Après plus de 200 kilomètres d’échappée, Jasper Stuyven a dû s’incliner face à Silvan Dillier au terme de la 6e étape du Giro 2017. Le Belge de la formation Trek-Segafredo, qui n’aura pas énormément d’occasions de briller, n’a pas caché sa déception à l’arrivée à Terme Luigiane.

Jasper Stuyven se méfiait de Silvan Dillier

Alors qu’ils ont passé toute la journée à cinq à l’avant, ce sont trois hommes qui se sont présentés sur la ligne d’arrivée pour la victoire. Jasper Stuyven avait déjà tenté de titiller un peu ses adversaires en portant une attaque tranchante quelques kilomètres plus tôt. Si Silvan Dillier a rapidement fait le jump, ce fut plus compliqué pour Lukas Postlberger. Dès lors, les deux plus forts sortaient du lot : Suyven et Dillier. « Je savais que je devais surveiller Dillier, parce que c’est un gars solide. Je n’ai donc pas abordé le final avec l’idée que j’avais déjà course gagnée », a-t-il dit comme le relate la RTBF.

Jasper Stuyven : « C’est la merde »

« Dans un grand tour, un coureur comme moi ne reçoit pas beaucoup d’opportunités. Donc, il faut les saisir quand elles se présentent. Et cette occasion je l’ai eue aujourd’hui (hier). Que je ne la prenne pas, c’est la merde », a lâché Jasper Stuyven. Outre la quête de la victoire d’étape, Jasper Stuyven espérait également ravir le maillot du classement par points porté par Fernando Gaviria. Mais pour trois petits points, le Belge ne portera pas, au cours de la 7e étape, le maillot distinctif violet. « Tout a été parfait aujourd’hui, il ne m’a manqué que la cerise sur le gâteau… », a twitté l’intéressé le soir.

Vidéo : Dillier règle Stuyven au terme de la 6e étape du Giro 2017

Après plus de 200 kilomètres d’échappée, trois hommes se sont présentés sur la ligne d’arrivée avec la ferme intention de l’emporter. Dans un sprint particulier avec des pentes à 8%, Silvan Dillier a jailli le premier sans que Jasper Stuyven ne puisse le remonter.

La 6e étape du Tour d’Italie 2017 entre Reggio Calabria et Terme Luigiane en a stressé plus d’un. Thibaut Pinot et la FDJ étaient inquiets au départ hier matin car le vent soufflait fort tout au long des 217 kilomètres du parcours…

Tout s’est bien passé pour Thibaut Pinot et la FDJ

« On a eu une nuit difficile à cause de la tempête, a dit Martial Gayant, le directeur sportif de l’équipe FDJ. Et il y avait un peu d’angoisse ce matin (hier) en voyant le vent. Tout le monde se demandait comment allait se passer cette étape en bord de mer… » Finalement, les coureurs ont eu la plupart du temps le vent favorable ce qui n’a pas permis la création de bordure. Bordure tant redoutée par la FDJ et Thibaut Pinot. Néanmoins, le coureur est resté placé tout au long de la journée avec ses coéquipiers. Dans le final, il ne s’est pas fait surprendre et a accroché le bon wagon en évitant de perdre quelques secondes inutiles. A la fin de cette 6e étape du Giro 2017, Pinot compte toujours 10 secondes de retard sur Bob Jungels, l’actuel porteur du maillot rose.

L’échappée victorieuse, circonstance favorable pour Pinot

La 6e étape dont l’arrivée était jugée à Terme Luigiane a eu un déroulement favorable pour Thibaut Pinot et son équipe FDJ. En effet, l’échappée a su résister au retour du peloton, ce qui a rendu le final beaucoup moins nerveux que si les favoris s’étaient présentés pour la victoire d’étape. « La situation nous arrangeait, avec cinq coureurs hors de portée, le peloton a été moins nerveux dans le final, la course moins tendue », a déclaré Martial Gayant. Quant à la 7e étape, promise aux sprinteurs, le directeur sportif qui encadre Thibaut Pinot et ses hommes refuse de croire à une étape dite de transition. « C’est encore une étape longue et sans doute favorable aux sprinteurs mais en Italie, le mot tranquille, je n’y crois pas trop » a-t-il dit avant d’ajouter que l’équipe au Trèfle gardait toujours un oeil sur les équipes Movistar et Bahrain-Merida…

