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Fabian Cancellara contre la diffusion du livre de Phillip Gaimon

Sous le feu des critiques et des accusations depuis une semaine, Fabian Cancellara n’est pas décidé à se laisser faire. Par le biais de ses avocats, le Suisse réclame purement et simplement le retrait du livre autobiographique de Philipp Gaimon.

Fabian Cancellara, parole à la défense

Nouvel épisode dans la saga qui oppose Fabian Cancellara et Philipp Gaimon ! Tout est parti de l’ancien coureur sortant un livre, et qui déclare avec certitude que Spartacus a utilisé un vélo à moteur lors de ses deux succès sur le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix en 2010. « Quand vous regardez la vidéo de ses courses, ses accélérations n’ont pas l’air naturelles du tout, comme s’il avait du mal à rester sur les pédales. Cet enfoiré avait probablement un moteur » Mais cette fois-ci, le Suisse vient de répondre à son tour aux accusations adressées par l’Américain. Bien sûr, ces allégations ne lui ont pas plu, allant même jusqu’à exiger le retrait pur et simple de l’ouvrage Draft Animals.

Réponse immédiate

Par le biais de son manager Armin Meier, Fabian Cancellara se montre extrêmement mécontent et agacé de la situation. En aucun cas, il ne souhaite que son nom soit lié de proche ou de loin au dopage mécanique et à toutes aides extérieures. Dans le Het Nieuwsblad, le manager de l’ex-spécialiste des classiques flandriennes souhaite même que Philipp Gaimon revienne sur ses propos. « Nos avocats demandent à la maison d’édition américaine Penguin Random House que la vente du livre soit immédiatement arrêtée et que l’écrivain Phil Gamon s’excuse. » Cette requête sera logiquement pas suivi des actes. Et pourquoi pas revenir en arrière ? En faisant de telles déclarations, l’auteur est en plus conscient d’avoir intéressé une certaine part du public. A l’heure actuelle, une autre chose est certaine, c’est que cette histoire n’est pas près de se finir.

Site officiel de l’UCI

Sylvain Chavanel souhaite faire son dernier Tour de France en 2018

Détenteur du record de participations au Tour de France, Sylvain Chavanel pourrait être le seul à y prendre part pour la dix-huitième fois. Pour la saison cycliste 2018, ce serait sa dernière apparition dans cette course en cas de présence sur la liste de départ.

Sylvain Chavanel pour une dernière

 » Si je participe au Tour de France 2018, il s’agira de mon 18e et dernier. En avoir fait dix-sept est déjà exceptionnel. Si j’en fais dix-huit, je serais le seul dans l’histoire. Mais, même si je continue ma carrière en 2019, le but n’est pas d’en faire vingt ou vingt-et-un. Je sais les sacrifices que demande le Tour de France et je connais la dureté de cette épreuve. » Sylvain Chavanel est clair et sans équivoque sur son avenir en s’adressant à la Nouvelle République. Pour lui, la saison cycliste 2018 va s’avérer particulière pour la suite éventuelle de sa carrière. Cela pourrait être bien sa dernière saison parmi les professionnels. Mais avec certitude, ce sera son ultime Tour de France en cas de participation. Seul une non-sélection dans les huit coureurs de la Direct Energie le priverait de cet objectif.

Entrer dans l’Histoire

Sylavain Chavanel est également conscient qu’il peut écrire une très belle page de son sport en étant présent au départ de la Grande Boucle 2018 à Noirmoutier. Actuellement co-détenteur du record (17 participations) avec George Hincapie, Jens Voigt, Stuart O’Grady, le Français a l’occasion de les dépasser tous. Pour espérer atteindre ce défi personnel, l’un des coureurs emblématiques du cyclisme français devra être performant sur le début de saison pour gagner sa place définitivement. Des rendez-vous tels que Paris-Nice et les classiques flandriennes seront des premiers éléments de réponse. Cependant, le prochain Tour de France qui s’annonce ne signifierait pas pour autant une fin de carrière. Mais à l’image d’un Thomas Voeckler, il est certain que la Direct Energie devrait ressentir à nouveau de fortes émotions.

