Accueil Blog Page 747

Francisco Mancebo poursuit sa carrière professionnelle

Débutant sa carrière dans le peloton professionnel en 1998, Francisco Mancebo est toujours là quasiment 20 ans après. Et ça va continuer pour la saison cycliste 2018, car l’Espagnol s’est engagé avec l’équipe dominicaine Inteja Dominican Cycling Team.

Francisco Mancebo coureur de 41 ans

La retraite, ce n’est pas pour tout de suite ! Francisco Mancebo a dépassé la quarantaine, il aura même 42 ans au mois de mars prochain, mais cela ne l’incite en aucune raison de s’arrêter. En 2018, il va même changer d’équipe en passant de Hangar 15 Bicycles à Inteja Dominican Cycling Team. Son passage dans sa dernière formation aura été court. L’Espagnol n’aura passé que quelques mois depuis son arrivée en avril dernier. Sa présence dans des équipes continentales, soit de troisième division, fait qu’il ne dispute pas d’épreuves majeures mais sillonne le monde entier, et en particulier le circuit américain ces derniers mois.

A l’image d’un Davide Rebellin, le poids des années n’a pas d’emprise sur son envie de continuer sa carrière sportive dans le cyclisme. Et pourtant, au bout de vingt années de professionnalisme, Francisco Mancebo a tout connu dans sa carrière. Les bons moments comme les mauvais. Troisième de la Vuelta 2004 et quatrième du Tour 2005, il s’est avéré un très bon coureur dans les Grands Tours, capable de rivaliser avec les meilleurs au classement général. C’est d’ailleurs la meilleure période de sa carrière avant que ça se dégrade avec notamment l’affaire Puerto qui est intervenue en 2006. Son nom cité, il a été immédiatement exclu par AG2R Prévoyance, il n’a jamais retrouvé son niveau d’antan.

Fiche du coureur

Nairo Quintana veut rester leader de la Movistar devant Mikel Landa

Enchaînant une nouvelle saison en 2018 avec la Movistar, Nairo Quintana va devoir faire avec la nouvelle recrue Mikel Landa. Placé sur un même pied d’égalité, avec un rôle de leader dans les courses par étapes et Grands Tours, le Colombien affirme ses ambitions pour le Tour de France.

Le Tour de France pour Nairo Quintana

Il n’y a que ça qui compte ! Pour Nairo Quintana, c’est uniquement le Tour de France en 2018. Cela reste le grand objectif du reste de la carrière du Colombien. Il n’a jamais encore remporté la Grande Boucle malgré plusieurs tentatives et des deuxièmes ou troisièmes places. Le coureur de la Movistar affirme une nouvelle fois toute sa détermination dans le journal El Pais.  » Je suis le leader de l’équipe et je suis le leader pour le Tour de France « . Cette déclaration remplie d’ambition intervient alors que dans le même temps un nouveau coureur va intégrer l’effectif, en la personne de Mikel Landa. L’Espagnol qui a le même profil que le Colombien, fait aussi des courses de trois semaines ses plus grands objectifs.

Un Grand Tour chacun ?

Équipier de Chris Froome au sein de la Sky en juillet dernier au Tour de France, cela n’a pas empêché le grimpeur de finir à la quatrième place du général. Il aura manqué une petite seconde par rapport au troisième Romain Bardet. C’était la dernière fois que Mikel Landa souhaitait endosser un tel rôle, voulant avoir sa chance personnelle à son tour pour jouer le classement général. Son transfert chez la Movistar a été l’un des plus commentés. Et c’est peu dire, car il rejoint Nairo Quintana et Alejandro Valverde, qui a dévoilé ses priorités pour le Giro et la Vuelta. Un sacré casse-tête s’annonce donc pour la formation espagnole pour contenter l’ensemble de ses leaders. Et pas sûr que Mikel Landa puisse y trouver totalement son bonheur.

Site officiel de l’équipe

Fernando Gaviria, Marcel Kittel (Quick-Step) recordman de victoires

Après plus de neuf mois de compétitions acharnés et intenses, ce sont deux coureurs de la Quick-Step Floors qui ont le plus gagné en 2017. Il s’agit des sprinteurs Fernando Gaviria et Marcel Kittel victorieux à quatorze reprises.

Les coureurs de la Quick-Step Floors au top

Une saison de rêve ! L’année 2017 vécue par Fernando Gaviria et Marcel Kittel ne va pas être oublié de sitôt. Avec 28 succès cumulés à eux deux, il était difficile d’imaginer un tel bilan malgré les qualités évidentes de ces sprinteurs. Réputés comme les coureurs les plus rapides au monde, ils ont été à la hauteur de leurs réputations pour dominer le reste de la concurrence. Leurs principaux faits d’armes sur cette saison restera à coup sûr leurs dominations écrasantes et sans partages sur les Grands Tours, au Giro et au Tour. Sur ces événements qui restent à part dans le calendrier cycliste, le Colombien et l’Allemand ont engrangé pas moins de neuf succès. Un total tout simplement impressionnant. Rarement des coureurs avaient autant dominer sur des courses de trois semaines au sprint.

Fernando Gaviria est celui qui a frappé fort en premier. Sur le Tour d’Italie, le Colombien a écrasé la concurrence, repoussé très loin et se contentant des miettes. Vainqueur de quatre étapes, son emprise sur la course dans les sprints a été gigantesque. Impressionnant de facilité, personne n’a pu se mettre à sa hauteur. C’est un scénario à peu près similaire qui s’est déroulé sur le Tour de France, un mois et demi après. Avec cette fois en leader incontesté Marcel Kittel. Déjà multiple vainqueur d’étapes sur les routes françaises, son total a augmenté de cinq unités en une seule édition. Remportant tout sur son passage, à part une explication massive où il avait été ralenti par une chute, l’Allemand avait écœuré la concurrence. Seul un abandon en fin de course et donc une perte définitive du maillot vert sont venus ternir ce merveilleux bilan.

Quick-Step Floors, meilleure équipe

D’un point de vue individuel, ce sont deux coureurs de la Quick-Step Floors qui ont remporté le plus de courses en 2017. Mais l’équipe ne repose pas uniquement sur ses deux énormes talents. En effet, la formation belge est celle qui a raflé le plus de bouquets sur l’année écoulée avec 56 succès comptabilisés, soit huit de mieux que la BMC et vingt-deux par rapport à la Sky. C’est tout un collectif qui a permis d’atteindre ce total impressionnant. De Matteo Trentin à Philippe Gilbert en passant par Julian Alaphilippe, ils ont tous apporté leurs contributions à améliorer ce total en permanence. Ce n’est pas un hasard si cette équipe est réputée comme l’une des toutes meilleures au monde.

