Déjà deux courses et deux victoires pour Alexandre Geniez (Ag2r La Mondiale) ! Après son succès sur le Grand Prix Cycliste La Marseillaise, épreuve de Coupe de France PMU, le coureur âgé de 29 ans s’est présenté au départ du Tour de Provence (2.1). Toujours très en forme, force est de le reconnaître, le protégé de Vincent Lavenu n’a laissé aucune chance à ses adversaires, pas même à son coéquipier Tony Gallopin, classé 4e à cinq secondes.
Le quadruple vainqueur du Tour de France a des fourmis dans les jambes. Ses dernières déclarations ont laissé transparaître qu’il souffre d’impatience au niveau des cannes. Il va faire sa rentrée au Tour d’Andalousiequi se déroulera du 14 au 18 février, ce qui lui vaut une triple dose de critiques. Lui est d’attaque et écoute ses envies même si la procédure ouverte après son contrôle « anormal » au Salbutamol sur la Vuelta 2017 est toujours en cours. Forte tête à l’ambition débordante ou inconscient sans scrupule Christopher Froome ?
Le programme d’entraînement de Christopher Froome, de la bombe !
Accumuler des kilomètres dans le but d’être fin prêt pour essayer de remporter un premier Giro et ajouter une autre Grande Boucle à son palmarès afin rejoindre Jacques Anquetil (1957-1961-1962-1963-1964), Eddy Merckx (1969,1970,1971,1972,1974) et Bernard Hinault (1978, 1979, 1981, 1982,1985) au panthéon des quintuples vainqueurs du Tour de France. Rouler au contact de ses plus proches adversaires du mois du mois de mai et de juillet afin d’établir des simulations de courses qui lui serviront de points de repère tant sur le plan psychologique que physique avant les grandes échéances du printemps et de l’été. Élaborer des stratèges avec l’équipe Sky qui pourraient bien ne jamais être mis en place si le couperet tombe assez vite sur son avenir au sien du peloton. Pour l’instant le Britannique semble être dans des conditions optimales pour entamer sa saison à en croire ses stats hallucinantes qu’il a récemment publiées sur Strava. En Afrique du Sud, « le Kényan blanc » a bouffé du rhinocéros, ce qui lui permet d’avoir un tigre dans son moteur pour batailler toutes griffes dehors dans d’âpres combats au milieu de la jungle de ses tumultes.
Crédit photo : Twitter Chris Froome
A lire aussi sur TodayCycling : Christopher Froome explose tous les records à l’entraînement !
Christopher Froome ne va pas trembler devant ces minus…
Depuis le temps qu’il patiente dans cette chambre noire, il entend qu’on s’amuse et qu’on chante au bout du couloir…il se souvient des prairies bordées de cactus…Christopher Froome perçoit la lumière au bout de la trêve hivernale. Une lumière trouble pesant sur la visibilité, mais significative de son retour à la compétition. L’Espagne, terre de ses heures de gloire du mois de septembre dernier, sera à nouveau celle de ses espoirs de briller rapidement. Entre l’annonce de son contrôle positif et celle de sa reprise, on a l’impression qu’il n’a jamais craint une mise à l’écart de l’UCI (Union Cyclisme Internationale) pour manquement au règlement. Le doute n’a jamais atteint l’émotionnel du Britannique, semble-t-il. Est-ce une stratégie pour intimider ceux qu’il considère peut-être comme des minus dans l’arène andalouse de ses premiers coups de corne de la saison ?
Vidéo – 2018 tout en attaque ou en débâcle pour Christopher Froome ?
Au lendemain du Tour de Murcie se disputera la 33e édition de la Clasica de Almeria, épreuve UCI 1.HC. Avec justement un profil similaire à celui de la course de la veille, à l’exception faîte d’une partie finale plate beaucoup plus longue et ce jusqu’à la ligne d’arrivée, seuls le coureurs en forme en ce début de saison pourront se jouer la victoire du jour. Et si en plus ils sont rapides au sprint, leurs chances de succès n’en seront que décuplées.
Parcours et profil de la Clasica de Almeria 2018
Dimanche 11 février, ce sont quelque 185 kilomètres et quatre ascensions qui attendent les coureurs désireux de succéder Danois Magnus Cort Nielsen (Astana), actuellement sur le Tour de Dubai. Peu après le départ, les coureurs seront déjà en prise en vue du premier sprint intermédiaire disputé en légère altitude, à 400 mètres au dessus du niveau de la mer. Au total, les coureurs auront à disputer quatre sprints. Pendant environ 40 kilomètres les coureurs seront sur un plateau avec tout de même un col de 3e catégorie à escalader en plus du Mur de Uleila del Campo. Après une période ponctuée de plat et de descente, les coureurs attaqueront la partie difficile de la Clasica de Almeria 2018 avec consécutivement trois cols à escalader, classés respectivement en 4e, 3e et 2e catégories. Au sommet de l’Alto de Turillas, les coureurs seront à 800 mètres d’altitude, avant de basculer vers Rioja, après quoi le final de la course prendra une allure d’étape de plat. Avec les difficultés qu’il y aura eu à passer, la victoire se jouera entre hommes forts obligatoirement et par expérience. Et il parait probable, comme par le passé avec les Mark Cavendish, Sam Bennett ou encore Michael Matthews pour ne citer que ces trois là, que les sprinters auront un avantage certain. A la condition cependant d’avoir réussi à passer les ascensions avec les meilleurs.
Pour trouver le vainqueur de la 33e édition de la Clasica de Almeria, il faudra regarder du côté des sprinters toujours présents dans le final.
Pour cette troisième édition du Tour La Provence, la course par étapes a débuté de manière originale par un prologue sur le Circuit Paul Ricard du Castellet long d’un peu plus de cinq kilomètres. Malgré des écarts assez resserrés entre les premiers, c’est Alexandre Geniez (AG2R La Mondiale) qui est parvenu à réaliser le meilleur chrono devant Sylvain Chavanel (Direct Energie) et Christophe Laporte (Cofidis). Il est le premier leader de cette course par étapes qui se poursuit jusqu’à dimanche.
Alexandre Geniez prend le pouvoir d’entrée
Un début de saison absolument parfait ! A l’heure actuelle, Alexandre Geniez vainqueur du prologue du Tour de la Provence 2018 ne peut pas faire mieux. Après avoir gagné le Grand Prix La Marseille, il a enchaîné un deuxième succès en autant de jours de course. C’est une réussite totale et en plus sur deux profils totalement différents. Il y a une dizaine de jours, le coureur d’AG2R La Mondiale a profité d’un énorme travail collectif pour s’imposer ensuite au sprint dans un groupe réduit. Mais là sur ce contre-la-montre court mais intense, le natif de Rodez a été impressionnant. Et une nouvelle fois, c’est lui qui s’est révélé être le plus fort.
