Accueil Blog Page 718

Tour Down Under : Nathan Haas leader de Katusha-Alpecin

Pour l’entame de la saison cycliste 2018, Katusha-Alpecin mise avant tout sur l’un de ses coureurs. Il s’agit de Nathan Haas qui évoluera à domicile et sera la meilleure chance de briller pour son équipe au classement général.

Katusha-Alpecin avec un leader désigné

Tout sur un homme ! La révélation de la composition de Katusha-Alpecin pour le Tour Down Under (16-21 janvier) laisse peu de doutes sur ses ambitions. Nathan Haas sera le coureur sur lequel comptera le plus la formation russe. L’Australien qui va être sur ses terres fait parti des sérieux outsiders pour le classement général final. Quatrième de la précédente édition en échouant près du podium, le coureur de 28 ans s’était révélé performant. Et cela semble être parti de la même manière pour cette année. Avec ses cinquièmes places acquises sur le contre-la-montre et la course en ligne aux championnats d’Australie, il a déjà montré sa bonne forme du moment. De quoi aussi arriver avec le maximum de confiance sur la première épreuve WorldTour du calendrier international.

Equipe dévouée à Nathan Haas

Si Nathan Haas reste la meilleure carte de Katusha-Alpecin pour le classement général, les autres coureurs devront se montrer à la hauteur de l’objectif. Au vu des précédents résultats, le podium est quelque chose de possible. Pour accompagner dans cette mission l’Australien, il y aura deux Portugais qui sont José Gonçalves et Tiago Machado, fidèles équipiers. Tout comme le Russe Pavel Kochetkov habitué au travail de l’ombre au détriment de ses ambitions personnelles. Mads Würtz Schmidt sera précieux pour ses qualités de rouleur. Tandis que Maurits Lammertink et Jhonathan Restrepo devraient pouvoir accompagner leur leader dans les étapes avec un dénivelé plus important. Certainement pas la plus forte sur le papier au départ, Katusha-Alpecin pourrait bien avancé masqué et surprendre tout son monde à l’arrivée.

Site officiel du Tour Down Under

Bardiani-CSF nouveau membre probatoire du MPCC

Après avoir été déjà membre du MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible) entre 2012 et 2015, Bardiani-CSF va de nouveau le réintégrer. Mais cette fois-ci en tant que membre probatoire, car elle s’était fait exclure à cause du non-respect de certaines règles par rapport au dopage.

Bardiani-CSF revient dans le MPCC

Le MPCC continue de grandir doucement mais sûrement ! Depuis ce matin, elle compte un nouveau membre. Un quarante-troisième très précisément en tenant de toutes les divisions hommes et femmes incluses. En l’occurrence, il s’agit de l’équipe Bardiani-CSF est actuellement un membre probatoire depuis le 27 décembre. Avant de le devenir à titre définitif, certaines règles strictes devront être respectées par la formation italienne. En effet, le MPCC se veut encore plus intransigeant que les instances en ce qui concerne le dopage. Et l’équipe Contiental Pro avait été mêlée à des affaires par rapport à des coureurs suspendus comme Stefano Pirazzi.

Mais cette histoire est désormais du passé. Bardiani-CSF rappelle dans le communiqué publié par le MPCC sa volonté de s’inscrire dans la durée, et devenir un membre à part entière. « La décision prise par Bruno et Roberto Reverberi, general manager et team manager de l’équipe, réside en la volonté de renforcer encore et encore sa politique interne de transparence et de lutte antidopage. Elle se base sur le souhait de partager les valeurs promues par le mouvement pour que le cyclisme soit encore plus propre, qui dépasse les divergences qui ont pu exister par le passé avec le mouvement. Bien sûr, l’équipe accepte et adopte immédiatement les règles du MPCC. »

Composition Bardiani-CSF pour la saison 2018 : Vincenzo Albanese, Simone Andreetta, Enrico Barbin, Michael Bresciani, Giovanni Carboni, Giulio Ciccone, Andrea Guardini, Mirco Maestri, Marco Maronese, Umberto Orsini, Lorenzo Rota, Daniel Savini, Manuel Senni, Paolo Simion, Sterbini Simone, Alessandro Tonelli et Luca Wackermann

Site officiel du MPCC

Le parcours de l’Arctic Race of Norway 2018 dévoilé

Disputée entre le 16 et le 19 août prochain, l’Arctic Race of Norway est une épreuve en plein essor dans le calendrier international. De Vadso à Alta, quatre étapes auront lieu comme traditionnellement dans l’extrême nord de la Scandinavie.

L’Arctic Race of Norway, un nouveau parcours

Fidèle à sa réputation ! Pour l’édition 2018, l’Arctic Race of Norway reste dans la même veine que les années précédentes. Des étapes quasiment toutes proches de 200 kilomètres qui promettent à la fois d’être spectaculaires et favorisent les attaquants. Seule la première étape reliant Vadso à Kirkenes semble être plus favorable aux sprinteurs. Sinon, les puncheurs devraient largement trouver un terrain d’expression à leur convenance. Et avoir le dernier mot pour jouer la victoire finale au classement général sur l’ultime étape se finissant à Alta.

Etape 1 : Vadsø / Kirkenes 190.5KM

Profile

Etape 2 : Tana / Kjøllefjord 195KM

Profile

Etape 3 : Honningsvåg / Hammerfest 201KM

Profile Etape 4 : Kvalsund / Alta 145.5KM

Profile

Dylan Teuns, le dernier vainqueur

Lors de la dernière édition, la victoire finale était logiquement revenue à Dylan Teuns (BMC Racing Team). Dominateur de bout en bout, le Belge était véritablement au-dessus du reste de la concurrence. Personne n’avait été en mesure de l’inquiéter. Au terme des quatre étapes, il terminait tout de même avec une marge conséquente sur son plus poursuivant qui était August Jensen. Le Norvégien concédait un retard de 29 secondes, tandis que Michel Kreder qui complétait le podium était à 46 secondes. C’est dire à quel pojnt il y avait Dylan Teuns et les autres. Ce n’est pas un hasard s’il a remporté deux étapes au passage. Mais surtout, ce sacre venait conclure pour lui une période faste comme il en existe peu dans une carrière. En l’espace de quelques semaines, le Belge remportait coup sur coup le Tour de Wallonie, le Tour de Pologne, et pour finir en beauté l’Arctic Race of Norway. Exceptionnel tout simplement.

https://twitter.com/ArcticRaceofN/status/950366495212646400

Site officiel de l’Arctic Race of Norway

Un Team Sky très jeune au départ du Tour Down Under

Sans de très grands noms, le Team Sky vient de dévoiler sa composition officielle pour le Tour Down Under 2018 (16-21 janvier). La formation britannique mise davantage sur la jeunesse. Parmi les sept coureurs au départ, la plupart n’ont pas l’expérience du très haut niveau.

