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Mikel Landa va rejoindre la formation Bahrain-Merida

Membre du Team Movistar, Mikel Landa s’apprête à vivre ces derniers instants dans cette équipe. A partir de la saison prochaine, l’Espagnol évoluera sous le maillot de Bahrain-Merida. Il aura le statut de leader dans les Grands Tours.

En 2020, une nouvelle aventure débutera pour Mikel Landa. Après Euskaltel-Eusakdi, Astana, Team Sky et Movistar Team, l’Espagnol va évoluer dans une autre équipe qui sera Bahrain Merida. Dans celle-ci, son rôle sera clair en tentant d’aller le meilleur classement possible dans les épreuves de trois semaines (Giro, Tour, Vuelta). A la différence de ces dernières saisons, il ne devrait pas partager ce statut avec un autre coureur de l’effectif.

En tout cas, sa future formation va compter sur elle pour briller au niveau des Grands Tours mais aussi dans les courses par étapes d’une semaine voire les classiques vallonnées. Rien que cette année, l’Espagnol a montré de belles garanties sur différentes épreuves. Ses meilleurs résultats étant la quatrième et sixième place finale obtenue au Giro puis sur le Tour de France, sans oublier quand même le septième rang décroché au Tour du Pays Basque et à Liège-Bastogne-Liège.

Elia Viviani s’engage avec Cofidis

C’est d’ores et déjà un gros coup de ce mercato cycliste. Il est réalisé par l’équipe Cofidis, qui est parvenu pour la prochaine saison à s’attacher les services d’Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step), l’un des meilleurs sprinteurs au monde. Cette venue n’est pas la seule, car Fabio Sabatini (Deceuninck – Quick Step) va également intégrer cet effectif.

Cofidis aborde un tournant important dans son histoire. En 2020, elle va pouvoir compter sur Elia Viviani un sprinteur de renom et changer ainsi clairement de dimension. Réputé au niveau international, l’Italien s’est déjà imposé à huit reprises cette saison, et vu le nombre d’épreuves restantes à effectuer, ce total pourrait encore évoluer. C’est dire à quel point ce renfort est de taille pour la formation nordiste, qui évolue pour le moment en Continental Pro soit la deuxième division du cyclisme mondial. Pour autant, son passage en WorldTour dans les prochains mois ne constituerait pas une surprise.

Leader dans l’effectif de Deceuninck – Quick Step, Elia Viviani aura un statut similaire, voire plus important encore chez Cofidis. L’Italien sera très certainement le chef de file de l’équipe française au moment de démarrer la prochaine saison. Avec sa venue, Cofidis espère ainsi peser dans plusieurs grandes courses d’un jour ou par étapes du calendrier. Vainqueur notamment sur les trois Grands Tours, Viviani cherche à s’imposer sur Milan-San Remo pour garnir un palmarès bien rempli. Dans sa quête de victoires, il pourra compter sur l’apport de Fabio Sabatini, un de ses fidèles équipiers, qui arrivera également de la formation Deceuninck – Quick Step.

Fabio Jakobsen déclassé, Pascal Ackermann récupère la victoire d’étape

Un temps vainqueur de la troisième étape du Tour de Pologne, Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step) a été disqualifié en raison d’un sprint irrégulier. Cela profite à son dauphin Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe), qui l’emporte finalement pour la deuxième fois dans cette édition. Déjà porteur du maillot de leader, l’Allemand conforte sa première place au général. Mais cette journée sera essentiellement marquée par le décès de Bjorg Lambrecht (Lotto Soudal).

Après disqualification de Fabio Jakobsen, Pascal Ackermann a finalement été déclaré vainqueur de la 3e étape du Tour de Pologne devant Danny Van Poppel (Team Jumbo – Visma) et Mads Pedersen (Trek-Segafredo). Il n’y a rien d’autre à dire tant le résultat apparaît anecdotique car l’annonce de la mort tragique de Bjorg Lambrecht a touché l’ensemble du monde du cyclisme. La suite de cette édition du Tour de Pologne ne va plus avoir la même saveur.

Bjorg Lambrecht décédé des suites d’une grave chute

Le monde du cyclisme est en deuil. Elle vient de perdre l’un de ses membres, en l’occurrence Bjorg Lambrecht, qui a subi une violente chute dans la troisième étape du Tour de Pologne. D’abord réanimé, c’est dans un hôpital que le Belge de 22 ans a perdu définitivement la vie.

La terrible nouvelle est tombée à 19h. Sur les réseaux sociaux, la formation Lotto Soudal a confirmé des informations diffusées les minutes précédentes annonçant le décès de son coureur Bjorg Lambrecht. Seulement âgé de 22 ans, le destin du Belge a été foudroyé alors qu’il participait au Tour de Pologne. Il est tombé violemment durant la troisième étape. Une chute qui va malheureusement s’avérer fatale.

Selon les informations communiquées, Bjorg Lambrecht a heurté une structure en béton sur le bord de la route. C’est arrivé à peu près au kilomètre 30 de l’étape courue sur 150 km entre Chorzow et Zabrze. Sur place a eu lieu sa réanimation, mais c’est après avoir été transporté à l’hôpital de Rybnik que le coureur est finalement décédé.

Cette saison avait permis à Lambrecht (22 ans) de se révéler au plus haut niveau. Avec Lotto Soudal, il s’était montré comme un acteur important lors de la campagne des classiques ardennaises. Sixième de l’Amstel Gold Race, quatrième de la Flèche Wallonne, le Belge avait aussi terminé à la cinquième place de la Flèche Brabançonne quelques jours avant. Son dernier fait d’arme restera sa victoire au classement du meilleur jeune lors du Critérium du Dauphiné, disputé en juin.

Elia Viviani vainqueur d’une courte tête devant Sam Bennett

A l’image des années précédentes, la huitième édition de la RideLondon Classic s’est conclue au sprint. Dans un final disputé, Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) a eu le dernier mot par rapport à Sam Bennett (Bora – Hansgrohe), qui l’a poussé dans ses retranchements. Le podium a été complété par Michael Morkov (Deceuninck – Quick Step), qui a été le dernier lanceur du sprinteur italien lauréat de cette classique WorldTour.

Dans une course d’un jour, la RideLondon Classic, favorable aux meilleurs sprinteurs, Elia Viviani n’a pas laissé filer l’occasion. Au cœur de Londres, la capitale anglaise, le coureur italien s’est révélé le plus fringant dans un sprint qui l’a vu dominé le reste de la concurrence. Son dauphin et plus sérieux rival Sam Bennett est pourtant pas passé loin de s’imposer, mais il a manqué quelques centimètres à l’Irlandais pour réaliser le coup parfait. En tout cas, ces deux coureurs ont démontré leur supériorité car à la troisième place s’est retrouvé Michael morkov, qui a eu pour rôle d’emmener dans les meilleures conditions Elia Viviani. Une mission visiblement plus que réussie compte tenu du résultat.

Pour la formation Deceuninck – Quick Step c’est une énième épreuve terminée avec le sentiment du devoir accompli. Pouvant difficilement faire mieux en mettant deux de ses coureurs sur le podium, elle vient surtout de glaner un 54e succès, restant sur un rythme aussi fou et semblable que l’an passé. Par ses performances Elia Viviani contribue en partie à ses statistiques. Vainqueur pour la huitième fois de la saison, l’Italien a réussi à s’imposer toujours au niveau WorldTour, ce qui donne une portée supplémentaire aux résultats obtenus. Et d’ici la fin de la saison, avec le nombre de d’épreuves qu’il reste à effectuer, ce total pourrait être amené à progresser encore.

Luka Mezgec devant les cadors du sprint

Sans surprise, la deuxième étape du Tour de Pologne s’est achevée par un sprint massif comme la veille. Après 152,7 kilomètres, Luka Mezgec (Mitchelton-Scott) s’est montré le plus rapide en devançant sur la ligne Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe). Troisième aujourd’hui, l’Allemand reste le leader du général après son succès décroché la veille.

On prend les mêmes et on recommence. Pour la deuxième journée consécutive, les sprinteurs se sont disputés la victoire d’étape. Si ce dénouement était prévisible, le nom du vainqueur l’était beaucoup moins. Arrivant à devancer des coureurs réputés plus rapides que lui comme Fernando Gaviria et Pascal Ackermann, Luka Mezgec a réalisé la surprise du jour. Impressionnant dans les derniers mètres, aucun autre coureur n’a été en mesure de le remonter ni même de l’inquiéter. Avec autorité, il signe là son deuxième succès de l’année après la deuxième étape du Tour de Slovénie, mais surtout le premier en World Tour depuis le Giro 2014.

