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Orica-GreenEdge en quête de son futur sponsor

La firme australienne Orica-GreenEdge est à la recherche d’un futur repreneur depuis quelques mois, mais le directeur général de l’équipe Shayne Bannan n’aurait plus de soucis à se faire pour lui et ses coureurs.

En effet, lors d’une interview accordée à l’Australian Financial Review, Gerry Ryan, propriétaire de l’équipe, a déclaré qu’il annoncerait très probablement avant le Tour de France un nouveau sponsor pour sa structure. D’abord co-sponsor dans un premier temps, Gerry Ryan a déclaré être confiant dans la possibilité qu’il devienne un jour le sponsor principal.

Une nouvelle de bon augure donc pour l’équipe Orica-GreenEdge à quelques jours du grand départ du Tour de France, qui aurait de ce fait potentiellement assuré son avenir.

Etixx-Quick Step s’intéresse à Contador

Sans contrat à la fin de l’année, Tinkoff arrêtant son partenariat, Alberto Contador est l’un des gros poissons à ferrer sur le marché des transferts cet été. Alors que Trek-Segafredo est la première équipe à s’être positionnée sur le dossier, c’est au tour d’Etixx-Quick Step de faire les yeux doux au double vainqueur du Tour de France (2007 et 2009).

Patrick Lefévère, le manager de l’équipe belge, s’est livré au Het Nieuwsblad : « Je suis informé sur Alberto auprès de son frère – et agent – Fran. » Et même s’il n’a pas rencontré le principal intéressé, Lefévère ira droit au but avec Contador : »Quels seraient son salaire et ses conditions ? Combien de coureurs voudrait-il amener avec lui ? Mais je n’ai pas encore eu de contacts avec Alberto lui-même »

Si « El Pistolero » avait annoncé sur le Critérium du Dauphiné, qu’il souhaitait continuer jusqu’en 2018, l’espagnol n’a encore rien laissé fuité, sur les couleurs qu’il portera l’an prochain.

Philippe Gilbert joue du prestige de son maillot national

Philippe Gilbert est actuellement en fin de contrat avec la formation BMC. Le Belge a même annoncé quitter l’équipe américaine en fin de saison. Tout juste auréolé de son titre de champion de Belgique sur route, le Wallon est entré en négociations avec des formations souhaitant l’engager pour 2017. Pour le moment Etixx-Quick Step et Lotto-Soudal tiennent la corde. 

« On ne peut pas chiffrer la valeur marchande d’une telle tunique, mais son prestige pèsera très certainement dans les prochaines négociations et cela nous facilitera la vie », a expliqué Vincent Wathelet, l’agent de Gilbert à l’arrivée du championnat national dimanche. « La Belgique reste le centre du cyclisme mondial, et ses couleurs en sont le symbole. Vous comprendrez donc que ce maillot est courtisé par toutes les équipes, pas seulement les formations belges. Mais cette victoire est surtout importante de par le fait qu’elle assoit le statut de Phil : il reste l’un des meilleurs spécialistes au monde des courses d’un jour ».

Philippe Gilbert, 34 ans le 5 juillet prochain souhaite signer un bail de deux ou trois ans avec sa nouvelle équipe. Il aimerait également poser ses conditions, à savoir jouer sa carte personnelle sur ses courses de prédilections, les Flandriennes et les Ardennaises. Il tient à son statut de leader et ne pourra se mettre au service d’un coureur à priori en meilleure condition que lui. Pour le moment les négociations sont en cours avec trois formations WorldTour mais nous n’en savons pas plus sur l’avancée des discutions.

Suspicion de fracture écartée pour Nacer Bouhanni

Victime d’une altercation avec des individus ivres la nuit précédant le Championnat de France, Nacer Bouhanni a dû malheureusement jouer des points. À cinq jours du départ du Tour de France, le coureur de Cofidis que la malchance n’a pas épargné ces dernières années aurait pu perdre son précieux graal en cas de fracture. 

Fort heureusement, toute suspicion de fracture est désormais écartée. Le Français, touché à la main droite à tout de même reçu des points de suture. Malgré son abandon à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée dimanche à Vesoul, le Nancéen s’est entraîné correctement ce lundi et sera au départ du Tour au Mont-Saint-Michel. Il sera toujours à la recherche de son premier succès sur « La Grande Boucle ».

https://www.youtube.com/watch?v=oJ7MTyccR3w

La der pour Fabian Cancellara

Pour sa dernière année en tant que cycliste professionnel, Fabian Cancellara participera bien au Tour de France. Le vétéran suisse a été l’un des derniers noms a être annoncé par sa formation, Trek-Segafredo. Pour sa 11e participation, le triple vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix tâchera de remporter une étape. 

Outre Cancellara, un autre coureur d’expérience a été sélectionné à savoir Haimar Zubéldia qui prendra part à sa quinzième « Grande Boucle » du haut de ses 39 ans. Cinquième du Tour de France en 2003 et 2005 et sixième en 2012, l’Espagnol a toujours été très régulier sur les courses de trois semaines. Enfin, le Belge Edward Theuns, 25 ans participera de son côté pour la première fois à la plus grande course au monde lui qui s’est révélé cette saison grâce à une troisième place sur À Travers la Flandre et plus récemment sur le Halle-Ingooigem. Ces trois noms s’ajoutent au reste de l’équipe dont le Néerlandais Bauke Mollema sera le leader pour le classement général.

L’équipe Trek-Segafredo pour le Tour de France 2016 : Fabian Cancellara, Markel Irizar, Bauke Mollema, Gregory Rast, Frank Schleck, Peter Stetina, Jasper Stuyven, Edward Theuns, Haimar Zubeldia.

https://www.youtube.com/watch?v=oJ7MTyccR3w

Brent Bookwalter rempile pour un an

Le coureur américain a signé pour une année supplémentaire avec BMC Racing Team.

Brent Bookwalter passera la prochaine saison sous les couleurs de l’équipe BMC Racing Team. Le coureur, âgé de 32 ans, rejoint ainsi Danilo Wyss au rang des coureurs à la plus longue longévité au sein de la formation.

En effet, en dix ans, le coureur a vu l’équipe américaine passer du rang de Continentale Pro à celui de WorldTour. Il a également remporté deux victoires sous ces couleurs, l’une au Tour d’Oman en 2013, l’autre à l’USA Pro Challenge l’année dernière. En mai, il s’est classé 3e du Tour de Californie derrière Julian Alaphilippe (Etixx-Quick Step) et son coéquipier Rohan Dennis.

