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Jakob Fuglsang et Andrey Amador à l’assaut des Pyrénées malgré tout

Comme tous les ans, le Tour de France 2017 réserve son lot d’histoires admirables. Les coureurs, ces héros du sport des temps modernes, font preuve d’un courage difficilement concevable dans la plupart des autres sports. Ils parcourent souvent des centaines de kilomètres dans un état qui force l’admiration. Andrey Amador et Jakob Fuglsang feront partie du lot ce matin…

Jakob Fuglsang, des blessures fort malvenues

Tombé en même temps que son coéquipier Dario Cataldo, Jakob Fuglsang n’est pas sorti indemne de sa chute. Contrairement à l’Italien, il a certes pu repartir, mais les examens passés hier ont révélé deux « très petites » fractures au bras gauche : l’une au scaphoïde (poignet) et l’autre au radius (coude). Des blessures qui tombent au plus mal puisqu’à l’a veille de l’une des principales étapes de montagne de ce Tour… Celui qui devait être le premier étage de la fusée Astana va aujourd’hui surtout essayer de rallier Peyragudes avec une perte de temps minimale…

L’imbroglio Andrey Amador

Annoncé un temps non partant hier, Andrey Amador avait finalement pris le départ de la 11e étape. Ce matin encore, le 18e du Giro du Centenaire est toujours en course. Mais que s’est-il passé entre mardi soir et mercredi matin ?

Tombé sur la route de Liège le 2 juillet dernier, Andrey Amador souffre depuis en silence. Finalement, il annonçait sur les réseaux sociaux mardi soir sa décision d’abandonner le Tour de France 2017. Mercredi matin, quand ils eurent connaissance de sa décision, ses coéquipiers et son directeur sportif sont allés le trouver pour le faire changer d’avis. Avec succès puisque que le Costaricain était bien sur la ligne de départ à Eymet. Il s’en explique : « Je n’avais pas le moral mardi soir. Ca arrive parfois. Et à la blessure vient alors s’ajouter le coup de blues. Mais mercredi matin, j’ai pu me lever et marcher convenablement.  ».

Directeur sportif de Movistar, José Luis Arrieta donne sa version des faits : « Andrey disait que la douleur devenait trop forte. Ca n’a pas été facile de le convaincre de continuer car s’il avait annoncé son abandon c’est qu’il avait vraiment mal. C’est un homme courageux et je pense qu’au moment de son annonce il se disait que ça ne valait pas le peine de continuer. Il a un problème au cartilage du genou droit, c’est un problème qui peut disparaître d’un jour à l’autre« . Passé une nouvelle fois entre les mains du kiné de la Movistar mercredi matin, le moral du cycliste d’Amérique Centrale s’améliorait et Movistar pouvait annoncer que son coureur serait bien au départ.

Le lieutenant de Nairo Quintana est donc encore bien dans la course et espère être en mesure d’aider son leader dans les étapes cruciales qui s’annoncent…

https://twitter.com/Movistar_Team/status/885095765592473601

Vidéo : la chute d’Andrey Amador dans la 2e étape du Tour 2017

Site officiel de l’épreuve

Tour de France 2017 – Présentation de la 12e étape (parcours, profil)

Après une journée de repos et deux étapes de récupération en plaine, les grimpeurs seront de nouveau à l’honneur dans la 12e étape du Tour de France 2017. Les six cols et côtes répertoriés, dont l’arrivée à Peyragudes, offrent un terrain idéal aux adeptes de l’offensive en haute altitude.

Présentation de la douzième étape du Tour de France 2017

Après deux étapes où ça ne s’est pas franchement bousculé au portillon de l’échappée, la donne devrait être bien différente demain matin au départ de Pau. La 12e étape est composée de deux parties bien distinctes. Une première moitié d’étape vallonnée mais seulement ponctuée par la côte de Capvern (4e cat.) et le col des Ares (2e cat.), puis une deuxième partie d’étape nettement plus corsée. Le Col de Menté, avec ses 6,9 km à 8,1%, pourrait bien ouvrir les hostilités. Défaillance interdite si loin de l’arrivée, et attention à la descente, fatale à Luis Ocana en 1971…

Le terrible enchaînement Balès, Peyresourde et Peyragudes.

Puis viendra la partie la plus indigeste, un enchaînement de trois difficultés majeures en l’espace de 40 kilomètres. En premier lieu, ce sont les rampes du Port de Balès (11.7 km à 7.7%) qu’il faudra affronter. Seul hors-catégorie de la journée, ce col fut le théâtre du fameux saut de chaîne d’Andy Schleck en 2010. Vêtu de jaune, le Luxembourgeois avait alors assisté impuissant au retour et à l’attaque d’Alberto Contador.

Après une descente technique sans être dangereuse, les coureurs devront gravir le Col de Peyresourde (9,7 km à 7.8%), autre classique du Tour. Plus régulière que celle de Balès, cette ascension est moins propice aux purs grimpeurs. Enfin, après une descente très courte, il faudra encore avaler la montée vers Peyragudes. Si aucune attaque n’a lieu avant, ses 2,4 km à 8,4% suffiront vraisemblablement pour qu’un homme arrive seul sur la ligne. Espérons ne pas avoir à le vérifier et que la course soit lancée bien avant cette ultime difficulté.

Comment suivre l’étape – Informations pratiques

Le départ réel sera donné depuis la ville de Pau à 11h10 ce 13 juillet. L’arrivée du premier coureur à Peyragudes devrait intervenir entre 16h45 et 17h25. Pour ne rien rater de l’enchaînement des derniers cols, sachez que les coureurs aborderont le pied du Port de Balès à 15h20 au plus tôt.

L’étape sera bien sûr retransmise en intégralité sur France Télévision, avec une prise d’antenne sur France 2 dès 10h30.

Vidéo : Présentation de la 12e étape du Tour de France 2017 par Thomas Voeckler

Site officiel de l’épreuve

Tour de France 2017 : Marcel Kittel n’a pas tourné autour de Pau

Bis repetita. Cette 11e étape du Tour de France 2017 a longtemps ressemblé comme une petite soeur à son aînée de la veille. La magnifique résistance de Maciej Bodnar, dernier rescapé de l’échappée du jour, n’a pas permis de déjouer les pronostics. Massive, l’arrivée des coureurs a sacré le plus véloce d’entre eux. Car c’est évidemment Marcel Kittel qui l’a emporté, pour la cinquième fois depuis le départ de cette Grande Boucle.

Nouvelle étape de plaine au Tour de France 2017…

Comme hier, et comme depuis le départ de ce Tour de France, l’échappée se détachait dès le kilomètre 0. C’est aujourd’hui un trio qui s’est constitué à l’avant : Marco Marcato, Maciej Bodnar et Frederik Backaert. L’appel de Yoann Offredo n’a semble-t-il pas rencontré d’écho parmi ses pairs. Car si les trois hommes à l’avant étaient de sérieux clients, leur nombre semblait bien trop juste pour espérer se jouer la victoire 200 kilomètres plus loin. Commençait alors une nouvelle étape de plaine, dépourvue de suspens et d’émotion. L’action se trouvait essentiellement en queue de peloton. D’abord avec l’abandon de Dario Cataldo, puis avec la course poursuite de Jarlinson Pantano et d’Alberto Contador suite à la chute de ce dernier à une vingtaine de bornes de Pau.

Meilleur rouleur parmi les trois fuyards, Maciej Bodnar décidait de la jouer soliste  et partait à vingt-cinq de kilomètres de l’arrivée. Le bras de fer entre le multiple champion de Pologne du chrono et le peloton pouvait commencer…

Marcel Kittel, souverain sur les terres du roi Henri

Après avoir longtemps roulé tranquillement, emmené notamment par la formation Lotto Soudal (malgré la méforme patente de son sprinteur André Greipel), le peloton commençait à avoir quelques sueurs froides quand après 10 kilomètres de raid solitaire, Bodnar n’avait absolument rien perdu de son avance. Les coéquipiers des principaux sprinteurs se mettaient alors à la planche, et ce n’est qu’au 200 derniers mètres que le rouleur de Bora-Hansgrohe se faisait reprendre. Une conclusion terriblement frustrante pour lui comme pour les spectateurs qui n’auraient pas forcément vu d’un mauvais oeil l’intervention d’un grain de sable dans les rouages parfaitement huilés des équipes de finisseurs.

Mais c’est bien au sprint que la victoire s’est jouée. Et à ce petit jeu-là, qui d’autre que Marcel Kittel pouvait lever les bras dans les rues de Pau ?

Classement de la 11e étape du Tour de France 2017

1 KITTEL MARCEL
2 GROENEWEGEN DYLAN + 00′ 00 »
3 BOASSON HAGEN EDVALD + 00′ 00 »
4 MATTHEWS MICHAEL + 00′ 00 »
5 MC LAY DANIEL + 00′ 00 »
6 CIMOLAI DAVIDE + 00′ 00 »
7 GREIPEL ANDRÉ + 00′ 00 »
8 BOUHANNI NACER + 00′ 00 »
9 SWIFT BEN + 00′ 00 »
10 WYSS DANILO + 00′ 00 »

Classement général à l’issue de la 11e étape du Tour 2017

1 FROOME CHRISTOPHER
2 ARU FABIO + 00′ 18 »
3 BARDET ROMAIN + 00′ 51 »
4 URAN RIGOBERT + 00′ 55 »
5 FUGLSANG JAKOB + 01′ 37 »
6 MARTIN DANIEL + 01′ 44 »
7 YATES SIMON + 02′ 02 »
8 QUINTANA NAIRO + 02′ 13 »
9 LANDA MIKEL + 03′ 06 »
10 BENNETT GEORGE + 03′ 53 »

Vidéo : L’irrespirable dernier km de la 11e étape du Tour de France 2017

Site officiel de l’épreuve

Peter Sagan viré du Tour sera champion du monde à Bergen en Norvège

Comme tout le monde le sait, Peter Sagan a été viré du Tour de France 2017 pour avoir envoyé Mark Cavendish au sol d’un coup de coude. Décision contestable ou pas, il a fait sa valise au soir de la 4e étape et tchao la Grande Boucle. Mais le Slovaque de la formation Bora-hansgrohe l’a en travers de la gorge depuis ce jour maudit et a vu son statut double de champion du monde être balayé d’un revers de la main. Peto surnommé Tourminator va montrer à la terre entière le 24 septembre que ce qu’on lui a fait sur le Tour de France a décuplé son envie d’être le T-800 qui n’a jamais encore existé chez les pros.  