A l’image de la première étape, le peloton a contrôlé sereinement l’échappée. Avec seulement deux coureurs qui sont sortis dont Charles Planet (Team Novo Nordisk), il n’y a pas eu trop de mal à les rattraper. Ainsi, les sprinteurs ont pu s’expliquer à la loyale, mais pas sûr que Gaviria et Ackermann placés au final mais pas vainqueur s’attendaient à une telle prestation de Luka Mezgec. Davantage classé à des places d’honneur ou équipier pour un autre leader dans ce genre de final, le Slovène avait les jambes pour être le premier à franchir la ligne d’arrivée. De quoi forcément lui donner des idées pour la prochaine journée de course, qui s’annonce encore une fois favorable aux sprinteurs.

La liste des coureurs engagés sur la RideLondon Classic 2019

Course d’un jour normalement favorable et destinée aux sprinteurs, la RideLondon Classic s’apprête à compter sur un plateau de haut niveau. De nombreux spécialistes de la dernière ligne droite vont s’affronter dans la capitale anglaise pour s’adjuger une victoire au niveau WorldTour. Ils seront exactement 136 coureurs à prendre le départ.

A LIRE AUSSI : La présentation du parcours et des favoris de la RideLondon Classic 2019

Composition des équipes au départ de la RideLondon Classic 2019

  • BORA – Hansgrohe

    1 DRUCKER Jempy
    2 ARCHBOLD Shane
    3 BASKA Erik
    4 BENNETT Sam
    5 SAGAN Juraj

    6 SCHILLINGER Andreas
    7 SCHWARZMANN Michael

  • Deceuninck – Quick Step

    11 GILBERT Philippe
    13 KEISSE Iljo
    14 MARTINELLI Davide
    15 MORKOV Michael
    16 STYBAR Zdenek

    17 VIVIANI Elia

  • Trek – Segafredo

    21 DE KORT Koen
    22 FRAME Alex
    23 KIRSCH Alex
    24 MOSCHETTI Matteo
    25 CLARKE Will
    26 STUYVEN Jasper

    27 THEUNS Edward

  • Bahrain – Merida

    31 ARASHIRO Yukiya
    32 BAUHAUS Phil
    33 COLBRELLI Sonny
    36 HAUSSLER Heinrich

    37 SIEBERG Marcel

  • UAE Team Emirates

    41 BOHLI Tom
    42 TROIA Oliviero
    43 MARCATO Marco
    44 OLIVEIRA Rui
    45 FERRARI Roberto
    46 BYSTROM Sven Erik

    47 KRISTOFF Alexander

  • CCC Team

    51 KOCH Jonas
    52 SCHÄR Michael
    53 VAN HOECKE Gijs
    54 VAN HOOYDONCK Nathan
    55 VAN KEIRSBULCK Guillaume
    56 VENTOSO Francisco

    57 WISNIOWSKI Lukasz

  • Team Total Direct Energie

    61 BONIFAZIO Niccolo
    62 NAULEAU Bryan
    63 CARDIS Romain
    64 LIGTHART Pim
    65 PETIT Adrien
    66 GRELLIER Fabien

    67 TULIK Angelo

  • Team Sunweb

    71 ARNDT Nikias
    72 CURVERS Roy
    73 KÄMNA Lennard
    74 MATTHEWS Michael
    75 NIEUWENHUIS Joris
    76 PEDERSEN Casper

    77 TUSVELD Martijn

  • Team INEOS

    81 BASSO Leonardo
    82 ROSA Diego
    83 GANNA Filippo
    84 HALVORSEN Kristoffer
    85 KNEES Christian
    86 LAWLESS Chris

    87 STANNARD Ian

  • Great Britain

    91 SWIFT Connor

    92 WALLS Matthew
    93 HAYTER Ethan
    94 SHAW James
    95 THWAITES Scott
    96 CULLAIGH Gabriel
    97 STEWART Thomas

  • Groupama – FDJ

    101 DEMARE Arnaud
    102 GUARNIERI Jacopo
    103 HOELGAARD Daniel
    105 LE GAC Olivier
    106 SINKELDAM Ramon

    107 VAUGRENARD Benoît

  • Mitchelton – Scott

    111 HEPBURN Michael
    112 IMPEY Daryl
    113 AFFINI Edoardo
    114 MEYER Cameron
    115 ALBASINI Michael
    116 STANNARD Robert

    117 BAUER Jack

  • AG2R La Mondiale

    121 DENZ Nico
    122 DUVAL Julien
    123 BAGDONAS Gediminas
    124 GOUGEARD Alexis
    125 NAESEN Oliver
    126 VANDENBERGH Stijn

    127 GASTAUER Ben

  • Delko Marseille Provence

    131 EL FARES Julien
    132 FILOSI Iuri
    133 GUERIN Alexis
    134 FEDELI Alessandro
    135 NAVARDAUSKAS Ramunas
    136 SCHMIDT Fabien

    137 TRARIEUX Julien

  • Israel Cycling Academy

    141 CIMOLAI Davide
    142 DUNNE Conor
    143 CARISEY Clément
    144 NEILANDS Krists
    145 SAGIV Guy
    146 VAN ASBROECK Tom

    147 VAN WINDEN Dennis

  • Lotto Soudal

    151 DE BUYST Jasper
    152 DEWULF Stan
    153 EWAN Caleb
    154 FRISON Frederik
    155 VAN GOETHEM Brian
    156 MAES Nikolas

    157 THIJSSEN Gerben

  • Team Dimension Data

    161 GIBBONS Ryan
    162 SLAGTER Tom-Jelte
    163 NIZZOLO Giacomo
    164 RENSHAW Mark
    165 THOMSON Jay Robert
    166 TILLER Rasmus

    167 VERMOTE Julien

  • EF Education First

    171 BRESCHEL Matti
    172 BETTIOL Alberto
    173 HOFLAND Moreno
    174 LANGEVELD Sebastian
    175 MCLAY Daniel
    176 PHINNEY Taylor

    177 VANMARCKE Sep

  • Team Jumbo-Visma

    181 JANSEN Amund Grondahl
    182 EENKHORN Pascal
    183 VAN EMDEN Jos
    184 LEEZER Tom
    185 ROOSEN Timo
    186 TEUNISSEN Mike

    187 WYNANTS Maarten

  • Team Katusha Alpecin

    191 BIERMANS Jenthe
    192 DEBUSSCHERE Jens
    193 DOWSETT Alex
    194 HALLER Marco
    195 HAAS Nathan
    196 TANFIELD Harry

    197 WÜRTZ SCHMIDT Mads

Pascal Ackermann premier vainqueur, premier leader

Comme attendu, la première étape du Tour de Pologne longue de 132 kilomètres autour de Cracovie s’est conclue par un sprint massif. Celui-ci a été remporté nettement par Pascal Ackermann (Bora-Hansgrphe) qui a pris la mesure notamment de Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step). Vainqueur, l’Allemand mène pour le moment de manière provisoire le classement général.

Dès le premier jour sur sa course de reprise (absent depuis le championnat d’Allemagne le 30 juin), Pascal Ackermann n’a pas tardé pour briller. A l’occasion de l’entame du Tour de Pologne, qui ne comportait pas de grosses difficultés dans le parcours, l’ex-champion d’Allemagne a fait parler ses qualités de sprinteur. Un ton au-dessus, il n’a pas eu trop de mal à s’imposer sur la ligne d’arrivée tracée à Cracovie.

Cette victoire lui permet donc déjà d’aborder la suite de compétition avec moins la pression du résultat. Il n’en reste pas moins que le coureur de Bora-Hansgrohe peut enchaîner dès la deuxième étape. A image du profil de la première journée, les sprinteurs devraient avoir en toute logique la main et se disputer ainsi le gain de l’étape.

Remco Evenepoel, un exploit retentissant

Cette Clasica San Sebastian 2019 va rester comme un grand moment de cette saison cycliste. Auteur d’une performance exceptionnelle, Remco Evenepoel (Deceuninck – Quick Step) qui a seulement 19 ans s’est adjugé l’épreuve en solitaire alors qu’il avait été lâché à un moment de la course. Greg Van Avermaet (CCC Team) et Marc Hirschi (Team Sunweb) ont complété le podium en finissant à 38 secondes.

Prodigieux ! A 19 ans, Remco Evenepoel a remporté la Clasica San Sebastian, une classique World Tour. Déjà connu pour sa précocité qui l’avait vu triompher aux championnats du monde juniors ou remporter cette année le Tour de Belgique pour sa première année professionnelle, cette fois-ci un cap encore supérieur vient d’être franchi. S’il est déjà difficile de l’emporter dans ce genre d’épreuve d’un jour même une seule fois durant toute une carrière, le coureur belge n’a pas attendu longtemps. Dès sa première apparition dans une classique de ce niveau, le coureur de Deceuninck – Quick Step a démontré toute l’étendue de son talent, qui est immense.

