Pierre Rolland sera l’homme fort d’EF Education First-Drapac sur Paris-Nice qui débute ce dimanche. Le coureur français essaiera de jouer le classement général si possible, même s’il va privilégier la victoire d’étape. Son coéquipier Dan McLay jouera sa carte sur les sprints.

Pierre Rolland chef de file d’EF Education First-Drapac sur Paris-Nice

Il ne fait pas partie des favoris pour Paris-Nice. Mais Pierre Rolland sait qu’il est capable de réaliser de très belles choses. Au départ de la Course au Soleil ce dimanche, le français sera en tout cas le leader de son équipe EF Education First-Drapac. À 31 ans, son expérience sera très importante, même s’il n’a pas réalisé un début de saison canon. 107e du Tour de Valence et 62e du Tour d’Abu Dhabi, le grimpeur tricolore n’a pas encore trouvé son rythme. Sur cette 76e édition de Paris-Nice, Pierre Rolland pourra se lâcher. Il compte en tout cas faire quelque chose sur les étapes de montagne qui auront lieu après le chrono de mercredi.

« Je pense que toutes les étapes seront intéressantes cette année. Avec un sprinteur, nous avons des opportunités tous les jours. Personnellement, je vais chercher à faire quelque chose après le contre-la-montre. » Paris-Nice Preview: McLay for sprints, Rolland for climbs

Le Français pourra compter en tout cas sur son coéquipier Lawson Craddock, qui sera aussi un plan B pour EF Education First-Drapac si Pierre Rolland venait à connaître une défaillance.

Dan McLay pour les sprints

Autre coureur important pour la formation américaine sur Paris-Nice 2018, il s’agit de Dan McLay. Arrivé cette saison au sein de l’équipe, le Britannique jouera les sprints. Souvent placé, il n’a pas encore gagné cette année. Les premières étapes de la Course au Soleil devraient lui permettre de se montrer et pourquoi pas d’aller jouer la gagne avec les autres costauds. Mais il faudra battre des hommes tels qu’Elia Viviani ou encore Arnaud Démare, qui sont en forme en ce début de saison. Pas forcément évident.

Composition de la formation EF Education First-Drapac pour Paris-Nice 2018

• Pierre Rolland
• Dan McLay
• Lawson Craddock
• Tom Scully
• Sebastian Langeveld
• Mitch Docker
• Mattl Breschel

Au lendemain de l’étape reine de la Course au soleil se disputera l’ étape 8 de Paris-Nice 2018. Dimanche 11 mars, à l’occasion de l’ultime parcours de la course par étapes WorldTour, les coureurs effectueront une grande boucle de 110 kilomètres autour de la ville de Nice, au terme de laquelle le classement général deviendra définitif.

Tout savoir de l’ étape 8 de Paris-Nice 2018

Très logiquement et devenu très à la mode depuis quelques années, les organisateurs d’épreuves par étapes proposent aux équipes et coureurs une étape de faible kilométrage (110 kilomètres en l’occurrence) ce qui en fait une étape courue à toute allure et où tout peut encore se passer. Et c’est exactement ce que ASO (Amaury Sport Organisation) a imaginé pour l’étape 8 de Paris-Nice 2018. Dès le vingtième kilomètre les coureurs passeront au sommet de la Côte de Levens (6,2 kilomètres de montée à 5,6% de pente moyenne) première ascension de cette huitième et dernière étape. Dans cette même commune de Levens aura lieu le tout premier sprint bonifications de la journée avant de prendre la direction de la seconde montée du jour. Et c’est au kilomètre 36 qu’elle apparaîtra. Les coureurs franchiront la Côte de Châteauneuf (5,3 kilomètres à 4,3%) suivie du Col de Calaïson (6,3 kilomètres à 4,5%). Après les trois ascensions de 2e catégorie, place aux 1ères catégorie avec successivement la Côte de Peille (6,6 kilomètres à 6,8%) puis le Col d’Eze (1,6 kilomètre à 8,1%) respectivement situés aux kilomètres 67 et 83. Et pour en finir, avant de basculer vers la ligne d’arrivée, les coureurs emprunteront le Col des Quatre Chemins (5,5 kilomètres à 5,5% de pente moyenne) à neuf kilomètres de Nice. A l’issue de l’étape retrouvez en ligne le classement général de Paris-Nice 2018 mis à jour.

Samedi 10 mars, à la veille de l’arrivée finale à Nice, les coureurs de la Course au soleil disputeront l’étape reine de cette 76e édition. Cette étape 7 de Paris-Nice 2018, longue de 175 kilomètres a été classée par les organisateurs de la course (ASO) en tant qu’étape de montagne. Les coureurs s’élanceront de Nice vers Valdeblore la Colmiane. L’arrivée sera jugée au sommet à 1.500 mètres d’altitude.

A lire : Qui peut remporter le classement général de Paris-Nice 2018 ?

Tout savoir de l’ étape 7 de Paris-Nice 2018

D’entrée, les coureurs entameront la première ascension de la journée au bout de dix kilomètres de course avec la Côte de Gattières (4,5 kilomètres à 4,8% de pente moyenne) classée en 2e catégorie. Et pour rester dans l’allure, à l’occasion de cette étape reine, les organisateurs ont placé sur la commune de Le Broc, huit kilomètres plus loin, le premier sprint bonifications. De toute évidence, les coureurs encore en course sur cette étape 7 de Paris-Nice 2018 seront plongés rapidement dans l’ambiance. La seconde ascension du jour interviendra plus loin dans la course, au kilomètre 84, avec la Côte de la Sainte-Baume (16,7 kilomètres de montée à 3,8%) la première des deux ascensions de première catégorie du jour. Juste après La Penne, les coureurs franchiront le Col Saint-Raphaël classé en 2e catégorie (5,8 kilomètres à 4,2%) puis suivra au kilomètre 134 la Côte de Villars-sur-Var (2,1 kilomètres à 6,7% de pente moyenne) elle aussi classée en 2e catégorie. Puis arrivera la montée finale vers Valdeblore-la-Colmiane avec ses 16,3 kilomètres de grimpée à 6,2%. Les coureurs en finiront à 1.500 mètres d’altitude.

