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Dimitri Claeys termine vainqueur en solitaire

Son tempérament offensif a porté ses fruits. Particulièrement remuant dans les derniers kilomètres, Dimitri Claeys (Cofidis) est parvenu à finir seul la DH Famenne Ardenne Classic. C’est son premier succès de la saison. Baptiste Planckaert (Wallonie-Bruxelles) et Timo Roosen (Team Jumbo-Visma) ont échoué à quelques secondes du vainqueur belge.

Cette victoire tant attendue est enfin arrivée. C’est le moins que l’on puisse dire, car cela faisait depuis un an et demi environ et le général des 5 Jours de Dunkerque que Dimitri Claeys n’avait plus connu cette sensation. Sur la DH Famenne Ardenne Classic, le Belge a très largement mérité sa victoire après avoir été particulièrement incisif dans le final. Ses efforts se sont avérés payants à tel point qu’il a réussi à finir en solitaire et pu savourer sa victoire. Son premier poursuivant a concédé cinq secondes sur la ligne tandis que Roosen le dernier coureur sur le podium a fini sept secondes en retrait.

Pour ce qui était sa dernière sortie de la saison, Mathieu van der Poel (Corendon-Circus) a pesé dans le final mais n’a pas réussi à faire mieux qu’une sixième place. Le Néerlandais a notamment été devancé par Anthony Turgis (Total Direct Energie) meilleur français qui a terminé quatrième.

Le sprinteur Sonny Colbrelli devance les puncheurs et grimpeurs

Parvenant à exprimer ses qualités de sprinteur-puncheur, Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) a eu raison de ses adversaires sur le GP Bruno Beghelli. Dans un groupe restreint, l’Italien a été le plus véloce au sprint par rapport à Alejandro Valverde (Movistar Team) et Jack Haig (Mitchelton-Scott) devant se contenter des places d’honneur.

A domicile, il ne pouvait pas rêver mieux. Sur l’une des dernières classiques italiennes de fin de saison, Sonny Colbrelli a tenu la dragée haute aux puncheurs et aux grimpeurs. Arrivant à tenir la cadence, l’Italien a su faire la différence sur le sprint. Même l’ex champion du monde Alejandro Valverde a dû céder avant de franchir la ligne d’arrivée. C’est la deuxième fois que le coureur de Bahrain Merida s’impose sur cette épreuve. La précédente fois c’était en 2015.

Dans les satisfactions du jour, à noter les performances des Français David Gaudu et Guillaume Martin. Respectivement classés quatrième et sixième, ils ont été dans le coup jusqu’au bout pour la victoire. De bonne augure pour les prochaines courses italiennes dont le Tour de Lombardie, le point d’orgue de cette fin de saison.

Marc Sarreau s’impose en costaud, Benoît Cosnefroy battu

A l’occasion du Tour de Vendée, la victoire est revenue à Marc Sarreau (Groupama-FDJ). Le sprinteur français a été en mesure de suivre l’accélération de Benoît Cosnefroy tout proche de l’arrivée avant de s’imposer au sprint. Deuxième et troisième, Christophe Laporte (Cofidis) et Bryan Coquard (Vital Concept-B&B Hôtels) n’ont rien pu faire dans les derniers mètres.

Il n’y a pas de plus belle manière de terminer sa saison. En lice pour remporter la coupe de France, Marc Sarreau a réussi à remplir cet objectif à l’issue du Tour de Vendée. Et pour donner encore plus de relief à ce succès qui récompense sa régularité sur l’année, il s’est illustré sur cette dernière manche. Vainqueur après avoir réalisé un beau sprint, le coureur de Groupama-FDJ a pris le meilleur sur Laporte et Coquard, qui étaient à l’affût pour l’emporter mais sont tous les deux tombés sur plus fort qu’eux.

S’il ne termine pas sur le podium, Cosnefroy a animé cette édition du Tour de Vendée. Pouvant encore remporter avant le départ le général de la coupe de France, le membre de la formation AG2R La Mondiale était très attendu. Attaquant dans le final, il a failli mettre à mal les sprinteurs tels que Sarreau, mais cela n’a pas suffi. Il a dû se contenter du quatrième rang après avoir tout tenté. Mais pour une petite marge cette saison de coupe de France était bien celle de Marc Sarreau.

Piet Allegaert, une première fois victorieux chez les professionnels

A la surprise générale, Piet Allegaert (Sport Vlaanderen – Baloise) s’est imposé sur l’Eurometropole Tour. C’est au sprint que le Belge a pris le meilleur aux dépends notamment de Florian Sénéchal (Deceuninck – Quick Step) et Jasper Stuyven (Trek-Segafredo). Jusque-là, le lauréat du jour n’avait jamais remporté la moindre course.

Cette journée, il ne va pas l’oublier c’est certain. Piet Allegaert vient de débloquer son palmarès en s’adjugeant l’Eurométropole Tour, une classique belge disputée entre La Louvière et Tournai. Pas attendu à un tel niveau, le coureur de la formation Sport Vlaanderen – Baloise est parvenu à réaliser le sprint qu’il fallait faire. Dans un final haletant qui aura été quand même marqué par une chute sévère d’Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step) vainqueur du Tour du Munster deux jours auparavant, le lauréat belge a su se démarquer dans les derniers mètres. Florian Sénéchal battu de peu a dû finalement se contenter de la deuxième place. Sur le podium, le Français a été entouré par deux Belges car la troisième place est revenue à Jasper Stuyven.

Avant cette remarquable prestation, le meilleur résultat d’Allegaert restait cette saison une troisième place sur le prologue du Tour du Luxembourg au début du mois de juin. Sur les courses d’un jour, il avait fini à la huitième place de Halle-Ingooigem et du Tour du Munster.

Primoz Roglic gagne sa première course d’un jour

Démontrant sa supériorité dans la bosse finale du parcours, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) s’est imposé en solitaire sur le Tour d’Emilie. Michael Woods et Sergio Higuita coureurs de la même équipe EF Education First ont fini quelques secondes derrière. C’est la première fois que le Slovène se distingue aussi bien dans une classique.

Au-dessus du lot. Sa victoire sur cette édition du Tour d’Emilie ne fait pas débat. Dominateur, Primoz Roglic a profité de la dernière des cinq montées de San Luca pour se détacher. C’est à peu près à un kilomètre du terme que le Slovène est parti seul et n’a eu plus personne dans sa roue. Bernal, Fuglsang, Ulissi, Valverde, Mollema ont tous décroché sans exception. Ils ne parviendront pas à faire la jonction, car le dernier lauréat de la Vuelta n’a jamais faibli jusqu’à la ligne d’arrivée.