Site officiel de l’équipe

Les routes françaises sont en très mauvais état pour les cyclistes

Partir faire du vélo sur nos routes françaises est une sorte d’évitement rapproché de trous en tout genre, de dépressions et de bosses formées sur l’asphalte. Nos routes sont abîmées, cabossées, dégradées et mal entretenues. La faute au temps qui passe et à ce qui lui passe dessus. Alors, faut-il pointer du doigt les responsables que nous sommes de cette détérioration ? Cela dit, nous ne roulons pas tous avec un gros camion dessus et nous ne sommes pas les commanditaires des intempéries qui jouent un rôle important dans cette dégradation, mais le constat est tout de même alarmant pour la sécurité des cyclistes et la bonne santé de leurs vélos.

Les routes françaises font dans les fissures et les nids-de-poule

Outre le fait qu’il ne faut pas écarter qu’une part de la responsabilité dans ce délabrement est à mettre sur le compte des automobilistes que nous sommes, il faut aussi admettre le manque d’entretien des routes françaises. L’État et les collectivités territoriales peut-être trop occupés à faire du vélo d’appartement ont omis de réparer les belles routes de France. D’où le choix de pédaler à l’intérieur ! Pourtant, d’après l’article 131-2 et 141-8 de la voirie, ils doivent prendre en charge les dépenses relatives à la construction, à l’aménagement et à l’entretien. Les budgets accordés pour celui-ci et à la création d’infrastructures routières sont en chute libre. Depuis 2011 ce sont 25% du budget dédié à la route qui sont supprimés. Alors, il est où le fric pour nous faire de beaux billards français ?!

« J’ai mal à ma route » tire la sonnette d’alarme sur ce fléau

L’association « 40 millions d’automobilistes » a lancé l’action participative « J’ai mal à ma route » qui a établi un classement de nos piteuses routes françaises. Elle estime que 47% de la part des accidents de la route sont liés à l’infrastructure routière. L’association qui a vu le jour en 2015 a répertorié 31 186 signalements de routes détériorées. Elle a établi un classement des départements les plus amochés de France. Maintenant, vous n’aurez aucune excuse si vous y jetez un oeil et tombez dedans. Dans les trous bien sûr !

#jfaisdestrousdesptitstrous

Vidéo – Tous ces trous valaient bien une petite chanson !

@40MA

Bob Jungels (Quick-Step Floors) participera au Tour de France 2018

Sixième et huitième des deux derniers Tour d’Italie avec la Quick-Step Floors, Bob Jungels sera sur les routes du Tour de France 2018. Le Luxembourgeois prendra part à sa seconde Grande Boucle après 2015, mais avec un statut bien différent.

Bob Jungels va courir en France

Il fera parti de la grande messe du mois de juillet ! Bob Jungels, coureur de la formation Quick-Step Floors sera présent à cet événement planétaire l’année prochaine. C’est son manager général, Patrick Lefevere, qui a révélé l’information dans une interview adressée à Sporza. Ce choix s’explique, car le patron de l’équipe belge estime que son coureur arrive à maturité pour se confronter au Tour de France. Il aura 25 ans au départ de Vendée le 7 juillet prochain. Ce sera sa seconde participation après 2015 avec Trek-Segafredo, mais à cet époque Bob Jungels était un tout autre coureur. A ce moment précis, il avait beaucoup moins d’expérience et de résultats à son actif.

https://twitter.com/sporza_koers/status/923128997357244416

Depuis ces deux saisons et demi, Bob Jungels a parcouru énormément de chemin. Et notamment dans les Grands Tours où il s’est montré particulièrement à son avantage. En effet, le Luxembourgeois a performé deux années consécutives sur le Giro lors des éditions 2016 et 2017. La première année, le jeune coureur a porté trois jours le maillot rose avant de finir aux portes du top 5 (6e). Puis en mai dernier, le leader de la Quick-Step Floors a de nouveau confirmé avec une huitième place, mais surtout en portant cinq jours supplémentaire le maillot rose et gagnant une étape. C’est avec ce même statut de coureur jouant le classement général qu’il va aborder le Tour à venir. Une énorme pression, mais un défi excitant à relever. Avec l’ambition légitime de jouer les tout premiers rôles dans la hiérarchie.

Fiche du coureur

BMC Racing Team dévoile son effectif pour la saison 2018

Après une saison cycliste 2017 aboutie sur plusieurs points, la BMC Racing Team a dévoilé officiellement son effectif complet pour 2018. Il y aura exactement 24 coureurs, soit une réduction de cinq éléments par rapport à cette année.

La BMC Racing Team avec Greg Van Avermaet et Richie Porte

En 2018, la BMC Racing Team va miser ses grands espoirs sur deux coureurs. Les leaders de la formation, chacun dans leurs domaines, seront Greg Van Avermaet et Richie Porte à la vu de l’effectif officialisé par l’équipe du World Tour. Classé troisième à l’issue de cette saison derrière le Team Sky et Quick-Step Floors, il va falloir assumer ce statut d’une des meilleures équipes au monde. Mais avec le numéro un mondial dans on effectif, la BMC se donne les moyens de réussir. Pas sûr que Greg Van Avermaet fasse la même saison, mais il est toujours considéré comme un maillon fort avec comme objectif le Tour des Flandres, seule classique flandrienne qui manque à son palmarès.

De l’autre côté pour Richie Porte, c’est un défi tout autre qui s’annonce. L’Australien doit déjà retrouver la plénitude de ses moyens physiques après la grave chute survenue au Tour de France dans la descente du Mont du Chat. La Grande Boucle reste son but majeur, le leader des courses par étapes n’a jamais réussi à finir sur le podium de ctte épreuve de trois semaines, et le temps presse à 32 ans. C’est pourquoi cette saison cycliste 2018 s’apparente comme la dernière opportunité avant que l’âge ne prenne le pas sur les performances. Pour ce grand défi, il pourra notamment compter sur Nicolas Roche, Tejay Van Garderen, ou encore Alberto Bettiol.

Effectif complet de la BMC en 2018 :

Alberto BETTIOL (ITA), Patrick BEVIN (NZ), Tom BOHLI (SUI), Brent BOOKWALTER (USA), Damiano CARUSO (ITA), Rohan DENNIS (AUS), Alessandro DE MARCHI (ITA), Jempy DRUCKER (LUX), Kilian FRANKINY (SUI), Simon GERRANS (AUS), Stefan KÜNG (SUI), Richie PORTE (AUS),  Nicolas ROCHE (IRL), Jürgen ROELANDTS (BEL), Joey ROSSKOPF (USA), Michael SCHÄR (SUI), Miles SCOTSON (AUS), Dylan TEUNS (BEL), Greg VAN AVERMAET (BEL), Tejay VAN GARDEREN (USA), Nathan VAN HOOYDONCK (BEL), Francisco VENTOSO (ESP), Loïc VLIEGEN (BEL), Danilo WYSS (SUI).

Communiqué de l’équipe

Yuri Trofimov s’engage un an avec Radio Popular-Boavista

Passé notamment par Bouygues Telecom à ses débuts puis chez le Team Katusha, Yuri Trofimov a trouvé une équipe. Pour la saison cycliste 2018, le Russe potera le maillot de Radio Popular-Boavista, équipe continentale de troisième division.

