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Giro 2020 : de Budapest à Milan, un parcours équilibré et varié

Le parcours du Giro 2020 a été dévoilé par les organisateurs du Tour d’Italie. Ce premier grand Tour de la saison cycliste 2020 sera disputé du 9 au 31 mai prochains. Le Grand Départ sera sonné quant à lui de Budapest avec trois jours complets passés en Hongrie, puis le reste de la course s’effectuera en Italie avec une arrivée prévue à Milan après un contre-la-montre. Au total, les coureurs devront parcourir 3 579,8 kilomètres.

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Pour cette 103e édition, les hostilités démarreront du côté de la Hongrie. C’est la première fois qu’elle fera office de Grand Départ dans une course de trois semaines. Les trois premières étapes auront lieu dans ce pays dont un contre-la-montre pour débuter.

Puis le retour, en Italie et plus précisément en Sicile se fera à l’occasion de la quatrième étape. Dans les deux premières semaines, l’arrivée au sommet de l’Etna (5e étape) constituera assurément le moment à ne pas rater pour les favoris. Les autres étapes clés sont globalement concentrés sur les sept, huit derniers jours de course. L’enchaînement de la 14e et la 15e étape sera prépondérant avec un chrono individuel de 33,7 kilomètres suivi d’une arrivée au sommet à Piancavallo. Mais la très haute haute montagne permettra dans les derniers jours de dégager définitivement une certaine hiérarchie.

Sur la 18e étape, l’ascension mythique du Stelvio (2 758 m d’altitude) et point culminant de ce Giro risque d’avoir une influence avec une arrivée au sommet jugée peu de temps après au Lac de Cancano. Et que dire de la 20e et avant-dernière étape où il faudra enchaîner le Col d’Agnel, d’Izoard, Montgenèvre et Sestrière. Épique tout simplement. Un ultime chrono individuel de 16,5 kilomètres à Milan referma le Tour d’Italie 2020.

Samedi 9 mai – Etape 1 – Budapest › Budapest (8,6 km – CLM individuel)

Dimanche 10 mai – Etape 2 – Budapest › Gyor (195 km)

Lundi 11 mai – Etape 3 – Szekesfehervar › Nagykanisza (204 km)

Mardi 12 mai – Etape 4 – Monreale › Agrigente (136 km)

Mercredi 13 mai – Etape 5 – Enna › Etna (Piano Provenzana) (150 km)

Jeudi 14 mai – Etape 6 – Catane › Villafranca Tirrena (138 km)

Vendredi 15 mai – Etape 7 – Mileto › Camilgliatello Silano (223 km)

Samedi 16 mai – Etape 8 – Castrovillari › Brindisi (216 km)

Dimanche 17 mai – Etape 9 – Giovinazzo › Vieste (198 km)

Mardi 19 mai – Etape 10 – San Salvo › Tortoreto Lido (212 km)

Mercredi 20 mai – Etape 11 – Porto Sant’Elpidio › Rimini (181 km)

Jeudi 21 mai – Etape 12 – Cesenatico › Cesenatico (205 km)

Vendredi 22 mai – Etape 13 – Cervia › Monselice (190 km)

Samedi 23 mai – Etape 14 – Conegliano › Valdobbiadene (33,7 km – CLM individuel)

Dimanche 24 mai – Etape 15 – Rivolto › Piancavallo (183 km)

Mardi 26 mai – Etape 16 – Udine › San Daniele del Friuli (228 km)

Mercredi 27 mai – Etape 17 – Bassano del Grappa › Madonna di Campiglio (202 km)

Jeudi 28 mai – Etape 18 – Pinzolo › Lac de Cancano (209 km)

Vendredi 29 mai – Etape 19 – Morbegno › Asti (251 km)

Samedi 30 mai – Etape 20 – Alba › Sestrières (200 km)

Dimanche 31 mai – Etape 21 – Cernusco sul Naviglio › Milan (16,5 km – CLM individuel)

Peter Sagan prendra le départ du Tour d’Italie 2020

En même temps que la révélation du parcours du Tour d’Italie 2020, Peter Sagan en a profité pour révéler sa participation à ce Grand Tour. Ce sera une première dans la carrière du coureur de BORA – hansgrohe. A noter que le triple champion du monde enchaînera avec le Tour de France quelques semaines plus tard.

Il sera l’une des plus importantes attractions du Tour d’Italie 2020, si ce n’est la principale ! Peter Sagan va courir pour la première fois cette course de trois semaines. Le Slovaque y sera forcément attendu pour glaner au moins une victoire d’étape. Un tout autre résultat serait assurément une déception pour le triple champion du monde en sachant qu’il y aura plusieurs opportunités.

2020, une nouvelle approche pour Sagan

Depuis l’entame de sa carrière, Peter Sagan totalise douze participations à des Grands Tours. Le Slovaque a fait huit Tour de France et quatre Tour d’Espagne, mais n’a encore aucun Tour d’Italie à son compteur. Jusqu’à présent, le Giro n’a jamais constitué une priorité pour l’une des principales stars du peloton international. Mais cela va évoluer dans quelques mois. Cela dit, son programme de compétitions ne sera pas chamboulé. Que ce soit les classiques dites flandriennes et le Tour de France, ce seront encore des objectifs majeurs la saison prochaine.

Julien Vermote intègre l’effectif de Cofidis Solutions Credits

Après avoir passé deux saisons chez Dimension Data, Julien Vermote évoluera sous d’autres couleurs en 2020. Le Belge sera avec la formation Cofidis, qui a réussi à s’attacher les services du coureur belge réputé pour ses qualités de rouleur.

La fin de saison est à peine actée depuis la dernière étape du Tour de Guangxi, mais les équipes préparent déjà activement l’année suivante. Et notamment du côté de chez Cofidis, qui vient d’enregistrer une nouvelle arrivée en la personne de Julien Vermote. Ce coureur de 30 ans arrive en provenance de la formation Dimension Data où il n’a pas connu le meilleur passage de sa carrière. Ce fut clairement deux dernières saisons en demi-teinte pour le Belge.

Julien Vermote en renfort

Si les années 2017 et 2018 n’ont pas été les plus probantes pour Julien Vermote, cela reste tout de même un rouleur de grande qualité. Ses grandes capacités dans le rôle d’équipier ne sont plus à prouver. Chez Quick Step, il avait été notamment l’un des artisans des nombreuses victoires de Marcel kittel sur le Tour de France 2016. C’est pourquoi son apport sera indispensable pour la formation Cofidis, qui pourra compter sur lui pour aider les différents leaders. Et pourra, à titre personnel, jouer sa carte sur quelques épreuves comme les classiques du nord.

Total Direct Energie va disputer les épreuves WorldTour en 2020

Au terme de cette saison, Total Direct Energie a remporté le classement Europe Tour. Loin d’être anecdotique, cela lui donne l’assurance de participer à toutes les courses inscrites au calendrier WorldTour. De quoi avoir de belles perspectives pour la saison 2020.

