Pendant la deuxième étape de Paris-Nice ce lundi, Jérôme Cousin s’est permis de faire un geste pour l’environnement. Au lieu de jeter son bidon n’importe où, il a fait l’effort de le déposer à côté d’une voiture de son équipe de la Direct Énergie. Et ça c’est beau tout de même.
Jérôme Cousin respecte l’environnement sur Paris-Nice
Il n’y a pas de petits gestes, il n’y en a que des grands. Et ça, Jérôme Cousin l’a bien compris. Le coureur de Direct Énergie semble être très sensible à l’environnement, à tel point qu’il ne jette pas ses bidons n’importe où. Durant le deuxième étape de Paris-Nice ce lundi, le Français a donc décidé de le déposer à côté d’une des voitures de sa formation, comme vous pouvez le voir sur le tweet. Ce geste écolo de la part de Jérôme Cousin peut paraître anodin pour certains, mais il est très important. Et puis cela peut éviter une chute au cas où un coureur roulerait malencontreusement sur un bidon jeté devant lui. Bref, c’est ce genre de petite chose qui permet de rendre l’impact du cyclisme un peu moins important sur l’environnement. Mais rien n’empêche les coureurs de faire des heureux en jetant leurs bidons à côté de spectateurs, qui adorent généralement ça.
L’équipe Movistar aura comme chef de file Mikel Landa sur Tirreno-Adriatico. Ça sera la deuxième course de la saison pour l’Espagnol après la Ruta del Sol où il a terminé à la 6e place au classement général.
Mikel Landa homme fort de Movistar sur Tirreno-Adriatico
Mikel Landa voudra sûrement confirmer son bon début de saison. L’Espagnol sera en effet présent sur Tirreno-Adriatico en tant que leader de la Movistar. La formation ibérique comptera sur lui pour finir bien placé au classement général et qui sait, peut-être, joué la victoire finale en Italie. Mais le coureur de 28 ans n’a pas beaucoup de repères cette année. Il n’a participé qu’à une seule course, c’était mi-février sur la Tour d’Andalousie. Mikel Landa avait terminé à une bonne 6e place à 42 » du vainqueur Tim Wellens.
Tirreno-Adriatico sera donc sa deuxième course de la saison. L’Espagnol n’a couru cette épreuve que deux fois en 2012 et en 2017, où il d’ailleurs a obtenu son meilleur résultat avec une 31e place. Le leader de la Movistar devra surtout creuser des écarts sur les étapes de montagne s’il veut se laisser une chance. Avec un contre-la-montre individuel lors de la dernière journée, il devra être vraiment bien placé au classement général. Le chrono est un exercice où il n’excelle pas forcément contrairement à certains de ses concurrents qui sont plutôt à l’aise dans ce domaine.
Nouvelles retrouvailles avec Chris Froome
La présence de Mikel Landa sera aussi l’occasion pour lui de revoir son ancien coéquipier à la Sky, Chris Froome. Le Britannique était déjà présent sur la Ruta del Sol comme l’Espagnol. Pour l’instant c’est le coureur de la Movistar qui a gagné le premier round. Les deux hommes vont donc pouvoir remettre ça sur Tirreno-Adriatico, sachant que Chris Froome aura sûrement envie de prendre sa revanche.
Composition de la formation Movistar sur Tirreno-Adriatico 2018
Rui Costa a posé le pied à terre ce lundi après seulement 20 kilomètres de course sur la deuxième étape de Paris-Nice. Le Portugais, qui a chuté par deux fois la veille et qui a terminé dernier de la première étape, s’était blessé au genou droit.
Rui Costa n’a pas récupéré de sa chute de la première étape de Paris-Nice
C’est un mauvais moment à oublier pour Rui Costa. Le Portugais ne s’est pas remis de sa double chute sur la première étape de Paris-Nice ce dimanche. Blessé au genou droit, il a quand même pris le départ de la deuxième étape ce lundi. Malheureusement pour lui, sa ténacité n’aura pas eu raison de sa douleur. Après 20 kilomètres parcourus sur cette deuxième journée, le co-leader d’UAE-Team Emirates a dû abandonner. Son équipe l’a confirmé via les réseaux sociaux. Rui Costa va donc pouvoir se soigner et prendre un peu de repos. Le Champion du monde 2013 a tout essayé pour continuer, mais c’était vraiment trop dur pour lui.
« Merci à l’équipe pour la force et vous tous pour le soutien moral. J’ai encore souffert 20km… J’ai essayé et j’ai essayé. Mais je ne pouvais plus supporter la douleur… Lever la tête et retourner à la prochaine course. Un câlin de gratitude à chacun de vous » Twitter Rui Costa
Dan Martin devient le seul leader d’UAE-Team Emirates
UAE-Team Emirates devra donc compter sur son autre leader, Dan Martin, pour jouer le classement général. L’Irlandais a passé une meilleur journée ce dimanche en terminant 17e à seulement deux secondes du vainqueur Arnaud Démare. Il essaiera donc de faire aussi bien voire même mieux que sa troisième place au classement général de l’année dernière.
Obrigado à equipa pela força e a todos vocês pelo apoio moral. Ainda sofri 20km… tentei e tentei. Mas não deu para suportar mais a dor…
Toca a levantar a cabeça e recuperar para a próxima corrida. Um abraço de gratidão a cada um de vocês. https://t.co/kxYgYq2Uio
Prenant la décision de changer son programme au dernier moment, Marcel Kittel visera la victoire d’étape au départ du Tirreno-Adriatico (7-13 mars). L’Allemand qui n’a pas glané la moindre victoire depuis le début de saison va tenter de débloquer son compteur sur cette course italienne. Il sera le coureur protégé chez Katusha dans les sprints, tandis que son coéquipier Simon Spilak sera la meilleure carte pour le général.
Marcel Kittel, objectif victoire sur Tirreno-Adriatico
La victoire sinon rien ! Cette semaine sur le Tirreno-Adriatico apparaît déjà comme décisive pour Marcel Kittel. Pas encore vainqueur cette année, l’Allemand a pourtant participé au Tour de Dubaï et au Tour d’Abu Dhabi. C’est pourquoi ce rendez-vous italien relève d’une importance toute particulière. Soit à l’image d’un Arnaud Démare sur les routes du Paris-Nice, le coureur de Katusha Alpecin s’impose dans une grande course, sinon ce serait une simple confirmation de ses premiers jours de compétition. En plus, contrairement aux épreuves disputées dans les Emirats, il n’aura que très peu de possibilités de s’illustrer à son meilleur niveau. Seules deux chances de victoires lui sont promises au vu des profils proposés. Mais pour réaffirmer son statut de meilleur sprinteur du monde, cela doit suffire. C’est tout l’enjeu pour lui de la semaine à venir.
Martin et Spilak, des autres leaders
Pour Katusha lors de ce Tirreno-Adriatico, il n’y aura pas que Marcel Kittel pour tenter de décrocher une victoire d’étape. Tony Martin aura une grosse opportunité lors de la dernière étape, car c’est un contre-la-montre traditionnel d’une dizaine de kilomètres qui se tiendra à San Benedetto del Tronto. Quatre fois champion du monde dans l’effort solitaire, c’est sans aucun doute la discipline où il s’exprime le mieux. Cette dernière journée sera aussi décisive pour le classement général, l’objectif visé par Simon Spilak au sein de cette équipe. Le Slovène aura fort à faire tout au long des sept jours de course contre la concurrence très relevée composée de Nibali, Dumouli, Bardet, Aru et autres. Pour le vainqueur du dernier Tour de Suisse, un top 10 semble être un objectif raisonnable.