Yuri Trofimov au Portugal

Enfin une saison pleine ? C’est ce qu’attend en tout cas Yuri Trofimov en signant pour l’équipe Radio Popular-Boavista. Modeste formation faisant parti de la troisième division, elle s’attache les services d’un coureur d’expérience de 33 ans qui a tout connu dans sa carrière. Les bons moments mais surtout les mauvais ces derniers temps. En effet, l’année cycliste qui vient de s’écouler n’a pas été de tout repos malheureusement pour l’ex-coureur de la formation française Bouygues Telecom. Connaissant des problèmes avec ses permis de travail et de séjour, il était impossible pour lui de courir la moindre course avec la Caja Rural-Seguros RGA, malgré le transfert acté.

Souhaitant oublier au plus vite cette mauvaise expérience, Yuri Trofimov a dû trouver une équipe rapidement pour ne pas se retrouver dans une situation similaire en 2018. Il a fait le choix de ne pas trop s’éloigner de l’Espagne, en passant à la frontière portugaise avec cette modeste formation. Mais avec laquelle au moins il est assuré de pouvoir pratiquer pleinement son métier professionnel. Pour rappel, son année s’est résumé à uniquement une seule course avec les Cinq anneaux de Moscou (5-9 mai). Ironie de l’histoire, sur sa seule participation dans une course classée par l’UCI, il s’est imposé. Preuve que le dixième du Giro 2015 reste prêt à se confronter à la concurrence.

Fiche du coureur

Christophe Riblon (AG2R La Mondiale) arrête sa carrière sportive

A la fin de son contrat avec AG2R La Mondiale et sans équipe pour l’année prochaine, Christophe Riblon a décidé de s’arrêter là. A 36 ans, il met fin à une carrière marquée principalement par ses deux victoires d’étapes au Tour de France.

Christophe Riblon retraité

C’est la fin d’une belle histoire ! Coureur d’une seule formation tout au long de sa carrière sportive, Christophe Riblon ne sera pas dans l’effectif d’AG2R La Mondiale en 2018. En effet, le Français a tout simplement décidé de mettre un terme à sa vie de sportif professionnel. C’est donc la fin d’une collaboration qui avait débuté en 2005, alors que l’équipe se nommait AG2R Prévoyance. Treize saisons de professionnalisme remplies en tant qu’équipier modèle, capitaine de route et même en vainqueur. Christophe Riblon a largement sa place parmi les cyclistes qui ont contribué aux grands exploits de l’équipe française.

Le Tour de France comme sommet

Deux performances de premier plan ressortent dans le palmarès de Christophe Riblon. Ce sont ses deux succès d’étapes sur le Tour de France. La première avait été acquise en 2010 à Ax 3 Domaines, dans les Pyrénées. Ce jour-là, le Français éclatait aux yeux du grand public en s’imposant sur la plus grande course au monde. Mais paradoxalement, c’est davantage la seconde victoire qui aura marquée la mémoire collective. Vainqueur d’un mythe, l’Alpe d’Huez, il succédait deux ans après à un autre tricolore Pierre Rolland. Remonté dans les deux derniers kilomètres sur Tejay Van Garderen, ce moment est à coup sûr le plus grand de sa carrière. Depuis cet instant, la suite n’a pas été aussi belle. Mais qu’importe, son nom sera éternellement lié à cette montée légendaire.

Fiche du coureur

Cédric Vasseur devient manager général de l’équipe Cofidis

Actuellement consultant cyclisme pour France Télévisions, Cédric Vasseur va désormais changer de rôle. L’ex-coureur cycliste vient d’être promu manager général de l’équipe Cofidis (2e division). Il remplace Yvon Sanquer en charge de cette mission depuis juillet 2012.

Cédric Vasseur à la tête d’une équipe professionelle

Coup de tonnerre sur la planète cyclisme ! Cédric Vasseur est le nouveau manager général de l’équipe Cofidis. Cette information confirmée par la formation nordiste avait été révélée plus tôt par nos confrères de la Voix du Nord. C’est un changement notable au sein de cette structure, car depuis cinq ans c’était Yvon Sanquer qui occupait cette fonction. Mais le manque de bons résultats ont poussé la direction à changer son fusil d’épaule, avec en tête Thierry Vittu, Président de Cofidis Compétition. « J’ai choisi de confier la responsabilité de l’équipe à Cédric Vasseur car c’est un homme que je connais bien, et qui a toute ma confiance. Nous partageons les mêmes valeurs, les mêmes convictions. Je lui ai proposé un challenge, et je sais qu’il est heureux et impatient d’y travailler. Nous sommes sur la même longueur d’ondes lui et moi. »

Un sacré défi à relever se présente devant Cédric Vasseur. Il va devoir donner une nouvelle impulsion à une équipe qui souffre de la comparaison avec d’autres équipes, rien qu’au plan national. Ces dernières années, la FDJ, AG2R La Mondiale, Direct Energie ont fait davantage parler d’eux pour leurs performances par rapport à la Cofidis. C’est pour cela que l’expérience accumulée par l’ex-coureur cycliste, autant sur le vélo que comme observateur avisé, doit permettre de relancer dans la bonne direction ce projet. Mais nécessairement, comme tous les autres avant lui, le Français sera jugé sur les résultats. Et c’est avant tout sur ce point qu’il est attendu au tournant.

De la télévision au management

C’est quand même un nouveau changement marquant dans la carrière de Cédric Vasseur. Depuis sa retraite sportive datant de 2007, l’homme de 47 ans est toujours resté présent dans le milieu. Il a partagé son expertise de nombreuses années à la télévision en passant par la RTBF, beIN Sports, et France Télévisions, jusqu’à cette année encore. Un regard et un vécu qu’il va devoir désormais transmettre directement à ses coureurs. Brillant notamment durant sa carrière sur le Tour de France avec un maillot jaune et une dernière victoire d’étape à Marseille, son palmarès parle en sa faveur. Reste à prouver ses compétences en tant que manager général. Une belle mission mais terriblement difficile.

https://twitter.com/cedvasseur/status/923121228906364928

Site officiel de l’équipe

Matti Breschel retourne un an chez EF Education First-Drapac

Parti à la fin de la saison précédente pour rejoindre le Team Astana, Matti Breschel fait son grand retour chez EF Education First-Drapac. Anciennement appelé Cannondale-Drapac, le Danois y avait déjà passé une année. C’est d’ailleurs la même durée pour son nouveau contrat.

Matti Breschel coureur d’EF Education First-Drapac

Un coureur revient dans son ancienne équipe. C’est Matti Breschel qui a fait ce choix pour la saison cycliste 2018. En provenance d’Astana, le Danois reste dans le circuit du World Tour, la première division, pour intégrer l’effectif d’EF Education First-Drapac. C’est un véritable retour aux sources, car il y était passé entre 2014 et 2015. Mais la dernière saison sans grands résultats l’a poussé à revenir. A 33 ans, ses années dans le peloton international sont désormais comptés. Son contrat est pour le moment valable uniquement pour un an. Certainement que ses performances et son rendement détermineront la suite. Son premier passage datant de 2016 n’avait pas été une franche réussite.