Les trois Grands Tours, les cinq Monuments,… En 2020, Total Direct Energie s’est donné le droit de participer aux plus grandes épreuves cyclistes. Sa première place au classement lui vaut ce privilège. A la lutte quasiment jusqu’au bout avec Wanty-Groupe Gobert sur la dernière épreuve de la saison qui était le Tour de Guangxi, la formation vendéenne est parvenu à conserver la tête.

Un programme différent

Total Direct Energie va pouvoir s’aligner sur des courses à laquelle elle n’avait pas l’habitude d’y prendre part. A l’image du Tour d’Italie et du Tour d’Espagne, qui ne faisait pas partie de son programme faute d’invitations. C’était aussi le cas sur des courses par étapes telles que Tirreno-Adriatico, le Tour de Catalogne, le Tour du Pays Basque sans oublier quelques classiques. De quoi construire un calendrier différent avec l’effectif qui est à sa disposition. A Niki Terpstra, Niccolo Bonifazio, Lilian Calmejane, Anthony Turgis et autres de se montrer le plus performant possible.

Primoz Roglic termine l’année numéro 1 mondial

Après que le Tour de Guangxi soit terminé, l’UCI a publié le classement mondial de l’année. Celui-ci est dominé par Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma), qui termine au sommet de la hiérarchie devant Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) et Jakob Fuglsang (Astana Pro Team).

La saison est désormais officiellement terminée. Le Tour de Guangxi remportée par Enric Mas a été la dernière épreuve du calendrier de la saison. L’occasion pour l’UCI d’officialiser la place de numéro 1 mondial sur l’année de Primoz Roglic. Vainqueur de l’UAE Tour, du Tirreno-Adriatico, du Tour de Romandie, du Tour d’Emilie et des Trois Vallées Varésines, le Slovène s’est montré très régulier et performant cette saison. Mais sa performance la plus notable restera bien évidemment sa victoire finale au classement général de la Vuelta. C’est ce premier Grand Tour remporté qui lui a permis de prendre la tête du classement mondial et de la conserver jusqu’au bout.

Longtemps leader, Julian Alaphilippe s’est fait dépasser par Roglic uniquement à partir de la mi-septembre. S’il finit numéro 2 mondial, le Français restera un coureur majeur de cette saison 2019. Brillant sur une très grande partie de la saison, de la fin du mois de janvier sur le Tour de San Juan (Argentine) jusqu’au Tour de France en juillet, il a cumulé douze succès et non des moindres. Vainqueur des Strade Bianche, de Milan-San Remo, de la Flèche Wallonne, de deux étapes au Tour de France et quatorze jours avec le maillot jaune, le Français pouvait difficilement espérer mieux.

Du lourd dans les meilleurs mondiaux

Derrière ce duo composé de Roglic et Alaphilippe qui aura fait forte impression cette saison, Jakob Fuglsang est celui qui complète le podium au niveau du classement mondial. Pas illogique en sachant que le Danois de 34 ans a certainement vécu la meilleure année de sa carrière. Ses performances les plus notables resteront son sacre sur Liège-Bastogne-Liège, l’un des cinq Monuments, et sa victoire au général du Critérium du Dauphiné. Le top 5 est complété par Egan Bernal vainqueur du Tour de France et Alejandro Valverde toujours aussi régulier, ce qui lui a permis notamment de finir à la deuxième place de la Vuelta. Plus largement, dans le top 10, on retrouve également des sprinteurs et coureurs de classiques du nord. Entre la 6e et 10e place, Greg Van Avermaet, Pascal Ackermann, Alexander Kristoff, Elia Viviani, Peter Sagan sont classés dans cet ordre.

Pascal Ackermann gagne la dernière étape, Enric Mas remporte le général

Lors de la sixième et dernière étape du Tour de Guangxi, Pascal Ackermann (BORA-hansgrohe) a conclu l’affaire au sprint. L’Allemand a fini ainsi cette course par étapes chinoise avec une deuxième victoire en poche. Juan Sebastian Molano (UAE Team Emirates) et Timo Roosen (Team Jumbo-Visma) ont pris les places d’honneur. De son côté, Enric Mas (Deceuninck – Quick Step) a passé sans encombre cette journée pour s’adjuger le classement général final.

Pascal Ackermann finit en beauté. Il s’est imposé sur l’étape qui concluait la troisième édition du Tour de Guangxi et aussi la saison cycliste. Sur un profil tracé autour de Guilin sur 168,3 kilomètres, cela pouvait difficilement échapper à un sprinteur et ça s’est confirmé dans les faits.  Échappés, Wang Meiyin (Bahrain Merida), Frederik Frison (Lotto-Soudal), Jay Thomson (Dimension Data), Paul Ourselin (Total Direct Energie) et Kevin Van Melsen (Wanty-Gobert) ont bien essayé de surprendre le peloton mais n’y sont pas parvenus. Une fonction la jonction effectuée, il n’y avait plus de doute quant à l’issue. C’est de manière groupée que s’est déroulée cette arrivée avec Pascal Ackermann qui n’a pas eu de mal ensuite à régler le sprint. Performant sur cette épreuve, il avait déjà remporté la troisième étape et autrement pris trois fois la deuxième place.

Enric Mas vainqueur final

Comme prévu, la dernière étape n’a rien changé au général. Leader depuis sa victoire sur l’étape décisive, Enric Mas est parvenu à conserver sa place tout en haut de la hiérarchie. Une belle manière pour l’Espganol de finir l’année et son passage chez Deceuninck-Quck Step. Dès l’an prochain, il va se retrouver chez Movistar. Le podium de cette dernière course par étapes WorldTour a été complété par Daniel Felipe Martinez (EF Education First) et Diego Rosa (Team INEOS).

Jens Debusschere signe chez B&B Hotels – Vital Concept

Le Belge Jens Debusschere (30 ans) évoluera lors des deux prochaines saisons cyclistes au sein de la formation B&B Hotels – Vital Concept. Après une seule saison passée sous le maillot de l’équipe WorldTour Katusha Alpecin (licence rachetée par Israel Cycling Academy), Debusschere rejoindra pour deux années Jérôme Pineau, le manager général de l’équipe Continental Pro.

Jens Debusschere arrive en France

Vital Concept – B&B Hôtels se renforce en vue de la prochaine saison. La formation bretonne a annoncé l’arrivée dans ses rangs de Jens Debusschere. Le contrat signé lie les deux parties pour les deux prochaines saisons, soit jusqu’au terme de la saison 2021.

Âge de 30 ans, le Belge apportera assurément son expérience notamment sur les courses flandriennes. Adepte de ces classiques, il s’est révélé performant par le passé en signant quelques résultats probants. A son actif notamment, deux tops 10 sur Paris-Roubaix (9e en 2015, 10e en 2018) et surtout une victoire sur A Travers la Flandre.

Fernando Gaviria s’impose au sprint, Enric Mas garde les commandes

Sur la cinquième étape de ce Tour de Guangxi tracée entre Liuzhou et Guilin (212,2 km), Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) s’est montré le plus rapide dans l’emballage final. Au sprint, le Colombien a notamment dominé Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). C’est sa deuxième victoire dans cette édition. Au général, Enric Mas (Deceuninck-Quick Step) vainqueur la veille n’a pas connu de difficultés particulières pour conserver son maillot de leader.

