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Quick-Step Floors remporte le classement par équipes de l’UCI World Tour

Quick-Step Floors clôt sa saison avec un succès collectif ! L’écurie belge a en effet terminé en tête du classement par équipes de l’UCI World Tour avec un total exceptionnel de 13 385,97 points, soit plus de 3 000 unités d’avance sur son dauphin, le Team Sky (10 213 p). C’est l’équipe allemande Bora-Hansgrohe qui complète le podium, cumulant elle 9 180 points.

Saison parfaite de bout en bout pour la Quick-Step Floors

C’est la cerise sur le gâteau. Après 10 mois de courses aux quatre coins de la planète, le team dirigé par Patrick Lefevere s’est vu remettre le trophée récompensant la meilleure équipe de l’année lors d’une cérémonie se déroulant en Chine (à l’occasion du Tour de Guangxi). Régulière tout au long de la saison, la formation qui prendra le nom de Deceuninck-Quick Step en 2019 (suite à la signature d’un nouveau partenariat) succède donc à la Sky, victorieuse l’an passé.

Sans remporter de Grand Tour, mais avec 73 victoires au compteur (dont Liège-Bastogne-Liège ou encore le Tour des Flandres), la Quick-Step Floors a su faire briller ses fortes individualités (Alaphilippe, Viviani, Gaviria), pour ainsi glaner autant de succès. Mais il ne faut pas réduire cette superbe année juste à ces trois coureurs, comme le soulignait très justement Philippe Gilbert lors de la cérémonie donnée à Guilin « Nos soixante-treize succès ne représentent pas seulement un beau butin en termes de quantité mais également en termes de qualité. Nous nous sommes imposés avec quatorze coureurs différents. Cela en dit long sur la force de notre équipe.« 

Pour les formations françaises en WorldTour que sont AG2R La Mondiale et Groupama-FDJ, le bilan est plutôt mitigé. L’écurie de Vincent Lavenu est passée de la 9ème à la 11ème place par rapport à 2017, tandis que celle de Marc Madiot a grimpé du 17ème au 14ème rang.

 

 

 

Simon Yates vainqueur de l’UCI World Tour 2018

Après des hauts et des bas, mais surtout au terme de la meilleure saison de sa carrière, le britannique de 26 ans Simon Yates est arrivé en tête du classement de l’UCI World Tour 2018. Le coureur de la Mitchelton-Scott devance Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) de seulement 80 points, et le champion du monde Alejandro Valverde (Movistar) de plus de 450 points. Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors), le premier français, termine quant à lui 8ème.

Simon Yates succède à Greg Van Avermaet

À l’issue du Tour de Guangxi (remporté par Gianni Moscon), la dernière épreuve du calendrier World Tour, Simon Yates est donc devenu le premier britannique à remporter l’UCI World Tour (Christopher Froome n’a jamais fait mieux que la 2ème place).

Même si sa saison avait bien commencé avec des victoires sur Paris-Nice et sur le Tour de Catalogne, le premier tournant de celle-ci a été le Giro d’Italia. Après 13 jours en tant que leader et 3 étapes remportées, Simon Yates avait du quitter sa tunique rose à 3 jours de l’arrivée suite à une terrible défaillance lors de la 19ème étape, où il avait accusé 39 minutes de retard sur Froome à l’arrivée. Mais malgré cette immense désillusion, le grimpeur de la Mitchelton-Scott a su rebondir, gagnant sur le Tour de Pologne avant de remporter la Vuelta, son premier Grand Tour. Vainqueur du classement combiné et du classement général avec 1 minute 46 d’avance sur son dauphin, le triomphe était total et mérité. Tous ces points accumulés ont donc permis a Simon Yates de devancer de peu le slovaque Peter Sagan, et ainsi succéder à Greg Van Avermaet, vainqueur en 2017.

Après une semaine ou j’ai coupé avec le vélo, j’ai réfléchi et c’était vraiment une année exceptionnelle dont je vais me souvenir pour toujours. […] J’aime courir avec l’instinct, c’est ce qui marche avec moi, c’est ce que mes fans aiment et j’espère que je vais continuer à faire ça et à décrocher d’encore meilleurs résultats dans les années à venir.

Côté français, ils sont trois à figurer dans le top 20 : Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) qui termine 8ème, Romain Bardet (AG2R La Mondiale) qui figure à la 14ème place, et Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) qui finit lui 17ème du classement.

Victoire de Robert Power sur la Japan Cup

Après sa 3ème place lors de la Japan Cup 2016, le jeune australien de 23 ans Robert Power (Mitchelton-Scott) s’est cette fois imposé sur cette même course, en remportant un sprint disputé à deux avec Antwan Tolhoek (Lotto NL-Jumbo). L’expérimenté Matti Breschel (EF Education First), arrivé une quarantaine de secondes après le duo de tête, complète le podium.

2ème victoire cette saison pour Robert Power

Le circuit vallonné de la 27ème édition de la Japan Cup (épreuve de l’UCI Asia Tour classée 1.HC) semblait propice aux échappées. En effet, 144,2 kilomètres étaient au programme de la course, soit 14 tours d’un circuit de 10,3 kilomètres comprenant une ascension de 4 kilomètres. Et c’est ce scénario qui s’est réalisé, permettant à Robert Power d’aller chercher un deuxième succès cette année, pour la dernière course de sa saison.

Après un départ prit sous un grand soleil, une échappée de trois coureurs s’est vite détachée du peloton. Rattrapés à une trentaine de kilomètres de la ligne, une contre-attaque de six costauds s’est alors formée, creusant rapidement un écart décisif pour la victoire. Mais dans la dernière ascension, Power et Tolhoek ont faussé compagnie au reste du petit groupe, pour aller se disputer la gagne en duo. Au sprint, le néerlandais n’a pas fait le poids, et Robert Power a pu s’adjuger la plus prestigieuse course cycliste japonaise.

Le coureur de la Mitchelton-Scott s’est par la suite exprimé via le site de son équipe, qu’il quittera la saison prochaine pour rejoindre la formation Sunweb : « Toute l’équipe a parfaitement couru aujourd’hui, et c’était super d’être de retour au Japon. J’avais adoré cette course il y a deux ans, c’est donc un plaisir de la remporter maintenant. C’est une victoire particulière car c’était ma dernière course sous les couleurs de Mitchelton-Scott, et je voulais donc donner le meilleur de moi-même, pour les remercier. »

 

Gianni Moscon remporte le Tour de Guangxi, Fabio Jakobsen rafle la dernière étape

La saison World Tour 2018 est maintenant terminée ! Au terme de la 6ème et dernière étape du Tour de Guangxi, c’est l’italien Gianni Moscon (Sky) qui a remporté le classement général, après une victoire au sprint de Fabio Jakobsen (Quick-Step Floors), devant deux coureurs de la Bora-Hansgrohe : Pascal Ackermann et Rüdiger Selig, respectivement 2ème et 3ème.

