Habitué du Tour de San Juan où il a remporté six étapes en trois participations, Fernando Gaviria conserve ses bonnes habitudes et débute de nouveau sa saison en Argentine. Lors des sprints massifs, le Colombien de la Quick-Step Floors sera clairement l’homme à battre.
Fernando Gaviria ouvre sa saison au Tour de San Juan
Fernando Gaviria va débuter sa saison au Tour de San Juan le 21 janvier prochain. Une habitude pour le pensionnaire de la Quick-Step Floors qui y brille chaque année. « Courir en Argentine est toujours quelque chose de spécial pour moi », explique le principal intéressé dans un article publié sur le site officiel de la course. « Cette épreuve m’a ouvert les portes de la Quick-Step. Commencer ici est devenu une tradition pour moi, j’y ai gagné chaque année. Puis nous roulons sous la chaleur et le public est merveilleux. » En effet, le sprinteur colombien a impressionné en y battant à deux reprises Mark Cavendish en 2015. Alors repéré par l’équipe belge, il a intégré l’effectif de Patrick Lefevere dès le mois d’août en tant que stagiaire puis il s’est vu proposé un contrat en 2016.
Milan-San Remo et le Tour de France dans le viseur
Le Tour de San Juan va également permettre à Fernando Gaviria de monter en puissance avant le premier gros objectif de sa saison, Milan-San Remo, qu’il a terminé au cinquième rang l’an passé. Il accordera ensuite la priorité aux classiques flandriennes. Ainsi, il devrait être présent au départ du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix même si cela n’a pas encore été officialisé.
Par ailleurs, il prendra le Tour de France pour la première fois de sa carrière. Déjà vainqueur de quatre étapes sur le Giro d’Italia, il sera l’un des hommes à suivre lors des sprints massifs de la Grande Boucle. Une belle saison en perspective pour le Colombien.
Après un an d’absence, Adrien Petit revient sur les routes de la Tropicale Amissa Bongo. Le Français de l’équipe Direct Energie avait remporté le classement général de l’épreuve en 2016, année de sa dernière participation.
Adrien Petit de retour sur la Tropicale Amissa Bongo
Adrien Petit a programmé sa reprise pour la saison 2018. Le Français de la formation Direct Energie débute à la Tropicale Amissa Bongo le 15 janvier prochain. Habitué de cette épreuve, il y a déjà remporté quatre étapes ainsi que le classement général de l’édition 2016. L’an passé, c’est son coéquipier Yohann Gène qui s’était imposé. « Je me suis porté volontaire », explique Adrien Petit à la Voix du Nord. « Cette course m’assure une reprise tranquille après une coupure un peu plus longue que d’habitude. » En treize éditions, c’est la huitième fois que l’équipe dirigée par Jean-René Bernaudeau participera à la course.
Adrien Petit chez Direct Energie jusqu’en 2019
Adrien Petit a prolongé son contrat de deux saison avec l’équipe Direct Energie. Arrivée en 2016, il portera donc les couleurs du maillot de la formation vendéenne jusqu’en 2019. Le Nordiste, homme fort de l’équipe sur les classiques flandriennes, aura à coeur de confirmer sa dixième place au Circuit Het Nieuwsblad et son neuvième rang acquis à Paris-Roubaix 2017. Avec le retour de Damien Gaudin dans l’effectif, Direct Energie pourrait avoir une belle carte à jouer sur l’Enfer du Nord. L’an passé, Adrien Petit a levé les bras à deux reprises en remportant une étape des Quatre Jours de Dunkerque puis le Grand Prix de la Somme.
Composition de l’équipe Direct Energie pour la Tropicale Amissa Bongo 2018 : Damien Gaudin, Yohann Gène, Bryan Nauleau, Adrien Petit, Alexandre Pichot et Perrig Quéméneur
Vidéo : Adrien Petit remporte la Tropicale Amissa Bongo 2016
Fort de ses trois victoires d’étape, le coureur de la Direct Energie a devancé Andrea Palini et Anthony Delaplace au classement général. Va-t-il de nouveau remporter la course cette années ?
Rafal Majka va débuter sa saison au Tour de San Juan. Le Polonais de la formation Bora-Hansgrohe se présente en Argentine sans ambition particulière, si ce n’est que de profiter de la chaleur pour rouler. En effet, son principal objectif arrive bien plus tard dans la saison avec le Tour de France.
Rafal Majka débute sa saison au Tour de San Juan
En 2017, Rafal Majka a réalisé une belle saison mais en dessous de ce qu’on pouvait attendre de lui. Vainqueur d’étape en Californie, il a ensuite remporté le classement général du Tour de Slovénie avant d’être contraint à l’abandon sur le Tour de France. Présent sur la Vuelta, il a bouclé la course au 39ème rang seulement mais s’est adjugé la 14ème étape à la Sierra de la Pandera.
Le Polonais de 28 ans est sur le point d’entamer sa deuxième saison avec le maillot Bora-Hansgrohe. Pour cela, il a choisi de débuter au Tour de San Juan, le 21 janvier prochain. « J’aime l’Argentine », a déclaré le principal intéressé (CyclingPub). « Le Tour de San Juan est une bonne occasion pour moi de profiter de la chaleur et d’échapper à l’hiver européen. C’est très agréable de rouler ici quand mon pays, la neige recouvre les routes. » Le Polonais sera présent en Argentine sans grande ambition. Il souhaite avant tout profiter des températures clémentes pour rouler et reprendre le rythme des compétitions même s’il affirme qu’il va se donner à 100% : « Il sera trop tôt pour être en forme même si cela ne veut pas dire que je ne vais pas tout donner car je suis un sportif professionnel qui donne toujours tout. Si je remporte la victoire, ce serait évidemment une bonne chose mais ce n’est pas mon objectif principal. Je suis satisfait du parcours et le plateau sera intéressant, on verra. »
Rafal Majka vise le Tour de France 2018
Si son calendrier complet n’a pas encore été défini, une chose est sûre, c’est qu’il sera présent sur le Tour de France 2018. Rafal Majka y vise le classement général : « Le Tour de France sera de nouveau ma priorité. Je pense que tenter de monter sur le podium est un objectif réaliste et le reste du calendrier sera décidé en fonction des objectifs globaux de l’équipe et des sponsors, le but étant d’arriver en meilleure forme possible au Tour. » Une une course de trois semaines, son meilleur résultat reste une troisième place acquise sur le Tour d’Espagne 2015. En 2016, il s’est également classé 5ème du Giro d’Italia. Tous les espoirs sont permis pour le grimpeur polonais.
Il préchauffe le four 10 à 15 minutes, s’introduit dedans et cuit à 40 degrés tout en pédalant. C’est ce que fait de son plein gré Daniel Hoelgaard (Groupama-FDJ).Pour préparer la saison 2018, le sprinteur norvégien a eu recours à ce moyen peu orthodoxe en raison des conditions climatiques qui règnent dans son pays et l’empêchent de s’entraîner en hiver dans des circonstances favorables. Pour appréhender le Santos Tour Down Under 2018, quoi de mieux qu’une petite cuisson à feu doux pour redorer son bronzage !
Un coureur qui se les caille et se les réchauffe chez Groupama-FDJ
Daniel Hoelgaard roule par des températures de 2 ou 3 degrés quand il est chez lui à une quinzaine de kilomètres au sud de Stavanger, en Norvège. S’entraîner convenablement est mission impossible. Il a donc employé les grands moyens pour s’acclimater aux très chaudes températures de l’Australie sans bouger de sa maison. Tous les jours pendant quelques semaines il a fait une heure de home-trainer dans une chambre à plus de quarante degrés ! A-t-il croisé des kangourous qui couraient dans la neige pendant ses séances ?
Crédit photo : Groupama-FDJ
L’équipe Groupama-FDJ entre le très très froid et le très chaud
Lors du Tour de France 2011, la formation française de Marc Madiot avait présenté son dispositif de cryothérapie itinérant devant les caméras de France Télévisions. Dans les vapeurs d’azote à 140 degrés, deux coureurs s’étaient plongés dedans. Elles ont pour but de guérir les hématomes et les inflammations musculaires. On apprend maintenant qu’un coureur utilise la chaleur au cours de ses entraînements. On savait depuis longtemps que dans cette équipe qui va passer un nouveau cap compétitif avec l’arrivée de Groupama, ils étaient givrés du caisson et ont le cerveau qui chauffe. Ce qui fait leur force sous n’importe quel climat.
Vidéo – La cycliste youtubeuse Marion Vlt dans des vapeurs polaires
Philippe Gilbert (QuickStep-Floors), habituellement, après avoir disputé leTour des Flandres qu’il a remporté en 2017, faisait l’impasse sur Paris-Roubaix afin de préparer les Classiques Ardennaises. Pour cette nouvelle saison cycliste, à l’occasion de la présentation de son équipe faîte à Calpe, le Belge âgé de 35 ans a confirmé sa participation à Paris-Roubaix 2018.