C’est même avec un avantage conséquent que Roglic a remporté cette classique italienne de la fin de saison. Ses plus proches poursuivants, Woods et Higuita ont tout de même concédé quatorze secondes, soit une distance respectable. Mais face au coureur du Team Jumbo-Visma, il n’y avait pas grand chose à faire. Ce dernier se place évidemment comme un sérieux prétendant à la victoire sur le Tour de Lombardie, dernier Monument de l’année qui va se tenir le 12 octobre dans une semaine pile.

Alvaro José Hodeg bat Pascal Ackermann au sprint

A l’occasion de ce Tour du Munster, les sprinteurs ont fait la loi comme c’est de tradition. Dans un sprint marqué par une sévère chute, Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step) a pris la mesure de ses adversaires. Pascal Ackermann (Bora – hansgrohe) et Tim Merlier (Corendon – Circus) ont pris les places restantes sur le podium.

Il fallait avoir du cœur pour jouer la victoire sur cette édition du Tour du Munster. Disputée sur une route détrempée, l’arrivée massive du peloton ne s’est pas déroulée sans soucis. Quelques coureurs sont allés au sol tout proche de la ligne d’arrivée dont Florian Sénéchal (Deceuninck – Quick Step). Mais son coéquipier Alvaro José Hodeg est bel et bien passé à travers et a su se montrer le plus rapide. Il s’agit du septième succès obtenu cette saison par le Colombien.

En ce jour de fête nationale, les Allemands ambitionnaient de briller à domicile et de remporter cette classique, mais ça n’a pas été le cas. Le meilleur d’entre eux Pascal Ackermann a dû se contenter du deuxième rang, qui a été battu de peu. A la troisième place, le Belge Tim Merlier a fini légèrement en retrait. A noter que Max Walscheid le précédent lauréat a cette fois-ci terminé à la cinquième place.

Israel Cycling Academy nouveau membre du World Tour dès 2020

Le World Tour va connaître un changement. L’année prochaine, la formation Israel Cycling Academy intégrera l’élite du cyclisme mondial en lieu et place du Team Katusha-Alpecin, qui va disparaître du peloton.

Un nouveau venu dans le World Tour ! Israel Cycling Academy en fera partie dès la saison 2020. Elle va remplacer le Team Katusha-Alpecin, qui ne poursuivra pas son activité dans le cyclisme au delà de cette année. Cette accession a donc été rendu possible après qu’un accord ait été trouvé entre les deux parties sur le rachat de la licence.

Pour Israel Cycling Academy, le cap franchi est indéniable. Cela lui ouvre les portes de l’ensemble des plus grandes courses du calendrier. Elle est assurée d’être présente sur chacune d’entre elles, et notamment les cinq Monuments plus les trois Grands Tours. Un réel changement après cinq années passées en deuxième division.

Nacer Bouhanni rejoint les rangs du Team Arkéa-Samsic

Arrivé à la fin de sa collaboration avec Cofidis, Nacer Bouhanni va s’engager dans un nouveau défi. Pour les deux prochaines saisons, le Français évoluera sous le maillot du Team Arkéa-Samsic, qui a annoncé dans le même temps la signature de plusieurs coureurs pour former le pôle sprinteurs.

Un nouveau départ dans sa carrière. A compter du lancement de la saison 2020, Nacer Bouhanni ne courra plus pour Cofidis mais bien pour le Team Arkéa-Samsic. Avec l’ambition de retrouver son meilleur niveau et surtout de renouer avec la victoire, car cela fait un moment qu’elle lui échappe. Depuis la fin du mois d’août 2018 et une étape du Tour d’Espagne, le Français n’a plus levé les bras. Une sacrée période de disette pour ce sprinteur, qui compte soixante-cinq succès à son actif depuis ses débuts chez les professionnels.

« Je suis très content de courir sous les couleurs Arkéa-Samsic les prochaines saisons. Pour moi, c’est un nouveau départ. Je vais entamer la saison prochaine comme si je n’avais jamais rien gagné. Je n’ai pas demandé à venir avec du staff ou des coureurs, je veux me concentrer sur moi, pour le reste je fais confiance à la direction de l’équipe. »

Dans cette formation, Nacer Bouhanni aura un rôle prépondérant. Il aura clairement comme objectif de glaner des succès au sprint. Emmanuel Hubert compte sur sa recrue pour briller.

« Nacer Bouhanni sera notre sprinteur numéro un. Il possède d’énormes qualités. Il a vécu deux années difficiles, il doit reprendre confiance et créer une complicité avec ses lanceurs. »

L’arrivée actée de Bouhanni n’est pas le seul renfort enregistré du côté d’Arkéa-Samsic. Cinq autres nouveaux coureurs vont intégrer cet effectif. Thomas Boudat, Lukasz Owsian, Daniel McLay, Benjamin Declercq et Christophe Noppe feront partie d’un pôle sprinteurs très ambitieux. Ajouté à cela les grimpeurs Warren Barguil et Nairo Quintana, qui seront attendus sur les courses par étapes, la prochaine saison de l’équipe bretonne s’annonce plus qu’alléchante.

Deux Grands Tours pour Romain Bardet (Ag2r-La Mondiale) en 2020

2020 sera clairement l’année du changement pour Romain Bardet. Très déçu de son Tour de France au terme duquel il s’est classé 15ème alors qu’il visait le classement général, le leader d’Ag2r-La Mondiale a décidé de chambouler ses habitudes à commencer par sa reprise qu’il effectuera au Tour Down Under, en Australie. Surtout, il devrait prendre le départ de deux Grands Tours l’an prochain. Reste à savoir lesquels…

Romain Bardet va débuter sa saison 2020 au Tour Down Under

Présent sur le plateau d’Eurosport pour commenter la course en ligne des championnats du monde du Yorkshire remportée par Mads Pedersen, Romain Bardet a fait quelques déclarations sur son programme de course 2020. Le grimpeur français de la formation Ag2r-La Mondiale devrait donner ses premiers coups de pédale en Australie, à l’occasion du Tour Down Under. « J’ai repris l’entraînement un petit peu plus tôt car je vais reprendre les choses sérieuses début octobre. Je vais certainement débuter ma saison en Australie, en janvier prochain, et agencer les choses différemment en termes d’entraînement. Je vais bénéficier de trois mois complets d’entraînement avant de reprendre la saison à l’autre bout du monde, mais sous le soleil, donc ça nous laisse du temps pour faire des choses différentes des autres années. »

Deux Grands Tours au programme l’an prochain

Alors qu’il visait la victoire sur le Tour de France, Romain Bardet est passé au travers de l’édition 2019, bien qu’il se soit rabattu sur le maillot à pois qu’il a ramené à Paris, sur les Champs Elysées. Malgré une immense déception, le natif de Brioude n’a pas fait une croix sur la Grande Boucle et ambitionne toujours de remporter le classement général : « L’édition 2019 n’a rien changé. Je sais quelles sont les motivations qui me poussent à m’entraîner, à faire ce métier et le Tour de France en est une grosse partie. Bien sûr, ce sera encore un objectif dans les années à venir, avec le classement général. Je ne dis pas que ça sera le cas l’année prochaine mais le classement général, ce n’est pas fini. »

Par ailleurs, le leader de la formation Ag2r-La Mondiale a annoncé qu’il devrait prendre le départ de deux Grands Tours l’an prochain : « Clairement, il y aura un autre Grand Tour au programme l’an prochain. On n’a pas encore les parcours, on va regarder ça à tête reposée une fois que les tracés vont être annoncés courant octobre mais, bien sûr, il y aura un changement important en 2020 dans l’agencement du calendrier. » L’Auvergnat va-t-il faire l’impasse sur le Tour de France et se concentrer sur le Giro et la Vuelta ? Difficile à croire tant le Tour a une place importante pour le Français.