Julian Alaphilippe abandonne

Voir triompher la formation Deceuninck – Quick Step n’est en fait pas très surprenant. Mais c’est l’identité du coureur vainqueur qui l’est beaucoup plus. En effet, dans cet effectif qui a pris le départ, Julian Alaphilippe était le plus attendu. Le Français pouvait même être considéré comme le principal favori. A juste titre car il arrivait dans la peau du tenant du titre. Cependant, assez rapidement, il s’est révélé que le récent porteur du maillot jaune 14 jours sur le Tour de France n’allait pas s’imposer une deuxième fois de suite. Après 90 kilomètres de course, Alaphilippe a mis pied à terre laissant ainsi s’envoler ses chances de succès.

Evenepoel, une pépite du cyclisme mondial

Son coéquipier Remco Evenepoel a repris le flambeau, et de quelle manière. Pourtant à 38 kilomètres du terme, rien ne laissait présager un tel scénario. Lâché par ce qu’il restait du peloton, le Belge ne semblait pas en mesure de jouer un quelconque rôle dans le final. C’était mal le connaître les réserves insoupçonnés du garçon. Alors qu’il était parvenu à faire la jonction dans la vallée avant la dernière difficulté du jour, Evenepoel va suivre une attaque de Toms Skujins (Trek-Segafredo). Cette offensive anodine à première vue à vingt kilomètres de l’arrivée va s’avérer décisive dans la suite du déroulement. Ce duo va arriver avec un avantage d’une quarantaine de secondes au pied du terrible Murgil-Tontorra (2,1 km à 10,1% de pente moyenne).

Et c’est à partir de là que la performance d’Evenepoel prend une autre dimension. Alors que Skujins va coincer, le Belge va tenir en respect le groupe de poursuivants comportant quelques candidats à la victoire. Que ce soit Alejandro Valverde, Bauke Mollema, Gorka Izagirre, Michael Woods, personne ne parviendra à lui reprendre suffisamment de temps. Et pour preuve sur la ligne d’arrivée, Evenepoel a terminé avec 38 secondes d’avance sur Van Avermaet et Hirschi qui ont fini sur le podium après avoir réglé un groupe d’une dizaine d’éléments. Cette victoire décrochée haut la main, à un âge aussi peu avancée, est la marque d’un champion précoce. L’avenir seulement dira si cela a été le premier grand coup réalisé par un coureur hors du commun.

Le parcours complet et les favoris de La RideLondon Classic 2019

Cette année, il s’agit déjà de la huitième édition de la RideLondon Classic. Encore une jeune épreuve dans le calendrier mais déjà dans le World Tour, elle convient aux sprinteurs qui ont une belle occasion d’accrocher une classique au palmarès. Les coureurs les plus rapides du peloton essaieront de suivre les traces de Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) dernier lauréat.

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Tout savoir sur la RideLondon Classic 2019

Les sprinteurs vont pouvoir s’expliquer. A l’occasion de la RideLondon Classic, tout laisse à penser que ce sera parmi ce type de coureur qu’il faudra trouver le vainqueur. Certes, si le parcours est vallonné dans sa partie intermédiaire, il ne devrait pas pour autant les mettre en difficulté. En effet, la section finale est plus que favorable pour assister à une arrivée massive dans les rues de Londres.

L’enjeu est quand même assez important, car cela constitue une belle occasion à saisir pour enrichir son palmarès avec une classique de niveau WorldTour. Elles sont très rares à pouvoir permettre aux sprinteurs de s’illustrer. Là, c’est le cas, mais forcément la liste des déçus sera forcément considérable au vu des noms faisant partie des favoris qui comptent prendre le départ.

Les principaux favoris

***** Caleb Ewan
**** Elia Viviani, Sam Bennett
*** Arnaud Démare, Michael Matthews, Alexander Kristoff
** Niccolo Bonifazio, Mike Teunissen, Sonny Colbrelli, Giacomo Nizzolo
* Jens Debusschere, Phil Bauhaus, Kristoffer Halvorsen, Jasper Stuyven, Davide Cimolai

Le profil de la course

Le parcours complet et les favoris du Tour de Pologne 2019

Entre le 3 et le 9 août va avoir lieu le Tour de Pologne 2019. Pour cette 76e édition, le départ sera donné de Cracovie alors que l’arrivée sera jugée à Bukowina Tatrzanska six jours plus tard. Cette année ne devrait pas déroger à la règle avec un classement général qui s’annonce serré. Il y a un an, Michal Kwiatkowski (Team Sky) avait réussi la performance de remporter son tour national.

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Tout savoir sur le Tour de Pologne 2019

A cette période de l’année, c’est un événement incontournable. Le Tour de Pologne est une course par étapes qui constitue un rendez-vous important pour différents types de coureurs à la recherche de leurs meilleurs sensations. En effet, ils sont plusieurs à reprendre le chemin de la compétition à l’occasion de cette semaine de course alors que d’autres font le choix d’enchaîner après un Tour de France usant.

En ce qui concerne plus particulièrement le parcours de cette édition, ce sera une montée en pression progressive. Il y aura clairement deux phases : une première favorable aux sprinteurs et une deuxième destinée aux coureurs du général. Les trois premières étapes seront plates et devraient se terminer par un sprint massif. Puis, la donne sera différente avec des parcours plus vallonnés. Et surtout deux derniers jours qui seront décisif pour déterminer le classement général final.

Les principaux favoris

*****
**** Miguel Angel Lopez, Rafal Majka
*** Pavel Sivakov, Bob Jungels, Ion Izagirre
** Tao Geoghegan Hart, Davide Formolo, Domenico Pozzovivo
* Valerio Conti, Pierre Latour, Bjorg Lambrecht, Simon Spilak

Le profil de la course

Samedi 3 août – Etape 1 – Krakow / Krakow (132 km)

Tour de Pologne 2019 etape 1

Dimanche 4 août – Etape 2 – Tarnowskie Gory / Katowice (153 km)

Tour de Pologne 2019 etape 2

Lundi 5 août – Etape 3 – Chorzow / Zabrze (150,5 km)

Tour de Pologne 2019 etape 3

Mardi 6 août – Etape 4 – Jaworzno / Kocierz (173 km)

Tour de Pologne 2019 etape 4

Mercredi 7 août – Etape 5 – Kopalnia Soli Wieliczka / Bielsko-Biala (154 km)

Tour de Pologne 2019 etape 5

Jeudi 8 août – Etape 6 – Zakopane / Koscielisko (160 km)

Tour de Pologne 2019 etape 6

Vendredi 9 août – Etape 7 – Bukovina Resort / Bukowina Tatrzanska (153 km)

Tour de Pologne 2019 etape 7

Le parcours complet et les favoris de la Clasica San Sebastian 2019

Ce samedi 3 août va se tenir la Clasica San Sebastian 2019. Une classique WorldTour qui conviendra a priori aux puncheurs. Ces derniers pourront trouver un terrain à leur convenance. Dans cette 39e édition, 227,3 kilomètres seront à parcourir autour de la localité basque. L’année dernière, c’était Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) qui l’avait emporté et signant ainsi son premier succès sur cette épreuve.

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Tout savoir sur la Clasica San Sebastian

Une semaine seulement après le Tour de France, les chasseurs de classiques vont déjà avoir une occasion de se mettre en avant. A l’occasion de la Clasica San Sebastian, une victoire de prestige est en jeu. Si cette course d’un jour est plus récente en comparaison des Monuments notamment, cela n’en reste pas moins une épreuve de haut niveau. Ils sont nombreux à sortir de la Grande Boucle et qui viennent sur ces routes espagnoles, ou bien à reprendre la compétition depuis peu pour d’autres.

Comme les autres années, le scénario ne devrait pas être très surprenant. Les candidats à la victoire se dévoileront certainement dans les derniers kilomètres, sous peine de gaspiller de l’énergie sans être assuré que cela fonctionne. Mais il y aura quand même de quoi faire dans les 200 premiers kilomètres qui sont particulièrement vallonnés. Avec notamment trois ascensions de sept, huit kilomètres de long à 5-6% de moyenne, les organismes seront mis à rude épreuve.

Le moment de vérité arrivera de manière quasi certaine avec la dernière difficulté à moins de dix kilomètres de l’arrivée. Une montée répertoriée de 1,9 km à 10,8% permettra aux coureurs les plus en forme de se détacher. Si personne se sera dégagé en tête de course, il restera la descente puis la portion de plat et éventuellement le sprint.

Les principaux favoris

***** Julian Alaphilippe
**** Alejandro Valverde, Simon Yates
*** Egan Bernal, Bauke Mollema, Mikel Landa
** Tim Wellens, Greg Van Avermaet, Enric Mas, Dan Martin
* Wout Poels, Adam Yates, Michael Woods, Tony Gallopin, Gorka Izagirre

Le profil de la course

La liste des coureurs engagés au Tour de Pologne 2019

Course par étapes bien installée dans le calendrier WorldTour, le Tour de Pologne va fêter sa 76e édition. Si son tenant du titre Michal Kwiatkowski sera absent, le plateau n’en reste pas moins alléchant avec la présence de vingt-deux formations dont toutes celles appartenant à la première division. Ils vont être 154 coureurs à prendre le départ de cette épreuve d’une durée de spet jours.