Selon l’Américain, le fait de voir sa carrière évoluer en même temps que BMC Racing Team est quelque chose de très spécial. « Durant ces neuf dernières années, l’équipe et moi avons développé une très bonne relation. Nous nous sommes toujours très bien entendus. En 2008, l’équipe était totalement différente de ce qu’elle est actuellement et j’étais beaucoup plus jeune, moins expérimenté et un autre coureur. Cela est très gratifiant de nous voir grandir et évoluer ensemble. »

« Nous avons eu la chance de vivre de nombreux succès et de bons moments pendant tout ce temps. Maintenant, BMC Racing Team est comme ma seconde famille, comme ma maison. Je ne peux pas m’imaginer partir rouler le matin sur un vélo d’une autre marque que BMC. »

La saison 2017 sera donc la 10e au sein de la formation américaine pour le coureur.

David Gaudu stagiaire à la FDJ

Selon nos confrères du Télégramme qui ont interrogé Yvon Madiot, il serait tout à fait probable de voir évoluer à partir du 1er août prochain, sous les couleurs de la FDJ, un certain David Gaudu, récemment médaillé de bronze sur les championnats de France amateurs qui étaient organisés à Vesoul.

Ainsi, le coureur finistérien pourrait bien, une fois que l’information sera officialisée par la FDJ, logiquement avant le 1er août, abandonner les maillots de Côtes-d’Armor – Marie Morin et celui de l’équipe de France, au profit du maillot au trèfle de la FDJ.

Outre sa place sur le podium des championnats nationaux qui ont vu la victoire de Valentin Madouas (Brest Iroise Cyclisme 2000), David Gaudu, âgé seulement de 19 ans, a notamment remporté la prestigieuse Course de la Paix ainsi qu’une étape, et ce début juin.

 

Parcourir l’intégralité de l’article du Télégramme en cliquant ici

Fortunéo-Vital Concept en route pour le Tour

À quelques jours du grand départ du Tour non loin de la Bretagne, l’équipe Fortuneo-Vital Concept a dévoilé sa composition. Cinq Français, un Argentin, un Britannique, un Norvégien et un Danois prendront le départ. Tous essayeront de défendre leurs couleurs et d’aller chercher des étapes, des maillots ou des échappées.

Même si l’équipe s’appelait auparavant Bretagne-Séché, il n’y aura qu’un seul représentant Breton sur le tour: Armindo Fonseca. Il en sera à son troisième Tour de France, et aura à coeur de briller, non loin de la maison. D’autres Français seront au départ tels que Pierre-Luc Périchon, Florian Vachon, Anthony Delaplace et Brice Feillu. Ils essayeront de tirer leur épingle du jeu face aux favoris. Ensuite, Daniel Mclay et Vegard Breen découvriront le Tour de France. On retrouve également Chris-Anker Sorensen pour le Danemark, qui, on le rappelle, avait été élu super combatif du Tour en 2012. Enfin, Eduardo Sepulveda représentera l’Argentine. Il avait été disqualifié l’année précédente au cours de la 14e étape.

L’équipe Fortunéo-Vital Concept pour le Tour de France (2-24 juillet): Eduardo Sepulveda, Vegard Breen, Anthony Delaplace, Pierre-Luc Périchon, Daniel Mclay, Chris-Anker Sorensen, Florian Vachon, Brice Feillu, Armindo Fonseca.

Damiano Caruso prolongé par la BMC Racing Team

L’Italien Damiano Caruso, âgé de 28 ans, a été prolongé d’une année supplémentaire au moins, a-t-on appris mardi de son équipe, la prestigieuse BMC Racing Team.

Damiano Caruso arrivait à l’issue de cette saison cycliste 2016 au terme de ses deux années de contrat avec la formation américaine. Afin que le coureur spécialiste des Grands Tours effectue un bon Tour de France auquel il a été convié, et qu’il ait la conscience tranquille à bien pédaler, la BMC Racing Team lui a déjà renouvelé son contrat pour la saison cycliste 2017.

Jim Ochowicz, le manager général de la BMC a déclaré au sujet du renouvellement de contrat de Damiano Caruso : « C’est un coureur exceptionnel et qui est très important pour notre équipe du Tour de France. C’est l’un de nos meilleurs grimpeurs et nous nous attendons à ce qu’il fasse un excellent travail de soutien dans les trois prochaines semaines du Tour de France. C’était une décision naturelle de prolonger le contrat de Damiano. Après près de deux années avec la BMC Racing Team, Damiano est devenu un membre à part entière de l’organisation« 

De son côté, Caruso a confié : « Après près de deux ans à courir pour la BMC Racing Team je suis vraiment heureux d’avoir prolongé mon contrat. Après avoir parlé avec la gestion de l’équipe, c’était très facile de trouver une compréhension mutuelle des raisons pour lesquelles la poursuite avec l’équipe était la meilleure solution pour moi. Je suis vraiment satisfait de cette décision et j’espère de donner une entière satisfaction à l’équipe  »

Débat sur le fixie ou le pignon fixe

Le fixie est-il adapté pour rouler en ville ?

 

Le fixie ou pignon fixe, désigne un vélo monté avec une roue arrière dont l’unique pignon est solidaire à celle-ci (en opposition à la roue libre qui permet d’interrompre momentanément le pédalage). Cela a pour effet de vous obliger à pédaler sans interruption, entrainant vos jambes quand vous voulez freiner. En clair, votre fixie ne s’arrête que lorsque vous arrêtez de pédaler.

Le pignon fixe est à la naissance même du vélo (vers 1855) puisque la roue libre n’a fait son apparition qu’en 1897. Il faut donc vous dire que le fixie c’est loin d’être nouveau, et comme beaucoup de choses, c’est un retour aux sources.

Les cyclistes sur piste ont aussi adopté le pignon fixe dans les années 1890 pour les épreuves sportives sur vélodrome. En effet, pas besoin de frein ou d’autres accessoires pouvant alourdir le vélo pour faire de la vitesse. Et pas de feu rouge non plus, obligeant à s’arrêter. Il existe différentes disciplines sur piste comme le sprint et là, le pignon fixe est très utile afin de réaliser des sur place qui sont toujours des moments étonnants pour une course de vitesse. Les coureurs engagent un duel, obligeant l’un des deux coureurs à passer devant l’autre (ou derrière selon la stratégie) avant d’engager une poursuite.

On retrouve le fixie (fixed gear= vitesse fixe) dans les années 1990 avec les coursiers américains pour des raisons pratiques et pas qu’esthétique. Certains disent que ces coursiers à vélo, principalement à New York, en avait marre de se faire voler ou vandaliser  leurs vélos, ils ont donc enlevé tout le superflu ! D’autres raisons sont plus plausibles, moins il y a d’accessoires, plus le vélo est facile à entretenir et plus il est léger. Plus il est léger (moins de 10kg), plus il est facilement maniable et plus il va vite entre les voitures. Parlons en des voitures, le pignon fixe devenant urbain, quoi de plus normal que de raccourcir la largeur des guidons pour passer entre celles-ci !

