Primoz Roglic (Jumbo-Visma) vit décidément un Tirreno-Adriatico hors du commun. Le Slovène s’est imposé pour la troisième journée consécutive et devrait logiquement remporter cette course par étapes World Tour à l’issue de la dernière étape.
Et de trois pour Primoz Roglic ! Avec ce nombre de victoires d’étapes, le coureur de Jumbo-Visma a plus que réussi sa première course de la saison. C’est d’ailleurs le premier surpris. « Je ne m’attendais pas à me battre pour la victoire cette semaine. J’apprécie juste d’être de retour sur le vélo en compétition », a-t-il déclaré dans un communiqué de sa formation. Et a ajouté : « Ce fut une journée difficile avec beaucoup d’attaques. L’équipe a fait un excellent travail pour contrôler la course. En conséquence, j’ai pu le terminer à la fin. »
Dorénavant, Primoz Roglic a un dernier but à accomplir sur la dernière étape de Tirreno-Adriatico. C’est d’assurer sa victoire finale au classement général. « La clé est de rester concentré un jour de plus. Ensuite, nous pourrons regarder la semaine écoulée avec satisfaction. »
Retrouvez en vidéo le résumé de la sixième étape de Tirreno-Adriatico 2023 remportée par Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Le Slovène de 33 ans, comme lors des deux précédentes journées, a eu le dernier mot grâce à sa pointe de vitesse.
Classement de l’étape 6
1 – ROGLIC Primoz (Jumbo-Visma) les 193 km en 4:49:17 (40 km/h) 2 – GEOGHEGAN HART Tao (INEOS Grenadiers) m.t 3 – ALMEIDA Joao (UAE Team Emirates) m.t 4 – MAS Enric (Movistar Team) m.t 5 – LANDA Mikel (Bahrain – Victorious) m.t 6 – CICCONE Giulio (Trek – Segafredo) + 0:03 7 – CARTHY Hugh (EF Education-EasyPost) + 0:09 8 – WOODS Michael (Israel – Premier Tech) m.t 9 – PIDCOCK Thomas (INEOS Grenadiers) + 0:20 10 – VAN AERT Wout (Jumbo-Visma) m.t
Pour al deuxième arrivée au sommet de ce Paris-Nice, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) s’est à nouveau révélé comme le coureur le plus fort. Si ce n’est pas une surprise en soi, le Slovène a tout de même éprouvé des difficultés pour s’imposer face à une coriace concurrence.
Décrochant sa deuxième victoire d’étape sur ce Paris-Nice, au Col de la Couillole, Tadej Pogacar avait de quoi savourer. D’autant plus que le Slovène a rencontré une véritable adversité, avec Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) et surtout David Gaudu (Groupama – FDJ). « C’était la journée la plus difficile, on a roulé à fond dès le départ. Ineos a imposé un train très rapide juste avant la dernière ascension. Ensuite, ça a vraiment été une bataille très rude dans le final, a-t-il confié au site officiel de Paris-Nice. C’était un peu tôt quand j’ai attaqué, mais je trouvais qu’il y avait trop de coureurs à l’avant. »
Désormais leader avec 12 secondes d’avance, Pogacar a légèrement conforté son maillot jaune. Mais sait à quoi s’attendre pour la dernière journée de course, et s’assurer définitivement la victoire finale. « Demain ce sera encore une journée difficile, certainement la plus dure de toute la semaine. Mais je pense que les ascensions me correspondront mieux qu’aujourd’hui. »
Retrouvez le classement général de Tirreno-Adriatico après la 6e étape. Fort de sa nouvelle victoire d’étape, Primoz Roglic (Jumbo Visma) a conforté son maillot azzura de leader de la course.
Sur la sixième et avant-dernière étape de Tirreno-Adriatico, considérée comme celle des murs, Primoz Roglic (Jumbo-Visma) s’est à nouveau montré le plus costaud. Obtenant un troisième succès en autant de jours, le Slovène a battu au sprint Tao Geoghegan Hart (INEOS Grenadiers) et Enric Mas (Movistar Team).