Classement général du Giro 2017 à l’issue de la 6e étape

Vidéo : Les temps forts de la 6e étape du Tour d’Italie 2017

Terme Luigiane, c’est l’échappée qui a pu se jouer la victoire. D’abord à cinq, se sont finalement trois hommes qui se sont présentés sur la ligne d’arrivée les premiers. Silvan Dillier (BMC) a lancé de loin et Jasper Struyven (Trek) n’a jamais su le remonter. Thibaut Pinot, lui, termine au chaud dans le peloton sans concéder de temps à ses adversairest.

Premier Suisse victorieux depuis 2010 sur le Tour d’Italie, Silvan Dillier avait du mal à croire en son succès à l’arrivée à Acquappesa aujourd’hui. Et le fait de battre au sprint un coureur comme Jasper Stuyven n’y était certainement pas étranger.

Silvan Dillier : « J’ai su trouver ce surplus d’énergie »

Au micro de l’Equipe 21, diffuseur exclusif du Giro 2017 sur le territoire français, le vainqueur du jour a livré ses impressions à chaud : « C’est incroyable d’avoir réussi à battre Jasper Stuyven. Je savais que ça allait être un sprint difficile, j’avais encore la force d’emmener un gros braquet, et j’ai su trouver ce surplus d’énergie pour gagner », a-t-il expliqué.

Le rouleur suisse avait obtenu quelques belles victoires depuis ses débuts pros en 2011, comme la Flèche ardennaise ou le titre de champion du monde de contre-la-montre par équipes. Sans commune mesure, toutefois, avec celle obtenue aujourd’hui… Il peut donc sans hésiter affirmer qu’il s’agit « de la plus belle victoire de [s]a carrière ».

Top 10 de la 6e étape du Tour d’Italie – Silvan Dillier d’un boyau

Revivez en vidéo la 6e étape du Giro 2017

Au terme d’une échappée de plus de 200 kilomètres, il n’en restait plus que trois à se disputer l’étape au sprint. Et ce n’est pas forcément le plus véloce habituellement qui l’a emporté. Le suisse Silvan Dillier (BMC) a devancé d’un boyau son compagnon d’échappée Jasper Stuyven. Lukas Pöstlberger, le héros de la première étape, complète le podium. Le Giro 2017 a sacré aujourd’hui le 3e vainqueur échappé, en six étapes.

Top 20 de la 6e étape du Giro 2017

Top 20 du classement général du Giro 2017

Giro 2017, huitième jour. L’étape d’aujourd’hui devrait ressembler comme une petite sœur à celle d’hier : beaucoup de kilomètres, très peu de dénivelé positif et une remontée le long de la mer. Le Tour d’Italie musarde dans son cheminement vers Milan, au plus grand bonheur des téléspectateurs.

7e étape du Giro 2017 : profil et analyse

Les 224 km de l’étape du jour font d’elle la deuxième plus longue de l’épreuve italienne cette année. La longueur sera la principale difficulté pour les coureurs aujourd’hui. Mentionnons, par acquis de conscience, cette côte du Bosco Delle Pianelle (4^e cat). Peu ardue et située loin de l’arrivée, mais elle ne devrait avoir aucune incidence sur la course.

L’analogie avec l’étape de la veille pourrait même être poussée jusqu’à la physionomie du dernier kilomètre, en faux plat montant. Mais ici, très peu de chance de voir un homme essayer de s’extirper du peloton… Sauf à revoir le scénario improbable de la première étape, c’est bien un sprinteur qui gagnera dans les Pouilles.

Comment suivre l’étape – Informations pratiques

Départ à midi de Castrovillari et arrivée à Alberobello entre 16h58 et 17h28. L’Equipe 21 retransmet la course dès 13h05.