Un changement pour se relancer

En manque de résultats probants depuis son passage chez la Tinkoff, Matti Breschel cherche à retrouver son niveau d’antan. Celui qui le plaçait systématiquement comme un outsider dans les Championnats du monde. Le Danois a été l’auteur de plusieurs top 10 dans ces courses en circuit si particulière, mais qu’il affectionne particulièrement. Il est même pas passé loin du rêve suprême en 2010, en échouant à la deuxième place. Possédant auparavant une bonne pointe de vitesse et capable de rivaliser avec les meilleurs sur des épreuves vallonnées, ce temps semble révolu. Cette prochaine saison qui s’annonce doit lui permettre de retrouver une seconde jeunesse. Et de retrouver pourquoi pas le chemin du succès, qui le fuit depuis deux ans.

Fiche du coureur

Le Team Sky première au classement du World Tour 2017

Après neuf mois de compétition intense dans le World Tour, du Tour Down Under au Tour of Guangxi, c’est la Team Sky qui termine meilleure équipe du plateau. La formation britannique devance la Quick-Step Floors et la BMC Racing Team.

Team Sky meilleur mondial

Une domination à tous points de vue ! D’abord performant dans les Grands Tours, la Sky devient aussi une référence sur les classiques. Gagner le classement par équipes du World Tour démontre une très grande régularité de l’équipe britannique tout au long de l’année. Des Monuments du printemps jusqu’au dernier Grand Tour de la saison, la Vuelta, cette formation était aux avants-postes. C’est donc tout sauf un hasard de la retrouver au sommet de la hiérarchie mondiale devant des équipes réputées comme Quick-Step Floors ou la BMC Racing Team, reconnus pour leurs mentalités de gagnant.

Dès le Milan-San Remo, le décor était planté sur ce qu’on allait vivre pendant cette saison 2017. Au terme d’une course mémorable, c’était Michal Kwiatkowski qui s’imposait devant Peter Sagan et Julian Alaphilippe. Rien que ça. Un Monument décroché est déjà une saison réussie pour n’importe quelle équipe du circuit. Mais la Sky ne s’est pas arrêté là. Heureusement pour elle, malheureusement pour ses adversaires. Sur les épreuves d’un jour, le Polonais prend une jolie place d’honneur sur l’Amstel Gold Race (2e) ou encore l’Italien Gianni Moscon fait un top 5 sur Paris-Roubaix (5e). Mais comme à son habitude, c’est sur les Grands Tours et la force d’un coureur qui a fait la différence.

Chris Froome, le leader

Auteur d’un doublé exceptionnel Tour-Vuelta, c’est le Britannique qui contribue grandement à la première place finale de la Sky. En remportant deux Grands Tours dans la même saison, Chris Froome est entré un peu plus dans l’Histoire de son sport. Et a encore affirmé une nouvelle fois son statut de leader dans cette formation. Deuxième au général en individuel dans le World Tour, il emmène derrière lui un effectif capable de briller sur tous les terrains et tous les styles de course. Contrairement à un nombre conséquent d’équipes, il n’y a aucune faiblesse, aucun manque. C’est ce qui fait logiquement d’elle la meilleure du monde à ce jour. Reste à savoir si 2018 sera une année aussi vertueuse.

Site officiel de l’équipe

Greg Van Avermaet vainqueur du World Tour 2017

A l’issue du Tour of Guangxi, la dernière course du calendrier World Tour, les classements officiels et définitifs sont tombés. C’est Greg Van Avermaet qui a été sacré le meilleur coureur de la saison, devançant Chris Froome et Tom Dumoulin.

Greg Van Avermaet au sommet mondial

Une première place amplement logique ! La position de Greg Van Avermaet dans le World Tour est incontestable au vu de ses résultats acquis tout au long de cette année. A 32 ans, le Belge a réalisé la meilleure saison de sa carrière, et de loin. Déjà sacré champion olympique en août 2016 à Rio, le coureur de la BMC a poursuivi sur sa lancée. Les trois premiers mois de compétition en 2017 dans les Flandres resteront un moment très particulier. C’est simple, il a quasiment tout raflé sur son passage. Il ne restait que des miettes pour ses adversaires. Sans doute, l’apogée d’une forme physique étincelante.

https://twitter.com/UCI_cycling/status/922809182331527168

A partir de la fin du mois de février, Greg Van Avermaet s’est révélé comme le plus fort. Même Peter Sagan n’a pu que constater les dégâts. Sur le Het Nieuwsblad, le Belge s’est imposé pour la deuxième année consécutive, à nouveau devant son rival slovaque. Mais c’est un mois plus tard que le spécialiste des classiques a fait parler toute sa classe. Vainqueur en l’espace de quinze jours du GP E3 Harelbeke, Gand-Wewelgem, et de Paris-Roubaix, il a pris une autre dimension. Celle d’un géant des classiques du Nord. Sans la course spectaculaire de Philippe Gilbert au Tour des Flandres (2e), le quadruplé aurait été historique.

Une avance confortable

Ces résultats en priorité lui ont permis de construire dans ce classement distinctif du World Tour. Celui-ci sert à désigner le numéro 1 mondial sur la dernière année écoulée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la concurrence est repoussée loin. Seul Chris Froome maintient un faible écart de 130 points (3 582 contre 3 452). Sinon après Tom Dumoulin avec ses 2 545 points est à plus de 1 000, un vrai gouffre. C’est dire à quel point Greg Van Avermaet a réalisé une saison pleine en terminant devant les deux vainqueurs de Grands Tours. Dans la suite du général, on retrouve le premier français à la dix-huitième place, en la personne de Julian Alaphilippe, pourtant absent du Tour du Pays Basque en début avril jusqu’au Tour de Burgos début août.

Fiche du coureur

Wout van Aert forfait pour le Championnat d’Europe

Champion du monde en titre en cyclo-cross, Wout van Aert déclare forfait pour cette édition du Championnat d’Europe. Le Belge ne participera pas à la course qui aura lieu à Tabor, en République Tchèque.

Wout van Aert absent de l’Euro

Wout van Aert passe son tour ! Le Belge ne va pas prendre part au Championnat d’Europe qui se déroule dans deux semaines en République Tchèque. Une absence de marque pour l’équipe belge, qui pourra quand même compter sur Toon Aerts en chef de file. Ce dernier est le champion d’Europe 2016. Avec la non-participation de son homologue belge, ses chances de l’emporter augmentent. Mais la lutte va faire rage, rien qu’au sein de la formation belge, qui est l’épouvantail de la compétition avec les Pays-Bas.

