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Sonny Colbrelli en défense de son titre sur la Flèche Brabançonne

Vainqueur de la précédente édition de la Flèche Brabançonne, Sonny Colbrelli va remettre sa première place en jeu. Il peut devenir le premier coureur depuis Oscar Freire en 2006 à réaliser un doublé toujours aussi difficile à décrocher dans cette course. L’Italien sera logiquement le leader de sa formation Bahrain Merida.

Sonny Colbrelli pour une deuxième victoire consécutive sur la Flèche Brabançonne

Bis repetita comme en 2017 ? Sonny Colbrelli qui s’était imposé sur la Flèche Brabançonne il y a douze mois signerait assurément pour une nouvelle telle performance. A ce jour, le succès décroché dans la semi-classique belge est l’une de ses plus belles victoires dans sa carrière. La passe de deux va être une mission compliquée malgré le fait qu’il soit logiquement dans les favoris compte tenu de son statut de tenant du titre. Après un bon début de saison marquée par une étape remportée sur le Tour de Dubaï, un top 10 sur le Het Nieuwsblad et une troisème place à Kuurne-Bruxelles-Kuurne, les résultats sont moins bons. Dépassé sur les dernières classiques belges, l’Italien a l’occasion de démontrer qu’il s’agissait uniquement d’une mauvaise période.

Ses qualités peuvent tout à fait lui permettre de prétendre à la victoire. A la fois bon puncheur, mais surtout doté d’une très bonne vitesse pointe, il est un adversaire redoutable. Comme l’an passé, si le coureur de Bahrain Merida se retrouve dans le groupe de tête pour le sprint final, la tâche pour le devancer deviendra très corsée. En plus dans sa formation, le vainqueur sortant ne sera pas seul. Son compatriote Enrico Gasparotto qui apprécie particulièrement les courses ardennaises devrait pouvoir aussi tirer son épingle du jeu. Puncheur avec une bonne pointe de vitesse terminale, tous les scénarios peuvent lui aller. C’est également une très belle opportunité de s’illustrer à l’approche de l’Amstel Gold Race, une course inscrite deux fois à son palmarès.

https://twitter.com/Bahrain_Merida/status/983290505751646208

Composition de Bahrain Merida pour la Flèche Brabançonne

  • Borut Bozic
  • Grega Bole
  • Hermann Pernsteiner
  • Yukiya Arashiro
  • Sonny Colbrelli
  • Enrico Gasparotto
  • Ramunas Navardauskas

Lilian Calmejane (Direct Énergie) s’impose en solitaire sur Paris-Camembert

Parti à l’attaque à 27 kilomètres de l’arrivée, Lilian Calmejane s’est finalement imposé en solitaire à Livarot ce mardi, pour remporter son premier Paris-Camembert. Le coureur de Direct Énergie a terminé devant Valentin Madouas (Groupama-FDJ) et Andrea Vendrame (Androni-Sidermec). C’est la deuxième victoire de la saison pour le Français après celle obtenue sur la Drôme Classic.

Lilian Calmejane s’adjuge son premier Paris-Camembert

C’est un sacré numéro que vient de réaliser Lilian Calmejane. Le Français a en effet remporté Paris-Camembert pour la première fois de sa jeune carrière et de la plus belle des manières. À l’attaque à 27 kilomètres de l’arrivée, aucun coureur n’a réussi à revenir sur lui malgré les nombreuses contre-attaques qui sont, il faut le dire, arrivées bien trop tard. La seule qui a pu croire à quelque chose, est celle lancée par Valentin Madouas et Andrea Vendrame à un peu plus de 2 kilomètres de Livarot, mais Lilian Calmejane avait déjà fait son trou. Les deux poursuivants ont fini respectivement 2e et 3e. C’est la seconde victoire de la saison pour le coureur de Direct Énergie après la Drôme Classic qu’il avait remportée le 25 février dernier. À noter que c’est aussi le premier podium en professionnel de Valentin Madouas.

Lilian Calmejane a profité d’un moment de calme dans le peloton, qui avait rattrapé l’échappée matinale depuis quelques kilomètres, pour planter son attaque décisive. En effet les formations de sprinteur ont énormément roulé pour venir mettre un terme à l’escapade de trois coureurs parti quasiment dès le départ : Daniel Eaton (UnitedHealthCar Pro Cycling), Pierr Gouault (Roubaix-Lille Métropole) et Pierrig Quémeneur (Direct Énergie). Ils ont compté jusqu’à 6’25 d’avance à 163 kilomètres de l’arrivée. Mais l’écart s’est fortement réduit. C’est au moment où l’échappée allait se faire reprendre que Pierre Gouault a été victime d’une crevaison. Pierrig Quémeneur en a profité pour accéléré et lâcher Daniel Eaton. Mais cette attaque a été vaine puisque le peloton l’a finalement repris à 45 kilomètres de Livarot. C’est après que Lilian Calmejane, qui avait des fourmis dans les jambes, a envoyé sa banderille qui a été fatale pour le peloton.

Classement de Paris-Camembert 2018 – Top 10

1. Lilian Calmejane Direct Energie  4h53’17
2. Valentin Madouas Groupama-FDJ  à 21 secondes
3. Andrea Vendrame Androni-Sidermec  m.t.
4. Manuel Belletti Androni-Sidermec  à 38 secondes
5. Damien Touzé  St-Michel-Auber 93  m.t.
6.  Davide Cimolai  Groupama-FDJ  m.t.
7.  Mathieu Ladagnous  Groupama-FDJ  m.t.
8.  Lorrenzo Manzin Vital Concept  m.t.
9.  Hugo Hofstetter Cofidis  m.t.
10. Laurent Pichon  Fortuneo-Samsic  m.t.

Kwiatkowski, Henao, Poels dans la sélection Sky pour l’Amstel Gold Race

Après avoir connu clairement une période de classiques flandriennes décevante, Team Sky va devoir rectifier le tir sur les ardennaises qui commencent avec l’Amstel Gold Race. Dans cette classique WorldTour disputée aux Pays-Bas, la formation britannique comptera sur un trio de leaders composé de Michal Kwiatkowski, Sergio Henao et Wout Poels. Rien que ça.

Trois atouts de poids chez Sky pour l’Amstel Gold Race

Au départ de l’Amstel Gold Race 2018, le Team Sky pourra compter sur pas moins de trois coureurs pour tenter de jouer la gagne. Rares sont les équipes à pouvoir se présenter avec autant d’atoutS. Du côté britannique, un coureur semble tout de même se dégager de ce trio. Il s’agit de Michal Kwiatkowski. Le Polonais est un ancien vainqueur de l’épreuve en 2015. Une victoire acquise en plus avec le maillot champion du monde remporté quelques mois plus tôt à Ponferrada en Espagne. Depuis son seul succès, il a tout de même su rééditer un podium en finissant deuxième l’an passé, seulement battu par Philippe Gilbert, qui était difficilement prenable au cours de ce printemps 2017.

Mais en plus d’avoir Kwiatkowski dans ses rangs, Sky a également une possibilité de l’emporter avec Sergio Henao. Contrairement à son coéquipier, le Colombien ne s’est encre jamais imposé aux Pays-Bas. Par contre, il reste sur une dernière édition positive terminée au sixième rang. Preuve qu’il va falloir le surveiller de près si la forme est au rendez-vous. En effet, c’est le principal point d’interrogation. Depuis le début de saison, le coureur de 30 ans peine à être performant, ce qui suscite nécessairement le doute. Tout comme Wout Poels, qui va faire son retour à la compétition à domicile. Victime d’une chute sur Paris-Nice, le Néerlandais avait dû abandonner alors qu’il se trouvait en position idéale au classement général. Reste à savoir quel sera son véritable état de forme après plus d’un mois sans compétition. La réponse définitive sera donnée dimanche.

Composition du Team Sky pour l’Amstel Gold Race

  • Vasil Kiryienka
  • Michal Golas
  • Sergio Henao
  • Michal Kwiatkowski
  • Tao Geoghegan Hart
  • Lukasz Wisniowski
  • Wout Poels

Le Paris-Roubaix du courageux Evaldas Siskevicius (Delko Marseille)

Evaldas Siskevicius (Delko Marseille) fait partie des coureurs qui n’ont pas terminé officiellement Paris-Roubaix ce dimanche. Pourtant, le Lituanien a bien franchi la ligne d’arrivée au vélodrome et a terminé l’Enfer du Nord, son objectif avant le départ, une heure après le triomphe de Peter Sagan.