En 6 minutes et 49 secondes, Alexandre Geniez a réalisé le meilleur temps avec une moyenne de 51 km/h. Une performance suffisante pour devancer de deux secondes deux autres Français Sylvain Chavanel et Christophe Laporte, qui a eu un long moment le temps de référence avant d’être battu. Derrière ces coureurs, Tony Gallopin a échoué au pied du podium en concédant cependant que cinq petites secondes. Cela reste pour lui une bonne opération faite au classement général tout comme Lilian Clamejane a à peine plus de dix secondes. Par contre, le grand perdant du jour a été Warren Barguil, relégué à plus de 40 secondes. Ses chances de l’emporter au général sont désormais très minces.
Après les villes hôtes il y a un peu plus de trois mois, c’est désormais le parcours du Tour de Californie qui a été dévoilé ce jeudi. Au programme en 2018, toujours sept étapes. S’ajoute à cela les trois étapes féminines qui auront lieu en même temps, sur les trois derniers jours de course.
La 6e étape du Tour de Californie spéciale grimpeurs
Le Tour de Californie nouveau est arrivé ! Le parcours de la 13e édition, qui se déroulera du 13 au 19 mai 2018, s’est montré ce jeudi. L’épreuve ne change pas. Toujours sept étapes au programme. Un contre-la-montre venant couper la semaine en deux. Dans cette présentation, une étape est particulièrement ressortie, il s’agit de la sixième. Elle est clairement destinée aux grimpeurs avec pas moins de 7 cols à gravir sur 196,5 kilomètres de course. Son profil est intéressant pour ceux qui souhaite se chauffer les jambes pour le Tour de France
Autre étape qui peut être décisive, la deuxième, avec son ascension finale de Gibraltar Road (HC). La même ascension où Julian Alaphilippe avait construit son succès final en 2016. Le troisième jour sera aussi très dur avec six cols dont l’arrivée à Laguna Seca. Les participants auront de quoi s’occuper. Pour le reste, du classique avec du plat pour des arrivées entre sprinteurs et le chrono pour les spécialistes. Au total, c’est un peu plus de 1.000 kilomètres que les coureurs auront à parcourir dans le Golden State.
Les femmes aussi à l’honneur avec trois étapes
Comme l’année dernière, le Tour de Californie version féminine aura lieu en même temps. Plus précisément sur les trois derniers jours du 17 au 19 mai. Le parcours est un peu différent de celui des hommes. Il n’y pas de contre-la-montre, mais une belle étape de montagne avec trois cols de prévu et une arrivée en montée. Une sacrée bagarre en perspective pour les coureuses.
La carte du Tour de Californie
Image : Tour of California
La parcours complet du Tour de Californie – Hommes
Étape 1 – dimanche 13 mai 2018 : Long Beach – Long Beach (133,5 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Étape 2 – lundi 14 mai 2018 : Ventura – Gibraltar Road (155 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Étape 3 – mardi 15 mai 2018 : King City – Laguna Seca (197 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Étape 4 – mercredi 16 mai 2018 : San Jose – Morgan Hill (34,7 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Étape 5 – jeudi 17 mai 2018 : Stockton – Elk Grove (176 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Étape 6 – vendredi 18 mai 2018 : Folsom – South Lake Tahoe (196,5 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Étape 7 – samedi 19 mai 2018 : Sacramento – Sacramento (146 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Le parcours complet du Tour de Californie – Femmes
Étape 1 – jeudi 17 mai 2018 : Elk Grove – Elk Grove (123,5 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Étape 2 – vendredi 18 mai 2018 : South Lake Tahoe – South Lake Tahoe (108 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Étape 3 – samedi 19 mai 2018 : Sacramento – Sacramento (70 km)
Image : Tour of CaliforniaImage : Tour of California
Après avoir parfaitement débuté sa saison au Tour de la Communauté de Valence la semaine précédente, Alejandro Valverde va enchaîner avec le Tour de Murcie. Présent dans la composition dévoilée par Movistar, l’Espagnol sera le leader désigné comme à son habitude. Déjà vainqueur par la passé, l’enjeu pour lui est de remporter cette classique nouvelle version créée en 2012 pour la troisième fois.
Alejandro Valverde en terrain conquis au Tour de Murcie
Tout le monde l’attend à domicile ! Au Tour de Murcie samedi prochain, les yeux seront seront en grande partie tournés vers Alejandro Valverde. Originaire de la région, il va évoluer sur une course forcément particulière pour lui. Connaissant par cœur toutes les routes empruntées par la course, cela fait nécessairement un atout de poids de son côté. D’autant plus que c’est déjà une course qui lui a réussi ces dernières années. Premier en 2014, il a récidivé pas plus tard que l’an dernier au terme d’une démonstration. Sur un parcours qui ne favorise pourtant pas les grimpeurs dans la dernière partie, le coureur de Movistar était parvenu à creuser des écarts hallucinants. Et c’est peu dire, en sachant qu’un groupe assez compact pour la deuxième avait terminé à plus de 2 minutes. La concurrence impuissante ne pouvait que reconnaître la supériorité du champion Espagnol.
Depuis que cette épreuve cycliste du Tour de Murcie a connu une refonte en 2012, Alejandro Valverde a remporté un des tiers des éditions, soit en 2013 et 2017. Mais si on prend toutes ses victoires en compte depuis qu’il est passé professionnel, il faut ajouter trois succès supplémentaires acquis en 2004, 2007 et 2008. C’est dire à quel point le coureur de 37 ans se sent à l’aise sur ce terrain. Et prend une belle habitude de démarrer de la meilleure manière qui soit chacune de ses saisons. Au départ ce week-end, ce sera pas l’unique coureur ayant déjà inscrit son nom au palmarès. Philippe Gilbert avec la Quick-Step Floors et Rein Taaramäe pour Direct Energie sont les anciens vainqueurs qui reviennent en 2018.
Avec cette nouvelle victoire en poche, la 146e de sa carrière, il se pourrait que l’ancien champion du monde sur route de 2011, Mark Cavendish (Dimension Data), soit de retour au plus haut niveau du cyclisme mondial mais également de retour dans le cercle très fermé des meilleurs sprinters de la planète. Pour Rappel, en 2017, l’époux de Peta Todd n’avait signé qu’un seul succès … et ce en tout début de saison. A noter la belle performance de Nacer Bouhanni (Cofidis) qui a pris la seconde place de l’étape du Tour de Dubai.
