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Mathieu van der Poel imbattable en coupe du monde

Victorieux sur la quatrième manche de la coupe du monde à Bogense (Danemark), Mathieu van der Poel a été une nouvelle fois impressionnant. Le Néerlandais reste leader au classement général, et conforte même son avance par rapport à la concurrence.

Mathieu van der Poel, 4 sur 4

Au-dessus du lot ! Mathieu van der Poel a été de nouveau le plus fort sur le parcours de Bogense. Dans le nord de l’Europe, au Danemark, le scénario s’est répété comme les semaines précédentes. Habitué à partir rapidement, le Néerlandais a poursuivi dans cette voie et a fait exploser le peloton assez rapidement. Seuls trois coureurs sont parvenus à suivre son rythme dans les premiers tours. Toon Aerts, Wout van Aert et Lars van der Haar étaient dans ce groupe de tête. Mais le rouleau compresseur batave a usé ses adversaires au fur et à mesure. Dans un premier temps, ce sont Lars van der Haar et Wout van Aert qui ont décroché. Et puis, c’était au tour de Toon Aerts de lâcher prise malgré une belle résistance. Le final n’a été qu’une formalité pour la star de la discipline, qui continue de surfer sur la vague du succès.

Un parcours parfait

Cette victoire acquise en terre danoise est la quatrième en autant d’épreuves de coupe du monde pour Mathieu van der Poel. Vainqueur sur les deux manches américaines en septembre et à Coxyde (Belgique) en octobre, le Néerlandais enchaîne avec la même efficacité. Cela lui permet de rester invaincu et surtout d’être solide leader alors qu’il reste cinq manches à disputer. Avec 320 points au compteur soit le maximum possible, le tout récent champion d’Europe a 100 unités d’avance sur Wout van Aert le champion du monde en titre. Un avantage qui paraît impossible à remonter, tant Mathieu van der Poel survole cette saison de cyclo-cross. Une nouvelle occasion se présente devant lui samedi à Zeven, en Allemagne.

Site de l’UCI

Classement : 
1. Mathieu van der Poel (Beobank – Corendon) en 1h02’58
2. Wout Van Aert (Crelan – Charles) à 0’08
3. Toon Aerts (Telenet – Fidea)
4. Lars van der Haar (Telenet – Fidea) à 0’47
5. Tim Merlier (Crelan – Charles) à 1’21
6. Corné van Kessel (Telenet – Fidea) à 1’28
7. Laurens Sweeck (ERA – Circus) à 1’41
8. Quinten Hermans (Telenet – Fidea) à 1’52
9. Michael Vanthourenhout (Marlux – Napoleon Games) à 2’05
10. Kevin Pauwels (Marlux – Napoleon Games)

Classement de la Coupe du Monde après la manche de Bogense :
1. Mathieu van der Poel (Beobank – Corendon) – 320pts
2. Wout Van Aert (Crelan – Charles) – 220pts
3. Lars van der Haar (Telenet – Fidea) – 219pts.
4. Laurens Sweeck (ERA – Circus) – 208pts
5. Quinten Hermans (Telenet – Fidea) – 203pts
6. Michael Vanthourenhout (Marlux – Napoleon Games) – 200pts
7. Toon Aerts (Telenet – Fidea) – 199pts
8. Corné van Kessel (Telenet – Fidea) – 196pts
9. Kevin Pauwels (Marlux – Napoleon Games) – 191pts
10. Daan Soete (Telenet – Fidea) – 186pts

 

Bilan équipes : Bora-Hansgrohe, une saison aboutie

Huitième du classement final dans le World Tour, l’équipe Bora-Hansgrohe s’est démarqué de belle manière tout au long de la saison. Avec trente-trois succès cumulés au total, plusieurs coureurs ont réussi à atteindre leurs objectifs.

Bora-Hansgrohe, un leader charismatique

C’est la star du cyclisme mondial ! Bora-Hansgrohe a tout fait pour l’avoir, et ne peut pas être déçu après cette première année de collaboration. Grâce à la présence de Peter Sagan, le statut de cette formation a évidemment changé. C’est devenu un acteur important dans les courses majeures, alors que ce n’était pas le cas auparavant. Le Slovaque est sans aucun doute le leader incontestable de l’équipe et celui qui représente au mieux le sponsor dans les différentes épreuves du calendrier international. Cette année, il s’est imposé entre Kuurne-Bruxelles-Kuurne et le Grand Prix Cycliste de Québec à onze reprises sur l’ensemble de la saison cycliste 2017, soit un tiers du total réalisé par Bora-Hansgrohe. C’est dire à quel point son influence est grande, et ça va se poursuivre pour deux saisons au minimum.

A 27 ans, le triple champion du monde est dans la période faste de sa carrière. Et ses meilleures années ne sont pas encore derrière lui. Il continue d’éclabousser les courses du World Tour de toute sa classe, jusqu’à en écœurer la concurrence. Vainqueur de deux étapes sur le Tirreno-Adriatico, le Tour de Suisse, le BinckBank Tour et d’une sur le Tour de Californie et le Tour de Pologne, sa domination est incontestable. Mais ce bilan aurait pu être meilleur sans quelques accrocs. Malchanceux sur les Flandriennes, le Paris-Roubaix se refuse toujours à lui, tout comme le Milan-San Remo. Deuxième derrière Michal Kwiatkowski, la Primavera demeure un Mounument à remporter ces prochaines années. Le Slovaque voudra aussi revenir sur le Tour de France pour glaner un sixième maillot vert après avoir connu une édition 2017 frustrante. Une victoire d’étape à Longwy, mais surtout une exclusion le jour suivant après un sprint avec Mark Cavendish.

Du monde derrière

Autre recrue phare de la Bora-Hansgrohe en début de saison, Rafal Majka devait répondre aux attentes. Désigné leader unique pour le classement général dans les Grands Tours, cet objectif n’a pas été atteint. Victime d’une chute sur le Tour de France et abandonnant dans la foulée, ses ambitions étaient réduits à néant. Il restait donc la Vuelta, mais le Polonais a vite laissé tomber un possible top 5 ou 10 pour viser la victoire d’étape. Cette mission a été relevée haut la main sur la quatorzième étape à la Sierra de la Pandera. Un exploit digne de ses succès acquis sur le Tour de France les années précédentes. Pour cette édition, un autre Polonais a brillé sur la Grande Boucle. Maciej Bodnar, vainqueur de l’étape contre-la-montre à Marseille a pu démontrer toutes ses qualités dans l’effort solitaire.

Ce n’est pas la seule très belle performance réalisée sur les épreuves de trois semaines par le collectif de la Bora-Hangrohe en 2017. Ça avait démarré très fort dès l’entame du Tour d’Italie. Sur la première étape alors que tout le monde pensait à un sprint massif victorieux, c’est Lukas Postlberger qui a réussi à modifier le schéma prévu initialement. Et contre toute attente, l’Autrichien signait ce jour-là la plus belle victoire de sa carrière et devenait le premier porteur du maillot rose. Autre coureur à s’être distingué, Sam Bennett poursuit dans sa progression dans la hiérarchie des sprinteurs. Son succès d’étape sur le Paris-Nice en témoigne, ainsi que sa folle fin de saison au Tour de Turquie avec quatre victoires, mais avec une concurrence moins relevée.

Fiche de l’équipe

Louis Meintjes choisit de disputer le Tour d’Italie 2018

Classé huitième au classement général des deux derniers Tour de France, Louis Meintjes va opter pour un calendrier différent en 2018. La grande priorité du Sud-Africain de la Dimension Data sera le prochain Tour d’Italie (4-27 mai).

Louis Meintjes coureur de Grands Tours

« L’objectif est d’essayer d’atteindre le podium (du Tour de France) en 2020 et pour l’an prochain nous allons essayer une approche différente où je vais essayer d’acquérir plus d’expérience en prenant part au Giro. » Telle est la décision de Louis Meintjes au moment d’aborder la saison cycliste 2018. Régulièrement en progression, le Sud-Africain n’a pas connu jusque-là un accroc dans sa carrière. Toujours présent dans les Grands Tours qu’il dispute, le grimpeur fait preuve d’une jolie régularité. Pour faire des tops 10, la Lampre et UAE Team Emirates pouvaient compter sur lui. Au Tour de France ces deux dernières années, il accompagnait souvent les meilleurs dans la montagne. C’est pourquoi la Dimension Data compte sur lui pour le classement général dans les épreuves de trois semaines.

