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L’équipe de France a (failli) mettre fin à une disette de 20 ans

Engagé dans ces Championnats du monde avec de fortes ambitions, l’équipe de France a démontré des très belles choses. Malheureusement au final, elle n’a pas été récompensée à la hauteur de ses efforts consentis. Julian Alaphilippe est le mieux classé à l’arrivée avec une dixième place au goût amer.

L’équipe de France en poursuite

Le premier français termine à la dixième place de l’épreuve phare des Championnats du monde, la course en ligne élites hommes. En se focalisant uniquement sur le résultat, on pourrait croire que l’équipe de France est passée à côté de son sujet et qu’elle n’a pas pesée beaucoup sur la course. Mais c’est tout le contraire qui s’est déroulé à Bergen. Les tricolores ont prouvé leur statut d’une des meilleures formations au départ. Avec la Belgique, la Colombie, les Pays-Bas ou encore l’Italie, la formation emmenée par Cyrille Guimard faisait fière allure. Tony Gallopin, Julian Alphilippe, Lilian Calmejane, Warren Barguil ont tous brillé au plus haut niveau. Il y avait de quoi être serein pour cette édition 2017 du mondial.

Mais ça ne s’est pas passé exactement comme prévu, surtout avant les deux derniers tours de circuit. A cause d’une erreur tactique à environ 70 kilomètres de l’arrivée qui a contraint la France à se dévoiler très tôt, trop tôt. Il n’y avait aucun représentant dans une échappée de huit coureurs, composée des meilleurs nations au monde (Pays-Bas, Belgique, Italie, Colombie,…). Du coup, il fallait entamer la poursuite pour ne pas voir l’écart augmenter dans de trop grandes dispositions. Sinon, c’était terminé des espoirs français. Des coureurs comme Olivier Le Gac, Anthony Roux, Lilian Calmejane, Julien Simon, Warren Barguil se sont mis à la planche à tour de rôle. Après un très gros effort, la situation était rétablie, mais la France perdait beaucoup d’éléments pour le final. C’est peut-être ça aussi qui a manqué pour décrocher le graal…

Julian Alaphilippe à la finition

En retard dans un premier temps, la France s’est retrouvée ensuite dans une position idéale dans le moment chaud. Dans la dernière ascension de Salmon Hill, le plus fort était Julian Alaphilippe. Mais il restait dix kilomètres de descente et de plat avant la ligne. Le plan pour amener Julian Alaphilippe jusqu’à la victoire était alors parfait. Le leader était à la hauteur des attentes en plaçant une attaque tranchante, avec une équipe entièrement dévouée à son service. Mais malheureusement, il aura manqué deux petits kilomètres pour succéder à Laurent Brochard, vainqueur vingt ans plus tôt, qui attend toujours son successeur. Il faudra désormais retenter sa chance dans un an à Innsbruck. Avec cette fois une équipe de France qui va pouvoir compter sur une génération de grimpeurs de très haut niveau.

Site officiel des championnats du monde

Le cyclisme orphelin de Michele Scarponi depuis cinq mois

Nous sommes le 25 septembre 2017, et Michele Scarponi aurait eu 38 ans aujourd’hui. Parti si tôt, l’année 2017 restera en partie tragique pour le cyclisme international à cause du décès précoce et soudain de l’Italien. Adoré de tous, il laisse un vide évident, mais personne ne l’oublie à l’image de Peter Sagan.

Michele Scarponi mort brutalement

Un destin brisé ! Le 22 avril 2017 va rester comme une date inoubliable pour tous les passionnés de cyclisme. Parti à l’entraînement, Michele Scarponi ne rentrera jamais de cette sortie, victime d’un accident de la route avec un camion, à Filottrano en Italie. Cela fait donc déjà cinq mois que ce terrible événement s’est déroulé. Mais le souvenir reste autant vivace, et marquant dans chacun des esprits. Le dernier hommage date seulement d’hier avec la pensée de Peter Sagan. Classe sur un vélo, le Slovaque l’est encre plus en dehors. Dans l’euphorie et la grande joie logique d’un troisième titre mondial consécutif, la grande star de la discipline a voulu honorer une nouvelle fois la mémoire de Michele Scarponi. Une parole forte et émouvante, qui rappelle qu’un titre de champion du monde est bien moins important que la vie. Celle qui a été enlevé à l’Italien apprécié de tout son peloton pour sa joie de vivre légendaire.

Vibrant hommage de Peter Sagan

Un coureur hors du commun

Michele Scaropni est un nom du cyclisme ! Ces dernières années, il a éclaboussé les courses de tout son talent. L’âge n’avait pas d’emprise sur ses performances. Et même à 38 ans, l’Italien continuait à gagner. Sa dernière victoire date du 17 avril de cette année sur la première étape du Tour des Alpes. Clin d’œil du destin, seulement cinq petits jours avant le drame absolu. Une dernière image où il était possible de le voir lever les bras. Programmée à quelques semaines du Tour d’Italie, cette course préparatoire est le dernier fait d’arme du coureur d’Astana. Alors que le Giro devait être une épreuve en apothéose pour lui. Vainqueur de l’épreuve en 2011, il fait parti à jamais de la grande histoire des porteurs du maillot rose. Et particulièrement cette année, les trois semaines honoraient en permanence sa mémoire. Celle d’un très grand champion disparu, mais tellement présent dans les esprits.

Fiche du coureur

Bergen 2017 – Gianni Moscon disqualifié des Championnats du monde

Grand animateur de la fin de course des mondiaux, Gianni Moscon a finalement été disqualifié de la course. L’abri prolongé derrière les voitures est la principale raison de cette décision.

Gianni Moscon déclassé des Championnats du monde

Tout ça pour ça ! Présent à l’avant de la course dans le final, Gianni Moscon a connu une disqualification. Celle-ci est due à un événement qui s’est passé dans l’avant-dernier tour. Retardé à cause d’une chute, l’Italien est revenu très rapidement sur le peloton. L’abri derrière les voitures lui a permis de faire ce retour. Interdit dans le règlement, la décision qui est intervenue n’a pas été surprenante, c’est une mise hors-course. Un déclassement plus anecdotique qu’autre chose sachant que le coureur de la Sky a terminé 29ème. Mais Gianni Moscon s’est montré comme un acteur principal de cette course en ligne des Championnats du monde. Il n’a été repris que dans les deux derniers kilomètres par un petit peloton, tout comme Julian Alaphilippe.

https://twitter.com/CyclingHubTV/status/911952147427872768

Une décision sans conséquences

Le fait que l’Italien soit repris dans le final a facilité cette décision. Que se serait-il passé si l’Italien était parvenu à décrocher une médaille ? Y aurait-il eu un déclassement, et la course aurait été forcément faussée ? En tout cas, très fort dans la dernière ascension de Salmon Hill, c’était le seul qui avait la capacité de suivre Julian Alaphilippe. Le titre mondial n’était pas si loin. Mais peut-être que les regrets auraient été encore plus grands, et la déception immense. Quoi qu’il arrive la vidéo prise l’aurait rattrapée, et les autres nations n’allaient pas manquer de signaler une infraction logique au règlement. Ce n’est pas le premier à être sanctionné pour abri prolongé, abusif derrière les voitures. Rappelez-vous de Romain Bardet sur le dernier Paris-Nice, ou encore de Vincenzo Nibali sur la Vuelta 2015. Et ce n’est sans doute pas la dernière fois de voir un tel cas.

Fiche du coureur

Bergen 2017 : Peter Sagan champion du monde pour la 3ème fois !

Peter Sagan a remporté la course en ligne des Championnats du Monde de Bergen (276,5 kilomètres). Le coureur slovaque, très discret pendant la course, a surgi au bon moment pour devancer le Norvégien Alexander Kristoff et l’Australien Michael Matthews. Peter Sagan champion du monde pour la troisième fois consécutive !

Une échappée matinale de 10 coureurs

Dès les premiers kilomètres, une échappée de 10 coureurs se forme à l’avant de la course avec Connor Dunne (Irlande), Sean McKenna (Irlande), Salaheddine Mraouni (Maroc), Elchin Asadov (Azerbaïdjan), Egert Zhupa (Albanie), Wille Smit (Afrique du Sud), Andrey Amador (Costa Rica), Alexey Vermeulen (Etats-Unis), Kim Magnusson (Suède) et Matti Manninen (Finlande). Ces hommes de tête prennent jusqu’à 10 minutes d’avance mais rapidement, la République Tchèque prend les commandes du peloton aidée de Julien Vermote (Belgique) pour réduire l’écart aux alentours des 4’30 ».

