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Michal Kwiatkowski attendra pour un deuxième sacre mondial

Au Yorkshire pour la prochaine édition des championnats du monde, Michal Kwiatkowski ne sera pas au départ. C’est désormais une certitude après le Polonais ait signifié son forfait. A travers un message publié sur son compte twitter, il ne s’estime pas prêt pour cette échéance.

Décidément, les forfaits se succèdent pour le prochain championnat du monde. Après Egan Bernal et Vincenzo Nibali, c’est au tour de Michal Kwiatkowski de renoncer. Celui qui porte tout au long de la saison le maillot du Team INEOS n’est pas dans une forme suffisante pour jouer les premiers rôles. En manque de résultats probants depuis le printemps et ressentant le besoin de souffler après un éprouvant le Tour de France, ses facteurs ont facilité cette prise de décision.

En plus ses dernières sorties n’ont pas été très fructueuses. Que ce soit à la Cyclassics Hamburg, au Tour d’Allemagne et sur les deux classiques candiennes (Québec et Montréal), Kwiatkowski a toujours été en retrait. Ne pas participer au mondial est d’autant plus un choix fort chez ce coureur qui a connu le graal en 2014 à Ponferrada. Ce n’est donc pas cette année qu’il pourra espérer entrer dans le cercle des doubles champions du monde. A 29 ans, quelques opportunités s’offriront encore à lui.

Vincenzo Nibali absent du prochain mondial

Un des plus grands coureurs en activité, Vincenzo Nibali ne fera pas le déplacement jusqu’au Yorkshire pour les championnats du monde. L’Italien ne se sent pas à un niveau suffisant pour peser dans cette course relevée.

Le championnat du monde qui va se tenir dans le Yorkshire va se faire sans lui. Le forfait officiel de Vincenzo Nibali constitue une grosse perte pour la Squadra Azzurra, qui devra faire sans ce grand champion. Le coureur de Bahrain Merida tout au long de l’année a préféré ne pas prétendre à une place dans la sélection à cause d’un niveau de forme pas à la hauteur.

Pourtant présent sur les routes canadiennes pour le GP de Québec et Montréal, cela pouvait laisser penser à une participation de sa part pour l’événement mondial. Mais sans soute que ces deux prestations ont pesé dans la balance. A chaque fois distancé et hors du coup pour jouer véritablement les premiers rôles, les résultats escomptés n’étaient pas ceux obtenus. Pour autant, la saison du Requin de Messine n’est pas finie car il va rester le Tour de Lombardie, dernier Monument disputé dans l’année. Déjà vainqueur de cette mythique classique, Nibali aura à cœur de la remporter une troisième fois.

Egan Bernal laisse sa place pour les championnats du monde

Sélectionné parmi le huit coureurs qui allaient faire partie de l’équipe de Colombie au mondial, Egan Bernal a décidé de renoncer. Ne s’estimant pas en condition suffisante pour être performant, le dernier vainqueur du Tour de France tire ainsi une croix sur cette course. C’est Carlos Betnacur qui le remplace.

Le prochain championnat du monde perd l’une de ses têtes d’affiche ! En l’occurrence, il s’agit d’Egan Bernal, qui a officialisé son forfait alors qu’il faisait partie des retenus pour participer à cette prestigieuse épreuve. C’est le choix de la sagesse qui a été donc privilégié par le récent lauréat de la Grande Boucle. A vrai dire depuis cette performance grandiose, le Colombien s’est fait discret. Mis à part une participation à la Clasica San Sebastian ponctué par un abandon, il n’a pas le moindre jour de course dans les jambes.

Egan Bernal va d’ailleurs faire sa rentrée à l’occasion du Tour de Toscane, qui se dispute ce mercredi. Mais cela fait évidemment trop court pour se révéler suffisamment compétitif dans une compétition telle que le championnat du monde. Et surtout pour espérer rivaliser face à de tels adversaires comme Julian Alaphilippe, Mathieu van der Poel, Peter Sagan, Philippe Gilbert notamment. La Colombie pourra tout de même encore sur Nairo Quintana et Fernando Gaviria, qui apparaissent comme les chefs de file de cette sélection.

Kenny Elissonde file vers la formation Trek-Segafredo

Coureur depuis le début de l’année 2017 chez le Team INEOS (ex Team Sky), Kenny Elissonde va quitter l’équipe britannique. Son nouveau défi va l’emmener dès l’entame de la prochaine saison chez Trek-Segafredo avec qui il a trouvé un accord de deux ans.

Kenny Elissonde s’apprête à connaître un nouveau chapitre de sa carrière. Le Français qui vient de passer trois saisons consécutives avec le Team Sky devenu Team INEOS ne poursuivra pas au-delà. Il s’est engagé avec Trek-Segafredo, une autre équipe appartenant au WorldTour.

Ce contrat va lier les deux parties pour les deux années à venir, soit pour les saisons 2020 et 2021. Cantonné exclusivement à un rôle d’équipier depuis un certain temps, Kenny Elissonde aura à cœur d’avoir un peu plus de liberté dans le nouvel effectif qu’il va intégrer. Tout en continuant à aider ses leaders dans la montagne.

Benoît Cosnefroy complète la sélection française pour les Mondiaux

Depuis une dizaine de jours, sept des huit coureurs qui représenteront l’équipe française aux championnats du monde sont connus. La dernière place vient d’être pourvue. La Fédération Française de Cyclisme a officialisé le choix se portant sur Benoît Cosnefroy.

Les jeux sont désormais faits. Le suspense quant à la désignation du huitième coureur français partant pour les championnats du monde est levé. C’est Benoît Cosnefroy, qui vient compléter la composition d’équipe. Ce choix du sélectionneur national Thomas Voeckler ne paraît pas très surprenant au vu de la forme du coureur d’AG2R La Mondiale. Ce qu’il l’était beaucoup, c’était sa non-présence lors de la diffusion de la première liste avec les sept premiers noms dévoilés.

En bonne condition cet été après avoir disputé son premier Tour de France, il a remporté la PolyNormande puis quelques jours plus tard le Tour du Limousin avant d’enchaîner par une septième place sur la Bretagne Classic – Ouest-France. Mais sans doute que ses deux dernières prestations ont pesé dans la balance. Dixième lors du GP de Québec et dix-septième du GP de Montréal après avoir été dans le coup pour la victoire jusque dans les derniers centaines de mètres, le jeune coureur de 23 ans s’est montré compétitif dans un contexte relevé.

Au Yorkshire, Cosnefroy comme les autres coureurs épaulera certainement Alaphilippe dans sa quête du titre mondial. A moins que le champion du monde espoirs 2017 évolue à un très haut niveau et livre une prestation digne de ce ce qui l’a pu faire à Montréal. Ce sera en tout cas assurément un atout de poids pour la France.