Evaldas Siskevicius a terminé Paris-Roubaix à sa façon

Quelle abnégation, quelle envie ! C’est ce genre d’histoire qui nous font aimer le vélo. Ce dimanche sur Paris-Roubaix, Evaldas Siskevicius a fait preuve d’un courage sans faille. Le coureur lituanien n’apparaît pas dans le classement comme ayant terminé la course, mais il a bel et bien franchi d’arrivée au vélodrome de Roubaix, une heure après le vainqueur Peter Sagan. Il a expliqué ce qu’il s’est passé à nos confrères de Sporza, qui ont aussi fait une vidéo de son histoire (voir Tweet ci-après).

« Je n’aime pas abandonner ni à vélo ni dans d’autres choses dans la vie, ni à abandonner mon respect pour l’organisation, Paris-Roubaix est un Monument que vous devez honorer. Je suis venu au Vélodrome, l’organisation avait déjà commencé à fermer les portes, mais ils étaient tellement sympathiques qu’ils m’ont laissé entrer. De cette façon, je pouvais encore effectuer mon tour et demi sur la piste. » In de bezemwagen naar Roubaix: uit koers genomen Siskevicius weigert op te geven

Une histoire incroyable qui démontre toute la volonté des coureurs sur ces courses si particulières. Mais ce qui est le plus incroyable c’est le déroulement des choses pour Evaldas Siskevicius. À 40 kilomètres de l’arrivée, la voiture-balai était juste derrière lui. Attendant de voir si le Lituanien allait abandonner, une crevaison est survenue sur le secteur pavés du Carrefour de l’Arbre, il restait alors 17 petits kilomètres. Toujours avec sa volonté de terminer Paris-Roubaix, le coureur de Delko Marseille a voulu changer sa roue. Cela devait être son jour, car une voiture de sa formation, en panne, se trouvait sur une dépanneuse juste derrière. Sa roue changée, il est reparti. Après quelques kilomètres parcourus, le chauffeur de la voiture-balai lui a signalé qu’il devait le laisser car la course était finie. Le plus insolite, c’est qu’Evaldas Siskecicius a dû terminer en respectant le code de la route. Le genre d’histoire qui font le vélo.

Cofidis et trois équipes espagnoles invitées pour la Vuelta 2018

A un peu plus de quatre mois du départ de la Vuelta 2018 (25 août – 16 septembre), l’organisation de ce Grand tour a dévoilé l’ensemble des équipes participantes à ce rendez-vous. En plus des dix-huit formations World tour, elles seront accompagnées par Cofidis, Burgos-BH, Caja Rural et Euskadi Basque Country-Murias, qui viennent d’obtenir une invitation.

Les équipes espagnoles privilégiées pour la Vuelta 2018

Les organisateurs du Tour d’Espagne ont fait leurs choix ! Parmi les quatre invitations à décerner aux équipes n’appartenant pas au World Tour, le choix s’est dirigé prioritairement vers des formations ibériques. Caja Rural, un habitué de la Vuelta sera de nouveau présent pour cette édition, ce qui ne constitue pas une grosse surprise. Au contraire de Burgos – BH et Euskadi Basque Country – Murias qui ont été sélectionnées pour la toute première fois. Au mois d’août et de septembre prochain, elles prendront part au premier Tour d’Espagne et Grand Tour de leur histoire. Un événement assurément marquant.

L’une des quatre invitations a été adressée en faveur de l’équipe Cofidis. Pour l’équipe dirigée par Cédric Vasseur, cela reste une excellente nouvelle même si c’était assez prévisible. Retenu chaque année, cette formation française est un habitué du troisième Grand Tour de la saison, et ce sera encore le cas cette année. En tenant compte de l’ensemble des invitations décernées dans les Grands Tours, c’est la seule équipe de seconde division qui a l’opportunité de participer à deux épreuves de trois semaines. Le Tour de France et donc maintenant la Vuelta sont inscrites à son programme.

Direct Energie, Fortuneo-Samsic non-retenus

A la différence de Cofidis invitée, Direct Energie, Fortuneo-Samsic ne connaîtront pas les joies de participer au Tour d’Espagne 2018. Leur seul Grand Tour de la saison restera le Tour de France, ce qui reste la plus belle possibilité de se montrer aux yeux du monde entier. Mais c’est tout de même une déception pour des coureurs comme Lilian Calmejane (Direct Energie) ou Warren Barguil (Fortuneo-Samsic) anciens vainqueurs d’étape qui n’auront pas l’occasion d’évoluer sur ce rendez-vous en 2018. Une déception qui peut être partagée par les formations Manzana Postobon et Aqua Blue Sport, qui n’ont pas été retenues malgré le fait d’avoir pris part à la précédente édition. A noter aussi que Vital Concept ne sera pas non plus au départ de la 73e édition.

https://twitter.com/lavuelta/status/983642981382180864

Tout savoir de l’édition 2018 de l’Amstel Gold Race

Dimanche 15 avril, aura lieu l’édition 2018 de l’ Amstel Gold Race, 53e du nom. La première des trois Classiques Ardennaises se disputera du côté de Maastricht, dans la Province du Limbourg, pour en finir à Valkenburg. Les 153 coureurs présents au départ s’élanceront pour 260 kilomètres de course et tenteront de succéder, après avoir grimpé une trentaine de côtes (Cauberg, Gulpenerberg, Wolfseberg…), à un certain Philippe Gilbert, lauréat en 2017 et de trois autres éditions (2014, 2011 et 2010).

A lire : Le final du parcours 2018 modifié

Parcours et profil de l’ Amstel Gold Race 2018

L’Amstel Gold Race est ni plus ni moins que le plus grand événement du cyclisme de l’année aux Pays-bas. Cette Classique Ardennaise inscrite au calendrier UCI WorldTour se disputera pour la 53e fois. Et c’est le belge Philippe Gilbert, quatre fois vainqueur de cette Classique de Coupe du Monde, qu’il faudra battre notamment et entre autres participants, et ce au terme des 260 kilomètres de ce difficile parcours. Comme de tradition et malgré les récents changements de parcours, la course comptera plus d’une trentaine de côtes qui se succèderont les unes aux autres. Et bien évidemment les côtes seront situées principalement et majoritairement dans la seconde partie de la distance à parcourir. La principale difficulté, historiquement, restera le Cauberg en l’absence du Keutenberg et de ses pourcentages allant jusqu’à 22%. Finies les côtes difficiles pavées des Classiques Flandriennes et bonjour le côtes asphaltées des Ardennaises.

Les 31 côtes du parcours 2018

Fromberg (1,6 kilomètre à 3,6% – Pente maximale à 8%)

Eyserbosweg (900 mètres à 9,3% – Pente maximale à 17%)

Kruisberg (600 mètres à 8,8% – Pente maximale à 15,5%)

Gulpenerberg (700 mètres à 8,7% – Pente maximale à 12,8%)

Loorberg (1,5 kilomètre à 5,3% – Pente maximale à 8,6%)

Bemelerberg (900 mètres à 4,5% – Pente maximale à 7%)

Geulhemmerberg (1,2 kilomètre à 4,6% – Pente maximale à 8%)

Cauberg (800 mètres à 6,5% – Pente maximale à 12,8%)

Sibbergrubbe (2,1 kilomètres à 3,6% – Pente maximale à 6%)

Vrakelberg (600 mètres à 7,2% – Pente maximale à 11,4%)

St Remigiusstr/Huls (900 mètres à 7,8% – Pente maximale à 10,7%)

Eyserweg (2,1 kilomètres à 4,4% – Pente maximale à 9%)

Plettenberg (1 kilomètre à 3,7% – Pente maximale à 6,2%)

Gulpenerberg (700 mètres à 8,7% – Pente maximale à 12,8%)

Eperheide (2,1 kilomètres à 4,7% – Pente maximale à 8%)

Viljenerbos (1,8 kilomètre à 4,6% – Pente maximale à 5%)

Gemmenich (800 mètres à 7,2% – Pente maximale à 8,8%)

Drielandenpunt (3,2 kilomètres à 4,4% – Pente maximale à 9,9%)

Camerig (4,1 kilomètres à 3,7% – Pente maximale à 7,7%)

Schweibergerweg (3 kilomètres à 3,9% – Pente maximale à 7,1%)

