Pour l’ensemble de sa carrière et particulièrement sa victoire finale sur le Giro 2016, Vincenzo Nibali a reçu une distinction de la part du comité national olympique italien. Un collier d’or remis uniquement aux plus grands sportifs du pays.
Vincenzo Nibali décoré par l’Italie
Un champion à part ! Afin d’honorer à sa juste valeur Vincenzo Nibali, le comité national olympique italien, aussi appelé CONI, l’a récompensé comme d’autres sportifs du pays. Réservé uniquement à l’excellence, le cycliste professionnel doit ce prix à sa victoire obtenue sur le Giro 2016. Durant cette épreuve, le coureur de la Bahrain-Merida était monté progressivement en puissance avant de s’emparer du maillot rose dans les tout derniers jours. Au final, il devançait Esteban Chaves de moins d’une minute et Alejandro Valverde. C’était son deuxième sacre sur le Tour d’Italie après 2013, et le quatrième au total sur l’ensemble des Grands Tours.
Même si sa carrière n’est pas encore terminée, Vincenzo Nibali tient déjà une place particulière dans le sport italien. Reconnu comme l’un des meilleurs coureurs au monde dans les courses par étapes, son palmarès est très riche. Parmi ses cinquante victoires professionnelles, il y en a plusieurs de prestige. Rien que sur les Grands Tours, le coureur de 33 ans comptabilise quatorze succès d’étape. Soit sept sur le Giro, cinq sur le Tour et deux sur la Vuelta, tout cela en plus des classements généraux. Mais il y a également le Tirreno-Adriatico qu’il s’est adjugé à deux reprises. Tout comme le Tour de Lombardie, un des cinq Monuments, qui vient parfaire ce bilan impressionnant.
Vidéo – Nibali gagne le Giro 2016
Une grande victoire ! Trois ans après son premier sacre sur le Tour d’Italie, Vincenzo Nibali a réussi de nouveau à s’imposer sur l’édition 2016. Faisant la différence dans la troisième semaine, il s’est emparé du maillot rose dans les derniers jours.
Le Grand Départ du Giro de Jérusalem en 2018 a ouvert des perspectives pour d’autres villes éloignées. Cela semble être le cas pour Dubaï qui serait déjà en discussion avec RCS, l’organisateur du Tour d’Italie.
Dubaï ville départ d’un Giro ?
Le Grand Départ du Giro de Jérusalem donne des idées. En effet, ce départ d’un Grand Tour dans un pays hors d’Europe est une première et ouvre de nouvelles perspectives pour de nombreux autres états. C’est notamment le cas pour les Émirats Arabes Unis et sa ville de Dubaï. C’est lors de la présentation du Dubaï Tour ce lundi, que le responsable du Comité du Sport de la ville, Saeed Hareb, a confirmé à nos confrères de VeloNews qu’il était déjà en discussion sur ce sujet avec RCS, l’organisateur du Tour d’Italie.
Le Qatar ou encore le Japon voulait accueillir un départ du Tour de France
Cette volonté de Dubaï d’accueillir le départ du Giro n’est pas une première dans le monde du cyclisme. Au début des années 2010, le Qatar ou encore le Japon avaient déjà tenté d’approcher A.S.O pour organiser un Grand Départ du Tour de France. Des tentatives infructueuses à cause de la distance notamment.
Avec les discussions engagées par Dubaï pour le Giro, le Golfe obtiendrait peut-être enfin ce qu’il recherche depuis toutes ces années. Alors, les Émirats Arabes Unis accueilleront-ils le Grand Départ 2019 du Giro ? Cela est peu probable pour l’instant, mais la porte semble un peu ouverte probablement pour une autre édition. À noter que l’état émirati se trouve à un peu plus de 5.000 km de Rome.
Vidéo – Le Grand Départ d’Israël et ses trois étapes
Avec un Grand Départ à Jérusalem, le Giro ouvre la voie à d’autres Grand Départ hors d’Europe et donne des idées à d’autres pays un peu plus éloignés. Voici la présentation des trois étapes qui se dérouleront à Israël.
Premier maillot jaune du Tour de France 2017, Geraint Thomas s’est confié à Cyclingnews sur Chris Froome et la prochaine Grande Boucle. Le Gallois croit en l’innocence de son leader, mais il est aussi prêt à prendre la relève en cas de suspension.
Geraint Thomas veut faire le Tour de France 2018
L’élève va t-il bientôt prendre la place du maître ? En tout cas, Geraint Thomas reste un coureur très ambitieux. A 31 ans, le Gallois se sent capable d’assumer un rôle de leader chez Sky ou une autre équipe sur le Tour de France. Il est même prêt à endosser ce poids dès l’édition 2018 en cas d’absence de Christopher Froome. Le Britannique risque en effet une suspension suite à son contrôle positif au salbutamol lors de la dernière Vuelta. En fonction de la durée infligée, le quadruple vainqueur du Tour pourrait ne pas défendre son titre. Geraint Thomas, son coéquipier a tenu également à souligner qu’il fait entièrement confiance en l’innocence de l’auteur du doublé Tour-Vuelta cette saison.
Mais une chose est sûre à l’heure actuelle, c’est que Geraint Thomas a la ferme intention d’être au départ le 7 juillet prochain. Et avec un rôle bien précis. Celui d’un électron libre, ayant assez de libertés pour jouer sa carte personnelle. Ne pas faire le Tour de France n’est pas envisageable du côté du Gallois, encore plus après avoir renoncé au Giro 2018. Dans un premier temps, parti pour le faire comme cette année en leader, la participation annoncée de Chris Froome a modifié les plans. Mais pas du tout les ambitions. Cela change juste le programme de courses et l’approche général.
Geraint Thomas enfin leader ?
Depuis le début de sa carrière, Geraint Thomas a eu très peu de possibilités de prouver son niveau sur une course de trois semaines comme leader. Sa première chance a été le dernier Giro, mais une chute a ruiné tous ses espoirs. Souvent cantonné à un rôle d’équipier de luxe, le Gallois n’a jamais déçu dans cette mission. Tous les ans, il fait parti de la garde rapprochée de Chris Froome. En contrepartie, ce sont ses ambitions personnelles qui ont été mises de côté au profit de l’équipe. Et au moment de démarrer sa neuvième saison chez Sky, les choses ne semblent toujours pas tournées en sa faveur. A moins que l’avenir de Chris Froome bascule dans les prochaines semaines. C’est sans doute à ce prix que la carrière de Geraint Thomas pourrait prendre un nouvel envol.
Vidéo – Geraint Thomas en jaune sur le Tour 2017
Une grande première ! Vainqueur de l’étape 1 du Tour de France 2017, Geraint Thomas a eu la chance de porter le maillot jaune dans la foulée. Son plus grand succès dans un Grand Tour à ce jour en carrière.
Au mois d’août dernier, Luke Rowe s’était fait une double fracture du tibia-péroné lors d’une session rafting pour l’enterrement de vie de garçon de son frère. Le coureur gallois a fait son retour sur un vélo au camp d’entraînement de la Sky en Espagne, seulement quatre mois après.
Luke Rowe ne « se sent pas encore comme un coureur »
« Être ici avec tous les gars, y revenir, j’adore ça. De toute évidence, je ne m’entraîne pas aussi fort qu’eux ou je ne fais pas les mêmes heures, mais faire un peu de ce qu’ils font et faire partie de la troupe c’est génial. Cela vous fait vous sentir un peu plus comme une pièce du puzzle, plutôt qu’à un meuble » Luke Rowe
« Being out here with all the lads, I love it. It makes you feel like a piece of the puzzle, rather than a piece of furniture. »@LukeRowe1990 provides an update on his recovery from injury from Majorca camp.