A 110 kilomètres de l’arrivée, Maxim Belkov (Russie) attaque et s’extirpe du peloton. Le coureur russe tente de faire la jonction mais n’y arrive pas. En effet, les choses s’accélèrent derrière avec les Pays-Bas dans un premier temps : les Oranges accélèrent violemment, relayés par la Belgique. L’écart fond alors comme neige au soleil et le peloton revient sur l’échappée à 90 kilomètres de l’arrivée, malgré un baroud d’honneur de Wille Smit (Afrique du Sud).

Marco Haller et Tim Wellens à l’attaque

De nombreuses attaques secouent alors le peloton. Un groupe de 8 coureurs parvient à prendre la large à 70 kilomètres de l’arrivée avec Tim Wellens (Belgique), David De La Cruz (Espagne), Jarlinson Pantano (Colombie), Lars Boom (Pays-Bas), Marco Haller (Autriche), Alessandro De Marchi (Italie), Jack Haig (Australie) et Odd Christian Eiking (Norvège). L’équipe de France, qui a raté le bon coup, est contrainte de rouler en tête du peloton, tout comme la Pologne. A 25 kilomètres, tout le monde repris mais aussitôt la jonction opérée, Lluis Mas (Espagne) tente de sortir, sans grande réussite.

Bergen 2018 - Tim Wellens
Le groupe Tim Wellens à l’avant de la course – Photo : UCI

Julian Alaphillipe fait le show

De nombreux coureurs tentent d’accélérer mais il faut attendre le dernier tour du circuit final pour que l’un d’entre eux fasse la différence. Et il s’agit de Julian Alaphilippe. Le puncheur français place une violente attaque dans la principale difficulté, le Salmon Hill. Philippe Gilbert ou encore Greg Van Avermaet pour la Belgique essaient de revenir dans sa roue mais calent. Seul Gianni Moscon (Italie) parvient à revenir sur Julian Alaphilippe. Peu après la descente, dans le secteur pavé, ce dernier place une ultime attaque et part seul. Il prend jusqu’à 10 secondes d’avance.

Peter Sagan champion du monde pour la 3ème fois consécutive !

Dans les derniers kilomètres, la chasse s’organise et Julian Alaphilippe se fait reprendre par le peloton qui se dirige alors vers un sprint. Très discret durant toute la course, Peter Sagan (Slovaque) lance son sprint au coude à coude avec Alexander Kristoff (Norvège). Celui qui a porté le maillot arc-en-ciel ces deux dernières saisons franchit la ligne en premier devant la Norvégien. L’Australien Michael Matthews complète le podium. Peter Sagan champion du monde pour la troisième fois consécutive !

A LIRE : Tom Dumoulin, champion du monde du contre-la-montre

Classement des Championnats du Monde de Bergen :
1. SAGAN Peter (Slovakia) en 6:28:11
2. KRISTOFF Alexander (Norway) m.t.
3. MATTHEWS Michael (Australia) m.t.
4. TRENTIN Matteo (Italy) m.t.
5. SWIFT Ben (Great Britain) m.t.
6. VAN AVERMAET Greg (Belgium) m.t.
7. ALBASINI Michael (Switzerland) m.t.
8. GAVIRIA Fernando (Colombia) m.t.
9. LUTSENKO Alexey (Kazakhstan) m.t.
10. ALAPHILIPPE Julian (France) m.t.
11. KWIATKOWSKI Michal (Poland) m.t.
12. ANDERSEN Søren Kragh (Denmark) m.t.
13. GALLOPIN Tony (France) m.t.
14. STYBAR Zdenek (Czech Republic) m.t.
15. KIRYIENKA Vasil (Belarus) m.t.
16. KUZNETSOV Viacheslav (Russia) m.t.
17. GILBERT Philippe (Belgium) m.t.
18. CHERNETCKII Sergei (Russia) m.t.
19. COSTA Rui (Portugal) m.t.
20. GESCHKE Simon (Germany) m.t.
21. VALGREN Michael (Denmark) m.t.
22. PÖSTLBERGER Lukas (Austria) m.t.
23. ZAKARIN Ilnur (Russia) m.t.
24. TERPSTRA Niki (Netherlands) m.t.
25. DUMOULIN Tom (Netherlands) m.t.
26. MARTIN Daniel (Ireland) m.t.
27. URAN Rigoberto (Colombia) +0:05
28. BETTIOL Alberto (Italy) m.t.
29. MOSCON Gianni (Italy) +0:08
30. CORT NIELSEN Magnus (Denmark) +0:27

VIDEO : Peter Sagan champion du monde pour la 3ème fois consécutive !

Peter Sagan : « Je dédie cette victoire à Michele Scarponi »

Auteur d’un triplé historique en devenant le premier coureur à remporter trois fois consécutivement le titre mondial, Peter Sagan a livré ses impressions au micro de l’UCI à l’arrivée à Bergen. Avec le calme qui le caractérise, le Slovaque s’est montré très heureux, et n’a pas manqué de rendre hommage au champion italien Michele Scarponi, tragiquement disparu au printemps dernier.

Peter Sagan : « Une magnifique fin de saison pour moi »

Longtemps indécis, le scénario est même devenu insoutenable dans les derniers kilomètres en l’absence d’image de la télévision norvégienne. Finalement, c’est un petit peloton qui a surgi sous les yeux des caméras fixes situées aux abords de l’arrivée. Un script parfait pour Peter Sagan qui a ainsi pu saisir sa chance lors du sprint final. Un air de déjà-vu… Pourtant, rien n’a été simple, comme le confie le « nouveau » champion du monde : « Quand j’ai vu les gars partir à cinq kilomètres de l’arrivée, j’ai pensé que c’était fini. On a tous essayé d’y aller, moi, Gaviria.  Chacun s’est débrouillé comme il a pu. S’ils avaient été plus costauds à l’avant ils auraient fini seuls. Mais on a finalement réussi à revenir. »

En devançant Alexander Kristoff, Michael Matthews, Matteo Trentin ou Fernando Gaviria, le coureur de Bora-Hansgrohe a fait parlé une énième fois sa pointe de vitesse : « C’est vrai que j’ai battu de très bons sprinteurs, notamment Alex [Kristoff], qui était à domicile. C’est sympa de devenir le premier à gagner trois titres mondiaux consécutifs. C’est vraiment une fin de saison magnifique pour moi« 

Après avoir remercié ses coéquipiers de l’équipe de Slovaquie, le champion de 27 ans a marqué un hommage appuyé à Michele Scarponi : « Cette victoire, je veux d’abord la dédier à Michele Scarponi, dont c’est l’anniversaire demain. Je souhaite le meilleur à sa famille. » La classe, jusqu’au bout…

Toute l’actualité des transferts cyclistes 2017/2018, c’est ICI !

Frederik Frison rempile avec Lotto-Soudal

Arrivé en 2016 au sein de l‘équipe Lotto-Soudal, le Belge Frederik Frison a rempilé a-t-on appris au sein de la formation WorldTour pour deux saisons supplémentaires (2018 et 2019). Pour rappel, la saison cycliste 2017 s’était terminée pour le coureur en mai dernier, à l’occasion de la première étape des Quatre jours de Dunkerque (2.HC) où Frison avait été victime d’une très lourde chute.

Saison 2017 compliquée pour Frederik Frison

Le 7e du GP Samyn cette saison, tout début mars, a connu une année des plus compliquées côté santé. Sur les Quatre Jours de Dunkerque, début mai, Frederik Frison a été victime d’une fracture du bassin alors qu’il était pris dans une chute collective. Après quoi, de retour de ses blessures, le jeune coureur a contracté la mononucléose ce qui a mis un terme définitif à sa saison cycliste 2017. Effectivement, depuis le mois d’Avril Frison n’a plus disputé la moindre compétition, et il a ré-enfourché sa monture il y a uniquement deux semaines.

Frison est né le 28 juillet 1992 (25 ans). Stagiaire de la Lotto-Soudal fin 2015. Zéro victoire à ce jour.

