Le week-end d’ouverture de la saison cycliste en Belgique a pris fin à l’occasion de la victoire du Néerlandais Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne (1.HC). Le redoutable sprinter âgé de 24 ans a signé son quatrième succès de la saison tandis qu’Arnaud Démare (Groupama-FDJ) s’est incliné à la deuxième place.
Dimanche, en Belgique, c’est bien Dylan Groenewegen qui était le plus fort. Au terme des 200 kilomètres de course le Néerlandais a remporté au sprint la 70e édition de Kuurne-Bruxelles-Kuurne devant notamment le sprinter français Arnaud Démare. L’Italien Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) a pris la troisième place. A noter la très belle performance de Justin Jules (WB Aqua Protect Veranclassic) auteur d’une cinquième place prometteuse tandis que Thomas Boudat (Direct Energie) n’a pris que la 23e place du sprint.
En conclusion du week-end des Boucles Drôme Ardèche, c’est le français Lilian Calmejane (Direct Energie) qui l’a remporté. Au terme des 206 kilomètres de course de la Drôme Classic disputée autour de Livron-sur-Drôme, le coureur âgé de 25 ans a signé son premier succès de la saison cycliste 2018.
L’Ag2r La Mondiale perd la Drôme Classic
Au terme des 206 kilomètres de course de la Drôme Classic, Lilian Calmejane s’est imposé en solitaire signant par la même occasion sa première victoire en 2018, tandis que l’Ag2r La Mondiale de Romain Bardet a mené le peloton toute la journée. Dans les tout derniers kilomètres, le coureur de Direct Energie a distancé ses deux compagnons d’échappée avec lesquels il s’est extirpé dans le final de la course. Les deux coureurs de l’équipe QuickStep-Floors, Jhonatan Narvaez et Bob Jungels se sont consolés avec respectivement les places de second et troisième. Le sprint du maigre peloton restant a été remporté par Samuel Dumoulin (Ag2r La Mondiale), quatrième, vainqueur ici même en 2015.
Tandis qu’à l’issue du chrono individuel de la veille l’Australien Rohan Dennis (BMC Racing Team) portait le maillot rouge de leader du Tour d’Abu Dhabi, la course était encore complètement « ouverte » à l’occasion de la cinquième et dernière étape. En témoigne effectivement le résultat de l’étape reine où tout s’est joué. Alejandro Valverde a remporté le classement général final fort de son succès d’étape. Le Murcian devance Wilco Kelderman et Miguel Angel Lopez tandis que Julian Alaphilippe a pris la 4e place.
Après un suspense haletant, Kuurne-Bruxelles-Kuurne s’est terminée par une victoire d’un sprinteur. Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) s’est imposé devant Arnaud Démare (FDJ) et Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) au terme des 200,1 kilomètres de course. Pour le coureur néérlandais de 24 ans, il s’agit de sa quatrième victoire de la saison. Et succède au palmarès au triple champion du monde Peter Sagan.
Dylan Groenewegen vainqueur de Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2018
Une fin de course totalement folle ! Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) vainqueur de l’édition 2018 de Kururne-Bruxelles-Kuurne a bien failli voir le succès lui échappait sous le nez. Dans les derniers kilomètres jusqu’à quelques centaines de mètres de la ligne d’arrivée, un trio a donné du fil à retordre au peloton. Loïc Vliegen (BMC), Julien Duval (AG2R La Mondiale) et surtout Julien Vermote (Dimension Data) sont passés proche d’un exploit. Le Belge s’est fait uniquement rattrapé à la fin de la dernière ligne droite par les sprinteurs, dont le Néerlandais de la LottoNL-Jumbo. Pour lui, le scénario est évidemment cruel, tout le contraire du vainqueur du jour qui s’est imposé assez largement devant Arnaud Démare et Sonny Colbrelli.
Pourtant, plus tôt dans la course, Dylan Groenewegen n’a pas réussi à suivre un premier groupe d’une vingtaine d’unités. A environ 60-70 kilomètres de l’arrivée, l’écart a même excédé la minute d’écart. Sans ce retour, le destin du Néerlandais dans cette course aurait été tout autre. Mais heureusement pour lui, un regroupement a eu lieu avec quatre-vingt coureurs pas plus. Ensuite, les équipes de sprinteurs sont parvenus à leur objectif même si ça a été loin d’être aisé. Et au sprint, le jeune coureur de LottoNL-Jumbo n’est pas loin d’être imbattable. Depuis le début de saison, il a levé les bras à quatre reprises. Une fois au Tour de Dubaï, deux fois au Tour d’Algarve et maintenant à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. C’est le total le plus élevé avec Alejandro Valverde et Elia Viviani, c’est dire à quel point cette saison part sous les meilleurs hospices.
A l’occasion de la Drôme Classic 2018, second volet des Boucles Drôme Ardèche, c’est le Français Lilian Calmejane (Direct Energie) qui s’est imposé en solitaire à Livron-sur-Drôme. Le coureur âgé de 25 ans signe son tout premier succès de la saison cycliste 2018 et confirme ainsi sa très bonne forme. Calmejane succède au palmarès de l’épreuve à Sébastien Delfosse.
Un beau vainqueur de la Drôme Classic 2018
C’est un futur grand du cyclisme international qui a remporté dimanche la Drôme Classic, épreuve 1.1 du calendrier UCI Europe Tour. Après avoir « tourné autour » depuis le début de la saison, Lilian Calmejane a remporté de main de maître la course de 200 kilomètres en distançant dans le final les deux QuickStep-Floors avec qui il était échappé à savoir le champion d’Equateur Jhonatan Narvaez (20 ans) et Bob Jungels. Le Français Samuel Dumoulin (Ag2r La Mondiale) , 4e, a remporté le sprint de ce qui restait du peloton. Quant à Romain Bardet, il a pris la 8e place du jour. L’Ag2r La Mondiale, qui a roulé en tête de peloton toute la journée, a été mis en échec.