Le classement général de Paris-Nice se jouera à Valdeblore la Colmiane

Avec cette montée finale sur Valdeblore la Colmiane, longue de 16 kilomètres et à plus de 6% de pente moyenne, il y a fort à parier que les leaders joueront leur Paris-Nice sur cette ultime ascension. Logiquement, pour les favoris et leaders d’équipes, il ne faudra pas être « dans un jour sans » ou dans ce cas la victoire au classement général de Paris-Nice 2018 leur échappera.

Vendredi 9 mars, les coureurs de la 76e édition de la Course au soleil prendront la direction de Vence au départ de Sisteron à l’occasion de l’ étape 6 de Paris-Nice 2018 (198 Kilomètres). Au programme du parcours du jour pas moins de cinq ascensions à franchir, toutes en 2e catégorie à l’exception de la toute dernière montée classée en 1ère catégorie.

A lire : Paris-Nice, l’heure de vérité pour l’Ag2r La Mondiale

Tout savoir de l’étape 6 de Paris-Nice 2018

Si cette sixième étape sera animée notamment par les cinq ascensions du jour, elle n’en n’oubliera pas pour autant les acteurs au maillot vert du classement par points avec deux sprints bonifications situés en début et fin d’étape. Les hostilités et les choses sérieuses de l’ étape 6 de Paris-Nice 2018 débuteront après 101 kilomètres de course avec l’ascension du Col de Luens (6,6 kilomètres de montée à 4,4% de pente moyenne). En passant par Peyroules, les coureurs arriveront vingt kilomètres plus loin au Col Bas (1,7 kilomètres à 7,2%). Et plus la ligne d’arrivée sera en vue plus les ascensions s’enchaîneront avec coup sur coup la Côte de Cipières (2,8 kilomètres à 5,6%) suivie de la Côte de Gourdon (3,8 kilomètres à 4,2% de pente moyenne). Enfin, à dix kilomètres de la ligne d’arrivée interviendra l’ascension de première catégorie à savoir la Côte de la Colle sur Loup et ses 10% de pente moyenne sur 1,8 kilomètre. Quant aux derniers kilomètres de l’étape ils s’effectueront dans un premier temps en prise pour se finir dans les derniers hectomètres sur une partie plane.

Des leaders pas encore passés à l’action

A la veille de l’étape reine il parait peu probable que les leaders favoris de Paris-Nice 2018 passent à l’action sur cette sixième étape. Les seuls coureurs capables de semer le trouble dans le final seraient un type de coureur au profil de puncheur capable de distancer les favoris qui perdraient du temps à se regarder les uns les autres.

Jeudi 8 mars, les coureurs engagés sur la Course au soleil disputeront l’ étape 5 Paris Nice 2018. En guise d’itinéraire et de parcours, le peloton prendra la direction de Sisteron, tandis que les coureurs seront partis de Salon-de-Provence aux alentours de 13h15. Entre les deux villes, la distance à parcourir de cette nouvelle étape accidentée sera de 163,5 kilomètres.

A lire : La liste des coureurs engagés et les favoris de Paris-Nice

Tout savoir de l’ étape 5 Paris Nice 2018

Ainsi, dès le cinquième jour de la course, les coureurs de Paris-Nice seront déjà rendus dans les Bouches-du-Rône, au départ de Salon-de-Provence. A l’occasion de l’ étape 5 Paris Nice 2018, c’est une étape ponctuée de quatre ascensions qui seront à gravir dont une de première catégorie, un peu avant la mi-parcours. La première des quatre difficultés du jour fera son apparition au kilomètre 49, avec le Col du Pointu ( 2e catégorie – 4 kilomètres à 5,1% de pente moyenne). Lui succèdera 25 kilomètres plus loin la grosse difficulté du jour à savoir le Col de Lagarde-d’Apt (1ère catégorie – 11 kilomètres de montée à 7%). Peu avant le « ravito », le premier sprint bonifications sera disputé au kilomètre 94,5. Puis, à peine la zone de ravitaillement sera-t-elle passée qu’une nouvelle ascension fera son apparition avec le Col du Négron (5,9 kilomètres à 3% de pente moyenne – classé en 3e catégorie), quatrième et dernière ascension du jour. Dès lors la course sera animée par la victoire d’étape et peu avant l’arrivée sur Sisteron un second sprint bonifications sera à disputé pour les coureurs concernés.

Les maillots distinctifs de Paris-Nice

A l’occasion de cette cinquième étape et à son terme notamment, les leaders aux maillots distinctifs commenceront à émerger bien que rien ne sera encore figé tout logiquement. Et qu’il s’agisse du maillot jaune de leader, du maillot à pois de meilleur grimpeur, de meilleur jeune ou encore du classement par points, chaque coureur s’attachera à son maillot distinctif ou à en détrôner le porteur. Idem pour le classement par équipes, très prisé notamment sur les épreuves WorldTour.

Alignés ensemble sur ce Paris-Nice 2018 (4-11 mars), Esteban Chaves et Simon Yates seront les deux leaders de Mitchelton-Scott pendant la semaine à venir. Dans cette course par étapes de huit jours, ils viseront le classement général. Le Colombien et le Britannique sont au départ des concurrents pour monter sur le podium, voire pour la victoire finale.

