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Alejandro Valverde le plus fort, Miguel Angel Lopez reprend la tête

Pour cette septième étape de la Vuelta, c’est bien une explication entre cadors qui a eu lieu. Alejandro Valverde (Movistar Team) en est ressorti vainqueur devant Primoz Roglic (Team Jumbo Visma) qui a fini dans le même temps alors que Miguel Angel Lopez (Astana Pro Team) a franchi la ligne avec six secondes de retard. Ce dernier endosse tout de même à nouveau le maillot rouge de leader.

Le nombre des années n’ont définitivement pas d’emprise sur ses performances. A 38 ans, Alejandro Valverde évolue toujours à un très haut niveau. Il fallait l’être assurément pour briller comme il l’a fait durant cette septième étape. Sur un tracé exigent et présentant un final redoutable, la moindre baisse régime pouvait se coûter cher. Il n’y en a pas eu du côté de l’Espagnol. Au contraire, le porteur du maillot de champion du monde a montré une certaine solidité dans les pentes les plus abruptes. Résistant à la cadence menée par Nairo Quintana, Primoz Roglic et Miguel Angel Lopez, le coureur de Movistar Team a fait ensuite la différence dans les derniers mètres. Son premier succès d’étape sur cette édition, mais déjà le treizième depuis le début de sa carrière.

Moins de candidats pour la victoire finale

En plus du succès de Valverde, cette étape a permis de mettre en évidence une certaine hiérarchie au niveau des favoris. Quatre coureurs se sont clairement détachés : Quintana, Valverde, Roglic, Angel Lopez. Ne pas voir l’un d’entre eux s’imposer au classement général final serait surprenant, car les écarts commencent à se creuser. Miguel Angel Lopez est premier après avoir pris le maillot de leader à Dylan Teuns qui a logiquement décroché aujourd’hui. Roglic, Valverde et Quintana sont à l’affût à 6, 16 et 27 secondes alors qu’il reste encore plus de deux semaines de course. Sinon, à partir de la 5e place détenu par Rafal Majka, il y a presque deux minutes de différence, à deux secondes près (1’58 »). Et après, ça dépasse les 2,3 voire les 4 minutes peu après le top 10.

Pascal Ackermann vainqueur d’entrée à domicile

Dès la première étape de ce Tour d’Allemagne, c’est un coureur local qui s’impose. En l’occurrence Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) qui a réussi à faire la différence dans un sprint massif. Tout en puissance, il s’est permis de devancer un duo d’UAE Team Emirates composé d’Alexander Kristoff et Simone Consonni. De manière logique, c’est le même ordre au classement général.

Son Tour d’Allemagne est d’ores et déjà réussi ! Dès le premier jour de course, Pascal Ackermann a été en capacité de tenir son rang au sprint. Ce n’était pas gagné d’avance, car l’Allemand était forcément très attendu sur ses terres. Il a su se montrer à la hauteur des espoirs. Sur l’étape qui semblait la plus favorable pour les purs sprinteurs comme lui, cela s’est bel et bien terminé avec un peloton groupé. Profitant d’un gros travail de ses équipiers, Ackermann a très bien fini le travail dans les dernier instants. Que ce soit Kristoff ou Consonni, qui ont fini au deuxième et troisième rang, ou tous les autres, ils n’ont rien pu faire.

Maintenant, sur la suite de ce Tour d’Allemagne, pas sûr que les sprinteurs se mettent autant en évidence. D’où l’importance du succès glané par Ackermann, qui peut aborder avec davantage de sérénité la suite de la compétition. Et étrennera à l’occasion de al deuxième étape le maillot de leader. S’il arrive à le conserver, ce serait déjà une belle performance.

Christophe Laporte survole le chrono et se rapproche du sacre

Déjà vainqueur de deux étapes en ligne sur cette édition du Tour Poitou Charentes, Christophe Laporte a cette fois-ci dominé l’épreuve chronométrée. Sur les 23 kilomètres entre Leigné-les-Bois et Pleumartin, le Français a repoussé Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) à treize secondes et Niki Terpstra (Team Total Direct Energie) à vingt-et-une secondes. Ce nouveau succès assure de manière quasi définitive la victoire finale au coureur de Cofidis.

Une démonstration ! Réputé surtout pour ses qualités de sprinteur, Chrstophe Laporte s’est illustré dans l’exercice du contre-la-montre. Et de quelle manière. Parti en dernier du fait de sa position de leader au général, il a réalisé un temps de 27 minutes et 28 secondes. Cela lui a permis de devancer des concurrents tels que Tony Gallopin, Niki Terpstra, Miles Scotson et Matthias Brändle qui ont complété le top 5. En plus avec un bel avantage, son avance s’est encore accrue au niveau du classement général.

A part un imprévu, évidemment pas souhaitable, Laporte va remporter le Tour Poitou Charentes. Possédant 33 secondes sur Gallopin et 41 secondes sur Terpstra, ce n’est pas la dernière étape d’Aigre à Poitiers qui devrait le mettre en difficulté. Une quatrième victoire en cinq étapes est même un objectif réalisable pour celui qui marque de son empreinte cette édition.

Echappée gagnante de Jesus Herrada, le maillot de leader à Dylan Teuns

Pour la deuxième journée consécutive sur le Tour d’Espagne, les baroudeurs ont pris le dessus sur le peloton. Jesus Herrada (Cofidis) a su tirer profit de cette situation dans la sixième étape en battant notamment Dylan Teuns (Bahrain Merida), qui prend tout de même la tête du général. L’ancien leader Miguel Angel Lopez et d’autres favoris ont fini à plus de cinq minutes. Classé dans les premières positions avant le départ, Nicolas Roche (Team Sunweb) et Rigoberto Uran ont dû abandonner.

Les Espagnols brillent en cette première semaine de Vuelta. Seulement 24 heures après le succès obtenu par Angel Madrazo (Burgos-BH), Jesus Herrada l’a imité. Membre d’une échappée qui a mis une quarantaine de kilomètres à sortir, l’Espagnol a fait la différence dans la dernière montée où était d’ailleurs jugée l’arrivée. Encore en compagnie de Dylan Teuns à quelques centaines de mètres du terme, il va alors porter une accélération décisive. Le Belge incapable de le suivre a dû le laisser filer pour le gain de cette sixième étape. Mais ce dernier n’a pas tout perdu, car c’est désormais le nouveau leader de l’épreuve.

Les favoris du général restent discrets

Ce changement tout en haut de la hiérarchie est dû au fait que le groupe composé des favoris pour le général a fini assez loin, à près de six minutes. D’ailleurs cela a profité aussi à David de la Cruz (Team INEOS) pour remonter deuxième et Gesink (Team Jumbo-Visma) a fait son apparition dans le top 10 provisoire (6e). Celui qui portait le maillot rouge Angel Lopez a terminé dans un même groupe en compagnie de ses rivaux tels que Valverde, Quintana ou encore Roglic. De son côté, Pogacar est passé à l’attaque et a fini deux secondes en avance. Avec la septième étape qui prévoit une arrivée très pentue, le général pourrait subir de nouvelles modifications.