Fabio Jakobsen devance encore Pascal Ackermann

Après sa victoire lors de la 3ème étape, le néerlandais Fabio Jakobsen a remporté son deuxième succès sur le Tour de Guangxi 2018, une nouvelle fois devant Pascal Ackermann. Le jeune coureur de 22 ans a levé les bras pour la 9ème fois cette année, portant ainsi à 73 le nombre de victoires glanées cette saison par son équipe, l’écurie Quick-Step Floors. Quant à Gianni Moscon, il n’a pas été inquiété par ses concurrents, et a pu valider sa première place du classement général, grâce à un écart de 9 secondes avec son dauphin, l’autrichien Felix Großschartner de la Bora-Hansgrohe. Pour rappel, le champion d’Italie du contre-la-montre s’était emparé du maillot rouge au sommet de la 4ème étape, qu’il avait remportée en solitaire.

Sur les 169 kilomètres du parcours dessiné autour de la ville de Guilin, une seule difficulté pouvait perturber le scénario de la course : l’enchaînement coup sur coup d’une ascension de première puis de deuxième catégorie, aux deux tiers du parcours. Mais cela n’a pas suffit aux six échappés du jour, repris à une dizaine de kilomètres de l’arrivée par un peloton mené par la Sky, qui s’est ensuite dirigé vers un cinquième sprint massif en six étapes.

Sa victoire sur du jour a permis a Jakobsen de subtiliser le maillot bleu de meilleur sprinteur à Pascal Ackermann. Silvan Dillier (AG2R La Mondiale) a lui conservé sa tunique de meilleur grimpeur. À noter également la très belle 4ème place du français Rémi Cavagna de la Quick-Step Floors, à seulement 22 ans.

 

John Degenkolb remporte le critérium de la Japan Cup

Sur un parcours de 33,45 kilomètres à l’intérieur de la ville d’Utsunomiya (commune située au nord de Tokyo), l’allemand John Degenkolb (Trek-Segafredo) a remporté le critérium de la Japan Cup au sprint. Il a devancé sur la ligne Cameron Scott (Australian Cycling Academy) et Marco Canola (Nippo-Vini Fantini).

John Degenkolb se rassure en cette fin de saison

À la veille de la course en ligne de la Japan Cup, classée 1.HC et répertoriée dans le calendrier de l’UCI Asia Tour, John Degenkolb a donc remporté au sprint le court critérium d’ouverture de cette même Japan Cup. Le coureur allemand de 29 ans a pu ainsi se rassurer, lui qui n’avait plus gagné depuis sa victoire sur la 9ème étape du dernier Tour de France.

Même si ils ont été nombreux à tenter de s’échapper du peloton tout au long de la course, personne n’est parvenu à créer un réel écart, et c’est donc tout à fait logiquement que la course s’est jouée sur un sprint massif dans les rues d’Utsunomiya. À l’arrivée, le coureur de la Trek-Segafredo a exprimé toute sa joie et sa satisfaction après cette jolie victoire :

« Le Japon c’est exceptionnel, gagner ici après un énorme travail d’équipe c’est juste génial ! Dès le début, nous avons pris le contrôle de la course. Je suis tellement heureux de finir cette belle saison avec une victoire, et de récompenser cette équipe pour la confiance accordée tout au long de l’année ».

 

Matteo Trentin enlève la 5ème étape du Tour de Guangxi, Moscon reste leader

La 5ème étape du Tour de Guangxi était la plus longue de l’édition 2018. Et au terme d’un parcours de 212,2 kilomètres, c’est l’italien Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) qui s’est imposé au sprint, devançant de peu Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) et Jasper Stuyven (Trek-Segafredo). Gianni Moscon (Sky) conserve quant à lui le maillot de leader sur les épaules.

2ème victoire de la saison pour Matteo Trentin

En plus d’être la plus la plus longue de l’épreuve, la 5ème étape du Tour de Guangxi comportait son lot de difficultés. En effet, quatre ascensions répertoriées au classement de la montagne (toujours dominé par le suisse Silvan Dillier) étaient au programme de la journée. Mais malgré cela, Matteo Trentin a tenu, et est allé remporter au sprint la 2ème victoire de sa saison, après son titre de champion d’Europe acquis en août dernier.

Une nouvelle fois sous la pluie chinoise, une échappée intéressante s’était rapidement constituée après le départ de la course. Malgré une avance maximale avoisinant les cinq minutes, les fuyards se sont inévitablement fait rattraper par le peloton, sous l’impulsion de la Sky, travaillant pour protéger le maillot rouge de son leader Gianni Moscon. Dans la dernière ascension du jour, le peloton s’est scindé en deux, propulsant un groupe d’une cinquantaine de coureurs à l’avant, qui ont ainsi pu se disputer la victoire au sprint. Chutant juste avant la ligne, le français Arnaud Démare (Groupama-FDJ) n’a pas pu participer à l’emballage final. Son compatriote Rémi Cavagna (Quick-Step Floors) s’est lui montré plus à son avantage, puisqu’il occupe grâce à sa régularité la 4ème place du général à l’issue de cette étape.

Gianni Moscon prend le pouvoir sur le Tour of Guangxi

Au terme de la quatrième étape du Tour of Guangxi, Gianni Moscon est devenu le nouveau leader de cette course par étapes World Tour. L’Italien a dominé l’ensemble de ses adversaires sur la montée finale dont Felix Grosschartner (Bora Hansgrohe) et Sergei Chernetski (Team Astana), qui ont terminé respectivement deuxième et troisième.

Gianni Moscon remporte l’étape reine du Tour of Guangxi

S’il y en avait une à gagner, c’était celle-ci. L’antépénultième étape de ce Tour of Guangxi 2018 était considérée à juste titre comme décisive pour le classement général final. C’était la seule parmi les six jours de course au programme qui pouvait vraiment permettre de faire la différence. Gianni Moscon est celui qui est arrivé à la faire au sommet de Mashan Nongla Scenic Spot. Le coureur du Team Sky, au-dessus du lot, n’a laissé aucune chance aux autres concurrents. Impérial dans l’ascension décisive, il s’est même imposé en solitaire avec plusieurs secondes d’avance sur ses plus proches poursuivants. Grosschartner a fini à 5 secondes et Chernetski a fini à 8 secondes. Cet avantage crée devrait permettre en toute logique à l’Italien de s’imposer au classement général final.

Il reste désormais deux étapes à parcourir dans ce Tour de Guangxi. Mais celles-ci ne vont certainement pas changer la hiérarchie établie depuis aujourd’hui. C’est pourquoi Gianni Moscon est plus que jamais en très bonne position. Il faudrait un sacré retournement de situation pour ne pas le voir triompher pour la première fois de sa carrière dans une course par étapes de niveau World Tour. De quoi finir l’année de la meilleure façon possible.    

https://twitter.com/BORAhansgrohe/status/1053174637339656192

Jan Bakelants devient un nouveau coureur du Team Sunweb

Lié à l’équipe AG2R La Mondiale depuis 2015, Jan Bakelants va s’en aller vers une autre formation pour la suite de sa carrière. Lors de la saison 2019, le Belge courra pour le Team Sunweb, qui a décidé de renforcer son effectif avec la venue du coureur de 32 ans.

