Victime d’un terrible accident en Afrique du Sud vendredi dernier, Laurens De Plus va devoir observer une période de repos plus importante que prévu. Une nouvelle série d’examens ont révélé une fracture non déplacée du cotyle, sur le côté droit de son bassin, ainsi qu’une micro-fracture du sacrum. Son indisponibilité est estimée à trois semaines minimum avant toute reprise.
Laurens De Plus, le temps du repos
Au moins trois semaines ! C’est le temps que va devoir désormais observer Laurens De Plus avant de reprendre l’entraînement. Le Belge va se faire opérer des blessures qu’il a subi suite à une chute provoquée par un camion la semaine dernière. C’était il y a quatre jours que son destin et celui de Petr Vakoc ont basculé. Parti pour une sortie classique avec un autre coéquipier Bob Jungels, ça ne s’est pas du tout passé comme prévu. Pire même, les deux coureurs hospitalisés peuvent s’estimer déjà heureux d’être en vie. Un camion venu de l’arrière a percuté très violemment ces cyclistes. Ne pouvant absolument rien faire, ni réagir d’une certaine manière, ils se sont retrouvés au sol. Un souvenir qui restera gravé à jamais dans la mémoire de Bob Jungels, qui a échappé à l’accident.
Cette période de repos forcé, Laurens De Plus l’a déjà connu auparavant. C’était même il y a quelques semaines seulement. Lors du Tour de Lombardie, en début octobre, le Belge était déjà tombé violemment. Obligé d’abandonner, il terminait sa saison de manière brutale. Mais petit à petit, le coureur de Quick-Step a réussi à revenir, jusqu’à faire un stage de pré-saison avec le reste de l’effectif. Un premier objectif alors atteint. Son entraînement en Afrique du Sud était la dernière période foncière avant de reprendre la compétition. Mais du coup sa rentrée attendra encore un peu. Les projections les plus optimistes peuvent laisser espérer un retour au mois de mars.
En même temps que la présentation de l’équipe Groupama-FDJ, le programme de David Gaudu jusqu’au mois de juin inclus a été dévoilée. Sa première partie de saison s’annonce copieuse avec notamment de nombreuses courses par étapes World Tour comme le Dauphiné. Sans oublier la Flèche Wallonne où le jeune Français vise aussi un résultat.
David Gaudu, une rentrée en France
Dans un peu plus d’une semaine désormais, David Gaudu entamera seulement sa deuxième saison complète chez les professionnels. Et pourtant, ce jeune coureur de 21 ans retient déjà particulièrement l’attention de l’ensemble des observateurs. Ces différentes performances réalisées en 2017 ont évidemment surpris positivement. Vainqueur de sa première course sur une étape du Tour de l’Ain, mais aussi second du général derrière Thibaut Pinot, il représente déjà l’avenir de Groupama-FDJ. Aussi cinquième de Milan-Turin, et neuvième de la flèche Wallonne pour sa toute première participation, ce sont des belles promesses pour la suite.
Mais pour le moment, il faut en rester au stade de la révélation, car le chemin vers le très haut niveau est encore long. Cette saison 2018 de David Gaudu va devoir être celle de la confirmation. A travers les différentes compétitions dans lesquelles il s’engage, le grimpeur bourré de talent devra encore prouver qu’un cap supplémentaire a été franchi. La première occasion de le démontrer sera sur le Tour de la Provence (8-11 février), avant de faire les Boucles Drôme-Ardèche à la fin du mois.
Après des débuts en douceur, la suite s’annonce beaucoup plus ardue concernant David gaudu. Entre mars et juin, le Français ne sera présent que sur des courses du calendrier World Tour avec un niveau forcément élevé. Dans cette période, il disputera trois courses par étapes d’une semaine ainsi qu’une grande classique. Dans l’ordre, cela donne le Tour de Catalogne, le Tour du Pays Basque, la Flèche Wallonne et le Dapuhiné. Un menu très chargé pour ce très jeune coureur, mais qui témoigne de son ambition. Briller sur ces événements avant de se frotter à un Grand Tour, soit le Tour ou la Vuelta dès 2018.
Le chouchou du public, Thomas Voeckler, a pris sa retraite l’année dernière. Dans une interview paru dans Le Parisien ce mardi, le futur consultant de France Télévisions a abordé plusieurs sujets dont celui épineux du cas Chris Froome.
Thomas Voeckler reste prudent sur l’affaire Chris Froome
Quand Thomas Voeckler parle, on l’écoute. Le néo-retraité du peloton ne s’éloigne pas du vélo bien au contraire. Il a rejoint France Télévisions en tant que consultant et il fera ses grands débuts lors de Paris-Nice le 4 mars prochain. C’est d’ailleurs dans les locaux de la chaîne publique qu’il a accordé une interview au Parisien. Évidemment, l’affaire Froome a été évoquée. Le double champion de France reste prudent à ce sujet car il connaît bien le Britannique qu’il a côtoyé pendant quelques années.
« C’est compliqué. J’ai beaucoup défendu Froome dans le passé car il était irréprochable dans l’attitude. Il n’avait pas une grande popularité en France sur les routes. Il est très humble je trouve, et il y a ça qui nous pète à la figure en septembre. On a envie de dire qu’il a triché. Mais il faut faire attention car le corps humain est capable de réactions inattendues parfois » Thomas Voeckler et les moteurs électriques : «Certains nous ont pris pour des cons»
Une prudence qui n’empêche pas Thomas Voeckler d’avoir quelques suspicions tout de même.
« Mais c’est vrai que le taux est quand même élevé. Certains coureurs ont été contrôlés avec un taux trop important mais n’avaient pas les moyens financiers de la Sky pour se défendre. Ce serait une surprise qu’il ne soit pas sanctionné car cela pourrait faire jurisprudence » Thomas Voeckler et les moteurs électriques : «Certains nous ont pris pour des cons»
Fraude technologique et Français vainqueur du Tour
Thomas Voeckler a aussi été questionné sur d’autres sujets. Notamment sur la fraude technologique. Le Français ne prenait pas ça au sérieux au début.
« Au début, quand j’ai entendu parler de ça, j’ai rigolé. Je me suis dit : qu’est-ce qu’on a trouvé encore pour faire du mal au vélo ? Après, en voyant certains reportages notamment, j’ai été convaincu que certains nous ont pris pour des cons et ont utilisé un moteur » Thomas Voeckler et les moteurs électriques : «Certains nous ont pris pour des cons»
Pour lui aujourd’hui, ce dopage n’existe plus en partie grâce au contrôles effectués. Thomas Voeckler ne serait d’ailleurs pas étonné s’il apprenait que Lance Armstrong avait utilisé un moteur électrique comme il le dit toujours au Parisien : « Avec lui, je ne serais plus halluciné par rien ».
En plus de cela, celui qui a porté le maillot jaune pendant 20 jours au total dans sa carrière a aussi parlé des coureurs tricolores. Si il n’y croyait pas il y a encore quelques années, il reconnaît aujourd’hui que le probabilité est importante pour certains de remporter le Tour de France.