Mathieu van der Poel en seul favori

Le forfait de Wout van Aert n’est pas si surprenant, sachant que le Belge estimait après la course de Coxyde que la fatigue était trop importante après l’enchaînement des compétitions. Ne se sentant pas suffisamment en forme pour prétendre à la première place, il a préféré se retirer. Son principal objectif est placé plus loin dans le calendrier, il s’agit des Championnats du monde de cyclo-cross qui se dérouleront dans trois mois. De l’autre côté, son grand rival Mathieu van der Poel écrase tout son passage. Et les championnats d’Europe pourraient bien passer par là. S’il participe, le Néerlandais est le grand favori pour décrocher la victoire. Tabor, lieu de la compétition, pourrait être le théâtre d’une nouvelle démonstration.

Cette année, ce sera la troisième édition de cette compétition. Les championnats d’Europe 2018 et 2019 viennent d’être décernés. Ils auront lieu à Rosmalen (Pays-Bas) et Silvelle (Italie).

Programme du championnat d’Europe

Nacer Bouhanni remporte le général de l’UCI Europe Tour

Après quasiment neuf mois de compétition, le verdict pour l’UCI Europe Tour est tombé. C’est finalement Nacer Bouhanni qui est le vainqueur de ce classement général qui englobe les courses de seconde zone, juste derrière le World Tour.

Nacer Bouhanni roi de l’UCI Europe Tour

Deux victoires finales en trois saisons ! Nacer Bouhanni est le patron de l’UCI Europe Tour pour la seconde fois après 2015. L’an dernier c’était Baptiste Planckaert (Wallonie Bruxelles-Groupe) qui lui avait succédé. Mais le Vosgien a repris son bien cette année, et c’est logique au vu de ses résultats accumulés. Il totalise sept victoires, une sacrée performance en tenant compte de sa chute survenue au Tour du Yorkshire. Le bilan aurait pu être meilleur sans cette péripétie du milieu de saison. Son grand objectif qui restait le Tour de France est la grosse déception avec aucune victoire d’étape. Le sprinteur de la Cofidis a souvent tourné autour sans jamais parvenir à ses fins.

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/922375478522114054

Mais cela n’entache pas le reste de ses performances, bien au contraire. Il s’est relevé de cet échec sur la plus grande course au monde. Vainqueur d’une étape au Tour de l’Ain, au Tour du Poitou-Charentes et au GP de Fourmies, le Lorrain a démontré toute sa force de caractère pour rebondir quand il fallait. Ces victoires et le reste des places d’honneur lui ont permis d’engranger 1124 points à la fin, soit une marge confortable sur son plus proche poursuivant Jasper De Buyst. Le dernier à compléter le podium est un coureur reconnu, il s’agit d’André Greipel. Les deux de la Lotto-Soudal terminent à environ 200 points du Français. Autrement-dit une victoire incontestable.

Faire mieux en 2018

Gagner ce classement distinctif est loin d’être anecdotique. Cela prouve le niveau de compétitivité du coureur de la Cofidis par rapport au reste du peloton international. Mais à part une étape au Tour de Catalogne, Nacer Bouhanni a connu des difficultés dans le World Tour cette saison. Souvent placé dans les sprints, il a manqué toujours quelque chose pour décrocher le graal. A coup sûr, l’année 2018 va être importante pour retrouver le goût de la victoire sur le Paris-Nice ou le Dauphiné. Et peut-être célébrer une première sur le Tour de France, l’objectif suprême pour tout sprinteur avec le Milan-San Remo.

Fiche du coureur

Tim Wellens, dernier vainqueur du World Tour 2017

La saison cycliste 2017 s’est officiellement terminée par le Tour of Guangxi remportée par Tim Wellens (Lotto-Soudal). Le Belge finit de la meilleure manière possible cette année, et devient le premier coureur à inscrire son nom au palmarès de cette course.

Tim Wellens sacré en Chine

A jamais le premier ! Tim Wellens est et restera comme celui qui a remporté la première édition du Tour of Guangxi, nouvelle course inscrite au calendrier World Tour. Pendant les six étapes, le Belge s’est fait discret la plupart comme tous les autres qui jouaient le général avant de se dévoiler sur l’étape reine. C’était la quatrième, et le leader de la Lotto-Soudal a répondu présent quand il fallait sans jamais vaciller. Sur une montée sèche, ses qualités de puncheur plus que de grimpeur ont parlé. Une victoire d’étape est toujours bonne à prendre, encore plus dans le World Tour, mais celle-ci lui permet aussi de remporter le classement général final.

Le Belge prouve une nouvelle fois qu’il apprécie particulièrement ces courses d’une semaine. Celles-ci lui conviennent le mieux par rapport à ses caractéristiques. Très bon puncheur, il est capable d’enchaîner les efforts à haute intensité sur une courte durée. Les courses de trois semaines reste un écueil à franchir. Ce n’est pas un hasard s’il a encore peiné sur le Tour de France, une épreuve qui ne lui réussit décidément pas. Tout son palmarès est construit d’épreuves de second rang dans le World Tour. Déjà vainqueur à deux reprises du Binck Bank Tour en 2014 et 2015, ainsi que du Tour de Pologne en 2016, c’est son quatrième sacre sur une course de cette dimension. Une jolie performance à seulement 26 ans.

Des grandes ambitions

A son jeune âge, Tim Wellens peut continuer à rêver très grand. Possédant un beau palmarès avec un succès au Giro 2016, au Grand Prix Cycliste de Montréal ou encore au Grand Prix de Wallonie, le coureur de la Lotto-Soudal peut légitimement viser des très grandes courses. C’est encore ce qui lui manque pour gagner un statut supplémentaire. Pour les classiques, les ardennaises sont à sa portée dans un excellent jour. De l’Amstel Gold Race à Liège-Bastogne-Liège en passant par la Flèche Wallonne, ne pas accrocher une victoire à son palmarès dans les prochaines années serait une déception. Autant qu’échouer sur un Paris-Nice ou un Tirreno-Adriatico qui se rapprochent le plus de ses capacités physiques. La saison cycliste 2018 est déjà remplie d’objectifs à relever.

Fiche du coureur

Marco Coledan signe une saison chez Wilier Triestina – Selle Italia

Catalogué comme un précieux équipier dans une formation, Marco Coledan ne portera plus le maillot de la Trek-Segafredo en 2018. L’Italien s’est engagé en faveur de Wilier Triestina – Selle Italia, une équipe évoluant en Continental Pro, la deuxième division du cyclisme.

Marco Coledan revient en Italie

Un retour au pays pour Marco Coledan. Parti du pays depuis 2015 en intégrant l’effectif de la Trek-Segafredo, membre du World Tour, l’Italien fait son retour dans une formation italienne. Après avoir couru pour la Bardiani entre 2012 et 2014 inclus, il va porter le maillot cette fois-ci de Wilier Triestina – Selle Italia. Son engagement est pour le moment sur le court terme avec un contrat qui n’excède pas la saison 2018. Cette année pourrait lui permettre d’accumuler quelques bons résultats et de revenir dans une équipe qui fait parti du gotha mondial.

https://twitter.com/WilierSelleIta/status/922738072063741953

Des objectifs différents

Le rôle de Marco Coledan pourrait évoluer en 2018. Souvent restreint à une mission d’équipier modèle, l’Italien a de quoi jouer sa carte personnelle. Avoir plus de libertés pour essayer de viser des très bonnes positions dans les courses auxquelles il va participer. Que ça soit dans des échappées ou dans des sprints, l’ex-coureur de la Trek-Segafredo ne va pas être confronté aux mêmes contraintes. Il n’y a pas des leaders autant dominants qu’un Alberto Contador ou un John Degenkolb, ce qui laisse davantage de marge de manœuvre. Et qui sait, cette prochaine année pourrait s’avérer comme celle du déclic. A l’heure actuelle, Marco Coledan n’a toujours pas connu le moindre succès chez les professionnels.

