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Wout Van Aert attendu au départ du Tro Bro Leon !

Disputé le 15 avril prochain, le Tro Bro Leon a de grandes chances d’avoir au départ Wout Van Aert, le triple champion du monde de cyclo-cross. C’est le Télégramme qui relaie cette information en signalant la présence du Belge parmi les premiers engagés. Ce serait la première fois que le jeune coureur de 23 ans prendrait part à cette course surnommée comme la Paris-Roubaix breton.

Wout Van Aert prévoit le Tro Bro Leon à son programme

Wout Van Aert au Tro Bro Leon ! Cela s’annonce comme l’une des principales attractions de cette 35e édition. Seulement une semaine après sa participation sur Paris-Roubaix, le Belge devrait très certainement continuer de courir en France. Et encore plus que dans l’Enfer du Nord, le coureur et leader incontestable de Veranda’s Willems sera un des grands favoris. Sur une course unique dans le calendrier qui emprunte des chemins de terre et des secteurs empierrés, le spécialiste du cyclo-cross devrait être à l’aise. Voir ce cycliste succéder au palmarès à Damien Gaudin ne serait plus vraiment une surprise, compte tenu de ses premières sorties en compétition sur route cette saison.

Troisième des Strade Bianche, Wout Van Aert a rapidement prouvé qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs mondiaux dans les courses les plus prestigieuses. Faire un podium dans une épreuve World Tour dès sa première apparition est loin d’être une performance anodine. Cela démontre en tout cas tout le talent de cet athlète surdoué. Quelle que soit la discipline, le Belge semble en capacité de se battre pour la victoire. Et le Tro Bro Leon ne devrait pas déroger à cette règle.

Tejay van Garderen leader de BMC sur le Tour de Catalogne

Blessé aux cervicales après une chute sur la première étape de Paris-Nice, la participation de Tejay van Garderen au Tour de Catalogne n’était pas encore sûre. La BMC a annoncé ce jeudi qu’il sera bel et bien aligné sur la course catalane et qu’il sera le leader de l’équipe.

Tejay van Garderen  sera au départ du Tour de Catalogne 2018

Des doutes subsistaient encore sur la participation de Tejay van Garderen au Tour de Catalogne. Le coureur de la BMC s’était en effet blessé après une chute sur Paris-Nice dès la première étape. Résultat, un abandon prématuré et une blessure cervicale. L’Américain avait expliqué qu’il aurait aimé continuer, mais les médecins avaient préféré ne pas prendre de risques. Il semble qu’aujourd’hui Tejay van Garderen aille mieux et que le repos ait porté ses fruits puisque sa formation a annoncé ce jeudi qu’il sera présent au départ du Tour de Catalogne en tant que leader. L’intéressé a donné son sentiment dans un communiqué.

« Je me sens bien sur le vélo. J’étais un peu inquiet après mon accident à Paris-Nice, car on ne sait jamais comment un choc à la tête va affecter la performance. J’ai pris quelques jours de repos pour récupérer, mais après mon retour sur le vélo, je n’ai ressenti aucun effet néfaste de l’accident. » Van Garderen to Lead BMC Racing Team at Volta Ciclista a Catalunya

Deux arrivées au sommet qui plaisent à Tejay van Garderen

Cette 98e édition du Tour de Catalogne va offrir aux coureurs deux arrivées au sommet, à Vallter 2000 et à La Molina, et ce deux jours de suite. Pour Tejay van Garderen, c’est une bonne chose car il a déjà gagné deux étapes sur la course catalane en 2014 et en 2015… sur ces mêmes ascensions. L’Américain est donc plus que motivé pour essayer de rééditer ses performances.

« J’aime le Tour de Catalogne de cette année et je garde de bons souvenirs de La Molina et de Vallter 2000. C’est une course qui m’a apporté beaucoup de succès dans le passé et j’espère continuer cette tendance. Nous avons une équipe forte et motivée et nous chercherons à bien performer. » Van Garderen to Lead BMC Racing Team at Volta Ciclista a Catalunya

Tejay van Garderen pourra compter sur ses résultats des deux dernières années où il avait terminé à chaque fois 5e du classement général. Mais sans réels repères en ce début de saison (il a juste terminé 3e du Tour d’Algarve), la tâche ne sera pas évidente, surtout avec la concurrence qu’il y aura autour de lui.

Composition de la formation BMC sur le Tour de Catalogne 2018

  • Tejay van Garderen
  • Patrick Bevin
  • Brent Bookwalter
  • Nicolas Roche
  • Joey Rosskopf
  • Loïc Vliegen
  • Danilo Wyss

Critérium du Dauphiné 2018 : un parcours montagneux

Disputée du 3 au 10 juin prochains, la 70e édition du Critérium du Dauphiné 2018 se divise clairement en deux parties. Les quatre premiers jours de course alterneront entre des étapes contre-la-montre et vallonnées, tandis que les quatre derniers jours seront exclusivement destinés aux grimpeurs. La course s’élancera de Valence avant de se finir une semaine plus tard à Saint-Gervais Mont-Blanc.

 A LIRE : La liste des coureurs engagés et favoris

Le parcours du Critérium du Dauphiné 2018

Beaucoup de montagne pour l’édition 2018 du Critérium du Dauphiné ! Avec quatre dernières étapes qui se termineront chacune au sommet, les grimpeurs auront assurément la part belle. Les coureurs engagés essaieront de succéder à Jakob Fuglsang (Astana), le vainqueur sortant. Mais avant la montagne, les prétendants au classement général devront se méfier des premières journées qui s’annoncent loin d’être dénuées d’ intérêt.

La course par étapes WorldTour débutera par un prologue de six kilomètres autour de Valence, où aura lieu le Grand Départ de ce Critérium du Dauphiné. Ensuite, les deux étapes dites vallonnées seront loin d’être aisées avec un enchaînement d’ascensions, qui ne devrait pas inciter les sprinteurs et leurs équipes à s’engager physiquement. Pour eux, la victoire d’étape semble d’ores et déjà être une mission très compliquée. Au contraire des spécialistes du contre-la-montre, qui vont avoir une seconde opportunité de l’emporter lors de la quatrième étape entre Pont-de-Vaux et Louhans-Châteaurenaud. Sur 35 kilomètres, des écarts pourront être également creusés dans la course à la victoire finale.

A partir du cinquième jour, la course va entrer dans une nouvelle dimension. Dès l’arrivée prévue au sommet à Lans-en-Vercors, les coureurs vont entrer dans le dur avec notamment la terrible ascension du Col du Mont Noir (17,5km à 6,9%) à franchir. Puis, les protagonistes de cette édition devront se confronter le jour suivant à la montée non moins redoutable de Valmorel (12,7km à 7%). Et  le plus dur interviendra lors du lors du week-end. Deux grandes étapes de montagne avec à chaque fois quatre cols à parcourir. Les arrivées au sommet de La Rosière, la même qu’au Tour de France le 18 juillet, et à Saint-Gervais Mont-Blanc promettent d’être épiques et ne pardonneront aucune faiblesse. C’est au terme de ce menu très copieux que sera désigné le vainqueur final.

Les profils des étapes du Critérium du Dauphiné 2018

Prologue : Valence – Valence (6,6 km)

Etape 1 : Valence – Saint-Just-Saint-Rambert (179 km)

Etape 2 : Montbrison – Belleville (180,5 km)

Etape 3 : Pont-de-Vaux – Louhans-Châteaurenaud (35 km)

Etape 4 : Chazey-sur-Ain – Lans-en-Vercors (181 km)

Etape 5 : Grenoble – Valmorel (130,5 km)

Etape 6 : Frontenex – La Rosière (110 km)

Etape 7 : Moûtiers – Saint-Gervais Mont-Blanc (129 km)

Vidéo – Le parcours du Critérium du Dauphiné 2018

Alexander Kristoff vise un second sacre sur Milan-San Remo

Chef de file de la formation UAE Team Emirates, Alexander Kristoff est l’un des plus sérieux prétendants à la victoire finale à l’occasion de la 109e édition de Milan-San Remo. Ancien vainqueur de l’épreuve en 2014, le Norvégien fait preuve d’une incroyable régularité. Lors des cinq dernières éditions de la Primavera, il n’est jamais sorti du top 10.

Alexander Kristoff dans les favoris de Milan-San Remo

Présent au palmarès de Milan-San Remo, Alexander Kristoff fait partie des quatre anciens vainqueurs engagés sur cette édition. En l’absence de John Degenkolb, il reste tout de même Simon Gerrans, Arnaud Démare et Michal Kwiatkowski, le dernier lauréat. Comme ces coureurs, le Norvégien a l’avantage non négligeable de s’être déjà imposé dans ce Monument. Une pression à supporter qui est par conséquent moindre, même si l’attente est toujours élevée envers un ex-gagnant. Du fait de son statut, le champion d’Europe est logiquement à nouveau cité parmi les probables vainqueurs. Le coureur d’UAE Team Emirates a terminé premier à deux reprises depuis le début de saison sur des étapes du Tour d’Oman et du Tour d’Abu Dhabi. Un niveau qui laisse penser que la même performance de 2014 peut être reproduite.