« […] Romain Bardet bien sûr. Mais ça peut aussi être Thibaut Pinot. Il y a Julian Alaphilippe. On ne sait pas jusqu’où il peut aller ce gamin. Warren Barguil également. Il a beau clamer qu’il se désintéresse du classement général, l’appétit vient en mangeant… Cette génération est plus talentueuse que la mienne. »Thomas Voeckler et les moteurs électriques : «Certains nous ont pris pour des cons»
VIDEO Cadel Evans Great Ocean Road Race – A peine les coureurs en ont-ils eu terminé avec le Santos Tour Down Under que déjà une nouvelle épreuve WorldTour les attendait. Et c’est l’Australien Jay McCarthy (Bora-hansgrohe) qui a remporté au sprint l’épreuve organisée par l’ancien vainqueur du Tour de France 2011. Le Français Pierre Latour (Ag2r La Mondiale) a terminé premier tricolore, classé à la 13e place.
VIDEO Cadel Evans Great Ocean Road Race (résumé)
A peine la saison cycliste 2018 a-t-elle été lancée que déjà une deuxième épreuve de Coupe du monde (worldtour) est disputée. Et c’est un local, l’Australien Jay McCarthy qui s’est imposé au sprint, entre hommes forts. Le coureur de l’équipe Bora-hansgrohe a devancé l’Italien Elia Viviani (Quick-Step Floors) déjà vainqueur d’étape sur le récent TDU et le Sud-Africain Daryl Impey (Mitchelton-Scott) lauréat du Tour Down Under qui s’est achevé il y a quelques jours.
Visitez le site officiel de la Cadel Evans Ocean Road Race
VIDEO Grand Prix La Marseillaise – Dimanche s’est déroulée la première épreuve cycliste du calendrier français. Et après avoir effectué une large boucle de 145 kilomètres autour de Marseille, c’est Alexandre Geniez (29 ans) qui s’est adjugé la victoire au sprint en petit comité, entre hommes forts. L’Ag2r La Mondiale signe ainsi son premier succès de la saison cycliste 2018.
VIDEO Grand Prix La Marseillaise (sprint)
Au terme des 145 kilomètres que les coureurs avaient à disputer, c’est dans un sprint entre coureurs en forme en ce tout début de saison que la victoire s’est jouée. Et le sprint a tourné à l’avantage de Geniez qui a devancé notamment Odd Christian Eiking (Wanty-Groupe Gobert) et le Français Lilian Calmejane (Direct-Energie). Alexandre Geniez a signé la onzième victoire de sa carrière, débutée en 2010 chez Skil-Shimano. La plupart des coureurs présents au départ du GP La Marseillaise sera également au départ de l’Etoile de Bessèges (31 janvier au 4 février).
À l’occasion de la conférence de presse de lancement de la saison 2018 qui se tenait ce mercredi, l’équipe Groupama-FDJ a pu dévoiler son nouveau maillot.
Toujours le bleu-blanc-rouge, mais un peu différent
On change tout, mais pas complètement quand même. Ce mercredi, la formation Groupama-FDJ a tenu une conférence de presse de lancement de la saison 2018 et a donc dévoilé son nouveau maillot. Dans les faits, la tunique ne change pas radicalement. L’équipe tricolore conserve ses couleurs originelles c’est-à-dire le bleu, le blanc et le rouge. Seule la disposition des ces dernières évoluent avec une grande zone blanche sur le torse et le dos. Le bleu et le rouge se retrouvant respectivement sur l’épaule/manche droite et l’épaule/manche gauche.
Les cuissardes ont subi un petit lifting aussi. Fini le tout en bleu, le blanc et le rouge viennent prendre un peu de place. Histoire d’être en accord avec le maillot sûrement. Cette nouvelle tunique fera ça première apparition lors de Paris-Nice le 4 mars.
📅 Rendez-vous le 4 mars au départ de @ParisNice pour l’inauguration en course de ce magnifique maillot ! 🤩
Pour ceux qui ne se souviennent pas ou qui ne le savent pas, Groupama est devenu partenaire de la FDJ le 6 décembre dernier. Cette arrivée a apporté de nombreux changements comme un budget plus important, mais aussi un nouveau nom. Fini la FDJ, aujourd’hui la formation s’appelle Goupama-FDJ. Le président de Groupama a d’ailleurs donné la ligne directrice du groupe ce mercredi.
« Viser l’élite sportive tout en soutenant et formant les futurs talents – coureurs, encadrants et entraîneurs – du cyclisme français » Twitter Groupama-FDJ
A l’occasion de la présentation de l’équipe Groupama-FDJ à Paris, le programme de compétitions de Thibaut Pinot a été officiellement dévoilé. Le leader de la formation française pour les courses par étapes fera finalement deux Grands Tours, le Giro et le Tour de France, comme l’an passé.
Deux Grands Tours pour Thibaut Pinot en 2018
Thibaut Pinot va-t-il participer au Tour d’Italie uniquement, au Tour de France ou aux deux ? C’était l’une des interrogations récurrentes de ces dernières semaines. Ce doute vient d’être définitivement levé en même temps que la présentation de l’équipe Groupama-FDJ et de son nouveau maillot aux couleurs blanches, bleues et rouges. Le leader pour les courses par étapes prendra part finalement à ces deux Grands Tours cette saison. Un choix qui s’avère le même que l’année précédente. Le fait que le Tour de France 2018 soit décalé d’une semaine en raison de la Coupe du Monde a sans doute pesé dans la décision finale. Il y aura cette fois-ci six semaines entre la fin du Giro et le début du Tour, ce qui laisse un peu plus de récupération. Reste cependant à ne pas reproduire les mêmes erreurs.
En 2017, faire le doublé Giro-Tour n’avait pas trop réussi au Franc-Comtois. Il était pas arrivé clairement à son meilleur niveau sur la Grande Boucle, alors que la course italienne fut une totale réussite. Quatrième du classement général et vainqueur de l’avant-dernière étape, le coureur de Groupama-FDJ s’était battu jusqu’au bout pour le podium, voire le maillot rose. Au vu de cette dernière prestation, le Français fera à coup sûr parti des têtes d’affiche de la prochaine édition avec l’ambition de faire encore mieux. Remonter sur le podium serait une première pour lui depuis le Tour de France 2014, c’est dire l’enjeu des prochains mois.
Afin d’être le plus performant au Giro et au Tour de France, les deux principaux objectifs, le programme de Thibaut Pinot ne sera pas très rempli. L’objectif est évidemment de conserver un maximum de fraîcheur au moment d’aborder ces deux événements. C’est pourquoi avant de démarrer le Tour d’Italie (5-27 mai), le Français n’effectuera que trois compétitions. Sa rentrée est d’ailleurs officialisée pour le Tour du Haut Var, prévu pour la deuxième partie de février (17-18 février). Ensuite, pour monter progressivement en puissance, il s’alignera au Tour de Catalogne et au Tour des Alpes, qui sera véritablement un premier test. Équivalent d’un Dauphiné par rapport au Tour, cette course va lui permettre d’évaluer son niveau par rapport à la concurrence.