Mondiaux 2019 : la Belgique s’appuie sur Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet

La Belgique arrivera avec de grandes ambitions au prochain championnat du monde. Elle misera sur Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet, qui seront ses leaders dans le Yorkshire. Avec un seul objectif en tête, conquérir le maillot arc-en-ciel et succéder au palmarès à Alejandro Valverde.

La sélection belge pour le championnat du monde est définitivement connu. Après que cinq premiers noms aient été annoncés (Evenepoel, Glbert, Naesen, Teuns, Van Avermaet), les trois dernières places restantes ont été prises par Yves Lampaert, Tim Declercq et Tim Wellens.

Avec cette composition, la Belgique fait bien évidemment des plus grosses formations. Au départ, elle aura des candidats au titre mondial comme Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet, qui devraient être certainement les coureurs protégés. En plus, il affichent tous les deux une forme étincelante. Gilbert reste sur deux victoires d’étapes acquises lors du Tour d’Espagne alors que Van Avermaet vient tout juste de remporter le Grand Prix Cycliste de Montréal.

Pour les épauler, il y aura Oliver Naesen, qui est une valeur sûre dans le peloton international. Régulier sur les plus prestigieuses courses d’un jour auxquelles il participe, ce sera un atout de poids. Tout comme Remco Evenepoel, qui va participer à son premier mondial à 19. Véritable prodige, le Belge a déjà montré sa capacité à briller sur une course d’un jour en s’adjugeant la Clasica San Sebastian durant l’été.

En plus, les qualités de puncheur de Dylan Teuns et Tim Wellens constitueront un atout supplémentaire. Leurs apports seront essentiels tout comme ceux d’Yves Lampaert et Tim Declercq, qui feront valoir leurs compétences de rouleur.

Greg Van Avermaet l’emporte, Alaphilippe et Cosnefroy passés proche

Dans un final spectaculaire, Greg Van Avermaet (CCC Team) s’est imposé sur le Grand Prix Cycliste de Montréal. En petit comité, le Belge a été plus rapide que Diego Ulissi (UAE Team Emirates) ou encore Ivan Garcia Cortina (Bahrain Merida) devant se contenter des places d’honneur. Très actif en fin de course, Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) se sont fait rattraper dans la dernier faux-plat montant.

Jusqu’à 300 mètres de la ligne, le scénario semblait parfait pour les Français. Benoit Cosnefroy et Julian Alaphilippe occupaient la tête de course. Mais finalement, le dernier mot est revenu à Greg Van Avermaet. Le Belge a su profiter du meilleur moment pour produire son effort. Au sprint, il s’est montré le plus véloce malgré la belle résistance de Diego Ulissi, qui a fini deuxième. Ivan Garcia Cortina a terminé juste derrière pour compléter le podium.

Ce dénouement paraît évidemment cruel pour les Français, car ils n’ont absolument rien à se reprocher. Alors que les cinquante derniers kilomètres ont été globalement secoués pas des attaques à répétition, celle de Cosnefroy a bien failli lui mener jusqu’au bout. A moins de neuf kilomètres, le coureur d’AG2R La Mondiale est alors sorti d’un groupe fortement réduit mais comprenant les candidats à la victoire. Il va prendre une dizaine de secondes jusqu’au moment où Alaphilippe va le rejoindre à environ deux kilomètres du terme. Ce duo va s’entendre et se relayer pour éviter le retour notamment de Sagan qui a mené la poursuite. Ces efforts consentis ne paieront malheureusement pas et ils devront se résoudre à un retour des poursuivants.

Logiquement, Cosnefroy et Alaphilippe n’avaient plus la force nécessaire pour peser dans le sprint. Dans celui-ci, Van Avermaet a su se montrer le plus fort. Ce n’est pas la première qu’il brille sur ce GP de Montréal car il s’y était déjà imposé en 2016. D’ailleurs, il est le premier coureur au bout de la 10e édition à inscrire une deuxième fois son nom au palmarès. Ce succès confirme en tout cas que le Belge sera un très sérieux prétendant pour la quête du titre mondial dans deux semaines au Yorkshire.

Fabio Jakobsen empoche un deuxième succès, Primoz Roglic sacré

Comme prévu, un sprint massif a conclu ce Tour d’Espagne. A l’occasion de la vingt-et-unième étape, Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step) a battu de quelques longueurs Sam Bennett (Bora – hangrohe). Un peu plus en retrait, Szymon Sajnok (CCC Team) a fini au troisième rang. De son côté, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) est devenu officiellement le vainqueur final de cette édition. Le Slovène est accompagné sur le podium d’Alejandro Valverde (Movistar Team) et de son compatriote Tadej pogacar (UAE Team Emirates).

Cette Vuelta 2019 est terminée. La dernière victoire d’étape est revenue à Fabio Jakobsen. Profitant d’un gros travail de sa formation Deceuninck – Quick Step et après un sprint parfaitement mené, le porteur du maillot de champion des Pays-Bas s’est imposé devant son plus grand rival Sam Bennett. Comme l’Irlandais, cela lui a permis de terminer ces trois semaines de course avec deux succès en poche. Un bilan forcément positif pour ce jeune sprinteur de 23 ans, qui disputait son premier Grand Tour. Et que dire de sa formation qui aura glané cinq succès d’étape.

Roglic, un nouveau vainqueur d’un Grand Tour

En plus de ce résultat d’étape, ce qui est à retenir surtout c’est la victoire au général de Primoz Roglic. Passant sans encombre cette journée, le Slovène a confirmé ce qui était déjà acquis depuis la veille, un premier succès final dans un Grand Tour. Après avoir termine quatrième du Tour 2018 et troisième du Giro 2019, cette fois-ci le coureur du Team Jumbo-Visma a réussi à atteindre la plus haute marche du podium.

Pendant trois semaines, Roglic aura démontré toute sa solidité. Sa mésaventure connue lors du chrono par équipes de la première étape est un très lointain souvenir. En montagne, le Slovène a été régulièrement aux avants-postes sans jamais montrer des signes de faiblesse. Et le seul chrono individuel de cette édition lui a permis de creuser des différences qui pèsent au moment du décompte final. Avec 2 minutes et 16 secondes d’avance, il a terminé devant Alejandro Valverde, qui a signé son 7e podium sur la Vuelta. A 2 minutes et 38 secondes, la troisième place a été prise par Tadej Pogacar âgé de 20 ans, autre coureur qui aura marqué cette édition en gagnant trois étapes. Personne n’a fait aussi bien que celui qui était le plus jeune engagé. Décidément, ce Tour d’Espagne restera comme celui des Slovènes.