Loorberg (1,5 kilomètre à 5,3% – Pente maximale à 8,6%)

Wolsberg (1,2 kilomètre à 2,8% – Pente maximale à 12%)

Kalleberg (600 mètres à 3,7% – Pente maximale à 5,9%)

Mescherberg/Heiweg (1,5 kilomètre à 3,9% – Pente maximale à 9,2%)

Geulhemmerberg (1,2 kilomètre à 4,6% – Pente maximale à 8%)

Cauberg (800 mètres à 6,5% – Pente maximale à 12,8%)

Sibbergrubbe (2,1 kilomètres à 3,6% – Pente maximale à 6%)

Bergseweg (2,7 kilomètres à 3,3% – Pente maximale à 6,8%)

Lange Raardberg (1,7 kilomètre à 3,7% – Pente maximale à 6,6%)

Adsteeg (700 mètres à 4,3% – Pente maximale à 7,5%)

Slingerberg (900 mètres à 4,4% – Pente maximale à 9,5%)

Le parcours de l’Amstel Gold Race en vidéo

 

Peter Sagan sera bien présent sur l’Amstel Gold Race

Peter Sagan sera donc au rendez-vous de la première des trois classiques ardennaises ce dimanche. Le récent vainqueur de Paris-Roubaix a participé pour la dernière fois à l’Amstel Gold Race en 2013 où il avait terminé 36e.

Peter Sagan revient sur l’Amstel Gold Race cinq ans après

Le champion du monde veut sûrement profiter de sa forme du moment. Peter Sagan, fraîchement auréolé de son tout premier titre sur Paris-Roubaix, sera de la partie ce dimanche sur l’Amstel Gold Race. Un choix logique tant le Slovaque paraît très fort en ce début de saison. Ce sont nos confrères de Velonews qui ont eu l’information.

« Les organisateurs ont confirmé à VeloNews ce lundi que le triple champion du monde en titre courra dans la région de Limbourg aux Pays-Bas, la première des trois classiques ardennaises. » Roubaix champ Sagan confirmed for Amstel Gold

Pour le Slovaque, ça sera sa quatrième participation à l’Amstel Gold Race, course à laquelle il n’a pas participé depuis cinq ans. Lors de sa dernière apparition en 2013, il avait terminé 36e à près d’une minute derrière le vainqueur Roman Kreuziger. Son meilleur résultat reste tout de même une 3e place obtenue en 2012. Depuis les choses ont bien changé tant pour le coureur que pour le parcours.

En effet cette 53e édition a été légèrement modifiée par les organisateurs. Afin de « rendre le contrôle de la course par le peloton plus difficile », les coureurs emprunteront les petites routes du Kuitebergweg pour descendre sur Maastricht en lieu et place de celles du Rasberg, plus larges. Si tout se passe comme prévu, les attaques devraient don être nombreuses. Pour Peter Sagan, c’est peut-être une excellente nouvelle, lui qui a lancé son offensive sur Paris-Roubaix à plus de 50 kilomètres de l’arrivée. Pourra-t-il faire la même chose dimanche prochain ? S’il arrivait à s’imposer, il serait le premier coureur depuis Jan Raas en 1982 à faire le doublé Paris-Roubaix – Amstel Gold Race.

Vérandas Willems-Crelan participera comme prévu à la Flèche Brabançonne

Après le décès de son coureur Michael Goolaerts ce dimanche, l’équipe Vérandas Willems-Crelan a finalement décidé de participer à la Flèche Brabançonne qui a lieu ce mercredi. La formation belge s’est concertée avec la famille du défunt et avec ses coéquipiers pour prendre cette décision.

Vérandas Willems-Crelan au rendez-vous de la Flèche Brabançonne

Ce sera à coup sûr un moment particulier et riche en émotions. Ce mercredi, Vérandas Willems-Crelan sera bien au rendez-vous de la Flèche Brabançonne. La formation belge a donc décidé de confirmer sa participation à cette course après la disparition tragique de son coureur Michael Goolaerts sur Paris-Roubaix, ce dimanche, suite à un arrêt cardiaque. C’est via Twitter que l’information a été communiquée.

« Après une consultation attentive avec la famille de Michael et nos coureurs, nous avons décidé que nous serons au départ de la Flèche Brabançonne ce mercredi 11 avril. Nous roulerons avec Michael dans nos cœurs. » Twitter Vérandas Willems-Crelan

Nul doute qu’un hommage sera rendu au jeune coureur belge avant le départ. Depuis sa mort, le monde du cyclisme est en deuil.

Une enquête est ouverte et une autopsie aura lieu

Après la disparition de Michael Goolaerts, le parquet de Cambrai a décidé d’ouvrir une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de son décès comme révélé par L’Équipe.

« Ce n’est pas une enquête pénale, c’est une enquête qui vise, quand les circonstances d’un décès sont inexpliquées, ce qui est le cas quand un jeune homme de 23 ans meurt de manière quasi subite, à élucider les circonstances sans pour autant présumer l’existence d’infractions. » Une enquête sur la mort de Michael Goolaerts a été ouverte

Afin d’en savoir d’avantage, une autopsie sera effectuée dans les jours à venir. Pour l’instant les seuls éléments à la disposition du parquet sont l’ordre des événements.

« Selon les premiers éléments, c’est un malaise, sans doute cardiaque, qui a provoqué la chute, ce n’est pas la chute qui a provoqué son état. » Une enquête sur la mort de Michael Goolaerts a été ouverte

Campagnolo sort le premier groupe 12 vitesses

La firme italienne Campagnolo a dévoilé ses tout nouveaux groupes Super Record et Record qui ont la particularité de posséder une cassette à 12 vitesses, une première dans le monde du vélo de route. Pour le moment, seule la version mécanique est proposée mais avec la déclinaison en freins patins ou disques.

Consultez nos derniers articles sur le matériel de vélo.

Campagnolo revisite ses groupes pour du 12 vitesses

Ce n’est pas seulement une « mise à niveau » et un passage aux 12 vitesses qu’a opéré Campagnolo sur ses groupes Super Record et Record. Non. Les Italiens ont tout retravaillé, aussi bien la fiabilité, la précision et évidemment l’ergonomie et l’esthétisme. Les poignées ont été revue afin de proposer une meilleure position au cycliste ainsi qu’un passage toujours plus fluide des vitesses. De la même manière, tout a été pensé afin de réduire les frottements des câbles et de leur offrir une plus longue durée de vie.

Le dérailleur arrière de Campagnolo « introduit un niveau de complexité jamais atteint dans une transmission mécanique ». En effet, ce dernier représente également l’évolution de la technologie EMBRACE qui porte le nom de 3D EMBRACE. C’est une technologie qui permet au dérailleur arrière de se maintenir parfaitement positionné dans l’axe des pignons, quelle que soit la cassette utilisée (11-29 ou 11-32). La firme italienne souligne que « ces améliorations technologiques créent ensemble un nouveau standard dans le monde de la transmission mécanique, ce qui est d’autant plus remarquable que le résultat est obtenu avec 12 vitesses ».

Les 12 vitesses de Campagnolo, le nouveau standard ?

Après l’avènement des groupes 11 vitesses, Campagnolo frappe un grand coup en proposant une vitesse de plus. L’utilité principale réside dans l’étagement est plus souple. Les cyclistes n’auront plus à changer de cassette en fonction du terrain pratiqué. De plus, ces nouvelles cassettes 12 vitesses ont la particularité d’être compatibles avec les corps 9-10-11 ce qui permettra de les utiliser rapidement sur des roues déjà possédées. Vous l’aurez compris, l’espacement entre les pignons est donc plus faible. La chaîne a donc été retravaillée et se trouve désormais plus fine encore. Campagnolo assure que sa chaîne 12 vitesses propose une durée de vie identique aux chaînes 11 vitesses avec légèreté supplémentaire.

A l’avant, le pédalier conserve son style avec quatre branches. Cependant, il a été totalement revu plus fondus et plus aérodynamiques du reste du groupe. Ce dernier est « plus fondu et plus aérodynamique«  selon les dires italiens qui ne manquent pas de souligner la rigidité accrue pour transférer au mieux la puissance exercée sur le pédalier.