Team Sky et la carte de la jeunesse

Pour ce début de saison, le Team Sky a décidé de changer ses habitudes. A l’occasion de la première course WorldTour de l’année le Tour Down Under, il n’y aura véritablement aucun coureur majeur de l’effectif engagé. Ni de Christopher Froome, Geraint Thomas, Michal Kwiatkowski, Sergio Henao, Wout Poels ou encore Gianni Moscon. A leur place, ce sera une équipe jeune, voire très jeune qui prendra le départ de cette course par étapes disputée à l’autre bout du monde. Parmi l’ensemble des sélectionnés, le plus jeune est le Colombien Egan Bernal qui a seulement 20 ans et fait ses débuts dans cette équipe. Tandis que le plus âgé n’a que 28 ans, c’est Lukasz Wisniowski. L’expérience ne sera pas le principal atout, cela n’empêche pas que cette composition reste redoutable pour les adversaires.

https://twitter.com/TeamSky/status/950275951019118592

Deux pépites mondiales chez le Team Sky

Egan Bernal est sans doute le leader désigné pour cette épreuve. Celui en tout cas qui offre le plus de garanties pour réaliser le meilleur classement général possible. Déjà très performant pour ses 20 ans, ses débuts chez Androni-Giocattoli ont intéressé un grand nombre d’équipe pour l’attirer dans ses rangs. C’était l’un des transferts phares de cette intersaison. Considéré comme l’une des pépites mondiales, il s’est notamment imposé sur le dernier Tour de l’Avenir. Ses premiers pas dans ce nouveau contexte vont être assurément surveillés.

Tout comme Kristoffer Halvorsen jugé comme l’un des meilleurs sprinteurs de sa génération. Pour lui, le Tour Down Under sera la première opportunité de se frotter à ce qui se fait de mieux dans ce registre. Avec Peter Sagan, Caleb Ewan, André Greipel, Elia Viviani, la concurrence va être rude. Mais c’est à la hauteur du Norvégien qui ne cesse de progresser et d’impressionner. Champion du monde espoirs en 2016 à Doha, il a également remporté une étape sur le Tour de l’Avenir en septembre dernier. De quoi arriver à l’échelon supérieur avec quelques certitudes.

Composition du Team Sky pour le Tour Down Under 2018 : Egan Arley Bernal, Jonathan Dibben, Owain Doull, Kristoffer Halvorsen, Christopher Lawless, Salvatore Puccio, Łukasz Wiśniowski

Site officiel du Tour Down Under

L’équipe LottoNL-Jumbo entame sa saison 2018 sans leader-puncheur

Alors que la plupart des équipes World Tour ont choisi d’être polyvalente en ayant dans leurs rangs des coureurs capable de briller sur tous les terrains, la formation LottoNL-Jumbo a choisi de se passer d’un puncheur capable de briller sur les classiques ardennaises notamment.

Un début de saison mouvementé pour LottoNL-Jumbo

LottoNL-Jumbo connaît un début de saison plutôt mouvementé avec le licenciement de Juan José Lobato. Le coureur espagnol avait été renvoyé de son stage de pré-saison pour raison disciplinaire. Par la suite, la formation néerlandaise a expliqué que le coureur de 28 ans avait utilisé ou était en possession de médicaments non fournis ou utilisés par l’équipe. La sanction a été immédiate puisqu’il a été renvoyé peu de temps après. Depuis, LottoNL-Jumbo se concentre sur la saison à venir et notamment le Tour Down Under où elle a aligné une équipe compétitive avec Robert Gesink, George Bennett ou encore Enrico Battaglin. L’an passé, Robert Gesink s’était classé 8ème au général, à 1’02 du vainqueur de l’épreuve, Richie Porte (BMC Racing Team).

Une équipe sans leader-puncheur sur les Ardennaises

Sur les classiques ardennaises, la LottoNL-Jumbo ne possède pas de spécialiste capable de faire la différence. L’équipe néerlandaise a choisi de donner la priorité à son sprinteur Dylan Groenewegen, vainqueur – entre autres – de la dernière étape du Tour de France, aux Champs Elysées. Mais aussi à Primoz Roglic, spécialiste des courses d’une à trois semaines, et vainqueur d’étape sur la Grande Boucle. « Nous avons fait des choix », explique le directeur sportif de la LottoNL-Jumbo, Merjin Zeeman à Wielerflits.nl. « Nous avons un excellent sprinter avec Dylan Groenewegen, nous avons Primoz Roglic qui est parmi les meilleurs coureurs pour les courses à étapes. Robert Gesink et Steven Kruijswijk peuvent faire la différence en montagne. Les classiques ardennaises tombent dans une mauvaise période pour nous et nous n’avons pas de spécialiste pour ce genre d’épreuve. »

Tony Gallopin (Ag2r-La Mondiale) débute sa saison au GP Cycliste La Marseillaise

Nouvelle recrue de la formation Ag2r – La Mondiale, Tony Gallopin va donner ses premiers coups de pédale – en compétition – en France, à l’occasion du GP Cycliste la Marseillaise, le 28 janvier prochain. Le français effectue son grand retour dans l’Hexagone après quatre saisons passées en Belgique, à la Lotto – Soudal.

Tony Gallopin ouvre sa saison au GP Cycliste La Marseillaise

Tony Gallopin va porter ses toutes nouvelles couleurs en course dès le 28 janvier prochain, au GP Cycliste la Marseillaise. Le nouveau pensionnaire de la formation Ag2r – La Mondiale devrait être l’un des leaders de l’équipe et sera accompagné, entre autres, de Samuel Dumoulin. Ce dernier a remporté l’épreuve en 2012 en devançant l’Italien Marco Marcato et le Français Arthur Vichot. Après le GP Cycliste la Marseillaise, Tony Gallopin va disputer l’Etoile de Bessèges (31 janvier au 4 février) puis le Tour Cycliste International La Provence (du 8 au 11 février).

Tony Gallopin chez Ag2r – La Mondiale jusqu’en 2019

Après quatre années passées en Belgique, au sein de la formation Lotto – Soudal, Tony Gallopin effectue son grand retour en France avec Ag2r – La Mondiale. Et ce, pour les deux prochaines saisons. Coureur polyvalent, le Français devrait être présent sur les classiques printanières pour épauler Oliver Naesen. Il aura également une carte à jouer sur les courses d’une semaine comme Paris-Nice qu’il a terminé au 10ème rang l’an passé mais également sur certaines classiques où il excelle, comme San – Sebastian où la victoire lui a échappé de peu à deux reprises. Par ailleurs, il aura un rôle de soutien pour Romain Bardet sur les routes du prochain Tour de France. Un programme chargé donc mais très intéressant en somme.

Composition de l’équipe Ag2r – La Mondiale pour le GP Cycliste La Marseillaise : Benoît Cosnefroy, Samuel Dumoulin, Hubert Dupont, Julien Duval, Alexandre Geniez, Alexis Gougeard, Quentin Jauregui et Tony Gallopin

Shannon Malseed, la nouvelle reine sacrée en Australie

A la surprise générale, Shannon Malseed s’est imposé sur l’épreuve élite féminine des championnats d’Australie sur route. La jeune cycliste néo-pro de 23 ans a finalement devancé Lauren Kitchen et Grace Brown qui complètent le podium de l’édition 2018.

Shannon Malseed championne d’Australie

Personne ne l’attendait vraiment ! Et pourtant, elle l’a fait en devançant l’ensemble des favorites. Shannon Malseed du Team Tibco-SVB a remporté avec la manière la course en ligne des championnats d’Australie 2018. C’est elle qui a franchi en première position la ligne d’arrivée au terme des 104 kilomètres proposés. Sur un parcours qui comportait le Mont Bunninyong (3,3 km à 5,1%), celle qui débute chez les professionnels a toujours été dans le coup pour la victoire finale. Pour jouer la gagne, elle s’est retrouvée avec six autres coureurs bien plus expérimentée pour certaines. Ce qui donne une dimension supplémentaire à l’exploit réalisé par Shannon Malseed.

https://twitter.com/BrainOnWheels/status/950004698358124544

Sur le sprint, elle a su parfaitement tirer son épingle du jeu. La présence d’Amanda Spratt, de Katrin Garfoot sacrée sur le contre-la-montre ou encore de Shara Gillow n’ont rien changé. C’est dire à quel point la nouvelle championne d’Australie a réalisé la course idéale à tous points de vue. Cela la lance évidemment de la meilleure des manières pour la suite de la saison avec un tout autre statut. Mais le jeu en valait largement le coup. Championne d’Océanie sur route en 2016, c’est une autre ligne majeure inscrite à son palmarès. Reste maintenant à confirmer ce très beau résultat dans les prochaines compétions.