Un vrai fixie ou pignon fixe ne possède pas de frein, et le freinage se fait en bloquant le pédalier fortement d’un coup sec, faisant partir le vélo en dérapage, on appelle cela le skid. En 2013, il existe plusieurs variantes de fixie, avec par exemple des vélos possédant un moyeu flip/flop, c’est-à-dire une roue arrière avec d’un côté, un pignon monté en roue libre, et de l’autre un pignon monté en fixe. Le gros avantage du moyeu flip/flop et que  vous n’avez qu’à tourner la roue pour rouler en fixie ou en singlespeed.

Pour ce qui est des freins, le vrai fixie n’en possède pas, mais la loi française est très stricte : tout cycle doit être muni de deux dispositifs de freinage efficaces (Art. 315-3). C’est pourquoi la plupart des pignons fixes ont au moins un frein à l’avant, lorsqu’ils sont montés et vendus dans le commerce.

Je fus témoin il y a 3 semaines d’un accident entre une voiture et un fixie. Le cycliste voulait passer entre le trottoir et la voiture et n’a pas eu le temps d’esquiver, de freiner, et s’est pris le véhicule sur le côté.  Conséquence, le cycliste parterre et  la voiture ne voyait plus que d’un œil extérieur. Rétroviseur cassé.

Légions sont les accidents mortels de cyclistes « traditionnels » sur les routes du monde entier. Faut-il encore « jouer » à se faire peur pour faire grossir cette liste ?

Alors, ce vélo est-il adapté pour la pratique en ville ?

En 1911, Gustave Garrigou remportait le dernier Tour de France (5 344 km en 15 étapes) en pignon fixe à 27,322 km/h.

J’irais bien demander à, Chris Froome, si ça lui dirait un P’tit Tour en fixie ?!

Le débat est ouvert

Tours de France d’Antoine Blondin. Chroniques intégrales. 1954-1982

Antoine Blondin a mis son talent d’écrivain au service de la petite reine pendant 28 ans. Entre 1954 et 1982.
Ces chroniques présentées ici dans l’ordre chronologique constituent le roman du Tour de France écrit d’une plume exceptionnelle, vive, acérée, variant les styles. Il donne du poids au détail, s’attache aux particularismes. Sa grande culture donne de la profondeur à ses propos.
Les revisites, les chroniques écrites ‘’à la manière de ‘’ pastichent avec talent quelques grands auteurs. Rousseau, Céline, Du BellayBaudelaire. Le sérieux côtoie l’humour et la légèreté, le décalage apporte un regard toujours d’actualité sur certains thèmes (le dopage par exemple).

A quelques jours du départ du 103ème Tour de France, je ne peux m’empêcher de vous soumettre cette lecture qui se lit en plusieurs étapes. Cinq cent vingt-quatre exactement. La distance peut effrayer j’en conçois mais vous en ressortirez obligatoirement Blondinisé d’avoir parcouru  28 Tours sur l’asphalte des 941 pages.

4ème de couverture

Le cycle des légendes bretonnes rapporte que les chevaliers de la Table ronde, avant de partir en expédition, se rassemblaient au plus profond de la forêt de Brocéliande pour s’imposer des épreuves préalables : discuter du choix d’un destrier et se durcir le cœur au bord des fontaines pétrifiantes. Hier, aux portes de Rouen, on a surtout parlé braquets dans la cuvette forestière criblée de soleil où serpente le circuit des Essarts et, si une épreuve fut effectivement imposée aux champions qui allaient s’élancer vers Caen, elle avait surtout pour objet d’affermir des postérieurs échauffés par trois jours de présence en selle, et que nos paladins eussent volontiers trempés dans la première fontaine venue. Partis du virage du Nouveau-Monde, les coureurs chevauchaient à tour de rôle entre deux falaises de verdure, relevées comme le ciment des vélodromes, pour aboutir au virage du Paradis, autant dire dans l’autre monde, où ils sombraient dans une agonie provisoire, illuminée par une auréole en forme de chronomètre.

Bonne lecture estivale à tous !

Tours de France. Photo : INA
TODAYCYCLING LE BLOG – Tours de France. Photo : INA

Ce soir chez les Sagan (Mère et fils)

En ouvrant  la porte du bureau.

Bonsoir maman !

Ah bonsoir mon chéri, je suis si contente de te voir !

Elle se lève de sa chaise, le serre fort dans ses bras

Bravo mon fils, tu rentres dans la légende de Roubaix.

Ouais c’était mon objectif cette année, c’est fait.

Je suis fière de toi tu sais. J’espère que tu n’as pas pincé les fesses d’une hôtesse ?

Maman c’est de l’histoire ancienne, y’a Katerina maintenant.

Peter Sagan regarde en direction de la table où la machine à écrire détient une feuille qui se courbe sous le poids des mots.

Tu écris quoi en ce moment ?

La suite de « bonjour tristesse »

Et ça s’appelle comment ?

-« Fort Sagan »

Arnaud Démare rempile

Série de prolongations de contrats à la FDJ. Alors qu’Olivier Le gac ainsi que Marc Sarreau poursuivront leur carrière dans le clan français, c’est l’un des leaders de cette équipe qui a annoncé son renouvellement. En effet, Arnaud Démare portera les couleurs du trèfle jusqu’en 2018. C’est ce que l’intéressé a dévoilé sur les réseaux sociaux.

A bientôt 25 ans, l’avenir d’Arnaud Démare s’annonce radieux. Si son talent ne faisait aucun doute dès son passage chez les professionnels en 2012 débuté par une victoire sur le Tour du Qatar, le Picard a franchi un cap cette saison. Vainqueur d’une étape du Paris-Nice mais surtout victorieux sur la Via Roma à Sanremo pour l’un des monuments du cyclisme, Démare a un nouveau statut : celui de vainqueur de classiques. Finalement, il ne lui manque plus qu’une victoire sur un Grand Tour pour boucler la boucle et continuer sur sa lancée. En tout cas, son avenir est assuré jusqu’en 2018…

https://twitter.com/ArnaudDemare/status/747501575610974208

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Arnaud Démare remporte Milan-SanRemo 2016

A.S.O. et Dimension Data s’associent pour mieux vous servir

Dimension Data, fournisseur international de services et solutions informatiques, et A.S.O. s’associent pour améliorer la plateforme mise à la disposition des amateurs de cyclisme, commentateurs et équipes depuis l’année passée.

