En réflexion ces dernières semaines concernant une éventuelle participation au Tour des Flandres, Vincenzo Nibali y sera finalement. Son équipe de la Bahrain-Merida a confirmé sa présence au départ. L’Italien vainqueur des trois Grands Tours et un des principaux noms du cyclisme actuel sera l’une des principales attractions de l’édition 2018 du Ronde.
Vincenzo Nibali participe au Tour des Flandres 2018
Si la participation de Vincenzo Nibali pour le Tour des Flandres a déjà été évoquée, elle n’était pas encore officielle. Mais c’est chose faite désormais. L’Italien sera bien au départ de ce Monument du cyclisme le 1er avril prochain. De quoi susciter un intérêt supplémentaire pour cette édition. Ce n’est pas habituel de voir un coureur spécialisé dans les Grands Tours se frotter à une classique pavé de ce niveau, c’est le cas de le dire. C’est comme si Chris Froome, Romain Bardet, Nairo Quintana et d’autres décidaient de s’aligner dans cette course. Cette probabilité paraît assez faible, mais pour l’Italien de Bahrain-Merida, c’est un peu moins étonnant.
Vincenzo Nibali pense au Tour de France
Plus complet que ses habituels adversaires dans la montagne, le requin de Messine est capable d’aller sur d’autres terrains tout en étant compétitif. Double vainqueur du Tour de Lombardie, les courses d’un jour sont quelque chose qui lui parlent. Et cette première venue au Tour des Flandres est tout sauf un hasard, elle est réfléchie depuis plusieurs semaines, voire des mois. Son grand objectif qui reste le Tour de France va emprunter lors de la neuvième étape plusieurs secteurs pavés. De quoi lui rappeler des bons souvenirs, sa victoire finale au Tour 2014 s’était construite en partie sur ce passage tant redouté. A nouveau l’étape dans le nord de la France pourrait faire une première sélection au classement général. C’est pourquoi le champion italien veut se donner le maximum de chances d’y être performant en s’essayant au Ronde. Bahrain-Merida explique ce choix.
« Paris-Roubaix n’est pas envisageable, mais c’est sur le Tour des Flandres, il pourra en avoir un avant-goût. A l’avenir, il aimerait également se tester sur Paris-Roubaix mais cela tombe le lendemain de la dernière étape du Tour du Pays Basque. Vincenzo n’ira pas au Tour des Flandres pour obtenir un résultat, mais il aidera Sonny Colbrelli. Les deux coureurs s’entendent bien et c’est intéressant pour Vincenzo de rouler sur des pavés en vue du Tour. » Bahrain-Merida confirme Nibali au Tour des Flandres
Tomasz Marczyński (Lotto-Soudal) a été heurté par une voiture ce samedi à l’entraînement. Par chance, le coureur polonais s’en sort sans fracture, mais avec le visage très abîmé. Un nouvel accident après celui Laurens De Plus et Petr Vakoc, tous les deux percutés par un camion il y a un peu plus de deux semaines.
Un choc tête la première pour Tomasz Marczyński
On aimerait bien que ces choses là n’arrive plus dans le cyclisme. Mais depuis quelques temps, elles sont de plus en plus fréquentes. Tomasz Marczyński (Lotto-Soudal) a en effet été victime d’un accident à l’entraînement ce samedi. Le Polonais a heurté une voiture tête la première. Heureusement pour lui, il n’a aucune blessure grave, son casque l’ayant largement protégé. Aucune fracture n’a été signalée. Il a du néanmoins subir des points de sutures au niveau de son nez, comme il est facile de le voir sur sa photo. Tomasz Marczyński est rentré chez lui et va prendre du temps pour se reposer afin de revenir le plus vite possible sur son vélo. Il ne participera pas au Tour d’Andalousie sur lequel il était aligné.
Deux accidents en un peu plus de deux semaines
L’accident de Tomasz Marczyński arrive seulement quelques semaines après celui de Laurens De Plus et Petr Vakoc. Les deux coureurs de la Quick-Step avaient été percutés par un camion en Afrique du Sud lors d’un entraînement. Le premier s’en était sorti avec des abrasions et le second a dû être opéré de ses fractures aux vertèbres. Ces terribles incidents se sont terminés heureusement sans trop de gravité mais ils sont trop fréquents. Les cyclistes restent très fragiles sur leurs vélos n’ayant pas de protection à part le casque. Les axes routiers sont donc très dangereux, surtout avec la différence de vitesse entre les automobilistes et les coureurs. Le partage de la route est plus que jamais d’actualité.
Pour leurs débuts respectifs en Europe, Richie Porte et Tejay van Garderen viseront le classement général sur le Tour d’Algarve (14-18 février). Partageant un rôle de leader pour atteindre cet objectif, ils pourront aussi compter sur un impressionnant collectif de la BMC. La formation américaine s’affiche comme l’une des plus compétitives sur le papier pour ces cinq jours de course.
Richie Porte et Tejay van Garderen de BMC, favoris du Tour d’Algarve
BMC vise la victoire finale au Tour d’Algarve ! Avec deux de ses représentants, elle se donne en tout cas les moyens d’y parvenir. Richie Porte et Tejay van Garderen font partis des sérieux prétendants au classement général. Sur la course par étapes portugaise, le parcours proposé convient parfaitement à leurs caractéristiques. Bons ou très bons grimpeurs, ils sont aussi à l’aise dans le contre-la-montre. Un avantage considérable sachant que le tracé prévoit vingt kilomètres à parcourir. Une étape sans aucun doute aussi décisive que celles de montagne à Foia et Malhao, voire même davantage. En limitant la casse sur cette ascension ou en créant des différences, une grande partie du travail sera faite.
La formation BMC Racing Team comptera effectivement sur ses deux cartes pour le général, mais elle aura d’autres atouts de poids. Et surtout des coureurs qui démontrent une belle forme en ce début de saison. A l’image de Jürgen Roelandts vainqueur déjà en cette saison 2018. Le Belge a remporté la cinquième et dernière étape du Tour de la Communauté de Valence au sprint en battant notamment au passage Danny Van Poppel, une belle référence. Ce sera à nouveau le sprinteur attitré de l’équipe. Mais il ne faudra pas non plus oublier Loïc Vliegen, auteur d’un beau Tour de Dubaï. Cinquième du classement général, le Belge a démontré de belles choses dès son entrée en compétition. De quoi arriver au Portugal avec un état d’esprit confiant tout comme l’équipe dans son ensemble.