A lire aussi : Le sacre d’Alexander Edmondson chez les hommes

Classement – Top 10

1. Shannon Malseed (Team Tibco-SVB) les 104 km en 3h05’03 » (33,7 km/h)
2. Lauren Kitchen (FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope) m.t.
3. Grace Brown (Holden Women’s Racing) m.t.
4. Amanda Spratt (Mitchelton-Scott) m.t.
5. Katrin Garfoot (Queensland AS) m.t.
6. Brodie Chapman (CBR) m.t.
7. Shara Gillow (FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope) à 3 sec.
8. Lauretta Hanson (UnitedHealthcare) à 1’00 »
9. Lucy Kennedy (Mitchelton-Scott) à 1’14 »
10. Kate Perry (Specialized Women’s Racing) à 2’07 »

Site officiel des championnats d’Australie sur route

Vidéo championnat d’Australie de cyclisme 2018

Vidéo championnat d’Australie de cyclisme 2018 – Dans la nuit de samedi à dimanche, le tout jeune Alexander Edmondson (24 ans) a remporté en solitaire le championnat d’Australie sur route. Il s’agit du premier succès pro pour le coureur de l’équipe Mitchelton-Scott. Richie Porte a pris la 14e place.

Vidéo championnat d’Australie de cyclisme 2018

En remportant le titre national, Alexander Edmondson a succédé au palmarès à Miles Scotson (BMC Racing Team), qui a abandonné la course. Le coureur de la formation Mitchelton-Scott a terminé légèrement détaché pour l’emporter en solitaire. Sur la ligne d’arrivée, et après que le peloton ait pris en chasse les huit échappés du jour, Edmondson a devancé Jay McCarthy (Bora-hansgrohe) et Chris Harper (Bennelong SwissWellness Cycling Team). La plupart des coureurs présents sur l’épreuve prendront le départ du Tour Down Under, qui s’élancera depuis Adélaide le 16 janvier prochain.

Visitez le site officiel des championnats nationaux d’Australie 2018

Tour Down Under : Rui Costa, Diego Ulissi leaders d’UAE Team Emirates

Pour le premier rendez-vous de la saison cycliste 2018, UAE Team Emirates va miser principalement sur deux de ses coureurs. En l’occurrence sur Rui Costa et Diego Ulissi qui seront co-leaders pour le prochain Tour Down Under (16 -21 juillet).

UAE Team Emirates avec des sérieux atouts

Une équipe à surveiller de très près ! UAE Team Emirates arrive en Australie avec de légitimes ambitions au vu de sa composition d’équipe. Alignant au départ Diego Ulissi et Rui Costa, les objectifs sont automatiquement élevés. Avec l’Italien ou le Portugais, l’équipe peut viser une très bonne position au classement général. Pour cette ouverture de la saison, les premiers points du WorldTour sont également en jeu. Une occasion d’en profiter avec ce duo pour l’équipe des Emirats. Et se placer déjà dans les tous premiers afin de démarrer de la meilleure manière possible.

https://twitter.com/TeamUAEAbuDhabi/status/949605470372802560

Rui Costa est avant tout un outsider au Tour Down Under. Sur un parcours qui devrait convenir à ses caractéristiques, l’ancien champion du monde peut jouer les premiers rôles. Et tirer profit des quelques ascensions dont Willunga Hill qui propose quelques pourcentages, sans pour autant être extravagant. Son coéquipier Diego Ulissi se retrouve à peu près dans la même situation. Il n’est eut-être pas dans les premiers cités pour la victoire finale, mais l’Italien a de quoi surprendre tout son monde. Vainqueur de la classique de Montréal en septembre dernier, le puncheur transalpin a déjà prouvé son niveau dans une course de haut niveau.

UAE Team Emirates à dominante italienne

Pour épauler Rui Costa et Diego Ulissi, cinq autres coureurs d’UAE Team Emirates seront présents en Australie. Tous italiens, il y aura Simone Consonni et Roberto Ferrari pour jouer leurs cartes personnelles dans les sprints. Mais la tâche s’annonce difficile face à la redoutable concurrence des Peter Sagan, Caleb Ewan, Elia Vviani. Les derniers coureurs qui complètent cette sélection sont Matteo Bono, Marco Marcato, et Manuele Mori. La première étape aura lieu le 16 janvier prochain.

Site officiel du Tour Down Under

Le Santos Tour Down Under 2018 va nous sortir de l’hiver pourri !

Mesdames, Messieurs bonjour. (Toujours avec le sourire) Une nouvelle perturbation arrive par je ne sais où et va encore nous pourrir la vie dans les prochains jours. C’est globalement, à quelques nuances près, ce que nous annoncent les Miss météo depuis des semaines. En France, la grisaille, la pluie, le froid, le redoux et les tempêtes se passent le relais pour nous entamer le moral. L’issue de cette mouise climatique nous parait encore très loin si l’on se réfère au calendrier des saisons, mais les caprices de la météo n’auront pas de scrupules à déborder sur ce que nous considérons comme notre dû en matière d’ensoleillement. Pour une garantie optimale de notre plaisir en temps et en heure, on attend de pied ferme le Santos Tour Down Under 2018 dans cette survie des jours obscurs. Soleil, petite reine et kangourous vont sonner le début de la saison cycliste sur route à la TV.

Le Santos Tour Down Under 2018 pour fuir l’hiver à grandes enjambées

Embarquement immédiat pour l’Australie. Fuyons l’hexagone pour atterrir 25 heures plus tard à Adélaïde. Les coureurs cyclistes sont contents, on l’est encore plus. Les Forçats de la route sont des amis qui nous veulent du bien. Des palliatifs à nos relatifs ennuis de temps. Pas celui qui trotte sur le cadran de nos montres, celui qui affiche morosité ambiante contre 40 degrés d’été austral au baromètre bouillonnant d’impatience de nous réchauffer l’existence.

https://twitter.com/tourdownunder/status/949191094993997824

https://twitter.com/BORAhansgrohe/status/948846723434196992

Madame Do Santos en a un peu marre de l’hégémonie de Martin Fourcade

Ma voisine de palier, Madame Do Santos, aime le cyclisme à la TV. L’hiver est aussi long pour elle que pour moi cycliste d’extérieur et d’intérieur devant le petit écran. Le home-trainer n’est pas son truc ni le mien. Entre aller faire ses courses, voir ses copines en après-midi pour taper la discute et sortir son chien « Gansa », Madame Do Santos regarde le sport sur son téléviseur Acer 48cm. Elle préfère les compétitions d’été à celles d’hiver. Elle aime bien la neige, mais de loin. Elle aime bien Martin Fourcade, mais aussi de loin maintenant. Y’en a que pour lui, dit-elle, d’une façon bien française d’origine portugaise de dénigrer les trop gagnants. Madame Do Santos a très envie de revoir son Peter Sagan, qui semble n’appartenir qu’à elle. Avant hier, dans une conversation rapprochée dans l’ascenseur, je lui ai rappelé que le Slovaque gagnait très souvent lui aussi. Elle m’a répondu d’un air réchauffé à son écharpe qui entourait sa tête, je suis d’accord, mais lui au moins il respire le soleil toute l’année.