Stefan Küng vainqueur en patron, les Français placés

Sur ce Tour du Doubs qui s’effectuait de Morteau à Pontarlier (188,9 kilomètres), Stefan Küng (Groupama – FDJ) s’est montré le plus solide. Vainqueur en solitaire, le Suisse a devancé Franck Bonnamour (Team Arkéa – Samsic) et Guillaume Martin (Wanty Gobert Cycling Team).

Le contre-la-montre a beau être son domaine de prédilection, il vient de montrer sa capacité à briller sur une épreuve d’une journée. Sur le Tour de Doubs, Stefan Küng s’est offert le luxe de terminer en solitaire et a ainsi pu savourer son succès au moment de franchir la ligne d’arrivée. Pour en arriver là, le Suisse a couru parfaitement en faisant toujours partie du groupe de tête dans les derniers dizaines de kilomètres. Et c’est à environ cinq kilomètres du terme que le coureur de Groupama-FDJ a filé seul. Le moment qui va s’avérer décisif.

Jusqu’à l’arrivée, Küng conservera un avantage sur ses poursuivants. C’est sa quatrième victoire de l’année. Il a fini avec neuf secondes d’avance sur un groupe de quatre coureurs réglé par Bonnamour suivi de Martin, Hänninen et Pellaud. Dans le reste du top 10, à noter la présence de Julien Simon (Cofidis) qui avait été le lauréat de la précédente édition.

Phil Bauhaus trouve (enfin) l’ouverture cette saison

Cette 101e édition de la Coppa Bernocchi longue de 198,2 kilomètres n’a pas échappé à une arrivée groupée. Phil Bauhaus (Bahrain Merida) a dominé le sprint en battant notamment Simone Consonni (UAE Team Emirates) et Imerio Cima (Nippo Vini Fantini). Pour le vainqueur du jour, il s’agit de sa première victoire obtenue cette saison.

Il l’a cherché depuis le début de l’année, il l’a eu désormais. Phil Bauhaus a débloqué son palmarès pour cette saison à l’occasion de la Coppa Bernocchi. Cette classique comptant pour la coupe d’Italie a une nouvelle fois souri aux sprinteurs. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé du côté des attaquants pour éviter un tel scénario. Vainqueur la veille lors de la Coppa Agostoni, Alexander Riabushenko est passé à l’offensive tout comme Alexey Lutsenko, Giovanni Visconti, Pierre Rolland ou encore Elia Viviani. Mais tous sans exception ont été repris à un moment donné.

Au moment d’entamer le sprint, tout semblait bien se dérouler quand tout à coup une chute est intervenue. A quelques centaines de mètres de l’arrivée, dans les premières positions, des coureurs sont allés au sol. De ce fait, l’arrivée a été un peu tronquée mais certains sprinteurs ont réussi à passer à travers et disputer pleinement leurs chances. A l’image de Bauhaus, qui a su saisir l’occasion dans un sprint rendement mené. A aucun moment, ses poursuivants Consonni et Cima qu’ont été ont semblé en mesure de le déborder. A noter que pour la formation Bahrain Merida, c’est la troisième fois de suite qu’elle s’impose sur cette épreuve. Sous ces couleurs, Sonny Colbrelli avait remporté les deux précédentes éditions.

Tadej Pogacar signe l’exploit du jour, Primoz Roglic va remporter la Vuelta

La vingtième et avant-dernière étape du Tour d’Espagne aura été marquée par une très grande prestation de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Parti à plus de 35 kilomètres de l’arrivée, le Slovène s’est offert en solitaire son troisième succès d’étape sur cette édition. Alejandro Valverde (Movistar Team) et Rafal Majka (Bora – hansgrohe) ont fini à plus d’une minute et trente secondes. Cinquième, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) a définitivement assuré sa première place au général.

C’est incontestablement la révélation de cette Vuelta ! Tadej Pogacar a été l’auteur d’une nouvelle grande performance en montagne. Pour la troisième fois depuis que le départ a été donné, le Solvène s’est imposé. Et de quelle manière. Un jour avant d’en terminer de ce Grand Tour, le coureur d’UAE Team Emirates a démontré encore une certaine fraîcheur. Celle-ci lui a permis de signer un grand numéro digne seulement des meilleurs grimpeurs. Alors que tout le monde semblait à fond, le jeune coureur de 20 ans a accéléré dans l’avant-dernière difficulté du jour. Il restait pourtant 35 kilomètres. Mais ce qui va s’avérer plus impressionnant, c’est qu’à aucun moment il va faiblir et tiendra en respect les poursuivants jusqu’au bout.

Pogacar-Roglic : le duo slovène gagnant

Après avoir attaqué, l’écart n’a cessé d’enfler en faveur de Pogacar. Il va se stabiliser autour d’une minute trente, quarante-cinq. Les efforts de Movistar ou Astana ne suffiront pas à réduire l’avantage du Slovène. C’est dire dans quel état de forme se trouvait le futur vainqueur de l’étape. Même dans les derniers kilomètres alors qu’il y a eu quelques attaques, ça n’a pas suffi pour revenir au moins plus proche. Entre le moment où Pogacar a franchi la ligne d’arrivée et le second Alejandro Valverde en a fait de même, une minute et trente-deux secondes se sont écoulés. C’est bien une démonstration que nous offert Pogacar en cette fin de Vuelta.

Avec cette performance, le plus jeune coureur engagé dans ce Grand Tour a fait une formidable opération. Sur le final, il passe Miguel Angel Lopez pour s’adjuger le maillot blanc de meilleur jeune, mais aussi c’est une place sur le podium qu’il vient de s’assurer. Pogacar terminera troisième de cette édition du Tour d’Espagne juste derrière Alejandro Valverde alors que la victoire va revenir à Roglic. Serein tout au long de ces trois semaines de course, ce dernier va entrer dans la liste prestigieuse des vainqueurs d’un Grand Tour. Cette 74e édition de la Vuelta restera comme celle des Slovènes.

Aleksandr Riabusenko s’offre une première victoire chez les pros

Au départ de cette édition de la Coppa Agostoni, Aleksandr Riabushenko ne faisait pas partie des favoris, mais c’est bien lui qui a eu le dernier mot. Après 195,5 kilomètres autour de Lissone, le Biélorusse a battu au sprint Alexey Lutsenko (Astana Pro Team), le seul coureur à finir dans le même temps. En terminant à trente-et-une secondes, Nikolay Cherkasov (Gazprom-RusVelo) a complété le podium.

C’est un jour qui va compter assurément dans sa carrière. Aleksandr Riabushenko s’est imposé pour la première fois depuis qu’il est passé au niveau professionnel. Il a réalisé cette performance à l’occasion de la Coppa Agostoni, qui marque l’ouverture des courses de fin de saison disputées sur le sol italien. Celle-ci aura été marquée par un écrémage opéré assez loin de l’arrivée. Les coureurs les plus en jambe se sont alors détachés.