Fiche du coureur

Jon Ander Insausti rejoint la Fundación Euskadi en 2018

Après avoir passé l’ensemble de la saison 2017 avec la Bahrain-Merida, Jon Ander Insausti rechange de formation. Pas conservé par cette équipe appartenant au World Tour, l’Espagnol intégrera l’effectif de la Fundación Euskadi, en troisième division.

Jon Ander Insausti retourne en Espagne

Une année et puis s’en va ! Entre Jon Ander Insausti et Bahrain-Merida, c’est déjà terminé. L’union n’aura duré qu’une seule saison, et sans grande réussite. Aucun résultat marquant en 2017 mis à part un succès au Tour du Japon. Pour lui, ces derniers mois de compétition auront été très difficiles et certainement pas à la hauteur des attentes. C’est donc la décision de la séparation qui a primé du côté de la formation du Moyen-Orient. A 24 ans, l’Espagnol a fait le choix de retourner dans son pays, mais va redescendre dans la hiérarchie mondial. En passant du World Tour à la troisième division. Un passage très brutal.

En rejoignant la Fundación Euskadi, c’est repartir quasiment au plus bas de l’échelon professionnel. Mais c’est le choix qui s’imposait à ce coureur, clairement en manque de confiance après une saison en demi-teinte. Soit l’Espagnol a vécu un calvaire sur les classiques flandriennes en ne terminant aucune course, soit il était cantonné à un rôle d’équipier. L’occasion est donc belle en troisième division d’aligner à nouveau de bons résultats avec nécessairement une concurrence moindre. Pour la saison cycliste 2018, son passage dans cette équipe relancée par Mikel Landa va être crucial pour son avenir. Une année qui s’annonce fort en enjeu.

Fiche du coureur

Fernando Gaviria conclut le Tour of Guangxi en beauté

Pour la dernière épreuve World Tour de la saison, Fernando Gaviria a une nouvelle fois récidivé sur le Tour of Guangxi. Le Colombien vient de s’adjuger son quatrième succès sur cette course par étapes. C’est la quatorzième fois qu’il triomphe cette saison.

Fernando Gaviria trop fort

Arrivée au sprint, et victoire de Fernando Gaviria ! Le scénario s’est souvent répété durant ce Tour of Guangxi. A quatre reprises sur les six étapes au total, c’est le Colombien qui en est sorti vainqueur. Preuve d’une réelle domination sur ces jours de compétition. Au-dessus du lot au sprint, le coureur de la Quick-Step Floors a une nouvelle fois prouvé qu’il faisait parti du gotha mondial. Et quoi de mieux que ces résultats pour finir la saison cycliste 2017 en beauté. Seul Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) a été en capacité de le battre lors de la cinquième étape.

Fernando Gaviria a tout raflé sur son passage en Chine. Il laissera à jamais une sacrée empreinte sur cette première édition. C’est le coureur qui a réussi à se démarquer le plus dans le peloton. Au passage, le Colombien remporte également le général du classement par points avec une marge confortable surs ses adversaires. Cela lui permet de finir de la meilleure des manières son année avec la Quick-Step. Sur les 56 victoires UCI engrangés par la formation belge, quatorze sont venues grâce à leur talentueux sprinteur. Un leader à la hauteur des ambitions.

Le général pour Tim Wellens

Du côté du classement général, aucun changement à signaler pour cette dernière étape. Sur un parcours favorable aux sprinteurs, personne n’a fait la différence. En toute logique, c’est Tim Wellens (Lotto-Soudal) qui conserve son maillot de leader et remporte la première édition du Tour of Guangxi. Vainqueur de l’étape décisive, il devance Bauke Mollema et Nicolas Roche qui complètent ce podium. Arrivé quatrième au final, Julian Alaphilippe confirme sa très belle fin de saison. Et peut désormais se focaliser sur la prochaine année avec optimisme.

Fiche du coureur

Vuelta 2018 : un contre-la-montre individuel pour commencer

Quelques jours après le dévoilement du parcours du Tour de France 2018, c’est au tour de la Vuelta 2018 d’en montrer davantage. Pour la première étape qui se disputera entièrement à Malaga, il s’agira d’un contre-la-montre individuel.

La Vuelta 2018 change la tradition

Une édition 2018 novatrice ! Pour la première fois depuis 2009, soit une éternité, la Vuelta ne débutera pas par un contre-la-montre par équipes. Cette marque de fabrique va disparaître le temps d’une année pour laisser sa place à un contre-la-montre individuel. Ce qui change fondamentalement la donne en termes de distance. Pour le moment, cela reste une inconnue concernant le kilométrage exacte de l’épreuve. Même si ça devrait tourner autour des dix kilomètres, comme ça se fait sur les autres Grands Tours en ouverture. Par contre, il est certain maintenant que le Grand Départ de la Vuelta aura lieu à Malaga du Centre Pompidou pour s’achever à Calle Larios dans le centre historique de la ville. Cette première explication entre les coureurs est déjà qualifié d’étape des musées par l’organisation.

Une nouvelle donne

Cette annonce est loin d’être secondaire. Cela va nécessairement changer les habitudes des équipes alignées, qui étaient familiarisées avec le contre-la-montre, un effort si spécifique. La dernière fois que ça se faisait en individuel, c’était il y a huit ans avec le succès de Fabian Cancellara, désormais retraité. C’est donc une belle occasion qui se représente pour un spécialiste de l’exercice solitaire de prendre le maillot rouge de leader. Des coureurs comme Tony Martin, Rohan Dennis, voire Christopher Froome ou Tom Dumoulin ont toutes leurs chances sur ce type d’étape. Cette étape d’ouverture s’apparente donc déjà comme un premier rendez-vous à ne pas rater pour les favoris au classement général. Spectacle garanti.

Site officiel de l’épreuve

Mathieu van der Poel, l’étoile montante du cyclisme mondial

A seulement 22 ans, Mathieu van der Poel suscite déjà l’admiration de tous. Son immense talent, son habileté sur le vélo, ses résultats probants font de lui un coureur hors du commun. En cyclo-cross, sur la route, tous les terrains lui conviennent à la perfection.