Depuis le site de son équipe, Frederik Frison a déclaré : « … pour le moment, je fais des sorties de deux heures, que j’intercale avec des jours de repos. C’est un soulagement de pouvoir à nouveau m’entraîner… Psychologiquement, c’était dommage que la mononucléose m’ait empêché de faire mon retour mais je l’ai pu relativiser. »

J’attends avec impatience la prochaine saison

« L’année prochaine, j’espère faire à nouveau un pas en avant. Je sais que je fais du bon travail mais je peux certainement encore évoluer en tant qu’équipier. Comme coureur, je peux encore devenir plus complet et je veux travailler là-dessus la saison prochaine. J’espère pouvoir participer à un Grand Tour l’année prochaine, ce serait bénéfique pour mon développement. »

Le Tour d’Italie veut Chris Froome (Team Sky) sur son édition 2018

Depuis quelques jours déjà, les organisateurs du Giro d’Italia lancent des appels du pieds à Chris Froome pour que ce dernier soit au départ de l’édition 2018. Le coureur britannique de la Team Sky, qui a remporté le Tour de France et la Vuelta cette année, ce dirigerait vers un triplé historique s’il venait à s’imposer en Italie. Le Tour d’Italie veut Chris Froome mais qu’en est-il du principal intéressé ?

Le Tour d’Italie veut Chris Froome en 2018

Chris Froome a déjà pris le départ du Tour d’Italie à deux reprises dans sa carrière, en 2009 alors qu’il portait les couleurs de la Barloworld et en 2010 avec la Team Sky. Rien de concluant puisqu’il n’a fait mieux qu’une 36ème place. En 2012, il aide Bradley Wiggins à remporter le Tour de France alors qu’il semblait être le plus fort. Un tournant dans sa carrière. Dès lors, il s’est consacré à la Grande Boucle qu’il a gagné à quatre reprises.

« Je pense que Chris est à la bonne maturité pour essayer de gagner le Giro », a déclaré Mauro Vegni, directeur de l’organisation au journal Marca. « Je ne pense pas qu’un coureur de son calibre termine sa carrière sans ajouter le Tour d’Italie à son palmarès. Ceci dit, je ne pense pas que nous sommes obligés de modifier le parcours pour le convaincre. Nous n’avons jamais conçu une tracé pour un coureur. »

Pour la première fois, un Grand Tour va débuter hors du continent européen puisque les trois premières étapes du Giro se disputeront en Israël. Un contre-la-montre individuel de 10,1 kilomètres autour de Jérusalem ouvrira la course.

Chris Froome prendra sa décision cet hiver

Jamais un coureur n’a gagné les trois Grands Tours en une saison ou dans une période de 12 mois. Si Chris Froome est aligné sur le Giro et qu’il remporte la course, ce serait historique. Le leader de la Sky n’exclut pas cette possibilité mais décrocher un 5ème Tour de France reste la priorité du Britannique.

« Il est trop tôt pour dire, j’ai besoin de parler avec l’équipe. Mais cela pourrait être une option », a déclaré Chris Froome. « Je vieillis et en même temps, je continue de progresser en tant que coureur complet. Gagner un 5ème Tour de France en 2018 est ma priorité. J’attends de voir à quoi ressembleront les tracés. »

A LIRE : L’incroyable saison 2017 de Chris Froome 

LIVE VIDEO championnat du monde sur route 2017

Live vidéoDimanche 24 septembre à partir de 11h30, suivez en direct-commenté et en vidéos la course Elites Messieurs des championnats du monde sur route de Bergen . Cette semaine de championnat se conclura par la course la plus attendue et avec en fond de scène la possibilité pour Peter Sagan d’entrer plus encore dans l’histoire du cyclisme avec un triplé consécutif, après ses précédents maillots arc-en-ciel remportés à Doha (2016) et à Richmond (2015).

Live vidéo de la course Elites Messieurs

Celui qui se dit « sans pression » et « qui n’a rien à perdre », à savoir Peter Sagan, double champion du monde en titre, remettra en jeu son maillot arc-en-ciel qu’il arbore depuis deux saisons déjà. Si le parcours semble lui convenir, le Slovaque aura sur son porte-bagage tout un peloton de coureurs, tous prêts à le mettre en échec. Cependant, après douze ascensions de l’unique difficulté du jour et quelques 267,5 kilomètres dans les jambes, seul le talent et la fraîcheur feront la différence. Les paris sont ouverts cependant à savoir qui des autres favoris (Van Avermaet, Matthews, Kwiatkowski, Alaphilippe, Colbrelli, Gilbert, Degenkolb …) sera capable de contester la victoire à Sagan. Et comme un championnat est toujours très aléatoire dans son dénouement, pourquoi un simple outsider ne viendrait-il pas tromper tous les pronostics ? Réponse dans quelques heures….

Parcours et profil du championnat du monde Elites Hommes Bergen

Celui qui l’emportera dimanche aura parcouru 267,5 kilomètres de course et gravi à 12 reprises la côte de Salmon Hill dotée de 6,4% de pente moyenne et longue de 1,5 kilomètres. Avant d’arriver sur le circuit de 17,9 kilomètres à parcourir onze fois, le peloton et sans doute l’échappée du matin, longeront les Fjords avant d’arriver dans Bergen et d’entamer la course au sacre. L’accumulation des kilomètres et la répétition de l’ascension feront leur oeuvre et sans nul doute que le plus fort l’emportera et endossera le 90e maillot de champion du monde de cyclisme sur route.

Live vidéo championnat du monde de cyclisme sur route 2017
Parcours de Bergen à parcourir 11 fois

Live vidéo – Visitez le site officiel de Bergen 2017

Julius Johansen champion du monde Juniors à Bergen

Samedi, à la veille de la course des Elites Messieurs des championnats du monde de Bergen, c’est le jeune Danois Julius Johansen qui est devenu, en solitaire, champion du monde sur route dans la prestigieuse et prometteuse catégorie des Juniors. En début de semaine, Johansen terminait sixième du contre-la-montre individuel. La course a été ponctuée d’un très grand nombre de chutes. Le meilleur Français, Antoine Raugel, n’a pu faire mieux que 16e.

Julius Johansen succède à son compatriote Egholm

Comme en 2016, à Doha au Qatar notamment, où le Danois Jakob Egholm s’était imposé sur le championnat du monde sur route des Juniors, c’est à nouveau un Danois, Julius Johansen, qui s’est illustré cette année dans la catégorie des 17 et 18 ans. Au terme d’une course de 135,5 kilomètres disputée sur le circuit de Bergen (Norvège), Johansen s’est imposé en solitaire avec près d’une minute d’avance, et après avoir rattrapé à un tour de la l’arrivée les trois échappés. Compagnons d’échappée qui n’ont rien pu faire face à Johansen dans la dernière ascension de Salmon Hill. Sur le podium, le nouveau champion du monde est monté sur la plus haute marche avec à ses côtés les Italiens Lucas Rastelli et Michele Gazzoli, respectivement médaillés de bronze et d’argent, vainqueurs du sprint final.

https://twitter.com/UCI_cycling/status/911542884213624832

Classement du championnat du Monde sur route Juniors – Top 20

En cours… en attente des résultats officiels UCI

Visitez le site officiel des Mondiaux de Bergen 2017

Timothy Dupont s’engage avec Wanty-Groupe Gobert

Après deux saisons victorieuses passées au sein de l’équipe Vérandas Willems, le Belge Timothy Dupont (29 ans) s’est engagé au côté de la formation Wanty-Groupe Gobert pour les deux prochaines saisons cyclistes.

Timothy Dupont, auteur de deux belles saisons

Au sortir de deux saisons passées chez Roubaix-Lille-Métropole et après avoir débuté dans les rangs professionnels en 2009, Timothy Dupont a signé son tout premier succès pro en 2016 lors de la seconde étape des Trois Jours de la Flandre Occidentale sous le maillot de l’équipe Verandas. S’en sont suivi deux autres succès et cette année 2017 le futur pensionnaire de l’équipe Wanty a remporté le GP Jef Scherens, épreuve 1.1 du calendrier UCI Europe Tour. Dupont a terminé sa saison 2017 en Belgique* avec trois accessits laissant à penser que ce spécialiste des courses belges portera haut les couleurs de sa future équipe.

*Timothy Dupont (1m79 pour 71 kilos) a terminé 10e du Omloop van het Houtland (1.1), 17e du Primus Classic et 9e du Championnat des Flandres.