Philippe Gilbert participera à son deuxième Paris-Roubaix
Alors que Philippe Gilbert évolue déjà depuis 16 saisons dans les rangs professionnels et que l’ancien champion du monde de 2012 (Valkenburg) attaque une nouvelle année remplie d’objectifs, force est de reconnaître que le Belge n’a disputé qu’à une seule reprise Paris-Roubaix, et c’était en 2007. Cette année là il terminait 52e tandis que l’Australien Stuart O’Grady l’emportait en solitaire devant Juan Antonio Flecha et Steffen Wesemann. Tom Boonen, lui, terminait 6e. A l’occasion de la conférence de presse, Philippe Gilbert a déclaré : « Ma victoire sur le Tour des Flandres a été un très beau moment, mais maintenant c’est une chose qui appartient au passé. Cette saison est remplie de nouveaux objectifs. Milan-SanRemo et Paris-Roubaix en font partie. Il va sans dire que ce ne sera pas facile… mais je suis prêt à donner le meilleur de moi-même. »
Julian Alaphilippe, Eros Capecchi, Rémi Cavagna, Laurens De Plus, Tim Declercq, Dries Devenyns, Fernando Gaviria, Philippe Gilbert, Alvaro Hodeg, Fabio Jakobsen, Bob Jungels, Iljo Keisse, James Knox, Yves Lampaert, Davide Martinelli, Enric Mas, Michael Morkov, Jhonatan Narvaez, Maximiliano Richeze, Fabio Sabatini, Maximilian Schachmann, Florian Sénéchal, Pieter Serry, Zdenek Stybar, Niki Terpstra, Petr Vakoc et Elia Viviani.
Greg Van Avermaet entame sa dernière année de contrat avec l’équipe BMC Racing Team. Cette dernière, dont le sponsor prend fin au terme de la saison, ne sait d’ailleurs toujours pas s’il sera renouvelé ou non. Devra-t-elle démarcher un nouveau sponsor. Nul ne le sait encore. Beaucoup d’incertitude donc pour le champion olympique et tenant en titre de Paris-Roubaix. Cependant, le Belge ne souhaite pas encore penser à son avenir et préfère se focaliser sur son premier gros objectif de la saison : les classiques printanières.
Greg Van Avermaet décidera de son avenir après les classiques printanières
Auteur d’une saison 2017 exceptionnelle, Greg Van Avermaet s’est imposé comme l’un des coureurs de classiques les plus performants du peloton. Le Belge a dominé son sujet en remportant l’Omloop Het Nieuwsblad, le GP E3-Harelbeke, Gand-Wevelgem et surtout Paris-Roubaix. Très courtisé, il ne souhaite cependant pas penser à son avenir pour le moment et préfère se concentrer sur son premier gros objectif de la saison, les classiques printanières. Ce n’est qu’après qu’il prendra une décision. « Je ne fais que regarder les classiques », explique Greg Van Avermaet à Cyclingnews lors du dernier camp d’entraînement de sa formation. « C’est seulement après que je penserai à mon avenir. Je suis heureux à la BMC Racing Team et serais vraiment triste si l’équipe venait à disparaître. Je suis ici depuis 8 ans, désormais en tant que leader. C’est toujours une fierté pour moi de porter ce maillot. Ce serait étrange de partir. Même si je suis ouvert à d’autres propositions, j’espère que les dirigeants trouveront un sponsor. » Pas trop d’inquiétude pour le Belge qui ne devrait pas manquer d’offres, que son équipe reste ou non dans le peloton professionnel.
Un avenir incertain pour BMC Racing Team
L’avenir de la formation BMC Racing Team, dont le sponsor s’arrête en fin de saison, est incertain. L’équipe américaine a d’ailleurs choisi de ne pas proposer de contrat à ses coureurs pour la saison 2019 tant qu’elle n’est pas fixée quant à son futur. En effet, si la BMC ne renouvelle pas son sponsor, les dirigeants vont devoir chercher une autre source de revenus. Les leaders de l’équipe tels que Greg Van Avermaet ou Richie Porte entre autres, seront sollicités par d’autres formations mais qu’en est-il des autres coureurs ? Espérons une solution soit trouvée rapidement.
Retraité à l’issue du dernier Tour de France après plus de quinze années de professionnalisme, Thomas Voeckler va avoir de nouvelles responsabilités en 2018. Le français va être à la fois ambassadeur auprès d’ASO (Amaury Sport Organisation) sur plusieurs courses, et aussi consultant pour France Télévisions.
Thomas Voeckler reste dans le cyclisme
Après la carrière sportive, une autre vie va débuter pour Thomas Voeckler ! En effet, le chouchou du public français depuis tant d’années sur les routes du Tour de France va rester proche du milieu cycliste. Dès 2018, l’ex-coureur de Direct Energie va délaisser les journées de compétition pour être ambassadeur d’ASO dans différentes épreuves. Cela concerne environ une trentaine de journées dans l’année, selon ses déclarations dans Ouest-France. Il occupera cette mission sur notamment le Paris-Nice, le Dapuhiné ou encore le Tour du Yorkshire.
Mais l’autre nouvelle est également majeure concernant l’ancien coureur cycliste professionnel. Après avoir fait une apparition sur les antennes d’Eurosport à la fin de l’année au Tour de Vendée, son rôle de consultant va prendre davantage d’importance. Dès le Paris-Nice, il sera présent pour le dernier week-end de course au cœur de la septième et huitième étape sur l’une des motos de France Télévisions. Commentateur des courses, cette fonction va également l’occuper sur le Tour de France, la terre de ses exploits.
Fier et ravi d’être ambassadeur de @ParisNice auprès d’ ASO mais aussi de faire mes débuts de consultant télé à l’occasion du week-end final dans l’équipe de @francetvsport ! pic.twitter.com/2NGE7KDVzP
Le vainqueur d’étapes et porteur du maillot jaune sur le Tour de France n’a jamais caché son amour pour le cyclisme. Une véritable passion qui le tient en haleine depuis son adolescence. Sa reconversion, il l’a toujours imaginé dans cet univers. Et en quelques mois, Thomas Voeckler a déjà trouvé son bonheur. Forcément très courtisé après l’annonce de sa retraite sportive, trouver de telles missions n’a pas été un parcours du combattant. Après avoir fait les beaux jours du cyclisme français, c’est un nouveau défi qui se hisse devant ce champion qui a marqué la dernière décennie.
Bryan Coquard est déçu et l’a fait savoir. Il ne participera pas au Tour de France 2018 avec sa nouvelle équipe Vital Concept.Comme le chantait Claude Nougaro, il faut tourner la page, changer de paysage… Le sprinteur va le faire l’âme en peine une seconde fois après avoir été écarté par Jean-René Bernaudeau de l’équipe Direct-Energie l’an passé. Sa déception peut devenir une force qui l’aidera à prouver qu’il est l’un des tout meilleurs sprinteurs mondiaux et que le mois de juillet ne doit en aucun cas être synonyme de vacances forcées.
Bryan Coquard n’aime probablement pas les si qui refont le monde
Et si Bryan Coquard était resté chez Direct-Energie. Et si Bryan Coquard n’avait pas succombé aux avances ambitieuses de Jérôme Pineau. Avec des si on aurait le sprinteur au départ de la Grande Boucle 2018. Il n’a sans doute pas l’envie de vivre dans le passé, mais plutôt de construire l’avenir dans l’instant présent. Les idéaux sont des empêcheurs de tourner en rond et les regrets des émotions inertes. Le Nazairien de 25 ans sait à quoi s’en tenir maintenant. Redoubler d’énergie et de victoires pour atteindre les rives de 2019 repu et serein avec une invitation quasiment en poche pour participer au Tour de France et boucler la boucle de ses absences par la même occasion.
Le programme de Bryan Coquard pour le mois de juillet 2018
Regarder le Tour de France à la télévision, tout un programme ! Il faut planifier ses siestes selon les étapes plus ou moins intéressantes, choisir sa boisson qui peut varier en fonction de ses humeurs et de la météo, et surtout noter sur un calepin les lieux qui seraient susceptibles d’être les décors de nos prochaines vacances. Bryan Coquard, lui, rêvera devant le petit écran de celles besogneuses où les touristes le voient passer rapidement.
Vidéo – Les deux recalés du Tour de France 2018, mais pas vaincus…
Porteur du maillot de champion de France, Arnaud Démare vient de dévoiler sur les réseaux sociaux son programme pour la première partie de saison exclusivement. Le Français sera présent sur tous les événements majeurs, c’est-à-dire sur Paris-Nice et les trois Monuments dont Paris-Roubaix en conclusion de ce premier cycle de compétitions.