Vous avez vu la tête de Bradley Wiggins dans son costume trois-pièces ! On dirait qu’il vient d’être élu président de la République entouré de ses ministres triés sur le volet. Pendant sa campagne électorale a-t-il utilisé un slogan bien connu des électeurs français ? « Le changement, c’est maintenant ! »
Crédit photo : Twitter TDF
Bradley Wiggins fait une politique de bon sens et de mise en garde
« Wiggo« a adopté sans probablement le connaitre le slogan d’un ancien chef d’État, François Hollande, pour déplorer la suprématie de son ancienne équipe. Manifestement il a des regrets qu’elle écrase la concurrence. Il prône une compétition plus équitable et suggère de mettre en place un plafond salarial qui éviterait à cette énorme structure de ne laisser que des miettes aux autres équipes. Dans son langage uniformisé à la manière de nos chers hommes politiques, Bradley Wiggins a aussi mis en gardeThomas Pidcock une nouvelle recrue de la Team Wiggins.L’équipe Sky aurait des vues sur ce jeune coureur britannique âgé de 18 ans et l’instigateur de son équipe lui aurait dit de s’en tenir éloigné, car elle pourrait le détruire ! Pas de doute, on parle bien de politique !
Bradley Wiggins, où veux-tu en venir avec cette destruction ?
La suprématie de l’équipe Sky gêne beaucoup de monde, à commencer par le vainqueur du Tour de France 2012. Sir Bradley Wiggins sait beaucoup de chosesla concernant. Normal me direz-vous pour son ancien leader qui a côtoyé pendant cinq ans le sulfureux Dave Brailsford. Paradoxalement, il semble vouloir nous mettre sur la voie de la vérité sous-jacente en lisant entre ses lignes, mais n’use pas de jeu de piste pour conseiller à sa nouvelle recrue de rester loin d’eux, par déduction loin du gourou chauve. Cette recommandation tient d’un conseil protecteur paternel pour l’empêcher de faire une grosse bêtise qu’il pourrait regretter. La Sky est une arme de destruction massive, apparemment elle a aussi les moyens de détruire psychologiquement et physiquement l’un des siens qu’il obéisse ou pas à sa politique de tuer au front ceux qui sont embarqués dans la même galère que lui.
« La politique est plus dangereuse que la guerre. À la guerre vous ne pouvez être tué qu’une seule fois. En politique, plusieurs fois » Winston Churchill
Vidéo – Bradley Wiggins et Christopher Froome en frères ennemis !
Au terme des cinq étapes du Tour d’Abu Dhabi 2018, Alejandro Valverde s’est adjugé le classement général final de l’épreuve WorldTour, à l’occasion de la cinquième étape qu’il a remportée. Au classement général, le leader de la Movistar s’est imposé devant le Néerlandais Wilco Keldermann (Team Sunweb) et le Colombien Miguel Angel Lopez (Astana). Le Français Julian Alaphilippe (QuickStep-Floors), auteur d’une excellente semaine de course a pris la quatrième place, à 31 secondes du Murcian.
Classement général final Tour d’Abu Dhabi 2018 – Top 20
Alejandro Valverde poursuit son excellent début de saison en remportant la cinquième et dernière étape du Tour d’Abu Dhabi. Vainqueur au sommet de Jebel Hafeet, L’Espagnol a disposé au sprint de Miguel Angel Lopez (Astana) qui termine dans le même temps, alors que Julian Alaphilippe a franchi la ligne d’arrivée en troisième position à quinze secondes. Pour le lauréat du jour, c’est le coup double car ce succès lui permet d’empocher le classement général final de cette épreuve World Tour.
Alejandro Valverde, taille patron sur le Tour d’Abu Dhabi
Plus fort que jamais ! Dans la continuité de son début de saison, Alejandro Valverde a une nouvelle fois dominé ses adversaires au Tour d’Abu Dhabi. Dans la cinquième et dernière étape, celle qui était décisive, le coureur de Movistar est parvenu à s’imposer au sommet de Jabel Hafeet (10,8 km à 6,6%) juste devant Miguel Angel Lopez (Astana). Seul le Colombien a fini dans la même seconde que l’Espagnol, sinon le reste de la concurrence a concédé davantage de temps. A commencer par Julian Alaphilippe, solide troisième du jour à quinze secondes, et accompagné par Rafal Majka (Bora-Hansgrohe) et Wilco Kelderman (Sunweb).
Au fil des kilomètres de montée, ces cinq coureurs ont démontré leur supériorité par rapport au reste du peloton. Avec un léger avantage pour le duo Lopez-Valverde, qui a réussi à se détacher dans le final. D’abord, le Colombien a porté une première offensive pour se retrouver seul en tête, mais son rival espagnol n’a pas beaucoup tardé pour le rejoindre avec une facilité presque déconcertante. A la fin, le récent vainqueur du Tour de Valence a imposé sa puissance au sprint pour s’adjuger un nouveau succès dans cette saison.
Vidéo – Les 10 derniers kilomètres de l’étape décisive du Tour d’Abu Dhabi
Jamais vraiment cité parmi un potentiel vainqueur d’une classique flandrienne, le statut de Michael Valgren a changé en une journée grâce à sa victoire sur l’Omloop Het Nieuwsblad. Désormais, le Danois qui est entré dans une nouvelle dimension va être forcément beaucoup plus attendu. De là à en faire un favori pour le Tour des Flandres peut-être pas, mais un très sérieux concurrent c’est certain.
Michael Valgren dans le cercle des vainqueurs d’une Flandrienne
Un nouveau rôle à assumer ! C’est ce qui attend désormais Michael Valgren dans les prochaines classiques flandriennes. En gagnant l’Omloop Het Nieuwsblad, le regard de l’adversité est évidemment différent. Depuis quelques heures, le Danois fait parti de ces coureurs ayant remporté au moins une épreuve d’un jour belge. Une performance qui n’est pas donnée à tout le monde. Pour atteindre un tel résultat, il faut évidemment démontrer un certain niveau sur des parcours exigeants avec l’enchaînement de ces monts pavés si mythiques. Et le faire sur le Het Nieuwsblad nouvelle version est à prendre avec encore plus de considération.