Crédit photo : France Télévisions

Peter Sagan pense déjà aux Fjords en automne et au sacre irisé…

Avec le temps qu’il fait sur beaucoup régions de la France en ce moment, Peter Sagan n’aurait pas eu de mal à se projeter au mois de septembre en Norvège s’il était encore présent dans le peloton de la Grande Boucle. Mais comme l’a indiqué Pativa Vila, directeur sportif de l’équipe Bora-hansgrohe, il prépare déjà le Championnat du monde et n’a guère d’intérêt pour la course qu’il l’a sacré cinq fois maillot vert. Il lui tourne le dos comme elle l’a fait avec dédain par le biais des commissaires. Le Slovaque a l’habitude de prendre les choses avec décontraction et nonchalance, mais son éviction a tout de même créé chez lui le sentiment amer de ne pas pouvoir offrir du spectacle au public qui n’attendait que cela de sa part. Un respect qui lui tient à cœur et il le prouve tout au long de l’année sur les nombreuses courses du calendrier WorldTour auxquelles il participe. Peto est toujours là pour faire plaisir, tout le monde en a pour son argent avec le spectacle gratuit et d’une grande efficacité qu’il offre sur les routes, ainsi qu’avec ses facéties d’après course et sa gentillesse qui n’est plus a démontrer. Seulement tout ne s’est pas passé comme prévu sur la 104e édition du Tour de France. Son adulation née d’un grand nombre de fans de cyclisme n’a pas eu le change escompté. Même Vila avoue que dans l’équipe l’ambiance n’est pas la même sans lui. Bref, il manque à tout le monde comme la saison de l’été qui s’en ira pour de longs mois, et il faudra bien si faire, mais pas à l’absence de Peto qui reviendra plus tôt dans le temps, « I’ll be back ! » 

Un parcours taillé pour lui et la formation belge l’aidera à gagner…

Sur le Championnat du monde 2016 à Doha au Qatar, l’équipe belge du jeune retraité Tom Boonen, avait largement contribué au deuxième sacre du Slovaque. Sur les trente derniers kilomètres, Peter Sagan avait été emmené dans un fauteuil par des inconscients dévolus indirectement à cause, sans qu’ils se souciassent sur la fin du parcours de la présence dans leurs roues d’un phénomène « bien caché » aux dents plus longues que les leurs. Le circuit du Championnat du monde à Bergen en Norvège est taillé pour un homme aux mâchoires d’acier, celles qui en ce moment rongent leurs freins à défaut de les presser sur deux jantes. Quoi que Peter ne freine pas beaucoup ! Sur les 277 km de l’épreuve en ligne (élite hommes), la première difficulté sera la Côte de Solheimsviken qui se dressera au bout de 2 km sur 500 mètres. Au kilomètre 5 s’élèvera sous les roues des coureurs une côte d’1 km à 5%. La complexité majeure du parcours porte le nom de Salmon Hill, une côte longue de 1 500 mètres avec un dénivelé moyen de 9,1%. Son sommet est situé à plus de dix kilomètres de la ligne d’arrivée. Le parcours du prochain Championnat du monde sur route sera aussi parsemé de faux plats dont quelques descentes rapides, des pavés et beaucoup de virages. Une épreuve très technique pour un homme fort qui s’amusera dedans. Vous connaissez son nom, je crois !

Peto dans les Fjords, comme chez lui pour entrer dans la légende…

Aucun coureur n’a jamais remporté trois titres consécutifs du Championnat du monde. Quatre ont réussi la passe de trois. L‘espagnol Oscar Friere (1999,2001,2004), l’italien Alfredo Binda (1927,1930,1932), Eddy Merckx (1967,1971,1974) et Rik Van Steenbergen (1949,1956,1957). Les Norvégiens attendront forcément Alexander Kristoff chez lui. Mais un coureur lui barrera la route, car il aura rendez-vous avec la légende du cyclisme pour y graver son nom quatre fois consécutivement, et il ne laissera pour rien au monde sa place sur la plus haute marche du podium. Alors, prenons plaisir à regarder ce qu’il reste du Tour de France, réjouissons-nous de suivre une belle Vuelta et rigolons d’admiration en pensant  déjà à ce que va accomplir historiquement ce super héros tout droit sorti d’un Comics.

Vidéo – Deux fois c’est déjà phénoménal, trois fois de suite ce sera royal !

……

Dario Cataldo (Astana) chute et abandonne le Tour de France

Le Tour de France 2017 a fait une nouvelle victime. Alors que le peloton atteignait la zone de ravitaillement, un bidon rebelle a joué les filles de l’air. Plusieurs coureurs ont tâté du bitume, dont l’un a été assez durement touché. Il s’agit de Dario Cataldo, l’un des protégé d’Alexander Vinokourov chez Astana. Blessé au poignet gauche, Cataldo en a fini avec son Tour de France.

Dario Cataldo (Astana) chute et abandonne le Tour de France

En pleine zone de ravitaillement, il semblerait qu’un bidon ait échappé des mains d’un coureur, occasionnant la chute de plusieurs d’entre eux. Si Perrig Quéméneur et John Degenkolb se sont relevés aussitôt, il en a été différemment pour l’Italien Dario Cataldo, qui payait le plus lourd tribu à cette chute. Touché au poignet, il aparaissait rapidement que le coureur de 32 ans ne serait pas en mesure de poursuivre l’aventure. Le 14e du Tour d’Italie 2017 ne verra donc pas Paris et ne pourra plus aider ses deux leaders, Fabio Aru et Jakob Fuglsang. C’est un coup dur pour la formation Kazakhe avant les Pyrénées demain.

Ils ne sont dorénavant plus que 179 sur la route du Tour…

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Florian Sénéchal va rejoindre l’équipe Quick Step

Florian Sénéchal, le coureur de l’équipe Cofidis (depuis 2014), évoluera pour les deux prochaines saisons sous le maillot de la prestigieuse équipe QuickStep a-t-on appris. Ce n’est qu’un retour aux sources pour le coureur âgé de 24 ans, lui qui avait effectué ses débuts pro en Belgique, en 2013, chez Etixx-IHNed.

Florian Sénéchal s’en retourne en Belgique

Selon nos confrères de La Voix du Nord, le coureur Français Florian Sénéchal évoluera pour les deux prochaines saisons chez QuickStep. Sénéchal avait débuté dans les rangs professionnels en 2013 au sein de l’équipe réserve de la formation WordlTour, où il avait d’ailleurs réalisé son stage. C’est en 2014 qu’il a endossé le maillot de l’équipe Nordiste. Quatre saisons plus loin, celui qui dispute actuellement le Tour de France s’en retournera en Belgique, dès le 1er janvier prochain. A ce jour, après cinq saisons passées dans le peloton professionnel, Sénéchal court toujours après un premier succès professionnel. Ses principaux accessits restent une 3e place sur le GP Samyn (2016) et sur le Tro-Bro-Leon (2015), de même qu’une très belle 7e place au classement général final des Quatre Jours de Dunkerque obtenue cette saison.

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Greg Lemond : « Hormis AG2R, les équipes courent pour la 2e place »

Greg Lemond n’a jamais eu sa langue dans sa poche. Que ce soit pour exprimer le fond de sa pensée à son leader Bernard Hinault, à son compatriote Lance Armstrong, ou maintenant en tant que consultant. Et, comme il l’a indiqué à Reuters, Greg Lemond n’est pas franchement enthousiasmé par le spectacle offert par les favoris du Tour depuis le départ de Dusseldorf…

Greg Lemond : « tu n’as pas à t’occuper du maillot jaune »

L’étape de dimanche, si elle a réservé son lot de rebondissements, a finalement vu assez peu d’initiatives de la part des favoris au podium à Paris. Cela n’a bien évidemment pas échappé à Greg Lemond, qui a regretté l’attitude de certains coureurs, notamment Anglo-saxons, lorsque Fabio Aru a profité d’un ennui mécanique de Chris Froome pour planter une banderille : «Il ne devrait pas y avoir de règle tacite obligeant à s’arrêter s’il arrive quelque chose au maillot jaune. Si ça roule à 40 km/h et que le maillot jaune s’arrête uriner, tu n’attaques pas. S’il tombe alors que la course n’est pas encore lancée, tu n’attaques pas. Mais si la course est lancée, alors tu n’as pas à t’occuper du maillot jaune. Il a une équipe qui est là justement pour parer à ce type de situations. » explique l’ancien protégé de Bernard Tapie.

La seule formation qui trouve grâce aux yeux de Greg Lemond n’est autre qu’AG2R, l’équipe de Romain Bardet : « Ce qu’a fait AG2R dans l’étape de dimanche est la chose la meilleure que j’ai vu depuis longtemps. Il n’y a aucune autre équipe comme elle dans le Tour, les autres se contentent de la deuxième place. Et la BMC, pour qui ils courent ? Froome ou Porte ? Ces gars devraient courir pour leur sponsor. Et si j’étais lui, je demanderais à ce qu’ils me rendent mon argent ». L’attitude de l’équipe Sky ne trouve pas plus grâce aux yeux du triple vainqueur du Tour. Cette façon qu’ont les hommes en noir (ou en blanc) à expliquer aux autres la façon dont ils doivent agir l’irrite au plus haut point : « Ca fait quelques années qu’il agissent comme cela, à demander au peloton de ralentir quand c’est dans leur intérêt »

Et la conclusion de l’Américain est sans appel : « Les coureurs ont perdu leur capacité à courir ».