Arnaud Démare au Portugal pour commencer
Les débuts d’Arnaud Démare dans la saison cycliste 2018 approchent à grand pas. Mais il va falloir encore un peu de patience pour le voir en action. C’est désormais officiel, ce sera sur le Tour d’Algarve, une course par étapes disputée au Portugal qu’aura lieu sa rentrée. Un léger changement par rapport à l’an dernier où le Français avait démarré sur l’Etoile de Bessèges. Mais ça s’arrête là, car après cette première compétition, le Picard se rendra en Belgique sur l’Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Des courses auxquelles il avait déjà pris part en 2017.
Bonjour à Tous,J’ai le plaisir de vous annoncer mon programme de première partie de saison qui sera similaire aux…
Le début de saison va être chargé pour Arnaud Démare, c’est une certitude. Dans ces premiers mois, le Français vise de nombreux objectifs sur des courses majeures du calendrier. En premier lieu, ce sera Paris-Nice qui est incontestablement le premier grand rendez-vous de l’année pour le leader de Groupama-FDJ. Le sprinteur reste sur une dernière édition amplement réussie avec un succès d’étape et un maillot jaune pour avoir mené le classement général les premiers jours. De quoi arriver sur un terrain conquis et se rappeler de bons souvenirs.
Ensuite, il y aura une période majeure, même cruciale dans la saison d’Arnaud Démare. Avec pas moins de trois Monuments à disputer en quelques semaines. D’ailleurs, le coureur de la FDJ détient déjà une victoire dans ces mythes du cyclisme. C’était le Milan-San Remo 2016 qui lui permettait de changer de dimension. Depuis, son statut est tout autre. Il est également devenu un vainqueur d’étape de Grand Tour sur le Tour de France. C’est dire à quel point Arnaud Démare va être très fortement attendu. Et notamment sur les classiques flandriennes que sont le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Depuis le début de carrière, ces Monuments ne lui ont jamais réussi. L’occasion est belle pour cette fois démentir les résultats passées, pour faire un pas supplémentaire dans sa carrière.
Matteo Trentin, l’ancien coureur de la formation QuickStep (2012 à 2017) et désormais porteur des couleurs de l’équipe Mitchelton-Scott pour les deux saisons cyclistes à venir, a été transporté à l’hôpital de Monaco a-ton appris, des suites d’une chute survenue ce week-end à l’entraînement. Le coureur âgé de 28 ans souffre d’une côte cassée. Le vainqueur du dernier Paris-Tours Elites se voit contraint d’observer une dizaine de jours de repos.
Matteo Trentin était en compagnie de Philippe Gilbert
Comme il l’explique dans le communiqué de presse que son équipe a publié depuis le site de son équipe, Matteo Trentin s’entraînait en compagnie de Philippe Gilbert et Amael Moïnard au moment de l’accident. Le coureur de l’équipe Mitchelton-Scott raconte qu’il a chuté en descente et a terminé sa glissade dans un mur de pierres. En se relevant Trentin a compris qu’il ne rentrerait pas à son point de départ à vélo. C’est son amie qui l’a récupéré et amené directement à l’hôpital le plus proche, à Monaco, où il lui a été diagnostiqué une fracture à la côte ainsi que des blessures superficielles. De son côté, le médecin de l’équipe WorldTour, Robbart van Linschoten, a déclaré : « Matteo Trentin a subi une chute à l’entraînement, ce qui a entraîné une fracture de la cinquième côte droite, et il effectuera dix jours de repos avant d’être évalué à nouveau. »
MEDICAL UPDATE: We confirm new recruit @MATTEOTRENTIN has suffered a fractured rib from a crash in training. Hear from him & our head doctor. Rest up Matteo! https://t.co/64a4t1XwUK
De Chatou à Nice, les éventuels successeurs au classement général à Sergio Henao (Team Sky), vainqueur de l’édition 2017, auront de quoi faire à l’occasion de la 76e édition de Paris-Nice. Les coureurs pourront en découdre à grand coup de secondes à l’occasion des 27 cols et côtes qui joncheront le parcours de Paris-Nice 2018. A mi-parcours, avec une arrivée à Saint-Etienne, les spécialistes de l’effort en solitaire pourront en découdre à l’occasion des 18,4 kilomètres du contre-la-montre individuel de la course par étapes. Puncheurs, sprinteurs, grimpeurs et rouleurs auront chacun leur chance ! Retrouvez l’itinéraire de Paris-Nice étape par étape et ville par ville
8 étapes et 1187 kilomètres à parcourir
Comme de tradition, la Course au Soleil comptera quelques huit étapes qui mèneront les coureurs de Chatou à Nice, d’un dimanche au suivant. Sept des huit jours de course seront disputés sous forme d’étapes en ligne tandis que la 4e étape de course sera ponctuée d’un contre-la-montre individuel long de 18,4 kilomètres entre La Fouillouse et Saint-Etienne. Plus d’informations à venir. Au total, ce sont 1.187 kilomètres qui attendent les coureurs.
Etape 1 Paris-Nice 2018 – Dimanche 4 mars – Chatou / Meudon – 135 km
C’est depuis les Yvelines que s’élancera le 76e Paris-Nice. Depuis la commune de Chatou, les coureurs s’élanceront à 13h45 pour une première étape longue de 135 kilomètres avec trois côtes de troisième catégorie à franchir et notamment la célèbre côte des 17 tournants (1,3 kilomètres à 6% de pente moyenne), ce qui n’empêchera pas les sprinters et leurs équipes de s’adjuger la victoire d’étape et de s’emparer du premier maillot de leader. Les favoris du jour seront les sprinteurs donc et sans nul doute que le vainqueur d’étape figurera par les noms suivants : Alexander Kristoff, Eli Viviani, André Greipel, Dylan Groenewegen, John Degenkolb et bien sûr les français Nacer Bouhanni, Thomas Boudat et Arnaud Démare. Bryan Coquard sera le grand absent des sprints puisque son équipe n’a pas été invitée par Christian Prudhomme. Le final, qui se jouera dans la côte de Meudon aura lieu aux environs de 17h. Le Parcours de Paris-Nice 2018 : Retrouvez la présentation complète de l’étape 1
Photo : ASO
Etape 2 Paris-Nice 2018 – Lundi 5 mars – Orsonville / Vierzon – 187,5 km
Entre Orsonville et Vierzon, théâtre de la deuxième étape de Paris-Nice 2018, on prendra les mêmes (les sprinters) et on recommencera. Cette étape de plat sera longue de 187,5 kilomètres et favorisera encore plus que la veille les sprinteurs et leurs équipes. En guise d’échauffements, le peloton et sans doutes les échappés qui seront repris dans le final, pourront s’essayer à l’occasion de sprints intermédiaires aux kilomètres 33 et 96, avant d’en découdre dans une arrivée en faux-plat aux alentours de 16h30 tandis que tout ce petit monde se sera élancé à 12h05. Au jeu des bonifications, il se pourrait que le maillot de leader change d’épaules au terme de l’étape du jour. Le Parcours de Paris-Nice 2018 : Retrouvez la présentation complète de l’étape 2
Etape 3 Paris-Nice 2018 – Mardi 6 mars – Bourges / Châtel-Guyon – 210 km
Avec ses 210 kilomètres à parcourir, la troisième étape de Paris-Nice sera la plus longue mais également la première étape accidentée. Entre Bourges et Châtel-Guyon, les coureurs auront à franchir trois ascensions de 3e catégories, aux kilomètres 123, 143 et 188. Chacune de ces trois côtes (Côte de la Bosse / des Boulards / de Charbonnières) seront longues de plusieurs kilomètres avec des pourcentages moyens autour de 5% de pente moyenne. Cette fois-ci, les sprinteurs cèderont sans doute le devant de la scène face aux rouleurs puncheurs et opportunistes partis plus tôt dans la course. L’arrivée sera jugée au terme d’une cuvette suivie d’une partie plane. Les coureurs s’élanceront à 11h30 pour arriver aux alentours de 16h30. Le parcours de Paris-Nice 2018 : Retrouvez la présentation complète de l’étape 3
Etape 4 Paris-Nice 2018 – Mercredi 7 mars – La Fouillouse / Saint-Étienne – 18.4 km ITT
Place aux spécialistes du contre-la-montre à l’occasion de la quatrième étape de la course au soleil disputée sous forme d’un chrono individuel. L’effort en solitaire s’effectuera sur 18,4 kilomètres entre La Fouillouse et Saint-Etienne. Le parcours sera notamment en prise tout au long des huit premiers kilomètres tandis que le reste de la distance se poursuivra à très vive allure à l’exception d’une montée au kilomètre 14,5, pour finir sur une partie en légère montée. Il semble probable que le classement général évoluera une première fois à l’issue de chrono. Quant au vainqueur de l’étape, il se pourrait bien qu’il soit parmi ces spécialistes : Ion Izagirre, Tejay Van Garderen, Ilnur Zakarin, David de la Cruz, Lars Boom, Wout Poels, Alexander Edmondson ou encore Lilian Calmejane, Christophe Laporte, Sylvain Chavanel et Julian Alaphilippe. Le parcours de Paris-Nice 2018 : Retrouvez la présentation complète de l’étape 4