La vie nous offre toujours le choix de la créer en conscience pour faire la meilleure version de soi-même. Rémy Di Grégorio (Delko-Marseille Provence-KTM)a visiblement écouté sa petite voix intérieure et les signes qui sont apparus sous ses yeux lui servant de guides afin qu’il se réalise pleinement face à un destin qui avait décidé de lui faire raccrocher le vélo à l’issue de la saison 2017. Son entourage et son équipe qui ne voulaient pas le voir quitter le peloton professionnel aussi tôt dans sa force de l’âge d’une trentaine d’années, ont aussi contribué à ce qu’il revienne sur sa décision de partir à la retraite. Le Tour La Provence, c’est quand même mieux d’y participer que de le rêver avec des regrets.
Rémy Di Grégorio en retraite le samedi de sa victoire au Tour La Provence
Le grimpeur de la formation Delko-Marseille Provence-KTM a sans doute inconsciemment utilisé le double du futur. Une vision à deux chemins de l’avenir qui laisse le choix de s’engager sur le plus épanouissant ou de continuer à buter contre des obstacles malgré tout formateurs pour sa vie. Rémy Di Grégorio a donc choisi d’enfiler ses chaussures de vélo qu’il enclenche dans les pédales automatiques plutôt que d’avoir enfilé ses chaussons dans un samedi matin baigné d’un soleil provoquant toutes les régions de France. Pour celui qui avait peur de faire la saison de trop, c’est une supplémentaire qui révèle que le coureur originaire de Marseille n’a pas usé toutes ses cartouches durant sa carrière de coureur cycliste à l’accent chantant les louanges de son païs natal. Terre qui le sacra samedi après-midi sur ses routes d’entraînement. La fausse retraite n’aura pas eu raison de lui alors qu’elle l’appelait pour le vieillir moralement.
Rui Costa et Alexander Kristoff seront les deux hommes forts de la formation UAE Team Emirates au Tour d’Oman. Le grimpeur portugais et le sprinteur norvégien essaieront d’aller chercher chacun leur première victoire de la saison.
Le classement général dans le viseur de Rui Costa
Ils voudront sûrement marquer le coup. Rui Costa et Alexander Kristoff auront une chance d’enfin ouvrir leur compteur de victoires cette saison. Tous les deux font partie des coureurs alignés par la formation UAE Team Emirates pour le Tour d’Oman qui débute le 13 février prochain. Pour le Portugais, l’envie sera très grande. En trois participation à cette épreuve, ses résultats au général étaient plutôt bons. 11e en 2015, 5e en 2016 et 2e l’année dernière, le champion du monde 2013 progresse chaque année dans le classement. 2018, peut-être la bonne année ? Rien n’est encore sûr. Il n’a jamais réussi à gagner d’étape que ce soit avec la Lampre ou avec UAE. Certes, avec seulement une course dans les jambes cette saison, au Tour Down Under, Rui Costa n’a pas vraiment de repères. Mais il a déjà dû cocher la 5e étape « reine » de ce Tour d’Oman, avec le finish à Green Mountain (5,7 km à 10,5% de moyenne).
Alexander Kristoff pour un premier sprint victorieux
Alexander Kristoff est un habitué du Tour d’Oman. Il a tout simplement participé à toutes les éditions depuis sa création. Le sprinteur norvégien a un bilan plutôt sympathique avec sept victoires d’étape. Rien que l’année dernière, il a avait glané trois succès en six jours avec Katusha-Alpecin, soit la moitié. Mais contrairement à Rui Costa, le champion d’Europe vient d’arriver dans la formation UAE Team Emirates et les repères avec ses coéquipiers ne sont pas encore bien là. Malgré tout, il y eu des signes positifs au Tour de Dubaï. Alexander Kristoff a terminé 9e du général en terminant régulièrement dans le Top 10 des sprints (deux fois 4e et deux fois 7e). Il a donc de bonnes jambes pour ce Tour d’Oman, qui lui réussi plutôt bien.
#UAETeamEmirates will hit the scene again in the Middle East from 13 to 18 of February.
Du 13 au 18 février (mardi à dimanche) se déroulera le Tour d’Oman 2018 (Tour of Oman), 9e édition. Pas moins de six étapes en ligne attendent les coureurs engagés sur cette épreuve classée 2.HC de l’UCI Asia Tour. Les 914,5 kilomètres seront ponctués notamment d’une étape reine à savoir la cinquième étape disputée samedi qui s’achèvera au sommet de Green Mountain, à 1.235 mètres d’altitude, à Jabal al Akhdhar. La course organisée par ASO a la particularité de satisfaire en l’espace de six jours de course tous les types de coureurs, à commencer par les sprinteurs, les grimpeurs et les puncheurs. En 2017, c’est le Belge Ben Hermans (31 ans) qui l’emportait. L’ancien coureur de la BMC Racing Team désormais coureur de la formation Israel Cycling Academy a privilégié cette année la Ruta del Sol (Tour d’Andalousie).
Parcours et étapes du Tour d’Oman 2018
Comme depuis sa création, le Tour d’Oman a la caractéristique de pouvoir « s’offrir » à quiconque est en forme en ce début de saison 2018. Et il faudra l’être dès la seconde étape où par expérience les favoris ne devront pas manquer de se placer dans les premières places du classement général provisoire, et pourquoi pas faire en sorte de distancer les principaux favoris. Après avoir été attentifs et forts pendant les trois jours de course suivants, tout se jouera lors de la cinquième étape au sommet de Green Mountain. Les purs sprinteurs n’auront comme opportunité de victoire d’étape que le premier et le dernier jours.
Parcours et profil étape 1 : Nizwa – Sultan Qaboos University
Mardi 13 février 2018, au terme des 162,5 kilomètres que les coureurs auront à parcourir, il semble peu probable que la première victoire d’étape échappe aux sprinteurs. Et il y a fort à parier que le premier vainqueur d’étape du Tour d’Oman 2018 et le premier leader se nommera à coup sûr Mark Cavendish (Dimension Data), Alexander Kristtof (UAE TeamEmirates), Magnus Cort Nielsen (Astana) ou encore Nacer Bouhanni (Cofidis) ou Bryan Coquard (Vital Concept) tous deux encore à la recherche de leur premier succès en 2018. En 2017, c’est le Norvégien Kristoff qui l’avait emporté au sprint devant Greg Van Avermaet et le retraité Tom Boonen.
Messieurs les sprinteurs, c’est à vous de jouer sur cette première étape du Tour d’Oman 2018. Photo : ASO
Parcours et profil étape 2 : Sultan Qaboos University – Al Bustan
Mercredi 14 février, jour de Saint-Valentin, le peloton du Tour of Oman disputera la deuxième étape qu’avait remporté en 2017 Ben Hermans qui prenait par la même occasion la tête du classement général pour ne plus la lâcher jusqu’à s’adjuger la victoire finale. L’étape longue de 167,5 kilomètres est ponctuée de quatre ascensions et notamment de la dernière côte d’Al Jissah, située à cinq kilomètres de l’arrivée à Al Bustan.