Il est inarrêtable. Primoz Roglic vient de remporter sa troisième étape consécutive sur Tirreno-Adriatico. Une nouvelle fois, sa pointe de vitesse a fait la différence, mais c’est sur un parcours encore différent que le Slovène s’est illustré. A l’occasion de l’étape des « murs », le coureur de Jumbo-Visma a affiché une belle solidité en sachant qu’il restait sous la menace d’un certain nombre de concurrents proches au classement général.
La course s’est réellement décantée dans les derniers kilomètres. Les plus costauds se sont alors dégagés naturellement, sur des pentes parfois très importantes. Une fois l’écrémage fait, ils ont été huit coureurs à pouvoir prétendre au succès d’étape. Et même plus que cinq dans les derniers centaines de mètres. Finalement, le sprint a décidé de la hiérarchie, et comme sur les deux jours précédents, Primoz Roglic a été le plus fort.
Avec cette nouvelle victoire, le triple vainqueur de la Vuelta s’est quasiment assuré le gain de Tirreno-Adriatico au classement général. Il possède 18 secondes d’avance sur Joao Almeida (UAE Team Emirates), son premier poursuivant. La dernière étape destinée logiquement aux sprinteurs ne devrait pas bouleverser l’ordre établi.
Retrouvez le classement complet de la 6e étape de Tirreno-Adriatico remportée samedi à Osimo par Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Le Slovène, vêtu du maillot azura, a signé son troisième succès d’étape consécutif sur la Course des deux Mers.
Retrouvez en vidéo le résumé de la septième étape de Paris-Nice 2023 remportée par Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Au Col de la Couillole, le Slovène de 24 ansa eu le dernier mot au sprint par rapport à David Gaudu (Groupama – FDJ) et Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma).
Classement de l’étape 7
1 – POGACAR Tadej (UAE Team Emirates) les 142,9 km en 3:56:08 2 – GAUDU David (Groupama – FDJ) + 0:02 3 – VINGEGAARD Jonas (Jumbo-Visma) + 0:06 4 – YATES Simon (Team Jayco AlUla) + 0:19 5 – POWLESS Neilson (EF Education-EasyPost) + 0:24 6 – MÄDER Gino (Bahrain – Victorious) + 0:28 7 – BARDET Romain (Team DSM) + 0:30 8 – SIVAKOV Pavel (INEOS Grenadiers) + 0:38 9 – JORGENSON Matteo (Movistar Team) m.t 10 – LATOUR Pierre (TotalEnergies) + 0:53
Retrouvez le classement général de Paris-Nice au terme de la 7e étape. Fort de son nouveau succès d’étape Tadej Pogacar a consolidé encore un peu plus son maillot jaune à la veille de la difficile étape de Nice.
Retrouvez le classement complet de la 7e étape de Paris-Nice remportée samedi par le maillot jaune Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) au sommet du Col de la Couillole.
A l’arrivée jugée au Col de la Couillole, pour la septième étape de Paris-Nice, l’explication a eu lieu entre les cadors du classement général. Incapables de se départager, avant le sprint, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) a finalement devancé David Gaudu (Groupama – FDJ) et Jonas Vingegaard, légèrement distancés dans les derniers mètres.
Paris-Nice n’est pas finie pour la victoire finale ! C’est le principal enseignement de cette septième et avant-dernière étape qui s’achevait par l’ascension du Col de la Couillole. Tadej Pogacar a beau s’être imposé pour la deuxième fois sur cette 81e édition, et conforté son maillot de leader, le Slovène reste sous la menace de David Gaudu. Le Français a encore fait meilleure impression que mercredi dernier à l’arrivée jugée à La Loge des Gardes.
Effectivement, dans cette montée finale, le trio composé de Pogacar, Gaudu et Vingegaard est resté plus ou moins groupé. A ceci près qu’à un peu plus de 5 kilomètres de l’arrivée, le porteur du maillot jaune est passé l’attaque. Prenant rapidement quelques mètres d’avance, il n’a pas pour autant réussi à creuser. Et a finalement réalisé le reste de l’ascension avec ses deux principaux rivaux. Vingegaard est clairement apparu comme le moins frais des trois coureurs alors que Gaudu a tenté d’accélérer à deux reprises sans que ça paie.