Les spécialistes du chrono pourront s’en donner à coeur joie entre La Fouillouse et Saint-Etienne. Photo : ASO
Etape 5 Paris-Nice 2018 – Jeudi 8 mars – Salon-de-Provence / Sisteron – 165 km
La cinquième étape aura des aires d’étape de montagne, avec notamment son col de première catégorie (le col de Lagarde-D’Apt – 7% de pente moyenne) un peu avant la mi-parcours, au kilomètres 76,5. Mais avant d’un arriver à Sisteron, au terme des 165 kilomètres de course, les coureurs et échappés auront à affronter trois autres ascensions (Col du Pointu / Col du Négron et la Côte de la Marquise) classés en deuxième et troisième catégories. Sans nul doute que l’étape se jouera entre hommes forts et avec une arrivée sur le plat, le plus rapide d’entre aura toutes les chances de l’emporter. Les coureurs s’élanceront à 13h15 pour arriver aux alentours de 17h. Le parcours de Paris-Nice 2018 : Retrouvez la présentation complète de l’étape 5
Etape 6 Paris-Nice 2018 – Vendredi 9 mars – Sisteron / Vence – 188 km
Cette sixième étape de Paris-Nice sera une nouvelle étape accidentée, ponctuée de six ascensions avec notamment dans le final la Côte de la Colle-sur Loup (1ère catégorie) dotée d’une pente moyenne à 10%, et située à moins de dix kilomètres de l’arrivée à Vence. Les précédentes ascensions qui joncheront le parcours seront toutes classées en 2e catégorie. Le final de cette étape longue de 188 kilomètres se terminera en prise et offrira de toute évidence un vainqueur digne de ce nom. Partis de Sisteron à 11h35, les coureurs franchiront la ligne d’arrivée aux environs de 16h30. Le parcours de Paris-Nice 2018 : Retrouvez la présentation complète de l’étape 6
Photo : ASO
Etape 7 Paris-Nice 2018 – Samedi 10 mars – Nice / Valdeblore La Colmiane – 175 km
A l’occasion de cette septième étape et à la veille de l’arrivée, les organisateurs de Paris-Nice ont fait le choix d’une arrivée au sommet à Valdeblore la Colmiane au terme des 175 kilomètres de l’avant-dernière étape. L’ultime ascension s’effectuera sur une montée de 16,3 kilomètres à 6,2% de pente moyenne. Cette étape reine se jouera dans le final malgré les précédentes ascensions de 1ère et 2e catégories. Sans doute que le classement général final aura des aires de classement définitif, quoi que … Les coureurs s’élanceront à 10h05 pour arriver aux alentours de 14h50. Le parcours de Paris-Nice 2018 : Retrouvez la présentation complète de l’étape 7
Avant-dernière étape de Paris-Nice. Photo : ASO
Etape 8 Paris-Nice 2018 – Dimanche 11 mars – Nice / Nice – 110 km
La huitième étape sera l’étape de la chasse aux secondes perdues et du « plus rien à perdre ». Courue sur seulement 110 kilomètres, cette énième étape accidentée sera courue à vive allure et les innombrables et incessantes attaques pourraient bien mettre à mal celui qui portera le maillot jaune de leader au départ de l’étape. Tout pourra se gagner mais aussi se perdre de ce fait. Ce faible kilométrage sera notamment ponctué de six ascensions et notamment des cols de La Turbie et d’Eze. Le peloton s’élancera à 12h10 pour arriver aux alentours de 15h. Le parcours de Paris-Nice 2018 : Retrouvez la présentation complète de l’étape 8
Profil de l’étape 8 disputée entre Nice et Nice. Photo : ASO
Les favoris au 76e Paris-Nice
***** Tim Wellens
**** Jakob Fuglsang, Tony Gallopin, Julian Alaphilippe, Michael Valgren
*** Tejay Van Garderen, Rui Costa, Lilian Calmejane, Warren Barguil, Ilnur Zakarin
** Pierre Rolland, Dylan Teuns, Bauke Mollema, Simon Yates, Ion Izagirre, Wout Poels
* Sergio Henao, Gorka Izagirre, Alexis Vuillermoz, Nicolas Roche, Luis Leon Sanchez
La liste des équipes et coureurs engagés
Ce sont 22 équipes de 7 coureurs qui prendront le départ de Paris-Nice 2018 le dimanche 4 mars depuis Chatou dans les Yvelines. En plus des 18 équipes WorldTourquatre équipes françaises ont été invitées à la première grande course par étape de la saison cycliste 2018. Direct Energie, Fortuneo-Samsic, Cofidis et Delko Marseille Provence KTM ont reçu les prestigieuses wildcards. Retrouvez ci-après la liste des coureurs engagés (startlist) définitive.
TEAM SKY
1 – HENAO Sergio Luis
2 – DE LA CRUZ David
3 – LOPEZ David
4 – POELS Wout
5 – ROSA Diego
6 – STANNARD Ian
7 – VAN BAARLE Dylan
UAE-TEAM EMIRATES
11 – MARTIN Daniel
12 – BYSTROM Sven Erik
13 – COSTA Rui
14 – KRISTOFF Alexander
15 – SUTHERLAND Rory
16 – SWIFT Ben
17 – TROIA Oliviero
BAHRAIN-MERIDA
21 – IZAGIRRE Gorka
22 – BOARO Manuele
23 – GARCIA CORTINA Ivan
24 – HAUSSLER Heinrich
25 – IZAGIRRE Ion
26 – NIBALI Antonio
27 – PIBERNIK Luka
QUICKSTEP-FLOORS
31 – ALAPHILIPPE Julian
32 – DECLERCQ Tim
33 – DEVENYNS Dries
34 – LAMPAERT Yves
35 – MORKOV Michael
36 – SABATINI Fabio
37 – VIVIANI Elia
KATUSHA-ALPECIN
41 – ZAKARIN Ilnur
42 – BOSWELL Ian
43 – HALLER Marco
44 – KOCHETKOV Pavel
45 – LAMMERTINK Maurits
46 – MACHADO Tiago
47 – POLITT Nils
MITCHELTON-SCOTT
51 – YATES Simon
52 – CHAVES Johan Esteban
53 – EDMONDSON Alexander
54 – HAYMAN Mathew
55 J- UUL-JENSEN Christopher
56 – KREUZIGER Roman
57 – TRENTIN Matteo
AG2R LA MONDIALE
61 -GALLOPIN Tony
62 – CHEREL Mikaël
63 – DOMONT Axel
64 – GAUTIER Cyril
65 – NAESEN Oliver
66 – VANDENBERGH Stijn
67 – VUILLERMOZ Alexis
BMC RACING TEAM
71 – VAN GARDEREN Tejay
72 – DE MARCHI Alessandro
73 – DRUCKER Jean-Pierre
74 – GERRANS Simon
75 – ROCHE Nicolas
76 – ROELANDTS Jurgen
77 – TEUNS Dylan
TREK-SEGAFREDO
81 – MOLLEMA Bauke
82 – BERNARD Julien
83 – DE KORT Koen
84 – DEGENKOLB John
85 – IRIZAR Markel
86 – PANTANO Jarlinson
87 – RAST Gregory
ASTANA
91 – FUGLSANG Jakob
92 – FRAILE Omar
93 – GRUZDEV Dmitriy
94 – HOULE Hugo
95 – CORT NIELSEN Magnus
96 – SANCHEZ Luis Leon
97 – VALGREN Michael
LOTTO-SOUDAL
101 – WELLENS Tim
102 – BAK Lars Ytting
103 – DE BUYST Jasper
104 – DE GENDT Thomas
105 – GREIPEL André
106 – SIEBERG Marcel
107 – WALLAYS Jelle
GROUPAMA-FDJ
111 – DEMARE Arnaud
112 – DELAGE Mickaël
113 – GUARNIERI Jacopo
114 – KONOVALOVAS Ignatas
115 – LE GAC Olivier
116 – MOLARD Rudy
117 – SINKELDAM Ramon
MOVISTAR
121 – BARBERO Carlos
122 – CARAPAZ Richard
123 – CARRETERO Héctor
124 – ERVITI Imanol
125 – QUINTANA Dayer
126 – SEPULVEDA Eduardo
127 – SOLER Marc
FORTUNEO-SAMSIC
131 – BARGUIL Warren
132 – BOUET Maxime
133 – DELAPLACE Anthony
134 – LEDANOIS Kevin
135 – MOINARD Amaël
136 – PERICHON Pierre-Luc
137 – PICHON Laurent
LOTTONL-JUMBO
141 – GESINK Robert
142 – BOOM Lars
143 – GROENEWEGEN Dylan
144 – JANSEN Amund Grondahl
145 – LEEZER Tom
146 – MARTENS Paul
147 – ROOSEN Timo
TEAM SUNWEB
151 – OOMEN Sam
152 – BAUHAUS Phil
153 – CURVERS Roy
154 – HAMILTON Chris
155 – TEUNISSEN Mike
156 – THEUNS Edward
157 – VERVAEKE Louis
COFIDIS
161 – HERRADA Jesus
162 – BOUHANNI Nacer
163 – EDET Nicolas
164 – HERRADA José
165 – LAPORTE Christophe
166 – LEMOINE Cyril
167 – VAN LERBERGHE Bert
TEAM EF EDUCATION FIRST-DRAPAC
171 – ROLLAND Pierre
172 – BRESCHEL Matti
173 – CRADDOCK Lawson
174 – DOCKER Mitchell
175 – LANGEVELD Sebastian
176 – MCLAY Daniel
177 – SCULLY Thomas
DIMENSION DATA
181 – SLAGTER Tom-Jelte
182 – BERHANE Natnael
183 – GIBBONS Ryan
184 – KING Benjamin
185 – PAUWELS Serge
186 – THOMSON Jay Robert
187 – VAN ZYL Johann
BORA-HANSGROHE
191 – BENNETT Sam
192 – BASKA Erik
193 – GROSSSCHARTNER Felix
194 – KONRAD Patrick
195 – POLJANSKI Pawel
196 – SAGAN Juraj
197 – SCHWARZMANN Michael
DIRECT ENERGIE
201 – CALMEJANE Lilian
202 – BOUDAT Thomas
203 – CHAVANEL Sylvain
204 – COUSIN Jérôme
205 – GRELLIER Fabien
206 – HIVERT Jonathan
207 – TULIK Angelo
DELKO MARSEILLE PROVENCE KTM
211 – COMBAUD Romain
212 – DI GREGORIO Rémy
213 – EL FARES Julien
214 – FERNANDEZ Delio
215 – KASPERKIEWICZ Przemysław
216 – JONES Brenton
217 – SISKEVICIUS Evaldaz
VIDEO de présentation de Paris-Nice 2018
Retrouvez en vidéo le parcours détaillé de la course au soleil. Présentation des huit étapes.
