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Pierre Rolland remplacé par Warren Barguil pour les mondiaux

Après une saison en demi-teinte, Warren Barguil prendra tout de même le départ des Championnats du monde d’Innsbruck, suite au forfait de Pierre Rolland, malade. Le breton qui se disait très déçu de ne pas être retenu dans l’équipe de France aura l’occasion de briller sur un tracé autrichien qui semble lui convenir parfaitement.

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Warren Barguil finalement à Innsbruck

Très émotif et attaché à son pays, Warren Barguil avait fait part de toute sa déception après l’annonce de sa non-sélection pour la course en ligne d’Innsbruck. Mais en raison de l’indisponibilité de Pierre Rolland (touché par une bronchite), le jeune morbihannais a finalement été appelé samedi soir par le sélectionneur français Cyrille Guimard pour pallier à l’absence son compatriote.

Auteur d’une saison mitigée durant laquelle il n’a pas sur répondre aux grands espoirs placés en lui suite à son magnifique Tour de France 2017, Barguil s’est en revanche montré plus en jambes en cette fin d’année, à l’image de sa belle course samedi dernier, sur le Mémorial Pantani .

Évidemment remonté à bloc après cette annonce, le 17ème de la dernière Grande Boucle a confié sur ses réseaux sociaux qu’il allait « retrouver le maillot de l’équipe de France avec envie » et « honorer les couleurs de mon pays sur cette magnifique épreuve qu’est le Championnat du Monde ». On lui souhaite bonne chance !

Mads Pedersen gagne en costaud l’Eurométropole Tour

Comme attendu, la victoire sur l’Eurométropole Tour s’est bien disputée au sprint mais en petit comité. Au prix d’un gros effort terminal, le Danois Mads Pedersen (Trek Segafredo) a remporté cette manche de la Coupe de Belgique devant Jean-Pierre Drucker (BMC Racing Team) et Oliver Naesen (AG2R La Mondiale).

Première semi-classique belge pour Mads Pedersen

Du suspense, de l’indécision, du spectacle ! Le sprint final qui a sacré Mads Pedersen lors de l’Eurométropole Tour a été à l’image de l’ensemble de la course, et surtout de la dernière heure. Disputée dans des conditions pluvieuses, cette 78e édition restera assurément comme un très bon cru. Les attaquants ont clairement mis en défaut les plans des sprinteurs engagés. André Greipel, Fernando Gaviria, Dylan Groenewegen ou encore Arnaud Démare n’ont pas eu l’occasion de se livrer bataille pour la première place. La faute notamment à Oliver Naesen, Jasper Stuyven qui ont profité d’une course particulièrement difficile.

Si une première échappé partie très tôt a pris rapidement du champ, ce sont les deux coureurs belges qui ont véritablement déclencher les hostilités. A une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, l’épreuve est entrée dans une autre dimension avec leurs accélérations simultanées. Revenant sur la tête en peu de temps, ce duo de haut niveau a pu compter aussi sur le retour de Tiesj Benoot et de Démare. C’est dire à quel point il y avait danger pour le peloton. Et si ce dernier est revenu dans un premier temps en entamant le dernier tour de circuit, cela ne s’est pas passé de manière linéaire ensuite.

Pedersen dépasse dans les derniers mètres Benoot

Dans les dix derniers kilomètres, les attaques n’ont pas cessé. D’ailleurs, ça a été le moment choisi pour Pedersen, futur vainqueur, de se dévoiler une première fois. Sorti en costaud du peloton, il a dépassé tout le monde jusqu’à rejoindre son coéquipier Jasper Stuyven en tête. Un instant seul à l’avant, une jonction s’est faite avec le retour de quelques coureurs comme Naesen et Benoot. Ce dernier a attaqué à son tour dans les deux derniers kilomètres. Le coureur de Lotto-Soudal a failli ne jamais se faire rejoindre. Les derniers centaines de mètres ont permis d’assister à un final de toute beauté. Le groupe de poursuivant emmené par la Trek-Segafredo avec Stuyven au service de Pedersen était à quelques secondes au moment de lancer le sprint. Et c’est alors que Pedersen et les autres sont revenus progressivement jusqu’à dépasser l’homme de tête à 50 mètres de la ligne. Le Danois a pour sa part résister à Drucker qui se faisait pressant derrière lui. Un final à couper le souffle.

https://twitter.com/pasiociclismo/status/1043524927511498753

L’entreprise Leclerc devient un sponsor du Tour de France

Le Tour de France enregistre la venue d’un nouveau partenaire, qui se nomme Leclerc. La célèbre enseigne de grande distribution va sponsoriser à son tour le maillot à pois. Elle succède et remplace Carrefour, qui était présent sur ce maillot mythique depuis l’édition 2009.

Leclerc se fait une place dans le Tour

Un départ immédiatement remplacé. Alors que Carrefour ne poursuivra plus sa collaboration avec le Tour de France, un autre grand groupe Leclerc fait son entrée. Dès l’année prochaine, le logo de cette très connue entreprise sera visible sur le maillot à pois. C’est Amaury Sport Organisation (ASO) qui a révélé et officialisé cette arrivée. En plus de marquer sa présence sur la plus grande épreuve cycliste au monde, le groupe dirigé par Michel-Edouard Leclerc sera aussi un partenaire Paris-Nice, Paris-Roubaix et les cyclo-sportifs de l’Etape du Tour. Le président directeur général a réagi en marge de cette annonce. Ses propos ont été relayés par le site officiel du Tour.