Giro 2017 – Top 10 de la 6e étape

Pour la troisième fois depuis le début de ce Tour d’Italie, c’est un coureur échappé qui s’est imposé. Le Suisse Silvan Dillier (BMC) a devancé d’un boyau son compagnon d’échappée Jasper Stuyven. Lukas Pöstlberger, le héros de la première étape, complète le podium. Pas de bataille entre les favoris dans la côte finale. Serein, Bob Jungels conserve donc son maillot rose.

Silvan Dillier et une 1e victoire de BMC sur le Tour d’Italie

Les débuts d’étapes se suivent et se ressemblent sur ce Tour d’Italie. Aujourd’hui encore, il n’aura fallu que quelques kilomètres à l’échappée du jour pour trouver sa composition définitive. On y retrouve : Lukas Pöstlberger, Mads Pedersen, Jasper Stuyven, Simone Andreetta et Silvan Dillier.

Assez rapidement, l’avance des échappés frôle les 9 minutes. A l’arrière, ce sont les Cannondale-Drapac de Michael Woods et les Willier de Filippo Pozzato qui mènent la danse. Après avoir ramené l’écart autour des cinq minutes, elles sont épaulées par quelques autres équipes (Astana, FdJ, Dimension Data)… Mais tout cela manque de conviction. Il semblerait que les directeurs sportifs des poursuivants aient quelque peu négligé le pédigrée des coureurs qui se trouvent à l’avant. Dillier est le champion de Suisse du CLM 2015 et Lukas Pöstlberger a prouvé vendredi dernier qu’il pouvait résister seul à un peloton. Quant aux trois autres, ils disposent aussi de quelques références dans l’exercice solitaire…

Explication finale entre les échappés

Le peloton semble véritablement s’inquiéter à moins de 50 km de l’arrivée. Trop tard. Sous la banderole des 30 kilomètres, 4’30 le sépare encore des échappés. Finalement, la chasse est abandonnée. A moins de cinq kilomètres de la ligne, le sprinteur Jasper Stuyven profite de la présence de son coéquipier Pedersen dans l’échappée pour lancer les hostilités. Seuls Silvan Dillier et Lukas Pöstlberger peuvent répondre. Les trois hommes finissent ensemble et lancent le sprint à moins de 200 mètres du but. Malgré sa pointe de vitesse réputée, le Belge Stuyven échoue d’un rien derrière Silvan Dillier.

Woods (Cannondale) règle le peloton et ruminera sûrement longtemps l’échec de la poursuite de ses coéquipiers…

Top 10 de la 6e étape du Tour d’Italie

Top 10 du classement général du Tour d’Italie

Interviewé par la RAI au terme de la cinquième étape du Giro 2017 courue en Sicile, Vincenzo Nibali a dévoilé publiquement que Nairo Quintana et lui ne s’aimaient pas. Offensif, l’Italien a également lancé une petite pique envers l’équipe FDJ.

Vincenzo Nibali passe à l’attaque… dans les médias

Interrogé au terme des deux jours de course sur son île natale, la Sicile, Vincenzo Nibali est revenu sur la première étape de montagne de ce Giro 2017. « L’Etna ? C’était une étape particulière après la journée de repos. J’étais bien. Tout le monde voulait essayer de voir comment étaient les autres. » Auteur d’une attaque à quelques kilomètres du sommet, le leader de la Bahrain-Merida s’est également montré offensif sur la chaîne italienne, notamment envers l’équipe de Thibaut Pinot. « Notre équipe a été la seule à mener. La FDJ a tiré le groupe seulement sur un kilomètre, quand Landa a crevé. On ne peut pas dire qu’elle a travaillé.« 

Quintana et Nibali ne partiront pas en vacances ensemble

Plein de franchise, le « Requin de Messine » s’est également livré sur sa relation avec son principal rival sur ce Tour d’Italie, Nairo Quintana. « Nous sommes rivaux, c’est normal, Nairo est là aussi pour gagner. Nous ne nous aimons pas. Je n’ai pas avec lui les rapports que je peux avoir avec Aru. Ou les mêmes conversations par exemple qu’avec Contador. » Si la grande bagarre n’a pas encore débutée sur les routes italiennes, Nibali a placé une première banderille médiatique. On attend avec impatience la réponse du colombien sur la route !