Aleksandr Riabushenko n’a pas loupé le bon coup et a accompagné notamment Alexey Lutsenko, Warren Barguil et Giulio Ciccone. En comparaison de ces coureurs, ce n’était certainement pas le plus attendu. Et pourtant, le Biélorusse va continuer d’étonner quand avec Lutsenko, ils vont s’échapper en tête de course. Ça ne reviendra plus jamais sur eux. Arrivant ensemble pour la victoire, Ribaushenko a pris le meilleur aux dépends de Lutsenko, qui restait pourtant sur une victoire à l’Arctic Race of Norway et une quatrième place au Tour d’Allemagne. C’était le jour du coureur d’UAE Team Emirates. A noter côté français, Warren Barguil a terminé au sixième rang.

Mathieu van der Poel termine en beauté et remporte le général

Sur une dernière étape du Tour de Grande-Bretagne qui aura été particulièrement animée, Mathieu van der Poel (Corendon – Circus) a réglé au sprint ce qu’il restait du peloton. Le Néerlandais s’est assuré du même coup la victoire finale au classement général. Battus de justesse, Cees Bol (Team Sunweb) et Matteo Trentin (Mitchelton – Scott) ont dû se contenter des places d’honneur.

C’est bien l’homme fort de ce 16e Tour de Grande-Bretagne ! Porteur du maillot de leader, Mathieu van der Poel a terminé de la plus belle façon qui soit. Dans cette dernière journée qui s’achevait à Manchester, le Néerlandais a eu raison de ses adversaires dans un sprint loin d’être massif. Parcouru sur un gros rythme, l’étape a fait des dégâts et réduit considérablement ce peloton au fil des kilomètres. Du coup, pas étonnant de retrouver une quarantaine de coureurs seulement dans le premier groupe.

Mathieu van der Poel et les autres

Mathieu van der Poel a été attaqué notamment par Trentin son dauphin, qui aura tenté d’inverser la tendance. Mais à chaque fois le coureur de Corendon – Circus s’est montré très attentif et surtout suffisamment fort pour ne pas trembler à une seul moment. Et puis, après avoir été sur la défensive, le coureur néerlandais a réussi à se démarquer dans le sprint. Il a été disputé face à Cees Bol et Matteo Trentin, mais comme un symbole cela a tourné en sa faveur. Sa troisième victoire d’étape obtenue en l’espace d’une semaine. Vainqueur de trois étapes sur huit possibles, le reste de la concurrence s’est partagé les miettes ou presque.

Dans ce bilan plus que positif pour van der Poel, il y a surtout la victoire finale acquise au classement général. Il aura remporté le Tour de Grande-Bretagne avec 17 secondes d’avance sur Trentin et 50 secondes sur Jasper de Buyst (Lotto Soudal) qui est parvenu à compléter le podium. C’est la première fois que le dernier vainqueur de l’Amstel Gold Race se distingue à ce point dans une épreuve d’une semaine. Autrement, c’est son troisième succès dans une course par étapes après les Boucles de la Mayenne 2017 et 2018.

La liste des coureurs engagés sur le Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

Sur la ligne de départ de ce Grand Prix Cycliste de Montréal 2019, vingt-et-une équipes seront représentées. Ce sont exactement les mêmes qui avaient pris part au Grand Prix Cycliste de Québec. Le peloton sera composé de 146 coureurs. Parmi ceux-là, Michael Matthews (Team Sunweb), Peter Sagan (Bora – hansgrohe), Greg Van Avermaet (CCC Team) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) vont être de sérieux candidats à la victoire.

A LIRE AUSSI : Le parcours complet et les favoris sur le Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

Composition des équipes au départ du Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

  • Team Sunweb

    1 MATTHEWS Michael
    2 VERVAEKE Louis
    3 BAKELANTS Jan
    4 HINDLEY Jai
    5 HIRSCHI Marc

    6 KÄMNA Lennard
    7 FRÖHLINGER Johannes

  • Deceuninck – Quick Step

    11 ALAPHILIPPE Julian
    12 ASGREEN Kasper
    13 DEVENYNS Dries
    14 EVENEPOEL Remco
    15 HONORE Mikkel Frolich
    16 MAS Enric

    17 SERRY Pieter

  • BORA – hansgrohe

    21 SAGAN Peter
    22 BENEDETTI Cesare
    23 BURGHARDT Marcus
    24 KONRAD Patrick
    25 MCCARTHY Jay

    26 OSS Daniel
    27 PFINGSTEN Christoph

  • CCC Team

    31 VAN AVERMAET Greg
    32 CERNY Josef
    33 GESCHKE Simon
    34 PAUWELS Serge
    35 ROSSKOPF Joey

    36 SCHÄR Michael
    36 WISNIOWSKI Lukasz

  • AG2R La Mondiale

    41 NAESEN Oliver
    42 COSNEFROY Benoît
    43 DUVAL Julien
    44 FRANK Mathias
    45 GOUGEARD Alexis
    46 PARET-PEINTRE Aurélien

    47 PETERS Nans

  • Bahrain Merida

    51 NIBALI Vincenzo
    52 AGNOLI Valerio
    53 BOLE Grega
    54 CARUSO Damiano
    55 COLBRELLI Sonny
    56 GARCIA CORTINA Ivan

    57 MOHORIC Matej

  • Team INEOS

    61 THOMAS Geraint
    62 BASSO Leonardo
    63 KNEES Christian
    64 KWIATKOWSKI Michal
    65 LAWLESS Chris
    66 HALVORSEN Kristoffer

    67 CASTROVIEJO Jonathan

  • UAE Team Emirates

    71 ULISSI Diego

    72 BYSTROM Sven Erik
    73 COSTA Rui
    74 MARTIN Dan
    75 OLIVEIRA Rui
    76 PHILIPSEN Jasper
    77 POLANC Jan

  • Astana Pro Team

    81 HOULE Hugo
    82 BILBAO Pello
    83 BALLERINI Davide
    84 ZEITS Andrey
    85 CORT Magnus
    86 VILLELLA Davide

    87 GREGAARD Jonas

  • Lotto Soudal

    91 WELLENS Tim
    92 DEWULF Stan
    93 NAESEN Lawrence
    94 MAES Nikolas
    95 MONFORT Maxime
    96 VANENDERT Jelle
  • Groupama – FDJ

    101 DUCHESNE Antoine
    102 GENIETS Kevin
    103 LE GAC Olivier
    104 MADOUAS Valentin
    105 MOLARD Rudy
    106 BONNET William

    107 ROUX Anthony

  • EF Education First

    111 WOODS Michael
    112 VAN DEN BERG Julius
    113 BETTIOL Alberto
    114 BROWN Nathan
    115 HOWES ALex
    116 VANMARCKE Sep

