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Peter Sagan : « C’était une association de tueurs ! »

Le champion du monde Peter Sagan, actuel porteur du maillot vert, a conforté tout le monde quant à ses capacités à briller dans tout ce qu’il entreprend. Le Slovaque s’est imposé aujourd’hui, mercredi 13 juillet, à Montpellier au terme d’une étape venteuse et très animée.

Peter Sagan et Chris Froome tentent leur chance

Alors qu’on attendait un sprint massif dans la préfecture de l’Hérault, on a assisté à un sprint entre Peter Sagan (Tinkoff) et… Chris Froome (Team Sky) ! Contre toute attente, à un peu plus de dix kilomètres de l’arrivée, le Slovaque tente sa chance en compagnie de son équipier Maciej Bodnar. Le duo creuse progressivement l’écart, mais Chris Froome leur emboîte le pas, suivi de son compatriote et équipier Geraint Thomas. Le champion du monde enlève ainsi sa deuxième victoire d’étape sur ce Tour de France.

Tinkoff et Sky, une alliance de tueurs

Sur le site du Tour de France, le porteur du maillot vert déclare : « C’est incroyable ce que nous avons fait aujourd’hui. Si on me l’avait raconté, je ne l’aurais pas cru. Ce n’était évidemment pas planifié, on ne peut pas prévoir ça. On s’est juste retrouvé à l’avant et j’ai dit à Maciej « Go, go », et on a accéléré tant qu’on a pu. Ensuite j’ai vu que Froome et Thomas étaient avec nous, et ils ont travaillé très fort avec nous. Lui voulait gagner des secondes pour le classement général, et moi je voulais l’étape. Avec des coureurs comme eux, c’était une association de tueurs ! Je suis très heureux que ça ait fonctionné, parce que tout le monde devait se dire « Hey, tu fais quoi ? » C’est vraiment une surprise, je crois que nous n’avons pas été des acteurs de la course, mais des artistes. Je me suis même impressionné ».

VIDEO CYCLISME
Sagan s’impose au sprint devant… Chris Froome

La sélection tricolore pour les JO de Rio

Bernard Bourreau, sélectionneur national, a annoncé ce mercredi son choix pour les Jeux olympiques de Rio qui se tiendront du 5 au 21 août. Thibaut Pinot, Romain Bardet, Julian Alaphilippe et Warren Barguil sont sélectionnés pour l’épreuve en ligne.

Quatre grimpeurs/puncheurs vers Rio

L’épreuve en ligne sera difficile et le titre de champion olympique devrait revenir à un amoureux de la montagne. C’est pourquoi la sélection de Bernard Bourreau s’oriente vers quatre grimpeurs/puncheurs. On retrouve Thibaut Pinot, le grimpeur de la FDJ, Romain Bardet, le leader d’Ag2r La Mondiale, Julian Alaphilippe, la pépite d’Etixx-Quick Step et enfin Warren Barguil, le Breton de Giant-Alpecin. Tous les quatre sont actuellement sur le Tour de France.

Vuillermoz sur la touche

On peut être surpris par l’absence d’Alexis Vuillermoz (Ag2r-La Mondiale), puisqu’il avait gagné le test event à Rio en août dernier. Il fait partie des remplaçants avec Tony Gallopin et Pierre Rolland. En ce qui concerne l’épreuve du contre-la-montre, le champion de France de la discipline, Thibaut Pinot, est sélectionné. Il est pour l’instant le seul Français à enchaîner les deux épreuves, le nom du deuxième représentant tricolore pour le contre-la-montre ne sera dévoilé qu’ultérieurement.

Peter Sagan au sprint devant… Chris Froome !

Nouvelle grosse démonstration de force de la part de Peter Sagan qui s’impose sur la onzième étape de ce Tour de France, dont l’arrivée était donnée à Montpellier, après 163 kilomètres. Le champion du monde a devancé au sprint… Chris Froome ! Sur un tracé balayé par le vent, le maillot jaune a profité d’une cassure provoquée par le Slovaque et son coéquipier Maciej Bodnar pour s’extirper du peloton, et arriver avec six secondes d’avance sur un peloton réglé par Kristoff devant Laporte.

Vichot et Howard s’extirpent du peloton

Alors que le peloton était plutôt nerveux toute la journée, provoquant quelques chutes sans gravité, Arthur Vichot (FDJ) et Leigh Howard (IAM), sortent du peloton mais ne posséderont jamais plus de quatre minutes sur le « paquet ». Sans trop d’espoir sur un parcours totalement plat et destiné aux sprinteurs, le duo se fait reprendre à plus de 60 kilomètres de la ligne d’arrivée. Tinkoff, BMC, Trek Segafredo ou encore Sky profitent du vent méditerranéen pour accélérer et créer des coups de bordures à plusieurs reprises. Mais aucun favori au général ou à la victoire ne sont piégés et tout rentre dans l’ordre, jusqu’à 10 kilomètres de l’arrivée…

Froome et Sagan s’envolent

Peter Sagan, bien aidé par son coéquipier polonais Maciej Bodnar, profite d’une longue ligne droite dégagée et exposée au vent pour tenter un énième coup de bordure. Le peloton explose alors littéralement et seuls Chris Froome et son coéquipier Geraint Thomas peuvent accompagner le duo de la Tinkoff. Alors que le peloton tente de s’organiser en récupérant des éléments de l’arrière, le quatuor de tête s’envole vers l’étape pour les uns, et le général pour les autres. Habillé du maillot vert, Sagan remporte l’étape devant Chris Froome qui, vêtu du maillot jaune, profite des six secondes de bonification et des six secondes d’écart avec le peloton pour accroître son avance au général. Maciej Bodnar complète le podium, tandis que Kristoff (Katusha) et Laporte (Cofidis) règlent le sprint du peloton.