Par rapport à ces dernières années, le tracé a été particulièrement durci. Avant d’aborder les dix derniers kilomètres, il y avait l’enchaînement Mur de Grammont-Bosberg à franchir, ce qui correspondait à l’ancienne version du Tour des Flandres. C’est dire que seulement un costaud pouvait avoir l’opportunité de s’illustrer. Bien entendu tout le monde a pensé aux Belges Philippe Gilbert, Greg Van Avermaet, Oliver Naesen, Sep Vanmarcke en priorité. Mais Michael Valgren a fait plus que rivaliser avec l’ensemble de ces coureurs. Présent à l’avant dans le final quand les choses sérieuses ont eu lieu, le brin de réussite lui a permis en plus de décrocher un succès de prestige. Quel que soit le scénario, gagner l’Omloop Het Nieuwsblad est tout sauf un hasard. Le coureur d’Astana est en forme c’est un fait. Reste à savoir s’il arrivera à confirmer de la même manière sur un Monument tel que le Tour des Flandres.
Viser plus haut pour Michael Valgren
Dès à présent, le plus difficile commence pour Michael Valgren. Gagner une classique flandrienne est déjà une jolie performance, mais maintenant il faut perdurer dans le temps. Cela se traduit en premier lieu par des résultats à la hauteur des nouvelles attentes dans un mois, car Kuurne-Bruxelles-Kuurne disputé dans ce week-end d’ouverture est davantage réservée aux sprinteurs. C’est donc sur GP E3 Harelbeke, A travers la Flandre, voire Gand-Wevelgem que l’on pourra se faire une idée plus définitive sur les capacités du Danois dans ces courses pavés belges. S’il confirme en étant présent aux avants postes, le coureur d’Astana pourrait viser encore plus haut, c’est-à-dire le Tour des Flandres, le 1er avril.
Mais attention à ne surtout pas s’enflammer, car la vérité de l’Omloop Het Nieuwsblad n’est pas forcément celle du Ronde quatre semaines plus tard. Des coureurs vainqueurs en ouverture du calendrier ne sont pas assurés de se montrer les plus performants dans l’un des cinq Monuments du cyclisme. Et puis, la pression à supporter autour du Tour des Flandres n’a rien à voir avec les autres courses. Une certaine expérience est de mise pour espérer s’imposer, ce qui manque un peu à Michael Valgren. Avec une seule participation l’an dernier et une onzième place finale, cela semble un peu léger comme référence. Mais finalement à l’image de ce week-end, un nouveau coup d’éclat de sa part n’est plus à exclure.
En ce dimanche 25 février et au lendemain de la Classic de l’Ardèche remportée par Romain Bardet, se déroule le second volet des Boucles Drôme Ardèche avec la Drôme Classic (1.1). Avec un parcours de 206 kilomètres autour de Livron-sur-Drôme, les 22 équipes de coureurs engagés tenteront de succéder au Belge Sébastien Delfosse, vainqueur de l’édition précédente, et absent cette année. Romain Bardet et Alexis Vuillermoz (Ag2r La Mondiale) sont les deux grands favoris du jour.
Le parcours de la Drôme Classic 2018
C’est dans le vignoble du Brézème dans la Drôme que les coureurs s’affronteront sur plus de 200 kilomètres de course. Le profil du parcours va permettre une véritable course de mouvement avec notamment dans le final une succession d’ascensions, jusqu’à redescendre en direction de Livron. A plusieurs reprises, les coureurs escaladeront la côte de Beauvallon, la côte d’Allex, la côte de Livron, puis dans le final à une seule reprise la côte de Chabrillan, le col du Devès et enfin le col de la grande limite.
Avec quatre boucles et de multiples ascensions, la victoire ne s’offrira qu’aux meilleurs coureurs du jour. Photo / D.R
Les favoris de la 6e Royal Bernard Drôme Classic
***** Alexis Vuillermoz
**** Romain Bardet, Lilian Calmejane
*** Jonathan Hivert, Bob Jungels, Warren Barguil, Pierre Latour
** Marco Canola, Sylvain Chavanel,Guillaume Martin, Laurent Pichon
* Francesco Gavazzi, Xandro Meurisse, Ruben Guerreiro, Elot Lietaer, Arthur Vichot
La liste des équipes et coureurs engagés
Les deux équipes françaises WorldTour sont au départ de la Drôme Classic, accompagnées de Trek-Segafredo, QuickStep-Floors et Astana. Toutes les autres équipes françaises de deuxième et troisième divisions ont répondu présentes à l’invitation de l’organisateur des Boucles Drôme Ardèche. Et de nouveau, comme la veille, l’équipe de France de cyclisme sur route a été conviée. Côté coureur, Romain Bardet, vainqueur la veille de la Classic de l’Ardèche, sera au départ, au côté notamment de Alexis Vuillermoz, favori du jour.
La quatrième étape du Tour d’Abu Dhabi 2018, disputée sous forme d’un contre-la-montre individuel a été remporté samedi par l’Australien Rohan Dennis. Fort de son excellent chrono (53Km/h de moyenne) et de l’incident mécanique de Tom Dumoulin, le coureur de la BMC a endossé le maillot de leader à l’issue de l’étape.
Rohan Dennis leader du Tour d’Abu Dhabi
Si on fait abstraction du problème mécanique du champion du monde de la discipline, Tom Dumoulin, Rohan Dennis a bien été le plus fort sur les 12,6 kilomètres du chrono proposé par les organisateurs du Tour d’Abu Dhabi 2018. A près de 53 Km/h de moyenne, Rohan Dennis a devancé au chronomètre Jonathan Castroviejo (Team Sky) et son compatriote et équipier Miles Scotson (24 ans). Julian Alaphilippe (QuickStep-Floors) a pris quant à lui la 13e place, à 34″ du vainqueur du jour.