Simon Yates, atout pour le général chez Mitchelton-Scott

Septième en 2016 et neuvième en 2017. A quelle place va finir cette fois-ci Simon Yates dans ce nouveau Paris-Nice ? Assurément prétendant au top 10 au vu de ses résultats passés, le Britannique peut désormais espérer mieux avec de telles références. Après avoir montré une belle régularité avec en plus un succès d’étape à Fayence la saison dernière, cette année sera intéressante pour voir s’il arrivera à accéder au top 5, voire à mieux que ça. Depuis un an, le coureur de 25 ans a clairement franchi un cap supplémentaire en s’illustrant de belle manière sur le Tour de France. Septième du général et maillot blanc du meilleur jeune, cela constitue une étape importante dans sa progression. A confirmer dès à présent dans la Course au Soleil, après une entrée en matière dans cette saison assez discrète.

Esteban Chaves, une première au Paris-Nice

L’équipe Mitchelton-Scott aura un autre atout de poids pour le général du Paris-Nice 2018, c’est Esteban Chaves. Le Colombien qui participait habituellement à la même période au Tirreno-Adriatico sera pour la première fois du côté de la Course au Soleil. Du fait de ses qualités de grimpeur, il fait évidemment partie des favoris de l’épreuve. Reste à savoir si son niveau de forme actuel sachant que sa dernière compétition remonte au mois dernier. C’était sur l’Herald Sun Tour qu’il avait réussi à remporter de très belle manière. Mais dans cette première grande course par étapes de l’année, la concurrence sera toute autre. Face à Sergio Henao, Julian Alaphilippe, Jakob Fuglsang, Tim Wellens, c’est un sacré défi qui l’attend.

PREVIEW: "Last year I managed to win a stage so I have fond memories of the race and I hope to be at a similar level to last year." – @SimonYatess ahead of the 2018 edition of #ParisNice.
https://t.co/jbp71S8bxh

— Mitchelton-SCOTT (@MitcheltonSCOTT) March 1, 2018

Composition de Mitchelton-Scott pour Paris-Nice

• Alexander Edmondson
• Esteban Chaves
• Mathew Hayman
• Chris Juul-Jensen
• Roman Kreuziger
• Matteo Trentin
• Simon Yates

Parmi les Français en mesure de jouer quelque chose sur Paris-Nice 2018, il y a Lilian Calmejane. L’Albigeois se sent bien en ce début de saison et l’absence de prologue sur cette course lui donne un peu plus de motivation.

« Perdre le moins de temps possible sur le chrono » de Paris-Nice pour Lilian Calmejane

Lilian Calmejane est d’attaque pour Paris-Nice. Le coureur de 25 ans se sent bien en ce début de saison. Sixième sur l’Étoile de Bessèges, 3e sur le GP La Marseillaise et la Classic de l’Ardèche, il a finalement ouvert son compteur de victoire dimanche dernier sur la Drôme Classic. Une montée en puissance intéressante pour l’Albigeois qui démarre toujours très bien comme il l’a expliqué sur le site de Paris-Nice.

« Depuis mes débuts chez les pros, je suis toujours bien en début de ce saison, je trouve ça important de ne pas rater ce moment de l’année. Cette fois, je suis passé à côté de la gagne sur plusieurs courses, mais le niveau était déjà bon. Il manquait une petite victoire, qui est venue ce week-end. Mon début de saison est maintenant réussi. Je n’ai donc plus de pression mais le réel objectif reste Paris-Nice, ce sera seulement à l’issue de cette course que je pourrai tirer un premier bilan. » Lilian Calmejane : « Tous les voyants sont au vert »

La Course au Soleil comme test pour Lilian Calmejane. Le meilleur grimpeur de l’édition précédente va donc attendre de voir où il se situe sur cette course pour, par la suite, améliorer certaines choses. C’est pour cela qu’il se fixe des objectifs assez élevés sur ce Paris-Nice 2018, notamment du point de vue du classement général.

« Paris-Nice, c’est un peu comme la première semaine du Tour de France, en termes de tension et de niveau. Je m’en suis rendu compte la première fois que j’y ai participé comme néo-pro en 2016, j’étais bluffé. Il peut donc se passer beaucoup de choses, y compris dans la première partie jusqu’au chrono. Alors tout ce que je peux dire, c’est que je vais essayer d’aller chercher une place au classement général. Avec la petite expérience que j’ai, il faut que j’évite de tomber dans tous les pièges de début de Paris-Nice. En moyenne, je sais frotter et je ne laisse pas ma place dans le peloton. Il faut donc perdre le moins de temps possible jusqu’au soir du chrono… et ensuite dans les étapes difficiles ce sera la jambe qui parlera. Ce serait une bonne chose de pouvoir jouer le général, je vais m’y appliquer. » Lilian Calmejane : « Tous les voyants sont au vert »

L’absence de prologue sur Paris-Nice, une bonne nouvelle pour Lilian Calmejane

Le parcours de Paris-Nice devrait correspondre aux qualités de Lilian Calmejane, notamment sur les dernières étapes. Mais ce qui est très important pour le coureur de Direct Énergie, c’est l’absence de prologue sur cette épreuve, qui est un exercice souvent handicapant pour lui. Malgré tout, il se prépare au contre-la-montre de mercredi, qui sera sûrement déterminant.