Ne rien manquer de l’actualité en direct des transferts 2017-2018

https://twitter.com/SRAMroad/status/821098302582222855

Tout pour réussir chez Wanty-Groupe Gobert

A l’annonce de son transfert, Dupont a déclaré depuis le site de sa nouvelle équipe : « L’an passé, j’aurais pu rejoindre Wanty-Groupe Gobert. C’est une belle équipe, qui a de belles chances d’à nouveau disputer le Tour de France. Je connais la majorité des coureurs de l’équipe. Je m’entends très bien avec Guillaume Van Keirsbulck, mon compagnon d’entraînement et meilleur ami… J’ai connu une année compliquée, avec de nombreux problèmes et en étant parfois isolé dans le final, mais j’ai quand même gagné deux courses… Des courses comme Gand-Wevelgem je peux les gagner dans des circonstances favorables. Et sur le Tour des Flandres par exemple, je pourrais me mettre au service de l’équipe

Retrouvez le communiqué de presse officiel de l’équipe Wanty-Groupe Gobert

 

La liste des engagés startlist des Mondiaux 2017

Retrouvez la liste des engagés startlist de l’épreuve du championnat du monde de cyclisme 2017 sur route Elites Messieurs. Tandis que Peter Sagan, malade mais double champion du monde, tentera d’entrer dans l’histoire avec un troisième titre consécutif, les Greg Van Avermaet, Julian Alaphilippe, Michal Kwiatkowski, Tom Dumoulin, Sonny Colbrelli, Edvald Boasson Hagen, Philippe Gilbert ou encore John Degenkolb seront présents pour lui contester la victoire du jour. A moins que celle-ci ne vienne d’un outsider à l’image d’un Nicolas Roche ou autre coureur vainqueur surprise ….

Le parcours du championnat du monde sur route Elites

Au programme de la liste des engagés startlist, les coureurs auront 267,5 kilomètres pour en découdre et s’adjuger la tunique arc-en-ciel. Si le circuit long de 17,9 kilomètres sera propice aux caractéristiques des favoris, il le sera également pour les outsiders et opportunistes en forme sur cette fin de saison. La principale difficulté nommée Salmon Hill sera à escalader à douze reprises (entrée sur le circuit). Avant d’arriver sur le circuit du championnat du monde les coureurs effectueront 40 kilomètres qui les mèneront de Rong à Bergen. Quarante kilomètres dépourvus de difficulté notoire. Au total, les coureurs escaledront la difficulté du jour à douze reprises et la répétition des 6,4% de pente moyenne fera son oeuvre, notamment dans le final où seuls les plus forts pourront prétendre au sacre mondial.

Retrouvez un descriptif complet du parcours du championnat du monde sur route 2017

Liste des engagés startlist Mondiaux de Bergen

SLOVAQUIE
1 SAGAN Peter
2 BAšKA Erik
3 CANECKY Marek
4 KOLAR Michael
5 SAGAN Juraj
6 TYBOR Patrik

Liste des engagés startlist BELGIQUE
7 BENOOT Tiesj
8 GILBERT Philippe
9 KEUKELEIRE Jens
10 NAESEN Oliver
11 STUYVEN Jasper
12 TEUNS Dylan
13 VAN AVERMAET Greg
14 VERMOTE Julien
15 WELLENS Tim

ITALIE
16 BENNATI Daniele
17 BETTIOL Alberto
18 COLBRELLI Sonny
19 DE MARCHI Alessandro
20 MOSCON Gianni
21 PUCCIO Salvatore
22 TRENTIN Matteo
23 ULISSI Diego
24 VIVIANI Elia

Liste des engagés startlist équipe de FRANCE
25 ALAPHILIPPE Julian
26 BARGUIL Warren
27 CALMEJANE Lilian
28 GALLOPIN Tony
29 GAUTIER Cyril
30 GOUGEARD Alexis
31 LE GAC Olivier
32 ROUX Anthony
33 SIMON Julien

ESPAGNE
34 CASTROVIEJO Jonathan
35 DE LA CRUZ David
36 ERVITI Imanol
37 HERNÁNDEZ Jesús
38 IZAGIRRE Gorka
39 MAS Lluís Guillermo
40 ROJAS José Joaquín
41 SANCHEZ Luis Leon
42 SOLER Marc

COLOMBIE
43 GAVIRIA Fernando
44 HENAO Sebastián
45 HENAO Sergio Luis
46 MOLANO Juan Sebastian
47 PANTANO Jarlinson
48 QUINTANA Nairo
49 RESTREPO Jhonatan
50 SOTO Nelson Andres
51 URAN Rigoberto

PAYS-BAS
52 BOOM Lars
53 DE KORT Koen
54 DUMOULIN Tom
55 LANGEVELD Sebastian
56 MOLLEMA Bauke
57 POELS Wout
58 TERPSTRA Niki
59 VAN EMDEN Jos
60 VAN POPPEL Danny

AUSTRALIE
61 CLARKE Simon
62 DOCKER Mitchell
63 DURBRIDGE Luke
64 HAIG Jack
65 HAUSSLER Heinrich
66 HAYMAN Mathew
67 MATTHEWS Michael
68 MCCARTHY Jay
69 SUTHERLAND Rory

GRANDE-BRETAGNE
70 BLYTHE Adam
71 CHRISTIAN Mark
72 DIBBEN Jonathan
73 DOULL Owain
74 GEOGHEGAN HART Tao
75 KENNAUGH Peter
76 STANNARD Ian
77 SWIFT Ben
78 THWAITES Scott

ALLEMAGNE
79 ARNDT Nikias
80 BURGHARDT Marcus
81 FRÖHLINGER Johannes
82 GESCHKE Simon
83 MARTENS Paul
84 MARTIN Tony
85 POLITT Nils
86 SÜTTERLIN Jasha
87 ZABEL Rick

NORVEGE
88 EIKING Odd Christian
89 BOASSON HAGEN Edvald
90 HOELGAARD Daniel
91 JANSEN Amund Grondahl
92 JENSEN August
93 KORSAETH Truls
94 KRISTOFF Alexander
95 LAENGEN Vegard Stake
96 SKJERPING Kristoffer

POLOGNE
97 BODNAR Maciej
98 GOLAS Michal
99 KWIATKOWSKI Michal
100 PATERSKI Maciej
101 POLJANSKI Pawel
102 WIśNIOWSKI Łukasz

SLOVENIE
103 MEZGEC Luka
104 MOHORIC Matej
105 PIBERNIK Luka
106 POLANC Jan
107 ROGLIC Primoz
108 TRATNIK Jan

IRLANDE
109 DUNNE Conor
110 MARTIN Daniel
111 MCKENNA Sean
112 MULLEN Ryan
113 ROCHE Nicolas
114 SHAW Damien

DANEMARK
115 JUUL-JENSEN Christopher
116 ANDERSEN Søren Kragh
117 MØRKØV Michael
118 CORT NIELSEN Magnus
119 PEDERSEN Mads
120 VALGREN Michael

SUISSE
121 ALBASINI Michael
122 DILLIER Silvan
123 KÜNG Stefan
124 LIENHARD Fabian
125 RAST Gregory
126 SCHAR Michael

RUSSIE
127 BELKOV Maxim
128 CHERNETCKII Sergei
129 KUZNETSOV Viacheslav
130 PORSEV Alexander
131 SAVITSKIY Ivan
132 ZAKARIN Ilnur

REPUBLIQUE TCHEQUE
133 BÁRTA Jan
134 CERNY Josef
135 KREUZIGER Roman
136 POLNICKY Jiri
137 STYBAR Zdenek
138 VAKOC Petr

ETATS UNIS
139 BROWN Nathan
140 HOWES Alex
141 REIJNEN Kiel
142 ROSSKOPF Joey
143 VAN GARDEREN Tejay
144 VERMEULEN Alexey

PORTUGAL
145 COSTA Rui
146 GONÇALVES José
147 GUERREIRO Ruben
148 MACHADO Tiago
149 OLIVEIRA Nelson
150 VILELA Ricardo

LUXEMBOURG
151 DRUCKER Jean-Pierre
152 JUNGELS Bob
153 KIRSCH Alex

AUTRICHE
154 DENIFL Stefan
155 HALLER Marco
156 PÖSTLBERGER Lukas

CANADA
157 BOIVIN Guillaume
158 DUCHESNE Antoine
159 HOULE Hugo

AFRIQUE DU SUD
160 IMPEY Daryl
161 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
162 SMIT Willie