    117 WHELAN James

  • Team Jumbo-Visma

    121 VAN POPPEL Danny
    122 DE PLUS Laurens
    123 LEEZER Tom
    124 MARTENS Paul
    125 VINGEGAARD Jonas
    126 ROOSEN Timo

    127 TOLHOEK Antwan

  • Trek – Segafredo

    131 PORTE Richie
    132 CONCI Nicola
    133 BERNARD Julien
    134 GOGL Michael
    135 MOLLEMA Bauke
    136 SKUJINS Toms

    137 STUYVEN Jasper

  • Movistar Team

    141 BETANCUR Carlos
    142 CASTRILLO Jaime
    143 FERNANDEZ Ruben
    144 MAS Lluis
    145 PRADES Eduard
    146 ROELANDTS Jürgen

    147 SUTTERLIN Jasha

  • Mitchelton-Scott

    151 YATES Adam
    152 BOOKWALTER Brent
    153 HAIG Jack
    154 HAMILTON Lucas
    155 IMPEY Daryl
    156 JUUL-JENSEN Christopher

    157 STANNARD Robert

  • Team Katusha Alpecin

    161 HAAS Nathan
    162 BIERMANS Jenthe
    163 GONCALVES José
    164 HALLER Marco
    165 HOLLENSTEIN Reto
    166 ZABEL Rick

    167 SPILAK Simon

  • Team Dimension Data

    171 GASPAROTTO Enrico
    172 GIBBONS Ryan
    173 VALGREN Michael
    174 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
    175 KREUZIGER Roman
    176 MÄDER Gino

    177 SLAGTER Tom-Jelte

  • Israel Cycling Academy

    181 BOIVIN Guillaume
    182 CATAFORD Alexander
    183 EARLE Nathan
    184 JENSEN August
    185 NEILANDS Krists
    186 SAGIV Guy

    187 SBARAGLI Kristian

  • Rally UHC Cycling

    191 TUFT Svein
    192 ANDERSON Ryan
    193 BRITTON Rob
    194 MANNION Gavin
    195 DAL-CIN Matteo
    196 DE VOS Adam

    197 ELLSAY Nigel

  • Canada

    201 PICCOLI James
    202 BURTNIK Evan
    203 CHEYNE Jordan
    204 CHRETIEN Charles-Etienne
    205 GERVAIS Laurent
    206 ROBERGE Adam

    207 ZUKOWSKY Nicolas

Le parcours complet et les favoris du Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

Ce 15 septembre va avoir lieu le Grand Prix Cycliste de Montréal 2019. Cette classique qui arrive deux jours après celle de Québec doit permettre aux mêmes coureurs qui se sont mis en évidence de se battre pour la victoire. Les puncheurs-sprinteurs auront certainement la faveur des pronostics. D’ailleurs, l’an passé, le succès n’avait pas échappé à Michael Matthews qui avait réglé au sprint Sonny Colbrelli et Greg Van Avaermaet.

Tout savoir sur le Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

Un tracé exigent en circuit. Il faudra se montrer costaud pour prétendre s’imposer sur le Grand Prix Cycliste de Montréal. Sur les 219,6 kilomètres que comprend cette épreuve d’un jour, dix-huit tours seront à effectuer avec à chaque fois une difficulté principale. Le Mont Royal sera un point clé particulièrement dans le final pour tenter de faire la différence. Des attaques seront à attendre de la part de coureurs suffisamment forts, qui voudront éviter le sprint. D’autres privilégieront une arrivée groupée. De quoi promettre un beau spectacle.

Les principaux favoris

***** Michael Matthews
**** Peter Sagan, Julian Alaphilippe
*** Greg Van Avermaet, Diego Ulissi, Tim Wellens
** Oliver Naesen, Jasper Stuyven, Adam Yates, Tom-Jelte Slagter
* Benoît Cosnefroy, Michael Woods, Rui Costa, Daryl Impey, Alberto Bettiol

Le profil de la course

Mathieu van der Poel s’impose avec le maillot de leader

A l’occasion de la septième et avant-dernière étape du Tour de Grande-Bretagne, Mathieu van der Poel (Corendon – Circus) a une nouvelle fois impressionné. Dans un final en bosse, le Néerlandais plus que jamais leader du général a dicté sa loi sans que personne puisse lui contester la victoire. Même son dauphin Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) a semblé résigné en passant la ligne d’arrivée tandis que Simon Clarke (EF Education First) a fini au troisième rang.

Une démonstration ! Ce n’est ni la première, ni la dernière de Mathieu van der Poel. Auteur jusque-là d’un très bon Tour de Grande-Bretagne en gagnant au passage la quatrième étape, le Néerlandais a récidivé. Sur cette avant-dernière journée de la course avec un final exigent en faux-plat montant, il n’a laissé aucune chance aux adversaires. Menant un gros rythme dans les derniers centaines de mètres, c’était trop difficile pour le suivre. Matteo Trentin a beau essayé de rivaliser avec le prodige de Corendon – Circus, mais a dû céder.

Cette arrivée confirme une nouvelle fois les qualités immenses de Mathieu van der Poel. Du cyclo-cross à la route en passant par le VTT, les différents changements se font avec une facilité assez déconcertante. Sur ce Tour de Grande-Bretagne, il est d’ailleurs en passe de l’emporter au classement final. Possédant douze secondes de marge sur Matteo Trentin, il faudrait que l’Italien s’impose sur la dernière étape et fasse même une légère différence en termes de temps sur la ligne. Cela paraît difficile en sachant que le profil est plat dans la portion finale. Pour van der Poel, il s’agira d’être vigilant pour ajouter une nouvelle ligne à son palmarès.

Rémi Cavagna, un numéro en solitaire

C’est une sacrée performance que vient de réaliser Rémi Cavagna (Deceuninck – Quick Step). Dans cette dix-neuvième étape du Tour d’Espagne, le Français a réalisé toute la fin du parcours en résistant au retour du peloton mené par Sam Bennett (Bora – hansgrohe) et Zdenek Stybar (Deceuninck – Quick Step) cinq secondes derrière. Au général, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) est toujours leader mais a chuté en cours d’étape.

Un succès digne des grands rouleurs ! Rémi Cavagna a été très fort pour aller s’imposer sur l’une des dernières étapes de cette édition. Membre d’une échappée, le Français s’est extirpé de ce groupe de tête à environ 25 kilomètres de l’arrivée. Vent de face, cette offensive semblait présomptueuse, mais c’était sans compter sur le talent du coureur de Deceuninck – Quick Step. Jusqu’au bout, il va résister malgré un final compliqué à aborder pour un homme seul face à un peloton. Et comme si ça ne suffisait pas, ses équipiers Zdenek Stybar et Philippe Gilbert ont terminé troisième et quatrième, seulement battu par Sam Bennett au sprint.