Dimension Data et Amaury Sport Organisation (A.S.O.) ont annoncé l’apport d’importantes améliorations à la plateforme d’analyse de données cyclistes qui permettra au public, aux commentateurs et aux équipes de disposer d’informations en temps réel lors du prochain Tour de France.

Race Center, une application Web hébergée par le cloud de Dimension Data et développée avec A.S.O., fait partie des innovations les plus importantes. Race Center traitera en temps réel les informations de course, les vidéos, les photos, les réseaux sociaux et les commentaires de course sur un nouveau site Internet, offrant ainsi au public une expérience d’immersion numérique qui dépasse les frontières de la couverture télévisuelle.

Race Center deviendra ainsi le portail Web d’A.S.O. pour le Tour de France 2016. Son site de suivi en direct témoigne de l’évolution de la récolte de données en masse en temps réel, des outils d’analyse et des plateformes numériques de Dimension Data au cours de ces 12 derniers mois.

Les spectateurs pourront accéder à des informations plus complexes et précises de chacun des 198 coureurs des 22 équipes, dont la vitesse, la distance séparant les cyclistes, la composition des échappées et pelotons, les vitesse et direction du vent, ainsi que les conditions climatiques.

La plupart des nouvelles technologies qui ont été mises à l’épreuve lors de la dernière édition du Tour de France sont prêtes à l’emploi et ont été améliorées sur de nombreux aspects. La portée de transmission des capteurs télémétriques placés sous la selle de chaque coureur, moyen de transmission de données en direct, sera dix fois plus puissante cette année. Cela inclut moins de coupures dans les informations transmises et, par conséquent, une communication de meilleure qualité et en continu tout au long de la course.

Le camion de Dimension Data qui couvre la course a également été amélioré, en plus d’avoir été agrandi pour accueillir toutes les équipes techniques en charge d’une offre complète d’informations concernant l’épreuve. Cela constitue l’un des changements majeurs par rapport à l’année passée où chaque équipe travaillait de manière indépendante.

Le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, a souligné l’importance des réseaux sociaux et donc d’adopter et d’améliorer ces technologies pour pouvoir faire vivre la course de l’intérieur au spectateur moderne. « Le Tour de France est un événement emblématique dans un monde moderne. C’est pourquoi il est naturel que nous donnions la possibilité à nos spectateurs d’accéder à une aussi grande quantité d’informations de qualité que possible via tous les médias que nous utilisons quotidiennement. Nous avons travaillé avec Dimension Data pour trouver de nouvelles manières d’attirer nos millions de spectateurs et sommes impatients de montrer le fruit de notre collaboration au moyen de Race Center. »

Pierre Rolland fer de lance de la Cannondale

Il fait partie de ces coureurs que l’on attend chaque année sur le Tour, ce sera encore un peu plus le cas cette année. Sans surprise Pierre Rolland sera le chef de file de l’équipe américaine Cannondale sur le prochain Tour de France. Après six ans sous les ordres de Jean-René Bernaudeau l’orléanais a traversé l’Atlantique pour essayer de passer un pallier et de viser encore plus haut sur la Grande Boucle. Ce qu’il tentera de faire cet été en qualité de leader de la Cannondale Pro Cycling Team.

En sept participations Rolland présente néanmoins un bilan déjà très honorable sur le Tour avec trois Top 10 (2011, 2014 & 2015), le maillot du meilleur jeune en 2011 et deux victoires d’étapes. Mais le coureur en veut encore plus : « Je me suis beaucoup entraîné et avec l’équipe autour de moi je me sens vraiment confiant. Pour moi et pour l’équipe j’espère réaliser une grande performance cette année. Ce que j’aimerai ce serait une nouvelle victoire et être le plus haut possible au classement général. ».

Dans cette tâche Rolland sera épaulé en montagne notamment par Lawson Craddock. Ce sera le premier Tour de France pour le jeune américain de 24 ans mais qui sort d’un très bon début de saison avec une 6e place sur le Critérium International, une 9e place sur le Tour du Pays Basque et plus récemment une 5e place sur le Tour de Californie. L’ancien coureur de la Giant-Alpecin très excité à l’idée de prendre le départ le 2 juillet prochain : « Cette course est un mythe et je rêve d’y participer depuis que je suis sur un vélo. Mais vu que ce n’est que mon premier Tour c’est difficile d’avoir des attentes élevées. Mon but principal et de montrer que je peux être performant et régulier sur l’ensemble de la course. Si j’arrive à faire ça et à aider l’équipe à gagner alors je serai heureux. »

La formation de Jonathan Vaughters comporte aussi de bons « chasseurs d’étapes » avec notamment Tom-Jelte Slagter et Ramunas Navardauskas, le champion de Lituanie qui s’était imposé sur le Tour en 2014 à Bergerac.

L’équipe Cannondale pour le Tour de France (2-24 juillet) : Pierre Rolland, Matti Breschel, Lawson Craddock, Kristijan Koren, Ramunas Navardauskas, Sebastian Langeveld, Alex Howes, Dylan Van Baarle et Tom-Jelte Slagter

https://www.youtube.com/watch?v=oJ7MTyccR3w

Souplesse et réalisme des sélections britanniques

L’archipel britannique c’est 5 sélections de football, 4 équipes de rugby, 2 fédérations d’athlétisme et de tennis (bonne stratégie intégratrice de la Grande-Bretagne qui s’approprie la Coupe Davis écossaise), et 3 équipes de cricket.

Quelques années avant le début de règne d’Elizabeth II, en 1877, se joue le premier test-match de cricket entre l’Angleterre et l’Australie. L’équipe d’Angleterre est en fait la sélection anglo-galloise qui peut à loisir sélectionner de l’Irlandais et de l’Ecossais. A ce découpage innovant, le cricket ajoute une couche de caste : alors que l’équipe « anglaise » est une sélection de 1er rang, les équipes d’Ecosse et d’Irlande (comme au rugby, sélection insulaire irlandaise) n’ont été admises qu’il y a une vingtaine d’années à l’International Cricket Council, sous le statut de membres associés.

Certes historiquement chaotique, l’organisation du cyclisme à l’échelle de l’archipel britannique s’avère géographiquement pragmatique. 2 grandes îles, 2 fédérations : British Cycling (incluant l’Île de Mark car ce serait dommage de le laisser au bord de la piste) / Cycling Ireland (1 fédération, 2 pays).

Triple champion british contre le temps dans les années 2000 (9 podiums consécutifs de 2001 à 2009), le nord-irlandais Michael Hutchinson succombe à la realpolitik en changeant sagement de fédération pour éviter de se tartiner les Sky et Alex Dowsett. Il enfile alors 3 maillots de champion d’Irlande du chrono d’affilée entre 2011 et 2013.