Au final, Pogacar a joué sur ses qualités de puncheur pour faire la différence dans les derniers mètres. Au passage, le Slovène a été en mesure de repousser Gaudu à 2 secondes, et Vingegaard à 6 secondes. Au classement général, avant la dernière étape très vallonnée autour de Nice, Pogacar et Gaudu sont seulement séparés de 12 secondes alors que Vingegaard affiche un retard 58 secondes.
A 31 ans, Carlos Barbero a décidé de stopper sa carrière de coureur cycliste professionnel. L’Espagnol, qui avait couru la saison dernière sous le maillot de Lotto Soudal, n’était lié à aucune équipe depuis le début de l’année.
C’est terminé pour Carlos Barbero. Il s’est résolu à arrêter sa carrière à 31 ans. Ne faisant partie d’aucune équipe depuis le début de la saison, l’Espagnol avait connu une dernière expérience chez Lotto Soudal d’une durée de quelques mois. Mais c’est surtout avec la Movistar, entre 2017 et 2019, que l’homme aux trois participations à des Grands Tours a acquis la plupart de ses succès. Il en a obtenu douze au total, notamment sur des étapes du Tour de Burgos.
Au média espagnol AS, Carlos Barbero a notamment déclaré : « Ce n’est pas une décision de se lever le matin et de le dire aujourd’hui. En fin de compte, c’est un processus. Janvier était la date que j’avais fixée. La vie continue. Cela fait 11 ans dont je suis très fier et j’aurais signé pour une trajectoire comme celle-là quand j’ai atterri chez les professionnels. »
Après avoir annoncé hier le retrait de Maximilian Schachmann, la formation BORA – hansgrohe perd une autre tête d’affiche de son effectif engagé sur ce Paris-Nice. Ayant attrapé froid il y a quelques jours, Sam Bennett n’était plus en mesure de terminer la 81e édition de la Course au Soleil. Un abandon sans conséquence, car le sprinteur irlandais n’aurait pas pu peser sur ce week-end final de course, comprenant une arrivée su sommet et un profil très vallonné.
Pour Arnaud De Lie, ce Paris-Nice s’arrête avant le week-end final. Sa formation Lotto Dstny a communiqué sur le fait qu’il ne prendrait pas le départ de la septième étape s’achevant au Col de la Couillole. Mais aucune inquiétude pour le coureur de 20 ans, qui va d’abord prendre le temps de récupérer de la première course par étapes World Tour de sa carrière. Et va se tourner désormais vers les classiques du printemps où le belge pourrait bien jouer les premiers rôles.
Ce samedi, place à l’étape des « Murs » sur Tirreno-Adriatico. Cette sixième étape de la Course des deux Mers se dispute entre Osimo Stazione (départ) et Osimo (arrivée). Le parcours est constitué d’un grand circuit, suivi de trois boucles et enfin de dix derniers kilomètres difficiles. En témoigne le profil d’étape qui affiche quelques 3.610 mètres de dénivelé positif pour une distance de 193 kilomètres. Les favoris à la victoire finale vont se jouer le maillot azzura, ni plus ni moins.
L’étape la plus difficile de ce Tirreno-Adriatico 2023
Ce n’est pas seulement du fait des 3.610 D+ que cette 6e étape va être la plus difficile de cette 58e édition mais du fait des pourcentages des différents « Murs » qui vont varier entre 15 et 22 % sur plusieurs centaines de mètres. Il y a des fortes probabilités que les coureurs arrivent un par par un tandis que le groupe d’homme forts et des favoris va se jouer la victoire d’étape mais aussi le maillot de leader au classement général.