Team Sunweb recrute Jan Bakelants

Jan Bakelants va découvrir un nouvel environnement. Après avoir passé une partie de sa vie professionnelle chez AG2R La Mondiale, un nouveau chapitre va débuter pour lui chez Team Sunweb. Dans l’équipe néerlandaise, il occupera notamment le rôle de capitaine de route. Fort d’une belle expérience, cela fait une décennie que le Belge a fait ses débuts en tant que professionnel et neuf saisons qu’il évolue dans le circuit World Tour. A 32 ans, Bakelants atteint un niveau dans sa carrière où son vécu sera primordial pour les plus jeunes.

Se révélant un équipier précieux quand il était à 100% avec AG2R La Mondiale, Bakelants devra se montrer tout autant un élément essentiel avec le Team Sunweb. Dans cet effectif, le Belge va être aux côtés de Tom Dumoulin, Michael Matthews et Soren Kragh Andersen, qui sont les coureurs destinés à relever des grands objectifs. En ce qui concerne le Belge, il se pourrait bien que quelques occasions se présentent quand même durant la saison. Vainqueur d’une étape au Tour de France en 2013, Bakelants a déjà prouvé par le passé sa capacité à briller sur un grand événement. Reste à voir à quel niveau il évoluera sachant que la dernière saison n’a pas été celle escomptée. Tombé gravement sur le Tour de Lombardie 2017, le Belge est toujours à la recherche de ses meilleures sensations, qui arriveront peut-être dans les prochains mois.

https://twitter.com/TeamSunweb/status/1052488534555328512

Fabio Jakobsen réalise le coup double au Tour de Guangxi

Comme lors des deux précédentes journées, la troisième étape du Tour of Guangxi s’est conclue par un sprint massif. Cette fois-ci, c’est Fabio Jakobsen (Quick-Step Floors) qui a été le plus rapide pour obtenir la victoire. Le Néerlandais a notamment devancé Pascal Ackermann (Bora Hansgrohe) et Max Walscheid (Team Sunweb). En plus, il prend les commandes du classement général.

Fabio Jakobsen prend le pouvoir sur le Tour de Guangxi

Après avoir tourné autour, Fabio Jakobsen a tiré dans le mille. Troisième et deuxième sur les deux premiers jours du Tour of Guangxi, le coureur de Quick-Step Floors n’était pas passé loin de s’imposer. Une chose faite avec brio lors de la troisième étape. Personne n’a été en mesure de le devancer, pas même Pascal Ackermann et Dylan Groenewegen, les vainqueurs précédents dans cette édition. 

A l’image de ce qui s’est passé depuis le lancement de cette course par étapes chinoise du World Tour, le scénario a été limpide. Aujourd’hui, une échappée composée notamment de Nathan Van Hooydonck (BMC Racing Team) et Mnauele Boaro (Bahrain Merida) a essayé d’inquiéter les sprinteurs, mais sans réussite. Bien contrôlés par le peloton, ils ont été repris et ce sont bien les hommes les plus rapides qui ont encore pu prétendre au succès. Dans les derniers mètres, la différence a été faite par Fabio Jakobsen, qui se montre très régulier en trois jours de course. Il n’a jamais quitté le podium, preuve d’une belle forme tenue par le Néerlandais en cette fin de saison.

Grâce aux bonifications engrangées, Jakobsen est même aux avants postes au général. Provisoirement, il devance Ackermann et Groenewegen. Mais cette hiérarchie devrait logiquement évoluer assez rapidement. La quatrième étape de ce Tour of Guangxi est clairement destinée aux prétendants du classement général final. Sur un final en bosse, les grimpeurs et puncheurs devraient prendre la place des sprinteurs, qui sont à la fête depuis le départ.

https://twitter.com/wcstats/status/1052829539112509441

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Abandon de Richie Porte sur le Tour de Guangxi

Après trois années chez BMC, Richie Porte termine donc son aventure avec l’équipe américaine sur un nouvel abandon. Le futur coureur de la Trek-Segafredo pour la saison 2019 n’est en effet pas allé au terme de la 2ème étape du Tour de Guangxi, à bout de forces sous la forte pluie chinoise.

Fin de saison galère pour Richie Porte

À 33 ans, l’australien ne vit pas les meilleures heures de sa carrière. En effet, cet abandon vient clore une deuxième moitié de saison complètement ratée, ponctuée par des maladies et des abandons. Si le grimpeur expérimenté avait pourtant bien démarré l’année, cela s’est vite compliqué à partir du mois de juillet et du Tour de France.

En effet, Richie Porte avait entamé 2018 avec une deuxième place lors du Tour Down Under (épreuve WT dont il avait remporté l’étape reine), avant de s’adjuger le général du prestigieux Tour de Suisse quelques mois plus tard. Mais les ennuis se sont ensuite succédé, à commencer par l’abandon de la Grande Boucle (son objectif de la saison) lors de la terrible étape des pavés de Roubaix. À la peine ensuite en septembre sur la Vuelta (84ème) à cause d’une infection respiratoire, l’australien avait même du renoncer aux championnats du monde d’Innsbruck, pas assez remis de sa maladie contractée en Espagne.

Après ces mois de galère, Richie Porte va donc pouvoir se reposer, et repartir d’un bon pied avec sa nouvelle équipe. Quant à son abandon sur le Tour de Guangxi, le directeur sportif de la BMC, Jackson Stewart a expliqué que : « Nous n’avions pas prévu que Richie abandonne et, bien sûr, aujourd’hui, compter sur seulement 5 cyclistes n’est pas idéal. Mais nous allons continuer à avancer et nous verrons ce que nous pouvons obtenir lors des 4 prochaines étapes ».

Pascal Ackermann remporte la 2ème étape du Tour de Guangxi

Logiquement conclue par un sprint massif, la 2ème étape du Tour de Guangxi a été remportée par le jeune allemand de 24 ans Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) devant les néerlandais Fabio Jakobsen (Quick-Step Floors) et Dylan Groenewegen (Lotto NL-Jumbo). Ce dernier conserve par ailleurs le maillot de leader grâce à sa place sur le podium du jour.

Pascal Ackermann excelle en cette fin de saison

Même si le parcours de cette deuxième étape de 145.2 kilomètres entre Beihai et Qinzhou était globalement plat et pas spécialement exigeant, cela n’a pas été une partie de plaisir pour les coureurs du peloton. En effet, à partir de la mi-course et jusqu’à l’arrivée, des pluies torrentielles se sont abattues sur le tracé chinois. Dans ces conditions difficiles, le champion d’Allemagne sur route Pascal Ackermann a devancé ses adversaires pour remporter ainsi la 9ème victoire de sa saison.

Cinq coureurs avaient essayé de déjouer les plans des sprinteurs sur cette étape. Partis tôt dans une échappée, ils n’ont en revanche jamais compté plus de 2 minutes 30 d’avance sur un peloton emmené par la Bora-Hansgrohe et la Lotto NL-Jumbo. Le français Rémi Cavagna (Quick-Step Floors), dernier rescapé de cette tentative et élu « combatif du jour », s’est ainsi fait reprendre à dix kilomètres de l’arrivée.