Ouverture du compteur de victoires sur le Tour de Dubai
Au terme des 183 kilomètres de la troisième étape du Tour de Dubai (2.HC), c’est Mark Cavendish qui l’a emporté, au sprint. A Fujairah, le coureur âgé de 32 ans a devancé le sprinter Français Nacer Bouhanni et l’Allemand Marcel Kittel (Katusha-Alpecin), double vainqueur sortant de l’épreuve. Fort de ce succès d’étape, Cavendish a ouvert son compteur de victoires pour 2018. Au classement général, c’est l’Italien Elia Viviani (QuickStep-Floors) qui a pris la tête de la course.
Leader avant la troisième étape du Tour de Dubaï, Dylan Groenewegen a perdu gros ce jeudi. Victime d’une crevaison à une soixantaine de kilomètres de l’arrivée, il s’est aidé de la voiture suiveuse pour se protéger du vent et remonter dans le peloton. Pénalisé de 20 secondes par les commissaires, la LottoNl-Jumbo et lui ne contestent pas, mais le Néerlandais en veut énormément à sa mécanique défaillante.
Dylan Groenewegen est très énervé
Dylan Groenewegen doit bouillir intérieurement. Et cela peut se comprendre. Le sprinteur de l’équipe LottoNL-Jumbo a quasiment dit adieu à la victoire finale ce jeudi lors de la troisième étape du Tour de Dubaï, remportée par Mark Cavendish. Le Néerlandais s’est en effet vu infliger une pénalité de 20 secondes qui le relègue à la 42e place à 18 secondes du nouveau leader du classement général, Elia Viviani. Une sanction logique pour Groenewegen. Victime d’une crevaison à environ 60 kilomètres de l’arrivée, il a dû changer de vélo et remonter sur le peloton avec un vent très fort. Malheureusement pour lui, il s’est protégé derrière la voiture suiveuse pour faire le lien plus vite. Les commissaires n’ont pas voulu laisser passer ça. Le sprinteur ne conteste pas, mais peste assez violemment contre ses problèmes mécaniques sur Twitter.
« Encore des problèmes avec mon vélo aujourd’hui, je reviens derrière la voiture et donc 20 secondes de pénalité et à juste titre! C’est lourd que la chance de gagner le Tour de Dubaï soit maintenant partie ! (2 jours 3 fois le même problème avec mon vélo ça ne peut pas arriver) ! » Twitter Dylan Groenewegen
La pointe d’énervement dans ce message est très claire. Dylan Groenewegen semble surtout très frustré. Car même s’il n’a fini que dixième du sprint ce jeudi, cette position lui permettait de conserver le maillot bleu avec deux secondes d’avance sur Elia Viviani.
La LottoNL-Jumbo se dit fautive
L’équipe de Dylan Groenewegen, la LottoNL-Jumbo, a elle aussi communiqué à propos de ce problème. Elle reconnaît ses torts. Le changement de vélo ne s’est pas passé comme prévu et cela a fait perdre trop de temps au Néerlandais qui voyait le peloton s’éloigner. Le directeur sportif de la formation, Jan Boven, le résume ainsi.
« Juste au moment où les échelons se formaient, nous devions donner un nouveau vélo à Dylan. De plus, cela ne s’est pas complètement déroulé comme prévu. C’est notre erreur et nous sommes punis pour cela par une pénalité de temps. » Groenewegen falls out of top ten after time penalty in Dubai
La LottoNL-Jumbo prend donc ses responsabilités sur ce qui est arrivé à Dylan Groenewegen. Cependant, il ne faudra pas qu’un autre problème mécanique vienne gêner le vainqueur du sprint des Champs-Élysées. Le vélo devra passer au contrôle technique avant la quatrième étape si la formation néerlandaise veut voir son coureur avec le sourire à Dubaï.
Après sa première victoire de la saison ce jeudi sur la troisième étape du Tour de Dubaï, Mark Cavendish était très satisfait. Le sprinteur britannique a néanmoins une petite déception quant à ces résultats précédents et leur impact sur le classement général.
Mark Cavendish content de goûter à nouveau à la victoire
C’est toujours bon de gagner. Surtout quand on a été contraint de regarder la fin de la saison dernière à la télé et voir ses adversaires jouer la victoire sans vous. Mark Cavendish a dû trouver le temps long entre sa lourde chute lors du dernier Tour de France et sa victoire de ce jeudi sur la troisième étape du Tour de Dubaï. Une éternité pour un coureur de sa trempe. The Man of Man a donc mis tout le monde d’accord et montré que sa convalescence n’a pas entaché son moral de gagnant. Surtout que le travail de son équipe à payer et que la stratégie prévue a porté ses fruits. Un moment qu’il savoure comme il l’a expliqué sur le site de son équipe Dimension Data.
« Je suis vraiment content de la victoire et de la façon dont l’équipe a roulé aujourd’hui. Nous avions un plan pour être à l’avant au rond-point à 3 km de nous, c’était notre première ligne d’arrivée. C’était bien, nous avions une tête d’affiche africaine, les gars étaient monstrueux. C’était Bernie, Renshaw et moi dans les 3 derniers kilomètres avant que je ne doive faire le reste seul dans le final. J’ai eu la chance que Nacer me laisse entrer dans les 200 derniers mètres. » Dubai Tour #3: Mark Cavendish produces magnificent sprint for stage victory
Tout lui a souri et le déroulement a donc été celui qu’il avait envisagé. Mark Cavendish a même étudié le comportement d’Elia Viviani, le vainqueur de la deuxième étape, pour voir comment il pouvait le battre. Cette analyse de la part du Britannique a été plus que bénéfique et lui a permis de s’appuyer sur ses qualités.
« Après la course d’hier, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas vraiment me battre avec Elia (Viviani) sur un long sprint, donc je devais partir tard et attendre qu’il dépasse son pic dans le sprint. Je me suis ensuite propulsé comme un lance-pierre pour passer. Je suis heureux avec cela et avec la façon dont le Tour de Dubaï est parti. » Dubai Tour #3: Mark Cavendish produces magnificent sprint for stage victory
Une pointe de déception sur le classement général pour Mark Cavendish
Toute cette joie d’avoir gagner ne cache une part de déception pour Mark Cavendish. Le sprinteur britannique a quelques regrets notamment au niveau du classement général. Deuxième à deux secondes d’Elia Viviani, le Cav’ sait que ses résultats sur les deux premières étapes lui coûtent le maillot bleu, qu’il aurait pu enfiler dès ce jeudi.