Le Tour Of Oman pourrait se jouer sur cette seconde étape, comme en 2017 avec Ben Hermans. Photo : ASO
Parcours et profil étape 3 : German University – Wadi Dayqah Quriyat
A l’occasion de la troisième étape du Tour of Oman, disputée jeudi 15 février, la victoire d’étape devrait s’articuler autour des puncheurs et grimpeurs avec notamment un final « toujours en prise » et même une côte (Wadi Dayqah) à passer dans les tous derniers kilomètres de l’étape longue de 179,5 kilomètres. Au préalable, peloton et échappés auront grimpé deux autres ascensions. En 2017, c’est le jeune Danois Kragh Soren Andersen (Team Sunweb) qui l’emportait dans un sprint entre hommes forts face à Rui Costa, Ben Hermans et plusieurs autres coureurs dont un certain Romain Bardet.
Les hommes forts du Tour d’Oman seront en tête à l’arrivée de la troisième étape. Photo : ASO
Parcours et profil étape 4 : Yiti (Al Sifah) – Ministry of Tourism
Vendredi 16 février. Bien que le final de la quatrième étape du Tour d’Oman voit se profiler la côte de Al Jabal Street (3,4 kilomètres à 8,8%) à franchir à trois reprises, les puncheurs ou sprinteurs capables de passer les « bosses » se joueront sans doute la victoire d’étape au terme des 117,5 kilomètres de course, à l’image d’Alexander Kristoff qui se payait lors de la précédente édition au sprint Sonny Colbrelli et Greg Van Avermaet.
Comme lors de l’étape de la veille, il faudra être en forme pour prétendre se jouer la victoire d’étape de vendredi. Photo : ASO
Parcours et profil étape 5 : Sama’il – Jabal Al Akhdar (Green Mountain)
Samedi 17 février, c’est l’étape reine de Green Mountain que les coureurs du Tour d’Oman 2018 affronteront. L’arrivée sera jugée au terme des 152 kilomètres de course en ligne mais surtout au sommet de la Montagne Verte (5,7 kilomètres à 10,5 % de pente moyenne) située à 1.235 mètres d’altitude. L’an dernier, Ben Hermans avait définitivement assis sa victoire en l’emportant face à Fabio Aru et Rui Costa. Le vainqueur de l’édition 2018 sera connu au terme de cette cinquième étape.
C’est au terme de l’étape de Green Mountain que la 9e édition du Tour d’Oman sera « pliée ». Photo : ASO
Parcours et profil étape 6 : Al Mouj Muscat – Matrah Corniche
Dimanche 18 février, à l’occasion de la sixième et dernière étape (135,5 kilomètres), on prend les mêmes que lors du premier jour de course et on recommence. Les sprinteurs les moins fatigués de cette semaine de course (6 jours) pourront tenter leur chance au sprint. Et comme lors de la première étape, c’est le champion d’Europe sur route qui s’était imposé à Matrah Corniche.
Après avoir « plus ou moins souffert » durant les quatre précédentes étapes, les sprinteurs pourront de nouveau truster les premières places de l’étape finale du Tour d’Oman 2018. Photo : ASO
Les favoris au départ du Tour of Oman 2018
***** Greg Van Avermaet, Vincenzo Nibali
**** Rui Costa, Alexander Kristoff, Magnus Cort Nielsen
*** Jempy Drucker, Nicolas Roche, Edward Theuns, Miguel Angel Lopez
** Giovanni Visconti, Alexey Lutsenko, Gorka Izagirre, Soren Kragh Andersen
* Jesus Herrada, Dries Devenyns, Ian Boswell, Jan Hirt, Rémi Cavagna, Pieter Weening
Les coureurs engagés sur la 9e édition du Tour d’Oman
Retrouvez d’ici quelques heures la liste complète provisoire puis définitive des coureurs engagés dans cet article. La startlist est mise à jour dès qu’une équipe confirme la composition de son effectif. Ce sont 18 équipes de 7 coureurs qui prendront le départ depuis Nizwa pour rejoindre six étapes plus loin Matrah Corniche.
Vidéo de présentation du Tour d’Oman 2018
Retrouvez la présentation en vidéo de la 9e édition du Tour of Oman. Présentation des six jours de course, étape par étape. Le parcours de la course par étape, au total, sera long de quelque 914,5 kilomètres.
A la veille de la 6e et dernière étape de la Colombia Oro y Paz, les Colombiens ont semble-t-il pris définitivement pris le commandement de l’épreuve avec Rigoberto Uran (Team EF Education First-Drapac) vainqueur de la cinquième étape et un Nairo Quintana (Movistar) désormais en tête du classement général. Julian Alaphilippe (QuickStep-Floors) est classé septième.
Quatre Colombiens en tête de la Colombia Oro y Paz
A Salento, au sommet, c’est Rigoberto Uran qui l’a emporté face à ses trois plus féroces adversaires et compatriotes. Le coureur âgé de 31 ans a devancé à l’arrivée Nairo Quintana, Egan Bernal (Team Sky) le vainqueur du Tour de l’Avenir 2017 et Sergio Henao, respectivement classés second, troisième et quatrième du jour. Sur cette étape, quelques coureurs étrangers aux colombiens ont sorti leur épingle du jeu à savoir Oscar Sevilla l’ancienne gloire du cyclisme mondial (huitième) et Julian Alaphilippe treizième.
Dimanche 11 février, et pendant qu’en Espagne d’autres coureurs du peloton cycliste international disputeront la Clasica de Almeria, du côté Transalpin se disputera la 55e édition du prestigieux Trophée Laigueglia, première épreuve de la saison cycliste Italienne 2018. Le vainqueur de l’édition 2017, Fabio Felline, ne défendra pas son titre, son équipe, la formation Trek-Segafredo n’ayant pas aligné le moindre coureur à disputer les 203,7 kilomètres de course.
Une quinzaine de coureurs français au départ du Trophée Laigueglia
Avec la formation Fortuneo-Samsic qui est arrivée avec sept de ses coureurs français, le reste des patriotes vient principalement de chez Ag2R La Mondiale dont Clément Chevrier portera le dossard numéro un, la formation de Vincent Lavenu étant la seule équipe de division WorldTour à être au départ de la course. Trois autres individualités viennent de la formation Marseillaise Delko Marseille Provence KTM qui vient de célébrer la victoire de Rémy Di Grégorio, vainqueur de l’étape de l’Espigoulier sur le Tour de La Provence.