Après comme l’an dernier, Thibaut Pinot ne fera rien ou quasiment entre le Tour d’Italie et le Tour de France. Seul le championnat de France est inscrit à son programme. Dans ces six semaines d’intervalle, le principal sera de refaire du jus pour le leader de Groupama-FDJ. Le but est de briller à nouveau sur le Tour de France. Une chose que n’a pas faite le coureur français lors de ses deux dernières participations en 2016 et 2017. C’est l’autre défi majeur qui est lancé pour cette nouvelle saison. Thibaut Pinot peut démontrer qu’il est possible d’enchaîner deux courses d’une telle envergure.
Le Herald Sun Tour s’est terminé ce mercredi pour les femmes et a débuté pour les hommes. Sur le prologue de 1,6 km dans les rues de Melbourne, c’est Edward Clancy (JLT Condor) qui a été le plus fort. Le britannique devance d’une seconde les deux Danois Mads Pedersen (Trek-Segafredo) et Lasse Norman Hansen (Aqua Blue Sport).
Edward Clancy a été le plus rapide
C’est allé très vite ! En même temps, pour un prologue de 1,6 km, les coureurs doivent donner le meilleur d’eux-mêmes et appuyer à fond. Et dans cette exercice, c’est Edward Clancy (JLT Condor) qui a été le plus efficace dans les rues de Melbourne. Le Britannique parcouru la petite distance de ce contre-la-montre du Herald Sun tour en 1’54 devançant d’une petite seconde deux danois, Mad Pedersen (Trek-Segafredo) et Lasse Norman Hansen (Aqua-Blue Sport).
Après ce bref lancement, la course va allonger la distance avec une première étape longue de 161,6 km entre Colac et Warrnambool ce jeudi. Elle devrait normalement se terminer par un sprint massif. Mais certains auront sûrement des fourmis dans les jambes et aussi l’espoir de chiper le maillot jaune à Edward Clancy, le prologue n’ayant pas créé de gros écarts.
Pour la deuxième et dernière étape du Herald Sun Tour féminin, c’est Annemiek van Vleuten qui a réalisé le meilleur temps du contre-la-montre. Malgré cette victoire, la Néerlandaise n’a pas repris suffisamment de temps à Brodie Chapman, qui remporte le classement général final.
Brodie Chapman gagne le Herald Sun Tour
Cinq petites secondes. C’est l’écart final qui sépare la première du classement général Brodie Chapman de sa dauphine Annemiek van Vleuten. Le Herald Sun Tour 2018 s’est jouée à très peu, en faveur de l’Australienne. Mais ce fut indécis jusqu’au bout. Possédant une marge de 12 secondes avant le départ de ce court chrono de 1,6 kilomètres, le suspense demeurait tout de même. Annemiek van Vleuten est ni plus ni moins que la championne du monde en titre de la spécialité. Si une participante était capable de rattraper un tel retard sur une très courte distance, c’était bien elle.
Mais comme l’a démontré les différents passages des cyclistes, il était quasiment impossible de faire des écarts. Même pour Annemiek van Vleuten qui peut se contenter d’avoir obtenu le gain de l’étape. Sa plus grande rivale Brodie Chapman, leader après son exploit de la veille, a réussi à limiter la casse. Dix-septième au final de l’étape, seulement sept secondes ont été perdues, et donc suffisant pour conserver un avantage. Pour la membre de l’équipe nationale australienne, c’est sans conteste le plus beau succès de sa carrière.
Etoile de Bessèges 2018 – Mardi 31 janvier à partir de 12h30, suivez le direct live de la première étape : Bellegarde / Beaucaire . Etape 1 longue de 162 kilomètres, où les sprinters seront attendus à l’arrivée pour se jouer la victoire d’étape ainsi que le premier maillot de leader. En 2016, sur cette même étape, c’est le sprinter-maison de la nouvelle formation française Vital-Concept, Bryan Coquard (25 ans) qui l’emportait au sprint. Il remportait également l’étape suivante. Ils sont 126 coureurs à prendre le départ de la 48e édition de l’Etoile de Bessèges.
Direct live de la première étape à partir de 12h30
C’est à 12h30 que le direct live débutera mais aussi que les coureurs s’élanceront depuis Bellegarde pour un départ fictif de dix minutes. Avec un départ à l’arrêt, les coureurs s’élanceront ensuite à toute allure pour 162 kilomètres. L’an passé, c’est Arnaud Démare qui remportait cette étape, au sprint. Donc, il paraît peu probable qu’il en sera autrement cette année encore et Bryan Coquard fait figure de grand favori pour cette première étape de l’Etoile de Bessèges. Avant de se disputer la victoire finale les coureurs auront à escalader à deux reprises la Côte de la Tour classée en 2e catégorie. Ses 10% de pente moyenne n’auront pas raison des sprinters de toute évidence et par expérience. Après quoi le peloton et échappés prendront la direction de Beaucaire où sera jugée l’arrivée. Et tout ce petit monde aura le loisir de bien observer les derniers hectomètres de l’étape puisque deux tours de circuit seront à couvrir avant d’en découdre au sprint.
Cette première étape sera favorable aux sprinters qui ne manqueront pas de s’illustrer en ce début de saison. Photo : D.R
Mercredi débute l’ Etoile de Bessèges 2018, 48e du nom. Au départ de l’épreuve 2.1 du calendrier UCI Europe Tour figurent quelques 126 coureurs chacun dans son rôle et chacun prêt à en découdre tout au long des cinq jours (et cinq étapes) de course. La première journée de course, longue de 162 kilomètres, débutera à Bellegarde pour s’achever à Beaucaire. Et c’est sans doute dans un sprint massif que la victoire d’étape et le premier maillot de leader se joueront. L’an passé, c’est le sprinter Arnaud Démare (FDJ), absent de l’épreuve, qui l’emportait à Beaucaire, tandis que Bryan Coquard (Vital Concept) vainqueur de cette même étape en 2016, lui, sera bien au départ et favori du jour.
Après un départ fictif donné à 12h30 (Rue République) depuis Bellegarde, le peloton de la 40e édition de l’ Etoile de Bessèges s’élancera dix minutes plus tard en direction de Beaucaire, et pour quelques 162,5 kilomètres de course. La première difficulté du jour, qui sera d’ailleurs à gravir à deux reprises, se présentera pour une première ascension au kilomètre 59,6. Puis, la fameuse côte de la Tour (10% de pente moyenne) sera une nouvelle fois à escalader au kilomètre 103. Après quoi ce sont les sprinters et leurs équipes qui s’essaieront sur la route de Comps pour un sprint bonification situé à vingt-cinq kilomètres de la ligne d’arrivée à Beaucaire, sur cette même route. Et c’est au terme de deux tours de circuit que sera connu le premier leader de la course, accessoirement vainqueur de l’étape. Au terme de la journée de course des bonifications seront accordées aux premiers coureurs ayant franchi la ligne d’arrivée et ainsi le premier classement général prendra forme. Les coureurs franchiront la ligne d’arrivée entre 16h30 et 16h50.