« Je suis juste un peu déçu maintenant de m’être assis hier sur le sprint. J’ai laissé tomber mon équipe parce que techniquement, j’aurais pu avoir le maillot bleu de leader maintenant si j’avais fini deuxième et obtenu la bonification. Je peux juste m’excuser auprès de mon équipe pour ça et me rattraper les prochains jours. »Dubai Tour # 3: Mark Cavendish produces magnificent sprint for stage victory
Des mots qui résonneront chez ses coéquipiers. Mark Cavendish donne donc le ton pour les deux prochaines étapes. Avec le maillot bleu dans le viseur, le Britannique aura un surplus de motivation qui ne sera pas négligeable. Elia Viviani devra donc faire attention dans son rétroviseur, le dragster anglais ne sera sûrement pas très loin.
Après une longue préparation hivernale minutieuse, Philippe Gilbert s’apprête à démarrer sa saison 2018 en Espagne. A partir de ce week-end, le Belge va prendre part à au Tour de Murcie et la Clasica de Almeria. Deux courses qui lui permettront de reprendre la compétition avant de se lancer vers les grands objectifs du printemps.
Philippe Gilbert, premières compétitions en 2018
Une nouvelle saison débute pour Phlippe Gilbert. Faisant parti des coureurs les plus attendus dans l’année, le Belge a notamment un printemps chargé qui l’attend. Mais avant cela, le coureur de Quick-Step Floors va s’aligner ce samedi sur le Tour de Murcie, une course qu’il a remporté en 2016. Et enchaînera directement le jour suivant par la Clasica de Almeria, qui est davantage promise à un sprinteur. D’ailleurs sur ces courses espagnoles qui se succèdent un jour après l’autre, son équipe a décidé de mettre au départ exactement les mêmes coureurs sans exception.
En plus de Philippe Gilbert, quatre autre coureurs vont également faire leurs deux premières journées de course sur ces événements. En l’occurrence, il s’agira de Bob Jungels, James Knox, Pieter Serry et Zdenek Stybar. Tous ont des objectifs différents à venir dans les prochains mois, mais leurs reprises sont communes. Les deux autres qui complètent cet effectif sont Enric Mas et Florian Sénéchal. Pour eux, la saison a démarré il y a trois semaines désormais en Australie. Ils avaient participé a Tour Down Under et à la Cadel Evans Great Ocean Road Race.
Philippe Gilbert, les Monuments dans le viseur
Pour cette rentrée, les résultats ne seront pas fondamentaux concernant Philippe Gilbert. Ses échéances importantes arrivent dans plus d’un mois encore. Même s’il compte briller sur l’ensemble des courses et classiques dans lesquelles il va prendre le départ. Deux d’entre elles retiennent particulièrement son attention en cette année. Le Milan-San Remo et Paris-Roubaix lui tiennent à cœur. Ce sont ces deux Monuments que le Belge n’a toujours pas gagné à 35 ans. Remporter l’une des deux serait déjà exceptionnel, mais faire ce doublé le ferait entrer un peu plus dans l’Histoire du cyclisme. Philippe Gilbert deviendrait alors un vainqueur des cinq Monuments du cyclisme. Une performance de grande envergure qui serait à la hauteur du grand champion qu’il est déjà.
Dans un sprint très serré où les frottements étaient importants, Mark Cavendish (Dimension Data) s’est finalement imposé sur cette troisième étape du Tour de Dubaï. Le Britannique remporte la première victoire de sa saison et surtout la première depuis sa chute sur le dernier Tour de France. Il devance Nacer Bouhanni (Cofidis) qui obtient une belle deuxième place. Marcel Kittel (Katusha-Alpecin) complète le podium.
Mark Cavendish lance sa saison
The Man of Man est de retour ! Mark Cavendish (Dimension Data) a dominé son sujet ce jeudi lors du sprint de la troisième étape du Tour de Dubaï. Le Britannique a mis tout sa puissance habituelle pour éviter le retour de ses adversaires et remporter la première victoire de sa saison. Dans ce final entre costauds, Nacer Bouhanni (Cofidis), qui est resté dans la roue de Cavendish, a fait le maximum pour essayer de le rattraper, mais cela n’a pas suffit. Le Français termine à une très belle deuxième place. Derrière lui, Marcel Kittel (Katusha-Alpecin) est remonté très vite mais c’était déjà trop tard. Le sprinteur allemand, qui était vraiment déçu de ses résultats en ce début de Tour de Dubaï (deux 17e place), pourra donc s’appuyer sur ce podium. Il lui reste deux étapes pour aller chercher un succès.
Cette première victoire de l’année va permettre à Mark Cavendish de lancer sa saison comme il faut. Il va aussi pouvoir engranger de la confiance surtout après sa lourde chute lors du dernier Tour de France qui avait mis fin à sa saison. Le sprinteur de la Dimension Data a montré à tout ses concurrents qu’il était de retour et prêt à en découdre. Avec encore deux étapes sur ce Tour de Dubaï, il aura donc des opportunités pour définitivement marquer son retour. Comme on dit, l’appétit vient en mangeant et Mark Cavendish a souvent eu très faim.
Dylan Groenewegen pénalisé de 20 secondes
Il y a un grand perdant ce jeudi, c’est Dylan Groenewegen. Le Néerlandais, qui a terminé 10e de la troisième étape, s’est vu infliger une pénalité de 20 secondes au classement. La raison ? Les commissaires ont estimé qu’il s’était protégé du vent derrière une voiture en voulant remonter sur le peloton. Avec cette pénalité le sprinteur de la LottoNL-Jumbo n’est plus le leader du Tour de Dubaïet laisse son maillot bleu à Elia Viviani (Quick-Step Floors). La déception doit être grande pour Groenewegen, surtout qu’il serait resté premier au classement général avec deux secondes d’avance sur l’Italien sans cette faute.
Engagé sur le Tour de la Provence (8-11 février), Cofidis va aligner six coureurs au lieu de sept pour les autre équipes. Parmi eux, Christophe Laporte qui sera de nouveau le leader de cette formation comme lors de l’Etoile de Bessèges.