A 24 ans, Rémi Cavagna vient de signer sa troisième victoire chez les professionnels. C’est la deuxième de l’année après une étape du Tour de Californie en mai dernier. Cela vient en tout cas confirmer tous les progrès réalisés par le Français ces derniers mois. Et ce n’est sans doute pas fini. Si cette journée restera mémorable pour lui, elle le sera beaucoup moins pour Primoz Roglic leader de l’épreuve. Le Slovène a bien failli tout perdre en étant impliqué dans une grosse chute collective. En plus, Movistar s’est mise à accélérer dans le peloton, ce qui n’a pas plu. C’est le moins que l’on puisse dire. Mais finalement, elle s’est relevée et tout est rentré dans l’ordre. Roglic est proche de remporter son premier Grand Tour. Reste à passer sans encombre la dernière étape de montagne.

Michael Matthews fait le doublé au GP de Québec

Tenant du titre sur le Grand Prix Cycliste de Québec, Michael Matthews (Team Sunweb) a récidivé sur cette même épreuve. Après 201,6 kilomètres de course, l’Australien est venu à bout au sprint de Peter Sagan (Bora – hansgrohe) et Greg Van Avermaet (CCC Team). Dans le même temps, Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) est allé prendre la septième place.

Décidément, il se sent à l’aise en terre canadienne ! Auteur du doublé GP de Québec et Montréal en 2018, Michael Matthews a déjà fait la moitié du chemin en 2019. Vainqueur de la classique disputée au Québec, l’Australien a fait la différence au sprint en réglant une groupe d’une quarantaine d’unités. Pourtant, c’était loin d’être acquis quelques centaines de mètres avant l’arrivée. Pas présent un temps en tête de course, le coureur du Team Sunweb a su faire la jonction après que le peloton soit revenu sur Julian Alpahilippe, Peter Sagan, Greg Van Avermaet et Diego Ulissi qui avaient réussi à s’échapper.

Encore assez compact, le peloton a volé en éclats dans les derniers kilomètres. A 2-3 kilomètres du terme, Alaphilippe est passé à l’offensive en essayant de profiter de quelques pourcentages. Son accélération a fait mal, mais pas suffisamment pour partir seul et mettre en difficulté Sagan ou Van Avermaet. Ensuite, ces coureurs ne se sont pas parfaitement entendus, ce qui a permis un retour de l’arrière. Il fallait tout recommencer à zéro ou presque au moment du sprint. Avec ses qualités de sprinteur-puncheur, Matthews a imposé sa loi et mis une belle marge par rapport à ses rivaux. Sagan et Van Avermaet ont pris les deux places restantes sur le podium. Sans oublier non plus Alaphilippe (7e), tous les prétendants au titre mondial à la fin du mois sont au rendez-vous.

Sergio Higuita fait un numéro en solitaire, Primoz Roglic proche du sacre

Dans une dix-huitième étape de la Vuelta qui aura été particulièrement animée, Sergio Higuita (EF Education First) a livré une très grosse prestation. Il est le seul à avoir résisté aux meilleurs coureurs du général. Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma), qui a fait un pas de plus vers la victoire finale, a fini à la deuxième place juste devant Alejandro Valverde (Movistar Team) son dauphin au classement.

Cette victoire, il est allé la décrocher tout seul comme un grand. Sergio Higuita a fait très forte impression pour décrocher son premier succès chez les professionnels à 22 ans. Le Colombien a fait tout ce qu’il fallait pour tenir en respect les principaux acteurs du classement général. Après avoir eu raison de tous ses compagnons d’échappée assez loin de l’arrivée, il a été en mesure de conserver un avantage suffisant.

Roglic en position de force

Derrière lui, Roglic, Valverde, Majka ont fini à quinze secondes. Et Miguel Angel Lopez quasiment dans le même temps à dix-sept secondes. Le Colombien est bien celui qui a animé cette étape parmi les favoris. Attaquant, le leader d’Astana n’a pas été complètement récompensé de ses efforts même si l’opération n’est pas nulle non nulle. Il a repris le maillot de meilleur jeune à Pogacar et se rapproche de la troisième marche du podium détenu par Quintana. Quarante-six secondes les séparent avec trois jours de course encore à disputer.

Cela paraît moins indécis tout en haut du classement pour la victoire finale. Roglic encore une fois solide n’a pas montré des signes de faiblesse et reste solidement installé au premier rang. Avec 2 minutes et 50 secondes d’avance sur Valverde, il faudrait un sacré retournement de situation pour ne pas voir le Slovène remporter son premier Grand Tour à 29 ans. Mais cette Vuelta a réservé tellement de surprises et des scénarios étonnants que la prudence reste de mise jusqu’au bout.

Edoardo Affini meilleur temps, Mathieu van der Poel reprend la tête

Sur un contre-la-montre de 14,4 kilomètres comptant pour la sixième étape du Tour de Grande-Bretagne, Edoardo Affini (Mitchelton-Scott) s’est montré le plus rapide. L’Italien a fait sept secondes de mieux que le duo néerlandais composé de Sebastian Langeveld (EF Education First) et Dylan Van Baarle (Team INEOS). Sixième, Mathieu van der Poel (Corendon-Circus) est de nouveau passé devant Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) au général.

Au fil des prestations, il s’affirme comme l’un des meilleurs coureurs en contre-la-montre. Une nouvelle fois, Edoardo Affini s’est montré efficace sur l’effort solitaire. A tel point que l’Italien n’a été battu par personne. Dès lors que le coureur de la formation Mitchelton-Scott a franchi la ligne d’arrivée, son temps de référence n’a pas été amélioré. En 16 minutes et 39 secondes, il s’est imposé avec une belle marge de sept secondes en sachant que l’étape ne faisait que 14,4 kilomètres. C’est dire à quel point sa victoire est assez nette. C’est la deuxième fois cette saison qu’il parvient à s’imposer. Le précédent succès remontait à une étape du Tour de Norvège disputée en mai.

Mathieu van der Poel en position quasi idéale

Ce succès n’a pas eu d’influence directe au général, car Affini n’y jouait pas les premiers rôles. Par contre, cette journée a quand même permis d’assister à un changement de leader. Matteo Trentin a dû céder sa première place à Mathieu van der Poel, qui a été meilleur que lui dans cet exercice chronométré. L’un a fini 13e à 21 secondes alors que l’autre a pris la 6e place à 12 secondes. A deux jours du terme de ce Tour de Grande-Bretagne, cela reste indécis car van der Poel possède six secondes sur Trentin. La victoire finale a de grandes chances de se jouer entre eux. Celui qui complète actuellement le podium, Pavel Sivakov (Team INEOS) paraît trop loin à vingt-quatre secondes.