Cependant, son dernier Paris-Nice n’a pas été à la hauteur de ce qu’il aurait pu espérer. Jamais véritablement dans le coup dans les premiers jours à cause d’une baisse de forme physique, l’étape vers Sisteron finie à la cinquième place a pu quand même le rassurer. Mais pour arriver à ses fins, il lui faudra battre de sérieux adversaires. En lutte avec des sprinteurs comme Elia Viviani, Peter Sagan, Marcel Kittel, Arnaud Démare, le combat s’annonce âpre. Et loin d’être gagné d’avance, surtout que depuis le début de saison, le leader d’UAE Team Emirates paraît moins fort que ces coureurs. Mais la Primavera est la meilleure occasion de faire démentir tous les jugements et perceptions des deux premiers mois de compétition.

https://twitter.com/TeamUAEAbuDhabi/status/973944329449410565

Composition d’UAE Team Emirates pour Milan-San Remo

  • Sven Erik Bystrom
  • Oliviero Troia
  • Simone Consonni
  • Marco Marcato
  • Ben Swift
  • Diego Ulissi
  • Alexander Kristoff

Trek-Segafredo sans Degenkolb et Nizzolo sur Milan-San Remo

Prévus comme les deux meilleures chances de Trek-Segafredo au départ de ce Milan-San Remo, John Degenkolb et Giaccomo Nizzolo ont été contraints de renoncer au premier Monument de l’année. L’Allemand encore malade souffre toujours d’une bronchite qui ne lui permet pas de défendre ses chances, alors que son coéquipier italien est actuellement blessé à un genou. Deux énormes coups durs pour la même formation.

John Degenkolb et Giaccomo Nizzolo manquent Milan-San Remo

Deux forfaits coup sur coup ! C’est officiel, Trek-Segafredo devra faire sans aucun de ses deux principaux leaders pour Milan-San Remo. John Degenkolb et Giaccomo Nizzolo qui sont dans l’incapacité de disputer la Primavera laissent un grand vide dans leur formation. C’est sur eux que reposaient les plus grandes chances de résultat. Degenkolb s’est déjà illustré de la plus belle des façons dans cette course mythique. En 2015, il accrochait la Primavera à son palmarès, signant à cet instant son premier succès dans un Monument. Paris-Roubaix suivra dans la foulée trois semaines plus tard. C’est dire à quel point l’épreuve perd une sacrée tête d’affiche et à un degré moindre un autre coureur important, Giaccomo Nizzolo. Ex-champion d’Italie, il pouvait aussi prétendre à jouer les premiers rôles du fait de son statut de sprinteur régulièrement placé dans les premières positions. Il leur faudra attendre une année supplémentaire.

Jasper Stuyven, la meilleure carte

Du coup avec l’absence de ses deux meilleurs sprinteurs, c’est Jasper Stuyven qui devrait occuper le rôle de leader chez Trek-Segafredo. Plus attendu sur les classiques flandriennes, le Belge de 25 ans aura moins de pression à supporter du côté de Milan-San Remo. Ce n’est pas non plus à proprement parler son plus grand objectif de la saison compte tenu de ses caractéristiques. Le Tour des Flandres et Paris-Roubaix vont avoir une importance toute autre. C’est pourquoi il ne peut que surprendre avec un bon, voire un très bon résultat qui serait déjà une satisfaction.

https://twitter.com/TrekSegafredo/status/973983839969206272

Composition de Trek-Segafredo sur Milan-San Remo

  • Jasper Stuyven
  • Fabio Felline
  • Koen de Kort
  • Boy van Poppel
  • Kiel Reijnen
  • Ryan Mullen
  • Gregory Rast

Le directeur de la Vuelta veut une résolution rapide de l’affaire Chris Froome

Javier Guillén s’est exprimé ce mardi sur l’affaire Chris Froome et sur son contrôle anormal au salbutamol. Le directeur du Tour d’Espagne souhaite notamment qu’une décision soit prise de la part de l’UCI au sujet du Britannique.

Le directeur de la Vuelta s’exprime sur l’affaire Chris Froome

Le temps passe et certains s’impatientent de plus en plus. Cela fait maintenant trois mois que le contrôle anormal au salbutamol de Chris Froome sur le dernier Tour d’Espagne a été dévoilé. Mais l’UCI, qui est en charge de l’affaire, n’a pour l’instant donné aucune information sur le déroulement de cette dernière. Cette situation ne plaît pas à tout le monde, notamment au directeur de la Vuelta, Javier Guillén. Pour lui, il faut que cette affaire soit résolue, comme il l’a expliqué dans Mundo Deportivo.

« Nous aimerions qu’une décision soit prise et que tout soit résolu au plus vite après la recherche qui s’est initiée. Nous n’avons pas de nouvelles de l’enquête. » El Director de la Vuelta a España reclama « ya » a la UCI una solución al caso Froome

Javier Guillén est donc dans l’expectative au sujet de l’affaire Chris Froome. Mais ce qui est d’autant plus frustrant pour lui, c’est qu’elle concerne directement le Tour d’Espagne. Le contrôle anormal au salbutamol du Britannique a été constaté sur un échantillon provenant de la Vuelta 2017 qui a été remportée par le coureur de la Sky. Le directeur du Tour d’Espagne aimerait donc juste savoir une chose.

« Nous voulons connaître le gagnant du Tour d’Espagne 2017 » El Director de la Vuelta a España reclama « ya » a la UCI una solución al caso Froome

Car oui, pour l’instant le vainqueur de la Vuelta 2017 est toujours Chris Froome. Mais s’il venait à être suspendu, il perdrait aussi son titre. Cela voudrait dire que c’est son dauphin, Vincenzo Nibali, qui récupèrerait le maillot rouge à la place du Britannique. Javier Guillén est donc quelque peu énervé et il a tenu ajouté autre chose pour prévenir en quelque sorte l’UCI.

« La Vuelta était la deuxième course la plus regardée au monde, juste derrière le Tour de France, ce qui montre le potentiel de la course. » El Director de la Vuelta a España reclama « ya » a la UCI una solución al caso Froome

Maintenant que tout cela est dit, il ne reste plus qu’à attendre qu’une décision soit prise. En attendant, Chris Froome continue sa préparation. Il a déjà participé à la Ruta del Sol et à Tirreno-Adriatico cette année avant d’attaquer le Tour d’Italie le 4 mai prochain, course pour laquelle il est toujours partant.

Mark Cavendish présent au départ de Milan-San Remo

Encore incertain sur sa participation pour Milan-San Remo après son impressionnante chute intervenue sur Tirreno-Adriatico, Mark Cavendish sera finalement de la partie. Le Britannique visiblement remis, est en capacité d’être utile à son équipe Dimension Data malgré toujours une douleur à cause d’une côte cassée.

Mark Cavendish participe à Milan-San Remo

C’est déjà une victoire pour Mark Cavendish ! Le Britannique va pouvoir prendre part à la 109e édition de Milan-San Remo même s’il ne sera pas à son top physiquement. En effet depuis sa chute sur le contre-la-montre par équipes de Tirreno-Adriatico, il souffre d’une côte cassée. Une blessure qui lui permet tout de même de courir mais avec des ambitions revus à la baisse. Préparant dans un premier temps cet événement dans la peau d’un leader, les récents incidents le concernant ont modifié la donne. L’ancien vainqueur de la Primavera sera davantage un équipier au service de son équipe Dimension Data qu’autre chose. C’est même lui qui le concède volontiers, conscient de ne pas être en mesure de jouer la victoire comme en 2009.

«Je ne suis évidemment pas en état de gagner. Mais après avoir réussi à m’entraîner malgré la douleur ces derniers jours, j’ai l’impression de pouvoir soutenir mes coéquipiers.» Cavendish and Renshaw return for Milan-Sanremo

Edvald Boasson Hagen, leader de rechange

N’étant pas au maximum de ses capacités, il ne faudra donc pas compter sur Mark Cavendish pour peser dans le final. Les principaux espoirs de Dimension Data devraient reposer sur les épaules d’Edvald Boasson Hagen, qui devient le coureur protégé dans cette équipe. Habitué à occuper un tel rôle, cela ne devrait pas poser un problème au Norvégien qui est un habitué de Milan-San Remo en plus. Il s’apprête à s’élancer pour sa dixième Primavera, un chiffre impressionnant alors qu’il n’a que 30 ans. Mais jusqu’à présent, la grande performance dans ce Monument se fait toujours attendre. Une dixième place en 2015 reste à ce jour son meilleur résultat. Certainement pas un favori, Boasson Hagen est tout de même un sérieux outsider capable grâce à sa pointe de vitesse de s’illustrer sur la Via Roma de San Remo.

https://twitter.com/TeamDiData/status/973992653862907905

Composition de Dimension Data pour Milan-San Remo

  • Mark Cavendish
  • Stephen Cummings
  • Edvald Boasson Hagen
  • Mark Renshaw
  • Jay Robert Thomson
  • Julien Vermote
  • Scott Thwaites

Specialized lance son capteur de puissance : Power Cranks

C’est à l’occasion de la présentation de son nouveau S-Works Tarmac SL6 Disc 2018 que la firme américaine Specialized a dévoilé son capteur de puissance. Cet outil, qui tend à se démocratiser d’année en année, équipera de base son nouveau produit. Présentation.