Mathieu van der Poel, un grand talent

Au-dessus des autres ! Mathieu van der Poel n’est pas un coureur ordinaire. Rare sont les mêmes cyclistes à avoir son talent, et surtout à dominer sa discipline à seulement… 22 ans. Encore très jeune, le Néerlandais ne cesse d’éclabousser de toute sa classe les courses auxquelles ils participent. En cyclo-cross, il est déjà considéré comme le meilleur du monde. Son palmarès est tout simplement impressionnant. Connu aussi pour être le petit-fils de Raymond Poulidor, il a absolument tout gagner. Cette année encore, cela semble partir de la même manière.

https://twitter.com/BrainOnWheels/status/922219793926803456

En trois manches de coupe du monde, Mathieu van der Poel est le leader incontestable et incontesté. Malgré la concurrence de son plus grand rival, Wout van Aert, champion du monde en titre, il caracole en tête du classement général. Avec trois succès en autant de courses disputées, la marge sur ses adversaires est hallucinante. A l’aise sur le vélo, personne n’est en capacité de le suivre si le coureur de la Beobank – Corendon ne connaît pas de soucis mécaniques ou subi un fait de course particulier. C’est la marge qu’ont uniquement les plus grands dans leur discipline.

La route, un nouveau terrain

Cette domination de Mathieu van der Poel n’est pas destinée à se cantonner uniquement au cyclo-cross. Présent un peu plus cette année sur la route, le Néerlandais a engrangé plusieurs succès. Cinq exactement, et pas n’importe où, sur des courses professionnelles inscrites au calendrier international. Sur le Tour de Belgique, classé en 2.HC, confronté à un nombre conséquent d’équipes du World Tour, le jeune cycliste a réussi l’exploit de gagner une étape. C’était sa première course de la saison ! Une performance tout simplement impressionnante.

Mais il ne s’est pas arrêté là, sinon c’est mal le connaître. Sur les Boucles de la Mayenne, deux des trois étapes lui sont revenus. Et du même coup, le classement général dans la poche avec autorité. Sa capacité d’adaptation est tout simplement phénoménal, bien au-dessus de la moyenne. Le monde du cyclisme a conscience d’être en face d’un coureur doté d’un très fort potentiel. Les années à venir vont désormais être cruciales pour Mathieu van der Poel. Comparé pour sa classe à Peter Sagan, la superstar du cyclisme, le défi qui s’annonce va être grand. Et qui sait ces deux coureurs pourraient nous offrir de très grands duels, à la hauteur de leurs talents respectifs.

Fiche du coureur

Pello Bilbao va continuer deux saisons chez Astana

Après une saison cycliste 2017 bien remplie, Pello Bilbao a annoncé au journal basque Gara qu’il continuerait bien sa carrière avec Astana. Selon ses propres dires, l’Espagnol devrait prolonger son contrat pour deux années supplémentaires au sein de la formation kazakhe.

Pello Bilbao reste chez Astana

Ce n’est pas encore officiel, mais c’est tout comme ! Alors qu’Astana n’a rien annoncé, son coureur Pello Bilbao a pris les devants. Dans une interview accordée à un journal espagnol, il s’est avancé en confirmant sa prolongation de contrat avec l’équipe dirigée par Alexandre Vinokourov. Pour la durée exacte, il s’agirait de deux saisons en plus sous le maillot de cette formation du World Tour, soit pour 2018 et 2019. Une décision qui arrive à point nommée alors que la saison va bientôt s’achever. Et que les stages de préparation vont démarrer dès le mois de novembre pour monter progressivement en puissance avant les premières compétitions au mois de janvier.

Une belle surprise

Arrivé seulement cette année en provenance de Caja Rural, Pello Bilbao a réussi à se faire sa place au sein de nouveau collectif. A 27 ans, l’Espagnol vient de connaître sa première saison dans une équipe non-ibérique. Un sacré changement après avoir connu la défunte Euskaltel-Euskadi à la forte identité basque et la Caja Rural. C’était également pour lui un retour parmi l’élite du cyclisme mondial, dans le World Tour après trois saisons complètes en Continental Pro. Mais l’adaptation s’est plutôt bien passée, réalisant systématiquement un travail d’équipier pour ses leaders. Et notamment sur la dernière Vuelta au profit de Miguel Angel Lopez, et Fabio Aru. Ce sera la même mission qui sera attendu par ses employeurs jusqu’à la fin 2019 minimum.

Fiche du coureur

Commotion cérébrale pour Janez Brajkovic (Bahrain-Merida)

Pris dans une chute dans la quatrième étape du Tour of Guangxi, Janez Brajkovic a tout de même franchi la ligne d’arrivée. Mais le Slovène a subi une commotion cérébrale suite à cet incident de course, et va devoir observer une période de repos.

Janez Brajkovic arrête le Tour of Guangxi

Au repos forcé ! Tel est la situation actuelle de Janez Brajkovic, coureur de la Bahrain-Merida. Présent sur les routes du Tour of Guangxi, le Slovène est tombé dans l’étape reliant les coureurs de Nanning à Mashan Nongla Scenic Spot. Pris dans la chute massive exactement au pied de la dernière montée, il a tenu à terminer même si ses ambitions personnelles étaient partis en fumée. Mais le diagnostic d’après-course du médecin de l’équipe, Luca Pollastri, ne lui a pas permis de reprendre aujourd’hui sur l’étape remportée par Dylan Groenewegen. La commotion cérébrale détectée mène à la prudence. « Lors de son accident, Janez a été victime d’une commotion cérébrale, donc, pour éviter toute blessure plus importante, nous avons décidé de ne pas l’aligner aujourd’hui car un second choc pourrait être vraiment dangereux pour lui. »

https://twitter.com/Bahrain_Merida/status/922341546929938432

Fin de saison prématurée

Deux jours avant la fin officielle du calendrier World Tour 2017, Janez Brajkovic a dû renoncer pour ne pas amplifier son état de santé. En se reposant comme il faut, aucun risque, danger n’est à craindre pour le Slovène, estime le médecin de la Bahrain-Merida. « Ce n’est pas sa décision, car il aurait aimé continuer. C’est simplement de la prévention. Il se sent bien à l’heure actuelle, il n’y a pas de gros problème, mais après une commotion cérébrale comme celle-là, le plus judicieux est de se reposer. » Le prochain but est désormais de recharger complètement les batteries et retrouver une santé optimale pour attaquer la saison cycliste 2018, qui démarre en janvier.

Fiche du coureur

Dylan Groenewegen remporte au sprint la 5e étape

Au terme de la plus longue étape de cette première édition du Tour of Guangxi (212 km), c’est Dylan Groenewegen qui s’est imposé. Vainqueur au sprint à Guilin, le Néerlandais devance Fernando Gaviria et Magnus Cort Nielsen.

Dylan Groenewegen lève les bras

Dylan Groenewegen gagnant une étape au sprint sur le Tour of Guangxi, c’est un événement. Le Néerlandais vient de mettre fin à la nette domination de Fernando Gaviria. En effet, le coureur de la Quick-Step avait jusque-là tout remporté sur son passage, mis à part l’étape se finissant en bosse et favorable aux puncheurs-grimpeurs. Les trois premières étapes avaient accouché du même scénario avec un Colombien célébrant ses succès devant une concurrence impuissante. Mais cette fois-ci, le résultat final n’est pas à la faveur de la pépite mondial du sprint.