Cette première étape sera favorable aux sprinters qui ne manqueront pas de s’illustrer en ce début de saison. Photo : D.R
A deux mois de la 102e édition du mythique Tour des Flandres, l’organisation vient de révéler les noms des équipes qui bénéficient des invitations. Elles sont attribuées à sept équipes Continental Pro (2e division), dont deux françaises qui sont Cofidis et Vital Concept. Elles auront donc le privilège d’être au départ d’un Monument du cyclisme.
Cofidis, Vital Concept de la fête du Tour des Flandres
Quatre équipes françaises finalement au départ du Tour des Flandres. FDJ et AG2R La Mondiale automatiquement qualifiés du fait de leur statut d’équipe World Tour ne seront pas les seuls représentants français. L’organisation a en effet accordé deux de leurs invitations respectivement à Cofidis et Vital Concept. C’est une belle opportunité qui leur est donc apportée pour briller sur une classique mythique du cyclisme. Reste maintenant à honorer ces précieux tickets obtenus.
Pour la formation nordiste Cofidis, c’est une nouvelle satisfaction dans ce début de saison. Après avoir reçu l’assurance de participer au Tour de France, Paris-Nice, Paris-Roubaix, Milan-San Remo, c’est une autre course légendaire qui se rajoute à leur calendrier. De quoi satisfaire l’ensemble des coureurs qui pourront défendre leurs chances. Comme Christophe Laporte et Cyril Lemoine qui font des classiques flandriennes un sérieux objectif de l’année.
Pour Vital Concept, le cas est similaire avec des coureurs qui affectionne ce genre d’épreuve et qui sont sûrs désormais de prendre le départ. Bert De Backer, et à un degré moindre Kris Boeckmans constituent les meilleures chances de la formation bretonne. En tout cas, c’est une invitation qui arrive à point nommé après des déceptions. Elle avait pas été retenu pour le Tour de France, Paris-Nice notamment.
Le Tour des Flandres favorise les Belges
Dans la sélection officialisée par l’organisation, quatre des sept heureux élus sont belges. Comme attendu, ce sont les équipes belges qui ont reçu le plus d’invitations. C’est un certain privilège qui est accordée aux équipes issues du même pays que le lieu de la course. ASO en France et RCS en Italie font exactement la même chose. Un choix logique, qui fait automatiquement des déçus chaque année. Pour l’édition à venir, Direct Energie en paie notamment les frais. L’équipe vendéenne ne pourra pas s’aligner sur le Ronde, et donc par conséquent sans ses leaders Adrien Petit et Sylvain Chavanel. Deux des meilleurs atouts français sur les flandriennes seront donc absents, tout comme au Het Nieuwsblad. Un choix évidemment difficile à digérer.
A une semaine du Tour du Dubaï (6-10 février), la Cofidis annonce d’ores et déjà les coureurs qui prendront part à cette épreuve de début de saison. Les espoirs de victoires d’étapes seront principalement concentrés sur les épaules de leur leader Nacer Bouhanni, même si ce n’est pas le seul argument à faire valoir.
Nacer Bouhanni au départ du Tour de Dubaï
Comme prévu dans sa programmation, Nacer Bouhanni sera bien du voyage pour participer au Tour de Dubaï. Le Lorrain visera ni plus ni moins qu’une victoire d’étape au minimum. Tout autre résultat serait forcément une déception, alors que beaucoup d’attentes sont placées en lui. Il demeure toujours un élément essentiel du collectif de la Cofidis. Avec ce coureur dans ses rangs, la formation française détient l’un des sprinteurs les plus talentueux au monde, en attendant d’être dans les meilleurs.
C’est un fait, la dernière saison a laissé un goût amer. Pourtant, le Vosgien s’est illustré en remportant sept succès, tous au sprint. Mais de l’aveu même du coureur, il manque une victoire dans une très grande épreuve comme Milan-San Remo ou le Tour de France. La dernière fois que c’est arrivé, il faut remonter à 2014 et son fabuleux Giro et Vuelta (cinq triomphes au total). En 2017, le Français totalise un succès dans la plus haute catégorie, le World Tour, c’était une étape du Tour de Catalogne. C’est pourquoi démarrer de belle façon sur le Tour de Dubaï serait très important pour la suite des événements. Pour cela, il faudra battre des clients tels que Marcel Kittel, double tenant du tire, Dylan Groenewegen ou encore un John Degenkolb en pleine forme. Pas simple du tout comme mission.
Pour permettre Nacer Bouhanni d’atteindre son premier objectif de l’année, une partie de l’équipe sera dédiée entièrement à son service. Ça sera la première occasion de voir le nouveau train de la formation nordiste en action. Un point qu’a voulu absolument améliorer notamment le manager général Cédric Vasseur. Dans cette optique, Bert Van Lerberghe a été recruté pour être le dernier lanceur attitré du sprinteur Français. Cette première association en compétition va donc se dérouler sur le Tour de Dubaï. Sans oublier, Loïc Chetout ou encore Geoffrey Soupe toujours présents aux côtés de leur leader pour l’amener vers le plus haut niveau.
Tony Gallopin, auteur dimanche d’un bon Grand Prix Cycliste La Marseillaise qu’il a terminé à la 9e place tandis que son nouveau coéquipier Alexandre Geniez l’emportait, arrive à partir de mercredi en terrain connu. Le coureur âgé de 29 ans, époux de Marion Rousse, a terminé successivement trois fois deuxième des dernières éditions de l’Etoile de Bessèges. Et il y a fort à parier que le coureur de l’Ag2r La Mondiale ne laissera plus passer sa chance pour remporter la 48e édition de l’Etoile de Bessèges (31 janvier au 4 février).
Tony Gallopin face à Lilian Calmejane et Sylvain Chavanel
Si Tony Gallopin semble être le grandissime favori sur Bessèges il aura déjà face à lui notamment Lilian Calmejane (Direct Energie), vainqueur sortant de l’épreuve, mais surtout troisième, lui, du GP La Marseillaise. Et comme si çà ne suffisait pas, Gallopin aura aussi fort à faire avec Sylvain Chavanel (38 ans) qui effectuera sa rentrée de son côté. Et avec un contre-la-montre individuel en guise de cinquième et dernière étape, le coureur de Direct Energie va tout faire pour ne pas manquer le coche, voire l’opportunité de l’emporter enfin lui aussi. Au sujet de la course, l’ancien coureur de l’équipe Lotto Soudal (2014 – 2017) a confié : « Je suis content d’être déjà au niveau et l’équipe est super bien. Et tout çà c’est bon signe pour la suite. Et mon résultat sur le Grand Prix La Marseillaise est un signe« . Ses adversaires sont ainsi prévenus, le Gallopin 2018 n’est pas venu à Bessèges pour se faire battre… mais pour l’emporter.