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Tour de France 2017 : dernière arrivée pour sprinteurs à Pau ?

Le Tour de France 2017 arrive déjà à mi-parcours. Depuis le départ le 1er juillet dernier, les sprinteurs ont eu cinq occasions de se disputer la victoire d’étape. Aujourd’hui à Pau, la porte d’entrée des Pyrénées, une nouvelle opportunité semble se présenter pour les meilleurs spécialistes du monde. Mais ne serait-ce pas la dernière chance de s’imposer avant l’arrivée finale sur les Champs-Elysées ? 

Un Tour de France frustrant pour les sprinteurs

A cet instant, Marcel Kittel emporte tout sur son passage. Il ne laisse que des miettes à ses adversaires, qui se battent pour les places d’honneur. Impressionnant de maîtrise et de puissance physique, l’Allemand a remporté quatre des cinq premiers sprints sur le Tour de France. Seul Arnaud Démare a pu également levé les bras. Au fil des jours, les opportunités diminuent, et cette étape qui arrive à Pau apparaît vitale pour grand nombre de sprinteurs. La plupart d’entre eux sont logiquement frustrés car ils ne réussissent pas à trouver le chemin de la victoire. Pour André Greipel, Alexander Kristoff, Michael Mathhews, Nacer Bouhanni, John Degenkolb, le compteur est toujours bloqué à 0. Parmi ces cadors du sprint mondial, la majorité va repartir bredouille de cette édition 2017, mais ils leur restent au moins deux chances de lever les bras.

Combien de sprints possibles d’ici Paris ?

Aujourd’hui, entre Eymet et Pau, il ne faut pas rater l’opportunité qui se présente ! Après le parcours proposé est loin d’être favorable aux coureurs rapides du peloton. L’étape des Champs-Elysées est la seule autre qui leur semble promise. Sinon, il va seulement rester l’arrivée basée à Romans-sur-Isère (16ème étape) et celle de Salon-de-Provence (19ème étape) qui peuvent leur convenir. Mais rien n’est sûr, ces deux profils sont assez vallonnés, en particulier dans la première moitié du parcours. Les trois massifs montagneux restants à traverser auront aussi user un peu plus les organismes des équipiers et des sprinteurs. La force et la volonté pourrait manquer et donner un avantage à deux longues échappées qui iraient au bout. Cette onzième étape relève donc d’une très grande importance. Peut-être la dernière pour s’exprimer pleinement avant Paris, le 23 juillet prochain.

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Tour de France : L’idée de Yoann Offredo pour favoriser les échappées

A l’offensive dès le premier kilomètre hier, Yoann Offredo avait semblé agacé en voyant que personne ne l’imitait. Et même si son compatriote Elie Gesbert s’est finalement joint à lui en tête de course, la frustration n’a pas disparu chez le coureur de Wanty – Groupe Gobert. En cause, le manque d’ambition de certaines équipes. Pour y remédier, il a lancé une proposition originale qui mériterait d’être étudier par les instances dirigeantes.

Yoann Offredo :  » Je suis un peu frustré et agacé « 

Invité sur le plateau de Vélo Club hier, Yoann Offredo est apparu heureux comme un gamin pour sa première expérience sur le Tour de France, mais aussi frustré par l’attitude de certains de ses confrères cyclistes. C’est avec la retenue et l’humour dont il coutumier qu’il a déclaré : « Je suis un peu frustré. Non pas parce que l’échappée n’a pas été au bout, ça c’était couru d’avance, mais je suis étonné du manque d’initiative de certaines équipes. Je suis agacé, pas que pour moi, mais aussi pour le téléspectateur qui attend le mois de juillet et le Tour de France avec impatience ».

Le spécialiste des classiques flandriennes poursuit : « On entend que ça ne sert à rien de s’échapper. Mais alors qu’est-ce qu’on fait ? On commence l’étape à cinq kilomètres de l’arrivée et on lâche les fauves pour le sprint ? On reste dans le peloton ? Mais ça n’a aucun intérêt. Ce sont les coureurs, qui font la course, si on est dix à partir, peut être que ça va au bout. » Le coureur s’interroge sur la solution qui permettrait de redonner de l’intérêt à ces étapes de plaine qui en manquent souvent cruellement, aussi bien pour les spectateurs que pour les acteurs de la course eux-mêmes. Il propose une piste de réflexion intéressante : « Si les échappées offraient une rémunération en termes de points World Tour, peut-être que ça motiverait les coureurs et les équipes…« 

L’UCI entendra-t-elle la voix du baroudeur français ?

L’idée de Yoann Offredo, pour saugrenue qu’elle paraisse de prime abord, aurait le mérite de modifier radicalement la façon de courir de certaines formations et d’ouvrir le champ des scenarii pour les étapes comme celles d’hier. Responsables du conservatisme de plus en plus grand dans l’attitude des coureurs, les points World Tour pourraient bien être la clef pour déverrouiller les courses. Espérons que l’UCI ait entendu la proposition du coureur de la Wanty et se donne la peine de l’étudier avec le sérieux qu’elle mérite. Si son application soulève beaucoup d’interrogations, s’il y a une volonté de la mettre en place, nul doute que ces dernières trouveront une réponse.

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Vidéo : Yoann Offredo réagit après son échappée infructueuse

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Nacer Bouhanni et Jack Bauer jouent des coudes au sprint

Nacer Bouhanni, l’excellent sprinter Français de l’équipe Cofidis, a bien levé le point sur la 10e étape du Tour de France, mais non en signe de succès d’étape (6e). C’est à quelques kilomètres de l’arrivée située à Bergerac que la scène s’est déroulée. Avec autorité, après avoir été au préalable poussé par (il semblerait) Jack Bauer, Bouhanni a répondu avec beaucoup de fermeté au coureur de l’équipe QuicKStep en le repoussant à deux reprises du bras droit.

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Retrouvez le classement officiel de l’étape sur le site de l’UCI

Tour de France 2017 : Marcel Kittel écrase la concurrence

Vainqueur de la dixième étape entre Périgueux et Bergerac, Marcel Kittel (Quick Step) a déjà quatre victoires à son compteur. Et ce n’est pas fini… L’Allemand est le meilleur sprinteur du monde sans contestation possible. Rarement, un coureur aura autant dominé les sprints massifs sur une édition du Tour de France.

Un Tour de France rêvé pour Marcel Kittel

Depuis le grand départ de Düsseldorf, chez lui en Allemagne, Marcel Kittel ne s’arrête pas ! Sur quatre des cinq sprints disputés, l’Allemand s’est imposé. Et à Vittel, le coureur de la Quick Step avait été ralenti par une chute collective au dernier kilomètre, c’est dire la domination. Les adversaires pouvaient espérer une baisse de régime après le passage exigeant du massif du Jura, mais ce n’est pas le cas. L’écart s’est même amplifié aujourd’hui sur la ligne d’arrivée. Il n’y a pas eu besoin de la photo finish comme lors de la précédente arrivée avec Edvald Boasson Hagen. Où va-t-il s’arrêter ?

Une cinquième victoire en ligne de mire

Marcel Kittel peut déjà penser à demain avec une arrivée toute plate à Pau. Une nouvelle opportunité à saisir avant d’entrer dans les Pyrénées. Et de faire encore mieux que l’édition 2013 et 2014 (quatre victoires). La confiance dont a besoin un sprinteur lui donne clairement des ailes. Déjà le plus fort à Liège lors de la seconde étape, il semble inarrêtable. C’est bien ça le problème pour ses principaux concurrents qui vont continuer à douter. Le pire ennemi pour prétendre à un succès d’étape. Les efforts quasi quotidiens de la Katusha pour Alexander Kristoff, la Lotto-Soudal pour André Greipel ne suffisent pas. Dans le même temps, les efforts répétés des équipiers du maillot vert portent leurs fruits.

https://twitter.com/Green__Jersey/status/884805610801442818

Le maillot vert à Paris, une évidence

Le coureur allemand vient de remporter sa treizième étape sur le Tour de France ! Il dépasse aujourd’hui Erik Zabel, Robbie McEwen ou encore Mario Cipollini. Une preuve supplémentaire de l’envergure prise par le meilleur sprinteur du moment. Mais il lui manque le graal pour entrer un peu plus dans l’historique. Décrocher le maillot vert n’a jamais été un objectif autant réalisable que cette année. L’exclusion de Peter Sagan cumulée à l’enchaînement des succès lui offrent un avantage considérable. Au soir de cette dixième étape, il comptabilise 275 points contre 173 à Michael Matthews, son plus proche poursuivant. Ne pas le voir avec sa tunique verte sur le podium des Champs Elysées serait incroyable tant Marcel Kittel est supérieur aux autres.

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Tour de France 2017 : Marcel Kittel était encore trop fort à Bergerac

Point besoin de photo finish pour déterminer le vainqueur de la 10e étape du Tour de France 2017 aujourd’hui ! Surpuissant, l’Allemand Marcel Kittel n’a laissé aucune à ses adversaires et s’est offert une quatrième victoire depuis le départ de Dusseldorf. Il devance son compatriote John Degenkolb et porte à treize son total de victoires d’étapes sur la Grande Boucle.

Tour de France 2017 : Marcel Kittel encore trop fort

C’est une remise en jambes tranquille que les organisateurs avaient programmé pour les coureurs après la journée de repos en Dordogne hier. En effet, cette 10e étape du Tour de France 2017 ne comportait aucune difficulté majeure. Après avoir placé une banderille d’entrée, Yoann Offredo a rapidement été rejoint par Elie Gesbert. A deux, les Français savaient que leurs chances de victoire étaient des plus minces. Pourtant, ils allaient s’entendre admirablement et passer 170 kilomètres en tête de course. Hélas, l’étape en comptait 178…

La (petite) incertitude quant à l’attitude des équipes de sprinteurs trouvait bien vite une réponse : il n’était aucunement question de laisser passer une telle opportunité. Que ce soit Marcel Kittel qui briguait une quatrième couronne ou André Greipel, Alexander Kristoff ou Nacer Bouhanni pour une première, tous faisaient rouler leurs équipiers pour assurer une arrivée massive à Bergerac. Et dans la sous-préfecture de la Dordogne, comme à Lièges, à Troyes ou à Nuits-Saint-Georges, c’est Marcel Kittel qui a vaincu. Il prend un peu plus de champ au classement du maillot vert et attend l’arrivée à Pau demain avec une gourmandise intacte.