Paris-Camembert 2018 : Les coureurs engagés et les favoris

Mardi 10 avril se tiendra Paris-Camembert, sixième manche de la coupe de France de cyclisme sur route. Cette année, ce sera une 79e édition placée sous le signe de la nouveauté. Le parcours fera désormais 197 kilomètres avec une douzaine de côtes plus un chemin de terre, qui suscitera forcément un intérêt. Parmi les équipes et coureurs engagés, quelques uns des meilleurs coureurs français seront présents au départ. Lilian Calmejane (Direct Energie), David Gaudu (Groupama-FDJ), Tony Gallopin (AG2R La Mondiale), Hugo Hofstetter (Cofidis), Guillaume Martin (Wanty Groupe-Gobert) viseront la victoire à Livarot. D’autres coureurs favoris ou outsiders essaieront de les battre. Retrouvez ci-après la liste des coureurs engagés et favoris.

Les coureurs favoris de Paris-Camembert

Paris-Camembert est plus que jamais une course ouverte ! Avec un nouveau parcours pour cette édition 2018, il est très difficile d’imaginer quel scénario va se produire. Autant les sprinteurs et les puncheurs peuvent croire en leurs chances, voire même les baroudeurs. C’est ce qui fait l’une des particularités de cette Coupe de France. Sur les 197 kilomètres, toutes les difficultés seront concentrées en seconde partie de course avec un final particulièrement corsée avec des côtes et un chemin de terre de deux kilomètres pour tenter de faire la différence. Et donc éviter d’arriver au sprint comme cela est arrivé l’an dernier avec la victoire de Nacer Bouhanni (Cofidis). Absent cette année, des sprinteurs comme Lorenzo Manzin (Vital Concept), Davide Cimolai (Groupama-FDJ), Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) seront présents.

Favoris et outsiders de Paris-Camembert

***** Guillaume Martin
**** Hugo Hofstetter, Lilian Calmejane
*** Samuel Dumoulin, Tony Gallopin 
** Julien Simon, Lorenzo Manzin, David Gaudu  
* Manuel Belletti, Davide Cimolai, Laurent Pichon, Julien Antomarchi

Equipes et coureurs engagés – Liste des partants

Ce sont 19 équipes de 6 ou 7 coureurs qui prendront le départ de Paris-Camembert 2018, soit 126 coureurs engagés qui s’élanceront pour les 197 kilomètres de cette sixième manche de la Coupe de France de cyclisme.

COFIDIS SOLUTIONS CREDITS

  • 1 – HOFSTETTER Hugo
  • 2 – SOUPE Geoffrey
  • 3 – CHETOUT Loïc
  • 4 – EDET Nicolas
  • 5 – LE TURNIER Mathias
  • 6 – BONNAFOND Guillaume
  • 7 – SIMON Julien

UNITEDHEALTHCARE PROFESSIONNAL CYCLING TEAM

  • 11 – ALZATE ESCOBAR Carlos Eduardo
  • 12 – HEGYVARY Adrian
  • 13 –
  • 14 – MCCABE Travis
  • 15 – CATAFORD Alexander
  • 16 – EATON Daniel
  • 17 – PUTT Tanner

VITAL CONCEPT CYCLING CLUB

  • 21 – CORBEL Erwann
  • 22 – FOURNIER Marc
  • 23 – GAREL Adrien
  • 24 – LAMMERTINK Steven
  • 25 – LE BON Johan
  • 26 – MANZIN Lorenzo

EUSKADI BASQUE COUNTRY – MURIAS

  • 31 – ABERASTURI Jon
  • 32 – ARISTI Mikel
  • 33 – BARTHE Cyril
  • 34 – TXOPORENA Benat
  • 35 – IRIZAR LASKURAIN Julian
  • 36 – RODRIGUEZ RECHE Sergio
  • 37 – UDONDO Gotzon

JOKER ICOPAL

  • 41 – TILLER Rasmus
  • 42 – FORFANG Ole
  • 43 – DAHL Herman
  • 44 – EVENSEN Henrik
  • 45 – SKJERPING Kristoffer
  • 46 – ROINAS Fridtjof
  • 47 – HAGEN Carl Fredrik

ANDRONI GIOCATTOLI – SIDERMEC

  • 51 – BELLETTI Manuel
  • 52 – BENFATTO Marco
  • 53 – BONUSI Raffaello
  • 54 – FRAPPORTI Mattia
  • 55 –
  • 56 – SPREAFICO Matteo
  • 57 – VENDRAME Andrea

GROUPAMA – FDJ

  • 61 – CIMOLAI Davide
  • 62 – GAUDU David
  • 63 – HOELGAARD Daniel
  • 64 – LADAGNOUS Matthieu
  • 65 – THOMAS Benjamin
  • 66 – MADOUAS Valentin
  • 67 –

SPORT VLAANDEREN – BALOISE

  • 71 – ALLEGAERT Piet
  • 72 – FARAZIJN Maxime
  • 73 – NOPPE Christophe
  • 74 – VAN ROOY Kenneth
  • 75 – VAN GOMPEL Mathias
  • 76 – VERWILST Aaron
  • 77 – CAPIOT Amaury

AG2R LA MONDIALE

  • 81 – BARBIER Rudy
  • 82 – DOMONT Alex
  • 83 – DUMOULIN Samuel
  • 84 – DUVAL Julien
  • 85 – GALLOPIN Tony
  • 86 – GOUGEARD Alexis
  • 87 – VENTURINI Clément

TEAM DIFFERDANGE LOSCH

  • 91 – PARDINI Olivier
  • 92 – DA SILVA Tiago
  • 93 – KOCKELMANN Raphael
  • 94 – ROZSA Balazs
  • 95 – TEASDALE Josh
  • 96 – VALVASORI Larry
  • 97 – WINTER Laurin

TEAM FORTUNEO – SAMSIC

  • 101 – MAISON Jérémy
  • 102 – HARDY Romain
  • 103 – DELAPLACE Anthony
  • 104 – FONSECA Armindo
  • 105 – GERARD Arnaud
  • 106 – PICHON Laurent
  • 107 –

GAZPROM – RUSVELO

  • 111 – KOZONTCHUK Dmitri
  • 112 – RYBALKIN Aleksei
  • 113 – TRUSOV Nikolai
  • 114 – LAGUTIN Sergey
  • 115 – KOBERNYAK Evgeny
  • 116 – SHALUNOV Evgeny
  • 117 – SHILOV Sergey

DELKO MARSEILLE – PROVENCE KTM

  • 121 – COMBAUD Romain
  • 122 – DE ROSSI Lucas
  • 123 –
  • 124 – FINETTO Mauro
  • 125 – LEVEAU Jérémy
  • 126 – RODRIGUEZ SALAZAR John Anderson
  • 127 – SISKEVICIUS Evaldas

IOWESKO – CITADEL P/B

  • 131 – BRYON Miguel
  • 132 – EISENHART Taylor
  • 133 – DAHLHEIM Andrew
  • 134 –
  • 135 – LIENHARD Fabian
  • 136 – MURPHY John
  • 137 – NIELSEN Philip Nicholas

ROUBAIX LILLE METROPOLE

  • 141 – ANTOMARCHI Julien
  • 142 – CABOT Jérémy
  • 143 – DERNIES Tom
  • 144 – GOUAULT Pierre
  • 145 – LEROUX Samuel
  • 146 – MAINARD Jérôme
  • 147 – JOLY Thomas

WANTY – GROUPE GOBERT

  • 151 – MARTIN Guillaume
  • 152 – ANTONINI Simone
  • 153 – DEGAND Thomas
  • 154 – KREDER Wesley
  • 155 – MINNAARD Marinus Cornelis
  • 156 – VANSPEYBROUCK Pieter
  • 157 – VAN MELSEN Kevin

ST MICHEL – AUBER 93

  • 161 – FEILLU Romain
  • 162 – MALDONADO Anthony
  • 163 – LE CNUFF Kévin
  • 164 – LEVARLET Guillaume
  • 165 – MAURELET Flavien
  • 166 – THOMINET Camille
  • 167 – TOUZE Damien

DIRECT ENERGIE

  • 171 – CALMEJANE Lilian
  • 172 – CORNU Jérémy
  • 173 – JOURNIAUX Axel
  • 174 – NAULEAU Bryan
  • 175 – OURSELIN Paul
  • 176 – PICHOT Alexandre
  • 177 – QUEMENEUR Perrig

TEAM VORARLBERG SANTIC

  • 181 – BOSCH Manuel
  • 182 – MEILER Lukas
  • 183 – MEILER Martin
  • 184 – ORRICO Davide
  • 185 – SCHELLING Patrick
  • 186 – STEIMLE Jannik
  • 187 – THALMANN Roland

Paris-Camembert : Présentation complète de la 79e édition

Mardi 10 avril se disputera la 79e édition de Paris-Camembert, qui est la sixième manche de la Coupe de France de cyclisme sur route 2018. Épreuve incontournable du calendrier français, tous les coureurs engagés sur cet événement vont devoir faire face à un nouveau parcours cette année long précisément de 197 kilomètres. L’an passé, la victoire était revenue à Nacer Bouhanni (Cofidis).