Le champion du monde Mads Pedersen sur trois courses en fin de saison

Sacré champion du monde dans le Yorkshire, Mads Pedersen s’apprête à revêtir le maillot arc-en-ciel à quelques reprises en cette fin de saison. Sur trois courses, le Danois de 23 ans sera présent au départ. Son équipe Trek-Segafredo a officialisé la nouvelle.

Le Tour de l’Eurométropole (5 octobre), les Trois Vallées Varésines (8 octobre), Milan-Turin (9 octobre),… Voici le programme du nouveau champion du monde Mads Pedersen jusqu’à la de cette saison. C’est donc en Belgique puis en Italie sur des courses d’un jour que le Danois portera le maillot arc-en-ciel pour la première fois. Bien évidemment, sa présence sur ces épreuves constituera un événement et ses prestations seront scrutées de très près.

Grâce à son sacre mondial, le statut de Mads Pedersen a changé d’un coup. Il sera intéressant de voir comment le Danois va réussir à faire la transition après une course qui lui a permis de changer de dimension. En tout cas vainqueur successivement du GP d’Isbergues et des championnats du monde qui sont ses deux dernières apparitions en compétition, Mads Pedersen affiche une forme étincelante. De quoi lui permettre d’acquérir rapidement une première victoire avec le maillot arc-en-ciel ? Affaire à suivre…

André Greipel et le Team Arkéa-Samsic, c’est fini

Après seulement quelques mois de collaboration, André Greipel et le Team Arkéa-Samsic ne seront plus liés à la fin de cette année. Le contrat liant les deux parties va prendre fin le 31 décembre prochain. N’annonçant pas la fin de sa carrière l’Allemand âgé de 37 ans est libre de s’engager où il veut.

André Greipel n’évoluera plus sous le maillot du Team Arkéa-Samsic en 2020. C’est désormais une certitude après l’annonce faite par l’équipe française sur les réseaux sociaux. Celui-ci annonçant sobrement que le contrat n’ira pas au delà de cette année.

Si l’annonce a été officialisée seulement ce 1er octobre, cela fait déjà quelques semaines que les deux parties se sont entendus pour ne pas poursuivre. André Greipel l’a lui-même confirmé à travers le communiqué publié par sa formation.

« Il y a quatre semaines, j’ai demandé à l’équipe de me libérer de mon contrat à la fin de l’année 2019. Emmanuel Hubert et la direction sportive ont accepté. Je tiens à les remercier pour cette année passée ensemble. J’aurais aimé rapporter de meilleurs résultats à l’équipe. Malheureusement, je n’ai pas pu me préparer correctement pour nos grandes échéances […]. »

Cette saison aura été particulièrement compliquée pour André Greipel en n’obtenant pas les résultats escomptés. L’Allemand s’est juste imposé sur une étape de la Tropicale Amissa Bongo en janvier. Le manager général Emmanuel Hubert est conscient que les attentes étaient plus grandes.

« Je suis forcément déçu des performances d’André cette saison, même si je sais qu’il est le premier affecté. Notre bilan, ensemble, est loin d’être satisfaisant. Une sortie du contrat au bout d’un an était une possibilité, nous ne nous y opposons pas […]. »

André Greipel va courir pour la dernière fois sous le maillot du Team Arkéa-Samsic à l’occasion du Tour de Münster ce jeudi 3 octobre.

Mads Pedersen sensationnel champion du monde

Dans une édition des championnats du monde extrêmement usante et disputée sous des conditions météo très difficiles, Mads Pedersen (Danemark) a réalisé une grosse sensation. Après 261 kilomètres dans le Yorkshire, le coureur de 23 ans a eu raison de Matteo Trentin (Italie) au sprint tandis que Stefan Küng (Suisse) s’est emparé de la troisième place. Les principaux favoris n’ont pas été en mesure de lutter pour le titre suprême.

Quel dénouement ! Ce championnat du monde s’est achevé par un résultat des plus étonnants. Pas franchement cité parmi les favoris ni même les principaux outsiders, Mads Pedersen est allé décrocher le maillot arc-en-ciel au terme d’une très grande course de sa part. A 23 ans, c’est la consécration pour le Danois, qui s’attendait certainement pas à évoluer à un tel niveau avant de prendre le départ. Jusqu’ici, son principal coup d’éclat avait été une deuxième place sur le Tour des Flandres 2018.

Un scénario étonnant

Dès que le départ a été donné, les coureurs savaient que la journée allait être très difficile. Et ça s’est confirmé, du début à la fin, ils ont dû faire face à la pluie battante du Yorkshire. Parmi les premiers attaquants, Primoz Roglic, Nairo Quintana, Richard Carapaz ont fait partie d’une échappée d’une dizaine d’éléments. Cette offensive ne prendra jamais beaucoup d’avance par rapport au peloton. Ça ne dépassera pas les quatre minutes. Ils se feront même rattraper au moment d’aborder le circuit final et abandonneront dans la foulée comme beaucoup d’autres. Sur la ligne d’arrivée, seulement 46 coureurs ont été classés, ce qui témoigne de la difficulté de l’épreuve.

Il fallait être donc sacrément fort pour espérer quoi que ce soit, et c’était le cas de Mads Pedersen. Quand il attaque à environ 50 kilomètres du terme, impossible d’imaginer à ce moment qu’il va rester à l’avant jusqu’à la fin de ce championnat du monde. Rejoignant Stefan Küng (Suisse), ils vont bien se relayer et mener un bon rythme. D’ailleurs, il n’y aura que quelques coureurs qui arriveront à les rejoindre par la suite. D’abord, Gianni Moscon (Italie) et Mike Teunissen (Pays-Bas) feront la jonction avant que ça soit le cas pour Mathieu van der Poel (Pays-Bas) et Matteo Trentin (Italie). Ces deux coureurs faisant partie des prétendants au titre se sont dégagés du reste du peloton à un peu moins de 35 kilomètres de l’arrivée.