La liste des coureurs engagés au Tour d’Allemagne 2019

Au départ du Tour d’Allemagne 2019, il y aura vingt-deux équipes. Parmi elles, un nombre conséquent appartenant au World Tour (15 sur 18) alors que cette course par étapes est classée 2.HC, ce qui n’oblige pas les formations de première division à venir forcément. En plus, du beau monde sera aligné comme le numéro 1 mondial Julian Alaphilippe, le deuxième du Tour 2018 Geraint Thomas, et le lauréat des trois Grands Tours Vincenzo Nibali. Sans oublier les Allemands Pascal Ackermann, Emanuel Buchmann et Nils Politt qui vont avoir à cœur de briller à domicile.

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Composition des équipes au départ du Tour d’Allemagne 2019

  • Bahrain – Merida

    1 NIBALI Vincenzo
    2 CARUSO Damiano
    3 COLBRELLI Sonny
    4 GAROSIO Andrea
    5 NIBALI Antonio

    6 SIEBERG Marcel

  • Team Katusha Alpecin

    11 POLITT Nils
    12 BIERMANS Jenthe
    13 DOWSETT Alex
    14 GONCALVES José
    15 HOLLMANN Juri

    16 SPILAK Simon

  • Deceuninck – Quick Step

    21 ALAPHILIPPE Julian
    22 ASGREEN Kasper
    23 EVENEPOEL Remco
    24 LAMPAERT Yves
    25 MAS Enric

    26 SERRY Pieter

  • Bora – Hansgrohe

    31 ACKERMANN Pascal
    32 BUCHMANN Emanuel
    33 BURGHARDT Marcus
    34 SCHILLINGER Andreas
    35 SCHWARZMANN Michael

    36 SELIG Rüdiger

  • Team INEOS

    41 SIVAKOV Pavel
    42 KWIATKOWSKI Michal
    43 NARVAEZ Jhonatan
    44 ROWE Luke
    45 SWIFT Ben

    46 THOMAS Geraint

  • Lotto Soudal

    51 EWAN Caleb
    52 FRISON Frederik
    53 KEUKELEIRE Jens
    54 KLUGE Roger
    55 MAES Nikolas

    56 VANENDERT Jelle

  • UAE Team Emirates

    61 KRISTOFF Alexander
    62 CONSONNI Simone
    63 LAENGEN Vegard Stake
    64 MARTIN Daniel
    65 RIABUSHENKO Aleksandr

    66 ULISSI Diego

  • Team Arkéa – Samsic

    71 GREIPEL André
    72 BONNAMOUR Franck
    73 BOUET Maxime
    74 FEILLU Brice
    75 GESBERT Elie

    76 HARDY Romain

  • Trek – Segafredo

    81 PORTE Richie
    82 BERNARD Julien
    83 GOGL Michael
    84 PEDERSEN Mads
    85 SKUJINS Toms

    86 STUYVEN Jasper

  • Team Sunweb

    91 KÄMNA Lennard
    92 BOL Cees
    93 HAMILTON Christopher
    94 HINDLEY Jai
    95 HIRSCHI Marc

    96 KANTER Max

  • EF Education First

    101 BETTIOL Alberto
    102 BENNETT Sean
    103 CAICEDO Jonathan
    104 MCLAY Daniel
    105 SCULLY Tom

    106 WHELAN James

  • Astana Pro Team

    111 LUTSENKO Alexey
    112 BOHORQUEZ Hernando
    113 CONTRERAS Rodrigo
    114 NIELSEN Magnus Cort
    115 VILLELLA Davide

    116 ZEITS Andrey

  • AG2R La Mondiale

    121 DENZ Nico
    122 CHEREL Mikael
    123 DUPONT Hubert
    124 FRANK Mathias
    125 GASTAUER Ben
    126 PETERS Nans
  • Team Jumbo – Visma

    131 BOUWMAN Koen
    132 KRUL Stef
    133 LINDEMAN Bert-Jan
    134 MARTENS Paul
    135 ROOSEN Timo

    136 VINGEGAARD Jonas

  • CCC Team

    141 GESCHKE Simon
    142 GRADEK Kamil
    143 ROSSKOPF Joey
    144 VAN HOECKE Gijs
    145 WRIGHT Fred

    146 ZOIDL Riccardo

  • Wanty – Gobert Cycling Team

    151 VANSPEYBROUCK Pieter
    152 BACKAERT Frederik
    153 EIKING Odd Christian
    154 KREDER Wesley
    155 OFFREDO Yoann

    156 VAN MELSEN Kevin

  • Team Dimension Data

    161 CAVENDISH Mark
    162 GASPAROTTO Enrico
    163 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
    164 SLAGTER Tom-Jelte
    165 RENSHAW Mark

    166 THOMSON Jay Robert

  • Gazprom – Rusvelo

    161 SHALUNOV Evgeny
    162 ARSLANOV Ildar
    163 BOEV Igor
    164 KULIKOV Vladislav
    165 ROVNY Ivan
    166 SHILOV Sergei
  • Team Dauner Akkon

    171 MAMOS Philipp
    172 BAUER Dominik
    173 BRAUN Julian
    174 HEMING Mika
    175 STEIGNER Kilian
    176 THURAU Sven
  • Team Lotto – Kern Haus

    181 RUTSCH Jonas
    182 HEIDUK Kim Alexander
    183 HUGGER Jan
    184 HUPPERTZ Joshua
    185 KESSLER Robert William
    186 KNAUP Tobias
  • P & S Metalltechnik

    201 MANDRYSCH John
    202 ASCHENBRENNER Michel
    203 JÄGELER Robert
    204 NOLDE Tobias
    205 RÖBER Dominik
    206 STARK Immanuel
  • Bike Aid

    211 HOLLER Nikodemus
    212 BICHLMANN Daniel
    213 CARSTENSEN Lucas
    214 DEBESAY Mekseb
    215 VAN ENGELEN Adne
    216 WOLF Justin

Angel Madrazo vainqueur surprise, Miguel Angel Lopez reprend la tête

La première arrivée au sommet de cette Vuelta a livré son verdict. Membre d’une échappée de trois coureurs et profitant d’une large avance sur le peloton avant la dernière montée, Angel Madrazo (Burgos-BH) a eu raison de son coéquipier Jetse Bol (Burgos-BH) et de José Herrada (Cofidis). Quatrième, mais le plus fort parmi les favoris, Miguel Angel Lopez (Astana Pro Team) a endossé la tunique de leader au détriment de Nicolas Roche (Team Sunweb).

C’est une journée qu’Angel Madrazo ne va pas oublier de sitôt. Vainqueur jusque-là à deux reprises depuis ses débuts chez les professionnels, l’Espagnol vient sans aucun doute d’inscrire la plus belle ligne de son palmarès en remportant la 5e étape du Tour d’Espagne. En plus, c’était difficilement imaginable de le voir lever les bras avant que le départ soit donné. Avec une arrivée prévue au sommet à l’Alto de Javalambre (11,7 km à 7,5%), cela semblait favorable à un grimpeur prétendant du classement général. Mais le scénario a fait en sorte que les baroudeurs ont pris l’ascendant.

Pendant un très long moment, l’écart a avoisiné autour des dix minutes en faveur de l’échappée. C’était d’ailleurs l’avance que possédait les trois hommes de tête à vingt kilomètres de l’arrivée. De quoi leur permettre d’aller au bout même s’il fallait terminer avec une ascension. Dans celle-ci, Madrazo porteur du maillot de la montagne a semblé plusieurs fois en difficulté. Il a même été décroché par ses deux rivaux Herrada et Bol avant de revenir sur eux et de les déborder dans le final.