Christophe Laporte, atout numéro 1 de Cofidis
Poursuivre sur sa lancée. Tel sera l’objectif de Christophe Laporte sur le Tour de la Provence en cette fin de semaine. Auteur d’une très bonne Etoile de Bessèges avec une victoire et une seconde place au classement général, le leader de Cofidis sera attendu dans cette épreuve. Si le prologue au circuit Paul Ricard et les arrivées à Istres et Marseille ont de quoi convenir à ses qualités, la troisième étape sera beaucoup plus compliqué pour lui. Avec une arrivée finale au Col de l’Espigoulier, qui sera franchi deux fois dans la journée, l’avantage est pour les grimpeurs. Ce que n’est pas le Français de l’équipe Continental Pro. De ce fait, l’enjeu principal sera avant tout de remporter une étape.
N’ayant pas dans ses rangs un coureur comme Lilian Calmejane, Tony Gallopin ou Warren Barguil, le classement général risque d’être une mission beaucoup trop ardue. Le Col de l’Espigoulier, qui sera le moment décisif de ce Tour la Provence 2018, est tout de même long d’une dizaine de kilomètres à 5% de moyenne. Cela réduit forcément l’éventail de vainqueurs potentiels au général. C’est pourquoi Cofidis est principalement tournée vers Christophe Laporte avec des coureurs comme Anthony Perez et Jimmy Turgis pour l’accompagner. A noter également, un changement de dernière minute dans la composition de six coureurs. Stéphane Rossetto forfait est remplacé par Geoffrey Soupe, qui devait initialement prendre part au Tour de Dubaï.
Première course italienne de la saison cycliste, le Trofeo Laigueglia (1.HC) marque généralement la rentrée pour plusieurs coureurs. Ce sera notamment le cas chez AG2R La Mondiale pour l’un d’entre eux. Silvan Dillier effectue sa toute première course avec l’équipe française, qui vient d’officialiser les coureurs participants à cette classique.
Silvan Dillier, le nouveau venu chez AG2R La Mondiale
Une recrue très attendue. Silvan Dillier va faire ses premiers pas avec l’équipe AG2R La Mondiale à l’occasion du Trofeo Laigueglia, disputé ce dimanche 11 février. L’objectif sera déjà de faire bonne impression. Le Suisse sera en quelque sorte le chef de la file de l’effectif au départ de cette course. Beaucoup d’espoirs vont reposer sur lui dans la saison, encore plus sur ce genre d’épreuve. L’épreuve italienne devrait convenir à ses caractéristiques. A la fois rouleur de qualité mais aussi puncheur, le tracé peut permettre aux audacieux et aux coureurs offensifs de s’illustrer. Ceci ressemble tout à fait à l’ancien membre de la formation BMC Racing Team.
Destiné à être un équipier de luxe plus loin dans la saison comme sur le Tour de France aux côtés de Romain Bardet, cela n’empêche que Silvan Dillier aura aussi des libertés. Sa course de reprise en est un parfait exemple. En plus, il a déjà réussi par le passé a prouvé ses capacités quand il avait carte blanche sur un événement en particulier. Sa plus grande victoire en carrière s’est faite de cette manière l’an dernier. C’était ni plus ni moins que sur le Giro 2017, sa première ligne inscrite au palmarès d’un Grand Tour. Échappé lors de la sixième étape en direction de Terme Luigiane, le Suisse a disposé de Jasper Stuyven d’une courte avance dans un sprint en côte. Sans oublier son triomphe à la Route du Sud. Ces derniers mois lui ont fait changé de statut, à lui de confirmer dans son nouvel environnement.
Composition AG2R La Mondiale pour le Trofeo Laigueglia
Astana a dévoilé les coureurs qui participeront au Tour de Murcie (10 février) et à la Clasica de Almeria (11 février). Dans le groupe se trouvent Jakob Fuglsang et Louis Leon Sanchez. les deux hommes avaient brillé sur le Tour de Valence la semaine dernière.
Jakob Fuglsang et Louis Leon Sanchez en chefs de file au Tour de Murcie et à la Clasica de Almeria
On pend pratiquement les mêmes et on recommence. Du moins pour deux coureurs. L’équipe Astana va en effet aligner Jakob Fuglsang et Louis Leon Sanchez sur le Tour de Murcie, qui a lieu ce samedi, et sur la Clasica de Almeria, qui a lieu ce dimanche. La formation pourra compter sur ces deux hommes qui sont en forme. Ils ont terminé respectivement deuxième et troisième du Tour de Valence la semaine dernière derrière le revenant Alejandro Valverde. Leur présence aura donc une certaine importance pour le groupe. Fuglsang et Sanchez iront sûrement chercher quelque chose sur au moins une des deux courses, mais plus sur le Tour de Murcie, avec un profil pour les grimpeurs.
Cependant, il y aura un facteur X qui pèsera lourd. C’est Alejandro Valverde. L’Espagnol a déjà remporté le Tour de Murcie à six reprises et compte bien en rajouter un septième, d’autant plus qu’il est tenant du titre. Pour Jakob Fuglsang et Louis Leon Sanchez la partie s’annonce donc compliqué. Les deux coureurs d’Astana ont pu l’apercevoir au Tour de Valence où Valverde les a dompté alors qu’il revenait tout juste à la compétition. Il y aura probablement de la revanche dans l’air et tant mieux. Cela apportera encore plus de suspense et de tension dans cette course. Et qui c’est, d’autres coureurs essaieront peut-être de tirer leur épingle du jeu. Bref, ce sont tous les ingrédients qu’il faut pour nous tenir en haleine jusqu’à la ligne d’arrivée !
Composition Astana pour le Tour de Murcie et la Clasica de Almeria
Disputés lors de la première quinzaine du mois d’août, les championnats d’Europe de cyclisme vont fêter leur troisième édition. Après Plumelec en France, et Copenhague au Danemark, c’est au tour de Glasgow capitale de l’Ecosse d’accueillir ce grand événement continental. L’organisation vient de révéler les parcours du contre-la montre et de la course en ligne, des épreuves qui se dérouleront respectivement le 8 et le 12 août.
Championnats d’Europe Glasgow 2018 : les profils connus
Une véritable affaire de spécialistes ! Pour l’épreuve du contre-la-montre aux championnats d’Europe, les purs rouleurs auront clairement l’avantage malgré la présence de quelques talus. Le dénivelé reste assez modeste, et le parcours se rapproche assez de celui de Copenhague l’an dernier. Celui qui défendra son titre Victor Campenaerts devrait sans nul doute être un candidat à sa propre succession. Mais des coureurs comme Maciej Bodnar, Ryan Mullen sur le podium en 2017 ou Jonathan Castroviejo sacré en 2016 seront également des postulants à a médaille d’or. Ils auront tous 45 kilomètres pour essayer de faire la différence.