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Composition des équipes au départ du Tour de Pologne 2019

  • Team INEOS

    1 DOULL Owain
    2 GEOGHEGAN HART Tao
    3 GOLAS Michal
    4 KIRYIENKA Vasil
    5 PUCCIO Salvatore

    6 SIVAKOV Pavel
    7 SWIFT Ben

  • Deceuninck – Quick Step

    11 CAVAGNA Rémi
    12 JAKOBSEN Fabio
    13 JUNGELS Bob
    14 KNOX James
    15 SABATINI Fabio
    16 SERRY Pieter

    17 VAKOC Petr

  • Bora – Hansgrohe

    21 ACKERMANN Pascal
    22 BENEDETTI Cesare
    23 BODNAR Maciej
    24 FORMOLO Davide
    25 MAJKA Rafal
    26 POLJANSKI Pawel

    27 SELIG Rüdiger

  • Team Jumbo – Visma

    31 HOFSTEDE Lennard
    32 GESINK Robert
    33 POWLESS Neilson
    34 TOLHOEK Antwan
    35 VAN DER HOORN Taco
    36 VAN POPPEL Danny

    37 VINGEGAARD Jonas

  • Astana Pro Team

    41 CATALDO Dario
    42 CONTRERAS Rodrigo
    43 HIRT Jan
    44 IZAGIRRE Ion
    45 KUDUS Merhawi
    46 LOPEZ Miguel Angel

    47 STALNOV Nikita

  • UAE Team Emirates

    51 CONSONNI Simone
    52 CONTI Valerio
    53 GAVIRIA Fernando
    54 MORI Manuele
    55 RAVASI Edward
    56 PETILLI Simone

    57 ULISSI Diego

  • Movistar Team

    61 ANACONA Winner
    62 BETANCUR Carlos
    63 FERNANDEZ Ruben
    64 PRADES Eduard
    65 ROJAS José Joaquin
    66 SEPULVEDA Eduardo

    67 VALLS Rafael

  • Bahrain Merida

    71 FENG Chun Kai
    72 MOHORIC Matej
    73 NOVAK Domen
    74 PERNSTEINER Hermann
    75 PIBERNIK Luka
    76 POZZOVIVO Domenico

    77 TRATNIK Jan

  • Groupama – FDJ

    81 ARMIRAIL Bruno
    82 DELAGE Mickaël
    83 FRANKINY Kilian
    84 SARREAU Marc
    85 SEIGLE Romain
    86 THOMAS Benjamin

    87 VINCENT Léo

  • Team Sunweb

    91 KRAGH ANDERSEN Soren

    92 HAMILTON Chris
    93 HINDLEY Jai
    94 POWER Robert
    95 KANTER Max
    96 STORER Michael
    97 WALSCHEID Max

  • Mitchelton – Scott

    101 BEWLEY Sam
    102 EDMONDSON Alex
    103 GRMAY Tsgabu
    104 HOWSON Damien
    105 MEZGEC Luka
    106 NIEVE Mikel

    107 SCHULTZ Nick

  • EF Education First

    111 MODOLO Sacha
    112 BROWN Nathan
    113 HIGUITA Sergio
    114 BENNETT Sean
    115 OWEN Logan
    116 VAN DEN BERG Julius

    117 VILLALOBOS Luis

  • Trek – Segafredo

    121 BEPPU Fumiyuki
    122 BRAMBILLA Gianluca
    123 CONCI Nicola
    124 DEGENKOLB John
    125 GOGL Michael
    126 PEDERSEN Mads
  • AG2R La Mondiale

    131 BOUCHARD Geoffrey
    132 CHEVRIER Clément
    133 DILLIER Silvan
    134 GENIEZ Alexandre
    135 JAUREGUI Quentin
    136 LATOUR Pierre

    137 VENTURINI Clément

  • Lotto Soudal

    141 ARMEE Sander
    142 HAGEN Carl Fredrik
    143 LAMBRECHT Bjorg
    144 MARCZYNSKI Tomasz
    145 VANHOUCKE Harm
    146 WALLAYS Jelle

    147 WOUTERS Enzo

  • CCC Team

    151 ANTUNES Amaro
    152 GESCHKE Simon
    153 GRADEK Kamil
    154 MARECZKO Jakub
    155 OWSIAN Lukasz
    156 PAUWELS Serge

    157 BERNAS Pawel

  • Team Katusha Alpecin

    161 BATTAGLIN Enrico
    162 FABBRO Matteo
    163 HOLLENSTEIN Reto
    164 KOCHETKOV Pavel
    165 NAVARRO Daniel
    166 SPILAK Simon

    167 STRAKHOV Dmitry

  • Team Dimension Data

    171 CAVENDISH Mark
    172 DE BOD Stefan
    173 EISEL Bernhard
    174 GASPAROTTO Enrico
    175 MÄDER Gino
    176 O’CONNOR Ben

    177 VENTER Jaco

  • Pologne

    181 CIESLIK Pawel
    182 FRANCZAK Pawel
    183 KACZMAREK Jakub
    184 KUREK Adrian
    185 PATERSKI Maciej
    186 REKITA Szymon

    187 RUTKIEWICZ Marek

  • Cofidis Solutions Credits

    191 ATAPUMA Darwin
    192 EDET Nicolas
    193 FORTIN Filippo
    194 HANSEN Jesper
    195 HERRADA José
    196 LE TURNIER Mathias

    197 MATE Luis Angel

  • Gazprom-RusVelo

    201 ARSLANOV Ildar
    202 CHERKASOV Nikolay
    203 ROVNY Ivan
    204 SHALUNOV Evgeny
    205 SHILOV Sergey
    206 STASH Mamyr

    207 VLASOV Aleksandr

  • Team Novo Nordisk

    211 BRAND Sam
    212 HENTTALA Joonas
    213 KAMSTRA Brian
    214 KUSZTOR Peter
    215 LOZANO David
    216 PERON Andrea

    217 PLANET Charles

La liste des coureurs engagés sur la Clasica San Sebastian 2019

Quelques jours seulement après la fin du Tour de France, le calendrier World Tour reprend déjà ses droits avec la Clasica San Sebastian. Cette course d’un jour va regrouper vingt-deux formations au départ avec plusieurs coureurs qui ont été brillants au cours du mois de juillet. Ils seront 154 à composer le peloton de cette 39e édition.

A LIRE AUSSI : La présentation du parcours et des favoris de la Clasica San Sebastian 2019

Composition des équipes au départ de la Clasica San Sebastian 2019

  • Deceuninck – Quick Step

    1 ALAPHILIPPE Julian
    2 CAPECCHI Eros
    3 DECLERCQ Tim
    4 DEVENYNS Dries
    5 EVENEPOEL Remco

    6 HONORE Mikkel Frolich
    7 MAS Enric

  • AG2R La Mondiale

    11 GALLOPIN Tony
    12 BIDARD François
    13 PARET-PEINTRE Aurélien
    14 DUPONT Hubert
    15 HÄNNINEN Jaakko
    16 PETERS Nans

    17 WARBASSE Larry

  • Astana Pro Team

    21 IZAGIRRE Gorka
    22 BILBAO Pello
    23 BALLERINI Davide
    24 FRAILE Omar
    25 GREGAARD WILSLY Jonas
    26 BIZHIGITOV Zhandos

    27 VILLELLA Davide

  • BORA – Hansgrohe

    31 KONRAD Patrick
    32 GATTO Oscar
    33 GROSSCHARTNER Felix
    34 MCCARTHY Jay
    35 MÜHLBERGER Gregor
    36 PFINGSTEN Christoph

    37 OSS Daniel

  • CCC Team

    41 VAN AVERMAET Greg
    42 BARTA William
    43 CERNY Josef
    44 DE LA PARTE Victor
    45 ROSSKOPF Joseph
    46 BEVIN Patrick

    47 ZOIDL Riccardo

  • EF Education First

    51 CLARKE Simon
    52 CAICEDO Jonathan
    53 CARTHY Hugh
    54 DOMBROWSKI Joe
    55 HOWES Alex
    56 WHELAN James

    57 WOODS Michael

  • Groupama – FDJ

    61 MOLARD Rudy
    62 GAUDU David
    63 GENIETS Kevin
    64 LUDVIGSSON Tobias
    65 MADOUAS Valentin
    66 SCOTSON Miles

    67 ROUX Anthony

  • Team INEOS

    71 BERNAL Egan
    72 CASTROVIEJO Jonathan
    73 DUNBAR Eddie
    74 ELISSONDE Kenny
    75 POELS Wout
    76 DE LA CRUZ David