Une approche différente

Déjà venu sur les routes du Tour et de la Vuelta, Louis Meintjes n’a jamais participé au Giro. Mais dès 2018, ce sera chose faite avec son équipe Dimension Data, ex MTN-Qhubeka, dans laquelle il revient deux ans après l’avoir quitté. Ce sera le leader pour réaliser le meilleur résultat possible, mais au vu de sa dynamique actuelle, un top 5 peut être envisageable. Après pour faire mieux, cela dépend du niveau de forme et des circonstances de course. Ce sera en tout cas un changement dans le calendrier du coureur sud-africain, habitué à préparer principalement l’événement planétaire de juillet. C’est une préparation, une expérience nécessairement différente, mais qui pourrait s’avérer fructueuse dans la suite du parcours de Louis Meintjes. A terme, le plan est de terminer sur le podium du Tour en 2020, ce qui laisse encore un peu de temps.

Fiche du coureur

Warren Barguil, plein d’objectifs en tête pour la saison 2018

Recrue phare de l’équipe continentale pro Fortuneo Oscaro (2e division), Warren Barguil a dévoilé son programme dans les grandes largeurs. Le Français fait des Grands Tours, le Tour de France et la Vuelta, ses grands objectifs pour la saison cycliste 2018, mais pas seulement.

Warren Barguil, programme chargé

L’année 2018 promet d’être riche pour Warren Barguil ! Dans une interview accordée à CyclingNews.com, le Français a parlé du programme de courses qui l’attend. Le Tour de France et le Tour d’Espagne retiennent particulièrement son attention, mais d’autres épreuves le font rêver. Le dernier maillot à pois de la Grande Boucle espère bien participer au Paris-Nice, aux Ardennaises et aux championnats du monde d’Innsbruck. Mais ça ne dépend pas uniquement de lui. En étant chez Fortuneo Oscaro, il devra attendre d’obtenir des invitations données pour les organisateurs pour sceller définitivement son calendrier. Avec comme organisateur ASO, les courses françaises ou belges concernées ne devraient pas poser problème. Pour le reste, cela reste plus problématique.

En début de saison, Warren Barguil prévoit de courir en France sur le Tour du Haut Var, la Classic Sud Ardèche puis le Paris-Nice, un premier objectif de taille. Puis dans l’idéal, ce serait une participation au Tour de Catalogne suivi de la triplette des Ardennaises (Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège). A chaque fois, le Breton tiendrait le rôle de leader dans des épreuves qui lui conviennent par rapport à ses caractéristiques. Après une coupure, la seconde partie engloberait le Dauphiné, le Tour de France, qui reste la terre de ses exploits en 2017. Et après, ce serait la Vuelta, le championnat du monde qui sera très montagneux, pour finir sur le Tour de Lombardie. Que d’échéances dans les prochains mois.

Confirmer la bonne dynamique

C’est un fait, Warren Barguil a franchi un cran supérieur cette saison. Son statut a évolué en très peu de temps grâce à un excellent Tour de France. Dans une équipe Sunweb très concurrentielle avec des têtes d’affiche comme Tom Dumoulin et Michael Matthews, le Français a su faire sa place et s’imposer. Vainqueur de deux étapes, le jour de la fête nationale et au sommet de l’Izoard avec la maillot à pois en prime, c’était impossible de croire à un tel scénario au moment du Grand Départ. Avec ces résultats, le nouveau coureur de la Fortuneo Oscaro est devenu un grimpeur reconnu et capable de réaliser de grands exploits sur les Grands Tours. Mais pour le général sur la Grande Boucle, il faudra encore attendre un peu. Le coureur ne souhaite pas le disputer en 2018, au contraire de la Vuelta, où il pourrait une nouvelle fois surprendre tout son monde.

Fiche du coureur

Lance Armstrong se fout de la tête de David Lappartient et de l’UCI

Dans une interview accordée au Luxemburger Wort, un quotidien luxembourgeois, David Lappartient, le nouveau président de l’UCI (Union cycliste Internationale), a déclaré que les anciens dopés n’ont pas leur place dans le cyclisme. Il n’a pas fallu très longtemps à Lance Armstrong pour réagir avec ironie au bon vouloir du Morbihannais, qui dans cette chasse aux sorcières n’a pas fini de se faire des copains. Sa détermination légitime et sans borne à travers son langage tranchant se retrouve face au problème d’un grand ménage de printemps à faire à la saison de l’automne et de l’hiver. Là où les feuilles tombent comme devraient tomber beaucoup de têtes !

Lance Armstrong recherche du monde pour un cyclisme propre

« The Boss » en fédérateur repenti, a lancé un appel sur compte twitter pour recruter un maximum de monde afin de créer la nouvelle aire du cyclisme. On voit bien dans le message du septuple vainqueur déchu du Tour de France, la connaissance parfaite de son sujet en matière de tricheurs omniprésents dans le milieu cycliste. Et ils vont bien au-delà des coureurs. Kinés, soigneurs, managers, coachs, organisateurs de courses, membres de l’UCI et même commentateurs télé. Tous y passent ! Pour Lance Armstrong il faut faire le ménage presque de font en comble. Le Texan aurait de quoi s’occuper pendant un bon bout de temps du fond de sa retraite, avec balais et chiffons, et cela sur de nombreux printemps à faire le ménage jusqu’à ce qu’il disparaisse lui aussi, aspirer par l’exaspération de l’aspirateur.

David Lappartient a raison sur l’intérêt de virer des parasites

Le Président de l’UCI a suggéré qu’il ne souhaitait pas la présence d’un grand nombre d’anciens coureurs dans les équipes du World Tour. Bjarne Riis, manager de l’équipe Virtu Pro-Veloconcept, qui vise le plus haut niveau est indésirable pour le français. Tout comme le sulfureux Alexander Vinokourov, l’actuel manager de l’équipe Astana et l’ancien porteur du maillot jaune Michael Rasmussen exclu de la Grande Boucle par l’équipe Rabobank le 25 juillet 2007 pour manquement à des contrôles antidopage avant le départ. David Lappartient a déclaré au Luxemburger Wort. « Il y a des coureurs qui se sont dopés à leur époque et qui ne sont pas les bienvenus dans l’environnement cycliste actuel, ils ont infligé d’immenses dégâts au sport et doivent en supporter les conséquences ». Le Danois surnommé « Chicken », hérité d’un personnage de dessin animé, a réagi à ces propos « nettoyants dépoussiérants ». « S’il le croit vraiment sérieusement, il aurait pu commencer à nettoyer ses propres rangs français lorsqu’il était président de la Fédération française de cyclisme. David Lappartient a dirigé la FFC de février 2009 jusqu’en mars 2017. « Il aurait pu commencer avec Marc Madiot, le directeur de l’équipe FDJ, qui a reconnu avoir utilisé le dopage ». C’est donc règlement de comptes à OK Corral en espérant que personne ne meurt dans cette histoire, mais que les visés tombent et ne participent plus au grand film du cyclisme qui a besoin de nouveaux acteurs dans des rôles propres sur la pellicule.

Alberto Contador et Alejandro Valverde sont aussi dans le collimateur

L’un est retraité et l’autre pas loin de l’être. Cela les met pourtant sur le même pied d’égalité en ce qui concerne le personnel à surveiller de très près par l’UCI dans leurs équipes de développement cycliste. David Lappartient a déclaré, citant les noms d’anciens coureurs tels que Michael Skelde, Nicki Sørensen, Brian Holm et quelques personnages toujours influents dans le milieu professionnel, qu’ils n’étaient pas les bienvenus. Le mandat du Maire de Sarzeau (Morbihan) s’arrêtera-t-il qu’à de la surveillance rapprochée sur ceux qui ne s’interdisent jamais de s’interdire où l’on ne les désire plus ? Affaire à suivre…

Vidéo – Lance Armstrong sait qui sont les complices. Lui le premier !

@UCI_cycling

L’équipe cycliste de l’Armée de Terre disparaît du peloton

Devenu une équipe professionnelle lors de la saison cycliste 2011, l’Armée de Terre a été officiellement arrêtée aujourd’hui. Sur décision du Ministère des Armées, cette formation française continentale (3e division) ne sera pas dans le peloton en 2018.