« C’est vrai qu’avec un prologue, sur une courte distance je perds pas mal de temps. Alors une arrivée comme celle-là c’est plutôt mieux, mais ça rajoute de la tension parce qu’il faudra être bien placé, il y aura des cassures. Ensuite le chrono sera hyper important, il conditionnera la suite de la course. Ce qui est intéressant, c’est qu’au niveau World Tour, je suis un peu moins observé que sur le calendrier français. Je peux en tirer un avantage. En imaginant que j’ai un peu de retard après le contre-la-montre, il sera encore possible d’aller jouer une victoire d’étape et un rapproché au général en même temps… il y a plein de choses à faire et j’y vais avec beaucoup d’envie. » Lilian Calmejane : « Tous les voyants sont au vert »

De l’envie il lui en faudra pour batailler sur les routes de ce Paris-Nice avec les favoris que sont Julian Alaphilippe, Tim Wellens ou encore Jakob Fuglsang. Le Français sait ce qu’il doit faire et il a déjà montré toute l’étendue de son talent sur les routes du Tour de France l’année dernière. L’expérience acquise devrait lui servir.

Porteur du maillot de champion de France, Arnaud Démare mènera la formation Groupama-FDJ, qui prendra pour la première fois cette appellation au cours de ce Paris-Nice. Pour sa part, le sprinteur français visera la victoire d’étape avec une équipe totalement bâtie autour de lui. Mis à part Rudy Molard, qui aura pour objectif de réaliser un bon classement général. Ce sont les deux objectifs à remplir pour rendre la semaine parfaite.

Arnaud Démare pour la passe de trois sur Paris-Nice

Vainqueur d’une étape lors de l’édition 2016 et d’une autre en 2017, Arnaud Démare va tenter de réaliser une même performance sur ce Paris-Nice 2018. L’objectif est ambitieux, mais largement à la hauteur du coureur français, qui prend de plus en plus d’ampleur dans le peloton international. Déjà vainqueur d’un Monument le Milan-San Remo 2016, le double champion de France a élargi sa palette en débloquant son compteur sur le Tour de France 2017 en glanant une étape. Cette Course au Soleil peut donc à la fois lui permettre d’affirmer ce statut d’un des meilleurs sprinteurs au monde, mais surtout de connaître les joies de la victoire en 2018. Deuxième d’une étape au Tour d’Algarve et de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, son début de saison est plus que correct. Mais pour un sprinteur de son niveau, seule la victoire compte. A lui de le démontrer pendant toute cette semaine (4-11 mars).

Réussir ce Paris-Nice sur tous les plans

Durant ce Paris-Nice, le parcours lui permet d’envisager trois à quatre opportunités de s’imposer. La première a lieu dès l’ouverture de cette 76e édition. Pour Arnaud Démare, repartir bredouille serait en tout cas une grosse déception et commencerait à jeter quelques doutes sachant qu’il n’a toujours pas gagné en 2018. Cela ne permettrait pas non plus d’accumuler le plein de confiance en vu de Milan-San Remo, la prochaine grande échéance. C’est pourquoi ce rendez-vous est important tout comme pour Rudy Molard, mais pour d’autres raisons. Le Français sera le coureur qui défendra les chances de Groupama-FDJ pour le classement général. Troisième du Tour La Provence et du Tour du Haut-Var, il est clairement prêt pour cette semaine de compétition. Seizième l’an dernier, l’enjeu sera de faire mieux cette saison.

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/969570733490888705

Composition de FDJ pour Paris-Nice

• Arnaud Démare
• Olivier Le Gac
• Mickaël Delage
• Jacopo Guarnieri
• Ignatas Konovalovas
• Rudy Molard
• Ramon Sinkeldam

L’équipe AG2R-La Mondiale réalise un début de saison 2018 quasi parfait avec de nombreuses victoires. Mais ces dernières ont toutes été obtenues sur des courses Europe Tour malgré la participation de la formation française à quatre épreuves World Tour. Avec Paris-Nice qui débute ce dimanche, c’est le moment où jamais pour les hommes de Vincent Lavenu de lancer définitivement au plus haut niveau cette saison cycliste 2018.

Paris-Nice pour lancer définitivement la saison d’AG2R-La Mondiale ?

Comme le disent certains, il ne faut pas faire la fine bouche. AG2R-La Mondiale est en très grande forme en ce début d’année et ce avant d’attaquer Paris-Nice. La formation tricolore a enchaîné les succès depuis fin janvier. Alexandre Geniez s’est adjugé le Tour La Provence et le Grand Prix Cycliste la Marseillaise, Tony Gallopin a quant lui remporté l’Étoile de Bessèges et concernant Romain Bardet il est venu ajouter sa pierre à l’édifice en s’imposant sur la Classic de l’Ardèche. De nombreuses victoires qui donnent forcément un élan de confiance à tous les coureurs au départ de la Course au soleil. Oui mais voilà, toutes ces courses ou étapes remportées ne l’ont été que sur des épreuves Europe Tour. Et pour une équipe World Tour, la saison ne sera vraiment lancée qu’avec un succès en… World Tour.

Paris-Nice qui débute ce dimanche sera donc un excellent moyen, voir même un bon test, pour l’équipe de Vincent Lavenu qui a participé à quatre épreuves World Tour cette saison (Le Tour Down Under, la Cadel Evans Great Ocean Road Race, l’Omloop Het Nieuwsblad et le Tour d’Abu Dhabi). Résultat, aucune victoire. Le meilleur résultat au classement général a été la 13e place de Pierre Latour sur le Tour Down Under. Rudy Barbier a réussi à finir 7e sur la troisième étape du Tour d’Abu Dhabi, personne n’a fait mieux dans l’équipe. Alors dès le départ dimanche, il faudra que tous les coureurs d’AG2R-La Mondiale essayent de se mettre tout de suite en condition World Tour, s’ils souhaitent espérer arracher au moins une victoire d’étape et pourquoi pas une bonne place au classement général.