« C’est la troisième manifestation sportive la plus regardée dans le monde : pendant 3 semaines, nos belles régions sont valorisées avec des prises de vue majestueuses. Sur le terrain, des millions de gens, passionnés de cyclisme ou simplement amateurs d’ambiance festive, se réunissent pour vivre des moments de célébration dans la bonne humeur. Pour E.Leclerc, qui agit depuis plus de 65 ans pour promouvoir le meilleur du patrimoine culinaire et les artisans de nos régions, se marier avec le Tour est tout simplement… naturel ! »

https://twitter.com/LeTour/status/1041618952827351040

Davide Ballerini s’impose sur le Memorial Marco Pantani, Gaudu 2e

Après environ 200 kilomètres de course, c’est Davide Ballerini (Androni Giocatolli – Sidermec) qui s’est adjugé le Memorial Marco Pantani. L’Italien présent dans un groupe de dix-huit coureurs a pris le meilleur sur ses adversaires au sprint. C’est sa deuxième victoire en carrière. David Gaudu (Groupama-FDJ) et Francesco Gavazzi (Androni Giocatolli – Androni).

Le Memorial Marco Pantani remporté par Davide Ballerini

Pas forcément le plus attendu, mais le plus audacieux. Profitant d’une course offensive et réussissant à s’immiscer dans le groupe de tête se jouant la victoire, Davide Ballerini a pleinement su tirer profit de cette journée. Sa première place obtenue sur le Memorial Marco Pantani est loin d’être anodine pour lui, car c’est seulement la deuxième fois qu’il a atteint un tel résultat. La première c’était lors d’une étape Tour de Sibiu (Roumanie) aussi cette année. Mais en remportant une manche de la Coupe d’Italie, la performance réalisée est encore plus significative.

Dans une bonne journée, Ballerini qui n’était pas parmi les favoris a d’abord su faire preuve d’anticipation. Alors que le peloton a réussi à revenir sur une échappée à 65 kilomètres, un autre coup est reparti quasiment dans la foulée. Après quelques minutes, ils se sont retrouvés 18 à l’avant dont le coureur d’Androni Giocatolli. Mais son succès était difficile à imaginer au vu du beau monde présent aux avants-postes. Nairo Quintana, Gianluca Brambilla ou encore Warren Barguil composaient le groupe de tête. Mais c’est surtout Vincenzo Nibali qui a presque réalisé le coup parfait. Parti seul à 3 kilomètres du terme, l’Italien a tenté d’éviter le sprint et conclure victorieusement en solitaire. Mais sa tactique n’a malheureusement pas fonctionné. Ensuite, Ballerini a fait parler sa pointe de vitesse pour aller décrocher le plus beau succès de sa carrière. A noter aussi la jolie performance de Gaudu, qui s’est emparé de la deuxième position. Mais la grande gagnante de la journée a été quand même l’équipe Androni, qui a réussi à occuper deux places sur le podium grâce aussi à Gavazzi 3e. Une journée vraiment idéale.

Giacomo Nizzolo file pour deux ans vers Dimension Data

Après avoir passé la totalité de sa carrière chez Trek-Segafredo soit depuis 2011, Giacomo Nizzolo va arriver dans un nouvel effectif. Lors des deux prochaines saisons, le coureur de 29 ans portera le maillot de l’équipe World Tour sud-africaine Dimension Data. 

Dimension Data s’attache les services de Giacomo Nizzolo

C’est la fin d’une longue collaboration. Giaccomo Nizzolo et l’équipe Trek qui étaient liés depuis sept ans vont se séparer d’ici quelques semaines. En cause, la décision du champion d’Italie en 2016 de se diriger vers une autre formation. Il va toujours être dans le World Tour, mais défendra cette fois-ci les couleurs de Dimension Data et jusqu’en 2020 inclus. Dans cette période, le Milanais devrait occuper un rôle majeur dans cet effectif. Mais n’oublie pas pour autant l’équipe qui l’a fait grandir tout en espérant briller dans de grandes courses. Dimension Data a rapporté ses propos sur son site.

« Quitter Trek-Segafredo après huit ans là bas est très émouvant. J‘ai choisi l’équipe qui semblait avoir le plus confiance en moi, et où j’aurai de mon point de vue le plus de chances d’atteindre mes principaux objectifs, dont bien sûr Milan – Sanremo. Rolf Aldag m’a convaincu. Avec lui je peux réaliser de grands choses, et contribuer aux futurs succès de l’équipe. »

Vainqueur à dix-huit reprises depuis l’entame de sa carrière chez les professionnels, Nizzolo a surtout accumulé les places d’honneur cette saison. Mis à part la septième étape du Tour de San Juan (Argentine) disputé en début de saison, aucun autre succès est à noter. Sinon, il y a des podiums sur une étape de Tirreno-Adriatico, du Tour de Pologne et trois sur la Vuelta, plus une troisième place dans la classique World Tour Prudential RideLondon-Surrey Classic.

Richie Porte ne participera pas aux Championnats du monde

Après avoir connu globalement une saison décevante, Richie Porte ne pourra pas défendre ses chances du côté d’Innsbruck à l’occasion des Championnats du monde. L’Australien qui a attrapé une infection respiratoire à la fin de la Vuelta n’est pas assez en bonne condition pour prétendre jouer un rôle majeur dans cette course au maillot arc-en-ciel.

Richie Porte, absent du Mondial

Une saison galère à tous points de vue ! C’est ce qu’aura vécu en 2018 Richie Porte. Quasiment du début à la fin, l’Australien n’aura pas été épargné par les problèmes de santé ou par la malchance en course. Déjà obligé d’abandonner au Tour de France, son grand objectif de l’année, c’est le mondial qu’il devra se dispenser de faire. C’est une infection pulmonaire qui l’a obligé à renoncer. Celle-ci contractée durant les derniers jours du Tour d’Espagne a nécessité ensuite une prise d’antibiotiques et un arrêt momentané de l’entraînement. Impossible donc pour Porte d’espérer quoi que ce soit sur le difficile et exigeant parcours de plus de 5 000 mètres de dénivelé à Innsbruck. L’un des leaders de la formation BMC ressent un regret.