La composition de l’Ag2r La Mondiale sur l’Etoile de Bessèges
Chaque équipe présente au départ de l’Etoile de Bessèges sera composée de sept coureurs. L’Ag2r La Mondiale dirigée part Stéphane Goubert (Gouby) et Cyril Dessel a décidé de mettre autour de Tony Gallopin une belle brochettes de coureurs à savoir : Rudy Barbier, Benoit Cosnefroy, Samuel Dumoulin, Hubert Dupont, Alexis Gougeard et Quentin Jauregui. Retrouvez le startlist de l’Etoile de Bessèges
À la veille du départ du Tour de la Communauté de Valence, Alejandro Valverde s’est exprimé sur ses ambitions et de celle de son équipe. Il a aussi évoqué ses sensations lors des ses trois premières courses de la saison qui ont aussi été celles de son retour à la compétition après sa chute au prologue du Tour de France.
« Gagner ne sera pas une obsession pour nous » selon Alejandro Valverde
Il est de retour. À 37 ans, Alejandro Valverde n’a pas dit son dernier mot. Victime d’une grosse chute lors du prologue du Tour de France, il a été contraint de mettre fin à sa saison à cause d’une double fracture de la rotule. Un coup dur qui ne l’a pas empêché de garder le moral pour attaquer cette année 2018. Le coureur espagnol va d’ailleurs participer à la première course à étape de sa saison avec le Tour de la Communauté de Valence qui démarre ce mercredi. Une course où il ne jouera pas le général comme il l’explique sur le site de Movistar.
« C’est une compétition plus longue, cinq jours, avec un contre-la-montre en équipe à mi-chemin … Nous allons vraiment y aller parce que nous sentons que nous avons la forme qu’il faut pour enchaîner les bons résultats, mais gagner ne sera pas une obsession pour nous. » Entrevista: Valverde, ante su primera vuelta de 2018 en Valencia
Pour Alejandro Valverde, la course risque de se jouer lors du contre-la-montre par équipe. Et il a déjà des équipes en tête qui sortiront leur épingle du jeu.
« Je pense que le contre-la-montre par équipe peut marquer la course. Nous avons vu le parcours et nous y sommes allés et cela m’a paru dangereux, surtout sur la seconde partie, avec beaucoup de courbes et de contre-courbes, même si nous savons déjà que c’est la même chose pour tout le monde. Nous avons un bloc fort et équilibré, mais peut-être que certaines équipes comme Sky ou BMC ont un avantage en ce moment sur les équipes comme la nôtre, car elles ont de purs spécialistes et elles visent également à mettre leurs coureurs en bonne position pour l’arrivée de samedi » Entrevista: Valverde, ante su primera vuelta de 2018 en Valencia
Trois premières courses rassurantes pour Alejandro Valverde
Alejandro Valverde a déja quelques kilomètres de compétitions dans les jambes et a obtenu de bon résultats. Il a terminé 40e du Trofeo Campos, 3e du Trofeo Serra de Tramuntana et 4e du Trofeo Lloseta. L’Espagnol reconnaît qu’il a eu de bonnes sensations mais qu’il avait eu une nervosité différente des autres années.
« Ça s’est vraiment, vraiment bien passé. Cependant, je me sentais nerveux avant la première course. Ce n’était pas le genre de nervosité que vous éprouvez avant la première course lors des saison précédentes, c’était différent. Tous ceux qui ont subi des blessures semblables aux miennes ou même plus graves comprendront ce que je dis. Les deux courses d’après étaient exigeantes, par temps froid et humide et sur des routes dangereuses. C’était un vrai test pour mon genou, pour ma confiance. Heureusement, je me suis retrouvé à rouler avec le plus fort dans les montées. Je ne voulais pas prendre plus de risques que nécessaire dans les descentes, et c’est pourquoi je ne pouvais pas vraiment contester les victoires la semaine dernière. La chose la plus importante pour moi, cependant, était de voir comment je me débrouillais et ça s’est bien passé. » Entrevista: Valverde, ante su primera vuelta de 2018 en Valencia
À 37 ans, Alejandro Valverde ne semble pas perturbé par cette blessure et en veut toujours plus. Aurions-nous trouvé un Roger Federer du vélo ?
Dimanche dernier, au pied du Stade Vélodrome, l’équipe AG2R-La Mondiale s’est offert une très belle victoire grâce à Alexandre Geniez sur la 40e édition du GP La Marseillaise. L’équipe de Vincent Lavenu a assuré le spectacleavec ses boys répondant au nom de Lilian Calmejane, Tony Gallopin, Guillaume Martin, Jesus Herrada et Romain Bardet qui procéda à une reconnaissance des secteurs pavés au programme de la 9e étape du Tour de France 2018 entre Arras et Roubaix deux jours avant de lancer sa saison en terre sudiste. Brice de Nice a sa république culte, « ça farte ? », le troisième de la Grande Boucle 2017 a désormais la sienne, « ça glisse ! »
Crédit photo : Facebook AG2R-La Mondiale
Romain Bardet a glissé sur des pavés à la limite du praticable
« L’Enfer du Nord« , Romain Bardet le connaît de loin, car il n’a jamais participé au mythique Paris-Roubaix. Aux côtés du champion de Belgique Oliver Naesen, le champion de Suisse Silvan Dillier et les Français Julien Duval et Tony Gallopin, le grimpeur auvergnat s’est régalé dans la reconnaissance de 15 secteurs pavés d’un total de 21,7 km qui seront au programme de l’étape du 15 juillet prochain.Malgré tout, Romain Bardet la considère comme la plus dure de toutes et aura un caractère dantesque si elle comporte les mêmes éléments, pluie et boue, que lors de la reconnaissance. Ce sera un beau chantier entre les favoris comme il l’a déclaré. Sur le haut du pavé on le retrouvera avec des coureurs de la trempe de Lars Boom (LottoNL-Jumbo), vainqueur de la 5e étape Arenberg-Porte du Hainaut du Tour de France 2014, de Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) troisième et aérien ce jour-là et peut-être Christopher Froome, s’il n’est pas suspendu, qui abandonna sur une troisième chute en 24 heures. Le Tour de France lui avait lancé en plein après-midi cauchemardesque sur un ton puéril et moqueur, « j’t’ai cassé ! »
De mercredi à dimanche les coureurs de l’Etoile de Bessèges (épreuve 2.1 UCI Europe Tour), dont la plupart a disputé dimanche dernier le Grand Prix Cycliste La Marseillaise remportée par Alexandre Geniez, s’affronteront sur cinq étapes entre Bellegarde et Alès où le classement général final se jouera sur un contre-la-montre individuel de 10,7 kilomètres autour de la ville d’Alès.
Parcours et profil de l’étape 1 : Bellegarde / Beaucaire
En guise de première étape les coureurs de l’Etoile de Bessèges se disputeront la première victoire et le premier maillot de leader sur 162 kilomètres entre Bellegarde et Beaucaire. Mais avant de lever les bras pour l’un des coureurs engagés il faudra en passer par la côte de la Tour (2e catégorie) et ses 10% de pente moyenne escaladée à deux reprises. Après quoi tout ce petit monde arrivera sur le circuit final à parcourir à deux reprises. Les premiers coureurs à franchir la ligne bénéficieront de bonifications.
