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Le Tour de France 2020 doit-il avoir lieu ?

Le Grand Départ du Tour de France 2020 est prévu pour le 27 juin à Nice. Si c’est dans trois mois, le coronavirus remet en question la tenue de cet événement planétaire. En plus l’Euro et dernièrement les Jeux Olympiques ont été officiellement reportés. Mais de votre côté, pour quelle position êtes-vous favorable ?

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Les Jeux Olympiques de Tokyo reportés !

C’était évoqué depuis un certain temps. Les Jeux Olympiques de Tokyo (24 juillet au 9 août 2020), en accord avec le CIO et le Japon, sont repoussés en 2021 à cause de la crise du Covid-19 (coronavirus). Après une pression portée par le monde sportif et notamment le retrait des équipes du Canada et d’Australie, les organisateurs ont finalement cédé.

Les Jeux Olymiques de Tokyo se dérouleront en 2021

Bien évidemment, il était hors de question d’annuler les Jeux Olympiques. Le CIO et le Japon ont donc pris la décision de les repousser d’une année. Cela à cause d’une pression mise par le monde sportif ces derniers jours, mais également le retrait de certains pays. « La propagation sans précédent et imprévisible de l’épidémie a entraîné une détérioration de la situation dans le reste du monde. Hier, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que la pandémie de COVID-19 « s’accélérait ». Il y a maintenant plus de 375 000 cas enregistrés dans le monde et dans presque tous les pays, et leur nombre augmente d’heure en heure », ont alors indiqué Thomas Bach (président du CIO) et Shinzo Abe (Premier ministre japonais).

Une nouvelle bien accueillie par les sportifs

De nombreux sportifs et pays s’étaient unis pour demander le report des Jeux Olympiques. En pleine période de confinement, et parce que le Covid-19 présente un danger non négligeable, il fallait repousser les JO. La nouvelle a été bien reçue par les sportifs à l’image d’Elia Viviani, sacré champion olympique de l’omnium en 2016. « Le report des Jeux Olympiques à 2021 est la meilleure décision selon moi. Aujourd’hui, nous sommes tous aux prises avec un problème beaucoup plus grave et même si le mois d’août semble encore loin, la sécurité d’un si grand événement a été très difficile. Donc, les Jeux Olympiques, à bientôt en 2021 », a écrit le champion italien sur Twitter.

Thibaut Pinot : « Le vélo en ce moment est complètement dérisoire »

En période de confinement dû au coronavirus, Thibaut Pinot a accordé une interview à France TV Sport. Il évoque notamment cette situation particulière tout comme le reste de la saison, qui est pour l’instant en suspens à l’image du Tour de France.

La santé avant tout pour Thibaut Pinot

Prendre son mal en patience. Comme beaucoup d’autres, c’est à quoi doit se contraindre Thibaut Pinot à cause du coronavirus. Confiné chez lui, le Français tient à rappeler qu’il est important de suivre les consignes tout en soulignant que la santé de tous est bien le plus important en cette période particulière. « Je ne suis pas touché personnellement par le virus mais autour de chez moi, beaucoup de personnes le sont et de façon assez grave. Je sais que ce confinement n’est pas là comme ça, c’est parce que la situation est grave, pour la bonne cause, pour notre santé à tous, alors j’encourage tout le monde à rester chez soi pour que l’on passe à autre chose le plus rapidement possible. […] Le vélo en ce moment est complètement dérisoire. Il y a tellement plus important que de savoir si le Tour va être annulé ou reporté. C’est pour ça que je ne me plains pas et si je dois faire du home-trainer pendant un mois, je n’ai pas le droit de me plaindre. On est dans une situation un peu irréelle et le vélo n’est rien à coté de tout ça ! »

S’entraîner d’une autre manière

En ce qui concerne sa pratique du vélo, elle change forcément du fait de la situation actuelle. Pas un adepte de l’entraînement à domicile, Thibaut Pinot va s’y résoudre le temps qu’il faudra. « Pour l’instant, je le vis plutôt bien on va dire, vu que je suis en repos depuis la fin de Paris-Nice. Je le vis de façon normale, je n’ai pas la peur de ne pas m’entraîner donc je n’ai pas ce souci-là. Mais quand ça va être la reprise, alors là, faire du home-trainer va vite me faire chier (sic), donc ça va être plus compliqué. Je pense que mon record sur home-trainer, c’est 1h30 ! Je ne supporte pas de faire du sport dans un milieu fermé surtout quand il fait beau. C’est encore plus dur ! Je n’ai pas envie de m’user mentalement, je ferai 1h30 maximum.»