Vidéo – Le Santos Tour Down Under 2018 arrive à grande vitesse…

@tourdownunder

Vidéo : Rohan Dennis (BMC) champion d’Australie 2018

Avec le championnat d’Australie du contre-la-montre, la saison cycliste 2018 a été lancée pour dix mois de compétition. Et Rohan Dennis, le coureur de la BMC Racing Team a été le premier coureur de l’année à remporter un succès. L’Australien a devancé Luke Durbridge (Mitchelton-Scott) et son coéquipier Richie Porte, et ce en attendant le TDU2018. Retrouvez la vidéo de la victoire de Dennis.

Vidéo du championnat d’Australie ITT 2018

Au terme des 40,9 kilomètres que les coureurs avaient à parcourir le plus vite possible, Rohan Dennis a réalisé le meilleur chrono en un temps de 51’14 secondes, à près de 48 kilomètres par heure de moyenne. Luke Durbridge, champion de la discipline en 2013 a pris la seconde place à 1’08 du triple champion d’Australie du contre-la-montre (2016 – 2017 et 2018). Richie Porte (BMC Racing Team) vainqueur sortant du Tour Down Under et grandissime favori à sa propre succession a pris la troisième place à 1’44 de Dennis. Ci-après la vidéo de la victoire de Rohan Dennis.

Le programme de courses 2018 de Rohan Dennis

Au sortir des championnats d’Australie 2018, Rohan Dennis restera en Australie pour disputer la Cadel Evans Great Ocean Road Race (1.WT) remportée en 2017 par l’Allemand Nikias Arndt (Team Sunweb). Après quoi l’Australien disputera en mars Tirreno-Adriatico en vue du Giro 2018 sur lequel il aura l’opportunité de s’imposer sur la 1ère et 16e étape, qui se disputeront chacune sous forme d’un contre-la-montre individuel.

Visitez le site officiel des championnats nationaux d’Australie 2018

Jason Christie sacré champion de Nouvelle-Zélande sur route 2018

Deux ans après son premier titre acquis en 2016, Jason Christie est de nouveau sacré champion de Nouvelle-Zélande sur route. Le coureur de 27 ans a devancé Hayden McCormick (One Pro Cycling) et Michael Torckler (Nouvelle-Zélande).

Jason Christie récupère son titre de champion de Nouvelle-Zélande

A deux tours de la fin, Michael Torckler s’est extirpé du groupe de favoris, prenant une trentaine de seconde d’avance. Derrière, la chasse s’est organisée avec George Bennett (LottoNL-Jumbo) qui a réalisé la majeur partie du travail. Malgré un effort soutenu, il a été repris dans le dernier tour par Hayden McCormick (One Pro Cycling) et Jason Christie (Nouvelle-Zélande). George Bennett est lui aussi parvenu à faire la jonction quelques instants plus tard.

Après sa troisième place au contre-la-montre vendredi et ce, malgré une chute, Jason Christie a parfaitement rebondi pour aller chercher un deuxième titre national sur route après celui acquis en 2016. Il a devancé Hayden McCormick et Michael Torckler dans un sprint en petit comité. Revenant tout juste d’une opération chirurgicale à l’abdomen, George Bennett s’est classé quatrième de l’épreuve.

« J’ai attrapé un virus il y a une semaine puis je suis tombé lourdement vendredi, pendant le chrono, donc ces derniers jours n’ont pas été simples pour moi », explique Jason Christie à l’arrivée. « Cette victoire est vraiment incroyable pour moi car je ne pensais pas que j’avais une chance de gagner aujourd’hui. »

L’an passé, le héros du jour a levé les bras à une reprise en enlevant une étape du Tour du Lac Poyang. Il s’était également classé deuxième des championnats de Nouvelle-Zélande du contre-la-montre et de la course en ligne.

Jason Christie, champion de Nouvelle-Zélande sur route 2018 :
1. CHRISTIE Jason (Nouvelle-Zélande) en 4:13:51
2. MCCORMICK Hayden (One Pro Cycling) +0:01
3. TORCKLER Michael (Nouvelle-Zélande) m.t.
4. BENNETT George (LottoNL-Jumbo) m.t.
5. ORAM James (One Pro Cycling) +0:30
6. GATE Aaron (Aqua Blue Sport) +1:20
7. FOUCHE James (Team Wiggins) +1:41
8. BAUER Jack (Mitchelton-Scott) +1:42
9. EVANS Brad (Mobius-BridgeLane) m.t.
10. CHRISTENSEN Ryan (Nouvelle-Zélande) m.t.

Clavicule cassée pour Luke Durbridge (Mitchelton-Scott)

L’Australien Luke Durbridge (Mitchelton-Scott) a bien mal débuté sa saison cycliste 2018. Tandis que son coéquipier Alexander Edmondson remportait le titre national, le vice-champion du chrono a chuté cette nuit lors de l’épreuve sur route et s’est cassé la clavicule droite. Durbridge (26 ans) est hors courses pour plusieurs semaines.

Pas de Tour Down Under 2018 pour Luke Durbridge

Il y a deux jours tout avait bien débuté en 2018 pour Luke Durbridge puisque le coureur âgé de 26 ans prenait la seconde place du championnat Australien du chrono, battu par Rohan Dennis (BMC Racing Team). Pour l’heure, le coureur de la Team Mitchelton-Scott est écarté du peloton pour plusieurs semaines et ne participera pas, de ce fait, au Tour Down Under 2018 (16 – 21 janvier). Depuis 2011 Durbridge disputait chaque année, et après ses championnats nationaux, le TDU. Et jamais ce spécialiste du contre-la-montre n’y a remporté la moindre étape.

Durbridge, triple champion d’Australie

En 2012, et pour la première fois depuis son passage dans les rangs professionnels en 2010 (Team Jayco Skins), le champion d’Océanie sur route 2014 remportait un titre national, en contre-la-montre par équipe. Individuellement, en 2013, le coureur Australien a remporté coup sur coup le championnat d’Australie du chrono et sur route. Dans les deux cas, il précédait notamment Michael Matthews, son coéquipier de l’époque, désormais parti coureur sous les couleurs de la Team Sunweb.

Visitez le site officiel de la formation WorldTour Mitchelton-Scott

VIDEO de la chute de Luke Durbridge

Bauke Mollema (Trek-Segafredo) cible le Tour de France 2018

Alors que Tom Dumoulin a donné la priorité au Giro d’Italia cette saison, Bauke Mollema quant à lui, a choisi de viser le Tour de France. C’est en tant que leader de l’équipe Trek-Segafredo que le coureur néerlandais va défendre ses chances.

Le Tour de France plutôt que le Giro d’Italia pour Bauke Mollema

L’an passé, Bauke Mollema a ciblé le Tour d’Italie, terminant septième du classement général. Il a ensuite pris le départ du Tour de France pour épauler Alberto Contador tout en bénéficiant d’une carte blanche pour tenter de décrocher une étape. Présent dans l’échappée lors de la 15ème étape se terminant au Puy-en-Velay, il est allé au bout en franchissant la ligne en premier.