    77 SOSA Ivan

  • Lotto Soudal

    81 WELLENS Tim
    82 BENOOT Tiesj
    83 KEUKELEIRE Jens
    84 MERTZ Rémy
    85 MONFORT Maxime
    86 VAN DER SANDE Tosh

    87 VANENDERT Jelle

  • Movistar Team

    91 LANDA Mikel

    92 AMADOR Andrey
    93 ARCAS Jorge
    94 PEDRERO Antonio
    95 CARRETERO Hector
    96 VALVERDE Alejandro
    97 VERONA Carlos

  • Mitchelton – Scott

    101 YATES Adam
    102 BOOKWALTER Brent
    103 DURBRIDGE Luke
    104 SMITH Dion
    105 SCOTSON Callum
    106 HAMILTON Lucas

    107 YATES Simon

  • Team Sunweb

    111 ROCHE Nicolas
    112 FRÖHLINGER Johannes
    113 BAKELANTS Jan
    114 HIRSCHI Marc
    115 HAGA Chad
    116 STORK Florian

    117 VERVAEKE Louis

  • Bahrain – Merida

    121 GARCIA CORTINA Ivan
    122 AGNOLI Valerio
    123 BOLE Grega
    124 WANG Meiyin
    125 GAROSIO Andrea
    126 NIBALI Antonio

    127 PADUN Mark

  • Team Dimension Data

    131 KREUZIGER Roman
    132 DLAMINI Nicholas
    133 GHEBREIGZABHIER Amanuel
    134 JANSE VAN RENSBURG Jacques
    135 DAVIES Scott
    136 MEINTJES Louis

    137 WYSS Danilo

  • Trek – Segafredo

    141 MOLLEMA Bauke
    142 BERNARD Julien
    143 CICCONE Giulio
    144 EG Niklas
    145 FELLINE Fabio
    146 IRIZAR Markel

    147 SKUJINS Toms

  • Team Jumbo – Visma

    152 BOUWMAN Koen
    153 DE PLUS Laurens
    154 DE TIER Floris
    155 KUSS Sepp
    156 LINDEMAN Bert-Jan

    157 MARTENS Paul

  • Team Katusha Alpecin

    161 ZAKARIN Ilnur
    162 GONCALVES José
    163 GUERREIRO Ruben
    164 CRAS Steff
    165 KUZNETSOV Viacheslav
    166 SMIT Willie
  • UAE Team Emirates

    171 MARTIN Daniel
    172 COSTA Rui
    173 MOLANO Juan Sebastian
    174 POGACAR Tadej
    175 POLANC Jan
    176 RIABUSHENKO Alexandr

    177 SUTHERLAND Rory

  • Burgos – BH

    181 MADRAZO Angel
    182 BOL Jetse
    183 CUBERO Jorge
    184 EZQUERRA Jesus
    185 FERNANDES José
    186 RUBIO Diego

    187 SESSLER Nicolas

  • Caja Rural – Seguros RGA

    191 ARANBURU Alex
    192 CHERNETSKI Sergei
    193 IRISARRI Jon
    194 LASTRA Jonathan
    195 NICOLAU Joel
    196 RODRIGUEZ Cristian

    197 SERRANO Gonzalo

  • Cofidis Solutions Credits

    201 ROSSETTO Stéphane
    202 PERICHON Pierre-Luc
    203 SOUPE Geoffrey
    204 TOUZE Damien
    205 LEMOINE Cyril
    206 PEREZ Anthony

    207 SIMON Julien

  • Euskadi Basque Country – Murias

    211 RODRIGUEZ Oscar
    212 BAGUES Aritz
    213 BARCELO Fernando
    214 BARTHE Cyril
    215 BARRENETXEA Ander
    216 BRAVO Garikoitz

    217 ITURRIA Mikel

Julian Alaphilippe au départ de la Clasica San Sebastian

Après son Tour de France couronné de succès, Julian Alaphilippe ne va pas observer une coupure immédiatement. Le Français fait partie de la composition aligné par Deceuninck – Quick Step pour participer à la Clasica San Sebastian. Il est le tenant du titre de cette classique WorldTour.

Six jours après la fin du Tour de France, on remet déjà ça pour Julian Alaphilippe ! Le numéro un mondial va disputer la Clasica San Sebastian, une classique dans laquelle il va pouvoir nourrir de grandes ambitions. Et pour cause, celui qui mènera la formation Deceuninck – Quick Step l’avait emporté il y a tout juste un an. Après avoir attaqué dans la dernière bosse du parcours, le Français s’était débarrassé de Bauke Mollema, le dernier coureur qui l’a accompagné, au sprint.

Pour cette édition de la course espagnole, Julian Alaphilippe va faire évidemment figure de grandissime favori. Son dernier Tour de France et toute sa première partie de saison jouent clairement en sa faveur. Enchaînant les succès notamment sur les Strade BIanche, Milan-San Remo et la Flèche Wallonne pour parler uniquement des classiques, le coureur de 27 ans va à nouveau se retrouver sur un terrain qui devrait lui plaire. En tout cas, avec la même forme affichée tout au long du mois de juillet, la tâche s’annonce très compliquée pour la concurrence.

Thibaut Pinot au repos vingt jours

Quelques jours après son abandon sur le Tour de France, Thibaut Pinot est fixé sur son sort. Il n’aura pas la possibilité de rouler dans les trois semaines à venir. Sa durée de convalescence est estimée à vingt jours selon sa formation Groupama-FDJ.

Indisponible pour vingt jours ! C’est par un tweet de la Groupama-FDJ que la nouvelle est tombée. Thibaut Pinot va devoir s’armer d’un peu de patience avant de pouvoir retrouver le vélo. Après son abandon lors de la 19e étape du Tour de France, il était prévu de passer des examens complémentaires pour en savoir plus sur sa blessure. Ceux-ci effectués, ils ont révélé précisément une lésion du vaste médial de la cuisse gauche, avec un hématome inter aponévrotique.

Si son retour à la compétition n’est pas imminent, comme c’était à prévoir, sa saison n’est pas définitivement terminée. Des échéances comme les courses italiennes avec en point d’orgue le Tour de Lombardie, dont il est le tenant du titre peuvent constituer une belle source de motivation pour le Franc-Comtois. Le cinquième et dernier Monument de l’année cycliste se tiendra le 12 octobre prochain.

Caleb Ewan gagne aux Champs Elysées, Egan Bernal vainqueur final

Pour conclure ce Tour de France, c’est Caleb Ewan (Soudal – Lotto) qui a enlevé l’étape se terminant sur les Champs Elysées. C’est sa troisième victoire dans cette 106e édition. L’Australien a fini le plus fort au sprint, ce qui lui a permis de devancer Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma) et Niccolo Bonifazio (Total Direct Energie), respectivement deuxième et troisième. De son côté, Egan Bernal (Team INEOS) a passé sans encombre les derniers kilomètres. A 22 ans, le Colombien vient de remporter sa première Grande Boucle. Historique.

Ça y est, c’est terminé ! Le Tour 2019 s’est achevé par la victoire d’étape de Caleb Ewan, qui disputait pour la première fois de sa carrière l’arrivée sur les Champs Elysées. Il n’a donc pas tardé pour s’offrir le plus beau succès qui soit pour un sprinteur. Et démontré que c’était bien le plus rapide lors de cette édition. Avec trois succès glanés, l’Australien a prouvé sa supériorité sur la concurrence, particulièrement dans la deuxième partie de la course.

Au départ de Rambouillet, c’était comme de tradition le moment de savourer d’abord pour tous les coureurs avant d’accélérer peu à peu en s’approchant de Paris. Dans le circuit final, quatre coureurs ont animé les derniers instants de cette édition. Omar Fraile (Astana Pro Team), Tom Scully (EF Education First), Jan Tratnik (Bahrain Merida) et Nils Politt (Team Katusha Alpecin) n’ont jamais eu beaucoup d’avance sur un peloton, qui a tout fait pour avoir une arrivée groupée. C’est ce qui a eu lieu avec les meilleurs sprinteurs qui se sont disputés la victoire. Edvald Boasson Hagen (Team Dimension Data) a été le premier à se dévoiler avant de se faire rattraper par la meute menée par Caleb Ewan, qui a été capable de finir le plus fort. Sa victoire est assez nette par rapport à Dylan Groenewegen et Niccolo Bonifazio devant se contenter des places d’honneur.

Egan Bernal sacré

Dans ce Tour de France 2019 qui va rester comme un très grand cru, Egan Bernal a inscrit son nom au palmarès. Le Colombien marque l’histoire de l’épreuve en devenant le plus jeune vainqueur depuis 1909, à 22 ans. Et c’est aussi le premier coureur de son pays à occupe la première place du podium dans la plus grande course au monde.