Lopez, le meilleur des favoris

En ce qui concerne la course entre les favoris, elle a permis d’y voir plus clair au niveau de la hiérarchie. Miguel Angel Lopez a prouvé pour le moment que c’était le plus fort. Le Colombien qui est passé à l’attaque à trois kilomètres de l’arrivée a finalement devancé de douze secondes le duo Valverde-Roglic, qui s’en tire bien. Pour les autres, le débours est beaucoup plus conséquent. Quintana a notamment perdu 54 secondes alors que son compatriote Uran a été rejeté à 1 minute et 24 secondes de Lopez. Du coup, les premières différences sensibles au général s’en ressentent. Comme après le premier jour, Lopez mène les débats. Il est provisoirement devant Roglic à 14 secondes et Quintana à 23 secondes. L’ancien maillot rouge Nicolas Roches est désormais 5e à 57 secondes

Christophe Laporte décroche une deuxième victoire consécutive

A l’image de ce qui a eu lieu en ouverture du Tour Poitou Charentes, la deuxième étape s’est terminé par un sprint massif. Et une nouvelle fois, c’est Christophe Laporte qui a été le plus rapide. Par contre, ses poursuivants sont différents. En l’occurrence, Davide Cimolai (Israel Cycling Academy) et Andrea Pasqualon (Wanty Gobert Cycling Team) ont fini derrière le coureur français, qui conforte un peu plus son avance au classement général.

Christophe Laporte enchaîne ! Après avoir remporté avec brio la première étape du Tour Poitou Charentes, le Français s’est à nouveau illustré au sprint. Même si ça a été beaucoup plus serré en comparaison de la veille, il est quand même ressorti vainqueur. Sur des derniers mètres en faux-plat montant, le leader de Cofidis s’est retrouvé sur la même ligne ou quasiment par rapport au duo italien Cimolai, Pasqualon. Et c’est vraiment dans les derniers mètres que sa puissance et son jeté de vélo ont fait la différence.

Avec ce résultat, c’est assurément une très belle opération que réalise Laporte. Il accentue son avantage au niveau du général. Après deux jours de course, le Français possède onze secondes sur Kenny Molly (Wallonie-Bruxelles) et quatorze secondes sur le duo Matteo Malucelli (Caja Rural – Seguros RGA), Davide Cimolai (Israel Cycling Academy). Une grande partie des concurrents sont repoussés à vingt secondes. En sachant que le contre-la-montre qui se tiendra ce jeudi après-midi sera décisif, toutes les secondes engrangées s’avèrent très précieuses. A voir désormais si ce sera réellement suffisant pour Laporte, qui ne laisse rien pour le moment à ses adversaires.

Le parcours complet et les favoris du Tour d’Allemagne 2019

Le Tour d’Allemagne 2019 va avoir lieu entre le 29 août et le 1er septembre. Revenue dans le calendrier depuis l’an dernier, cette épreuve comprend quatre étapes plus ou moins vallonnées à l’issue indécise. D’ailleurs, le classement général s’annonce serré comme c’était le cas il y a un an. Pour seulement six secondes, Matej Mohoric avait pris le dessus sur Nils Politt (Team Katusha-Alpecin) et Maximilian Schachmann (Bora-Hansgrohe).

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Tout savoir sur le Tour d’Allemagne 2019

Chaque victoire d’étape remportée, chaque bonifications grappillées auront une importance capitale. Se disputant sur quatre jours,  il sera difficile de creuser des écarts dans le Tour d’Allemagne 2019. Ainsi, tout va compter et même encore plus que sur une course par étapes. En plus, les différents profils ne permettront de provoquer d’immenses différences même si cela ne reste pas de tout repos.

Des coureurs aux caractéristiques différentes auront tout le loisir de se montrer à leur avantage durant cette compétition. Entre les purs puncheurs, les puncheurs-sprinteurs ou les coureurs plus catalogués baroudeurs, cela reste ouvert. En entrant dans le détail, c’est quasiment une montée en puissance qui est programmée. Si le premier jour de course paraît favorable pour voir arriver un peloton groupé, le dernier jour comprendra du dénivelé et se terminera en bosse.

Les principaux favoris

***** Julian Alaphilippe
**** Michal Kwiatkowski, Remco Evenepoel
*** Emanuel Buchmann, Nils Politt, Laurens De Plus, Geraint Thomas
** Diego Ulissi, Marc Hirschi, Ben Swift, Vincenzo Nibali
* Odd Christian Eiking, Simon Geschke, Magnus Cort, Enrico Gasparotto, Dan Martin

Le profil de la course

Jeudi 29 août – Etape 1 – Hanovre / Halberstadt (167 km)

Vendredi 30 août – Etape 2 – Marburg / Göttingen (202 km)

Samedi 31 août – Etape 3 – Göttingen / Eisenach (189 km)

Dimanche 1er septembre – Etape 4 – Eisenach / Erfurt (159,5 km)

Christophe Laporte, des débuts réussis

Dans la première étape de ce Tour du Poitou-Charentes, la victoire s’est jouée au sprint. Christophe Laporte (Cofidis) a su se montrer le plus rapide en battant au passage Matteo Malucelli (Caja Rural Seguros – RGA) et Lorrenzo Manzin (Vital Concept – B&B Hôtels). Grâce à ce succès, le Français est le premier coureur à endosser le maillot de leader sur cette édition.

C’est un départ idéal que vient de réaliser Christophe Laporte. En ouverture de la 32e édition du Tour Poitou-Charentes, le Français a dominé l’emballage final. Bien placé au moment de déclencher son sprint, il est allé ensuite jusqu’à la ligne d’arrivée sans se faire rattraper. C’est même avec une marge plus qu’intéressante que le coureur de Cofidis a disposé de ses adversaires. C’est la sixième fois de la saison qu’il parvient à lever les bras. Son précédent succès remontait au mois de juin sur le Tour du Luxembourg.

Laporte se place surtout bien au général, car compte tenu de ses qualités en contre-la-montre, une victoire finale de sa part est envisageable. Ainsi, toutes les bonifications grappillées d’ici là seront non négligeables. En restant sur la même lancée, la deuxième étape pourrait tout à fait lui convenir en sachant que l’arrivée au sprint est très probable.

Fabio Jakobsen d’une courte tête devance Sam Bennett

Dans un final des plus serrés, Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step) a résisté d’extrême justesse au retour de Sam Bennett (Bora – hansgrohe). Le Néerlandais a remporté la quatrième étape de ce Tour d’Espagne pour seulement quelques millimètres, mais cela suffit. Au général, Nicolas Roche (Team Sunweb) est toujours aux avant-postes.

Quel duel ! La quatrième étape ne pouvait quasiment pas être plus indécise. Départagé à la photo finish, Jakobsen et Bennett ont dû attendre quelques instants avant de connaître l’identité du vainqueur. Finalement, l’avantage est revenu au premier des deux coureurs cités, mais ça ne s’est pas joué à grand chose. Un petit peu plus et Bennett remportait assurément l’étape. Finissant très fort, l’Irlandais a bien failli remonter Jakobsen, qui s’est tout de même montré très solide.