Au terme des 200 kilomètres de course, c’est le triple vainqueur d’étapes sur le Tour de France qui a remporté la Classic de l’Ardèche. Le talentueux coureur âgé de 27 ans a devancé à l’arrivée, Guilherand-Granges, l’Allemand Maximilian Schachmann (QuickStep-Floors) et le français Lilian Calmejane (Direct Energie), classés deuxième et troisième.
Le Week-end d’ouverture de la saison cycliste Belge a débuté samedi avec Omloop Het Nieuwsblad et la victoire de Michael Valgren (Astana). Issu du groupe de 12 coureurs échappé, le danois âgé de 26 ans est parti seul aux deux kilomètres pour s’imposer en solitaire. Le français Arnaud Démare (FDJ) a pris quant à lui la 9e place.
Michael Valgren remporte le Omloop Het Nieuwsblad
Au terme des 196,2 kilomètres de l’ancien Het Volk, c’est le Danois Valgren qui l’a emporté. A l’arrivée à Meerbeke, le coureur de l’équipe Astana a devancé le Polonais Lukasz Wisniowski (Team Sky) et le Belge Sep Vanmarcke (Team EF Education First-Drapac). Michael Valgren succède ainsi au champion olympique Greg Van Avermaet, classé 50e.
Victorieux sur la Classic de l’Ardèche, Romain Bardet a envoyé un massage fort dans ce début de saison. La petite contrariété avec une blessure à la main des suites d’un accident domestique n’a pas eu d’influences sur sa forme éblouissante. Dès la fin février, le Français affiche un niveau plus qu’intéressant. De quoi laisser augurer de belles choses pour les prochaines courses, et à plus long terme au Tour de France.
Romain Bardet déjà vainqueur en 2018
En une seule course, Romain Bardet a levé tous les doutes ! Vainqueur en solitaire sur la Classic de l’Ardèche, le Français a démontré un bel état de forme pour une fin février. Il lui a fallu attendre seulement son deuxième jour de course en 2018 pour débloquer son compteur. Pourtant, un mois quasiment le séparait de sa première présence en compétition. C’était sur le Grand Prix La Marseille terminé à une honorable huitième place. Depuis, une blessure à la main l’avait obligé à déclarer forfait pour le Tour d’Andalousie. Malgré cette coupure de deux semaines, le coureur d’AG2R La Mondiale n’a pas du tout perdu le rythme de la compétition, ce qui laisse confiant pour la suite.
Pas prévu initialement à son programme de courses, Romain Bardet va participer à la Drôme Classic dès demain. Avec la forme qu’il affiche actuellement, le Français fait office de grand favori. Vainqueur de cette même épreuve en 2014, il peut à la fois réaliser la passe de deux dans la Drôme mais aussi faire le doublé ce week-end. Mais quel que soit le futur résultat, c’est déjà un retour réussi, qui attend seulement d’être confirmé dans les prochaines semaines. Cela tombe bien, car le leader d’AG2R La Mondiale va s’attaquer aux Strade Bianche dans sept jours, une découverte pour le Français. Après suivra le Tirreno-Adriatico, qui sera le premier grand objectif de cette saison bien lancée.
En amont de la course des hommes Elites, ces dames ont disputé leur Omloop Het Nieuwsblad. Au terme des 122,1 kilomètres que les féminines avaient à parcourir entre Gent et Meerbeke, c’est la Danoise Christina Siggaard (Team Virtu Cycling Women) qui l’a emporté au sprint tandis qu’ Audrey Cordon-Ragot (Wiggle High5) a pris la 10e place et termine première tricolore. A l’arrivée la jeune femme a déclaré depuis son compte Twitter : « Je n’ai pas pu offrir mieux qu’une 10ème place à mes coéquipières aujourd’hui sur le Omloop Het Nieuwsblad mais d’autres courses arrivent et j’espère faire mieux très bientôt« .
Classement du Omloop Het Nieuwsblad Dames – Top 20
Boucles Drôme Ardèche – Romain Bardet (Ag2r La Mondiale), qui n’avait plus couru depuis sa huitième place du Grand Prix Cycliste La Marseillaise (Coupe de France) et son accident domestique, a de toute évidence déjà retrouvé le rythme des courses. Le champion cycliste Français a remporté en solitaire samedi la Classic de l’Ardèche 2018. Le coureur âgé de 27 ans succède ainsi au palmarès de l’épreuve à Mauro Finetto.
Un premier acte avec la Classic de l’Ardèche
Les Boucles Drôme Ardèche se courent sur deux jours, avec deux classements complètements distincts au final. Concernant la Classic de l’Ardèche, et en attendant dimanche la Drôme Classic (1.1), au terme des 200,2 kilomètres, Bardet l’a emporté tandis que l’Allemand Maximilian Schachmann (QuickStep-Floors) et Lilian Calmejane (Direct-Energie) ont dû se contenter des places d’honneur. Alexis Vuillermoz, un des favoris au départ de l’épreuve, a pris la 4e place. De son côté, le breton Warren Barguil (Fortuneo-Samsic) n’a pu faire mieux que 12e.
VIDEO résumé de la victoire de Romain Bardet
Classement de la Classic de l’Ardèche 2018 – Top 20
Michael Valgren commence la campagne des classiques pavés par une victoiresur l’Omloop Het Nieuwsblad. Présent dans le final avec un groupe composé de douze coureurs, le coureur de la formation Astana s’est échappé à moins de deux kilomètres de l’arrivée. Une attaque qui s’est avérée décisive offrant au Danois la plus grande victoire de sa carrière. Lukasz Wisniowski (Team Sky) et Sep Vanmarcke (EF Education-First Drapac) complètent le podium de cette épreuve belge, quelques secondes derrière.
Michael Valgren surprend les principaux favoris sur l’Omloop Het Nieuwsblad
L’édition 2018 de l’Omloop Het Nieuwsblad aura réservée quelques surprises ! Et une vraiment inattendue en ce qui concerne le nom du vainqueur. Michael Valgren n’était sans doute pas le coureur le plus attendu pour inscrire son nom au palmarès. Pourtant, le coureur d’Astana a su déjoué tous les pronostics en s’imposant dans cette première course belge de l’année. A 26 ans, il avait jamais remporté jusqu’alors une épreuve hors de son pays le Danemark. C’est sans conteste le plus beau jour de sa carrière, qui pourrait être le début d’une belle série dans les Flandriennes.