L’Armée de Terre, c’est fini

L’inéluctable est arrivée ! Ce matin l’ensemble des coureurs, du staff étaient réunis à la Caserne de Saint-Germain-en Laye, comme le rappelle le Parisien, pour connaître l’arrêt définitif de l’équipe cycliste de l’Armée de Terre. Le dernier mot est revenu au Ministère des Armées qui n’a pas souhaité poursuivre cette collaboration, sachant qu’elle détenait 50% du budget entier. Et ce n’est pas la pétition avec ses plus de 10 000 signataires qui aura fait basculer la décision finale. Dans ces conditions, il est bien évident que c’est impossible de poursuivre, encore plus au niveau professionnel. C’est évidemment un vrai coup dur alors que cette formation était en pleine phase de progression.

Cette dernière saison était tout simplement la meilleure connue par l’Armée de Terre. Elle compte à son actif 24 succès, et obtenues sur des courses prestigieuses avec un niveau relevé. L’équipe s’est notamment illustrée au Tro Bro Léon, aux 4 Jours de Dunkerque, ou encore sur le Tour de Luxembourg. Mais malheureusement pur eux, il n’y aura plus l’opportunité de faire aussi bien. Pourtant, l’ambition existait au sein de cet effectif. Monter de la troisième à la seconde division était le prochain objectif à relever. C’est aussi un coup dur pour le cyclisme français, qui vient de perdre un membre important, et pouvait représenter un tremplin idéal pour accéder à un niveau encore supérieur.

https://twitter.com/tferasse/status/931504399729483776

Des coureurs sur le carreau

Pour l’ensemble du personnel, c’est le plus difficile qui commence. Au vu de la période, il va être très compliqué de retrouver rapidement d’autres équipes prête à les accueillir. A la mi-novembre, les effectifs sont quasiment bouclés et les stages de préparation débutent pour la saison suivante. Pour l’Armée de Terre, c’est vingt coureurs qui vont devoir rétablir au plus vite la situation. Mais c’est quasiment une certitude, tous n’arriveront pas à rebondir pour l’année 2018 en professionnel. Parmi eux, ils sont treize à être encore sous contrat militaire, dont Bryan Alaphilippe, Morgan Kneisky et Steven Tronet. Et sept coureurs devaient être des recrues, dont Tony Hurel, David Menut et Benjamin Giraud, qui se trouvent dans l’incertitude totale. Une fin à la fois triste et brutale.

Fiche de l’équipe

Mathieu van der Poel présent sur la coupe du monde de Bogense

Leader invaincu du classement général de la Coupe du monde de cyclo cross, Mathieu van der Poel sera présent ce week-end. Le Néerlandais, qui venait de se blesser au genou suite à une chute dans une étape du Superprestige a reçu le feu vert médical.

Mathieu van der Poel au Danemark

La quatrième manche de la coupe du monde de cyclo cross 2017/2018 ne pouvait pas se disputer sans lui. Mathieu van der Poel sera bien présent à Bogense, au Danemark. Pourtant, sa participation n’était pas assurée après les récents événements. Le week-end dernier, pour le compte du Superprestige à Gavere (Belgique), il s’était blessé au genou au terme d’une course où le Néerlandais était principalement frappé par la malchance. En début de semaine, c’était encore impossible de savoir comment son état de santé allait évoluer. Finalement, ça a tourné du bon côté puisque des médecins lui ont donné l’autorisation de reprendre la compétition sans que ça n’entache ses qualités physiques.

Un statut à conserver

Reste à savoir avec quel niveau Mathieu van der Poel va aborder cette manche danoise. Va-t-il prendre tous les risques et son genou va-t-il gêner ? Cela restent les principales interrogations à cet instant. Mais l’enjeu reste de taille, car le Néerlandais domine largement le classement général de la coupe du monde, et il ne faudrait pas laisser ses concurrents revenir sur lui. Sa marge est tout de même confortable avec 80 points d’avance sur le second Laurens Sweeck, alors qu’il reste encore six épreuves à disputer. Tout reste à faire pour le récent champion d’Europe, et la course de dimanche est un belle occasion de démontrer une fois de plus qui est le patron de la discipline.

Site de l’UCI

Bilan équipes : AG2R La Mondiale continue à grandir

Neuvième du classement par équipes du World Tour, AG2R La Mondiale fait petit à petit sa place dans le gotha du cyclisme mondial. Cette saison encore, les principaux leaders ont eu une influence sur plusieurs courses majeures en signant de très bons résultats.

AG2R La Mondiale et Romain Bardet

Peu de victoires, mais de jolies satisfactions. Voici comment s’est déroulée la saison cycliste 2017 d’AG2R La Mondiale. Attendue une nouvelle fois au tournant après des exercices précédents réussis, l’équipe française est restée sur la même dynamique. Et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. A l’image de Romain Bardet, le coureur emblématique de cet effectif, qui devait à nouveau confirmer les espérances placées en lui. Malgré des débuts contrariés sur le Paris-Nice avec une disqualification et un Tour de Catalogne, Tour du Pays Basque sans véritablement briller, le Français a répondu aux attentes.

Classé sixième du Monument Liège-Bastogne-Liège, son principal objectif restait tout de même le Tour de France. C’est sur cette épreuve que Romain Bardet allait principalement être jugé. Placé comme un favori au moment du Grand Départ, l’Auvergnat s’est montré à son avantage. Fringant en montagne, il a même gagné une étape à Peyragudes, ce qui fait un troisième succès en trois éditions consécutives. Preuve de la régularité au plus haut niveau du coureur d’AG2R La Mondiale. Mais c’est surtout son podium décroché au classement général final (3e) qui rend son bilan encore meilleur. De quoi miser gros sur ses capacités pour essayer de décrocher le graal dans les années à venir.

Un collectif homogène

Autre satisfaction, Oliver Naesen est un choix payant d’AG2R La Mondiale. Recrue de la précédente intersaison, il n’a pas fallu beaucoup de temps au Belge pour parfaitement s’intégrer et démontrer tout ce qu’il savait faire. D’ailleurs, il s’est avéré précieux aux côtés de Romain Bardet au Tour de France. C’est dans cette optique d’équipier modèle que le profil de ce coureur était intéressant. Mais sa venue a aussi permis à l’équipe de posséder un réel talent en ce qui concerne les classiques du nord. Leader unique dans ces courses, il est capable de rivaliser avec les meilleurs spécialistes comme le prouve sa troisième place à E3-Harelbeke. Et c’est uniquement une chute au Tour des Flandres qui l’a privé d’une très bonne position. L’année prochaine, l’objectif est clairement d’accrocher un Monument au palmarès.

Dans ces rendez-vous mythiques d’une journée dans le calendrier cycliste, Alexis Vuillermoz est celui qui a le mieux réussi. Auteur d’une quatrième place sur le Tour de Lombardie a très bien fini la saison après avoir été un lieutenant de luxe auprès de Romain Bardet, signant au passage un top 15 final (13e). Un peu moins âgé que lui, d’autres Français issus de la nouvelle génération montante font les beaux jours de la formation World Tour. Pierre Latour, spécialiste des courses par étapes, est devenu pour la première fois champion de France du contre-la-montre. Alexis Gougeard est revenu à son meilleur niveau sur la Vuelta, passant très proche de la victoire d’étape. Et la saison s’est finie en apothéose avec le sacre mondial en espoirs de Benoit Cosnefroy, la nouvelle pépite d’AG2R La Mondiale. De quoi espérer de grandes choses en 2018.

Fiche de l’équipe

Damiano Cunego va entamer la dernière saison de sa carrière

Surnommé le Petit Prince par l’ensemble des tifosi, Damiano Cunego est à un tournant de sa carrière de coureur cycliste. L’Italien a confirmé à la Gazzetta dello Sport que l’année 2018 sera la dernière pour lui chez les professionnels, avec l’envie de finir sur le Giro.