Son deuxième succès en cinq étapes disputées. Sur le Tour du Guangxi, Fernando Gaviria a de bonnes jambes. Il l’a démontré lors de l’avant-dernière journée de course, la plus longue de cette édition, en faisant preuve d’autorité dans les derniers dizaines de mètres. Un ton au-dessus, dès que le Colombien a fourni son effort final, personne n’a été en mesure de rivaliser avec lui.

Sur un parcours un peu vallonné, cela s’est terminé comme c’était à prévoir au sprint. Et comme depuis que le départ de cette course par étapes a été donné, ce sont les mêmes qui ont trusté les premières positions. Vainqueur d’une étape, Pascal Ackermann vient de terminer une troisième fois au deuxième rang. La série est encore plus éloquente pour Matteo Trentin, troisième pour la quatrième fois en cinq jours de course.

Mas proche de la conclusion

Que ce soit Gaviria, Ackermann, Trentin, voire un autre sprinteur, ils auront certainement une nouvelle occasion de s’illustrer sur la dernière étape. Du côté du général, tout changement serait pour le moins surprenant. Si tout se passe bien pour Enric Mas autour de Guilin sur les 168,3 kilomètres prévus, l’Espagnol ajoutera cette course par étapes WorldTour à son palmarès.

Nils Eekhoff fait appel devant le TAS

Nils Eekhoff, disqualifié des championnats du monde U23 alors qu’il avait remporté l’épreuve, a fait appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Trois semaines après, le coureur néerlandais qui goûtera au World Tour la saison prochaine avec Sunweb, a donc porté réclamation.

Nils Eekhoff disqualifié après sa victoire à Harrogate

L’annonce en avait surpris plus d’un. Alors que Nils Eekhoff venait de lever les bras et avait profité de son entourage pour fêter les premiers instants de ce titre de champion du monde espoirs, le jury des commissaires a décidé de la disqualifier. Les faits ? Un abris prolongé derrière voiture à plus de 130 kilomètres de l’arrivée. Après une chute, le sprinteur de 21 ans a profité du sillage de sa voiture pour tenter de revenir au plus vite sur le peloton. Acteur dans le final, il s’est même porté à l’attaque avant de régler le petit groupe au sein duquel il était. Finalement déclassé, c’est Samuele Battistella qui avait été déclaré vainqueur et Eekhoff laissé dans la détresse.

La décision portée devant le TAS

Près d’un mois après l’événement, Nils Eekhoff a donc porté la décision devant le TAS apprend-on du média néerlandais NOS. Alors qu’il n’avait pu contester la sentence, l’agent du coureur avait laissé entendre qu’une action en justice était envisagée. Ce qui est remis en cause c’est notamment le délais d’attente avant la mise hors course. Pourquoi avoir attendu l’arrivée et donc la victoire d’Eekhoff alors que les faites remontent à plusieurs heures auparavant ? Dans le flou, SEG, qui manage nombre de coureurs sur le continent européen avait déclaré juste après l’épreuve à nos confrères de Cyclingnews : « Nous étudieront la situation et les options juridiques que nous avons pour défendre Nils et veiller à ce qu’il reçoive le maillot arc-en-ciel qu’il mérite ». Pour le moment, aucune information n’est sortie du TAS.

Jos van Emden gagne le Chrono des Nations, Primoz Roglic 3e

Pour cette 38e édition du Chrono des Nations, Jos van Emden est celui qui a effectué le plus rapidement le parcours de 46,3 kilomètres autour des Herbiers. Le Néerlandais a battu deux autres spécialistes réputés de l’effort solitaire, Filippo Ganna (Team INEOS) et son coéquipier Primoz Roglic.

Il ne pouvait pas mieux achever sa saison. Auteur d’une très belle prestation sur le Chrono des Nations, Jos van Emden est allé décrocher la victoire après un peu plus de 55 minutes d’effort. En 55 minutes et 2 secondes très précisément, le Néerlandais a notamment pris le meilleur sur Filippo Ganna et Prmoz Roglic, qui doivent se contenter des places d’honneur sur le podium. C’est la première fois qu’il inscrit son nom palmarès de cette course contre-la-montre. Et succède par la même occasion au Danois Martin Toft Madsen vainqueur des deux précédentes éditions et seulement 7e cette fois-ci.

Une course de haut niveau

Réputé pour ses qualités de rouler, Jos van Emden a été fidèle à sa réputation sur un parcours où il a pu développé toute sa puissance. Sa moyenne supérieure aux 50km/h prouve à quel point le coureur du Team Jumbo-Visma a bien marché. C’est même avec une certaine marge que le champion en titre du contre-la-montre des Pays-Bas s’est imposé dans cette épreuve traditionnelle de fin de saison. Deuxième, Filippo Ganna a concédé onze secondes aux dépends du Néerlandais tandis que la principale attraction de cette édition Primoz Roglic et récent lauréat de la Vuelta a fait dix-neuf secondes moins bien que le meilleur temps final. C’est ainsi que ces coureurs termine cette saison. Place désormais à du repos bien mérité.

Eli Iserbyt reste invaincu en coupe du monde cette saison

La très belle série d’Eli Iserbyt en coupe du monde se poursuit. A l’occasion de la troisième manche disputée à Berne (Suisse), le Belge s’est de nouveau imposé. En un peu plus d’une heure de course, celui qui représente Pauwels-Bingoal a devancé avec une marge confortable Toon Aerts (Telenet-Baloise) et son coéquipier Michael Vanthourenhout.

Trois sur trois ! Pour le moment, le parcours d’Eli Iserbyt en coupe du monde est parfait. Vainqueur des deux premières manches disputées traditionnellement aux Etats-unis à Iowa et Waterloo en septembre, le Belge a réussi à enchaîner du côté de la Suisse et plus précisément sur le circuit de Berne. Dans cette course, il a une nouvelle fois affiché sa supériorité sur la concurrence même s’il manque toujours les deux principales stars de la discipline Wout Van Aert et surtout Mathieu van der Poel.

En terminant l’épreuve en 1h01’26 », Eli Iserbyt a relégué son dauphin Toon Aerts de trente-cinq secondes alors que le troisième Michael Vanthourenhout a fini à quarante-quatre secondes. C’est dire la différence qu’a su créer le vainqueur du jour, qui fait par la même occasion une excellente opération au classement général de la coupe du monde. Ayant le maximum de points possible (240) à ce stade de la compétition, Eli Iserbyt compte trente longueurs d’avance sur Aerts classé en deuxième position. En attendant le retour de Mathieu van der Poel, ce sont bien ces deux coureurs qui se démarquent durant ces premières compétitions.

Mathieu van der Poel, un retour imminent en cyclocross

Le compte à rebours est lancé. Dans deux semaines, Mathieu van der Poel sera de nouveau au départ d’une épreuve cyclocross. Véritable prodige de la discipline, sa participation à Ruddervoorde le 3 novembre prochain est actée.