Consultez nos derniers articles sur le matériel de vélo.

Specialized : son capteur de puissance « Power Cranks »

Alors que Specialized testait son capteur de puissance sur les groupes Shimano, voilà que la firme qui fournit les équipes Quick-Step Floors et Bora-Hansgrohe notamment sort ses propres manivelles Power Cranks. Et elle se veut unanime : ce sont les capteurs de puissance les plus légers du marché. Car en cyclisme, et surtout chez les professionnels, tous les grammes comptent. En effet, le système créé par Specialized ne pèserait « que » 440g pour des manivelles 172.5mm, contre 559g pour le Shimano Dura-Ace R9100-P à taille de manivelles égale. L’entreprise américaine vante également les mérites de son capteur de puissance estimant une précision proche des 1,5%.

Le S-Works Tarmac Disc 2018 équipé du capteur de puissance Specialized
Le S-Works Tarmac Disc 2018 équipé du capteur de puissance Specialized

Les détails du S-Works Power

Le capteur de puissance de Specialized est fait pour convenir au plus grand nombre. Compatible Bluetooth et ANT+ il se synchronisera aisément avec la plupart des GPS et applications (Strava notamment). Les capteurs sont alimentés par de simples piles. A noter que ces produits sont fabriqués par 4iiii qui a notamment sponsorisé les formations équipées par Specialized.

Les tarifs :

  • S-Works Power Crank Dual (équipé sur les vélos) : $ 1,150 / +/- 930€
  • S-Works Power Crank  Single (manivelle gauche) : $ 750 / +/- 605€
  • S-Works Dura-Ace 9100 Dual : $ 1,500  / +/- 1 210€
  • Power Crank Ultegra Upgrade (manivelle gauche): $ 500 / +/- 405€
  • Power Crank 105 Upgrade (manivelle gauche) : $ 450 / +/- 365€

Vidéo : Présentation du nouveau capteur de puissance Power Cranks

Retrouvez en vidéo la présentation du capteur de puissance de Specialized et une partie de son processus d’élaboration avec les tests en laboratoire notamment.
(Sous-titres disponibles en français)

La liste des coureurs engagés et favoris de Milan-San Remo 2018

Samedi 17 mars se disputera Milan-San Remo 2018 qui est le premier Monument de la saison cycliste 2018 mais aussi la plus longue course cycliste professionnelle au monde avec 291 kilomètres à parcourir. A l’occasion de cette 109e édition les équipes et coureurs engagés tenteront de succéder à Michal Kwiatkowski, le leader de la Team Sky. Le Polonais, ancien champion du monde sur route 2014 (Ponferrada), fait d’ailleurs partie une nouvelle fois des favoris de la course, tout comme Peter Sagan ou encore Julian Alaphilippe, qui avaient tous deux avaient complété le podium en 2017.

Les coureurs favoris de Milan-San Remo 2018

Au départ de Milan-San Remo 2018, Michal Kwiatkowski apparaît comme l’homme à battre compte tenu de son statut de tenant du titre et au vu de ses tout derniers résultats. Cependant, des coureurs tels que Alexander Kristoff et Arnaud Démare, engagés cette année, auront aussi à cœur de s’imposer pour la seconde fois sur la Primavera. Un Monument qui échappe toujours au palmarès de quelques uns des meilleurs cyclistes au monde comme Greg Van Avermaet, Philippe Gilbert ou Peter Sagan. Mais ce ne sont pas les seuls prétendants à la victoire finale, car il faudra également compter sur Marcel Kittel, Elia Viviani, Michael Matthews et Matteo Trentin notamment.

Les favoris et outsiders du 109e Milan-San Remo

***** Michal Kwiatkowski
**** Peter Sagan, Philippe Gilbert
*** Greg Van Avermaet, Elia Viviani, Julian Alaphilippe, Arnaud Démare
** Alexander Kristoff, Michael Matthews, Sonny Colbrelli, Matteo Trentin, André Greipel
* Alexey Lutsenko, Edvald Boasson Hagen, Gianni Moscon, Vincenzo NIbali, Tony Gallopin

Equipes et coureurs engagés – Liste des partants

Ce sont 25 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de ce premier Monument de l’année, soit 175 coureurs engagés qui vont s’élancer à l’assaut des 291 kilomètres de Milan-San Remo.

TEAM SKY

  • 1 – KWIATKOWSKI Michal
  • 2 – DOULL Owain
  • 3 – MOSCON Gianni
  • 4 – PUCCIO Salvatore
  • 5 – STANNARD Ian
  • 6 – VAN BAARLE Dylan
  • 7 – WISNIOWSKI Lukasz

AG2R LA MONDIALE

  • 11 – NAESEN Oliver
  • 12 – GAUTIER Cyril
  • 13 – GALLOPIN Tony
  • 14 – GOUGEARD Alexis
  • 15 – VUILLERMOZ Alexis
  • 16 – VANDENBERGH Stijn
  • 17 – VENTURINI Clement

ASTANA

  • 21 – SANCHEZ Luis Leon
  • 22 – FRAILE MATARRANZ Omar
  • 23 – GATTO Oscar
  • 24 – LUTSENKO Alexey
  • 25 – NIELSEN Magnus Cort
  • 26 – VALGREN ANDERSEN Michael
  • 27 – VILLELLA Davide

BAHRAIN – MERIDA

  • 31 – NIBALI Vincenzo
  • 32 – COLBRELLI Sonny
  • 33 – HAUSSLER Heinrich
  • 34 – KOREN Kristijan
  • 35 – MOHORIC Matej
  • 36 – PELLIZOTTI Franco
  • 37 – PIBERNIK Luka

BARDIANI – CSF

  • 41 – ANDREETTA Simone
  • 42 – BARBIN Enrico
  • 43 – CARBONI Giovanni
  • 44 – GICCONE Giulio
  • 45 – MAESTRI Mirco
  • 46 – ROTA Lorenzo
  • 47 – TONELLI Alessandro

BMC RACING

  • 51 – VAN AVERMAET Greg
  • 52 – BETTIOL Alberto
  • 53 – CARUSO Damiano
  • 54 – DRUCKER Jean-Pierre
  • 55 – GERRANS Simon
  • 56 – ROELANDTS Jurgen
  • 57 – SCHÄR Michael

BORA – HANSGROHE

  • 61 – SAGAN Peter
  • 62 – BENEDETTI Cesare
  • 63 – BODNAR Maciej
  • 64 – BURGHARDT Marcus
  • 65 – OSS Daniel
  • 66 – SAGAN Juraj
  • 67 – SCHILLINGER Andreas

COFIDIS

  • 71 – TEKLEHAIMANOT Daniel
  • 72 – BONNAFOND Guillaume
  • 73 – CHETOUT Loic
  • 74 – LAPORTE Christophe
  • 75 – LEMOINE Cyril
  • 76 – TURGIS Anthony
  • 77 – VAN LERBERGHE Bert

GROUPAMA – FDJ

  • 81 – DEMARE Arnaud
  • 82 – CIMOLAI Davide
  • 83 – DELAGE Mickaël
  • 84 – GUARNIERI Jacopo
  • 85 – LADAGNOUS Matthieu
  • 86 – KONOVALOVAS Ignatas
  • 87 – LE GAC Olivier

GAZPROM – RUSVELO

  • 91 – FIRSANOV Sergey
  • 92 – BOEV Igor
  • 93 – CHERKASOV Nikolai
  • 94 – KOBERNYAK Evgeny
  • 95 – KURIANOV Stepan
  • 96 – NYCH Artem
  • 97 – VLASOV Aleksandr

ISRAEL CYCLING ACADEMY

  • 101 – VAN WINDEN Dennis
  • 102 – BOIVIN Guillaume
  • 103 – JENSEN August
  • 104 – NEILANDS Krists
  • 105 – SAGIV Guy
  • 106 – SBARAGLI Kristian
  • 107 – DEMPSTER Zakkari

LOTTO SOUDAL

  • 111 – GREIPEL André
  • 112 – BAK YTTING Lars
  • 113 – DEBUSSCHERE Jens
  • 114 – DE BUYST Jasper
  • 115 – KEUKELEIRE Jens
  • 116 – MAES Nikolas
  • 117 – SIEBERG Marcel

MITCHELTON – SCOTT

  • 121 – TRENTIN Matteo
  • 122 – BEWLEY Sam
  • 123 – EWAN Caleb
  • 124 – IMPEY Daryl
  • 125 – JUUL-JENSEN Chris
  • 126 – KLUGE Roger
  • 127 – TUFT Svein

MOVISTAR

  • 131 – BENNATI Daniele
  • 132 – ANACONA Winner Andrew
  • 133 – BARBERO Carlos
  • 134 – BETANCUR Carlos
  • 135 – CARRETERO Hector
  • 136 – DE LA PARTE Victor
  • 137 – QUINTANA Dayer