Dans tout ça, il y a aussi un autre coureur qui a réalisé une très belle fin de course. Il s’agit de Rémi Cavagna, le coéquipier de Jakobsen, qui est parti en costaud devant le peloton à quelques kilomètres de l’arrivée. Cela a évité aux autres équipiers de mener la poursuite et ainsi garder plus de forces vives pour aborder le final. Une option tactique qui s’est avérée payante. Sinon, c’était calme plat pour les favoris, qui auront un tout autre test à l’occasion de la 5e étape. A voir si Roche arrivera à rester leader. Par contre, c’est déjà une certitude, Steven Kruijswijk qui a été contraint à l’abandon sur cette journée ne pourra s’évaluer dans la montagne.

Sam Bennett vainqueur au sprint assume son statut de favori

A l’occasion de cette troisième étape qui s’est achevée par un sprint massif, la victoire est revenue à Sam Bennett (Bora-Hansgrohe). Dominateur, l’Irlandais a devancé sans grandes difficultés Edward Theuns (Trek-Segafredo) et Luka Mezgec (Mitchelton-Scott), deuxième et troisième sur la ligne d’arrivée. De son côté, Nicolas Roche (Team Sunweb) qui mène le général depuis la veille a vécu une journée calme.

Premier sprint et première victoire. Sur son terrain, Sam Bennett n’a pas tardé à débloquer le compteur dans cette Vuelta. Attendu au tournant sur chaque étape de plaine dite favorable aux sprinteurs, le coureur de Bora-Hansgrohe a confirmé à quel point il faisait partie des plus rapides au monde. C’est même avec une certaine facilité et aisance que l’Irlandais a disposé de ses adversaires dans le final. Dès que son effort a été lancé, il n’y avait pas de doute quant à l’issue. Sa supériorité a été nettement visible.

Des sprinteurs limites, des favoris au chaud

Ce résultat permet assurément à Bennett de s’enlever une pression, mais aussi de nourrir de grandes ambitions. A l’image de ce qu’il a fait sur le Giro 2018 en remportant trois étapes, c’est envisageable de le voir reproduire une pareille performance. Encore plus s’il continue à dominer de cette façon. A voir cependant ce qu’il fera quand il aura à faire à Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step) dans un jour meilleur. Ces deniers ont été mis en difficulté. Le Colombien n’a même pas fini dans le peloton alors que le Néerlandais a pu recoller avant de finir seulement septième, en retrait donc. En ce qui concerne les protagonistes du général, rien à signaler. Après avoir offert une belle explication dès la première étape en ligne, ce fut donc beaucoup plus calme comme c’était à prévoir. Ainsi, le règne de Nicolas Roche peut se poursuivre un petit peu encore.

Nairo Quintana la jolie sensation, Nicolas Roche prend le pouvoir

Dès la deuxième étape de cette Vuelta 2019, les hostilités ont été lancées entre les prétendants à la victoire finale. Pas forcément attendu en vainqueur à Calpe, Nairo Quintana (Team Movistar) a réalisé une excellente opération en vue du classement général, qui est désormais dominé par Nicolas Roche (Team Sunweb) deuxième sur cette journée à cinq secondes du vainqueur. Dans le même temps, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) est allé prendre la troisième place.

Quelle première étape en ligne ! C’est parti fort dans ce Tour d’Espagne, c’est le moins que l’on puisse dire. En effet, les favoris pour le classement général se sont déjà dévoilés et mis en évidence. Qui aurait cru avant le départ à un succès de Nairo Quintana ? Pas grand monde pour ne pas dire personne, et pourtant c’est bien le Colombien qui a réalisé le gros coup de la journée. Vainqueur en solitaire, le récent vainqueur d’étape sur le dernier Tour de France a rappelé si besoin qu’il pouvait rester très performant. Déjà bien positionné après le chrono par équipes, il est maintenant le mieux placé parmi les prétendants à la victoire finale, deuxième provisoire à deux secondes du leader Nicolas Roche. L’irlandais a aussi démontré sa capacité à revenir à un très haut niveau.

Un premier écrémage

Pour se retrouver avec un tel résultat, très surprenant sur la ligne d’arrivée, c’est que la grande bagarre a été lancée à 25 kilomètres environ du but. Dans une côte courte mais présentant de forts pourcentages (3,1 km à 8,8%), le peloton a complètement explosé et les meilleurs grimpeurs ainsi que les hommes les plus en forme ont réussi à se dégager. Ils n’ont été plus qu’une vingtaine à basculer au sommet dans le premier échelon de la course. Parmi eux, Pierre Latour (AG2R La Mondiale) qui est passé à l’offensive tout comme Davide Formolo (Bora-Hansgrohe) et Alejandro Valverde (Movistar Team). Mais ce ne sont pas eux qui feront la différence.

Dans un moment de flottement, sur un passage en faux-plat montant, ils vont être six à s’extirper de ce groupe de cadors. Nairo Quintana, Nicolas Roche, Rigoberto Uran, Fabio Aru, Primoz Roglic et Mikel Nieve ont alors pris rapidement quelques secondes d’avance. Ils vont petit à petit creuser l’écart et surtout jouer le gain de l’étape. A moins de trois kilomètres du terme, une attaque de Quintana va lui permettre de partir seul et ne plus jamais se faire rejoindre. Le Colombien a terminé avec cinq secondes d’avance sur les poursuivants. Le deuxième groupe, entre le 7e et le 19e, a pour sa part concédé trente-sept secondes. Une perte de temps qui n’a rien de problématique pour notamment Miguel Angel Lopez, qui a délaissé sa tunique de leader. Les principaux perdants sont davantage Steven Kruijswijk et Jakob Fuglsang qui terminent à 1’43 » de la tête. Et que dire de la débâcle du Team INEOS, qui a perdu toutes illusions au général avec ses deux leaders Tao Geoghegan Hart et Wout Poels, qui ont perdu près de dix minutes (9’51 »). Décidément, cette édition de la Vuelta qui a à peine commencé réserve pas mal de surprises.

Le champion d’Europe Elia Viviani s’offre un triplé inédit

C’est une performance jamais réalisée précédemment qu’Elia Viviani vient de réaliser. Pour la troisième année consécutive, l’Italien s’est imposé sur l’EuroEyes Cyclassics Hamburg, une classique du calendrier WorldTour. Caleb Ewan (Lotto Soudal) et Giacomo Nizzolo (Team Dimension Data) ont dû se contenter des places d’honneur.

Décidément, l’EuroEyes Cyclassics Hamburg est sa course ! Après 2017 et 2018, Elia Viviani a de nouveau levé les bras sur cette course d’un jour disputée en Allemagne. Comme c’est le cas depuis de nombreuses années, cela s’est terminé au sprint, mais en comptant les deux précédentes éditions, l’Italien a pris la très bonne habitude de se montrer le plus rapide. Vraiment au-dessus du lot, il n’a pas eu à forcer son talent pour devancer sur la ligne avec une belle marge Caleb Ewan et Giacomo Nizzolo incapables comme tous les autres de remonter le lauréat de l’épreuve.