L’attente touche à sa fin. Après avoir brillé tout au long de l’année sur la route (victoire à l’Amstel) et en VTT, Mathieu van der Poel va revenir en cyclocross, la discipline qui l’a révélé. Sa première course aura lieu le dimanche 3 novembre à l’occasion d’une manche de Superprestige disputée à Ruddervoorde dans les Flandres. Une information annoncée par son directeur sportif Christoph Roodhooft en marge du Superprestige de Boom qui avait lieu ce samedi 19 octobre.

Une nouvelle razzia en vue ?

En son absence ajoutée à celle de son plus grand rival Wout van Aert, les courses sont ouvertes pour la victoire depuis le début de saison. Les adversaires vont donc devoir en profiter sur les deux semaines à venir, car la donne risque de changer ensuite. Lors de l’exercice 2018-2019, Mathieu van der Poel avait accumulé 32 succès dont le titre mondial et n’avait quasiment jamais été battu. C’est dire ce qui attend l’ensemble des concurrents du champion néerlandais.

Enric Mas s’impose au sommet de Nongla Scenic Area

La 4e étape du Tour de Guangxi 2019 (161 kilomètres) est revenue à l’Espagnol Enric Mas. Dans l’ascension finale, l’Espagnol a répondu aux différentes attaques avant de montrer qu’il était le plus fort dans les derniers mètres. Il s’est imposé devant Daniel Martinez (EF Education First) et Diego Rosa (Team INEOS). Le coureur de la formation Deceuninck-Quick Step a également pris les rênes du classement général à deux jours de l’arrivée finale.

Enric Mas prend le contrôle du Tour de Guangxi

Si Wang Meiyin (Bahrain-Merida), Ryan Mullen (Trek-Segafredo) et Hamish Scheurs (Israël Cycling Academy) composaient l’échappée du jour, les coureurs savaient que c’est dans l’ascension finale que se jouerait la victoire d’étape. Mullen a tenté en solitaire dans les derniers kilomètres mais a été repris à 16 kilomètres du but. Le peloton s’est alors présenté groupé au pied de l’ultime ascension. Rémi Cavagna (Deceuninck-Quick Step) a porté une attaque et a longtemps devancé d’une poignée de secondes le peloton, permettant au futur vainqueur du jour, Mas, son coéquipier, de patienter sagement. Le Français finalement repris, c’est Antwan Tolhoek (Jumbo-Visma) qui a lancé les hostilités parmi les favoris. Mas, attentif, a suivi toutes les attaques pour finalement se défaire de ses adversaires dans les derniers mètres. Les deux éditions précédentes, les vainqueurs à Nongla Scenic Area ont remporté quelques jours après le Tour de Guangxi.

https://twitter.com/VelonCC/status/1185808609134993408

 

Bauke Mollema conclut en beauté

Une semaine après avoir remporté le Tour de Lombardie, Bauke Mollema a de nouveau levé les bras pour sa dernière course de l’année. A l’occasion de la Japan Cup courue sur 144 kilomètres, le Néerlandais s’est imposé pour la deuxième fois de sa carrière (il s’était imposé en 2015, ndlr). Le coureur de la formation Trek-Segafredo l’a remporté devant Michael Woods (EF Education First) et Dion Smith (Mitchelton-Scott) pointé à 44 secondes.

Trek-Segafredo a tout misé sur Mollema

Alors que Giulio Ciccone avait pris les devants en s’insérant dans l’échappée du jour, l’équipe Trek-Segafredo avait tout prévu pour son leader Bauke Mollema. Bien entouré, le Néerlandais s’est extirpé dans le dernier tour en compagnie de Michael Woods. Dans une arrivée à deux, le Néerlandais s’est montré plus fringant pour remporter la deuxième victoire de sa saison après son magnifique Tour de Lombardie.

Mathilde Gros, Corentin Ermenault et Bryan Coquard sacrés

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Belle journée pour les Français aux championnats d’Europe sur Piste à Apeldoorn (Pays-Bas). Après la médaille d’or de Benjamin Thomas sur l’omnium, ce sont trois titres de champions qui ont été décrochés par la délégation française. Mathilde Gros a remporté le keirin, Corentin Ermenault la poursuite individuelle et Bryan Coquard la course aux points.

Mathilde Gros pour son deuxième titre consécutif

Championne d’Europe sortante, Mathilde Gros a assumé son statut. Âgée de 20 ans, la native du Pas-de-Calais a devancé l’Allemande Léa Sophie Friedrich et la Russe Daria Shemeleva. Déjà sacrée championne d’Europe l’an passé, Gros s’est ressaisie après sa déception sur l’épreuve de la vitesse où elle a été éliminée en quart.

Corentin Ermenault établit un nouveau record de France

Lors des qualifications, Corentin Ermenault a établi un nouveau record de France sur la poursuite individuelle avec un temps de 4:10:314 sur 4 000 mètres (contre 4:15:616 qu’il avait lui même réalisé en août). Le jeune française (23 ans) a annoncé récemment mettre un terme à sa carrière sur route pour se consacrer à la piste. Et cela semble déjà porter ses fruits. Sur l’anneau  d’Apeldoorn, il a devancé l’Allemand Domenic Weinstein tout au long des 4 000 mètres d’effort pour s’octroyer son deuxième titre de champion d’Europe dans la discipline.

Bryan Coquard champion d’Europe !

Après sa deuxième place quelques jours plus tôt face à Elia Viviani lors de l’élimination, Bryan Coquard a remporté le titre de champion d’Europe de la course aux points. A Apeldoorn, le Français a devancé au terme des 160 tours de piste le Néerlandais Jan Van Schip et le Grec Christos Volikakis.

Pascal Ackermann l’emporte à Nanning

Pascal Ackermann a remporté la 3e étape du Tour de Guangxi disputée à Nanning sur un circuit à parcourir à cinq reprises pour un total de 143 kilomètres. Après avoir fini deuxième des deux premières étapes, l’Allemand de la BORA-hansgrohe a devancé Fernando Gaviria (UAE-Team Emirates) et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Evidemment, Ackermann conforte sa tunique de leader.

Van Goethem, Dlamini et Mosca échappés

Dès le départ donné, trois hommes ont pris quelques longueurs d’avance. Brian Van Goethem (Lotto-Soudal), Nic Dlamini (Dimension Data) et Jacopo Mosca (Trek-Segafredo) compoasaient l’échappée du jour. L’Italien Mosca en a profité pour rafler les points de la montagne. Il a pris la tête du classement du grimpeur devant le Français Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert) jusqu’à là porteur du maillot distinctif. L’échappée avait peu de chance d’aller au bout, puisque leur avance maximale a été de 2’55 seulement. Derrière, Mitchelton-Scott veillait pour durcir la course et tenter de faire décrocher un maximum de sprinteurs dans la bosse du circuit. Malheureusement, pour l’équipe de Trentin, d’autres sprinteurs sont passés pour se disputer la victoire. Sans contestation possible, Pascal Ackermann était le plus fort du jour dans le dernière ligne droite.