Pour le parcours de la course en ligne des championnats d’Europe, l’issue est encore difficile à envisager. Sur le papier, ce type de tracé peut à la fois convenir à un sprinteur passant bien les bosses mais aussi à un puncheur. Dans un circuit à parcourir plusieurs fois, les routes alternent entre des phases plates et un enchaînement de talus. Pas forcément très durs en soi, c’est la répétition des efforts sur la longueur qui pourrait user les organismes dans le final. C’est véritablement une course casse-pattes, où le scénario est généralement imprévisible. Tout peut arriver en fonction des circonstances des courses. Dès les sélections le choix s’annonce compliqué, des nations feront le choix de miser davantage sur un sprinteur que sur un puncheur et inversement.
Vainqueur des deux premières éditions, Peter Sagan et Alexander Kristoff peuvent s’y retrouver dans ce genre de tracé, même si les profils de ces coureurs sont un peu différents. A titre de comparaison, le parcours de Glasgow est bien moins difficile que celui de Plumelec entièrement tourné vers des puncheurs. Mais il propose davantage de possibilités pour les attaquants qu’à Copenhague, où les sprinteurs étaient sûrs d’avoir le dernier mot.
Comme la veille lors de la première étape de la Colombia Oro y Paz (2.1), c’est le Colombien Fernando Gaviria (QuickStep-Floors) qui s’est imposé, une nouvelle fois au sprint, à l’occasion notamment de la deuxième étape. Cette nouvelle victoire d’étape permet au sprinter âgé de 23 ans de consolider son maillot de leader.
Fernando Gaviria leader sur la Colombia Oro y Paz
Les autres sprinters de la Colombia Oro y Paz ont trouvé à qui parler sur les routes Colombiennes avec Fernando Gaviria. Le jeune sprinter a pour le moment fait carton plein. Deux étapes de disputées et déjà deux victoires. Au terme des 183,4 kilomètres de cette seconde journée de course, le coureur de la formation QuickStep a devancé sur la ligne d’arrivée son compatriote Juan Sebastian Molano (Manzana Postobon) déjà second la veille, et l’Italien Matteo Malucelli (Androni-Sidermec). De son côté, bien dans sa course, Julian Alaphilippe a pris la 19e place.
Ce sont 19 équipes de 7 coureurs (en moyenne) qui prendront le départ du 38e Tour de Murcie (1.1), épreuve de référence de début de saison réduite à un seul jour de course depuis 2013, faute de budgets insuffisamment alloués. Le grandissime favori au départ des 208 kilomètres de course et des trois ascensions répertoriées à franchir, sera le local Alejandro Valverde, le leader de l’équipe Movistar , accessoirement déjà vainqueur six fois de cette épreuve. Cependant, au départ de Beniel, chacun aura sa chance de l’emporter. Retrouvez ci-après la liste des engagés définitive et complète.
Les coureurs Direct Energie au départ du Tour de Murcie
Si la formation Direct Energie de Jean-René Bernaudeau n’avait pas fait le déplacement jusqu’en Espagne, Guillaume Bonnafond (30 ans), Hugo Hoffsterrer (23 ans), sociétaires de l’équipe Cofidis, et Yoann Offredo de chez Wanty-Groupe Gobert auraient été bien seuls en tant que coureurs Français au départ de la course. Fort heureusement la formation française de seconde division aura en ses rangs sept coureurs dont six français mais aussi l’Estonien Rein Taaramae (30 ans), nouvellement arrivé pour une saison et qui aura pour objectif de faire briller à l’arrivée sa nouvelle équipe. Romain Sicard (30 ans) aura lui aussi le même rôle dans la course.
Vainqueur de la première étape de la Colombia Oro y Paz, Fernando Gaviria poursuit sur sa lancée dans cette course par étapes qui fête sa première édition. Le coureur de Quick-Step Floors s’est une nouvelle fois imposée au sprint lors de cette seconde journée de compétition. Grâce à ce nouveau succès, le Colombien conserve la première place au classement général.
Fernando Gaviria dominateur à domicile
Comme une évidence ! La deuxième étape s’est terminée au sprint, et à la fin c’est Fernando Gaviria qui s’est montré le plus fort. Dominateur, le Colombien a une nouvelle fois eu l’emprise sur ses adversaires. Idéalement lancé par ses équipiers et particulièrement par son dernier lanceur Max Richeze, le coureur de Quick-Step Floors a fini le travail de la meilleure manière. Pour le moment, c’est un carton plein pour lui dans cette épreuve. Et ce n’est sans doute pas fini. Avant que la montagne prenne le relais, il est toujours le porteur du maillot de leader.
Pour l’organisation, ses débuts sont évidemment une totale réussite. L’un des coureurs phares du cyclisme colombien, Fernando Gaviria emporte tout sur son passage. Et sera pour toujours le vainqueur des deux premières étapes de cette course qui voit le jour cette année. Pour l’un des meilleurs sprinteurs au monde, c’est aussi une saison 2018 qui démarre bien. Victorieux une fois sur une étape du Tour de San Juan, une chute dans cette même course avait fait craindre un instant une non-participation à cet événement dans son pays. Mais finalement ça va rester comme une simple péripétie, encore plus en s’apercevant de sa forme actuelle. Cette tournée en Amérique du Sud lui permet d’enchaîner les excellentes performances avant de rejoindre l’Europe où la concurrence sera plus rude.
Alignée sur le Tour d’Andalousie du 14 au 18 février, Direct Energie dévoile une composition d’équipe partagée entre sprinteurs et grimpeurs. D’un côté, Thomas Boudat et Adrien Petit seront les principaux atouts dans les étapes dites de plaine. Et de l’autre, Rein Taaramäe et Romain Sicard représenteront leurs meilleurs chances pour le classement général.
Direct Energie officialise son effectif pour le Tour d’Andalousie
Rien à perdre, tout à gagner ! Tel doit être l’état d’esprit de Direct Energie sur la prochaine Ruta del Sol. Dans cette soixante-quatrième édition qui s’annonce relevée, la formation vendéenne ne sera pas l’une des favorites, ni la plus surveillée de tous. Ne possédant pas l’un des meilleurs sprinteurs ou grimpeurs au monde comme Landa ou Froome, le moindre très bon résultat serait que du bonus. Même si la pression n’est pas de son côté, les sept noms annoncés pour cette course de cinq jours démontrent certaines ambitions.