Vidéo : Fernando Gaviria remporte la cinquième étape du Tour d’Italie

C’est la deuxième victoire du sprinteur colombien sur les routes de ce Tour d’Italie. Il devance donc Jakub Mareczko (Wilier Triestina-Selle Italia) et Sam Bennett (Bora-Hansgrohe).

Tout comme les observateurs, Adam Yates est un peu resté sur sa faim après l’ascension de l’Etna. Un premier rendez-vous avorté avec la montagne qu’il ne demande qu’à oublier dimanche, au sommet du Blockhaus. Il a expliqué à cyclingnews.com comment la montée s’était passée pour lui.

Adam Yates : « Le vent nous a calmé »

Tout avait plutôt mal commencé pour le jeune anglais : « Je suis tombé au pied de l’Etna avec deux-trois coureurs, révèle-t-il d’abord. Mais, comme il restait encore 20 km à parcourir et que je n’avais que 20 secondes de retard, je n’ai pas eu besoin de forcer pour rentrer dans le peloton ». Résultat, quelque contusions mais pas de blessure.

Actuellement 3^e du général, Adam Yates met sur le compte du vent le pétard mouillée que fut l’ascension de l’Etna : « Il y a eu une ou deux attaques, très vite stoppées. Quand le vent est aussi fort, c’est dur de tenter quoi que ce soit. Je pense qu’on était quelques-uns à vouloir attaquer, mais dès que tu t’exposais, tu sentais la force du vent et ça refroidissait un peu. Zakarin a gagné un peu de temps, mais sans avoir véritablement attaquer », explique Yates.

Toutefois, le Britannique ne se cache pas derrière son petit doigt, il le reconnaît : « Tout le monde attendait la bagarre ce mardi. Du coup, on a plutôt été défensifs, y compris moi. Et même si ça a été plus facile que prévu, on n’était pas nombreux en haut du col. En tous cas, il n’y a pas beaucoup d’enseignements à tirer d’une telle étape ». Pour dimanche, le grimpeur d’Orica-Scott espère surtout qu’il n’y aura pas autant de vent. « J’ai vraiment hâte de savoir où j’en suis et où les autres gars en sont« , annonce-t-il.

Vidéo : Tour de France – La flamme rouge tombe sur Adam Yates

Après cinq étapes, quatre équipes ont déjà goûté à la victoire. Parmi elles, aucune des formations continentales professionnelles bénéficiaires d’une invitation. Si Bardiani a beaucoup fait parler d’elle avant l’épreuve, depuis le départ de Sardaigne, ce sont principalement les Russes de Gazprom-Rusvelo qui se sont illustrés. A chaque étape, son échappée. Et à chaque échappée, son coureur Gazprom.

Une échappée = un coureur Gazprom-Rusvelo

Conscients qu’il leur est impossible d’aller chercher les meilleurs sprinteurs ou les meilleurs grimpeurs à la pédale, les Russes ont fait le choix d’avoir systématiquement un homme à l’avant. Même lorsque l’échappée est vouée à l’échec, comme ce fut le cas hier. Cette stratégie répond trois objectifs. Le premier, c’est évidemment de gagner. Le deuxième, c’est de faire plaisir au sponsor et d’exposer la marque aux yeux des téléspectateurs. Enfin, il s’agit aussi de faire taire les critiques qui se sont abattues sur l’équipe à l’annonce de son invitation. Venues essentiellement d’Italie, ces critiques ont été assez mal vécues par le groupe. Alexei Markov leur a martelé : plus les coureurs afficheront leur présence et prouveront qu’ils pèsent sur la course, et plus ils légitimeront leur présence sur les routes italiennes.

Des résultats en berne pour le moment…

Pavel Brutt (échappé lors des étapes 1 et 4), Evgueni Shalunov (étapes 2 et 5) et Ivan Rovny (étape 3) sont les trois coureurs de la formation Gazprom les plus en vue depuis vendredi dernier. Mais les résultats peinent à suivre pour le moment. La seule échappée victorieuse fut celle que Jan Polanc a menée à bien au sommet de l’Etna. Il était accompagné de Shalunov la majeure partie de la journée, mais celui-ci n’a pas le talent de grimpeur du Slovène et il a rendu les armes bien avant l’arrivée.

