Engagé sur ce Tour d’Italie 2018, la formation Dimension Data sera en grande partie constituée de grimpeurs et tourné vers Louis Meintjes. Le Sud-Africain est dans les quelques outsiders du Giro 2018 pour réaliser un bon classement général.
Objectif général pour Louis Meintjes au Tour d’Italie 2018
Un nouveau venu sur les routes du Giro ! Louis Meintjes va découvrir pour la toute première fois ce Grand Tour avec l’intention de rééditer ses performances passées dans les courses de trois semaines. Déjà auteur de deux tops 10 au Tour de France (8e) et d’un au Tour d’Espagne (10e), il a démontré déjà une belle régularité à seulement 26 ans. Encore jeune et et pleine phase de progression, le Tour d’Italie 2018 doit marquer une nouvelle étape importante dans sa carrière. Rentrer à nouveau dans les 10 premiers serait loin d’être une performance anodine pour le Sud-Africain même si maintenant c’est un résultat davantage significatif qui est attendu.
Viser un top 5 paraît malgré tout encore un peu trop ambitieux pour le coureur de Dimension Data. Toujours en retrait depuis le début de saison, il manque au moins une performance marquante pour le voir classé très haut dans un Grand tour. En quatre courses par étapes disputées cette année, il n’y a pas un seul top 15 final à son actif. D’ailleurs sur la dernière course de préparation le Tour des Alpes, un coureur de son équipe a fait mieux que lui. Il s’agit de Ben O’Connor, qui a réussi à terminer à une honorable septième place finale avec une victoire d’étape et le maillot du meilleur jeune en récompense. L’Australien de 22 ans pourrait bien être la révélation du prochain Tour d’Italie dans la montagne. En tout cas avec le même niveau de forme, il ne peut être que d’un soutien immense pour son leader, qui aura aussi à ses côtés des grimpeurs comme Natnael Berhane et igor Anton.
Du 4 au 27 mai, les coureurs engagés sur le Giro 2018 s’affronteront pour le gain au prestigieux maillot rose de leader synonyme de première place au classement général final du Tour d’Italie 2018. Ils seront quelques favoris et outsiders à prétendre à la victoire finale à l’issue des 21 étapes et des trois semaines de course. Une lutte qui promet d’être intense, haletante, pour tenter de succéder au palmarès de l’épreuve à Tom Dumoulin (Team Sunweb), vainqueur l’an passé du Tour d’Italie.
Au départ de la 101e édition du Giro 2018, ils sont quelques-uns à avoir comme principal objectif la plus haute marche du podium au classement général final. Les favoris et outsiders ne souhaitent qu’une seule et même chose à savoir terminer vainqueur de ce premier Grand Tour de la saison cycliste 2018. Ce combat s’annonce d’ores et déjà rude entre Chris Froome, Tom Dumoulin, Thibaut Pinot et Fabio Aru notamment, qui tous souhaitent atteindre le même but. Mais après un départ de Jérusalem (Israël) jusqu’à l’arrivée prévue à Rome trois semaines plus tard et 3 563 kilomètres de parcourus, un seul sortira vainqueur du Giro 2018.
Chris Froome (Team Sky) – 32 ans
Le coureur le plus attendu de ce Giro 2018 ! A l’occasion de ce 101e Tour d’Italie, la plupart des regards sera logiquement tournée vers Chris Froome. Le leader de la formation Sky va subir une énorme pression sur les épaules, à double titre. Le contexte est particulièrement difficile le concernant avec une enquête de suspicion de dopage (contrôle anormal au salbutamol) toujours en cours. Sur le plan sportif, c’est sans conteste l’homme à battre, le grandissime favori. Vainqueur des deux derniers Grands Tours (Tour de France et Vuelta 2017), le Britannique peut frapper à nouveau un très grand coup en remportant le Giro 2018. Il est d’ailleurs en course pour remporter le seul Grand Tour qui manque à son palmarès et est en capacité de devenir le vainqueur des trois derniers Grands Tours. Une page de l’Histoire du cyclisme mondial est en jeu.
Tom Dumoulin (Team Sunweb) – 27 ans
Le vainqueur sortant du Tour d’Italie vient défendre son titre ! Vainqueur de la précédente édition, Tom Dumoulin est entré dans le cercle très restreint des vainqueurs d’un Grand Tour. Une performance remarquable que le Néerlandais va vouloir confirmer un an plus tard. Fort de ses qualités en contre-la-montre, mais aussi surtout de ses grands progrès dans la haute montagne, le leader de la formation Sunweb est un coureur redoutable pour n’importe lequel de ses adversaires, favori ou simple outsider. Discret en ce début de saison, il n’en reste pas moins un candidat à sa propre succession. Pour lui, l’enjeu est de taille. Dans le cas d’un second succès consécutif, ce serait le premier coureur à réaliser un tel exploit depuis Miguel Indurain, en 1992 et 1993.
Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) – 27 ans
La meilleure chance française, c’est lui ! Mais surtout, Thibaut Pinot est plus que jamais un prétendant à la victoire finale au Tour d’Italie. Cela fait 29 ans et depuis un certain Laurent Fignon que la France attend un nouveau succès le Giro. Autant dire une éternité. Le coureur de Groupama-FDJ a les moyens de parvenir à cet objectif. Quatrième en 2017, il reste sur une expérience très concluante sur les routes transalpines, il y a quelques jours. En lutte pour le maillot rose jusqu’à la dernière étape, cette fois-ci le Franc-Comtois va tenter d’en améliorer le dénouement. Au moment de débuter le Giro 2018, tous les voyants semblent être au vert de son côté. Vainqueur du Tour des Alpes, course préparatoire au Giro, Thibaut Pinot arrive dans les meilleures dispositions en Italie.
Fabio Aru (UAE Team Emirates) – 27 ans
C’est le principal espoir de toute l’Italie ! Engagé sur cette 101e édition du Tour d’Italie, Fabio Aru fait partie logiquement des favoris à la victoire finale. Le Sarde est très fortement attendu pour jouer la première place jusqu’au bout compte tenu de son statut et de ses performances passées. Déjà vainqueur du Tour d’Espagne en 2015, il n’a pas encore réussi à reproduire une telle performance sur ses terres même si en 2015 le coureur d’UAE Team Emirates avait obtenu sur son Tour national une seconde place au classement général final. A ce jour, c’est d’ailleurs son meilleur résultat enregistré sur le Giro, mais aussi la dernière fois qu’il avait pris part au Tour d’Italie. Son retour après deux éditions manquées sera peut-être symbolisé par un succès.
Esteban Chaves (Mitchelton-Scott) – 28 ans
Au départ du Tour d’Italie 2018, une incertitude plane sur les réelles possibilités que peut avoir Johan Estaben Chaves à briller sur l’épreuve. Sera-t-il vraiment en capacité de rivaliser pour un podium ou même la victoire finale jusqu’en fin de troisième semaine ? Depuis plusieurs mois maintenant, le Colombien alterne entre le très bon et des performances des plus décevantes. En témoignent sa victoire sur l’Herald Sun Tour, mais aussi son hors délais sur Paris-Nice (8e étape) ou encore son abandon au Tour de Catalogne. Pas de quoi être totalement rassuré au moment d’aborder le Giro. Mais après avoir manqué la précédente édition, il revient sur une compétition qui lui a particulièrement réussi. En 2016, le coureur de Mitchelton-Scott signait un prometteur podium (2e).
Miguel Angel Lopez (Astana Pro Team) – 24 ans
Premier Tour d’Italie, mais déjà favori ! C’est dire combien le statut de Miguel Angel Lopez est en train d’évoluer au sein du cyclisme mondial. Considéré comme l’un des tous meilleurs grimpeurs au monde, cela ne fait presque aucun doute que le Colombien sera un acteur important du Giro 2018. Reste à savoir dans quelle mesure. Sa capacité à pouvoir enchaîner les gros résultats sur trois semaines va constituer un défi majeur. En y parvenant, le coureur d’Astana peut viser très haut et faire encore mieux que sa précédente expérience en Grand Tour où il avait terminé à la huitième place finale de la Vuelta 2017 avec surtout deux victoires d’étape au passage.
Domenico Pozzovivo (Bahrain Merida) – 35 ans
Régulièrement placé, mais jamais vainqueur ni même sur le podium ! Telle est l’histoire de Domenico Pozzovivo avec le Giro d’Italia. Cependant, à 35 ans, il fait encore partie de ces coureurs candidats à une excellente possible place au terme des trois semaines de course. Sixième en 2017, le petit grimpeur d’1m65 avait montré de très belles possibilités et aptitudes luttant quasiment jusqu’au bout pour le podium. Mais comme toujours, moins performant en contre-la-montre, c’est là où le coureur de Bahrain Merida risque de perdre du temps. A moins que l’Italien ne surprenne et affiche une forme similaire à celle du dernier Tour des Alpes qu’il a terminé à une très bonne deuxième place.
Michael Woods (EF Education First Drapac – Cannondale) – 31 ans
Et si c’était lui qui créait la surprise ? Michael Woods ne cesse de progresser et d’étonner ces derniers mois. Éclatant de talent depuis deux saisons et après avoir passé les 30 ans, le Canadien se révèle être un puncheur mais aussi un grimpeur de tout premier plan. Dès son deuxième Grand Tour disputé à l’occasion de la Vuelta 2017, il est arrivé en septième position du classement général final. Preuve que son équipe EF Education First Drapac – Cannondale peut compter dorénavant sur lui lors d’épreuves de trois semaines. Et ce 101e Giro est l’occasion une nouvelle fois de démontrer ses qualités. Visiblement en forme comme le prouve sa seconde place à Liège-Bastogne-Liège, c’est un coureur à suivre de près.