Au point de départ

Avec plus aucune compétition depuis Paris-Nice et pas de reprise d’ici mai, cela s’annonce comme un nouveau départ pour l’ensemble des coureurs dans cette saison. Une nouvelle situation à laquelle il faut faire face pour le cinquième de la dernière édition de la Course au soleil. « Pour l’instant j’ai l’impression d’être en octobre et que je vais reprendre le vélo avec des petites sorties. Cela ne sert à rien de faire des sorties de six heures, on essaie de ne pas y penser. Ça ne sert à rien de se prendre la tête, on n’a pas de date, on ne sait rien, lorsqu’on aura des dates de courses et qu’on en aura le droit, on retournera sur les routes, mais jusque-là il faut patienter. On est beaucoup dans le peloton dans le même cas…»

Thibaut Pinot espère courir le Tour de France

A cet instant également, rien n’est décidé du sort du Tour de France devant s’élancer le 27 juin de Nice. Pour Thibaut Pinot, qui en faisait un grand objectif, c’est clairement l’incertitude. En espérant tout comme Julian Alaphilippe une amélioration de la situation sanitaire d’ici là. « Je serais surtout inquiet parce que si on l’annule, cela voudrait dire que la pandémie s’est aggravée. Je ne sais pas si ASO (ndlr : Amaury Sport Organisation, l’organisateur du Tour) peut le retarder. Mais oui il peut être décalé ou supprimé, et oui forcement ça m’inquiète car une année sans le Tour et sans grand Tour, c’est une année compliquée… C’est compliqué si on commence à s’entraîner sérieusement début mai pour être prêt début juillet. On serait à 90 %, mais sur le Tour, il faut être à 100%. Ça ne suffit pas pour être avec les meilleurs… […] Je n’y pense pas trop dans ma tête, je suis reparti pour reprendre au Dauphiné, c’est la seule course qui est dans ma tête, c’est le Dauphiné. Cela voudrait dire que la pandémie est terminée et que tout va mieux, c’est plus dans cette optique-là que j’y pense.»

Primoz Roglic a son propre mannequin en soufflerie

Primoz Roglic a désormais son mannequin en soufflerie ! La formation Jumbo Visma a révélé l’information. Aux Pays-Bas, à Eindhoven, des tests peuvent maintenant être réalisés en soufflerie avec le modèle 3D du coureur slovène, qui n’a pas encore effectué un coup de pédale en compétition en 2020. Une avancée pour optimiser encore un peu plus les performances du vainqueur du dernier Tour d’Espagne.

Optimiser la position de Primoz Roglic, mais pas que !

Mathieu Heijboer, responsable de la performance de l’équipe Jumbo Visma, estime que la soufflerie va encore plus loin que de chercher la position parfaite pour Primoz Roglic. « La soufflerie est également extrêmement adaptée pour tester des matériaux. Quel est le meilleur matériel et comment nos partenaires peuvent-ils le développer? Lorsque vous testez des vêtements et des casques, vous mesurez de si petites différences qu’il est presque impossible de les mesurer sur un cycliste vivant », a-t-il dit. Pour faciliter la tâche, un modèle 3D de Primoz Roglic a été réalisé aux Pays-Bas afin de permettre à AGU, l’équipementier, de réaliser des tests sur les nouvelles tenues.

Travailler en soufflerie sur les nouveaux matériaux

Bien que l’idéal serait d’avoir un mannequin pour presque chaque coureur, Primoz Roglic servira de référence. Très bon rouleur en contre-la-montre, le Slovène a remporté le Tour d’Espagne en fin de saison 2019. Devenu une référence du peloton pour gagner les classements généraux, les gains marginaux sont devenus de plus en plus important. « Où placez-vous le dossard sur le maillot ? Quel tissu utiliser et pour quelle partie du corps ? C’est un puzzle infini. Vous devez continuer d’essayer jusqu’à ce que vous ayez la combinaison parfaite. C’est une question de continuer à tester et à mesurer », a alors expliqué Mathieu Heijboer. Au départ, Roglic n’était pas très impliqué dans le projet et semblait même distant. Au fur et à mesure de l’avancée de la création du mannequin et toutes les perspectives d’évolution, le Slovène a été botté.

Vidéo de Cyclisme
Le mannequin 3D de Primoz Roglic en soufflerie

Julian Alaphilippe : « J’ai toujours besoin d’objectifs »

A l’image d’autres coureurs, en cette période de coronavirus, Julian Alaphilippe est confiné chez lui en Andorre. Avec des mêmes règles adoptées qu’en France, il ne lui est pas permis d’aller rouler à l’extérieur comme d’habitude. Du coup, le Français adopte la méthode du home trainer chaque jour. En espérant retrouver le chemin de la compétition.

Julian Alaphilippe dans l’attente de la compétition

Julian Alaphilippe doit s’adapter. Sans le coronavirus, le coureur de Deceuninck-Quick Step aborderait une période charnière de la saison avec notamment le Tour des Flandres et les classiques ardennaises. A la place, le Français est contraint de rester à son domicile tout en gardant quand même la forme en prévision de la reprise qu’il espère la plus rapide possible. « J’attends des nouvelles, la fin du confinement. C’est un peu dur de s’entraîner en ce moment, déjà à l’intérieur, et aussi dans la tête. J’ai toujours besoin d’objectifs, d’un but que je me fixe et là de ne pas savoir quand les courses vont reprendre, c’est vraiment une situation assez inédite » souligne t-il dans l’émission Tout le Sport.