Cette première étape sera favorable aux sprinters qui ne manqueront pas l’occasion de s’illustrer en ce début de saison. Photo : D.R
Parcours et profil de l’étape 2 : Nîmes / Générac
Dès le départ les coureurs de l’Etoile de Bessèges seront mis dans le bain avec plusieurs ascensions successives. Après quoi, et même si une échappée a pris la fuite, la course s’animera une fois arrivés sur le circuit final que les coureurs auront à parcourir à trois reprises. De Nîmes à Générac les coureurs auront à parcourir 151,3 kilomètres.
Qui des puncheurs ou des échappés l’emportera à Générac ? Photo : D.R
Parcours et profil de l’étape 3 : Bessèges / Bessèges
Terminées les ascensions de deuxième et troisième catégories et bonjour les difficultés de première catégorie. A trois reprises, autour de Bessèges, les coureurs auront à arpenter le Col de Trélis avant d’en découdre sur l’Avenue Alphonse Peyric. Cette troisième étape sera longue de 152 kilomètres.
Les choses sérieuses débutent sur l’Etoile de Bessèges en ce vendredi. Photo : D.R
Parcours et profil de l’étape 4 : Chusclan / Laudun-L’Ardoise
Les coureurs de la 40e édition de l’Etoile de Bessèges ont rendez-vous en cette quatrième étape avec le Mur de Laudun (2e catégorie) que les coureurs grimperont à deux reprises. Au terme des 152,9 kilomètres et des trois tours de circuit à faire, le classement général aura pris forme à la veille de la cinquième et dernière étape disputée sous forme d’un chrono individuel autour d’Alès.
Au terme de cette nouvelle étape difficile le classement général continuera de prendre forme. Photo : D.R
Parcours et profil de l’étape 5 : Alès / Alès
C’est à Alès que tout se jouera ! Si le classement général aura une certaine forme, la victoire finale et les accessits se joueront au terme des 10,7 kilomètres du parcours disputé sous forme de chrono individuel. Si le départ sera roulé à vive allure sur le plat les deux derniers kilomètres, quant à eux, seront en légère montée et les hommes forts de ce début de saison pourront déjà faire parler la poudre !
Tout se jouera au terme du contre-la-montre individuel de 10 kilomètres couru atour d’Alès. Photo : D.R
Les favoris au départ de l’Etoile de Bessèges
***** Tony Gallopin
**** Lilian Camejane, Sylvain Chavanel
*** Rudy Barbier, Laurent Pichon, Kenny Dehaes
** Mauro Finetto, Timothy Dupont, Benjamin Thomas
* Jonathan Hivert, Roy Jans, Christophe Laporte, Frederik Laporte, Marc Sarreau
Les engagés de l’Etoile de Bessèges
A 24h du départ donné depuis Bellegarde, retrouvez l’identité des 126 coureurs engagés. Découvrez la liste complète provisoire puis définitive des coureurs engagés dans cet article. La startlist est mise à jour en temps et en heure.
A Beaucaire, après être partis 162 kilomètres plus tôt de Bellegarde, c’est le sprinter Français Marc Sarreau (Groupama-FDJ) qui s’est adjugé au sprint l’étape ainsi que le premier maillot de leader. Le jeune homme âgé de 24 ans a disposé de ses compatriotes Thomas Boudat (Direct Energie) et Bryan Coquard (Vital Concept) victime dans le final d’un incident mécanique. Lilian Calmejane, vainqueur sortant de l’épreuve, a pris la 10e place du sprint.
Etape 2 – Victoire de Christophe Laporte (Cofidis)
Etape 3 – Nouvelle victoire de Mac Sarreau (Groupama-FDJ)
Tandis que les Tony Gallopin (Ag2r La Mondiale), Lilian Calejane ou encore Sylvain Chavanel (Direct-Energie) étaient attendus Bessèges, c’est une nouvelle fois au sprint, et pour la troisième fois consécutive que la victoire du jour s’est jouée. Et une nouvelle fois, c’est le talentueux Marc Sarreau qui l’a emporté et qui a repris le maillot corail de leader subtilisé la veille par Christophe Laporte.
Etape 4 – Victoire d’étape pour Sean De Bie (Verandas Willems-Crelan)
En plein entraînement chez lui en Allemagne, Heinrich Haussler a été malheureusement victime d’une chute lourde de conséquences. L’Australo-allemand souffre d’une fracture de la clavicule droite, qui va l’éloigner pendant un moment des compétitions. A cet instant, la durée de son indisponibilité n’est pas encore connue.
Heinrich Haussler absent plusieurs semaines
Une problème physique de plus pour Heinrich Haussler. Cette fois, le coureur de Bahrain-Merida est touché à la clavicule droite. Une fracture plus précisément due à une chute pendant l’un de ses entraînements, qui va devoir nécessiter une opération. C’est une mauvaise nouvelle supplémentaire pour celui qui avait connu une saison quasiment blanche en 2017. Gêné par une blessure au genou, il a uniquement effectué douze jours de course, soit un maigre bilan et avec aucun résultat marquant. Mais cet énième contrecoup n’altère en rien le moral du coureur.
« J’ai eu la chance de me rendre rapidement à l’hôpital et d’être très bien traité à l’arrivée, mais malheureusement la fracture a été confirmée. Je suis plutôt confiant et déterminé à être de retour sur le vélo très bientôt. Ma forme était très bonne car j’ai eu un excellent camp d’entraînement avec l’équipe ces dernières semaines à Calpe.» Another unfortunate setback for Haussler
Cette chute arrive au mauvais moment d’autant plus que Heinrich Haussler devait commencer sa saison sur le Tour de Dubaï la semaine prochaine (6 – 10 février). S’estimant en forme, il va donc devoir attendre au minimum quelques semaines avant d’être nouveau aligné sur une compétition. Cette absence imprévue va obliger Bahrain-Merida à lui trouver un remplaçant pour démarrer l’épreuve à sept coureurs. Quant à l’ancien vainqueur d’une étape du Tour de France, il va faire tout son possible pour revenir au plus vite.
« Le seul point négatif est que je ne peux pas être avec l’équipe maintenant et courir à Dubaï. Je sens et je crois que c’est juste un petit revers par rapport à ce que j’ai traversé l’année dernière. Je ne suis pas vraiment inquiet, j’étais un peu malheureux, mais la détermination est plus élevée que jamais, et je serai bientôt de retour. » Another unfortunate setback for Haussler
Dans la tourmente depuis son contrôle anormal au salbutamol en décembre, Chris Froome serait sur le point de plaider la négligence afin de s’éviter un procès d’après le journal italien Corriere Della Serra. Ce serait un nouveau rebondissement dans cette affaire qui n’en finit plus de faire parler, mais cela permettrait au Britannique de participer au Giro et au Tour. Mais l’intéressé a démenti cette information.