Dans le sprint final, Clément Venturini (AG2R La Mondiale) a décroché une belle 5ème place. Le français monte en puissance après avoir réalisé un top 10 la veille. En revanche, c’est une nouvelle déconvenue pour Arnaud Démare (Groupama-FDJ) qui n’est arrivé qu’en 12ème position.

Hier nous avons un peu raté le final. Mais là tout était parfait. Il y a beaucoup d’excellents sprinteurs ici, donc il faut aussi un peu de chance pour que tout se passe bien. Aujourd’hui j’étais bien positionné et j’avais de bonnes jambes. C’était une belle course d’équipe, et une victoire méritée.

 

Dylan Groenewegen enlève la 1ère étape du Tour de Guangxi

La dernière épreuve World Tour de la saison cycliste emmène les coureurs dans le sud de la Chine, sur le Tour de Guangxi. Et au terme de la 1ère étape disputée autour de la ville de Beihai, c’est le néerlandais Dylan Groenewegen (Lotto NL-Jumbo) qui a remporté la victoire, en devançant de peu au sprint Max Walscheid (Sunweb) et Fabio Jakobsen (Quick-Step Floors).

Dylan Groenewegen fait une nouvelle fois parler sa puissance

Sur un parcours plat de 107 kilomètres destiné aux sprinteurs, des courageux ont toutefois tenté leur chance lors de cette courte étape. En effet, six échappés ont essayé de déjouer les pronostics, mais se sont malgré tout fait reprendre à dix kilomètres de l’arrivée par le peloton, sous l’impulsion des coureurs de la Lotto NL-Jumbo. Et si par la suite Gianni Moscon (Sky) et Peter Kennaugh (Bora-Hansgrohe) y sont allés eux aussi de leur attaque, la victoire s’est finalement jouée sur un sprint massif, dominé par un Dylan Groenewegen levant les bras pour la 14ème fois cette saison. Le français Arnaud Démare (Groupama-FDJ), qui faisait partie des favoris au départ de la course, n’a quant à lui pas fait mieux qu’une décevante 7ème place.

«Ce sprint me donne confiance pour les prochaines arrivées» a confié le coureur néerlandais de 25 ans après la course. Il a aussi annoncé viser deux succès dans ce Tour de Guangxi très favorable aux sprinteurs. À noter également la belle 10ème place du français Clément Venturini (AG2R La Mondiale), le jour de ses 25 ans.

Clap de fin pour les Français Sylvain Chavanel et Jérémy Roy

Cette fois-ci, c’est bel et bien terminé. Engagés sur le Chrono des Nations, Sylvain Chavanel et Jérémy Roy ont disputé leur dernière course professionnel de leurs carrières respectives. Avec ses deux retraites sportives officialisés, ce sont deux belles pages du cyclisme français qui se tournent.

Sylvain Chavanel et Jérémy Roy, deux carrières achevées sur le Chrono des Nations

Un jour particulier pour le cyclisme français. Deux coureurs marquants de la dernière décennie voire au-delà viennent tout juste de raccrocher. Sylvain Chavanel et Jérémy Roy ont effectué leur dernière course à l’occasion du Chrono des Nations. Dans cette épreuve, ils ont terminé respectivement à la 5e et 7e place. Mais le plus important n’est pas là.

Ces deux nouveaux retraités vont assurément laisser une empreinte après leur remarquable carrière d’une très belle longévité. A eux deux, ils représentent trente cinq années au niveau professionnel. Et aussi plusieurs victoires ainsi que de multiples participations à des Grands Tours. Alors que dans le même temps, la jeune génération composée notamment de Demare, Alaphilippe, Pinot, Bardet fait sa place en haut de la hiérarchie mondiale, une autre dont fait partie Chavanel et Roy se retire. La passation de témoin est bien entamée.

Sylvain Chavanel, un symbole du cyclisme français

Pendant de très nombreuses années, Sylvain Chavanel aura marqué les esprits. Et assurément que son départ va laisser un grand vide. Durant l’ensemble de sa carrière, il était l’un des coureurs favoris du public français, mais pas seulement. Grâce à ses performances, le Français s’est fait un nom au delà des frontières et sa notoriété n’a cessé de grandir. Vainqueur déjà à une quinzaine de reprises avant le printemps 2008 dont deux titres de champion de France du chrono empochés, sa première très grande victoire dans une course internationale a été acquise sur la sixième étape de Paris-Nice. Celle-ci va découler ensuite sur une première victoire d’étape au Tour de France après une longue échappée en compagnie de… Jérémy Roy.

En 2010 sur la Grande Boucle, il va faire encore plus fort avec deux succès d’étape et va porter le maillot jaune. Un titre de champion de France sur la course en ligne va être obtenu l’année suivante et encore plusieurs autres succès dont le prestigieux GP de Plouay en 2014. Une carrière évidemment très riche qui va s’arrêter aussi avec ce chiffre impressionnant de dix-huit participations au Tour de France. Un record absolu dans le monde. Et puis, s’il existe un seul regret, c’est sans nul doute sa deuxième obtenue sur le Tour de Flandres 2011. En mesure de l’emporter ce jour-là, il est passé d’un sacre dans le Ronde, un des cinq Monuments du cyclisme. Mais cela n’enlève en rien à son fabuleux parcours.

Jérémy Roy, l’équipier modèle

Lui aussi à sa manière aura marqué le cyclisme français. Jérémy Roy ne possède peut-être pas le palmarès de Sylvain Chavanel, cela étant son parcours est aussi remarquable. Après quinze ans de professionnalisme, Jérémy Roy compte quinze participations à des Grands Tours dont neuf Tour de France et a décroché quatre succès. Vainqueur d’une étape du Tour du Limousin 2012, du GP La Marseillaise 2011 et du Tro Bro Léon 2010, sa plus grande victoire restera une étape de Paris-Nice décrochée en 2009. Réputé pour être un baroudeur dans une partie de son carrière, il s’est peu à peu mué en équipier.

Toujours présent pour aider ses leaders, le Tourangeau a accompli cette mission pour le meilleur de l’équipe Groupama-FDJ où il aura effectué l’ensemble de sa carrière, de 2003 à 2018 sans aucune interruption. Une fidélité qui force l’admiration, car ce genre de parcours est extrêmement rare, mais en dit beaucoup sur le personnage qu’est Jérémy Roy. Très lié notamment à Thibaut Pinot, la victoire de ce dernier sur le Tour de Lombardie alors qu’il a roulé pour lui sur toute la première partie du tracé ne pouvait pas le rendre plus heureux. Une fin absolument rêvée.

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/1051481191822647298

Le Danois Martin Toft Madsen reste le maître du temps

Vainqueur l’an dernier du Chrono des Nations, Martin Toft Madsen (BHS Almeborg-Bornholm) a récidivé cette saison. En 54 minutes et 13 secondes, le Danois a été le plus rapide au terme des 46,3 kilomètres du parcours disputé autour des Herbiers. Le deuxième Mikkel Bjerg (Hagens Berman Axeon) a terminé à seulement sept secondes, tandis que Stéphane Rossetto (Cofidis) s’est contenté de la troisième place avec 1 minute et 39 secondes concédé.