Damiano Cunego, la fin de l’histoire

Que le temps passe vite ! Et personne n’y échappe, dont Damiano Cunego, qui a aujourd’hui 36 ans. Pour lui, la fin de la carrière approche à grands pas, ses derniers mois de professionnalisme sont désormais comptés. Dans une interview donnée, l’Italien a annoncé que la prochaine saison serait la dernière, tout en souhaitant finir sur le Tour d’Italie, la course qui l’a révélé aux yeux du grand public. Encore très peu connu au moment du Grand Départ en 2004, le coureur n’avait que 23 ans. Pendant trois semaines, le tout jeune membre de la Saeco va éclabousser de tout son talent et sa classe ce Grand Tour en écrasant littéralement la concurrence. Personne n’arrivera à l’inquiéter un seul instant, ce qui va lui permettre de remporter l’une des plus prestigieuses compétitions au monde.

A partir de cet instant, les surnom de Petit Prince va le suivre tout au long de sa carrière. Perçu comme une véritable pépite avec ses quatre étapes remportées dans la même édition, il était attendu pour réaliser d’autres grands exploits de ce genre. Il n’aura plus réussi par la suite à faire aussi bien dans un Grand Tour, malgré deux succès sur la Vuelta 2009. Mais l’Italie a continué à lui sourire de la meilleure des manières. Vainqueur à trois reprises du Tour de Lombardie, Damiano Cunego appréciait particulièrement cette course. Les épreuves d’un jour lui allaient également à merveille. Ce n’est pas un hasard d’avoir trois victoires sur un Monument à son palmarès, plus une Amstel Gold Race décrochée en 2008.

Finir au Giro

Depuis la fin de la saison cycliste 2009, cela s’avère plus compliqué, mais Damiano Cunego continue de courir malgré tout. C’est à 36 ans qu’il prend la décision d’achever sa carrière. Cependant, il lui reste un dernier objectif pour finir au mieux. S’arrêter là où tout a commencé est son ultime ambition, c’est-a-dire disputer le Giro 2018 avec son équipe actuelle, la Nippo – Vini Fantini. Rien n’est encore certain à l’heure actuelle sachant que cette formation Continental Pro doit attendre de recevoir une invitation pour y participer. Mais l’annonce du futur retrait d’un symbole du cyclisme italien de ces quinze dernières années pourrait faire pencher la balance, et signifierait une fin en apothéose.

Fiche du coureur

Roberto Damiani devient directeur sportif chez Cofidis

Après avoir passé plusieurs années dans des équipes étrangères, Roberto Damiani va occuper le rôle de directeur sportif en France. Très expérimenté, l’Italien vient renforcer les rangs de la formation Cofidis pour la saison cycliste 2018.

Roberto Damiani, nouvelle recrue

La Cofidis poursuit sa transformation et son renouvellement dans le staff technique ! Après l’arrivée de marque en tant que manger général de Cédric Vasseur, c’est un autre nom connu du milieu du cyclisme qui intègre l’équipe nordiste. Il s’agit de Roberto Damiani, qui remplace Didier Rous, parti pour le nouveau projet de Vital Concept emmené par Jérôme Pineau. Cet Italien ne sera pas pour la première fois à la tête d’une équipe professionnelle. Il a déjà effectué une grande partie de sa carrière dans son pays d’origine en étant directeur sportif de la Mapei, Fassa Bortolo, Liquigas ou encore de la Lampre. Et compte aussi une expérience hors d’Italie, chez Omega Pharma Lotto, aujourd’hui appelé Lotto-Soudal.

Influence de Cédric Vasseur

Cette arrivée est évidemment une bonne nouvelle pour la Cofidis, qui évolue en Continental Pro (2e division). Elle va pouvoir compter sur l’apport d’un homme expérimenté qui a eu l’habitude de côtoyer le haut niveau, tout en obtenant des résultats. Mais ce recrutement est également à mettre à l’actif de Cédric Vasseur, qui veut viser haut pour l’avenir de Cofidis. « Il partage les mêmes ambitions et les mêmes valeurs que notre équipe et il viendra ainsi renforcer et compléter la direction sportive composée de Alain Deloeuil, Jean-Luc Jonrond et Christian Guiberteau. Ensemble, je suis persuadé que nous allons atteindre nos objectifs ambitieux et réalistes pour les prochaines saisons. Roberto va prendre ses fonctions le 1er décembre et sera donc des nôtres lors du prochain stage en Espagne. » 

Site officiel de l’équipe

Robert Förstemann a des cuisses énormes, mais pour quoi faire ?

Robert Förstemann a-t-il nécessairement besoin de ses coéquipiers pistards de l’équipe allemande pour décrocher une médaille d’or ? Quand on regarde le palmarès de cet hercule des vélodromes, on constate qu’il n’a jamais remporté le Graal en individuel dans un championnat du monde. Est-ce la faute de ses énormes cuisses qui le gênent pendant les efforts hyper intensifs qu’il fournit dans ses tours de piste ? Je peux lui donner un petit conseil s’il veut bien l’écouter. Perce un petit trou dans chacune d’entres elle Robert, et quand tu vois qu’elles ne buttent plus dans le tube horizontal de ton vélo, mets deux rustines !

Les cuisses de Robert Förstemann le mèneront peut-être à la politique

On ne présente plus celui qui fut sacré cinq fois Monsieur Univers et décrocha sept titres de Monsieur Olympia. Après une carrière de culturiste et d’acteur mondialement reconnu, Arnold Schwarzenegger en entreprit une en politique. Engagé avec le Parti républicain, il fut élu 38e gouverneur de l’État de Californie en novembre 2003. Puis réélu à ce poste trois ans plus tard. « Schwarzy » avait un tour de cuisses de 72 cm. Celui de Robert Förstemann est de 74 cm. Ce qui lui a valu le surnom de « Quadzilla ». Avec cette particularité physique, l’Allemagne a certainement besoin de ses services pour la porter au plus haut de ses ambitions économiques et sociales. Il deviendra peut-être un jour le nouveau chancelier aux pantalons qui craqueront sous une inflation bodybuildée.

Exhibition des guiboles sur YouTube et les réseaux sociaux

Si vous avez loupé Robert Förstemann dans les manches de coupe du monde sur piste ou aux championnats du monde et aux Jeux olympiques, séance de rattrapage sur la toile. Il y a de quoi faire avec ses différentes exhibitions, pour la plupart hors des vélodromes. On le retrouve très souvent dans des salles de musculation où il soulève des poids extrêmement lourds. Comme en squat avec des barres à 280 kilos. Dans un registre folklorique, il tire un poids lourd avec son vélo à l’aide d’une sangle, encouragé par des malabars gonflés à l’hélium comme lui, ou grille des tartines à la force de ses mollets. Le culte de son corps paraît de plus en plus pathologique à en croire ses nombreux autoportraits qu’il poste sur les réseaux sociaux. De l’ego qui vaut de l’or en individuel. Une belle récompense mégalomane de bête de foire.

#robertcraquetoussespantalons

Vidéo – Robert Förstemann vous grille des tartines au petit déjeuner !

Instagram @robertfoerstemann

@RFoerstemann

L’état de santé de Jan Bakelants (AG2R La Mondiale) s’améliore

Victime d’une terrible chute au dernier Tour de Lombardie avec quatre vertèbres fracturées, Jan Bakelants s’est confié au Het Nieuwsblad. Quarante jours après ce triste événement, le Belge explique au journal belge que sa situation évolue dans le bon sens.

Jan Bakelants, la chute derrière lui

Le vélo, ce n’est pas encore pour tout de suite, mais ça va mieux! Jan Bakelants a vécu des dernières semaines tourmentées. Le Tour de Lombardie devait être l’une de ses dernières courses de la saison, avec une pause bien méritée ensuite. Mais ça ne s’est pas passé comme prévu, bien au contraire. Victime d’une chute sur le parcours, cela s’est avéré plus grave que prévu. Le diagnostic révélait une fracture de quatre vertèbres, ce qui a occasionné automatiquement de l’inquiétude. A partir de ce moment, le sport est passé au second plan. Son futur en tant que coureur cycliste professionnel était clairement en sursis. Mais en quarante jours, la situation globale a évolué dans le bon sens, c’est le principal.