Demain, les coureurs rejoindront Nongla Scenic Area après 161 kilomètres. Les deux éditions précédentes, cette arrivée avait vu sacrer le vainqueur final… Alors les dés sont lancés.

La belle saison de Pascal Ackermann

Si BORA-hansgrohe avait pu compter sur lui en 2018, l’année de son éclosion, c’est encore plus vrai en 2019. Vainqueur dès le mois de février sur la Clasica Almeria, l’ancien champion d’Allemagne est encore capable de briller en octobre. Entre temps, il a remporté deux étapes du Giro ainsi que le Grand Prix de Fourmies, entre autre. Avec ce nouveau succès en Chine, Ackermann porte son compteur à 12 victoires cette année ! Il est le deuxième coureur le plus prolifique de son équipe derrière Sam Bennett (13 victoires) mais largement devant Peter Sagan (4 victoires).

Benjamin Thomas champion d’Europe de l’omnium

A Apeldoorn, aux Pays-Bas, Benjamin Thomas a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès déjà bien fourni sur piste. Le coureur français, qui évolue à la Groupama-FDJ, a remporté le titre de champion d’Europe de l’omnium. Après les quatre épreuves, Thomas (173 pts) devance Danois Lasse Norman Hansen (162 pts) et le Britannique Oliver Wood (149 pts).

Benjamin Thomas vers les Jeux Olympiques

Aux Pays-Bas, Benjamin Thomas faisait figure de favori pour l’épreuve de l’omnium qui se déroule en quatre temps. Le Français a fait preuve d’une grande maîtrise lors de la course aux points pour s’octroyer le titre de champion d’Europe. L’actuel champion de France du contre-la-montre n’a jamais faibli au cours de cet omnium. Après s’être classé deuxième de l’épreuve scratch, premier de la course Tempo, puis deuxième de l’élimination derrière Elia Viviani, Thomas a réalisé une course aux points parfaite pour terminer le travail. A moins d’un an des Jeux Olympiques, le coureur français est une grande chance de médaille sur la piste.

Trois médailles pour la France

Outre ce titre acquis par Benjamin Thomas, l’équipe de France s’est également distinguée par le médaille d’argent de Bryan Coquard à l’élimination. Il avait du s’incliner dans un duel face à Elia Viviani, champion d’Europe sur route et futur pensionnaire de la formation Cofidis. En poursuite par équipes, la France (Grégory Baugé, Sébastien Vigier et Quentin Lafargue) a décroché le bronze derrière les Pays-Bas et la Grande-Bretagne.

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/1185284368346079232

Daniel McLay le plus rapide, Pascal Ackermann prend la tête

A l’occasion de la deuxième étape du Tour de Guangxi qui faisait 152,3 kilomètres entre Beihai et Qinzhou, Daniel McLay (EF Education First) s’est montré le plus rapide. Au sprint, le Britannique a notamment eu raison de Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) nouveau leader au général et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott).

Pas forcément le plus attendu dans la caste des sprinteurs, Daniel McLay (EF Education First) a réussi tout de même à se distinguer. Lors de la deuxième journée de course du Tour de Guangxi, le Britannique s’est révélé redoutable en s’imposant au terme d’un final âprement disputé. Le coureur d’EF Education First l’a emporté devant Pascal Ackermann et Matteo Trentin. Comme la veille, les deux derniers coureurs cités ont fini respectivement à la deuxième et troisième place. Après avoir été battu par Fernando Gaviria, plus en retrait cette fois-ci (8e), ils ont été devancés par Daniel McLay.

En ce qui concerne Pascal Ackermann, tout n’est pas perdu quand même. Grâce à sa régularité sur les deux premiers sprints de la journée, l’Allemand se retrouve en tête du classement. De quoi atténuer provisoirement sa déception de ne pas avoir encore remporter une étape. Pour McLay, cette victoire est une belle manière de terminer son passage dans l’équipe EF Education First avec laquelle il a passé deux saisons contrastées. A partir de l’an prochain, il portera les couleurs du Team Arkéa-Samsic. Une équipe dans laquelle il faisait partie entre 2015 et 2017. Les sprinteurs vont avoir une nouvelle opportunité de se mettre en évidence lors de la troisième étape tracée autour de Nanning sur 143 kilomètres.

Fernando Gaviria vainqueur d’entrée renoue avec la victoire

Sur la première étape du Tour de Guangxi, un sprint massif a permis de départager les concurrents. Il a été remporté par Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) après 135,6 kilomètres de course autour de Beihai. Le Colombien a réussi la performance de battre au passage Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Par conséquent, il prend la tête au général.

Cela faisait un bail qu’il n’avait pas connu le succès. Fernando Gaviria s’est imposé en ouverture du Tour de Guangxi, la dernière épreuve WorldTour de la saison. Un soulagement assurément pour le Colombien plus victorieux depuis la troisième étape du Tour d’Italie en mai dernier. Pour mettre fin à cette disette, l’un des meilleurs sprinteurs au monde a réglé d’autres références en la matière que sont Pascal Ackermann et Matteo Trentin.

Voir ce trio occupait les trois premières places du classement n’est pas très surprenant. Avec un profil plat sans réelles difficultés, cela ne pouvait pas se terminer autrement que par un sprint. Tous ceux qui ont été battus auront l’occasion de prendre leur revanche sur la deuxième étape. De son côté, Gaviria tentera de l’emporter une nouvelle avec cette fois-ci le maillot de leader sur les épaules.

Veloflex enfin adaptable sur roues carbone

Les pneus Veloflex vont pouvoir maintenant s’adapter sur tout type de roues carbone. Enfin une bonne nouvelle pour les adeptes de la marque italienne et ses boyaux ouverts. Les pneus présentaient quelques soucis sur l’installation de certaines roues carbone avec le flanc qui se dégradait très vite et de manière non correcte. Le packaging déconseillait d’ailleurs de monter ces pneus sur des roues full carbone.

Veloflex et sa version SPS

Les roues carbone présentent souvent une surface rugueuse au niveau de la tringle. Le seul problème c’est que cette surface rugueuse venait couper les fils qui composaient les flancs des pneus Veloflex. Les frottements et la jante qui chauffe avaient très souvent raison de ces pneus haut de gamme.

Sûrement en perte de vitesse sur le marché comparé aux pneus Vittoria, Veloflex a donc mis au point un nouveau pneu pour les roues carbone. Avec son système SPS (Sidewall Protection System), la marque italienne dote ses pneus d’un renforcement des flancs qui les rend compatibles avec toutes les jantes en carbone disponibles sur le marché.

Veloflex SPS pour jante carbone
La différence entre une jante standard et non standard à l’origine de la non compatibilité des Veloflex.

Toute la gamme de pneus de la marque italienne à tringle est disponible dans la version SPS et ces modèles se substitueront progressivement à la version traditionnelle, entièrement compatible avec toutes les jantes en aluminium et avec la plupart des jantes en carbone.