L’équipe Mitchelton-Scott s’appuiera sur Adam Yates et Caleb Ewan sur Tirreno-Adriatico qui débute ce mercredi. Le Britannique jouera une place au classement général. Quant à l’Australien, il essaiera d’accrocher une victoire d’étape au sprint.
Le classement général comme objectif pour Adam Yates sur Tirreno-Adriatico
Adam Yates sera le principal atout de Mitchelton-Scott sur Tirreno-Adriatico. Le Britannique peut en effet largement jouer une place dans le Top 10 du classement général, voire même un peu plus. Son début de saison a été plutôt convaincant. Il a notamment terminé 4e du Tour de Valence. Évidemment, il cherchera aussi a remporté sa première victoire de l’année. Ce dimanche, il devait sûrement avoir comme objectif de conserver son titre sur le GP Industria & Artigianato mais a fini à la 28e place. Adam Yates essaiera donc de faire tout son possible sur Tirreno-Adriatico, une course sur laquelle il a terminé 9e au classement général en 2015. Mais pour lui, l’important n’est pas là. L’année dernière, il avait dû dire stop lors de la cinquième étape alors qu’il était 2e au général. Le Britannique est encore déçu et aimerait bien cette fois-ci finir la course.
« L’année dernière, j’étais en bonne condition et j’étais positionné assez haut au classement général avant de tomber malade et de devoir abandonner à mi-course. Pour sûr, il y a un sentiment d’inachevé avec cette course. » Unfinished business for Adam Yates at Tirreno-Adriatico
Caleb Ewan visera la victoire d’étape sur les sprints
Caleb Ewan est un sprinteur en grande forme. L’Australien en est déjà à deux victoires en ce début de saison : une sur la deuxième étape du Tour Down Under et une autre sur la Clasica de Almeria. Mitchelton-Scott va donc compter sur lui pour jouer la gagne sur les quelques étapes qui se termineront vraisemblablement par un sprint massif. Caleb Ewan a tout ce qu’il faut pour briller sur Tirreno-Adriatico même si la concurrence sera assez rude.
Composition de la formation Mitchelton-Scott pour Tirreno-Adriatico 2018
Programmé entre le 9 et 17 juin prochain, le Tour de Suisse 2018 se révèle très équilibré afin de satisfaire le maximum de coureurs possible. Les profils des étapes prévoient deux arrivées au sommet, deux contre-la-montre (un par équipe et un individuel), et autrement de la moyenne montagne. Grimpeurs, puncheurs, rouleurs, ils auront tous leurs mots à dire dans cette 82e édition. Et tenteront de succéder à Simon Spilak (Katusha Alpecin), le dernier vainqueur de cette course par étapes.
Tour de Suisse 2018 : un parcours pour tous les goûts ou presque
Un mini Grand Tour ! Le Tour de Suisse, qui se déroule sur neuf étapes, alterne entre des contre-la-montre, étapes pour puncheurs et de montagne. Pour les sprinteurs, cela paraît beaucoup plus difficile de s’exprimer. Et le parcours 2018 ne déroge pas à la règle. Ça commencera par un chrono par équipes de 18 kilomètres à Frauenfeld, qui aura vocation à créer quelques écarts entre les prétendants du général. Ensuite, beaucoup d’étapes vallonnés vont avoir lieu avec des difficultés situées à chaque fois en fin de parcours, qui promettent des courses animées. Deux arrivées au sommet sont prévues dans cette édition à Leukerbad (5e étape) et Arosa (7e étape). Celles-ci devraient permettre aux meilleurs grimpeurs de faire la différence avant un ultime chrono décisif, et cette fois-ci individuel. Il aura lieu autour de Bellinzona sur 34 kilomètres.
Le Tour de Suisse est généralement une préparation choisie par plusieurs coureurs en vue du Tour de France. D’ailleurs, cette année, il y aura un changement à prendre en considération. C’est le fait qu’entre la fin de l’épreuve suisse et le début de la Grande Boucle, il faudra compter trois semaines au lieu de deux habituellement.
Étape 1: Contre-la-montre par équipe Frauenfeld – Frauenfeld (18 km)
Le Tour de Suisse 2018 démarrera par un chrono par équipes. Long de 18 kilomètres, il pourrait déjà créer quelques écarts au classement général parmi les principaux favoris. Avant tout, le principal sera pour ces coureurs de ne par perdre trop de temps sur un parcours clairement divis en deux parties. Une première vallonnée suivi d’une section finale complètement plate où les purs rouleurs pourront faire grappiller des secondes à leur équipe.
Étape 2: Frauenfeld – Frauenfeld (155 km)
Dans le dur immédiatement ! Dès la première étape en ligne, le peloton devra affronter une étape loin d’être évidente. Pouvant être considéré comme un parcours de moyenne montagne, cela se disputera sous la forme d’un circuit de quatre tours. Particulièrement corsé, il comportera quatre côtes plus ou moins longues qui devraient convenir aux grimpeurs et aux puncheurs avant de filer vers l’arrivée à Frauenfeld jugée après une descente et une portion plate.
Étape 3: Oberstammheim – Gansingen (182 km)
Une des étapes les plus dures de cette édition ! Elle ne se termine pas par une arrivée au sommet, mais elle pourrait provoquer de gros écarts. En tout cas, il y aura de quoi faire concernant pour ceux qui visent le classement général. Après une première partie d’étape assez vallonné déjà, ce sont surtout les 70 derniers kilomètres qui seront redoutables. Avec le Hagenfirst et le Bürersteig à grimper à trois et deux reprises, un sacré écrémage devrait s’opérer. Il ne restera plus que 5 kilomètres au sommet de la dernière ascension.
Étape 4: Gansingen – Gstaad (189 km)
Une étape ouverte ! Entre Gansingen et Gstaad, difficile de savoir à quoi il va falloir s’attendre. Un baroudeur, un puncheur voire un favori, tous peuvent véritablement envisager un succès. Mais cela dépendra du scénario de course et surtout de l’avance que disposera l’échappée avant la principale difficulté du jour. Le sommet de la montée de Saanenmöser placée à 8 kilomètres sera le juge de paix de la journée, avant de basculer vers Gstaad.
Étape 5: Gstaad – Leukerbad (155 km)
Place aux grimpeurs ! A Leukerbad aura lieu la première des deux arrivées au sommet prévues au programme. De quoi donner des idées aux coureurs qui veulent faire une bonne opération au général. Même si deux cols seront à franchir avant, la dernière montée sera très certainement décisive. Un moment clé de ce Tour de Suisse.
Étape 6: Fiesch – Gommiswald (186 km)
Une journée idéale pour une échappée. Entre Fiesch et Gommiswald, le parcours pourrait favoriser les plans des baroudeurs. Cependant, il faudra afficher de bonnes qualités de grimpeur pour espérer s’imposer, car il y aura deux cols à plus de 2 000 mètres d’altitude à passer dans les 120 derniers kilomètres. Ensuite, jusqu’à quelques kilomètres de l’arrivée, les routes seront plates avant une dernière côte finale où tout devrait se décanter.