Wiggo (1er) et Hutch (4è) roulent piano après le British national TT championships 2010. Photo : British Cycling
Wiggo (1er) et Hutch (4è) roulent piano après le British national TT championships 2010. Photo : British Cycling

 

Concomitamment à ses chronos irlandais victorieux, Dr Hutch (qui tient chronique en ligne) aligne 3 titres de Brompton World Champion (BWC) entre 2011 et 2013. La course se roule en « vélo pliant citadin » et en tenue. Sympa, et ce n’est pas tout : en 2009 l’Irlandais a été battu par Roberto Heras. Oui Roberto Heras, le vueltiste qui avait déjà fait 2 en 2008 après ses 2 ans de suspension, marquant la fin de sa carrière pro.

Roberto Heras filant à la Cour suprême espagnole récupérer sa Vuelta 2005. Photo : Beds Cyclist
Roberto Heras filant à la Cour suprême espagnole récupérer sa Vuelta 2005. Photo : Beds Cyclist

 

A l’international, Michael Hutchinson s’est notamment distingué aux Jeux du Commonwealth, au cours desquels il arborait le maillot de l’Irlande du Nord : 2 fois 4ème du chrono en 2006 et 2010 (David Millar, Écosse, lauréat).

Cette compétition impériale offre aux coureurs britons la possibilité de défendre leur nation constitutive. Ainsi le gallois Geraint Thomas (avec un beau maillot) l’a emporté en 2014 à Glasgow sur la course en ligne devant le néo-z Jack Bauer et l’anglais Scott Twaithes. Une victoire « européenne » rompant avec la suprématie australienne du début du siècle : Allan Davis en 2010 à New Dehli (Millar fait 3), Mathew Hayman en 2006 à Melbourne (10 ans avant son Roubaix) et triplé à Manchester en 2002 (O’Grady – Evans – Cooke). Trip : en 1966, le mannois Peter Buckley l’emporte à Kingston, Jamaïque.

Sinon, outre-manche, les championnats nationaux ont couronné contre le temps Alex Dowsett (5ème titre british durant les 6 dernières années) et Nicolas Roche (2ème irish titre). Ce dernier double le maillot sur la course en ligne et Adam Blythe s’est payé le Cav au sprint.

Au final, 2 pays, 5 nations, 4 maillots pour 3 bonhommes, absents du Tour de France.

Bonne nouvelle, Daniel Martin, qui a opté pour la nationalité irlandaise de sa mère après avoir enlevé le maillot junior british (son père) de la course en ligne en 2004, sera, lui, bien présent sur les routes du Tour et ne donnera pas sa part au chien dans les bosses et raids montagnards.

La République Tchèque avec Konig mais sans Kreuziger

Tomas Konecny, le sélectionneur de la République Tchèque, a dévoilé les coureurs qui représenteront leur nation aux Jeux Olympiques de Rio en Août prochain. La sélection sera articulée autour de Leopold Konig (Sky). Roman Kreuziger (Tinkoff) qui s’est octroyé  le titre national en ligne dimanche ne sera pas de la partie pour autant. 

Champion de République Tchèque contre-la-montre jeudi, Leopold Konig sera le leader sur un parcours vallonné. Il sera accompagné de Jan Barta (Bora-Argon18), spécialiste du chrono, de Zdenek Stybar et Petr Vakoc (Etixx-Quick step) : « La sélection finale n’a pas été facile pour moi », a déclaré le sélectionneur Tomas Konecny. « J’avais cinq grands coureurs pour seulement 4 places, l’un d’entre eux devait donc rester à la maison. Nous avons décidé de construire une équipe autour d’un leader et ce sera Leopold König ».

Tour de France 2013 : It’s Froome Year !

Pour patienter jusqu’au 2 juillet et le départ de la Grande Boucle depuis le Mont St-Michel, TodayCycling vous offre une rétrospective des dix derniers Tours de France, septième volet de cette rétro avec l’édition 2013.


1903, Maurice Garin 32 ans remportait le premier Tour de France de l’histoire. Nous voici 110 ans après, quelques guerres étant passées par là et ayant mis le Tour de côté, pour la centième édition de cette épreuve mythique. Le troisième événement sportif le plus suivi au monde derrière les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de Football. Preuve d’un cyclisme en pleine mondialisation c’est un britannique né au Kenya qui s’offre cette édition historique du Tour de France. 100 ans après Maurice Garin c’est donc Christopher Froome qui inscrit son nom au palmarès. Retour sur cinq moments marquants de ce Tour de France 2013.

Départ de Corse

Pour ce centième anniversaire il fallait faire les choses en grand ! En plus d’une arrivée nocturne sur les Champs-Élysées Christian Prudhomme et les organisateurs du Tour de France ont décidés que le grand départ se ferait depuis la Corse. La seule région de France qui n’avait jamais été visitée par le Tour, une anomalie rectifiée à l’occasion de ce Tour anniversaire. Trois étapes en terre insulaire, trois étapes qui furent un régal pour les spectateurs et les téléspectateurs tant elles ont offertes des paysages magnifiques, c’est également ça le Tour.

Ces trois étapes furent également intéressantes du point de vue sportif, premier acte Porto-Vecchio – Bastia avec la victoire de Marcel Kittel dans un final chaotique entre une chute massive et un bus coincé sur la ligne d’arrivée. Deuxième étape Bastia – Ajaccio avec une très belle victoire de Jan Bakelants pour l’équipe RadioShack-Leopard qui sort dans le final pour s’imposer en solitaire. Le col de Marsolino en fin de la troisième étape d ‘Ajaccio à Calvi a fait du mal chez les sprinteurs, seuls les plus costauds sont restés dont Simon Gerrans qui s’offre la victoire devant Peter Sagan.

Un Tour estampé Orica-GreenEdge

L’équipe australienne aura fait parler d’elle lors de la première semaine de course et d’une bonne manière, c’est un vrai vent de fraîcheur qui s’est abattu sur le Tour grâce à eux. Difficile de ne pas se souvenir de leur bus coincé sous le portique de l’arrivée à Bastia, cette image aura fait sourire les spectateurs du Tour (moins les organisateurs et membres des équipes sûrement). Ça a été un peu la panique chez les responsables du Tour avec tout d’abord la lignée d’arrivée déplacée aux trois kilomètres avant de revenir à un final sur la ligne d’arrivée.

Mais Orica-GreenEedge s’est également distinguée sur la route avec la victoire de Simon Gerrans à Calvi tout d’abord. Le lendemain lors du contre-la-montre par équipes à Nice les australiens vont s’imposer et de fait le maillot jaune est allé sur les épaules de Simon Gerrans. La joie de cette équipe à Nice à la fin du chrono était une des belles images de ce Tour. Si Gerrans perd le maillot lors de l’étape Aix-en-Provence – Montpellier, le paletot revient néanmoins à un de ses coéquipiers à savoir Daryl Impey, c’est une page de l’histoire qui s’écrit car il s’agit du premier coureur africain à porter le fameux maillot jaune.