« Je suis vraiment très déçu de rater l’épreuve en ligne. C’était l’un de mes grands objectifs de la fin de saison et je m’entraînais pour cela. La maladie a cependant compliqué ma préparation, et je ne suis par conséquent pas prêt pour une épreuve aussi exigeante avec plus de 4600 mètres de dénivelé. Il valait donc mieux que je cède la place à un autre, et c’est d’ailleurs aussi l’avis de la fédération. »

Selon le docteur Max Testa, Richie Porte sera en mesure de reprendre l’entraînement la semaine prochaine. Il est donc possible encore de le revoir d’ici la fin de la saison. En ce qui concerne les mondiaux, l’équipe d’Australie perd une grosse tête d’affiche et devra faire sans lui. Simon Clarke, Jack Haig, Chris Hamilton, Damien Howson, Robert Power et Rory Sutherland défendront les couleurs de la sélection.  

https://twitter.com/BMCProTeam/status/1043354003931885570

Le programme des championnats du monde féminin 2018

Les championnats du monde féminin d’Innsbruck se dérouleront du 23 au 29 septembre 2018 en Autriche. Ces dames inaugureront ces 85e Mondiaux sur route par l’épreuve du contre-la-montre par équipes le dimanche 23 septembre pour en terminer le samedi 29 septembre par la course en ligne Elite femmes.

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Le programme des championnats du monde féminin

Cette semaine de championnats du monde féminin débutera le dimanche 23 septembre à 10 heures par l’épreuve du contre-la-montre par équipe avec un parcours de 53,8 kilomètres couru entre Otztal et Innsbruck.

L’épreuve du contre-la-montre individuel Junior femmes se déroulera le lundi 24 septembre à partir de 10 heures. Les athlètes féminines auront à parcourir 20,2 kilomètres de Hall à Innsbruck en passant par Wattens.

Les Elites femmes disputeront ensuite l’épreuve du contre-la-montre individuel le mardi 25 septembre qui partira également de Hall à Innsbruck en passant de nouveau par Wattens. Le départ sera donné à 14h30 et 28,5 kilomètres seront à parcourir.

Pour la course en ligne des Juniors femmes, ces dames s’élanceront pour 70,9 kilomètres de course de Alpbachtal Seenland à Innsbruck, le jeudi 27 septembre. Le départ sera donné à 9h30.

Enfin, la course Elites femmes se déroulera le samedi 29 septembre entre Kufstein et Innsbruck, et 156,7 kilomètres seront à parcourir sur un parcours annoncé comme difficile.

https://twitter.com/AmalieDiderikse/status/1042384147128496128

Laurens ten Dam choisit CCC pour 2019

Après deux saisons passées dans un rôle d’équipier chez Sunweb, Laurens ten Dam rejoindra les rangs de l’équipe CCC (futur nom de BMC) en 2019. Le coureur néerlandais âgé de 37 ans pourra apporter sa très grande expérience à ses futurs partenaires.

Un ultime défi pour Laurens ten Dam ?

L’équipe CCC est décidément active sur le marché des transferts ! En plus des recrutements de Jacub Mareczko et de Victor de la Parte, la formation polonaise a officialisé l’arrivée de Laurens ten Dam pour la saison prochaine. Le projet du « futur nouveau sponsor » de BMC prend de plus en plus forme, toujours autour du solide leader Greg Van Avermaet.

Après 16 années de cyclisme professionnel et 17 Grands Tours au compteur (dont notamment une 9ème place lors du Tour de France 2014), le coureur de la Sunweb accueille ce nouveau défi avec beaucoup d’envie, comme il l’a expliqué depuis le site de la BMC :«  Je suis très heureux de rejoindre CCC, et d’avoir de nouveaux objectifs et de nouvelles opportunités, ainsi que plus de libertés ».

https://twitter.com/BMCProTeam/status/1043078284207173633

Championnats du monde – Alexandre Geniez est le 8e homme de l’équipe de France

Le huitième homme de l’équipe de France de cyclisme pour les championnats du monde sur route 2018 d’Innsbruck (30 septembre) sera Alexandre Geniez, en a décidé ainsi le sélectionneur de l’équipe nationale, Cyrille Guimard.

Pas de Warren Barguil aux championnats du monde

Ainsi, à quelques jours des championnats du monde 2018, le patron de l’équipe de France a accordé sa confiance à Alexandre Geniez, plutôt qu’à Warren Barguil, Guillaume Martin ou encore Alexis Vuillermoz qui étaient jusque là des prétendants au voyage en Autriche. Le coureur de la formation Ag2r La Mondiale, âgé de 30 ans, disputera son tout premier championnat du monde sur route. Le coureur originaire de Rodez sort d’un Tour d’Espagne (90e) où il y a remporté une bien belle étape, à l’occasion du 12e jour de course, à Faro de Estaca de Bares. Depuis le début de saison 2018, Alexandre Geniez a remporté également trois autres succès, et ce en tout début d’année.

L’équipe de France sur les Mondiaux d’Innsbruck (Autriche). 8 coureurs : Julian Alaphilippe (QuickStep-Floors), Romain Bardet, Tony Gallopin, Alexandre Geniez (Ag2r La Mondiale), Thibaut Pinot, Rudy Molard, Anthony Roux (Groupama-FDJ) et Pierre Rolland (EF Education First-Drapac).

https://twitter.com/FFCyclisme/status/1042761074305626112

Juan José Lobato retrouve le goût de la victoire

A l’occasion de la Coppa Sabatini, comptant comme une manche de la Coupe d’Italie, Juan José Lobato (Nippo – Vini Fantini) est parvenu à décrocher le succès grâce à un splendide final. Parti dans les derniers centaines de mètres, l’Espagnol a résisté jusqu’au bout au retour du peloton mené par Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) et Gianni Moscon (Team Sky), 2e et 3e de cette semi-classique italienne.

La Coppa Sabatini sacre Juan José Lobato

Une victoire qui fait du bien ! C’est certainement ce que doit ressentir Juan José Lobato qui a couru après cet objectif durant toute la saison. Avec un palmarès encore vierge en 2018, l’Espagnol n’était jamais parvenu à trouver l’ouverture. Un fait rétabli suite à sa performance sur la Coppa Sabatini. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne l’a pas volé. Cette épreuve d’un jour longue de 201 kilomètres s’est en fait principalement joué dans le dernier kilomètre. C’est là que le coureur de la Nippo Vini Fantini est allé décrocher son succès tant convoité depuis le Tour de l’Ain, en août 2017.