VIDEO CYCLISME
Sagan s’impose au sprint devant… Chris Froome

Tour de France 2016 – Etape 11 – Top 20

Rank Name Nat. Team Age Result
1 Peter SAGAN SVK TNK 26 3:26:23
2 Christopher FROOME GBR SKY 31 +0
3 Maciej BODNAR POL TNK 31 +0
4 Alexander KRISTOFF NOR KAT 29 +6
5 Christophe LAPORTE FRA COF 24 +6
6 Jasper STUYVEN BEL TFS 24 +6
7 Edvald BOASSON HAGEN NOR DDD 29 +6
8 André GREIPEL GER LTS 34 +6
9 Sondre HOLST ENGER NOR IAM 23 +6
10 Oliver NAESEN BEL IAM 26 +6
11 Reinardt JANSE VAN RENSBURG RSA DDD 27 +6
12 John DEGENKOLB GER TGA 27 +6
13 Dylan GROENEWEGEN NED TLJ 23 +6
14 Daniel MCLAY GBR FVC 24 +6
15 Adam YATES GBR OBE 24 +6
16 Roman KREUZIGER CZE TNK 30 +6
17 Nairo Alexander QUINTANA ROJAS COL MOV 26 +6
18 Simon GERRANS AUS OBE 36 +6
19 Shane ARCHBOLD NZL BOA 27 +6
20 Oscar GATTO ITA TNK 31 +6

Tour de France 2016 – Classement général provisoire

Rank Name Nat. Team Age Result
1 Christopher FROOME Great Britain SKY 31 52:34:37
2 Adam YATES Great Britain OBE 24 +28
3 Daniel MARTIN Ireland EQS 30 +31
4 Nairo Alexander QUINTANA ROJAS Colombia MOV 26 +35
5 Bauke MOLLEMA Netherlands TFS 30 +56
6 Romain BARDET France ALM 26 +56
7 Sergio Luis HENAO MONTOYA Colombia SKY 29 +56
8 Alejandro VALVERDE BELMONTE Spain MOV 36 +1:13
9 Tejay VAN GARDEREN United States BMC 28 +1:13
10 Roman KREUZIGER Czech Republic TNK 30 +1:28
11 Fabio ARU Italy AST 26 +1:35
12 Joaquin RODRIGUEZ OLIVER Spain KAT 37 +1:52
13 Louis MEINTJES South Africa LAM 24 +2:10
14 Richie PORTE Australia BMC 31 +2:22
15 Warren BARGUIL France TGA 25 +3:03
16 Geraint THOMAS Great Britain SKY 30 +3:32
17 Pierre ROLLAND France CDT 30 +5:16
18 Wilco KELDERMAN Netherlands TLJ 25 +5:54
19 Sébastien REICHENBACH Switzerland FDJ 27 +6:37
20 Damiano CARUSO Italy BMC 29 +6:50

Fernando Gaviria pour quelques centimètres !

Ce mercredi 13 juillet se déroulait la 2e étape du Tour de Pologne 2016. Celle-ci reliait Tarnowskie Góry à Katowice sur une distance de 153 km et a vu s’imposer Fernando Gaviria (Etixx-Quick Step). Il subtilise le maillot jaune de son coéquipier, Davide Martinelli, par la même occasion.

Un départ mouvementé

Davide Martinelli, vainqueur mardi à Varsovie, aborait sur sa tunique jaune de leader un brassard noir en hommage aux victimes de la catastrophe ferroviaire d’Apulia, tout comme ses compatriotes. Dès le départ, les tentatives d’échappée se sont multipliées mais ont toutes avorté, rattrapées par un peloton lancé à vive allure. En effet, 49 km ont été parcourus lors de la première heure de course. Ce n’est qu’après un peu plus de 52 km de course que cinq coureurs ont réussi à s’extirper du peloton: Bakhtiyar Kozhataiyev (Astana), Marcel Aregger (IAM Cycling), Jonas Koch (VERVA Activejet), Łukasz Owsian (CCC Sprandi Polkowice), Artur Detko (Polska). L’avantage du quintette sur le peloton n’a pas excédé les deux minutes.

Etixx-Quick Step impose le rythme

L’équipe Etixx-Quick Step du leader de la course, Davide Martinelli, a pris la poursuite en main et a imposé un rythme soutenu. Le peloton s’est rapidement étendu sous l’impulsion de la formation belge. Peu à peu, les différentes équipes de sprinteur sont venues prêter main forte en se replaçant à l’avant du groupe.

Fernando Gaviria s’impose

De par leur nature, les derniers kilomètres de course promettaient une arrivée au sprint. Alors que les équipes de sprinteur roulaient en tête de peloton à bride abattue, les cinq fuyards se sont fait reprendre les uns après les autres, le dernier rescapé, Marcel Aregger (IAM Cycling), s’étant fait avaler en dernier lieu à 15 km de la ligne. Fernando Gaviria (Etixx-Quick Step) l’emporte de quelques centimètres sur Elia Viviani (Team Sky). Le Colombien devient le nouveau leader de ce 73e Tour de Pologne.

VIDEO CYCLISME
La victoire et la réaction de Fernando Gaviria

Tour de Pologne 2016 – Étape 2 – Top 10

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Fernando GAVIRIA RENDON COL EQS 22 3:19:30
2 Elia VIVIANI ITA SKY 27 +0
3 Caleb EWAN AUS OBE 22 +0
4 Kristian SBARAGLI ITA DDD 26 +0
5 Moreno HOFLAND NED TLJ 25 +0
6 Niccolo BONIFAZIO ITA TFS 23 +0
7 Heinrich HAUSSLER AUS IAM 32 +0
8 Nikias ARNDT GER TGA 25 +0
9 Jasper DE BUYST BEL LTS 23 +0
10 Kamil ZIELINSKI POL POL 28 +0

Tour de Pologne 2016 – Classement général provisoire

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Fernando GAVIRIA RENDON Colombia EQS 22 6:20:24
2 Davide MARTINELLI Italy EQS 23 +6
3 Caleb EWAN Australia OBE 22 +8
4 Diego ULISSI Italy LAM 27 +14
5 Moreno HOFLAND Netherlands TLJ 25 +16
6 Nikias ARNDT Germany TGA 25 +16
7 Niccolo BONIFAZIO Italy TFS 23 +16
8 Lorenzo MANZIN France FDJ 22 +16
9 Michal KWIATKOWSKI Poland SKY 26 +16
10 Philippe GILBERT Belgium BMC 34 +16

Le Mont Ventoux raccourci !

Comme nous vous l’annoncions dans l’après-midi, la douzième étape de Jeudi, entre Montpellier et le Mont Ventoux est raccourcie. En raison des rafales de vent mettant en danger le bon déroulement de la course, l’arrivée sera donnée au Chalet Reynard, à six kilomètres de l’arrivée prévue initialement. Au micro de France2, Christian Prudhomme, le directeur du Tour du France a été catégorique : « la seule solution possible est d’arriver au Chalet Reynard ».

Alors que les coureurs l’attendaient depuis plusieurs jours, le Mont Ventoux s’est vu amputé de ses six derniers kilomètre par l’organisation du Tour de France. De fortes rafales de vents sont prévues sur les hauteurs du mont chauve, ce qui a obligé ASO à avancer l’arrivée de plus de six kilomètres. Désormais placée au Chalet Reynard, elle devrait quand même sacrer un grand nom, et peut être faire se chambouler le classement général. En effet, les favoris ont en tête cette montée historique depuis, au moins, dimanche soir, et on devrait avoir du mouvement chez les poursuivants de Chris Froome, qui (on l’espère), sont vexés d’avoir de nouveau concéder 12 secondes sur une étape totalement plate.