Étape 7: Eschenbach / Atzmännig – Arosa (170 km)
Un dernier rendez-vous en haute montagne ! A l’occasion de l’antépénultième étape, la hiérarchie pourrait bien basculer une nouvelle fois. Si toute la première partie de l’étape est plutôt plate, la dernière sera beaucoup plus difficile. Dans les 30 derniers kilomètres, cela va grimper en deux temps. Avec en particulier, une section finale particulièrement pentue et des pourcentages favorables pour creuser des différences.
Étape 8: Circuit Bellinzona – Bellinzona (123 km)
A l’image de la première étape en ligne, toute la journée se disputera sur un circuit. Parcours vallonné, les échappées et le peloton devraient se livrer une belle bataille. A chaque tour, il y aura un enchaînement de côtes à franchir. Pour la grande majorité des coureurs n’ayant pas encore gagné, ce sera la dernière opportunité de lever les bras sur cette édition sous peine de repartir bredouille.
Étape 9: Contre-la-montre individuel Bellinzona – Bellinzona (34 km)
Commencé ainsi, le Tour de Suisse se finit aussi par un contre-la-montre. Mais cette fois-ci il sera individuel et non pas disputé en équipe. Avec très peu de dénivelé, les purs spécialistes prendront très certainement l’avantage pour se jouer la victoire. Et ce sera la dernière occasion de remonter des places au classement général.
Sixième de la première étape de Paris-Nice, Julian Alaphilippe a tout donné pour essayer de remporter l’étape, mais cela n’a pas suffi. Le Français n’était pas dans les meilleures dispositions pour jouer à fond la gagne. Seul point positif, il a déjà grappillé quelques secondes sur certains favoris.
Pas de victoire, mais déjà des secondes de prises au classement général de Paris-Nice pour Julian Alaphilippe
C’est un sentiment partagé qui a dû habiter Julian Alaphilippe. Le Montluçonnais ne s’est pas imposé lors de la première étape de Paris-Nice ce dimanche, la victoire étant revenue à son compatriote Arnaud Démare (Groupama-FDJ). Exténué, le leader de la Quick-Step a reconnu après la course (terminée à la sixième place), sur le site de sa formation, qu’il n’était pas dans les meilleures disposition physique sur cette arrivée en légère montée à cause de la météo.
« Je voulais essayer d’obtenir la victoire aujourd’hui, mais je ne me sentais pas très bien. La combinaison des températures froides et de la pluie me faisait mal, surtout dans le final où je n’avais plus rien dans les jambes. Merci à toute l’équipe, qui a fait un travail fantastique comme toujours, me gardant en sécurité et l’échappée sous contrôle. » Alaphilippe gains time on Paris-Nice stage 1
Un brin de déception qui n’enlève pas au Français une certaine satisfaction du travail accompli, surtout pour la suite de la course. En effet, Julian Alaphilippe a déjà réussi à prendre des secondes importantes au classement général de ce Paris-Nice. Sur les dernièrs mètres de l’arrivée, le peloton s’est coupé en deux laissant filer six hommes, dont le Montluçonnais. Même si cela ne représente que des petites secondes, elles auront sûrement leur importance pour la suite de la course. En tout cas, le leader de la Quick-Step est content.
« Même si j’en voulais plus aujourd’hui, je suis juste content qu’aucun de nos gars ne soit tombé en panne et que nous ne perdions pas de temps le GC et même pris quelques secondes. » Alaphilippe gains time on Paris-Nice stage 1
Julian Alaphilippe peut donc être satisfait de sa journée même s’il a vu un des favoris, Tim Wellens, terminé devant lui (2 » d’avance au classement général) ainsi qu’un outsider, Gorka Izagirre (6 » d’avance). Mais pour le reste, le Français a très bien débuté cette 76e édition de Paris-Nice.
Pris dans une chute à 30 kilomètres de l’arrivée ce dimanche sur la première étape de Paris-Nice, Tejay van Garderen a été contraint à l’abandon. Victime d’une entorse cervicale, la déception est de mise pour l’Américain, surtout qu’il faisait partir des coureurs pouvant jouer une bonne place au classement général.
Pas de fracture, mais une entorse cervicale et des abrasions pour Tejay van Garderen
C’est toujours dur de devoir abandonner. Surtout quand le coureur concerné est un vainqueur potentiel de Paris-Nice. Ce dimanche, Tejay van Garderen a vu ses espoirs de victoire finale partir en fumée. Victime d’une chute à 30 kilomètres de l’arrivée, l’Américain a essayé de repartir, mais il a été obligé de poser un pied à terre. Les médecins n’ont pas voulu prendre de risque à la vue de son matériel abîmé et de sa difficulté à respirer comme l’explique le leader de la BMC.
« J’ai eu le souffle coupé et je ne pouvais pas respirer. J’avais aussi mal au haut du dos et au cou, donc je ne pouvais pas vraiment m’asseoir. Lorsque les médecins sont arrivés et ont vu mon casque brisé et que j’avais des difficultés à respirer, ils m’ont mis directement dans l’ambulance. Après quelques minutes, j’ai réalisé que ce n’était pas si mal. Les médecins ont réalisé certains protocoles de commotion cérébrale et je n’ai montré aucun signe de commotion. Heureusement, les rayons X n’ont montré aucune fracture. » Van Garderen Sustains Cervical Sprain in Paris-Nice Crash
Rien de grave donc pour Tejay van Garderen qui souffre juste d’une entorse cervicale et d’abrasions comme l’a indiqué le médecin de BMC, Michel Cerfontaine, dans le communiqué. L’Américain devrait pouvoir reprendre l’entraînement sous 3-4 jours. Un nouveau scanner sera réalisé dans une semaine pour voir comment évolue sa blessure. Une bonne nouvelle pour van Garderen, même si l’intéressé est quelque peu déçu par cet abandon.
« C’est bien de prendre des précautions, mais au final j’aurais peut-être pu continuer. J’ai mal au cou et un peu mal à la tête, mais je ne me sens pas nauséeux. Surtout, je suis vraiment déçu. J’avais une bonne forme sur le Tour d’Algarve et j’espérais pouvoir tirer parti de cela. J’espère pouvoir bientôt revenir sur le vélo, continuer à aller de l’avant et peut-être regarder le programme de course pour rattraper les jours manqués ici. C’est seulement le 4 mars, donc il y a beaucoup de courses à venir. » Van Garderen Sustains Cervical Sprain in Paris-Nice Crash
Tejay van Garderen victime de deux incidents
Si Tejay van Garderen a dû abandonner, ce n’est pas sur la première chute dont il a été victime. L’Américain s’en est relevé sans souci, mais a eu quelques problèmes avec sa mécanique. Lâchant la route des yeux un instant pour essayer de voir où se situaient les dégâts, il aurait percuté une voiture d’équipe qui était à l’arrêt. C’est cet incident qui est à l’origine de son abandon comme il l’a raconté sur le site de son équipe.