Les prix des Veloflex SPS

Corsa 23 SPS – €44.00
Corsa 25 SPS – €49.00
Corsa 28 SPS – €51.00
Record SPS – €49.00
Master 23 SPS – €44.00
Master 25 SPS – €49.00
Master 28 SPS – €51.00

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La liste des coureurs engagés au Gree-Tour of Guangxi 2019

A l’occasion du Gree-Tour of Guangxi, dix-huit équipes feront le déplacement jusqu’en Chine dont une majorité de formations appartenant au WorldTour. Elles seront quinze à prendre le départ accompagnés de trois Continental Pro. Pour toutes, c’est l’occasion d’ajouter au moins une victoire supplémentaire dans son bilan de la saison. Parmi les têtes d’affiche, à noter les présences de Matteo Trentin (Mitchelton-Scott), John Degenkolb (Trek-Segafredo) et Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe).

Composition des équipes au départ du Gree-Tour of Guangxi 2019

  • Team INEOS

    1 BASSO Leonardo
    2 DE LA CRUZ David
    3 HALVORSEN Kristoffer
    4 LAWLESS Chris
    5 NARVAEZ Jhonatan

    6 ROSA Diego
    7 SWIFT Ben

  • Astana Pro Team

    11 BALLERINI Davide
    12 CONTRERAS Rodrigo
    13 DE VREESE Laurens
    14 GREGAARD Jonas
    15 HIRT Jan
    16 VILLELLA Davide

    17 KUDUS Merhawi

  • Bahrain Merida

    21 AGNOLI Valerio
    22 FENG Chun Kai
    23 GAROSIO Andrea
    24 BAUHAUS Phil
    25 NIBALI Antonio

    26 SIEBERG Marcel
    27 WANG Meiyin

  • BORA – hansgrohe

    31 ACKERMANN Pascal
    32 ARCHBOLD Shane
    33 SCHACHMANN Maximilian
    34 GROSSCHARTNER Felix
    35 SCHLLINGER Andreas

    36 SCHWARZMANN Michael
    37 SELIG Rüdiger

    CCC Team

    41 CERNY Josef
    42 GRADEK Kamil
    43 KOCH Jonas
    44 MARECZKO Jakub
    45 VAN HOECKE Gijs
    46 VAN KEIRSBULCK Guillaume

    47 VENTOSO Francisco José

  • Deceuninck – Quick Step

    51 CAVAGNA Rémi
    52 HONORE Mikkel Frolich
    53 KEISSE Iljo
    54 MARTINELLI Davide
    55 MAS Enric
    56 SERRY Pieter

    57 VAKOC Petr

  • EF Education First

    61 MCLAY Daniel
    62 HOFLAND Moreno
    63 CARTHY Hugh
    64 MARTINEZ Daniel Felipe
    65 VAN DEN BERG Julius
    66 VAN GARDEREN Tejay

    67 VANMARCKE Sep

  • Lotto Soudal

    71 CAMPENAERTS Victor

    72 FRISON Frederik
    73 HAGEN Carl Fredrik
    74 HANSEN Adam
    75 IVERSEN Rasmus
    76 MARCZYNSKI Tomasz
    77 VAN GOETHEM Brian

  • Mitchelton-Scott

    81 AFFINI Edoardo
    82 SCHULTZ Nick
    84 EDMONDSON Alex
    85 GROVES Kaden

    86 SCOTSON Callum
    87 TRENTIN Matteo

  • Team Dimension Data

    91 DE BOD Stefan
    92 DLAMINI Nic
    93 GASPAROTTO Enrico
    94 JANSE VAN RENSBURG Jacques
    95 MÄDER Gino

    96 MEINTJES Louis
    97 THOMSON Jay Robert

  • Team Jumbo-Visma

    102 DE TIER Floris
    103 LINDEMAN Bert-Jan
    105 ROOSEN Timo
    106 TOLHOEK Antwan
    107 VAN DER HOORN Taco
  • Team Katusha Alpecin

    111 BIERMANS Jenthe
    112 CRAS Steff
    113 KUZNETSOV Viacheslav
    114 NAVARRO Daniel
    115 SPILAK Simon
    116 TANFIELD Harry

    117 ZAKARIN Ilnur

  • Team Sunweb

    121 ARNDT Nikias
    122 FRÖHLINGER Johannes
    123 KÄMNA Lennard
    124 KANTER Max
    125 KRAGH ANDERSEN Asbjorn

    126 STORK Florian
    127 TUSVELD Martijn

  • Trek – Segafredo

    131 CONCI Nicola
    132 DEGENKOLB John
    133 MULLEN Ryan
    134 MOSCA Jacopo
    135 MOSCHETTI Matteo
    136 REIJNEN Kiel

    137 STETINA Peter

  • UAE Team Emirates

    141 TROIA Oliviero
    142 FERRARI Roberto
    143 GAVIRIA Fernando
    144 MOLANO Juan Sebastian
    145 OLIVEIRA Ivo
    146 PETILLI Simone

    147 RIABUSHENKO Alexandr

  • Israel Cycling Academy

    151 TUREK Daniel
    152 BADILATTI Matteo
    153 MINALI Riccardo
    154 GOLDSTEIN Roy
    155 EINHORN Itamar
    156 SCHREURS Hamish

    157 PERRY Ben

  • Team Total Direct Energie

    161 CALMEJANE Lilian
    162 COUSIN Jérôme
    163 HIVERT Jonathan
    164 NAULEAU Bryan
    165 OURSELIN Paul
    166 SICARD Romain

    167 TAARAMÄE Rein

  • Wanty – Gobert Cycling Team

    171 DUPONT Timothy
    172 EIKING Odd Christian
    173 DEVRIENDT Tom
    174 VANSPEYBROUCK Pieter
    175 MARTIN Guillaume

    176 VAN MELSEN Kevin
    177 VLIEGEN Loïc

Le parcours complet et les favoris du Gree-Tour of Guangxi 2019

Du 17 au 22 octobre va se tenir le Gree-Tour of Guangxi 2019. C’est seulement la 3e édition de cette course par étapes chinoise inscrite au calendrier WorldTour. Il y aura six jours pour permettre aux coureurs de se démarquer et de se départager. Le dernier vainqueur à ce jour est Gianni Moscon. Il ne sera pas présent pour défendre son titre. Felix Grosschartner et Sergei Chernetski avaient terminé sur le podium.

Tout savoir sur le Gree-Tour of Guangxi 2019

Les derniers efforts avant d’en terminer définitivement de cette saison 2019. Le Gree-Tour of Guangxi est la dernière épreuve du WorldTour au calendrier. Sur les six étapes au programme, tous les types de coureurs auront au moins une possibilité de s’illustrer. A l’image des sprinteurs, qui pourront quasiment sur chaque arrivée jouer la victoire.

De manière certaine, seule la quatrième ne devrait pas leur revenir. Celle-ci sera décisive pour le classement général final. Autrement, les troisième et cinquième étapes offrent des profils vallonnés. Pour l’ensemble du peloton, il s’agit de jeter ses dernières forces dans la bataille avant de prendre du repos bien mérité.