Supérieurs par rapport aux autres rivaux tels que Peter Sagan (Slovaquie), Greg Van Avermaet (Belgique) et Julian Alaphilippe (France), ils vont réussir à creuser progressivement un certain écart. De 25 secondes, cela va passer à 50 secondes puis excédé la minute. C’était alors certain que le titre allait leur revenir alors que Moscon, Pedersen et Küng les accompagnaient encore. Mais cette fin de championnat du monde allait encore réserver des surprises. D’un seul coup, à douze kilomètres du terme, Mathieu van der Poel a cédé complètement. Matteo Trentin s’est retrouvé alors dans la peau de favori. Mais ce dernier va tomber sur un os dans le sprint en la personne de Pedersen. A la surprise générale, le Danois a battu dans les derniers mètres l’ancien champion d’Europe, qui a sans doute manqué une occasion en or. Dans le reste du classement, Sagan a fini cinquième, Van Avermaet a pris la huitième place. Côté français, le meilleur restera Tony Gallopin (22e) qui a terminé devant Julian Alaphilippe (28e).

Annemiek van Vleuten, l’incroyable raid en solitaire

Une très grande performance. Sur ces championnats du monde, Annemiek van Vleuten a réussi l’exploit de s’imposer après avoir passé plus des 100 derniers kilomètres en solitaire. La Néerlandaise s’est même imposée avec une sacrée marge. Sa compatriote Anna van der Breggen a terminé à 2’15 » alors que Amanda Spratt a complété le podium à 2’28 ». Pour la lauréate du jour, c’est son premier titre mondial acquis à l’occasion d’une course en ligne.

Le jour de grâce. Sur cette édition des championnats du monde, personne n’aurait pu contester sa suprématie. Annemiek van Vleuten a fait très forte impression. Partie seule à plus de 100 kilomètres, cette offensive a priori très risquée et même folle va s’avérer en fait décisive. C’est incroyable, mais la Néerlandaise est bel et bien parvenu à résister seule en ne montrant à aucun moment le moindre signe de faiblesse. C’est dire le niveau de sa prestation.

En voyant les écarts creusés, c’est carrément une démonstration dont a été auteure Annemiek van Vleuten. Pouvant prendre son temps pour savourer son triomphe, celle qui porte le maillot de Mitchelton-Scott durant le reste de la saison a devancé de plus de deux minutes van der Breggen et Spratt les deux autres médaillés. Après avoir obtenu deux titres mondiaux en contre-la-montre, van Vleuten a décroché la consécration suprême à 36 ans.

Test vélo de route : Allos Demon Di2 Ultegra

En exclusivité, une fois n’est pas coutume, le gérant de cette jeune marque française installée non loin de l’Alpe d’Huez, nous a confié l’essai de son modèle haut de gamme : le Allos Demon. Les aprioris, légitimes à prime abord, ont rapidement céder la place à une très belle surprise !

Visitez le site officiel du fabricant de vélos ALLOS BIKES

Le Allos Demon concurrence les BMC, Trek et Canyon

Il faut être honnête, à première vue, bien que très élégant, bien racé et équipé à souhait (Di2 Shimano Ultegra, Bora One), le Allos Demon n’a pas fait l’unanimité à son arrivée, du fait, tout logiquement, de son manque de notoriété. Une fois essayé, le bilan est tout autre. Sur un essai à trop court terme, le haut de gamme de la marque Allos n’a rien à envier, en action, et en finalité, aux prestigieux modèles concurrents des marques que sont BMC, Trek ou encore Canyon pour ne citer qu’elles. Mieux encore, le modèle essayé, vendu en direct 4.590 euros, coûte plusieurs centaines d’euros de moins qu’un modèle similaire issu des marques de référence citées ci-haut. La question reste(ra) : Etes-vous prêt(e) à rouler sur une marque (encore) inconnue ? Mais toutes ces marques précédemment citées, elles aussi, n’ont-elles pas commencé par être inconnues ? Pour notre part, nous sommes conquis et vous encourageons à prendre contact avec le fabricant, sans la moindre hésitation.

Un vrai vélo de course de compétition

Moins haut de gamme qu’une version plus haut de gamme qui arrivera bien un jour, le Allos Demon n’en est pas moins un vrai vélo de route de compétition. Tout est intégré dans la « structure » carbone haut module, avec des tubes massifs et un triangle arrière bas et court. Le tout parait robuste et reste du plus bel effet. Côté transmission, avec du Shimano Ultegra Di2, autant dire que c’est le sans faute pour ce vélo de course nouvelle génération. Les roues Campagnolo Bora One 50, habillées de pneus Continental GP 5000 en section de 25, ne manquent pas de casser les traditionnels montages Shimano/Mavic ou encore Shimano/Corima. Les points d’appui, à savoir le cintre monobloc et la tige de selle sont des produits maison. Sur la balance, en taille L, le Allos Demon affiche 7,2 kilos, monté avec un pédalier 52×36 , une cassette 11-28, et un pédalier en 175mm.

Essai : Qu’en est-il du comportement routier ?

Le Allos Demon adopte une géométrie radicalement « course ». Que vous soyez cyclosportif ou coureur cycliste, on se fait vite à la position qui reste néanmoins toujours agréable même plusieurs heures de selle après. Ce modèle de vélo de route haut de gamme nous a surpris bien plus que nous l’avions envisagé et le comparons déjà aux modèles de référence des principaux fabricants de vélos. Au terme de l’essai il apparait que le vélo est hyper confortable. Les roues italiennes associées aux pneus allemands contribuent à cet effet. L’association cadre carbone (sa géométrie notamment) et ses roues haut de gamme offrent au pratiquant un vélo dynamique voire explosif. En taille M, le Allos Demon doit être encore plus redoutable d’efficacité. Le rapport poids/puissance est sans commentaire tellement la moindre impulsion est ressentie et se traduit par une accélération immédiate. Cette puissance est immédiatement transmise à la boite de pédalier imposante et du plus bel effet. Qu’il s’agisse d’un pédalage souple ou à contrario tout en puissance le Allos Demon est démoniaque d’efficacité, tout en restant ultra précis. Les longs bouts droits, les longues bosses ou encore les passages en force sont chacun son terrain de jeu, sans distinction aucune. Il s’agit d’un vélo de course polyvalent, très sain à pleine vitesse, aux trajectoires faciles et doté d’un confort extrême. Allos a réussi un véritable coup de force avec son tout premier modèle. Notre déception restera notamment au niveau des finitions avec une décoration façon « autocollants », notamment le « Demon » situé sur le tube de selle qui est on ne peut plus grossier. Idem pour pour la décoration sur le cintre avec un trop imposant « Allos ». Dommage, on frôlait l’excellence !