NIPPO – FANTINI – EUROPA OVINI

  • 141 – LOBATO Juan José
  • 142 – CANOLA Marco
  • 143 – CIMA Damiano
  • 144 – HATSUYAMA Sho
  • 145 – PONZI Simone
  • 146 – TIZZA Marco
  • 147 – SANTAROMITA Ivan

QUICK-STEP FLOORS

  • 151 – VIVIANI Elia
  • 152 – ALAPHILIPPE Julian
  • 153 – DECLERCQ Tim
  • 154 – SABATINI Fabio
  • 155 – GILBERT Philippe
  • 156 – KEISSE Iljo
  • 157 – RICHEZE Maximiliano Ariel

DIMENSION DATA

  • 161 – BOASSON HAGEN Edvald
  • 162 – THWAITES Scott
  • 163 – CAVENDISH Mark
  • 164 – RENSHAW Mark
  • 165 – CUMMINGS Stephen
  • 166 – THOMSON Jay Robert
  • 167 – VERMOTE Julien

EF – DRAPAC

  • 171 – MODOLO Sacha
  • 172 – BRESCHEL Matti
  • 173 – CLARKE Simon
  • 174 – DOCKER Mitchell
  • 175 – LANGEVELD Sebastian
  • 176 – MCLAY Daniel
  • 177 – PHINNEY Taylor

KATUSHA – ALPECIN

  • 181 – BELKOV Maxim
  • 182 – GONÇALVES José
  • 183 – HAAS Nathan
  • 184 – KITTEL Marcel
  • 185 – POLITT Nils
  • 186 – SPILAK Simon
  • 187 – ZABEL Rick

LOTTONL – JUMBO

  • 191 – BATTAGLIN Enrico
  • 192 – BOUWMAN Koen
  • 193 – VAN EMDEN Jos
  • 194 – VAN HOECKE Gijs
  • 195 – VAN POPPEL Danny
  • 196 – POWLESS Neilson
  • 197 – WYNANTS Maarten

TEAM NOVO NORDISK

  • 201 – BRAND Sam
  • 202 – HENTTALA Joonas
  • 203 – LOZANO RIBA David
  • 204 – PERON Andrea
  • 205 – PLANET Charles
  • 206 – POLI Umberto
  • 207 – KAMSTRA Brian

TEAM SUNWEB

  • 211 – MATTHEWS Michael
  • 212 – ARNDT Nikias
  • 213 – CURVERS Roy
  • 214 – DUMOULIN Tom
  • 215 – KÄMNA Lennard
  • 216 – OOMEN Sam
  • 217 – THEUNS Edward

TREK – SEGAFREDO

  • 221 – MULLEN Ryan
  • 222 – DE KORT Koen
  • 223 – FELLINE Fabio
  • 224 – RAST Gregory
  • 225 – STUYVEN Jasper
  • 226 – REIJNEN Kiel
  • 227 – VAN POPPEL Boy

UAE TEAM EMIRATES

  • 231 – KRISTOFF Alexander
  • 232 – BYSTRØM Sven Erik
  • 233 – CONSONNI Simone
  • 234 – MARCATO Marco
  • 235 – SWIFT Ben
  • 236 – TROIA Oliviero
  • 237 – ULISSI Diego

WILIER – SELLE ITALIA

  • 241 – MARECZKO Jakub
  • 242 – BERTAZZO Liam
  • 243 – BUSATO Matteo
  • 244 – COLEDAN Marco
  • 245 – MOSCA Jacopo
  • 246 – POZZATO Filippo
  • 247 – ZARDINI Edoardo

Le parcours 2018 de Milan-San Remo en vidéo

Présentation du parcours de Milan-San Remo 2018

Ce samedi 17 mars aura lieu la 109e édition de Milan-San Remo, le premier Monument de la saison cycliste. Le parcours de Milan-San Remo 2018 sera similaire dans son intégralité à celui de l’édition précédente avec ses 291 kilomètres à parcourir et un départ traditionnel depuis la Via della Chiesa Rossa à Milan et une arrivée sur la Via Roma de San Remo. Parmi les coureurs engagés, les meilleurs sprinteurs au monde ainsi que les spécialistes des courses d’un jour seront tous réunis.

Parcours et profil de Milan-San Remo 2018

Ce samedi, c’est un parcours de Milan-San Remo de près de 300 kilomètres qui attend l’ensemble des coureurs partants pour cette nouvelle édition de la Primavera. Les équipes et coureurs engagés tenteront pour la plupart de succéder au Polonais Michal Kwiatkowski (Team Sky), vainqueur en 2017, et auteur d’un début de saison cycliste remarquable avec des victoires au classement général du Tour d’Algarve et tout récemment sur Tirreno-Adriatico. Comme souvent, les premières heures de ce parcours seront avant tout une mise en bouche, ce qui permettra notamment aux échappés de prendre de l’avance sur le peloton et accessoirement de « montrer le maillot ». Pendant plus de 100 kilomètres, le parcours  de Milan-San Remo 2018 proposé aux coureurs sera tout plat et dépourvu de la moindre difficulté.

Puncheurs et sprinteurs, ils rêvent de remporter la 109e édition de Milan-San Remo et d’inscrire un Monument à leur palmarès.

Milan-San Remo 2018 et ses capo

C’est seulement à partir du Passo del Turchino que la course entrera dans une nouvelle dimension. Plus que l’ascension en elle-même avec de faibles pourcentages, c’est la descente qui pourra occasionner des premiers écarts dans le peloton. Le sommet de cette difficulté est située à près de 150 kilomètres de l’arrivée. Ensuite, une nouvelle longue portion plate attendra les protagonistes de cette 109e édition de Milan-SanRemo.

Les Capo vont s’enchaîner pendant une petite quinzaine de kilomètres avec le Capo Mele, Cervo et Berta , parcourus dans cet ordre. Ce sont les premières réelles difficultés du parcours qu’ils franchiront avant d’entrer dans le final de la Primavera. La Cipressa , qui doit être franchie à un peu moins de vingt kilomètres de la via Roma provoque généralement une première sélection avant le non moins mythique Poggio. C’est dans cette montée ultime, avant de redescendre sur San Remo que les puncheurs seront amenés à mettre en difficulté les sprinteurs. Selon les éditions, le dernier mot ne revient pas forcément au même type de coureurs d’une année sur l’autre, ce qui donne un aspect très indécis au premier Monument de la saison.

Fabio Jakobsen (Quick Step) vainqueur de Nokere Koerse crée la surprise

Loin d’être le coureur le plus attendu, Fabio Jakobsen (21 ans) s’est imposé au sprint dans la semi-classique belge de Nokere Koerse. Le coureur de Quick-Step Floors a survolé l’emballage final devançant Amaury Capiot (Sport Vlaanderen-Baloise) et Hugo Hofstetter (Cofidis). Il succède au palmarès à Nacer Bouhanni, vainqueur de l’édition 2017. Pour le Néerlandais, il s’agit aussi de sa première victoire chez les professionnels.

Fabio Jakobsen débloque son compteur de victoires

Un grand jour dans une carrière ! Fabio Jakobsen (Quick-Step Floors) vient d’obtenir son premier succès pro en s’imposant lors de Nokere Koerse. Dans cette semi-classique belge de presque 200 kilomètres, qui offre quelques passages pavés, le Néerlandais s’est montré plutôt discret avant de se dévoiler au moment le plus important. Bien emmené dans le dernier kilomètre par ses coéquipiers, il a abordé dans les premières positions l’ultime faux-plat montant où est jugé chaque année l’arrivée. Son sprint plein d’autorité a repoussé à plusieurs longueurs ses plus proches poursuivants. C’est dire la marge qui l’a séparé des ses adversaires. C’est une première assurément marquante pour le Néerlandais, qui confirme son aisance sur les courses belges après avoir terminé quatrième du Dwars Door West-Vlaanderen remportée par Rémi Cavagna, membre de la même équipe.

Wout Van Aert en grande forme

A défaut d’avoir remporté la course ou même ne pas avoir terminé dans les dix premiers, Wout Van Aert est le coureur qui aura assuré le spectacle. Le Belge triple champion du monde de cyclo-cross a démontré une nouvelle fois tout son talent sur la route. Troisième des Strade Bianche au début du mois, le coureur de Veranda’s Willems s’impose de plus en plus déjà comme un coureur référence dans le peloton. Et sur ce Nokere Koerse, ses quelques attaques auront fait un mal fou au peloton. Sur les quelques secteurs pavés du circuit final, il a bien failli faire basculer le scénario de la course à lui tout seul. Rien qu’avec son niveau affiché aujourd’hui, cela laisse penser que ce sera un concurrent sérieux à suivre dans les prochaines classiques du nord avec en point d’orgue Paris-Roubaix.

 

Procès Vinokourov-Kolobnev repoussé à une date ultérieure

Le tribunal correctionnel de Liège a pris la décision de reporter le procès qui devait avoir avoir lieu concernant l’affaire de corruption entre Alexandre Vinokourov et Alexandr Kolobnev. Ces deux coureurs sont suspectés d’avoir arranger le final de Liège-Bastogne- Liège 2010. Alexandre Vinokourov aurait promis à son adversaire la somme de 150 000 euros en échange de le laisser gagner ce Monument du cyclisme.