Alors que le peloton était pour le moins groupé dans les rues escarpés de Peccioli, Lobato n’a pas décidé d’attendre le sprint pour s’illustrer. Dans l’avant-dernière courbe situé à peu près à 300 mètres du but, il est sorti du groupe et a réussi à prendre plusieurs longueurs d’avance. Une initiative qui va s’avérer payante sachant que les principaux favoris n’arriveront pas à le dépasser. Malgré un fort retour de leurs parts, Sonny Colbrelli vainqueur de la Coppa Bernocchi et Gianni Moscon sacré sur la Coppa Agostoni et du Tour du Toscane, ont dû se contenter du podium. A noter aussi la belle présence des Français dans le top 10 avec Alexis Vuillermoz (5e), Julien Simon (7e), Benoît Cosnefroy (9e) et Warren Barguil (10e).

https://twitter.com/Juan_Clavijo_/status/1042783200148381696

L’Espagnol Mikel Landa absent des mondiaux d’Innsbruck

Mikel Landa ne participera pas aux championnats du monde de cyclisme sur route d’Innsbruck. Le coureur de la Movistar a en effet été annoncé forfait par le sélectionneur de l’équipe espagnole Javier Minguez, et ce au soir de l’arrivée du Tour de Toscane.

Mikel Landa remplacé par Omar Fraile

Si le Tour de Toscane a rassuré Romain Bardet sur sa condition physique, il a au contraire enterré les chances de participation aux mondiaux de Mikel Landa. Le septième du dernier Tour de France n’est finalement pas totalement remis de sa blessure survenue sur la Classica San Sebastian le 4 août dernier. Le grimpeur espagnol avait en effet lourdement chuté lors de cette classique remportée de main de maître par le français Julian Alaphilippe.

C’est donc Omar Fraile qui accompagnera Alejandro Valverde, Enric Mas, Ion Izagirre, Jesús Herrada, David de la Cruz, Mikel Nieve et Jonathan Castroviejo sur le tracé autrichien. Le puncheur de 28 ans sera un équipier de choix, au vu du profil très montagneux de cette édition. Équipier en montagne de Miguel Angel Lopez sur la dernière Vuelta, Omar Fraile connait parfaitement ce rôle, et constitue donc un remplacement de choix à Mikel Landa.

Edoardo Affini s’engage pour deux saisons chez Mitchelton-SCOTT

Un peu plus d’une semaine après le succès de Simon Yates sur la Vuelta, l’équipe Mitchelton-SCOTT s’est attaché les services d’Edoardo Affini, jeune rouleur prometteur de 22 ans en provenance de la SEG Racing Academy.

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Un bond en avant pour Edoardo Affini

Le spécialiste du contre-la-montre italien a en effet signé mercredi un contrat de 2 ans avec la formation australienne. En rejoignant une équipe WorldTour, Affini aura ainsi l’occasion de progresser au plus haut niveau international, comme il l’a expliqué depuis le site de la Mitchelton-SCOTT : « Je suis très impatient de voir de quoi le futur sera fait, et je pense qu’ici, je vais avoir une bonne chance d’ouvrir un nouveau chapitre, et de continuer le travail commencé il y a deux ans avec SEG Racing Academy. »

Au vu de sa dernière saison passée dans l’équipe néerlandaise, durant laquelle il s’est notamment adjugé le titre de champion d’Europe du contre-la-montre espoirs, et de champion d’Italie sur route espoirs, Edoardo Affini pourrait bien s’avérer être un des bons coups de ce mercato !

https://twitter.com/segracing/status/1041699539240013824

Gianni Moscon vainqueur en costaud, Romain Bardet rassurant 2e

Disputé sur un peu moins de 200 kilomètres, le Tour de Toscane devenue désormais une classique a tourné en faveur de Gianni Moscon (Team Sky). Très fort, l’Italien a fait une première différence dans le Monte Serra avec Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Domenico Pozzovivo (Bahrain Merida) avant de les devancer ensuite au sprint.

Gianni Moscon remporte la nouvelle version du Tour de Toscane

Gianni Moscon ne s’arrête plus ! L’Italien vit actuellement une très belle période du côté des semi-classiques italiennes. Après avoir remporté la Coppa Agostoni samedi dernier, le coureur du Team Sky a réédité pareille performance sur le Tour de Toscane. Cette épreuve passée de deux à une seule journée cette année avec un certain dénivelé était visiblement à la convenance du cycliste de 24 ans. Alors que la course n’avait pas encore opérée une véritable sélection dans le peloton, la troisième et dernière ascension du Monte Serra l’a provoqué totalement. Et plus précisément, ce sont Moscon en compagnie de Bardet et Pozzovivo qui ont su faire la différence. Plus jamais ils ne se feront reprendre d’ici la ligne d’arrivée par les poursuivants.

Pourtant, le sommet était situé à trente kilomètres de l’arrivée. Pas de quoi effrayer le trio de tête qui a fait le travail dans la descente et dans la portion plate finale. Possédant même plus d’une minute d’avance, la stratégie et l’observation entre les trois coureurs est apparu dans les deux, trois derniers kilomètres. Assurés de finir sur le podium, la succès était tout de même l’enjeu principal. Considéré comme le meilleur sprinteur, Moscon avait quasiment juste à contrôler les différentes attaques. Mais celles-ci n’ont pas eu lieu, mis à part une brève tentative de Pozzovivo à la flamme rouge. Plus court, le petit grimpeur italien n’a pas suivi la cadence dans les derniers centaines de mètres. Moscon, qui a lancé pour sa part en premier le sprint ne sera pas dépassé par Bardet. Le coureur d’AG2R La Mondiale s’est tout de même rassuré de très belle manière avec cette deuxième place. De bon augure à dix jours de la course en ligne des Championnats du Monde.

https://twitter.com/GiorgioNacho/status/1042434305992089601

Les 20 cols de légende français qui ont marqué le cyclisme par Nicolas Geay

Nicolas Geay, l’excellent et sympathique compagnon de route sur France Télévisions de Marion Rousse, Laurent Jalabert, Thomas Voeckler et Alexandre Pasteur, sort le 9 octobre prochain un nouvel ouvrage intitulé « Cols de légende – 20 cols français qui ont marqué l’histoire du cyclisme » aux Editions Amphora. Un livre écrit sous forme d’un carnet de route à parcourir sans modération, et préfacé par Thomas Voeckler.