Pour arriver à une telle performance, Michael Valgren s’est d’abord montré discret. Il a réussi à suivre les différentes attaques des favoris dans le Mur de Grammont et dans le Bosberg, restant au chaud dans un groupe d’une douzaine d’unités avant les dix derniers kilomètres. Mais c’est à 2000 mètres de la ligne d’arrivée que le Danois a dessiné son succès en effectuant une attaque décisive. Aucun autre coureur a pris l’initiative de le suivre directement, le laissant prendre secondes d’avance qui ont été suffisantes pour triompher au final. Derrière lui, Lukasz Wisniowski a aussi crée une sensation en finissant deuxième, tandis que le premier favori Sep Vanmarcke est à la troisième place. A noter que le meilleur français a été Arnaud Démare (FDJ), neuvième au classement.
Pas de triplé pour Greg Van Avermaet
Seulement cinquantième de l’Omloop Het Nieuwsblad, Greg Van Avermaet (BMC) n’a pas réussi l’exploit de gagner pour la troisième fois de suite cette classique. Il aurait été le premier depuis la création de l’épreuve à réaliser cette performance. Mais à l’image de l’ensemble des favoris, ce n’était finalement pas sa journée. Pourtant, le Belge était visiblement en forme et présent dans le groupe de tête après l’enchaînement final du Mur de Grammont et du Bosberg. Mais rattrapé comme pratiquement l’ensemble des coureurs du premier groupe par le peloton à la flamme rouge, le leader de BMC n’a pas poursuivi son effort au sprint pour aller chercher une place d’honneur.
Pourquoi parler au passé quand l’on doit utiliser le présent pour témoigner de la très bonne forme du cyclisme féminin. S’il a eu ses heures de gloire avec Jeannie Longo, dont le palmarès témoigne d’une incontestable hégémonie sur plus de trente ans, elle fut aussi celle qui éclipsa les jeunes pousses montantes. Sa suprématie n’a eu d’égal que de réduire la visibilité sur des filles qui ne pouvaient que s’avouer vaincues avant même de prendre le départ à ses côtés. Donner de l’importance à cette expression très à la mode depuis que des contemporains ont capitulé dans notre époque, c’était mieux avant, ne ferait que sous-estimer le niveau accueil du cyclisme féminin en France. Auréolé de titres nationaux et mondiaux dans plusieurs disciplines. Bravo les filles, fier de tout ce que vous apportez à la petite reine.
Crédit photo : Team Canyon Sram
Le cyclisme féminin se porte bien dans la tour de ses détracteurs
Balayer d’un revers de main tout le travail accompli par des femmes totalement dévouées à leur sport, qu’elles soient de nationalité française ou étrangère et dont les sacrifices sont pour la plupart du temps le compagnon le moins idéal, c’est mal connaître leur existence dans le cyclisme moderne. Elles sont de celles qui sur la route, sur la piste, en VTT, en BMX ou en cyclo-cross, usent de leur abnégation pour ramener titres et médailles à leurs pays dans les différentes compétitions auxquelles elles participent. Des « durs au mal », autant que ces messieurs Forçats de la route que l’on voit sur nos écrans de télévision et qui ont de la chance d’être des hommes. Serait-ce tout simplement pour cela ?! Ne me dites pas que l’on va ressortir encore cette abominable expression du sexe faible pour justifier l’opacité médiatique de nos Galériennes de la route. Sinon je suis bien obligé de dire que ce n’est pas un retour en arrière que l’on fait, mais la préhistoire qui revient à nous portant un cuissard en peau de bête !
Crédit photo : Team Wiggle High5
La version homme des courses existe aussi en version femme
Absence de structure, manque de moyens financiers, le cyclisme féminin souffre en silence dans ses deux heures de retransmission annuelle. Malgré un nouvel engouement pour ces reines de l’asphalte par chèrement payées pour le travail qu’elles accomplissent tout au long d’une saison, peu d’entre elles peuvent vivre l’esprit totalement impliqué dans leur sport. Beaucoup sont encore amatrices et doivent avoir un boulot que l’on qualifiera tristement d’alimentaire en plus de celui de coureuse. Mis à part la Française des jeux qui finance l’équipe FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscopeen France, Lotto-Soudal, Astana ou Mitchelton-SCOTT à l’étranger qui ont leur propre structure women’s, on est encore loin de crier victoire sur la ligne d’arrivée de la parité alors que les compétitions masculines ont quasiment toutes leurs semblables chez les féminines. Cherchez l’erreur. Il faudra bien un jour ou l’autre que ceux qui contribuent au manque de reconnaissance de ces filles, lié inexorablement à l’inégalité salarial, montent sur un vélo pour se rende compte à leur contact que la sous-estimation dont ils font preuve dans la mécanique cérébrale d’un mental machiste, n’est qu’une affaire de gouffre de la pensée qui se fera vite décrocher des roues de ces battantes que j’aime encourager sur le bord de la route, cet avenir asphalté qui leur va si bien.
Crédit photo : UCI Women Cycling
Vidéo – L’une de nos fiertés chez les féminines, Pauline Ferrand-Prévot
Auteur d’un chrono plus que correct, Julian Alaphilippe a fait mieux que limiter la casse sur le Tour d’Abu Dhabi. Avant la dernière étape décisive, le Français peut toujours espérer inscrire son nom à cette épreuve qui honore seulement sa 4e édition. Classé dixième à 34 secondes du leader Rohan Dennis, il a un très beau coup à jouer.