Froome survole le Mont Ventoux

La tactique de la Sky n’a pas variée depuis le Tour 2012, assommer toute la concurrence dès la première étape de montagne. Ce qui a été fait lors de la 8e étape Castres – Ax 3 Domaines, Chris Froome s’impose avec plus d’une minute d’avance sur tout le monde sauf Richie Porte … son coéquipier. Froome qui endosse le maillot jaune suite à cette démonstration britannique. Il y en aura une autre de démonstration, un 14 juillet sur les pentes du Mont Ventoux.

Le « géant chauve » va contribuer au sacre du « Kenyan blanc ». L’ascension qu’a réalisé Froome est une parfaite définition du coureur, des attaques assis sur la selle, des attaques puissantes que personne ne peut suivre, l’impression d’un coureur beaucoup trop fort, un style peu agréable à regarder, une communication quasi-permanente avec son directeur sportif via l’oreillette. Chris Froome paraît facile, très facile sur les routes du Ventoux, il remporte l’étape et écrase le Tour, en effet au soir de la 15e étape le deuxième au général à savoir Bauke Mollema est à 4 minutes 14. Le seul qui a pu suivre un temps soit peu le rythme de Froome se nomme Nairo Quintana, le colombien au prix d’un gros effort s’effondre de fatigue une fois la ligne d’arrivée passée.

L’exploit de Christophe Riblon

Zoetemelk, Hinault, Herrera, Pantani parmi tant d’autres, l’Alpe d’Huez ne s’offre qu’à de grands coureurs son palmarès en est témoin. Dès lors cette 18e étape s’annonce monstrueuse, les coureurs devront escalader l’Alpe d’Huez à deux reprises, le final se faisant au bout de l’ascension des vingt-et-un lacets. Cette étape de prestige s’est offerte à Christophe Riblon, il s’agit d’ailleurs de la première victoire d’étape française sur ce Tour. Si il est évident que le palmarès de Christophe Riblon n’égale pas ceux des noms cités précédemment ce qu’il a réalisé est un véritable exploit, l’apanage des grands. Un exploit qui console AG2R orpheline de Jean-Christophe Péraud qui avait abandonné la veille.

Le scénario est classique au début, le coureur d’AG2R La Mondiale se glisse dans l’échappée matinale, c’est l’italien Moreno Moser qui passe en tête lors du premier passage sur l’Alpe d’Huez, dans la foulée Riblon chute dans la descente du Col de Sarenne ce qui sera sans incidence sur la suite de la course heureusement. Dans la deuxième montée de l’Alpe Tejay Van Garderen semble le plus fort, le coureur de la BMC dispose de 25 secondes d’avance sur Riblon à trois kilomètres de l’arrivée. Le français s’accroche et au prix d’un effort impressionnant revient au contact de Van Garderen dont le coup de pédale faiblit. Riblon revient au contact aux deux kilomètres, à peine est-il revenu dans roue que Riblon attaque, Van Garderen ne peut pas suivre. Les deux derniers kilomètres peuvent être résumés ainsi : les encouragements de Julien Jurdie, la hargne de Christophe Riblon et l’incommensurable joie du coureur ciel et terre.

Histoire de bordures

L’étape Tours – Saint-Amand-Montrond restera comme l’une des plus épiques de ce Tour de France, il faut toujours se méfier des « simples étapes de transition » elle peuvent réserver de belles surprises pour les spectateurs moins pour certains coureurs, demandez à Alejandro Valverde. À plus de 100 kilomètres de l’arrivée le peloton implose sous l’impulsion des Omega Pharma-Quick Step et du « panzer » Tony Martin. Alejandro Valverde crève au plus mauvais moment à 80 kilomètres de l’arrivée et malgré les efforts de son équipe il ne parvient pas à revenir alors qu’en tête de course la Belkin s’est mise en route.

Nouvelle bordure à 30 kilomètres du terme de l’étape, Alberto Contador décide d’attaquer le maillot jaune Chris Froome. La Saxo-Tinkoff prend les choses en main et accélère le rythme, il se dégage un groupe de tête d’une quinzaine de coureurs, parmi eux deux sprinteurs qui se disputeront la victoire d’étape et c’est finalement Mark Cavendish qui prendra l’avantage sur Peter Sagan. Contador reprend une minute sur Froome alors que Valverde arrive avec quasiment dix minutes de retard, l’addition est lourde pour l’espagnol. Comme pour tous les coureurs également qui ont du sortir lessivés d’une étape dantesque mais qui a marquée par son scénario le Tour 2013.

Victoires d’Étapes :

  1. Porto-Vecchio – Bastia : Marcel Kittel (ALL)
  2. Bastia – Ajaccio : Jan Bakelants (BEL)
  3. Ajaccio – Calvi : Simon Gerrans (AUS)
  4. Nice – Nice : Orica GreenEdge
  5. Cagnes-sur-Mer – Marseille : Mark Cavendish (GBR)
  6. Aix-en-Provence – Montpellier : André Greipel (ALL)
  7. Montpellier – Albi : Peter Sagan (SLQ)
  8. Castres – Ax 3 Domaines : Christopher Froome (GBR)
  9. Saint-Girons – Bagnères-de-Bigorre : Daniel Martin (IRL)
  10. Saint-Gildas-des-Bois – Saint-Malo : Marcel Kittel (ALL)
  11. Avranches –Mont Saint-Michel : Tony Martin (ALL)
  12. Fougères – Tours : Marcel Kittel (ALL)
  13. Tours – Saint-Amand-Montrond: Mark Cavendish (GBR)
  14. Saint-Pourçain-sur-Sioule – Lyon : Matteo Trentin (ITA)
  15. Givors – Mont Ventoux : Christopher Froome (GBR)
  16. Vaison-la-Romaine – Gap : Rui Costa (POR)
  17. Embrun – Chorges : Christopher Froome (GBR)
  18. Gap – L’Alpe d’Huez : Christophe Riblon (FRA)
  19. Le Bourg-d’Oisans – Le Grand-Bornand : Rui Costa (POR)
  20. Annecy – Annecy-Semnoz : Nairo Quintana (COL)
  21. Versailles – Paris Champs-Elysées : Marcel Kittel (ALL)

Classement général Tour de France 2013

Rank Name Nat. Team Result
1 Christopher FROOME GBR Sky 83:56:40
2 Nairo QUINTANA COL Movistar +4:20
3 Joaquim RODRIGUEZ ESP Katusha +5:04
4 Alberto CONTADOR BEL Saxo Tinkoff  +6:27
5 Roman KREUZIGER RTC Saxo Tinkoff +7:27
6 Bauke MOLLEMA P-B Belkin +11:42
7 Jakob FUGLSANG DAN Astana +12:17
8 Alejandro VALVERDE ESP Movistar +15:26
9 Daniel NAVARRO ESP Cofidis +15:52
10 Andrew TALANSKY USA Garmin Sharp +17:39

1/10 : Tour 2006 : Entre deux orages … 

2/10 : Tour 2007 : L’avènement d’El Pistolero.