Tony Gallopin, principale arme sur Paris-Nice pour AG2R-La Mondiale

Parmi les favoris à Paris-Nice, se trouve un certain Tony Gallopin. Le Français peut prétendre à « quelque chose » au niveau du classement général. En plus de sa bonne forme du moment, il a surtout terminé quatre fois d’affilée dans le top 10 au classement général de la Course au soleil : 10e en 2014, 6e en 2015, 8e en 2016 et 10e la saison passée. Il est donc logique qu’AG2R-La Mondiale mise de gros espoirs sur lui. Mais il ne sera pas seul. Dans la quête d’un premier succès en World Tour en 2018, Alexis Vuillermoz et Oliver Naesen seront de la partie. Les deux hommes pourront aisément jouer une victoire d’étape sur les huit jours de course. En conclusion la formation française est tout de même très bien armée pour enfin gagner sur le World Tour. Il y aura aussi deux autres opportunités avec Romain Bardet sur les Strade Bianche et sur Tirreno-Adriatico. Mais tout de même, repartir bredouille de Paris-Nice serait à moitié un échec pour une équipe de ce calibre. Enfin bon, comme diraient nos amis anglo-saxons, wait and see !

Avec pas moins de trois leaders, UAE Team Emirates affiche ses intentions pour cette 76e édition de Paris-Nice. L’équipe veut à la fois se montrer performante sur les sprints avec le champion d’Europe Alexander Kristoff, et tenter de remporter le classement général avec Rui Costa ou Dan Martin. Des objectifs élevés attendent cette formation tout au long de la semaine de course (4-11 mars).

Le classement général du Paris-Nice, objectif visé par UAE Team Emirates

C’est l’une des équipes les mieux armées au départ de ce Paris-Nice pour le classement général ! UAE Team Emirates va pouvoir compter sur deux leaders capables de jouer les premières positions, voire même postuler pour la plus haute marche du podium. L’un d’entre eux Rui Costa n’est pas passé loin de remporter l’épreuve, c’était en 2014 (2e) avant de confirmer l’année suivante par une quatrième place. C’est dire que le Portugais ex-champion du monde arrive sur une course qu’il apprécie et où il a réussi à être performant. Un résultat du même acabit n’est pas à exclure dans cette édition.

Celui qui va partager le rôle de co-leader avec lui, Dan Martin, peut aussi se montrer ambitieux. Troisième de la dernière édition, seulement devancé par Sergio Henao et Alberto Contador, c’était une belle réussite pour l’Irlandais. Et surtout un retour tonitruant, car il n’avait plus participé à la Course au Soleil depuis 2010. Ce podium lui a donné le goût de revenir et le place évidemment comme l’un des principaux favoris. Régulier désormais sur les Grands Tours (6e du Tour 2017), ce n’est pas les courses par étapes d’une semaine qu’il affectionnait avant qui vont lui poser un problème. Puncheur et grimpeur reconnu au niveau mondial et capable de limiter la casse au chrono, cela en fait un candidat plus que redoutable.

Alexander Kristoff, le sprinteur d’UAE Team Emirates

Si la lutte pour le classement général promet d’être intense, celle pour les sprints risque d’être tout aussi passionnante. Le plateau de ce Paris-Nice 2018 est particulièrement relevé. Avec des coureurs comme Nacer Bouhanni, Arnaud Démare, Dylan Groenewegen, Elia Viviani, une partie du gratin mondial est présente en France, et aussi Alexander Kristoff. Sur la première partie de course, le Norvégien concentrera les principaux espoirs de victoire d’étape pour son équipe UAE Team Emirates. Après un début de saison en demi-teinte, il a lancé la machine à la fin du Tour d’Oman en gagnant une étape comme sur le Tour d’Abu Dhabi, quelques jours plus tard. De quoi aborder ce premier grand rendez-vous dans les bonnes dispositions.

https://twitter.com/TeamUAEAbuDhabi/status/969565444435861505

Composition UAE Team Emirates pour Paris-Nice

• Alexander Kristoff
• Dan Martin
• Rui Costa
• Ben Swift
• Oliviero Troia
• Rory Sutherland
• Sven Erik Bystrom

Mercredi 7 mars se disputera à l’occasion de l’ étape 4 Paris Nice 2018 le seul chrono de cette 76e édition. Les coureurs engagés sur Paris-Nice se disputeront la victoire d’étape et peut-être également le maillot jaune de leader au terme d’un contre-la-montre individuel de 18,4 kilomètres couru entre La Fouillouse et Saint-Etienne. Consultez la liste des horaires de départ des coureurs engagés.

A lire : Qui va remporter le classement général de Paris-Nice ?

Tout savoir de l’ étape 4 Paris Nice 2018

Place aux spécialistes du contre-la-montre à l’occasion de l’ étape 4 Paris Nice 2018. Sur un parcours relativement plat mais toujours en prise, dessiné par les organisateurs de la course entre La Fouillouse et Saint-Etienne, les Chavanel et compagnie vont pouvoir libérer les chevaux après trois jours de course plus ou moins maîtrisés par les enjeux des uns et des autres. Entre la ville de départ et la ville d’arrivée, un à un les coureurs passeront successivement par Saint-Héand à mi parcours où un temps intermédiaire sera pris. Puis, en direction de Saint-Etienne les coureurs passeront également par l’Etrat. Le premier coureur à s’élancer, dernier du classement général provisoire, enfourchera son vélo à 13h32 précisément.

Les favoris sur l’étape du contre-la-montre

A l’arrivée, à Saint-Etienne, il ne pourra pas y avoir de vainqueur surprise. Compte tenu du profil favorable aux gros rouleurs la victoire de cette quatrième étape devrait se jouer entre une poignée de coureurs. Sylvain Chavanel (Direct Energie), Ion Izagirre (Bahrain Merida), Ilnur Zakarin (Katusha-Alpecin), Tejay van Garderen (BMC Racing Team), Yves Lampaert (QuickStep-Floors), David de la Cruz et Wout Poels (Team Sky), Tony Gallopin (Ag2r La Mondiale), Lars Boom (LottoNL Jumbo) ou encore Matteo Trentin et Alexander Edmondson (Mitchelton Scott) ne seront pas loin de la victoire au terme des 18,4 kilomètres du chrono. A savoir si l’un d’entre eux réussira à prendre la tête au classement général de la course par étapes WorldTour.