Pour se confronter aux meilleurs sprinteurs, Direct Energie a fait le choix d’aligner Thomas Boudat et Adrien Petit. Ces deux coureurs qui participeront à la Clasica de Almeria trois jours plus tôt resteront donc en Espagne une semaine supplémentaire. Un duo qui aura à cœur de démontrer le meilleur d’eux-mêmes pendant cette période. Second à deux reprises sur l’Etoile de Bessèges la semaine précédente, le jeune sprinteur français Thomas Boudat n’est pas très loin de débloquer son compteur de victoires en 2018. Les prochains jours pourraient changer la donne comme pour Rein Taaramäe et Romain Sicard qui vont prendre part à cette compétition après le Tour de Murcie. Toujours à la poursuite de son premier succès de l’année, Direct Energie espère repartir le moral au beau fixe de cette semaine espagnole.
Considéré comme l’immense favori du contre-la-montre du championnat d’Afrique du Sud, Daryl Impey n’a pas failli à sa réputation. C’est même avec une marge importante par rapport au deuxième qu’il s’est imposé. Le coureur de Mitchelton-Scott a devancé de plus de deux minutes Ryan Gibbons du Team Dimension Data, et Rohan de Ploy compète le podium à quasiment sept minutes derrière.
Daryl Impey impérial sur le chrono d’Afrique du Sud
Sans aucune surprise ! Daryl Impey vient de s’imposer pour la septième fois de sa carrière dans l’épreuve du contre-le-montre en Afrique du Sud. Au niveau national, il y a véritablement lui et les autres. C’est même un monde d’écart qui le sépare de ses concurrents, si ce n’est davantage. Sa domination est telle qu’il n’y a même pas l’ombre d’un suspense. Le seul qui résiste un peu est Ryan Gibbons, membre d’une autre équipe World Tour, mais tout de même relégué à 2 minutes 17. Sur les 43,8 kilomètres du parcours, le troisième Rohan de Ploy finit exactement à 6 minutes 49. Un véritable gouffre après un peu plus de cinquante minutes d’effort. Depuis 2013 inclus, le coureur de Mitchelton-Scott reste invaincu sur cette course.
Ce nouveau titre sur le contre-la-montre d’Afrique du Sud ne fait que confirmer l’excellent début de saison de Daryl Impey. A 33 ans, il n’a jamais semblé autant en forme. Second sur trois étapes du Tour Down Under, sa régularité lui a permis de remporter le classement général final. Performant au sprint, mais surtout capable de limiter la casse par rapport à Richie Porte dans Willunga Hill, c’est ce résultat au sommet de cette difficulté qui l’a couronné. Sa toute première victoire finale dans une course du World Tour. Actuellement leader mondial, le Sud-Africain avait enchaîné la semaine suivante par une troisième place sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race. Pour le moment, la perfection n’est pas très loin. Reste à savoir si cela va perdurer.
Marcel Kittel, qui démarre sa saison avec sa nouvelle équipe Katusha-Alpecin, n’est jamais arrivé placé au Tour de Dubaï. Le double tenant du titre a terminé 17e sur les deux premières étapes. Une situation qu’il explique par un manque de repères dans sa formation.
« Nous étions trop nerveux » estime Marcel Kittel
Le changement ça peut avoir du bon. Pour Marcel Kittel, ce n’est pas encore le cas. Transféré de la Quick-Step vers Katush-Alpecin, le sprinteur allemand est pour l’instant loin de son niveau habituel. 17e lors de la première étape du Tour de Dubaï ce mardi, il a terminé à la même place ce mercredi pour la deuxième étape remportée par Elia Viviani. Deux résultats décevants pour celui qui est le double tenant du titre de l’épreuve. Une situation qu’il explique en partie par un manque d’entraide dans le peloton et qu’il ne comprend pas d’ailleurs.
« Aujourd’hui et hier il n’y avait l’aide de personne à part d’une seule équipe. Tous les autres ont attendu. Je ne sais pas pourquoi ils font ça. C’est une course de sprinteurs donc vous devriez travailler pour ça. Mais bon… » Réaction de Marcel Kittel sur Facebook
Après ce petit point peloton, Marcel Kittel a enchaîné sur son équipe. Il ne fustige pas ses coéquipiers qui sont encore en manque de repères. L’Allemand est juste déçu des petites fautes qui viennent encore perturber le travail de préparation. Mais il sait que cela prendra du temps pour que tout se mette en place naturellement.
« Dans le final nous avons juste fait quelques erreurs. Nous étions trop nerveux peut-être, pas assez calmes. Ça peut arriver je l’ai déjà dit avant. C’est une course pour essayer, tester et aussi pour échouer parfois. Hier nous étions près, aujourd’hui on était trop loin. C’est le processus que nous traversons en ce moment, mais notre motivation est toujours importante. » Réaction de Marcel Kittel sur Facebook
Il reste trois étapes et Marcel Kittel reste confiant
Le collectif a donc du mal à se mettre en place. Marcel Kittel le sait bien. Lorsqu’il a choisi de quitter la Quick-Step avec qui il a brillé, notamment au Tour de France, il savait qu’il perdrait un certain confort. Les deux premières étapes de ce Tour de Dubaï ne se sont pas passer comme il l’aurait espéré. Mais le coureur allemand sent que sa formation et ses coéquipiers sont impliqués à 100%.
« On voulait remonter par la gauche, c’était un peu difficile. La communication n’était pas parfaite. Mais comme je l’ai dit avant c’est bon si ça se passe maintenant. Si tout le monde est assis ici la têt basse et silencieux après l’étape, c’est un signe de déception. Et c’est bien. On essaye et nous sommes déçus quand ça ne marche pas. » Réaction de Marcel Kittel sur Facebook
Le leader de la Katusha-Alpecin reste persuadé que les trois munitions restantes sur ce Tour de Dubaï seront jouables. Il est conscient que ses coéquipiers font déjà le maximum pour le mettre dans les meilleures dispositions, mais que pour l’instant il manque ce petit truc qui fera la différence.
« Qu’est ce qu’on peut faire de plus ? On a fait de notre mieux aujourd’hui mais ce n’est pas suffisant. Demain est une nouvelle chance, après-demain en est une autre et samedi aussi. On veut continuer comme ça et je suis sûr que notre première victoire arrivera » Réaction de Marcel Kittel sur Facebook
Un optimisme qui aura sûrement une influence sur son équipe qui est en quête de confiance. Marcel Kittel ne devra pas en revanche en faire trop pour éviter les erreurs bêtes. Une chute est si vite arrivée dans un sprint. Mais l’Allemand a suffisamment d’expérience pour aller chercher la gagne de la meilleure façon qu’il soit face aux autres sprinteurs.