« Le crash initial n’était pas si grave. C’était sur une route large quand tout le monde se battait pour se positionner. Les routes étaient mouillées et ma roue a glissé. J’ai été capable de me relever et j’ai réussi à repartir, mais j’ai eu du mal à remettre ma chaîne et j’ai remarqué d’autres dommages avec mes engrenages et une crevaison. Alors j’ai pensé que je devais changer de vélo. Je regardais vers le bas pour voir quels étaient les dégâts et la seule chose que je savais c’est que j’étais au sol alors que je m’étais écrasé à l’arrière d’une voiture d’équipe qui s’était arrêtée sur la route. Je ne sais pas si quelqu’un était en faute car ils se sont arrêtés pour leur coureur. » Van Garderen Sustains Cervical Sprain in Paris-Nice Crash
Team Sky est plus que jamais dans le collimateur. Un rapport de la commission d’enquête du Parlement britannique sur le dopage dans le sport qui vient d’être publié est sans concession avec les pratiques de la formation cycliste britannique. Il affirme formellement que l’équipe a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs. Et aider Bradley Wiggins à remporter le Tour de France 2012.
Les méthodes du Team Sky remises en cause
C’est la nouvelle bombe dans le monde du cyclisme ! Le rapport de la commission d’enquête du Parlement britannique sur le dopage dans le sport n’a pas du tout été tendre avec l’équipe Sky. Et plus précisément avec ses méthodes employées pour remporter le Tour de France 2012 avec Bradley Wiggins. Le journal The Guardian qui en fait sa une aujourd’hui, a sorti quelques passages importants des 54 pages, qui sont édifiants.
« Nous pensons que ce puissant corticoïde (la triamcinolone) a été utilisé pour préparer Bradley Wiggins, et possiblement certains de ses équipiers, pour le Tour de France. Le but n’était pas de traiter un problème médical mais d’améliorer son rapport poids/puissance avant la course. Dans ce cas, et contrairement au témoignage de David Brailsford [manager de l’équipe depuis sa création en 2010] devant la commission, nous pensons que le Team Sky a utilisé des médicaments, dans les règles de l’Agence mondiale antidopage, pour améliorer les performances de ses coureurs et non pour traiter un problème médical. » Cyclisme : « Sky a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs »
Team Sky en grande difficulté
Les faits révélés par le rapport de la commission d’enquête du Parlement britannique sur le dopage dans le sport sont en plus pas les premiers concernant la Sky. Une commande de patches de testostérones avait été aussi récemment une accusation portée envers la formation britannique. Deux sources anonymes du rapport n’hésitent pas également à les épingler sur l’utilisation des corticoïdes.
« Les AUT étaient utilisées de manière tactique par l’équipe pour soutenir l’état de santé d’un coureur dans le but final d’aider ses performances. (…) La gravité des allergies au pollen n’a jamais été évoquée [lors des réunions]. (…) En 2012, l’équipe était soumise à une forte pression pour être performante. Dave Brailsford et Shane Sutton [entraîneur principal] mettaient une grosse pression sur l’équipe médicale, en particulier Richard Freeman, pour qu’il soit plus proactif dans le soutien médical des coureurs. » Cyclisme : « Sky a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs »
« Bradley Wiggins et un groupe réduit de coureurs s’entraînaient séparément du reste de l’équipe et que chacun utilisait des corticoïdes en période d’entraînement pour s’assécher en vue des grands objectifs de la saison. Christopher Froome et Richie Porte, autre candidat à la victoire dans le prochain Tour de France, faisaient partie de cette petite équipe préparant la Grande Boucle avec Bradley Wiggins. » Cyclisme : « Sky a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs
I find it so sad that accusations can be made, where people can be accused of things they have never done which are then regarded as facts. I strongly refute the claim that any drug was used without medical need. I hope to have my say in the next few days & put my side across.
Vainqueur de la première étape de ce Paris-Nice 2018 à Meudon, Arnaud Démare a démarré de la meilleure manière possible la semaine de course. Le Français s’est arraché jusqu’au bout pour décrocher un succès précieux in extremis sur la photo finish, son tout premier dans cette saison. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, cela s’est passé le jour de l’inauguration de la nouvelle équipe Groupama-FDJ. Une réussite sur toute la ligne.
Arnaud Démare, premier vainqueur de ce Paris-Nice 2018
Une victoire obtenue au bout de soi-même ! Dans un final loin de lui être totalement favorable avec la côte de Meudon (1,9 km à 5,4 km), Arnaud Démare a été le seul pur sprinteur à être en mesure de s’imposer. Chose qu’il est parvenu à réaliser avec brio en devançant d’un rien Gorka Izagirre (Bahrain-Merida), Christophe Laporte (Cofidis) et Tim Wellens (Lotto Soudal). Cette journée qui s’est très bien terminée, le champion de France n’est pas près de l’oublier.
«En terme d’émotion, je crois que c’est l’une des plus fortes. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de sprint. Je pensais que ça allait attaquer et finalement ça s’est regardé. La ligne droite était vraiment longue. J’étais cuit et, si j’ai lancé assez tôt, c’était surtout pour surprendre mes adversaires, pas forcément aller chercher la victoire. Je me suis dit : « Je vais faire Top 5 », ça me brûlait vraiment dans les jambes, j’étais à la rupture mais si on ne tolère pas la douleur, on ne va pas aller gagner.» Paris-Nice : Démare : «J’étais cuit»
Compteur débloqué pour Arnaud Démare
Après avoir franchi la ligne d’arrivée, la victoire d’Arnaud Démare a mis du temps à être officialisé. Forcément logique au vu de l’écart qui le séparait surtout de Gorka Izagirre, son dauphin. Ça a été une affaire de millimètres extrêmement difficile à départager. Ces quelques minutes d’attente ont heureusement provoqué chez le coureur de Groupama-FDJ un grand bonheur par la suite. Une victoire qui a forcément un goût particulier, encore plus que si ça avait été complètement nette et sans suspense. Et elle donne surtout confiance pour la suite des événements.
«J’étais surpris, quand on m’a dit que j’avais gagné, j’ai demandé deux fois pour être sûr. Même si j’ai des références dans des sprints de ce genre. C’est une question de forme. Je me surprends d’être bien. Même si j’ai fait des résultats la semaine dernière (2e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne), les sensations n’étaient pas extraordinaires. Aujourd’hui (dimanche), je sentais que ça répondait bien, malgré une semaine légère à cause du froid. Pour l’instant, c’est parfait en vue de Milan – Sanremo (le 17 mars).» Paris-Nice : Démare : «J’étais cuit»
Rui Costa, le coureur de la formation UAE-Team Emirates est tombé à deux reprises sur la première étape de Paris-Nice, longue de 135 kilomètres. Bilan de l’étape, l’ancien champion du monde sur route de 2013 termine bon dernier (153e) à Meudon, à 17’33 » du lauréat du jours. De toute évidence le coureur âgé de 31 ans a déjà perdu Paris-Nice. Ils étaient 154 coureurs au départ de l’étape et le leader américain de la BMC Racing Team, Tejay Van Garderen, a été pris lui aussi dans la seconde chute puis a abandonné. Deux favoris à la victoire finale sont déjà évincés de la course au classement général.