Une saison riche au terme de laquelle le coureur de la Trek-Segafredo a tiré des conclusions. En effet, le Néerlandais est désormais convaincu que la chaleur et la pression du Tour de France sont plus adaptées pour lui que le Giro d’Italia. « Je reviens sur le Tour de France et vise le classement général », explique Bauke Mollema à Cyclingnews. « Je ne regrette pas d’avoir tenté le Giro, puis d’avoir pris le départ du Tour en tant que lieutenant. Gagner une étape a été fantastique pour moi, tout comme être le témoin des attaques d’Alberto. Il a tout fait pour réussir et m’a beaucoup appris. J’ai hâte de revenir en France. Je pense que c’est le Grand Tour qui me correspond le mieux et où je suis le meilleur. C’est une course difficile en raison du niveau de stress élevé mais je perds rarement mon sang froid, je m’adapte facilement au Tour. C’est un grand objectif. »

Bauke Mollema débute sa saison au Challenge de Majorque

Fin janvier, après un camp d’entraînement avec son équipe Trek-Segafredo en Espagne, Bauke Mollema va effectuer son retour à la compétition au Challenge de Majorque. Ensuite, il prendra le départ de Paris-Nice ou de Tirreno-Adriatico avant de se préparer aux classiques ardennaises. Axé sur la Grande Boucle, son programme de courses passera par le Tour de Suisse (9 au 17 juin) au lieu du Critérium du Dauphiné (3 au 10 juin) en raison du Tour de France qui débutera une semaine plus tard que d’habitude – le 7 juillet – à cause de la coupe du monde de football.

Alexander Edmondson nouveau champion d’Australie sur route

Deux jours après le titre national remporté par Rohan Dennis (BMC Racing Team) dans l’épreuve du contre-la-montre individuel, c’est Alexander Edmondson (Mitchelton-Scott) qui est devenu champion d’Australie 2018, sur route. Le coureur âgé de 24 ans succède Miles Scoton (BMC) qui a abandonné. Richie Porte a terminé dans le groupe des hommes forts, à la 14e place.

Alexander Edmondson ouvre son compteur à victoires

Du haut de ses 24 ans (qu’il vient tout juste d’avoir) et après déjà trois saisons passées dans le peloton professionnel, Alexander Edmondson a signé son tout premier succès pro. Au terme des 185,6 kilomètres courus autour de Buninyong, le coureur de l’équipe Mitchelton-Scott s’est imposé en solitaire, face à un petit groupe de concurrents. Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe) futur possible vainqueur du Tour Down Under 2018 et qui aura notamment à faire face aux Richie Porte, Peter Sagan ou encore Diego Ulissi, a pris quant à lui la seconde place au sprint. Chris Harper (Bennelong SwissWellness Cycling Team) a pris la troisième place sur le podium, tandis que Caleb Ewan, récent champion Australien du Critérium, a terminé au pied du dit podium.

https://twitter.com/alexedmo/status/949941862328016901

Le championnat d’Australie sur route 2018

Bien que la victoire se soit jouée en solitaire, c’est une poignée d’hommes forts qui a fait la course et qui s’est disputée le titre national. Huit hommes sont partis en début de course. Sous l’action des Mitchelton-Scott et des BMC notamment, l’écart conséquent n’a fait que réduire jusqu’à ce que Edmondson, Chris Harper  et William Clarke, unique rescapé de l’échappée matinale se retrouvent tous trois à la poursuite de Troy Herfoss, isolé seul à l’avant. Dans un ultime effort Alexander Edmondson s’en est allé chercher son premier titre national sur route.

Classement du championnat d’Australie sur route 2018 – Top 10

1 – Alexander EDMONDSON (MTS)
2 – Jay MCCARTHY (BOH)
3 – Chris HARPER (BSC)
4 – Caleb EWAN (MTS)
5 – Nathan HAAS
6 – Chris HAMILTON
7 – Sam CROME (BSC)
8 – Simon CLARKE (EFC)
9 – Brendan CANTY
10 – Nathan EARLE (ICA)
11 – Ben O’CONNOR (DDD)
12 – Patrick LANE (INF)
13 – Mark O’BRIEN
14 – Richie PORTE (BMC)
15 – Cameron MEYER (MTS)
16 – Steele VON HOFF (BSC)
17 – Jai CRAWFORD
18 – Alistair DONOHOE
19 – Damien HOWSON (MTS)
20 – Mitchell DOCKER (EFD)

VIDEO du championnat d’Australie sur route 2018

Visitez le site officiel des championnats nationaux d’Australie 2018

Bryan Coquard (Vital Concept) au départ de l’Etoile de Bessèges

En marge de la présentation de l’équipe Vital Concept, Bryan Coquard a confirmé qu’il participera bel et bien à l’Etoile de Bessèges, du 31 janvier au 4 février, à l’AFP. Ce sera sa seconde course de la saison quelques jours après avoir disputé le Sharjah Tour.

Bryan Coquard présent en France sur le début de saison

L’incertitude est levée ! Hésitant encore entre une participation à l’Etoile de Bessèges et le Dubai Tour, Bryan Coquard a finalement fait son choix. C’est la course française qui a été préférée. Elle se déroulera entre la fin janvier et début février (31 – 4 février). L’occasion pour le sprinteur de prouver qu’il n’a rien perdu de ses qualités, malgré des derniers mois plus difficiles chez Direct Energie. Cette épreuve se disputant dans le sud de la France lui réussit généralement depuis ses débuts professionnels. Il compte pas moins de sept succès d’étapes entre 2013 et 2017. C’est dire à quel point le coureur de 25 ans arrive en terrain conquis. Précédemment, le vainqueur des 4 Jours de Dunkerque en 2016 aura participé au Sharjah Tour dans le Golfe persique. Et ira à la mi-février au Tour d’Oman (13-18 février).

Bryan Coquard au cœur du projet Vital Concept

Le Français l’a annoncé alors que Vital Concept présentait au même moment son effectif pour sa première saison dans le cyclisme professionnel. L’ex-coureur de la Direct Energie est l’un des principaux leaders de ce nouveau projet. Un homme sur lequel compte beaucoup le staff technique. Sprinteur habitué à accumuler les succès, la dernière saison fut néanmoins un peu plus compliqué avec notamment une non-participation au Tour de France. Avec un tel nom, la formation dirigée par Jérôme Pineau se fixe comme objectif de prendre part à la Grande Boucle. Mais pas sûr que cela aboutisse avec la concurrence de Wanty-Groupe Gobert, qui va lutter pour le dernier ticket. Même en cas de mauvaise nouvelle, cela n’impactera cette aventure naissante dont Bryan Coquard est l’un des piliers fondamentaux.

Site officiel de l’Etoile de Bessèges

L’équipe Groupama-FDJ prête pour l’Australie et le TDU2018

Samedi, à quelques jours du début du Santos Tour Down Under 2018 (16 au 21 janvier) la formation Groupama-FDJ a communiqué la liste de ses sept coureurs retenus pour rouler en Australie. Deux français et cinq coureurs étrangers défendront du côté d’Adélaide les couleurs de la formation WorldTour.

L’équipe Groupama-FDJ toujours à l’heure de la loterie nationale

Contrairement aux formations EF Education First – Drapac (ex Cannondale) ou encore l’Orica-Scott devenue Mitchelton-Scott  , la formation FDJ n’est pas encore passée à l’heure de la Groupama-FDJ. Anciens maillots, ancienne appellation, espérons que les sept coureurs au trêfle sélectionnés pour la première épreuve WorldTour de la saison cycliste 2018 aient bien leurs nouveaux maillots en Australie. Des sept coureurs retenus, Matthieu Ladagnous et Anthony Roux seront les deux représentants tricolores. Ladagnous (33 ans), fidèle à Marc Madiot depuis 13 saisons disputera son second TDU, tandis que Roux (30 ans) a disputé à plusieurs reprises la course Australienne et y a même obtenu de bons résultats. L’un et l’autre seront en fin de contrat au terme de cette nouvelle saison cycliste et n’ont plus gagné depuis plusieurs saisons, ce qui devrait être un moteur supplémentaire en 2018 et ce qui n’enlève rien au talent de ces deux excellents coureurs.