La liste des coureurs engagés sur le Grand Prix Cycliste de Québec 2019

Au départ du Grand Prix Cycliste de Québec 2019, vingt-et-une équipes seront présentes. Parmi elles, toutes celles appartenant au World Tour plus deux formations continentales (Rally UHC Cycling plus Israel Cycling Academy) sans oublier l’équipe nationale canadienne. Cela va faire un peloton composé de 147 membres et non des moindres. Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), Peter Sagan (Bora – Hansgrohe), Geraint Thomas (Team INEOS), Michael Matthews (Team Sunweb) font partie de cette liste exhaustive.

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Composition des équipes au départ du Grand Prix Cycliste de Québec 2019

  • Team Sunweb

    1 MATTHEWS Michael
    2 VERVAEKE Louis
    3 BAKELANTS Jan
    4 HINDLEY Jai
    5 HIRSCHI Marc

    6 KÄMNA Lennard
    7 FRÖHLINGER Johannes

  • Deceuninck – Quick Step

    11 ALAPHILIPPE Julian
    12 ASGREEN Kasper
    13 DEVENYNS Dries
    14 EVENEPOEL Remco
    15 HONORE Mikkel Frolich
    16 MAS Enric

    17 SERRY Pieter

  • BORA – hansgrohe

    21 SAGAN Peter
    22 BENEDETTI Cesare
    23 BURGHARDT Marcus
    24 KONRAD Patrick
    25 MCCARTHY Jay

    26 OSS Daniel
    27 PFINGSTEN Christoph

  • CCC Team

    31 VAN AVERMAET Greg
    32 CERNY Josef
    33 GESCHKE Simon
    34 PAUWELS Serge
    35 ROSSKOPF Joey

    36 SCHÄR Michael
    36 WISNIOWSKI Lukasz

  • AG2R La Mondiale

    41 NAESEN Oliver
    42 COSNEFROY Benoît
    43 DUVAL Julien
    44 FRANK Mathias
    45 GOUGEARD Alexis
    46 PARET-PEINTRE Aurélien

    47 PETERS Nans

  • Bahrain Merida

    51 NIBALI Vincenzo
    52 AGNOLI Valerio
    53 BOLE Grega
    54 CARUSO Damiano
    55 COLBRELLI Sonny
    56 GARCIA CORTINA Ivan

    57 MOHORIC Matej

  • Team INEOS

    61 THOMAS Geraint
    62 BASSO Leonardo
    63 KNEES Christian
    64 KWIATKOWSKI Michal
    65 LAWLESS Chris
    66 HALVORSEN Kristoffer

    67 CASTROVIEJO Jonathan

  • UAE Team Emirates

    71 ULISSI Diego

    72 BYSTROM Sven Erik
    73 COSTA Rui
    74 MARTIN Dan
    75 OLIVEIRA Rui
    76 PHILIPSEN Jasper
    77 POLANC Jan

  • Astana Pro Team

    81 HOULE Hugo
    82 BILBAO Pello
    83 BALLERINI Davide
    84 ZEITS Andrey
    85 CORT Magnus
    86 VILLELLA Davide

    87 GREGAARD Jonas

  • Lotto Soudal

    91 WELLENS Tim
    92 DEWULF Stan
    93 NAESEN Lawrence
    94 MAES Nikolas
    95 MONFORT Maxime
    96 VANENDERT Jelle
  • Groupama – FDJ

    101 DUCHESNE Antoine
    102 GENIETS Kevin
    103 LE GAC Olivier
    104 MADOUAS Valentin
    105 MOLARD Rudy
    106 BONNET William

    107 ROUX Anthony

  • EF Education First

    111 WOODS Michael
    112 VAN DEN BERG Julius
    113 BETTIOL Alberto
    114 BROWN Nathan
    115 HOWES ALex
    116 VANMARCKE Sep

    117 WHELAN James

  • Team Jumbo-Visma

    121 VAN POPPEL Danny
    122 DE PLUS Laurens
    123 LEEZER Tom
    124 MARTENS Paul
    125 VINGEGAARD Jonas
    126 ROOSEN Timo

    127 TOLHOEK Antwan

  • Trek – Segafredo

    131 PORTE Richie
    132 CONCI Nicola
    133 BERNARD Julien
    134 GOGL Michael
    135 MOLLEMA Bauke
    136 SKUJINS Toms

    137 STUYVEN Jasper

  • Movistar Team

    141 BETANCUR Carlos
    142 CASTRILLO Jaime
    143 FERNANDEZ Ruben
    144 MAS Lluis
    145 PRADES Eduard
    146 ROELANDTS Jürgen

    147 SUTTERLIN Jasha

  • Mitchelton-Scott

    151 YATES Adam
    152 BOOKWALTER Brent
    153 HAIG Jack
    154 HAMILTON Lucas
    155 IMPEY Daryl
    156 JUUL-JENSEN Christopher

    157 STANNARD Robert

  • Team Katusha Alpecin

    161 HAAS Nathan
    162 BIERMANS Jenthe
    163 GONCALVES José
    164 HALLER Marco
    165 HOLLENSTEIN Reto
    166 ZABEL Rick

    167 SPILAK Simon

  • Team Dimension Data

    171 GASPAROTTO Enrico
    172 GIBBONS Ryan
    173 VALGREN Michael
    174 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
    175 KREUZIGER Roman
    176 MÄDER Gino

    177 SLAGTER Tom-Jelte

  • Israel Cycling Academy

    181 BOIVIN Guillaume
    182 CATAFORD Alexander
    183 EARLE Nathan
    184 JENSEN August
    185 NEILANDS Krists
    186 SAGIV Guy

    187 SBARAGLI Kristian

  • Rally UHC Cycling

    191 TUFT Svein
    192 ANDERSON Ryan
    193 BRITTON Rob
    194 MANNION Gavin
    195 DAL-CIN Matteo
    196 DE VOS Adam

    197 ELLSAY Nigel

  • Canada

    201 PICCOLI James
    202 BURTNIK Evan
    203 CHEYNE Jordan
    204 CHRETIEN Charles-Etienne
    205 GERVAIS Laurent
    206 ROBERGE Adam

    207 ZUKOWSKY Nicolas

Nicolas Edet (Cofidis) sort du Top 10 du Tour d’Espagne

Septième du classement général au départ de cette 17ème étape de folie remportée par Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick-Step), Nicolas Edet a vécu une journée difficile sur le Tour d’Espagne. Le grimpeur français de la Cofidis a perdu plus de vingt-trois minutes aujourd’hui dont dix-huit sur le groupe maillot rouge de Primoz Roglic (Jumbo-Visma).