Report du procès Vinokourov-Kolobnev pour corruption

A la demande d’Alexandre Vinokourov et Alxandr Kolobnev, leur procès prévu ce mardi 13 mars 2018 au tribunal correctionnel de Liège n’a pas eu lieu. Impliqués tous les deux dans une affaire présumée de corruption, une audience fixant le calendrier d’échange des conclusions se tiendra le 19 juin prochain a rappelé l’AFP. Le procès se tiendra logiquement quelques semaines après cette date, possiblement au cours de l’été. Les deux parties ont souhaité un report, car Kolobnev a un nouvel avocat alors que Vinokourov souhaite verser de nouvelles pièces au dossier.

A lire aussi : Vinokourov demande l’abandon des poursuites de la “Doyenne” 2010

L’affaire les concernant remonte déjà 2010. C’était sur Liège-Bastogne-Liège et les deux coureurs se disputaient la victoire dans le final. Un duel qui se serait arrangé à quelques centaines de mètres de l’arrivée. Vinokourov est soupçonné d’avoir versé 150 000 euros à Kolobnev pour obtenir ce succès de prestige dans un Monument du cyclisme. Une hypothèse démentie depuis par les coureurs qui se défendent d’avoir eu recours à une telle pratique. Et ce malgré la trace d’un versement bancaire de la même somme du Kazakhe vers le compte du Russe.

Sunweb avec Michael Matthews et Tom Dumoulin sur Milan-San Remo

Leur participation à Milan-San Remo n’était pas encore assurée, mais la Sunweb l’a confirmé. Michael Matthews, blessé à l’épaule sur l’Omloop Het Nieuwsblad, et Tom Dumoulin, qui avait abandonné Tirreno-Adriatico après une chute, seront bien présents sur la Primavera.

Michael Matthews, remis de sa blessure à l’épaule, sera présent sur Milan-San Remo

Tout va bien pour la Sunweb. La formation allemande devait un peu s’inquiéter de savoir si ses leaders pourraient participer à Milan-San Remo. Et bien ça sera le cas. Son sprinteur Michael Matthews, qui avait terminé troisième de la Primavera en 2015, est bien aligné pour l’édition 2018. L’Australien s’est remis de sa fracture à l’épaule contractée lors de l’Omloop Het Nieuwsblad le 24 février dernier. Le médecin de l’équipe, Anko Boelens, a donné son feu vert sur le site de la Sunweb.

« Michael a très bien progressé après s’être fracturé l’épaule sur l’Omloop Het Nieuwsblad. Il a été capable de faire un entraînement de haute qualité la semaine dernière, avec des niveaux de douleur tolérables et nous sommes confiants qu’il est prêt à courir à nouveau samedi à Milan-San Remo. » Team Sunweb Injury Updates

Tom Dumoulin fera son retour sur Milan-San Remo après son abandon sur Tirreno-Adriatico

Sa participation à Milan-San Remo était aussi mise entre parenthèse après son abandon sur chute lors de Tirreno-Adriatico. Mais Tom Dumoulin sera lui aussi présent ce samedi sur la Classicissima. Son accident sur la Course des deux mers n’a pas été grave pour le Néerlandais comme l’explique Anko Boelens.

« Après avoir abandonné  Tirreno Adriatico samedi, Tom a subi des coupures et des ecchymoses à cause de sa lourde chute. Après quelques jours de repos, il est en voie de guérison et il peut débuter Milan-San Remo ce week-end. » Team Sunweb Injury Updates

Que des bonne nouvelles pour Sunweb qui pourra s’appuyer sur ses deux hommes sur la Primavera. Michael Matthews reste la meilleure chance de victoire pour la formation allemande, mais l’Australien n’a participé qu’à une seule course, l’Omloop Het Nieuwsblad. Il n’est donc pas forcément dans un état de forme optimal avant Milan-San Remo.

Composition de la formation Sunweb pour Milan-San Remo 2018

  • Michael Matthews
  • Tom Dumoulin
  • Sam Oomen
  • Roy Curvers
  • Nikias Arndt
  • Lennard Kämna
  • Edward Theuns

Astana mise sur une équipe homogène au départ de Milan-San Remo

Sans un grand nom du peloton international engagé sur Milan-San Remo, mais avec quand même plusieurs atouts, Astana se présente comme une équipe capable de parer à tous les scénarios possibles. Avec des puncheurs pour animer la course, des coureurs rapides pour jouer leur carte en cas d’arrivée groupée, la formation kazakhe apparaît armée pour la victoire finale.

Astana sur deux tableaux à Milan-San Remo

Un sprint avec un peloton compact ou une arrivée en petit comité ? Tous les ans, c’est la même interrogation concernant l’issue de Milan-San Remo. Afin de se donner le maximum de chances de réussite, Astana pourra compter sur des puncheurs mais aussi des sprinteurs. Pour partir en costaud et tenter d’échapper à la vigilance du peloton, Alexey Lutsenko et Michael Valgren, Luis Leon Sanchez à un degré moindre auront cette responsabilité. Tous les trois en forme depuis le début de saison, ils ont le potentiel pour briller à l’occasion de la 109e édition de la Primavera. Vainqueur du Tour d’Oman, du Het Nieuwsblad ou encore porteur du maillot de leader sur Paris-Nice, le niveau de performance est clairement au rendez-vous.

Mais si la course se termine par un sprint, les espoirs pour Astana seront toujours présents. Avec Oscar Gatto et surtout Magnus Cort Nielsen, cette formation détient deux coureurs rapides qui sont largement en capacité de franchir toutes les difficultés du parcours. Certainement moins rapides que d’autres sprinteurs comme Marcel Kittel (Katusha Alpecin) ou Peter Sagan (Bora Hansgrohe), il reste néanmoins le fait de prendre en considération la longueur de l’épreuve (291 km) et le rythme imposé dans les cinquante derniers kilomètres. A ce jeu-là, leurs pointes de vitesse respectives pourraient leur permettre de signer sans conteste une très grande victoire, la plus belle de la carrière.

Composition d’Astana pour Milan-San Remo

  • Omar Fraile
  • Michael Valgren
  • Davide Vilella
  • Luis Leon Sanchez
  • Alexey Lutsenko
  • Oscar Gatto
  • Magnus Cort Nielsen

Milan-San Remo : le forfait de Nacer Bouhanni ? « Une décision de l’équipe »

Nacer Bouhanni a dû déclarer forfait pour Milan-San Remo ce mardi, à cause d’une bronchite contractée sur Paris-Nice. L’intéressé a expliqué dans la foulée que ce n’était pas lui qui avait pris la décision et qu’elle venait de son équipe Cofidis. Le manager général de la formation, Cédric Vasseur, a de son côté donné des explications.

« Ce n’est pas moi qui ait déclaré forfait pour Milan-San Remo » a déclaré Nacer Bouhanni

On en apprend un peu plus chaque jour. Nacer Bouhanni a en effet donné de plus amples informations sur son forfait pour Milan-San Remo. Ce mardi, sa formation de la Cofidis annonçait qu’il ne pourrait pas participer au premier Monument de la saison à cause d’une bronchite aigüe contractée sur Paris-Nice. Le sprinteur tricolore a répondu à ce sujet à nos confrères de Cyclism’Actu. Le Lorrain, qui avait des ambitions sur la course italienne, a dû se plier au choix de son équipe.

« Ce n’est pas moi qui ait déclaré forfait pour Milan-San Remo. C’est une décision de la direction de l’équipe Cofidis, une décision que je ne peux qu’accepter et respecter même si moralement c’est dur pour moi car je voulais y être sur ce Milan-San Remo. J’étais rétabli et j’avais même eu le feu vert du médecin de l’équipe de chez Cofidis. Depuis dimanche matin, j’ai eu le feu vert pour aller faire du vélo. » ITW – Nacer Bouhanni : « Ce n’est pas moi qui ait déclaré forfait »

« Nous avons pris la décision que nous pensons être la meilleure pour Nacer » affirme Cédric Vasseur

Nacer Bouhanni semble, selon ses dires, ne pas avoir eu le dernier mot dans cette affaire. Ses propos ne sont pas passés inaperçus chez Cofidis, notamment pour Cédric Vasseur, le manager général de la formation nordiste. Chez nos confrères de La Voix du Nord, il a donné plus de détails.

« Nous avons pris la décision que nous pensons être la meilleure pour Nacer. On ne se faisait pas d’illusion depuis Paris-Nice sur ses chances à jouer un vrai rôle pour la victoire sur un parcours aussi complet que celui de Milan-San Remo. On se base aussi sur une analyse plus globale : il est tombé à Dubaï, puis à Oman ; il s’est préparé sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines pour fuir le mauvais temps, chez lui, à Nancy ; puis, il n’a pas été en mesure de performer. On pensait l’aligner pour gagner. Pas pour autre chose. […] On ne va pas reproduire l’expérience malheureuse du Tour de France 2017 que Nacer a disputé avec 70 % de ses moyens. On a vu le résultat : il a été placé en échec sur tous ses sprints, sa confiance s’en est ressentie et il s’est exposé à la critique. Il a besoin de reprendre confiance par une victoire. Quelle qu’elle soit… » Vasseur estime que c’est la bonne décision de ne pas aligner Bouhanni sur Milan-San Remo

Cédric Vasseur est donc clair dans son explication. Il préfère ne pas aligner Nacer Bouhanni sur Milan-San Remo car il n’est pas en forme et il préfère qu’il prenne son temps. Pour remplacer le Lorrain, Cofidis s’appuiera sur Christophe Laporte sur la Primavera qui a lieu ce samedi.