Au départ de cette 76e édition de Paris-Nice, les attentes et les objectifs des coureurs français seront élevés. Qu’ils soient sprinteurs, puncheurs, grimpeurs, ils vont aborder tous cette première grande course de l’année avec la ferme intention de briller à domicile. Voici notre tour d’horizon des tricolores qu’il faudra particulièrement suivre tout au long de cette semaine de compétition.

Les Français présents à tous les niveaux sur ce Paris-Nice 2018 ?

En voyant tous les Français qui sont engagés dans ce Paris-Nice 2018, cette semaine peut laisser espérer à de très grands résultats. C’est simple, chaque jour, au moins un de nos représentants aura l’opportunité de remporter l’étape. Que ça soit sur des parcours plats, vallonnés, en montagne ou même au chrono, il est tout à fait possible d’envisager une victoire française. Bien sûr, ce ne sera pas un carton plein, mais les coureurs de l’Hexagone devraient sans nul doute peser sur cette édition. Et qui sait même l’un d’entre eux pourrait remporter la Course au Soleil dans un peu plus d’une semaine du côté de la Promenade des Anglais à Nice.

Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) – 25 ans

Et si c’était lui le vainqueur de ce Paris-Nice 2018 ? Julian Alaphilippe fait en tout cas partie des coureurs qui peuvent prétendre remporter cette épreuve d’une semaine. A l’aise dans ce format pour une course par étapes, sa qualité de puncheur est un point fort évident. En plus, comme il l’a montré récemment sur le Tour d’Abu Dhabi, le Français est capable d’être dans les meilleurs dans un contre-la-montre et dans une longue ascension. Pour le coureur de Quick-Step Floors, c’est le premier temps fort de l’année. Lui qui reste sur une cinquième place au général et une victoire d’étape aspire à faire encore mieux. Sa conquête vers un possible succès final commence dès ce dimanche.

Warren Barguil (Fortuneo Samsic) – 26 ans

Le début de saison n’est généralement pas la période qui lui convient le mieux. Cependant, Warren Barguil va avoir à cœur de briller durant cette semaine de course. Plutôt discret lors de ces premières apparitions, le Paris-Nice est le premier véritable objectif du Breton. En forme, une étape devrait plus particulièrement être adaptée aux qualités du meilleur grimpeur du dernier Tour de France. C’est l’avant-dernière qui va se disputer entre Nice et Valdeblore la Colmiane. Avec ces 16 kilomètres d’ascension à plus de 6% de moyenne, le Français sera sur son terrain de jeu favori assurément. Reste l’incertitude concernant sa forme physique. A noter tout de même qu’il avait terminé à la huitième place du général en 2017.

Thomas Boudat (Direct Energie) – 24 ans

Victorieux en ce début de saison sur le Tour d’Andalousie, Thomas Boudat a une carte à jouer sur au moins un des sprints massifs de cette édition. Entre trois et quatre étapes devraient revenir à un sprinteur, de quoi inspirer le Français de Direct Energie. En gagnant, le jeune sprinteur réaliserait à coup sûr un énorme coup surtout au vu du plateau engagé. Avec Elia Viviani, John Degenkolb, Dylan Groenewegen, Phil Buahaus comme concurrents, cela s’annonce du très haut niveau. Une victoire aurait clairement beaucoup de signification, et confirmerait tous les progrès enregistrés ces dernières semaines.

Nacer Bouhanni (Cofidis) – 27 ans

Le meilleur moment pour débloquer le compteur ! Bien sûr, Nacer Bouhanni aurait préféré arriver sur ce Paris-Nice avec au moins déjà une victoire. Mais ce n’est le cas pour le Vosgien qui va devoir cette performance dans cette course par étapes. Ce ne sera pas une mince affaire, mais il a déjà fait des beaux résultats par le passé sur ces routes. Vainqueur d’une étape en 2013, 2014 et 2016, le sprinteur de Cofidis arrive dans une course qui lui réussit généralement. A lui de confirmer cela à nouveau cette année.

Lilian Calmejane (Direct Energie) – 25 ans

Son parcours sur ce Paris-Nice 2018 va être tout particulièrement intéressant et intriguant. Lilian Calmejane aborde la Course au Soleil dans la position d’un coureur qui ambitionne une belle position au classement général. Après avoir remporté le maillot de la montagne l’an passé, ça va être une toute autre manière de courir pour le Français, qui se sent désormais prêt à occuper ce rôle de leader dans ce genre d’épreuve. Un top 10 serait déjà une belle satisfaction, mais son talent peut lui permettre de jouer encore plus haut. Récent vainqueur de la Drôme Classic, il arrive en pleine forme au meilleur des moments.

Sylvain Chavanel (Direct Energie) – 38 ans

Impossible de l’oublier ! Sylvain Chavanel va participer à son dix-huitième Paris-Nice à partir de dimanche, un chiffre exceptionnel. Et ce pourrait bien être son dernier, donc forcément, cette semaine va avoir une saveur toute particulière. Une possible ultime occasion de briller au terme d’une échappée gagnante. C’est sans doute ainsi que le Français a le plus de chances de s’imposer sur la Course au Soleil. Dans l’arrière-pays niçois, le troisième de l’édition 2009 pourrait faire réaliser un coup d’éclat qui conclurait en beauté son histoire avec cette course.