Malgré ce retour précoce, le Gallois estime qu’il n’est pas encore prêt dans sa tête et physiquement. Il va lui falloir de nombreuses heures sur le vélo pour se remettre complètement dedans.
« Je n’aurais jamais cru que je serais de retour sur un vélo aussi vite. Peut-être que je me sens à nouveau comme un cycliste, mais pas comme un coureur ! Je n’ai pas encore toute ma force dans ma jambe et je suis assez inapte pour le moment, comme prévu. Ma principale priorité maintenant est de m’entraîner sur mon vélo plutôt que dans la salle de gym » Luke Rowe
Pas de date de prévu pour le retour à la compétition de Luke Rowe
Au-delà de cette reprise rapide, c’est surtout la retour à la compétition qui intéresse. Sur ce point, Luke Rowe ne veut pas sauter les étapes et veut laisser le maximum de temps pour retrouver la pleine possession de ses moyens.
« Il n’y a pas de vraie date de retour. Nous allons prendre ça jour après jour, semaine après semaine. Dès que je serai de retour, je reviendrai et si c’est dans deux, quatre, six ou huit mois, quand la date est bonne, la date est bonne » Luke Rowe
Le coureur gallois a donc de la patience même si une participation aux classiques flandriennes ne lui déplairait pas. Il avait en effet obtenu de très bons résultats avec une 14e place à Paris-Roubaix et une 5e place au Tour des Flandres en 2016. Des courses qui auraient de quoi le remettre en selle.
Après sa grave blessure à la jambe droite du mois d’août, Luke Rowe a dû se faire opérer. Mais le plus long reste la rééducation surtout pour une partie du corps aussi importante pour un coureur.
Pour la prochaine saison cycliste, Tim Wellens a fait le choix de ne pas participer au Tour de France, contrairement à cette année. Le Belge préfère tout miser sur le Tour d’Italie comme Grand Tour, en plus des classiques ardennaises.
Tim Wellens retourne sur le Giro
Tim Wellens a pris sa décision ! Pas de Tour de France, mais le Tour d’Italie est inscrit à son programme de courses, révèle Sporza. Ce sera la troisième fois de sa carrière qu’il prendra part au premier Grand Tour de l’année, après 2014 et 2016. Sa dernière apparition sur ces routes italiennes fut même une belle réussite. Le Belge était reparti avec une victoire d’étape acquise à Roccaraso. C’est à ce jour l’unique succès dans son palmarès dans les courses de trois semaines. Mais c’est un fait, cette épreuve lui convient davantage que la Grande Boucle. En France, ces deux participations sont à chaque fois des mauvais souvenirs. Très loin des meilleurs, il n’arrive pas pour le moment à se révéler performant au mois de juillet. Mais la porte n’est pas du tout fermée à un retour dans les prochaines années.
Programme dense de Tim Wellens
Avant cette grande échéance de mai, Tim Wellens débutera sa saison sur le Challenge de Majorque à la fin janvier. Un début en Espagne similaire à cette saison 2017 qui se poursuivra au Tour d’Andalousie, avant de revenir au pays. Il sera sur la liste de départ de l’Omloop Het Nieuwsblad, première classique pavé de l’année à la fin du mois de février. Puis, ce sera le premier gros objectif pour le coureur belge avec Paris-Nice. Dans la course au soleil, le membre de la Lotto-Soudal reste sur un excellent résultat. Une victoire sur la huitième et dernière étape de l’édition 2016 sur la Promenade des Anglais, à Nice. Après ça, le coureur de 26 ans s’alignera sur le Tour de Catalogne et se testera sur les Ardennaises. Des courses d’un jour qui ne lui ont jamais réussi jusque-là.
Vidéo – Tim Wellens brillant sur le BinckBank Tour 2017
Après seulement une saison passée ensemble, la collaboration entre LottoNL-Jumbo et Juan José Lobato s’achève déjà. Cet arrêt brutal est la conséquence de la semaine passée où le coureur avait été renvoyé de son stage d’avant-saison en Espagne pour raison disciplinaire.
Juan José Lobato sans contrat
LottoNL-Jumbo et Juan José Lobato, c’est officiellement terminé ! Le coureur espagnol n’a plus de contrat avec la formation WorldTour néerlandaise. Il ne sera resté qu’une seule année dans cet effectif en apportant un succès. La situation s’est détériorée en très peu de temps. Les faits remontent à la semaine dernière sur le stage d’avant-saison. Le coureur de 28 ans avait utilisé ou était en possession de médicaments non fournis ou utilisés par l’équipe. Mais rien à voir avec du dopage, c’était pour le sommeil. Cependant, cette sanction révèle que l’employeur n’a pas du tout apprécié le comportement de Juan José Lobato. Le fait de ne pas avoir prévenu lui coûte très cher. Dans le communiqué, la décision est claire, nette et précise.
Dans cette affaire interne, Juan José Lobato n’est pas le seul coureur remis en cause. Les Néerlandais Pascal Eenkhoorn et Antwan Tolhoek avaient été aussi renvoyés du stage pour les mêmes faits. Seule différence, et elle est de taille, la sanction n’est pas allée aussi loin. Ces deux jeunes coureurs sons suspendus provisoirement, pour deux mois exactement. Ils pourront faire leur retour dès le mois de février, portant peu préjudice à leur saison 2018. LottoNL-Jumbo a voulu être ferme tout en rappelant qu’aucune des actions des coureurs n’a enfreint les règles de l’Union cycliste internationale (UCI) et/ou de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Team LottoNL-Jumbo suspends Tolhoek and Eenkhoorn for two months, Lobato leaves: https://t.co/ssMbU70Lkh
Pour la saison cycliste 2018, Astana comptera sur Miguel Angel Lopez et Jakob Fuglsang pour le classement général dans les Grands Tours. Cette information est rapportée par des médias danois à l’occasion d’une conférence de presse tenue notamment par Dimitriy Fofonov, le directeur sportif de l’équipe.
Astana avec Miguel Angel Lopez au Giro
C’est le grand espoir du Team Astana ! Miguel Angel Lopez sera le leader unique de la formation kazakhe sur le prochain Tour d’Italie (4 – 27 mai). Le Colombien visera le classement général. Après une huitième place sur la Vuelta 2017, mais surtout deux succès d’étape, tous les espoirs sont permis. Le jeune coureur de 23 ans se présentera sur les routes italiennes comme un sérieux outsider. Il fait parti incontestablement des prétendants au podium au moment du Grand Départ de Jérusalem. Ce sera la première fois qu’il sera leader dans une course par étapes trois semaines. Le début d’une longue série sachant que le grimpeur vient tout juste d’être prolongé. Son nouveau contrat le lie désormais jusqu’à la fin de saison 2020 avec Astana.
C’est l’autre principal atout du Team Astana ! La saison de Jakob Fuglsang se jouera en grande partie sur le Tour de France. Le Danois occupera le rôle de leader dans un Grand Tour pour la première fois également de sa carrière. Habitué à aider dans la montagne ses leaders comme Vincenzo Nibali ou Fabio Aru, cette fois-ci ce sera à son tour d’avoir les plus grandes responsabilités. A 32 ans, ses chances de s’illustrer sur un tel événement ne sont plus nombreuses. C’est pourquoi la prochaine édition de la Grande Boucle paraît très importante pour ce coureur, qui a déjà montré des signes positifs cette année. Vainqueur du Dauphiné en juin, son Tour de France avait bien commencé en première semaine. Mais après une chute, ses ambitions pour le général étaient terminées dans l’étape de Peyragudes. Cela s’est fini par un abandon. D’où l’esprit revanchard à coup sûr pour la saison 2018 qui approche.
Un coup de maître ! En retard avant la dernière étape par rapport à Richie Porte, Jakob Fuglsang a profité de sa grande forme pour tout faire basculer en sa faveur. Sa victoire finale au général est la plus belle de sa carrière.