En phase de récupération

Chaque semaine, il entreprend des séances de rééducation pour améliorer son état de santé général. Évoluant dans le bon sens, un retour sur le vélo pourrait être envisager dans quelques semaines au mieux. Dans un mois, un nouvel examen doit montrer comment ses os de la colonne vertébrale se sont solidifiés. Il sera décisif pour la suite du programme de Jan Bakelants, et encore plus sur une éventuelle date de reprise de la compétition. Mais cela prendra nécessairement beaucoup de temps, à la hauteur de la blessure subie par le membre d’AG2R La Mondiale. Le Belge espère reprendre l’entraînement dès l’entame de la prochaine année, et revenir à son meilleur niveau.

Fiche du coureur

Deux nouvelles courses au programme de Romain Bardet en 2018

En pleine phase de préparation, Romain Bardet profite de cette période pour définir son programme pour la saison cycliste 2018. Selon des informations révélées par l’Equipe, le Français va participer au Tour du Finistère et à une course belge en mars.

Romain Bardet finalise son programme

Le mois de novembre est une période cruciale ! C’est à ce moment de l’année que les coureurs planifient leurs jours de course pour la saison cycliste suivante. Et Romain Bardet ne déroge pas à cette règle. Le Français semble même penser à chaque moindre détail dans sa quête du Tour de France. En l’occurence, le leader d’AG2R La Mondiale prévoyait déjà de disputer pour la première fois les Strade Bianche en 2018. Mais il y aura au moins deux autres nouveautés pour l’année prochaine. La première, c’est la confirmation définitive de sa participation au Tour du Finistère, qui va se dérouler le 14 avril prochain. Cette classique française disputée en Bretagne relie Saint-Evarzec et Quimper, et représente une préparation idéale pour une étape du Tour 2018 similaire dans la région.

Tout pour le Tour

La cinquième étape du Tour de France entre Lorient et Quimper va énormément ressembler avec le Tour du Finistère. C’est pourquoi Romain Bardet veut déjà venir en avril pour connaître les spécificités du parcours qui s’annonce très vallonné, et ne pas se faire surprendre trois mois plus tard. Le raisonnement est le même pour la neuvième étape entre Roubaix et Arras, qui empruntera des secteurs pavés. Pour se préparer au mieux, le troisième du Tour 2017 va s’aligner sur une course du même acabit au mois de mars. Le choix qui se propose à lui est large avec les 3 Jours de la Panne (un jour de course), le GP E3-Harelbeke, A Travers la Flandre ou encore Gand-Wevelgem. A moins que le Grand Prix de Denain tienne la course avec un parcours modifié, et comportant douze secteurs pavés. En tout cas, il y a une certitude chez Romain Bardet, tout est pensé, calculé en fonction du Tour du France. Et l’année 2018 pourrait bien être la bonne.

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Bilan équipes : Cannondale-Drapac, la surprise permanente

Dixième au final du classement World Tour, Cannondale-Drapac est passé par toutes les émotions au cours de cette saison cycliste 2017. Très peu victorieuse, ça ne l’a pas empêché d’enregistrer des excellents résultats et souvent inattendus.

Cannondale-Drapac, un Tour brillant

Qui aurait pu croire en début de saison qu’un coureur de la Cannondale-Drapac finisse sur le podium d’un Grand Tour ? Pas grand monde au départ en tout cas au vu de l’effectif. Mais l’équipe américaine a su déjouer les pronostics et surprendre tout son monde. Avec Rigoberto Uran, elle s’est hissée jusqu’à la seconde place du Tour de France, une performance de tout premier plan. La surprise fut totale pour la majorité des suiveurs. Pas cité parmi les favoris, le Colombien n’avait pas plus signé de grands résultats lors des deux saisons précédentes. Il fallait remonter au Giro 2014 pour voir trace d’un aussi bon bilan avec un podium (2e) dans une épreuve de trois semaines.

Rigoberto Uran s’est révélé brillant pendant les vingt-et-une étapes de la Grande Boucle, sans montrer aucun signe de faiblesse. Et c’est sans aucun doute à partir de la neuvième étape terminée à Chambéry que l’espoir du podium est apparu. Vainqueur au sprint d’une courte tête devant Warren Barguil et Romain Bardet, le Colombien est devenu un sérieux candidat pour le classement général. Tenant jusqu’au bout, il n’a jamais été mis en difficulté, faisant preuve d’une étonnante régularité et retrouvant son meilleur niveau à 30 ans. Même si le Tour reste son principal fait d’arme sur cette saison, Rigoberto Uran s’est aussi illustré dans les ultimes semaines. Troisième du Tour d’Emilie, mais surtout vainqueur de Milan-Turin, le grimpeur a fini de la meilleure des manières son année 2017.

Des bons résultats en World Tour

Sur l’ensemble de l’année, Cannondale-Drapac n’a gagné que quatorze fois, soit l’un des plus faibles bilans des équipes de première division. Mais elle a quand même réussi à briller sur des très grands rendez-vous. A commencer par Pierre Rolland, omniprésent à l’avant au Tour d’Italie, ses efforts ont finalement été récompensés en troisième semaine pour signer l’un des plus beaux succès de sa carrière. A ce jour, il ne lui manque plus qu’une victoire à décrocher sur la Vuelta pour faire son entrée dans la caste des vainqueurs d’étapes sur les trois Grands Tours. D’ailleurs sur le course espagnole, Michael Woods a réalisé une performance au-delà des espérances. Pour la première fois à 31 ans, le Canadien a fait un top 10 au classement général (7e) confirmant tous les progrès entrevus ces deux dernières années sur les classiques.

C’est surtout sur les Flandriennes que la Cannondale-Drapac s’est rapproché de la victoire finale. Quatrième du Tour des Flandres, Dylan Van Baarle est entrain de confirmer tous les espoirs placés en lui. Après une sixième place en 2016, le Néerlandais se révèle comme un véritable spécialiste et un sérieux prétendant à suivre. A seulement 25 ans, il fait parti de cette nouvelle génération avec Tiesj Benoot, Oliver Naesen qui pourrait être sacré un jour. Son compatriote Sebastian Langeveld un peu plus âgé (32 ans) était la véritable surprise du dernier Paris-Roubaix. Troisième au final sur le vélodrome de Roubaix, cela reste son meilleur résultat obtenu sur un Monument. Quel que soit le terrain et le type de parcours, la Cannondale-Drapac a souvent déjoué les pronostics. Sans pression, les coureurs sont allés quasiment jusqu’au haut de la hiérarchie. Il était difficile de prévoir un tel scénario.

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Retraite anticipée pour Alberto Losada (Katusha-Alpecin)

Après avoir passé sept saisons chez Katusha-Alpecin, Alberto Losada n’a pas été conservé par l’équipe World Tour russe. Libre de tout contrat et sans équipe actuellement, l’Espagnol a pris les devants en se retirant du circuit professionnel.

Alberto Losada s’arrête

Stop pour Alberto Losada ! En recherche d’un contrat pour la saison cycliste 2018, le coureur espagnol n’avait pas toujours trouvé chaussure à son pied. Du coup, l’ancien membre de la Caisse d’Epargne et de la Katusha-Alpecin a décidé de mettre un terme à sa carrière. A 35 ans, c’est évidemment une page importante de sa vie qui se tourne. C’est au journal Marca que cette annonce a été faite. Mais ce n’est pas la fin pour lui dans le cyclisme. Il va essayer de continuer avec la compétition mais pas en professionnel en 2018. Ne faisant pas pas parti de la sélection définitive de Katusha-Alpecin, Alberto Losada vient de vivre des semaines pleines de rebondissements.

Aucune victoire

Au terme de douze saisons passées chez les professionnels, Alberto Losada n’aura jamais connu les joies de la victoire. Souvent cantonné à un rôle d’équipier, il devait mettre ses ambitions de côté pour que le collectif remplisse les objectifs. Davantage grimpeur, l’Espagnol avait pour mission de protéger et de rouler pour ses leaders, comme la Vuelta 2017. A cette occasion, le coureur de la Katusha-Alpecin était aux côtés d’Ilnur Zakarin, son leader pour le classement général. Une mission réussie avec une troisième place obtenue par le Russe. Pendant toute sa carrière, il a été habitué à tenir un tel rôle. Avec dix-sept Grands Tours à son actif, sans manquer l’un des trois, Alberto Losada a été souvent dans cette position. Mais cette fois-ci, c’est définitivement terminé.