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Classement de la 10e étape du Tour de France 2017

1 KITTEL MARCEL
2 DEGENKOLB JOHN
3 GROENEWEGEN DYLAN
4 SELIG RÜDIGER
5 KRISTOFF ALEXANDER
6 BOUHANNI NACER
7 MC LAY DANIEL
8 VANSPEYBROUCK PIETER
9 COLBRELLI SONNY
10 BOASSON HAGEN EDVALD

Classement général à l’issue de la 10e étape du Tour 2017

1 FROOME CHRISTOPHER
2 ARU FABIO + 00′ 18 »
3 BARDET ROMAIN + 00′ 51 »
4 URAN RIGOBERT + 00′ 55 »
5 FUGLSANG JAKOB + 01′ 37 »
6 MARTIN DANIEL + 01′ 44 »
7 YATES SIMON + 02′ 02 »
8 QUINTANA NAIRO + 02′ 13 »
9 LANDA MIKEL + 03′ 06 »
10 BENNETT GEORGE + 03′ 53 »

Vidéo : L’arrivée de la 10e étape du Tour de France 2017

Site officiel de l’épreuve

Élie Gesbert est le coureur incendiaire du Tour de France 2017 !

Le coureur breton Élie Gesbert (Fortuneo-Oscarooriginaire de Saint-Brieuc, présent dans l’échappée avec Yoann Offredo (Wanty-Groupe Gobert), va essayer de mettre le feu à la course entre Périgueux et Bergerac. Hier, lors de la première étape de repos, il a confondu cyclisme et vie privée et failli embraser l’hôtel Campanile de Boulazac où logeait l’équipe Fortuneo-Oscaro. Enfin Élie, même si tu aimes voir les pompiers en action il ne faut pas mettre le feu comme ça !

https://twitter.com/PompiersFR/status/882886031409905664

Élie Gesbert à souvent le feu aux fesses, mais sans causer de drame

A 22 ans, le Briochin est un néo-pro et court pour la première fois un grand Tour. Mais il a déjà dans sa fusette de sérieux faits d’armes. Vainqueur de l’étape des Alpes du Tour de l’Avenir 2015, après avoir fait un raid solitaire de 80 kilomètres, il se hissa sur la plus haute marche du podium de la 6e étape du Tour de Bretagne 2017. Vainqueur également de la 1e et la 4e étape du Tour de Dordogne 2016, c’est de bonne augure pour aujourd’hui. Élie Gesbert est de ce concept de coureurs qui peuvent très bien briller sur le plat comme sur les hautes cimes. Le classer dans une catégorie serait trop le définir alors qu’il est vital de ne pas le faire à son endroit. Voyons si aujourd’hui il va pouvoir jeter du feu sur la course à défaut d’avoir été éteint hier.

https://twitter.com/FortuneoOscaro/status/882717771926253568

Au feu les pompiers y’a la serviette d’Élie qui brûle !

L’hôtel a bien failli partir en flamme à cause de sa gaffe. Parti déjeuner, il a laissé sa serviette sur un radiateur électrique qui l’a allumé en pensant avoir éteint la lumière de sa chambre. Quelle tête en l’air ! Une odeur de brûlé s’est alors répandue dans l’établissement. Il fut évacué et les pompiers sont arrivés rapidement pour éteindre le feu de l’incendiaire infortuné. Aucun blessé n’a été déploré et Élie est reparti vers d’autres aventures. Comme celle du jour. Mais fera-t-elle long feu…

Crédit photo : Twitter Elie Gesbert

Vidéo – Élie Gesbert avait mis le feu ce jour-là sur le Tour de Bretagne 2017

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Robert Millar, maillot à pois du Tour en 1984 est devenu une femme

Notre incarnation sur terre a pour but de nous faire évoluer spirituellement dans un corps. C’est assez paradoxal surtout de nos jours où il est considéré comme une valeur essentielle dans une société où les diktas de la mode et de la santé physique poussent la population à ne miser que sur l’enveloppe. Mais la reconnexion à son âme est un élément clé pour un Yin et Yang en totale harmonie et un bien-être constant. Dans le cas de l’écossais Robert Millar, il s’est progressivement fabriqué une maison physiologique dans laquelle il se sent mieux que dans celle où il logeait depuis 58 ans.    

Robert Millar était jadis dans le corps d’un coureur cycliste…

Le maillot à pois du Tour de France 1984, contrôlé positif à la nandrolone en 1992, a-t-il trouvé le chemin intérieur, celui qui donne un sens à la vie sans la recherche éphémère du bonheur. Sans connaître la valeur qu’il porte à celle-ci, l’écorce a changé, son corps d’homme s’est féminisé au point de devenir civilement celui d’une femme, Philippa York. Gage d’un état qui lui confère un encrage mieux vécu sur n’importe quel sol où, il s’est mué en elle. Mal dans sa peau depuis son enfance, Robert Millar a beaucoup souffert durant une bonne partie de sa vie dans un corps d’homme, accessoirement coureur cycliste professionnel et maillot à pois du Tour de France 1984. Comme il l’a témoigné sur Cyclingnews où il y tient une rubrique et écrivait sous son ancien nom, « Je sais que je suis différente depuis l’âge de mes cinq ans mais, cela a pris un certain temps pour mettre un terme à cette différence et savoir comment vivre avec. Heureusement, les questions d’identité sexuelle ne souffrent plus de l’ignorance et de l’intolérance, il y a une meilleure acceptation, une meilleure compréhension ». Bien que voulant changer de sexe, l’ex-coureur écossais de l’équipe Z, entre autres, s’est empêché toutes transformations physiques et visibles pendant de longues années où il vivait en compagnie d’une femme dans un petit village en Angleterre. « Si j’ai gardé secrète ma vie intime toutes ces années, c’est parce qu’il y a quelques raisons, évidentes je crois, pour lesquelles je n’ai pas eu d’image publique depuis la fin de ma carrière. C’est agréable cependant de voir que les temps ont changé depuis dix ans, alors que ma famille, mes amis et moi-même étions victimes des vues archaïques de certaines personnes, de certaines pages des tabloïds ».

Accepter la différence sans juger. Les coureurs le feront-ils ?

 

Vidéo – Une nouvelle vie s’annonce pour Robert Millar devenu Madame York

 

Tour de France : Astana, la principale menace pour Chris Froome ?

Comme attendu, la 9e étape du Tour de France 2017 a débroussaillé le classement général. C’est le cas chez les leaders, dont certains ont perdu gros dimanche, et c’est aussi le cas chez les équipiers. Aujourd’hui, seules Sky et Astana disposent de deux hommes dans les dix premiers. Suffisant pour ériger la formation Kazakhe en principale menace pour Chris Froome ?

Fabio Aru se positionne en rival n°1 de Froome

Arrivé sur la pointe des pieds à Düsseldorf, Fabio Aru a misé une bonne partie de sa saison sur le Tour de France. Malheureux 13e de l’édition précédente après une terrible défaillance en fin de troisième semaine, l’Italien s’est déjà illustré cette année en remportant la 5e étape aux Belles Filles. Dimanche, il s’est encore montré à son avantage, n’hésitant pas à attaquer le maillot jaune lorsque celui-ci était vulnérable. Désormais 2e du général, le leader d’Astana ne possède que 18 » de retard sur Chris Froome. Son tempérament, résolument offensif, fait de lui le coureur dont se méfie le plus le maillot jaune. Et Aru a lui-même indiqué qu’il ne compte pas baisser les bras tant que la victoire est accessible…

Jakob Fuglsang, la deuxième flèche d’Astana

En difficulté lors de l’arrivée à la Planche des Belles Filles (16e à 1’07 de Fabio Aru), Jakob Fuglsang a prouvé dimanche qu’il méritait bien son statut d’outsider sur la Grande Boucle. Il est en effet arrivé dans le petit groupe de six qui s’est joué la gagne à Chambéry. Il était même le seul équipier présent. De quoi faire un joli rapproché au général puisque le Danois se retrouve maintenant à la 5e place, à 1’37 de Chris Froome. Une différence loin d’être insurmontable pour cet excellent rouleur qui a pris une autre dimension avec sa victoire lors du récent Dauphiné.

Rassuré par sa performance lors de la 9e étape, Fuglsang avoue : « L’étape de dimanche était importante pour me rassurer. Aux Belles Filles, je n’avais pas mon niveau habituel, peut être à cause de la chaleur. Les étapes avec une montée sèche me conviennent moins que les enchaînements de cols comme entre Nantua et Chambéry.« 

Jamais mieux classé que 7e dans un Grand Tour (Tour de France 2013), le principal lieutenant de Fabio Aru signerait pour une 5e place finale, comme il l’avoue sans détour. Mais il sait que son sort est secondaire, d’où cette précision d’importance : « L’équipe doit d’abord essayer de remporter le Tour ».

Alexander Vinokourov, le facteur X

Stratège reconnu, Alexander Vinokourov espère certainement que son duo de choc tiendra la distance. Si tel était le cas, le directeur sportif d’Astana disposerait des outils lui permettant de  tester les Sky. Une perspective qui le démange d’autant plus que les rapports entre les bleus et les blancs ne sont pas au beau fixe après les évènements de dimanche. Or, comme l’a rappelé Jakob Fuglsang, « Froome ne peut pas courir derrière nous deux et je suis à une distance qui fait qu’il ne peut pas se focaliser sur moi ». Une première indication de la stratégie des Astana dans les jours à venir ?