Le Tour de Dubai 2018 (6 au 10 février) a été dévoilé par les organisateurs. Au programme de cette cinquième édition, cinq jours de course, cinq étapes et 851 km à parcourir. Retrouvez ci-après le parcours complet du Dubai Tour 2018. Au pays des sprinters, les Marcel Kittel (double vainqueur 2016 et 2017), Mark Cavendish, Alexander Kristoff, Nacer Bouhanni, Elia Viviani ou encore Dylan Groenewegen entendent bien rester maîtres sur leurs terres, tandis que Vincenzo Nibali sera quant à lui au départ de la course avec l’objectif de « borner », lui qui n’a pas participé au Tour de San Juan, tout compte fait.
Une arrivée de la 4e étape, au sommet de l’Hatta Dam
Le parcours du Tour de Dubai 2018, 5e édition, ce sont cinq étapes qui se dérouleront du 6 au 10 février prochain, soit une semaine plus tard que d’accoutumée. Au programme, les 119 coureurs auront à parcourir un total de 851 kilomètres de course plus ou moins dépourvu de réelles difficultés. La seule difficulté répertoriée étant l‘arrivée au sommet de l’Hatta Dam (4e étape). Cette ascension longue de 1 km possède des pourcentages allant jusqu’à 17% sur les derniers mètres. Mais pas de quoi effrayer les sprinteurs ou autres rouleurs et favoris. Le double tenant du titre, Marcel Kittel, en est la preuve. Le sprinteur allemand a remporté trois des cinq étapes l’année dernière et s’est facilement imposé au classement général avec 18 secondes d’avance sur son dauphin Dylan Groenewegen.
Les étapes les plus longues sont la deuxième et la troisième avec 190 km à parcourir. La plus courte sera la dernière avec 132 km dans les rues de Dubaï.
Le parcours complet du Tour de Dubai 2018
Étape 1 – mardi 6 février 2018 : Skydive Dubai – Palm Jumeirah (167 km)
C’est à 11h30 que s’élanceront les coureurs au départ de Dubai à l’occasion de la première étape. En guise d’échauffements et en vue du sprint final qui célèbrera le premier leader de la course, un premier sprint intermédiaire aura lieu au kilomètre 46,9 puis un suivant au kilomètre 75,2. Il est prévu que les coureurs en terminent autour de 15h15. L’arrivée sera jugée à Palm Jumeirah. Et tout logiquement le vainqueur de l’étape endossera le premier maillot de leader. L’an passé, c’est Marcel Kittel qui l’avait emporté au sprint.
Photo : Dubaï Tour
Étape 2 – mercredi 7 février 2018 : Skydive Dubai – Ras Al Khaimah (190 km)
Au lendemain de la première étape du Tour de Dubai, les coureurs disputeront la deuxième étape longue de 190 kilomètres. Les coureurs s’élanceront de Palm Jumeirah pour longer la côte en partie pour arriver à Ras Al Khaimah. De nouveau, les sprinters auront à disputer deux sprints intermédiaires en attendant le sprint final. En 2017, Kittel l’emportait et signait son second succès d’affilée.
Photo : Dubaï Tour
Étape 3 – jeudi 8 février 2018 : Skydive Dubai – Fujairah (190 km)
A l’occasion de la troisième étape du Tour de Dubai le peloton effectuera une étape de l’Ouest vers l’Est pour quelque 180 kilomètres. Entre les deux rives, telle une tradition cycliste aux Emirats, les coureurs auront à deux reprises la possibilité de se tester au sprint. La troisième étape était remportée l’an dernier au sprint par John Degenkolb.
Photo : Dubaï Tour
Étape 4 – vendredi 9 février 2018 : Skydive Dubai – Hatta Dam (172 km)
Ailleurs, cette quatrième étape serait nommée l’étape reine, avec dans le final de légères pentes qui ne mettront cependant pas en difficulté les sprinters. Ceci étant, il se pourrait que dans le final Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) se teste pour sa première compétition de l’année et fasse le show en satisfaisant notamment le public des Emirats acquis à sa cause et son sponsor principal. Si cette réflexion est valable pour le Requin de Messine, elle l’est pour tous les autres puncheurs présents au départ de l’étape.
Photo : Dubaï Tour
Étape 5 – samedi 10 février 2018 : Skydive Dubai – City Walk (132 km)
Cinquième et dernière étape du Dubai Tour 2018. Et les sprinters seront attendus à commencer par les Marcel Kittel, Elia Viviani, Mark Cavendish ou encore Dylan Groenewegen. A moins que le Français Nacer Bouhanni dame le pion à tous ses adversaires sprinters sur le Tour de Dubai 2018. Au terme de cet ultime jour de course le successeur à Kittel sera connu.
Photo : Dubaï Tour
Vidéo – Les derniers kilomètres de la cinquième étape du Tour de Dubaï 2017
Marcel Kittel s’est imposé au classement général cette année et a remporté trois étapes dont la dernière. Voici les 28 derniers kilomètres de la course.
Désormais membre de la formation Astana, Omar Fraile aborde la saison cycliste 2018 dans un tout nouvel environnement, mais aussi avec de fortes ambitions. Dans l’interview de l’Espagnol accordée à Marca, les classiques ardennaises et le Giro devraient être deux temps forts de l’année.
Omar Fraile apprécie le Giro
Arrivé chez Astana en provenance de Dimension Data, Omar Fraile a quelques objectifs en tête pour 2018. Le printemps sera pour lui déterminant avec l’Amstel Gold Race et Liège-Bastogne-liège où il compte briller. Sa vingt-cinquième place sur la course belge reste à ce jour son meilleur classement dans un Monument. Mais sur les Grands Tours, l’Espagnol a déjà brillé à un tout autre niveau. Vainqueur d’une étape cette année à Bagno di Romagna sur le Tour d’Italie, le coureur de 27 ans avait fait parler ses qualités de baroudeur. Reconnu pour être souvent à l’attaque, c’est un sérieux client quand il se retrouve dans une échappée. Et dans n’importe quelle situation, sur du plat ou dans la montagne. C’est d’ailleurs cet esprit offensif qui lui avait permis de remporter deux années consécutives le classement de la montagne sur la Vuelta en 2015 et 2016.
Rôle à définir pour Omar Fraile
Du fait de son arrivée dans une nouvelle équipe, difficile de savoir exactement le statut que va avoir Omar Fraile. Capable de coups d’éclats, il peut aussi se transformer en équipier modèle comme il a pu le faire chez Dimension Data. En cas de participation au Giro, l’Espagnol sera au service de son leader Miguel Angel Lopez. Le Colombien révélation de la dernière Vuelta voudra jouer les premiers rôles. Pour cela, il faudra une équipe forte autour de lui dont pourrait faire parti Omar Fraile, qui devrait pouvoir jouer sa carte personnelle sur quelques jours. A l’image de l’intégralité de la saison qui s’annonce. Mais après les Ardennaises et le Tour d’Italie, son rôle pourrait bien prendre davantage d’ampleur.
Vidéo – Victoire d’Omar Fraile
Le moment le plus fort de saison ! Vainqueur de la onzième étape du Giro 2017, Omar Fraile a décroché sa première victoire sur un Grand Tour en mai dernier. Réglant le reste de l’échappée au sprint.
Le Mouvement pour un Cyclisme Crédible (MPCC), a demandé ce lundi via un communiqué à ce que la Sky suspende volontairement Chris Froome le temps de de la procédure suite à son contrôle positif au salbutamol.