La femme de Chris Froome aurait engagé une médiatrice d’après le Corriere Della Serra
Procès or not procès ? Telle est la question. En tout cas, d’après les informations révélées par le Corriere Della Serra, Chris Froome et son clan semble vouloir plaider la négligence après son contrôle anormal au salbutamol au mois de décembre dernier. Sa femme Michelle Cound aurait, toujours selon le journal italien, engagé une médiatrice afin de s’éviter un procès.
Le but de cette opération si elle devait se faire ? Permettre à Chris Froome de pouvoir participer au prochain Giro ainsi qu’au Tour de France. En effet, en plaidant la négligence, le quadruple vainqueur de la Grande Boucle se verrait infliger une suspension rétroactive de six mois et il pourrait donc participer à ces deux Grands Tours. En revanche, il perdrait le gain de la Vuelta 2017 ainsi que de sa médaille de bronze aux Championnats du Monde de Bergen.
Chris Froome a réagi à cette information et dément
L’intéressé lui-même a réagi à cette information du Corriere Della Serra à travers un tweet. Chris Froome dément ce qui a été dit dans le journal italien.
« J’ai vu le papier dans le Corriere Della Serra ce matin, c’est complètement faux » Twitter Chris Froome
I have seen the report in Corriere della Serra this morning – it’s completely untrue.
Ce nouveau rebondissement vient en tout cas remettre de l’huile sur le feu dans une affaire qui risque encore de faire parler. De nouvelles informations ne devraient pas tarder à faire leur apparition dans les prochains jours.
En pleine période d’entraînement en Afrique du Sud, Chris Froome affiche déjà une forme plus qu’éclatante. Ses données visibles sur Strava sont pour le moins exceptionnelles, pour ne pas dire incroyables. A un mois de sa reprise en compétition sur le Tirreno-Adriatico, le Britannique est déjà fin prêt.
Chris Froome en forme olympique
Comme tous les coureurs du peloton, Chris Froome s’entraîne pour parfaire sa condition physique. Jusque-là rien d’extraordinaire à en retenir. Mais décidément, le Britannique n’est pas un cycliste comme les autres quel que soit le contexte. Hors compétition, il épate déjà par les chiffres qu’il est capable d’atteindre. Au delà des six heures d’entraînement plutôt classique, ce sont ses autres données qui attirent particulièrement l’attention. Sur un parcours de 271 kilomètres avec quasiment 3 500 mètres de dénivelé, le quadruple vainqueur du Tour de France est à presque 45 km/h de moyenne.
Ces chiffres sortent tout simplement de l’ordinaire. Une performance extrêmement impressionnante surtout au vu du tracé qu’il a dû parcourir. C’est dire déjà l’état de forme de Chris Froome à cette période de la saison. Pas de quoi rassurer la concurrence qui devra l’affronter. Mais surtout cela risque de faire parler sachant la situation du coureur de la Sky. Depuis son contrôle anormal au salbutamol sur la dernière Vuelta, sa défense prépare les arguments pour démontrer sa non culpabilité. L’insuffisance rénale et hépatique seraient les rasions avancées, selon des informations révélées par l’Equipe dernièrement.
Contexte compliqué pour Chris Froome
La situation que connaît actuellement Chris Froome n’est pas la meilleure pour débuter une saison. C’est le moins que l »on puisse dire. Sa première course prévue au Tirreno-Adriatico risque grandement de concentrer toutes les attentions, plus que le résultat sportif. L’affaire qui le concerne a fait le tour du monde. C’est l’auteur du premier doublé Tour-Vuelta depuis Bernard Hinault qui est actuellement dans la tourmente. Ce qui pose également la question de l’accueil qui va lui être réservé en Italie. A moins que la Team Sky ne décide de le suspendre d’ici là, mais ça ne semble pas du tout en prendre le chemin.
Avec ses deux victoires au Trofeo Campos et au Trofeo Palma en l’espace de 4 jours, John Degenkolb (Trek-Segafredo) est sur un petit nuage en ce début de saison. Le coureur allemand ne boude d’ailleurs pas son plaisir après une année 2017 mitigée.
« Les choses négatives apportent toujours du positif » pour John Degenkolb
Un début d’année en boulet de canon ! John Degenkolb (Trek-Segafredo) semble très affûté en 2018. Il l’a montré par deux fois avec ses deux victoires sur le Trofeo Campos et le Trofeo Palma. De bon augure pour la suite de la saison. Surtout afin d’oublier l’année 2017 mitigée de l’équipe américaine, comme l’explique le coureur allemand à CyclingNews.
« Nous avons eu beaucoup de places sur le podium en 2017 mais au final, nous n’avons remporté que 18 victoires, une équipe aussi importante que Trek-Segafredo devrait être capable de faire mieux. Si nous parvenons à finaliser 50% de nos deuxièmes places de 2017, alors nous serons très haut dans les classements. »Degenkolb: I believe that every cloud has a silver lining
Un constat qui ne l’a pas empêché pas d’être optimiste. Pour Degenkolb, il y a aussi du bon à retirer quand tout ne se passe pas comme prévu.
Et il a eu raison, car son début de saison 2018 est quasi parfait, un des meilleurs de sa carrière.
« Je pense que c’est la première fois que je gagne les deux premières courses de la saison. Avoir ce sentiment, qui me manquait tellement l’an dernier et maintenant je l’ai déjà deux fois … C’est tellement agréable d’être à nouveau dans la ligne gagnante » Degenkolb: I believe that every cloud has a silver lining
La déception des championnats du Monde de Bergen
Annoncé comme leader de l’équipe allemande pour les championnats du Monde de Bergen l’année dernière, John Degenkolb a du déclarer forfait. Il ne s’était pas remis pleinement de sa bronchite contractée lors de la Vuelta et qui l’a vu abandonner lors de la 5e étape. Cela a été une énorme déception pour lui.
« Ne pas courir les championnats du monde à Bergen a été l’une des plus grandes déceptions de ma carrière professionnelle, je savais que j’avais une grande chance et que j’étais super désireux de tout faire pour être là, c’est une des raisons pour lesquelles je suis tombé malade. Si vous n’êtes pas en bonne santé et vous essayez toujours d’être à votre meilleur, cela cause plus de dégâts que vous ne le pensez. » Degenkolb: I believe that every cloud has a silver lining
John Degenkolb a donc engrangé un maximum de confiance pour le reste de sa saison qui, s’il continue sur sa lancée, devrait être riche de succès.
La Team Sky a annoncé ce lundi l’équipe qu’elle alignera pour le Tour de la Communauté de Valence qui débute ce mercredi. La formation britannique semble vouloir jouer la gagne avec ce groupe.
Wout Poels sera le leader de la Sky
« Une équipe forte pour Valence ». C’est ce qu’annonce la Sky à travers son communiqué de présentation des sept coureurs qui disputeront le Tour de la Communauté de Valence (31 janvier – 4 février). Il est vrai qu’à la vue des noms, il est difficile de contredire l’équipe britannique. Avec Michal Kwiatowski, Gianni Moscon, Vasil Kiryienka ou encore Wout Poels, la formation anglaise a de nombreux atouts. D’ailleurs le dernier cité sera le leader de la Sky durant l’épreuve. Pas étonnant pour celui qui a remporté l’édition 2016. Ces quatre là seront accompagnés de Diego Rosa, David De La Cruz et Ian Stannard. Pour le directeur sportif, Servais Knaven, ces choix sont logiques.