Paris-Nice, sa dernière course

Il y a encore quelques jours, Julian Alaphilippe participait Paris-Nice qui aura été la dernière compétition courue du calendrier. Dans celle-ci, le coronavirus était déjà à l’esprit de chacun. D’ailleurs, le public ne pouvait plus être présent aux départs et arrivées des étapes à partir du deuxième jour. Et cette édition remportée par Maximilian Schachmann s’est achevée un jour plus tôt que prévu. L’ambiance était forcément particulière. « On se parlait beaucoup tous les matins avant le départ, à l’hôtel, on regardait les infos, le soir aussi. On ressentait vraiment qu’il y avait quelque chose qui se passait à l’extérieur. Faire partie de la course, c’était un sentiment étrange. Ils faisaient que de parler de ça. Personne n’était vraiment dedans. C’était un peu compliqué.»

Se tenir prêt pour le Tour de France

Pour revoir une course cycliste, à présent, il va falloir être patient. D’ici mai, il n’y aura rien, c’est une certitude. Et même si son Grand Départ a lieu le 27 juin prochain, un doute subsiste quant à la tenue du Tour de France cette année. Julian Alaphilippe est d’ailleurs dans l’attente. « Je me prépare à toutes éventualités. Il faut s’adapter dans n’importe quelle situation. Je préfère me réparer au pire, que les courses vont reprendre beaucoup plus tard que prévu. Et le problème, c’est qu’on ne sait même pas quand elles vont reprendre. J’ai pas envie d’imaginer une année sans le Tour de France. Ce serait vraiment terrible pour le cyclisme et le monde du sport en général.»

Nairo Quintana, porte-parole du coronavirus en Colombie

Comme bon nombre de Colombiens, Nairo Quintana a quitté l’Europe pour rejoindre les siens en Colombie. Vainqueur de la dernière étape de Paris-Nice sous les couleurs d’Arkéa-Samsic, Quintana n’a pas tardé à s’envoler pour rentrer auprès de sa famille à l’issue de la Course au Soleil.

Non, Nairo Quintana ne roule pas à l’extérieur !

« Contrairement à ce que nous avons pu lire lors d’interviews parues récemment, les coureurs cyclistes Colombiens qui sont rentrés dans leur pays à l’issue de Paris-Nice, et de fait ceux de l’équipe Arkea-Samsic : Nairo Quintana, son frère Dayer, et Winner Anacona, sont pour leur part confinés durant une période de quinze jours dans un hôtel, en raison de leur séjour en Europe et du Covid-19, décision qui a été prise par le gouvernement Colombien », a expliqué la formation d’Emmanuel Hubert, manager général, afin de mettre les points sur les i. Les Colombiens de l’équipe bretonne font comme tout le monde : du home-trainer et des séances de renforcement musculaire.

Quintana, l’influenceur qui relaie les messages

Fort de son statut, Nairo Quintana fait partie de ceux qui ont pour rôle de faire passer les messages. Investi dans de nombreuses ONG, le vainqueur du Tour d’Italie et du Tour d’Espagne diffuse du contenu afin de limiter la propagation du Covid-19 en Colombie : #CoronemosElVirusDesdeCasa, peut-on lire dans ses tweets. « Il rappelle aussi, via de brefs messages (comme ci-dessus) à ses concitoyens les gestes barrières à effectuer face à cette pandémie… dont le tout premier est de bien évidemment: rester chez soi », insiste le communiqué d’Arkéa-Samsic. D’ailleurs, Emmanuel Hubert a passé le message à l’ensemble de l’équipe.

Vidéo de Cyclisme
Nairo Quintana remporte la 7e étape de Paris-Nice 2020

Chris Froome rentre d’Afrique du Sud à cause du coronavirus

En compagnie du Néerlandais Dylan van Baarle, Chris Froome était en Afrique du Sud afin de préparer la suite de la saison. Les deux compères du Team INEOS ont dû écourter leur voyage pour rentrer chez eux, à Monaco, avant que la crise du coronavirus ne bloque tous les voyages.

Chris Froome était en Afrique pour préparer la suite

Dès la fin de l’UAE Tour (WT) qu’il a terminé à une anecdotique 71e place, Chris Froome s’est rendu en Afrique du Sud avec Dylan van Baarle afin d’y réaliser un stage d’entraînement pour la suite de la saison. Après plusieurs sorties et quelques centaines de kilomètres, les deux coureurs du Team INEOS sont rentrés plus tôt que prévu. En effet, Froome et van Baarle sont de retour chez eux, à Monaco, comme l’a expliqué le Néerlandais auprès de AD.nl. « Il y a des infections en Afrique du Sud mais pas autant qu’en Europe. Rentrer chez soi était peut-être un plus grand risque. Il était difficile de prendre la bonne décision parce que si nous restions et que la situation explosait, et qu’ils arrêtaient tout, alors nous aurions eu un problème », a dit l’intéressé.

La forme du Britannique s’améliore, selon van Baarle

« Nous étions dans la jungle. Des singes sont venus chercher de la nourriture le matin et ont même essayé d’ouvrir la porte. C’est différent de chez nous. Le soir, tout passait par la maison : zèbres, babouins et autres singes. Chris connaissait tous les animaux », a raconté Dylan van Baarle à propos de son leader qui a passé une grande partie de sa vie en Afrique. Logés en altitude près de Johannesburg, Chris Froome et van Baarle ont pris le temps d’apprécier le paysage et le retour aux sources du Britannique. « Chris n’est pas encore à son meilleur niveau mais ce camp d’entraînement l’a aidé à progresser. Il faudra attendre le Tour pour bien comprendre à quel point il est bon, mais les choses se présentent bien », a réagi le Néerlandais, impressionné de voir avec quelle force mentale le quadruple vainqueur du Tour de France continue de s’entraîner.