Le MPCC souhaite « éviter les crispations »
Le Mouvement pour Cyclisme Crédible (MPCC) ne pouvait pas éviter le sujet. En pleine affaire Chris Froome, qui a été contrôlé positif au salbutamol lors de la Vuelta, le MPCC a donc réagi au travers d’un communiqué paru ce lundi. L’association, qui compte sept équipes World Tour dans ses rangs mais pas la Sky, a tenu à rappeler une règle suivie par ses membres.
« Article 3 : Prendre la responsabilité de retirer immédiatement d’une épreuve un coureur recevant la première communication de son contrôle positif. Les équipes membres informeront le Président du MPCC dès la connaissance d’un contrôle positif de l’échantillon A. »
La mise en avant de cet article permet au MPCC d’aller là où il veut en venir. L’association demande en effet à la Sky de suspendre son coureur le temps que l’affaire soit terminée. Le tout dans un souci de transparence mais aussi pour éviter des tensions dans le peloton.
« MPCC et son Conseil d’Administration, demandent à l’équipe SKY, sans préjuger de la décision finale, de suspendre volontairement son coureur jusqu’à la fin de la procédure. Cela permettra au coureur et à son équipe de procéder à leur défense en toute quiétude et éviter les crispations chez de nombreux dirigeants et coureurs.»
Les Autorisations à Usage Thérapeutique (AUT) aussi dans le viseur du MPCC
Le MPCC est aussi revenu dans son communiqué sur les révélations de Shane Sutton (ancien entraîneur de la Sky et de l’équipe britannique) par rapport à l’utilisation d’AUT.
« MPCC demande aussi à l’UCI d’ouvrir une enquête suite aux révélations de Shane Sutton, ancien entraîneur de la Sky et de l’équipe britannique, qui a reconnu que certains médicaments nécessitant une autorisation à usage thérapeutique (AUT) auraient pu être utilisés pour améliorer les performances »
Cette demande s’est aussi accompagnée d’une sollicitation de la part du MPCC qui souhaite voir les acteurs du cyclisme le rejoindre afin d’améliorer la lutte anti-dopage.
« Devant la tolérance zéro prônée par tous et l’exigence de transparence, MPCC demande une nouvelle fois, sur la base du volontariat, à l’équipe SKY, à toutes les équipes et leurs sponsors, aux organisateurs, aux fédérations nationales, aux agents de coureurs, etc, d’adhérer au MPCC et à sa philosophie, qui aux côtés de l’UCI, permet d’avoir une réelle valorisation de la lutte anti-dopage »
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas ou peu le MPCC, voici une vidéo de présentation de l’association qui vous permettra d’en savoir un peu plus.
À 29 ans, Cameron Meyer fera son retour en World Tour avec la formation Mitchelton-Scott en janvier, après avoir quitté brusquement Dimension Data en juin 2016 pour des « problèmes personnels ».
Cameron Meyer veut y aller graduellement avec « des petites courses par étapes »
Partir pour encore mieux revenir ? C’est sûrement ce qu’espère Cameron Meyer. Le coureur de 29 ans a signé cette année un contrat de trois ans avec la formation Mitchelton-Scott (anciennement Orica-Scott) après avoir quitté le cyclisme sur route en juin 2016. Une sortie brusque qui en a surpris plus d’un alors qu’il était à la Dimension Data. L’Australien avait alors expliqué qu’il partait pour des « problèmes personnels ». Après un an et demi où il a remis des coups de pédales grâce à la piste (il a d’ailleurs obtenu le titre de champion du monde dans la course aux points ainsi qu’en poursuite par équipes en 2017), il va donc retrouver les pelotons. Une chose qu’il n’espérait plus comme il l’a expliqué à SBS.
« Je n’aurais jamais cru pouvoir me revoir dans le World Tour, et puis aussi revenir sur la piste et connaître un tel succès avec les médailles d’or aux championnats du monde, je ne l’avais pas prévu non plus »
Cameron Meyer is confident of a resounding return to the WorldTour despite previous disenchantment.
Comme tout retour dans une discipline, Cameron Meyer souhaite y aller doucement pour reprendre le rythme et ainsi penser à l’éventualité de participer à un Grand Tour.
« L’année prochaine, je ferai surtout des petites courses par étapes. Après un an ou deux sans Grand Tour, je dois d’abord revenir sur ces courses d’une semaine avant de penser que je suis prêt à faire un Grand Tour »
Cameron Meyer a aussi Tokyo 2020 en ligne de mire
Un retour à la compétition qui va donc permettre à Cameron Meyer de regoûter aux joies des courses sur route et qui lui permettra surtout de varier les plaisirs. Car l’Australien n’oublie la piste pour autant. Pistard d’origine, il souhaite participer aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo où il espère briller.
« Ça fait un peu de chemin depuis 12 mois, mais j’adore tout ça – la dynamique d’être sur la piste et sur la route et d’avoir un programme flexible et différent. Je le vois comme un équilibre à 50/50 entre la poursuite par équipe et la course à l’américaine. J’adorerais participer à deux événements à Tokyo et, de façon réaliste, ce sont deux épreuves où L’Australie a de grandes chances de remporter des médailles d’or »
Le programme est donc chargé pour celui qui avait remporté le Tour Down Under en 2011 et le Herald Sun Tour en 2015, mais qui n’a jamais remporté d’étape sur un Grand Tour. Est-ce que 2018 rimera avec réussite pour Cameron Meyer ? Wait and see !
Vidéo – Cameron Meyer lors de du Herald Sun Tour 2015
En 2015, Cameron Meyer a remporté l’Herald Sun Tour. Ce fut sa dernière victoire dans une course par étapes. Avec son retour sur route cette année, il espère rééditer ce genre de performance.
Il y a bien eu combat entre les deux hommes sur la Vuelta 2017. Alberto Contador livra une rude bataille à Christopher Froome sans jamais rendre les armes. Seulement « El Pistolero » s’est rendu compte que le Britannique ventilait beaucoup plus que lui. On sait maintenant à quoi c’est dû. Mais cette supériorité au souffle doublement long s’est retournée contre « Froomey » qui en ce moment se fait souffler dans les bronches par les instances du cyclisme.
Alberto Contador se cache derrière son grand sapin de Noël
Contrairement à certains coureurs qui ont réagi rapidement au contrôle positif de Christopher Froome dont Tony Martin qui n’a pas mâché ses mots à l’endroit du Britannique, Alberto Contador, lui,est resté silencieux. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il prépare activement Noël. Enfin, ce n’est pas tout à fait pour cette raison. Il se cache derrière son grand sapin illuminé plus exactement. « L’affaire Froome » lui rappelle tristement les siennes. Et ne rien dire vaut mieux que parler pour éviter de s’enfoncer dans la magie de Noël qui ne demande qu’émerveillement et non relents mensongers. Même si croire au père Noël résulte d’une petite tromperie sans grande conséquence qui est facilement pardonnable à l’âge adulte autrefois enfant.
Un contrôle positif au clenbutérol et une affaire Puerto sur le dos
Alberto Contador n’a toujours pas digéré « l’affaire du steak au clenbutérol« . Ses propos recueillis à la fin de la Vuelta 2017 en témoignent. « Je pourrais dire que j’ai fait une croix sur le passé mais non, je ne peux pas l’oublier car ça a fait beaucoup de dégâts. Je ne parle pas de mon image mais de conséquences directes. Sur moi et sur les gens que j’aime le plus. C’est cela qui m’a marqué, bien plus que le fait qu’on m’ait retiré mes victoires au Tour et au Giro. J’avais mal au cœur en lisant le journal, je vous le jure. Toutes ces bêtises écrites dans la presse me faisaient mal, ainsi qu’à ma famille. Je ne souhaiterais pas cela à mon pire ennemi ». Le Madrilène retraité des pelotons fût suspendu deux ans avec effet rétroactif et perdit le bénéfice du Tour de France 2010 et du Giro d’Italia 2011 sans compter qu’il fut cité quelques années auparavant dans l’affaire Puerto avec de lourdes charges retenues contre lui. Mais il ne sera jamais auditionné. À quelques jours de Noël, l’affaire du Britannique qui secoue la Planète Cyclisme lui fout les boules et c’est bien légitime. Des sueurs froides l’envahissent à l’idée de ce qui attend Christopher Froome. D’où son mutisme au caractère compatissant.