3/10 : Tour 2008 : Encore raté pour Evans.

4/10 : Tour 2009 : Contador double la mise.

5/10 : Tour 2010 : Le duel Schleck / Contador

6/10 : Tour 2011 : Histoire de seconds …

7/10 : Tour 2012 : L’année de Sir Bradley Wiggins

Une victoire particulière pour Philippe Gilbert

Philippe Gilbert a décroché ce dimanche 26 juin son deuxième titre national sur route après celui de 2011.

Dans un communiqué de presse, le coureur belge (BMC Racing Team) affirme que cette victoire « est complètement différente de [son] premier titre national. Lorsqu’[il] a gagné en 2011, [il] était dans la meilleure période de sa carrière. [Il] n’espérait pas gagner car le parcours ne lui convenait pas vraiment ». En effet, cette année-là, le Remoucastrien avait gagné l’Amstel Gold Race, la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le titre de Champion de Belgique, une étape sur le Tour de France et la Clasica San Sebastian avant de décrocher le titre de Champion du monde.

Cette saison a été entravée par quelques problèmes pour le Belge. D’abord, il est tombé malade lors de Paris-Nice, ce qui l’a contraint à l’abandon et à renoncer à disputer Milan-San Remo. Peu de temps plus tard, il s’est blessé au doigt à la suite d’une altercation avec deux automobilistes s’étant montrés agressifs envers lui et son coéquipier, Loïc Vliegen. Cet incident l’a empêché de disputer Liège-Bastogne-Liège, course chère au coureur.

Gilbert a néanmoins retrouvé son niveau en remportant deux étapes lors du Tour de Luxembourg. Il déclare : « J’ai beaucoup travaillé pour revenir au niveau après mon accident en avril ». « Cette victoire me redonne confiance et je suis impatient d’étrenner mon maillot sur les routes du Tour de Pologne. »

Philippe Gilbert a confirmé qu’il avait été approché par d’autres équipes pour 2017. Il est en fin de contrat avec BMC.

Movistar : Tout pour Nairo Quintana

Nairo Quintana est cette année encore le principal adversaire de Chris Froome, sur le papier du moins. Il a été le seul coureur l’an passé à réussir à lui prendre du temps sur la terrible étape de l’Alpe d’Huez, remportée par Thibaut Pinot (FDJ). Ses progrès contre-la-montre sont remarquables. Le coureur de la Movistar le crie haut et fort, ce qu’il souhaite c’est remporter le Tour de France

D’autant plus que la formation ibérique n’a pas fait les choses à moitié puisque Alejandro Valverde mettra ses ambitions de côté afin d’aider son coéquipier colombien à monter sur la plus haute marche du podium. Le Murcian, troisième du Tour d’Italie pour sa première participation sera un atout de poids lorsque la route s’élèvera. L’équipe Movistar sera composée principalement de grimpeurs avec notamment Winner Anacona et les frères Izagirre, Gorka et Ion. Ce dernier, exemple de régularité depuis le début de la saison, fraîchement deuxième du classement général final du Tour de Suisse. Jesus Herrada, Nelson Oliveira et Dani Moreno complètent l’effectif. Sans oublier le surprenant Imanol Erviti, septième du Tour des Flandres et neuvième de Paris-Roubaix en avril dernier.

L’équipe Movistar pour le Tour de France 2016 : Nairo Quintana, Alejandro Valverde, Ion et Gorka Izagirre, Winner Anacona, Jesus Herrada, Nelson Oliveira, Daniel Moreno et Imanol Erviti.

https://twitter.com/Movistar_Team/status/747406551565107200

https://www.youtube.com/watch?v=oJ7MTyccR3w

Des caméras thermiques sur le Tour de France

Gare aux tricheurs et autres dopés du vélo technologique sur le Tour de France, la réponse des autorités compétentes débarquent avec des caméras thermiques ! Effectivement, à l’occasion d’une conférence de presse tenue ce lundi à Paris en présence du président de la FFC (Fédération Française de Cyclisme) David Lappartient, du grand patron de l’UCI (Union Cycliste Internationale) Brian Cookson, du patron du Tour de France Christian Prudhomme et même accessoirement en présence de Thierry Braillard, notre Secrétaire d’État aux Sports, que les fraudeurs soient prévenus, des solutions techniques efficaces (caméras thermiques*) vont faire leur apparition dès le 2 juillet prochain sur les routes du Tour. La FFC a déjà mis en oeuvre ce moyen d’action ce week-end à l’occasion des Championnats de France de cyclisme de Vesoul.

De toute cette énergie déployée il en résulte un groupe de travail qui s’emploiera à déterminer quelle technologie peut être immédiatement mobilisable, définir de nouveaux outils de contrôle à plus long terme, ainsi que faire des préconisations plus larges sur le sujet.

*L’utilisation de caméras thermiques à très hautes définitions du CEA permet ainsi de détecter toute utilisation d’un moteur ou encore des outils magnétiques seraient faciles à mettre en œuvre.

https://www.youtube.com/watch?v=e0s2yo6ws9U

Aru et Nibali leaders d’Astana sur le TDF

La formation kazakhe Astana a dévoilé lundi le nom de ses neuf coureurs (dont inévitablement Aru et Nibali, ses deux leaders) qui allaient défendre ses couleurs à l’occasion du 103ème Tour de France qui s’élancera samedi depuis le Mont-Saint-Michel. Les deux leaders italiens Aru et Nibali seront notamment épaulés de Fuglsang et Sanchez.