4 000 coureurs en ligne avec Vincenzo Nibali sur Milan San Remo

C’est de chez lui que Vincenzo Nibali a parcouru les derniers kilomètres de Milan – San Remo. L’épreuve, qui devait se tenir samedi et qui a vu le Requin de Messine l’emporter en 2018, a réuni quelques 4 000 coureurs rejoindre l’Italien pour parcourir les 57 derniers kilomètres avec la Cipressa, le Pogio et la Via Roma.

Un Milan – San Remo virtuel pour Vincenzo Nibali

Les initiatives en ligne se multiplient. C’est devant une salle de trophées impressionnantes (Tour de France, Giro, Vuelta, Tirreno-Adriatico, Milan – San Remo…) que Vincenzo Nibali a effectué, en ligne, les 57 derniers kilomètres de La Primavera qu’il a remportée en 2018. Cette course en ligne, qui n’avait rien d’officiel, a suscité l’intérêt d’un peu plus de 4 200 cyclistes professionnels et amateurs. Albertio Bettiol, qui a gagné le Tour des Flandres l’an passé, était également de la partie. « J’ai eu l’occasion de rouler San Remo d’une nouvelle manière très amusante. Une belle initiative pour pédaler virtuellement sur le parcours tout en restant chez soi. J’ai pu faire du vélo, même si ce n’est que virtuel, avec mes fans. Et je veux leur demander d’être patient dans ce moment difficile, de rester à la maison et de rouler à l’intérieur. Nous les reverrons bientôt sur les routes lors des courses », a déclaré l’Italien.

Une pensée émue pour les morts du coronavirus

« J’ai une pensée profonde pour les victimes du virus et toutes leurs familles. Souvent, ils ne peuvent pas dire au revoir à ceux qui sont morts du virus, et c’est terrible. Dans un moment comme celui-ci, nous ne pouvons qu’essayer de rester forts et unis et d’espérer que les choses s’améliorent », a dit Vincenzo Nibali. Et d’ajouter : « Il est bon de voir que beaucoup de gens ont maintenant compris la gravité du problème du virus et travaillent dur pour le combattre. Mon message c’est de profiter avec votre famille à la maison. Nous nous précipitons souvent et vivons notre vie à la limite. Peut-être que ce moment avec la famille peut nous aider à vivre notre vie différemment à l’avenir ».

https://www.facebook.com/vincenzonibali/videos/845333242638905/

Egan Bernal : « Plus courageux que de gagner un Tour de France »

Egan Bernal avait débuté la saison chez lui, en Colombie. De retour en Europe, le Colombien du Team INEOS devait participer à Paris-Nice pour défendre son titre. Malheureusement, le décès de Nicolas Portal ainsi que les risques grandissant concerant le Coronavirus avaient poussé l’équipe britannique à se retirer de toute compétition. Le jeune vainqueur du Tour de France 2019 est donc retourné chez lui, près des siens.

Egan Bernal a quitté l’Andorre pour rejoindre la Colombie

Arrivé en Colombie le 14 mars, Egan Bernal s’est isolé dans sa maison comment l’ont recommandé les autorités. A son arrivée, il a déploré le manque de contrôle. Depuis, la Colombie a bloqué les arrivées internationales. « Il y a quelques jours, je suis arrivé d’Europe et je me suis isolé dans ma maison comme le demandent les autorités. Après quelques jours, j’ai contacté le ministère de la Santé, car je venais d’une zone à haut risque de contagion. Hier, ils sont venus chez moi pour me tester et le résultat était négatif ​​pour le Covid-19« , a écrit le vainqueur du Tour de France 20149 sur Twitter.

Le vainqueur sortant du Tour de France en quarantaine

Depuis son arrivée en Colombie, Egan Bernal s’entraîne à la maison, comme presque la totalité des sportifs à l’heure actuelle. Bien évidemment, il a eu une pensée pour toutes les personnes qui œuvrent jour et nuit dans les hôpitaux pour contrôler la situation. « C’est plus courageux que de gagner un Tour de France et vous êtes des héros en ce moment », a-t-il écrit. « Je vais continuer à poursuivre la période de quarantaine et soutenir mon pays. Je veux inviter mon peuple colombien à ne pas descendre dans la rue si ce n’est pas nécessaire. Tout le monde n’a pas les mêmes avantages que les autres mais si possible, restez à la maison », a-t-il ajouté.

Laurens De Vreese (Astana) fait 370 km… sur home trainer !

Laurens De Vreese est l’homme de la situation ! Après ses talents de rappeur qu’il a fièrement affichés, voici que le Belge effectue une sortie de… 368 kilomètres sur home trainer. Soit un peu plus de 11 heures d’effort sur place. Impressionnant !