Quel cadeau pourrait offrir Alberto Contador à Christopher Froome ?
Au pied du sapin de Noël du “Kenyan blanc”, quel présent pourrait déposer le Père Contador à son ancien adversaire respecté ? Un inhalateur turbo ? Un code de conduite rappelant les règles à ne pas enfreindre dans le cyclisme ou tout simplement lui passer un coup de fil pour lui dire ironiquement que ce n’est vraiment pas un cadeau pour le cyclisme cette nouvelle affaire. Avec pour emballage les nombreuses convocations que reçu El pistolero pour ses démêlés avec la justice. Et comme noeud pour magnifier l’ensemble, un joli ruban rouge rappelant la couleur du maillot de leader de la Vuelta.
Vidéo – Les adieux émouvants d’Alberto Contador devant son public
Selon les informations de Velopro.fr, Thibaut Pinot devrait faire comme cette année le Tour d’Italie suivi du Tour de France. Le leader de la Groupama-FDJ sur les courses par étapes aurait décidé de retenter ce pari avec une approche différente.
Thibaut Pinot, le doublé Giro-Tour
Bis repetita ! Pour la deuxième année consécutive, Thibaut Pinot devrait participer au Tour d’Italie et au Tour de France. Ce n’est désormais plus une simple hypothèse, mais un fait concret. Inscrit à son programme de course, le Tour était déjà une priorité, mais le doute existait concernant le Giro. Tombé amoureux de la course italienne, le coureur de la Groupama-FDJ ne pouvait pas faire l’impasse sur cet événement. D’autant plus que sa première apparition fut une très belle réussite avec une victoire d’étape acquise l’avant-dernier jour et une quatrième place finale au classement général. Ce passé récent le place comme un sérieux candidat à la tunique mythique rose lors de la prochaine édition (4 – 27 mai).
D'aprés @cyclingpronet , Thibaut Pinot fera le doublé Giro – Tour de France. Il est bon de reconnaître qu'on s'est planté car j'ai toujours soutenu que c’était inenvisageable. pic.twitter.com/iYwVlJragD
Pour arriver au meilleur de sa forme au Giro et mieux gérer son Tour de France, le calendrier de Thibaut Pinot sera allégé. Moins de courses vont être programmées sur sa première partie de saison. Avant le premier Grand Tour de l’année, le Français pourrait effectuer sa rentrée au Tour du Haut-Var, et enchaîner seulement par le Tour de Catalogne et le Tour des Alpes. Soit à peu près une douzaine de journées de courses avant le mois de mai. Le but est bien de préserver le maximum de fraîcheur au moment d’aborder les deux compétitions de trois semaines très éprouvantes physiquement. C’est ce qui avait fait défaut au Franc-Comtois de 27 ans cette année. Arrivé émoussé au Tour de France, il n’avait pas réussi véritablement à peser sur la course. Une grosse frustration après le beau printemps italien.
Thibaut Pinot, le Tour et les Mondiaux
Le coureur de la Groupama-FDJ veut absolument prendre sa revanche lors de la prochaine Grande Boucle, c’est un fait. Son équipe l’attend beaucoup sur cet événement pour briller à nouveau. Troisième du général en 2014 et vainqueur à l’Alpe d’Huez, il est capable de faire des merveilles à domicile. Mais contrairement au Giro, l’objectif du classement général n’est pas encore certain. En fonction des circonstances et de son état de forme, cela pourrait être davantage la victoire d’étape comme objectif. Mais à la fin de course, sa saison sera loin d’être finie. Le championnat du monde d’Innsbruck est dans son viseur. Sur un parcours qui lui est favorable avec 5 000 mètres de dénivelé, il essaiera de conquérir le maillot-arc-en-ciel. Avec ces trois grands objectifs pour 2018, la saison de Thibaut Pinot pourrait grimper à de très hautes altitudes.
Vidéo – Saison 2017 de Thibaut Pinot
Un Giro mémorable ! C’est le fait majeur de la saison pour Thibaut Pinot. Fixé sur cet objectif, le Français s’est révélé à la hauteur de l’événement. Quatrième du classement général final, il jouait le podium jusqu’au dernier jour.
Pour le compte de la sixième manche de coupe monde de cyclo-cross, l’ensemble des coureurs étaient réunis à Namur. Sur la célèbre Citadelle, ce sont Wout van Aert et Evie Richards qui sont parvenus à décrocher la victoire finale.
Wout van Aert, patron du cyclo-cross
La réponse d’un champion du monde ! Après avoir été dominé toute la première partie de saison par son rival Mathieu van der Poel, Wout van Aert semble prendre enfin l’ascendant. Ce dernier est entrain de retrouver son tout meilleur niveau. Sur le parcours exigeant de Namur, en Belgique, personne n’a été en mesure de suivre le Belge. Il s’est imposé avec une marge confortable sur ses plus proches poursuivants. Plus d’une minute sur le duo Toon Aerts et Mathieu van der Poel, seulement troisième ce week-end. Cette victoire est la deuxième consécutive en coupe du monde après celle de Zeven en Allemagne, le mois dernier. Par conséquent, Wout van Aert consolide davantage sa seconde place au classement général. Mais avec ses 300 points contre 390 pour van der Poel, cela semble trop loin pour revenir alors qu’il ne reste que trois manches à disputer.
La sensation de cette manche de coupe du monde, c’est Evie Richards ! Spécialiste du mountainbike, cette jeune Britannique n’a que 20 ans. Et pourtant à Namur, c’était bel et bien elle la plus forte du jour. Déjà sacrée championne du monde chez les espoirs en 2016, le cap a été franchi au rang supérieur de très belle manière. S’imposer devant toutes les meilleurs mondiales à Namur est à coup sûr une victoire référence pour cette cycliste qui émerge au très haut niveau. Elle a réussi à devancer sa compatriote Nikki Brammeier de quinze secondes, et l’Italienne Eva Lechner de plus de vingt secondes. A noter également la belle performance de Pauline Ferrand Prevot qui termine cinquième. Et la contre-performance de la championne du monde et leader du classement général Sanne Cant, seulement douzième.
Our pick for today's World Cup Moment is the victory of Evie Richards.
The 20 year old started 33rd on the grid and worked her way through the field and onto a 15 second advantage by the finish. What a ride, and what a beaming smile! #WCMoment#TelenetUCICXWCpic.twitter.com/jh4NcFawxS
Ce n’était pas le week-end des leaders ! Mathieu van der Poel et Sanne Cant ont été largement battus tous les deux. Mis en difficulté par Wout van Aert et Evie Richards, ils ont dû se contenter des places d’honneur.
Thomas De Gendt(Lotto-Soudal) n’a qu’un seul objectif pour 2018, c’est de gagner autant qu’il le peut surtout après une année 2017 quelque peu décevante.
De Gendt vise « une victoire d’étape sur le Tour de Romandie ou au Down Under »
Les meilleures choses dans la vie sont souvent les plus simples. Cela semble être la philosophie de Thomas De Gendt pour la saison 2018. Le coureur belge de 31 ans a en tout cas décidé quel sera son objectif principal pour l’année à venir, comme il l’a expliqué à Sport.be.
