur le Tour de France 2020

Vidéo : Tour de France 2020 – Etape 11

VIDÉO. Comme prévu, les sprinteurs n’ont pas manqué l’occasion qui se présentait à eux avec cette onzième étape plate. Au terme d’un sprint serré, surtout entre les quatre premiers, Caleb Ewan (Lotto Soudal) le vainqueur a battu dans cet ordre Sam Bennett (Deceuninck – Quick Step) et Wout van Aert (Team Jumbo-Visma). Peter Sagan (BORA – hansgrohe) pourtant deuxième a été déclassé.

Caleb Ewan gagne de justesse au sprint la 11e étape du Tour de France

Au jeter de vélo, Caleb Ewan s’est imposé à Poitiers pour le compte de la 11e étape du Tour de France. L’Australien a devancé d’un rien Sam Bennett (Deceuninck – Quick Step) vainqueur la veille et Wout van Aert (Team Jumbo-Visma). Arrivé deuxième, Peter Sagan (BORA – hansgrohe) s’est fait déclasser. Pas de changement au général, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) reste aux commandes.

Caleb Ewan a pris sa revanche. Battu par Sam Bennett sur la dernière étape disputée, l’Australien a cette fois-ci dominé lé sprint, mais ça s’est joué à pas grand chose. En ajoutant Sagan et van Aert à cette lutte pour la victoire, ils ont quasiment été les quatre à finir sur la même ligne. C’est dire à quel point c’était serré pour terminer cette journée longue de 167,5 kilomètres de Châtelaillon-Plage à Poitiers.

https://twitter.com/wcsbike/status/1303721517050662914

Sprint royal sur le Tour de France

Comme on pouvait le craindre, il n’y a pas eu beaucoup d’actions durant cette étape. Un seul coureur, en la personne de Matthieu Ladagnous (Groupama-FDJ), a été à l’avant. Et pourtant, à un moment donné, il a failli être rejoint par six poursuivants. Parmi eux, Oliver Naesen (AG2R La Mondiale), Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) et Stefan Küng (Groupama-FDJ) ont tenté de s’extirper du peloton. Réussissant à prendre jusqu’à trente secondes d’avance, ils ont été finalement repris sous l’impulsion de Deceuninck-Quick Step.

Pour les derniers kilomètres, le scénario fut classique avec un rythme qui a étiré le peloton. Mais tous les meilleurs sprinteurs sont parvenus à bien se placer. Dans l’ultime ligne droite de plus d’un kilomètre, B&B Hôtels – Vital Concept s’est retrouvé en tête. Le sprint a été lancé sur toute la largeur de la route, et en léger faux-plat montant, ce fut indécis jusqu’au bout. Alors qu’il était en retrait dans un premier temps, Ewan est revenu fort pour aller s’imposer alors que Sagan finalement déclassé s’était frayé un passage sur la droite pour terminer deuxième juste devant Bennett toujours maillot vert et van Aert a fait quatrième. Au vu de ce qui reste dans ce Tour de France, c’était peut-être bien la dernière opportunité pour les sprinteurs avant la traditionnelle dernière étape des Champs-Elysées.

Vidéo : Tirreno-Adriatico 2020 – Etape 3

VIDÉO. Sur cette première journée difficile sur Tirreno-Adriatico, avec un profil vallonné, c’est le réputé puncheur canadien Michael Woods qui a été le plus fort. Seul Rafal Majka (BORA – hansgrohe), terminant à une seconde, avait fait avec lui le final alors que le troisième Wilco Kelderman (Team Sunweb) a perdu vingt secondes.

Vainqueur en solitaire, Michael Woods prend le pouvoir sur Tirreno-Adriatico

A l’issue de la troisième étape de Tirreno-Adriatico, longue de 217 kilomètres entre Follonica et Saturnia, Michael Woods (EF Proc Cycling) s’est imposé. Le puncheur canadien en grande forme a réglé dans les derniers mètres Rafal Majka (BORA – hansgrohe), le seul coureur qui l’accompagnait dans le final. A vingt secondes pile, Wilco Kelderman (Team Sunweb) troisième a fini en tête du premier groupe de poursuivants. Au classement général, ce trio occupe les premières places dans le même ordre.