UKRAINE
163 GRIVKO Andrei
164 RYBARUK Kostyantyn

BIELORUSSIE
165 BAZHKOU Stanislau
166 KIRYIENKA Vasil
167 SOBAL Yauhen

KAZAKHSTAN
168 BIZHIGITOV Zhandos
169 GRUZDEV Dmitriy
170 LUTSENKO Alexey

NOUVELLE ZELANDE
171 BAUER Jack
172 BEVIN Patrick
173 SMITH Dion

ERYTREE
174 BERHANE Natnael
175 DEBESAY Mekseb
176 GEBREIGZABHIER Amanuel

ESTONIE
177 JAKIN Alo
178 NÖMMELA Aksel
179 RAIM Mihkel

LETTONIE
180 NEILANDS Krists
181 SARAMOTINS Aleksejs

MAROC
182 MRAOUNI Salah Eddine

ROUMANIE
183 TVETCOV Serghei

LITUANIE
184 KONOVALOVAS Ignatas

ARGENTINE
185 RICHEZE Ariel Maximiliano
186 SEPÚLVEDA Eduardo

COSTA RICA
187 AMADOR Andrey

JAPON
188 ARASHIRO Yukiya

RWANDA
189 NDAYISENGA Valens

SUEDE
190 LUDVIGSSON Tobias
191 MAGNUSSON Kim

AZERBAIDJAN
192 ASADOV Elchin

GRECE
193 KASTRANTAS Charalampos

HONG KONG
194 CHEUNG King Lok

FINLAND
195 MANNINEN Matti

ALBANIE
196 ZHUPA Eugert

 

Visitez le site officiel des Mondiaux de Bergen 2017 Liste des engagés startlist

L’arbitrage vidéo arrivera dans le cyclisme en 2018

Nos confères du Het Nieuwsblad ont révélé vendredi que l’ arbitrage vidéo arrivait dans le peloton professionnel à l’occasion de la saison cycliste 2018. L’Union Cycliste Internationale, désormais présidée par le Français David Lappartient, est à l’origine de ce projet.

Arbitrage vidéo : Un commissaire de l’UCI aux commandes

C’est à l’occasion des championnats du monde de cyclisme 2017 qui se disputent actuellement en Norvège, à Bergen, que l’UCI a approuvé la nouvelle réglementation relative à l’arbitrage vidéo comme il existe actuellement dans le rubgy ou encore au football. Il en ressort notamment qu’un commissaire de l’UCI suivra depuis la régie du diffuseur d’images la course et signalera le cas échéant des évènements survenus contraires à la réglementation en vigueur. Le commissaire n’aura pour seule fonction que de constater l’infraction et de prévenir le jury des commissaires, seul apte à prendre une décision à l’encontre du ou des coureurs pris sur le fait. L’UCI a également abordé l’éventualité de sanctionner par des cartons jaune ou rouge les fautes constatées.

 

Bergen 2017 – Benoit Cosnefroy champion du monde espoirs !

Tout simplement grandiose. A Bergen, Benoit Cosnefroy devient champion du monde chez les moins de 23 ans. Sorti en costaud dans le final, il bat au sprint l’Allemand Lennard Kämna pour s’offrir le maillot arc-en-ciel. C’est le quatrième Français titré dans cette catégorie.

Première place pour Benoit Cosnefroy

Après Romain Sicard en 2009, Arnaud Démare en 2011 et Kevin Ledanois en 2015, un autre français devient champion du monde espoirs (-23 ans). C’est Benoit Cosnefroy qui s’adjuge le titre suprême. Cité parmi les favoris au départ, le Français a fait plus que tenir son rang. Impeccable sur tout le déroulement de la course, il ne s’est montré qu’au dernier tour. A l’offensive avec d’autres coureurs dans le Salmon Hill, principale difficulté du circuit de Bergen, c’est dans la descente que l’écart s’est creusé. Prenant beaucoup plus de vitesse par rapport à ses adversaires, personne n’a été en capacité de prendre sa roue. Le Français est revenu ensuite progressivement sur Lennard Kämna qui était déjà à l’avant. Les deux coureurs ont collaboré jusque dans le final, tout en résistant au retour d’un peloton composé d’une trentaine d’unités.

https://twitter.com/UCI_cycling/status/911260005680259075

Une semaine de rêve

En grande forme, Benoit Cosnefroy avait déjà remporté il y a une semaine le GP d’Isbergues. Sa première victoire à 21 ans dans une course professionnelle sous le maillot de l’équipe AG2R La Mondiale, avec laquelle il a signé son tout premier contrat. Ironie de l’histoire, un an auparavant, le Norvégien Halvorsen réalisait exactement le même doublé avec cette classique française plus le titre de champion du monde à Doha. Pour les espoirs français, ce Championnat du monde restera excellent avec deux médailles engrangées. Une médaille de bronze pour Corentin Ermenault sur le contre-la-montre, et l’or sur la course en ligne. Espérons un destin similaire pour Pauline Ferrand-Prevost demain et Julian Alaphilippe dimanche. Si seulement…

Classement course espoirs hommes – top 10

1 COSNEFROY Benoit FRA 4:48:23
2 KAMNA Lennard GER +0
3 SVENDGAARD Michael Carbel DEN +3
4 WOOD Oliver GBR +3
5 ALBANESE Vincenzo ITA +3
6 TOUZE Damien FRA +3
7 KANTER Max GER +3
8 PALUTA Michal POL +3
9 DOWNEY Mark IRL +3
10 SKAARSETH Anders NOR +3

Site officiel des championnats du monde

John Degenkolb hospitalisé pour passer des examens

Après son abandon au dernier Tour du Danemark (12-16 septembre), John Degenkolb a été hospitalisé pour passer des examens. Souffrant de problèmes respiratoires récurrents, l’Allemand a dû renoncer aux Championnats du monde, qui se dispute actuellement.

John Degenkolb absent jusqu’à la fin de saison

«John a souffert de problème respiratoires lors des dernières courses. Son état ne s’est pas suffisamment amélioré pendant cette dernière semaine. Nous avons décidé qu’il devait subir des examens approfondis du coeur et des poumons. Il se sent relativement bien mais il a été hospitalisé en attendant les résultats des examens.» Ces propos du docteur de la Trek, Jens Hinder, résume la situation actuelle traversée par John Degenkolb. L’Allemand connaît une situation difficile, voire préoccupante. Impossible de savoir à l’heure actuelle en quoi ses problèmes respiratoires ont une répercussion sur ses prochains mois de compétition. En tout cas, cette situation du coureur de la Trek n’est pas totalement rassurante.

Une deuxième partie de saison à oublier

Pourtant 2017 avait bien commencé pour John Degenkolb. Il s’était illustré en remportant une étape du Tour de Dubaï, et se plaçant régulièrement dans le top 10 dans les grandes classiques. C’est ce qu’il a fait sur le Milan-San Remo, le Tour des Flandres, et Paris-Roubaix. Sans succès aussi sur le Tour de France, le coureur de la Trek avait montré des signes de forme très intéressants. Une deuxième place pouvait laisser de grands espoirs sur le reste de la saison. Mais tout s’est brisé ensuite. La Vuelta en reste le meilleur exemple. Perçu comme le plus fort sprinteur du plateau, son abandon sur ce Grand Tour a été précoce dès la première semaine. En manque de forme et de force, l’Allemand espérait se refaire une santé après une petite coupure. Au contraire, la situation ne s’est guère améliorer sur sa dernière compétition, le Tour du Danemark. C’est une très mauvaise passe dans sa carrière, qui attend désormais un rebond.

Site officiel des championnats du monde

Première édition de la Great War Remembrance Race en 2018

En 2018, une nouvelle épreuve va faire son apparition dans le calendrier mondial. Il s’agit de la Great War Remembrance Race, une course en hommage des héros de la Première Guerre Mondiale, qui se disputera le 24 août prochain.