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Romain Bardet confirme sa participation aux Strade Bianche

Débutant sa préparation pour la saison cycliste 2018, Romain Bardet dévoile en partie les contours de son programme de course. Parmi toutes ces journées de compétition, le leader d’AG2R La Mondiale participera pour la première fois de sa carrière aux Strade Bianche, le 3 mars prochain.

Romain Bardet en Italie

L’année 2018 est celle du changement et de la découverte pour Romain Bardet ! En effet, le Français a pris la décision de modifier légèrement son programme en vu du Tour de France, son grand objectif. S’il reste une incertitude concernant sa reprise, soit au Tour d’Andalousie ou au Tour d’Oman, pour la suite, il est fixé. Dès le début du mois de mars, le coureur d’AG2R La Mondiale prendra la direction de l’Italie pour participer à la prestigieuse course des Strade Bianche. Mythique classique italienne, récemment entré dans le World Tour, elle propose des chemins de terre à franchir et qui ont fait sa légende. C’est une course à part, et c’est ce qui attire l’un des meilleurs cyclistes de l’hexagone. « C’est une course qui me fait rêver » a déclaré Romain Bardet au journal Le Monde.

Le Tour de France en tête

Cette inscription aux Strade Bianche n’est pas innocente de la part de Romain Bardet. Il y a la volonté de peaufiner chaque détail pour la prochaine Grande Boucle. Déjà monté deux fois sur le podium, le Français ne cache pas ses ambitions. S’aligner sur cette épreuve d’un jour représente un bon moyen de se préparer pour l’étape tant redoutée des pavés sur le Tour de France, mais pas seulement. « L’équipe sait que je suis impatient de faire mes classiques, ils ont un peu lâché là-dessus en me permettant d’assouvir mon instinct primaire, qui est de me frotter à des coureurs de classiques tout en minimisant la prise de risques. C’est un bon compromis. » Dans le même temps, le troisième du Tour 2017 a mis fin aux interrogations sur une éventuelle participation à Paris-Roubaix en écartant la possibilité d’y aller.

Pour le reste du programme après les Strade Bianche, Romain Bardet hésite encore entre le Paris-Nice et le Tirreno-Adriatico. Mais la course italienne tient la corde pour deux raisons. La classique italienne a lieu la veille du départ de la course au soleil, et puis la course par étapes transalpine propose un contre-la-montre par équipes, qui va faire son retour au Tour de France. Un élément qui pourrait s’avérer décisif dans le choix final. Ensuite, ce sera le Tour du Pays Basque, Liège-Bastogne-Liège et le Dauphiné avant d’arriver au Tour de France, qu’il rêve de remporter. Pour sa fin de saison, la priorité est donné au Championnat du monde d’Innsbruck avec un parcours très montagneux. Un programme riche en perspective pour cette année 2018.

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Danilo Napolitano annonce la fin de sa carrière professionnelle

Coureur de la Wanty-Groupe Gobert, Danilo Napolitano ne va pas poursuivre sa collaboration avec cette équipe pour 2018. L’Italien a décidé de mettre un terme à son parcours de coureur cycliste. Il s’arrête après quatorze saisons de professionnalisme.

Danilo Napolitano, clap de fin

Il est temps de tourner la page ! Pour Danilo Napolitano, le cyclisme professionnel est désormais derrière lui. Le coureur italien l’a annoncé lui-même ce matin sur sa page facebook. Souhaitant se consacrer davantage à sa famille, c’est la fin d’une carrière commencée en 2004 avec LPR-Piacenza Management SRL. En treize ans de haut niveau, il compte plusieurs formations à son actif. Passé par tous les échelons, première ou seconde division, Danilo Napolitano a couru pour Lampre, Katusha, Acqua et Sapone, et Wanty depuis 2013. Il y était devenu le meneur, le capitaine de route, qui avait accumulé assez d’expérience pour transmettre son vécu aux plus jeunes. A 36 ans, le coureur transalpin faisait parti cette saison des plus anciens encore en activité.

https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/930741502401183744

Une carrière aboutie

Réputé pour ses qualités indéniables de sprinteur, Danilo Napolitano comptabilise 34 succès dans l’ensemble de sa carrière. Le plus prestigieux et marquant reste celui acquis sur son Grand Tour national, le Giro 2007. C’est à cette période sous le maillot de la Lampre entre 2006 et 2008 qu’il connaît le moment le plus faste en terme de victoires. Ensuite, au fur et à mesure, ces instants privilégiés sont devenus plus rares et l’âge a commencé à peser sérieusement sur ses performances. Depuis sa signature en faveur de la Wanty en 2013, l’Italien ne s’est imposé plus qu’à deux reprises, dont la dernière fois en 2015 sur les Boucles de la Mayenne. Mais cela n’entache en rien son parcours marqué par le professionnalisme et la passion.

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Bilan équipes : Katusha-Alpecin, des leaders à la hauteur

A la onzième place du classement World Tour, Katusha-Alpecin a pu compter sur ses meneurs pour engranger des succès. Que ça soit dans les sprints ou dans la montagne, cette équipe peut se targuer d’avoir quelques références, malgré des déceptions.

Katusha-Alpecin, tout pour Kristoff

Pendant la saison cycliste 2017, Katusha-Alpecin s’est imposé à dix-sept reprises. Un total qui semble pas si élevé pour une équipe de première division. Mais les principaux coureurs de cette formation russe ne sont pas passées à côté, et c’est bien ça le principal. En tête, il y a évidemment Alexander Kristoff, qui a gagné neuf fois cette année, ce qui est loin d’être anecdotique pour un sprinteur. Le Norvégien a ajouté à son palmarès deux succès en World Tour grâce à la classique de Francfort en mai et la RideLondon en juillet. Mais sa plus belle victoire reste sans aucun doute celle obtenue sur le championnat d’Europe à Herning (Danemark).

Dominateur au sprint, il est devenu le second vainqueur de cette épreuve en succédant à Peter Sagan. Mais comme ce dernier était champion du monde en même temps, c’est le sprinteur de la Katusha-Alpecin qui est le premier à porter ce maillot distinctif. Il aura encore l’occasion de l’endosser une partie de la saison prochaine avec sa nouvelle équipe UAE Team Emirates. Sur l’ensemble de la saison, Alexander Kristoff a été régulier, mais il manque très certainement une victoire d’étape tant convoitée sur le Tour de France. Toujours placé, mais pas gagnant, le coureur de 30 ans étaient devancé à chaque fois par les meilleurs mondiaux sur la course de référence. C’est le principal bémol de cette année plutôt accomplie.

A la lutte au général

La Katusha-Alpecin a pu également compter sur un grimpeur de grand talent, qui parvient à confirmer tous les espoirs placés en lui. Ilnur Zakarin s’est illustré particulièrement sur les Grands Tours, là où il est attendu de pied ferme. Le Russe s’est attaqué au Giro et à la Vuelta en quelques mois seulement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce double objectif relevé fut une réussite. Métronome pour lutter au classement général pendant trois semaines, le leader de cette équipe a signé deux tops 5 dont un podium sur le Tour d’Espagne, un marqueur important dans la progression de ce coureur. A 28 ans, c’est incontestable que ce fin grimpeur arrive dans ses meilleures années. La période de la pleine maturité physique et mentale est un peu plus tardive chez lui, mais elle est bien présente désormais.

Ilnur Zakarin se place comme un sérieux candidat dans les Grands Tours à l’image de cette saison cycliste 2017. Sur le Giro, il a été en bagarre permanente avec Thibaut Pinot, Vincenzo Nibali, Nairo Quintana et Tom Dumoulin pour essayer de déstabiliser la hiérarchie. Mais en Espagne, un cap supplémentaire a encore été franchi. L’homme fort de la Katusha-Alpecin n’a jamais connu de moments creux, réalisant une course quasi parfaite. Seulement devancé par Christopher Froome et Vincenzo Nibali, cela place le niveau de performance. Seul une étape lui a manqué pour améliorer ce joli bilan. Mais c’est une certitude, petit à petit, il est entrain de devenir une référence mondiale sur ce type d’épreuve. Et son équipe risque de miser gros sur ses grandes compétences à court et moyen terme.