Simon Yates (Mitchelton-Scott) – 25 ans
Simon Yates va découvrir le Giro ! A 25 ans, c’est déjà la sixième fois qu’il va prendre le départ d’un Grand Tour mais le premeir pour ce qui est du Tour d’Italie. Néanmoins, les ambitions peuvent être élevées du côté du Britannique. Après avoir terminé 6e de la Vuelta 2016 et 7e du Tour 2017, le top 5 ou le podium peuvent être des objectifs à sa portée. D’autant plus que son début de saison est globalement très positif. Dans les épreuves d’une semaine du World Tour, Paris-Nice et le Tour de Catalogne, il a terminé successivement en deuxième et quatrième position. Des résultats très solides qui font de lui un sérieux outsider pour le rendez-vous italien.
George Bennett (Team LottoNL-Jumbo) – 28 ans
George Bennett va-t-il franchir un nouveau cap à l’occasion du Giro 2018 ? C’est tout l’enjeu concernant le Néo-Zélandais pour ce premier Grand Tour de la saison. Jamais mieux que 10e sur la Vuelta 2016, ses résultats obtenus depuis le début de saison dans différentes courses par étapes du World Tour peuvent laisser croire à une amélioration. Neuvième de Tirreno-Adriatico et sixième du Tour de Catalogne, le coureur du Team LottoNL-Jumbo s’est montré très régulier, surtout dans la montagne, rivalisant avec les meilleurs. Une prestation qu’il a aussi réalisée sur le récent Tour des Alpes en terminant cinquième au final, pas très loin des prochains protagonistes du Tour d’Italie. De quoi arriver avec des certitudes et le plein de confiance avant trois semaines de course déterminantes pour lui.
Tour d’Italie 2018 : des outsiders à l’affût
Au départ de ce Giro 2018, les places dans le top 10 au classement général vont valoir très chères. Quelques autres coureurs peuvent aussi prétendre terminer à une très bonne position à l’issue des trois semaines de course éprouvantes. A commencer par Davide Formolo (Bora Hansgrohe), qui avait réussi l’an passé à terminer au 10e rang. Un résultat prometteur pour l’Italien, qui aura à cœur de faire encore mieux. Cela confirmerait tous les espoirs placés en lui. Louis Meintjes (Dimension Data) est dans un cas de figure similaire avec une belle régularité dans les Grands Tours. Deux fois 8e du Tour de France et 10e d’une Vuelta, le Sud-Africain s’attaque pour la première fois au Giro. Il aura l’occasion de réaliser au minimum un top 10 dans chacun des Grands Tours, ce qui n’est pas rien.
Plus expérimenté, Nicolas Roche (BMC Racing Team) sera aussi un des outsiders à suivre. Capable de faire 5e et 6e de la Vuelta par le passé, l’Irlandais peut viser une nouvelle belle place d’honneur à Rome. Le coureur de la BMC Racing Team devra être au meilleur de sa forme pour espérer atteindre un résultat honorable au classement général final. Tout comme Alexandre Geniez (AG2R La Mondiale), qui semble être la meilleure carte tricolore après Thibaut Pinot pour finir à un rang intéressant. Neuvième en 2015, il a déjà prouvé que le Giro était une course qui pouvait lui convenir. Et ne pas oublier des coureurs tels que Sam Oemen (Team Sunweb), Tanel Kangert (Team Astana) ou encore Wout Poels (Team Sky). Ils occuperont un rôle d’équipier au départ du Giro 2018 mais pourraient bien changer de statut en cas de déconvenue pour leurs leaders et revoir leurs ambitions personnelles à la hausse.
Ce vendredi 27 avril, à l’occasion de la troisième étape du Tour de Romandie 2018, les coureurs engagés disputeront un contre-la-montre individuel de 9,9 kilomètres entre Ollon et Villars, en montée constante, avec une pente à 8% de moyenne. Les coureurs s’élanceront minute par minute puis toutes les deux minutes pour les 28 derniers. Tom Stamsnijder (Sunweb) sera le premier à partir à 14h34. Le leader du classement général, Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo) sera le dernier à s’élancer à 17h10.
Tour de Romandie 2018 : Liste des horaires, coureur par coureur
Un contre-la-montre qui sera sûrement décisif. Les favoris à la victoire finale sur ce Tour de Romandie 2018 ont déjà dû cocher la date sur leur calendrier. Le leader actuel du classement général, et grand favori de l’épreuve, Primoz Roglic, sera à suivre de près. Le Slovène pourrait bien assommer la concurrence ce vendredi. Il devra tout de même se méfier de Geraint Thomas (Sky) ou encore de Ion Izagirre (Bahrain Merida).
Ce vendredi 27 avril aura lieu l’étape 3 du Tour de Romandie 2018, qui proposera aux coureurs engagés un contre-la-montre individuel. Le chrono de cette troisième étape de la 72e édition de la course par étapes WorldTour est long de 9,9 kilomètres avec une montée constante entre Ollon et Villars sur une pente moyenne de 8%.
La victoire finale va-t-elle se jouer en partie ici ? Il y a une petite chance que ce soit le cas. L’étape 3 du Tour de Romandie 2018, qui se disputera sous la forme d’un contre-la-montre sera difficile. Sa longueur de 9,9 kilomètres entre Ollon et Villars ne sera pas un souci, mais c’est plutôt son profil qui va poser beaucoup de problèmes à certains coureurs. En effet, il n’y aura pas de répit pendant ce chrono qui sera une montée constante avec une pente moyenne de 8%, ce qui en fait un col de première catégorie. Les spécialistes de l’exercice devront donc bien gérer leur effort pour ne pas se retrouver à sec avant la fin de l’ascension. Pour les favoris à la victoire finale, qui ne sont pas forcément à l’aise sur ce genre de contre-la-montre, il faudra limiter la casse au risque de tout perdre. Ce qui serait dommage avec les deux prochaines étapes montagneuses qui devraient permettre d’attaquer et de peut-être rattraper le retard.
Le profil de l’étape 3 du Tour de Romandie 2018 qui est un contre-la-montre individuel de 9,9 kilomètres.
Les favoris à la victoire de l’étape 3 du Tour de Romandie 2018
Au rang des favoris à la victoire de l’étape 3 du Tour de Romandie 2018, il y a de nombreux coureurs. Geraint Thomas (Sky), peut faire la différence sur ce type de chrono. Il faudra aussi compter sur Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo) qui lui aussi est un sacré client. Richie Porte (BMC) peut aussi avoir sa chance, même s’il n’a rien laissé transparaître sur son état de forme. Du côté des Français, le champion de France, Pierre Latour (AG2R-La Mondiale), a les qualités qu’il faut pour réaliser une bonne performance.
Retrouvez les vidéos de l’étape 2 du Tour de Romandie 2018remportée en solitaire par Thomas De Gendt (Lotto Soudal) ce jeudi. Le Belge, parti dans l’échappée du jour, est allé jusqu’au bout pour arriver seul à Yverdon-les-Bains. Il devance Sonny Colbrelli (Bahrain Merida), qui s’est adjugé le sprint du peloton, de plus de 2 minutes. Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo) conserve son maillot jaune de leader du classement général.
Le numéro en solitaire de Thomas De Gendt sur l’étape 2 du Tour de Romandie 2018
Un maestro ! Thomas De Gendt a nouvelle fois fait un numéro dont il a secret. Le Belge s’est adjugé l’étape 2 du Tour de Romandie ce jeudi en solitaire après avoir fait partie de l’échappée du jour. D’abord accompagné de trois coureurs, il n’était plus que deux à être avec lui au pied de la dernière ascension du jour. À 26 kilomètres de l’arrivée, le rouleur de la Lotto Soudal s’est retrouvé isolé. Mais son avance de plus de 4 minutes était largement suffisante. Au final, un joli succès devant Sonny Colbrelli qui a remporté le sprint du peloton. Le classement général est toujours dominé par Primoz Roglic.
Thomas De Gendt (Lotto Soudal) a terminé seul la deuxième étape du Tour de Romandie 2018 disputée entre Delémont et Yverdon-les-Bains sur 174 kilomètres. Parti dans l’échappée, le Belge a lâché tous les autres coureurs et a résisté jusqu’au bout pour s’offrir une belle victoire. C’est la deuxième de sa saison. Le peloton qui a terminé deux minutes derrière a été réglé par Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) juste devant Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale). Au classement général, Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo) a conservé les commandes.
Thomas De Gendt, une victoire en baroudeur au Tour de Romandie
Trop fort ! La seconde étape en ligne de cette édition du Tour de Romandie aura souri à Thomas De Gendt. Présent dans l’échappée, le Belge a écœuré un à un ses adversaires avant de partir seul dans le final. Isolé devant dans les 26 derniers kilomètres, le coureur de Lotto Soudal est allé obtenir sa deuxième victoire en World Tour cette saison après une étape du Tour de Catalogne en mars dernier.
Une nouvelle fois, Thomas De Gendt a fait parler ses qualités de baroudeur hors du commun. Dans un premier temps, il a été accompagné par quatre autres coureurs Victor Campenaerts (Lotto-Soudal), Andrey Grivko (Astana), Matteo Fabbro (Katusha-Alpecin) et Nathan Brown (EF Education First). Mais tout ceux là sans exception n’ont rien pu faire face au baroudeur belge, qui a évolué un ton au-dessus. Profitant du travail d’équipier de Campenaerts, De Gendt a ensuite passé la vitesse supérieure pour distancer Brown, le dernier coureur qui l’accompagnait.