Laurens De Vreese suit les consignes du gouvernement

 « J’ai littéralement suivi les conseils de Maggie De Block, je suis resté dans ma chambre », a dit Laurens De Vreese à propos des consignes données par la ministre de la santé. « Je voulais faire ce qu’Oliver Naesen a fait, mais sur les rouleaux », a poursuivi le Belge auprès de Sporza. En effet, Naesen, le coureur d’AG2R La Mondiale, a fait une sortie de 365 kilomètres dans les monts des Flandres la semaine passée. L’annulation des classiques flandriennes a en effet déçu ses amoureux des pavés qui ont tout de suite pris le dessus pour extérioriser. « Ma copine a dit que sur Zwift, je devais choisir un tour avec un peu de dénivelé. Quand j’ai vu un parcours de 3 kilomètres avec 30 mètres de D+, j’ai pensé que ce serait bien. » En effet, au terme des 368 kilomètres, De Vreese a accumulé un peu plus de 4 500 mètres de dénivelé positif.

 

Le coup de gueule de Lilian Calmejane sur Tim Wellens et Lotto Soudal

Samedi, Lotto Soudal a publié une vidéo de Tim Wellens à l’entraînement chez lui à Monaco. En pleine crise sanitaire du Covid-19, cette vidéo n’est pas bien passée auprès de la communauté cycliste. Lilian Calmejane (Total Direct Energie), réputé pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, a exprimé sur les réseaux sociaux son mécontentement en déclarant qu’il s’agissait d’une « honte ».

Lotto Soudal, la vidéo qui passe mal

Alors qu’il y a peu, Philippe Gilbert réalisait une vidéo appelant à rester chez soi pour faire du sport à la maison, son coéquipier Tim Wellens a pris l’air. Alors qu’il brandit fièrement l’attestation de son équipe Lotto Soudal qui l’autorise à rouler en plein confinement du Covid-19, la planète cyclisme n’a pas trouvé cela de bon goût. « Cette vidéo est une honte à l’heure actuelle ! Quelle image donnez vous Lotto Soudal ? Votre coureur roule impunément dehors en période de confinement. Inacceptable … toujours les mêmes qui méprisent les autres…« , a écrit Lilian Calmejane sur Twitter.

Lilian Calmejane appelle à rester à la maison

« Les pros plus que les autres sportifs doivent montrer l’exemple, a ensuite réagi Lilian Calmejane. Le confinement est la solution qui a été choisie dans notre pays par le gouvernement. Respectons les règles, soyons solidaires en évitant le plus possible les disparités et inégalités. Liberté, Egalité, Fraternité. Nous sommes tous concernés de près ou de loin par cette crise sanitaire, le sport est dérisoire dans ces cas là. Tous les jours, nos grands parents, parents, amis ou enfants peuvent être touché. Le virus tue, c’est une réalité. #RESTEZCHEZVOUS. » Bien évidemment, Lotto Soudal a réagi à ces différentes remontrances puisque Lilian Calmejane n’était pas le seul à soulever l’interrogation. Philippe Maertens, porte-parole de l’équipe belge, a annoncé que l’enregistrement de cette vidéo avait été fait avant le confinement. Depuis, Tim Wellens s’entraîne comme tout le monde sur home trainer, chez lui.

Patrick Lefévère s’interroge sur la tenue du Tour de France 2020

Manager de la formation Deceuninck-Quick Step, Patrick Lefevere est inquiet sur la suite de la saison cycliste. Le Tour de France 2020 doit s’élancer dans trois mois à peine et rien n’est dit qu’avec le coronavirus, cela soit suffisant pour que les coureurs soient réunis au Grand Départ de Nice.

Le coronavirus va-t-il impacter le Tour de France 2020 ?

Le Tour de France 2020 annulé ? Cette hypothèse n’est pas écartée en tout cas de la part de Patrick Lefevere. Dans une tribune au Het Nieuwsblad, le manager de la formation Deceuninck-Quick Step s’est exprimé à ce sujet. « Si le Tour de France n’a pas lieu, tout le modèle du cyclisme peut s’effondrer. (…) Que faire si le Tour est annulé ? Ce serait un désastre total mais il serait stupide de ne pas envisager cette option. (…) Je sais que dans cette histoire, le cyclisme n’est qu’un détail mais je suis un directeur d’équipe, donc je suis inquiet.»

A LIRE AUSSI : Le parcours complet du Tour de France 2020

La Grande Boucle toujours couru depuis 1947

Evidemment une saison cycliste sans que le Tour de France puisse se tenir serait terrible. A l’heure actuelle, il est encore trop prématuré d’opter pour une option par rapport à une autre. Tout va dépendre de la durée que va mettre le coronavirus à s’estomper. S’il a déjà gâché le merveilleux printemps qui devait s’annoncer avec l’ensemble des classiques, espérons juste que ce soit la même chose pour l’été à venir.

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Les meilleurs moments du Tour de France 2019

Romain Bardet appelle à la responsabilité de chacun

En cette période de confinement due au coronavirus, Romain Bardet a tenu à s’exprimer suite à une situation qui ne l’a pas plu. Le coureur d’AG2R La Mondiale compte sur chacun pour adopter le bon comportement en privilégiant l’intérêt général.