Les principaux favoris

*****
**** Enric Mas, Daniel Felipe Martinez, Felix Grosschartner
*** Maximilian Schachmann, Guillaume Martin, Laurens de Plus
** Jhonathan Narvaez, Ilnur Zakarin, Valerio Conti, Alexandr Riabushenko, Lilian Calmejane
* Diego Rosa, Jan Hirt, Mark Padun, Carl Fredrik Hagen, Brent Bookwalter, Xandro Meurisse

Le profil de la course

Jeudi 17 octobre – Etape 1 – Beihai / Beihai (135,6 km)

tour of guangxi 2019 etape 1

Vendredi 18 octobre – Etape 2 – Beihai / Qinzhou (152,6 km)

tour of guangxi 2019 etape 2

Samedi 19 octobre – Etape 3 – Nanning / Nanning (143 km)

tour of guangxi 2019 etape 3

Dimanche 20 octobre – Etape 4 – Nanning / Nongla Scenic Area (161,4 km)

tour of guangxi 2019 etape 4

Lundi 21 octobre – Etape 5 – Liuzhou / Guilin (212,2 km)

tour of guangxi 2019 etape 5

Mardi 22 octobre – Etape 6 – Guilin / Guilin (168,3 km)

tour of guangxi 2019 etape 6

Tour de France 2020 : de Paris à Nice, la montagne a la part belle

De Nice à Paris-Champs-Elysées, et du 27 juin au 19 juillet, se disputera le Tour de France 2020, dont ce sera la 107e édition. Le peloton entrera rapidement dans le vif du sujet dès les premières étapes suivi des Pyrénées et des Alpes. Les coureurs se disputeront aussi les victoires d’étapes du côté de l’Atlantique mais aussi dans le Massif central. Toute la partie Nord de la France a été ignorée.

Tour de France 2020 – Le parcours complet

A 255 jours du prochain Tour de France, les organisateurs de la Grande Boucle ont dévoilé le parcours du Tour de France 2020. Au menu : Alpes, Pyrénées, Massif central, 176 coureurs (22 équipes de 8 coureurs), et un seul contre-la-montre (individuel).

Samedi 27 juin – Etape 1 – Nice › Nice (156 km)

Une véritable mise en jambes avec une étape longue de 156 kilomètres disputée autour de Nice, et destinée aux sprinteurs.

Dimanche 28 juin – Etape 2 – Nice › Nice (187 km)

Seconde étape disputée autour de Nice mais cette fois-ci dans les hauteurs de la ville avec deux cols à plus de 1500 mètres à escalader. Un air de Vuelta et de Giro ce début de parcours !

Lundi 29 juin – Etape 3 – Nice › Sisteron (198 km)

Une troisième étape qui devrait sourire aux sprinteurs avec quelques 198 kilomètres de courus entre Nice et Sisteron.

Mardi 30 juin – Etape 4 – Sisteron › Orcières-Merlette (157 km)

Cette quatrième étape sera l’occasion pour tester les grimpeurs et les favoris avec une étape qui s’achèvera au sommet, après 157 kilomètres courus entre Sisteron et Orcières-Merlette, à plus de 1800 mètres d’altitude.

Mercredi 1 juillet – Etape 5 – Gap › Privas (183 km)

Pour la troisième fois depuis le départ du Tour de France 2020, ce sont une nouvelle fois les sprinteurs qui devraient être mis à l’honneur, après quelque 183 kilomètres disputés entre Gap et Privas.

Jeudi 2 juillet – Etape 6 – Le Teil › Mont Aigoual (191 km)

En ce 2 juillet et cette sixième étape, l’échappée du jour pourrait très bien réussir là où bien trop souvent de fois elles échouent, notamment sur le Tour de France, et contrairement aux deux autres Grands Tours. Si les pièges seront à éviter entre Le Teil et Mont Aigoual, les opportunistes pourraient bien être récompensés et s’expliqueront au sommet, à 1560 mètres d’altitude

Vendredi 3 juillet- Etape 7 – Millau › Lavaur (168 km)

Entre Millau et Lavaur, les sprinteurs seront une nouvelle fois à la fête.

Samedi 4 juillet – Etape 8 – Cazères › Loudenvielle (140 km)

Les coureurs disputeront une véritable étape Pyrénéenne avec pas moins de trois ascensions et seulement 140 kilomètres, mais surtout avec le Port de Balès (11,7 km à 7,7%) et le Col de Peyresourde (9,7 km à 7,8%) en guise de seconde et troisième montées du jour. Sur le papier, l’étape devrait de toute évidence être animée de bout en bout.

Dimanche 5 juillet – Etape 9 – Pau › Laruns (154 km)

Pas d’arrivée au sommet pour cette seconde étape disputée dans les Pyrénées mais une étape suffisamment difficile pour que les favoris se dévoilent d’une manière ou d’une autre, avec notamment à escalader le Col de la Hourcère (11,1 km à 8,8%) suivi du Col de Marie-Blanque (7,7 km à 8,6%) avant de basculer vers Laruns, théâtre de l’arrivée de la 9ème étape où s’était imposé en 2018 un certain Primoz Roglic.

Lundi 6 juillet – Première journée de repos

Première journée de repos passée en Charente-Martime pour tous les coureurs toujours en course. Tous, sauf exception, iront rouler comme de tradition mais surtout pour maintenir la pression sur les organismes.

Mardi 7 juillet – Etape 10 – île D’Oleron › Île de Ré (170 km)

La dixième étape du Tour de France 2020, courue entre l’île d’Oléron et l’île de Ré, sera propice aux bordures et il ne faudra pas être piégé quand on est un leader et candidat à la victoire finale. L’échappée du jour, composée de rouleurs, pourra s’en donner à coeur joie.

Mercredi 8 juillet – Etape 11 – Châtelaillon-Plage › Poitiers (167 km)

De nouveau, les sprinteurs devraient être à l’honneur sur cette onzième étape avec notamment un belle longue ligne droite de 1.500 mètres pour en découdre et où les candidats au maillot vert pourront s’expliquer entre spécialistes. Peter Sagan, septuple vainqueur du maillot du classement par points sera cette année encore l’homme à battre.

Jeudi 9 juillet – Etape 12 – Chauvigny › Sarran (218 km)

Tandis que certains feront en sorte de s’économiser tant bien que mal, dans les roues, à l’occasion de l’étape la plus longue de ce Tour de France 2020, d’autres feront au contraire tout pour prendre l’échappée du jour qui ira au bout sans nul doute. Mais, par contre, un seul coureur inscrira son nom au palmarès.

Vendredi 10 juillet – Etape 13 – Châtel-Guyon › Puy Mary (191 km)

La 13e étape, longue de 191 kilomètres disputés entre Châtel-Guyon et Puy Mary, mettront à l’honneur et en évidence les favoris du Tour et ce notamment sur les pentes du Col de Neronne (3,8 km à 9,1%) suivi du Pas de Peyrol (5,4 km à 8,1%).