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Tour de France : Quintana et Movistar contre les arrivées en descente

Durant la journée de repos, les nombreux abandons sur chutes de la veille ont alimenté les conversations. On a pu entendre certaines critiques adressées aux organisateur du Tour de France. Nairo Quintana et la formation Movistar n’ont par exemple pas été tendres…

Movistar charge les organisateurs du Tour de France

Déjà réputé particulièrement dangereux du fait de la nervosité du peloton, le Tour de France le serait devenu encore plus, selon les dires du directeur sportif de Movistar… Il faut dire qu’avec les abandons de certains des principaux participants de la Grande Boucle, Eusebio Unzué a du grain a moudre. Ainsi, le directeur sportif de Movistar a-t-il déclaré hier : «  Le Tour est plus dangereux qu’avant. Je pense qu’il faudrait voir si le spectacle obtenu vaut le risque encouru par les coureurs ». Dans son collimateur : les arrivées en descente. Il développe sa pensée : « Les descentes comme celles de dimanche, sur une autre course que le Tour, ne poseraient pas de problème, mais ici… Et puis certains coureurs pensent davantage à faire la différence en descente qu’en montée ! »

Autre grief formulé par Eusebio Unzué, la retransmission intégrale des étapes, qui irait également contre la sécurité des coureurs. Selon le patron de Movistar Team, « tout le monde veut se montrer dès le début de l’étape, et cela accrut le risque« . Une opinion qui a au moins le mérite de l’originalité.

Nairo Quintana : « Il faut penser à la vie des coureurs »

Nairo Quintana abonde dans le sens de son directeur sportif, affirmant au sujet des organisateurs : « Ils pensent au spectacle avant de penser à la vie des coureurs. Ce n’est pas seulement que tu peux te blesser, tu peux même perdre la vie en descente. Il y aura plus de malheurs à cause des arrivées en descente ». Le Colombien avait évité la chute de justesse avec Majka dans la descente du Col de la Biche, et a admis avoir descendu le Mont du Chat avec appréhension. Il lui faudra pourtant faire abstraction du danger car de nombreuses descentes attendent les coureurs avant Paris.

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Site officiel du Tour

Tour de France 2017 – Présentation de la 10e étape (parcours, profil)

Après le super de la 9e étape dimanche, retour à l’ordinaire ce mardi entre Périgueux et Bergerac. Une étape qui, sur le papier, ne peut pas échapper à un sprinteur. Mais avec le doux parfum de folie qui flotte sur certaines étapes de ce Tour de France 2017, la possibilité d’une surprise ne peut être écartée d’un simple revers de main.

Présentation de la dixième étape du Tour de France 2017

Tour de France 2017, acte 10 (mardi 11 juillet). Au menu des coureurs, 178 kilomètres tracés au coeur de la Dordgone, entre Périgueux et Bergerac. Simplement ponctuée de deux côtes, cette 10e étape semble dévolue à un sprinteur. Et même si leur nombre s’est réduit comme peau de chagrin depuis une semaine (Cavendish, Démare, Renshaw, Sagan et Trentin sont déjà rentrés à la maison), ils sont encore suffisamment nombreux à vouloir jouer la gagne au sprint pour que la possibilité que l’échappée aille au bout demain soit tenue.

Situées à mi parcours, les deux côtes répertoriées en 4e catégorie ne devraient aucunement influencer la course, l’intérêt de prendre de si petits points au grimpeur ayant disparu après la traversée du Jura. Parmi les équipes habituées à prendre les choses en main pour favoriser une arrivée massive, seule Quick Step (Marcel Kittel), Lotto-Soudal (André Greipel) et, à un degré moindre, Cofidis (Nacer Bouhanni) ont encore un intérêt à travailler. L’issue de cette 10e étape tiendra donc pour l’essentiel dans la stratégie de ces trois formations, et pour le reste dans le nombre de courageux qui se lanceront à l’offensive après la journée de repos…

Carte de la 10e étape du Tour de France 2017

Comment suivre l’étape – Informations pratiques

Départ tardif de Périgueux, puisque c’est seulement à 13h24 que le départ réel sera donné. En fonction des circonstances de course, l’arrivée des coureurs est prévue à Bergerac entre 17h15 et 17h40.

Prise d’antenne programmée à 12h55 sur France 3 et à 13h sur Eurosport 1.

site officiel

Ilnur Zakarin et Katusha-Alpecin prolongent ensemble

Ilnur Zakarin, le russe de l’équipe Katusha-Alpecin, s’est vu prolongé de deux années supplémentaires (jusqu’en 2019) son contrat avec la formation WorldTour. L’officialisation a eu lieu à l’occasion de la première journée de repos du Tour de France, à Bergerac, en Dordogne.

Ilnur Zakarin continue avec la même formation WorldTour

Lundi, à Bergerac, ville où les coureurs rescapés de la première semaine du Tour ont passé leur première journée de repos, la formation WorldTour Suisse et Ilnur Zakarin ont officialisé la prolongation de contrat entre les deux parties pour les deux prochaines saisons. Le coureur âgé de 27 ans est arrivé chez Katusha en 2015 et s’est engagé jusqu’au 31 décembre 2019. Le récent cinquième du Tour d’Italie 2017 n’était pas au départ du Tour de France au profit du prochain Tour d’Espagne (19 août – 10 septembre). Pour rappel, pour les deux prochaines saisons, la formation Suisse (ou Russe selon les années) se nommera uniquement : Team Katusha.

Ne rien manquer de l’actualité en direct du Tour de France 2017

De Itera-Katusha (2012) à Katusha (2015 – 2019)

Le coureur Russe a débuté sa carrière de coureur cycliste professionnel en 2012, chez Itera-Katusha. L’hiver 2012 / 2013, à 21 ans, il devenait stagiaire chez Katusha, sans pour autant obtenir au terme des derniers mois de compétition de l’année son billet pour le plus haut niveau. Les saisons 2013 et 2014, Ilnur Zakarin les a passées sous les couleurs de la modeste, mais talentueuse équipe Rusvelo. En 2015, enfin il s’est vu ouverte la porte de l’équipe Russe fort de ses bons résultats et notamment de son titre de champion national du chrono individuel. Dès sa première saison sous le prestigieux maillot, Zakarin a remporté le Tour de Romandie ainsi qu’une étape du Tour d’Italie. L’année suivante, en 2016, il s’est imposé à deux reprises en France, sur une étape de Paris-Nice puis sur une étape du Tour de France (17e étape). Cette année, son seul succès réside en une nouvelle victoire sur l’épreuve chronométrée de son championnat national. Mais les très bons résultats sont nombreux le concernant, à 27 ans, à commencer par une 5e place sur le Giro 2017 à titre d’exemple.

Retrouvez le communiqué de presse officiel de l’équipe Katusha

VIDEO – Ilnur Zakarin remporte la 17e étape du Tour 2017

 

Trop endolori, Rafal Majka se retire du Tour de France 2017

Après avoir chuté dans la descente du Col de la Biche hier, Rafal Majka avait pu finir l’étape, bien loin toutefois de Rigoberto Uran (36′). Bien que ne souffrant d’aucune fracture, le Polonais a décidé de jetter l’éponge, trop touché pour envisager de poursuivre le Tour de France encore deux semaines. 

Rafal Majka : « Je peux à peine respirer… »

C’est sur une chaussée humide, alors que l’équipe AG2R tentait d’enflammer la course, que le maillot à poids de l’an passé a chuté, entraînant dans sa chute Geraint Thomas. L’abandon du Britannique avait été acté aussitôt, fracture de la clavicule oblige. A l’inverse, Rafal Majka était parvenu au terme de l’étape à Chambéry. Rapidement transporté à l’hôpital, les nouvelles étaient rassurantes pour le grimpeur de Bora, puisqu’on ne lui décelait aucune fracture. De « simples » contusions qui, hélas, l’empêcheront cependant de poursuivre sa route jusqu’au Champs-Elysées.

Le coureur a indiqué dans un communiqué : « J’ai mal partout aujourd’hui, mais j’ai été chanceux de ne subir aucune fracture. Je ne peux pas vraiment expliquer les circonstances de ma chute, je n’ai pas eu d’ennui mécanique, mais ma roue avant a glissé. Notre mécano a également glissé en m’apportant un nouveau vélo. Il devait y avoir de l’huile ou quelque chose comme ça sur la route. Après cette sévère chute, il serait absurde de continuer à me battre. Je peux à peine respirer tellement j’ai mal. On a dû prendre la décision d’arrêter pour ma santé, et aussi pour ce qu’il reste de saison ».

Une décision qui a évidemment reçu l’aval du docteur de Bora, Jan-Niklas Droste : « Rafal souffre de multiples contusions. D’un point de vue médical, il est préférable de quitter le tour pour se reposer et préparer la suite de la saison« . La suite, comme l’a affirmé Enrico Poitschke (directeur sportif), c’est avant tout la Vuelta. Rafal Majka devrait avoir récupéré d’ici le départ de Nîmes, et peut espérer remonter sur le podium, lui qui avait conclu l’édition 2015 à la 3e place.

Le double lauréat du maillot à poids ne fera donc pas la passe de trois cette année, et laisse encore plus orpheline une équipe Bora-Hansgrohe déjà amputée des frères Sagan.

Vidéo : le résumé de la 9e étape du Tour de France 2017

Site officiel de l’épreuve

Tour de France 2017 : quelques nouvelles des coureurs blessés

Ils ne sont plus que 180 coureurs dans le Tour de France 2017. Exclusion, hors-délai et chutes ont déjà sérieusement écrémé le peloton, et les coureurs en course ne sont désormais guère plus nombreux que ceux qui avaient rallié Paris l’année dernière (174). Revue de détail des coureurs blessés sur chute depuis Düsseldorf.