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L’étape qui lui a permis de finir 2e du Tour de France 2016

Quand Julian Alaphilippe remportait Milan-San Remo

Il y a quasiment un an pile jour pour jour, le cyclisme français vivait une très belle page de son histoire. Julian Alaphilippe s’illustrait en remportant un des cinq Monuments, en l’occurrence Milan-San Remo. Quoi qu’il arrive, cela restera comme l’un des plus grands accomplissements de l’actuel coureur de la formation Deceuninck -Quick Step.

Julian Alaphilippe lie son nom à Milan-San Remo

Rappelez-vous, c’était le 23 mars 2019 en fin d’après-midi, une très grande performance venait d’être réalisée par un coureur français. Julian Alaphilippe ajoutait son nom au palmarès de Milan-San Remo, assurément l’une des courses les plus emblématiques du calendrier international. Il devenait de ce fait seulement le deuxième cycliste de l’Hexagone à remporter la Primavera dans ce siècle. Le précédent étant Arnaud Démare, qui était parvenu à un pareil résultat en 2016. Mais pour en arriver à ce sacre, le membre de l’équipe Deceuninck -Quick Step a dû afficher une solidité à toute épreuve.

En acteur principal de ce Milan-San Remo

Comme d’habitude, Alaphilippe à l’image des autres favoris désignés avant le départ a dû se faire discret sur une très grande majorité de l’épreuve. Avec ses 300 kilomètres quasiment à parcourir, tout est question de bien choir son moment et bien abattre ses cartes. Pour le Français, le passage à l’action s’est faite au Poggio. Dans la dernière difficulté avant de plonger vers l’arrivée, son accélération n’a pas fait totalement la différence mais a clairement éliminé des adversaires. Encore fallait-il se débarrasser d’une dizaine de concurrents encore présents à ses côtés et pouvant espérer tout autant s’imposer.

Peter Sagan, Alejandro Valverde, Vincenzo Nibali étaient autant d’adversaires dont il fallait prendre la mesure. Et en jouant tout sur un sprint, la certitude de vaincre était loin d’être évidente. Mais ce jour-là, plus qu’une impression, c’était le moment d’Alaphilippe. Auteur d’un final remarquable, il n’a laissé aucune chance à ses rivaux dont Oliver Naesen et Michal Kwiatkowski devant se contenter du podium. Et en se rappelant bien du contexte, ce n’était pas le premier fait d’arme de cette saison.

Une année 2019 à part

Auparavant ce jour qui a fait passer Alaphilippe dans une autre dimension, il brillait déjà les semaines précédentes sur le sol italien. Deux semaines avant Milan-San Remo, un succès avait été obtenu sur les Strade Bianche suivi de deux étapes étapes décrochées lors de Tirreno-Adriatico. C’est dire le mois de mars 2019 qui avait été effectué de sa part. On connaît tous la suite. Son été aura été à tous points de vue remarquable et marquant auprès du grand public. Vainqueur de deux étapes sur le Tour de France, mais surtout porteur du maillot jaune durant 14 jours, cette prestation de très haut niveau aura été en fait une confirmation de ce qu’il avait produit notamment sur Milan-San Remo. Un marqueur évident de sa carrière.

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La victoire de Julian Alaphilippe sur Milan-San Remo 2019

Santini arrête ses vêtements de vélo et fabrique des masques

Alors que l’Italie est touchée de plein fouet par le coronavirus, la marque Santini, qui équipe notamment Trek-Segafredo, a annoncé qu’elle produirait des masques pour le personnel soignant. La firme italienne espère produire 10 000 unités par jour dès ce lundi.

Santini veut produire 10 000 masques par jour

La firme italienne Santini qui produit des vêtements de cyclisme et qui équipe, entre autres, la formation Trek-Segafredo et l’équipe nationale d’Australie, a annoncé qu’elle démarrait dès lundi la production de masques pour lutter contre le coronavirus. Des prototypes ont déjà été réalisés et le masque est en cours d’approbation par les services médicaux. L’entreprise est localisée près de Bergame, l’un des foyers de contamination les plus importants de l’Italie. « Dès le début, nous nous sommes demandé en tant qu’entrepreneurs ce que nous pouvions faire, a déclaré à Bergamo News la responsable marketing de Santini, Monica Santini. Compte tenu du besoin, nous avons contacté une autre entreprise de Bergame, Sitip, qui fournit des tissus imperméables et respirants, et nous avons réalisé un prototype. »

Un épuisement des stocks en Italie

Le temps est compté en Italie. Alors que le pays a dépassé la Chine en terme de décès liés au coronavirus, les stocks médicaux s’épuisent. D’ailleurs, cette semaine, un médecin est malheureusement décédé du coronavirus après avoir travaillé sans gants et sans protections, faute de matériel. « Nous avons reçu beaucoup de demandes, mais la priorité sera accordée à Bergame et à ses provinces car nous pouvons voir de nos propres yeux les difficultés de nos hôpitaux et combien de personnes travaillent encore dans les bureaux et les usines », a déclaré Santini.

A LIRE : Coronavirus : Cyclistes, restez chez vous pendant le confinement !

Le coronavirus nous prive de notre virus préféré, le cyclisme !