Fiche du coureur

L’Armée de Terre pas certaine de disputer la saison 2018

Auteur de vingt succès sur l’ensemble de la saison cycliste 2017, l’Armée de Terre avait de quoi être serein pour l’année prochaine. Mais son avenir reste toujours en suspens. A cet instant, l’équipe Continentale (3e division) n’est pas assuré de continuer son aventure dans le cyclisme.

L’Armée de Terre en mauvaise posture

Une mauvaise nouvelle pour le cyclisme français à l’horizon ? L’avenir de l’Armée de Terre est totalement dans l’incertitude comme l’affirme Le Parisien, alors que la période de préparation pour la saison cycliste 2018 est déjà entamée. Depuis deux semaines, soit le 1er novembre, le dossier d’inscription aurait dû être déposé auprès de la Ligue Nationale de Cyclisme (LNC), mais à la surprise générale, ce n’est pas le cas de la formation Continentale. Malheureusement, cela ne dépend plus d’elle désormais. Un délai supplémentaire lui a été accordé pour s’inscrire, mais la décision finale va être politique. Et c’est bien ça le problème. Il faut savoir que la moitié du budget de cette équipe est assuré par le Ministère des Armées, donc leur sort va dépendre d’un choix. Cruel dénouement.

Encore ou stop ? La Ministre des Armées Florence Parly a le destin de l’Armée de Terre e cyclisme entre ses mains. Mais des indications révélées par le quotidien français ne sont pas très optimistes. En effet, elle ne serait pas aussi enthousiaste au fait de voir cette équipe poursuivre son chemin comme l’était son prédécesseur Jean-Yves Le Drian. Rien n’est encore joué à l’heure actuelle, cependant le temps presse. Préparer une saison dans de telles conditions semble évidemment très compliqué. Et encore plus incompréhensible, jamais l’Armée de Terre n’avait atteint un tel niveau de compétitivité depuis sa création datant de 2011. Sa vingtaine de succès sur cette saison venait de la placer comme meilleure équipe de troisième division.

Fiche de l’équipe

Bilan équipes : UAE Team Emirates, des débuts prometteurs

Classé finalement douzième du World Tour, UAE Team Emirates faisait ses débuts dans le cyclisme et dans l’élite mondial. Pour cette première année d’expérience, la formation des Emirats s’est montré à la hauteur tout en prouvant qu’elle avait le niveau pour rivaliser.

UAE Team Emirates fait sa place

En quelques mois seulement, UAE Team Emirates s’est déjà imposé comme un membre à part de l’échelon du World Tour, qui englobe les courses les plus prestigieuses du calendrier. Pourtant, ce n’était pas gagné en début au vu de l’effectif avec très peu de coureurs avec de solides références au niveau mondial. Mais à l’image de Rui Costa, ancien champion du monde, l’équipe dans sa globalité a réalisé quelques coups sur l’ensemble de la saison. Pour eux ainsi que tous leurs concurrents, les Grands Tours constituent un moment charnière dans une année. Une période dans laquelle il ne faut pas se louper, et où l’objectif est d’au moins gagner une étape. C’est ce que UAE Team Emirates est parvenu à faire sur le Giro et la Vuelta. Il y a pire comme début.

Comptant sur sa jeune génération, l’équipe n’a pas été déçue durent ses grands rendez-vous. Dès la quatrième étape du Tour d’Italie, un poids était retiré avec le succès acquis par Jan Polanc au sommet de l’Etna. Grimpeur de 25 ans en pleine évolution, ce n’est pas son seul fait d’arme puisqu’il a confirmé sur le reste de la compétition. En ne craquant pas véritablement jusqu’au terme des trois semaines, le Slovène a terminé onzième du classement général. Mais il n’est pas la seule satisfaction, un compatriote s’est révélé sur le Tour d’Espagne. Matej Mohoric est perçu comme une valeur montante du cyclisme, et il est entrain de confirmer tous les espoirs placés en lui. Sa victoire à Cuenca reste à ce jour le plus bel instant de sa jeune carrière, qui paraît tellement prometteuse.