Liste des équipes et coureurs du Trophée Laigueglia 2018
Au départ de la Clasica de Almeria demain, la LottoNL Jumbo misera sur une arrivée groupée. Elle alignera une équipe avec un sprinteur prétendant à la victoire finale. Danny Van Poppel, le leader de la formation néerlandaise sera très certainement dans le coup en cas d’arrivée massive.
Danny Van Poppel meilleur atout pour LottoNL Jumbo
Une victoire à la clé ? C’est en tout cas ce qu’espère LottoNL Jumbo de la part de Danny Van Poppel. Le sprinteur qui est en bonne forme en ce début de saison espère poursuivre sur sa dynamique dans cette classique espagnole. Vainqueur de la première étape du Tour de la Communauté de Valence, le Néerlandais a déjà connu les joies du succès cette année. De quoi arriver avec de la confiance sur cette course où un sprint final favoriserait ses plans, et celui de sa formation. Il représente la meilleure chance de son équipe en cas d’arrivée groupée, le scénario le plus probable au vu du parcours plat dans la dernière partie.
A 24 ans, Danny Van Poppel est un coureur qui compte prendre de plus en plus d’ampleur chez LottoNL Jumbo. Avec Dylan Groenewegen, il est l’autre sprinteur sur lequel son équipe compte énormément. Une toute autre dimension par rapport à chez Sky où le Néerlandais n’avait pas autant d’opportunités de jouer sa carte personnelle. Maintenant, c’est quasiment le contraire, une partie de l’effectif va se mettre à son service dans les différentes étapes de plaine. Répondant parfaitement à ce dévouement total au Tour de Valence, la Clasica de Almeria est la seconde opportunité qui se présente à lui.
Dans cette seconde étape de montagne consécutive à la la Colombia Oro y Paz, Rigoberto Uran (EF Education First – Drapac) a gagné devant Nairo Quintana (Movistar) et Egan Bernal (Team Sky). Cette victoire est la première cette saison pour le second du Tour de France 2017. Leader du classement au départ de l’étape, Julian Alaphilippe a concédé trop de temps pour espérer conserver sa tunique.
Rigoberto Uran s’impose sur la Colombia Oro y Paz
Une ultra domination colombienne ! C’est le moins que l’on puisse dire de cette cinquième étape de la Colombia Oro y Paz. Le top 6 a été entièrement occupé par des représentants du même pays. Il faut remonter jusqu’à la septième étape et Jhonatan Narvaez, équatorien de Quick-Step Floors pour trouver trace d’un coureur n’évoluant pas à domicile. A l’avant de la course, un quatuor a réussi à se détacher dans le final. Rigoberto Uran, Nairo Quintana, Egan Bernal, Sergio Henao dans cet ordre se sont disputés la victoire d’étape. Le deuxième du Tour de France 2017 a eu le dernier mot après une belle passe d’arme. Un succès qui lance idéalement sa saison 2018, et se montre déjà en bonne condition.
Au classement général, cette étape a provoqué quelques changements, et surtout un de taille. C’est le changement de leadership entre Julian Alaphilippe et Nairo Quintana. Le coureur de Movistar a pris la première place aux dépends du Français de Quick-Step Floors. Distancé dans les derniers kilomètres, le rythme a été trop soutenu pour lui. Mais cela n’enlève en rien sa prestation de la veille qui lui a permis de l’emporter en costaud. La dernière étape va à nouveau se disputer en montagne avec des Colombiens qui devraient être à la fête, à part grande surprise.
Julian Alaphilippe doit voir la vie en rose bien au-delà de la Colombia Oro y Paz. Le puncheur français fait une rentrée très remarquée sur cette épreuve en endossant le maillot de leader de la course, laissant derrière lui sur ligne d’arrivée de la 4e étape, Sergio-Luis Henao, Nairo Quintana et Rigorberto Uran, rien que cela. Mettre la pression sur le coureur très prometteur de la Quick-Step Floors n’est pas ce qu’il y a de plus judicieux pour obtenir ce que notre impatience voudrait déjà de lui. Mais sans qu’il nous fasse la promesse d’en claquer de très belles cette année, il doit au moins écrire cette saison le début d’un roman où l’intrigue sera vite dévoilée. Et cela sans qu’il ait recours à un pseudonyme comme l’a fait Romain Gary sous les traits énigmatiques d’Émile Ajar, Shatan Bogat ou Fosco Sinibaldi. Ce serait un affront à son immense talent de se cacher derrière un autre visagede coureur à succès. Bientôt en librairie.
Julian Alaphilippe nous a fait tourner en bourrique à Bergen
Le 24 septembre 2017 nos nerfs ont failli lâcher. Julian Alaphalippe avait disparu en solitaire de nos écrans de télévision à cinq kilomètres de l’arrivée du Mondial à Bergen. Était-ce pour mieux réapparaître en vainqueur ? C’est ce que tout le monde a cru. Malheureusement un problème technique nous a privés d’un spectacle palpitant porteur d’espoir de voir un français à nouveau champion du monde sur route. Un plan fixe à un kilomètre de l’arrivée relayé par un retour à la normale de l’image ont signé la fin de cette haletante partie de cache-cache dont la fin presque sans surprise fut écrite par un triple champion du monde qui a l’habitude de signer des best-sellers depuis sa plume en forme de vélo. Quelques minutes plus tard, Julian Alaphilippe était tout sourire sur les antennes de France Télévisions tandis que nous étions presque au bord des larmes. Sa capacité à vite oublier la défaite ne doit en aucun de nous abîmer le moral comme il l’a fait ce jour-là. Julian, déglingue-nous le cœur sur les Classiques ardennaises, mais cette fois-ci en vainqueur. On te remettra le prix Goncourt de la meilleure nouvelle écrite depuis le sacre de Laurent Jalabert à la Flèche Wallonne1997.
Samedi, au sommet du col de l’Espigoulier, c’est le local, Rémy Di Grégorio (Delko Marseille Provence KTM), auteur d’une très bonne Etoile de Bessèges qui s’est achevée il y a quelques jours, qui a remporté la seconde étape du Tour de la Provence 2018. Le coureur Marseillais remporte une bien belle victoire tandis que Alexandre Geniez (Ag2r La Mondiale) conserve la tête au classement général à la veille de la troisième et dernière étape de l’épreuve.
Di Grégorio renait sur le Tour de la Provence 2018
En plus de renouer avec la victoire (Di Grégorio n’avait plus gagné depuis mars 2014) le coureur de la formation Delko Marseille Provence s’est offert un retour au premier plan en s’imposant au sommet de l’Espigoulier et en se permettant notamment de l’emporter face à des cadors du peloton professionnel international. Au terme des 165,9 kilomètres qui séparaient La Ciotat de Gémenos, le coureur âgé de 32 ans a devancé au sommet Lilian Calmejane (Direct Energie) et Tony Gallopin (Ag2r La Mondiale).