Julian Alaphilippe à l’affût au Tour d’Abu Dhabi
Tout reste jouable pour Julian Alaphilippe ! A l’issue de la quatrième étape contre-la-montre sur le Tour d’Abu Dhabi, le coureur de Quick-Step préserve ses chances de podium, voire de victoire finale au classement général. Sur les 12,6 kilomètres, le Français a terminé à une honorable treizième place à trente-quatre secondes précisément de Rohan Dennis (BMC Racing Team) vainqueur du jour. Un écart qui paraît important mais peut être rattrapé lors de l’explication finale. Celle-ci aura lieu dans la dernière étape sur l’ascension de Jebel Hafeet (10.8 km à 6.6%), qui sera le juge de paix pour définir les positions au classement. Les grimpeurs un peu distancés après le chrono devront faire la différence par rapport aux rouleurs qui ont pris un ascendant.
Julian Alaphilippe dans le groupe de tête
Julian Alaphilippe est exactement dans une position d’outsider. Il ne va pas dépendre uniquement de sa propre performance, mais aussi de celles des autres. Parmi les neuf coureurs qui le devancent provisoirement, trois apparaissent comme de véritables rivaux. Wilco Kelderman (Sunweb) est sans aucun doute le mieux placé pour remporter cette course par étapes. Placé à seulement seize secondes, le quatrième de la dernière Vuelta a fait une grande partie du travail après le contre-la-montre. Ce dernier devra se méfier particulièrement d’Alejandro Valverde situé seulement huit secondes derrière, et qui est déjà affûté en ce début de saison. Tout comme semble l’être Tom Dumoulin, parti pour une grosse prestation aujourd’hui, mais qui a perdu du temps à cause d’une crevaison. Avec Julian Alaphilippe juste derrière, le vainqueur est sans doute dans ce quatuor.
Samedi, à l’occasion du contre-la-montre individuel du Tour d’Abu Dhabi, c’est l’Australien Rohan Dennis (BMC Racing Team) qui s’est imposé au terme des 12,6 kilomètres de la quatrième étape. Fort de son succès sur le chrono, le coureur âgé de 27 ans a endossé le maillot de leader pris des épaules d’Elia Viviani. Le champion du monde de la spécialité, Tom Dumoulin, n’a pris que la 12e place de l’étape (+31 secondes), victime d’un incident mécanique.
Un peu contre toute attente et bénéficiant sans doute de l’incident mécanique de Dumoulin, Rohan Dennis s’est retrouvé au terme de la quatrième étape qu’il a remportée leader du Tour d’Abu Dhabi, à une étape de l’arrivée finale à Jebel Hafeet. Rohan Dennis l’a emporté à près de 53 Km/h de moyenne, devançant notamment l’Espagnol Jonathan Castroviejo (Team Sky) et un autre Australien, Miles Scotson (BMC). L’Espagnol Alejandro Valverde (Movistar) a pris la 9e place de l’étape du jour, à 27 secondes du meilleur temps, soit quatre de mieux que Tom Dumoulin. Le champion du monde du chrono a peut-être perdu une belle chance de remporter le général.
Mais le Néerlandais comme d’autres grimpeurs auront l’opportunité de rattraper le retard concédé lors de la dernière étape. L’ascension de Jebel Hafeet (10.8 km à 6.6%) peut provoquer quelques écarts décisifs pour le classement général. La moindre seconde grappillée pourrait s’avérer fondamentale, car Rohan Dennis tentera de s’arracher pour conserver une partie de son avantage. Wilco Kelderman (Team Sunweb) pointé à seize secondes semble être le coureur le plus menaçant pour lui, sans oublier Valverde, Dumoulin et Alaphlippe qui restent en embuscade dans le top 10 provisoire. Et qui auront à cœur d’envoyer un message en clôture de cette épreuve World Tour.
Problème pour Tom Dumoulin qui perd tous ses espoirs pour remporter ce chrono alors qu'il était en tête à l'intermédiaire ! #AbuDhabiTourpic.twitter.com/LXJr9OmPIL
La formation Kazakhe ne paie plus ses coureurs depuis le début de la saison cycliste 2018 a-t-on appris du site vesti.kz, dans une interview accordée au manager général de l’équipe WorldTour Astana. Financée initialement jusqu’en 2020, il se pourrait bien que l’équipe ne perdure pas, selon Alexandre Vinokourov.
L’équipe Astana n’a pas reçu les fonds du gouvernement
A la lecture de l’entretien accordé par Alexandre Vinokourov, l’ancien champion Olympique sur route a déclaré ne pas encore avoir perçu pour l’heure les fonds accordés initialement par le gouvernement. Jusque là ce sont les fonds propres de la formation Astana qui ont pu financer les charges de « l’entreprise ». Pour rappel, le gouvernement Kazakhe est le sponsor principal de l’équipe. Vino a même déclaré que son équipe est au bord du dépôt de bilan. Faute de financement, l’arrêt de l’équipe est tout simplement envisagé.
A un moment où le calendrier cycliste aborde les premières grandes courses, ne plus voir Astanta dans le peloton serait la pire nouvelle possible. Voir une équipe stopper ses activités en course de saison n’est pas banal, c’est dire dans quelle situation se trouve la formation kazakhe. Les prochaines semaines sont évidemment décisives. Son avenir et celui des coureurs pourraient bien basculer d’un côté comme de l’autre.
Pour ceux qui composent cet effectif, c’est peut-être quasiment une saison blanche qui s’annonce. Des coureurs se retrouveraient sans aucune équipe pour défendre leurs chances dans différentes courses. A l’image d’un Luis Leon Sanchez vainqueur du Tour de Murcie, de Miguel Angel Lopez et Magnus Cort Nielsen qui ont remporté une étape du Tour d’Oman. Une course par étapes d’ailleurs gagnée par un coéquipier Alexey Lutsenko. L’équipe qui comptait également sur Jakob Fuglsang pour le général du Tour de France ne sera peut-être même pas du rendez-vous. Ce serait évidemment un événement de voir à très court terme Astana disparaître totalement de l’univers du cyclisme.
Samedi 24 février, dans le cadre des Boucles Drôme Ardèche, se déroule la Faun Environnement Classic de l’Ardèche (ex Classic Sud Ardèche), épreuve 1.1 du calendrier UCI Europe Tour longue de 200,2 kilomètres. Au départ de la 18e édition de l’épreuve figurent 22 équipes et 154 coureurs engagés parmi lesquels deux stars françaises du cyclisme international à savoir Romain Bardet (Ag2r La Mondiale) et Warren Barguil (Fortuneo-Samsic).