A domicile, en Colombie, Fernando Gaviria (QuickStep-Floors) a remporté la première des six étapes de la première édition de la Colombia Oro y Paz, épreuve 2.1 du calendrier UCI America Tour, et ce qui lui a valu d’endosser le tout premier maillot de leader. Le Français Julian Alaphilippe, coéquipier du vainqueur du jour, a pris la 34e du sprint dans le temps du vainqueur.
VIDEO Colombia Oro y Paz étape 1
A Palmira, au terme des 99,9 kilomètres de la première étape de la Colombia Oro y Paz, c’est Gaviria qui l’a emporté, pour son premier jour de course de la saison cycliste 2018. Le coureur âgé de 23 ans a devancé son compatriote Juan Sebastian Molano (Manzana Postobon) et son coéquipier Argentin Ariel Maximiliano Richeze. Après son premier succès acquis lors de la première étape du Tour de San Juan en janvier, Gaviria a déjà signé ici son deuxième succès de la saison qui vient tout juste de débuter.
Elia Viviani (Quick-Step Floors) a remporté la deuxième étape du Tour de Dubaï ce mercredi. Une victoire qui rend le sprinteur italien d’autant plus heureux, qu’il l’a obtenu le jour de ses 29 ans. Une beau cadeau qu’il doit aussi au travail de ses coéquipiers.
Elia Viviani était « motivé » après sa troisième place lors de l’étape inaugurale
C’était un jour parfait. Elia Viviani a du savourer cette deuxième étape du Tour de Dubaï ce mercredi, jour de son anniversaire. L’Italien a en effet dominer le sprint et le leader du classement général, Dylan Groenewegen, pour se faire un joli cadeau. Le sprinteur de Quick-Step Floors se l’est offert grâce en partie à sa frustration de la veille où il a terminé troisième mais aussi grâce à ses coéquipiers. Elia Viviani l’a expliqué après l’étape sur le site de son équipe.
« J’étais très motivé après la déception d’hier à Palm Jumeirah, j’ai senti que j’avais perdu une chance et j’étais très frustré, aussi parce que mes coéquipiers ont beaucoup travaillé et je les ai laissés tomber. Sachez qu’une défaite me motive plus qu’une victoire, et ce fut aussi le cas aujourd’hui. Le sentiment avec les gars est incroyable, c’est très spécial de faire partie de cette équipe et je suis heureux d’obtenir la victoire ici, ce qui rend mon anniversaire encore plus beau. » Viviani gets the perfect gift on his birthday
« J’ai décidé de sprinter plus tôt qu’hier » explique Elia Viviani
Pour arracher cette deuxième victoire de la saison après la troisième étape du Tour Down Under, Elia Viviani a changé sa stratégie comparée à celle utilisée ce mardi. Avec un sprint démarré plus tôt, il a réussi à tenir la cadence et à conserver son avance sur ses concurrents. Ce résultat concluant aurait pu être complètement différent avec quelques mètres de plus. Dylan Groenewegen, qui était pourtant assez loin, a failli chiper sur le fil la victoire au sprinteur italien. Elia Viviani avait donc bien préparé son coup, quasiment au centimètre près. Il détaille d’ailleurs le dernier kilomètre de l’étape.
« Le dernier kilomètre était chaotique, mais il est toujours comme ça quand vous avez les meilleurs sprinters du monde qui se battent pour la victoire. L’équipe a fait sentir sa présence, et à 500 mètres à gauche, Saba a fermé l’écart aux coureurs à l’avant. Ensuite je suis entré dans la roue de Kristoff et j’ai décidé de sprinter plus tôt qu’hier. C’est mon meilleur début de saison et j’espère que je ne vais pas m’arrêter ici. Je sais que je suis deuxième au classement général, mais je ne pense pas à ça encore. Le plan est de prendre les choses au jour le jour et de voir ce qui se passe. » Viviani gets the perfect gift on his birthday
Elia Viviani n’est qu’à deux secondes du maillot bleu qui est sur les épaules de Dylan Groenewegen. Avec sa régularité sur ces deux premières étapes du Tour de Dubaï, l’Italien peut aller chercher quelque chose. Après tout, il a le droit de se faire un autre cadeau même après son anniversaire.
Au lendemain de la victoire d’étape de Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo), c’est le sprinter italien Elia Viviani (QuickStep-Floors), troisième la veille, qui l’a emporté à Ras al Khaimah, à l’occasion de la deuxième étape du Tour de Dubai 2018. Ce même jour, le transfuge de l’équipe Sky à la QuickStep a fêté ses 29 ans. Au classement général, le Néerlandais a conservé à l’issue de l’étape son maillot de leader. Nacer Bouhanni (Cofidis) a pris quant à lui la 11e place de l’étape du jour.
VIDEO Tour de Dubai étape 2
La seconde étape du Tour de Dubai, disputée mercredi, a été remportée au sprint par Viviani. Celui qui fêtait ce 7 février son anniversaire s’est fait l’un des plus beaux cadeaux qu’un coureur cycliste puisse s’offrir. A l’issue des 190 kilomètres de l’étape, le sprinter Italien a devancé Groenewegen et son compatriote Riccardo Minali (Astana). Le Britannique Mark Cavendish (Dimension Data), de retour à la compétition comme beaucoup de coureurs présents au départ de cette épreuve, a pris la 4e place du sprint classé devant John Degenkolb (Trek-Segafredo).
La première étape du Tour de Dubai, épreuve 2.HC UCI Europe Tour, a été remportée au sprint par Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo), qui a endossé logiquement et fort de son succès du jour, le premier maillot de leader. Le sprinter français de l’équipe Cofidis, Nacer Bouhanni, a pris la cinquième place du jour pour sa course de rentrée.
VIDEO Tour de Dubai étape 1
Au terme des 167 kilomètres de la première étape du Tour de Dubai 2018, c’est le sprinter Néerlandais, Dylan Groenewegen qui s’est imposé au sprint face à Magnus Cort Nielsen (Astana) et Elia Viviani (QuickStep-Floors). C’est la première fois que le coureur âgé de 24 ans s’impose sur le Dubai Tour, lui qui avait terminé à deux reprises l’an dernier à la deuxième place de sprints, battu à chaque fois par l’Allemand Marcel Kittel (Katusha-Alpecin) qui n’a pu faire mieux que 17e du sprint à Palm Jumeirah.