Martin Toft Madsen gagne une 2e fois le Chrono des Nations

On prend les mêmes et on recommence. Comme en 2017, ce sont deux coureurs danois qui ont terminé aux deux premières places avec un ordre inchangé. Martin Toft Madsen lauréat de l’édition précédente a démontré une nouvelle fois ses qualités dans l’exercice du contre-la-montre en dominant ce Chrono des Nations, une épreuve qui marque la fin de saison en Europe. Derrière lui, Mikkel Bjerg, le récent champion du monde espoirs de l’exercice a dû se contenter à nouveau de la place de dauphin mais s’est rapproché en comparaison de l’année dernière. Seules sept secondes lui ont manqué pour ajouter cette épreuve au palmarès.

Pour compléter ce podium, c’est un Français qui est parvenu à se hisser sur la troisième marche. Stéphane Rossetto qui a un moment posséder le temps référence a dû s’incliner assez largement face au duo danois, mais finit l’année sur une belle note. Derrière lui, d’autres tricolores font un joli tir groupé dans le top 10. Yoann Paillot, Sylvain Chavanel, Pierre Latour, Jérémy Roy ont terminé dans cet ordre entre la 4e et 7 place. A noter aussi que Vincenzo Nibali, deuxième du Tour de Lombardie hier, était au départ de cette édition et a réalisé au final le huitième meilleur temps.

Hugo Hofstetter vainqueur final du classement UCI Europe Tour

Au terme de quelques 275 épreuves comptant pour le classement UCI Europe Tour, c’est un Français qui est arrivé en première position. Hugo Hofstetter (Cofidis) a été le coureur qui a cumulé le plus points, ce qui lui permet de s’imposer et succéder notamment à Nacer Bouhanni, précédent tricolore à avoir remporté le général.

Hugo Hofstetter termine sa saison en beauté

Une saison réussie à tous points de vue. Une semaine seulement après avoir été déclaré vainqueur de la Coupe de France cette année, Hugo Hofstetter l’a également été pour le classement UCI Europe Tour. Celui-ci regroupe pas loin de 300 courses plus ou moins relevées allant des 1.HC comme Kuurne-Bruxelles-Kuurne, la Flèche Brabançonne, Paris-Tours et Milan-Turin jusqu’à la catégorie 1.2. Le nombre de points attribués est évidemment différent en fonction de la renommée de l’épreuve.

Au cumul, Hugo Hofstetter est donc celui qui est parvenu au total le plus important. Très régulier sur l’ensemble de la saison, l’Alsacien s’est imposé pour la première fois de sa jeune carrière lors de la première étape du Tour de l’Ain. Mais a également signé quelques belles places d’honneur dans des épreuves de Coupe de France comme le Grand Prix de Denain (2e) et la Roue Tourangelle (3e). Sans oublier ses belles performances sur Cholet – Pays de la Loire (2e), Nokere Koerse (3e) et la Clasica de Almeria (4e). C’est dire à quel point le coureur de Cofidis s’est fait remarquer cette année. Pour sa troisième saison complète chez les professionnels, c’est assurément la meilleure de sa part. Cela demande désormais confirmation dès 2019. Mais pour le moment, Hugo Hofstetter peut savourer.

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/1051177210936287232

Sam Bennett domine la dernière étape, Eduard Prades rafle le général

Un scénario incroyable sur la dernière étape du Tour de Turquie. Pour la victoire du jour, Sam Bennett a été l’auteur d’un fabuleux final pour rejeter assez loin la concurrence et finir en solitaire dans les rues d’Istanbul. Autre grand gagnant du jour, Eudard Prades (Euskadi -Murias) deuxième à cinq secondes de l’Irlandais a empoché des bonifications qui lui permettent d’être le vainqueur au final de cette 54e édition. 

Sam Bennett obtient une 3e victoire, Eduard Prades réalise le coup parfait

Quel dénouement sur le Tour de Turquie ! Le dernier kilomètre de la sixième étape a permis d’assister à du beau spectacle. D’un côté, Sam Bennett s’est de nouveau illustré dans cette édition en empochant un troisième succès. Si c’est moins bien que l’an dernier avec ses quatre victoires, cela reste un bilan impressionnant pour ses deux dernières participations à cette épreuve World Tour. Celle-ci qui semblait promise à Alexey Lutsenko pour le classement général est finalement revenu à Eduard Prades, qui a réussi à prendre la deuxième place et donc les précieuses bonifications qui vont avec. Cela lui permet d’endosser le maillot de leader au meilleur des moments, au terme de la compétition.

Si le déroulement de l’étape était pour le moins classique jusqu’à l’approche de l’arrivée avec une échappée qui s’est faite rattrapée par un peloton qui voulait une arrivée au sprint, tout s’est décanté peu avant la flamme rouge. Le moment choisi par Sam Bennett d’accélérer dans un passage pavé en faux-plat montant. Surpuissant, le coureur de Bora-Hansgrohe a immédiatement creusé et a très vite possédé une impressionnante avance. Attendu plutôt au sprint, l’Irlandais a surpris tout son monde de très belle manière et a même pu prendre le temps de savourer en gagnant en solitaire.

Derrière, à cinq secondes de Sam Bennett, la bataille a fait rage pour prendre les meilleures places d’honneur. Bien placé dans un premier temps, Eduard Prades qui était quatrième ce matin au général à six secondes pouvait encore croire en ses chances et il n’a pas raté l’occasion. Deuxième au sprint, un peu quand même à la surprise générale, l’Espagnol est allé subtiliser le maillot de leader à Alexey Lutsenko grâce à cette arrivée. Terminant tous les deux dans le même temps après six jours de course, l’Espagnol a été déclaré vainqueur au niveau des places accumulées. Le coup parfait pour ce coureur de 31 ans qui s’offre son premier succès en World Tour. Et dire que pour le moment, son avenir est toujours incertain pour l’année prochaine. Voici un résultat qui devrait sans nul doute arranger sa situation.

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Mathieu van der Poel échappe à une longue indisponibilité

A l’occasion de la troisième manche du Brico Cross disputée à Lokeren, Mathieu van der Poel s’est fait très peur. Tombé durant la course, mais surtout obligé d’abandonner par la suite, une grosse blessure pouvait être craint pour lui. Heureusement, aucune fracture n’a été révélée.

Mathieu Van Der Poel ne termine pas une course de cyclo-cross

Plus de peur que de mal. Mathieu van der Poel peut s’estimer heureux de son sort après ce qu’il a vécu lors d’un cyclo-cross effectué du côté de Lokeren. Celui qui a pour habitude de briller dans cette discipline était une nouvelle fois bien parti jusqu’au moment où il a été stoppé net dans son élan. Dans un passage technique dès le premier tour, Mathieu van der poel est allé au sol dans un fossé. Sur le coup, il est apparu très touché, à tel point que le Néerlandais n’a pas poursuivi. Il s’est même fait évacué sur civière, ce qui pouvait laisser croire à toutes sortes d’hypothèses concernant sa blessure.