Dans les 25 derniers kilomètres, le vainqueur du jour a fait une véritable démonstration en tenant en respect le peloton. Jamais il n’a été en mesure de revenir sur lui. A la fin, De Gendt a réussi à conserver plus de deux minutes. Une victoire aussi confortable qu’impressionnante, confirmant sa très belle forme en cette saison. Vainqueur de manière similaire sur une étape de Catalogne, le Belge a d’ores et déjà réussi sa semaine, qui va se poursuivre avec la lutte pour le classement général. Après une journée tranquille pour les favoris, il vont s’expliquer demain sur un chrono en côte qui devrait provoquer des écarts. Leader provisoire, Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo) pourrait en profiter pour faire un grand pas vers la victoire finale.
La deuxième étape du Tour de Bretagne 2018 s’est jouée au sprint comme la veille. Dans les rues de Plougoumelen c’est Matteo Malucelli (Androni-Sidermec) qui s’est imposé devant Max Kanter (Sunweb Development) et Jakub Mareczko (Wilier Triestina-Selle Italia) ce jeudi. Avec ce succès, l’Italien s’empare du maillot de leader du classement général.
Matteo Malucelli s’adjuge la 2e étape du Tour de Bretagne 2018
Les jours se suivent et se ressemblent sur le Tour de Bretagne 2018. Après une arrivée au sprint la veille alors que les échappés y ont cru jusqu’au bout, rebelote ce jeudi sur la 2e étape. Dès le début de la course, deux coureurs ont vite attaqué. Romain Bacon (CC Nogent-sur-Oise) et Hakon Aalrust (Team Coop) ont pris leur distance comptant jusqu’à 2’45 d’avance sur le peloton. Après 64 kilomètres de course, l’échappée a commencé à perdre un peu temps et c’est à ce moment que Pierre Gouault (Roubaix Lille Métropole) et Guillaume Thévenot (CC Nogent-sur-Oise) sont partis en contre-attaque pour revenir assez vite sur les deux hommes à l’avant. Désormais à quatre, les échappés ont commencé à creuser l’écart qui est monté 4’15 à l’arrivée sur le circuit de Plougoumelen. Mais ce petit matelas n’a pas été suffisant. Au fur et à mesure des tours l’avance a fondu retombant à 1’38 au 3e et avant-dernier passage sur la ligne d’arrivée. À l’amorce du dernier tour, seulement 48 secondes séparait le peloton des échappés. Au final, tout le monde est arrivé groupé pour se jouer la victoire. Et c’est Matteo Malucelli qui a dominé ses adversaires. L’Italien, qui avait fini 3e mercredi, remporte donc cette 2e étape. Avec ce succès, le troisième de sa saison, il endosse le maillot de leader du classement général.
Sans leaders pour le classement général ni même un véritable sprinteur aligné dans sa sélection au Tour d’Italie 2018, Lotto Soudal visera avant tout les succès d’étape. Pour arriver à remplir cet objectif, elle pourra compter notamment sur son puncheur Tim Wellens, qui apparaît comme son meilleur atout pour ce Giro 2018.
Tim Wellens dans la sélection de Lotto Soudal pour le Tour d’Italie 2018
Pendant trois semaines sur ce 101e Tour d’Italie, Lotto Soudal devra se montrer offensif. Ce sera la meilleure solution pour cette équipe de ne pas repartir bredouille du premier Grand Tour. Elle n’aura ni grimpeur ou sprinteur de premier plan, mais un groupe mené quand même par un coureur de dimension international Tim Wellens. Fort d’un bon début de saison, le Belge devrait être à son avantage sur plusieurs étapes vallonnées de ce Giro. Ce sont sur des profils casse-pattes que le leader de Lotto Soudal sera le plus attendu. Ses qualités de puncheur pourront faire la différence dans différents finals comme depuis les premiers mois de compétition en 2018. Vainqueur du Tour d’Andalousie et de la Flèche Brabançonne, cinquième de Paris-Nice, sixième de l’Amstel Gold Race ou encore septième de la Flèche Wallonne, il affiche des références de haut niveau. Un concurrent forcément à suivre au Tour d’Italie.
Tout comme Victor Campenaerts, qui jouera gros d’entrée de jeu sur la première étape. Disputée sous la forme d’un contre-la-montre dans les rues de Jérusalem, le Belge qui est le champion d’Europe de la discipline peut viser le maillot rose. Ce serait à coup sûr le plus grand jour de sa carrière à 26 ans. Un rendez-vous à ne pas rater le concernant. Autre coureur engagé au départ chez Lotto Soudal, Adam Hansen va améliorer son propre record. Celui du nombre de participations consécutives aux Grands Tours. En s’élançant la semaine prochaine, cela va être son vingtième de suite, soit une série qui a commencé durant la Vuelta 2011 et sans aucune interruption. Un chiffre impressionnant qui pourrait aussi être ponctué par un succès d’étape comme en 2013.
Après vingt-sept éditions avec une arrivée identique sur les hauteurs d’Ans, Liège-Bastogne-Liège ne se finira plus de cette manière. Désormais l’un des cinq Monuments du cyclisme se terminera dans la ville de Liège, dont le lieu précis reste encore à déterminer. Ce nouvel accord entre la société organisatrice A.S.O et la Province de Liège est valable de 2019 à 2024 inclus.
Liège-Bastogne-Liège modifie son final
Une page de Liège-Bastogne-Liège est définitivement tournée ! L’arrivée habituelle du côté d’Ans ne sera plus empruntée par les coureurs. C’est l’annonce principale à retenir qui a découlé du renouvellement des accords de partenariat entre A.S.O. et la province de Liège. En effet, la victoire de Bob Jungels de dimanche dernier aura été la dernière d’une série commencée il y a 26 ans. A présent, c’est la ville de Liège qui conclura cette mythique Classique Ardennaisepour les cinq prochaines années, soit de 2019 à 2024.
Un nouveau départ pour la Flèche Wallonne
En contrepartie, la commune d’Ans aura tout de même le privilège d’être le départ de l’édition 2019 de la Flèche Wallonne. Le nouvel accord prévoit d’ailleurs une rotation entre 2019 et 2024 de la ville accueillant la course. Pour chaque édition, le lieu sera à chaque fois différent. Par contre, pas de changement à court terme pour l’arrivée toujours prévue au sommet du Mur du Huy. Et la bonne nouvelle à souligner est le prolongement de l’organisation des deux courses féminines, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège jusqu’en 2024. Cette année, ces deux compétitions fêtaient à peine leurs secondes éditions.
Vainqueur de la dernière édition, Tom Dumoulin revient sur le Tour d’Italie 2018 pour réaliser la même performance. Le Néerlandais vainqueur sortant aura toute une équipe bâtie autour de lui pour réussir à faire ce doublé dans ce Grand Tour. C’est l’un des principaux favoris de ce Giro 2018.
Tom Dumoulin, un favori à sa propre succession sur le Tour d’Italie 2018
Tout pour un coureur ! Chez le Team Sunweb, l’objectif est unique mais évident, celui de remporter le classement général final du Giro 2018. Une course dans laquelle sera engagé Tom Dumoulin, leader de cette formation. Le Néerlandais va revenir dans une épreuve qui l’a vu triomphé il y a quasiment un an, signant au passage son premier succès dans un Grand Tour. Un cap évidemment majeur dans sa carrière confirmant qu’il est un coureur très complet. Spécialiste du contre-le-montre, il fait aussi partie des meilleurs coureurs en montagne. Un profil parfait pour être performant sur une compétition telle que le Tour d’Italie, dans laquelle les ambitions sont logiquement élevées. Faire aussi bien qu’en 2017 s’annonce très compliqué, mais en cas de première place cela serait tout simplement fantastique. Gagner deux fois de suite le Giro d’Italia le placerait dans une toute autre autre catégorie. Cet exploit n’a plus été fait depuis 1993 et Miguel Indurain.
Au départ de Jérusalem le 4 mai prochain, Tom Dumoulin a toutes les capacités de reproduire ce résultat. Avec le même état de forme, il peut à la fois faire des différences sur le chrono son exercice favori mais aussi dans la montagne. Et comme prévu, le Néerlandais monte progressivement en puissance à l’approche de ce premier Grand Tour de la saison. Discret dans ses premières apparitions, il a affiché un niveau intéressant sur Liège-Bastogne-Liège (15e), ce qui peut laisser augurer de belles choses pour lui dans les semaines à venir. Une autre chose est sûre, le vainqueur sortant va être attendu de pied ferme par l’ensemble de ses concurrents. Ils ne rêvent que d’une seule chose : le battre et le succéder au palmarès. A Dumoulin de démontrer qu’il reste le patron.
Au départ de ce 101e Giro, la formation Bora Hansgrohe va nourrir des grosses ambitions. A la fois dans les sprints avec Sam Bennett et en montagne pour le classement général avec Davide Formolo. L’Irlandais et l’Italien seront les deux principaux atouts de leur équipe pour le Tour d’Italie 2018.