Le meilleur résultat de l’équipe a finalement été obtenu par le jeune Tsatevich, qui a terminé 12^e hier. Le meilleur classement de chaque étape (18^e, 24^e, 43^e, et 65^e) prouve que les hommes d’Alexei Markov manquent cruellement d’un sprinteur ou d’un grimpeur capable de faire des places « facilement ». Restent les échappées et les contre-la-montre. Le rouleur Alexander Foliforov se verrait d’ailleurs bien refaire le coup de l’année dernière, quand il s’était imposé magistralement à Alpe de Siusi…

Vidéo : 15e étape du Giro 2016 – Victoire d’Alexander Foliforov

A la surprise général, le contre-la-montre en côte prévu ce jour-là n’allait  pas revenir à l’un des favoris pour le Giro, mais au méconnu rouleur russe Alexander Foliforov…

Retour sur le continent aujourd’hui pour la caravane du Giro 2017. Les coureurs partent de Reggio de Calabre, qui fait face à la ville de Messine où ils seront arrivés la veille. Ils remontent ensuite au Nord le long de la côte Tyrrhénienne jusqu’à Terme Luigiane, dans la ville touristique d’Acquappesa. 217 kilomètres et une arrivée pour costauds.

6e étape du Giro 2017 : profil et analyse

Étape sans grand relief aujourd’hui. La première difficulté, le col Barritteri (3^e cat.), est située dès le 27^e kilomètre. Tout juste pourrait-elle permettre de définir la composition de l’échappée. Plus proche de l’arrivée, le Fuscaldo propose 2 km d’ascension à 6.8 %. Classée en 4^e catégorie, la côte est située à 24 kilomètres du but, et ne semble pas suffisamment exigeante pour encourager l’offensive. Selon toute vraisemblance, l’étape se jouera donc dans la bosse des deux derniers kilomètres. A 5.3 % de moyenne et avec des passages à 10%, les jambes devraient fortement tirer…

Une configuration finale qui siérait parfaitement à des coureurs comme Sagan, Van Avermaet, Gerrans, Mathews, voire Valverde… Tous absents en Italie. En tous cas, pas sûr du tout que le top 10 à Acquappesa ressemble à celui de la veille.

Comment suivre l’étape – Informations pratiques

Départ à 11h45 et arrivée prévue entre 16h54 et 17h29. L’étape est retransmise à compter de 13h05 sur L’Equipe 21.

Giro 2017 – Top 10 de la 5e étape (Pedara-Messine)

Incroyable. Luka Pibernik, coéquipier de Vincenzo Nibali chez Bahrain-Merida, a cru remporter la cinquième étape du Tour d’Italie en passant sur la ligne d’arrivée… alors qu’il restait encore un tour ! 

Luka Pibernik mal informé sur le circuit final de la cinquième étape

Déjà vue à plusieurs reprises sur les courses cyclistes amateurs et professionnelles, la scène du coureur croyant s’imposer en franchissant la ligne un tour avant l’arrivée est beaucoup plus rare sur un Grand Tour. Ce mercredi, c’est Luka Pibernik, coureur slovène de l’équipe Bahrain-Merida qui a cru s’imposer en levant les bras sur la ligne d’arrivée, alors que six kilomètres restaient à parcourir. Sorti du peloton un kilomètres plus tôt, le coureur de 23 ans s’est vu beau, trop beau au moment de franchir en solitaire la ligne d’arrivée de la cinquième étape du Tour d’Italie. Une image qui ne manquera certainement pas de faire le tour des réseaux sociaux.

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Le Classement de l’étape 5 du Tour d’Italie – Top 10

https://twitter.com/lachainelequipe/status/862321187174596608

La cinquième étape du Tour d’Italie, disputée entre Pedara et Messine, a été remportée au sprint par Fernando Gaviria. Le Colombien de la formation Quick Step-Floors devance Jakub Mareczko (Wilier Triestina-Selle Italia) et Sam Bennett (Bora-Hansgrohe). Au classement général, Bob Jungels (Quick Step-Floors) conserve le maillot rose.