Rui Costa était dans la chute à 30 kilomètres de l’arrivée
Rui Costa n’a pas débuté de la meilleure des manières la Course au soleil, en coupant la ligne d’arrivée à la 153e place et surtout à 17’33 d’Arnaud Démare le vainqueur au sommet de la côte de Meudon. Le leader de la formation UAE a été impliqué dans une première chute puis dans une seconde vue à la télévision à 30 kilomètres de la ligne d’arrivée. Depuis son compte Twitter, le Portugais à déclaré : « Tomber une fois c’est pas bon, mais deux fois c’est trop. J’ai mal au genou. Ce n’est pas bon de commencer de la sorte une course aussi importante que Paris-Nice. On verra bien comment je me sentirais demain au réveil. Demain est une autre journée« .
Vidéo de la chute de Rui Costa et Tejay Van Garderen
La première étape de Paris-Nice, Chatou-Meudon, a été remportée par le Français Arnaud Démare (Groupama-FDJ), au sprint, devant l’Espagnol Gorka Izagirre (Bahrain-Merida) et Christophe Laporte (Cofidis), à la photo-finish. Mais avant d’en arriver là, et une fois les trois échappés du jour repris, la course s’est rendue nerveuse et l’inévitable s’est produit avec la chute notamment de Rui Costa et Tejay Van Garderen, deux favoris à la victoire finale.
Direct étape 2 Paris Nice 2018 – Lundi 5 mars se poursuivra la Course au Soleil avec une deuxième étape courue entre Orsonville et Vierzon, longue de 187 kilomètres. Le Direct débutera à partir de 12h avec une présentation complète de l’étape et toutes les informations de dernière minute. Les coureurs, eux, s’élanceront quelques minutes plus tard, à 12h05 précises. Suivez l’étape 2 de Paris-Nice kilomètre par kilomètre et minute par minute.
Direct étape 2 Paris Nice 2018 : Sprint massif à venir
Bien qu’une échappée prendra le large plus ou moins rapidement après que le départ n’ait été donné à 12h05 depuis Orsonville, il parait bien inévitable que l’issue de cette seconde étape ne soit pas une fatalité à tendance sprint massif. Et il se pourrait bien que Arnaud Démare (Groupama-FDJ), vainqueur de la première étape et maillot jaune, puisse réaliser le doublé, le sprint massif étant son exercice de prédilection. Seulement, le Picard aura fort à faire avec notamment Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) et Nacer Bouhanni (Cofidis) qui l’un et l’autre se sont épargnés le moindre effort dans la côte de Meudon dimanche, en se laissant rapidement distancer afin de se préserver un maximum de leur énergie. Du côté des autres adversaires supplémentaires au leader de Paris-Nice, se présenteront en favoris également Alexander Kristoff (UAE-Team Emirates), André Greipel (Lotto-Soudal), Elia Viviani (QuickStep-Floors), John Degenkolb (Trek-Segafredo), Phil Bauhaus (Team Sunweb), Sam Bennett (Bora-hansgrohe) ou encore Thomas Boudat (Direct Energie).
Avec une étape dépourvue de la moindre côte, Pierre-Luc Périchon (Fortuneo-Samsic) va passer une journée des plus agréables, de toute évidence.
Les maillots distinctifs de Paris-Nice 2018 étape 2
Au terme de la première étape remportée par Démare, le coureur de l’équipe Groupama-Fdj portera entre Orsonville et Vierzon le maillot jaune de leader de la course. Le maillot vert du classement par points (propriété de Démare) sera quant à lui porté par son dauphin Gorka Izagirre (Bahrain-Merida) tandis que le maillot de meilleur jeune sera endossé par l’Autrichien Felix Grossschartner (Bora-hansgrohe). Concernant le maillot à pois de meilleur grimpeur, qui sera sans soucis et sans concurrence en cette deuxième étape, sera porté par Pierre-Luc Périchon (Fortuneo-Samsic).
Retrouvez en vidéo la victoire d’Arnaud Démare (Groupama-FDJ) sur Paris-Nice à l’occasion de la première étape de la course au soleil 2018. Au sprint, le sprinter âgé de 26 ans s’est imposé de quelques millimètres face à Ion Izagirre (Bahrain-Merida) et Christophe Laporte (Cofidis). Retrouvez un large choix de vidéos streaming.
Arnaud Démare remporte l’étape 1 de Paris-Nice 2018
Dimanche 4 mars, à l’occasion de la première étape de Paris-Nice courue entre Chatou et Meudon (135 kilomètres), c’est le champion de France sur route, Arnaud Démare, qui a remporté au sprint l’étape. Fort de son succès du jour le coureur de l’équipe Groupama-FDJ a endossé à cette issue le maillot jaune de leader de la course WorldTour. Par la même occasion, Démare a offert à Groupama son premier succès en course.
Jamais vainqueur depuis le début de sa jeune carrière, Rémi Cavagna est parvenu à débloquer son compteur ce week-end lors de Dwars Door West-Vlaanderen. Le Français de 22 ans et membre de la formation Quick-Step Floors s’est imposé quelques secondes devant son coéquipier Florian Sénéchal et Frederik Frison (Lotto-Soudal).
Rémi Cavagna décroche son premier succès pro
Un doublé français ! C’est l’incroyable dénouement de cette édition 2018 de Dwars Door West-Vlaanderen (A travers la Flandre occidentale). Cette classique belge a consacré Rémi Cavagna devant Florian Sénéchal, seulement séparés de trois secondes sur la ligne d’arrivée. Membres en plus de l’équipe Quick-Step Floors, c’est exactement le même résultat réalisé il y a cinq jours par Niki Terpstra et Philippe Gilbert lors du GP Samyn, autre manche de la Napoleon Games Cup (coupe de Belgique). Et avec un scénario quasiment similaire dans le final.
Profitant d’une supériorité numérique, Cavagna et Sénéchal ont parfaitement joué le coup pour débord privilégier le résultat d’équipe avant l’intérêt personnel. Parti à sept kilomètres de l’arrivée, le plus jeune des deux tricolores n’a jamais été rattrapé. A 22 ans, Rémi Cavagna vient de connaître le plus beau jour de sa jeune carrière. Une première victoire est forcément particulière, peut-être encore plus sur une épreuve belge avec le maillot de Quick-Step Floors.
Fort de son succès du jour sur la première étape dont l’arrivée était jugée dans les Haut-de-Seine, à Meudon, le français Arnaud Démare (Groupama-FDJ) a pris la tête du classement général de Paris-Nice 2018. Le sprinter âgé de 26 ans réalise le même coup qu’en 2017 : étape et maillot jaune de leader.
Retrouvez le résultat et classement de la première étape de Paris-Nice 2018 dont l’arrivée a été jugée dimanche 4 mars au sommet de la Côte de Meudon. Au départ de Chatou et après 135 kilomètres de course, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) l’a emporté au sprint devant Gorka Izagirre et Christophe Laporte.
Au terme des 135 kilomètres de cette première étape de Paris-Nice 2018, c’est le sprinter français Arnaud Démare qui l’a emporté au sommet de la côte de Meudon. Le champion de France a ainsi offert la première victoire à sa nouvelle équipe Groupama-FDJ et a accessoirement également signé son premier succès de la saison cycliste 2018. Le coureur âgé de 26 ans a logiquement endossé le premier maillot jaune de leader.