VIDEO DE CYCLISME
Chris Froome vainqueur au Mont Ventoux en 2013

Tom Boonen courtisé par LottoNL Jumbo

La formation LottoNL Jumbo commence à s’activer sur le marché des transferts. Depuis l’annonce de la prolongation de son sponsor principal pour deux années supplémentaires, l’équipe néerlandaise prépare l’avenir. Malgré tout, elle risque de perdre un excellent élément en la personne de Sep Vanmarcke dont l’offre proposée par ses dirigeants n’était pas à la hauteur de ses attentes. Pour le remplacer, l’idée d’engager Tom Boonen a été émise.

Tom Boonen sur les tablettes de LottoNL Jumbo

Selon le Het Nieuwsblad, LottoNL Jumbo a fait de Tom Boonen, en fin de contrat avec Etixx-Quick Step, sa cible prioritaire au niveau du recrutement. Elle serait alors entrée en contact avec l’agent de « Tomeke », Paul de Geyter afin d’entamer les négociations. Le Belge, quadruple lauréat de Paris-Roubaix  est toujours en quête d’une cinquième victoire qui le ferait entrer tout droit dans l’histoire du cyclisme. L’équipe dirigée par Nico Verhoeven, semble apte à l’emmener vers son ultime objectif.

VIDEO CYCLISME
Retour sur la deuxième place de Tom Boonen lors de Paris-Roubaix 2016

Tu montes, chéri ?

Beaucoup de coureurs appréhendent les étapes de montagne. Histoire d’amour pour les grimpeurs ou de désamour pour ceux qui redoutent comme la peste les pourcentages les plus élevés qui leur donnent l’impression de reculer plus que d’avancer. Avant le départ, l’un de ces coursiers, du haut de ses tracas, entame une conversation intime avec sa bicyclette qui devient en cette circonstance une confidente à part entière de la femme du coureur, contrainte d’accepter ce tête-à-tête aux épanchements platoniques sans pour autant se départir d’une pointe de jalousie, bien placée ou pas.

 

-Tu montes, chéri ?

-Attends, c’est pas encore l’heure.

-Ne sois pas en retard pour la signature. Tu traines toujours la patte quand la route s’élève.

-Les gars viennent de partir, je ne suis pas en retard.

-Monte, chéri ?

-Attends, j’ai oublié un truc dans le bus.

-Mais oui c’est ça.

Ça y est, tu as tout ce qu’il te faut ?

-C’est bon.

-Allez, monte.

-Attends, je vérifie la pression de tes boyaux.

-T’exagères.

-C’est important.

-Alors, ils sont à ta convenance ?

-Ouais c’est bon.

-J’vais vérifier tes freins.

-Ben voyons.

-Prends encore plus le temps que d’habitude. Change les patins pendant que tu y es.

-Pourquoi pas.

-Allez viens, on y va, c’est la présentation de l’équipe sur le podium.

-Ouais, je monte.

-Alors, heureux ?

-Ouais ben, on verra à l’arrivée. 

-T’inquiète pas, on va s’accrocher ensemble. On va encore en voir du pays. J’ai toujours aimé la montagne, tu le sais. C’est beau, vivifiant, on a l’impression d’être hors du temps, là-haut.

-En arrivant hors délai, oui !

-En s’accrochant c’est déjà bien.

-Je suis souvent cramé, à ramasser à la petite cuillère.

-Je sais mais, je suis là. Roulante, légère et réglée à souhait pour que tu sois au mieux dans les montées.

-On verra bien.

-Ecoute, si toutefois tu décides d’abandonner, sache que je ne t’en voudrais pas. Cela ne s’est pas encore produit mais, si cela devait arriver, je resterai ta Petite Reine.

-Et moi, ton roi aux jambes lourdes et à la tête non couronnée.   

Vers un retrait du mont Ventoux ?

Alors que la 11e étape du Tour de France en direction de Montpellier ce mercredi s’annonce stressante pour les leaders suite au vent qui pourrait provoquer des bordures, l’arrivée de l’étape de jeudi reste incertaine. Les coureurs devaient arriver le jour de la fête nationale au Mont Ventoux après 184 kilomètres.

Des rafales de plus de 100Km/H au Mont Ventoux

Les rumeurs commencent à circuler. En effet, les conditions météorologiques sont difficiles ce mercredi sur le Mont Ventoux. On y annonce des températures hivernales et des rafales à plus de 100 kilomètres/heures. Les barrières de sécurité ne tenaient pas en place au sommet du géant de Provence. ASO va prendre une décision ce mercredi soir. Décision qui sera prise pour assurer la sécurité des coureurs. Et, si le vent se maintient, l’arrivée pourrait être jugée au Chalet Reynard.

Video Cyclisme
Retour sur la victoire de Chris Froome au Mont Ventoux lors du Tour de France 2013

Chou blanc pour Direct Energie

Présent dans la bonne échappée avec Sylvain Chavanel, et dans le peloton avec son sprinteur Bryan Coquard, le Team Direct Energie pensait avoir mis en place la bonne stratégie pour décrocher son premier succès sur la dixième étape du Tour de France. Raté. Chavanel distancé, ses coéquipier incapables de boucher un écart trop important à 30 kilomètres de l’arrivée (5′), la formation française est restée sur sa faim hier à Revel. Aujourd’hui, tous les espoirs reposent sur Bryan Coquard, alors qu’il ne reste plus que trois arrivées au sprint sur cette édition 2016. 

Le Port d’Envalira trop dur pour Bryan Coquard

Au lendemain de la journée de repos, le Port d’Envalira long de 24 kilomètres était une difficulté de taille (2408m) pour les coureurs, mettant à mal les sprinteurs. Parmi eux, le français Bryan Coquard. Alors que Sagan et Matthews arrivaient à sortir du peloton pour former la bonne échappée, « Le Coq » était lâché et pointé à près de deux minutes du peloton au sommet. Le français s’est pourtant accroché : « J’avais Antoine Duchesne avec moi, on est revenus dans la descente. Ensuite on attendait que des équipes pas représentées dans l’échappée prennent les choses en main ». Dimension Data, Orica BikeExchange ou encore Tinkoff représentés à l’avant, la Direct Energie s’est vite retrouvée seule à la chasse des fuyards. « Seule IAM est venue rouler. Ce n’était pas à nous de rouler derrière. La dernière bosse à 8 km de l’arrivée faisait peur à tout le monde, je pense. Les grosses équipes pensaient probablement que leur sprinteur ne passerait pas », a raconté Coquard à L’équipe.