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Aston Martin va faire gagner le Tour de France 2018 à Romain Bardet

La marque de cycles Factor Bikes avait surfé sur la vague très tendance en 2012, qu’il l’est toujours, d’élaborer un vélo d’exception avec un constructeur automobile de voitures de luxe et de course. C’est Aston Martin qui s’était attelée à la tâche. Nom de code du bolide à deux roues : ONE-77. Il aurait largement sa place dans un nouveau James Bond. J’ai trouvé celui qui pourrait tenir le rôle de l’agent 007 en 2018, Romain Bardet !

L’agent Romain Bardet au service de la petite reine

L’équipe AG2R-La Mondiale de Vincent Lavenu a signé un partenariat de deux ans avec Factor Bikes. Elle peut donc bénéficier du ONE-77 et de tous ses avantages technico-esthétiques à première vue. Ordinateur de bord intégré dans le cintre pour une centaine de données dont la plupart sont certainement un passe-temps connecté Bluetooth à en oublier que l’on est sur la route de tous les dangers. Quand on observe le comportement en course de Christopher Froome avec son compteur, on se dit que sa dépendance à cette technologie lui retire le charme du cyclisme à l’instinct. En ce qui concerne Romain Bardet, lui, est au service de la petite reine et doit regarder la route attentivement, car une victoire au Tour de France est au bout de toutes les surprises. Surtout celles qui offrent le luxe d’y croire.

Un vélo Aston Martin à 32000 euros pour un poids de 9,5kg

Le prix de ce vélo fabriqué à seulement 77 exemplaires et qui porte le nom de la supercar de la marque anglaise, a un poids conséquent qui se fera inévitablement ressentir quand la montagne pointera le bout de son nez. Romain Bardet n’aura pas envie de s’alourdir inutilement pour aller batailler avec ses adversaires du mois de juillet. Aston Martin est inscrit sur le cadre, mais semble un peu trop de partout pour favoriser le coureur français. Trop de bâtons, trop de disques, trop sophistiqué et trop lourd ! Autant prendre une machine à laver de la marque Arthur Martin et la transformer en vélo. C’est un gage de réussite, je vous l’assure. Souvenez-vous de Graeme Obree qui avait pris des pièces de la sienne pour fabriquer son vélo « futuriste ». Il battu à Hamar (Norvège) en 1993 le record de l’heure (51,596 km) détenu à l’époque par Francesco Moser (51,151 km). Ce n’est pas une légende, plutôt une réalité à la victoire propre. « Ça c’est vrai ça ! » Aurait dit la vedette Mère Denis.

Contraste saisissant entre la bricole écossaise et le luxe anglais

#moijaidodochesurmonvelo

Vidéo – Romain n’utilisera pas ce cadre bling-bling et pas studieux

@romainbardet

Fabian Cancellara contre la diffusion du livre de Phillip Gaimon

Sous le feu des critiques et des accusations depuis une semaine, Fabian Cancellara n’est pas décidé à se laisser faire. Par le biais de ses avocats, le Suisse réclame purement et simplement le retrait du livre autobiographique de Philipp Gaimon.

Fabian Cancellara, parole à la défense

Nouvel épisode dans la saga qui oppose Fabian Cancellara et Philipp Gaimon ! Tout est parti de l’ancien coureur sortant un livre, et qui déclare avec certitude que Spartacus a utilisé un vélo à moteur lors de ses deux succès sur le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix en 2010. « Quand vous regardez la vidéo de ses courses, ses accélérations n’ont pas l’air naturelles du tout, comme s’il avait du mal à rester sur les pédales. Cet enfoiré avait probablement un moteur » Mais cette fois-ci, le Suisse vient de répondre à son tour aux accusations adressées par l’Américain. Bien sûr, ces allégations ne lui ont pas plu, allant même jusqu’à exiger le retrait pur et simple de l’ouvrage Draft Animals.

Réponse immédiate

Par le biais de son manager Armin Meier, Fabian Cancellara se montre extrêmement mécontent et agacé de la situation. En aucun cas, il ne souhaite que son nom soit lié de proche ou de loin au dopage mécanique et à toutes aides extérieures. Dans le Het Nieuwsblad, le manager de l’ex-spécialiste des classiques flandriennes souhaite même que Philipp Gaimon revienne sur ses propos. « Nos avocats demandent à la maison d’édition américaine Penguin Random House que la vente du livre soit immédiatement arrêtée et que l’écrivain Phil Gamon s’excuse. » Cette requête sera logiquement pas suivi des actes. Et pourquoi pas revenir en arrière ? En faisant de telles déclarations, l’auteur est en plus conscient d’avoir intéressé une certaine part du public. A l’heure actuelle, une autre chose est certaine, c’est que cette histoire n’est pas près de se finir.

Site officiel de l’UCI

Sylvain Chavanel souhaite faire son dernier Tour de France en 2018

Détenteur du record de participations au Tour de France, Sylvain Chavanel pourrait être le seul à y prendre part pour la dix-huitième fois. Pour la saison cycliste 2018, ce serait sa dernière apparition dans cette course en cas de présence sur la liste de départ.

Sylvain Chavanel pour une dernière

 » Si je participe au Tour de France 2018, il s’agira de mon 18e et dernier. En avoir fait dix-sept est déjà exceptionnel. Si j’en fais dix-huit, je serais le seul dans l’histoire. Mais, même si je continue ma carrière en 2019, le but n’est pas d’en faire vingt ou vingt-et-un. Je sais les sacrifices que demande le Tour de France et je connais la dureté de cette épreuve. » Sylvain Chavanel est clair et sans équivoque sur son avenir en s’adressant à la Nouvelle République. Pour lui, la saison cycliste 2018 va s’avérer particulière pour la suite éventuelle de sa carrière. Cela pourrait être bien sa dernière saison parmi les professionnels. Mais avec certitude, ce sera son ultime Tour de France en cas de participation. Seul une non-sélection dans les huit coureurs de la Direct Energie le priverait de cet objectif.

Entrer dans l’Histoire

Sylavain Chavanel est également conscient qu’il peut écrire une très belle page de son sport en étant présent au départ de la Grande Boucle 2018 à Noirmoutier. Actuellement co-détenteur du record (17 participations) avec George Hincapie, Jens Voigt, Stuart O’Grady, le Français a l’occasion de les dépasser tous. Pour espérer atteindre ce défi personnel, l’un des coureurs emblématiques du cyclisme français devra être performant sur le début de saison pour gagner sa place définitivement. Des rendez-vous tels que Paris-Nice et les classiques flandriennes seront des premiers éléments de réponse. Cependant, le prochain Tour de France qui s’annonce ne signifierait pas pour autant une fin de carrière. Mais à l’image d’un Thomas Voeckler, il est certain que la Direct Energie devrait ressentir à nouveau de fortes émotions.

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L’Armée de Terre pas certaine de disputer la saison 2018

Auteur de vingt succès sur l’ensemble de la saison cycliste 2017, l’Armée de Terre avait de quoi être serein pour l’année prochaine. Mais son avenir reste toujours en suspens. A cet instant, l’équipe Continentale (3e division) n’est pas assuré de continuer son aventure dans le cyclisme.

L’Armée de Terre en mauvaise posture

Une mauvaise nouvelle pour le cyclisme français à l’horizon ? L’avenir de l’Armée de Terre est totalement dans l’incertitude comme l’affirme Le Parisien, alors que la période de préparation pour la saison cycliste 2018 est déjà entamée. Depuis deux semaines, soit le 1er novembre, le dossier d’inscription aurait dû être déposé auprès de la Ligue Nationale de Cyclisme (LNC), mais à la surprise générale, ce n’est pas le cas de la formation Continentale. Malheureusement, cela ne dépend plus d’elle désormais. Un délai supplémentaire lui a été accordé pour s’inscrire, mais la décision finale va être politique. Et c’est bien ça le problème. Il faut savoir que la moitié du budget de cette équipe est assuré par le Ministère des Armées, donc leur sort va dépendre d’un choix. Cruel dénouement.

Encore ou stop ? La Ministre des Armées Florence Parly a le destin de l’Armée de Terre e cyclisme entre ses mains. Mais des indications révélées par le quotidien français ne sont pas très optimistes. En effet, elle ne serait pas aussi enthousiaste au fait de voir cette équipe poursuivre son chemin comme l’était son prédécesseur Jean-Yves Le Drian. Rien n’est encore joué à l’heure actuelle, cependant le temps presse. Préparer une saison dans de telles conditions semble évidemment très compliqué. Et encore plus incompréhensible, jamais l’Armée de Terre n’avait atteint un tel niveau de compétitivité depuis sa création datant de 2011. Sa vingtaine de succès sur cette saison venait de la placer comme meilleure équipe de troisième division.