Début pour la Great War Remembrance Race

Cent ans après ! L’année 1918 marquait la fin du premier grand conflit à l’échelle mondiale, mais surtout le plus meurtrier à l’époque. Des millions de soldats ont perdu la vie sur les champs de bataille. Afin de les commémorer comme il se doit, le monde du cyclisme a décidé de leur rendre hommage en créant une course d’un jour. La Great War Remembrance Race va naître en 2018 et sera couru à la fin du mois d’août. Cette très belle initiative a été prise par les organisateurs de Gand-Wevelgem et des Flanders Classics (Tour des Flandres, Het Nieuwsblad, E3-Harelbeke). C’est évidemment très symbolique car un siècle nous sépare de cette date à jamais gravée dans l’Histoire. Mais pas seulement, cela reste aussi comme un devoir de mémoire fondamental.

https://twitter.com/FlandersCLnews/status/910822931374145536

La France et la Belgique à l’honneur

A propos du parcours, il n’est pas encore défini entièrement. Mais le nord de la France avec le Nord Pas de Calais, et l’ouest de la Belgique avec la région du Westhoek tiennent la corde. Ce sera une journée consacrée au cyclisme, mais aussi à l’Histoire en empruntant un itinéraire où des féroces combats se sont disputés. Important à savoir également, ça ne sera pas un simple coup d’une année. Cette course a vocation à durer sur le long terme afin de continuer à préserver la mémoire collective par rapport à un événement tragique et marquant de notre Histoire. Situé à la fin du mois d’août, sa place dans le calendrier est déjà confirmée. Ce sera exactement le mercredi 24 août, soit entre la Classique de Hambourg et celle de Plouay, deux épreuves du World Tour. Ce positionnement pourrait permettre d’avoir une liste de départ similaire et donc attractive. Il reste plus qu’à voir.

Communiqué de la course

Bergen 2017 – Elena Pirrone fait le doublé chez les juniors

Après son sacre mondial sur le chrono lundi dernier, Elena Pirrone a récidivé sur la course en ligne. L’Italienne s’offre un magnifique doublé dans cette catégorie juniors. Parti en solitaire dans l’avant-dernier tour, elle conserve douze secondes se marge sur un groupe d’une dizaine de coureurs. Emma Jorgensen (Danemark) et Letizia Paternoster (Italie) complètent le podium.

Elena Pirrone double championne du monde

Une semaine de rêve ! Elena Pirrone n’oubliera jamais cette semaine des Championnats du monde 2017 de Bergen. En seulement cinq jours, elle est devenue deux fois championne du monde. Un exploit rarement réalisé. Impériale sur le contre-la-montre, un scénario quasiment identique s’est produit sur la course en ligne. Parti dans l’avant-dernier tour de circuit, à environ 25 kilomètres de l’arrivée, cette attaque s’est révélée décisive. Spécialiste de l’effort solitaire, les poursuivantes devaient revenir au plus vite pour combler leur retard, mais elles y sont jamais parvenus. Malgré la difficulté de Salmon Hill, l’Italienne a su gérer parfaitement son avance jusqu’à l’arrivée pour signer un succès retentissant.

Elena Pirrone va pouvoir remercier grandement ses coéquipières qui ont un fait gros travail derrière. En parfaite maîtrise, toutes les volontés d’offensive ont été contrôlées d’excellente manière. Une course au niveau tactique proche de l’excellence pour la Squadra Azzura, car une autre italienne prend la médaille de bronze. C’est quatre médailles transalpines uniquement glanées par les juniors filles. En supériorité numérique, seul la France pouvait compter sur trois coursières à l’avant de la course. Mais malheureusement, aucune française n’a pu décrocher une breloque au sprint. Jade Wiel termine 5e, Clara Copponi 7e et Evita Muzic 10e. Malgré tout, le bilan reste très positif avec trois représentantes dans le top 10. Des très bonnes indications pour l’avenir.

https://twitter.com/UCIWomenCycling/status/911171430053761025

Classement course en ligne juniors filles – top 10

1 PIRRONE Elena ITA 2:06:17 (36,299 km/h)
2 NORSGAARD JORGENSEN Emma Cecilie DEN + 0:12
3 PATERNOSTER Letizia ITA + 0:12
4 NOVOLODSKAYA Maria RUS + 0:12
5 WIEL Jade FRA + 0:12
6 GEORGI Pfeiffer GBR + 0:12
7 COPPONI Clara FRA + 0:12
8 BOILARD Simone CAN + 0:12
9 HARSCH Anne-Sophie LUX + 0:12
10 MUZIC Evita FRA + 0:12

Site officiel des championnats du monde

Le contre-la-montre par équipes absent des mondiaux après 2019

Introduit en 2012, le contre-la-montre par équipes ouvre à chaque édition le programme des Championnats du monde. Cette épreuve a lieu une semaine avant la course en ligne des élites femmes et hommes. Mais à partir de 2020, ce ne sera plus le cas.

Deux éditions pour le contre-la-montre par équipes

La fin approche ! Après Innsbruck 2018 et Yorkshire 2019, le contre-la-montre va disparaître totalement du calendrier des Championnats du monde. Ce qui va faire seulement neuf éditions depuis sa création. C’est la première forte décision prise par le nouveau président français de l’UCI, David Lappartient en accord avec les équipes. Elles ont demandé eux-mêmes à supprimer cette course. L’engouement n’a jamais réellement pris, que ce soit au niveau des suiveurs et des coureurs. Pourtant placée en début de programme, l’intérêt de cette épreuve n’était pas à la hauteur des différents chronos et des courses en ligne. Instauré il y a sept ans, cela constitue un relatif échec.

Une épreuve boudée

Le contre-la-montre par équipes garde cette particularité de se courir par marques. Des maillots que l’on voit sur l’ensemble de la saison. Les couleurs nationales sont utilisées pour toutes les autres courses. Un choix qui peut être jugé étrange sur une épreuve telle que les Championnats du monde. L’adhésion n’a pas été totale non plus. Seulement quelques équipes faisaient de cette course un gros objectif. Cela ne concernait que cinq à six formations du World Tour, pas davantage. D’ailleurs depuis que ça existe, six formations ont réussi à remporter une médaille dont Quick-Step, BMC ou Sky. Mais cela restait assez confidentiel. En prenant comme cas cette année, AG2R La Mondiale ou FDJ, ils ne s’alignaient pas au départ sachant parfaitement que leurs chances de médaille étaient nulles. C’est certain que cette épreuve ne va pas manquer à grand monde.

Site officiel des championnats du monde

Innsbruck 2018 – Les grimpeurs français conviés à la fête

Dans le Tyrol Autrichien, Innsbruck 2018 apparaît comme l’un des Championnats du monde les plus difficiles de l’Histoire. Avec un parcours de 265 kilomètres et plus de 5 000 mètres de dénivelé, le maillot arc-en-ciel est promis et assuré pour un grimpeur. Une excellente nouvelle pour le clan français qui possède une génération à l’aise en montagne.

Innsbruck 2018 favorable aux Français

Oubliez Peter Sagan, Greg Van Avermaet, Julian Alaphilippe, Edvald Boasson Hagen en 2018 aux Championnats du monde ! Leurs chances de bien figurer seront nulles en raison d’un parcours très difficile. La haute montagne n’est clairement pas leur terrain de prédilection. Au contraire, de la génération montante du cyclisme français. Composée de Warren Barguil, Romain Bardet ou Thibaut Pinot, ces coureurs apparaissent comme d’immenses espoirs d’être champion du monde. Faisant parti des meilleurs grimpeurs au monde, le profil autrichien convient parfaitement à leurs qualités. Et la France semble même la nation à ce jour la mieux armée pour affronter un tel parcours. Qui peut se vanter d’avoir trois coureurs de ce niveau en montagne et donc en course pour le maillot arc-en-ciel ? Personne, même la Colombie est derrière. Une occasion comme celle-ci ne se représente pas deux fois dans une carrière.

Il sera intéressant de voir dans leurs programmations de saison si les Championnats du monde font parti de leurs objectifs. Mais il est difficile d’imaginer le contraire. L’enjeu sera de ne pas arriver épuisé, fatigué au moment de ce grand événement. Déjà deuxième du Tour de Lombardie, Thibaut Pinot a prouvé qu’il pouvait être performant jusqu’à la fin de saison. Tout comme Romain Bardet, quatrième de ce Monument l’année dernière. Son expérience des Grands Tours et des classiques de prestige sont clairement un atout pour les mondiaux. Et Warren Barguil devrait apprécier le parcours d’Innsbruck grâce à ses purs qualités de grimpeur. Avec la même forme que sur le dernier Tour de France, il est possible de rêver.