Parcours et profil de Paris-Camembert 2018

Des changements en profondeur ! C’est ainsi que se présente ce Paris-Camembert 2018 au niveau de son tracé. Si le kilométrage évolue peu en passant de 200 à 197 kilomètres, le parcours en lui-même change énormément. Fidèle à sa réputation, cette semi-classique va toujours devoir obliger les coureurs à franchir plusieurs côtes. Il y en aura une douzaine avant l’arrivée jugée à Livarot, qui ne bouge pas tout comme le départ à Pont-Audemer.

Paris-Camembert, une semi-classique française
Le nouveau parcours de Paris-Camembert

En comparaison du parcours précédent, les 100 premiers kilomètres environ sont quasiment plats. A ce moment, une échappée pourra se développer. Mais ensuite, le plus dur va arriver avec toutes les difficultés concentrées sur l’ensemble de la seconde partie de course. C’est aussi l’instant où le parcours de 2018 n’a plus de rapport avec celui emprunté précédemment. Encore moins qu’avant, il n’y aura presque plus de répit pour les coureurs jusqu’à l’arrivée. Les portions plates vont être très peu présentes, ce qui devrait avantager peut-être encore un peu plus les puncheurs par rapport aux sprinteurs.

La côte de l’Angleterre était l’habituelle difficulté empruntée avant l’arrivée, mais cette fois-ci ce ne sera plus le cas. Après le dernier de ses trois passages, il restera une quinzaine de kilomètres, soit dix de plus. Dans cette portion finale, les nouveautés sont le Chemin de la Cabine (un chemin de terre) long de deux kilomètres suivi de la Côte de Saint-Michel-de-Livet qui devraient favoriser une course d’attaque. Au sommet de l’ultime bosse, il n’y aura plus que sept kilomètres à faire vers Livarot. Reste à savoir qui aura le dernier mot entre un sprinteur ou un puncheur.

Fracture de la clavicule pour Nelson Oliveira (Team Movistar)

Présent sur cette 116e édition de Paris-Roubaix, Nelson Oliveira a fait une chute spectaculaire. Tombé à environ 165 kilomètres de l’arrivée, le Portugais n’est jamais reparti. Et pour cause, le coureur de la formation Movistar souffre d’une fracture de la clavicule droite.

Nelson Oliveira écarté un temps de la compétition

Le diagnostic est tombé ! Nelson Oliveira s’est fracturé la clavicule lors de Paris-Roubaix. Non pas dans un secteur pavé mais sur une portion asphaltée. Une chute spectaculaire où il est le seul à être tombé assez violemment. C’était peu avant d’entrer dans le premier secteur pavés de Troisvilles, c’est dire à quel point la course du Portugais n’aura pas duré très longtemps. Concernant ses ambitions sur Paris-Roubaix, cela n’a pas changé grand chose du fait que c’était coureur attendu pour un quelconque résultats. Par contre pour les prochaines semaines de compétition, cette blessure va forcément l’handicaper. A cet instant, il est impossible de déterminer une date de retour de sa part.

https://twitter.com/francetvsport/status/982944305450045441

Christian Prudhomme : « Nous sommes dans la compassion »

Depuis l’annonce du décès de Michael Goolaerts par son l’équipe Veranda’s Willems – Crelan la nuit dernière, les messages de condoléances sont extrêmement nombreux. Parmi tout ceux là, Christian Prudhomme le directeur d’ASO a tenu à son tour à honorer la mémoire de ce coureur belge.

Christian Prudhomme réagit à la mort de Michael Goolaerts

Une grande perte ! Paris-Roubaix 2018 ne sera pas symbolisé uniquement par le triomphe de Peter Sagan avec son maillot de champion du monde, mais aussi et surtout par la mort de Michael Goolaerts. Un événement dont tout le monde aurait bien voulu s’en passer, et en premier lieu Christophe Prudhomme. Le patron du Tour de France, qui est aussi sous le choc quelques heures après cette annonce. Ses propos ont été relayés par l’AFP.

« Nous sommes dans la compassion. Nick Nuyens (manager de la formation belge) et les coureurs étaient tellement contents, ils avaient tellement le désir d’être au départ et nous étions heureux d’avoir l’équipe de Wout Van Aert, triple champion du monde de cyclo-cross. On n’organise pas une course pour ça. » Prudhomme : « On n’organise pas une course cycliste pour ça… »

Fracture de la mâchoire pour Stefan Küng (BMC Racing Team)

Engagé sur ce Paris-Roubaix 2018, la course de Stefan Küng s’est terminée assez rapidement. Au bout de 90 kilomètres et donc avant même le premier secteur pavé, le Suisse a été pris dans une chute collective qui l’a contraint à abandonner dans la foulée. Après des examens plus poussés passés à l’hôpital, une fracture de la mâchoire a été révélée.

Stefan Küng au repos forcé

Une période d’inactivité, c’est à quoi va devoir s’attendre Stefan Küng, coureur de la formation BMC Racing Team. Tombé sur Paris-Roubaix avant d’aborder les secteurs pavés, la course s’est terminée rapidement pour lui. Une frustration d’autant plus qu’il n’a pas pu être d’un soutien total auprès de son leader Grag Van Avermaet. Le Suisse a été même le premier coureur à abandonner lors de cette 116e édition de Paris-Roubaix. Il souffre d’une fracture de la mâchoire et a dû se faire mettre six points de suture au menton.

Son équipe a aussi expliqué que sa fracture a été constatée à l’hôpital. Stefan Küng va être en Suisse dès aujourd’hui pour passer des examens complémentaires à l’hôpital de Saint-Gall. Après cela seulement, le choix du traitement à déterminer sera fait et la durée d’indisponibilité définitivement connu.

Matteo Trentin victime d’une fracture du rachis dorsal

Considéré comme un outsider sur Paris-Roubaix, Matteo Trentin n’a même pas pu terminer la course. Impliqué dans un incident de course au secteur d’Haveluy, l’Italien s’est blessé sur le coup. La fracture par tassement de la colonne vertébrale va lui occasionner plusieurs semaines de repos.

Matteo Trentin touché après Paris-Roubaix

Ce Paris-Roubaix 2018 ne s’est pas déroulé comme prévu pour Matteo Trentin. Lui qui visait un très bon résultat sur le Vélodrome de Roubaix a perdu toutes ses illusions sur les pavés d’Haveluy. Positionné dans le groupe des favoris, il n’a rien pu faire et s’est retrouvé au sol. A partir de là, cela en était fini de ses espoirs. Mais ce n’est pas que son Paris-Roubaix qui s’est arrêté brutalement, mais aussi une partie de la suite de la saison. Le scanner passé à l’hôpital a révélé rien de bon. Le diagnostic a indiqué une fracture par tassement du rachis dorsal, autrement-dit de la colonne vertébrale. Le médecin de l’équipe, Robaart van Linschoten s’avère pourtant confiant sur la suite des événements.

« Matteo a une fracture au niveau de la région thoracique mais fort heureusement, la fracture est stable. Nous allons effectuer d’autres tests avec un neurochirurgien ce lundi pour déterminer le meilleur traitement possible. Il va avoir besoin de temps pour récupérer mais je pense qu’on doit d’abord se satisfaire qu’il n’y ait rien de plus sérieux » INJURY UPDATE: Trentin

Pour Matteo Trentin, c’est évidemment un nouveau coup dur dans cette saison 2018 qui ne commence pas très bien. Déjà touché par le fait d’avoir eu une côte fracturée après un entraînement en début d’année, c’est la deuxième fois en un temps réduit qu’il va devoir observer un temps de repos. Ses débuts chez Mitchelton-Scott sont pour le moment contrariés pas ses soucis physiques. L’embellie de la fin d’été et du début d’automne chez Quick-Step Floors (4 étapes au Tour d’Espagne et victoire sur Paris-Tours) semblent déjà un lointain souvenir.

https://twitter.com/MitcheltonSCOTT/status/983078702895566850

Michael Goolaerts, les hommages du monde du cyclisme

Victime d’un malaise cardiaque durant Paris-Roubaix, Michael Goolaerts a été ensuite héliporté au CHU de Lille. Mais malheureusement, le jeune coureur belge de 23 ans n’a pas survécu. Son équipe Veranda’s Willems a annoncé son décès (arrêt cardiaque) dimanche soir à 22h40. Depuis, les messages de condoléances du monde du cyclisme affluent en masse.