En ce moment, Elia Viviani apparaît vraiment imbattable. Dans les trois dernières compétitions auxquelles le coureur de Deceuninck – Quick Step a pris part, il s’est toujours imposé. Avec la RideLondon Classic plus son sacre aux championnats d’Europe, sa période faste se poursuit ainsi à Hambourg en Allemagne. Une telle forme qui peut lui permettre d’envisager un nouveau succès sur le GP de Plouay dès la semaine prochaine. En tout cas, il va falloir être très fort pour le battre.

Tim Merlier bat Bryan Coquard au sprint, Niklas Larsen sacré

C’est par un sprint massif que s’est conclue cette édition du Tour du Danemark. Tim Merlier, porteur du maillot de champion de Belgique, s’est avéré le plus rapide en battant au passage Bryan Coquard (Vital Concept – B&B Hôtels) et Jasper de Buyst (Lotto Soudal). Au niveau du général, c’est Niklas Larsen (ColoQuick) qui a fini en première position. 

En un an d’intervalle, pas de changement. Déjà vainqueur de la dernière étape du Tour du Danemark l’an passé, Tim Merlier a remis ça. Sur un sprint massif, le coureur belge a fait parler sa pointe de vitesse. Tout en puissance dans les derniers dizaines de mètres, il a notamment fait la différence par rapport à son dauphin Bryan Coquard. Le Français a d’abord pris un peu d’avance avant qu’il ne se fasse rattraper et voit la victoire lui échapper. Pour Merlier, c’est la meilleure des manières d’achever cette course qui aura grandement réussi aux locaux.

Au classement général final, les quatre premiers coureurs sont des Danois. Cette dernière journée n’a pas évolué la hiérarchie. Prévisible sachant que le parcours était plat. Encore fallait-il que Niklas Larsen finisse le travail, et c’est ce qu’il a réussi à faire avec brio. Très attentif, le jeune coureur de 22 ans a franchi la ligne d’arrivée en s’offrant sa première course par étapes chez les professionnels. Jonas Vingegaard (Team Jumbo-Visma) et Rasmus Quaade (Riwal Readynez Cycling Team) ont complété le podium.

La liste des coureurs engagés au Tour Poitou-Charentes 2019

Cette saison, le Tour Poitou-Charentes 2019 va rassembler dix-huit équipes composées de sept coureurs chacun. Parmi elles, toutes les formations françaises du WorldTour au niveau Continental vont prendre le départ. Concernant les principaux noms, à noter les présences de Christophe Laporte, Tony Gallopin ou encore celle d’Anhony Roux champion de France en 2018. Ils feront partie des 126 coureurs à composer le peloton sur ces quatre jours de course.

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Composition des équipes au départ du Tour Poitou-Charentes 2019

  • Groupama – FDJ

    1 MOLARD Rudy
    2 ROUX Anthony
    3 DUCHESNE Antoine
    4 GENIETS Kevin
    5 HOELGAARD Daniel

    6 KONOVALOVAS Ignatas

    7 SCOTSON Miles

  • AG2R La Mondiale

    11 GALLOPIN Tony
    12 GOUGEARD Alexis
    13 GENIEZ Alexandre
    14 DUVAL Julien
    15 VANDENBERGH Stijn

    16 DOMONT Axel
    17 HANNINEN Jaakko

  • Cofidis Solutions Credits

    21 LAPORTE Christophe
    22 CHETOUT Loïc
    23 LEMOINE Cyril
    24 MATHIS Marco
    25 PEREZ Anthony

    26 SOUPE Geoffrey
    27 LEYDER Pit

  • Delko Marseille Provence

    31 GUERIN Alexis
    32 JONES Brenton
    33 KASPERKIEWCZ Przemyslaw
    34 LEVEAU Jérémy
    35 NAVARDAUSKAS Ramunas

    36 SISKEVICIUS Evaldas
    37 TRARIEUX Julien

  • Total Direct Energie

    41 BOUDAT Thomas
    42 COUSIN Jérôme
    43 GAUDIN Damien
    44 GRELLIER Fabien
    45 NAULEAU Bryan

    46 PICHOT Alexandre
    47 TERPSTRA Niki

  • Team Arkéa – Samsic

    51 SWIFT Connor
    52 WELTEN Bram
    53 DANIEL Maxime
    54 GUERNALEC Thibault
    55 LEDANOIS Kévin

    56 RIOU Alan
    57 JARRIER Benoît

  • Vital Concept – B&B Hôtels

    61 CAM Maxime
    62 CHEVALIER Maxime
    63 GAREL Adrien
    64 LECROQ Jérémy
    65 MANZIN Lorrenzo

    66 MÜLLER Patrick
    67 TURGIS Jimmy

  • Androni Giocattoli – Sidermec

    71 BENFATTO Marco
    72 FRAPPORTI Marco
    73 PELUCCHI Matteo
    74 RUMAC Josip
    75 BUSATO Matteo

    76 VIEL Mattia
    77

  • Bardiani CSF

    81 ALBANESE Vincenzo
    82 BARBIN Enrico
    83 CARBONI Giovanni
    84 GUARDINI Andrea
    85 ROMANO Francesco

    86 ROTA Lorenzo
    87 SAVINI Daniel

  • Caja Rural – Seguros RGA

    91 MORA Sebastian
    92 MOREIRA Mauricio
    93 BANASZEK Alan
    94 GONZALEZ David

  • 95 IRISARRI Jon
  • 96 MALUCELLI Matteo
    97 MARTIN Sergio Roman
  • Euskadi Basque Country – Murias

    101 ARISTI Mikel
    102 BARRENETXEA Ander
    103 LOPEZ Jasmez
    104 IRIZAR Julen
    105 BRAVO Garikoitz

    106 UDONDO Gotzon
    107 VIEJO José Daniel

  • Israel Cycling Academy

    111 BARBIER Rudy
    112 BRÄNDLE Matthias
    113 CARISEY Clément
    114 CATAFORD Alexander
    115 CIMOLAI Dvaide

    116 NIV Guy
    117 RENARD Alexis

  • Rally UHC Cycling

    121 ANDERSON Ryan
    122 CARPENTER Robin
    123 MCNULTY Brandon
    124 DAL CIN Matteo
    125 JOYCE Colin
    126 TUFT Svein

    127 MURPHY John

  • W52 / FC Porto

    131 ALARCON Raul
    132 SILVA Joaquim
    133 PINTO Edgar
    134 RODRIGUES Joao
    135 MESTRE Daniel

    136 MESTRE Ricardo
    137 CALDEIRA Samuel

  • Wallonie Bruxelles

    141 ISTA Kevyn
    142 LIEPINS Emils
    143 MOLLY Kenny
    144 ROBEET Ludovic
    145 SIX Franklin

    146 WIRTGEN Tom
    147 HUYS Laurens

  • St Michel – Auber 93

    151 FEILLU Romain
    152 HUREL Tony
    153 JAKIN Alo
    154 LE CUNFF Kévin
    155 MALDONADO Anthony

    156 VAN NIEKERK Morne
    157 PAILLOT Yoann

  • Natura4Ever – Roubaix Lille Métropole

    161 ANTOMARCHI Julien
    162 BARBIER Pierre
    163 DERNIES Tom
    164 GOUAULT Pierre
    165 IDJOUADIENE Pierre

    166 LEROUX Samuel
    167 VAUBOURZEIX Thomas

  • Wanty Gobert Cycling Team

    161 DE CLERCQ Bart
    162 MINNAARD Marco
    163 OFFREDO Yoann
    164 PASQUALON Andrea
    165 VALLEE Boris

    166 DELACROIX Théo
    167 DE DECKER Alfdan

Le parcours complet et les favoris du Tour Poitou-Charentes 2019

Cette année, le Tour Poitou-Charentes 2019 se tient du 27 au 30 août. C’est la 32e édition de cette courses par étapes bien installée dans le calendrier français. Au vu des quatre jours de course et les cinq étapes que comprend cette compétition, l’avantage est clairement pour les routiers-sprinteurs. D’ailleurs, lors de la précédente édition, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) l’avait emporté au classement final mais surtout avait réussi l’incroyable performance de faire un sans-faute.