Une équipe d’attaquants chez AG2R La Mondiale pour Milan-San Remo

Sans grand favori au moment de prendre le départ de Milan-San Remo, AG2R La Mondiale devrait être une formation placée sous le signe de l’offensive. Avec aussi aucun sprinteur en sa possession, les différentes ascensions du final seront autant d’opportunités pour tenter de provoquer une course de mouvement. C’est cette stratégie employée qui pourrait éventuellement mener l’un de ses coureurs vers la victoire.

Plusieurs cartes pour AG2R La Mondiale sur Milan-San Remo

La victoire passera assurément par l’attaque chez AG2R La Mondiale ! Sans sprinteur de niveau international engagé sur Milan-San Remo, une arrivée groupée est le scénario à éviter impérativement du côté de cette équipe française. Il faudra animer la course dans la Cipressa et dans le Poggio, voire encore en amont dans les Capo. C’est sans doute la seule issue pour espérer voir un de ses coureurs s’imposer dans cette course mythique.

Déjà neuvième en 2015, Tony Gallopin est celui qui affiche le meilleur résultat dans cet effectif. Participant pour la sixième fois, cela commence à en faire un habitué. L’expérience est un atout considérable pour prétendre à un excellent résultat dans n’importe quel Monument. Au Français maintenant d’essayer d’en profiter lors de cette classique italienne. Pour lui comme ses coéquipiers, la performance passera par une prise de risque. Attendre un sprint n’est pas du tout la solution à envisager, il serait battu d’avance.

Tout comme son compatriote Alexis Vuillermoz, qui affiche une belle forme en ce moment. Huitième du dernier Paris-Nice, le Français semble avoir passer un cap supplémentaire. Très bon puncheur, il devrait passer à l’attaque si les moyens physiques le lui permettent. Présent aux côtés des deux tricolores sur la Course au Soleil, le champion de Belgique Oliver Naesen est l’autre atout de l’équipe AG2R La Mondiale. Peut-être plus attendu à l’occasion des différentes classiques flandriennes, le coureur de 27 n’en reste pas moins un outsider dans la Primavera. A la fois capable de passer sur tous les terrains et d’être très endurant, la découverte de Milan-San Remo pourrait se transformer en jolie surprise.

https://twitter.com/AG2RLMCyclisme/status/973630025479147521

Composition d’AG2R La Mondiale pour Milan-San Remo

  • Alexis Gougeard
  • Stijn Vandenbergh
  • Clément Venturini
  • Cyril Guatier
  • Tony Gallopin
  • Alexis Vuillermoz
  • Oliver Naesen

Rohan Dennis (BMC) : « Pour être honnête, j’étais nerveux »

Vainqueur du contre-la-montre individuel de Tirreno-Adriatico ce mardi, Rohan Dennis a réussi à rééditer sa performance de l’année dernière sur cette même étape. L’Australien a même fait mieux en améliorant son temps de 4 ». Il avoue qu’il n’était pas très confiant avant le départ.

Rohan Dennis savait qu’il devait « aller plus vite » que l’année dernière sur ce même chrono de Tirreno-Adriatico

Dire qu’il était attendu sur ce contre-la-montre est un euphémisme. Rohan Dennis se devait de gagner avec son statut de favori sur les épaules. Vainqueur l’année dernière de cette même étape, il a réédité sa performance ce mardi sur le chrono de Tirreno-Adriatico. L’Australien qui semblait être dans une autre catégorie, n’était pas forcément dans son assiette avant le départ comme il l’explique sur le site de sa formation BMC.

« Pour être honnête j’étais nerveux par rapport à 2017. Je regardais les meilleurs moments de ce parcours et je me disais « ok, qu’est-ce que je dois viser? ». Je savais que je devais essayer d’aller plus vite que l’année dernière pour gagner et j’avais raison parce que Jos Van Emden a fait le même temps que moi l’an dernier. Donc, si je n’avais pas battu mon temps, il aurait gagné. Je suis juste content d’avoir gagné aujourd’hui. C’est un bon coup de pouce pour la confiance. » Dennis Wins Closing Time Trial as Caruso Seals Second Overall at Tirreno-Adriatico

L’Australien est donc satisfait. Mais il n’a pas pu faire mieux que l’année dernière au classement général. Rohan Dennis avait en effet terminé deuxième derrière Nairo Quintana. Il sait qu’il reste limité dans certains domaines.

« Ça n’a pas été la meilleure semaine pour moi. Je ne pouvais pas répéter ce que j’ai fait l’année dernière ou m’améliorer dans les ascensions et sur le classement général, mais je pense qu’aujourd’hui, c’était assez bon. » Dennis Wins Closing Time Trial as Caruso Seals Second Overall at Tirreno-Adriatico

Comme un passage de témoin, c’est son coéquipier Damiano Caruso qui a fini deuxième derrière le vainqueur de Tirreno-Adriatico, Michal Kwiatkowski. Rohan Dennis est très content du résultat de l’Italien, même s’il aurait aimé que la victoire soit au bout.

« Ça a été un travail d’équipe autour de Damiano Caruso afin de s’assurer qu’il avait les meilleures chances de gagner la course. Malheureusement, nous n’avons pas remporté la victoire, mais il a été exceptionnel cette semaine en s’assurant de ne pas perdre trop de temps sur les étapes de montagne et ces deux longues étapes ont été très dures. Donc chapeau à lui pour sa deuxième place au général ! » Dennis Wins Closing Time Trial as Caruso Seals Second Overall at Tirreno-Adriatico

Christophe Laporte unique leader de Cofidis sur Milan-San Remo

Parti pour partager le rôle de leader avec Nacer Bouhanni à l’occasion de Milan-San Remo, Christophe Laporte sera finalement le principal atout de la formation Cofidis. C’est sur ses épaules que reposeront les principaux espoirs pour réaliser le meilleur résultat possible. Il va participer pour la quatrième fois à la Primavera, mais ça sera la première avec une telle responsabilité.

Christophe Laporte, meilleure chance de Cofidis sur Milan-San Remo

Un leader au lieu de deux ! C’est ainsi que l’équipe Cofidis se présentera au départ de Milan-San Remo. Pour le premier Monument de la saison, tout sera tourné autour d’un seul coureur, Christophe Laporte. Et pourtant, ce n’était pas vraiment prévu de cette façon initialement. Mais le forfait annoncé dans la même journée de Nacer Bouhanni par sa formation a changé les plans. Si la question pouvait se poser sur lequel des deux sprinteurs allai se sacrifier pour l’autre an cas d’arrivée pour la victoire, il n’y aura pas besoin d’y répondre. A la fois, cela facilite la stratégie de course pour Cofidis entièrement dédiée à Christophe Laporte, mais aussi ça donne beaucoup plus de responsabilités à ce jeune coureur de 25 ans. Va-t-il être à la hauteur de l’événement ?

En tout cas, depuis le début de saison, Christophe Laporte n’a pas du tout déçu comme l’atteste ses différentes victoires. Vainqueur d’une étape à l’Etoile de Bessèges et de deux sur le Tour de la Provence, il a prouvé à quel point c’était possible de lui faire confiance. Et puis, sa dernière prestation sur Paris-Nice a été plutôt concluante. S’il n’y a pas eu de victoire d’étape, le Français a réussi à cumuler une troisième et sixième place. Un tel résultat pour le coureur de Cofidis sur la Primavera serait évidemment une satisfaction supplémentaire. Et surtout confirmerait que Laporte prend en ce moment une nouvelle envergure au sein de son équipe en passant d’équipier de luxe à leader incontestable.

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/973556505415995392

Composition de Cofidis pour Milan-San Remo

  • Christophe Laporte
  • Cyril Lemoine
  • Anthony Turgis
  • Guillaume Bonnafond
  • Loïc Chetout
  • Daniel Teklehaimanot
  • Bert Van Lerberghe

Michal Kwiatkowski (Sky) : « Ma plus grande victoire sur une course par étapes »

Michal Kwiatkowski s’est adjugé Tirreno-Adriatico ce mardi au terme du contre-la-montre final. Le Polonais remporte ce titre pour la première fois de sa carrière. Avant de s’attaquer à Milan-San Remo samedi, il est en pleine confiance.