Classement de la première étape de Paris-Nice 2018 – Top 20
Rank
Coureur
Nation
Equipe
Age
Temps
1
DEMARE Arnaud
FRA
FDJ
27
3:07:39
2
IZAGUIRRE Gorka
ESP
BAHRAIN – MERIDA
31
+00
3
LAPORTE Christophe
FRA
COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS
26
+00
4
WELLENS Tim
BEL
LOTTO SOUDAL
27
+00
5
TEUNISSEN Mike
NED
TEAM SUNWEB
26
+00
6
ALAPHILIPPE Julian
FRA
QUICK – STEP FLOORS
26
+00
7
KONRAD Patrick
AUT
BORA – HANSGROHE
27
+02
8
TEUNS Dylan
BEL
BMC RACING TEAM
26
+02
9
TRENTIN Matteo
ITA
MITCHELTON – SCOTT
29
+02
10
IZAGUIRRE Jon
ESP
BAHRAIN – MERIDA
29
+02
11
GALLOPIN Tony
FRA
AG2R LA MONDIALE
30
+02
12
BARBERO Carlos
ESP
MOVISTAR TEAM
27
+02
13
GESINK Robert
NED
TEAM LOTTO NL – JUMBO
32
+02
14
YATES Simon
GBR
MITCHELTON – SCOTT
+02
15
GROSSSCHARTNER Felix
AUT
BORA – HANSGROHE
25
+02
16
CHAVES Esteban
COL
MITCHELTON – SCOTT
28
+02
17
MARTIN Daniel
IRL
UAE TEAM EMIRATES
32
+02
18
FERNANDEZ Delio
ESP
DELKO MARSEILLE
32
+02
19
KREUZIGER Roman
CZE
MITCHELTON – SCOTT
32
+02
20
CRADDOCK Lawson
USA
TEAM EF EDUCATION
26
+02
La vidéo de l’étape 1 de Paris-Nice 2018 (10 derniers kilomètres)
La première étape de ce Paris-Nice 2018 s’est terminée par un sprint en costaud dans la Côte de Meudon (1,9 km à 5,4%) avec une victoire d’Arnaud Démare. Le champion de France de l’équipe Groupama-FDJ s’empare du même coup du premier maillot de leader comme l’an dernier. Il s’est imposée de justesse devant Gorka Izagirre (Bahrain Merida) et Christophe Laporte (Cofidis). C’est la première victoire de la saison pour le vainqueur du jour.
Arnaud Démare, premier vainqueur de Paris-Nice 2018
Un démarrage de rêve pour Groupama-FDJ ! Pour son premier jour dans le peloton, l’équipe française a connu déjà les joies du succès grâce à son sprinteur Arnaud Démare. Le Français est allé chercher cette victoire d’étape au plus profond de lui-même sur la ligne d’arrivée. C’est même grâce à son jeté de vélo dans les derniers centimètres qu’il a réussi à devancer Gorka Izagirre. Départagés à la photo finish, l’écart a été ténue entre les deux coureurs, sans oublier Christophe Laporte et Tim Wellens qui ont fini juste derrière.
Pour le champion de France, c’est surtout la meilleure entame possible dans cette 76e édition de Paris-Nice. Comme l’an dernier à Bois d’Arcy, il est parvenu à s’imposer dès la première étape, ce qui lui permet de porter le maillot de leader par la même occasion. Avec une étape de plaine prévue demain, le coureur de Groupama-FDJ peut prétendre conserver sa tunique, voire même la conforter. Quoi qu’il arrive désormais, sa Course au Soleil est déjà réussie. L’objectif de la victoire d’étape est atteint. En plus, c‘est un première victoire personnelle dans cette saison après avoir fait à deux reprises second sur le Tour d’Algarve puis à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Un soulagement à plusieurs niveaux.
Des favoris à la trappe sur ce Paris-Nice
Si Arnaud Démare a vécu une belle première journée, d’autres ont déjà perdu toutes leurs illusions pour le classement général. Tejay Van Garderen, leader de BMC, a dû quitter ce Paris-Nice après qu’il soit tombé. Un terrible scénario vécu par l’Américain, mais pas uniquement de son côté. Impliqués dans une chute à 2,5 kilomètres de l’arrivée, Jesus Herrada (Cofidis) a perdu 59 secondes, Jakob Fulgsang a concédé 1 minute et 38 secondes, tandis qu’Ilnur Zakarin a sombré à 5 minutes 14 secondes. A noter aussi la dernière place de Rui Costa à plus de 17 minutes. Pour tous ces coureurs, il va falloir changer d’optique pour le reste de la semaine. La victoire et le podium se sont définitivement envolés.
Présent au sommet du classement général de Tirreno-Adriatico lors des deux précédentes éditions, BMC Racing Team espère refaire la même performance cette saison. Rohan Dennis deuxième en 2017 constituera la meilleure chance pour l’édition à venir (7-13 mars), tandis que Greg Van Avermaet vainqueur final en 2016 visera davantage à se rassurer en obtenant une étape.
Rohan Dennis prétendant à la victoire finale sur Tirreno-Adriatico
Impossible de ne pas le citer parmi les favoris pour s’imposer sur le Tirreno-Adriatico 2018 ! Rohan Dennis est le coureur de BMC qui aura pour mission de réaliser un bon résultat au minimum dans le classement général. Second de l’édition 2017, seul Nairo Quintana était parvenu à le devancer de vingt-cinq secondes, alors que d’autres coureurs d’envergure internationale comme Thibaut Pinot, Geraint Thomas ou Tom Dumoulin finissaient derrière lui. Pourtant pas le meilleur grimpeur de tous, l’Australien est arrivé à faire un tel résultat grâce à ses qualités de rouleur. Cette année encore, il devra prendre de l’avance sur les deux chronos (un par équipe, un individuel) inscrits au programme afin de se donner le maximum de chances de monter sur le podium. Et résister dans l’étape reine qui prévoit une arrivée au sommet de Sarnano Sassotetto.
Greg Van Avermaet, une étape comme objectif prioritaire
Chez BMC, il n’y aura pas seulement Rohan Dennis avec le général qui sera attendu. Greg Van Avermaet tentera d’empocher une étape, même si les opportunités ne seront pas nombreuses. Par rapport aux qualités du Belge, les deux arrivées de Trevi et Filottrano seront celles qui lui conviennent le mieux. Favorables plutôt aux puncheurs, c’est ici que le dernier vainqueur de Paris-Roubaix pourra prétendre légitimement à une deuxième victoire cette saison après une étape du Tour d’Oman. Cela lui permettrait surtout d’oublier son week-end d’ouverture des classiques belges plutôt décevant sans aucun résultat significatif.
Catalogué comme le leader pour le classement général dans l’équipe BMC dans ce Paris-Nice 2018, Tejay Van Garderen est déjà hors course. Pris dans une chute avant les 30 derniers kilomètres, l’abandon de l’Américain a été officialisé quelques minutes plus tard. Un énorme coup dur pour ce coureur qui pouvait prétendre à jouer les premiers rôles.