Arnaud Démare (FDJ) – 26 ans

Arnaud Démare est dans la même situation que Nacer Bouhanni. Depuis le début de l’année, le Français ne s’est encore jamais imposé, cependant il n’a pas à rougir de ces premiers jours de course. Notamment battu à deux reprises par Dylan Groenewegen sur le Tour d’Algarve et Kuurne-Bruxelles-Kuurne, le champion de France peut prendre sa revanche dès ce dimanche à Meudon pour le terme de la première étape. Il aura quelques opportunités sur ce parcours de Paris-Nice d’enfin connaître les joies de la victoire. Un rendez-vous important quoi qu’il en soit avant de prendre part au Milan-San Remo.

Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) – 29 ans

Comme chaque année, Tony Gallopin arrive avec le statut d’un coureur qui vise les premières places du classement général. Régulièrement placé dans le top 10, il n’est pas encore monté sur le podium. Même si en 2015, le Français porteur du maillot de leader avait craqué le dernier jour dans le chrono du Col d’Eze. Le sort pourrait cette fois tourné en sa faveur cette année. Auteur d’un début de saison très satisfaisant avec une victoire finale sur l’Etoile de Bessèges et une deuxième place sur le Tour de la Provence, le coureur d’AG2R La Mondiale aborde ce rendez-vous dans les meilleurs dispositions possible.

Christophe Laporte (Cofidis) – 25 ans

C’est le Français qui a le plus gagné depuis le début de l’année ! Tout comme Alexandre Geniez, Christophe Laporte totalise trois succès en 2018. Acquis sur l’Etoile de Bessèges puis sur le Tour La Provence, le coureur de Cofidis a commencé très fort. De quoi arriver sur Paris-Nice avec le maximum de confiance. Seul incertitude le concernant, c’est de voir comment il aura réussi à se remettre de sa maladie la semaine dernière qui l’avait contraint à déclarer forfait pour l’Omloop Het Nieuwsblad.

Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale) – 29 ans

Dans l’équipe AG2R La Mondiale, il n’y aura pas que Tony Gallopin mais aussi Alexis Vuillermoz. Moins cité que son coéquipier, le Français de 29 ans peut tout à fait jouer les premiers rôles. En forme comme le démontre ses récentes performances sur le Tour du Haut-Var (2e) et la Classic de l’Ardèche (4e), le puncheur va retrouver un terrain qui lui convient dans le sud de la France à l’approche de Nice. Si une bone place au classement général semble difficile à prévoir, ne victoire d’étape est vraiment envisageable dans la seconde partie de l’épreuve.

Mardi 6 mars, les coureurs engagés sur Paris-Nice disputeront l’étape la plus longue de cette 76e édition de la Course au soleil. L’étape 3 Paris Nice 2018, courue entre Bourges et Châtel-Guyon sera longue de 210 kilomètres. Il s’agit de la première étape accidentée de ce parcours proposé aux coureurs.

A lire : Tout savoir du parcours de Paris-Nice 2018

Tout savoir de l’ étape 3 Paris Nice 2018

L’ étape 3 Paris Nice 2018 verra les premières véritables côtes apparaitre avec notamment trois ascensions situées dans la seconde moitié de la troisième étape. Les coureurs s’élanceront de Bourges à 11h30 en direction de Le Brethon où sera disputé le premier sprint bonifications de l’étape, au kilomètre 61. Après avoir rejoint le « ravito » quelques kilomètres plus loin (au kilomètre 86 à Verneix), peloton et échappés se dirigeront vers la première ascension : La Côte de la Bosse au kilomètre 123 avec 2,3 kilomètres de montée à 5,1% de pente moyenne. Vingt kilomètres plus loin se dressera la seconde côte de la journée à savoir la Côte des Boulards, 4,8 kilomètres à 4,8%.  Puis, au kilomètre 188, les coureurs de Paris-Nice franchiront le sommet de la Côte de Charbonnières (4,6 kilomètres à 4,7%) avant de sprinter deux kilomètres plus loin à l’occasion du deuxième sprint bonifications. Il ne restera alors plus que vingt kilomètres de course pour se disputer la victoire d’étape et « tenter quelque chose » au classement général de Paris-Nice 2018.

Le classement général de Paris-Nice peut-il se jouer là ?

Bien que l’étape soit accidentée, ponctuée notamment de trois côtes de troisième catégorie, il parait peu probable que le classement général de Paris Nice 2018 se joue sur cette troisième étape, troisième jour de course. A moins qu’un outsider digne de ce nom n’ait réussi à prendre la bonne échappée et que cette dernière soit allée au bout, jusqu’à la ligne d’arrivée, avec une avance confortable. Et là, dans ce cas très précis, le classement général final pourrait être « plié ». Quant aux favoris, aucun ne « bougera une oreille » sur cette étape à l’exception faîte peut-être de puncheurs à commencer par des coureurs du type de Julian Alaphilippe.

Sixième de la précédente édition de Paris-Nice, Ilnur Zakarin sera l’unique leader de la formation Katusha Alpecin pour cette première grande course par étapes de la saison. Le Russe fait partie des plus sérieux prétendants pour monter sur le podium à Nice dans un peu plus d’une semaine.

Ilnur Zakarin vise le général au Paris-Nice

Tout pour pour Ilnur Zakarin ! L’équipe Katusha Alpecin va compter principalement sur son grimpeur russe au prochain Paris-Nice. Le classement général sera d’ailleurs son objectif, où il peut prétendre rivaliser pour le podium. Quatrième en 2016 et sixième en 2017, ses deux dernières participations restent très positives avec le sentiment du devoir accompli. Mais cette fois-ci, le coureur de 28 ans souhaitera faire encore mieux, voire même postuler pour la victoire finale. Pour y arriver, il faudra réussir à battre des adversaires comme Sergio Henao tenant du titre, Julian Alaphilippe, Jakob Fuglsang, ce qui n’est pas une mince affaire.