Chavanel placé à l’avant

Le Team Direct Energie avait tout de même place un homme à l’avant, et non des moindres, puisque Sylvain Chavanel faisait parti des 15 hommes de tête. « Je voulais profiter de ce scénario (le fait d’avoir Coquard derrière) pour ne pas trop rouler devant mais j’ai mis pas mal le bazar. Je ne roulais pas, ça énervait mes adversaires. Je n’étais pas forcément bien vu dans l’échappée. Mais bon, d’habitude c’est moi qui tire les bouts droits donc faut que je profite de temps en temps. »

Chavanel distancé, Direct Energie perd espoir

Alors que Direct Energie est toujours en chasse à plus de 20 kilomètres de l’arrivée et que l’écart tourne toujours autour de quatre minutes, Peter Sagan fait exploser le groupe de tête et Sylvain Chavanel ne peut suivre. La formation française voit alors s’envoler ses espoirs de victoire d’étape sur le Tour de France. « Je n’ai pas trop de regret parce que je n’aurai pas fait beaucoup mieux. C’était très compliqué avec tous ces grands champions et notamment de grands sprinteurs avec une belle pointe de vitesse (Sagan, Matthews, Van Avermaet, Boasson Hagen). Même si j’arrivais pour la victoire, je n’aurais pas gagné l’étape, je pense, » a reconnu Sylvain Chavanel.

Bryan Coquard ne désespère pas

Après être revenu sur la dixième étape, le sprinteur français se focalisait déjà sur la onzième, où l’arrivée à Montpellier est promise aux grosses cuisses : « J’aurais aimé aller dans l’échappée mais je n’ai tout simplement pas pu le faire car c’était vraiment trop dur dans le premier col. Sagan et Matthews ont été vraiment solides pour prendre l’échappée. Respect. » Le français croit en ses chances aujourd’hui : « Ce sera l’une des dernières arrivées au sprint. Les équipes de sprinteurs vont collaborer pour une arrivée massive. On ne veut pas rentrer de ce Tour de France bredouille. »

VIDEO CYCLISME
Michael Matthews se paie Peter Sagan

Davide Martinelli fait son entrée en WorldTour

Davide Martinelli, en voilà un (italien) qui est entré dans le cyclisme mondial par la grande porte. Du haut de ses 23 ans, le néo-pro de la formation Etixx QuickStep a signé son premier succès en WorldTour à l’occasion notamment de la première étape du Tour de Pologne qui se disputait mardi. Mieux encore, en résistant dans le final au peloton, il a grillé la politesse à des garçons tel que son coéquipier colombien Fernando Gaviria (21 ans) ou encore l’australien Caleb Ewan (22 ans – Orica BikeExchange), favoris de l’étape.

Davide Martinelli, néo-pro, gagne en WorldTour

Déjà vainqueur en début de saison sur sur la 2e étape du Tour Cycliste International La Provence (2.1), et toujours devant Gaviria (2e de l’étape), Davide Martinelli a remporté sa toute première victoire en WorldTour, sur le Tour de Pologne qui se dispute actuellement en parallèle du Tour de France qui se dirige vers Montpellier. Mais cette victoire au plus haut niveau n’est pas une surprise pour les observateurs les plus avertis. En 2012, la Team Sky l’avait intégré en tant que stagiaire alors qu’il n’était âgé que de 19 ans. Et ses succès remportés auparavant chez les amateurs laissent à penser qu’une nouvelle pointure est née.

Retrouvez ici le classement de la 1ère étape du Tour de Pologne (WorldTour).

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Revivez la victoire d’étape de Davide Martinelli

Robert Wagner prolonge avec LottoNL-Jumbo

Robert Wagner, 33 ans, a prolongé son contrat pour deux saisons au sein de l’équipe LottoNL-Jumbo. Le sprinteur allemand, au sein du groupe néerlandais depuis 2013 sous les couleurs de Belkin, est l’une des pièces maîtresses dans la mise en place du train autour de Dylan Groenewegen.

Robert Wagner, un atout majeur pour le sprint

« Je suis heureux de rester avec cette équipe. Je suis heureux de faire partie du projet de sprint avec Dylan Groenewegen. Améliorer le train mis à sa disposition est mon objectif principal pour les deux prochaines années. » En effet, avec l’arrivée du jeune sprinteur néerlandais en début de saison, LottoNL-Jumbo a dû constituer un train pour mener sa pépite vers le succès. Et les qualités de Robert Wagner ont été rapidement repérées pour être l’un des atouts majeurs dans la préparation du sprint.

Wagner-Groenewegen, paire gagnante sur le Tour ?

Robert Wagner, 33 ans, et Dylan Groenewegen, 23 ans, participent actuellement à leur premier Tour de France.  D’ailleurs, le sprinteur allemand affirme que même s’il a participé à de nombreuses courses, le Tour est vraiment différent. « Nous avons certainement la capacité de concurrencer les autres dans les sprints du Tour, ce sont vraiment les détails qui doivent encore être renforcés. Si tous les morceaux sont en place, nous pouvons aider Dylan à monter sur le podium. Nous avons vu à Limoges que nous avons la capacité de le faire », a déclaré Wagner.

Toute l’actualité cyclisme « Transfert » est à retrouver sur TodayCycling en cliquant ici.

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Dylan Groenewegen 4e à Limoges

Michal Kwiatkowski : « Gagner chez moi, en Pologne »

Désireux de briller devant son public, Michal Kwiatkowski, désormais pensionnaire du Team Sky, a placé une attaque dans le dernier kilomètre lors de la première étape du Tour de Pologne. Repris, il a finalement terminé 7e.

Le coureur Sky n’était « pas en mesure de gagner »

Lorsqu’il évoque le déroulement du final de l’étape, Michal Kwiatkowski (Team Sky) avoue s’être senti impuissant face à la concurrence : « Les coureurs de l’équipe Etixx-Quick Step ont tiré profit de mon attaque, mais il faut reconnaître qu’ils étaient tous à l’avant et qu’ils méritent leur victoire. J’ai essayé de gagner aujourd’hui, mais j’avais Zdenek Stybar et Davide Martinelli (Etixx-Quick Step), et Philippe Gilbert (BMC Racing Team) avec moi. Je n’étais pas en mesure de gagner dans ces circonstances, alors j’ai essayé de ne pas perdre de temps ».

Kwiatkowski n’avait « pas les jambes, mais la motivation »

L’ancien champion du monde de la formation Sky à propos de son état de forme sur ce Tour de Pologne : « Aujourd’hui, je n’avais pas les jambes, mais j’avais la motivation. Je voulais gagner chez moi, en Pologne, c’était mon unique but. Pour l’instant, je me sens plutôt bien, mais j’ai plutôt roulé au mental, pas avec les jambes. Il est difficile d’évaluer ma forme après cette étape ».