La composition de la FDJ pour le Tour Down Under 2018

Anthony Roux et Matthieu Ladagnous seront accompagnés de cinq de leurs coéquipiers en Australie. L’autrichien George Preidler , nouvelle recrue (ex Team Sunweb), sera de la partie pour la seconde fois, et tout comme Roux il a obtenu en 2016 un encourageant classement général final (29e). De son côté, et du haut de ses 24 ans, le Norvégien Daniel Hoelgaard participera à son tout premier Tour Down Under, tout comme le Canadien Tom Duchêne. Concernant les meilleures chances de bon résultat dans l’hémisphère Sud, à part peut-être Roux, le Suisse Steve Morabito, 9e en 2016, semble être le mieux armé pour ramener un bon résultat. Qui plus est, Morabito a disputé un bon nombre de TDU. Quant au sprinter Italien Davide Cimolai, arrivé en 2017 dans le clan Madiot, il a participé à un grand nombre de fois à la course par étapes, sans pour autant glaner le moindre succès.

Visitez le site officiel du Tour Down Under 2018

Rui Costa (UAE Team Emirates) dévoile son programme de courses

Pour la première fois de sa carrière, Rui Costa va débuter sa saison en Australie. Un début de saison inédit pour le coureur de la formation UAE Team Emirates, dont les objectifs arrivent plus tard dans la saison, notamment avec les classiques ardennaises. Sur son site internet, l’ancien champion du monde a dévoilé son programme de courses jusqu’à Liège-Bastogne-Liège.

Rui Costa débute sa saison en Australie

Rui Costa a décidé d’innover en ce qui concerne sa rentrée. En effet, pour la première fois de sa carrière, le Portugais de la formation UAE Team Emirates va débuter sa saison en Australie. Si sa participation au Tour Down Under (16 au 21 janvier) est certaine, aucune information officielle n’a en revanche été annoncée en ce qui concerne le Critérium d’ouverture, la People’s Choice Classic. Quoi qu’il en soit, ce sera un début inédit pour l’ancien champion du monde.

« Pour la première fois de ma carrière, je participerai au Tour Down Under », explique Rui Costa dans un communiqué publié par l’équipe UAE Team Emirates. « Je veux apprendre à connaître cette course mais je suis bien conscient que je me retrouverai à côté de coureurs qui sont déjà en grande forme, en particulier les Australiens. Pour moi ce sera le début d’une longue saison et il sera intéressant de voir les premiers résultats de nos entraînements hivernaux, j’espère que nous aurons un bon rythme de pédalage d’ici là. »

C’est donc sans ambitions particulières que Rui Costa se présente au Tour Down Under. D’ailleurs, il y a de fortes chances pour qu’il se mette au service de Diego Ulissi, performant sur cette épreuve comme le montre sa cinquième place au classement général l’an passé. Les deux hommes seront accompagnés de Matteo Bono, Simone Consonni, Roberto Ferrari, Marco Marcato et Manuele Mori.

Les classiques ardennaises en ligne de mire

La suite du programme est en revanche plus classique pour Rui Costa. Le Portugais participera au Tour d’Oman avant, sponsor oblige, de défendre son titre sur le Tour d’Abu Dhabi. L’an passé, il avait remporté la course devant Ilnur Zakarin (Katusha-Alpecin) et Tom Dumoulin (Sunweb). Il enchaînera ensuite avec Paris-Nice, où il a l’habitude de briller puis avec le Tour du Pays Basque afin de se préparer au mieux aux classiques ardennaises : l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Souvent classé dans le Top 10, il n’a jusqu’alors jamais réussi à en décrocher une.

Valentin Madouas (Groupama-FDJ) débutera dans le Sud

Valentin Madouas (21 ans), stagiaire à la FDJ de Marc Madiot l’été dernier et future star du cyclisme professionnel, effectuera ses débuts en tant que coureur néo-pro au sein de l’équipe Groupama-FDJ à l’occasion du GP La Marseillaise (1.1 – 28 janvier). S’en suivront des participations à l’Etoile de Bessèges (2.1) puis au Tour International du Haut-Var (2.1).

Premiers coups de pédales pro pour Valentin Madouas

Valentin Madouas, champion de France dans les rangs amateurs 2016, alors qu’il évoluait au sein de la formation BIC 2000, effectuera ses tout premiers tours de roue en tant que coureur cycliste professionnel, à part entière, à l’occasion du GP La Marseillaise. Par le passé, le jeune et talentueux coureur originaire du Finistère avait à deux reprises endossé le maillot d’équipes cyclistes professionnelles françaises. Ce spécialiste du contre-montre et des courses par étapes avait effectué en 2015 un premier stage d’été au côté d’Emmanuel Hubert, désormais patron de l’équipe Fortuneo-Samsic. En 2017, tout juste âgé de 21 ans, Valentin Madouas a effectué un stage au sein de la FDJ. Stage qui s’est avéré concluant puisque le coureur a été recruté pour les deux prochaines saisons cyclistes à venir.

Jérémy Roy et Benoit Vaugrenard en chefs de file

Au départ de sa toute première course en qualité de coureur pro, Madouas pourra compter sur deux chefs de file à commencer par Jérémy Roy (34 ans), qui effectuera sa 16e saison pro, de même qu’une 16e saison au côté de Madiot. L’autre chef de file sera Benoit Vaugrenard (34 ans), qui lui aussi profite du même type de profil de coureur. Les deux « aînés » auront à accompagner au mieux les p’tits jeunes que sont Bruno Amirail (23 ans), Benjamin Thomas (22 ans), Marc Sarreau (24 ans), Léo Vincent (22 ans) et bien sûr Valentin Madouas.

 

Visitez le site officiel du GP La Marseillaise 2018

Cyrus Monk champion d’Australie sur la course espoirs

Membre de l’équipe réserve d’EF Education First – Drapac, Cyrus Monk est devenu champion d’Australie des moins de 23 ans. Titré sur la course des espoirs, il s’est imposé en solitaire et laissant la concurrence à une distance raisonnable.

Cyrus Monk vainqueur chez les espoirs

Au-dessus du lot ! Aujourd’hui, sur le championnat d’Australie espoirs, c’est bien le plus fort qui s’est imposé. Il s’agit de Cyrus Monk qui a 22 ans et se retrouve dans l’antichambre de la formation EF Education First – Drapac. Ce coureur sur lequel compte beaucoup l’équipe du WorldTour a adressé un message sur ce rendez-vous de début de saison. En remportant de cette manière l’épreuve, il envoie une réponse très forte et très encourageante pour la suite de sa carrière.

A lire aussi : le sacre de Rohan Dennis sur le contre-la-montre

Malgré une course qui a été réduite au niveau du kilométrage pour de fortes chaleurs, cela ne l’a pas empêché de finir en solitaire. Rejoignant dans un premier temps l’échappée du jour, Cyrus Monk a ensuite profiter des derniers kilomètres pour faire la différence. Personne n’arrivera à le rattraper jusqu’à la ligne d’arrivée. L’Australien a pu savourer dans les derniers centaines de mètres son sacre amplement mérité. Sa marge sur la concurrence a été assez conséquente. James Whelan et Michael Potter qui complètent le podium sont arrivés à 26 secondes du vainqueur du jour. Une victoire pleine d’autorité avec aucune contestation possible. Reste maintenant à concrétiser toutes ses capacités à l’échelon supérieur chez les professionnels.

