Alors que le transfert d’Elia Viviani de la Sky à la Quick-Step Floors est une réussite immédiate attestant de quatre victoires depuis le début de la saison dont deux au Tour de Dubaï et le classement général, celui de Marcel Kittel est beaucoup plus dans la retenue. Le colosse allemand passé de l’équipe belge à la formation Suisse Katusha-Alpecin n’a pas ouvert son compteur sur une épreuve qui l’a jadis récompensé de huit succès d’étapes et placé sur la plus haute marche du podium en 2016 et 2017. À cette heure le doute l’habite sûrement, et un sprinteur qui doute a besoin de se rassurer pour que son train soit heureux de son travail bien fait en gare de la réussite.
Marcel Kittel sur les traces de Mario Cippolini à la Saeco ?
Le train pour Dubaï va partir, attention à la fermeture des portes. Marcel Kittel est parti le mardi 6 février en voyage dans le golfe Persique pour voir du pays sur son vélo, mais surtout pour lever les bras autant que possible. Seulement, le sprinteur allemand a changé d’équipe à l’intersaison et les automatismes qu’il avait avec son train bleu qui fonctionnait à merveille dans les emballages finaux, s’est mué en train rouge et blanc avec de nouveaux lanceurs et un poisson-pilote à mettre sur les rails de ses grandes aspirations. Remember. Mario Cippolini c’est 164 victoires dans sa carrière. Entre 1994 et 2001, à l’époque de son train rouge de la Saeco, le bellâtre italien sous les couleurs du fabricant de cafetières va perfectionner la technique dite du train qui l’aidera à remporter un nombre impressionnant de courses et de victoires d’étapes sur le Giro d’Italia et le Tour de France sans jamais boucler les deux épreuves. Marcel Kittel a pour l’instant engrangé 86 succès et s’il veut égaler le palmarès d' »Il Magnifico » son train actuel ainsi que les prochains devront éviter de dérailler trop souvent comme les trains miniatures de notre enfance.