« Wout va être le leader et il vise à gagner à nouveau la course, comme il l’a fait il y a deux ans. Je l’ai vu à Majorque et il se sent bien. Il n’a aucun problème, il a passé un bon hiver et il est prêt à mettre les gaz cette semaine. Nous avons quelques cartes à jouer mais Wout sera le leader. David de la Cruz est vraiment excité de commencer la saison et est en bonne forme aussi et Diego vient d’avoir un fils, alors il sera certainement motivé ! » Strong squad announced for Valenciana
SQUAD: Our European season continues on Wednesday as @TeamSky take a strong lineup to #VCV2018
Les sept coureurs de la Sky pour le Tour de la Communauté de Valence
Voici les noms des sept partants de l’équipe Sky : Wout Poels, Michal Kwiatowski, Gianni Moscon, Vasil Kiryienka, Diego Rosa, David De La Cruz et Ian Stannard.
Disputé en même temps que l’Etoile de Bessèges, le Tour de Valence (31 février – 4 janvier) marque l’ouverture de la saison pour les courses par étapes en Europe. Lors de cette 69e édition, AG2R La mondiale sera notamment présent avec la ferme intention de jouer les premiers rôles au vu de sa composition d’équipe.
L’effectif AG2R La Mondiale pour le Tour de Valence dévoilé
AG2R La Mondiale aligne une grosse équipe au départ du Tour de Valence ! C’est surtout deux noms qui ressortent de cette composition avec Alexis Vuillermoz et Oliver Naesen. Les deux coureurs qui ont en tout cas les meilleures références. D’un côté, le Français sera l’atout principal pour effectuer le meilleur classement général possible. Ses qualités évidentes de puncheur devraient s’allier à merveille avec ce parcours. Tandis que le champion de Belgique pourrait bien frapper déjà un premier coup cette saison sur une étape. Mais pour réaliser une telle performance, il lui faudra sans doute piéger les sprinteurs, ce qui est loin d’être gagné d’avance.
La majorité des étapes de ce Tour de Valence sont favorables aux sprinteurs, c’est un fait. Avec peu de difficultés à franchir, trois des cinq jours de course ont de grandes chances de consacrer un coureur rapide. C’est pourquoi les opportunités pour une équipe comme AG2R La Mondiale risquent d’être minces. Mis à part Clément Venturini, elle n’a pas vraiment de coureurs ayant une grosse pointe de vitesse. En plus avec un contre-la-montre par équipes où elle ne sera pas dans les favorites, il ne reste qu’une étape pour s’illustrer véritablement. C’est l’avant-dernière étape se terminant à Cocentaina qu sera décisive. La seule occasion pour le puncheurs et les grimpeurs de jouer la gagne. Le moment à coup sûr le plus important de cette 69e édition, qui permettra de succéder à Nairo Quintana vainqueur l’an dernier.
Esteban Chaves (Mitchelton-Scott) a débuté sa saison en Australie avec la Cadel Evans Great Ocean Road Race ce dimanche et va continuer sur sa lancée avec l’Herald Sun Tour qui débute ce mercredi. À cette occasion, il a évoqué son programme avec son ancien coéquipier Amets Txurruka.
Esteban Chaves rejoindra l’Europe le 6 février
Esteban Chaves sait où il va. Présent en Australie pour avoir quelques repères (il a terminé à la 29e place de la Cadel Evans Great Ocean Road Race ce dimanche et il va enchaîner dès ce mercredi avec l’Herald Sun Tour), le Colombien a donné des informations plus précises sur son programme en ce début de saison en compagnie de son ancien coéquipier Amets Txurruka. À 28 ans, Chaves participera pour la première fois à Paris-Nice.
« Je reviendrai en Europe le 6 février et j’y serai jusqu’au Tour de Catalogne. Nous allons faire un stage d’entraînement avec l’équipe à Almeria, puis je disputerai Paris-Nice et le Tour de Catalogne. J’irai ensuite passer trois semaines en Colombie puis je reviendrai pour le Giro d’Italia » Esteban Chaves exclusive: ready for Cadel Evans Great Ocean Road Race
« Après mon accident sur le Tour d’Emilie l’année dernière, j’ai passé du temps en Colombie pour récupérer. Au début de l’hiver je suis remonté sur le vélo. J’ai pu faire quelques réglages, beaucoup de physio pour travailler sur mon bras. Ensuite, quand tout ça a été fait, je suis parti pour l’Australie après Noël pour m’entraîner en altitude pendant un mois à Falls Creak. » Esteban Chaves exclusive: ready for Cadel Evans Great Ocean Road Race
Et quand la question du choix de l’Australie pour débuter la saison lui a été posée, la réponse de Chaves n’a pas surpris.
Pour leur deuxième apparition dans un peloton professionnel, Vital Concept va compter en grande partie sur Bryan Coquard lors de l’Etoile de Bessèges (31 janvier – 4 février). Le sprinteur français de l’équipe dirigée par Jérôme Pineau sera l’atout numéro 1 avec comme ambition la victoire d’étape.
Vital Concept avec Bryan Coquard
Un premier succès en France ! Voici l’objectif visé et recherché par Vital Concept lors de la quarante-huitième édition de l’Etoile de Bessèges. La formation française espère récidiver après une première expérience concluante au Sharjah Tour. Dans cette course disputée aux Emirats Arabes Unis, Julien Morice était parvenu à débloquer le compteur de victoires. Un jour évidemment historique pour cette toute nouvelle équipe qui aspire à refaire une performance identique dès cette semaine.
Pour la première course par étapes européenne et pendant cinq jours de compétition (31 janvier – 4 février), la formation bretonne comptera sur Bryan Coquard. C’est le coureur sur lequel repose les plus grands espoirs de victoire d’étape. Autour de lui, le Français pourra compter sur des équipiers qui vont se mettre à son service notamment pour l’amener dans les meilleures conditions possibles. Bert De Backer, Jonas Van Genechten, ou encore Lorenzo Manzin devront tenir cette mission de toute première importance. L’occasion aussi pour le train de Vital Concept de se tester par rapport à celui de ses concurrents.
Considéré comme le coureur phare du nouveau projet Vital Concept, l’attente est forte autour de Bryan Coquard. Pour le Français, l’Etoile de Bessèges est une belle opportunité de transformer l’essai. Et surtout de mettre fin à une série de huit mois sans la moindre victoire. La dernière date d’une étape du Tour de Belgique, en mai dernier. Mais ce succès tant recherché par le sprinteur n’est pas si loin que ça. Pour sa rentrée, il a terminé deuxième sur deux étapes du Sharjah Tour, battu systématiquement Jakub Mareczko. De quoi laisser espérer de futures bonnes performances.