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En bonne condition depuis le début de saison, Rémy Di Grégorio a gagné sur la seconde étape du Tour de la Provence. Le coureur de Delko-Marseille a réglé au sprint un groupe de quelques unités au sommet du Col de l’Espigoulier. Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) et Lilian Calmejane, respectivement 2e et 3e, ont été notamment battus par le Marseillais. Alexandre Geniez qui a terminé 7e aujourd’hui reste le leader au classement général.
Rémy Di Grégorio victorieux sur ses terres
Une victoire qui fait du bien ! En s’imposant au Col de l’Espigoulier dans la deuxième étape du Tour La Provence, Rémy Di Grégorio a mis fin à une série de quatre ans sans aucun succès. La dernière datait de mars 2014 sur le modeste Tour de Taiwan. Au total, c’est seulement la quatrième dans toute la carrière du coureur de Delko-Marseille dont la plus belle reste celle sur le Paris-Nice 2011.
Aujourd’hui, pour parvenir à ses fins, Rémy Di Grégorio n’a pas été avare de ses efforts dans la montée finale. Portant une première attaque à quelques kilomètres de l’arrivée, il s’est fait rattraper une première fois par le groupe des favoris. Mais son obstination a finalement fait la différence dans un second temps. Le Marseillais a été le plus rapide au sprint en devançant de quelques longueurs la plupart des coureurs prétendants au classement général. Lilian Calmejane, Tony Gallopin ou encore Alexandre Geniez, le leader actuel, ont terminé derrière.
Entre les grands favoris de l’épreuve, il n’y aura pas eu de différences ou alors de très minimes. A part un accident pour l’étape de demain qui se termine à Marseille, Alexandre Geniez devrait remporter cette édition. Sa victoire sur le prologue aura été décisive dans sa quête de la victoire finale au classement général. Derrière lui, un autre coureur de la même équipe AG2R La Mondiale, Tony Gallopin devrait finir sur le podium ainsi que Lilian Calmejane (Direct Energie). A noter que dans cette étape avec deux fois le col de l’Espigoulier, Warren Barguil n’a pas tenu le rythme des meilleurs tout comme Christophe Laporte vainqueur la veille.
Au terme des 208 kilomètres de course, c’est Luis Leon Sanchez (34 ans) qui a remporté le Tour de Murcie 2018. L’Espagnol, arrivé en solitaire, a devancé sur la ligne d’arrivée le leader de l’équipe Movistar tandis que le belge Philippe Gilbert (QuickStep-Floors) a pris la troisième place sur le podium.
Luis Leon Sanchez s’est imposé sur le Tour de Murcie ce samedi. Le coureur d’Astana a réussi à se défaire d’Alejandro Valverde (Movistar) dans les deux derniers kilomètres de la course. Une revanche pour Sanchez qui avait été battu par Valverde au Tour de Valence. C’est la première fois de sa carrière qu’il remporte cette épreuve. Il succède d’ailleurs au palmarès à son dauphin du jour. Philippe Gilbert (Quick-Step) complète le podium.
Luis Leon Sanchez plus fort qu’Alejandro Valverde
Luis Leon Sanchez avait les crocs. Suffisamment pour s’imposer ce samedi sur le Tour de Murcie. Le coureur de la formation Astana ne voulait pas perdre une nouvelle fois face à Alejandro Valverde. Dans les deux derniers kilomètres de la course, après plus de 40 kilomètres passés avec son compatriote, Sanchez a décidé de mettre les chevaux pour distancer celui qui l’avait battu au Tour de Valence. Une attaque récompensée pour l’Espagnol de l’équipe kazakh qui réussi finalement à franchir la ligne tout seul, les bras levés au ciel. C’est sa première victoire de la saison ainsi que sa première sur le Tour de Murcie. Alejandro Valverde n’a donc pas remporté l’épreuve une sixième fois et voit son compatriote lui succéder au palmarès.
Philippe Gilbert a tout tenté pour revenir sur Sanchez et Valverde
Ce Tour de Murcie a vu les attaques et les échappées se succéder. Le plus remuant a été Philippe Gilbert (Quick-Step Floors). Le Belge a longtemps été devant notamment en compagnie de deux de ses coéquipiers Bob Jungels et Pieter Serry. Les trois hommes ont aussi été accompagnés par Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Mais à 50 kilomètres de l’arrivée, au sommet du Collado Bermejo, ils ont vu Alejandro Valverde, Luis Leon Sanchez et Jakob Fuglsang revenir sur eux. Dans la descente, les deux espagnols et Gilbert ont décidé d’attaquer. Mais le Belge n’est pas parvenu à rester dans le groupe. Malgré tous ses efforts pour revenir, il n’a jamais réussi à faire la jonction avec les deux locaux. Pour sa première course de la saison, Gilbert termine à une honorable troisième place.
Elia Viviani était plus qu’heureux après sa victoire sur la 5e étape du Tour de Dubaï ce samedi. Ce succès lui permet de remporter le classement général. Le sprinteur italien a reconnu qu’il était assez stressé avant la course.
Elia Viviani s’est mis un peu de pression
Deux secondes. Voilà ce qui séparait Elia Viviani, leader du classement général et son dauphin, Magnus Cort-Nielsen. Il est donc facile de comprendre que rien n’était joué dans ce Tour de Dubaï avant cette 5e étape. Mais le sprinteur italien n’a laissé aucune chance à ses adversaires ce samedi et s’est finalement imposé. Un succès qui lui offre donc la première victoire de sa carrière sur le Dubai Tour. Après l’arrivée, le coureur de la Quick-Step était forcément très heureux, mais comme il l’explique sur le site de son équipe, il s’était mis un peu de pression avant cette étape.
« Ce matin, j’ai essayé de rester détendu, mais maintenant je dois avouer que j’étais très nerveux, parce que ma marge au classement général était faible. Notre tactique était de laisser les coureurs qui ne présentaient pas de danger au général s’échapper, donc nous n’avons pas besoin de pousser toute la journée, car j’avais besoin de mes six coéquipiers pour la partie finale de la course. Au dernier kilomètre, Sabatini a fait un travail remarquable en évitant la chute et en comblant l’écart avec les coureurs devant. Tout ce que j’avais à faire était d’attendre patiemment, car nous avions un vent de face et il était important de lancer le sprint le plus tard possible. » Elia Viviani seals Dubai Tour overall win with spectacular last day victory
Une tactique bien rodée, un coéquipier au poil et un peu de chance sur la chute ont donc permis à Elia Viviani de s’imposer. Mais ce n’est pas uniquement sur cette étpae que l’Italien a remporté ce Tour de Dubaï. Il a été très régulier tout au long des cinq jours en terminant deux fois premier, une fois troisième et deux fois sixième.