Vincenzo Nibali vainqueur à Val Thorens, Egan Bernal va gagner le Tour

Sur la vingtième et avant-dernière étape de ce Tour de France, Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) a réalisé une grande prestation qui lui a permis de s’imposer dans la station de Val Thorens. Le duo de Movistar composé d’Alejandro Valverde et de Mikel Landa a dû se contenter des places d’honneur tandis qu’Egan Bernal (Team INEOS) a parfaitement géré son maillot jaune. Sauf incident de dernière minute, le Colombien sera déclaré vainqueur de cette 106e édition sur les Champs-Elysées.

Il ne pouvait pas mieux finir. Après avoir vécu une Grande Boucle difficile, Vincenzo Nibali a relevé la tête et de quelle façon. Le grand champion qu’il est a réussi à venir à bout de la dernière étape de montagne de cette édition en s’imposant en solitaire après avoir pris l’échappée. Pourtant la mission était rendue d’autant plus compliquée que le tracé faisait seulement 59 kilomètres avec la longue montée de Val Thorens pour finir. Cela ne l’a pas empêché de se montrer offensif quasiment dès le départ lui permettant de prendre le bon coup et de faire ensuite la différence au fil de l’ascension. C’est une victoire de prestige que s’offre là le Requin de Messine dans la plus haute station d’Europe.

Nibali résiste aux coureurs du général

Ce n’était pas forcément le favori pour s’illustrer mais l’Italien a su déjouer les pronostics. Profitant de son avance (plus de 2 minutes), comme d’autres coureurs, au pied de la montée de Val Thorens, il n’a jamais cédé ensuite. Ce sont même ses adversaires qui l’accompagnaient dans l’échappée qui ont été incapables de suivre son rythme. C’est dire à quel point le coureur de la formation Bahrain Merida a bien terminé sachant que le groupe des favoris a mené un rythme régulier tout au long de l’ascension. Le Team Jumbo-Visma a eu beau rouler dès le pied, cela n’a pas suffi en tout cas pour rattraper le vainqueur du jour. Mais cette opération menée par l’équipe néerlandaise a quand même payé d’un autre côté.

Alaphilippe, Bernal marquent ce Tour

Le rythme imposé dans le peloton a effectivement mis fin aux espoirs de podium de Julian Alaphilippe. Le Français, encore deuxième au général au moment de prendre le départ, a cédé à peu près à la moitié de la montée. Epuisé, ne pouvant plus suivre, le coureur de Deceuninck – Quick Step va finir tant bien que mal l’étape en 26e position à trois minutes et dix-sept secondes. Un résultat qui l’a relégué au cinquième rang du général. Mais cela paraît tellement anecdotique par rapport à l’ensemble de son Tour de France. Vainqueur de deux étapes et porteur du maillot jaune durant quatorze jours, le numéro 1 mondial a bien été le grand acteur de cette édition, qui restera comme un des grands moments de sa carrière.

Autre coureur qui s’apprête quant à lui à vivre un instant fort, c’est Egan Bernal. Après avoir pris le maillot jaune sur l’étape précédente et son coup de force au col de l’Iseran, le Colombien n’a pas été en difficulté sur le dernier opus du triptyque alpestre. Serein dans la trentaine de kilomètres d’ascension devant le mener à l’arrivée, à aucun moment la tunique jaune n’a semblé lui échapper. Terminant avec Geraint Thomas, son équipier et dauphin, cela ressemble beaucoup à une passation de pouvoir entre le vainqueur sortant et celui qui va le succéder au palmarès. En tout cas, une chose est certaine, Bernal va rentrer dans l’histoire du Tour avec sa victoire finale. Ce sera le premier Colombien à remporter la course et le plus jeune vainqueur depuis François Faber en 1909. Ce Tour sera historique jusqu’au bout.

Une étape complètement folle arrêtée : Bernal prend le pouvoir, Pinot abandonne

Les superlatifs vont manquer pour décrire cette 19e étape du Tour de France. Arrêtée avant même l’arrivée à cause d’une route rendue impraticable, les temps ont été pris au sommet du Col de l’Iseran. Si personne n’a été déclaré vainqueur, Egan Bernal prend quand même le maillot jaune à Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), qui reste provisoirement à la deuxième place. Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) a été contraint d’abandonner.

La 19e étape du Tour 2019 va marquer l’histoire de l’épreuve ! Et c’est peu dire tant les faits de course ont été nombreux mais surtout imprévisibles. A commencer par l’abandon de Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) jusqu’à l’arrêt complet de l’étape dû aux conditions météorologiques (grêle et coulées de boue). Conséquence suite à cette décision, la victoire d’étape n’a pas été attribué à un seul des coureurs. Reste qu’Egan Bernal a bien été le premier à franchir le col de l’Iseran, là où les temps ont été arrêtés pour établir le nouveau classement général. Du coup, grâce à sa prestation, le Colombien est désormais le nouveau porteur du maillot jaune mettant ainsi fin au règne de Julian Alaphilippe. Un changement qui intervient alors que deux étapes restent à parcourir.

Une étape dans la légende du Tour

Ce changement au sommet de la hiérarchie fait partie d’une longue liste d’événements déroulés sur cette journée hors du commun. Dès le départ, le rythme imposé a été soutenu. Puis au bout de plusieurs kilomètres, quelques coureurs se sont retrouvés à l’avant et pas des moindres. Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) très offensif a pris le bon coup tout comme Simon Yates (Mitchelton-Scott) ou encore Alejandro Valverde (Movistar Team), Rigoberto Uran (EF Education First) et Warren Barguil (Team Arkéa-Samsic). La présence des trois derniers coureurs cités dans l’échappée va pousser le peloton à ne pas laisser un écart trop important sachant qu’ils étaient pas loin au général.

Cela va mettre d’ailleurs en difficulté un grand nombre de coureurs tant à l’avant que derrière. Epuisés par trois semaines de course quasiment, ils ont été une majorité à subir le rythme. En arrivant au pied du col de l’Iseran, le groupe de tête ainsi que le peloton n’étaient plus très fournies. C’est dire à quel niveau d’intensité s’était déjà disputé l’étape. Et ça a encore monté d’un cran avec le Team INEOS qui a imposé sa loi. Après que ses équipiers aient tous terminé leur travail, Geraint Thomas est passé à l’attaque tout comme Steven Kruijswijk (Team Jumbo-Visma). Des offensives qui ont permis de distancer Julian Alaphilippe alors maillot jaune. Et le coup de grâce fut porté quelques instants plus tard par Egan Bernal, qui est parti seul et a remonté tous les coureurs restants à l’avant. Que ce soit Damiano Caruso, Vincenzo Nibali, Rigiberto Uran, Warren Barguil, ils ne pourront rien faire. Simon Yates est celui qui va s’accrocher au rythme du Colombien mais cédera aussi un peu avant le sommet.

Passé en tête de l’Iseran, Bernal a alors entamé la descente. C’est alors qu’une scène totalement imprévue va mettre un terme à la course. Des images montrent quelques kilomètres plus loin que la route est devenue impraticable suite à de la grêle tombée en forte abondance sur une courte période. La direction de course n’a pas tardé à stopper définitivement les coureurs. La décision prise a été alors de prendre les temps au sommet de l’Iseran. Au terme de l’étape, Bernal mène les débats devant Alaphilippe et Thomas. Mais qui sait le tracé entre Albertville et Val Thorens pourrait encore réserver des surprises. Cette édition en a offert tellement.

Nairo Quintana domine la concurrence, Julian Alaphilippe résiste

Le premier opus du triptyque alpestre a souri aux échappés. Et plus particulièrement à un Nairo Quintana (Movistar Team) retrouvé. En grande forme, le Colombien l’a emporté en solitaire à Valloire devant Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Alexey Lutsenko (Astana Pro Team) qui ont fini respectivement deuxième et troisième. Chez les coureurs jouant le général, Egan Bernal (Team INEOS) a fait la meilleure opération en reprenant 32 secondes à ses adversaires dont Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), qui a réussi à conserver le maillot jaune.

Du très grand Quintana ! Sur cette dix-huitième étape disputée entre Embrun et Valloire, le Colombien a évolué à un très haut niveau. Membre de l’échappée qui a réussi dans un premier temps à s’extirper du peloton après un long bras de fer, ses qualités de grimpeur ont ensuite fait la différence. A l’aise dans le col du Galibier, c’est sur ces pentes de cette montée mythique que le coureur du Team Movistar est parti seul. Négociant comme il faut la descente, il a signé sa troisième victoire d’étape sur le Tour de France. Un succès qui contraste avec ses deux premières semaines délicates et pas forcément à la hauteur de ses attentes. Sa performance lui a permis de grappiller cinq places et de se retrouver à présent en septième position. De quoi jouer encore quelque chose d’intéressant au niveau du classement final même s’il y a de l’écart devant lui.