Michael Goolaerts meurt d’un arrêt cardiaque

Le cyclisme est frappé en plein cœur ! Cette grande famille vient de perdre l’un de ses membres. Michael Goolaerts n’avait que 23 ans et était coureur dans la formation Verandas Willems – Crelan. Sa vie a basculé dans le deuxième secteur pavé du parcours de Paris-Roubaix 2018. Les images l’ont montré brièvement au sol et les bras en croix. Inanimé, les différents secours sur la course puis à l’hôpital de Lille ont fait de leur mieux pour rétablir la situation. Mais à 22h40, le terrible verdict est tombé, officialisé par l’équipe du coureur qui a annoncé le décès de son coureur. Un destin brisé.

C’est tout le cyclisme qui est uni et partage la même peine. Depuis l’annonce de cette horrible nouvelle, coureurs, équipes, adressent leurs condoléances aux proches de Michael Goolaerts. A tout jamais, ce Paris-Roubaix 2018 restera comme une page très sombre de l’Histoire du sport.

Une (petite) compilation des hommages rendus

https://twitter.com/romainbardet/status/983025086432206848

Michael Goolaerts, victime d’un arrêt cardiaque, est décédé

C’est une bien triste nouvelle qui est tombée ce dimanche soir. La formation Vérandas Willems-Crelan a annoncé le décès de Michael Goolaerts. Le coureur belge n’a pas survécu à son arrêt cardiaque survenu sur Paris-Roubaix. Il était âgé de 23 ans.

Michael Goolaerts s’en est allé

Le monde du cyclisme est en deuil. Un de ses champions s’en est allé. Michael Goolaerts, 23 ans seulement, est décédé ce dimanche soir des suites de son arrêt cardiaque dont il a été victime sur Paris-Roubaix. Un vrai choc. C’est sa formation Verandas Willems-Crelan qui a annoncé la terrible nouvelle sur Twitter.

« C’est avec une profonde tristesse que nous devons annoncer le décès de notre coureur et ami Michael Goolaerts. Il est décédé ce dimanche soir à 22h40 à l’hôpital de Lille en présence de sa famille et de ses êtres aimés, ceux pour qui nous avons une pensée. Il est mort d’un arrêt cardiaque, toute l’assistance médicale apportée a été vaine. » Twitter Verandas Willems-Crelan

Michael Goolaerts serait tombé assez lourdement en pleine course sur le secteur pavés de Briastre, après un peu plus de 100 kilomètres parcourus, victime d’un malaise, même si tout cela reste a confirmé. Tout de suite pris en charge par les équipes médicales, il a été réanimé puis directement héliporté au centre hospitalier de Lille. Son pronostic vital avait été engagé en fin de journée.

Toute l’équipe de TodayCycling adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches dans cette terrible épreuve.

Arnaud Démare : « Les jambes ne répondaient pas pour revenir »

Présenté comme l’un des prétendants à la victoire finale sur ce Paris-Roubaix 2018, Arnaud Démare n’a jamais été dans le coup. Rapidement mis en difficulté dans les secteurs pavés, le Français était tout simplement dans une mauvaise journée. Un échec pour le coureur de Groupama-FDJ, qui ne doit pas retirer sa bonne première partie de saison.

Arnaud Démare déçu de sa prestation sur Paris-Roubaix

Ce matin au départ de Compiègne, Arnaud Démare pouvait légitimement être très ambitieux sur Paris-Roubaix. Malheureusement, la course n’a pas été à la hauteur de ses espérances. Classé 61e à 12 minutes et 54 secondes du vainqueur Peter Sagan, le Français visait un tout autre résultat. Une édition à oublier pour le coureur de Groupama-FDJ.

« Je suis déçu. Forcément je pense à l’équipe, à mon patron Marc Madiot, à tout le monde, à mes supporters, ma famille. Je suis vraiment désolé. C’est vrai qu’on peut se pointer au départ de Paris-Roubaix en ayant fait une période de classiques exceptionnelle, se pointer comme 3e coureur mondial au départ et puis au final (soupirs). Il faut jamais rien n’attendre de Paris-Roubaix tant qu’on n’y est pas, il faut la vivre. » réaction Démare Paris-Roubaix

Assez vite dans la course, Arnaud Démare a laissé paraître des signes de faiblesse. Perdant régulièrement des places dans les secteurs pavés, il s’est retrouvé souvent à l’arrière du peloton avant de craquer définitivement. Le champion de France a été tout simplement dans une mauvaise journée.

« J’ai eu quelques pépins, mais les jambes ne répondaient pas pour revenir. Je me suis cogné le genou d’entrée de jeu sur les premier secteurs, j’ai cassé une roue avant. Après ça a frotte pendant 5-6 kilomètres le temps que je rechange de roue. Je suis revenu, j’ai usé beaucoup d’énergie. Après j’étais plus dans le match, j’avais du mal à me remettre dans la course. » réaction Démare Paris-Roubaix

Arnaud Démare est le premier déçu par sa performance. Le champion de France attendait beaucoup de l’Enfer du Nord qu’il rêvait de remporter. Son printemps avait été jusque-là très positif avec une victoire d’étape sur Paris-Nice, une troisième place sur Milan-San Remo et Gand-Wevelgem.

« Je n’ai rien à regretter. J’avais tout bien préparé pour répondre présent aujourd’hui. Ça fait 2 mois que tout va, tout roule. Je me suis présenté avec de grandes ambitions. Ne jamais sous-estimer Paris-Roubaix. » réaction Démare Paris-Roubaix

VIDEOS Paris-Roubaix 2018

Retrouvez les vidéos de Paris-Roubaix 2018. Cette 116e édition de l’Enfer du Nord a été remportée par Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), ce dimanche. Le Champion du Monde s’adjuge ainsi son premier Paris-Roubaix. Le Slovaque a devancé Silvan Dillier (AG2R-La Mondiale) et Niki Terpstra (Quick-Step Floors). La course a aussi été marquée par le malaise cardiaque de Michael Goolaerts (Vérandas Willems-Crelan), héliporté à l’hôpital.

Peter Sagan dans la légende avec son succès sur Paris-Roubaix

37 ans. Cela faisait 37 ans qu’un Champion du monde n’avait pas remporté Paris-Roubaix. Le dernier était un Français en la personne de Bernard Hinault. Ce dimanche Peter Sagan est venu succéder au Blaireau. Mais ce n’est pas le seul exploit qu’a réalisé le Slovaque. Avec cette victoire, il réalise aussi le doublé. Vainqueur du Tour des Flandres en 2016, il rentre dans le cercle fermé des coureurs ayant remporté les deux classiques Flandriennes. Un autre coureur a brillé. Il s’agit de Silvan Dillier. Le Suisse n’était pas attendu, sa formation d’AG2R-La Mondiale ayant tout misé sur Oliver Naesen. Mais le Belge n’était pas dans un bon jour contrairement au Champion de Suisse qui termine derrière Peter Sagan après s’être échappé pendant plus de 200 kilomètres. Le Néerlandais Niki Tersptra, vainqueur du Ronde cette année, complète le podium après avoir lâché ses compagnons dans son groupe dont Greg Van Avermaet, le vainqueur sortant de Paris-Roubaix. Le premier français est Marc Sarreau (Groupama-FDJ) qui termine 26e à plus de quatre minutes de Peter Sagan. La journée aurait pu être ensoleillée jusqu’au bout, mais un incident l’a un peu ternie. Michael Goolaerts a été victime d’un arrête cardiaque à 100 kilomètres de l’arrivée. Le jeune belge s’est effondré et a dû être réanimé par les secours. Dans un état grave, il a été héliporté vers le Centre hospitalier de Lille. Pour l’instant, aucune nouvelle sur son état de santé.