Nicolas Geay a donné de sa personne pour son livre

Si on l’a vu à plusieurs reprises pédaler au côté de l’épouse de Tony Gallopin lors des reconnaissance d’étapes du Tour de France ou autres épreuves du calendrier UCI WorldTour, pour le coup, le journaliste sportif originaire de Compiègne a donné de sa personne en nous présentant ses 20 cols préférés sous forme d’un carnet de route. Et autant dire qu’après avoir arpenté tous ces cols (Galibier, Izoard, Ventoux, Aubisque…) il en est sorti sans doute très affûté et peut-être même capable de mener la vie dure aux Bardet, Pinot, Barguil, Alaphilippe, Gallopin, Voleckler et même à un certain Martin Fourcade passionné de cyclisme accessoirement big boss du biathlon mondial, qui ont tous participé, sous forme d’interviews, au livre. Et au delà des magnifiques images qui accompagnent les écrits de Nicolas Geay, on peut y retrouver les profils de cols, leurs histoires, les bons plans, les conseils matos mais aussi et surtout les montées de Nicolas.

Ont également participé avec amitié au livre : Amael Moinard, Christophe Riblon, Jérémy Roy, Richard Virenque, Geoffroy Lequatre, Alberto Contador, Cédric Vasseur, Elie Gesbert, Samuel Dumoulin, Bruno Amirail etc etc …. Que du beau (et sympathique) monde ! A vous procurer à partir du 9 octobre prochain.

Robert Wagner arrive chez Fortuneo-Samsic

A 35 ans, et sans résultat probant depuis 2013 et son dernier succès sur le prologue du Ster ZLM Toer (2.1), l’Allemand Robert Wagner a décidé de rejoindre son compatriote André Greipel chez Fortuneo-Samsic, l’équipe continentale professionnelle dirigée par Emmanuel Hubert.

Robert Wagner rejoint André Greipel

Après quatre saisons passées chez Lotto-NL et sans avoir signé le moindre succès, Robert Wagner a décidé de poursuivre encore une année sa carrière en Bretagne, chez Fortuneo-Samsic. L’ancien champion d’Allemagne sur route 2011 (il avait battu au sprint Ciolek, Greipel et Degenkolb) aura pour tâche d’accompagner Warren Barguil et Greipel, chacun dans sa spécialité. Comme tout cadre, il aura également la mission de faire partager ses années d’expérience auprès des plus jeunes.

Elia Viviani gagne la dernière étape, Simon Yates vainqueur de la Vuelta

Pour terminer cette 73e édition de la Vuelta, la victoire d’étape est revenue à Elia Viviani (Quick Step Floors). L’Italien qui est revenu dans les derniers mètres du sprint a devancé Peter Sagan (Bora Hansgrohe) et Giacomo Nizzolo (Trek Segafredo). Il s’agit de son troisième succès dans ce Grand Tour. Quant au classement général, comme prévu il n’y pas eu de changement. Le Britannique Simon Yates (Mitchelton-Scott) est officiellement le vainqueur de sa première course de trois semaines. Enric Mas (Quick Step Floors) et Miguel Angel Lopez (Team Astana) terminent aussi sur le podium.

Elia Viviani règle le dernier sprint, Simon Yates sacré au général

Comme un parfait résumé de ce Tour d’Espagne, le meilleur sprinteur du plateau l’a emporté en clôture de cette édition. Dans les rues de Madrid, Elia Viviani s’est montré le plus véloce pour obtenir une troisième victoire en trois semaines. Pourtant mal placé dans le dernier kilomètre et n’arrivant pas à être dans la roue de ses équipiers, le champion d’Italie est remonté progressivement avant de s’imposer. C’est seulement dans les derniers mètres que le sprinteur de Quick-Step Floors a passé ses adversaires dont Sagan, qui a terminé une nouvelle fois à la deuxième place. Fait important pour être souligné, le triple champion du monde en titre repart de cette épreuve sans la moindre victoire. Et donc forcément avec le sentiment du goût d’inachevé. Tout le contraire de Viviani qui aura accumulé sept victoires d’étapes cette année en Grand Tour. Un sprinteur référence en cette saison.

Autre homme fort de cette édition, c’est bien sûr Simon Yates. Celui qui avait perdu le maillot rose de leader au Giro en mai dernier à deux jours de l’arrivée s’est rattrapé de la meilleure manière possible. Toujours aussi fort en montagne, le Britannique n’a pas subi cette fois-ci de défaillance et aller conserver sa tunique rouge jusqu’au bout. La dernière étape a été comme prévue une simple formalité comme l’ensemble des coureurs. Il lui suffisait de franchir la ligne d’arrivée sans encombres. Pour la première fois de sa carrière, le Britannique a inscrit son nom au palmarès d’un Grand Tour. Cela lui fait entrer logiquement dans une nouvelle dimension et dans un autre statut. A jamais, ce sera le vainqueur de la Vuelta 2018.

https://twitter.com/oleksieradz/status/1041384380952993793

https://twitter.com/vitasportivait/status/1041387089982619650

Jasper Stuyven vainqueur au sprint du GP Jef Scherens

Comptant comme une manche de la Coupe de Belgique, le GP Jef Scherens se sera joué au sprint. Jasper Stuyven (Trek Segafredo) aura été le plus rapide au terme de la dernière ligne droite. Battu de peu par le Belge, Jonas Van Genechten (Vital Concept Cycling Club) doit se contenter de la deuxième place alors que Timothy Dupont (Wanty Groupe Gobert) a complété le podium.