Cependant, depuis sa dernière apparition sur le Paris-Nice, Ilnur Zakarin a bien grandi en l’espace de douze mois. Cinquième du Tour d’Italie et surtout troisième de la Vuelta, il a pris une dimension supplémentaire. Avec de tels résultats, il est évidemment un candidat redoutable sur la Course au Soleil. C’est surtout lors de l’étape de Valdeblore la Colmiane (16,3 km à 6,2%) qu’il sera le plus attendu. Grimpeur de grand talent, cette montée doit être celle qui lui permet de faire des différence au classement général. Son sort dans cette épreuve pourrait dépendre en grande partie de son résultat ce jour-ci, avant de terminer le lendemain à la Promenade des Anglais.

Our lineup for the 76th edition of @ParisNice #ParisNice #racetothesun (hopefully) #TeamKatushaAlpecin pic.twitter.com/BL6vh8695d

— Team KATUSHA ALPECIN (@katushacycling) March 1, 2018

Composition de Katusha Alpecin pour Paris-Nice

• Ilnur Zakarin
• Ian Boswell
• Marco Haller
• Pavel Kochetkov
• Maurits Lammertink
• Tiago Machado
• Nils Politt

Présents tous les deux dans le top 10 du dernier Paris-Nice, les frères Izagirre constituent les meilleurs espoirs de classement général pour leur formation Bahrain Merida. Ne faisant pas partie des favoris, les Espagnols peuvent tout de même nourrir de sérieux espoirs sur cette semaine de course (4-11 mars). Une surprise est toujours possible dans une édition de la Course au Soleil aussi imprévisible.

Ion Izagirre, un spécialiste des courses par étapes chez Bahrain Merida

Peu connu du grand public, Ion Izagirre s’installe progressivement dans le haut de la hiérarchie dans les courses par étapes. Coureur assez complet, aussi bon dans la montagne que performant sur le contre-la-montre, ses deux atouts en font un candidat redoutable surtout dans les épreuves d’une semaine. C’est pourquoi il devra être suivi de près lors de ce 76e Paris-Nice. Tout à fait capable de rivaliser avec les meilleurs, l’Espagnol peut prétendre à une très bonne position au classement général. D’autant plus que la Course au Soleil est une épreuve qui lui réussit ces dernières années. Cinquième en 2016 avant d’enchaîner par une septième place en 2017, il a fait preuve d’une belle régularité. Reste à le démontrer de nouveau pour cette édition avec peut-être un podium dans le viseur.

Gorka Izagirre à l’aise sur Paris-Nice

L’objectif des trois premières places peut être également viser par son frère Gorka Izagirre, qui a aussi pris l’habitude d’être performant au mois de mars en France. Neuvième en 2015, l’Espagnol a surtout échoué au pied du podium l’an passé (4e) concluant quand même de très belle manière sa semaine de course. Avec cette place acquise il y a douze mois, le coureur de Bahrain Merida va avoir forcément un statut à défendre. Reste à déterminer le rôle de leader entre les frères Izagirre. Si les premières étapes dites de plaine ne provoqueront pas de sélection, un choix devra être opérée dans la montagne pour se donner le maximum de chances de réussite d’atteindre le podium.

https://twitter.com/Bahrain_Merida/status/969138864441917440

Composition de Bahrain Merida sur Paris-Nice

• Ion Izagirre
• Gorka Izagirre
• Antonio Nibali
• Luka Pibernik
• Manuele Boaro
• Ivan Cortina
• Heinrich Haussler

Lundi 5 mars, les sprinteurs auront l’opportunité de s’imposer sur l’étape 2 Paris Nice 2018, avec notamment au menu 187,5 kilomètres de plat à parcourir entre Orsonville et Vierzon. Du côté français, Arnaud Démare (Groupama-FDJ), Nacer Bouhanni (Cofidis) et Thomas Boudat (Direct Energie) seront attendus. Cependant, ces trois représentants du sprint hexagonale auront fort à faire face à quelques sprinters étrangers prêts à faire perdre les tricolores sur leur propre terrain.

A lire : Suivez Paris Nice 2018 en direct

Tout savoir de l’ étape 2 Paris Nice 2018

C’est aux alentours de midi que le peloton s’élancera de Orsonville en direction de Vierzon. Les coureurs courront en ce lundi 5 mars du Nord au Sud. Tout au long du parcours, les coureurs engagés n’auront pas la moindre côte à escalader. Ainsi, le leader du maillot à pois de la veille passera une journée « tranquille » loin de toute pression. Cette deuxième étape sera notamment animée par l’échappée mais également par les deux sprints bonifications présents aux kilomètres 63,5 (Patay) et 173,5 (Saint-Georges-sur-la-Prée). Le dernier des deux aura lieu à une dizaine de kilomètres de Vierzon. Selon le classement de l’étape de la veille et le résultat du sprint du jour, le maillot jaune de leader de Paris-Nice pourrait très bien changer d’épaules.

Les meilleurs sprinters du 76e Paris-Nice

Bien sûr que les Arnaud Démare, Nacer Bouhanni et Thomas Boudat seront attendus à l’occasion de cette deuxième étape par leur public. Face à eux, ils auront de sacrés « morceaux » à battre à commencer par le Norvégien Alexander Kristoff (UAE Team Emirates), Elia Viviani (QuickStep-Floors), Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) ou encore André Greipel (Lotto Soudal) pour ne citer qu’eux et sans faire abstraction de coureurs du type de John Degenkolb (Trek-Segaredo), Phil Bauhaus (Team Sunweb), Ben Swift (UAE), Sam Bennett (Bora-hansgrohe)… et quelques autres sprinters capables de l’emporter au sprint.