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Les impressions de Michal Kwiatkowski après la 1re étape du Tour de Pologne

Katusha croit toujours en Alexander Kristoff

Difficile début de Tour de France pour Alexander Kristoff. Alors que la formation Katusha a beaucoup misé sur lui, le sprinteur norvégien est à la peine sur les arrivées massives. Sa meilleure prestation n’est autre qu’une quatrième place à Montauban. Mais son équipe croit toujours en lui.

Katusha ne voulait pas laisser partir à Revel

Lors de la 10e étape du Tour de France, alors que la dangereuse échappée de quinze coureurs venait de se former, Katusha a essayé de mener la poursuite pendant quelques kilomètres. Sans aucun soutien de la part d’autres formations, elle s’est tout simplement relevée et l’écart est vite monté autour des sept minutes. « Nous avons attendu que plusieurs coureurs nous rejoignent à l’avant et quand l’écart est passé à 5 minutes, nous avons commencé à tirer, mais ces 15 coureurs à l’avant étaient forts et on n’a pas eu toute la collaboration du peloton. Nous avons tenu l’écart par nous-mêmes pendant 30 km, mais nous savions que nous ne pouvions pas faire tout le travail », a déclaré le directeur sportif José Azevedo.

Et si l’équipe Katusha avait été aidée ?

« Plus tard, IAM Cycling, puis Direct Energie, ont commencé à travailler, mais il était trop tard ! Un peu plus tôt quand nous roulions ils n’ont pas voulu collaborer », regrette José Azevedo. « Vous ne devez pas avoir ce genre d’hésitation, vous devez réagir immédiatement parce que le groupe à l’avant est trop grand. Je pense que si nous avions eu deux équipes avec nous, nous aurions pu avoir une chance de rattraper le groupe, mais à la fin on n’a pas eu l’aide espérée et nous savions que c’était un gaspillage d’efforts de notre part. » Car en effet, d’autres étapes qui ont plus de chance d’aboutir au sprint verront l’équipe Katusha travailler pour Alexander Kristoff toujours en quête d’un résultat. Puis il y a aussi Joaquim Rodriguez, actuellement cinquième du classement général, à protéger…

VIDEO CYCLISME
Le résumé de la 10e étape du Tour de France 2016

Davide Martinelli : « C’est le plus beau jour de ma vie »

Le jeune Italien de la formation Etixx-Quick Step, Davide Martinelli, a remporté hier la première étape du Tour de Pologne. Il a ainsi signé son premier succès en WorldTour.

Première victoire en WorldTour pour Davide Martinelli

« Le final de la course était difficile de par ses routes sinueuses. La clé résidait dans les 500 derniers mètres lorsque je me suis retrouvé à l’avant avec Zdenek Stybar (Etixx-Quick Step) et Philippe Gilbert (BMC Racing Team). Gilbert a marqué un temps d’hésitation et c’est là que j’ai compris que c’était le bon moment pour attaquer. C’est ma première victoire en WorldTour. »

Martinelli : « Le plus beau jour de ma vie »

« J’espère que j’arriverai à garder le maillot jusqu’à la haute montagne. Les deux dernières étapes sont très difficiles, mais je ferai de mon mieux. Je suis encore jeune et je ne connais pas mes limites. C’est le plus beau jour de ma vie. Le Tour de Pologne est une course WorldTour, l’une des plus importantes du monde », conclut Davide Martinelli.

VIDEO CYCLISME
Les temps forts de la 1re étape du Tour de Pologne

Greg Van Avermaet : « Sagan était vraiment impressionnant »

Pour la troisième fois sur ce Tour de France, Greg Van Avermaet était à l’avant sur la dixième étape. En compagnie de Sagan et Matthews, le belge savait qu’il serait très dur de décrocher une deuxième victoire d’étape, et n’a pu que constater la supériorité de ses adversaires. 

Van Avermaet impressionné par Peter Sagan

« J’ai essayé de survivre dans cette échappée. Ce n’était pas si simple car il y avait beaucoup de vent, des temps morts, il ne fallait pas louper les bons mouvements, raconte le coureur de la BMC. Sagan était vraiment impressionnant. Il a réagi à toutes les attaques, il a rendu la dernière montée très difficile. Il était sans aucun doute le plus fort aujourd’hui. Matthews avait des équipiers, c’est ce qui lui a permis de garder tout le monde ensemble. Ensuite, en terme de pointe de vitesse, Matthews était le plus rapide. »

GVA : « Ils étaient juste plus rapides »

« Moi j’ai essayé de surprendre. Je sais que mon point fort, ce sont les longs sprints alors j’ai essayé de lancer de loin. Mais dès le départ ça semblait très dur de battre Matthews et Sagan. J’avais de bonnes sensations. J’ai bien récupérer de ma première semaine. Ils étaient juste plus rapides », a finalement reconnu, Van Avermaet, vainqueur au Lioran.

Son Tour de France n’est pas terminé

Auteur d’un Tour de France remarquable, avec une victoire d’étape au Lioran et le port du maillot jaune durant trois jours, Van Avermaet tirera à coup sûr un bilan positif de sa Grande Boucle. Néanmoins, la course du belge est loin d’être terminée puisque qu’il va désormais se focaliser sur ses leaders du classement général, Richie Porte et Tejay Van Garderen, en lice pour un podium à Paris.

VIDEO CYCLISME
Van Avermaet n’a rien pu faire sur la 10e du Tour de France

Les sprinters ont rendez-vous à Montpellier

Telle une tradition, les coureurs du Tour de France, au nombre de 192 au départ de Carcassonne, ont rendez-vous mercredi en fin d’après-midi à Montplellierpour en découdre dans un sprint massif au terme de la 11e étape, longue de 162,5 kilomètres. C’est la 30e fois que le Tour de France passera par Montpellier. Mark Cavendish et Marcel Kittel sont les favoris de l’étape.

Mark Cavendish ou Marcel Kittel ?

Avec, à eux deux, quatre victoires depuis le départ de la Grande Boucle, Mark Cavendish (Dimension Data) et l’allemand Marcel Kittel (Etixx QuickStep) font office de grandissimes favoris pour s’imposer dans les rues de Montpellier. A moins que la surprise vienne du côté du champion allemand Andre Greipel (Lotto Soudal) ou pourquoi pas de l’excellent sprinter français, Bryan Coquard (Direct Energie).

Chris Froome, une étape « au chaud » dans le peloton

Pendant que les échappés animeront la course sur cette 11e étape du Tour de France et qu’ils se feront rattraper dans le final, aux abords de Montpellier, le maillot jaune Chris Froome, aura fait de la « patinette » toute la journée, dans les roues, au chaud, au coeur du peloton. En lice pour remporter un troisième Tour de France, le britannique âgé de 31 ans possède aupart de cette étape de transition 16″ d’avance sur son compatriote Adam Yates (Orica GreenEdge) et 19″ sur l’irlandais Daniel Martin (Etixx QuickStep), très en vue dans les Pyrénées.