Davide Formolo, objectif classement général au Tour d’Italie 2018
L’année de la confirmation ? Davide Formolo qui a fini en 10e position l’an passé du classement général va avoir un statut à défendre. L’Italien se doit au moins de faire aussi bien à domicile d’autant plus que le Tour d’Italie est son objectif majeur de la saison. Dans son équipe Bora Hansgrohe, il sera le leader avec la responsabilité de réaliser un beau résultat après trois semaines de course. Pour l’aider dans sa mission, il pourra notamment compter sur le soutien de coureurs comme Patrick Konrad et Felix Grosschartner, tous deux grimpeurs et qui ont montré de belles choses depuis le début de saison. Pour Davide Formolo, ce Tour d’Italie 2018 doit lui permettre de poursuivre sur son élan de l’année précédente. Après un premier top 10 acquis à domicile il y a douze mois, une plus belle surprise encore n’est pas écarter. Le jeune coureur de 25 ans peut une nouvelle fois étonner.
Sam Bennett, la victoire d’étape dans le viseur
Autre coureur attendu chez Bora Hansgrohe, Sam Bennett compte débloquer son compteur dans un Grand Tour. Encore vierge de succès sur une épreuve de trois semaines, le sprinteur irlandais va tenter de mettre fin à cette statistique pour sa quatrième participation, sa deuxième sur le sol italien. Le coureur de 27 ans aura quelques opportunités pour décrocher le graal, ce qui signifierait aussi une réussite totale et un nouveau cap passé dans sa carrière. Avec déjà 22 victoires à son palmarès, il ne lui manque quasiment plus que cette très grande distinction. Son grand défi pour le prochain mois de mai.
Composition de Bora Hansgrohe pour le Tour d’Italie 2018
Israel Cycling Academy sera la première équipe israélienne a participé à un Grand Tour sur le Tour d’Italie 2018. Avec le Grand Départ qui s’effectuera de Jérusalem, la formation Continental Pro, qui a dévoilé les noms des coureurs qu’elle alignera pour ce Giro 2018, a été logiquement invitée par RCS.
Israel Cycling Academy pour une première historique sur le Tour d’Italie 2018
Ça va être historique. Israel Cycling Academy est la première formation israélienne qui participera à un Grand Tour sur le Tour d’Italie 2018. Évidemment, le Grand Départ de Jérusalem y est pour beaucoup pour cette équipe Continental Pro créée en 2015. Ce mercredi, elle a d’ailleurs annoncé les noms des coureurs qu’elle alignera pour la course et deux d’entre eux vont aussi rentrer dans l’histoire du cyclisme. Guy Sagiv et Guy Niv vont être les premiers coureurs israéliens à participer à un Grand Tour. Alors oui, ils n’ont pas beaucoup d’expérience et pas de victoires non plus (à part pour Guy Sagiv, trois fois champion national, ndlr). Mais à domicile sur les trois premières étapes du Tour d’Italie 2018, ils auront très certainement envie de se montrer devant leur public.
Pour aider ces jeunes, Israël Cycling Academy comptera sur Ruben Plaza. L’Espagnol de 38 ans a une sacré expérience et semble plutôt en forme en ce moment. Le week-end dernier, il s’est adjugé deux étapes sur le Tour de Castille et Léon et a remporté l’épreuve pour la deuxième fois. Il a aussi une bonne connaissance des Grands Tours lui qui va participer à son 13e sur ce Tour d’Italie 2018. À son palmarès, deux victoires d’étapes sur le Tour d’Espagne (en 2005 et 2015) et une sur le Tour de France 2015. De quoi donner de bons conseils à ces jeunes coureurs plein d’envie afin de remplir l’objectif qui est de remporter au moins une étape sur ce Giro 2018.
Composition de la formation Israel Cycling Academy pour le Tour d’Italie 2018
Mitchelton-Scott a donné ce jeudi la liste de ses huit coureurs qui participeront au Tour d’Italie 2018. Simon Yates et Esteban Chaves font partie du groupe et seront les leaders de la formation australienne qui jouera le classement général sur ce Giro 2018.
Simon Yates et Esteban Chaves joueront le classement général sur le Tour d’Italie 2018
Un bel outsider. Mitchelton-Scott sera une équipe dangereuse sur les routes du Tour d’Italie 2018. Dans le lot des huit coureurs annoncés ce jeudi, deux seront à suivre de près : Simon Yates et Esteban Chaves. Les deux hommes seront d’ailleurs les leaders de la formation australienne durant les trois semaines de compétition même si leur état de forme est assez différent avant d’attaquer le Giro 2018.
Pour le Britannique, les feux sont au vert. Ses deux dernières compétition ont été réussie avec de très bons résultats au niveau du classement général. En effet, Simon Yates a terminé 2e de Paris-Nice où il s’est aussi adjugé une étape, la 7e. Il en a fait de même sur le Tour de Catalogne mais cette fois-ci il a fini au pied du podium. Depuis cette course, il n’a participé à aucune compétition, il arrivera donc frais pour sa première fois sur le Tour d’Italie. Mais son expérience des Grands Tours lui servira lui qui a remporté la 16e étape du Tour d’Espagne en 2016 (il a fini 6e au général) et qui a terminé 7e du dernier Tour de France.
De son côté Esteban Chaves a fait un peu le contraire. Le Colombien a bien débuté sa saison 2018 en s’adjugeant le Herald Sun Tour, mais n’a jamais terminé les autres épreuves auxquelles il a participé par la suite. Cependant, le coureur de 28 ans a un atout de poids. En 2016, il avait gagné une étape sur le Tour d’Italie, la 14e, mais il avait surtout terminé à la deuxième place du classement général derrière Vincenzo Nibali. Cette même année, il avait aussi fini à une bonne 3e place sur la Vuelta. Cette expérience lui sera très certainement utile et il voudra sûrement essayer de rééditer ce genre de performance. Mitchelton-Scott a donc de sacrés atouts dans son sac.
Composition de la formation Mitchelton-Scott pour le Tour d’Italie 2018
Simon Yates
Esteban Chaves
Jack Haig
Roman Kreuziger
Chris Juul-Jensen
Mikel Nieve
SveinTuft
Sam Bewley
PREVIEW: “We are not the favourites, but we have two guys who are going to challenge the favourites whenever the opportunity arises.”
Ce mercredi, la formation Dimension Data a annoncé que Bernhard Eisel a été opéré avec succès d’un hématome sous-dural chronique au cerveau. Le coureur autrichien l’avait contracté après une chute sur la 5e étape de Tirreno-Adriatico le 11 mars dernier.
Bernhard Eisel opéré avec succès au cerveau
Tout va bien pour Bernhard Eisel. Le coureur autrichien a subi une opération chirurgicale lundi au niveau du cerveau à cause d’un hématome sous-dural chronique provoqué par une chute le 11 mars dernier sur Tirreno-Adriatico. Mais pourquoi a t-il été opéré si tard ? Dimension Data a donné des détails en expliquant que cette blessure provoquait une accumulation de sang qui finissait par coaguler et par faire pression sur le cerveau. Cependant, cela n’est pas immédiat et se fait très lentement. Bernhard Eisel a commencé d’avoir des symptômes comme une grosse fatigue et des maux de têtes. Le coureur de 37 ans a d’abord pensé à une allergie, mais les médecins ont préféré lui faire passer un IRM qui a révélé cette hématome. Pris en charge immédiatement, l’opération a été un succès. La formation sud-africaine espère qu’il pourra reprendre l’entraînement d’ici un mois. L’intéressé a affirmé qu’il ne savait pas encore quand il remontrait sur son vélo et qu’il comptait surtout bien se reposer.
« Je ne peux pas vraiment dire quand je serai de retour sur mon vélo. Tout d’abord, je veux être en bonne santé, prendre mon temps et si les médecins me donnent le feu vert, je considérerai le meilleur moment pour retourner sur mon vélo. J’apprécie toujours faire du vélo, mais c’était une chose énorme qui est arrivée à mon corps. Si vous avez une opération au cerveau, cela vous fait réfléchir à deux fois, mais pour le moment, je vais suivre les recommandations des médecins de notre équipe. En ce moment, je me sens bien et j’ai hâte de quitter l’hôpital et de passer du temps avec ma famille. » Bernhard Eisel: Health Update
Ce jeudi 26 avril aura lieu l’étape 2 du Tour de Romandie 2018. Longue de 174 kilomètres entre Delémont et Yverdon-les-Bains, cette deuxième étape de la 72e édition de la course par étapes WorldTour proposera aux coureurs engagés un parcours accidenté avec deux difficultés répertoriées (3e et 2e catégories).
Le parcours sera vallonnée. L’étape 2 du Tour de Romandie 2018 est en effet assez accidenté et sera à coup sûr usant pour les coureurs. Au programme, 174 kilomètres au départ de Delémont pour une arrivée à Yverdon-les-Bains. Entre temps deux ascensions répertoriées sont prévues. Au kilomètre 11, le Col des Rangiers (3e catégorie – 7,4 km à 4,7% de pente moyenne) viendra tout de suite chauffer les jambes du peloton. Ensuite, pas de grande difficulté avant le kilomètre 110 et le Col des Étroits (2e catégorie – 5,6 km à 6%). Une arrivée au sprint est probable, mais une échappée peut aller au bout à la vue du profil de l’étape. Sinon un puncheur ou un bon rouleur peut profiter des petites montées en fin de parcours avec notamment, à 18 kilomètres de l’arrivée, la côte de Grossy (1,2 km à 5%). Une attaque bien placée pourrait permettre de faire la différence, même s’il faudra être costaud et tenir tête au peloton par la suite.
Le profil de l’étape 2 du Tour de Romandie 2018.