Terminant à la deuxième place, il a été battu par plus fort que lui. Et il ne s’agit pas de n’importe qui, en la personne de Dylan Groenewegen, qui a bien résisté malgré plusieurs difficultés dans le final. Le coureur de la LottoNL-Jumbo possède déjà de solides références au niveau international, dont un succès probant acquis cette année sur les Champs-Elysées au Tour de France. Mais cette victoire permet surtout de mettre fin à une période de disette d’un mois. Le Néerlandais ne s’était plus imposé depuis la septième étape du Tour de Grande-Bretagne, en septembre dernier. Pour lui, c »est une belle revanche après avoir tourné plusieurs fois autour de cette fameuse première place. Et pourquoi pas récidiver dès demain pour l’ultime jour de course la saison cycliste 2017.

Classement étape 5 :

GROENEWEGEN Dylan Team LottoNL-Jumbo 5:04:21
GAVIRIA Fernando Quick-Step Floors
CORT NIELSEN Magnus ORICA-Scott
TEUNISSEN Mike Team Sunweb
DE NEGRI Pier Paolo Nippo – Vini Fantini
KLUGE Roger ORICA-Scott 
COLBRELLI Sonny Bahrain Merida Pro Cycling Team 
WIPPERT Wouter Cannondale-Drapac Pro Cycling Team
ZABEL Rick Team Katusha – Alpecin
10 VAN DER SANDE Tosh Lotto Soudal  

Fiche du coureur

Mathieu van der Poel impérial sur la Coupe du Monde de Coxyde

Dominateur sur la troisième manche de la Coupe du Monde de cyclo-cross à Coxyde, Mathieu van der Poel a écœuré la concurrence. Terminant avec 39 secondes sur son plus proche poursuivant, le Néerlandais s’est adjugé une nouvelle victoire cette saison.

Mathieu van der Poel vainqueur à Coxyde

Seul au monde ! Depuis le début de la saison, Mathieu van der Poel évolue sur une autre planète par rapport à ses concurrents. En s’imposant une fois de plus à Coxyde, en Belgique, le Néerlandais reste invaincu en Coupe du Monde. Après trois courses disputées, il caracole en tête avec 240 points engrangés, soit le maximum possible. Un début tout simplement rêvé. Lors de cette dernière épreuve, le coureur de Beobank – Corendon s’est envolé assez rapidement dès le premier tour, sans que personne puisse le suivre.

D’entrée, Mathieu van der Poel a pris l’avantage sur l’effort voilent des premiers mètres. Le bon placement est nécessaire pour ne pas être gêné dans les premières difficultés du parcours. Son grand concurrent Wout van Aert a tenu sa cadence sur quasiment un tour, avant de craquer progressivement. Le porteur du maillot de champion du monde n’est clairement pas au niveau encore de son rival. Sur cette étape de Coxyde, il n’a même pas terminé à la seconde place, dépassé par Lars van der Haar. Il est vrai après plusieurs problèmes, dont une crevaison survenue à un tour de l’arrivée. La réaction sur les prochaines courses sont déjà attendues.

Classement :
1. Mathieu van der Poel (Beobank – Corendon) en 1h02’41
2. Lars van der Haar (Telenet – Fidea) à 0’39
3. Wout Van Aert (Crelan – Charles) à 0’50
4. Laurens Sweeck (ERA – Circus) à 1’15
5. David van der Poel (Beobank – Corendon) à 1’29
6. Daan Soete (Telenet – Fidea) à 1’30
7. Quinten Hermans (Telenet – Fidea) à 1’47
8. Michael Vanthourenhout (Marlux – Napoleon Games) à 2′
9. Vincent Baestaens (Stoempersclub Leuven) à 2’12
10. Jens Adams (Pauwels Sauzen – Vastgoedservice) à 2’18

Classement de la Coupe du Monde à l’issue de la manche de Coxyde :
1. Mathieu van der Poel (Beobank – Corendon) – 240pts
2. Laurens Sweeck (ERA – Circus) – 160pts
3. Lars van der Haar (Telenet – Fidea) – 159pts
4. Quinten Hermans (Telenet – Fidea) – 157pts
5. Michael Vanthourenhout (Marlux – Napoleon Games) – 156pts
6. Daan Soete (Telenet – Fidea) – 155pts
7. Wout Van Aert (Crelan – Charles) – 150pts
8. Kevin Pauwels (Marlux – Napoleon Games) – 149pts
9. Corné van Kessel (Telenet – Fidea) – 146pts
10. Toon Aerts (Telenet – Fidea) – 134pts

Fiche du coureur

Les vélos des coureurs du World Tour vous font-ils rêver ?

Il est bon de toujours être un enfant et rêver. Les grands gamins que nous sommes  restent songeurs devant les superbes machines du World Tour. Des jouets technologiques taillés dans le carbone et menés de main de maître par des pilotes chevronnés. Le désir de les voir en notre possession se fait grandir quand s’offre la réalité sous nos yeux. Ne me dites pas que vous en avez volé un, bande de sales gosses !

Un petit tour sur un vélo du World Tour. Une chance ?

Les coureurs sont-ils chanceux en ce qui concerne le matériel ?  Si l’on prend le vélo de Christopher Froome par exemple, son Pinarello Dogma F10 qu’il utilise à la Sky n’est pas un vélo sur-mesure. Donc tout le monde peut se le procurer. Le groupe Shimano Dura-Ace 9100 Di2 l’équipe. Là aussi rien d’exceptionnel. Les composants sont tout aussi abordables dans le commerce tout comme le reste. Mais malheureusement c’est le prix du rêve qui parait inaccessible. Le montant d’une telle machine avoisine les 15 000 euros. Ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. Alors, son l’angle de ce privilège, oui les coureurs cyclistes du World Tour sont des sportifs chanceux. Mais ce matériel leur est mis à la disposition et ne leur appartient pas. Il n’est qu’un jouet prêté et les relègue à des enfants blousés. Dans ce cas, c’est nous les chanceux. Les nôtres on nous ne les retire jamais !

Un vieux clou ne ferait-il pas l’affaire pour se prendre pour un champion ?

Un vieux Bianchi dort depuis des années au fond d’un grenier. La poussière le protège du temps qui passe. Le petit Marco fait sa découverte un jour de fouille fructueuse. Un coup de chiffon fera l’affaire et papa va aider à changer les pneus. Il rêve déjà de faire le grand Tour du pâté de maison avec. Plus tard il ira affronter les montagnes. Son père sera fier de lui. Il imagine déjà ce qu’il lui dira au retour des cimes. Tu seras un champion mon fils.

Le Bianchi Team Mercatone Uno de Marco Pantani

#ilestbeautonvelo

Vidéo – Les italiens savent toujours y faire en matière de beaux vélos

@Pinarello_com

@BianchiOfficial