Samedi 11 juillet – Etape 14 – Clemont Ferrand › Lyon (197 km)

Entre Clermont Ferrand et Lyon, les coureurs de la Grande Boucle évolueront dans les Monts du Forez auxquels s’ajouteront dans le final, en fin d’étape, trois côtes.

Dimanche 12 juillet – Etape 15 – Lyon › Grand Colombier (175 km)

A la veille de la seconde journée de repos, les favoris auront rendez-vous au Grand Colombier (1501 mètres – 17,4 km à 7,1 %) après quelque 175 kilomètres de course. Les candidats au maillot jaune se dépenseront sans compter.

Lundi 13 juillet – Deuxième journée de repos

Mardi 14 juillet – Etape 16 – La Tour-du-Pin › Villard-de-Lans (164 km)

Les attaquants, à l’occasion de cette 16e étape du Tour de France 2020, seront sans nul doute à l’honneur, avec comme terrain de jeu la Chartreuse ainsi que le Vercors. Idéal pour une belle partie de manivelles en tête de course et avec à la clef une victoire d’étape pour le coureur le plus fort du jour.

Mercredi 15 juillet – Etape 17 – Grenoble › Méribel (168 km)

Etape avec arrivée au sommet en ce 17e jour de course. Ce sont deux géants des Alpes que les coureurs et favoris auront à escalader. Avant de se jouer la victoire de d’étape et/ou le maillot jaune de leader, les coureurs auront à franchir le Col de la Madeleine (17,1 km à 8,4%) avant de s’élancer vers la montée finale et le Col de la Loze (21,5 km à 7,8%).

Jeudi 16 juillet – Etape 18 – Méribel › La Roche-sur-Foron (168 km)

Au menu de cette 18e étape, pas moins de 4.000 mètres de d’ascension et le Plateau des Glières en guise de théâtre du jour et comme en 2018. Au terme de cette étape, les jambes de bon nombre de coureurs seront fatiguées.

Vendredi 17 juillet – Etape 19 – Bourg-en-Bresse › Champagnole (160 km)

A Champagnole, ce sont les sprinteurs qui seront attendus en vainqueurs, à l’occasion de cette 19e étape. Mais seuls le sprinteurs qui auront résisté aux étapes Alpestres pourront tenter de l’emporter.

Samedi 18 juillet – Etape 20 – Lure › La Planche des Belles Filles (36 km)

A la planche des Belles Filles, les favoris au maillot jaune et à la victoire finale se joueront la prestigieuse victoire sur un contre-la-montre individuel de 36 kilomètres sur lequel les coureurs seront continuellement en prise, jusqu’à la montée finale à plus de 1.000 mètres d’altitude.

Dimanche 19 juillet – Etape 21 – Mantes-la-Jolie › Paris (122 km)

Au départ de Mantes-la-Jolie, les coureurs du Tour de France 2020 en termineront, comme de tradition, par un emballage final et sans doute un sprint massif, après quoi aura lieu la cérémonie de clôture avec l’attribution des maillots aux différents lauréats.

Vidéo : Le parcours du Tour de France 2020

Jelle Wallays, un énorme numéro en solitaire pour gagner Paris-Tours

C’est une sacrée démonstration dont a été auteur Jelle Wallays. Après avoir parcouru plus de 50 kilomètres en solitaire, le Belge a remporté la 113e édition de Paris-Tours. C’est la deuxième fois qu’il gagne la classique des feuilles mortes après 2014. Franchissant la ligne à une trentaine de secondes, Niki Terpstra (Total Direct Energie) et Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) ont complété le podium.

Une très grande performance. Pour s’adjuger une deuxième fois en carrière Paris-Tours, Jelle Wallays n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Il a même écœuré la concurrence au fil des kilomètres. Alors que le Belge était présent dans le premier peloton à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, c’est le moment qu’il a choisi pour durcir le rythme. Arrivant à s’extirper seul de ce groupe, cette offensive lointaine va s’avérer en fait décisive. Par la suite, à aucun moment, le coureur de la formation Lotto-Soudal ne fléchira. Cela lui a permis de savourer comme il se doit sa victoire dans la dernière longue ligne droite de l’Avenue de Grammont à Tours.

Le plus fort impose sa loi

Dès le milieu de la course, le rythme s’est accéléré. Avec un fort vent, le peloton a volé en éclats en trois groupes bien distincts. Du coup avant même d’aborder la portion décisive avec l’enchaînement des côtes et des chemins de vigne, c’était perdu pour beaucoup de coureurs. Puis l’écrémage s’est logiquement poursuivi avec le passage sur chacune des difficultés du parcours. La formation Groupama-FDJ a été particulièrement active pour mener le rythme en sachant que se trouvait devant Soren Kragh Andersen (Team Sunweb). Vainqueur de l’édition précédente, le Danois n’était finalement pas à son meilleur niveau. Quand il s’est fait reprendre, il n’a pas tardé pour se faire distancer.

Celui qui vient de lui succéder au palmarès, Jelle Wallays a construit sa victoire sur une offensive intervenant à une cinquantaine de kilomètres du terme dans un des neuf chemins de vigne. Si cela pouvait paraître présomptueux, ça va être en fait redoutablement efficace. Rapidement son avantage a grimpé, et il a même compté jusqu’à une minute et rente secondes pas très loin de l’arrivée. Impressionnant en faisant toute la fin de parcours en solitaire, la cadence imposée derrière par Oliver Naesen (2e), Niki Terpstra (3e) et Arnaud Démare (4e) notamment n’ont rien changé. C’est dire à quel point Wallays était en excellente condition sur cette classique des feuilles mortes.

Dries De Bondt conclut un récital de l’équipe Corendon – Circus

Comptant comme la dernière manche de la coupe de Belgique, le Memorial Rik Van Steenbergen est revenu à Dries De Bondt (Corendon – Circus). Le Belge s’est imposé en solitaire devant un duo composé de son coéquipier Jimmy Janssens et Piotr Havik (BEAT Cycling Club), qui a terminé à quatre secondes.

Voici une belle manière de terminer sa saison. A l’occasion du Memorial Rik Van Steenbergen qui n’avait plus été disputé depuis 2012, Dries De Bondt l’a emporté brillamment. Très à l’aise durant cette épreuve, le Belge s’est retrouvé dans le bon coup en tête de course avec Jimmy Janssens, Piotr Havik et Oscar Riesebeek. Et il a profité des derniers kilomètres pour leur fausser compagnie. Cela lui a permis de terminer seul et de s’offrir pour la première fois cette semi-classique belge comprenant un circuit dans sa partie finale.

Pour Corendon-Circus, la course s’est vraiment déroulée comme dans un rêve car Jimmy Janssens a fini au deuxième rang, sans oublier aussi la présence dans le top 10 de Tim Merlier (5e) et Otto Vergaerde (9e). Avec ce succès décroché, De Bondt termine la saison avec deux victoires à son compteur. Avant celle-ci sur le Memorial Rik Van Steenbergen, le Belge s’était illustré sur Halle-Ingooigem disputé dans la deuxième quinzaine du mois de juin.