Les favoris à la victoire de l’étape 2 du Tour de Romandie 2018
Qui pour remporter l’étape 2 du Tour de Romandie 2018 ? Si l’arrivée se joue au sprint, un Michael Matthews (Sunweb) est largement favori. Sinon, des coureurs très bons rouleurs comme Thomas De Gendt (Lotto Soudal) ou comme Silvan Dillier (AG2R-La Mondiale) peuvent faire un numéro en solitaire. Les favoris à la victoire finale comme Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo), Richie Porte (BMC) ou Ion Izagirre (Bahrain Merida) seront à suivre s’ils s’attaquent entre eux. Mais à la veille du contre-la-montre, cela sera assez peu probable. Mais bon, qui sait ?
Retrouvez les vidéos de l’étape 1 du Tour de Romandie 2018remportée ce mercredi par Omar Fraile (Astana). L’Espagnol s’est adjugé cette première étape de la 72e édition de la course par étapes WorldTour en devançant au sprint Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) et Rui Costa (UAE-Team Emirates). Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo) profite de la défaillance de Michael Matthews (Sunweb) pour s’emparer du maillot jaune de leader.
Omar Fraile en costaud sur l’étape 1 du Tour de Romandie 2018
Quelle fin de course ! L’étape 1 du Tour de Romandie 2018 a été un peu folle avec des attaques dans tous les sens dans les derniers kilomètres. L’échappée du jour aurait pu aller au bout notamment avec Alexis Gougeard (AG2R-La Mondiale) mais le Français n’a rien pu faire face au peloton lancé derrière lui. David Gaudu (Groupama-FDJ) a tenté sa chance à 1,5 kilomètres de l’arrivée, mais lui aussi a été repris à seulement 350 mètres du but. À vive allure, Omar Fraile et Sonny Colbrelli se sont joué la victoire et l’Espagnol a été le plus costaud dans le final qui était légèrement montant. C’est la deuxième victoire de la saison pour le coureur d’Astana qui offre à sa formation un 5e succès à sa formation en l’espace de 10 jours. Au classement général, Primoz Roglic prend les commandes en profitant de la défaillance de Michael Matthews. Le favori de ce Tour de Romandie 2018 aura donc le maillot jaune sur les épaules.
Dans une fin de course complètement folle où chacun a tenté de sortir, c’est finalement Omar Fraile (Astana) qui s’est imposé au sprint sur la 1re étape du Tour de Romandie. L’Espagnol a devancé Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) et Rui Costa (UAE-Team Emirates) pour s’adjuger sa deuxième victoire de la saison. Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo) est le nouveau leader du classement général.
Omar Fraile plus fort sur la première étape du Tour de Romandie
C’était un peu fou. Les derniers kilomètres de la première étape du Tour de Romandie ont été riche en mouvements ce mercredi. Avant tout ce remous, une échappée a bien failli aller au bout. Dès le départ réel donné, cinq coureurs ont vite accéléré pour prendre de l’avance sur le peloton. Rémy Mertz (Lotto Soudal), Alexis Gougeard (AG2R-La Mondiale), William Clarke (EF Education First-Drapac), Antoine Duchesne (Groupama-FDJ) et Marco Minnaard (Wanty-Groupe Gobert) ont vite creusé l’écart. À 59 kilomètres de l’arrivée, les fuyards ont compté jusqu’à 6 minutes d’avance sur un peloton qui semblait ne pas vraiment s’inquiéter. Mais c’est à ce moment que les équipes de sprinteurs ont décidé de passer la deuxième. Quick-Step Floors ou encore Bahrain Merida ont roulé à l’avant pour essayer d’accélérer le rythme. Et cela a payé. Au bout de 30 kilomètres, les échappés n’avaient plus que 3’29 d’avance. Sous pression, les cinq hommes de tête ont quand même continué à bien s’entendre jusqu’à l’attaque d’Alexis Gougeard. Le Français avait de bonnes jambes et dans la dernière ascension du jour, il a décidé de mettre un petit coup de boost afin de partir seul. Mais Marco Minnaard a réussi à rester dans sa roue. Le duo n’a cependant pas creusé d’écart ne comptant pas plus qu’une minute d’avance.
C’est à ce moment que le peloton s’est mis à bouger. d’abord sous l’impulsion des Astana, puis des UAE-Team Emirates. Les attaques se sont succédées avec Dan Martin ou encore Emanuel Buchmann, mais sans faire de différences. Dans l’ultime descente, Alexis Gougeard s’est retrouvé seul en tête avec une dizaine de secondes comme matelas. Malheureusement pour le Français, la fatigue a dû le rattraper et il a vite vu le peloton lui revenir dessus. Un Tricolore repris, peut en cacher un autre qui attaque. David Gaudu, a tenté sa chance à 1,5 kilomètres de l’arrivée. Bien lancé, sa tentative pouvait fonctionner, mais le train derrière lui ne l’entendait pas de cette oreille et le jeune coureur s’est fait reprendre à 350 mètres du but. Groupé, le peloton s’est joué la gagne. Omar Fraile et Sonny Colbrelli ont vite pris les devants. Et dans le final légèrement grimpant, c’est l’Espagnol d’Astana qui a eu le dernier mot. C’est sa seconde victoire de la saison après son succès sur la 5e étape du Tour du Pays Basque. Au classement général, Primoz Roglic profite du mauvais résultat de Michael Matthews ce mercredi pour s’emparer du maillot jaune de leader de ce Tour de Romandie 2018.
Ce mercredi, Herman Dahl (Joker Icopal) s’est imposé au sprint sur la première étape du Tour de Bretagne 2018. Il devance Steele Von Hoff (Bennelong SwissWellness) et Matteo Malucelli (Androni-Sidermec). Le coureur norvégien s’empare du maillot de leader du classement général de cette 52e édition.
Herman Dahl s’adjuge la première étape du Tour de Bretagne 2018
Ça s’est terminé par un sprint. La première étape du Tour de Bretagne 2018 ne pouvait pas se terminer autrement, ce mercredi, tant les échappés n’ont jamais réussi à créer un écart suffisant. Pourtant, le trio composé d’Edoardo Affini (SEG Racing), Henrik Evensen (Joker Icopal) et Owen James (Côtes d’Armor Cyclisme) ont tenu tête au peloton pendant pratiquement toute la journée. Partis à l’offensive dés le début de l’étape, les trois hommes n’ont jamais pu compter plus de 2’00 d’avance. Mais cela ne semblait pas les inquiéter eux qui ont roulé à l’avant jusqu’à environ 20 kilomètres de l’arrivée. C’est à ce moment qu’Edoardo Affini s’est retrouvé seul, ses compagnons d’échappée ayant lâché prise. Avant d’entamer le dernier tour sur le circuit de Louisfert, c’est Corentin Ermenault (Vital Concept) qui a tenté de partir seul après que l’Italien ait été repris un peu plus tôt. Avec seulement 13 secondes d’avance, cela n’a pas suffi. Au final, la victoire s’est joué au sprint entre costauds et c’est Herman Dahl qui a été le plus fort. Le Norvégien s’est adjugé son premier succès de la saison sur le Tour de Bretagne 2018.
Androni-Sidermec a dévoilé les noms des coureurs qui participeront au Tour d’Italie 2018 (du 4 au 27 mai). La formation Continental Pro, invitée sur ce Giro 2018, jouera les victoires d’étapes avec ses sprinteurs Manuel Belletti et Francesco Gavazzi. Elle comptera aussi dans ses rangs trois grimpeurs.
Androni-Sidermec comptera sur ses coureurs d’expérience sur le Tour d’Italie 2018
Une victoire d’étape au moins. Androni-Sidermec se donne les moyens d’atteindre cet objectif sur le Tour d’Italie 2018 avec une équipe compétitive de huit coureurs. Dans les rangs de la formation Continental Pro il y aura la présence de Manuel Belletti et Francesco Gavazzi. Les deux sprinteurs italiens sont très expérimentés. Le premier a déjà remporté une étape sur le Giro, c’était en 2010 lors de la 13e étape. Le second n’a jamais gagné sur ses terres mais a une victoire sur un Grand Tour. Il s’est en effet adjugé la 17e étape du Tour d’Espagne 2011. Leur équipe compte sur eux pour essayer de ramener un succès et surtout pour encadrer les jeunes qui seront à leurs côtés.
Mais ils ne seront pas les seuls. Androni-Sidermec va aussi s’appuyer sur des grimpeurs pour ce Tour d’Italie 2018. Mattia Cattaneo, Rodolfo Andres Torres et Fausto Masnada auront très certainement carte blanche pour attaquer sur les différentes étapes de haute montagne que propose le Giro 2018. Néanmoins, il n’est pas impossible pour ces coureurs de bien figurer au classement général même si la tâche sera compliquée avec la concurrence qui sera présente sur les routes italiennes. Mais avec de l’envie, rien n’est impossible et ces coureurs auront sûrement à cœur de mouiller le maillot de leur équipe qui évoluera à domicile.
Composition de la formation Androni-Sidermec pour le Tour d’Italie 2018
Ce mercredi, les organisateurs de la Route d’Occitanie (ex-Route du Sud) ont présenté le parcours de l’édition 2018, qui se déroulera du 14 au 17 juin, ainsi que les équipes qui seront présentes. Au total, il y aura 17 équipes dont cinq WorldTour au départ de la course.