Classement championnat d’Australie espoirs – Top 10

1 Cyrus Monk (Aus) Drapac EF p/b Cannondale Holistic Development Team 2:24:48
2 James Whelan (Aus) InForm Tineli 0:00:26
3 Michael Potter (Aus) Australian Cycling Academy
4 Dylan Sunderland (Aus) Bennelong SwissWellness
5 Reece Tucknott (Aus) 0:00:31
6 Mathew Ross (Aus) 0:00:39
7 Jason Lea (Aus) Bennelong SwissWellness
8 Angus Lyons (Aus) mobius BridgeLane
9 Callum Scotson (Aus) Mitchelton-BikeExchange
10 Drew Morey (Aus) Terengganu Cycling Team

 

Site officiel du championnat d’Australie de cyclisme sur route

Greg LeMond n’aime pas l’équipe Sky ni son gourou Dave Brailsford

Greg LeMond n’a pas en odeur de sainteté l’équipe Sky et son gourou Sir Dave Brailsford. Le triple vainqueur du Tour de France (1986-1989-1990) est aussi énervé que son légendaire coéquipier Bernard Hinault à propos du contrôle positif de Christopher Froome lors de la Vuelta 2017 qui l’a remportée. « Le Blaireau » avait déclaré qu’il ne ferait plus confiance à personne et que ça le faisait chier, l’américain, lui, trouve ridicule l’excuse du Britannique pour se justifier de sa prise de salbutamol deux fois supérieure au seuil autorisé. Main dans la main comme à l’Alpe d’Huez, ils s’unissent à distance contre ceux qu’ils jugent comme des pourfendeurs de leur sport.

Greg LeMond n’aime pas les secrets trop longtemps gardés

Pour celui qui priva Laurent Fignon d’un troisième sacre du Tour de France pour 8 petites secondes, Christopher Froome a trouvé une excuse bidon et aura mis moins de temps pour s’acquitter temporairement de son contrôle anormal au salbutamol. En ayant dépassé la dose autorisée par l’UCI, 1000 nanogrammes par millilitre d’urine, le coureur de l’équipe Sky est monté à 2000, il devrait être sévèrement puni à déclaré Greg LeMond qui est aussi monté dans les tours contre le manager Dave Brailsford. Trop secret et esquivant les questions dérangeantes à propos de leur savoir-faire, pour le double champion du monde sur route (1983-1989). Greg, Lance Armstrong a failli passer au détecteur de mensonges pour savoir s’il disait toute la vérité sur ses vérités mensongères.  On connaît tous le dénouement de l’affaire US-Postal sans son usage. Roman Kreuziger (Mitchelton-Scott) avait demandé de s’y confronter pour répondre à trois questions sur des anomalies sur son passeport sanguin. Le résultat du détecteur avait confirmé qu’il disait la véritéPourquoi les deux anoblis par la reine Élisabeth II n’y passeraient-ils pas ? On aurait enfin la preuve qu’il est fiable que pour ceux qui paniquent émotionnellement et font du mensonge un art très mal maîtrisé.   

Surestimons-nous l’équipe Sky du haut de son imposante stature ?

Pour Greg LeMond, l’équipe Sky n’est pas aussi fiable qu’elle en a l’air d’un point de vue scientifique. La double prise de salbutamol de Christopher Froome est considérée comme un stéroïde anabolisant et de ce fait l’erreur qu’aurait commise le Britannique et son équipe de laborantins est de l’ordre de l’amateurisme. Un bâton qui se sont mis eux-mêmes dans les roues qui semblent voilées d’approximations, au rendement et à la stabilité qui s’essoufflent.

Vidéo – Un moment historique et inoubliable dans l’histoire du cyclisme

@UCI_cycling

Tour Down Under : Bahrain-Merida avec Pozzovivo et les frères Izagirre

Le 16 janvier prochain, les coureurs vont prendre le départ du Tour Down Under, en Australie. Parmi eux, on retrouve Domenico Pozzovivo. Nouvelle recrue de la Bahrain-Merida, le grimpeur italien vise le classement général bien qu’il partage le leadership avec les frères Izagirre.

Domenico Pozzovivo effectue ses débuts avec Bahrain-Merida au Tour Down Under

Après cinq saisons passées chez Ag2r-La Mondiale, Domenico Pozzovivo a décidé de donner un nouveau souffle à sa carrière en intégrant la formation Bahrain-Merida. Cette dernière, qui possède déjà dans ses rangs Vincenzo Nibali, cherchait un autre leader de Grands Tours. C’est chose faite avec la venue du grimpeur italien. Le coureur de 35 ans va donc débuter sa saison avec sa nouvelle équipe au Tour Down Under au terme duquel il vise le classement général. « Nous avons une équipe très forte », explique Tristan Hoffman, directeur sportif de la Bahrain-Merida. « L’accent sera mis sur le classement général. Domenico Pozzovivo ainsi que les frère Izagirre partageront le leadership. Nous espérons qu’ils terminent dans le top 10. »

« Je travaille dur pour être en forme au Tour Down Under », ajoute Domenico Pozzovivo. « Mon objectif est d’entrer dans le Top 10 en réalisant de bonnes performances sur les étapes vallonnées. Je pense que nous avons une très bonne équipe. C’est toujours un plaisir de commencer la saison en Australie, sous le soleil avec un public chaleureux. »

Domenico Pozzovivo vise le Tour d’Italie

Sur le prochain Tour d’Italie, Domenico Pozzovivivo va être le seul et unique leader de la Bahrain-Merida. Son coéquipier Vincenzo Nibali va se consacrer au Tour de France qu’il espère remporter pour la deuxième fois de sa carrière. Le petit grimpeur italien connait bien le Giro sur lequel il est souvent performant comme le prouve sa sixième place au classement général l’an passé, alors qu’il portait les couleurs de l’équipe Ag2r-La Mondiale. A 35 ans, un nouveau top 10 est donc à envisager. En 2014, il s’était classé 5ème de l’épreuve, sa meilleure performance.

Composition de l’équipe Bahrain-Merida pour le Tour Down Under : Manuele Boaro, Valerio Agnoli, Yukiya Arashiro, Ramūnas Navardauskas, Ion Izagirre, Gorka Izagirre et Domenico Pozzovivo

Tour de San Juan – La Lotto-Soudal avec ses coureurs de Classiques

Tandis que André Greipel et une partie de la formation Belge en découdront en Australie sur le Tour Down Under (WorldTour), Tiesj Benoot et Jens Keukeire (ex Orica), entre autres coureurs de la formation Lotto-Soudal, affronteront quant à eux leurs adversaires cyclistes sur les routes Argentines du Tour de San Juan (21 au 28 janvier), épreuve 2.1 du calendrier UCI.

Des coureurs de Classiques sur le Tour de San Juan

Tiesj Bennoot, facile grimpeur, mais surtout excellent coureur de Classiques, mènera ses coéquipiers de l’équipe Lotto-Soudal sur le prochain Tour de San Juan. L’ancien cinquième du Tour des Flandres 2015, qui disputera son premier San Juan, sera notamment accompagné d’un nouveau venu au sein de l’équipe Belge, à savoir Jens Keukeleire, ancien coureur de la formation Orica-Scott, désormais nommée Mitchelton-Scott, et qui s’est déjà illustrée avec le premier succès de la saison de Caleb Ewan à l’occasion du Critérium du Championnat d’Australie sur route.