Touché à la cheville, le bilan après avoir effectué des examens ne s’est pas aggravé. Souffrant d’une petite entorse uniquement, cela peut lui permettre de reprendre assez rapidement. Et éviter surtout une longue période sans la moindre, ce qui aurait été forcément un coup dur le concernant sachant que le cyclo-cross est sa discipline fétiche. Le Néerlandais qui s’est mis à la route et au VTT est d’abord et avant tout un cyclo-crossman. Champion d’Europe et multiple vainqueur de course, c’est sur ce terrain que sa réputation est montée en flèche.

Peter Schulting crée la surprise sur la Tacx Pro Classic

Au terme d’une course mouvementée et décousue, Peter Schulting (Monkey Town Continental Team) est arrivé en première position dans la Tacx Pro Classic, une semi-classique néerlandaise. Cet expérimenté coureur de 31 ans assez méconnu a décroché ce succès en battant au sprint trois autres coureurs. Dans cet ordre, Dries De Bondt, Jérôme Baugnies et Jelle Wallays ont fini aux places d’honneur.

Peter Schulting surprend tout son monde

Une victoire difficile à prévoir, même impossible à imaginer. Pourtant, Peter Schulting est bien parvenu à déjouer les pronostics en se débarrassant tour à tour de ses adversaires avant de conclure au sprint. A 31 ans, il a signé à peine son deuxième succès chez les pros dans la Tacx Pro Classic, mais assurément le plus prestigieux, l’autre étant une étape du Tour de Taïwan.

Présent souvent aux avants-postes, Peter Schulting a d’abord fait la différence à quelques kilomètres du terme avec trois autres concurrents, Dries De Bondt, Jérôme Baugnies et Jelle Wallays. Parti avec eux pour se disputer la victoire, c’est lui qui s’est montré le plus véloce dans les derniers mètres pour battre tout le monde sur la ligne. Dans une course où quelques équipes de première et deuxième division étaient alignés, il était difficile de voir un membre d’une formation plus modeste s’imposer. Mais Schulting a bien réussi cet exploit. De quoi finir idéalement cette saison.

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Alvaro Hodeg s’impose au sprint sur le Tour de Turquie

Quick-Step Floors continue de gagner même en fin de saison. Après avoir brillé par le biais de Maximiliano Richeze lors de la journée inaugurale du Tour de Turquie, c’est Alvaro Hodeg qui a été le plus rapide sur la cinquième et avant-dernière étape. Le Colombien a notamment devancé dans cette arrivée massive John Degenkolb (Trek-Segafredo) et Nathan Haas (Katusha-Alpecin). Alexey Lutsenko (Team Astana) demeure le leader au classement général.

Alvaro Hodeg, la jeune pépite du sprint mondial s’illustre au Tour de Turquie

Le talent n’attend pas le nombre des années. Concernant Alvaro Hodeg, cette phrase est criante de vérité tant le Colombien étonne agréablement dès sa première année chez les professionnels. Il vient d’ajouter une cinquième victoire déjà à son palmarès. Cette dernière a été obtenue de sa part sur le Tour de Turquie, une épreuve du World Tour. A l’occasion de l’avant-dernière journée de course, le jeune coureur de 22 ans s’est franchement impérial dans l’emballage final. Pas un seul coureur n’a pu lui contester sa supériorité.

Dans les derniers mètres, Hodeg a réussi à faire la différence par rapport à Degenkolb, qui s’est avéré être son plus sérieux rival. Ce résultat a concrétisé la journée parfaite réalisée par Quick-Step Floors, qui est parvenu à contrôler dans un premier temps de l’échappée avant d’amener sur orbite son sprinteur. Le train idéalement placé en tête de peloton dans le dernier kilomètres, c’est même Richeze lauréat lors de la première journée de course qui s’est mis au service de coéquipier. Nouvelle preuve que l’abandon prématurée de Fernando Gaviria dans cette course par étapes n’a pas eu de conséquences sur les résultats de ce collectif.

Du suspense au général

En plus de la lutte entre les sprinteurs, une autre bataille va valoir le coup d’œil, elle concerne le classement général. Avant la dernière journée, trois coureurs sont véritablement en position de l’emporter. Alexey Lutsenko (Team Astana) est toujours avec le maillot de leader sur les épaules, mais Diego Ulissi (Team UAE Emirates) à quatre secondes et désormais Nathan Haas (Team Katusha-Alpecin) aussi dans le même temps peuvent aussi y croire. L’Australien qui a fini à la troisième place de cette étape s’est rapproché du coup en prenant des secondes de bonification. De quoi maintenir un certain suspense pour finir ce 54e Tour de Turquie dont la dernière étape sera quand même destiné aux purs sprinteurs.

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Le français Thibaut Pinot triomphe sur le Tour de Lombardie !

Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) remporte le dernier monument de la saison ! Au terme de 241 kilomètres de bataille sur le Tour de Lombardie, le franc-comtois s’est imposé en solitaire devant Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) et Dylan Teuns (BMC), signant ainsi la plus belle victoire de sa carrière.

Thibaut Pinot détrône Vincenzo Nibali

Cette 112ème édition de la Classique des feuilles mortes a tenu toutes ses promesses sous le soleil lombard. Malgré la méforme des français Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et David Gaudu (Groupama-FDJ), c’est un de leurs compatriotes qui s’est adjugé le dernier monument de la saison, en la personne de Thibaut Pinot. Le protégé de Marc Madiot est sorti vainqueur d’un véritable mano a mano avec le tenant du titre Vincenzo Nibali.

Peu après le départ de la course à Bergame, une échappée de huit coureurs s’est rapidement formée, n’inquiétant jamais vraiment les favoris. Une fois cette tentative anéantie, les hostilités ont réellement commencé à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, au pied du terrible mur de Sormano (2 kilomètres à 15,8% de moyenne). C’est en effet le moment qu’a choisi Primož Roglič (Lotto NL-Jumbo) pour attaquer, vite rejoint par Pinot et Nibali. Rattrapés dans la descente par un excellent Egan Bernal (Sky), c’est donc un quatuor de grimpeurs qui s’est présenté au pied du Civiglio en tête de la course. Mais visiblement au dessus du lot, Pinot et Nibali se sont défaits de leurs adversaires, et ce, dès les premiers mètres de la montée. Enfin, après plusieurs tentatives, le français a finalement placé une attaque décisive près du sommet, laissant derrière lui le Requin de Messine, à bout de forces. Donnant toute son énergie dans les derniers kilomètres, le récent vainqueur de Milan-Turin a su conserver sa légère avance, pour franchir la ligne en solitaire 32 secondes avant le tenant du titre.

Après une 3ème place en 2015, et une course pleine sur le Tour de Lombardie et sur Vincenzo Nibali. Il remporte ainsi une des plus belles victoires de sa carrière, qui vient conclure une magnifique fin de saison.

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Mark Renshaw reconduit une saison chez Dimension Data

Coureur parmi les plus expérimentés du peloton international, Mark Renshaw n’est pas encore prêt à se retirer. A 35 ans, il va poursuivre au minimum une saison supplémentaire dans les rangs professionnels dans la formation Dimension Data, qui a annoncé le renouvellement de son contrat.