Les équipes présentent sur la Route d’Occitanie 2018
Changement de nom, mais pas de philosophie. La Route du Sud, qui devient La Route d’Occitanie 2018, aura toujours un avant-goût de Tour de France. L’épreuve a généralement accueilli des équipes et des coureurs de très haut niveau. En effet, son positionnement au calendrier, du 14 au 17 juin, attire ceux qui souhaitent se préparer pour la Grande Boucle. En 2017, Silvan Dillier, alors chez BMC, s’était imposé, avant lui, en 2016, Nairo Quintana s’était adjugé l’épreuve et en 2015, Alberto Contador avait fini en tête. Tout ça pour dire qu’en 2018, la Route d’Occitanie ne dérogera sûrement pas à la règle sachant que parmi les 17 équipes présentées ce mercredi, cinq sont des formations WorldTour et pas des moindres : AG2R-La Mondiale, Sky, Movistar, Groupama-FDJ et Astana. Un plateau qui s’annonce donc alléchant.
Les 17 équipes engagées sur la Route d’Occitanie 2018
AG2R-La Mondiale
Sky
Movistar
Groupama-FDJ
Astana
Caja Rural
Cofidis
Delko-Marseille
Direct Energie
Euskadi-Murias
Fortuneo-Samsic
Manzana Postobon
Vital Concept
Bike AID
Project Nice Côte d’Azur
Roubaix Lille Métropole
Saint-Michel Auber 93
Le parcours de la Route d’Occitanie 2018
En plus des équipes, le parcours complet de la Route d’Occitanie 2018 a été dévoilé. Pour cette 42e édition de l’épreuve toujours quatre étapes au programme et toujours aussi montagneux. Seules les deux premières journées de course seront moins dures. La 3e étape, avec ses trois cols de catégorie 1 dont l’ascension finale, sera surement déterminante pour la victoire finale, même si la 4e étape offrira une très belle montée de 1re catégorie aussi avec le Pic de Nore à mi-parcours. Dans tous les cas, les grimpeurs qui souhaiteront s’affuter avant le Tour de France auront de quoi faire sur la Route d’Occitanie 2018.
Jeudi 14 juin – étape 1 – Cap Découverte/Ségala Carmaux (168 km)
L’étape 1 de la Route d’Occitanie 2018 sera longue de 168 km entre Cap Découverte et Ségala Carmaux.
Vendredi 15 juin – étape 2 – Saint-Gaudens/Masseube Val de Gers (173 km)
La deuxième étape de la Route d’Occitanie 2018 entre Saint-Gaudens et Masseube Val de Gers sera longue de 173 km.
Samedi 16 juin – étape 3 – Prat-Bonrepaux/Les Monts d’Olmes (198,4 km)
L’étape reine de la Route d’Occitanie 2018 avec la troisième étape. Au programme, 198,4 km entre Prat-Bonrepaux et Les Monts d’Olmes.
Dimanche 17 juin – étape 4 – Mirepoix/Cazouls-LèsèBéziers (192,7 km)
La 4e et dernière étape de la ROute d’Occitanie 2018 avec 192,4 km à parcourir entre Mirepoix et Cazouls-Lès-Béziers.
Michael Matthews a enfin débloqué son compteur de victoires ce mardi surle prologue du Tour de Romandie 2018. L’Australien, qui n’avait plus goûté au succès individuel depuis le 18 juillet 2017 et la 16e étape du Tour de France, était très heureux à l’arrivée.
Michael Matthews débloque enfin son compteur en 2018 sur le prologue Tour de Romandie
Neuf mois et cinq jours. C’est le temps qu’a attendu Michael Matthews pour retrouver la voie du succès. Ce mardi, sur le prologue du Tour de Romandie, l’Australien s’est imposé devant Tom Bohli (BMC) et s’est ainsi adjugé sa première victoire en 2018. C’est surtout son premier succès depuis le 18 juillet 2017 et la 16e étape du Tour de France. Mais Michael Matthews a aussi eu un début de saison compliqué notamment avec sa fracture de l’épaule gauche qu’il avait contractée à cause d’une chute sur l’Omloop Het Nieuwsblad en février. De retour en mars, il réalisé de belles prestations avec une 7e place sur Milan-San Remo et plus récemment, il a fini 5e de la Flèche Wallonne. Ce succès acquis ce mardi sur le Tour de Romandie lui redonne un peu de confiance, et surtout, il a pris du plaisir comme il l’a confié à sa formation de la Sunweb.
« J’ai eu un début de saison difficile et les choses ont été dures avec mon épaule cassée, mais j’ai finalement l’impression que tout revient petit à petit. Je ne savais pas comment je me sentirais après le week-end, mais j’ai donné le meilleur de moi-même et je suis vraiment ravi de pouvoir terminer avec la victoire. C’était un beau parcours et j’ai pris beaucoup de plaisir là-bas aujourd’hui (mardi). J’apprécie vraiment les contre-la-montre, en particulier ceux comme celui-ci où je peux utiliser ma puissance. »Team Sunweb’s Michael Matthews wins the Tour of Romandie opener
Pour la 1re étape qui a lieu ce mercredi, Michael Matthews aura le maillot jaune de leader sur les épaules. De quoi lui donner encore plus de satisfaction, même s’il va devoir être très costaud s’il veut le conserver. Dans tous les cas, son Tour de Romandie est déjà réussi.
Équipe Continental Pro invitée sur le Tour d’Italie 2018, la Bardiani-CSF a dévoilé les noms des huit coureurs qui participeront à la course. La formation italienne comptera sur plusieurs éléments sur ce Giro 2018 notamment avec son sprinteur Andrea Guardini ou encore avec son jeune grimpeur Giulio Ciccone.
L’effectif de Bardiani-CSF sur le Tour d’Italie 2018
C’est une belle équipe. Bardiani-CSF a décidé d’aligner une équipe très complète et surtout très compétitive sur le Tour d’Italie 2018. La formation italienne, qui va participer à son 6e Giro de suite, jouera principalement les victoires d’étapes. D’ailleurs, depuis qu’elle participe à l’épreuve, elle a déjà remporter six étapes, dont trois en 2014. Cette année, elle aura les armes pour se battre avec le gratin WorldTour. Sur les sprints, Andrea Guardini sera un atout pour Bardiani-CSF, lui qui a remporté deux étapes sur le Tour de Langkawi au mois de Mars. Autre élément en forme, Giulio Ciccone, qui a déjà gagné une étape sur le Giro, la 10e en 2016. Le jeune coureur de 23 ans a été notamment très en vue lors du Tour des Alpes, en accompagnant les principaux favoris. Au final, une très bonne 9e place. L’Italien s’est aussi adjugé une victoire sur le Giro dell’Appennino dimanche dernier. De quoi être en confiance avant ce Tour d’Italie 2018. Mirco Maestri, Paolo Simion et Alessandro Tonelli ont eux aussi été victorieux cette année. Le premier a remporté le Tour de Rhodes ainsi que la 1re étape. Les deux autres on gagné la 4e et la 6e étapes du Tour de Croatie. Les feux sont donc tous au vert pour Bardiani-CSF avant ce Giro 2018 et nul doute qu’il faudra compter sur la formation italienne durant les trois semaines de compétition.
Composition de la formation Bardiani-CSF sur le Tour d’Italie 2018
L’équipe Groupama-FDJ a donné les noms des coureurs qui seront alignés autour de son leader Thibaut Pinot sur le Tour d’Italie 2018. Pas de grosse surprise avec une formation quasiment semblable à celle de l’année dernière et à celle du dernier Tour des Alpes remporté par la Franc-Comtois il y a quelques jours.
Thibaut Pinot bien entouré pour le Tour d’Italie 2018
Le podium en ligne de mire ? Pour Thibaut Pinot et la Groupama-FDJ cela semble être l’objectif sur le Tour d’Italie 2018. 4e l’année dernière à 1’17 du vainqueur Tom Dumoulin, le Franc-Comtois aura à cœur de faire mieux avec surement l’envie de remporter l’épreuve dans un coin de la tête. Et il peut nourrir de bons espoirs. Le coureur tricolore a effectué une excellente préparation avec notamment sa victoire finale sur le Tour des Alpes vendredi dernier. Avant d’entamer le Giro 2018, ce succès permet à Thibaut Pinot d’engranger un maximum de confiance avant le premier Grand Tour de la saison.
Dans sa quête, il sera entouré de coéquipiers avec qui il a l’habitude de travailler. Pour faire simple, sur les sept qui l’accompagneront, quatre étaient déjà de la partie en 2017 : Matthieu Ladagnous, Jérémy Roy, Sébastien Reichenbach et William Bonnet. En plus de cela, deux autres coureurs qui ont aidé Thibaut Pinot sur le Tour des Alpes, Georg Preidler et Steve Morabito, seront présents sur le Tour d’Italie 2018. Avec cette équipe, complétée par Anthony Roux, les automatismes seront là. La Groupama-FDJ pourra donc s’appuyer sur un collectif très bien rôdé qui sera à coup sûr capable d’emmener et de protéger son leader sur les trois semaines de compétition qui seront rudes notamment avec une concurrence qui sera féroce.
La composition de la formation Groupama-FDJ sur le Tour d’Italie 2018
Du 4 au 27 mai se déroulera le Giro 2018. Cette 101e édition du Tour d’Italie partira de Jérusalem, en Israël, et s’achèvera trois semaines plus tard à Rome. Au programme pour les coureurs engagés, 21 étapes dont 2 contre-la-montres et 6 étapes de haute montagne pour un total de 3.563 kilomètres à parcourir. En 2017, c’était Tom Dumoulin (Sunweb) qui avait remporté la Corsa Rosa. Le Néerlandais sera à nouveau au départ cette année pour défendre son maillot rose sur le premier Grand Tour de la saison cycliste 2018.