Il fallait être sacrément en jambe pour espérer quoi que ce soit sur cette journée. Avec près de 5 000 mètres de dénivelé, et le Col de Vars, d’Izoard et du Galibier à grimper, le menu proposé était des plus corsés. Pourtant, le début de course a été effectué sur un gros rythme avec personne qui a réussi à prendre suffisamment d’avance jusqu’au moment où un groupe conséquent d’une trentaine de coureurs s’est échappé. Parmi les coureurs présents, Tim Wellens (Soudal Lotto) porteur du maillot à pois, Romain Bardet (AG2R La Mondiale), Adam Yates (Mitchelton-Scott) et Nairo Quintana (Movistar Team) ont été présents pour ne citer qu’eux. Ils vont parcourir pour certains l’intégralité du parcours à l’avant.

Si dans le Col de Vars, le rythme a été raisonnable avec le passage en tête de Tim Wellens. Cela s’est clairement accéléré dans l’Izoard avec des premiers dégâts constatés tant au niveau de l’échappée que dans le peloton. Avec la volonté de diminuer l’écart, l’équipe Movistar a fait clairement le ménage dans la deuxième grosse ascension de la journée. Pour autant, tous les mieux classés au général sont bien restés au contact. C’est donc bien un statu quo qui a eu lieu ensuite dans l’entame de la descente. Puis, le Team INEOS a commencé à prendre les choses en main alors qu’il y avait six minutes de retard à peu près sur la tête.

Abordant en très bonne position le Lautaret puis le Galibier, Bardet, Quintana, Caruso, Lutsenko, et Woods allaient se jouer la victoire, c’était une certitude. Et alors que la bataille faisait déjà rage, une attaque de Quintana va s’avérer payante. Mettant d’un coup quelques mètres à ses adversaires, le Colombien ne va jamais plier dans le reste de l’ascension. Il accentuera même de manière progressive son avantage faisant de lui le vainqueur logique à Valloire.

Pour ceux dont le classement général est la priorité, un homme s’est distingué. Attaquant dans le Galibier, Egan Bernal a été le plus en jambe. Creusant un écart sur la concurrence, il basculé avec presque quarante secondes au commet, il a quasiment stabilisé la même avance sur la ligne. Arrivé 32 secondes avant Alaphilippe, Pinot ou encore Thomas, le voici désormais remonté au deuxième rang à une minute trente secondes pile. De quoi nourrir de grandes ambitions et avoir des vues sur le maillot jaune. A 72 heures du terme, rien n’est encore fait et le parcours de la 19e étape entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tignes pourrait faire basculer le Tour à la faveur d’un coureur.

Matteo Trentin le plus costaud s’impose en solitaire

Dans une dix-septième étape qui aura souri aux baroudeurs, Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) s’est démarqué en lâchant tous ses compagnons d’échappée. Sur la ligne d’arrivée à Gap, le champion d’Europe en titre a notamment devancé avec une belle marge Kasper Asgreen (Deceuninck – Quick Step) et Greg Van Avermaet (CCC Team). Terminant à plus de vingt minutes, les favoris sont restés groupés. Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) demeure le leader au général.

Il était bien le plus fort. Impressionnant dans le moment de vérité, Matteo Trentin a écœuré un à un ses adversaires dans la quête de la victoire d’étape. Parti déjà dans le bon coup, l’Italien ne s’est fait jamais piégé ensuite et a fait la différence grâce à sa très bonne condition. Pour lui, il s’agit de son troisième succès décroché sur le Tour de France, mais le premier depuis 2014. En tout cas, c’est une confirmation de la belle course réalisée par le collectif de Mitchelton-Scott qui en est désormais à quatre victoires sur cette édition après les performances de Simon Yates et Daryl Impey.

Avantage aux baroudeurs

Pour espérer jouer la victoire sur cette journée, il ne fallait pas rater l’échappée. C’était quasiment une certitude avant que le départ soit lancé, cela s’est confirmé en course. Après seulement quelques kilomètres, un groupe conséquent de trente-quatre membres exactement est sorti. Celui-ci va d’ailleurs occuper les avant-postes le reste du temps et augmenter progressivement son avance. D’abord, cela n’a pas excédé la minute car dans le peloton les équipes Total Direct Energie, Arkea Samsic qui avaient raté le coche ainsi que Sunweb ont roulé pour tenter de revenir. Mais en infériorité numérique, ils n’arriveront jamais à faire la jonction et céderont du terrain au fur et à mesure jusqu’à se relever complètement.

Parmi les hommes de tête qui ont réussi à faire leur place, il y avait notamment Greg Van Avermaet, Matteo Trentin, Bauke Mollema, Dylan Teuns, Rui Costa, Gorka Izagirre ou encore Jasper Stuyven. C’est dire à quel point la première place allait être disputée. A une trentaine de kilomètres de l’arrivée, les hostilités ont été lancées. Dans ce premier coup de force initié notamment par Alexis Gougeard, ils vont être une dizaine de coureurs à se détacher. Puis quelques minutes plus tard, Matteo Trentin va réussir à s’échapper seul. Il abordera avec un certain avantage la dernière difficulté. Dans celle-ci, le champion d’Europe conservera un très bon rythme et ne se fera pas rattraper. La descente et la dernière portion plate n’ont été qu’une formalité lui permettant d’être récompensé sur cette Grande Boucle après quelques places d’honneur.

Maintenant les Alpes

Derrière l’Italien qui a creusé des écarts, Asgreen a fini à trente-sept secondes alors que Van Avermaet a réglé au sprint Mollema, Teuns et Izagirre à quarante-et-une-secondes. Il n’y avait donc pas photo. De son côté, le peloton a vécu une journée loin de cette bataille. Pour ceux qui visent le classement général, mis à part le début de course couru sur un rythme très élevé, ça a été beaucoup plus tranquille par la suite. Les esprits étaient clairement déjà tournés vers les étapes alpestres. Pour Alaphilippe en jaune et ses plus proches poursuivants, une explication au sommet est désormais attendue.

Deuxième victoire d’étape pour Caleb Ewan au sprint

Pour l’entame de la troisième semaine, à l’occasion de la seizième étape, une arrivée groupée a permis aux sprinteurs de s’expliquer. Caleb Ewan (Sodal-Lotto) a imposé sa loi en se montrant le plus rapide. L’Australien a battu notamment Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) et Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma) devant se contenter des places d’honneur. Pour le maillot jaune actuel, pas de problème pour Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) qui a fini au chaud dans le peloton.

C’est le sprinteur le plus en vu sur cette édition du Tour de France. Pour la deuxième fois depuis que le Grand Départ a été donné, Caleb Ewan a levé les bras. Une performance pas réalisée par un autre coureur réputé par sa pointe de vitesse. C’est dire la forme que tient l’Australien, qui a fait le final parfait pour aller s’imposer. Personne n’a été en mesure de rivaliser avec lui dans cette étape tracée autour de Nîmes. Il va pouvoir à présent aborder les Alpes avec le sentiment du devoir accompli et attendre Paris et les Champs Elysées pour briller pourquoi pas une dernière fois.

Pas de place pour les baroudeurs

Les sprinteurs avaient la volonté de ne pas rater l’occasion, car mis à part la dernière étape, il n’y avait plus aucune autre chance de succès. C’est pourquoi dès les premiers kilomètres, l’écart n’a pas excédé les deux minutes par rapport à l’échappée. Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale), Lukasz Wisniowski (CCC Team), Lars Bak (Team Dimension Data), Paul Ourselin (Total Direct Energie) et Stéphane Rossetto (Cofidis) ont offert une belle résistance malgré un petit avantage tout au long de la journée. Repris à moins de cinq kilomètres de l’arrivée, ils ont rien pu faire face au retour du peloton.

Thomas au sol, Fuglsang renonce

Mais avant cette explication finale entre les coureurs les plus rapides, deux faits de course en particulier ont animé cette journée. D’abord, la chute intervenue pour Geraint Thomas, qui est allé au sol tout seul alors que la course avant trouvé son rythme de croisière. Si le Britannique s’est relevé rapidement, ce n’est pas la meilleure manière d’aborder les prochaines étapes de montagne. Un triptyque alpestre que ne verra même pas Jakob Fuglsang. Le leader d’Astana, neuvième ce matin au général, a dû abandonner suite à une chute dans les trente derniers kilomètres. Le Danois est décidément maudit sur le Tour de France. C’est tout le contraire pour Caleb Ewan, qui ne pouvait pas rêver mieux pour une première participation au Tour de France.

Simon Yates remporte une 2e étape, Julian Alaphilippe reste en jaune

Lors de cette dernière journée passée dans les Pyrénées, comptant pour la quinzième étape, la victoire est revenue à Simon Yates (Mitchelton-Scott). Le Britannique a été le seul membre de l’échappée a résisté au retour des favoris du général. Parmi ceux-là, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) est celui qui a fait une nouvelle fois la meilleure opération lui permettant de revenir plus que jamais dans le coup au général. Toujours leader, Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) a montré quelques signes de faiblesse.