« Devenir l’un des meilleurs sprinteurs du monde » affirme Elia Viviani
Elia Viviani reconnaît aussi que ce succès ne serait jamais arrivé sans son équipe et ses coéquipiers. Arrivé de la Sky cette saison, il est plus que comblé par le travail de la Quick-Step pour le mettre dans les meilleurs dispositions possibles. Il explique aussi que son but est de devenir l’un des tous meilleurs dans sa catégorie. Pour l’instant, il est dans les clous.
« Je suis venu dans cette équipe pour devenir l’un des meilleurs sprinters du monde, et 90% de ce que j’ai réalisé ici à Dubaï, c’est le mérite de Quick-Step Floors: les garçons sont extraordinaires, ils se sont rassemblés autour de moi Brian Holm a mis au point une tactique parfaite, l’objectif étant de gagner le GC, mais en même temps, nous avons décidé de le prendre au jour le jour et de voir ce qui se passe: deux victoires d’étape et le classement général Je suis très heureux de la façon dont j’ai commencé la saison et de la bonne forme que j’ai, cela me donne encore plus de confiance pour mes futures courses. » Elia Viviani seals Dubai Tour overall win with spectacular last day victory
Avec ce bon résultat, Elia Viviani devient un sérieux concurrent pour Marcel Kittel, Mark Cavendish ou encore André Greipel. De bon augure pour le spectacle lors des prochaines échéances.
Après avoir gagné l’épreuve du contre-la-montre trois jours auparavant, Daryl Impey s’est cette fois-ci imposé sur la course en ligne. C’est la première fois depuis le début de sa carrière qu’il réalise une telle performance. Il a devancé au sprint Jacques Janse Van Rensburg (Dimension Data), Nolan Hoffman (Team BCX) a complété le podium.
Daryl Impey champion d’Afrique du Sud
Trop fort ! Un coureur aura été au-dessus de la concurrence durant ces championnats d’Afrique du Sud sur route. Il s’agit de Daryl Imey qui a réalisé le doublé contre-la-montre et course en ligne. Dans cette épreuve disputée aujourd’hui, le coureur de Mitchelton-Scott a réussi à disposer de ses adversaires les uns après les autres. Seul Jacques Janse Van Rensburg est parvenu à rester dans sa roue jusqu’à la fin de course. Mais la vitesse au sprint de Daryl Impey a fait la différence. A 33 ans, c’est étonnement son premier sacre national sur la course en ligne alors que dans le même temps il détient sept titres sur l’exercice chronométrée.
Cette victoire acquise aujourd’hui ne fait que confirmer l’excellent début de saison de la part de Daryl Impey. A 33 ans, jamais le Sud-Africain ne s’était montré aussi performant, arrivant à enchaîner avec une belle régularité les courses. Pour lui, c’est au Tour Down Under que tout a commencé dans cette année 2018. Placé second sur trois étapes, ses résultats lui ont permis d’accrocher le classement général final aux dépends de Richie Pote, vainqueur en 2017. Un tout premier triomphe dans une course par étapes en World Tour, un symbole forcément particulier. Ensuite un podium (3e) a suivi sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race, juste avant d’arriver sur ce championnat amplement réussi. Des premières semaines de compétition comme dans un rêve.
Dimanche 11 février, ils seront quelque 133 coureurs issus de 20 équipes cyclistes professionnelles toutes divisions confondues à participer à la 33e édition de la Clasica de Almeria 2018 (Espagne), épreuve longue de 185,1 kilomètres classée 1.HC au calendrier UCI Europe Tour. L’an passé, en 2017, c’est le Danois Magnus Cort Nielsen qui l’emportait et qui ne défendra pas son titre en 2018, lui qui sort du Tour de Dubai avec les honneurs puisqu’il a pris la 2e place du classement général final.
Comme sur le Tour de Murcie, ils seront tout juste dix coureurs tricolores à défendre les honneurs du cyclisme français hors de notre frontières. Et d’ailleurs, au départ de la Clasica de Almeria 2018, il s’agira des mêmes coureurs qu’à Murcie à l’exception faîte d’Angelo Tulik qui viendra en remplacement de Rein Taaramae. La formation Direct Energie sera d’ailleurs l’unique équipe cycliste française à avoir fait le déplacement, comme la veille. L’équipe de Jean-René Bernaudeau aura en ses rangs sept coureurs français, soit l’intégralité de ses coureurs présents au départ. Guillaume Bonnafond et Hugo Hoffstetter de l’équipe Cofidis seront deux autres coureurs tricolores, accompagnés de l’excellent Yoann Offredo (Wanty-Groupe Gobert).
Liste des équipes et coureurs de la Clasica de Almeria 2018
Que ce soit sur la Colombia Oro y Paz ou encore le Tour de Dubai, les coureurs de la formation QuickStep-Floors n’ont de cesse de l’emporter ici et là. Et peu importe le continent sur lequel ils évoluent. Depuis le Tour Down Under, l’équipe dirigée par Patrick Lefevere a déjà signé dix succès, incluant la seconde victoire d’étape d’Elia Viviani et son succès au classement général final du Dubai Tour 2018.
Elia Viviani sacré sur le Tour de Dubai 2018
Fort de ses deux succès d’étapes sur le Tour de Dubai, l’Italien Elia Viviani s’est adjugé le classement final de le course par étapes. A l’arrivée, sur le podium, il devance le Danois Magnus Cort Nielsen (Astana) et son compatriote italien Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida). Quant à la cinquième et dernière étape, Viviani a devancé au sprint l’Autrichien Marco Haller (Katusha-Alpecin) et le Britannique Adam Blythe (Aqua Blue Sport). Marcel Kittel (Katusha) et Nacer Bouhanni (Cofidis) auront fait choux blanc sur leur course de reprise, là où seuls les sprinteurs ont eu une chance de succès.
Après avoir eu un accident de rafting ayant occasionné une fracture tibia-péroné il y a six mois environ, les espoirs de voir Luke Rowe courir lors de la saison 2018 étaient minces. Mais le Britannique remis sur pied plus rapidement que prévu va pouvoir disputer le Tour d’Abu Dhabi qui débute le 21 février prochain. C’est le coureur du Team Sky qui l’a annoncé lui-même sur les réseaux sociaux.
Luke Rowe, un retour programmé pour le Tour d’Abu Dhabi
Un retour précoce vraiment inattendu ! Écarté des compétitions depuis l’été dernier à cause d’une fracture tibia-péroné, Luke Rowe s’apprête à revenir dans le peloton à l’occasion du Tour d’Abu Dhabi. Cette épreuve inscrite au calendrier World Tour se déroulera entre le 21 et le 25 février. Entre son dernier jour de course et sa reprise, son indisponibilité aura durée sept mois. La dernière fois que le coureur britannique portait un dossard sur le dos, c’était lors du Tour de France. Le temps d’attente a été donc vraiment très long, mais la fin de cette difficile période approche à son terme.