A LIRE AUSSI : La liste des engagés sur le Tour Poitou-Charentes 2019

Tout savoir sur le Tour Poitou-Charentes 2019

Quatre étapes en ligne à disputer plus un contre-la-montre sans doute décisif. Voici comment définir ce Tour Poitou-Charentes 2019, qui permettra aux sprinteurs et aux rouleurs de se mettre en évidence. Assister à un autre scénario serait en tout cas surprenant, car avec un dénivelé pas si important, ces types de coureur ont de quoi s’illustrer.

Pour ce qui est des deux premières étapes, elles ne révèlent pas de grosses difficultés. Du coup, l’issue avec un sprint semble déjà actée à moins qu’un baroudeur ne parvienne à surprendre tout son monde. Puis, il sera temps d’aborder la troisième journée effectuée en deux temps. D’abord en matinée, un départ groupé sur une distance avoisinant les 110 kilomètres mais surtout l’après-midi un chrono individuel de 23 kilomètres à disputer. Ce sera très certainement le temps fort de cette 32e édition car les différences les plus sensibles pourront se creuser et ainsi fixer une hiérarchie claire au général. Le lendemain, il restera une dernière étape, potentiellement favorable à un puncheur, qui s’achèvera à Poitiers.

Les principaux favoris

*****
**** Christophe Laporte, Tony Gallopin
*** Anthony Roux, Alexis Gougeard, Niki Terpstra
** Ignatas Konovalovas, Yoann Paillot, Julien Antomarchi, Brandon McNulty
* Matthias Brändle, Mikel Aristi, Ramunas Navardauskas, Rudy Molard

Le profil de la course

Mardi 27 août – Etape 1 – Niort / Rochefort-sur-Mer (188,9 km)

Mercredi 28 août – Etape 2 – Rochefort-sur-Mer / Aigre (168,1 km)

Jeudi 29 août (matin) – Etape 3 – Châtellerault / Pleumartin (110,7 km)

Jeudi 29 août (après-midi) – Etape 4 – Leigné-les-Bois / Pleumartin (23 km)

Vendredi 30 août – Etape 5 – Aigre / Poitiers (167,4 km)

Astana Pro Team meilleur temps, Miguel Angel Lopez premier leader

Pour démarrer ce Tour d »Espagne 2019, la formation Astana Pro Team s’est distinguée. Vainqueur du contre-la-montre par équipes long de 13,4 kilomètres, elle a été plus rapide pour deux secondes sur Deceuninck – Quick Step et cinq secondes sur le Team Sunweb. A titre individuel, ce résultat a permis à Miguel Angel Lopez de revêtir le premier maillot rouge de cette édition.

Le collectif d’Astana ne pouvait pas rêver mieux comme entame. Sur le chrono par équipes qui inaugurait cette Vuelta, elle a réussi à prendre le dessus sur l’ensemble des autres formations. Efficace tout au long du parcours, cela lui a permis des spécialistes de l’exercice comme Deceuninck – Quick Step devant se contenter du deuxième rang au goût amer. Faisant aussi des prétendants à la victoire, Team Sunweb et EF Education First ont aussi échoué respectivement à cinq et sept secondes. Mais cela reste un bon départ.

Du temps important déjà perdu

D’autres ne peuvent pas en dire autant. A commencer par le Team Jumbo-Visma, seulement 18e à 40 secondes. Un résultat qui est dû principalement à une chute. Celle-ci a causé une perte de temps importante, mais surtout a vu Steven Kruijswijk et Primoz Roglic allaient au sol. Autre grand perdant, UAE Team Emirates qui a aussi connu une chute collective dans le même virage. Pour ces coureurs dont Fabio Aru et Tadej Pogacar, l’addition a été encore plus salée avec une perte totale d’une minute et sept secondes. Dès le premier jour de course, la Vuelta aura donc déjà réservé des surprises, bonnes et mauvaises.

Jasper De Buyst en costaud, Niklas Larsen garde la tête

Sur la quatrième étape du Tour du Danemark, Jasper De Buyst (Lotto Soudal) a décroché le succès de manière incontestable. Sur un final en bosse, le Belge est apparu un ton au-dessus. Amaury Capiot (Sport Vlaanderen – Baloise) et Huub Duijn (Roompot -Charles) deuxième et troisième n’ont rien pu faire. Septième de son côté à trois secondes, Niklas Larsen (ColoQuick) est toujours en tête du classement général.

Il n’avait plus gagné depuis quasiment deux ans ! Jasper De Buyst a trouvé l’ouverture sur la quatrième étape du Tour du Danemark et de quelle manière. Dans les derniers centaines de mètres présentant quelques pourcentages, le Belge a prouvé sa supériorité en démontrant une certaine aisance. Finissant très fort, il a laissé à une distance respectable ses plus proches poursuivants.

Cinquième désormais au général, De Buyst reste quand même en retrait par rapport à un quatuor de danois qui domine. Avec à sa tête Niklas Larsen, qui a six secondes de marge sur Vingegaard et sept secondes sur Quaade. Les bonifications pourraient donc encore changer la donne lors de la dernière étape disputée entre Roskilde et Frederiksberg. C’est encore l’incertitude sur l’identité du vainqueur final de l’épreuve.

Francesco Gavazzi gagne au sprint, Benoît Cosnefroy s’offre le général

Dans la quatrième et dernière étape de ce Tour du Limousin se terminant à Limoges, c’est un peloton en petit comité qui s’est disputé la victoire. Plus véloce, Francesco Gavazzi (Androni Giocatolli – Sidermec) a devancé avec une belle marge Guillaume Martin (Wanty – Gobert Cycling Team) auteur d’un beau final, alors que Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) est allé prendre la troisième place. Ce dernier a largement tenu le choc pour défendre son maillot de leader et ainsi s’adjuger la victoire finale.

La dernière journée de course de ce Tour du Limousin 2019 n’aura pas été de tout repos pour les coureurs. Ça n’a quasiment pas débranché du départ jusqu’à la ligne d’arrivée. Les baroudeurs, mais aussi les principaux acteurs du général ont animé cette quatrième étape, qui a réellement tenu toutes ses promesses. Et comme depuis le départ donné mercredi dernier, c’est en costaud que s’est disputé la victoire. Avec cette fois-ci seulement une vingtaine de coureurs présents dans le premier groupe pour l’emballage final. Faisant parler sa pointe de vitesse, Francesco Gavazzi a su terminer en première position. C’est la première fois que l’Italien s’impose depuis un peu plus d’un an.