« Je veux remporter le maximum de victoires possibles ! »
Lotto Soudal, De Gendt: “Vorrei vincere il più possibile” – Thomas De Gendt pronto a vivere un 2018 da protagonista. Atleta tuttofare, il portacolori della Lotto Soudal è in grado di contribuire in maniera significativa alla causa della squadra con ta… https://t.co/Xme49xCFRq
« Je me mettrais également au service de l’équipe »
Une année 2017 en demi-teinte pour De Gendt
Le coureur belge est aussi revenu sur sa saison 2017 où il n’a pas eu de bons résultats. Hormis une victoire d’étape sur le Critérium du Dauphiné et sur la Vuelta, il n’a pas réussi à glaner une deuxième victoire d’étape sur la Grande Boucle ou à s’imposer sur une classique.
« C’est vrai que les classiques belges ont été compliquées, comme le Tour de France. Personnellement, j’ai remporté une étape du Tour d’Espagne et une autre sur le Dauphiné, j’en suis satisfait »
Une satisfaction qui ne doit pas cacher une certaine frustration pour De Gendt qui est un excellent rouleur. À charge à lui de montrer de quoi il est capable en 2018.
Vidéo – La victoire de Thomas De Gendt sur la première étape du Critérium du Dauphiné
Thomas De Gendt a remporté la première étape du Dauphiné cette année qui a aussi été sa première victoire de la saison, c’était le dimanche 4 juin à Saint-Étienne. En 2018, il devra gagner plus tôt pour lancer au mieux sa saison.
L’Allemand Tony Martin, qui était « en colère » après le contrôle antidopage positif au salbutamol de Chris Froome ce mercredi, est revenu sur ses propos ce samedi. Il a tenu à adoucir les choses.
« J’ai reçu beaucoup de retours sur mon commentaire. J’ai même reçu un appel téléphonique d’un représentant de l’UCI qui a pris le temps de clarifier comment le processus avait été traité. Je comprends maintenant que l’UCI gère cette affaire conformément aux règles et que Chris Froome n’a reçu aucun traitement spécial. Selon les règles, dans un cas impliquant une substance spécifiée, chaque athlète doit avoir la possibilité d’expliquer si les résultats peuvent être dus à des causes naturelles. »
Tony Martin reste toujours en colère
Cette déclaration aura de quoi apaiser un peu les choses alors que cette affaire n’en est qu’à ses débuts. Cependant, Tony Martin, toujours dans son message, explique qu’il reste furieux au sujet de l’utilisation de produits dopants.
« Cela dit, je suis toujours très en colère lorsqu’un autre cas en relation avec la lutte antidopage se produit dans notre sport. Je continuerai, comme je l’ai toujours fait, à adopter une position forte en ce qui concerne la lutte contre le dopage et je resterai toujours un ardent défenseur d’un sport 100% propre. »
Le coureur allemand conserve donc sa position initiale et continue de se faire le défenseur d’un cyclisme sans dopage. La prochaine rencontre avec Chris Froome sera sûrement un peu tendue.
Vidéo – Le contrôle positif de Chris Froome expliqué
La révélation du contrôle positif au salbutamol de Chris Froome lors de la Vuelta a secoué le monde du cyclisme. Une substance utilisée par les personnes asthmatiques comme le Britannique, mais en trop grande quantité selon le résultat du test antidopage.
Sur le podium des deux derniers Tour de France, Romain Bardet a été amené à réagir sur l’actuelle affaire Christopher Froome. Le Français estime que c’est pas une bonne nouvelle, mais attend l’issue définitive de ce contrôle antidopage du Britannique de la Sky.
Romain Bardet partagé sur le cas Froome
Présent au Grand-Bornand pour la troisième étape de la Coupe du monde de biathlon, Romain Bardet s’est exprimé sur l’affaire Froome. Faisant parti des grands rivaux de Chris Froome, son avis était particulièrement attendu. Touché par cette actualité, il déclare à l’AFP que c’est un nouveau coup dur pour ce sport, mais perçoit des progrès dans la lutte antidopage.
« Ce n’est jamais une bonne nouvelle et ce n’est pas une bonne nouvelle pour le monde du vélo. On se serait bien passé de telles actualités. On ne se réjouit jamais d’une affaire comme celle-là. Tout le monde en est plus ou moins affecté, la crédibilité du vélo en premier. Mais je vois les progrès faits dans la lutte antidopage depuis de nombreuses années. L’Union cycliste internationale et l’AMA (Agence mondiale antidopage, ndlr) ont toutes les compétences pour ouvrir une enquête objective et clarifier tous les faits pour que le cyclisme sorte de l’ambiguïté. »
Affaire Chris Froome en cours
Souhaitant surtout que l’image du cyclisme évolue dans le bon sens, Romain Bardet est attentif quant à la décision finale. Pas autant vindicatif que son homologue Tony Martin Martin, le troisième du Tour 2017 ne veut pas que ça traîne en longueur. Et que ça gâche une grande partie de la prochaine saison.
« On attend le fin mot de l’histoire. J’espère que cette affaire sera réglée le plus vite possible et que si d’éventuelles sanctions sont prononcées, elle le seront dans les meilleurs délais afin que 2018 parte sur de bonnes bases et que la saison puisse démarrer sous les meilleurs auspices et qu’il n’y ait pas de soupçons. »
Concernant le leader d’AG2R La Mondiale, l’objectif principal sera une nouvelle fois le Tour de France, en juillet prochain. Avec déjà une deuxième et troisième place à son actif, le Français fait parti des grands favoris. Une conquête à la victoire finale qui sera forcément différente en cas de sanction envers Chris Froome.
Vidéo – L’affaire Froome
Romain Bardet n’est pas le premier à émettre un avis sur Christopher Froome. D’autres sportifs du monde cycliste, mais pas seulement ont réagi après la révélation de ce contrôle antidopage positif du Britannique de la Sky.
Perçu comme un grand espoir du cyclisme belge, Tiesj Benoot est toujours à la recherche de sa première victoire chez les professionnels. Ce sera le principal objectif du coureur de la Lotto-Soudal en 2018, qui ne s’alignera pas sur plusieurs courses références du printemps.
Tiesj Benoot, un coureur au profil unique
Les classiques flandriennes, ardennaises, les Grands Tours,… Tiesj Benoot est performant sur tous les terrains. Cette grande qualité pourrait s’avérer comme un point faible au plus haut niveau. Encore plus dans un cyclisme où il est primordial d’être spécialiste d’un type de courses. C’est l’aveu même de Marc Sergeant à la Dernière Heure Les Sports.
« Il est bon partout, sur les classiques flamandes ou ardennaises, sur les Tours. Mais c’est aussi son point faible : il est trop complet. Il va devoir choisir »
Etre bon partout n’est pas si évident pour faire des choix. A force de jouer les premiers rôles sur toutes les épreuves, le risque est de ne rien pouvoir gagner. Pour le moment, le coureur belge se dirige vers cette direction. Impossible de savoir quel type de cycliste professionnel est Tiesj Benoot à l’heure actuelle. Ces deux, trois prochaines années devront permettre d’en savoir davantage.
Gagner enfin pour Tiesj Benoot
Mais pour 2018, le manager sportif Marc Sergeant ne souhaite pas encore bouleverser les habitudes de son jeune talent. Déclarant que le Belge de 23 ans ne sera pas encore cantonné à un style de course particulier, tout en espérant un succès qui constituerait un déclic.
« Pour 2018, on va donc le laisser continuer à toucher un peu à tout, même si son programme va être adapté : il n’y aura pas de San Remo, pas de Roubaix et pas de Flèche pour lui »
Dans cette même période, Tiesj Benoot devrait tout de même être présent sur le Tour des Flandres. C’est sur cette course qu’il a fait son meilleur résultat dans un Monument, en finissant cinquième en 2015. Et trois semaines plus tard, sa participation pour Liège-Bastogne-Liège est également actée. Le Belge visera ensuite sans doute le classement classement général d’un Grand Tour. Le Tour de France constitue une possibilité, lui qui reste sur une vingtième place pour une première participation.