La composition de la Lotto-Soudal sur le Tour de San Juan 2018

Principalement, l’équipe WorldTour sera composée sur l’épreuve Argentine de coureurs de Classiques, mais également de coureurs exclusivement Belges : Tiesj Benoot, Jens Keukeleire, Jelle Wallays, Nikolas Maes, Tosh Van der Sande et le tout jeune Enzo Wouters (21 ans).

Un coureur français au départ de l’épreuve Argentine

Du beau monde au départ du Tour de San Juan 2018 ! Pas moins de sept équipes de division WorldTour ont répondu présentes au départ de la course par étapes Argentine. Effectivement, Bahrain-Merida, QuickStep Floors, Trek-Segafredo, UAE-Team Emirates, Movistar, Bora Hansgrohe et la Lotto-Soudal on répondu présentes. Le seul français au départ sera Yannis Yssaad, coureur de l’équipe Caja-Rural Seguros.

Visitez le site officiel de l’organisateur

Qui succèdera à Bauke Mollema en Argentine ?

L’an passé, en 2017, c’est le Néerlandais Bauke Mollema (Trek-Segafredo), qui ne sera d’ailleurs pas au départ de l’épreuve pour défendre son titre, qui l’avait emporté devant Oscar Sevilla et Rodolfo Torres. Et en l’absence de Rui Costa (4e en 2017) c’est tout logiquement l’Italien Vincenzo Nibali qui fera office de grandissime favori.

Michael Matthews met la priorité sur les classiques en 2018

Maillot vert du dernier Tour de France, Michael Matthews aborde la nouvelle saison cycliste avec un autre état d’esprit. L’Australien a confirmé sa participation à la Grande Boucle lors de la présentation de la Sunweb, mais espère surtout briller sur les courses d’un jour au printemps.

Michael Matthews vers d’autres objectifs

« Je veux juste mettre un peu plus l’accent sur les Classiques flandriennes et ardennaises, au lieu de me concentrer uniquement sur les Grands Tours. Je me suis focalisé sur les Grand Tours depuis tant d’années pour obtenir des victoires. J’en ai maintenant une dans chaque Grand Tour et j’ai aussi un maillot vert, qui était un grand objectif ces dernières années. Je vais maintenant consacrer plus d’attention aux Classiques et à la préparation pour celles-ci. » Après avoir réussi dans sa quête du maillot vert au Tour de France et gagner des étapes dans tous les Grands Tours, Michael Mathhews voit la suite de sa carrière différemment. La priorité est désormais donnée aux classiques, sans pour autant mettre de côté les courses de trois semaines.

C’est pourquoi son programme de compétitions va subir quelques modifications pour cette année. Sa course d’ouverture s’effectuera sur l’Omloop Het Nieuwsblad à la fin février en Belgique. Une course qui marque généralement le début du calendrier des classiques flandriennes. L’occasion pour le sprinteur de la Sunweb de se frotter aux meilleurs spécialistes des courses pavés et de jauger son niveau actuel. Ensuite, il prendra la direction du Paris-Nice comme d’habitude depuis 2015 pour peaufiner sa condition physique avant le premier grand objectif. Une semaine plus tard aura lieu le Milan-San Remo où Michael Matthews apparaît comme un vainqueur potentiel. Il lui manque toujours une classique de prestige à son palmarès.

L’Amstel Gold Race comme objectif

La Primavera terminé, Michael Matthews prendra part au GP E3 Harelbeke puis au Gand-Wevelgem. Des courses belges auxquelles l’Australien n’est pas habitué à participer. Cette année, les deux Monuments se disputant sur les pavés, le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix ne sont pas inscrits au programme du coureur. Au contraire du Tour du Pays Basque, de l’Amstel Gold Race qui est une épreuve sérieusement visée ainsi que Liège-Bastogne-Liège. Il a déjà obtenu une troisième place sur ces deux Ardennaises. Preuve que la victoire finale est à portée de main.

Confirmation pour le Tour

Concernant sa présence sur le Tour de France, le doute existait encore avant son officialisation. Mais Michael Matthews sera bien de la grande fête de juillet. Il a un statut à défendre, celui de dernier vainqueur du classement par points. Époustouflant lors de la dernière édition, l’Australien était également reparti avec deux victoires d’étapes dans la besace. Tout simplement, trois semaines de rêve. Et surtout une démonstration à son meilleur niveau sur la plus grande course du monde. Performant dans les sprints, même dans la moyenne montagne, tous les rêves sont permis pour lui à l’entame de cette nouvelle saison.

Daniel Oss à la Bora-Hansgrohe, un coup dur pour Greg Van Avermaet

Ces cinq dernières saisons, Daniel Oss s’est imposé comme l’un des plus fidèles lieutenants de Greg Van Avermaet sur les classiques printanières. Le coureur italien, à l’aise sur les pavés, a notamment contribué à la victoire du Belge à Paris-Roubaix l’an passé. Son départ à la Bora-Hansgrohe est un coup dur pour le champion olympique qui va désormais devoir se passer de ses services, d’autant plus que l’Italien roulera désormais pour son rival, Peter Sagan.

Une grosse perte pour Greg Van Avermaet

Daniel Oss est passé professionnel en 2009 avec la Liquigas. Après quatre saisons passées en Italie, il a été recruté par la formation BMC Racing Team en 2013 pour intégrer le noyau des classiques printanières. Au fil des années, il est devenu l’un des hommes clés de cette équipe et notamment de Greg Van Avermaet. En effet, la saison dernière, il a largement contribué aux victoires du champion olympiques sur les classiques flandriennes, dont l’Enfer du Nord. Or, l’avenir incertain de la BMC a poussé Daniel Oss à s’engager avec Bora-Hansgrohe pour 2018. Coup dur pour le Belge. « C’est une grosse perte », explique Greg Van Avermaet à Cyclingnews. « Daniel était toujours là et il était toujours un coéquipier fidèle. Je pense que le meilleur exemple était Paris-Roubaix 2017, je lui dois une grosse partie de ma victoire. C’est toujours dur de voir quelqu’un partir, mais je comprends parfaitement sa position. »

L’avenir incertain de la BMC a poussé Daniel Oss à rejoindre Bora-Hansgrohe

Daniel Oss va désormais se mettre au service de Peter Sagan, l’un des principaux rivaux de Greg van Avermaet sur les Flandriennes. Les deux hommes se sont côtoyés à leurs débuts chez Liquigas. « Daniel et Peter roulaient ensemble à Liquigas et ont le même agent », poursuit le champion olympique. « On lui a offert un contrat à plus long terme, ce qui est difficile à rattraper pour BMC. Il faut juste accepter ces circonstances. » En effet, l’avenir de l’équipe américaine est incertain pour la saison 2019. Au point que cette dernière n’a proposé aucun contrat à ses coureurs au delà de cette saison. Si BMC ne renouvelle pas son sponsor, les dirigeants vont devoir se mettre à la recherche d’une nouvelle source de revenus.

Jürgen Roelandts va remplacer Daniel Oss

Spécialiste des classiques flandriennes, Jürgen Roelandts a été recruté pour la saison 2018 pour remplacer Daniel Oss. A 32 ans, l’ancien champion de Belgique sur route a déjà terminé troisième du Tour des Flandres. « Nous avons essayé d’obtenir de nouvelles signatures et je pense que nous avons fait du bon travail », conclut Greg Van Avermaet. « C’est important parce que nous avons dû remplacer Daniel. J’aime l’idée de faire venir quelqu’un qui a déjà de l’expérience. Jürgen connaît les classiques et il souhaitait découvrir une autre manière de fonctionner que son ancienne équipe, la Lotto-Soudal. » Les deux hommes ont déjà roulé sous le même maillot, de 2008 à 2010, chez Lotto.