Tejay Van Garderen quitte le Paris-Nice 2018
Paris-Nice ne fait que commencer, et BMC Racing Team n’est plus qu’à six ! La faute à l’abandon contraint de Tejay Van Garderen, qui est tombé à une trentaine de kilomètres de l’arrivée, mais n’a pas réussi à repartir. Pour lui-même et son équipe, c’est un premier coup de massue dans cette 76e édition. Prétendant au classement général, l’ancien 5e du Tour de France n’a donc pas pu défendre ses chances bien longtemps. Pourtant son début de saison réalisé sur le Tour d’Algarve (3e) pouvait laisser croire à une belle semaine. A l’heure actuelle, la nature précise de sa blessure et la durée de son indisponibilité ne sont pas encore connues.
#ParisNice Unfortunately, Tejay van Garderen has abandoned the race after a crash. We will have more information later. pic.twitter.com/Udr0mzhlc7
Après sa très bonne 11e place sur les Strade Bianche hier, Matej Mohoric (Bahrain Merida) s’est imposé en solitaire ce dimanche sur le GP Industria et Artigianato. Le Slovène a fait la différence dans la dernière descente du jour. Il devance Marco Canola (Nippo-Vini Fantini) et Davide Ballerini (Androni-Sidermec).
Matej Mohoric a fait la différence sur les derniers kilomètres du GP Larciano
À 23 ans, Matej Mohoric confirme son potentiel. Vainqueur d’une étape sur le Tour d’Espagne l’année dernière, il semble s’affirmer de plus en plus. Ce dimanche, il a montré une nouvelle fois ce dont il était capable sur le GP Larciano. Dans les derniers kilomètres de la course, il a profité de la descente pour créer un écart avec les hommes de tête qui n’arriveront jamais à le rattraper malgré la tentative de rapprochement de Marco Canola dans l’ultime ligne droite, l’Italien terminant finalement deuxième. Le Slovène a pu savourer sa victoire surtout après sa belle 11e place de ce samedi sur les Strade Bianche. Davide Ballerini complète le podium en s’adjugeant le sprint du peloton.
La course s’est vraiment emballée dans les 10 derniers kilomètres lorsque l’échappée s’est fait reprendre. Plusieurs hommes ont tenté leur chance comme Rafal Majka. Finalement un groupe de cinq coureurs s’est formé avec le Polonais et aussi Matej Mohoric. Ils vont rouler pendant trois kilomètres environ ensemble avant que le Slovène ne prenne la poudre d’escampette à 3 kilomètres de l’arrivée. Dans la descente, position assise sur le cadre, il va distancer tout ce petit monde pour aller remporter une belle victoire qui vient s’ajouter à son jeune palmarès.
Classement du GP Industria et Artigianato 2018 – Top 10
Sale, il est arrivé très sale de la douzième édition des Strade Bianche, mais sans commettre la moindre erreur sur cette jeune cette classique italienne.Spéciale dédicace à GMK. Romain Bardet (AG2R La Mondiale)a été battu parTiesj Benoot (Lotto-Soudal) qui a porté une offensive pour rejoindre le duo de tête composé de l’auvergnat et de l’éblouissant Belge Wout Van Aert (Vérandas Willems-Crelan) puis les a distancés à une dizaine de kilomètres de l’arrivée. Le triple champion du monde en titre de Cyclo-cross se classa 3e, victime d’une chute dans l’ascension du mur de Santa Caterina dans les rues de Sienne, au bout du rouleau et perclus de crampes. S’il faut tirer une rapide conclusion de la réussite de Romain Bardet sur les routes calcaires de Toscane, ce fut un travail très propre qu’il faut absolument réitérer hors des tracés du Tour de France.
Romain Bardet ne devra pas penser qu’au Tour de France en 2019
« Je ne vois plus rien« , a dit Romain Bardet à son assistante quand il se passa de l’eau sur son visage quelques minutes après avoir passé la ligne d’arrivée. Un problème qui n’influera pas sur la visibilité de son plan de carrière. Il a déclaré à plusieurs reprises que son objectif principal cette saison est de monter sur la plus haute marche du podium de la 105e édition de la Grande Boucle. Samedi, totalement décomplexé et en maître d’oeuvre de ses travaux d’Hercule, il s’est frotté aux guerriers de première classe répondant au nomde Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), Michal Kwiatkowski (Sky), Zdeněk Štybar (Quick–Step Floors)ou encore Greg Van Avermaet (BMC Racing), des spécialistes en la matière des Routes blanches qu’il a supplantés d’une formidable manière pour sa première participation. On ne peut pas parler de chance dont il aurait bénéficié pour les distancer. Ce fut au panache et avec une volonté de fer que Romain Bardet a été chercher sa deuxième place dans cette course épique et dantesque. Il a effectué tout au long de la semaine un examen méticuleux des routes terreuses et gravillonneuses des Strade Bianche, et nul doute qu’il faisait écho à la reconnaissance fin janvier de certains secteurs pavés de la 9e étape du Tour de France 2018 qui reliera Arras à Roubaix que le grimpeur considère comme la plus dure si les conditions climatiques seront semblables à celles de samedi. Le Brivadois a semble-t-il pris goût à la rudesse des temps nouveaux. Ceux qui veulent façonner son caractère de guerrier sur des chemins hors du temps chronométré du contre-la-montre individuel pour étoffer son palmarès qui pourrait devenir celui auquel il n’avait pas encore rêvé.
Des révélations du Daily Mail indiquent que l’ancien médecin de la Sky aurait passé une commande de patches de testostérone en 2011. Alors que l’affaire du contrôle anormal au salbutamol de Chris Froome est toujours en cours, cette nouvelle information complique un peu plus la situation de la formation britannique.
La Sky un peu plus dans la tourmente
Les accusations de dopage commencent à s’accumuler pour la Sky. Après le contrôle anormal au salbutamol de Chris Froome sur la dernière Vuelta, ce sont maintenant des révélations du Daily Mail qui viennent mettre la formation britannique un peu plus dans la tourmente. En effet, le journal anglais a révélé que l’ancien médecin de la Sky et de la Fédération britannique, le Docteur Richard Freeman, aurait passé une commande de patches de testostérone en 2011. Ces derniers auraient été livrés au Centre National du Cyclisme à Manchester, mais le médecin aurait envoyé un mail au fournisseur après la réception du colis en expliquant que c’était une erreur. Ces informations ont pu être récupérées après qu’une enquête du General Medecine Council (GMC) ait été réalisée dans les dossiers du Docteur Freeman.
Les patches de testostérone ont été envoyés « par erreur »
Ces accusations peuvent avoir de graves conséquences pour la Sky, mais aussi pour le cyclisme britannique. Le colis contenant les patches de testostérone aurait bien été envoyé au vélodrome de Manchester mais « par erreur » comme l’a expliqué Steve Peters, ancien médecin chef de la Fédération britannique et aujourd’hui psychiatre au sein de la Sky, dans des propos au Sunday Times et rapportés par le Daily Mail.