La Course au soleil sera retransmise chaque jour, dès le le début de l’étape depuis le direct live de todaycycling, puis à la télévision française sur France 3 et Eurosport 1. Les retransmissions TV se feront à 15h30 sur Eurosport et à 15h15 sur France Télévisions à l’exception des étapes du samedi et du dimanche où les directs débuteront dès 13h30.
Fortement attendu pour ce début de saison en Australie, Caleb Ewan mène une équipe Mitchelton-Scott très ambitieuse sur ses terres. Le sprinteur aura à cœur de préserver sa réputation de chasseur d’étapes sur ce Tour Down Under (16-21 janvier).
Caleb Ewan leader de Mitchelton-Scott
Le beau scénario va-t-il se répéter pour le Tour Down Under 2018 concernant Caleb Ewan ? Vainqueur de six étapes sur les deux dernières éditions, le sprinteur de 23 ans est véritablement à l’aise sur cette course. C’est un fait, il a pris l’habitude de démarrer fort la saison cycliste depuis 2016. Tout en écœurant le reste de la concurrence et particulièrement celle des sprinteurs. En janvier 2017, le coureur de Mitchelton-Scott s’est même imposé à quatre reprises sur les six étapes programmées. Un score impressionnant sachant que c’est une épreuve inscrite au calendrier WorldTour. Et qui regroupe donc un plateau avec un niveau d’une certaine densité.
Cela témoigne aussi de la condition physique de Caleb Ewan dès les premières semaines de compétition. L’Australien plus affûté et en meilleure forme que d’autres coureurs se fixe déjà le Tour Down Under comme objectif. Une grande différence par rapport à la majorité qui viennent avant tout pour peaufiner leur préparation. C’est pourquoi en partie l’Australien arrive à briller à domicile. Mais Caleb Ewan se donne aussi les moyens de réussir. Dominer de cette façon les sprints n’est pas un hasard, loin de là. Il est aujourd’hui l’un des meilleurs au monde et va avoir à nouveau l’occasion de le démontrer, encore plus qu’en 2016 et 2017. Cette année, la concurrence est composée de Peter Sagan, Elia Viviani et André Greipel pour les plus grands noms. Une sacrée lutte en perspective.
Sur le Tour Down Under 2018, Mitchelton-Scott est clairement l’une des équipes à suivre de très près. Avec son effectif, l’équipe australienne peut viser haut sur n’importe quelle étape et classement. Caleb Ewan est aligné pour plusieurs victoires d’étapes, mais d’autres coureurs de la sélection pourraient tirer leur épingle du jeu. En premier bien évidemment le tout récent champion d’Australie Alex Edmondson qui est actuellement en pleine possession de ses moyens. Briller avec le maillot de champion national sera un objectif majeur. Tout comme les autres australiens ne portant pas ce maillot prestigieux, mais qui seront nombreux à l’image de Mitchelton-Scott avec Cameron Meyer, Matthew Hayman et Damien Howson. Déterminés d’être à la hauteur du plus grand rendez-vous du continent.
Composition complète de Mitchelton-Scott : Jack Bauer, Alex Edmondson, Caleb Ewan, Mat Hayman (Australia), Damien Howson (Australia), Daryl Impey (South Africa), Cam Meyer (Australia)
Rafael Nadal est le recordman de victoires au tournoi de Roland-Garros. Sa décima (2005-2017) a fait de lui une légende du tennis sur terre battue. Björn Borg, considéré pour beaucoup comme l’un des plus grands joueurs de tous les temps,a stoppé son compteur à six victoires aux Internationaux de France de la porte d’Auteuil.Il n’a jamais eu l’intention de se mettre au cyclisme, Rafa non plus, mais si son incarnation s’était manifestée en coureur cycliste, on en aurait pris pour dix Tours de France !
Rafael Nadal bien mieux que Lance Armstrong déchu
Et si le tennisman espagnol âgé de 31 ans brillait dans les deux disciplines. Imaginons qu’il décide de stopper net sa carrière, se mette au cyclisme avec des « supers pouvoirs » et remporte le Tour de France 2018 en reconduisant cette victoire sur neufs années sans défaillir. Alors âgé de 41 ans, il prendrait sa retraite en ayant réalisé un exploit jamais vu dans l’histoire du sport. De cette pure fiction, il y en a un qui serait relégué au rang de dauphin. Lance Armstrong, sept fois vainqueur du Tour de France entre 1999 et 2005, traqué par l’Agence américaine antidopage (Usada) puis déchu de ses titres par l’UCI (Union Cycliste Internationale), se gratterait la tête sur les moyens employés par Rafael Nadal pour tenir vingt ans au plus haut niveau de sa double gloire aux Saladiers d’argent et aux maillots jaunes.
Crédit photo : Twitter Lotto-Soudal
le Santos Tour Down Under 2018 chevauchera l’Open d’Australie
Le Santos Tour Down Under2018 aura lieu du 16 au 21 janvier 2018 et chevauchera l’Open d’Australie de tennis qui se déroulera du 15 au 28 janvier. En préambule de la course australienne aura lieu le People’s Choice Classic, un critérium de 50 kilomètres courut autour de la ville d’Adélaïde. Un choix cornélien va s’offrir à Rafael Nadal. Son coeur balancera entre le maillot de la Lotto-Soudal et celui de son équipementier Nike. À mon humble avis, il vaudrait mieux que Rafa continue de jouer avec sa raquette. C’est sûrement plus dans ses cordes !
Crédit photo : Twitter Lotto-Soudal
Vidéo – Peter Sagan est-il parti pour la décima aux mondiaux ?!
TDF2018 – La réponse du berger à la bergère. Autrement dit, Vital Concept, l’équipe dirigée par Jérôme Pineau, non sélectionnée pour le Tour de France mais également pour Paris-Nice, a répondu, très sportivement et de façon subliminale à l’organisateur de la Grande Boucle (ASO) et de la meilleure des manières. Une petite vidéo et on n’en parle plus, mais la réponse est fournie de façon plutôt efficace ! Si ASO est supposé être le destinataire de cette vidéo, les bénéficiaires des quatre WildCards le sont également.
Vital Concept non sélectionnée pour le TDF2018
Lundi, les organisateurs du Tour de France 2018 (7 au 29 juillet) ont déjà annoncé les 22 équipes retenues pour leur épreuve, tandis que la saison cycliste 2018 n’a pour ainsi dire pas débuté, à l’exception peut-être des championnats nationaux Australiens qui ont consacré Rohan Dennis et Alexander Edmondson , et en attendant que ne débute notamment le Santos Tour Down Under, première épreuve WorldTour de l’année. Et pour en revenir à nos moutons, de manière très subtile la formation Vital Concept a répondu au lendemain de la douche froide par une vidéo uniquement intitulée MOTIVATION, dans laquelle on doit lire entre les lignes. Et connaissant le caractère bien trempé de Jérôme Pineau, Cofidis, Fortuneo-Samsic, Direct Energie et Wanty-Groupe Gobert ont intérêt de « marcher fort » car l’ancien coéquipier de Sylvain Chavanel n’hésitera pas à se rappeler au bon souvenir des organisateurs du TDF2018.