Une très grande concurrence

Qui dit terrain pour grimpeurs, signifie aussi coureurs de courses par étapes à surveiller de très près ! Christopher Froome, Nairo Quintana, Tom Dumoulin, Vincenzo Nibali, pour ne citer qu’eux devraient être des sérieux candidats au titre. Chacun représentent une menace pour les Français. Ils ont tous des références comme les meilleurs représentants français. A la seule différence, que ces quatre-là ont déjà gagné un Grand Tour. Même si c’est une course d’un jour, c’est un aspect important à noter. Après, il y a aussi Alejandro Valverde et Dan Martin, particulièrement à l’aise sur les classiques. Vainqueurs de Liège-Bastogne-Liège, cette course présente également un dénivelé conséquent. Leurs qualités de puncheurs peut toujours faire la différence sur un final. La bataille promet déjà beaucoup. Vivement le 30 septembre 2018 !

Site officiel des championnats du monde d’Innsbruck 2018

LottoNL – Jumbo recrute l’Américain Sepp Kuss (Rally Cycling)

Après avoir attiré dans ses rangs Neilson Powless, l’un des plus grands espoirs du cyclisme américain, la formation LottoNL-Jumbo poursuit son recrutement outre Atlantique. En effet, l’équipe néerlandaise vient de négocier un contrat de deux ans avec Sepp Kuss. En provenance de Rally Cycling, le jeune américain de 23 ans va effectuer ses premiers pas dans le World Tour dès 2018.

Un profil de grimpeur

Après deux saisons passées au sein de la formation continentale américaine Rally Cycling, Sepp Kuss va rejoindre l’équipe LottoNL-Jumbo la saison prochaine. Très bon grimpeur, il s’est classé 9ème du général au Tour de l’Utah cette année après avoir rivalisé avec les plus grands lors de la seconde étape qui s’est terminée au sommet de Snowbasin Resort. Il a d’ailleurs porté le maillot de leader durant une journée. Quelques semaines plus tard, il a été chercher la 2ème place du général au Tour de l’Alberta, derrière son coéquipier Evan Huffman.

A LIRE : LottoNL-Jumbo recrute Neilson Powless

Sepp Kuss repéré au Tour de Californie par la LottNL-Jumbo

Mais c’est en Californie que le jeune américain a tapé dans l’oeil de la LottoNL-Jumbo. »Sepp Kuss a attiré notre attention au Tour de Californie », explique le directeur sportif de la LottoNL-Jumbo, Merijn Zeeman. « Depuis, nous le suivons de près. Il a un passé de vététiste mais il s’est rapidement adapté à la route. Il a une grosse marge de progression donc nous allons prendre le temps. »

« Je suis extrêmement heureux de rejoindre LottoNL-Jumbo« , a déclaré Sepp Kuss dans un communiqué de l’équipe. « Avec le programme de formation des jeunes et l’attention que porte le staff à ses coureurs, je pense que c’est la meilleure option pour moi. J’espère apprendre et continuer à progresser en montagne mais aussi en chrono auprès des plus anciens. »

A LIRE :  Danny Van Poppel quitte la Team Sky pour LottoNL-Jumbo

Victor Lafay champion de France espoirs néo-pro chez Cofidis

Actuellement en catégorie espoirs, Victor Lafay est assuré de passer professionnel l’année prochaine. Le 1er août 2018, il sera néo-pro dans l’équipe Cofidis. Joli coup de la formation nordiste qui enrôle le champion de France espoirs.

Victor Lafay future recrue de la Cofidis

La Cofidis mise sur la jeunesse ! Encore espoir, Victor Lafay a signé un contrat avec la Cofidis qui lui permettra de rejoindre les rangs professionnels à partir du 1er août 2018. Cette signature est toute sauf anodine car c’est l’actuel champion de France espoirs qui est enrôlé. Une jolie opération effectuée, surtout pour une équipe évoluant à l’échelon Continental, qui doit recruter malin et faire des paris sur des coureurs d’avenir pour les former au mieux. Il va falloir encore être un peu patient avant qu’il porte ce maillot, dix mois quasiment, pour le voir à l’action au niveau supérieur. Mais la promesse est alléchante sur le papier.

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/910849455758495744

A la recherche d’une nouvelle dynamique

Avec l’arrivée prochaine de Victor Lafay, la Cofidis entreprend un virage important. Depuis plusieurs saisons, l’équipe française peine à performer dans les grandes courses du calendrier et même à faire sa place à l’échelon national. Mis à part Nacer Bouhanni, il manque des coureurs capable de rivaliser avec les meilleurs mondiaux. Cela se ressent sur les résultats. Souvent placé mais jamais vainqueur lors des dernières éditions du Tour de France. Et la solution pourrait bien venir de la nouvelle jeune génération pour se relancer en même temps. C’est tout l’enjeu des saisons à venir, et attirer un champion de France espoirs est déjà un signal fort. Cofidis reste un nom phare du peloton français, qui doit chercher absolument à redorer son blason.

Communiqué officiel de l’équipe

Le calendrier complet de la saison 2018 de cyclisme dévoilé

A l’occasion du Congrès de l’UCI, le calendrier officiel de la saison 2018 est paru. Comme d’habitude, les courses débuteront en Océanie au mois de janvier et s’achèveront en Asie avec le Tour de Guangxi, à la mi-octobre.

Le programme complet de la saison 2018

Le 4 janvier 2018 ! C’est la première date à retenir pour la nouvelle saison cycliste. Elle correspond à la course en ligne du championnat d’Australie, généralement disputée à cette période de l’année. La première épreuve du World Tour aura bien lieu dans le même pays avec le Tour Down Under, entre le 16 et 21 janvier. Suivi par un retour en Europe avec les courses habituelles en Espagne, du côté de Majorque ou vers le sud de la France. En ce qui concerne les grandes courses, il faut retenir que le Paris-Nice se tiendra du 4 au 11 mars, le Milan-San Remo le 17 mars, le Tour des Flandres le 1er avril , suivi dans la foulée les dimanches suivants de Paris-Roubaix, l’Amstel Gold Race et Liège-Bastogne-Liège. Pour précision, les trois Grands Tours se dérouleront respectivement du 5 au 27 mai pour le Giro, du 7 au 29 juillet pour le Tour de France, et du 25 août au 16 septembre.

https://twitter.com/UCI_cycling/status/910776818474606592

Quelques modifications au calendrier

Des changements sont opérés par rapport à 2017 ! Cela concerne seulement quelques courses dont le Tour du Yorkshire (3-6 mai) qui s’étale maintenant sur quatre jours au lieu de trois depuis sa création. Cette épreuve qui connaît un grand succès auprès du public se dispute à la même période que le départ du Giro. En France, quelques changements sont à noter. Le Tour de La Provence gagne également un jour supplémentaire et est repositionné avant le Tour du Haut-Var, pour se retrouver du 8 au 11 février. Le Grand Prix de Denain, manche de la Coupe de France, passe du mois d’avril à mars. Mais c’est surtout le Tour de l’Ain qui bouge, en se disputant sur trois jours désormais à la mi-mai (18 au 20) et non plus en août.

Calendrier complet de la saison 2018

David Lappartient devient le nouveau président de l’UCI !

David Lappartient est le nouveau président de l’Union Cycliste International (UCI). Candidat face à Brian Cookson qui briguait un second mandat consécutif, le Français s’est largement imposé face au Britannique. Au total, il a recueilli 37 voix contre seulement 8 pour son adversaire électoral.

David Lappartient à la tête de l’UCI

La France gagne ! Après Michel Platini nommé à l’UEFA, Bernard Lapasset à l’International Rugby Board (IRB), un autre Français va diriger une grande institution du sport. Il s’agit de David Lappartient qui devient le président de l’UCI pour les quatre prochaines années, soit jusqu’en 2021. Il a été élu à la quasi unanimité par rapport à Brian Cookson, qui n’aura pas convaincu durant l’ensemble de son mandat. Critiquant un grand nombre de ses positions, le Français était l’unique candidat à affronter dans cette élection le président sortant. Son pari a été largement gagnant. Réunis à Bergen, ils étaient 45 délégués votants issus des cinq confédérations internationales (Europe, Afrique, Asie, Amérique et Océanie) à décider du sort de la nouvelle présidence.