Sitôt Paris-Nice terminé, une émotion soudaine de tristesse à prolongation évasive s’est emparée de moi comme un Nairo Quintana (Arkéa-Samsic) plaçant un démarrage fulgurant sur les pentes de la Colmiane lors de la dernière étape de Paris-Nice 2020, version tronquée. Le Covid-19 (Coronavirus) faisait son entrée à pas prononcés dans l’annulation des épreuves cyclistes professionnelles. Il a le plein pouvoir du sans précédent dans ma vie d’homme passionné ou l’admiration se mêle à la grandeur de mes émotions pour des coureurs qui doivent se résigner et nous donner rendez-vous, un jour, où tout redeviendra normal, quand la roue aura tourné en leur faveur. Ce qui attestera de la nôtre, baromètre d’un retour à la normale, ou le presque pourra encore avoir sa place du moment que le cyclisme refasse notre bonheur.

Un virus pandémique fait mettre pied à terre les Forçats de la route

Le coup de panache incisif du leader colombien plaça la Team d’Emmanuel Hubert, manager de l’équipe bretonne sur la prestigieuse marche d’une première victoire en World Tour. Mais cette envolée du Condor des Andes version Breizh que l’on avait presque anticipée au vu de ce qu’a produit Nairo Quintana depuis le début de la saison, possédait aussi le goût amer d’un arrêt de cas de force majeur dans le calendrier des courses cyclistes 2020 sous la forme d’une trêve dont nous nous serions bien passés, nous cyclistes de cœur et de corps, de Petite Reine inoculée. Combien de temps va-t-elle se poursuivre ? Seule la sagesse peut nous guider immanquablement dans cette interrogation de seconde utilité, elle a le pouvoir sans mesure de nous rendre sereins pour une perspective libérante. Combien de temps va-t-il falloir au Coronavirus pour disparaître de nos vies toutes impactées de près ou de loin ? Le temps n’existe pas dans l’au-delà, sur terre, on en a fait une notion sur laquelle se succèdent les secondes, les heures, les jours, les mois et les années. Notre salut viendra de la part que l’on donnera à notre force intérieure pour ne pas sombrer dans les abîmes de notre inconscient qui ferait resurgir nos vieux démons dans une période ultra limitante. Quant aux Forçats de la route, quelle question se posent-ils de bon droit en ce moment ? Sûrement celle-là. Il y a des dieux pour ceux qui croient, ont la foi en leur investigation dans ce monde, nous, on a le public et les téléspectateurs dont la mission est de nous rendre encore plus vivants que nature, qui a voulu par un ordre mondial virusser cet ensemble ?

Du home-trainer comme routes du monde extérieur pour s’entraîner

Imaginer, encore imaginer, toujours imaginer que je suis sur les pentes du Poggio, que la Via Roma va peut-être me sacrer comme on a sacré des empereurs hors des jours printaniers, hors des nuits étoilées du bord de mer et de la crique flamboyante. Être sur les traces du dernier vainqueur sortant, Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step), feu follet paré de jaune d’or durant la moitié du dernier Tour de France. Y croire, comme lui, dans une imparable maîtrise de sa chance, ma propre chance, celle mêlant travail acharné et grande ligne de mon karma. Pédaler face à un écran, de télévision aux programmes débilisants, non, pédaler avec un plan d’entraînement complet  sur mon home-trainer, rouleaux revisités qui faisaient tourner mes deux roues en même temps. Mon choix contraint et forcé se tourne vers l’ennui avec une vue de fortune, mon balcon vue sur mer où les mouettes sont les seules spectatrices de mes efforts statiques. Je suis coureur professionnel, j’attends mon heure, celle de la seconde reprise, quand je ferai à nouveau ma valise, pleine de volonté et d’ambition sortant des frontières d’une logique absolue, faire tourner mes jambes dans un peloton lancé à vive allure à défaut de les faire mouliner sur place en ayant l’air de croire au réel infini. Je serai sauvé, en ayant mis à contribution mon instinct de survie.

 

 

Annuler le Tour de France ? Il ne faut pas hésiter, selon Bernard Hinault

Alors que le monde est touché par la propagation du Covid-19, la saison cycliste a déjà largement été amputée. Si l’Union Cycliste Internationale travaille actuellement pour replacer les courses majeures au calendrier, c’est au tour du Tour de France d’être menacé. La Grande Boucle, qui se dispute normalement du 27 juin au 19 juillet, est fortement compromise. D’ailleurs, Bernard Hinault, cinq fois vainqueur, s’est exprimé sur le sujet auprès du journal Le Parisien.

Le Tour de France, des milliers de spectateurs par jour

« Il ne faut pas s’interdire une annulation du Tour de France ! » s’est exclamé Bernard Hinault pour Le Parisien. Et d’ajouter : « Sincèrement, il y a une maladie de dingue qui se propage et, s’il s’avère que ça va durer des mois, il ne faudra pas hésiter à l’annuler. Mais c’est bien trop tôt pour ça. Franchement, on ne peut pas se permettre de dire : il faut maintenir le Tour coûte que coûte. Mais déjà ce n’est pas à moi de décider et, ensuite, il reste du temps. Mais il faudra bien se demander si c’est raisonnable de laisser les gens aller sur la route s’il y a encore des risques. Le Tour, ce sont des dizaines de milliers de spectateurs par jour ».