« Je sens que que j’arrive à un point intéressant. J’ai fait ma plus longue sortie aujourd’hui, 5h30, avec plus de 3000 mètres de dénivelé. Tout va plutôt bien, a-t-il assuré. Je ne sais pas à quoi ressemblera ma saison, mais je peux vous dire que ma première course de reprise sera le Tour d’Abu Dhabi. Pouvoir reprendre aussi tôt est incroyable. Je ne pensais pas que cela serait possible au vu du diagnostic qui m’avait été fait. » Rowe message Facebook
L’espoir des flandriennes pour Luke Rowe
La participation de Luke Rowe au Tour d’Abu Dhabi est non seulement une bonne nouvelle pour le coureur mais aussi pour son équipe. Habitué à courir sur les épreuves pavés, le Britannique pourrait finalement y prendre part de nouveau cette année alors que c’était pas forcément imaginé ces dernières semaines. Ce serait à coup sûr un atout de poids de plus pour la Team Sky. Troisième de Kuurne-Bruxelles-Kuurne et sixième du Het Nieuwsblad en 2017, Luke Rowe prendra une décision quant à une éventuelle participation.
« Je ne sais pas ce qu’il en sera des Classiques. Tout dépendra de ce que je montre à Abu Dhabi. Je suis plutôt optimiste, mais on ne peut pas savoir réellement avant de mettre un dossard le dos. Je rêverais de courir les Classiques, évidemment, reste à voir l’effet des pavés sur ma jambe. Mais il ne faut jamais dire jamais. » Rowe message Facebook
Elia Viviani (Quick-Step Floors) a remporté la 5e et dernière étape du Tour de Dubaï ce samedi. Il devance Marco Haller (Katusha-Alpecin) et Adam Blythe (Aqua Blue Sport). Avec cette deuxième victoire en cinq jours de course, le sprinteur Italien remporte le Dubaï Tour pour la première fois de sa carrière et succède à Marcel Kittel, double tenant du titre.
Elia Viviani voit la vie en bleu au Tour de Dubaï
Il était vraiment trop fort. Elia Viviani a dominé de la tête et des jambes cette édition du Tour de Dubaï. Ce samedi, sur la cinquième et dernière étape, il a une nouvelle fois remporté le sprint après sa victoire de mercredi lors du deuxième jour de course. L’Italien a eu quand même beaucoup de chance. Il a vu quelques-uns de ses adversaires au classement général chuter dans le dernier virage. Une aubaine pour le sprinteur de la Quick-Step qui n’a pas eu a forcé son talent. Seuls Marcel Kittel (Katusha-Alpecin), Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) et Magnus Cort-Nielsen (Astana) ont pu jouer la gagne dans les derniers mètres sans pour autant prendre une place sur le podium. C’est finalement Marco Haller (Katusha-Alpecin) et Adam Blythe (Aqua Blue Sport) qui ont pris respectivement la deuxième et troisième place. Elia Viviani, avec ce succès, conserve le maillot bleu de leader et remporte le Tour de Dubaï pour la première fois de sa carrière.
🚨 Elia Viviani se lleva la última etapa y la general del #DubaiTour. Dura caída de Bohuanni y Cavendish en la última curva.
Nacer Bouhanni prit dans la chute du dernier virage
Nacer Bouhanni, qui était 5e à 8 secondes d’Elia Viviani au classement général avant cette étape, n’a pas pu disputer le sprint ce samedi. Le coureur tricolore a malheureusement chuté dans le dernier virage. Il est d’ailleurs le premier à glisser. Le sprinteur de la Cofidis n’a pas été blessé apparemment, il terminera évidemment avec quelques abrasions. Cet incident lui fait quitter le top 10 du général, la déception sera grande pour lui. Autre déçu, Mark Cavendish, qui n’est pas tombé mais qui a été bloqué par la chute. Le Britannique, qui a gagné la troisième étape aurait sûrement voulu terminer ce Tour de Dubaï en beauté.
Vidéo – Les derniers kilomètres de la 5e étape du Tour de Dubaï
Classement de la 5e étape du Tour de Dubaï – Top 10
1.
Elia Viviani
Quick-Step Floors
3h05’28 »
2.
Marco Haller
Katusha-Alpecin
»
3.
Adam Blythe
Aqua Blue Sport
»
4.
Jean-Pierre Drucker
BMC
»
5.
Rick Zabel
Katusha-Alpecin
»
6.
Marcel Kittel
Katusha-Alpecin
»
7.
Sonny Colbrelli
Bahrain-Merida
»
8.
Magnus Cort-Nielsen
Astana
»
9.
Andrea Peron
Novo Nordisk
»
10.
Fabio Sabatini
Quick-Step Floors
»
Classement général final du Tour de Dubaï 2018 – Top 10
Javier Moreno fait partie des sept coureurs qui s’aligneront sur le Tour d’Andalousie pour Delko-Marseille Provence KTM. La formation française pourra s’appuyer sur l’expérience de l’Espagnol qui est arrivé dans ses rangs cette saison.
Javier Moreno a bien démarré la saison en s’adjugeant le Sharjah Tour
Son expérience sera un plus. Javier Moreno participera à son dixième Tour d’Andalousie qui débutera le 14 février prochain. L’Espagnol de 33 ans, qui évoluera à domicile (il est natif de Jaén) sera tout le logiquement le guide de la formation Delko-Marseille Provence KTM qu’il a rejoint cette saison. Ses résultats sur la Ruta del Sol sont plutôt intéressants. Il a notamment terminé 10e du classement général l’année dernière avec Barhain-Merida et il s’est adjugé le contre-la-montre en 2015 sous les couleurs de la Movistar. Javier Moreno est donc un habitué de ces routes. Le grimpeur peut aussi s’appuyer sur un bon début de saison.
Au Sharjah Tour, qui s’est disputé fin janvier (du 24 au 27 plus précisément), l’Espagnol a brillé en remportant le classement général. Certes, il n’a pas fait mieux qu’une troisième place sur la troisième étape et les équipes alignées n’avaient pas le même niveau que celles qui le seront sur le Tour d’Andalousie. Mais pour sa première course de la saison avec Delko-Marseille, le résultat final lui permet d’engranger de la confiance.