On a aimé

***** Nervosité – Accélération
***** Rigidité – Efficacité
***** Confort – Géométrie

On n’a pas aimé

** Décoration trop basique et grossière
** Finitions de montage

Fiche Technique

Cadre : Carbone Haut Module
Fourche : Monobloc carbone
Cintre : Monobloc Allos aéro
Direction : FSA
Tige de selle : Carbone Allos aéro
Leviers : Shimano Ultegra Di2
Etriers : Shimano Ultegra
Dérailleurs Av/Ar : Shimano Ultegra Di2
Pédalier : Shimano Ultegra 52×36
Roues : Campagnolo Bora One 50
Pneus : Continental GP 5000 25mm
Cassette : Shimano Ultegra 11-28
Selle : San Marco Aspide Dynamic
Pédales : Livré sans
Poids : 7,240 kilos en taille L
Couleur(s) : Noir avec liserés rouge / ou blanc avec liserés bleu
Prix : 4590 euros
Fabricant : Allos BIKES

La liste des coureurs engagés sur les championnats du monde 2019

Au départ de ces championnats du monde 2019, quarante-sept nations seront représentées. Certaines d’entre elles ne pourront compter que sur un ou deux coureurs, tandis que d’autres seront à huit comme la France, la Belgique, les Pays-Bas ou encore l’Espagne. Parmi les principaux engagés, Julian Alaphilippe, Peter Sagan, Mathieu van der Poel, Alejandro Valverde seront favoris pour décrocher le titre mondial.

A LIRE AUSSI : Le parcours complet et les favoris sur les championnats du monde 2019

Composition des équipes au départ des championnats du monde 2019

  • Afrique du Sud

    DE BOD Stefan
    DLAMINI Nic
    IMPEY Daryl
    THOMSON Jay Robert
  • Allemagne

    ACKERMANN Pascal
    ARNDT Nikias
    BURGHARDT Marcus
    GESCHKE Simon
    KOCH Jonas
    POLITT Nils
    SÜTTERLIN Jasha

    DEGENKOLB John

  • Argentine

    SEPULVEDA Eduardo
  • Australie

    CLARKE Simon
    DENNIS Rohan
    DOCKER Mitchell
    DURBRIDGE Luke
    HAAS Nathan
    HAIG Jack

    MATTHEWS Michael
    SUTHERLAND Rory

  • Autriche

    GOGL Michael
    GROSSCHARTNER Felix
    KONRAD Patrick
    PERNSTEINER Hermann
    PÖSTLBERGER Lukas

    HALLER Marco

  • Biélorussie

    KIRYIENKA Vasil
    RIABUSHENKO Alexandr
  • Belgique

    DECLERCQ Tim
    EVENEPOEL Remco
    GILBERT Philippe
    LAMPAERT Yves
    NAESEN Oliver
    TEUNS Dylan
    VAN AVERMAET Greg

    WELLENS Tim

  • Canada

    BOIVIN Guillaume

    DUCHESNE Antoine
    HOULE Hugo
    PERRY Ben
    PICCOLI James
    WOODS Michael

  • Colombie

    CHAVES Esteban
    HENAO Sebastian
    HODEG Alvaro José
    MARTINEZ Daniel Felipe
    MOLANO Juan Sebastian
    QUINTANA Nairo

    BETANCUR Carlos

  • Costa Rica

    AMADOR Andrey
  • Croatie

    BARAC Antonio
  • Danemark

    ASREEN Kasper
    CORT Magnus
    FUGLSANG Jakob
    JUUL-JENSEN Christopher
    MORKOV Michael
    PEDERSEN Casper
    PEDERSEN Mads

    VALGREN Michael

  • Equateur

    CAICEDO Jonathan Klever
    CARAPAZ Richard
    CEPEDA Jefferson Alveiro
    NARVAEZ Jhonatan
  • Erythrée

    BERHANE Natnael
    DEBESAY Mekseb
    KUDUS Merhawi
    TEKLEHAIMANOT Daniel
  • Espagne

    ERVITI Imanol
    GARCIA CORTINA Ivan
    CASTROVIEJO Jonathan
    IZAGIRRE Gorka
    IZAGIRRE Ion
    ROJAS José Joaquin
    SANCHEZ Luis Leon
    SOLER Marc

    VALVERDE Alejandro

  • Estonie

    JAKIN Alo
    RÄIM Mihkel
    KANGERT Tanel

    TAARAMÄE Rein

  • Etats-Unis

    CRADDOCK Lawson
    HAGA Chad
    HOWES Alex
    POWLESS Neilson
  • France

    ALAPHILIPPE Julian
    BERNARD Julien
    CAVAGNA Rémi
    GALLOPIN Tony
    LAPORTE Christophe
    ROUX Anthony
    SENECHAL Florian

    COSNEFROY Benoît

  • Grande Bretagne

    DOULL Owain
    GEOGHEGAN HART Tao
    STANNARD Ian
    SWIFT Ben
    THOMAS Geraint
    YATES Adam
  • Grèce

    FARANTAKIS Stylianos
    TZORTZAKIS Polychronis
  • Hongrie

    DINA Marton
    KUSZTOR Peter
  • Irlande

    BENNETT Sam
    DUNBAR Eddie
    DUNNE Conor
    MULLEN Ryan
    TOWNSEND Rory
    MARTIN Dan
  • Italie

    BETTIOL Alberto
    CIMOLAI Davide
    COLBRELLI Sonny
    MOSCON Gianni
    PUCCIO Salvatore
    TRENTIN Matteo
    ULISSI Diego

    VISCONTI Giovanni

  • Japon

    ARASHIRO Yukiya

    NAKANE Hideto

  • Kazakhstan

    BIZHIGITOV Zhandos
    GRUZDEV Dmitriy
    NATAROV Yuriy
    LUTSENKO Alexey
    GIDICH Yevgeniy
  • Lettonie

    LIEPINS Emils
    NEILANDS Krists
    SKUJINS Toms
  • Lituanie

    BAGDONAS Gediminas
    SISKEVICIUS Evaldas
  • Luxembourg

    GASTAUER Ben
    JUNGELS Bob
    KIRSCH Alex
    WIRTGEN Tom
  • Namibie

    COETZEE Drikus
  • Nouvelle Zélande

    ARCHBOLD Shane
    BEVIN Patrick
    SMITH Dion
    BAUER Jack
  • Norvège

    BOASSON HAGEN Edvald
    BYSTROM Sven Erik
    HAGEN Carl Fredrik
    JANSEN Amund Grondahl
    KRISTOFF Alexander
    LAENGEN Vegard Stake
  • Pays-Bas

    LANGEVELD Sebastian
    MOLLEMA Bauke
    TERPSTRA Niki
    TEUNISSEN Mike
    VAN BAARLE Dylan
    VAN DER POEL Mathieu
    VAN EMDEN Jos