— Vital Concept Cycling Club (@VitalConcept_CC) January 9, 2018
Jérôme Pineau réagit sur le site de L’Equipe.fr
Dans un entretien accordé à nos confères du site l’Equipe.fr, Jérôme Pineau a réagi à la non-sélection de son équipe pour le TDF2018. Extrait : « Je suis triste pour mes coureurs. C’est évidemment une déception… Je suis sûr que cette nouvelle va redoubler notre volonté de prouver qu’on était fait pour être présents sur le Tour… On doit accepter cette situation. On se retrouve dans la position de néophytes. On nous demande de faire nos preuves. C’est ce qu’on va faire ! »
Les 22 équipes cyclistes sélectionnées pour le Tour de France 2018
Au départ de Noimoutier-en-L’Ile seront présentes le 7 juillet prochain les équipes suivantes : AG2R La Mondiale, Astana Pro Team, Bahrain-Merida, BMC Racing Team, Bora–Hansgrohe, Groupama-FDJ, Lotto Soudal, Mitchelton-Scott, Movistar Team, Quick-Step Floors, Team Dimension Data, Team EF Education First–Drapac, Team Katusha-Alpecin, Team LottoNL-Jumbo , Team Sky, Team Sunweb, Trek–Segafredo, UAE Team Emirates, Cofidis, Solutions Crédits, Direct Energie, Team Fortuneo–Samsic et Wanty–Groupe Gobert
Répétition générale avant le Tour de France, le Critérium du Dauphiné se disputera cette année avec une nouvelle équipe. Vital Concept, qui intègre le peloton professionnel, reçoit sa première invitation sur une course d’une telle importance.
Critérium du Dauphiné avec Vital Concept
C’est toujours ça de pris ! C’est ce que peut se dire Vital Concept en ayant obtenu une invitation sur le Critérium du Dauphiné. Grande absente du prochain Tour de France la formation bretonne a subi sa première véritable déception depuis le début de son existence. Pas sélectionnée, c’est également le cas pour le Paris-Nice. Une nouvelle qui est passée un peu plus inaperçue. C’est soit deux grands événements se passant dans l’Hexagone que va manquer l’équipe dirigée par Jérôme Pineau.
Mais heureusement le Dauphiné vient embellir ce bilan maussade à première vue. Bryan Coquard et ses équipiers auront l’opportunité de se confronter aux meilleures équipes du monde en juin prochain. Cette échéance apparaît donc comme un moment fort de la saison, faute d’avoir le Tour de France et le Paris-Nice. Une très belle performance pourrait changer beaucoup de choses pour l’année suivante. L’enjeu est clair, prouver que Vital Concept est à la hauteur de l’événement et donc de faire partie du Tour de France 2019.
En plus de la sélection de Vital Concept, les trois autres équipes invitées seront eux présents au Tour de France. Ce sont Cofidis, Fortuneo-Samsic et Wanty-Groupe Gobert qui ont obtenu le précieux sésame. Des wildcards attribuées un petit peu différente de la précédente édition. Mis à part la formation nordiste, les deux autres n’étaient pas là en 2017. A noter aussi les absences de Delko-Marseille et surtout de Direct Energie, qui peut largement se contenter du Paris-Nice et du Tour de France en contrepartie.
Les 22 équipes cyclistes sélectionnées pour le Tour de France 2018
Au départ le 3 juin prochain les équipes suivantes : AG2R La Mondiale, Astana Pro Team, Bahrain-Merida, BMC Racing Team, Bora–Hansgrohe, Groupama-FDJ, Lotto Soudal, Mitchelton-Scott, Movistar Team, Quick-Step Floors, Team Dimension Data, Team EF Education First–Drapac, Team Katusha-Alpecin, Team LottoNL-Jumbo , Team Sky, Team Sunweb, Trek–Segafredo, UAE Team Emirates, Cofidis, Solutions Crédits, Team Fortuneo–Samsic, Vital Concept et Wanty–Groupe Gobert.
Florian Sénéchal va prendre le départ du Tour Down Under le 16 janvier prochain et ce, pour la première fois de sa carrière. Le Français, qui roulait pour la formation Cofidis depuis 2014, va arborer ses nouvelles couleurs. Celles de l’équipe Quick-Step Floors.
Une première pour Florian Sénéchal au Tour Down Under
Cet hiver, Florian Sénéchal a rejoint l’équipe Quick-Step Floors pour les deux prochaines saisons. Le coureur Français a découvert ses nouveaux coéquipiers à l’occasion d’un stage de quinze jours à Calpe en décembre dernier. Après ce premier saut chez les Belges, le jeune homme de 24 ans va déjà participer à sa première course – le 16 janvier prochain – au Tour Down Under. Il aura principalement un rôle d’équipier pour le sprinteur italien , Elia Viviani. La Quick-Step Floors s’est d’ailleurs déjà envolée pour l’Australie afin de s’acclimater aux fortes chaleurs et au décalage horaire.
La suite du programme de Florian Sénéchal passe par la Cadel Evans Classic (23 janvier), le Tour de l’Algarve (14 au 18 février) et Kuurne-Bruxelles-Kuurne (25 février).
Florian Sénéchal doit gagner sa place dans le groupe « classique » chez Quick-Step Floors
Bien que sa place sur Flandriennes soit acquise chez Cofidis, Florian Sénéchal repart de zéro chez Quick-Step Floors. En effet, il n’est pas assurée d’être présent dans le noyau classique. Pour être de la partie, le Français va devoir faire ses preuves, comme il l’a confié à la Voix du Nord : « J’ai vraiment très envie de faire une grosse saison, sachant qu’on ne m’a pas promis que j’allais faire les courses que je veux. Si je veux être des classiques, il va falloir que je gagne ma place! ». Pour le moment, il n’est que remplaçant pour le Circuit Het Nieuwsblad, le 24 févrrier prochain.
Composition de l’équipe Quick-Step Floors pour le Tour Down Under : Florian Sénéchal, Dries Devenyns, Enric Mas, Michael Morkov, Eros Capecchi, Fabio Sabattini et Elia Viviani
Course par étapes du début de saison, le Paris-Nice reste une épreuve majeure du calendrier international. Pour cette édition, quatre équipes françaises de seconde division auront le droit d’y participer grâce aux invitations adressées par l’organisation.
Paris-Nice donne les invitations aux Français
Six équipes françaises au départ ! Le contingent national sera une nouvelle important au départ du Paris-Nice 2018 (4-11 mars). Pour la prochaine course au soleil, les invitations ont été accordées à la Cofidis, Delko-Marseille, Direct Energie, Team Fortuneo. Des formations de seconde division qui rejoignent donc les 18 équipes WorldTour automatiquement participantes. Pour trois d’entre elles, c’était plutôt une simple confirmation. En effet, Cofidis, Direct Energie, Team Fortuneo-Samsic qui participeront aussi au Tour de France l’été prochain étaient favoris pour être désignés dans le quatuor. Par contre, la réelle surprise vient de Delko-Marseille qui obtient la quatrième invitation. Pas forcément attendue, elle en reste pas moins une excellente nouvelle. Et représentera à coup sûr l’un des sommets de leurs saison.
Par rapport à l’édition précédente, ce seront exactement les mêmes formations qui vont être engagées. Les quatre invitations sont revenues aux mêmes qu’en 2017. Le Paris-Nice fait donc le choix de la continuité, et plus largement ASO a décidé de satisfaire le plus grand nombre. C’est pourquoi l’équipe marseillaise sera de nouveau au rendez-vous du mois de mars. Alors que Vital Concept fera le Dauphiné et Wanty-Groupe Gobert le Tour de France. De quoi satisfaire le plus grand nombre possible, sans pour autant modifier les listes de départ en un an d’écart.
Sergio Henao dernier lauréat
Dans à peine trois mois, le Paris-Nice débutera. Une occasion pour Sergio Henao de défendre son titre en cas de participation de sa part. Le Colombien l’avait emporté aux dépens d’Alberto Contador pour deux petites secondes. Un infime écart qui lui permettait de signer la plus belle victoire de sa carrière. Cette année, ce sera un parcours moins montagneux et donc plus favorable aux puncheurs. Le champ possible des vainqueurs est nettement élargi. De quoi rendre l’épreuve plus indécise que jamais. Et une fois de plus, la moindre seconde gagnée ou perdue sur les huit étapes pourrait s’avérer décisive.