A regarder le parcours et son profil on dénombre plus d’une vingtaine de côtes à grimper. Le peloton va d’abord s’élancer par un grande boucle de 80 kilomètres où se jouera d’ailleurs le sprint intermédiaire du classement par points au kilomètre 32,6. Puis peloton et échappés repartiront vers le Nord et entameront les trois tours de circuit de 34,2 kilomètres chacun. A chaque passage, les coureurs ont avoir à franchir quatre murs plutôt « brutaux ». Mais le meilleur (et le plus difficile) restera à venir avec les dix derniers kilomètres qui seront extrêmement difficiles.
Ce samedi 11 mars, et à la condition d’être abonné.e, vous avez rendez-vous sur Eurosport 2 à 15h pour suivre en direct l’étape du jour à la TV. La diffusion va durer aux environs de 1h30 de direct. Aux commentaires, vous aurez pour vous servir les journalistes Guillaume di Grazia, Colin Bourgeat et Pierre-Louis Frileux assistés de leurs consultants habituels tels que Jacky Durand, Steve Chainel ou encore David Moncoutié.
Au lendemain de l’étape annulée pour des raisons de sécurité, la septième étape de Paris-Nice 2023 est synonyme d’étape reine. Au départ de Nice, les coureurs engagés toujours en course ont au programme du parcours quelques 143 kilomètres à parcourir avec une arrivée au sommet du Col de la Couillole à 1.678 mètres d’altitude. En plus du profil de 3.554 mètres de dénivelé positif, le vent pourrait bien jouer un rôle important voire décisif.
Ce samedi, les coureurs vont s’élancer depuis Nice à 11 heures après avoir effectué un défilé. Et les premiers coureurs sont attendus à l’arrivée aux environs de 14h50, selon la moyenne à laquelle la distance et les difficultés auront été parcourues.
Qui pourra battre Tadej Pogacar au Col de la Couillole ?
Au départ de Nice, c’est la question que tout le peloton se pose, légitimement. Au regard du caractère offensif du coureur Slovène, il parait peu probable qu’il laisse échapper une septième victoire en 2023. Et cette arrivée au sommet située au terme d’une étape de moyenne montagne correspond tout à fait à ses caractéristiques. Il faudra aux favoris et autres outsiders piéger le leader de l’équipe UAE Team Emirates d’une manière ou d’une autre. « A la pédale », sur une montée sèche, et à ce moment précis de la saison, l’opération parait difficile.
Au regard du parcours et du profil, le « chantier » qui devait avoir lieu hier sera pour aujourd’hui. En guise d’échauffement, le peloton ne va avoir que 10 kilomètres pour mettre en route avant de déjà voir la route s’élever. Mais c’est au kilomètre trente que la première ascension du jour, classée en 1ère catégorie, va se dresser sous les roues des coureurs. Lorsque les coureurs vont arriver au sommet de la côte de Tourette-du-Château (17,8km à 4,6%) à 948 mètres d’altitude, échappés et peloton continueront de monter jusqu’à 1.148 mètres d’altitude.
Après avoir descendu la première difficulté du jour puis avoir effectué une quarantaine de kilomètres se dressera enfin la montée finale de l’étape du jour : le col de la Couillole (15,7km à 7,1%). Ascension classée en 1ère catégorie. Il s’agit d’une montée difficile très régulière avec un dernier kilomètre à 8% de pente moyenne.
Profil du Col de la Couillole Photo : @LaFlammeRouge
Le programme TV de la 7e étape
Ce samedi, vous aurez le choix de regarder cette septième étape soit sur France TV, soit sur Eurosport. A vous de choisir vos commentateurs préférés, entre Alexandre Pasteur, Thomas Voeckler, Laurent Jalabert, Marion Rousse et Guillaume di Grazia est ses consultants habituels. Sur France 3, le direct débutera à 13h35 tandis que sur Eurosport 2 ce sera à 13h que les premières images seront diffusées. La durée de diffusion est estimée aux alentours de 1h45. Pour les retardataires et côté d’une rediffusion, c’est sur Eurosport seulement que vous pourrez voir ou revoir le direct.
Pour la deuxième journée consécutive, Primoz Roglic (Jumbo-Visma) s’est imposé sur Tirreno-Adriatico. Avec deux victoires d’étapes en poche, le Slovène a déjà amplement réussi son retour à la compétition. En attendant de remporter peut-être le classement général.