Une échappée contrôlée par le peloton

Dès le kilomètre 1, deux coureurs s’extirpent du peloton. Il s’agit de Maciej Paterski (CCC) et de Evgeny Shalunov (GAZ). Ce duo de tête forme l’échappée du jour mais rapidement, on constate que le peloton ne leur accorde pas plus de quatre minutes d’avance. En effet, les équipes de sprinteurs – Quick Step-Floors, Orica-Scott et Lotto-Soudal – ont chacune placé un homme à l’avant pour maintenir l’écart. Fernando Gaviria (QST) et André Greipel (LTS) qui ont déjà remporté une étape, espèrent doubler la mise, tout comme Caleb Ewan (ORS) qui court après son premier succès sur le Tour d’Italie.

Devant, le Polonais de la CCC passe en tête de l’unique ascension répertoriée pour le mailllot du meilleur grimpeur. Son compagnon de route est donc second tandis que le dernier point restant est attribué à Daniel Teklehaimanot (DDD).

Fernando Gaviria l’emporte au sprint

Inévitablement, l’échappée est reprise à 14 kilomètres de l’arrivée. Dès lors, on assiste à une bataille entre les équipes de sprinteurs qui luttent pour placer au mieux leurs leaders respectifs. Dans le circuit final, Luka Pibernik (TBM) accélère et passe sur la ligne d’arrivée en levant les bras. Le coureur de la Bahrain Merida s’est trompé, il reste un tour à parcourir ! C’est finalement groupé que le peloton aborde le dernier kilomètre. Les équipes de sprinteurs ont des difficultés à s’organiser en raison d’un gros rond-point situé dans le final. Au terme d’un sprint plutôt brouillon, Fernando Gaviria (QST) remporte l’étape. C’est la deuxième fois que le Colombien s’impose sur les routes de ce Tour d’Italie. Il devance Jakub Mareczko (Wilier Triestina-Selle Italia) et Sam Bennett (Bora-Hansgrohe). Au classement général, Bob Jungels (Quick Step-Floors) conserve le maillot rose.

Fernando Gaviria remporte la cinquième étape du Tour d’Italie :

1. 🇨🇴 GAVIRIA Fernando (QST) en 3:40:11
2. 🇮🇹 MARECZKO Jakub () t.m.t.
3. 🇮🇪 BENNETT Sam (BOH)
4. 🇩🇪 GREIPEL André (LTS)
5. 🇩🇪 BAUHAUS Phil (SUN)
6. 🇮🇹 SBARAGLI Kristian (DDD)
7. 🇿🇦 GIBBONS Ryan (DDD)
8. 🇮🇹 FERRARI Roberto (UAE)
9. 🇧🇪 STUYVEN Jasper (TFS)
10. 🇮🇹 BATTAGLIN Enrico (TLJ)

Bob Jungels conserve la tête du classement général du Tour d’Italie :

1. 🇱🇺 JUNGELS Bob (QST) en 23:22:07
2. 🇬🇧 THOMAS Geraint (SKY) +0:06
3. 🇬🇧 YATES Adam (ORS) +0:10
4. 🇮🇹 POZZOVIVO Domenico (ALM) m.t.
5. 🇮🇹 NIBALI Vincenzo (TBM) m.t.
6. 🇳🇱 DUMOULIN Tom (SUN) m.t.
7. 🇨🇴 QUINTANA Nairo (MOV) m.t.
8. 🇳🇱 MOLLEMA Bauke (TFS) m.t.
9. 🇺🇸 VAN GARDEREN Tejay (BMC) m.t.
10. 🇨🇷 AMADOR Andrey (MOV) m.t.

Vidéo : Fernando Gaviria remporte la cinquième étape du Tour d’Italie

C’est la deuxième victoire du sprinteur colombien sur les routes de ce Tour d’Italie. Il devance donc Jakub Mareczko (Wilier Triestina-Selle Italia) et Sam Bennett (Bora-Hansgrohe).