Un Tour plus que réussi ! Il n’était pas venu pour jouer le général, et plus en tant qu’équipier de son frère Adam, et pourtant Simon Yates se montre particulièrement brillant. Discret dans les dix premiers jours, cette deuxième semaine est notamment marquée par le coureur britannique. Déjà vainqueur à Bagnères-de-Bigorre, il vient de récidiver trois jours plus tard sur une autre étape pyrénéenne, mais encore plus tard. Avec un enchaînement de trois cols dans le final, il fallait assurément afficher une certaine forme pour prétendre faire un résultat. C’est ce qu’il est parvenu à faire. De quoi aborder la dernière semaine de course forcément avec l’esprit encore un peu plus libéré, et qui sait avec une nouvelle victoire en vue.

Alaphilippe cède mais reste en tête, du grand Pinot

Les derniers jours de ce Tour de France, Thibaut Pinot les attend avec impatience. Le contraire serait surprenant tant il aura été une nouvelle impressionnant après sa victoire au Tourmalet. C’est simple, il a été de nouveau le meilleur parmi les coureurs jouant le général, ce qui donne de grands espoirs pour les prochains jours. Sur les pentes menant au sommet de Prat d’Albis, le Français a fait la différence en portant une accélération qui a fait mal à tout le monde. Geraint Thomas et Steven Kruijswijk ont été incapables de suivre. Ils ont d’ailleurs fini à 49 secondes du coureur de la Groupama-FDJ alors que Emanuel Buchmann et Egan Bernal autres prétendants au podium et même à la victoire finale ont fini moins loin, à 18 secondes.

Conséquence immédiate, ces cinq hommes se tiennent au général. Ils ne sont séparés que d’une quarantaine de secondes, ce qui va donner un piment supplémentaire au triptyque alpestre qui s’annonce alpestre. devant cette meute, Julian Alaphilippe reste encore le chef de file. Mais pour combien de temps ? Aujourd’hui le Français a commencé à perdre du temps mais reste avec une minute et trente-cinq secondes sur son dauphin Geraint Thomas. Si les Pyrénnées nous ont offert plusieurs enseignements, c’est bien les Alpes qui seront le juge de paix pour départager les meilleurs.

Thibaut Pinot gagne au Tourmalet devant Julian Alaphilippe !

Les Français sont à la fête dans ce Tour de France. Après une ascension finale du Tourmalet qui a provoqué des écarts, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) s’est montré le plus fort en faisant la différence dans les derniers centaines de mètres. Poteur du maillot jaune, Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) a fait mieux que tenir le choc en prenant la deuxième place à six secondes du vainqueur tout comme Steven Kruijswijk (Team Jumbo – Visma) troisième.

Un doublé français au sommet du Tourmalet ! C’était certainement impensable dans les rêves les plus fous, et pourtant cela s’est bien réalisé. Thibaut Pinot devant Julian Alaphilippe, ils ont fait tout les deux le spectacle dans ce col mythique des Pyrénées. Faisant partie du groupe des favoris sans être fait distancer, ces deux coureurs ont profité des derniers centaines de mètres d’ascension pour devancer les derniers concurrents restés avec eux. Un ton au-dessus, Pinot a franchi la ligne avec six secondes d’avance sur le maillot jaune encore par Alaphilippe. L’un signe une victoire de prestige et l’autre accroît une nouvelle fois son avantage sur son dauphin Geraint Thomas. La journée idéale par excellence.

Explication entre les cadors

Après qu’une échappée se soit formée dès les premiers kilomètres, le ton était donné derrière. L’équipe Groupama-FDJ n’a pas laissé un écart conséquent pour favoriser les plans de son leader Thibaut Pinot, ce qui va s’avérer payant et c’est le cas de le dire. Vincenzo Nibali, Tim Wellens, Luis Leon Sanchez ont beau essayé d’anticiper, ça n’a donc pas suffi. Dès le Col du Soulor, le peloton a perdu un certain nombre d’unités et mis malheureusement en évidence la défaillance de Romain Bardet. Le Français arrivé à plus de vingt minutes a définitivement fait une croix sur le général. Autre leader en difficulté assez tôt dans l’étape, Adam Yates va décrocher avant de céder complètement dans la dernière montée. Pour lui, aussi le général, c’est terminé.

Des destins opposés

Plus globalement, au niveau de la hiérarchie entre les favoris, la montée du Tourmalet a permis d’y voir plus clair. A commencer bien entendu pas la très grande forme confirmée de Thibaut Pinot, mais aussi le fait que Julian Alaphilippe rivalise dans la haute montagne. Totalement dans le coup aussi, Steven Kruijswijk s’affirme comme un candidat au minimum pour un podium, voire davantage. Autrement, que ce soit Egan Bernal, Emanuel Buchmann, et Mikel Landa, ils n’ont pas fini si loin de la tête de course, ce qui n’a pas été le cas pour d’autres coureurs qui ont affiché leurs faiblesses.

Tenant du titre, Geraint Thomas est clairement apparu en difficulté. Huitième à trente-six secondes de Pinot, c’est clairement un coup dur qu’a connu le coureur de la formation INEOS. Cependant, il reste encore en deuxième position du général, mais désormais à plus de deux minutes d’Alaphilippe. La mission se complique pour le Britannique qui n’apparaît pas dans la même forme en comparaison de l’année dernière. Egalement distancés, Uran, Fuglsang, Porte, Mas et Quitana ont certainement fait une croix sur leurs illusions d’atteindre le podium. C’est tout le contraire d’Alaphilippe et Pinot, qui peuvent prétendre encore plus après cette étape du Tourmalet à rêver grand, voire très grand au général. Cela demande confirmation dès la prochaine étape, la dernière disputée dans les Pyrénées.

Julian Alaphilippe vainqueur du chrono avec le maillot jaune !

C’est une performance exceptionnelle que vient de réaliser Julian Alaphilippe. Sur la treizième étape, un contre-la-montre individuel de 27 kilomètres à Pau, le coureur de Deceuninck – Quick Step a réalisé le meilleur temps battant au passage Geraint Thomas (Team INEOS) de quatorze secondes et Thomas De Gendt (Soudal – Lotto) de trente-six secondes, qui a longtemps eu la marque de référence. Grâce à sa deuxième victoire obtenue sur cette édition, le Français est plus que jamais maillot jaune.

Fantastique ! Mieux que défendre son maillot jaune, Julian Alaphilippe a consolidé son rang de leader à l’issue du seul chrono individuel disputé dans ce Tour de France. Auteur d’une énorme prestation, le Français est celui qui a réalisé le meilleur temps, ce qui n’était pas franchement attendu. Il s’est même permis le luxe de devancer de quatorze secondes Geraint Thomas, a priori meilleur spécialiste que lui dans cet exercice. Et a repris encore davantage de temps aux autres prétendants du classement général. Cette deuxième victoire d’étape après Épernay pour le leader actuel est un grand coup réalisé.

Du grand Alaphilippe, un général éclairci

En tête à chaque point intermédiaire, Alaphilippe a agréablement surpris son monde. Tenant en respect Geraint Thomas, considéré comme un favori à la victoire du jour et au général, il a d’abord eu cinq secondes d’avance sur le Britannique dans la majorité du parcours. Puis, dans la dernière portion plutôt roulante, le numéro 1 mondial a fait encore mieux que de résister. Avec quatorze secondes de marge sur la ligne d’arrivée, il a évidemment frappé un grand coup. Et dire que derrière le vainqueur sortant de la Grande Boucle, les écarts sont plus conséquents. En effet, De Gendt a terminé à trente-six secondes tout comme Rigoberto Uran. Dans le reste du top 10, Richie Porte, Steven Kruijswijk et Thibaut Pinot ont respectivement concédé quarante-cinq et quarante-neuf secondes.Ces coureurs-là ont fourni une belle prestation et ont su limité les dégâts.

D’autres, par contre, ont perdu un certain temps. En retrait, Romain Bardet (39e) a fini à deux minutes et vingt-six secondes Alors que Dan Martin (33e) et Adam Yates (34e) ont aussi été relégué à plus de deux minutes. Et pour les deux Colombiens Egan Bernal (22e) au-delà de la minute trente et Nairo Quintana (28e) au-dessus de la minute cinquante, ça n’a pas été une partie de plaisir. Il leur faudra rattraper du temps en montagne, car Alaphilippe est un leader très solide, même conforté dans sa position. Si Thomas est à une minute vingt-six secondes, le troisième Kruijswijk est déjà à plus de deux minutes. Tout ces coureurs sont attendus pour une nouvelle explication dès la prochaine étape avec une arrivée au sommet du Tourmalet.