A l’arrivée de la cinquième étape de Tirreno-Adriatico, Primoz Roglic n’en revenait pas de s’imposer comme la veille. Un succès qu’il ne doit pas seulement à lui-même. « C’est fou. Pour moi, faire mon retour avec deux victoires d’étape est fantastique. À la fin, j’ai demandé à Wilco [Kelderman] s’il voulait en garder pour que je puisse avoir une autre chance de sprinter. Il l’a parfaitement fait », a-t-il déclaré dans un communiqué de la formation Jumbo-Visma.
Et a ajouté : « j’ai beaucoup souffert aujourd’hui. Heureusement, les gars m’ont aidé et m’ont permis de me battre pour la victoire. Je suis content d’avoir terminé. J’ai déjà accompli plus que ce que j’avais prévu. »Possédant désormais le maillot de leader, le Slovène a l’occasion de finir en beauté cette édition.
Arrivé douzième de la cinquième étape de Tirreno-Adriatico, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) s’est mêlé à la lutte avec les mieux classés au général. D’ailleurs, le Français se rapproche du top 10 alors qu’il reste deux étapes à parcourir.
S’il n’était pas en mesure de jouer la gagne, Thibaut Pinot a quand même réussi à finir dans le temps que Primoz Roglic (Jumboo-Visma) vainqueur de la cinquième étape de Tirreno-Adriatico. « C’était une journée usante nerveusement. Je me sentais plutôt bien, mais je ne suis pas le plus à l’aise dans ces conditions, et j’ai donc quand même brûlé pas mal de cartouches avant le pied de la dernière montée, a-t-il expliqué dans un communiqué de Groupama-FDJ. Je suis satisfait d’être au contact des meilleurs, mais j’aurais aimé avoir une vraie étape de montagne pour les purs grimpeurs. »
Rassuré de son état de forme, le leader de Groupama – FDJ compte bien profiter de la sixième étape pour remonter au classement général. Il est douzième provisoire. « C’est sûrement l’étape la plus dure de la semaine J’espère être en forme et que l’on pourra remonter au général, car on est toujours aux portes du top-10 et ce n’est pas ce qu’on était venu chercher. Étant donné que l’équipe marche fort, il y aura moyen de faire une belle course de mouvements. Il faudra tout donner pour ne pas avoir de regrets. »
Retrouvez en vidéo le résumé de la cinquième étape de Tirreno-Adriatico 2023 remportée par Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Le Slovène de 33 ans a signé un deuxième succès consécutif lui permettant au passage d’être le nouveau leader de l’épreuve.
https://www.youtube.com/watch?v=hVoMJJwsy_o
Classement de l’étape 5
1 – ROGLIČ Primož (Jumbo-Visma) les 165,6 km en 4:38:32 (35,7 km/h) 2 – CICCONE Giulio (Trek – Segafredop) m.t 3 – GEOGHEGAN HART Tao (INEOS Grenadiers) m.t 4 – HINDLEY Jai (BORA – hansgrohe ) m.t 5 – KÄMNA Lennard (BORA – hansgrohe) m.t 6 – VLASOV Aleksandr (BORA – hansgrohe) m.t 7 – LANDA Mikel (Bahrain – Victorious) m.t 8 – ALMEIDA João (UAE Team Emirates) m.t 9 – CARUSO Damiano (Bahrain – Victorious) m.t 10 – MCNULTY Brandon (UAE Team Emirates) m.t
Retrouvez le classement général de Tirreno-Adriatico après la 5e étape. Fort de son succès du jour, le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma) a endossé le maillot azzura de leader de la Course des deux Mers.
Comme la veille, Primoz Roglic (Jumbo-Visma) s’est à nouveau imposé sur Tirreno-Adriatico. Dans la montée vers Sarnano Sassotetto, le Slovène a réglé un groupe d’une quinzaine d’unités pour s’adjuger la cinquième étape. Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) et Tao Geoghegan Hart (INEOS Grenadiers) sont deuxième et troisième.