Une première pour Cosnefroy

Mais la principale performance à souligner est celle de Benoît Cosnefroy. Leader depuis son coup de force de la veille, le Français de 23 ans a été en mesure de défendre sa position. Il l’a fait parfaitement et avec une sérénité évidente. Jamais mis en difficulté malgré des offensives de Guillaume Martin, Lilian Calmejane ou encore d’Elie Gesbert, le coureur d’AG2R La Mondiale est allé même terminer l’étape en troisième position. Ainsi, durant les quatre jours de compétition, le lauréat de cette édition ne sera jamais sorti du podium avec une victoire plus trois troisièmes places. Une semaine parfaite donc pour le champion du monde espoirs 2017, qui confirme toute l’étendue de son talent.

La liste des coureurs engagés sur l’EuroEyes Cyclassics Hamburg 2019

L’EuroEyes Cyclassics Hamburg 2019 est un événement qui va regrouper vingt équipes dont l’intégralité des membres du World Tour. Pour prendre part à cette classique, Gazprom-RusVelo et Team Arkéa – Samsic sont les deux invités ne faisant pas partie de l’élite mondiale. Ils seront 140 coureurs à prendre le départ.

A LIRE AUSSI : La présentation du parcours et des favoris de l’Euroeyes Cyclassics Hamburg 2019

Composition des équipes au départ de l’EuroEyes Cyclassics Hamburg 2019

  • Deceuninck – Quick Step

    VIVIANI Elia
    HONORE Mikkel Frolich
    LAMPAERT Yves
    MORKOV Michael
    SABATINI Fabio

    SENECHAL Florian
    VAKOC Petr

  • AG2R La Mondiale

    NAESEN Oliver
    BAGDONAS Gediminas
    DENZ Nico
    CHEREL Mikael
    DUVAL Julien
    FRANK Mathias

    VANDENBERGH Stijn

  • Astana Pro Team

    CORT Magnus
    BALLERINI Davide
    CONTRERAS Rodrigo
    DE VREESE Laurens
    VILLELLA Davide
    GREGAARD Jonas

    ZEITS Andrey

  • Bahrain Merida

    AGNOLI Valerio
    BOLE Grega
    COLBRELLI Sonny
    GARCIA CORTINA Ivan
    FENG Chun Kai
    NIBALI Antonio

    SIEBERG Marcel

  • BORA – hansgrohe

    ACKERMANN Pascal
    BENEDETTI Cesare
    BURGHARDT Marcus
    SAGAN Peter
    SCHILLINGER Andreas
    SCHWARZMANN Michael

    SELIG Rüdiger

  • CCC Team

    CERNY Josef
    GESCHKE Simon
    GRADEK Kamil
    MARECZKO Jakub
    VAN HOECKE Gijs
    VAN KEIRSBULCK Guillaume

    WISNIOWSKI Lukasz

  • EF Education First

    CLARKE Simon
    HOFLAND Moreno
    MCLAY Daniel
    MODOLO Sacha
    SCULLY Tom
    VILALLOBOS Luis
  • Groupama – FDJ

    DEMARE Arnaud
    GUARNIERI Jacopo
    HOELGAARD Daniel
    MADOUAS Valentin
    SCOTSON Miles
    SINKELDAM Ramon

    DUCHESNE Antoine

  • Lotto Soudal

    DEWULF Stan
    EWAN Caleb
    KLUGE Roger
    MAES Nikolas
    MERTZ Rémy
    MONFORT Maxime

    NAESEN Lawrence

  • Mitchelton – Scott

    AFFINI Edoardo

    ALBASINI Michael
    EDMONDSON Alex
    HEPBURN Michael
    SCOTSON Callum
    STANNARD Robert
    TRENTIN Matteo

  • Movistar Team

    BARBERO Carlos
    BETANCUR Carlos
    CASTRILLO Jaime
    MAS Lluis
    PRADES Eduard
    SÜTTERLIN Jasha

    SEPULVEDA Eduardo

  • Team Dimension Data

    NIZZOLO Giacomo
    THOMSON Jay Robert
    VERMOTE Julien
    BAK Lars Yitting
    RENSHAW Mark
    JANSE VAN RENSBURG Reinardt

    EISEL Bernhard

  • Team INEOS

    BASSO Leonardo
    HALVORSEN Krsitoffer
    KNEES Christian
    KWIATKOWSKI Michal
    LAWLESS Chris
    ROWE Luke

    SWIFT Ben

  • Team Jumbo-Visma

    VAN EMDEN Jos
    GROENEWEGEN Dylan
    MARTENS Paul
    ROOSEN Timo
    TEUNISSEN Mike
    WYNANTS Maarten
  • Team Katusha Alpecin

    DEBUSSCHERE Jens
    BIERMANS Jenthe
    HAAS Nathan
    HALLER Marco
    POLITT Nils
    GONCALVES José

    STRAKHOV Dmitry

  • Team Sunweb

    BAKELANTS Jan
    CURVERS Roy
    FRÖHLINGER Johannes
    HIRSCHI Marc
    KÄMNA Lennard

    KANTER Max

    BOL Cees

  • Trek – Segafredo

    PEDERSEN Mads
    SKUJINS Toms
    DE KORT Koen
    GOGL Michael
    MOSCHETTI Matteo

    FRAME Alex
    BEPPU Fumiyuki

  • UAE Team Emirates

    BYSTROM Sven Erik
    FERRARI Roberto
    KRISTOFF Alexander
    LAENGEN Vegard Stake
    OLIVEIRA Rui
    PHILIPSEN Jasper

    SUTHERLAND Rory

  • Gazprom – RusVelo

    VLASOV Aleksandr
    SHALUNOV Evgeny
    SHILOV Sergey
    BOEV Igor
    KURIANOV Stepan
    PORSEV Alexander

    STASH Mamyr

  • Team Arkéa Samsic

    GREIPEL André
    WAGNER Robert
    RUSSO Clément
    FEILLU Brice
    LEDANOIS Kévin
    BONNAMOUR Franck

    SWIFT Connor

Le parcours complet et les favoris de l’EuroEyes Cyclassics Hamburg 2019

Ce 25 août, une partie du peloton sera engagée sur l’EuroEyes Cyclassics Hamburg 2019. Dans cette classique appartenant au WorldTour et dont ce sera la 24e édition, les sprinteurs auront a priori l’avantage compte tenu du parcours globalement plat de 224 kilomètres. Double vainqueur sortant, Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) sera présent pour réaliser un triplé qui serait inédit.

A LIRE AUSSI : La liste des coureurs engagés sur l’EuroEyes Cyclassics Hamburg 2019

Tout savoir sur l’EuroEyes Cyclassics Hamburg

Une affaire de sprinteurs. Et cette année ne devrait pas déroger à la règle. Une nouvelle fois, un coureur réputé rapide devrait s’imposer. La Cyclassics Hamburg se termine régulièrement par une arrivée massive même si le tracé comporte quelques difficultés. La principale étant le Waseberg (0,7 km à 9,7%) qu’il faudra franchir à quatre reprises, ce qui devrait avoir pour effet de fatiguer les organismes. Mais se détacher pour les puncheurs reste une mission compliquée avec quinze derniers kilomètres favorables à un regroupement.