Les favoris de la 11e étape du TDF

*** Marcel Kittel, Mark Cavendish

** Andre Greipel, Alexander Kristoff, Bryan Coquard, Peter Sagan, Daniel McLay

* Dylan Groenewegen, Edward Theuns, John Degenkolb, Michael Matthews, Christophe Laporte, Sam Bennett, Sondre Holst Enger

Les ascensions de la 11e étape du Tour de France 2016

Km 38 – Côte de Minerve – 2,4 KM (5,4% de moyenne) – 4e catégorie

Km 57 – Côte de Villespassans – 2,3 KM (4,5% de moyenne) – ‘e catégorie

Le final de la 11e étape du Tour de France 2016

TODAYCYCLING - Place aux sprinters à l'occasion de la 11e étape du Tour de France. Photo : ASO
TODAYCYCLING – Place aux sprinters à l’occasion de la 11e étape du Tour de France. Photo : ASO

Cliquez ici pour consulter le classement de l’étape d’avant-hier et le classement général au départ de la 11e étape du Tour de France 2016.

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Le résumé de la 10e étape du Tour de France

Et si on remplaçait les motos par des scooters ?

C’est l’idée suggérée par plusieurs coureurs allemands dont Tony Martin et Marcel Kittel (Etixx-Quick Step). Dans une tribune publiée dans le quotidien allemand Bild, ils demandent plus de sécurité lors des courses et suggèrent de remplacer les motos suiveuses actuelles par des scooters, plus légers.

Les scooters plus légers que les motos

Un groupe de coureurs allemands lancent l’idée de remplacer les motos suiveuses par des scooters. Dans le journal Bild, le triple champion du monde du contre-la-montre évoque notamment la différence de poids substantielle entre les motos et les scooters. « Il y a une grande différence entre 300 kg vous tombant dessus et 150 kg », soutient Tony Martin.

Des accidents trop nombreux

Pour rappel, de nombreuses motos ont été impliquées dans plusieurs accidents, dont certains très graves, notamment cette année. En mars dernier, lors de la classique Gand-Wevelgem, le jeune Belge Antoine Demoitié (Wanty-Groupe Gobert) était percuté par un de ces engins qui n’a pas pu l’éviter après une chute. Le coureur est décédé quelques heures plus tard. Fin mai, un autre Belge, Stig Broeckx (Lotto-Soudal), subissait ce type d’accident lors du Tour de Belgique, après avoir déjà été heurté par une moto lors de la course Kuurne-Bruxelles-Kuurne en début de saison, lui causant une fracture de la clavicule et une côte fêlée. Le coureur se trouve toujours dans le coma, dans un état végétatif.

Tous ces drames ont suscité de vives réactions dans le peloton, les coureurs appelant à plus de sécurité lors des épreuves.

Tour de France 2016 – 10e étape

La résumé de la 10ème étape du Tour de France 2016 : cliquer ici.

Michael Matthews : « Tellement émouvant »

Samuel Dumoulin : « J’ai mis tout ce que j’avais »

Chris Froome : « Déjà concentré sur le Mont Ventoux »

Pinot : « Nous nous sommes marqués avec Majka »

Peter Sagan : « J’essayais juste de contrôler la situation »

Peter Sagan : « J’essayais juste de contrôler la situation »

Peter Sagan peut rager ! Il est passé tout près de remporter sa deuxième victoire d’étape sur le Tour de France 2016. Deuxième derrière Michael Matthews à Revel, « Tourminator » a tout de même récupéré son bien, à savoir le maillot vert du classement par points. Une journée pas si mauvaise que cela. 

Peter Sagan provoque la cassure du groupe de tête

Une échappée royale se dessine dans la descente du Port d’Envalira, unique ascension du jour placée en tout début d’étape sous l’initiative de Peter Sagan. Le coureur de la Tinkoff est accompagné par Tony Gallopin (Lotto Soudal), Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale), Edvald Boasson Hagen (Dimension Data), Vincenzo Nibali (Astana), Michael Matthews (Orica BikeExchang), Sylvain Chavanel (Direct Energie) ou encore Greg Van Avermaet (BMC Racing Team). À 25 kilomètres de l’arrivée, il fait exploser le peloton. Orica BikeExchance a toujours trois hommes en tête…

Peter Sagan battu mais satisfait

Peter Sagan s’est finalement fait battre par Michael Matthews bien emmené dans le final par Daryl Impey et Luke Durbridge ses coéquipiers. Le Champion du monde s’est pourtant montré satisfait puisqu’il a récupéré sa précieuse tunique verte : « Ça a été une journée compliquée, avec une échappée nombreuse composée de coureurs qui ne voulaient pas tous collaborer », s’est-il confié après l’arrivée. « Les Orica étaient trois, ils ont attaqué avant et après la montée, j’essayais juste de contrôler la situation. Je termine deuxième, mais ça aurait pu être pire. Au moins, j’ai repris le maillot vert ». 

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Retour sur la 10e étape du Tour de France.

Thibaut Pinot : « Nous nous sommes marqués avec Majka »

La première journée de repos d’hier a été l’occasion pour les coureurs de se ressourcer et de faire le point sur la course. Thibaut Pinot (FDJ), pour qui les espoirs de briller au général se sont envolés, vise la victoire d’étape et, pourquoi pas, le maillot à pois dont il est actuellement le porteur. Cependant, la lutte aux pois s’annonce compliquée à l’image d’aujourd’hui où lui et son premier rival, Rafal Majka (Tinkoff), se sont marqués toute la journée. Pinot a toutefois réussi à conforter son avance sur le Polonais, bien que le classement se tienne toujours dans un mouchoir.

Thibaut Pinot à pois dans le Ventoux

Sur le site du Tour de France, le Franc-Comtois livre ses impressions : « Le lendemain d’une journée de repos, c’est toujours compliqué. Je voulais essayer de marquer des points de la montagne dans la première ascension, mais je n’ai pas réussi. Nous avons passé notre temps à nous marquer l’un et l’autre avec Majka, et au final j’ai au moins pu le contrôler. Cela va me permettre de porter le maillot à pois pour l’étape du Mont Ventoux, ce qui devrait me faire un beau souvenir. Je n’avais de toute façon pas prévu de partir dans l’échappée : je me serais certainement relevé après Envalira, parce qu’avec des coureurs comme Sagan, Matthews ou Van Avermaet, je n’avais aucune chance de gagner ».