Vidéo – Tiej Benoot, l’étoile montante du cyclisme belge
C’est l’un des meilleurs coureurs au monde de sa génération ! Tiesj Benoot est peut-être même l’un des plus complets de tous. Mais le Belge n’a toujours pas réussi à décrocher la moindre victoire chez les pros. Régulier, le coureur de Lotto-Soudal doit désormais franchir le cap supérieur.
Le Blaireau est désabusé suite à l’annonce du contrôle positif de Christopher Froome. Lors de la dernière semaine du Tour d’Espagne 2017, le leader de l’équipe Sky a eu recours àune prise anormale de Salbutamol qui s’est révélée deux fois supérieure à la dose autorisée par l’UCI. Bernard Hinault s’est exprimé sur cette affaire qui lui paraît catastrophique pour le cyclisme et n’y va pas de main morte avec celui qu’il considérait comme un « palliatif » à Lance Armstrong.
Bernard Hinault ne fera plus confiance à personne
Le breton aux 216 victoiresest sous le coup d’une injustice morale. Christopher Froome en est le premier responsable et derrière cette trahison à l’envergure rédhibitoire, c’est tout le cyclisme qui attriste le Blaireau. « Le fait que je le soutenais ? Oui, c’est pour cela que je vous dis que ça fait chier… Mais bon, c’est comme ça. Encore une fois, on ne peut plus faire confiance à personne. Encore une fois, ce sport en prend un coup à cause de bêtises pareilles. Comme par hasard, dans le vélo, ils sont tous asthmatiques ! Je pense qu’à partir du moment où vous avez besoin de ça pour rouler, eh bien vous ne roulez pas ! Après l’affaire Armstrong, je pensais que tout le monde avait compris, eh bien non… Sa carrière est peut-être terminée »
Le Tour de France 2018 en Bretagne sans Bernard Hinault ?
Déçu par un cyclisme « malade » qui le soumet à la résignation des possibles changements optimistes, Bernard Hinault est de ceux qui ne pardonnent jamais la traîtrise. Cette fois-ci, il semble touché en plein coeur par les siens. Cette douleur profonde continuera-t-elle son ouvrage jusqu’au Tour de France 2018 ? La Bretagne qui accueillera la Grande Boucle pourdeux très belles étapes accidentées verra sûrement le Blaireau franchir le mur de sa peine pour lui redonner un peu de joie.
Vidéo – Bernard Hinault a changé son discours depuis cette interview
Alors que « l’affaire Froome » secoue la Planète Cyclisme,la surprise de son contrôle positif au salbutamol double dose n’est qu’un petit étonnement hormis la substance révélée,on pensait à tort que les cadors du peloton du World Tour pouvaient passer entre les mailles du filet de la lutte antidopage. Beaucoup disaient depuis leurs certitudes affectées et leur mémoire courte qu’elle ne fonctionnait pas pour la caste qui déjoue tous les systèmes mis en place pour les attraper. Qui aurait cru que l’un des meilleurs coureurs de grands Tours de ces dix dernières années se ferait prendre un jour au plus haut niveau de sa gloire. Le dopage semble avoir trouvé un adversaire à sa hauteur, le temps de toutes les vérités.
Le dopage ne veut pas se passer du cyclisme, lui peut s’en passer
Alberto Contador a lui aussi connu le banc des accusés durant sa carrière. Reconnu coupable de dopage au clenbutérol en 2012 par le TAS (Tribunal Arbitral du Sport), il fut suspendu deux ans avec effet rétroactif et perdit le bénéfice du Tour de France 2010 et du Giro d’Italia 2011 à son palmarès. Une « victoire » pour tous ceux qui luttent activement pour un cyclisme propre comme les sept équipes du World Tour,lesdix-sept en continentales professionnelles, dix en continentales sans oublier les filles avec six équipes féminines qui sont membres du MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible). Nous sommes les témoins oculaires des prouesses anormales de certains coureurs, et ce mouvement a le mérite de vouloir faire évoluer la lutte sans merci sur le terrain de toutes les tricheries, avec sa détermination chevillée aux mollets. Mais on ne pourra jamais empêcher de s’infiltrer dans une partie de manivelle quelle qu’elle soit, des menteurs et des tricheurs qui trahissent leur âme pourtant si pure à l’origine dans ses aptitudes à partager les plans élévateurs de la vie.
Le MPCC peut-il rêver d’avoir la Sky dans ses membres ? NON
Le dopage est apparemment un miracle chez l’homme pour faire de sa splendeur une statue de prosternation. L’équipe Sky fait évoluer les choses dans ce sens. Mais nous allons peut-être vivre un moment épique dans les semaines à venir avec une suspension exemplaire de Christopher Froome par le nouveau président de l’UCI (Union Cycliste Internationale). David Lappartient qui semble vouloir faire la chasse aux sorcières accrochées à leurs ballets motorisés et emplies de substances douteuses, va-t-il rappeler au « Kényan blanc« que le code éthique doit être une double évidence dans son ciel bleu ? Lui est déjà passé par l’école des sorciers, et bien que sa formation fut d’une grande efficacité, elle vient de connaître une première faille. Harry Potter a connu cela aussi. Le MPCC devrait l’inviter à révéler ses connaissances sur ses pouvoirs magiques pour en faire bénéficier la lutte antidopage qui s’écrira probablement au-delà de sept tomes.
Vidéo – Pour mourir moins bête, voilà ce qu’est le MPCC
L’équipeNovo Nordisk n’a pas été secouée ses derniers jours par un contrôle antidopage positif à nier en bloc. Elle prépare tranquillement sa saison 2018, malgré un budget réduit de moitié, et a le plaisir de nous présenter son nouveau maillot. En revanche, le graphiste qui l’a dessiné était un grand fan de l’équipe Sky et de Christopher Froome, car la ressemblance est frappante avec l’un des anciens maillots de la formation britannique. Celui qu’elle portera l’année prochaine est blanc, comme neige évidemment. Sûrement une idée de Sir David John Brailsford qui l’avait déjà instillée pour le Tour de France 2017.
Maillot de l’équipe Sky 2016
Christopher Froome dans le maillot de la Novo Nordisk, pas possible
Redonner de l’espoir et inspirer les gens touchés par le diabète. Voilà un bien joli message que véhicule l’équipe Novo Nordisk. Constituée de coureurs cyclistes tous atteints de cette maladie, elle redonne l’envie de croire en leurs rêves à ceux qui pensent que sport de haut niveau et diabète sont incompatibles. Tous les coureurs de la formation prouvent le contraire depuis la naissance de la formation américaine Continentale pro en 2005 sous l’appellation Type 1. Et très au-dessus de celle-ci dans la hiérarchie mondiale des équipes, il y en a une où un autre type de maladie aiderait un enflammé des bronches à devenir numéro 1 sur les grands Tours, paraît-il.
Le sprinteur Quentin Valognes a un ami pour la vie, le diabète
Le coureur charpenté d’1m75 pour 82kg de la Novo Nordisk fut diagnostiqué diabétique de type 1 à l’âge de 6. En 2013, il fit ses débuts comme stagiaire dans cette équipe et depuis cette date obtient de bons résultats sur les courses en Asie comme le Tour de Hainan ou le Tour du Lac Taihu. En 2016, Quentin Valognes a sorti un livre » Diab, un ami pour la vie« . Cet ouvrage décrit son parcours, le récit d’un combat quotidien, sa vie de cycliste pas tout à fait comme les autres. La préface a été rédigée par Nicolas Geay, journaliste sportif à France Télévisions, lui aussi diabétique. Un livre qui prouve que les difficultés peuvent devenir force. Nicolas, j’aime quand tu le confirmes d’une belle manière en grimpant des cols du Tour de France accompagné de Marion Rousse.