Les 22 équipes cyclistes sélectionnées pour le Tour de France 2018
Au départ le 4 mars prochain seront présentes les équipes suivantes : AG2R La Mondiale, Astana Pro Team, Bahrain-Merida, BMC Racing Team, Bora–Hansgrohe, Groupama-FDJ, Lotto Soudal, Mitchelton-Scott, Movistar Team, Quick-Step Floors, Team Dimension Data, Team EF Education First–Drapac, Team Katusha-Alpecin, Team LottoNL-Jumbo , Team Sky, Team Sunweb, Trek–Segafredo, UAE Team Emirates, Cofidis, Solutions Crédits, Delko-Marseille Direct Energie, et Team Fortuneo–Samsic
Attendu comme l’un des événements phares de l’année, le plateau du Tour de France 2018 a été révélé par l’organisation. Sans grande surprise, Cofidis, Direct Energie et Team Fortuneo-Samsic ont obtenu une invitation. Au contraire de Vital Concept qui a été préféré au détriment de Wanty-Groupe Gobert.
Le verdict est tombé ! Il n’y aura pas d’équipe Vital Concept au départ du Tour de France 2018. L’équipe bretonne qui va connaître sa première année dans l’élite ne connaîtra pas les joies de la Grande Boucle. Pas sélectionné par l’organisation, leur candidature n’a pas été retenue. Forcément, ce choix allait faire au minimum un déçu et c’est la formation bretonne de Jérôme Pineau qui est mise de côté. Pas le temps pour le leader Bryan Coquard et d’autres de faire leurs preuves sur les prochaines compétitions pour faire pencher la décision en leur faveur. C’est évidemment une première contrariété pour ce nouveau projet, mais pas du tout un coup d’arrêt. Les occasions seront nombreuses pour briller dans la saison. Et notamment sur le Dauphiné en juin où ils sont invités.
Si Vital Concept n’est pas sélectionnée, c’est la grande satisfaction pour quatre autres équipes de deuxième division. Parmi elles, trois sont françaises. Cofidis, Direct Energie et Fortuneo-Samsic seront une nouvelle fois présents sur les routes de la Grande Boucle en juillet prochain. Une bonne habitude prise par ces diverses formations ainsi que pour Wanty-Groupe Gobert. L’équipe belge invitée surprise pour l’édition 2017 a convaincu l’organisation pour y retourner. Ce sera donc l’occasion pour les Français Yoann Offredo et Guillaume Martin de revenir disputer ce Grand Tour. Tout comme Lilian Calmejane, Sylvain Chavanel, Nacer Bouhanni ou évidemment Warren Barguil leaders respectifs des autres équipes invitées. En attendant l’officialisation de chacun d’eux, ces coureurs seront donc au Grand Départ de Vendée le 7 juillet prochain. pour la grande joie de tous.
Les 22 équipes cyclistes sélectionnées pour le Tour de France 2018
Au départ de Noimoutier-en-L’Ile seront présentes le 7 juillet prochain les équipes suivantes : AG2R La Mondiale, Astana Pro Team, Bahrain-Merida, BMC Racing Team, Bora–Hansgrohe, Groupama-FDJ, Lotto Soudal, Mitchelton-Scott, Movistar Team, Quick-Step Floors, Team Dimension Data, Team EF Education First–Drapac, Team Katusha-Alpecin, Team LottoNL-Jumbo , Team Sky, Team Sunweb, Trek–Segafredo, UAE Team Emirates, Cofidis, Solutions Crédits, Direct Energie, Team Fortuneo–Samsic et Wanty–Groupe Gobert
Pour l’entame de la saison cycliste 2018, Katusha-Alpecin mise avant tout sur l’un de ses coureurs. Il s’agit de Nathan Haas qui évoluera à domicile et sera la meilleure chance de briller pour son équipe au classement général.
Katusha-Alpecin avec un leader désigné
Tout sur un homme ! La révélation de la composition de Katusha-Alpecin pour le Tour Down Under (16-21 janvier) laisse peu de doutes sur ses ambitions. Nathan Haas sera le coureur sur lequel comptera le plus la formation russe. L’Australien qui va être sur ses terres fait parti des sérieux outsiders pour le classement général final. Quatrième de la précédente édition en échouant près du podium, le coureur de 28 ans s’était révélé performant. Et cela semble être parti de la même manière pour cette année. Avec ses cinquièmes places acquises sur le contre-la-montre et la course en ligne aux championnats d’Australie, il a déjà montré sa bonne forme du moment. De quoi aussi arriver avec le maximum de confiance sur la première épreuve WorldTour du calendrier international.
Si Nathan Haas reste la meilleure carte de Katusha-Alpecin pour le classement général, les autres coureurs devront se montrer à la hauteur de l’objectif. Au vu des précédents résultats, le podium est quelque chose de possible. Pour accompagner dans cette mission l’Australien, il y aura deux Portugais qui sont José Gonçalves et Tiago Machado, fidèles équipiers. Tout comme le Russe Pavel Kochetkov habitué au travail de l’ombre au détriment de ses ambitions personnelles. Mads Würtz Schmidt sera précieux pour ses qualités de rouleur. Tandis que Maurits Lammertink et Jhonathan Restrepo devraient pouvoir accompagner leur leader dans les étapes avec un dénivelé plus important. Certainement pas la plus forte sur le papier au départ, Katusha-Alpecin pourrait bien avancé masqué et surprendre tout son monde à l’arrivée.
Après avoir été déjà membre du MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible) entre 2012 et 2015, Bardiani-CSF va de nouveau le réintégrer. Mais cette fois-ci en tant que membre probatoire, car elle s’était fait exclure à cause du non-respect de certaines règles par rapport au dopage.
Bardiani-CSF revient dans le MPCC
Le MPCC continue de grandir doucement mais sûrement ! Depuis ce matin, elle compte un nouveau membre. Un quarante-troisième très précisément en tenant de toutes les divisions hommes et femmes incluses. En l’occurrence, il s’agit de l’équipe Bardiani-CSF est actuellement un membre probatoiredepuis le 27 décembre. Avant de le devenir à titre définitif, certaines règles strictes devront être respectées par la formation italienne. En effet, le MPCC se veut encore plus intransigeant que les instances en ce qui concerne le dopage. Et l’équipe Contiental Pro avait été mêlée à des affaires par rapport à des coureurs suspendus comme Stefano Pirazzi.
Mais cette histoire est désormais du passé. Bardiani-CSF rappelle dans le communiqué publié par le MPCC sa volonté de s’inscrire dans la durée, et devenir un membre à part entière. « La décision prise par Bruno et Roberto Reverberi, general manager et team manager de l’équipe, réside en la volonté de renforcer encore et encore sa politique interne de transparence et de lutte antidopage. Elle se base sur le souhait de partager les valeurs promues par le mouvement pour que le cyclisme soit encore plus propre, qui dépasse les divergences qui ont pu exister par le passé avec le mouvement. Bien sûr, l’équipe accepte et adopte immédiatement les règles du MPCC. »
Composition Bardiani-CSF pour la saison 2018 : Vincenzo Albanese, Simone Andreetta, Enrico Barbin, Michael Bresciani, Giovanni Carboni, Giulio Ciccone, Andrea Guardini, Mirco Maestri, Marco Maronese, Umberto Orsini, Lorenzo Rota, Daniel Savini, Manuel Senni, Paolo Simion, Sterbini Simone, Alessandro Tonelli et Luca Wackermann
Disputée entre le 16 et le 19 août prochain, l’Arctic Race of Norway est une épreuve en plein essor dans le calendrier international. De Vadso à Alta, quatre étapes auront lieu comme traditionnellement dans l’extrême nord de la Scandinavie.
L’Arctic Race of Norway, un nouveau parcours
Fidèle à sa réputation ! Pour l’édition 2018, l’Arctic Race of Norway reste dans la même veine que les années précédentes. Des étapes quasiment toutes proches de 200 kilomètres qui promettent à la fois d’être spectaculaires et favorisent les attaquants. Seule la première étape reliant Vadso à Kirkenes semble être plus favorable aux sprinteurs. Sinon, les puncheurs devraient largement trouver un terrain d’expression à leur convenance. Et avoir le dernier mot pour jouer la victoire finale au classement général sur l’ultime étape se finissant à Alta.
Etape 1 : Vadsø / Kirkenes190.5KM
Etape 2 : Tana / Kjøllefjord195KM
Etape 3 : Honningsvåg / Hammerfest201KM
Etape 4 : Kvalsund / Alta145.5KM
Dylan Teuns, le dernier vainqueur
Lors de la dernière édition, la victoire finale était logiquement revenue à Dylan Teuns (BMC Racing Team). Dominateur de bout en bout, le Belge était véritablement au-dessus du reste de la concurrence. Personne n’avait été en mesure de l’inquiéter. Au terme des quatre étapes, il terminait tout de même avec une marge conséquente sur son plus poursuivant qui était August Jensen. Le Norvégien concédait un retard de 29 secondes, tandis que Michel Kreder qui complétait le podium était à 46 secondes. C’est dire à quel pojnt il y avait Dylan Teuns et les autres. Ce n’est pas un hasard s’il a remporté deux étapes au passage. Mais surtout, ce sacre venait conclure pour lui une période faste comme il en existe peu dans une carrière. En l’espace de quelques semaines, le Belge remportait coup sur coup le Tour de Wallonie, le Tour de Pologne, et pour finir en beauté l’Arctic Race of Norway. Exceptionnel tout simplement.