Classement provisoire du meilleur grimpeur

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Thibaut PINOT FRA FDJ 26 80
2 Rafal MAJKA POL TNK 27 77
3 Tom DUMOULIN NED TGA 26 58
4 Rui Alberto FARIA DA COSTA POR LAM 30 50
5 Thomas DE GENDT BEL LTS 30 36
6 Daniel NAVARRO GARCIA ESP COF 33 36
7 Diego ROSA ITA AST 27 27
8 Winner ANACONA GOMEZ COL MOV 28 26
9 George BENNETT NZL TLJ 26 23
10 Christopher FROOME GBR SKY 31 22
11 Tony MARTIN GER EQS 31 18
12 Sergio Luis HENAO MONTOYA COL SKY 29 16
13 Romain SICARD FRA DEN 28 14
14 Greg VAN AVERMAET BEL BMC 31 13
15 Mikel LANDA MEANA ESP SKY 27 13
16 Wout POELS NED SKY 29 12
17 Mathias FRANK SUI IAM 30 12
18 Stephen CUMMINGS GBR DDD 35 11
19 Vincenzo NIBALI ITA AST 32 11
20 Alejandro VALVERDE BELMONTE ESP MOV 36 10

Chris Froome : « Déjà concentré sur le Mont Ventoux »

Nouvelle journée en jaune pour Christopher Froome et la Sky, qui, comme à son habitude, a géré sereinement la principale difficulté du jour, le Port d’Envalira, où Barguil, Aru et Valverde ont tenté de prendre l’échappée du jour. Le bon coup parti, la journée s’est ensuite déroulée sans encombre pour la formation britannique, franchissant la ligne d’arrivée en roue libre. 

Le leader du classement général du Tour de France raconte un début d’étape quelque peu mouvementé : « Ça a été un départ assez étrange, et nous avons eu beaucoup de travail à fournir en début d’étape pour contrôler la composition de l’échappée. A un certain moment, Valverde essayait d’y aller alors il a fallu le neutraliser. Ensuite on voyait assez mal à cause du brouillard dans la descente après le Port d’Envalira. Ça ressemblait un peu à une étape du Giro il y a quelques années où Quintana s’était échappé après le Stelvio dans la descente. Alors nous avons été très attentifs à ce qu’il ne fasse pas la même chose. Ensuite, ça a été une journée assez calme. »

Le britannique est ensuite revenu sur le fait de défendre le maillot jaune si loin de Paris : « La question ne s’est jamais posée d’avoir à défendre le maillot, même si Adam Yates est très proche de moi. Ce n’est pas un problème pour nous d’avoir la responsabilité de la course, même si ce n’est jamais facile de savoir ce qui va se passer sur ces étapes entre les montagnes. Et demain, ce sera pareil. Je suis tout de même déjà concentré sur le Mont Ventoux, qui sera une très grosse étape, et le contre-la-montre du lendemain. »

Samuel Dumoulin : « J’ai mis tout ce que j’avais »

Cinquième de l’étape du jour sur le Tour de France, Samuel Dumoulin n’a pas de quoi être déçu. Présent parmi les meilleurs à la bascule du Port d’Envalira, le sprinteur de poche d’AG2R La Mondiale a réalisé une superbe course, là où certains coureurs expérimentés se sont fait piéger. Même si la victoire d’étape n’est pas au bout de cette folle journée, Dumoulin peut être satisfait.

Samuel Dumoulin aux côtés des meilleurs du monde

« Ce n’est pas une déception quand on voit la qualité du plateau et la qualité des coureurs avec lesquels je me trouvais: le vice-champion du monde Matthews, le champion du monde Sagan, Boasson-Hagen, Van Avermaet et je suis là avec eux, a déclaré Samuel Dumoulin sur le site officiel du Tour de France. C’était une fin d’étape très rapide, très difficile avec Nibali, Rui Costa et les autres. J’étais là à la fin, j’ai bien senti le coup de bordure de Sagan. Après, les mecs sont hyper forts, j’ai mis tout ce que j’avais et je ne pouvais pas faire plus. Je suis déjà content d’être là. À la fin, je me suis dit ‘profite’, parce que c’est des moments rares. J’avais des jambes exceptionnelles, mais je ne vais pas pleurer. Cette échappée était belle, je l’ai prise. C’est déjà bien. »

Samuel Dumoulin, la poignée dans le coin

La saison 2016 est placée sous le signe de la réussite pour Samuel Dumoulin. Le coureur de l’équipe AG2R La Mondiale compte trois victoires cette année. Sur ce Tour de France, il devra néanmoins compter ses coups de pédales avec Romain Bardet dans l’effectif. Le but est de le mener le plus loin dans sa quête au meilleur classement général possible. Il faudra donc pour Dumoulin cibler une nouvelle étape où l’échappée a de grandes chances de rallier l’arrivée pour éviter de gaspiller des forces inutilement…

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Dumoulin parmi les plus forts sur la 10e étape du Tour de France

Michael Matthews : « Tellement émouvant »

Vainqueur de la dixième étape du Tour de France, Michael Matthews était absolument ravi de lever les bras sur la Grande Boucle, après des succès déjà acquis sur le Giro et la Vuelta. L’australien d’Orica BikeExchange a parfaitement profité du travail de ses deux coéquipiers présents dans l’échappée, pour devancer au sprint Sagan, Van Avermaet et Boassen Hagen. 

Matthews joue de la force collective de son équipe

Sur le site du Tour de France, Michael Matthews est revenu sur cette victoire : « Cela fait la troisième année que j’essaye avec le Tour de France, et ça a été très difficile jusqu’ici. Réussir enfin à mettre tous les ingrédients ensemble, que ça fonctionne et que je gagne une étape… c’est tellement émouvant que je n’ai pas de mots. C’était une étape difficile, et il était clair que Sagan était le favori parmi nous. C’est peut-être le meilleur coureur du monde, et c’est un modèle pour moi. Nous avions un avantage numérique avec Durbridge et Impey, alors nous avons voulu en profiter et ça m’a largement aidé, ils ont fait un travail formidable. Dans le final, je sentais que j’avais de bonnes  jambes, mais une fois à 200 mètres de la ligne on ne sait jamais ce qui peut se passer. »

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Le dernier kilomètre de l’étape remportée par Michael Matthews

Contador chez Trek-Segafredo, c’est signé !

Alberto Contador s’est officiellement engagé avec la formation américaine Trek-Segafredo ce mardi pour une durée de deux ans avec la 2e année en option. À 33 ans, « El Pistolero » se lance certainement, ici, le dernier challenge de sa carrière.

Selon les sources, le frère d’Alberto Contador, son agent, aurait accepté les termes du contrat lundi soir en Andorre lors de la journée de repos du Tour de France. Il lierait le coureur espagnol à l’équipe Trek jusqu’en 2018 et devrait amener dans ses bagages deux autres coureurs également pensionnaires de l’équipe Tinkoff qui disparaît en fin de saison, dont son compatriote Jésus Hernandez.