Etre à la hauteur du défi

A 44 ans, David Lappartient accède aux plus grandes responsabilités dans le monde du cyclisme. Et remet au centre des débats la France. Voulant se différencier de ses prédécesseurs Brian Cookson ou Pat McQuaid sur la politique globale, tout reste à faire. Les prises de positions sont une chose, les actions en sont une autre. Dernièrement, il indiquait clairement son désaccord avec le Britannique, président sortant, sur la recherche à la fraude technologique avec les moteurs qui pourraient être cachés dans le vélo. Pas très efficace selon lui, de nombreuses missions l’attendent comme la question épineuse du calendrier et la refonte du World Tour. Des courses comme les Coupes de France se sentent en danger à cause de la multiplicité des épreuves. Un sacré travail attend désormais le nouveau président de l’UCI, qui a quatre années devant lui pour appliquer son programme.

Site officiel des championnats du monde

Danny Van Poppel rejoint la LottoNL-Jumbo pour deux ans

Arrivé en 2016 chez Sky, Danny Van Poppel ne renouvelle pas son contrat dans la formation britannique. A 24 ans, le Néerlandais vient renforcer les rangs de la LottoNL-Jumbo, autre membre du WorldTour. C’est sa quatrième équipe depuis qu’il est passé professionnel.

Danny Van Poppel avec LottoNL-Jumbo en 2018

Un retour à la maison ! C’est le choix effectué et l’accord trouvé entre Danny Van Poppel et la LottoNL-Jumbo pour les saisons 2018 et 2019. Le Néerlandais sera au moins présent deux ans dans cette équipe. Après des passages plus ou moins réussis chez la Trek-Segafredo et la Sky, le sprinteur revient aux Pays-Bas. Il avait débuté sa carrière professionnelle au sein de la Vacansoleil-DCM, en seconde division, en 2013. Depuis tout ce temps, le jeune coureur a pris de l’ampleur avec déjà quatre années passées dans le WorldTour. Et signant au passage quelques succès, dont le plus prestigieux reste la 12ème étape de la Vuelta 2015. C’est le seul acquis à ce jour dans un Grand Tour.

Relancer sa carrière

En 2016, pour sa première année chez la Sky, les débuts étaient prometteurs. Danny Van Poppel avait engrangé cinq succès. Certes, dans des courses secondaire comme le Tour du Yorkshire ou le Tour de Burgos, mais le sprinteur arrivait petit à petit à faire sa place dans cet effectif riche. Mais cette année a été beaucoup compliqué, ce qui explique en grande partie de changement de formation. Ne se sentant pas en confiance, les résultats ne sont pas arrivés comme ceux espérés. La victoire au prologue du Herald Sun Tour et sur une étape du Tour de Pologne n’étaient pas suffisant pour satisfaire entièrement l’équipe britannique. Avec cette nouvelle arrivée, la LottoNL-Jumbo peut désormais compter sur un autre sprinteur local, comme Dylan Groenewegen. Un duo qui pourrait faire les beaux jours de l’équipe en 2018.

Fiche du coureur

La montagne au programme des mondiaux 2018 d’Innsbruck

Prévu à Innsbruck en 2018, les parcours des prochains Championnats du monde (22-30 septembre) ont été dévoilés. Les grimpeurs seront nettement avantagés sur des profils aux forts dénivelés sur les courses en ligne. Les chronos ne sont pas en reste avec des retours aux longues distances. Cette édition est déjà particulière avant même de commencer.

Des mondiaux 2018 montagneux à Innsbruck

Le Championnat du monde le plus dur difficile ? C’est ainsi que l’édition 2018 est déjà qualifiée au vu des profils proposés. Pour la course en ligne élites hommes, les coureurs devront faire face à plus de 5 000 mètres de dénivelé. Un chiffre équivalent à une étape de très haute montagne, mais rarement vu sur l’ensemble de la saison. C’est dire le caractère déjà exceptionnel de cette course à part. Sans doute pour la première fois depuis bien longtemps, seuls des grimpeurs pourront s’imposer. Le choix dans les différentes équipes risquent d’être rapidement fait. A plusieurs reprises, une côte de huit kilomètres à 5,7% devra être franchi avant une dernière difficulté de 2,8 km à 11,5% de moyenne, avec un passage qui atteint les 25%. Il n’y aura plus qu’une descente à effectuer par la suite pour s’adjuger le titre mondial et le maillot arc-en-ciel.

Innsbruck 2018 promet beaucoup
Un parcours rarement vu sur un Championnat du monde. ProCyclingMaps/Innsbruck 2018

Une opportunité à saisir

Quasiment jamais, les grimpeurs n’ont eu autant de chances de devenir champion du monde. C’est certain que beaucoup d’entre eux vont se focaliser la saison prochaine sur cet objectif de fin de saison. Dans un an, au Tyrol Autrichien, c’est uniquement une certaine catégorie de coureurs qui pourra prétendre devenir champion du monde. Même les puncheurs n’auront pas l’occasion de s’illustrer sur ce genre de parcours. Les 265 kilomètres avec un tel dénivelé vont être terribles. Dans les autres catégories, les scénarios seront similaires, même avec moins de tours de circuit. Femmes ou hommes, juniors ou élites, à chaque fois, un grimpeur aura le dernier mot.

Pour le chrono, c’est aussi très particulier, l’épreuve par équipes fera 62,1 kilomètres, avec une côte de 4,6 km à 5,7%. Non, vous ne rêvez pas, c’est bien la réalité. et du côté individuel, c’est également l’innovation avec 54,2 km à effectuer dont une côte de 4,9 km à 7,1%. Ce qui est exceptionnelle, c’est la difficulté, mais aussi les distances. Il est devenu très rare de voir de telles distances pour un contre-la-montre, c’est même inédit pour les équipes. Les femmes s’en tirent un peu mieux pour l’effort solitaire, mais les 28,5 kilomètres sont quand même loin d’être plat. Avec ce programme démentiel, les organisateurs ont frappé très fort. Espérons juste que la difficulté incroyable de cette semaine mondiale n’affecte pas le spectacle sur la route.

Innsbruck une édition à part
Un contre-la-montre long avec une difficulté majeure. ProCyclingMaps/Innsbruck 2018

Site officiel des championnats du monde d’Innsbruck 2018

Simon Gerrans signe chez BMC pour la saison 2018

Après six saisons passées au sein de l’équipe Orica-Scott, Simon Gerrans a décidé de poursuivre sa carrière ailleurs. L’Australien portera le maillot de la BMC durant la prochaine année. A 37 ans, il vient apporter son expérience des grands rendez-vous.

Simon Gerrans nouveau coureur de la BMC

Simon Gerrans à la BMC, c’est fait ! L’Australien rejoint la formation américaine pour la saison 2018 au minimum. A 37 ans, l’envie est toujours là pour ce coureur très expérimenté doté d’un palmarès impressionnant. Vainqueur de Milan San-Remo en 2012 et de Liège-Bastogne-Liège en 2014, il détient deux Monuments depuis le début de sa carrière. Mais ce n’est qu’une partie de toutes ses années de professionnalisme. Simon Gerrans fait également parti de la petite centaine de cyclistes qui ont remporté au moins une étape sur chacun des trois Grands Tours (Giro, Tour, Vuelta). C’est dire l’importance de ce transfert réalisé sur la BMC, qui s’offre les services d’un grand nom du cyclisme international.

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Le capitaine de route de la BMC

Pour Simon Gerrans, les années dans le peloton sont désormais comptées. Qui sait 2018 est peut-être sa dernière saison ? Avec Sylvain Chavanel, il fait parti des anciens, mais toujours au niveau pour réaliser des grandes performances sur les courses les plus relevées. Cette année encore, chez lui en Australie, des jolies performances ont été réalisées. Ses deuxièmes places au championnat national ou à la Cadel Evans Great Ocean Race, épreuve World Tour démontre encore son niveau de compétitivité. Pour l’année à venir, l’ancien coureur d’AG2R et du Crédit Agricole sera d’une aide précieuse pour les leaders Richie Porte et Tejay Van Garderen. Un rôle de capitaine de route qui va lui convenir à merveille.  » Je me suis toujours vu passer la dernière période de ma carrière dans un rôle de capitaine de route… Je suis impatient de contribuer à l’équipe à la fois comme un coureur de soutien et un leader lorsqu’il est appelé. » Et ça pourrait commencer dès le Tour d’Australie en janvier avec Richie Porte.