    WEENING Pieter

  • Pologne

    BODNAR Maciej
    GOLAS Michal
    MAJKA Rafal
    OWSIAN Lukasz
    POLJANSKI Pawel
    WISNIOWSKI Lukasz
  • Portugal

    OLIVEIRA Nelson
    OLIVEIRA Rui
    COSTA Rui
    GUERREIRO Ruben
    GONCALVES José
  • République Tchèque

    BARTA Jan
    SISR Frantisek
    STYBAR Zdenek
    CERNY Josef
    KREUZIGER Roman
    VAKOC Petr
  • Roumanie

    GROSU Eduard Michael
  • Russie

    KURIANOV Stepan
    STRAKHOV Dmitry
    CHERNETSKI Sergey
    EVTUSHENKO Alexander
    SIVAKOV Pavel
    VLASOV Aleksandr
  • Slovaquie

    BASKA Erik
    CULLY Jan Andrej
    SAGAN Juraj
    SAGAN Peter
  • Slovénie

    BOLE Grega
    MOHORIC Matej
    PER David
    PIBERNIK Luka
    POGACAR Tadej
    POLANC Jan
    ROGLIC Primoz

    TRATNIK Jan

  • Suède

    ERIKSSON Lucas

    MAGNUSSON Kim

  • Suisse

    ALBASINI Michael
    DILLIER Silvan
    HIRSCHI Marc
    KÜNG Stefan
    SCHÄR Michael
    WYSS Danilo
  • Ukraine

    PADUN Mark

Le parcours complet et les favoris des championnats du monde 2019

Ce 29 septembre va être disputé les championnats du monde 2019. Pour cette édition, 285 kilomètres seront à parcourir entre Leeds et Harrogate. Un tracé qui s’annonce vallonné mais surtout usant en cette fin de saison. Pour les principaux favoris, un seul objectif : endosser le maillot arc-en-ciel. En 2018, Alejandro Valverde (Espagne) avait devancé Romain Bardet (France) et Michael Woods (Canada).

Tout savoir sur les championnats du monde 2019

C’est un événement phare dans l’année ! Les championnats du monde qui ont lieu cette fois-ci en Angleterre peuvent convenir à différents types de coureurs. Pour les puncheurs ou certains sprinteurs, une belle occasion de conquérir le titre suprême se présente à eux.

Sur une distance particulièrement longue (285 km), jamais réalisée durant le reste de l’année mis à part sur Milan-San Remo, la fraîcheur sera un aspect essentiel dans le final de l’épreuve. Avant cela, il faudra être en mesure de conserver un maximum d’énergie et ne pas faire d’efforts superflus.

La première partie du parcours sera déjà bien vallonné, ce qui permettra sans doute au développement d’une échappée. Au moment d’entrer dans les 100 derniers kilomètres, les coureurs aborderont le circuit final. Six tours seront à effectuer avec comme principale difficulté une côte répertoriée de 1,1 kilomètre à 5,6% de moyenne. Une partie dont devront profiter les attaquants. Des coureurs auront tout intérêt à ce que la course soit dure. D’autres chercheront à exprimer leurs qualités de sprinteurs. Qui aura le fin mot ? C’est tout l’enjeu de ce championnat du monde.

Les principaux favoris

***** Julian Alaphilippe
**** Peter Sagan, Mathieu van der Poel
*** Michael Matthews, Greg Van Avermaet, Alejandro Valverde
** Philippe Gilbert, Alexey Lutsenko, Matteo Trentin, Michael Woods
* Alexander Kristoff, Sam Bennett, Pascal Ackermann, Ben Swift, Remco Evenepoel

Le profil de la course

Warren Barguil poursuit trois ans avec Arkéa-Samsic

Warren Barguil s’inscrit dans la durée. Évoluant dans l’équipe Arkéa-Samsic depuis le début de l’année précédente, l’actuel porteur du maillot de champion de France est assuré désormais de rester dans ce même effectif jusqu’au terme de la saison 2022.

Pas un an, pas deux ans, mais bien trois ans. Warren Barguil a privilégié le long terme avec sa formation actuelle Arkéa-Samsic. Cette prolongation de contrat est clairement une marque de confiance entre les deux parties, qui comptent poursuivre une collaboration remplie de succès.

Si la première année n’avait pas été une franche réussite, celle en cours est beaucoup plus positive au niveau des résultats même si ça peut être encore amélioré. Le point d’orgue restera sans doute le titre de champion de France acquis en juin dernier. Jamais auparavant la formation dirigée par Emmanuel Hubert avait connu la consécration au niveau national. Avec la performance du maillot à pois au Tour de France 2017, c’est désormais chose faite. Barguil a également montré des choses intéressantes sur le Tour de France en terminant à une probante dixième place au général, mais il a manqué une prestation qui marque les esprits. Puis, au cours de l’état, le leader d’Arkéa-Samsic a bien failli remporter l’Arctic Race of Norway (2e), une course par étapes disputée en Norvège.

Autrement-dit, en 2019, Barguil a retrouvé un niveau qui lui a permis de revenir sur le devant de la scène ou presque. Pour les prochaines saisons, sous les mêmes couleurs, le but sera d’être aussi compétitif et même davantage. A 27 ans, ses meilleures années sont encore devant lui lui permettant de nourrir de grandes ambitions à commencer par le Tour de France, qui sera bien évidemment un objectif majeur. Et dire qu’il ne sera pas le seul coureur de renom présent dans cette formation. Avec Nairo Quintana qui a également signé pour la même période, ce duo est assurément alléchant sur le papier. A confirmer sur la route dans les mois à venir.

Rohan Dennis reste le patron du chrono au niveau mondial

A l’occasion du contre-la-montre des championnats du monde disputé sur 54 kilomètres, Rohan Dennis s’est clairement mis en évidence. Déjà lauréat à Innsbruck en 2018, l’Australien a réussi à conserver son titre en survolant l’épreuve. Il a dominé d’une minute et neuf secondes le Belge Remco Evenepoel, et de presque deux minutes l’Italien Filippo Ganna.
Le maillot arc-en-ciel reste sur ses épaules. Rohan Dennis vient de remporter pour la deuxième année consécutive le contre-la-montre des mondiaux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa victoire ne souffre d’aucune contestation. Il est parvenu à repousser loin la concurrence. Remco Evenepoel et Filippo Ganna qui sont les deux autres coureurs à finir sur le podium ne peuvent pas nourrir de regrets tant l’écart a été conséquent. C’est dire le niveau de la prestation réalisé par Dennis, qui a démontré toutes ses qualités dans l’effort solitaire.