Nicolas Edet a vécu une journée difficile sur la Vuelta

Balayée le vent, cette 17ème étape de la Vuelta va laisser des traces. L’allure n’a jamais faibli lors des 219,6 kilomètres qui ont séparé Aranda de Duero à Guadalajara. De nombreuses cassures ont piégés les coureurs et parmi les malheureux du jour, on retrouve Nicolas Edet. Le grimpeur de la Cofidis pointait à la 7ème place du classement général au départ de l’étape, à 10:27 du leader de l’épreuve Primoz Roglic. Ce soir, le bilan est lourd pour le Français puisqu’il ne fait plus partie du Top 10. En effet, Nicolas Edet se classe désormais 15ème à 28:34 du Slovène de la Jumbo-Visma et a donc perdu huit places. Il a franchit la ligne d’arrivée avec 23:36 de retard sur le vainqueur du jour, Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick-Step). Par ailleurs, il a perdu 18:07 sur le groupe Roglic où était présents Valverde, Lopez, Pogacar et Majka.

Groupama – FDJ dévoile sa composition pour les classiques canadiennes

L’équipe Groupama – FDJ a aligné une équipe compétitive sur les GP cyclistes de Québec et de Montréal, vendredi et dimanche prochain. L’équipe française sera articulée autour de Valentin Madouas, de Rudy Molard et d’Anthony Roux.

La Groupama-FDJ dévoile sa composition pour les classiques canadiennes

La formation Groupama – FDJ a aligné une équipe de costauds pour les classiques canadiennes qui se disputeront les 13 et 15 septembre prochain. Anthony Roux sera le leader de l’équipe à Québec tandis que Valentin Madouas et Rudy Molard seront quant à eux, les chefs de file à Montréal. Sur cette dernière classique, Valentin Madouas avait terminé 12ème l’an passé. Il s’agira de sa deuxième participation aux classiques canadiennes.

« Nous nous présentons au départ avec une solide équipe de puncheurs et d’hommes forts, spécialistes de ce type de parcours », explique Philippe Maudit, directeur sportif au sein de l’équipe française. « Nous articulerons la course autour de trois coureurs : Anthony Roux pour Québec, Rudy Molard et Valentin Madouas pour Montréal. Je n’oublie pas Antoine Duschesne, notre Canadien de retour sur ses terres. Il sera certainement très attendu par son public. Encore en reprise après une longue coupure, il sera là pour parfaire sa condition et honorer sa nation et sa région. Pour aller chercher un beau résultat, nous aurons également besoin de nos solides équipiers, Kévin Geniets, notre capitaine de route William Bonnet ainsi qu’Olivier Le Gac. »

Composition de l’équipe Groupama – FDJ pour les classiques canadiennes : Anthony Roux, Valentin Madouas, Rudy Molard, Kévin Geniets, William Bonnet et Olivier Le Gac.

 

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Damien Gaudin prolonge son contrat chez Total-Direct Energie

La formation Total – Direct Energie a annoncé avoir prolongé le contrat de Damien Gaudin pour deux saisons supplémentaires. Le coureur français de 33 ans avait rejoint l’effectif de Jean-René Bernaudeau l’an passé.

Damien Gaudin continue avec Total-Direct Energie

Gros rouleur et spécialiste des classiques flandriennes, Damien Gaudin s’est vu prolonger son contrat avec la formation Total – Direct Energie pour deux saisons supplémentaires. Le coureur de 33 ans a d’ailleurs effectué son retour dans l’équipe en 2018. En effet, le natif de la Maine-et-Loire était passé professionnel en 2008 avec Bouygues Telecom (ex Total – Direct Energie) puis avait quitté la structure vendéenne en 2014 pour rejoindre Ag2r – La Mondiale. En 2017, il avait réalisé une très belle saison avec l’Armée de Terre en remportant entre autres le Tro Bro Leon et une étape du Luxembourg et du Portugal, convainquant Jean-René Bernaudeau de le recruter de nouveau. Sa dernière victoire remonte à l’an passé où il avait remporté une nouvelle fois le prologue du Tour du Luxembourg. Damien Gaudin sera un élément clé du groupe flandrien l’an prochain avec Adrien Petit et Niki Terpstra.

 

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Nairo Quintana (Movistar) se replace sur le Tour d’Espagne

Présent à l’avant de la course depuis le départ de la 17ème étape de la Vuelta, Nairo Quintana est arrivé avec plus de 5 minutes d’avance sur le groupe maillot rouge de Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Le grimpeur colombien, qui était sixième du classement général ce matin, est remonté à la deuxième place. C’est Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick-Step) qui a levé les bras.

Nairo Quintana se replace au classement général

Ce matin, au départ d’Aranda de Duero, Nairo Quintana était à la sixième place du classement général, à 7:43 du leader de l’épreuve, Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Dès les premières attaques de cette journée folle, balayée par le vent, le grimpeur colombien était présent et est parvenu à se glisser à l’avant de la course lorsque l’échappée d’une trentaine de coureurs a pris le large. Il était d’ailleurs accompagné de trois équipiers avec José Joaquín Rojas, Imanol Erviti et Nelson Oliveira, tandis que les autres membres de la Movistar entouraient Alejandro Valverde. En franchissant la ligne avec plus de cinq minutes d’avance sur le groupe maillot rouge, dans lequel était présent Alejandro Valverde, Nairo Quintana est remonté à la deuxième place sur classement général. Il est donc passé devant son coéquipier et champion du monde et accuse désormais un retard de 2:24.

« C’était un plaisir de disputer cette étape plate et venteuse, j’ai toujours dit que j’allais tout donner jusqu’à la fin. L’idée était d’affaiblir l’équipe du leader et de faire la course à l’avant. On est dans la lutte pour le maillot rouge même si santé ne m’a pas beaucoup aidé à cause de la toux mais on va continuer. Quand les jambes se fatiguent, tu pédales avec le coeur », a déclaré Nairo Quintana à l’arrivée. Nul doute que le Colombien va encore essayer de renverser la situation ces prochains jours.

Classement général de la Vuelta – Top 10
1. ROGLIČ Primož (Jumbo-Visma) en 66:43:36
2. QUINTANA Nairo (Movistar) +2:24
3. VALVERDE Alejandro (Movistar) +2:48
4. POGAČAR Tadej (UAE Team Emirates) +3:42
5. LÓPEZ Miguel Ángel (Astana) +3:59
6. KELDERMAN Wilco (Sunweb) +5:05
7. MAJKA Rafał (Bora-Hansgrohe) +7:40
8. KNOX James (Deceuninck – Quick-Step) +8:03
9. HAGEN Carl Fredrik (Lotto-Soudal) +10:43
10. TEUNS Dylan (Bahrain-Merida) +12:21