Sans de très grands noms, le Team Sky vient de dévoiler sa composition officielle pour le Tour Down Under 2018 (16-21 janvier). La formation britannique mise davantage sur la jeunesse. Parmi les sept coureurs au départ, la plupart n’ont pas l’expérience du très haut niveau.
Team Sky et la carte de la jeunesse
Pour ce début de saison, le Team Sky a décidé de changer ses habitudes. A l’occasion de la première course WorldTour de l’année le Tour Down Under, il n’y aura véritablement aucun coureur majeur de l’effectif engagé. Ni de Christopher Froome, Geraint Thomas, Michal Kwiatkowski, Sergio Henao, Wout Poels ou encore Gianni Moscon. A leur place, ce sera une équipe jeune, voire très jeune qui prendra le départ de cette course par étapes disputée à l’autre bout du monde. Parmi l’ensemble des sélectionnés, le plus jeune est le Colombien Egan Bernal qui a seulement 20 ans et fait ses débuts dans cette équipe. Tandis que le plus âgé n’a que 28 ans, c’est Lukasz Wisniowski. L’expérience ne sera pas le principal atout, cela n’empêche pas que cette composition reste redoutable pour les adversaires.
Egan Bernal est sans doute le leader désigné pour cette épreuve. Celui en tout cas qui offre le plus de garanties pour réaliser le meilleur classement général possible. Déjà très performant pour ses 20 ans, ses débuts chez Androni-Giocattoli ont intéressé un grand nombre d’équipe pour l’attirer dans ses rangs. C’était l’un des transferts phares de cette intersaison. Considéré comme l’une des pépites mondiales, il s’est notamment imposé sur le dernier Tour de l’Avenir. Ses premiers pas dans ce nouveau contexte vont être assurément surveillés.
Tout comme Kristoffer Halvorsen jugé comme l’un des meilleurs sprinteurs de sa génération. Pour lui, le Tour Down Under sera la première opportunité de se frotter à ce qui se fait de mieux dans ce registre. Avec Peter Sagan, Caleb Ewan, André Greipel, Elia Viviani, la concurrence va être rude. Mais c’est à la hauteur du Norvégien qui ne cesse de progresser et d’impressionner. Champion du monde espoirs en 2016 à Doha, il a également remporté une étape sur le Tour de l’Avenir en septembre dernier. De quoi arriver à l’échelon supérieur avec quelques certitudes.
Composition du Team Sky pour le Tour Down Under 2018 : Egan Arley Bernal, Jonathan Dibben, Owain Doull, Kristoffer Halvorsen, Christopher Lawless, Salvatore Puccio, Łukasz Wiśniowski
Alors que la plupart des équipes World Tour ont choisi d’être polyvalente en ayant dans leurs rangs des coureurs capable de briller sur tous les terrains, la formation LottoNL-Jumbo a choisi de se passer d’un puncheur capable de briller sur les classiques ardennaises notamment.
Un début de saison mouvementé pour LottoNL-Jumbo
LottoNL-Jumbo connaît un début de saison plutôt mouvementé avec le licenciement de Juan José Lobato. Le coureur espagnol avait été renvoyé de son stage de pré-saison pour raison disciplinaire. Par la suite, la formation néerlandaise a expliqué que le coureur de 28 ans avait utilisé ou était en possession de médicaments non fournis ou utilisés par l’équipe. La sanction a été immédiate puisqu’il a été renvoyé peu de temps après. Depuis, LottoNL-Jumbo se concentre sur la saison à venir et notamment le Tour Down Under où elle a aligné une équipe compétitive avec Robert Gesink, George Bennett ou encore Enrico Battaglin. L’an passé, Robert Gesink s’était classé 8ème au général, à 1’02 du vainqueur de l’épreuve, Richie Porte (BMC Racing Team).
Une équipe sans leader-puncheur sur les Ardennaises
Sur les classiques ardennaises, la LottoNL-Jumbo ne possède pas de spécialiste capable de faire la différence. L’équipe néerlandaise a choisi de donner la priorité à son sprinteur Dylan Groenewegen, vainqueur – entre autres – de la dernière étape du Tour de France, aux Champs Elysées. Mais aussi à Primoz Roglic, spécialiste des courses d’une à trois semaines, et vainqueur d’étape sur la Grande Boucle. « Nous avons fait des choix », explique le directeur sportif de la LottoNL-Jumbo, Merjin Zeeman à Wielerflits.nl. « Nous avons un excellent sprinter avec Dylan Groenewegen, nous avons Primoz Roglic qui est parmi les meilleurs coureurs pour les courses à étapes. Robert Gesink et Steven Kruijswijk peuvent faire la différence en montagne. Les classiques ardennaises tombent dans une mauvaise période pour nous et nous n’avons pas de spécialiste pour ce genre d’épreuve. »
Nouvelle recrue de la formation Ag2r – La Mondiale, Tony Gallopin va donner ses premiers coups de pédale – en compétition – en France, à l’occasion du GP Cycliste la Marseillaise, le 28 janvier prochain. Le français effectue son grand retour dans l’Hexagone après quatre saisons passées en Belgique, à la Lotto – Soudal.
Tony Gallopin ouvre sa saison au GP Cycliste La Marseillaise
Tony Gallopin va porter ses toutes nouvelles couleurs en course dès le 28 janvier prochain, au GP Cycliste la Marseillaise. Le nouveau pensionnaire de la formation Ag2r – La Mondiale devrait être l’un des leaders de l’équipe et sera accompagné, entre autres, de Samuel Dumoulin. Ce dernier a remporté l’épreuve en 2012 en devançant l’Italien Marco Marcato et le Français Arthur Vichot. Après le GP Cycliste la Marseillaise, Tony Gallopin va disputer l’Etoile de Bessèges (31 janvier au 4 février) puis le Tour Cycliste International La Provence (du 8 au 11 février).
Tony Gallopin chez Ag2r – La Mondiale jusqu’en 2019
Après quatre années passées en Belgique, au sein de la formation Lotto – Soudal, Tony Gallopin effectue son grand retour en France avec Ag2r – La Mondiale. Et ce, pour les deux prochaines saisons. Coureur polyvalent, le Français devrait être présent sur les classiques printanières pour épauler Oliver Naesen. Il aura également une carte à jouer sur les courses d’une semaine comme Paris-Nice qu’il a terminé au 10ème rang l’an passé mais également sur certaines classiques où il excelle, comme San – Sebastian où la victoire lui a échappé de peu à deux reprises. Par ailleurs, il aura un rôle de soutien pour Romain Bardet sur les routes du prochain Tour de France. Un programme chargé donc mais très intéressant en somme.
Composition de l’équipe Ag2r – La Mondiale pour le GP Cycliste La Marseillaise : Benoît Cosnefroy, Samuel Dumoulin, Hubert Dupont, Julien Duval, Alexandre Geniez, Alexis Gougeard, Quentin Jauregui et Tony Gallopin
A la surprise générale, Shannon Malseed s’est imposé sur l’épreuve élite féminine des championnats d’Australie sur route. La jeune cycliste néo-pro de 23 ans a finalement devancé Lauren Kitchen et Grace Brown qui complètent le podium de l’édition 2018.
Shannon Malseed championne d’Australie
Personne ne l’attendait vraiment ! Et pourtant, elle l’a fait en devançant l’ensemble des favorites. Shannon Malseed du Team Tibco-SVB a remporté avec la manière la course en ligne des championnats d’Australie 2018. C’est elle qui a franchi en première position la ligne d’arrivée au terme des 104 kilomètres proposés. Sur un parcours qui comportait le Mont Bunninyong (3,3 km à 5,1%), celle qui débute chez les professionnels a toujours été dans le coup pour la victoire finale. Pour jouer la gagne, elle s’est retrouvée avec six autres coureurs bien plus expérimentée pour certaines. Ce qui donne une dimension supplémentaire à l’exploit réalisé par Shannon Malseed.
Sur le sprint, elle a su parfaitement tirer son épingle du jeu. La présence d’Amanda Spratt, de Katrin Garfoot sacrée sur le contre-la-montre ou encore de Shara Gillow n’ont rien changé. C’est dire à quel point la nouvelle championne d’Australie a réalisé la course idéale à tous points de vue. Cela la lance évidemment de la meilleure des manières pour la suite de la saison avec un tout autre statut. Mais le jeu en valait largement le coup. Championne d’Océanie sur route en 2016, c’est une autre ligne majeure inscrite à son palmarès. Reste maintenant à confirmer ce très beau résultat dans les prochaines compétions.
Etape 4 : 