Onze mois pile que Michael Woods qu’attendait ça ! Victorieux sur la troisième étape de Tirreno-Adriatico, le Canadien a pu à nouveau lever les bras. Et avec la manière en plus. Dans un final délicat convenant parfaitement à ses qualités de puncheur, il s’est détaché en compagnie de Rafal Majka (BORA – hansgrohe) avant de prendre le dessus sur ce dernier au sprint. Cela lui permet d’endosser le maillot de leader que portait jusqu’à présent Pascal Ackermann (BORA – hansgrohe) vainqueur des deux premières étapes.

Woods retrouve un excellent niveau sur Tirreno-Adriatico

Si ce n’était pas forcément évident au départ, il y a eu des écarts entre les protagonistes au classement général. Dans cette optique, Woods et Majka ont pris de l’avance sur leurs rivaux puisque le premier groupe de poursuivants a concédé vingt secondes. Dans celui-ci ont terminé notamment Jakob Fuglsang (Astana Pro Team), Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) et Simon Yates (Mitchelton-Scott). De son côté, Vincenzo Nibali (Trek-Segafredo) a encore perdu un peu plus de temps, trente-trois secondes exactement comme Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix). Cette troisième étape aura déjà permis d’établir une première hiérarchie. La prochaine journée, de Casci à Ternia sur 194 kilomètres, pourrait à nouveau provoquer des différences.

Jasper Philipsen signe avec Alpecin-Fenix

Débutant sa carrière en WorldTour depuis l’an dernier chez UAE Team Emirates, Jasper Philipsen va évoluer dans une équipe Continental Pro à partir de 2021. Le jeune belge de 22 ans sera chez Alpecin-Fenix, qui a comme principal leader Mathieu van der Poel.

Jasper Philipsen ne sera plus chez UAE Team Emirates à partir de la saison prochaine. En 2021 et 2022, le Belge défendra les couleurs d’Alpecin-Fenix. Il attend avec une certaine impatience cette nouvelle phase de sa carrière. « Je suis extrêmement excité par ce nouveau chapitre et cette nouvelle opportunité dans ma carrière. L’ équipe a déjà développé un beau projet. Ils sont ambitieux et avancés en termes de performance et l’ensemble du cadre est très professionnel » a t-il déclaré dans le communiqué de sa future formation.

Jasper Philipsen, leader précoce chez Alpecin-Fenix

Chez les professionnels, Philipsen compte pour le moment trois succès. Le dernier en date a été obtenu lors du Tour du Limousin – Nouvelle Aquitaine il y a quelques semaines seulement. Sprinteur, le Belge sera assurément un coureur protégé dans sa nouvelle formation à l’instar du champion de Belgique actuel Tim Merlier. Et aura aussi sûrement un rôle important dans les classiques flandriennes en compagnie de Mathieu van der Poel.

Bryan Coquard rassuré : pas de fracture malgré sa chute sur la 10e étape du Tour de France

La 10e étape du Tour de France n’a pas épargné la formation B&B Hotels. Regroupée autour de Bryan Coquard (28 ans) pour un sprint massif, ce dernier a été victime d’une chute en cours d’étape. S’il a mis un temps avant de repartir, Le Coq s’est tout de même classé 7e au final. Un passage au camion radiologie a rassuré la formation ProTeam invitée sur l’épreuve : pas de fracture pour Coquard.

Plus de peur que de mal pour Bryan Coquard

Quatre ans après sa dernière apparition sur le Tour de France, Bryan Coquard est arrivé en grande forme pour tenter de décrocher une victoire d’étape. Souvent dans le coup sur les sprints depuis le début de l’épreuve, le sprinteur de la formation B&B Hotels managée par Jérôme Pineau a même pris la 3e place à Laveur derrière Wout van Aert et Edvald Boasson Hagen. « Tout le monde était tendu, il y a eu pas mal de chutes dont celle de Bryan qui a perturbé un peu nos plans, a confié Cyril Barthe, l’un des équipiers de Coquard. On a réussi à se réorganiser et il a pu participer au sprint en prenant une nouvelle place dans le Top 10. Ça montre sa bonne forme. »

Maintenant que tous les voyants sont au vert pour Le Coq, il n’y a plus qu’à espérer trouver l’ouverture. Pourquoi pas dès cette 11e étape du Tour de France ce mercredi 9 septembre qui est promise aux sprinteurs ? « Maintenant on va essayer d’aller la chercher cette gagne ! Bryan est un gagneur, il ne va pas baisser les bras comme ça malgré les éléments contraires. Il va continuer à se battre jusqu’à atteindre son objectif », a conclu Barthe.