Dimension Data conserve Mark Renshaw dans l’effectif

Dimension Data garde confiance en son capitaine de route. Mark Renshaw, qui a intégré les rangs de cette équipe du World Tour en 2016 va connaître une quatrième saison consécutive dans la même structure. L’Australien est désormais certain d’y rester jusqu’à la fin 2019. En ce qui concerne son rôle, il ne devrait pas évoluer. Précieux dans les finales d’étapes se terminant au sprint, sa réputation s’est construite en tant que lanceur attitré de Mark Cavendish, l’un des meilleurs sprinteurs de l’Histoire du cyclisme.

Ave ce renouvellement de contrat, l’avenir du Cav devrait bientôt arriver à son dénouement. Encore incertain sur son avenir, il ne serait pas étonnant du coup de le revoir rempiler au moins un an avec Dimension Data afin de rester aux côtés de son poisson pilote. Mark Renshaw qui a douze succès au total sur l’ensemble de sa carrière compte 69 jours de course cette année. Sa saison s’est terminée à l’occasion du Tour de Grande-Bretagne disputé dans la première quinzaine de septembre.

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Tour de Lombardie 2018 : liste complète des coureurs engagés

Ce samedi 13 octobre sera déjà le théâtre de la dernière grande classique de la saison. Le Tour de Lombardie 2018 dont c’est la 112e édition cette année est convoité par de nombreux coureurs. Mais un seul parviendra à décrocher cette victoire de prestige dans l’un des cinq Monuments du cyclisme, qui le fera automatiquement passer dans une nouvelle dimension. Le tenant du titre Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) sera présent pour tenter de réaliser la passe de deux et aussi remporter son deuxième Monument en 2018 après Milan-San Remo en mars. Dans cette lutte à la victoire, le champion du monde Alejandro Valverde (Team Movistar), Michael Woods (Team EF Education First-Drapac) et les Français Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Romain Bardet (AG2R La Mondiale) auront plus que leur mot à dire.

Tour de Lombardie 2018 : la liste de départ

BAHRAIN MERIDA

1 NIBALI Vincenzo
2 IZAGIRRE Gorka
3 IZAGIRRE Ion
4 MOHORIČ Matej
5 NIBALI Antonio
6 PELLIZOTTI Franco
7 POZZOVIVO Domenico

AG2R LA MONDIALE

11 BARDET Romain
12 CHEREL Mickaël
13 DUPONT Hubert
14 FRANK Mathias
15 GALLOPIN Tony
16 GASTAUER Ben
17 MONTAGUTI Matteo

ANDRONI GIOCATTOLI-SIDERMEC 

21 SOSA Iván Ramiro
22 BALLERINI Davide
23 CATTANEO Mattia
24 FRAPPORTI Marco
25 GAVAZZI Francesco
26 MASNADA Fausto
27 VENDRAME Andrea

ASTANA PRO TEAM

31 FUGLSANG Jakob
32 CATALDO Dario
33 FRAILE Omar
34 HOULE Hugo
35 SÁNCHEZ Luis León
36 STALNOV Nikita
37 VILLELLA Davide

BARDIANI-CSF

41 CICCONE Giulio
42 CARBONI Giovanni
43 ORSINI Umberto
44 ROTA Lorenzo
45 SENNI Manuel
46 TONELLI Alessandro
47 WACKERMANN Luca

BMC RACING TEAM

51 CARUSO Damiano                                                                                                                        52 BETTIOL Alberto
53 DE MARCHI Alessandro
54 DENNIS Rohan
55 ROSSKOPF Joey
56 TEUNS Dylan
57 VLIEGEN Loïc

BORA HANSGROHE

61 MAJKA Rafał
62 BENEDETTI Cesare
63 BUCHMANN Emanuel
64 FORMOLO Davide
65 KONRAD Patrick
66 PFINGSTEN Christoph
67 POLJAŃSKI Paweł

GROUPAMA-FDJ

71 PINOT Thibaut
72 BONNET William
73 GAUDU David
74 LADAGNOUS Matthieu
75 MORABITO Steve
76 PREIDLER Georg
77 REICHENBACH Sébastien

ISRAEL CYCLING ACADEMY

81 HERMANS Ben
82 GEBREMEDHIN Awet
83 DÍAZ José Manuel
84 NEILANDS Krists
85 NIV Guy
86 PLAZA Rubén
87 SBARAGLI Kristian

LOTTO SOUDAL

91 WELLENS Tim
92 BENOOT Tiesj
93 DE GENDT Thomas
94 KEUKELEIRE Jens
95 LAMBRECHT Bjorg
96 MONFORT Maxime
97 VANENDERT Jelle

MITCHELTON-SCOTT

101 YATES Simon
102 ALBASINI Michael
103 HAIG Jack
104 KREUZIGER Roman
105 NIEVE Mikel
106 VERONA Carlos
107 YATES Adam

MOVISTAR TEAM

111 VALVERDE Alejandro
112 CARAPAZ Richard
113 LANDA Mikel
114 OLIVEIRA Nelson
115 PEDRERO Antonio
116 ROJAS José Joaquín
117 SOLER Marc

NIPPO-VINI FANTINI-EUROPA OVINI

121 LOBATO Juan José
122 BAGIOLI Nicola
123 BOU Joan
124 PONZI Simone
125 SANTAROMITA Ivan
126 TIZZA Marco
127 ZACCANTI Filippo

QUICK-STEP FLOORS

131 ASGREEN Kasper
132 CAPECCHI Eros
133 DE PLUS Laurens
134 JUNGELS Bob
135 MAS Enric
136 SENECHAL Florian                                                                                                                        137 SERRY Pieter

TEAM DIMENSION DATA

141 CUMMINGS Steve
142 DAVIES Scott
143 KUDUS Merhawi
144 O’CONNOR Ben
145 PAUWELS Serge
146 VAN ZYL Johann
147 VERMOTE Julien

TEAM EF EDUCATION FIRST-DRAPAC

151 WOODS Michael
153 CLARKE Simon
154 DOMBROWSKI Joe
155 MARTÍNEZ Daniel Felipe
156 MORENO Daniel
157 URÁN Rigoberto

TEAM FORTUNEO-SAMSIC

161 BARGUIL Warren
162 BOUET Maxime
163 DELAPLACE Anthony
164 FEILLU Brice
165 GESBERT Élie
166 LEDANOIS Kévin
167 MAISON Jérémy

TEAM KATUSHA-ALPECIN

171 ZAKARIN Ilnur
172 LAMMERTINK Maurits
173 RESTREPO Jhonatan
174 SMIT Willie
175 KIŠERLOVSKI Robert                                                                                            176 KOCHETKOV Pavel                                                                                                                        177 ŠPILAK Simon

TEAM LOTTONL-JUMBO

181 ROGLIČ Primož
182 BENNETT George
183 BOUWMAN Koen
184 GESINK Robert
185 KRUIJSWIJK Steven
186 DE TIER Floris
187 TOLHOEK Antwan

TEAM SKY

191 BERNAL Egan
192 DE LA CRUZ David
193 ELISSONDE Kenny
194 HENAO Sebastián
195 HENAO Sergio
196 MOSCON Gianni
197 ROSA Diego