Un 101e Tour d’Italie qui change des habitudes. Le Giro 2018 innove cette année avec un Grand Départ de Jérusalem en Israël. C’est la première fois dans l’histoire des Grands Tours que le peloton partira hors d’Europe. Au total, les coureurs auront droit à trois étapes dans l’État Hébreux. Cette nouveauté fait que le Giro 2018 débute une journée plus tôt que d’habitude pour partir le vendredi 4 mai (au lieu du samedi habituellement). En plus, afin de faire le voyage direction l’Italie, une journée de repos (transit) arrivera dès le lundi 7 mai. Ensuite, les coureurs reprendront les routes transalpines avec notamment de belles étapes de montagne dont l’arrivée à l’Etna (le 10 mai lors de l’étape 6) ou encore l’ascension du Monte Zoncolan (le 19 mai, 14e étape). Au total, ce sont 6 étapes de haute montagne qui sont prévues. En plus de tout ça, deux contre-la-montre se disputeront sur la première et la seizième étape. Les coureurs auront à parcourir 3563 kilomètres jusqu’à l’arrivée à Rome où le vainqueur pourra parader avec son maillot rose sur les épaules. Tom Dumoulin, le tenant du titre, arrivera-t-il à conserver sa couronne ?
Parcours du Giro 2018 (2.WT)
Vendredi 4 mai – Etape 1 – Jérusalem/Jérusalem (9,7 km, CLM individuel)
Un départ inédit. Pas parce que c’est un contre-la-montre, c’est presque une habitude, mais plutôt car les coureurs s’élancent de Jérusalem pour ce Giro 2018. Au programme 9,7 kilomètres dans la capitale d’Israël avec un parcours légèrement montant par endroits. Les spécialistes de l’exercice en solitaire vont pouvoir montrer tout leur talent. D’autant plus que certaines portions seront techniques avec des virages assez serrés à négocier.
Le Giro 2018 va débuter par un contre-la-montre de 9,4 kilomètres dans les rues de Jérusalem.
Samedi 5 mai – Etape 2 – Haifa/Tel Aviv (167 km)
La première étape en ligne de ce Giro 2018. Entre Haifa et Tel Aviv, le peloton aura droit à un parcours plat avec seulement une petite difficulté répertoriée, le Zikron Ya’aqov (4e catégorie – 2,6 km à 4,8%). Pas de quoi y voir des attaques. Cette deuxième étape devrait se jouer au sprint entre costauds, à moins qu’une échappée n’arrive à aller au bout, sachant que le peloton va longer le bord de mer, les bordures seront sûrement au rendez-vous.
Une deuxième étape de plat et longue de 167 km où les sprinteurs devraient se jouer la victoire.
Dimanche 6 mai – Etape 3 – Be’Er Sheva/Eilat (229 km)
Dernière journée en Israël avec cette troisième étape entre Be’Er Sheva et Eilat longue de 229 kilomètres. Un peu plus vallonnée que la veille, cette journée devrait se terminer logiquement à nouveau par un sprint massif. La seule difficulté est le Faran River (4e catégorie – 1,2 km à 7,2%) située après la mi-course.
229 km au programme de l’étape 3, dernière étape en Israël avant le retour en Italie.
Mardi 8 mai – Etape 4 – Catania/Caltagirone (198 km)
Ritorno in Italia ! Après une journée de repos et surtout une journée de transit entre Israël et l’Italie, les coureurs feront escale en Sicile. Au programme de la quatrième étape, 198 kilomètres entre Catania et Caltagirone sur des routes accidentées propices aux échappés. Seules deux difficultés répertoriées de 4e catégorie seront à franchir : le Pietre Calde au kilomètre 82 et le Vizzini au kilomètre 150. L’arrivée sera par contre assez raide. Le dernier kilomètre est en montée constante avec des pourcentages allant jusqu’à 13%. Les puncheurs auront un sacré terrain de jeu.
Premier jour en Italie sur le Giro 2018 pour les coureurs avec cette quatrième étape longue de 198 km.
Mercredi 9 mai – Etape 5 – Agrigento/Santa Ninfa (153 km)
Cette cinquième étape du Giro 2018 ressemble un peu à celle de la veille même s’il est moins longue avec 153 kilomètre au programme. Trois ascensions répertoriées de 4e catégorie sont de la partie et réparties sur la deuxième moitié de course : le Santa Margherita di Belice (2,6 km à 4%), le Partanna (7,5 km à 3,8%) et le Poggioreale Vecchia (5,9 km à 4,6%). L’arrivée sera en montée avec à 2 kilomètres, des portions à 12% qui offriront une nouvelle chance aux puncheurs et ne manqueront pas une opportunité d’accrocher à leur palmarès une victoire d’étape sur le Giro 2018.
Une cinquième étape légèrement vallonnée et longue de 153 km.
Jeudi 10 mai – Etape 6 – Caltanissetta/Etna (164 km)
Une étape volcanique ! L’étape 6 du Giro 2018 est la première journée de course avec une arrivée au sommet sur les rampes de l’Etna (1re catégorie – 15 km à 6,7%). Avant d’atteindre le volcan, le peloton aura droit à un joli parcours accidenté de 164 kilomètres au départ de Caltanissetta mais sans difficultés répertoriées. Ensuite, au bout de 149 kilomètres, le pied de l’Etna se présentera. Une longue montée avec des portions atteignant les 15%. Les favoris du Tour d’Italie devraient s’attaquer afin de commencer à créer des écarts au classement général.
La première arrivée eau sommet de ce Giro 2018 lors de cette sixième étape, longue de 164 km, avec l’ascension finale de l’Etna.
Vendredi 11 mai – Etape 7 – Pizzo/Praia A Mare (159 km)
Après l’Etna, la 7e étape sera moins dure. Entre Pizzo et Praia A Mare, les coureurs, qui seront de retour sur le continent, pourront « se reposer » sur les 159 kilomètres de quasi plat. Les sprinteurs auront une nouvelle opportunité de remporter une étape supplémentaire.
Du plat et 159 km à parcourir au programme de la septième étape du Giro 2018.
Samedi 12 mai – Etape 8 – Praia A Mare/Montevergine Di Mercogliano (209 km)
Nouvelle arrivée au sommet pour le Giro 2018. Cette fois-ci, elle sera moins raide pour le peloton. Partis de Praia A Mare, les coureurs devront rejoindre Montevergine Di Mercogliano après 209 kilomètre de course sur cette huitième étape. Pas de difficulté de prévue avant l’ascension finale de 2e catégorie longue de 17,1 kilomètres avec une pente moyenne de 4,7%. Une montée qui n’est pas très effrayante, mais qui pourra donner des idées à certains, même pourquoi pas à des favoris à la victoire finale.
Deuxième arrivée au sommet sur le Giro 2018 avec la 8e étape et ses 209 km à parcourir.
Dimanche 13 mai – Etape 9 – Pesco Sannita/Gran Sasso d’Italia (225 km)
Un dimanche qui sera rude avec deux ascensions de 1re catégorie en fin de parcours sur cette 9e étape. Les coureurs vont devoir parcourir 225 kilomètres entre Pesco Sannita et Gran Sasso D’Italia. Avant le grand final, un col de 2e catégorie, le Roccarsao (9 km à 4%) viendra chauffer les jambes des coureurs. Ensuite une longue descente vers la première des deux montées de fin d’étape, le Calascio (14,9 km à 5,2%). Une fois franchie, les coureurs attaqueront les 26,5 kilomètres à 6% de pente moyenne. Les premiers kilomètres ne sont pas très raides tandis que les 4 derniers seront les plus durs, avec 8,2% en moyenne. Avant la journée de repos, nul doute qu’il y aura de nombreuses attaques sur cette dernière portion.
225 km et encore une arrivée en altitude pour les coureurs sur cette 9e étape de ce Giro 2018.
Mardi 15 mai – Etape 10 – Penne/Gualdo Tadino (239km)
Le jour le plus long, ou du moins l’étape la plus longue de ce Giro 2018. La 10e étape proposera en effet 239 kilomètres aux coureurs et attaquera tout de suite avec une difficulté de 2e catégorie, la Fonte Della Creta (15,1 km à 6%). La suite de la course sera escarpée avec deux petites difficultés la Bruzzolana (kilomètre 55) et l’Annifo (kilomètre 208). Les bons rouleurs pourront tenter de partir dans une échappée qui a des chances d’aller au bout.
Après une journée de repos, les coureurs auront droit à une 10e étape de moyenne montagne qui sera la plus longue de ce Giro 2018 avec 239 km au programme.
Mercredi 16 mai – Etape 11 – Assisi/Osimo (156 km)
Le Giro 2018 continue avec ses étapes accidentées comme avec cette 11e étape longue de 156 kilomètres entre Assisi et Osimo. Le peloton aura encore droit à des ascensions, deux de 3e catégorie avec le Passo Del Cornello (8,5 km à 4,3%) et le Valico Di Pietra Rossa. Une dernière de 4e catégorie (2 km à 7,5 %) se trouvera en fin d’étape et devrait favoriser les puncheurs.
Le Giro 2018 proposee une nouvelle fois une étape escarpée avec deux cols de 3e catégorie et une de 4e catégorie sur 156 km à parcourir lors de cette 11e étape.