Le Tour de France 2017 vit une véritable hécatombe

Premier coureur éjecté de la course, Alejandro Valverde est tombé dès les premiers kilomètres du contre la montre inaugural. Opéré avec succès d’une fracture de la rotule, l’Espagnol se trouve actuellement à hôpital de Molina (Espagne) où il a débuté sa rééducation. Objectif pour le Murcian : un retour à la compétition en janvier 2018.

Tombé au même endroit que son compatriote, Ion Izagirre a lui aussi tiré un trait sur la saison 2017. Le leader de Bahrain-Merida souffre quant à lui d’une fracture lombaire nécessitant une longue période de repos.

https://twitter.com/Bahrain_Merida/status/883717925135425536

Luke Durbridge est l’un des nombreux coureurs à être tombé sous la bruine de Düsseldorf, mais il avait pris le départ en direction de Liège le dimanche 2 juillet. Hélas, son entorse à la cheville était trop sévère et l’Australien a dû jeter l’éponge au début de la 2e étape.

Les images de sa chute lors du sprint houleux de la 4e étape laissaient peu de doutes quant aux chances de Mark Cavendish de rallier Paris. En effet, on apprenait dans la soirée de mardi que le Britannique souffrait d’une fracture de l’omoplate. Une bien mauvaise nouvelle pour le sprinteur qui revenait tout juste d’une longue interruption due à un virus. Sa période d’indisponibilité sera de plusieurs semaines.

https://twitter.com/TeamDiData/status/882508603252494336

Au lendemain de sa belle échappée, conclue à la 2e place derrière Lilian Calmejane, c’est une journée bien différente qu’a connu Robert Gesink hier. Mis au sol dans la descente détrempée de la Côte des Neyrolles, Gesink a vu s’envoler ses rêves de victoire d’étape. Il est actuellement à l’hôpital d’Oyonnax pour traiter une fracture du rachis lombaire.

https://twitter.com/RGUpdate/status/884072072665853954

Impliqué dans la chute avec Gesink, Manuele Mori a lui aussi goûté au bitume dès le 10e kilomètre de la 9e étape du Tour de France 2017. L’infortuné italien souffre d’une luxation de l’épaule droite ainsi que d’un pneumothorax. Il a quitté l’hôpital ce matin pour initier sa rééducation en Italie.

https://twitter.com/ManuMori80/status/884341859698577408

Egalement tombé hier, c’est dans la descente du Col de la Biche que Geraint Thomas a vu son Tour se terminer. Le verdict est sans appel : fracture de la clavicule. C’est son deuxième abandon sur blessure dans un Grand Tour cette année après sa chute dans le Blockhaus lors du récent Giro.

Tombé devant le premier maillot jaune du Tour de France 2017, Rafal Majka souffre de multiples contusions. Malgré l’absence de fracture, le Polonais a annoncé son abandon lors de la journée de repos.

Enfin, dernier à avoir touché le sol hier, Richie Porte n’est pas le moins illustre des coureurs à avoir fait ses adieux à la Grande Boucle de manière prématurée. Sa chute lui vaut une fracture de la clavicule et une double fracture du bassin. Presque un moindre mal tant les images de sa chute dans la descente du Mont du Chat laissaient craindre le pire…

https://twitter.com/BMCProTeam/status/884404991355740160

9e étape du Tour de France 2017  – Chute de Richie Porte (vidéo)

Fiche d’Alejandro Valverde

Adriano Malori, le rouleur de Movistar, annonce a retraite à 29 ans

Invité surprise de la conférence de presse de Movistar aujourd’hui, Adriano Malori y a annoncé l’arrêt de sa carrière professionnelle. Une déclaration faite en présence des huit coureurs Movistar encore présents sur les routes du Tour de France 2017 et de son directeur sportif Eusebio Unzué.

Adriano Malori se retire des pelotons à 29 ans

Le Tour de Castilla y Leon sera donc la dernière course professionnelle à laquelle aura participé Adriano Malori. Une course marquée par un abandon lors de la première étape. Une scène trop récurrente pour l’Italien depuis son grave accident survenu lors du Tour de San Luis en janvier 2016. Depuis, Adriano Malori n’a terminé qu’une seule des huit courses dont il a pris le départ. Son retrait des pelotons n’est donc qu’une demie surprise tant son retour semblait difficile. S’il savait déjà qu’il ne retrouverait pas son niveau d’avant accident, Malori espérait  pourtant être en mesure d’aider son équipe.

Cela ne sera pas le cas, et c’est avec des trémolos dans la voix que le triple champion d’Italie du contre la montre a fait sa déclaration : « On sait tous ce qu’il s’est passé au Tour de San Luis 2016. Depuis, je lutte contre les conséquences de ce qu’il s’est passé ce jour-là. J’ai gagné une bataille, mais j’arrête aujourd’hui ma carrière de cycliste professionnel. La décision est venue naturellement, car je n’arrivais tout simplement plus à suivre en course. Je peux faire du vélo, mais plus en compétition. » Un constat douloureux pour un garçon qui a tout sacrifié pendant plus d’un an pour déjouer les pronostics médicaux.

Adriano Malori, une carrière jalonnée de succès

Si sa retraite sportive est un crève-coeur, le coureur n’oublie pas d’où il revient. Un pronostic vital d’abord engagé, puis une rééducation très longue dont les résultats furent longtemps incertains. Le jeune retraité avait d’ailleurs évoqué cette période il y a quelques temps, expliquant combien son accident l’avait changé : « La façon dont les autres patients du centre de rééducation te regardent, ça ne s’oublie pas. Ils ne te regardent pas avec admiration parce que tu es un coureur cycliste de la Movistar, parce que tu as une belle montre ou une jolie voiture… Ils t’admirent pour la manière dont tu te déplaces, tu évolues. Et ça, ça t’émeut. Ça fait que tu donnes des valeurs plus justes aux choses. »

La suite, pour le porteur du maillot rose en 2012, devrait s’inscrire dans le cyclisme, ainsi qu’il l’a indiqué aujourd’hui : « J’ai commencé à passer mon diplôme d’entraîneur il y a un mois, avec l’aide de la fédération italienne. J’avais toujours dit que je voulais faire quelque chose de spécial dans le vélo. Je ne pourrai pas le faire en tant que coureur, je le ferai d’une autre manière ». Une modestie non feinte pour un coureur dont les succès furent pourtant nombreux. Car, malgré une retraite prise à un âge où d’autres atteignent la plénitude de leurs moyens, Malori n’en possède pas moins un joli palmarès : des étapes de Tirreno Adriatico, de la Route du Sud et de la Vuelta notamment.

La prochaine fois que l’on reverra Adriano Malori, ce sera vraisemblablement dans la voiture de directeur sportif, chez Movistar ou ailleurs.

Toute l’actualité du cyclisme, ici

Vidéo Le poignant « rapport Robinson » sur le cas Adriano Malori (en espagnol)

Fiche du coureur

Montagne du Tour de France 2017 : profil et présentation des cols

Depuis 1905 et la première ascension du Ballon d’Alsace, le sort du Tour de France se décide bien souvent dans les ascensions. Révélateurs de faiblesses, créateurs d’épopées, constructeurs de gloire autant que de drames, les grands cols du Tour font et défont les héros. Magnanimes, ils joignent à leur mythe leurs plus beaux dompteurs, leur ouvrant ainsi l’accès à l’immortalité. Ainsi, le Tourmalet, le Galibier ou l’Alpe d’Huez ont permis à Garrigou, Gaul ou Pantani de se forger une légende bien au-delà de leur sport. Le Tour de France 2017 reviendra sur certains cols de légende et ouvrira de nouvelles voies. Etat des lieux exhaustifs des dix-huit cols de première et hors catégorie de l’édition 2017. 

Acte 1 : Première semaine du Tour de France 2017

1/ La Planche des Belles filles (1ère catégorie, 5e étape)

Le premier rendez-vous en altitude pour les coureurs se fera lors de la 5e étape, avec une arrivée que l’on commence à bien connaître. Située au coeur des Vosges, c’est en effet la 3e fois en cinq ans que la Planche des Belles Filles fera office de juge de paix d’une étape du Tour. Longue de 5,9 km à 8,5%, cette côte offre des passages à 20% qui dessineront une première hiérarchie entre les favoris au maillot jaune. Après avoir révélé Chris Froome en 2012 et couronné Vincenzo Nibali deux ans plus tard, « La Planche » consacrera à coup sûr un homme fort. Le vainqueur là-haut terminera-t-il de nouveau sur le podium à Paris ?

Une montée courte mais sèche qui risque de faire des dégâts

2/ La Combe de Laisia-Les Molunes (1ère catégorie, 8e étape)

Il faudra ensuite attendre la 8e étape, soit une semaine après le départ, pour voir de nouveau des profils véritablement escarpés. Première étape de (moyenne) montagne du Tour de France 2017, cette huitième levée s’achèvera à la station des Rousses, soit dix kilomètres après le sommet de la côte de La Combe de Laisia-Les Molunes. Non empruntée lors de la dernière arrivée aux Rousses en 2010 (victoire en solitaire de Chavanel), cette ascension jurassienne est loin d’être la plus connue. Pourtant, ses plus de 11 kilomètres à 6,4% feront d’elle un terrain propice aux attaques entre leaders.

Un nom à coucher dehors pour une montée à ne pas sous-estimer

3/ Le col de la Biche (Hors-catégorie, 9e étape)

Première étape de haute montagne, l’étape du dimanche 9 juillet se situe juste avant le premier jour de repos. Et quelle étape ! Sept cols et côtes à gravir, dont trois hors-catégorie… Le premier d’entre eux, le col de la Biche est inédit en course cycliste professionnelle. Une pointe d’excitation et d’appréhension devrait donc parcourir l’échine des coureurs en abordant les premières rampes de ce col particulièrement difficile (10,5 km à 9%).