Cette année, le parcours de la Classic de l’Ardèche mis en place propose une course encore plus animée que par le passé. Cependant, les Coteaux de Cornas et l’ascension du Val d’Enfer (à 5 kilomètres de l’arrivée jugée à Guilherand-Granges) qui ont fait le succès des éditions précédentes, seront toujours au programme. C’est sur un parcours de plus de 200 kilomètres que les coureurs ont à en découdre et qu’ils tenteront de succéder à l’Italien Mauro Finetto, vainqueur en 2017 et prêt à défendre son titre. Et comme toujours il faudra au vainqueur profiter d’un profil de coureur complet.
Les favoris Faun Environnement Classic de l’Ardèche
***** Alexis Vuillermoz
**** Romain Bardet, Warren Barguil
*** Mauro Finetto, Bob Jungels, Lilian Calmejane, Pierre Latour, Arthur Vichot
** Guillaume Martin, Laurent Pichon, Marco Canola, Eliot Lietaer, Francesco Gavazzi
* Mattia Cattaneo, Xandro Meurisse, Ruben Guerreiro, Andrea Pasqualon, Juan José Lobato
La liste des équipes et coureurs engagés
Ce sont 22 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de la Faun Environnement Classic de l’Ardèche Rhône Crussol. Cinq équipes WorldTour ont répondu présentes à commencer par la FDJ et l’Ag2r La Mondiale. De mêmes, les sept équipes cyclistes françaises Continental Pro et Continental sont également au départ. Figure également l’équipe de France.
Dimanche 25 février, au lendemain du Het Nieuwsblad, se disputera Kuurne Brussel Kuurne, épreuve en ligne longue de 200,1 kilomètres. A l’occasion de cette 70e édition, ce sont 25 équipes dont un grand nombres de formations WorldTour qui se lanceront à l’assaut des 12 monts à franchir, situés principalement dans la seconde partie de parcours. Les 175 coureurs présents au départ s’élanceront depuis l’hippodrome de Kuurne. En 2017, c’est Peter Sagan qui l’emportait. Le triple champion du monde sur route est absent de l’épreuve et ne défendra pas son titre. Le français Arnaud Démare (FDJ) figure parmi les principaux favoris.
Le parcours de Kuurne Brussel Kuurne 2018
Avec une ribambelle de côtes à grimper et quelque 200 kilomètres à parcourir, la 70e édition de Kuurne Brussel Kuurne ne s’offrira pas au premier venu, même au lendemain du Volk où les meilleurs mondiaux auront tout mis en oeuvre pour l’emporter et marquer de précieux points UCI. Le champion olympique en titre sera sans nul doute le grandissime favori du jour. La première ascension interviendra après 30 kilomètres de course, et les 17% du Wolvenberg seront une parfaite mise en jambe pour les coureurs. Quant au célèbre et redouté Vieux Quaremont il apparaîtra dans la partie finale puis lui succèderont quatre autres Monts capables d’opérer une sélection entre les meilleurs coureurs du jour. Au terme de Kuurne-Brussel-Kuurne, le week-end d’ouverture en Belgique prendra fin et lancera définitivement la nouvelle saison cycliste 2018.
Avec un plateau aussi relevé et un final doté d’un grand nombre de côtes, le vainqueur de Kuurne-Brussel-Kuurne 2018 ne pourra qu’être beau.
Les 12 monts du parcours à escalader
1 – Wolvenberg à Oudenaarde. 708 mètres à 7,9% de pente moyenne avec un pourcentage maximum de 17,3%
2 – Onkerzele Berg à Onkezerle. 2100 mètres à 3% de pente moyenne avec un pourcentage maximum de 7,5%
3 – La Houppe à Flobecq. 1880 mètres à 4,8% de pente moyenne avec un pourcentage maximum de 10%
4 – Kanarieberg à Ronse. 1000 mètres à 7,7% de pente moyenne avec un pourcentage maximum de 14%
5 – Kruisberg à Ronse. 1875 mètres à 4,8% de pente moyenne avec un pourcentage maximum de 9%
6 – Hotond à Kluisbergen. 2700 mètres à 3,1% de pente moyenne et un pourcentage maximum de 7,5%
7 – Côte de Trieu au Mont de l’Enclus. 1260 mètres à 7% de pente moyenne et un pourcentage maximum de 13%.
8 – Vieux Quaremont (OUde Wkaremont). 2200 mètres à 4% de pente moyenne avec un pourcentage masimum de 11,6%
9 – Kluisberg à Kluisbergen. 1100 mètres à 6,3% de pente moyenne et un pourcentage maximum à 11%
10 – Tiegemberg à Anzegem (Tiegem). 750 mètres à 5% de pente moyenne avec un pourcentage maximum de 9%
11 – Holstraat à Anzegem. 1000 mètres à 5,2% de pente moyenne avec un pourcentage maximum à 12%
12 – Nokerberg à Nokere. 350 mètres à 5,7% de pente moyenne avec un pourcentage maximum de 7%.
Sur 25 équipes engagées, 16 équipes WorldTour seront au départ de Kuurne-Brussel-Kuurne, ce qui offrira un plateau d’exception. Seront présentes au départ : Trek-Segafredo, Team Sky, Lotto-Soudal, Katusha-Alpecin, QuickStep-Floors, Bora-hansgrohe, FDJ, Mitchelton-Scott, BMC Racing Team, Ag2r La Mondiale, LottoNL-Jumbo, Team EF Education First-Drapac, Bahrain Merida, Astana, UAE Team Emirates et Dimension Data. Parmi les 9 équipes invitées trois équipes françaises Continental Pro ont été conviées : Cofidis, Fortuneo-Samsic et Direct Energie. Les six autres équipes présentes au départ de Kuurne Brussel Kuurne sont : Sport Vlaanderen-Baloise, Israel Cycling Academy, Roompot-Nederlandse Loterij, Wanty-Groupe Gobert, WB Aqua Protect Veranclassic et Verandas Willems-Crelan.