Des belles confirmations

Unique leader pour les courses par étapes, beaucoup d’espoirs reposaient encore cette année sur Louis Meintjes. Discret mais efficace, le Sud-Africain continue de tracer sa route gentiment mais sûrement. Des progrès sont visibles saisons après saisons, ce qui fait de lui un sérieux candidat dans les Grands Tours. Huitième du Tour de France, il arrive à faire sa place sur la Grande Boucle, ce qui n’est pas un mince exploit. Grâce à lui aussi, UAE Team Emirates parvient à peser un minimum dans ses épreuves si spécifiques, comme le sont les classiques.

Pour ce type de parcours, c’est un autre membre qui brille, il s’agit de Diego Ulissi. C’est sans doute l’Italien qui a décroché la plus belle victoire de l’année 2017 pour cet effectif. Premier du Grand Prix Cycliste de Montréal, le puncheur a obtenu un résultat qu’il cherchait à acquérir depuis tant de temps. Ces efforts ont été récompensés. Une preuve également qu’à force de persévérance et de volonté, il est possible de s’immiscer dans la hiérarchie mondiale.

Fiche de l’équipe

Wout van Aert seul leader du circuit Telenet Superprestige

Vainqueur ce dimanche à Gavere, en Belgique, Wout van Aert a repris seul la tête du classement général dans le Superprestige. Après cinq manches disputées sur les huit au total, le champion du monde possède deux points d’avance sur Mathieu van der Poel.

Wout van Aert profite des faits de course

Ne jamais être résigné ! C’est à quoi doit penser Wout van Aert après la manche de Superprestige disputée à Gavere. Encore une fois dominé par Mathieu van der Poel une bonne partie de la course, le Belge s’est finalisé imposé au final. Une malheureuse crevaison a frappé le Néerlandais dans le dernier tour, et Wout van Aert en a profité immédiatement. Le champion du monde actuel qui avait vécu jusque-là une saison compliquée retrouve à coup sûr le sourire. Mais surtout dans le cadre du Superprestige, ça lui permet d’être dans le coup plus que jamais. Vainqueur déjà à Boom le 21 octobre, le Belge n’a jamais fait pire qu’une deuxième place, ce qui lui permet de faire toujours une bonne opération avec le barème des points proposés. Il mène de deux unités par rapport à son grand rival. La suite s’annonce indécise et spectaculaire.

Tout reste à faire

Après cinq épreuves sur huit, Wout van Aert comptabilise 72 points contre 70 pour Mathieu van der Poel. Il ne reste plus que les manches de Diegem (30 décembre), Hoogstraten (11 février), Middelkerke (17 février) pour faire la différence. Mais celle-ci risque d’être ténue avec la distribution des points. C’est à chaque fois quinze points qui sont attribués au vainqueur, et un seul point de différence pour les positions suivantes. Le classement général du Superprestige récompense davantage la régularité, ce qui donne à cet instant un léger avantage au coureur belge. Mais ce n’est pas fini entre les deux grands rivaux. Au contraire de la coupe du monde où Mathieu van der Poel possède déjà une avance confortable. Il y reste invaincu, même si sa présence pour la prochaine étape dimanche est encore en suspens à cause de son genou.

Site du Superprestige

Peter Sagan va régler ses comptes avec l’UCI, sans coup de coude

Peter Sagan (BORA – hansgroheest devenu papa d’un petit Marlon au mois d’octobre. Il est aussi devenu champion du monde pour la troisième fois consécutive à la fin du mois de septembre. Et que va faire Tourminator au mois de décembre ? Le Père Noël, c’est sûr, mais, surtout, il poursuivra l’UCI (Union Cycliste Internationale) dans un procès qui se tiendra devant le TAS (Tribunal Arbitral du Sport). Le motif, son éviction de la Grande Boucle. Visiblement, il ne l’a pas du tout digérée et semble toujours infondée pour lui et les dirigeants de l’équipe allemande.