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Frayeur pour Guillaume Martin sur la 10e étape du Tour de France

Actuellement 3e du classement général à 28 secondes de Primoz Roglic, Guillaume Martin (27 ans) aurait pu perdre gros sur la 10e étape du Tour de France 2020. Victime d’une chute à mi-course, le coureur français de l’équipe Cofidis a su réintégrer le peloton. Le Normand semble légèrement touché au dos.

Guillaume Martin, 3e du général, se retrouve au sol

Aucune chute n’est anodine. Guillaume Martin, qui réalise la course parfaite jusqu’à maintenant, est malheureusement tombé sur la 10e étape du Tour de France. S’il a pu compter sur le soutien de son équipe Cofidis pour réintégrer le peloton et conserver sa position, le Normand s’est plaint du dos à l’arrivée.  « J’espère avoir une journée un peu plus calme et pouvoir récupérer« , a déclaré l’intéressé dans un communiqué de son équipe à propos de la 11e étape promise à nouveau aux sprinteurs. « J’ai un peu mal au dos, la tête a tapé donc ça a dû tassé un peu les vertèbres. J’avais un peu de mal à relancer sur la fin mais je crois qu’il n’y a rien de trop préjudiciable pour la suite. L’essentiel, c’est de ne pas avoir perdu de temps. »

Vidéo de Cyclisme
Résumé de la 10e étape du Tour de France 2020

Peter Sagan : « Encore des opportunités de reprendre le maillot vert » du Tour de France

Il est rare de voir Peter Sagan (30 ans – BORA-hansgrohe) perdre le maillot vert. Sept fois vainqueur du classement par points du Tour de France, le Slovaque en est le recordman absolu. S’il a très souvent dominé ce classement dès les premières étapes, il se livre cette année à une bataille avec le sprinteur irlandais Sam Bennett (Deceuninck – Quick Step) qui s’est imposé sur la 10e étape.

Peter Sagan dans une quête difficile d’un 8e maillot vert

« Ce fut une journée stressante, dès le départ, tout le monde était nerveux à propos du vent, a commenté Peter Sagan dans un communiqué de l’équipe BORA-hansgrohe. Nous avons eu du vent de face sur presque toute l’étape, avec des vents de travers à quelques reprises. La vitesse du groupe était élevée et nous avons eu des chutes. Au final, ça s’est fini avec un sprint assez compliqué où Sam Bennett a montré qu’il pouvait gagner l’étape et prendre le maillot vert. Mais nous sommes encore à la moitié du Tour de France, et il y a encore des opportunités pour reprendre le maillot vert. » Au matin de la 11e étape, Peter Sagan est deuxième du classement par points à 21 points de Sam Bennett. Aujourd’hui mercredi 9 septembre, l’étape entre entre Châtelaillon-Plage et Poitiers sur 167,5 km est promise aux sprinteurs et distribuera de nombreux points pour ce classement annexe du Tour de France.

Vidéo de Cyclisme
Peter Sagan cède son maillot vert à Sam Bennett

Davide Formolo abandonne le Tour de France

Le Tour de France de Davide Formolo s’est arrêté au terme de la 10e étape. Terminant à la dernière place de celle-ci, l’Italien a subi une sévère chute au cours de la journée occasionnant une fracture de la clavicule. Il est dans l’incapacité de poursuivre l’épreuve.

C’est un coup dur pour UAE Team Emirates ! Davide Formolo est contraint de quitter le Tour de France en raison d’une fracture de la clavicule. Son équipe a fait l’annonce ce mardi soir. Tombé à un peu lus de soixante kilomètres de l’arrivée, le coureur italien est parvenu à rallier l’arrivée malgré cette blessure, mais ne pourra pas logiquement continuer. Il sera opéré dans les 48 heures comme l’annonce le médecin de l’équipe Jeroen Swart, et va devoir surtout attendre cinq à six semaines avant de pouvoir retrouver le chemin de la compétition.

UAE Team Emirates perd deux de ses grimpeurs au Tour de France

Avec la perte actée de Formolo, c’est un équipier précieux en moins dont va disposer Tadej Pogacar. Le Slovène va devoir se passer des services de l’Italien, qui était en forme ces derniers temps, comme le prouve sa victoire d’étape au dernier Dauphiné. A la moitié du Tour de France, UAE Team Emirates n’est donc plus qu’a six, puisque Fabio Aru avait lui aussi déjà abandonné.