Astana arrive avec des arguments sur ce Tour de France 2016, avec notamment ses deux leaders. D’un côté, Vincenzo Nibali (31 ans) est double vainqueur du Tour de France en 2014, et vainqueur du dernier Tour d’Italie. Quant à l’autre leader, Fabio Aru (25 ans), et malgré son jeune âge, il a déjà remporté un Grand Tour à savoir le Tour d’Espagne, en 2015.

https://www.youtube.com/watch?v=oJ7MTyccR3w

La composition de l’équipe Astana sur le Tour de France 2016 : Fabio Aru et Vincenzo Nibali seront accompagnés de Jakob Fuglsang, Tanel Kangert, Alexey Lutsenko, Luis Leon Sanchez, Diego Rosa, Andrey Grivko et Paolo Tiralongo

La Dimension Data ambitieuse avec Cavendish et Boasson Hagen

Deuxième participation au Tour pour la Team Dimension Data, anciennement MTN-Qhubeka, et l’équipe sud-africaine arrive avec des grandes ambitions sur les routes françaises. Des ambitions qu’elle peut se permettre au vue de la qualité des neuf coureurs sélectionnés, Dimension Data qui visera principalement les victoires d’étapes avec pour les arrivées groupées Mark Cavendish bien évidemment ou encore Edvald Boasson Hagen, mais qui dispose aussi de coureurs pour s’imposer sur des terrains plus vallonnés.

La principale attraction de l’équipe africaine se nomme Mark Cavendish, une évidence pour un coureur qui vaut vingt-six victoires d’étapes sur le Tour de France. Ce sera la dixième participation à l’épreuve de juillet pour le britannique qui à 31 ans ne règne plus sur le monde du sprint comme il le faisait mais qui reste l’un des coureurs les plus rapides du peloton. Celui qui a fini deuxième dimanche du championnat de Grande-Bretagne pourra compter sur ses fidèles grégarios et lanceurs à savoir Mark Renshaw et Bernhard Eisel.

La menace viendra aussi du Norvégien Edvald Boasson Hagen qui vient de réaliser une très bonne première partie de saison avec huit succès dont un récemment sur le Critérium du Dauphiné à Belley avec en prime le gain du maillot vert sur l’épreuve. L’ancien coureur de la Sky vient également de rafler le titre de champion national de Norvège sur l’épreuve en ligne mais aussi sur le contre-la-montre. Si Boasson Hagen a connu pour l’instant une carrière en dents de scie il semble néanmoins en pleine possession de ses moyens en cette année 2016.

Reviennent sur le Tour cette année deux coureur qui ont fait parlé d’eux l’an dernier avec tout d’abord Stephen Cummings, victorieux l’an dernier sur l’étape de Mende, le Britannique s’est aussi signalé sur le Dauphiné avec une étape remportée à Superdévoluy. Daniel Teklehaimanot sera aussi de la partie, lui qui avait porté le maillot à pois rouge en 2015. Teklehaimanot qui est également en grande forme après avoir fini le Critérium du Dauphiné avec le maillot du meilleur grimpeur sur les épaules et avoir comme Boasson Hagen obtenu le titre de champion d’Érythrée sur chrono mais aussi sur route.

Seront présents également Serge Pauwels auteur d’une belle treizième place au classement général l’an dernier, Reinardt Janse van Rensburg et Natnael Berhane dont il sera intéressant de voir ce qu’il sera capable de faire pour sa première participation au Tour de France après un Tour de Suisse encourageant.

Le directeur sportif Rolf Aldag qui se montre confiant à propos de son équipe « Nous avons choisi une équipe équilibrée et compétitive pour représenter l’association Qhubeka sur chaque étape du Tour de France. Les premiers jours seront dominés par les sprinteurs et nous seront au rendez vous avec Mark Cavendish et Edvald Boasson Hagen qui seront amenées par Mark Renshaw et Reinhard Janse van Rensburg. Serge Pauwels, Daniel Teklehaimanot et Steve Cummings ont prouvé dans le passé qu’ils pouvaient s’imposer en partant dans les échappées et c’est ce que nous essayerons de refaire. Bernhard Eisel sera là en tant que capitaine de route alors que Natnael Berhane va beaucoup apprendre pour son premier Tour mais il aura aussi sa chance sur quelques étapes. »

La Team Dimension Data sera également sur le Tour pour soutenir l’association Qhubeka au travers de la campagne #BicyclesChangeLives et l’événement Qhubeka 5000, une levée de fonds afin de venir en aide à cette association.

L’équipe Team Dimension Data pour le Tour de France (2-24 juillet) : Natnael Berhane, Edvald Boasson Hagen, Mark Cavendish, Steve Cummings, Bernhard Eisel, Reinardt Janse van Rensburg, Serge Pauwels, Mark Renshaw et Daniel Teklehaimanot

https://www.youtube.com/watch?v=oJ7MTyccR3w

Une troisième participation pour Nacer Bouhanni

Sans surprises, c’est Nacer Bouhanni qui a été promu leader de la formation Cofidis sur le prochain Tour de France. Le Français, malgré quelques petits désagréments tiendra bien sa place du 2 au 24 juillet. Pour sa troisième participation il essayera de s’adjuger une ou plusieurs victoires d’étapes dans son domaine de prédilection, le sprint. 

Pour ce faire, il sera accompagné de sa garde rapprochée pour l’emmener au mieux lors de l’emballage final, Christophe Laporte, Geoffrey Soupe et le Slovène Borut Bozic. Le classement par points pourrait également devenir un objectif, le Nancéen n’ayant jamais pu  le disputer à cause de ses deux précédents abandons en 2013 et l’an passé. À contrario, l’équipe sera articulée autour de l’Espagnol Daniel Navarro, neuvième en 2013 qui souhaite accéder au top 10 de l’épreuve pour la deuxième fois de sa carrière.

L’équipe Cofidis pour le Tour de France 2016 : Nacer BOUHANNI, Borut BOZIC, Jérôme COUSIN, Arnold JEANNESSON, Christophe LAPORTE, Cyril LEMOINE, Luis Angel MATE, Daniel NAVARRO et Geoffrey SOUPE.

https://www.youtube.com/watch?v=oJ7MTyccR3w

Chavanel, Voeckler et Coquard pour mener Direct Energie

Au lendemain des Championnats de France sur route qui se sont achevés par la victoire du coureur de la FDJ, Arthur Vichot, sacré pour la deuxième fois de sa carrière, l’équipe préférée des français, Direct Energie, a annoncé sa sélection de neuf coureurs pour disputer le Tour de France 2016 qui s’élancera samedi depuis le Mont Saint-Michel.

En toute logique, Direct Energie a aligné pour les arrivées au sprint notamment Bryan Coquard (24 ans) aidé de son poisson-pilote Adrien Petit. Et tout aussi logiquement, l’équipe de Jean-René Bernaudeau ne pouvait se passer de Thomas Voeckler et Sylvain Chavanel, les hommes matures de l’équipe, respectivement âgés de 37 et 36 ans.

La composition de l’équipe Direct Energie sur le Tour de France 2016 :

Thomas Voeckler, Syvlain Chavanel, Bryan Coquard, Antoine Duchesne, Yohan Gène, Fabrice Jeandesboz, Adrien Petit, Romain Sicard et Angelo Tulik.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=oJ7MTyccR3w