Tirreno-Adriatico, « une des plus belles courses de la saison » pour Michal Kwiatkowski

Michal Kwiatkowski est un homme heureux. Vainqueur ce mardi de Tirreno-Adriatico, cela peut se comprendre. Le Polonais, 12e du contre-la-montre remporté par Rohan Dennis, remporte cette course pour la première fois de sa carrière et c’est aussi son deuxième succès de la saison après le Tour d’Algarve. Le coureur de la Sky est surtout content de s’adjuger le titre sur une telle épreuve comme il l’a expliqué aux micros des organisateurs.

« Je suis si heureux de gagner Tirreno-Adriatico. C’est l’une des plus belles course de la saison. C’est un sentiment incroyable de remporter ma plus grande victoire sur une course par étapes. » Twitter Tirreno-Adriatico

C’est aussi un sentiment de soulagement qu’a ressenti Michal Kwiatkowski. Le Polonais a reconnu que l’apparition de la pluie l’a quelque peu stressé alors qu’il était à l’échauffement. Ce paramètre aurait pu avoir un impact énorme sur le résultat final. Mais tout s’est bien passé pour lui.

« C’était nerveux de mon point de vue et quand je m’échauffais sur le trainer, il a commencé à pleuvoir. C’était effrayant car tout pouvait arriver. En fin de compte, c’était une bonne journée. » Michal Kwiatkowski held his nerve in tricky conditions to secure overall victory at Tirreno-Adriatico following the final time trial.

Milan-San Remo dans le viseur de Michal Kwiatkowski

Tirreno-Adriatico terminé, Michal Kwiatkowski est déjà tourné vers d’autres objectifs et notamment Milan-San Remo. Le Polonais est le tenant du titre sur cette course et il compte bien le défendre. Surtout qu’avec sa forme du moment, il peut espérer le faire et ainsi imiter Erik Zabel, le dernier à avoir réalisé une telle performance c’était en 2000-2001. Le coureur de la Sky va en tout cas se préparer pour ça.

« Ma motivation sera encore plus grande car j’ai eu de grands sentiments ici. J’ai juste besoin de récupérer. Je vais passer trois jours à la maison et je serai prêt à rouler Milan-San Remo sur 300 kilomètres. » Michal Kwiatkowski held his nerve in tricky conditions to secure overall victory at Tirreno-Adriatico following the final time trial.

La couleur est donc annoncée par Michal Kwiatkowski. Mais avant tout, qu’il savoure son titre sur Tirreno-Adriatico avec son équipe. Chaque choses en son temps.

 

Tirreno-Adriatico : le chrono pour Rohan Dennis, le général pour Michal Kwiatkowski

Rohan Dennis (BMC) a dominé le contre-la-montre individuel de Tirreno-Adriatico ce mardi. L’Australien s’adjuge ce chrono pour la deuxième année d’affilée. Il devance Jos Van Emden (LottoNL-Jumbo) et Jonathan Castroviejo (Sky). Michal Kwiatkowski (Sky), qui a terminé 12e à 20 » du vainqueur du jour, a creusé l’écart avec son dauphin Damiano Caruso (BMC) et remporte Tirreno-Adriatico pour la première fois de sa carrière.

Rohan Dennis trop fort sur le contre-la-montre de Tirreno-Adriatico

Le contre-la-montre était décisif et le suspense était au rendez-vous. D’autant plus que la pluie avait décidé qu’elle s’inviterait sur la fin de l’étape pour donner un peu plus de spectacle à ce Tirreno-Adriatico. Cela n’a pas raté. Il n’y a pas eu de chute et heureusement d’ailleurs. Mais la tension était palpable chez certains coureurs. Sauf peut-être pour Rohan Dennis. Parti dans les premiers dans ce chrono, l’Australien a profité de conditions météo parfaites pour aller claquer un temps canon de 11’14 ». Cela lui a suffit pour s’imposer pour la deuxième année consécutive sur ce contre-la-montre final de la Course des deux mers en améliorant sa marque de 4 ». Et bien lui en a pris, car c’est exactement l’écart qu’il y a entre lui et son dauphin du jour Jos Van Emden. Jonathan Castroviejo, qui a réalisé un bon chrono lui aussi, complète le podium.

Michal Kwiatkowski a dompté la pluie sur ce chrono de Tirreno-Adriatico

S’il y en a un qui avait tout à perdre ce mardi, c’est bien Michal Kwiatkowski. Le Polonais n’avait que 3 » d’avance sur Damiano Caruso avant le départ de ce contre-la-montre. Avec la pluie qui est arrivée en cours d’étape, cela aurait pu le déranger comme pour certains partis avant lui. Mais c’est mal connaître le coureur de la Sky qui avait très faim et qui ne semblait pas vouloir laisser filer ce titre qui lui tendait les bras. Sans pression, Michal Kwiatkowski a terminé 12e avec un chrono de 11’34 ». Amplement suffisant pour s’adjuger son premier Tirreno-Adriatico et le deuxième titre de sa saison après le Tour d’Algarve. Il s’est même permis de creuser l’écart avec son dauphin italien avec 24 » d’avance au final. D’ailleurs Damiano Caruso s’est fait peur et aurait pu perdre sa deuxième place au profit d’un Geraint Thomas qui a dépassé Mikel Landa pour compléter le podium de la Course des deux mers. Le Transalpin a finalement terminé avec 8 » d’avance sur le Britannique.

La bonne opération au classement général est venue de Tiesj Benoot. Le Belge, 8e à 39 » avant le départ du contre-la-montre, a réalisé un excellent chrono (12’01 »). Celui-ci lui a permis de passer quatre coureurs pour finalement se retrouver au pied du podium à 32 » derrière Geraint Thomas et à 1’06 » du vainqueur Michal Kwiatkowski. Après avoir remporter les Starde-Bianche, Tiesj Benoot confirme qu’il est en très grande forme en ce début de saison.

Du côté des Français, Romain Bardet a terminé 82e à 1’08 » de Rohan Dennis. Suffisant pour qu’il gagne une place au classement général pour finir 13e de Tirreno-Adriatico. C’est Matthieu Ladagnous (Groupama-FDJ) qui a réalisé le meilleur chrono chez les Tricolores avec le 18e temps à 23 » du vainqueur du jour.

Classement du contre-la-montre individuel de Tirreno-Adriatico – Top 10

1. Rohan Dennis BMC 11’14 »
2. Jos Van Emden LottoNL-Jumbo à 4 »
3. Jonathan Castroviejo Sky à 8 »
4. Mads Pedersen Trek-Segafredo  »
5. Gianni Moscon Sky à 12 »
6. Michael Hepburn Mitchelton Scott à 13 »
7. Jack Bauer Mitchelton-Scott  »
8. Luke Durbridge Mitechelton-Scott à 17 »
9. Primoz Roglic LottoNL-Jumbo à 18 »
10. Vasil Kiryienka Sky  »

Classement général final de Tirreno-Adriatico – Top 10

1. Michal Kwiatkowski Sky 25h32’56 »
2. Damiano Caruso BMC à 24 »
3. Geraint Thomas Sky à 32 »
4. Tiesj Benoot Lotto Soudal à 1’06 »
5. Adam Yates Mitchelton-Scott à 1’10 »
6. Mikel Landa Movistar à 1’13 »
7. Davide Formolo Bora-Hansgrohe à 1’15 »
8. Jaime Roson Movistar  »
9. George Bennett LottoNL-Jumbo à 1’16 »
10. Rigoberto Uran EF Education First-Drapac à 1’22 »

Bon, il n’a rien foutu Christopher Froome sur Tirreno-Adriatico !

Et je rigole en passant la ligne d’arrivée de la cinquième étape en compagnie d’un coureur de la BMC-Racing, et j’en profite pour regarder les paysages magnifiques de Toscane, Christopher Froome est-il venu sur Tirreno-Adriatico pour jouer les touristes sans les tongs et le bob de circonstance ? La Course des deux Mers qui n’a plus que l’épreuve du contre-la-montre à proposer nous aura appris lors de cette édition que Christopher Froome a plus d’un tour dans sa musette parmi les quatre remportés au mois de juillet. Au cours du déroulé de la compétition le Britannique sera passé presque inaperçu dans l’espoir de redorer son blason.

Froomey en a fait exprès d’être en perdition sur Tirreno-Adriatico

L’équipe Sky qui est dans une mauvaise posture depuis la révélation du contrôle anomal au salbutamol de Christopher Froome sur la Vuelta, a sans doute élaboré une stratégie pour qu’il se fasse un tant soit peu oublier par tout le monde. En premier lieu par ceux qui ne voulaient pas de sa présence sur Tirreno-Adriatico. La chose n’a pas été aisée devant des milliers de spectateurs et surtout au beau milieu de ses détracteurs au sein du peloton. Sont-ils encore nombreux à cette heure en ce qui concerne ceux qui ont pris le départ avec lui mercredi dernier ? Le quadruple vainqueur du Tour de France semblait faire de l’hostilité sa triste raison d’être avant que s’élance la course. Mais on a pu l’apercevoir en grande discussion avec quelques coureurs au cours de l’épreuve, notamment Tony Martin (Katusha-Alpecin) qui n’avait pas été tendre avec lui après l’annonce de son contrôle. D’un profil bas ressortira-t-il de Tirreno-Adriatico avec la tête haute en ayant la conviction qu’il faut être un je-m’en-foutiste du résultat pour gagner la sympathie de la défaite en présence.