TEAM SUNWEB

201 KELDERMAN Wilco
202 HAMILTON Chris
203 HINDLEY Jai
204 KÄMNA Lennard
205 MATTHEWS Michael
206 OOMEN Sam
207 STORER Michael

TREK-SEGAFREDO

211 MOLLEMA Bauke
212 ALAFACI Eugenio
213 CONCI Nicola
214 DIDIER Laurent
215 EG Niklas
216 GOGL Michael
217 SKUJIŅŠ Toms

UAE TEAM EMIRATES

221 COSTA Rui
222 GANNA Filippo
223 MARCATO Marco
224 MARTIN Dan
225 MORI Manuele
226 RAVASI Edward
227 SUTHERLAND Rory

WILLIER TRIESTINA-SELLE ITALIA

231 RINALDI Nicholas
232 FLÓREZ Miguel Eduardo
233 KOSHEVOY Ilia
234 RAGGIO Luca
235 SCHÖNBERGER Sebastian
236 VELASCO Simone
237 ZARDINI Edoardo

Alexey Lutsenko s’adjuge l’étape reine et devient le nouveau leader

Dans un final très tactique sur le Tour de Turquie, Alexey Lutsenko (Team Astana) s’est révélé être le coureur le plus véloce dans les 200 derniers mètres pour l’emporter au sprint dans la montée finale. Il a battu au passage Diego Ulissi (UAE Team Emirates) et Eduard Prades (Euskadi Murias). Le Kazakhe qui a remporté cette quatrième étape considéré comme décisive pour le général fait coup double en prenant les commandes à deux jours du terme.

Alexey Lutsenko endosse le maillot de leader au Tour de Turquie

Un dénouement pour le moins étonnant. Cette antépénultième étape du Tour de Turquie était la plus difficile sur le papier, celle qui devait provoquer des différences dans la course au classement général. Et pourtant, ce n’est pas du tout ainsi que ça s’est déroulé. Quasiment jusque sur la ligne d’arrivée, il n’y pas eu d’écarts provoqués entre ceux qui visaient la victoire finale. L’enjeu a clairement pris le dessus sur le côté spectaculaire, qui n’a pas été présent durant cette journée.

Dans un premier temps, une échappée a pris les devants, mais derrière le peloton n’était pas enclin à les laisser filer. D’ailleurs, en grande partie, la formation UAE Team Emirates de Diego Ulissi a mené la chasse, mais elle a été aussi accompagné par d’autres équipes dans cet effort. Cela pouvait laisser croire à des derniers kilomètres de grande intensité avec de nombreuses offensives. Mais rien de tout cela. A la place, les favoris n’ont pas bougé et le groupe de tête a mis du temps à perdre beaucoup d’éléments. Pour preuve du certain attentisme qui a eu lieu, ils étaient une bonne vingtaine à pouvoir envisager le succès au passage de la flamme rouge. C’est dire à quel point le rythme n’a pas été des plus impressionnants.

Matteo Fabbro (Katusha Alpecin) 8e de l’étape au final, a été le premier à porter une véritable offensive dans l’ultime ascension. Rattrapé peu de temps après, Nathan Haas, son coéquipier, a durci à son tour le rythme, mais du monde était encore dans sa roue. Ensuite, personne n’a vraiment voulu faire l’effort et c’est allé presque comme ça jusqu’au moment de déclencher le sprint. Diego Ulissi a franchement accéléré et a été seulement suivi par Eduard Prades et Alexey Lutsenko. Ce dernier est même passé dans les derniers mètres pour réaliser l’excellente opération du jour. Grâce aux bonifications, c’est désormais le premier du classement général. Un statut qui semble tout à fait en mesure de conserver sachant que les deux dernières journées seront plutôt destinés aux sprinteurs.

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Lance Armstrong propose de prêter un trophée à Geraint Thomas

Geraint Thomas, vainqueur du Tour de France 2018, vient de recevoir une proposition loufoque de la part d’un ancien coureur. Lance Armstrong, visiblement touché par le vol du trophée remportée par le Gallois, ne se montre pas opposé à prêter l’un des sept qu’il a en sa possession. 

Lance Armstrong veut venir au secours de Geraint Thomas

Lance Armstrong ne manque pas de culot ! Personnage sulfureux dans l’Histoire du cyclisme ayant été destitué de sept victoires au Tour de France après les révélations de dopage, il refait parler de lui. Sa dernière sortie concerne d’ailleurs la Grande Boucle, mais plus précisément le trophée qui revient au vainqueur. Ces derniers jours, le dernier lauréat de ce Grand Tour en l’occurrence Geraint Thomas l’a perdu. Victime d’un vol, ce bien aura pu être conservé par sa part seulement deux mois et demi.

Après ces révélations dévoilés par le Team Sky, Lance Armstrong s’est ému de cette histoire. Il s’est permis d’écrire un tweet où il s’apprête à aider le Gallois s’il le souhaite. «G, c’est la poisse mec. J’en ai sept si tu veux m’en emprunter un» ont été les mots simples adressés par l’ex coureur de l’US Postal. Cet appel ne connaîtra certainement pas de suite, mais permet de constater que le Texan n’a rien perdu de son caractère.

Les grimpeurs à l’honneur pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020

Dans la foulée des épreuves chronométrées, les parcours des courses en ligne dames et messieurs des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ont été officiellement dévoilés par l’Union Cycliste Internationale. La montagne y sera largement mis en évidence, de quoi ravir les meilleurs grimpeurs du plateau.

Les courses en ligne de Tokyo 2020 disputés en haute montagne

Vous vous souvenez tous des derniers Championnats du monde d’Innsbruck et son parcours très difficile avec environ 4 700 mètres de dénivelé ? Et bien pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, cela s’annonce au moins aussi compliqué, voire davantage encore. La barre des 5 000 mètres de dénivelé sera presque franchie sur un parcours long de 231 kilomètres, c’est dire à quel point il faudra se montrer fort ce jour-là pour espérer décrocher le graal.

Dans le détail, la course masculine partira de la capitale japonaise et plus précisément Musashinonomori Park. Les coureurs iront par la suite en direction du Mont Fuji où un programme corsé les attend. Pas moins de trois ascensions majeures seront à franchir, à commencer par Doushi Road et Fuji Sanroku mais c’est bien la dernière d’entre elle qui risque de provoquer le plus de dégâts. Le mont Mikuni situé à une trentaine de kilomètres de l’arrivée sera une montée de 6,8 kilomètres à 10,2% de moyenne. De quoi permettre pour les meilleurs grimpeurs de faire la différence. Puis, il en sera fini de toutes les difficultés à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée qui sera jugée sur le circuit automobile de Fuji Speedway.

Tokyo 2020 parcours course hommes
Le parcours de la course en ligne masculine.

Pour les femmes, cela semble ouvert pour un plus grand nombre de coureuses. Sur un tracé certes difficile, mais moins montagneux et plus vallonné, plusieurs scénarios différents pourraient se dérouler dans cette épreuve olympique. Avec une dernière difficulté répertoriée à environ 40 kilomètres du but, pas sûr qu’une pure grimpeuse obtienne le dernier mot.

Tokyo 2020 parcours course femmes
Parcours de la course en ligne féminine.