4/ Le Grand Colombier (Hors-catégorie, 9e étape)

Dans un enchainement terrible avec le col de la Biche, les coureurs ne rouleront que trois kilomètres dans la plaine avant d’escalader le Grand Colombier, classé lui aussi Hors Catégorie avec ses pentes avoisinant les 22% par endroits. 19 kilomètres à près de 10% en l’espace de 33 kilomètres, les langues vont pendre ! Et si la course s’emballe, cette 9e étape pourrait bien être la plus belle du Tour, puisqu’il restera encore 90 km et deux cols à franchir une fois arrivé au sommet du Grand Colombier…

Cole de la Biche / Grand Colombier, voilà un enchainement spectaculaire autant que redoutable…

5/ Mont du Chat (Hors-catégorie, 9e étape)

Plus franchi sur le Tour depuis 1974, le Mont du Chat parachèvera le chemin de croix des coureurs entre Nantua et Chambéry. Avec ses 8.7 km de montée à 10.3%, il devrait faire particulièrement mal aux jambes au terme d’une telle étape. Ses pentes régulières mais sévères ouvriront fatalement des brèches. Gare aux grandes défaillances !

Et au sommet, il restera encore la descente vers Chambéry !

Acte 2 : la deuxième semaine, avec de l’inédit

6/ Col de Menté (1ère catégorie, 12e étape)

C’est au milieu de la deuxième semaine de course que les choses sérieuses vont reprendre. Etape pyrénéenne classique que celle ralliant Peyragudes depuis Pau via six cols. Le premier à même d’occasionner des dégâts ne sera autre que le Col de Menté. Vieille connaissance du Tour, c’est la 20e fois que le peloton le grimpera depuis son apparition en 1966. Rendu tragiquement célèbre par la chute d’Ocaña en 1972, il sait aussi faire mal lors de l’ascension, fort de ses 6,9 km de montée à 8,1%. Placé aux 2/3 de l’étape, il pourrait bien ouvrir les hostilités.

7/ Port de Balès (Hors-catégorie, 12e étape)

Loin d’être un historique du Tour (premier passage en 2007), le Port de Balès s’est rapidement construit sa place dans le concert des cols pyrénéens. Grâce à ses quatre passages en 9 ans et à ce saut de chaîne du maillot jaune Andy Schleck en 2010. Grâce, surtout, à ses 11,7 km  à 7,7% qui en font un solide gaillard.

8/ Col de Peyresourde (1ère catégorie, 12e étape)

A l’instar de la 9e étape, celle-ci propose également une enfilade de cols propre à créer de sérieux écarts. Et en guise de dernier col de la journée, le Peyresourde ne sera pas un cadeau. Magnifié par Robic et Bahamontes, sa difficulté tiendra autant à ses pentes (9,7 km à 7,8%) qu’à sa position dans l’étape.

Bales – Peyressourde, encore un enchaînement copieux

9/ Col de Latrape (1ère catégorie, 13e étape)

Habituellement classé en 2e voire 3e catégorie, le col de Latrape s’est vu gratifié d’une promotion cette année. Promotion surprenante si l’on considère qu’il sera le premier col de la journée et que, avec ses 5,6 km de montée à 7,3%, il joue assez mal le rôle d’épouvantail. Sans doute la longueur de l’étape (101 km) et les trois cols qui s’enchaînent ont-ils pesé dans la décision de l’organisation. N’empêche, n’attendez pas de bagarre pour le général dans ce col-là !

10/ Col d’Agnes (1ère catégorie, 13e étape)

D’un autre calibre que son prédécesseur, le Col d’Agnes (10 km à 8,2%) sera emprunté pour la sixième fois à l’occasion du Tour de France 2017. Situé au beau milieu de l’étape, il offre un terrain idéal pour enclencher les hostilités.

Le col d’Agnès constituera le plat de résistance de la journée : placé au milieu, il est le col le plus long et le plus pentu de cette courte étape alpestre

11/ Mur de Péguère (1ère catégorie, 13e étape)

Dernier volet du triptyque pyrénéen de ce 14 juillet, le Mur de Péguère est aussi le plus redoutable. Trois derniers kilomètres à plus de 11%, qui pourraient permettre à certains coureurs de prendre de l’avance dans la perspective de la descente, très technique. David Moncoutié, dernier vainqueur tricolore un 14 juillet, trouvera-t-il un successeur à Foix ?

Mur de Péguère : son nom prend tout son sens au vu des trois derniers kilomètres

12/ Montée de Naves d’Aubrac (1ère catégorie, 15e étape)

Prenant les coureurs à froid, la montée sur le plateau de Naves d’Aubrac (8,9 km à 6,4%) est inédite. Un double risque pour les coureurs donc, et une ascension jugée très intéressante par l’organisation. A suivre…

13/ Col de Peyra Taillade (1ère catégorie, 15e étape)

Egalement inédit, le col de Peyra Taillade se caractérise par des pourcentage à 14%-15% sur certains secteurs. Un col réputé chez les cyclos pour être être particulièrement éprouvant, et qui devrait créer des écarts chez les favoris.

Acte III : Une dernière semaine en apothéose

14/ Col de la Croix de Fer (Hors-catégorie, 17e étape)

L’une des étapes reines de ce Tour de France 2017. Quatre cols à grimper, tous plus durs les uns que les autres. Après l’Ornon (2e cat.), c’est le fameux col de La Croix de Fer qui dessinera sa silhouette sous les yeux des coureurs. Un col au profil atypique, avec ses replats, ses descentes, ses pentes en forme de mur. Un vrai col de grimpeurs en somme, requérant d’incessants changements de rythme. La moyenne de sa pente (5,2%) ne donne donc guère d’indication quant à sa difficulté réelle, et bien des espoirs se sont envolés sur ses rampes depuis le premier passage du peloton en 1947.

L’interminable col de la Croix de Fer

15/ Col du Télégraphe (1ère catégorie, 17e étape)

Parfaite mise en bouche avant le Galibier, le col du Télégraphe est d’une régularité rare. Des pentes tournant aux alentours de 7% du pied jusqu’au sommet. L’inverse de la Croix de Fer, en quelque sorte. Peu propice aux attaques, Le Télégraphe servira surtout de travail de sape entre les deux Hors-Catégorie de la journée.

16/ Col du Galibier (Hors-catégorie, 17e étape)

Point culminant du Tour de France 2017, le Galibier n’est plus à présenter. Escaladé à 59 reprises depuis 1911, il fait partie des principaux cols de l’histoire, au même titre que le Tourmalet ou le Ventoux. Très long (17,7 km), il n’en propose pas moins des pourcentages importants (6,9%). Il est d’autant plus difficile à gravir qu’il intervient dans la foulée du Télégraphe. Comme souvent, c’est dans la vallée, à Serre-Chevalier, que sera jugée l’arrivée de l’étape du Galibier cette année.

Le Galibier par le Télégraphe, un des hits du Tour de France

17/ Col de Vars (1ère catégorie, 18e étape)

Oscillant entre classement en 2e et 1e catégorie selon les années, le col de Vars est un col de difficulté moyenne pour les Alpes (9,3 km à 7,5%). Mais, situé en fin d’étape et en fin de Tour, il pourrait faire plus que de la figuration.

Le Col de Vars et ses 9.3 km de montée à 7.5%

18/ Col d’Izoard (Hors-catégorie, 18e étape)

Thys, Pélissier, Robic, Coppi, Bartali, Bobet, Bahamontes, Mercks, Fuente, Van Impe, Chiapucci… Les plus grands ont presque tous franchi son sommet en tête. Rendu célèbre par son aspect lunaire (la fameuse Casse déserte), l’Izoard a forgé nombre de légendes. S’il fait évidemment moins peur qu’il y a un siècle, ses 14 km à 7,3% sont encore capables de faire des ravages, notamment sur la deuxième moitié de l’ascension. Dernier véritable col de ce Tour de France 2017, certains y joueront peut-être leur va-tout…

Dernier col d’importance de ce Tour de France 2017, le mythique Izoard sera le théâtre de l’arrivée de la 18e étape

 

Christopher Froome va donner un coup de main à Fabio Aru !

Dans le Mont du Chat, on a vu naître une belle amitié entre le maillot jaune Christopher Froome (Sky) et le coureur italien Fabien Aru (Astana).  Le Britannique va sûrement donner un coup de main au champion d’Italie pour qu’elle dure en se faisant mutuellement des crasses… 

Il a l’air très sympathique Christopher Froome. Fabio Aru, non !

Lors de la neuvième étape, le leader de l’équipe SKY a eu des problèmes mécaniques dans l’ascension du Mont du Chat. Jusque-là rien d’alarmant. A part si on l’avait vu faire de la course à pied. Mais rien de cela ne s’est présenté sur nos petits écrans dominicaux. Dommage, le spectacle aurait fait écho à l’étape tronquée du Mont-Ventoux du Tour de France 2016. Mais le chat fut plus sympathique que le chauve. Donc pas de sky assombri par des soucis de matériel brisé, mais par un geste qui crée la polémique. Un coup de coude/épaule. Encore ! Mais qu’est-ce qu’ils ont ces coureurs du Tour de France à jouer des coudes comme ça. Le double champion du monde Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) s’est fait prendre à ce petit jeu, blessant et mettant out Mark Cavendish (Dimension Data) lors du sprint à Vittel. Ce fut au tour de Froomey de le sortir dans l’ascension terrible de Mont classé hors catégorie, pour se venger d’une attaque portée par Fabio Aru quelques mètres plus bas, quand le Kényan blanc était dans la panade avec son dérailleur. Mais cela ne se fait pas Fabio, attaquer un coureur sur un ennui mécanique. C’est porter un coup de poing dans la faiblesse de celui qui paraît sur le coup le plus sympathique des deux. Mais…

Christopher Froome ment et sourit en même temps, un saint quoi !