Bernard Hinault : « Le Tour, c’est en dessous de la vie »

« Le sport, c’est fabuleux. Le Tour de France, c’est une fête fantastique, a poursuivi le « Blaireau », comme il est surnommé. Mais c’est en dessous de la vie. On parle de risque de mort. Le vélo, franchement, on s’en fout dans ces cas-là. L’amoureux du Tour, il veut surtout voir des gens en bonne santé. S’il faut annuler le Tour, n’hésitons pas. En face, il y a une putain de maladie. C’est beaucoup plus grave ! » Seul le Tour d’Italie a été annulé. Prévu en mai, des rumeurs faisaient état d’une reprogrammation vers la fin du même mois. L’UCI a clarifié la situation : le Giro n’aura pas lieu en mai, même à la fin du mois. D’ailleurs, le format pourrait même être modifié et ne tenir que sur deux semaines. Pour l’heure, le plus important reste l’état sanitaire de l’Europe et du monde.

Israel Start-Up Nation organise une course sur Zwift

Confinés, les coureurs d’Israel Start-Up Nation ont donné rendez-vous ce vendredi soir à leurs fans sur Zwift. Parmi les coureurs présents sur la plateforme virtuelle, André Greipel. Le coureur allemand se remet de sa chute intervenue il y a quelques semaines.

Isreal Start-Up Nation donne rendez-vous à ses fans

Ce vendredi soir, celles et ceux qui possèdent un home-trainer interactif ainsi qu’un abonnement sur la plateforme Zwift pourront se joindre à André Greipel, le champion israélien Guy Sagiv et Alex Dowsett, notamment. Désormais, il est interdit de rouler en extérieur, aussi bien pour les professionnels que pour les amateurs. Ce rendez-vous est donc l’occasion d’encourager les cyclistes à rester chez eux. « Cette sortie en groupe sur Zwift donne à chacun la possibilité de se joindre à nous pour une balade depuis son domicile. Il est important de rester à la maison pour lutter contre le virus et Israel Start-Up Nation veut donner à chacun la possibilité de continuer à profiter du vélo. Je suis ravi de rejoindre cette sortie de groupe vendredi », a expliqué le champion d’Israël, Guy Sagiv, actuellement confiné à Gérone.

Une sortie de groupe sur Zwift à 20h25

Au moins 10 coureurs de la formation Israel Start-Up Nation seront présents ce vendredi soir sur Zwift pour partager ce moment avec leurs fans. C’est à 20h25 que sera donné le « départ » de cette randonnée d’environ 1h15. Randonnée, certes, mais l’équipe israélienne a ajouté : « dans les derniers kilomètres, les fans pourront courir pour la victoire ». Cela promet ! Ben Hermans sera également présent, lui le malchanceux de ce début de saison sur le Tour Down Under, victime d’une chute. Krists Neilands, le Letton, vainqueur du Grand Prix de Wallonie l’an passé sera lui aussi de la partie.

L’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/203683920724802/

L’événement Zwift : https://www.zwift.com/events/view/367882 

Philippe Gilbert : « On en sortira tous plus fort »

Philippe Gilbert (Lotto Soudal) attendait beaucoup de cette saison 2020. D’abord, parce qu’il lui manque plus qu’un seul monument à accrocher à son palmarès : Milan-San Remo. Mais aussi parce que l’âge va commencer à peser. Le Belge, au palmarès impressionnant, aura 38 ans cet été. Et il sait qu’il lui restera peu d’occasion de remporter « La Primavera ».

Philippe Gilbert apporte son soutien au monde du vélo

C’est sur ses réseaux sociaux que Philippe Gilbert a exprimé sa déception. « Suite à l’annonce des annulations de toutes les classiques, on a malheureusement connu beaucoup de déception« , a-t-il dit. Sans oublier le contexte sanitaire particulier. « On vit une période très difficile pour la société en général et le sport n’y échappe pas. Je veux amener mon soutien aux organisateurs, aux bénévoles, aux équipes, aux coureurs, aux supporters… Je pense que dans ces moments difficiles on a besoin d’être solidaires, on a besoin l’un de l’autre. »

Le Belge continue de s’entraîner avec les restrictions

« Malgré toutes ces déceptions, je ne perds pas le moral », a ajouté Philippe Gilbert. Chez lui, à Monaco, le Belge poursuit son entraînement à la maison, comme beaucoup d’autres coureurs. Pour l’instant, le retour à la normale semble s’éloigner de plus en plus. Désormais, toutes les courses sont annulées jusqu’à la fin du mois d’avril. « J’avoue que s’entraîner sans objectif c’est un peu compliqué. Mais il y a toujours la possibilité de s’entraîner. Je vais faire le maximum pour garder le meilleur niveau possible. Et dès que l’on aura une date de rentrée à la compétition, je serai prêt. On va passer ensemble cette période difficile et on en sortira tous plus fort », a-t-il conclu.

https://www.facebook.com/PhilippeGilbertOfficial/videos/163606091348245/