Dennis au top, Evenepoel médaillé

Pourtant, au départ de ce contre-la-montre, ils étaient plusieurs à pouvoir prétendre légitimement au titre suprême. Et alors que les premiers se tenaient dans un mouchoir de poche, le passage d’Evenepoel puis celui de Dennis parti en dernière position a enlevé tout suspense. Du coup, pas étonnant de retrouver au final ces deux coureurs tout en haut du classement.
Meilleur temps à chaque intermédiaire plus à l’arrivée, Dennis a bouclé le parcours de 54 kilomètres reliant Northhallerton à Harrogate en 1h05’05 » soit plus d’une minute de mieux par rapport au médaillé d’argent belge auteur d’un temps de 1h06’14 ». Derrière, le podium s’est joué à un peu moins de deux minutes du vainqueur. En 1h07’00 », Ganna est allé décrocher la médaille de bronze. Patrick Bevin (Nouvelle-Zélande) et Alex Dowsett (Grande-Bretagne) respectivement quatrième et cinquième ont échoué seulement à trois et sept secondes du podium. Du côté des déceptions, Victor Campenaerts (Belgique) n’a pu faire mieux que onzième et a terminé juste devant Primoz Roglic (Slovénie) douzième. Chez les Français, Pierre Latour a pris la dix-huitième place et Benjamin Thomas a fini vingt-huitième.

La liste des engagés au chrono des championnats du monde 2019

Ce mercredi 25 septembre, cinquante-six coureurs vont se défier sur le contre-la-montre des championnats du monde 2019. Disputé dans le Yorkshire, il devrait convenir aux meilleurs rouleurs malgré quelques portions vallonnées (684 mètres de dénivelé). Au total, cinquante-quatre kilomètres vont devoir être parcourus entre Northhallerton et Harrogate. Présent au départ pour défendre son titre, Rohan Dennis (Australie) avait largement battu l’an dernier Tom Dumoulin (Pays-Bas) et Victor Campenaerts (Belgique) qui complétaient le podium.

Liste de départ des championnats du monde du contre-la-montre 2019

SEPULVEDA Eduardo (Argentine)
DENNIS Rohan (Australie)
DURBRIDGE Luke (Australie)
BRÄNDLE Matthias (Autriche)
KIRYIENKA Vasil (Biélorussie)
CAMPENAERTS Victor (Belgique)
LAMPAERT Yves (Belgique)
EVENEPOEL Remco (Belgique)
HOULE Hugo (Canada)
MARTINEZ Daniel Felipe (Colombie)
CERNY Josef (République Tchèque)
BARTA Jan (République Tchèque)
ASGREEN Kasper (Danemark)
MADSEN Martin Toft (Danemark)
KANGERT Tanel (Estonie)
THOMAS Benjamin (France)
LATOUR Pierre (France)
MARTIN Tony (Allemagne)
POLITT Nils (Allemagne)
SYMONDS Christopher (Ghana)
DOWSETT Alex (Grande-Bretagne)
ARCHIBALD John (Grande-Bretagne)
AGUSTSSON Runar Orn (Islande)
MULLEN Ryan (Irlande)
DUNBAR Eddie (Irlande)
AFFINI Edoardo (Italie)
GANNA Filippo (Italie)
FOMINYKH Daniil (Kazakhstan)
LUTSENKO Alexey (Kazakhstan)
ALALI Saied Jafer (Koweït)
ALKHALIFAH Khaled (Koweït)
JUNGELS Bob (Luxembourg)
COETZEE Drikus (Namibie)
VAN EMDEN Jos (Pays-Bas)
VAN BAARLE Dylan (Pays-Bas)
BEVIN Patrick (Nouvelle-Zélande)
MINO Gustavo Adolfo (Paraguay)
BODNAR Maciej (Pologne)
GRADEK Kamil (Pologne)
OLIVEIRA Nelson (Portugal)
GROSU Eduard Michael (Roumanie)
EVTUSHENKO (Russie)
CULLY Jan Andrej (Slovaquie)
ROGLIC Primoz (Slovénie)
TRATNIK Jan (Slovénie)
DE BOD Stefan (Afrique du Sud)
CASTROVIEJO Jonathan (Espagne)
MAS Lluis (Espagne)
KÜNG Stefan (Suisse)
IMHOF Claudio (Suisse)
WAIS Ahmad Badreddin (Syrie)
JASER Nazir (Syrie)
FENG Chun Kai (Taïwan)
HAGA Chad (Etats-Unis)
CRADDOCK Lawson (Etats-Unis)
HALMURATOV Muradjan (Ouzbékistan)

Pauline Ferrand-Prévot championne du monde de VTT marathon !

Elle est inarrêtable. Après avoir conquis le titre mondial en VTT cross-country, Pauline Ferrand-Prévot en a fait de même sur l’épreuve marathon disputée à Grachen (Suisse). Elle a couvert les 75 kilomètres du parcours en un peu moins de quatre heures.

Un titre mondial de plus ! Pauline Ferrand-Prévot s’est imposé dans l’épreuve de VTT marathon après avoir fait forte impression tout au long de la course. La Française a maîtrisé son sujet même si cet effort était bien particulier et bien différent de ce qu’elle a l’habitude en cross-country. La Slovaque Blaza Pintaric et la Sud-Africaine Robyn De Groot ont pris la médaille d’argent et de bronze en terminant à 1’53 » et 2’40 ».

Pour Pauline Ferrand-Prévot, il s’agit bien d’une année qui marque son retour au plus haut niveau mondial. Après avoir connu les sommets en 2014-2015 en étant championne du monde à la fois sur route, en VTT et en cyclo-cross, des soucis physiques l’avaient empêcher d’évoluer à son meilleur niveau. C’est désormais bien de l’histoire ancienne. Une très bonne nouvelle alors que se présente dans quelques mois l’échéance olympique, un grand objectif en ce qui la concerne.

Matteo Trentin engrange de la confiance avant le mondial

Sur l’une des courses italiennes de fin de saison, le Trofeo Matteotti, Matteo Trentin (Italie) s’est distingué en s’imposant devant Andrey Amador et Daniel Savini (Bardiani – CSF). Pour le coureur de Mitchelton-Scott, il s’agit de sa sixième victoire de l’année. Celle-ci arrive à une semaine de l’épreuve en ligne des championnats du monde.

Il se place comme un prétendant au maillot arc-en-ciel. Matteo Trentin va arriver dans les meilleures dispositions possibles après son succès décroché sur le Trofeo Matteotti. Dans cette course d’un jour de 195 kilomètres disputée autour de Pescara, l’Italien a couru à la perfection. Représentant la formation d’Italie et non Mitchelton-Scott qui n’avait pas fait le déplacement pour ce rendez-vous, il a imposé sa loi. A l’image du sprint où il s’est débarrassé sans trop de difficultés des derniers rivaux qui pouvaient espérer lui subtiliser la première place.