A lire : Tout savoir de la 73e édition de la course

Christopher Froome au départ de la 101e édition du Giro d’Italia ?

@TirrenAdriatico

Marcel Kittel leader de Katusha Alpecin pour Milan-San Remo

Vainqueur de deux étapes sur Tirreno-Adriatico, Marcel Kittel se place comme l’un des prétendants à la victoire finale de Milan-San Remo dès sa première participation. Meilleur espoir de l’équipe Katusha Alepcin, l’Allemand va faire ses grands débuts sur la Primavera à 29 ans.

Marcel Kittel à la découverte de Milan-San Remo

Marcel Kittel va participer à Milan-San Remo 2018 ! C’est son équipe Katusha Alpecin qui a officialisé cette nouvelle en annonçant la présence de l’Allemand dans les sept coureurs engagés. C’est la première fois de sa carrière qu’il va prendre part à la Primavera, et seulement sa seconde participation à un Monument du cyclisme après Paris-Roubaix en 2011. Mais cette fois-ci, le vainqueur de cinq étapes sur le dernier Tour de France peut prétendre à jouer les premiers rôles, voire se mêler à la victoire. Reste à savoir comment le leader de Katusha Alpecin va digérer l’enchaînement des ascensions dans le final et dans quelle position il se retrouvera au Poggio. Pour espérer quoi que ce soit, il lui faudra résister et tenir dans le premier peloton pour faire ensuite parler sa pointe de vitesse.

Le scénario de course aura forcément une incidence sur les chances de Kittel. En cas d’une course de mouvements incessants, voir l’Allemand triompher à San Remo paraît très hypothétique. Au contraire d’une journée plus tranquille et calme, alors l’un des meilleurs sprinteurs au monde serait un redoutable adversaire. Pour tous ses adversaires, être à ses côtés dans le final aurait tout d’une mauvaise nouvelle sachant le niveau actuel du coureur de Katusha Alpecin. Il vient de s’imposer à deux reprises sur Tirreno-Adriatico et va donc arriver avec le maximum de confiance engrangé avant ce premier Monument de la saison.

Composition de Katusha Alpecin pour Milan-San Remo

  • Nathan Haas
  • José Gonçalves
  • Maxim Belkov
  • Marcel Kittel
  • Simon Spilak
  • Rick Zabel
  • Nils Politt

Le Tour de Catalogne donne plus de détails sur son parcours

Après avoir dévoilé les sept étapes en décembre dernier, les organisateurs du Tour de Catalogne ont enfin montré le profil de ces dernières ce lundi. La course s’élancera le 19 mars de Callela et se terminera le 25 mars à Barcelone. Comme prévu, il n’y aura pas de contre-la-montre cette année et deux arrivées en altitude sont au programme.

Deux arrivées en altitude en deux jours sur le Tour de Catalogne

Cette édition 2018 du Tour de Catalogne va ravir les grimpeurs ! Avec quatre étapes de haute montagne, il y aura de quoi faire. D’autant plus que deux arrivées au sommet sont au programme et elles auront lieu deux jours consécutifs : le mercredi et le jeudi. Les favoris pourront s’en donner à cœur joie. À noter aussi qu’il n’y pas de contre-la-montre cette année. Les purs grimpeurs auront donc plus de chance de jouer la victoire finale. Pour les sprinteurs, il va leur rester quand même un petit quelque chose avec la première étape à Callela et la sixième le samedi à Torrefarrera. Pour le reste la course se terminera comme toujours à Barcelone. L’année dernière, c’était Alejandro Valverde qui s’était imposé pour la deuxième fois de sa carrière. Va-t-il réussi la passe de trois lors de cette 98e édition ? Réponse le 25 mars prochain !

Le parcours détaillé du Tour de Catalogne 2018

  • Le parcours complet du Tour de Catalogne 2018
Image : Tour de Catalogne.
  • Lundi 19 mars – 1re étape : Callela – Callela (152,3 km)
Image : Tour de Catalogne.
  • Mardi 20 mars – 2e étape : Mataro – Valls (175,6 km)
Image : Tour de Catalogne.
  • Mercredi 21 mars – 3e étape : San Cugat del Vallès – Vallter 2000 (199,2 km)
Image : Tour de Catalogne.
  • Jeudi 22 mars – 4e étape : Llanars – La Molina (170,8 km)
Image : Tour de Catalogne.
  • Vendredi 22 mars – 5e étape : Llivia – Vielha (212,9 km)
Image : Tour de Catalogne.
  • Samedi 23 mars – 6e étape : Vielha – Torrefarrera (194,2 km)
Image : Tour de Catalogne.
  • Dimanche 25 mars – 7e étape : Barcelone – Barcelone (154,8 km)
Image : Tour de Catalogne.
  • Le profil complet des sept étapes
Image : Tour de Catalogne.

Nacer Bouhanni (Cofidis) déclare forfait pour Milan-San Remo

Nacer Bouhanni ne s’alignera pas sur Milan-San Remo cette année. Le coureur tricolore, qui a abandonné Paris-Nice avant le départ de la 6e étape à cause d’une bronchite, n’est toujours pas guéri. La déception doit être grande pour le sprinteur français.

Nacer Bouhanni forfait pour Milan-San Remo

Nacer Bouhanni doit être terriblement déçu. Le sprinteur français ne pourra tenter de remporter un premier Milan-San Remo cette année. Une bronchite aigüe contractée sur Paris-Nice le fait encore souffrir. Il avait d’ailleurs dû abandonner avant le départ de la 6e étape vendredi dernier. C’est sa formation de la Cofidis qui a donné l’information de son forfait pour le premier Monument de la saison.

« Insuffisamment remis d’une bronchite aiguë contractée sur les routes de Paris – Nice, Nacer Bouhanni déclare malheureusement forfait pour Milan San Remo. »Twitter Team Cofidis

C’est un sacré coup dur pour le Lorrain qui avait des envies de bien faire sur la course italienne. Notamment celle de prendre sa revanche sur l’édition de 2016, où Nacer Bouhanni a vu un problème de chaîne venir lui empêcher de jouer la victoire. Ce jour-là c’est son compatriote Arnaud Démare qui s’était imposé devant Ben Swift. Le sprinteur de la Cofidis devra donc regarder Milan-San Remo à la télé. C’est d’autant plus frustrant qu’en trois participations, il avait toujours terminé dans le top 10 : 6e en 2015, 4e en 2016 et 8e en 2017. Ce n’est que partie remise comme dit le dicton. À 27 ans il aura d’autres occasions de briller sur ce Monument et qui sait, peut-être, de le remporter un jour. On souhaite en tout cas à Nacer Bouhanni un bon et prompt rétablissement.

Peter Sagan à la conquête de son premier Milan-San Remo

A quatre jours de la 109e édition de Milan-San Remo, Bora-Hansgrohe vient de dévoiler officiellement une composition d’équipe sans grande surprise. Comme attendu, l’équipe sera tournée autour de son leader emblématique et charismatique Peter Sagan qui joue gros dans la Primavera. Le triple champion du monde va tenter d’inscrire son nom au palmarès de cette mythique course pour la première fois de sa carrière.

Gagner Milan-San Remo, l’objectif de Peter Sagan

Un pas de plus vers la légende ? Peter Sagan qui a déjà marqué l’Histoire du cyclisme en remportant trois titres de champion du monde consécutifs peut écrire une nouvelle page à l’occasion de Milan-San Remo. Deux fois deuxième en 2013 et 2017, le Slovaque n’a pas encore réussi à remporter ce Monument même s’il est passé tout près. Lors de la dernière édition, Michal Kwiatkowski l’avait devancé d’un souffle au sprint retardant du coup l’échéance d’au moins un an pour le coureur de Bora-Hansgrohe. Si sa carrière est déjà admirable à seulement 28 ans, le gain de la Primavera lui apporterait sans aucun doute une dimension supplémentaire. C’est avec Paris-Roubaix la dernière très grande course qui lui manque. Une partie de sa saison va donc bien se jouer ce samedi.

Pour gagner Milan-San Remo, Bora-Hansgrohe va compter exclusivement sur son leader champion du monde en titre. Toute l’équipe est bâtie autour de Peter Sagan, l’inverse aurait été pour le moins surprenant. Les fidèles lieutenants comme Maciej Bodnar, Marcus Burghardt et Daniel Oss auront pour principale mission d’épauler le Slovaque et possiblement même d’enflammer la course. Si le quintuple vainqueur du maillot vert au Tour de France est un très bon sprinteur, c’est l’un des seuls coureurs qui semblent également en mesure d’attaquer dans le Poggio comme l’an dernier. Une polyvalence qui apparaît évidemment comme un atout, mais qui n’a pas pour le moment payer. Mais ce n’est peut-être plus qu’une question de jours.

Composition de Bora-Hansgrohe pour Milan-San Remo

  • Cesare Benedetti
  • Andreas Schillinger
  • Juraj Sagan
  • Peter Sagan
  • Marcus Burghardt
  • Daniel Oss
  • Maciej Bodnar