Alberto Contador viendra grandement renforcer la firme américaine aux côtés du Néerlandais Bauke Mollema, actuel leader de l’équipe qui a récemment prolongé son contrat de deux ans chez Trek.

Michael Matthews profite du jeu d’équipe

Les lendemains de journées de repos sont plus ou moins difficiles pour certains. Une chose est sûre, ça ne l’était pas pour Michael Matthews sur cette 10e étape du Tour de France. Le coureur de l’équipe Orica BikeExchange s’est en effet imposé à Revel au terme des 196 kilomètres de jour et d’une bataille lancée dès le kilomètre 0. Aucun problème pour Chris Froome qui conserve son maillot jaune.

Rui Costa fait cavalier seul, Peter Sagan à l’attaque

Les choses se corsent dès les premiers mètres. Les coureurs doivent gravir le Port d’Envalira, classé en première catégorie. Ils sont donc nombreux à tenter de prendre l’échappée du jour qui a de grandes chances de rallier l’arrivée. Rui Costa (Lampre-merida), déjà en vue à Andorre Arcalis, passe seul en tête au sommet de cette première difficulté. Peter Sagan (Tinkoff) ne veut pas attendre le sprint et sort également du peloton. Pierre Rolland (Cannondale) montre des signes de limite et lâche, déjà, le peloton.

Sagan, Gallopin, Matthews, Nibali… une échappée royale

C’est finalement dans la descente du Port d’Envalira que l’échappée se dessine. Peter Sagan n’y va pas de main morte et il est rejoint par une quinzaine d’autres coureurs dont Tony Gallopin (Lotto Soudal), Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale), Edvald Boasson Hagen (Dimension Data), Vincenzo Nibali (Astana), Michael Matthews (Orica BikeExchange), Sylvain Chavanel (Direct Energie) ou encore Greg Van Avermaet (BMC Racing Team). Le peloton bataille avant de laisser filer. Ce qui profite aux coureurs lâchés dans le col de première catégorie qui réintègrent le peloton.

L’équipe IAM Cycling mène la chasse

Sans coureur dans l’échappée, IAM Cycling se porte rapidement en tête de peloton pour tenter de combler l’écart qui a atteint les 7 minutes. Peu aidée, la formation suisse met deux coureurs au boulot avec notamment Jérôme Coppel. La deuxième équipe à manifester son intention de revenir n’est autre que Direct Energie qui, avec Thomas Voeckler, se met aussi à travailler à l’avant du peloton. Malgré tout, l’écart peine à descendre et les quinze hommes de tête ont encore de la réserve.

Peter Sagan fait exploser l’échappée

A 25 kilomètres de l’arrivée, Peter Sagan fait exploser l’échappée. Le champion du monde, une jambe au dessus de ses compagnons d’échappée, met tout le monde dans le rouge sur une partie exposée au vent. Les rouleurs du groupe de quinze résistent et les plus costauds sont là. Vincenzo Nibali, Rui Costa, Tony Gallopin, Mikel Landa… tous ont explosé en plein vol. Orica BikeExchance en profite également avec la présence de trois coureurs à l’avant. Micheal Matthews est prêt à être emmené dans un fauteuil.

Michael Matthews le plus frais

Dans la Côte de Saint-Ferréol, Daryl Impey lance les hostilités. Samuel Dumoulin est bien placé et personne ne se fait piéger sur cette accélération. C’est d’ailleurs le champion du monde qui mène ensuite le tempo dans le bosse de troisième catégorie. Moment choisi par Impey pour en remettre une. Au sommet, c’est le round d’observation. Impey retente sa chance et c’est Sagan qui fait encore l’effort. Les six coureurs restants vont se jouer la victoire au sprint. Michael Matthews se montre le plus fort après un gros travail de ses coéquipiers et notamment de Daryl Impey dans les derniers kilomètres pour remporter sa première victoire sur le Tour de France.

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Michael Matthews se paie Peter Sagan

Tour de France 2016 – Etape 10 – Top 20

Rank Name Nat. Team Age Result
1 Michael MATTHEWS AUS OBE 26 4:22:38
2 Peter SAGAN SVK TNK 26 +0
3 Edvald BOASSON HAGEN NOR DDD 29 +0
4 Greg VAN AVERMAET BEL BMC 31 +0
5 Samuel DUMOULIN FRA ALM 36 +0
6 Daryl IMPEY RSA OBE 32 +2
7 Luke DURBRIDGE AUS OBE 25 +1:10
8 Damiano CARUSO ITA BMC 29 +3:01
9 Gorka IZAGUIRRE INSAUSTI ESP MOV 29 +3:10
10 Tony GALLOPIN FRA LTS 28 +3:10
11 Rui Alberto FARIA DA COSTA POR LAM 30 +3:10
12 Sylvain CHAVANEL FRA DEN 37 +3:10
13 Mikel LANDA MEANA ESP SKY 27 +3:14
14 Vincenzo NIBALI ITA AST 32 +3:14
15 Stephen CUMMINGS GBR DDD 35 +5:35
16 Edward THEUNS BEL TFS 25 +9:39
17 Jasper STUYVEN BEL TFS 24 +9:39
18 Michael VALGREN DEN TNK 24 +9:39
19 Tony MARTIN GER EQS 31 +9:39
20 Luke ROWE GBR SKY 26 +9:39

Tour de France 2016 – Classement général provisoire

Rank Name Nat. Team Age Result
1 Christopher FROOME Great Britain SKY 31 49:08:20
2 Adam YATES Great Britain OBE 24 +16
3 Daniel MARTIN Ireland EQS 30 +19
4 Nairo Alexander QUINTANA ROJAS Colombia MOV 26 +23
5 Joaquin RODRIGUEZ OLIVER Spain KAT 37 +37
6 Bauke MOLLEMA Netherlands TFS 30 +44
7 Romain BARDET France ALM 26 +44
8 Sergio Luis HENAO MONTOYA Colombia SKY 29 +44
9 Louis MEINTJES South Africa LAM 24 +55
10 Alejandro VALVERDE BELMONTE Spain MOV 36 +1:01
11 Tejay VAN GARDEREN United States BMC 28 +1:01
12 Roman KREUZIGER Czech Republic TNK 30 +1:16
13 Fabio ARU Italy AST 26 +1:23
14 Richie PORTE Australia BMC 31 +2:10
15 Warren BARGUIL France TGA 25 +2:51
16 Geraint THOMAS Great Britain SKY 30 +3:20
17 Pierre ROLLAND France CDT 30 +4:01
18 Sébastien REICHENBACH Switzerland FDJ 27 +5:22
19 Wilco KELDERMAN Netherlands TLJ 25 +5:28
20 Jurgen VAN DEN BROECK Belgium KAT 33 +5:33