Jasper Stuyven s’impose une troisième fois cette saison

Une semaine quasiment parfaite. C’est ce qu’a vécu Jasper Stuyven lors de trois courses disputées en Belgique ces derniers jours. Vainqueur sur le GP de Wallonie mercredi, troisième de Kampioenschap van Vlaanderen vendredi, il vient de s’imposer à l’occasion du GP Jef Scherens. Cela représente un troisième podium consécutif dont deux victoires sur ses dernières apparitions en compétition. Un impressionnant bilan qui confirme même ses résultats précédents. Depuis le début du mois de septembre, le coureur de Trek Segafredo a pris part à six jours de course et n’a manqué le podium qu’à une seule reprise. Pas loin d’être inarrêtable en ce moment.

Cela s’est donc confirmé une nouvelle fois aujourd’hui sur une semi-classique belge où sa puissance au sprint a fait la différence. Assez discret dans la majeure partie de l’épreuve, Stuyven a su se montrer au meilleur des moments. Chaque échappée ou tentative n’a pas eu l’opportunité d’aller au bout contrairement à la Primus Classic disputé la veille et remporté par Taco van der Hoorn. D’ailleurs, le Néerlandais a de nouveau fait partie de ces attaquants avec moins de réussite cependant. Attendant pour sa part l’emballage final, Stuyven s’est arraché pour décrocher une nouvelle victoire à son palmarès. Il lui a fallu prolongé son effort jusqu’au bout car Van Genechten a échoué de peu, soufflant presque la victoire à son compatriote mais il n’y est pas parvenu. A noter qu’avec sa 3e place, Dupont complète un podium 100% belge. Une totale réussite à domicile.

https://twitter.com/wcstats/status/1041344126782910464

Sonny Colbrelli domine nettement la Coppa Bernocchi

Déjà lauréat de la précédente édition de la Coppa Bernocchi, Sonny Colbrelli s’est de nouveau imposé cette année. L’Italien a totalement maîtrisé son sujet en gagnant avec plusieurs longueurs d’avance au sprint. Manuel Belletti (Androni Giocattoli-Sidermec) et Paolo Simion (Bardiani CSF) se sont contentés des accessits.

Sonny Colbrelli imbattable sur la Coppa Bernocchi

Bis repetita. Un an après avoir remporté la Coppa Bernocchi, Sonny Colbrelli a remis ça. C’est au terme d’un sprint parfaitement maîtrisé de sa part que l’italien est allé chercher ce doublé dans cette semi-classique italienne. La différence provoquée sur la ligne d’arrivée avec ses plus proches poursuivants a même été assez impressionnante. Il y a bien facilement plusieurs longueurs creusés. C’est dire à quel point Colbrelli était difficilement battable aujourd’hui. En tout cas, une chose est certaine, personne ne pouvait le concurrencer sur la dernière ligne droite.

Avant que le peloton groupé s’explique pour la victoire finale, plusieurs attaques sont intervenues pour éviter ce genre d’arrivée, mais aucune d’entre elles n’a aboutie. Pourtant, il y avait du beau monde à l’avant avec notamment Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Ginani Moscon (Team Sky). Profitant du milieu de parcours vallonné, ils ont tenté leurs chances avant d’être amené à la raison. Les derniers à avoir offert la plus forte résistance ont été Benoit Cosnefroy, Lilian Calmejane, Giovanni Carboni et Davide Orrico. Repris dans le dernier tour de circuit à environ cinq kilomètres du but, il était alors acté que comme les années précédentes la victoire allait revenir à un sprinteur. Sonny Colbrelli a su sauté parfaitement sur l’occasion. Et reste le maître des lieux dans cette compétition.

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Julian Alaphilippe remporte le général du Tour de Slovaquie

Une semaine seulement après avoir remporté le Tour de Grande-Bretagne, Julian Alaphilippe poursuit sur cette formidable dynamique. Le Français vient d’ajouter le Tour de Slovaquie à son palmarès après avoir été parfait au cours des cinq jours de course.

Julian Alaphilippe en grande forme

Deux courses par étapes gagnées en l’espace d’une semaine. C’est la très belle performance qu’aura su réaliser Julian Alaphilippe lors de cette première partie du mois de septembre en obtenant la victoire finale en Grande-Bretagne puis désormais en Slovaquie. Si cette course est moins renommée que la précédente, cela reste tout de même un résultat de référence surtout en vue des Championnats du monde dans 15 jours.

Placé dans le prologue, vainqueur d’une étape, puis en totale maîtrise pour conserver son maillot de leader, le Français aura vécu une semaine parfaite sur les terres de Peter Sagan. Cette victoire finale est la troisième en ce qui lui concerne dans une course par étapes. Et lui permet, s’il en avait besoin, d’engranger encore un peu plus de confiance dans l’optique des mondiaux. Assurément, le coureur de Quick-Step Floors va arriver en Autriche dans les meilleures dispositions possibles. Même si le parcours peut paraître trop dur pour lui à Innsbruck, Alaphilippe est tout à fait en mesure de réaliser une nouvelle grande performance. Déjà auteur d’une magnifique saison avec notamment la Flèche Wallonne et les deux étapes au Tour plus le maillot à pois, le titre mondial pourrait être la consécration suprême. Encore quinze jours de patience.

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Igor Anton va mettre un terme à sa carrière sur la Vuelta

Passé dans les rangs professionnels en 2005 avec la formation Euskaltel -Euskadi disparue depuis, Igor Anton stoppera sa carrière dans quelques heures. C’est désormais acté et confirmé par son équipe Dimension Data, l’Espagnol va effectuer ses derniers kilomètres en compétition à l’occasion de la 21e et dernière étape du Tour d’Espagne.