Les principaux favoris

***** Elia Viviani
**** Pascal Ackermann, Arnaud Démare
*** Peter Sagan, Matteo Trentin, Alexander Kristoff
** Caleb Ewan, Sonny Colbrelli, Dylan Groenewegen
* Magnus Cort, Giacomo Nizzolo, Kristoffer Halvorsen

Le profil de la course

Horaires de départ du contre-la-montre par équipes de la Vuelta 2019

Comme souvent, le Tour d’Espagne démarrera par un contre-la-montre par équipes. Celui-ci fera seulement 13,4 kilomètres et sera effectué entre Salinas de Torrevieja et Torrevieja. Une occasion pour la formation qui réalisera le meilleur temps de permettre à l’un de ces coureurs de devenir le premier porteur du maillot de leader de cette Vuelta 2019. Les premiers à s’élancer sur ce parcours seront les membres du Team Dimension Data à 18h56 alors que les derniers seront ceux du Team Movistar à 20h20.

A LIRE AUSSI : Le parcours complet et les favoris du Tour d’Espagne 2019

# Equipe Heure
1 Team DImension Data 18:56:00
2 AG2R La Mondiale 19:00:00
3 Euskadi Basque Country – Murias 19:04:00
4 CCC Team 19:08:00
5 Burgos-BH 19:12:00
6 EF Education First 19:16:00
7 Groupama-FDJ 19:20:00
8 Caja Rural Seguros – RGA 19:24:00
9 Team Katusha – Alpecin 19:28:00
10 Team INEOS 19:32:00
11 Cofidis Solutions Credits 19:36:00
12 Mitchelton-Scott 19:40:00
13 Bahrain Merida 19:44:00
14 Team Sunweb 19:48:00
15 Trek-Segafredo 19:52:00
16 Astana Pro Team 19:56:00
17 Lotto Soudal 20:00:00
18 UAE Team Emirates 20:04:00
19 BORA – Hansgrohe 20:08:00
20 Team Jumbo-Visma 20:12:00
21 Deceuninck – Quick Step 20:16:00
22 Movistar Team 20:20:00

Fin de carrière pour Marcel Kittel

C’est la fin de parcours pour un coureur qui aura brillé au plus haut niveau mondial dans les sprints. A 31 ans, Marcel Kittel a annoncé par le biais du Spiegel, un quotidien allemand, l’arrêt définitif de sa carrière.

En mai dernier, il annonçait vouloir faire une pause dans sa carrière de cycliste professionnel. Mais celle-ci vient de se transformer en un arrêt pur et simple. Marcel Kittel ne reviendra plus en compétition. C’est la décision qu’a prise l’Allemand. Arrivé à bout, il n’y avait pas d’autre issue.

« Les souffrances définissent le sport et le monde dans lequel tu vis. J’ai perdu toute la motivation de me torturer sur un vélo. (…) Il y avait cette fatigue permanente et la routine. J’ai réalisé de plus en plus que cela pesait sur ma qualité de vie »

Une carrière sportive en deux temps

Sur une majeure partie de sa carrière, Marcel Kittel aura su se construire un palmarès impressionnant. Terminant avec 89 victoires, elles sont nombreuses à être prestigieuses. Vainqueur de quatre étapes sur le Tour d’Italie, il aura surtout remporté quatorze étapes sur le Tour de France. C’est dire le niveau que l’Allemand aura su atteindre avec comme point d’orgue la Grande Boucle 2017 et ses cinq victoires obtenues sur la même édition. Assurément, le point culminant de son parcours. Depuis son arrivée chez Katusha en 2018, cela avait été plus compliqué, ne remportant que trois courses au passage, ce qui était loin de ses standards d’antan.

Lasse Norman Hansen se distingue, Niklas Larsen se place en tête

A l’image de la journée précédente, les Danois ont de nouveau imposé leur loi sur leur tour national. Sur la troisième étape, ils sont d’ailleurs quatre à avoir terminé aux avants-postes. Lasse Norman Hansen (Corendon – Circus) a battu au sprint Jonas Vingegaard (Team Jumbo-Visma), Niklas Larsen (ColoQuick), qui est le nouveau leader et Rasmus Quaade (Riwal Readynez Cycling Team).

Pour les locaux, ce Tour du Danemark est quasiment une perfection de puis le départ. Mis à part la première étape remportée par Tiesj Benoot (Lotto Soudal), les Danois ont ensuite raflé les deux étapes suivantes, mais surtout occupent les premières positions du général. Et si ce n’était pas si surprenant à la suite du chrono, ça l’ait beaucoup plus à l’issue de cette troisième étape. Vallonné dans sa partie finale, cela n’a pas empêché Lasse Norman Hansen (Corendon – Circus), Jonas Vingegaard (Team Jumbo-Visma), Niklas Larsen (ColoQuick), et Rasmus Quaade (Riwal Readynez Cycling Team) de faire la différence.

Ces quatre coureurs sont arrivés pour la victoire, alors que tous les autres avaient été plus ou moins décrochés. Le sprint pour les départager a été serré, mais finalement Lasse Norman Hansen l’a emporté au jeté de vélo. Comme l’an dernier, il gagne une étape sur cette compétition. Mais la première place au général ne lui revient pas malgré la défaillance de Mads Würtz Schmidt (Danemark) car c’est Niklas Larsen, qui mène les débats. Jeune coureur de 22 ans, il pourrait remporter sa première course par étapes chez les pros. Cependant avec encore deux jours de course au programme, et les quatre premiers se tenant en neuf secondes, rien n’est encore fait.

Benoît Cosnefroy en démonstration devient le nouveau leader

L’explication attendue entre les favoris a bien eu lieu sur la troisième étape du Tour du Limousin. Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) s’est montré un ton au-dessus par rapport au reste de la concurrence, qui n’a pas pu faire grand chose. A l’image de Julien Simon (Cofidis) et Guillaume Martin (Wanty Groupe Gobert) qui ont fini à quatre secondes du vainqueur. Avec cette victoire décrochée avec autorité, le Français est désormais en tête du général.

Benoît Cosnefroy est bien le plus fort sur cette édition du Tour du Limousin ! Dans le coup après les deux premières journées de course, le coureur d’AG2R La Mondiale a haussé le ton sur la troisième étape. Et pas qu’un peu. Sur un tracé particulièrement exigent et un final en bosse, il s’est avéré en grande forme. C’est grâce à une attaque des plus tranchantes à moins de deux kilomètres de l’arrivée que l’ex champion du monde espoirs s’est envolé. Il ne se fera plus rattraper et creusera même l’écart avec les plus proches poursuivants incapables de suivre sa cadence.

Pourtant, Cosnefroy n’a pas été épargné dans la portion finale. Cela donne encore une dimension supplémentaire à son succès. En effet, il a été victime d’une crevaison à sept kilomètres du terme. Mais avec un apport de ses équipiers, la jonction s’est faite à temps et l’énergie n’a pas été trop dépensé pour faire la différence ensuite. C’est dire dans quelle condition était le récent vainqueur de la Polynormande, qui confirme ainsi ses bonnes dispositions du moment. Maintenant, au même titre qu’un Lilian Calmejane (Team Total Direct Energie) avant lui, c’est une place de leader qu’il va falloir défendre. Une journée décisive reste à parcourir avant de pouvoir célébrer sa première victoire finale dans une course par étapes.