VIDEOS Paris-Roubaix 2018






Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) : « J’ai attaqué au bon moment »

Arrivé dans la peau d’un favori au départ de ce 116e Paris-Roubaix, Peter Sagan a tenu son rang. Vainqueur de l’Enfer du Nord après une course remarquable, le Slovaque triple champion du monde en titre a ajouté une nouvelle ligne de prestige à son palmarès. A 28 ans, c’est son deuxième succès dans un Monument après le Tour des Flandres 2016. Un grand jour pour le Slovaque.

Peter Sagan, sublime vainqueur de Paris-Roubaix 2018

La réponse d’un grand, immense champion ! Dominé sur les deux premiers Monuments que sont le Milan-San Remo et le Tour des Flandres, Peter Sagan n’a pas manqué sa revanche sur Paris-Roubaix. Auteur d’une course remarquable en attaquant à 54 kilomètres du but, le coureur de Bora-Hansgrohe a été récompensé en s’imposant au Vélodrome de Roubaix. Il a inscrit à son palmarès une course qui ne lui avait jamais réussi par le passé avec comme meilleur résultat une 6e place en 2014. Mais son jour de gloire sur l’Enfer du Nord est arrivé. Un accomplissement pour le Slovaque heureux d’avoir atteint cet objectif.

« C’est incroyable. Je suis tellement fatigué après cette course. Cette année, j’ai eu de la de chance y a pas eu de chute de crevaison j’ai pu gardé de l’énergie pour le final. J’ai attaqué au bon moment. Et j’ai pu tenir jusqu’à l’arrivée. Je suis vraiment très heureux. Je remercie tous mes coéquipiers et tous les gras du staff. C’est un groupe qui a gagné. C’est pour eux. Etre premier ici, c’est un sentiment incroyable. C’est génial pour moi. J’ai vraiment fait de mon mieux. » Sagan « J’ai attaqué au bon moment »

Pour Peter Sagan, cette victoire est un véritable soulagement, qui met définitivement un terme à son histoire avec Paris-Roubaix. Mais plus qu’il y paraît, cela a été difficile jusqu’au bout pour le Slovaque qui a été confronté à un adversaire de poids mais inattendu Silvan Dillier. Le coureur Suisse d’AG2R La Mondiale qui a réussi à prendre l’échappée du jour dans un premier temps a tenu tête ensuite au champion du monde. Il a joué sa chance jusqu’au sprint, mais ça n’a pas suffi face au vainqueur de cette édition, qui se sentait encore suffisamment fort.

« J’étais vraiment heureux de le garder (Dillier) avec moi dans le final. on a bien travaillé tous les deux. il m’a beaucoup aidé sur les routes asphaltées, et c’est moi qui prenait les relais sur les pavés. Ensuite, on est arrivé tous les deux. j’avais vraiment confiance parce que j’avais encore assez d’énergie pour le sprint. » STADE 2 DU DIMANCHE 8 AVRIL

https://twitter.com/francetvsport/status/983004118020173824

Peter Sagan gagne enfin son premier Paris-Roubaix !

C’est fait pour Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) qui a remporté son premier Paris-Roubaix ce dimanche ! Le Slovaque a lancé une attaque à 54 kilomètres de l’arrivée qui s’est avérée décisive. Derrière le Champion du monde, la surprise Silvan Dillier (AG2R-La Mondiale), qui prend donc la 2e place, battu au sprint et qui faisait partie de l’échappée matinale. Niki Terpstra (Quick-Step Floors) complète le podium.

Peter Sagan tient son premier Paris-Roubaix !

Il entre dans la légende ! Peter Sagan s’est adjugé ce dimanche son premier Paris-Roubaix. Le Slovaque réalise ainsi le doublé après sa victoire sur le Tour des Flandres en 2016. Mais ce n’est pas tout, le coureur de la Bora-Hansgrohe est aussi le premier Champion du monde a remporté l’Enfer du Nord depuis Bernard Hinault en 1981. 37 plus tard, il succède donc au Blaireau. Derrière lui, c’est la surprise du jour. On attendait Oliver Naesen du côté d’AG2R-La Mondiale et c’est finalement Silvan Dillier qui a réalisé une énorme performance. Le Champion de Suisse a d’ailleurs fait plus de 200 kilomètres à l’avant, il faisait partie de l’échappée matinale. Pour compléter le podium, un habitué des classiques Flandriennes en la personne de Niki Terpstra, le vainqueur du Tour des Flandres 2018.

Mais que cette 116e édition de Paris-Roubaix fut mouvementée. La première échappée de la journée composée de 6 puis 9 coureurs, parti au bout de 40 kilomètres de course, a compté jusqu’a 8’30 d’avance sur un peloton qui roulait au pas. Seulement voilà, les équipes des principaux favoris en avaient décidé autrement et ont donc commencé de faire leur effort. Quick-Step, Bora et consorts ont tout doucement, mais sûrement repris beaucoup de temps sur les hommes à l’avant. C’est alors que la jonction semblait inévitable, que Greg Van Avermaet, le vainqueur sortant, a lancé une première attaque suivi des autres favoris à 55 kilomètres de l’arrivée. Après un premier ralentissement, où les regards se sont croisés, Peter Sagan a décidé de mettre un petit coup d’accélérateur qui s’est avéré suffisant pour distancer ses adversaires. Au bout de quelques kilomètres, le Slovaque a réussi à revenir sur les trois rescapés de l’échappée matinale : Silvan Dillier, Jelle Wallays (Lotto Soudal) et Sven Erik Bystrom (UAE-Team Emirates). Ce dernier a été le premier a lâché prise. Les trois coureurs en tête ont très bien roulé ensemble et ont compté jusqu’à 45 secondes d’avance sur un groupe composé de Greg Van Avermaet et Niki Tersptra entre autres. Mais le rythme imposé par le Champion du monde, très soutenu, a été fatal à Jelle Wallays qui s’est relevé à 30 kilomètres de Roubaix.

En duo, Peter Sagan et Silvan Dillier ont pris les relais et ont creusé l’écart avec leurs adversaires. À 25 kilomètres de l’arrivée, ils ont eu plus d’une minute d’avance. Une avance qu’ils ont su gérer jusqu’au vélodrome de Roubaix où ils se sont joués la victoire. Le Suisse, positionné devant le Slovaque à l’entrée dans la piste, a effectué le premier tour de piste de façon tactique. Puis dans les 150 derniers mètres, le Champion du monde a lancé son sprint tout en puissance pour passer devant le Champion de Suisse qui ne le rattrapera jamais. C’est un jour dont Peter Sagan se souviendra toute sa vie, lui qui rêvait de Paris-Roubaix, c’est désormais une réalité aujourd’hui !

La journée a été ternie par le malaise cardiaque de Michael Goolaerts. Le jeune belge de la formation Vérandas Willems-Crelan s’est effondré après 100 kilomètres de course, dans le secteur pavé de Briastre. Réanimé par les équipes de secours, il a été héliporté au Centre hospitalier de Lille. Aucune nouvelle n’a été donné depuis, sur son état de santé.

Classement de Paris-Roubaix 2018 – Top 10

1. Peter Sagan Bora-Hansgrohe 5h54’06
2. Silvan Dillier AG2R-La Mondiale m.t.
3. Niki Terpstra Quick-Step Floors à 57 secondes
4. Greg Van Avermaet BMC à 1’34
5. Jasper Stuyven Trek-Segafredo m.t.
6. Sep Vanmarcke EF Education First-Drapac m.t.
7. Nils Politt Katusha-Alpecin 2’31
8. Taylor Phinney EF Education First-Drapac m.t.
9. Zdenek Stybar Quick-Step Floors m.t.
10. Jens Debusschere Lotto Soudal m.t.

Michael Goolaerts réanimé et héliporté après une chute sur Paris-Roubaix

Après avoir lourdement chuté sur le secteur pavé de Briastre (3 étoiles) sur Paris-Roubaix ce dimanche, Michael Goolaerts (Vérandas Willems-Crelan) a été victime d’un arrêt cardiaque d’après nos confrères de France Télévisions. Le coureur belge de 23 ans a été réanimé par les secours puis héliporté à l’hôpital.