Professionnel depuis 2003, Jérémy Roy vient d’annoncer que cette saison serait la dernière pour lui. Vainqueur à quatre reprises durant toute sa carrière, il aura passé toutes ses années au sein de la même équipe, celle de la FDJ. Désormais, c’est la dernière ligne droite qui commence pour le coureur de 34 ans qui va avoir encore quelques mois pour démontrer de quoi il est capable.
Jérémy Roy vit ses derniers mois de coureur cycliste
« Ce n’est jamais un choix simple, mais j’ai décidé que 2018 serait ma dernière saison. Je suis fier d’appartenir à la catégorie des « One Team Men » puisque l’équipe FDJ m’a accompagné tout au long de ma carrière. Il n’est pour l’heure pas le moment d’évoquer mes pistes de reconversion ou de planifier une date définitive d’arrêt cette année car, avant cela, j’ai encore de belles courses à accomplir et de beaux objectifs à atteindre avec mes équipiers » 2018, ULTIME SAISON
Ces premiers mots de Jérémy Roy à travers un communiqué publié sur son site personnel sont clairs, nets et précis. Le Français a annoncé officiellement l’arrêt définitif de sa carrière pour la fin de saison en septembre ou octobre. Un choix qui intervient à sa seizième saison professionnelle et clôt un parcours remarquable. Fidèle à la même formation depuis ses premiers coups de pédale dans le peloton, il n’a jamais connu un autre effectif que celui de la FDJ. En quinze ans, personne plus que lui mis à part Marc Madiot a pu voir l’évolution vers le haut niveau de cette équipe, qui continue de se rapprocher des meilleurs mondiaux.
Si la fin est prévu pour dans quelques mois, Jéremy Roy aura réalisé une très belle carrière. Souvent dans le rôle d’équipier de luxe, il s’est avéré très précieux pour ses différents leaders comme Thibaut Pinot et Arnaud Démare. Participant à quatorze Grands tours dans sa carrière dont tout les Tours des France entre 2008 et 2016, le Français a été un coureur très important dans le dispositif de la FDJ. Un parmi quelques uns qui a permis à son équipe de progresser sans cesse. Mais comme toutes bonnes choses, cela a malheureusement une fin. Elle va prendre effet dans quelques mois, mais à partir de maintenant chaque course sera à coup sûr particulière.
Phil Bauhaus, qui a réussi à s’imposer d’un souffle ce vendredi sur la troisième étape du Tour d’Abu Dhabi, a atteint son objectif. Pour son dauphin du jour Marcel Kittel, la déception est de mise, mais il sait qu’il aura d’autres opportunités dans les semaines à venir.
Phil Bauhaus : « Nous avons une très bonne équipe »
Phil Bauhaus peut avoir le sourire. L’Allemand a remporté sa première victoire de la saison ce vendredi sur la troisième étape du Tour d’Abu Dhabi. Un succès qu’il a obtenu d’un rien, les commissaires ayant eu beaucoup de difficulté à donner le nom du vainqueur même avec la photo-finish. Mais pour le sprinteur de la Sunweb l’essentiel est fait. Son objectif était d’être au moins sur le podium, comme il l’a expliqué après la course ce vendredi.
« Nous avons une très bonne équipe ici pour le sprint et je travaille bien à la maison. Mon objectif ici était de monter sur le podium ou de remporter une victoire, donc c’est vraiment sympa de pouvoir atteindre ça contre un plateau très relevé. Il est toujours difficile d’obtenir la première victoire de la saison et de mettre la machine en marche, surtout après une journée si malheureuse hier. J’espère que nous pourrons continuer comme ça demain et dimanche où nous avons beaucoup de cartes à jouer. » Phil Bauhaus seals the Abu Dhabi Tour stage 3 win
Des cartes à jouer, la Sunweb en aura surtout avec son leader Tom Dumoulin qui pourra jouer la gagne avec le contre-la-montre de ce samedi et surtout dimanche, avec l’arrivée à Green Mountain. Le séjour à Abu Dhabi pourrait être absolument parfait pour la formation allemande.
Marcel Kittel : « C’est très décevant »
Deuxième à un cheveux de son compatriote Phil Bauhaus, Marcel Kittel a vraiment cru avoir enfin ouvert son compteur de victoires en 2018. Mais comme souvent depuis le début de l’année, l’Allemand n’arrive pas a trouvé de rythme et manque de repères avec ses nouveaux coéquipiers à la Katusha-Alpecin.
« C’était la même chose que l’année dernière, donc très agité. C’est très décevant mais aujourd’hui c’était le premier jour où je me sentais normal. Ces deux derniers jours, j’ai lutté un peu avec moi-même. Je ne sais pas pourquoi, peut-être que ça a été la chaleur. Mais je suis très optimiste et c’est la première très bonne occasion pour nous de sentir la victoire. » Abu Dhabi Tour. Marcel Kittel second in photo finish
La déception est de mise pour Marcel Kittel même s’il cherche à trouver du positif dans son résultat. L’Allemand, qui a décortiqué son sprint de ce vendredi, sait qu’il n’aura pas d’autres occasions de se montrer sur ce Tour d’Abu Dhabi, mais il est déjà prêt mentalement pour les prochaines échéances.
« Je savais qu’il y avait un petit vent de face et que je devais trouver un trou dans le peloton. J’ai réussi à faire ça. Mais j’étais juste un millième de seconde trop tard apparemment. Personne n’a célébré la deuxième place comme je l’ai fait aujourd’hui. Surtout avec le Tour de Dubaï et les deux premiers jours ici, je voulais bien faire, et aujourd’hui était le premier jour où j’ai senti que j’avais de bonnes jambes. Je devais y aller. Je pensais l’avoir, je pensais avoir la victoire, mais pas cette fois. Je vais passer à autre chose. Ma prochaine course est Paris-Nice. » Abu Dhabi Tour. Marcel Kittel second in photo finish