Quel plaisir de croiser @Nicogeay, auteur de la préface de mon livre, Diab Un ami pour la vie !
Après avoir été absent de la première liste officielle, l’UCI a finalement accordé la licence professionnelle Continental à Aqua Blue Sport dans un second temps. L’équipe irlandaise pourra donc évoluer comme cette saison en seconde division.
Aqua Blue Sport reste en Continental Pro
Soulagement pour Aqua Blue Sport ! L’équipe irlandaise était absente de la première liste des équipes Continental Pro diffusée par l’UCI, le 11 décembre dernier. Mais heureusement pour elle, l’instance internationale du cyclisme lui a donné une licence permettant d’évoluer la saison prochaine dans le peloton. C’est une formation de seconde division supplémentaire qui s’ajoute aux équipes déjà inscrites. Il y en aura vingt-sept qui évolueront à ce niveau, soit une nette augmentation par rapport à cette saison. C’était vingt-deux pour cette année. Ce sera donc la deuxième saison d’Aqua Blue Sport dans les rangs Pro Continentaux, après que l’équipe ait fait ses débuts en 2017.
Aqua Blue Sport est toute nouvelle dans le cyclisme professionnel. Cette année, c’était la découverte pour cette formation. Invitée sur des épreuves WorldTour, des très bons résultats ont été réalisés. Larry Warbasse s’est imposé sur une étape du Tour de Suisse en juin. Profitant de cette dynamique, le coureur a remporté le titre de champion des Etats-Unis la semaine suivante. Mais le plus grand succès reste la performance de Stefan Denifl à la Vuelta. Pour leur premier Grand tour, l’Autrichien offrait un succès de prestige à son équipe. Preuve qu’Aqua Blue Sport n’a pas eu besoin de beaucoup de temps d’acclimatation et d’adaptation. La deuxième année dans le peloton va être celle de la confirmation. Pour son premier rendez-vous en 2018, ce sera la Cadel Evans Great Ocean Road Race en Australie le 28 janvier.
Lilian Calmejane, qui vient d’avoir 25 ans, a explosé la saison dernière avec notamment une victoire d’étape sur le Tour de France. Dans un entretien accordé à nos confrères de La Dépêche du Midi il évoque ses objectifs pour 2018.
Lilian Calmejane toujours plus haut
L’Albigeois va devoir confirmer en 2018. Après une saison 2017 plus que réussit où il a explosé aux yeux du grand public notamment grâce à sa victoire lors de la 8e étape du Tour de France, Lilian Calmejane est attendu. Avec le départ de Bryan Coquard chez Vital-Concept et la retraite de Thomas Voeckler, il va devoir avoir les épaules solides car son statut va changer au sein de Direct Énergie. En tout cas, le jeune homme de 25 ans semble savoir où il veut aller c’est-à-dire plus loin comme il l’a expliqué ce vendredi à La Dépêche du Midi.
« Les objectifs de la saison 2018 vont toujours être un petit peu plus hauts par rapport à mes deux premières saisons chez les pros. »
Les Classiques Ardenaises et le Tour de France dans le viseur de Calmejane
Pour ce faire, Lilian Calmejane a déjà un calendrier de prévu et il ne sera pas si éloigné de celui de l’année passée. En tout cas, l’Albigeois a déjà des épreuves dans le viseur.
« Je pense qu’on va me retrouver sur les même échéances qu’en 2017 à savoir un début de saison en France qui va m’amener sur Paris-Nice. Puis les classiques Ardennaises où j’ai a cœur de faire un résultat. Et le Tour de France 2018 qui sera forcément le point d’orgue de ma saison avec un départ en Vendée près du siège de l’équipe. »
Avec ce qu’il a montré en 2017, Lilian Calmejane a les qualités pour faire une bonne saison avec Direct Énergie. Maintenant il reste à voir si le poids des responsabilités ne lui sera pas trop lourd à porter.
Vidéo – La victoire de Lilian Calmejane lors de la 8e étape du Tour de France
Le 8 juillet 2017, Lilian Calmejane a signé la plus belle victoire de sa jeune carrière en remportant la 8e étape du Tour de France. Un succès qu’il est allé chercher au bout de l’effort en terminant avec des crampes.
Depuis mercredi Chris Froome est dans la tourmente suite à la révélation de son contrôle positif au salbutamol lors de de la Vuelta. Une bataille juridique s’annonce et pour cela, le Britannique aurait trouvé son avocat selon la presse anglaise en la personne de Mike Morgan.
Mike Morgan a défendu Johan Bruyneel et Alberto Contador
Chris Froome a décidé d’engager un spécialiste pour sa défense. Sous le feu des projecteurs depuis l’annonce de son contrôle positif au salbutamol ce mercredi, le Britannique aurait trouvé un avocat selon la presse anglaise (comme le Daily Mail). Il s’agit de son compatriote Mike Morgan. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il est très connu dans le milieu du cyclisme et du sport en général. Morgan a été l’avocat de Johan Bruyneel (affaire de dopage US Postal Service et Discovery Channel) et Alberto Contador (affaire du clentuberol). Il a également défendu le coéquipier de Froome, Sergio Henao, en 2016.
Pour l’instant, Froome se défend tout seul avec la Sky
L’arrivée de Mike Morgan comme avocat de Chris Froome devrait délester ce dernier du poids de sa défense qu’il fait seul avec son équipe Sky. Il a d’ailleurs parlé ce jeudi à la BBC afin de défendre son cas et comme souvent lors d’affaires de dopage comme celle-ci il a clamé son innocence. La bataille judiciaire qui arrive s’annonce déjà très longue. Pour rappel, Froome risque deux ans de suspension et le retrait de son titre sur la Vuelta.
Vidéo – Interview de Chris Froome à la BBC
Ce jeudi, Chris Froome s’est défendu devant les caméras de la BBC lors d’une interview. Il explique ce qu’il pense de cette affaire et clame son innocence.
Comme une grande partie des équipes du WorldTour, le Team Sunweb vient à son tour de dévoiler son maillot pour l’année prochaine. En 2018, les couleurs seront semblables aux années précédentes avec de très légers changements.
Le maillot Sunweb dévoilé
On ne change pas une équipe qui gagne ! Cet adage s’applique parfaitement au maillot du Team Sunweb pour la saison cycliste 2018. Cela reste quasiment identique par rapport aux dernières versions. Les couleurs blanches et noires en bande sont omniprésentes comme auparavant. Tout comme l’inscription en rouge du sponsor principal à l’avant du maillot. L’amélioration notable concerne le nouveau « S » ou « Spark » du partenaire de Sunweb. Visible sur les manches, sur les côtés, et sur le dos, c’est le principal changement à noter. Sinon, c’est du grand classique, conservant la même base.
Faire aussi bien qu’en 2017 s’annonce compliqué pour Sunweb ! Au sommet ces derniers mois, l’équipe a atteint largement ses objectifs. Performant sur les trois Grands Tours, cette formation est sans doute celle qui s’est révélée comme la plus régulière. Vainqueur du Giro, Tom Dumoulin sera encore le leader pour la saison 2018. Dans son viseur, le Tour de France est le plus grand objectif. Sunweb pourra aussi compter sur son sprinteur Michael Matthews. L’Australien maillot vert du dernier Tour de France devrait être à nouveau un acteur important des prochains mois. La première compétition pour cet effectif sera le Santos Tour Down Under, entre le 16 et 21 janvier.
Vidéo – Le Team Sunweb en 2017
Le Team Sunweb sera forcément attendu en 2018 ! Pour cette nouvelle année qui s’annonce, elle devra confirmer tous les résultats réalisés ces derniers mois. Ce ne sera pas aisé, mais c’est un sacré défi à relever.