Jeudi 17 mai – Etape 12 – Osimo/Imola (214 km)
La 12e étape du Giro 2018 va donner aux coureurs l’occasion de se prendre pour des pilotes de Formule 1. Au départ d’Osimo, ils devront parcourir 200 kilomètres le long de la côte Adriatique pour ensuite arriver sur le circuit d’Imola afin d’y effectuer une boucle de 15,3 kilomètres. Pas de grosses difficultés, juste une ascension de catégorie 4 lors des derniers kilomètres de course. Un sprint massif semble être le plus probable.
214 km majoritairement plats pour cette étape 12 du Giro 2018.
Vendredi 18 mai – Etape 13 – Ferrara/Nervesa Della Battaglia (180 km)
Cette 13e étape proposera elle aussi du plat. Au programme, 180 kilomètres de course entre Ferrara et Nervesa Della Battaglia. La seule difficulté répertoriée est le Montello (4e catégorie – 10,8 km à 1,8%). Là aussi, un sprint massif est des plus probables.
Une 13e étape pour les sprinteurs avec 180 km au programme.
Samedi 19 mai – Etape 14 – San Vito Al Tagliamento/Monte Zoncolan (186 km)
Après le calme des deux dernières étapes, voici la tempête. Le Giro 2018 revient dans la montagne avec une belle 14e étape. Entre San Vito Al Tagliamento et le Monte Zoncolan, 186 kilomètres et cinq ascensions répertoriées. Les quatre premières serviront d’apéritif avant le bouquet final. Le Monte Di Ragogna (3e catégorie – 2,7 km à 10,1%), l’Avaglio (3e catégorie – 4,5 km à 7,2%), le Passo Duron (4,4 km à 9,8%) et enfin le Sella Vacalda Ravascletto (3e catégorie – 7,6 km à 5,3%) feront déjà mal aux coureurs. Mais ce n’est rien comparé au final qui les attend avec le Monte Zoncolan (1re catégorie – 10,1 km à 10,8%). Les favoris ont déjà dû cocher cette étape dans leur calendrier, car elle sera décisive pour le classement général même s’il restera des opportunités par la suite.
Las favoris et purs grimpeurs de ce Giro 2018 vont se régaler avec cette 14e étape longue de 186 km avec son arrivée au sommet du Monte Zoncolan.
Dimanche 20 mai – Etape 15 – Tolmezzo/Sappada (176 km)
La montagne encore. Avant la dernière journée de repos du Giro 2018, les coureurs auront une nouvelle fois le droit à des ascensions. Moins raides que la veille, elles seront néanmoins casse patte. Elles sont au nombre de quatre : le Passo Della Mauria (3e catégorie – 8,8 km à 3,1%), le Passo Tre Croci (2e catégorie – 7,9 km à 7,2%), le Passo Di Sant’Antonio (2e catégorie – 8,3 km à 5,8%) et enfin le Costalissoio (2e catégorie – 3,7 km à 8,1%). La fin d’étape proposera aussi une légère pente avec un pourcentage moyen de 6,6% sur une portion d’environ 2 kilomètres.
Encore de la haute montagne pour cette 15e étape avec quatre cols à franchir pour 176 km de course.
Mardi 22 mai – Etape 16 – Trento/Rovereto (34,2 km, CLM individuel)
La dernière ligne droite de ce Giro 2018 débutera par un contre-la-montre individuel de 34,2 kilomètres entre Trento et Rovereto. Légèrement accidenté surtout sur la fin du parcours, ce chrono reste relativement plat. Les spécialistes de l’exercice et les gros rouleurs devraient pouvoir s’amuser sur ces routes. L’impact de ce chrono devrait être important pour le classement général du Tour d’Italie.
Après un repos mérité, les coureurs auront droit au second et dernier contre-la-montre du Giro 2018. Long de 34,2 km, il propose quelques petites montées.
Mercredi 23 mai – Etape 17 – Riva Del Garda/Iseo (155 km)
Avant d’attaquer la très haute montagne, cette 17e étape sera un bon échauffement. Courte, avec ses 155 kilomètres entre Riva Del Garda et Iseo, elle propose un terrain de jeu vallonné avec une seule montée répertoriée en 3e catégorie, le Lodrino situé à mi-parcours. Un sprint massif est attendu à l’arrivée.
Une 17e étape légèrement vallonnée avec 155 km à parcourir.
Jeudi 24 mai – étape 18 – Abbiategrasso/Prato Nevoso (196 km)
C’est parti pour le feu d’artifice sur ce Giro 2018. Cette 18e étape va lancer un enchaînement d’étapes avec des arrivées en altitude. Au programme, 196 kilomètres entre Abbiategrasso et Prato Nevoso. Cette arrivée proposera aux coureurs un col de 1re catégorie (16,4 km à 5,8%). Si les écarts seront faibles, les attaques entre favoris seront très certainement nombreuses.
196 km et une nouvelle arrivée au sommet pour cette 18e étape.
Vendredi 25 mai – Etape 19 – Venaria Reale/Bardonecchia (184 km)
L’étape reine de ce Tour d’Italie 2018. 184 kilomètres à parcourir entre Venaria Reale et Bardonecchia pour cette 19e étape avec quatre cols à franchir dont un, le plus haut de ce Giro 2018, hors-catégorie. Avant d’en découdre au sommet, le peloton devra passer le Colle Del Lys (2e catégorie – 14 km à 4,7%) ensuite, ce sera « un mur » avec le Colle Delle Finestre (hors-catégorie – 18,5 km à 9%) qui propose une pente régulière qui ne descend que très rarement en-dessous des 9%. Ce sera le col le plus haut avec ses 2178 mètres d’altitude au sommet. Ensuite un petit digestif avec le col de Sestrière (3e catégorie – 16,2 km à 4,6%) avant l’ascension finale vers Bardonecchia (1re catégorie – 7,2 km à 9,5%). Là aussi la pente sera très constante et les organismes seront sûrement mis à rude épreuve.
Avant-dernière grosse étape de montagne sur le Tour d’Italie 2018 avec cette étape 19 qui propose 184 km et quatre difficultés répertoriées dont une hors-catégorie.
Samedi 26 mai – Etape 20 – Susa/Cervinia (214 km)
Arriver à Rome ça se mérite avec cette 20e et avant-dernière étape qui va conclure ce Tour d’Italie 2018 en apothéose. Au programme, 214 kilomètres entre Susa et Cervinia avec dans le dernier tiers de la course, trois cols de 1re catégorie à franchir : le Col Tsecore (16 km à 7,8%), le Col de Saint-Pantaléon (16,5 km à 6,2%) et enfin la montée finale vers Cervinia (18,1 km à 4,6%). Ca sera la dernière occasion pour les principaux favoris et les mieux classés au général de pouvoir espérer revenir et grappiller des places.
La dernière étape de haute montagne avec une arrivée en altitude pour cette 20e étape, au programme, 214 km pour les coureurs.
Dimanche 27 mai – Etape 21 – Rome/Rome (115 km)
Et voilà Rome ! L’ultime étape de ce Tour d’Italie 2018. Le porteur du maillot rose pourra parader avec sa tunique dans les rues de la capitale italienne avec les 10 boucles de 15 kilomètres programmées. En passant évidemment devant les lieux et monuments symboliques de cette magnifique ville. Une belle conclusion pour ce Giro 2018.
La 21e et dernière étape est la plus courte de ce Tour d’Italie avec 10 boucles de 11,5 km à effectuer dans les rues de Rome.
Ce mercredi 25 avril aura lieu l’ étape 1 du Tour de Romandie 2018. Cette première étape de la 72e édition de la course par étapes WorldTour proposera aux coureurs engagés166,6 kilomètres à parcourir entre Fribourg et Delémont avec 4 cols répertoriés à franchir dont 3 de 2e catégorie. De quoi peut-être créer les premiers écarts au classement général.
Les choses sérieuses vont débuter, déjà. Après le prologue de 4 kilomètres, les coureurs vont entrer dans le vif du sujet ce mercredi 25 avril avec l’étape 1 du Tour de Romandie 2018. La montagne sera au rendez-vous avec pas moins de quatre difficultés répertoriées au programme sur les 166,6 kilomètres de course entre Fribourg et Delémont. Après 36 kilomètres de parcourus, le peloton entamera la montée de Lignières (2e catégorie – 4,3 km à 8,1%). Une pente très raide qui arrivera en début de journée et qui va forcément bien échauffer les coureurs. Ensuite, ils devront franchir le col du Pierre Pertuis (3e catégorie – 2,9 km à 6,1%), l’ascension la moins dure et la moins longue de cette première étape. Les deux dernières difficultés sont en fait la même, il s’agit du Sommet (2e catégorie – 4,5 km à 7,3%). Le parcours fait faire une boucle au peloton qui va emprunter ce col par deux fois d’abord au kilomètre 118 puis au kilomètre 147. Les coureurs auront aussi droit à une petite ascension non-répertoriée, le Rond Pré, juste derrière le Sommet avec ses 800 mètres à 7% de pente moyenne. Les puncheurs auront sûrement des idées plein la tête.
Le parcours de l’étape 1 du Tour de Romandie 2018.Le profil de l’étape 1 du Tour de Romandie 2018.
Les favoris à la victoire de l’étape 1 du Tour de Romandie 2018
Après le prologue de la veille, certains coureurs auront déjà pris des secondes de retard au classement général avant cette étape 1 du Tour de Romandie 2018 et envisageront sûrement attaquer. Mais cela devrait se jouer entre les favoris à la victoire finale. Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo), Egan Bernal (Sky), Richie Porte (BMC) ou encore Ion Izagirre (Bahrain Merida) devraient se montrer.