Fin de parcours pour Igor Anton

La fin approche ! Ce moment de l’annonce de la retraite sportive tant redoutée par les sportifs de haut niveau est arrivé pour Igor Anton. Un an après Alberto Contador, c’est à son tour de se retirer sur le Tour d’Espagne. Une course qui lui a permis de se révéler et de connaître quelques uns de ses plus beaux succès en carrière. En onze participations à ce Grand Tour, il est allé conquérir quatre succès d’étapes dont deux dans l’édition 2010.

Une année dans laquelle l’Espagnol aura aussi certainement vécu le plus grand regret. En grande forme cette année-là, la victoire ou au moins le podium était dans ses cordes. Mais une chute a ruiné tout ses espoirs. Jamais ensuite, Anton sera en situation de reproduire une telle performance. Son dernier principal fait d’arme datant de 2011 avec une victoire à la Vuelta plus une neuvième place au général, l’un de ses deux tops 10 acquis en Grand Tour. A 35 ans, il est temps pour lui de tourner la page.

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Mas gagne l’étape reine, Yates va remporter la Vuelta

Avec un peu de 100 kilomètres au programme et six cols à gravir, la 20e et avant-dernière étape de la Vuelta a tenu toutes ses promesses. Au terme d’une explication entre les principaux cadors du classement général, c’est Enric Mas (Quick-Step Floors) qui l’a emporté au sommet du Coll de la Gallina. L’Espagnol qui va finir deuxième de ce Grand Tour a battu de justesse Miguel Angel Lopez (Team Astana). Terminé 3e à plus de vingt secondes, Simon Yates (Mitchelton-Scott) s’est montré solide et devrait sauf catastrophe remporter le Tour d’Espagne.

Enric Mas lauréat de la 20e étape, Simon Yates grand vainqueur de la Vuelta

Une dernière étape de montagne spectaculaire. C’est ce qu’ont offert les principaux protagonistes du général pour quasiment terminer cette 73e édition de la Vuelta. Dans cette avant-dernière journée, les temps d’accalmie ont été peu nombreux laissant souvent place à de l’action à tous les échelons. Du coup au fil des ascensions et des kilomètres écoulés, c’est presque de manière logique que les meilleurs grimpeurs ont pris les devants. Très en vue depuis le Grand Départ donné de Malaga et plus particulièrement depuis une dizaine de jours, Enric Mas a vécu la journée parfaite. Dans un très bon jour, il est allé remporter sa première étape dans un Grand Tour mais aussi décrocher son premier podium final (2e). Une journée assurément inoubliable pour lui.

Cette étape tant redoutée par son profil très exigent n’a pas tardé à partir sur le chapeaux de roue. Dès l’entame, le premier col a fait l’écrémage. Dans celui-ci, Thomas De Gendt (Lotto Soudal) l’a effectué à un rythme élevé pour aller prendre les points de la montagne et conserver son maillot. Une mission que le Belge va réussir et est assuré de monter sur le podium demain à Madrid. Pourtant, Bauke Mollema (Trek Segafredo) aura tenté de contester sa suprématie. Présent dans l’échappée, le Néerlandais a été un des derniers à se faire rattraper par les favoris du général. Vincenzo Nibali, Michal Kwiatkowski, David De La Cruz avaient aussi tenté mais sans parvenir jusqu’au bout.

Le peloton ou enfin ce qu’il en restait n’a jamais été bien loin. Astana pour Miguel Angel Lopez a notamment accélérer pour favoriser les plans de son leader. Celui-ci va se montrer à la hauteur en terminant deuxième mais va tomber sur un os Enric Mas. Pas franchement attendu à ce niveau au départ de la Vuelta, l’Espagnol n’aura cessé de surprendre agréablement. Et la montée de la Gallina aura été une parfaite conclusion de sa Vuelta. Terminant devant tous les favoris, le coureur de Quick-Step Floors est assurément la principale révélation.

Autre coureur à passer indéniablement un cap, c’est Simon Yates. Le Britannique va officiellement devenir vainqueur demain de son premier Grand Tour. La déception du Giro en mai dernier est désormais digérée et confirme que le leader de Mitchelton-Scott s’affirme  comme l’un des meilleurs coureurs au monde sur les courses par étapes. Derrière lui, Mas prend donc la 2e place et Lopez fait 3e comme au Tour d’Italie, une très belle saison de sa part sur les épreuves de trois semaines. Encore sur le podium avant cette journée, Valverde a lui tout perdu en lâchant dans la dernière montée et descendant à la 5e place. Une Vuelta qui symbolise la prise de pouvoir d’une nouvelle génération.

Gianni Moscon brille à domicile sur la Coppa Agostoni

Après quasiment 200 kilomètres de course, Gianni Moscon (Team Sky) s’est distingué en remportant la Coppa Agostoni. Dans cette semi-classique, l’Italien aura montré un tempérament offensif avant de se débarrasser dans les derniers mètres de Rein Taaramaë (Direct Energie). Enrico Gasparotto (Bahrain Merida) a pris la troisième place.

Première victoire de la saison pour Gianni Moscon

Depuis le début de la saison, il l’attendait et elle est enfin arrivée. La première victoire pour Moscon vient d’être obtenue à l’occasion de la Coppa Agostoni. Et de quelle manière. Parti en costaud à plus de 50 kilomètres de l’arrivée en compagnie de Damiano Caruso, jamais le peloton ne parviendra à revenir sur lui. Seulement quelques coureurs ont su prendre son sillage, mais au fil des minutes, ils ont décroché les uns après les autres. Après avoir connu globalement une saison en dents de scie, cette performance arrive à point nommé.

C’est d’abord dans l’enchaînement de difficultés en milieu de tracé que Moscon a fait une première différence. Revenu sur la tête de course où était notamment présent Anthony Delaplace, le coureur du Team Sky s’est détaché avec Caruso et Fernandez. Mais ces deux coureurs ne vont pas tenir le rythme également. Ils seront distancés à quelques kilomètres de l’arrivée, alors que Taaramaë revenu de l’arrière va s’avérer être le plus sérieux opposant. Mais aussi à bout physiquement, le sprint final aura vite tourné en faveur de Moscon, qui aura montré une belle impression jusqu’au bout.