En faisant preuve d’autorité sur cette compétition, Trentin prouve que ce sera bien un des coureurs à suivre de très près dans la conquête du titre mondial. Dans l’équipe italienne, il sera assurément protégé en sachant que le parcours sera vallonné mais aussi et surtout que sa pointe de vitesse sera u atout de poids.

Mads Pedersen ne laisse aucune chance à ses adversaires

C’est une démonstration dont a été auteur Mads Pedersen (Trek-Segafredo) sur le Grand Prix d’Isbergues – Pas de Calais. Le Danois a remporté largement cette 73e édition après une longue échappée qui s’est terminée en solitaire. Pour les places d’honneur, John Degenkolb (Trek-Segafredo) a réglé le sprint du peloton devant Christophe Laporte (Cofidis) qui vient compléter le podium.

Un an pile. C’est le temps qu’a dû attendre Mads Pedersen pour renouer avec la victoire. Il a mis fin à cette disette à l’occasion du Grand Prix d’Isbergues – Pas de Calais en réalisant une splendide prestation. Membre d’une échappée partie assez tôt, le Danois va rester en permanence en tête de course. Supérieur face à la concurrence, il profitera même de la fin de course pour distancer tous ceux qui l’accompagnaient. De son côté, le peloton aura beau tenté de revenir sur lui, la jonction ne s’est jamais faite. La marge en faveur de Pedersen sur la ligne a même été conséquente. Degenkolb et Laporte respectivement deuxième et troisième ont terminé à trente-huit secondes.

C’est donc la course parfaite pour Trek-Segafredo qui a eu deux de ses coureurs aux deux premières places dans cette épreuve comptant pour la coupe de France. A une manche de la fin, en sachant qu’il reste à disputer le Tour de Vendée le 6 octobre, Marc Sarreau (Groupama-FDJ) reste en tête devant Benoît Cosnferoy (AG2R La Mondiale).

Alexey Lutsenko en très grande forme avant le mondial

Voici un sérieux client pour les championnats du monde, qui approche à grands pas. Alexey Lutsenko, qui a fait le choix de peaufiner sa préparation sur les classiques italiennes démontre un niveau de performance plus qu’intéressant. Avec deux victoires au compteur, le Kazakhe s’apprête à arriver dans le Yorkshire avec un moral gonflé à bloc et une grosse confiance.

Et si c’était lui le prochain champion du monde ? En tout cas ces performances récentes en font de manière légitime un prétendant. Alexey Lutsenko affiche depuis plusieurs semaines une forme éclatante (vainqueur de l’Arctic Race of Norway, 4e du Tour d’Allemagne), qui se confirme en ce moment en terre italienne à l’occasion de quelques courses d’un jour traditionnellement disputées à cette période de l’année. Après avoir terminé la Coppa Agostoni à la deuxième place le 14 septembre, il vient surtout de remporter coup sur coup la Coppa Sabatini ce 19 septembre et le Memorial Marco Pantani ce 21 septembre. C’est dire toute la confiance que vient d’accumulée en peu de temps le Kazakhe, qui fait tout simplement la différence grâce à son niveau.

Sur la Coppa Sabatini, sa supériorité était telle qu’il n’y avait pas de discussion possible. Et quand il n’arrive pas en solitaire comme sur le Memorial Marco Pantani, c’est au sprint que Lutsenko a pris la mesure de ses adversaires. Cette pointe de vitesse sera fondamentale pour espérer viser haut lors du championnat du monde, à moins de finir tout seul bien évidemment. Mais vu le niveau relevé attendu, cela paraît difficile même pour Lutsenko, qui a beau être dans une condition parfaite. Ayant incontestablement encore passer un cap sur cette saison, cela pourrait bien être la consécration pour le Kazakhe d’ici quelques jours. Julian Alahilippe, Peter Sagan, Mathieu van der Poel vont devoir se méfier au plus haut point de rival plus que dangereux.

Wout Poels signe chez la formation Bahrain-Merida

C’est un transfert loin d’être anodin. Fidèle au Team INEOS (ex-Team Sky) depuis 2015 où il s’est avéré très précieux pour ses leaders en montagne dans la conquête des Grands Tours, Wout Poels va filer la saison prochaine chez Bahrain-Merida. Cette dernière réalise une belle opération en s’attachant les services d’un coureur de 31 ans, qui a encore plein de choses à démontrer.

Le Team INEOS perd l’un de ses plus fidèles lieutenants. En l’occurrence, il s’agit de Wout Poels qui ne fera plus partie de son effectif à compter de la saison 2020. Le Néerlandais est parvenu à un accord avec une autre équipe appartenant au WorldTour, la Bahrain-Merida. Cet accord vaut pour les deux prochaines années. Dans le dispositif, il sera particulièrement précieux en montagne compte tenu de ses qualités et de ce qu’il a déjà fait précédemment. Reste à voir à quel niveau il évoluera et s’il pourra tenir un rôle de leader sur des courses par étapes. A noter qu’il rejoint notamment Mikel Landa.

Durant l’ensemble de son passage chez le Team INEOS ou Team Sky, son fait d’arme majeur à Wout Poels restera sa victoire sur Liège-Bastogne-Liège 2016. Détenteur d’un Monument à son palmarès, il laissera une très belle impression à sa future ex-équipe au delà de ce résultat. Le Néerlandais aura fait partie de très nombreuses campagnes victorieuses dans les Grands Tours en étant un élément essentiel. Chris Froome, Geraint Thomas peuvent en témoigner.

Michal Kwiatkowski attendra pour un deuxième sacre mondial

Au Yorkshire pour la prochaine édition des championnats du monde, Michal Kwiatkowski ne sera pas au départ. C’est désormais une certitude après le Polonais ait signifié son forfait. A travers un message publié sur son compte twitter, il ne s’estime pas prêt pour cette échéance.

Décidément, les forfaits se succèdent pour le prochain championnat du monde. Après Egan Bernal et Vincenzo Nibali, c’est au tour de Michal Kwiatkowski de renoncer. Celui qui porte tout au long de la saison le maillot du Team INEOS n’est pas dans une forme suffisante pour jouer les premiers rôles. En manque de résultats probants depuis le printemps et ressentant le besoin de souffler après un éprouvant le Tour de France, ses facteurs ont facilité cette prise de décision.

En plus ses dernières sorties n’ont pas été très fructueuses. Que ce soit à la Cyclassics Hamburg, au Tour d’Allemagne et sur les deux classiques candiennes (Québec et Montréal), Kwiatkowski a toujours été en retrait. Ne pas participer au mondial est d’autant plus un choix fort chez ce coureur qui a connu le graal en 2014 à Ponferrada. Ce n’est donc pas cette année qu’il pourra espérer entrer dans le cercle des doubles champions du monde. A 29 ans, quelques opportunités s’offriront encore à lui.