« J’étais avec un collègue lorsque la commande est arrivée et elle a immédiatement été portée à notre attention. Le Docteur Freeman, le responsable pour les commandes de fournitures médicales, a expliqué que la commande n’avait jamais été passée et qu’elle avait donc dû être envoyée par erreur. Il a contacté le fournisseur par téléphone et ils l’ont confirmé. J’ai demandé au Dr Freeman de le réemballer et de le renvoyer au fournisseur, et de m’assurer qu’il avait fourni une confirmation écrite qu’il avait été envoyé par erreur et qu’il avait été reçu. Cette confirmation est arrivée et m’a été montrée par le Docteur Freeman. J’étais convaincu qu’il s’agissait simplement d’une erreur administrative et qu’il n’était pas nécessaire de l’intensifier davantage et Dave Brailsford (alors directeur de la performance de British Cycling) n’a pas été mis au courant. » Cycling drug bombshell: Banned patches were ordered at Team Sky HQ
La confirmation écrite n’a pour l’instant pas été montrée publiquement comme l’explique le Daily Mail. Quoi qu’il en soit, ces accusations viennent une nouvelle fois mettre la lumière sur la Sky qui n’en avait pas vraiment besoin avec l’affaire du contrôle anormal au salbutamol. Elles auront aussi une incidence sur « l’affaire du colis » envoyé à Bradley Wiggins en 2011 lors du Critérium du Dauphiné. Bref, rien ne va plus du côté de la formation britannique.
Après avoir subi une opération du cœur au mois de janvier, Lars Boom a repris depuis plusieurs semaines l’entraînement afin de revenir à la compétition. Une rentrée qui a lieu pour le coureur de 32 ans à l’occasion de cette 76e édition de Paris-Nice. Pour le Néerlandais de la LottoNL-Jumbo, cette reprise est déjà une première victoire en soi.
Première course en 2018 pour Lars Boom sur Paris-Nice
L’heure de la reprise a enfin sonné ! Le départ de la première étape de Paris-Nice est forcément particulier pour un des coureurs, Lars Boom, qui a vécu des derniers mois difficiles. Rien sur le plan sportif, malheureusement au niveau de sa santé. Le calvaire a commencé pour lui à la fin de l’année 2017, où on lui avait diagnostiqué une arythmie cardiaque. Une situation qui a dû nécessité une opération dans la foulée. Elle s’est déroulée à la mi-janvier sans soucis, permettant au Néerlandais de reprendre peu à peu l’entraînement ces dernières semaines.
Autrement-dit sur la Course au Soleil, il sera loin de se poser la question d’un éventuel bon résultat pour Lars Boom. La première étape, la plus importante a été franchie avec succès, c’est celle d’un retour dans le peloton professionnel. Tout aurait pu s’arrêter en quelques instants. C’est pourquoi cette semaine va vraiment avoir une saveur unique pour celui qui porte les couleurs de LottoNL-Jumbo. Sa dernière compétition remonte déjà au Tour de Guangxi disputé en Chine en octobre dernier, qui marquait la fin de la saison cycliste. Quatre mois après voir porté son dernier dossard, Lars Boom voit enfin le bout du tunnel.
Après son retour à la compétition sur la Ruta del Sol, Chris Froome va participer à Tirreno-Adriatico qui débute ce mercredi. Le coureur de la Sky continue sa préparation malgré l’enquête en cours de l’UCI suite à son contrôle anormal au salbutamol sur la dernière Vuelta.
Chris Froome sur Tirreno-Adriatico, deuxième course de sa saison
Chris Froome sera bien présent en Italie. Le Britannique fait partie des sept coureurs alignés par la Sky pour participer à Tirreno-Adriatico qui débute ce mercredi. Toujours dans la tourmente après son contrôle anormal au salbutamol, le quadruple vainqueur du Tour de France continue tout de même sa préparation en ce début de saison. La Course des deux mers est d’ailleurs sa deuxième compétition après le Tour d’Andalousie au mois de février. En Espagne, il avait connu quelques difficultés, surtout lors des premières ascensions sur la deuxième étape et son arrivée sur Guardia de Jaén. Au final, il a terminé à la dixième place au classement général à 1’57 » du vainqueur Tim Wellens. En Italie cette semaine, Chris Froome ne sera pas forcément le leader de la Sky, même s’il a obtenu le meilleur résultat de l’équipe sur cette course en 2013 avec une deuxième place.
Geraint Thomas et Michal Kwiatowski, les hommes en forme de la Sky avant Tirreno-Adriatico
Deux hommes ont montré qu’ils étaient en forme en ce début d’année au sein de la Sky. Il s’agit de Michal Kwiatkowski et Geraint Thomas. En effet, le premier s’est adjugé le Tour d’Algarve en février en devançant… le deuxième. Il y a donc fort à parier qu’ils seront encore au rendez-vous en Italie. Mais entre les deux, c’est le Britannique qui a le meilleur résultat sur Tirreno-Adriatico avec une cinquième place au classement général obtenue l’année dernière. Il a aussi gagné une étape, la deuxième, toujours en 2017. Dans tous les cas, la Sky pourra compter sur ces deux hommes ainsi que sur Chris Froome tout au long du parcours. La formation britannique a décidé d’envoyer la grosse artillerie et nul doute qu’elle ne laissera pas beaucoup d’espace à ses adversaires.
Composition de la formation Sky pour Tirreno-Adriatico 2018
Pour la première fois de sa carrière, Romain Bardet a décidé de privilégier le Tirreno-Adriatico par rapport à Paris-Nice. Engagé sur une course d’une semaine qu’il va découvrir, le Français y sera tout sauf pour faire de la figuration. Le leader d’AG2R La Mondiale est même l’un des plus sérieux prétendants pour viser une très belle place au classement, voire même pour s’imposer.
Une première pour Romain Bardet sur Tirreno-Adriatico
Dans quelques jours, Romain Bardet va prendre le départ de Tirreno-Adriatico. Une course à laquelle il n’avait jamais pris part les années précédentes. Allant généralement sur Paris-Nice à cette période de l’année, ce changement de programmation suit sa logique de vouloir découvrir d’autres épreuves. Une stratégie qui semble largement payer jusqu’à présent. Participant pour la première fois aux Strade Bianche, le Français vient de terminer à une très belle deuxième place. Une performance considérable au vu de la concurrence qui était présente, et aussi du fait que cette course soit déjà mythique après seulement douze éditions. Maintenant, le leader d’AG2R La Mondiale va s’attaquer à cette autre course majeure en Italie, dans le but également de se montrer performant.
Au Tirreno-Adriatico, Romain Bardet va viser le classement général. Une première occasion pour lui de se tester sur une course par étapes cette saison après avoir couru trois courses d’un jour. Restant sur une victoire à la Classic de l’Ardèche et sur une deuxième place aux Strade Bianche, ce rendez-vous italien peut être abordé avec la plus grande sérénité qui soit. Après être entré dans l’Histoire du cyclisme hexagonal en étant le premier Français à faire un podium sur les Strade Bianche, il peut être aussi le premier à remporter la Course des deux mers. Ce serait un résultat considérable, mais pas du tout une surprise, tant le coureur de 27 ans a pris une ampleur ces deux dernières années en particulier. La semaine de compétition à venir peut confirmer que Romain Bardet fait parti du très haut niveau international sur n’importe quel événement. C’est la marque des plus grands.
Composition d’AG2R La Mondiale pour Tirreno-Adriatico