Michael Goolaerts victime d’un arrêt cardiaque après une chute sur Paris-Roubaix

Grosse inquiétude autour de Michael Goolaerts. Le coureur de 23 ans a été victime d’une grosse chute ce dimanche sur le secteur pavé de Briastre, le deuxième de Paris-Roubaix. Inconscient à l’arrivée des secours, il aurait fait un arrêt cardiaque et a dû être réanimé par les secours selon nos confrères de France Info. Héliporté vers le Centre hospitalier de Lille, nous n’avons pas plus d’informations pour le moment sur son état de santé actuel. Son équipe Vérandas Willems-Crelan n’en a pas non plus comme elle l’a expliqué via Twitter mais a bien confirmé que son coureur prenait la direction de l’hôpital. Nous vous donnerons de ses nouvelles dès que nous en aurons. C’est en tout cas un bien triste premier Paris-Roubaix pour Michael Goolaerts.

Vidéos – Michael Goolaerts pris en charge par les secours


Primoz Roglic : « J’espère gagner encore plus de courses par étapes »

Vainqueur ce samedi du Tour du Pays Pasque, Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo) s’est surtout adjugé son premier succès dans une course par étapes WorldTour. Le Slovène, qui a souffert sur la 6e et dernière étape remportée par Enric Mas (Quick-Step FLoors), espère maintenant qu’il pourra rééditer ce genre de performance.

Primoz Roglic remporte le Tour du Pays Basque 2018

Il était un des favoris, voir LE favori. Primoz Roglic a rempli son objectif en s’adjugeant le Tour du Pays Basque pour la première fois de sa carrière ce samedi. Cette dernière journée n’a pourtant pas été une partie de plaisir. Pour rappel, le Slovène avait fait la différence lors de la 4e étape et son contre-la-montre qu’il avait gagné sans trop de difficulté. Il avait ensuite fait le nécessaire, le lendemain, en terminant deuxième de la 5e étape. Ce samedi, sur la 6e étape, tout ne s’est pas passé comme prévu. Victime d’une chute au bout de 3 kilomètres, il a eu toutes les peines du monde à revenir sur un peloton qui a roulé pour essayer de le distancer. Une fois revenu, il a finalement craqué dans les dernières ascensions, surtout avec l’attaque de Mikel Landa. Primoz Roglic a raconté sa journée via un communiqué de la LottoNL-Jumbo.

« C’était plus dur que ce que moi et l’équipe avions imaginés Malheureusement, j’ai chuté lourdement juste après le départ fictif. J’ai des écorchures, mais dans l’ensemble ce n’est pas trop mal. À partir de ce moment, les autres équipes ont roulé plein gaz et la course était lancée. C’était difficile de revenir à l’avant. L’équipe a fait un excellent travail. Je suis très fier et reconnaissant. À la fin, c’était principalement un jeu de poker et j’ai essayé de ne pas leur donner d’impressions sur ce que je ressentais sur le vélo. Lors de la dernière ascension, je savais que j’avais remporté la victoire car la montée n’était pas trop longue. » Roglic wins overall classification in Vuelta al Pais Vasco

Avec ce succès sur une course par étapes WorldTour, Primoz Roglic a montré toute l’étendue de son talent. Le Slovène sera désormais surveillé de près. En tout cas il était très satisfait d’avoir remporté ce Tour du Pays Basque, qu’il avait coché dans son calendrier. Surtout, il semble voir plus grand désormais.

« C’était un objectif principal et j’ai réussi. Dans le futur, j’espère gagner encore plus de belles courses par étapes et qui sait, un jour, que je peux aussi bien faire dans un Grand Tour. » Roglic wins overall classification in Vuelta al Pais Vasco

L’appétit vient en mangeant comme disent certains. Dans le cas de Primoz Roglic, il vient en gagnant. Le Slovène a va donc avoir très faim et il sera forcément à suivre de près dans les semaines et mois à venir.

Andrey Amador (Movistar) remporte la Klasika Primavera

La Movistar était la seule formation WorldTour sur la Klasika Primavera. L’équipe espagnole, qui évoluait à domicile, a tenu son rang avec la victoire d’Andrey Amador devant l’inusable Alejandro Valverde, qui a fait un geste de grande classe en lui laissant la victoire. Le Costaricien n’avait plus gagné depuis 2012. Wilmar Paredes (Manzana-Postobon) complète le podium.

Andrey Amador remporte la Klasika Primavera 2018, 6 ans après sa dernière victoire

C’est dans l’ombre de Paris-Roubaix que s’est déroulée la Klasika Primavera ce dimanche. En terre basque, c’est Andrey Amador qui s’est imposé. Le coureur de la Movistar a devancé son coéquipier Alejandro Valverde. L’Espagnol a surtout eu un très beau geste envers le Costaricien en le laissant gagner. Les deux hommes ont en effet pris la poudre d’escampette à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée en compagnie de Wilmar Paredes, qui a terminé 3e. Tout en gestion, les deux coureurs de la formation espagnole ont roulé afin d’arriver en petit comité à Amorebieta. Après 171,5 kilomètres d’effort, Alejandro Valverde et Andrey Amador ont ensuite joué le sprint. À la recherche de sa première victoire depuis 2012, et celle obtenue sur la 13e étape du Tour d’Italie, le Costaricien a donc passé la ligne en premier sous le regard de l’Espagnol qui lui a offert ce succès qui va sûrement lui faire du bien. Dans tous les cas, la Movistar a tenu son rang puisqu’elle était la seule formation WorldTour présente sur cette Klasika Primavera. Il n’y aura donc pas eu photo ce dimanche. Andrey Amador succède au palmarès à Gorka Izagirre.

Le classement de la Klasika Primavera 2018 – Top 10

1. Andrey Amador Movistar 4h06’11
2. Alejandro Valverde Movistar m.t.
3. Wilmar Paredes Manzana-Postobon m.t.
4. Carlos Betancur Movistar à 10 secondes
5. Dmitry Strakhov Lokosphynx m.t.
6. Gustavo Cesar Veloso W52/FC Porto m.t.
7. Nick Schultz Caja Rural m.t.
8. Alexander Evtuchenko Lokosphinx à 26 secondes
9. Sergio Andres Higuita Manzana-Postobon à 30 secondes
10. Bernardo Suaza Manzana-Postobon m.t.

Paris-Roubaix : Direct live à partir de 11 heures

A partir de 11 heures, dimanche 8 avril, retrouvez le direct live Paris-Roubaix 2018 pour la 116e édition du troisième Monument de l’année. Les coureurs engagés auront à parcourir 257 kilomètres de Compiègne (Oise) au Vélodrome de Roubaix. Vivez en direct tous les faits majeurs de l’Enfer du Nord, minute par minute et kilomètre par kilomètre avec notre direct commenté.

A lire : Présentation du parcours de l’Enfer du Nord 2018

Direct live Paris-Roubaix 2018

Qualifiée de reine des classiques ou encore comme étant la course la plus dure des dures, les coureurs de ce Paris-Roubaix 2018 s’apprêtent à vivre un journée en enfer. Vous ne manquerez rien de cette course si spéciale, si particulière, si unique en son genre avec notre direct live tout au long des 257 kilomètres. Il y aura vingt-neuf secteurs pavés à franchir dans ce parcours, dont la très redoutée Trouée d’Arenberg ou encore le mythique Carrefour de L’Arbre. La libération interviendra avec l’arrivée sur le Vélodrome de Roubaix autant forte en symbole pour le vainqueur qu’un coureur classé beaucoup plus loin.

54,5 km de pavés pour cette 116e édition de Paris-Roubaix.

Paris-Roubaix, un graal dans une carrière

Arriver au Vélodrome de Roubaix en position de remporter l’Enfer du Nord est l’objectif de nombreux coureurs. Mais peu d’entre eux auront l’occasion de connaître un tel moment dans leur carrière. Au départ de cette édition, ils seront quatre anciens vainqueurs à avoir déjà connu les joies du triomphe dans ce Monument. Niki Terpstra (Quick-Step Floors), John Degenkolb (Trek-Segafredo), Matthew Hayman (Mitchelton-Scott) et Greg Van Avermaet (BMC Racing Team) qui vont tenter de s’y imposer pour la seconde fois. D’autres coureurs comme Peter Sagan (Bora Handgrohe), Philippe Gilbert (Quick-Step Floors) ou encore Arnaud Démare (Groupama-FDJ) essaieront d’inscrire leur nom au palmarès de l’épreuve pour la première fois. La lutte promet d’être haletante jusqu’au bout, voire même jusqu’aux derniers hectomètres dans le Vélodrome de Roubaix comme l’an passé.