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Bilan équipes : UAE Team Emirates, des débuts prometteurs

Classé finalement douzième du World Tour, UAE Team Emirates faisait ses débuts dans le cyclisme et dans l’élite mondial. Pour cette première année d’expérience, la formation des Emirats s’est montré à la hauteur tout en prouvant qu’elle avait le niveau pour rivaliser.

UAE Team Emirates fait sa place

En quelques mois seulement, UAE Team Emirates s’est déjà imposé comme un membre à part de l’échelon du World Tour, qui englobe les courses les plus prestigieuses du calendrier. Pourtant, ce n’était pas gagné en début au vu de l’effectif avec très peu de coureurs avec de solides références au niveau mondial. Mais à l’image de Rui Costa, ancien champion du monde, l’équipe dans sa globalité a réalisé quelques coups sur l’ensemble de la saison. Pour eux ainsi que tous leurs concurrents, les Grands Tours constituent un moment charnière dans une année. Une période dans laquelle il ne faut pas se louper, et où l’objectif est d’au moins gagner une étape. C’est ce que UAE Team Emirates est parvenu à faire sur le Giro et la Vuelta. Il y a pire comme début.

Comptant sur sa jeune génération, l’équipe n’a pas été déçue durent ses grands rendez-vous. Dès la quatrième étape du Tour d’Italie, un poids était retiré avec le succès acquis par Jan Polanc au sommet de l’Etna. Grimpeur de 25 ans en pleine évolution, ce n’est pas son seul fait d’arme puisqu’il a confirmé sur le reste de la compétition. En ne craquant pas véritablement jusqu’au terme des trois semaines, le Slovène a terminé onzième du classement général. Mais il n’est pas la seule satisfaction, un compatriote s’est révélé sur le Tour d’Espagne. Matej Mohoric est perçu comme une valeur montante du cyclisme, et il est entrain de confirmer tous les espoirs placés en lui. Sa victoire à Cuenca reste à ce jour le plus bel instant de sa jeune carrière, qui paraît tellement prometteuse.

Des belles confirmations

Unique leader pour les courses par étapes, beaucoup d’espoirs reposaient encore cette année sur Louis Meintjes. Discret mais efficace, le Sud-Africain continue de tracer sa route gentiment mais sûrement. Des progrès sont visibles saisons après saisons, ce qui fait de lui un sérieux candidat dans les Grands Tours. Huitième du Tour de France, il arrive à faire sa place sur la Grande Boucle, ce qui n’est pas un mince exploit. Grâce à lui aussi, UAE Team Emirates parvient à peser un minimum dans ses épreuves si spécifiques, comme le sont les classiques.

Pour ce type de parcours, c’est un autre membre qui brille, il s’agit de Diego Ulissi. C’est sans doute l’Italien qui a décroché la plus belle victoire de l’année 2017 pour cet effectif. Premier du Grand Prix Cycliste de Montréal, le puncheur a obtenu un résultat qu’il cherchait à acquérir depuis tant de temps. Ces efforts ont été récompensés. Une preuve également qu’à force de persévérance et de volonté, il est possible de s’immiscer dans la hiérarchie mondiale.

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Wout van Aert seul leader du circuit Telenet Superprestige

Vainqueur ce dimanche à Gavere, en Belgique, Wout van Aert a repris seul la tête du classement général dans le Superprestige. Après cinq manches disputées sur les huit au total, le champion du monde possède deux points d’avance sur Mathieu van der Poel.

Wout van Aert profite des faits de course

Ne jamais être résigné ! C’est à quoi doit penser Wout van Aert après la manche de Superprestige disputée à Gavere. Encore une fois dominé par Mathieu van der Poel une bonne partie de la course, le Belge s’est finalisé imposé au final. Une malheureuse crevaison a frappé le Néerlandais dans le dernier tour, et Wout van Aert en a profité immédiatement. Le champion du monde actuel qui avait vécu jusque-là une saison compliquée retrouve à coup sûr le sourire. Mais surtout dans le cadre du Superprestige, ça lui permet d’être dans le coup plus que jamais. Vainqueur déjà à Boom le 21 octobre, le Belge n’a jamais fait pire qu’une deuxième place, ce qui lui permet de faire toujours une bonne opération avec le barème des points proposés. Il mène de deux unités par rapport à son grand rival. La suite s’annonce indécise et spectaculaire.

Tout reste à faire

Après cinq épreuves sur huit, Wout van Aert comptabilise 72 points contre 70 pour Mathieu van der Poel. Il ne reste plus que les manches de Diegem (30 décembre), Hoogstraten (11 février), Middelkerke (17 février) pour faire la différence. Mais celle-ci risque d’être ténue avec la distribution des points. C’est à chaque fois quinze points qui sont attribués au vainqueur, et un seul point de différence pour les positions suivantes. Le classement général du Superprestige récompense davantage la régularité, ce qui donne à cet instant un léger avantage au coureur belge. Mais ce n’est pas fini entre les deux grands rivaux. Au contraire de la coupe du monde où Mathieu van der Poel possède déjà une avance confortable. Il y reste invaincu, même si sa présence pour la prochaine étape dimanche est encore en suspens à cause de son genou.

Site du Superprestige

Peter Sagan va régler ses comptes avec l’UCI, sans coup de coude

Peter Sagan (BORA – hansgroheest devenu papa d’un petit Marlon au mois d’octobre. Il est aussi devenu champion du monde pour la troisième fois consécutive à la fin du mois de septembre. Et que va faire Tourminator au mois de décembre ? Le Père Noël, c’est sûr, mais, surtout, il poursuivra l’UCI (Union Cycliste Internationale) dans un procès qui se tiendra devant le TAS (Tribunal Arbitral du Sport). Le motif, son éviction de la Grande Boucle. Visiblement, il ne l’a pas du tout digérée et semble toujours infondée pour lui et les dirigeants de l’équipe allemande.

Peter Sagan à la barre et se défendant. « C’est pas de ma faute ! »

Le jury des commissaires du Tour de France avait décidé de mettre dehors celui qui passa pour l’agresseur pénalisable de Mark Cavendish (Dimension Data). D’aucuns on parlé d’un coude sorti pour se rééquilibrer dans le sprint, d’autres on crié au scandale et sa mise à mort direct et les justiciers trancheurs l’ont prié de prendre la porte au bout de la 5e étape. Ils déclarèrent ce jour-là. « Nous avons décidé de disqualifier Peter Sagan du Tour de France 2017 après le sprint tumultueux, ici à Vittel, où il a mis en danger plusieurs coureurs, parmi eux, Mark Cavendish et d’autres impliqués dans la chute, dans les derniers mètres du sprint ». « Nous avons appliqué le règlement, article 11 du 12.1.040 qui dit sprint irrégulier et qui autorise dans des cas graves à disqualifier le coureur ». À partir du 5 décembre, le Slovaque demandera « réparation » à l’UCI devant le TAS. Cela pourrait donner ce genre de conversation improbable. « Qu’avez-vous à dire Monsieur Sagan pour votre défense ? C’est pas de ma faute, Monsieur le Juge, c’est celle de mon ami Cavendish qui m’a forcé à le faire. Et pourquoi a-t-il fait cela ? Ben, parce qu’il s’est vu perdre. Et pourquoi le coude ? Je n’avais pas d’autres arguments de libres à cette époque… »

Cher petit Papa Noël, n’oublie pas son petit soulier…

Père Noël, quand tu descendras du ciel, avec tes jouets par milliers, n’oublie pas le petit soulier de Peter Sagan. Essaie de voir avec l’UCI et le TAS si c’est possible de passer l’éponge sur ce qu’il a fait le 4 juillet 2017. Même s’ils le jugent coupable. Un beau cadeau qui lui permettrait de redorer son blason auprès de Christian Prudhomme. Histoire d’être blanchi avant de remettre le maillot vert insoupçonné sur le Tour de France 2018.

#blanccommeneige

Vidéo – Mauvais souvenir aux réminiscences évolutives pour Peto ?

@UCI_cycling