Brenton Jones, l’autre homme en forme de Delko-Marseille
Javier Moreno n’est pas le seul à faire un bon début de saison. Brenton Jones a de bonnes jambes lui aussi. Le sprinteur australien a remporté deux victoires d’étapes sur la Tropicale Amissa Bongo et il a terminé 5e du classement général. Sur la Ruta del Sol, l’affaire s’annonce un peu plus compliquée mais avec de la hargne et de l’envie tout est possible. La formation française essaiera au moins de jouer crânement sa chance et de perturber les grosses écuries World Tour.
Faisant parti des révélations de la saison 2017, Miguel Angel Lopez va véritablement disputer sa première compétition au Tour d’Oman (13-18 février) la semaine prochaine. Dans cette course par étapes, le Colombien sera le leader de la formation Astana avec l’objectif de lutter pour le classement général. Et essayer de succéder au palmarès à Ben Hermans (BMC Racing Team), vainqueur de la précédente édition.
Miguel Angel Lopez au départ du Tour d’Oman
Première occasion de briller ! Miguel Angel Lopez va débuter avec sa première compétition internationale de la saison sur le Tour d’Oman. Cette course par étapes composée de six étapes peut permettre au Colombien de se lancer idéalement. Avec des profils favorisant ses qualités de puncheur et de grimpeur, il peut tout à fait prétendre à un excellent classement général. D’ailleurs, ce sera quasiment toujours le cas en ce qui lui concerne dans les épreuves où il participera. Depuis ces derniers mois, le coureur de 24 ans a pris une dimension supplémentaire. Vainqueur deux fois au sommet sur la Vuelta 2017, il a fini également à une honorable huitième place finale. C’est dire à quel point maintenant le citer parmi les favoris devient une évidence.
Mais il n’y aura pas uniquement Miguel Angel Lopez sur lequel Astana pourra compter. En effet, avec une composition d’équipe qui a fière allure, la formation kazakhe devrait jouer les premiers rôles au quotidien. Avec son sprinteur Magnus Cort Nielsen, elle détient une réelle chance de victoire d’étape. Déjà passé tout près lors de la première étape du Tour de Dubaï (2e) contre les meilleurs du monde, cela donne une idée de sa forme actuelle. Par contre, il devra plus se débrouiller seul car l’effectif est davantage concentré sur la montagne. Tanel Kangert ou Omar Fraile, qui se retrouvent souvent dans des échappés pourraient bien tirer leur épingle du jeu tout comme le baroudeur Alexey Lutsenko. Ceci laisse en tout cas pas mal d’options tactiques à Astana, qui aura un gros rôle durant la semaine de compétition.
Pour le Trofeo Laigueglia (1.HC) qui se dispute ce dimanche, Wanty-Groupe Gobert alignera un effectif réduit de cinq coureurs. Cela n’empêche pas le fait que la formation belge reste ambitieuse pour cette première course italienne de la saison. En constante progression, Guillaume Martin est sans aucun doute leur meilleur atout dans cette classique.
Guillaume Martin au Trofeo Laigueglia
Il est l’une des meilleures chances tricolores sur le Trofeo Laigueglia 2018. Guillaume Martin sera aussi le leader de son équipe Wanty-Groupe Gobert. Un statut de plus en plus naturel au vu de ses performances des derniers mois. Régulier, mais surtout capable de tirer son épingle du jeu sur de grandes épreuves, le coureur de 24 ans ne cesse de franchir plusieurs échelons. Ceux qui le séparent encore du très haut niveau, mais la différence se réduit nettement. Discret en dehors des compétitions, il a déjà quelques résultats de référence comme sa victoire finale au Tour de Toscane en septembre dernier. Le Français avait battu au passage Vincenzo Nibali, une belle ligne au palmarès pour un jeune coureur. De quoi aborder avec une certaine confiance la nouvelle année.
Forcément encore un peu plus attendu que par le passé, son rôle au sein de Wanty-Groupe Gobert va encore prendre de l’ampleur et de l’importance. Sur quasiment toutes les courses auxquelles il prendra part, ce sera le leader désigné dans sa formation. A 24 ans à peine, c’est loin d’être anodin même si c’est dans une équipe Continental Pro (2e division). Il faudra avoir les épaules solides, et se montrer à la hauteur. Pour le moment, cela semble avoir plutôt bien commencé avec une rentrée réussie au GP La Marseillaise. A la lutte avec les meilleurs, le vingt-troisième du Tour de France 2017 a franchi la ligne en cinquième position. Un résultat qui permet d’attaquer cette saison dans de bonnes dispositions, et notamment l’épreuve italienne du Trofeo Laigueglia remportée par Fabio Felline l’an passé.
Composition Wanty-Groupe Gobert au Trofeo Laigueglia
Alors que le transfert d’Elia Viviani de la Sky à la Quick-Step Floors est une réussite immédiate attestant de quatre victoires depuis le début de la saison dont deux au Tour de Dubaï et le classement général, celui de Marcel Kittel est beaucoup plus dans la retenue. Le colosse allemand passé de l’équipe belge à la formation Suisse Katusha-Alpecin n’a pas ouvert son compteur sur une épreuve qui l’a jadis récompensé de huit succès d’étapes et placé sur la plus haute marche du podium en 2016 et 2017. À cette heure le doute l’habite sûrement, et un sprinteur qui doute a besoin de se rassurer pour que son train soit heureux de son travail bien fait en gare de la réussite.
Crédit photo : Twitter Tour de Dubaï
Marcel Kittel sur les traces de Mario Cippolini à la Saeco ?
Le train pour Dubaï va partir, attention à la fermeture des portes. Marcel Kittel est parti le mardi 6 février en voyage dans le golfe Persique pour voir du pays sur son vélo, mais surtout pour lever les bras autant que possible. Seulement, le sprinteur allemand a changé d’équipe à l’intersaison et les automatismes qu’il avait avec son train bleu qui fonctionnait à merveille dans les emballages finaux, s’est mué en train rouge et blanc avec de nouveaux lanceurs et un poisson-pilote à mettre sur les rails de ses grandes aspirations. Remember. Mario Cippolini c’est 164 victoires dans sa carrière. Entre 1994 et 2001, à l’époque de son train rouge de la Saeco, le bellâtre italien sous les couleurs du fabricant de cafetières va perfectionner la technique dite du train qui l’aidera à remporter un nombre impressionnant de courses et de victoires d’étapes sur le Giro d’Italia et le Tour de France sans jamais boucler les deux épreuves. Marcel Kittel a pour l’instantengrangé 86 succès et s’il veut égaler le palmarès d' »Il Magnifico » son train actuel ainsi que les prochains devront éviter de dérailler trop souvent comme les trains miniatures de notre enfance.
Crédit photo : Capture d’écran YouTube
Vidéo – Marcel Kittel tout sourire en 2017. Triste mine en 2018