Deuxième victoire consécutive pour Primoz Roglic. Dans un scénario assez similaire par rapport à hier, le Slovène a obtenu ce nouveau succès grâce à sa pointe de vitesse en réglant un groupe restreint sur la ligne d’arrivée. Ils sont une quinzaine à avoir fini dans le même temps malgré une arrivée difficile. Mais le vent violent de face n’a pas facilité les choses pour faire la différence.
Effectivement, les coureurs ont dû faire face à des conditions météo compliquées, marquées par des fortes rafales. C’est pour cette raison d’ailleurs que l’étape fut raccourcie, avec une arrivée un peu plus basse que prévue. Mais ça n’a pas empêché les principaux protagonistes du général de s’expliquer à la loyale.
Un général toujours serré après l’unique arrivée au sommet
Damiano Caruso (Bahrain – Victious) est le seul coureur à être parvenu à s’isoler dans la montée finale. Attaquant à 4,5 kilomètres environ de l’arrivée, l’Italie a eu jusqu’à une vingtaine de secondes d’avance, mais s’est ensuite fait rattraper dans le dernier kilomètre. Il n’y a plus eu d’autres différences et c’est au sprint que la victoire s’est jouée. Victorieux et prenant les dix secondes de bonifications qui vont avec, Primoz Roglic s’est emparé de la tête du général. Si le triple vainqueur de la Vuelta est en bonne position, il est loin d’être assuré de s’imposer au classement final comme en 2019. Tout reste à faire même, les dix premiers se tiennent en seulement 31 secondes.
Retrouvez le classement complet de la 5e étape de Tirreno-Adriatico qui s’est achevée à Sassotetto – Fonte Lardina par la victoire de Primoz Roglic (Jumbo-Visma) qui a réalisé le doublé étape – maillot azzura.
Ce week-end, pour la dernière ligne droite de Paris-Nice, Maximilian Schachmann ne sera pas présent dans le peloton. Sa formation BORA – hansgrohe a annoncé son abandon avant la septième étape s’achevant au Col de la Couillole. Affaibli par un coup de froid, le double lauréat de cette course par étapes en 2020 et 2021 n’était plus en mesure d’arriver au terme de cette 81e édition. Il était treizième à 2 minutes 6 secondes du leader Tadej Pogacar (UAE Team Emirates).
Après avoir été raccourcie dans un premier temps, la sixième étape de Paris-Nice n’aura finalement pas lieu. En raison des vents exceptionnellement violents provoquant plusieurs chutes d’arbres, l’organisation s’est résolue à prendre cette décision. La course reprendra demain pour la septième étape, avec une arrivée jugée au Col de la Couillole.
Il n’y aura pas de course aujourd’hui sur les routes de Paris-Nice ! Pour préserver la sécurité des coureurs, les organisateurs ont décidé d’annuler purement et simplement la sixième étape, qui avait été d’abord raccourcie. Les conditions météorologiques ne permettent pas la bonne tenue de l’épreuve. Des vents violents avec des rafales aux alentours des 100km/h sont présents sur l’intégralité du tracé entre Tourves et La Colle-sur-Loup.
C’est un fait très rare de voir une étape de Paris-Nice annulée. Pour différentes raisons, ce n’est arrivé qu’à trois reprises. En 1995, entre Clermont-Ferrand et Chalvignac, puis en 2016 entre Cusset et Le Mont-Brouilly, la neige avait empêchée la course de se dérouler. En 2020, autour de Nice, la cause était la pandémie du Covid.
Après quatre jours de course disputés sur Tirreno-Adriatico, le Team Arkéa Samsic a communiqué sur l’abandon de Nacer Bouhanni, toujours en mode reprise. Sur les deux sprints massifs de cette édition, le Français a fini à la dixième et onzième place. Il n’est pas le seul coureur à ne pas prendre part à la cinquième étape. Julien Simon (TotalEnergies), Julius Van den Berg (EF Education-EasyPost) et Jonathan Klever Caicedo (EF Education-EasyPost) ont été également signalés come non-partant.