Tous les favoris étaient regroupés dans l’ascension du Mont du Chat quand le Britannique fut distancé à cause d’un souci sur son vélo. L’italien placé derrière le maillot jaune en a profité pour se faire la malle, sous ses yeux. Son attaque ne fut qu’un coup d’épée dans l’eau, l’ensemble des cadors qui formaient le groupe ne le laissa pas prendre la poudre d’escampette trop longtemps et le remit à sa place parmi eux. Pendant ce temps-là, Christopher Froome revenait en tête et au train. Pour exprimer son mécontentement de l’attaque d’Aru, revenu à sa hauteur, le Britannique décrocha son coude sur lui. Touché, déporté mais pas coulé, enfin tombé. Devant les caméras de France Télévisions, il a feint d’avoir volontairement porté un coup sur son rival, prétextant un déséquilibre. Bon Christopher, sur les affaires des AUT, on passe, sur ta vitesse supersonique dans la montée du Ventoux en 2013, on passe, sur ta communication savamment orchestrée par un autre chauve, celui-là anobli par la reine d’Angleterre, Dave Brailsford, on passe, mais que tu nous dises que tu n’as pas vu l’attaque de Fabio Aru sous tes yeux et que tout le monde a vu que tu l’as vu, là ça ne passe pas ! Et moi j’aimerais savoir ce que tu trifouillais sur ton compteur quand tu as changé de vélo ? Tu pressais un bouton qui t’indiquait le temps qu’on mettrait pour deviner ce que tu faisais…

https://twitter.com/Eurosport_IT/status/884054736109920257

Vidéo – Le ciel est jaune et le restera-t-il jusqu’aux Champs-Elysées ?

Site officiel du Tour de France 2017

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La Biche et le Chat ont fait du mal aux coureurs du Tour de France

Une biche et un chat sur la route des coureurs du Tour de France, pas en travers, mais sous leurs roues. Ils s’en sont sortis sains et saufs, seulement ils ont causé bien des dégâts non pas en choc frontal mais, dans la dureté dans leur ascension. Car la biche et le chat étaient de mèche pour faire endurer aux Forçats de la route, un calvaire très animal !   

Il a sorti ses griffes, elle a bondi sur le Tour de France 2017 !

L’étape reine du Tour de France 2017 aura marqué les esprits tant par sa dureté que par les stigmates qu’elle aura laissés sur les corps et dans les esprits. Surtout pour Richie Porte qui a été s’écraser contre une paroi rocheuse. Le verdict de sa chute brise parallèlement la fin de saison, fracture du bassin et de la clavicule pour l’Australien de la formation BMC . Contraint à l’abandon, Arnaud Démare quitte aussi le Tour de France avec trois de ses grégarios restés à ses côtés pour rallier l’arrivée dans les délais. L’instinct animal les a poussés à ne jamais quitter l’un des leurs. Ce qui peut se contester dans une analyse chez le genre humain. Pourquoi sacrifier trois coureurs en sachant qu’Arnaud fut lâché dès les premiers mètres de l’étape. La biche et le chat sont certainement d’accord avec ce raisonnement d’Homo sapiens mais, pour eux c’était à la vie, à la mort. On peut dire qu’ils l’ont pris sous leurs ailes, mais que leur vol groupé ne vola pas assez rapidement pour sauver les plumes tricolores.

https://twitter.com/ArnaudDemare/status/884092945103826944

https://twitter.com/RGUpdate/status/884072072665853954

La photo-finish, mais de qu’elle espèce est-elle ?!

Sauvage, elle est sauvage et sans pitié cette photo-finish. Le petit Barguil (Sunweb) en a fait les frais à Chambéry.  Quant au coureur colombier Rigoberto Uran (Cannondale-Drapac), lui il le trouve plutôt sympathique ce flash de la victoire. Victime d’un problème de dérailleur dans les derniers kilomètres, il n’a pas pu remonter des dents sur la petite couronne et resta bloqué sur le 53×11. Et c’est sûrement lui qui devait avoir le plus les crocs dans cette histoire d’animaux qui ont fait du mal aux coureurs, dans une volonté de les grandir encore plus à nos yeux.

Vidéo – On y a cru pour Warren Barguil, ce n’est que partie remise

Site officiel du Tour de France 2017

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Warren Barguil (Sunweb) battu d’un boyau à Chambéry

Warren Barguil (25 ans) a été battu dimanche d’un boyau par Rigoberto Uran à l’occasion de la neuvième étape du Tour. Auteur d’une superbe étape disputée entre Nantua et Chambéry (181,5 kilomètres) le coureur Français s’est consolé avec le maillot à pois qu’il a endossé à l’occasion de la cérémonie protocolaire. L’étape a été marquée notamment par l’abandon de Richie Porte (BMC) qui a lourdement chuté dans la descente du Mont du Chat et qui a été évacué à l’hôpital de Chambéry. 

Warren Barguil et Riboberto Uran se retrouvent

Après avoir passé la journée à l’avant de la course, le coureur de l’équipe Sunweb a échoué de peu, d’un boyau, battu par le Colombien de l’équipe Cannondale. C’est dans un sprint entre hommes forts et favoris que la victoire du jour s’est jouée. Dans un sprint à six, Uran l’a emporté devant Warren Barguil et le maillot jaune de Christopher Froome. Romain Bardet, Fabio Aru et Jakob Fuglsang arrivent dans le même temps. Warren Barguil fait une belle remontée au classement général et se positionne désormais 21e (+14’11). Côté Espagnol, le leader de l’équipe Trek, Alberto Contador, a sans nul doute perdu le Tour de France, lui qui a été distancé par les autres favoris et qui est arrivé 20e (+4’19). Pour rappel, Barguil avait battu en 2013 Rogoberto Uran au sprint, dans un mouchoir de poche, et c’était à l’occasion de la 16e étape du Tour d’Espagne. Demain, lundi, les coureurs observeront la première journée de repos, en Dordogne.

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https://www.youtube.com/watch?v=RwIiBehQH1c

Classement de la 9e étape du Tour de France 2017 – Top 20

Rank BIB Rider Nation Team Age Result IRM Points
1 188 URAN Rigoberto
COL
CANNONDALE DRAPAC PROFESSIONAL CYCLING TEAM 30 5:07:22 120
2 143 BARGUIL Warren
FRA
TEAM SUNWEB 26 +00 50
3 1 FROOME Chris
GBR
TEAM SKY 32 +00 25
4 11 BARDET Romain
FRA
AG2R LA MONDIALE 27 +00 15
5 51 ARU Fabio
ITA
ASTANA PRO TEAM 27 +00 5
6 53 FUGLSANG Jakob
DEN
ASTANA PRO TEAM 32 +00
7 162 BENNETT George
NZL
TEAM LOTTO NL – JUMBO 27 +01:15
8 6 LANDA MEANA Mikel
ESP
TEAM SKY 28 +01:15
9 105 MARTIN Daniel
IRL
QUICK – STEP FLOORS 31 +01:15
10 21 QUINTANA Nairo
COL
MOVISTAR TEAM 27 +01:15
11 89 YATES Simon
GBR
ORICA – SCOTT 25 +01:15
12 133 BENOOT Tiesj
BEL
LOTTO SOUDAL 23 +03:32
13 7 NIEVE ITURRALDE Mikel
ESP
TEAM SKY 33 +03:32
14 61 MEINTJES Louis
RSA
UAE TEAM EMIRATES 25 +03:32
15 17 LATOUR Pierre Roger
FRA
AG2R LA MONDIALE 24 +04:19
16 19 VUILLERMOZ Alexis
FRA
AG2R LA MONDIALE 29 +04:19
17 2 HENAO MONTOYA Sergio Luis
COL
TEAM SKY 30 +04:19
18 42 CARUSO Damiano
ITA
BMC RACING TEAM 30 +04:19
19 166 ROGLIČ Primož
SLO
TEAM LOTTO NL – JUMBO 28 +04:19
20 31 CONTADOR VELASCO Alberto
ESP
TREK – SEGAFREDO 35 +04:19

Classement général provisoire – Top 20

Rank BIB Rider Nation Team Age Result IRM Points
1 1 FROOME Chris
GBR
TEAM SKY 32 38:26:28 25
2 51 ARU Fabio
ITA
ASTANA PRO TEAM 27 +18
3 11 BARDET Romain
FRA
AG2R LA MONDIALE 27 +51
4 188 URAN Rigoberto
COL
CANNONDALE DRAPAC PROFESSIONAL CYCLING TEAM 30 +55
5 53 FUGLSANG Jakob
DEN
ASTANA PRO TEAM 32 +01:37
6 105 MARTIN Daniel
IRL
QUICK – STEP FLOORS 31 +01:44
7 89 YATES Simon
GBR
ORICA – SCOTT 25 +02:02
8 21 QUINTANA Nairo
COL
MOVISTAR TEAM 27 +02:13
9 6 LANDA MEANA Mikel
ESP
TEAM SKY 28 +03:06
10 162 BENNETT George
NZL
TEAM LOTTO NL – JUMBO 27 +03:53
11 61 MEINTJES Louis
RSA
UAE TEAM EMIRATES 25 +05:00
12 31 CONTADOR VELASCO Alberto
ESP
TREK – SEGAFREDO 35 +05:15
13 17 LATOUR Pierre Roger
FRA
AG2R LA MONDIALE 24 +05:30
14 7 NIEVE ITURRALDE Mikel
ESP
TEAM SKY 33 +06:18
15 2 HENAO MONTOYA Sergio Luis
COL
TEAM SKY 30 +06:55
16 42 CARUSO Damiano
ITA
BMC RACING TEAM 30 +06:58
17 19 VUILLERMOZ Alexis
FRA
AG2R LA MONDIALE 29 +07:56
18 113 BUCHMANN Emanuel
GER
BORA – HANSGROHE 25 +08:46
19 24 BETANCUR Carlos
COL
MOVISTAR TEAM 28 +10:34
20 213 FEILLU Brice
FRA
FORTUNEO – OSCARO 32 +11:43

Consultez l’intégralité des résultats de l’étape sur le site de l’UCI