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Taco van der Hoorn résiste au retour du peloton sur la Primus Classic

La Primus Classic aura réservé une issue surprenante. Dans cette épreuve belge plutôt destinée aux sprinteurs, c’est bien une échappée qui a eu le dernier mot. Taco van der Hoorn (Roompot Nederlandse-Loterij) a dominé au sprint Huub Duijn (Verandas Willems-Crelan) et Frederik Frison (Lotto Soudal), qui complètent ce podium pour le moins étonnant. Battu, le peloton a fini seulement quelques secondes derrière.

Jour de gloire pour Taco van der Hoorn

Une fois n’est pas coutume, les baroudeurs ont piégé les sprinteurs. Sur un parcours favorisant normalement une arrivée groupée, ça ne s’est pas du tout réalisé de cette manière. La faute notamment à Taco van der Hoorn, qui aura été récompensé après avoir tenté sa chance dans la partie finale de la course. Le Néerlandais est sorti à environ cinquante kilomètres de l’arrivée comme les deux autres coureurs qui ont fini sur le podium Huub Duijn et Frederik Frison. Un pari osé à première vue, mais qui va s’avérer payant. Avec Aimé De Gendt et Ruben Guerreiro, les cinq hommes de tête vont faire plus que livrer une belle résistance. Ils vont réussir à tenir en respect le peloton.

Dans les derniers kilomètres, le suspense a été total. La lutte a été complètement indécise avec peu de marge pour l’avant de la course. Mais au prix d’un très bel effort, ce sont eux qui ont l’honneur de se disputer la victoire. Dans la dernière ligne droite, c’est donc plus la fraîcheur qui a fait surtout fait la différence. A ce jeu-là, Taco van der Hoorn s’est montré le plus fort, confirmant une nouvelle fois la belle période qu’il vit actuellement dans sa carrière. Vainqueur déjà d’une étape au Binck Bank Tour en août, c’est son deuxième succès de l’année.

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Eddie Dunbar rejoint avec effet immédiat le Team Sky

Portant le maillot d’Aqua Blue Sport, Eddie Dunbar ne va même pas finir l’année avec cette équipe. C’est avec le Team Sky que l’Irlandais s’est engagé. Le contrat signé lie désormais les deux parties jusqu’à la fin 2019.

Team Sky recrute Eddie Dunbar dans son effectif

Un nouveau venu chez le Team Sky ! Pour cette dernière partie de saison et au minimum jusqu’à la fin de l’année suivante, Eddie Dunbar défendra les couleurs de la formation britannique. Jeune coureur de 22 ans, il a fait pour le moment ses armes chez Aqua Blue Sport en récoltant quelques résultats de référence. Par exemple, cette saison, l’Irlandais a réussi à atteindre la huitième place au classement général final du Tour du Yorkshire et aussi la quatrième au Tour de Belgique. Deux belles performances qui lui ont permis de se faire connaître davantage des équipes du World Tour dont Sky.

Compte tenu du choix d’Aqua Blue Sport de ne pas poursuivre dans le peloton international dès l’année prochaine, l’ensemble de leurs coureurs arrivaient en fin de contrat. Ils étaient donc libres de signer avec une autre équipe. Concernant Dunbar, cela ressemble grandement au grand saut en intégrant l’une des meilleures équipes au monde. Le huitième du dernier Tour de l’Avenir devra faire sa place au fur et à mesure dans un effectif extrêmement concurrentiel. Après avoir fait ses preuves comme équipier, il pourra alors prétendre à mieux en ayant un rôle encore plus important. Ses débuts ne vont pas tarder car ça se déroulera dès ce dimanche à l’occasion de la Coppa Agostini, en Lombardie.

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Larry Warbasse s’engage un an avec AG2R La Mondiale

Membre actuel de la formation Aqua Blue Sport et libre de tout contrat pour la saison prochaine suite au renoncement de cette équipe, Larry Warbasse a trouvé une issue. C’est AG2R La Mondiale qui va pouvoir compter dans ses rangs sur les services de l’ex-champion des Etats Unis pour l’année 2019.

Larry Warbasse débarque en France

AG2R La Mondiale va prendre un accent américain. Lors de la saison prochaine, Larry Warbasse sera dans l’effectif de l’une des deux équipes françaises World Tour. Ce coureur était libre pour 2019 après que Aqua Blue Sport ait annoncé son arrêt dans le cyclisme. La formation managée par Vicent Lavenu a donc sauté sur l’occasion pour le faire venir. Ce coureur américain vient de passer deux années en Continental Pro, mais a également fait un passage chez IAM Cycling et BMC Racing Team.

A 28 ans, ses principaux faits d’arme remontent pour le moment à la saison 2017. C’est dans celle-ci qu’il a réussi à obtenir ses deux victoires professionnelles. Vainqueur d’une étape au Tour de Suisse, épreuve du World Tour, Warbasse a enchaîné quelques jours après par un titre de champion des Etats-Unis. Avec aussi cinq Grand Tours à son compteur (quatre Vuelta et un Giro), il pourra toujours apporter son expérience dans une équipe où il devrait tenir un rôle d’équipier. En tout cas, c’est un nouveau challenge qui va débuter pour lui. Le site de l’équipe AG2R a publié sa réaction après sa signature.

« C’est une grande équipe, une des meilleures au monde, avec une longue et belle histoire et je veux profiter de cette opportunité incroyable. (…) Je connais déjà certains coureurs avec qui j’ai de bonnes relations dans le peloton. Je suis un coureur complet, à la fois grimpeur et rouleur. J’espère pouvoir contribuer à des victoires. Je vais tout mettre en oeuvre pour trouver ma place, être un bon équipier, profiter de la chance de pouvoir rouler pour Romain Bardet ou Oliver Naesen,… et saisir les opportunités de victoires qui pourraient se présenter. »

https://twitter.com/AG2RLMCyclisme/status/1040278137391775745