Peter Sagan à la barre et se défendant. « C’est pas de ma faute ! »

Le jury des commissaires du Tour de France avait décidé de mettre dehors celui qui passa pour l’agresseur pénalisable de Mark Cavendish (Dimension Data). D’aucuns on parlé d’un coude sorti pour se rééquilibrer dans le sprint, d’autres on crié au scandale et sa mise à mort direct et les justiciers trancheurs l’ont prié de prendre la porte au bout de la 5e étape. Ils déclarèrent ce jour-là. « Nous avons décidé de disqualifier Peter Sagan du Tour de France 2017 après le sprint tumultueux, ici à Vittel, où il a mis en danger plusieurs coureurs, parmi eux, Mark Cavendish et d’autres impliqués dans la chute, dans les derniers mètres du sprint ». « Nous avons appliqué le règlement, article 11 du 12.1.040 qui dit sprint irrégulier et qui autorise dans des cas graves à disqualifier le coureur ». À partir du 5 décembre, le Slovaque demandera « réparation » à l’UCI devant le TAS. Cela pourrait donner ce genre de conversation improbable. « Qu’avez-vous à dire Monsieur Sagan pour votre défense ? C’est pas de ma faute, Monsieur le Juge, c’est celle de mon ami Cavendish qui m’a forcé à le faire. Et pourquoi a-t-il fait cela ? Ben, parce qu’il s’est vu perdre. Et pourquoi le coude ? Je n’avais pas d’autres arguments de libres à cette époque… »

Cher petit Papa Noël, n’oublie pas son petit soulier…

Père Noël, quand tu descendras du ciel, avec tes jouets par milliers, n’oublie pas le petit soulier de Peter Sagan. Essaie de voir avec l’UCI et le TAS si c’est possible de passer l’éponge sur ce qu’il a fait le 4 juillet 2017. Même s’ils le jugent coupable. Un beau cadeau qui lui permettrait de redorer son blason auprès de Christian Prudhomme. Histoire d’être blanchi avant de remettre le maillot vert insoupçonné sur le Tour de France 2018.

#blanccommeneige

Vidéo – Mauvais souvenir aux réminiscences évolutives pour Peto ?

@UCI_cycling 

Fabio Felline se concentre sur les courses d’une semaine et pavées

Après avoir vécu une saison pas totalement à la hauteur de ses espérances, Fabio Felline espère rebondir dès 2018 avec des objectifs en tête. L’Italien a révélé ses priorités pour les prochains mois de compétitions. Ce sera les classiques flandriennes et les courses par étapes d’une semaine.

Plusieurs buts pour Fabio Felline

A 27 ans, le temps presse pour Fabio Felline. Mais il est encore temps pour l’Italien de s’illustrer sur des courses qu’il affectionne tout particulièrement. Coureur passe-partout avec pas vraiment de points faibles est à la fois un atout mais aussi un désavantage au plus haut niveau. Le coureur de la Trek-Segafredo n’a pas démontré à ce jour un grand point fort qui pourrait lui permettre de briller dans une grande course. C’est sans doute ce qui lui sépare des tous meilleurs mondiaux. En 2018, il veut changer la donne en se concentrant sur quelques objectifs qu’il se sent capable de relever.

« Je ne veux pas trop penser aux grandes courses mais je veux me concentrer sur les courses où je peux montrer ma qualité et où mon corps est prêt à laisser une marque. C’est une bonne qualité d’être complet mais je ne veux pas parler des grandes tournées. Je veux mettre l’accent sur les courses où j’ai montré que je peux déjà faire quelque chose. Dans certaines des courses pavées je peux faire quelque chose et sur les petites tournées, j’ai montré que je suis compétitif pour le top cinq ou le podium. » A travers cette déclaration adressée à Cyclingnews, Fabio Felline sait à quel point ce choix peut s’avérer décisif pour la suite de sa carrière. L’Italien prend peu à peu conscience de ses qualités et de ses défauts, une remise en question indispensable pour remplir ses objectifs. Et pourquoi pas dès la saison cycliste 2018 ?

2017, des souvenirs contrariés

Les derniers mois n’ont pas été de tout repos pour Fabio Felline. Ça avait parfaitement débuté avec une victoire au Trofeo Laigueglia, puis deux mois plus tard sur le prologue du Tour de Romandie. Entre temps, il avait aussi terminé à la quatrième place du Het Nieuwsblad, preuve de son potentiel sur les classiques du Nord. Par contre, cela s’est compliqué sur la deuxième partie de saison. L’Italien a contracté une taxoplasmose, ce qui l’a contraint à stopper sa saison et à cause d’un manque de résultats. Sa dernière course remonte à la Coppa Agostini, à la mi-septembre. Mais ce temps est désormais révolue. Fabio Felline se dit confiant pour la nouvelle saison qui s’annonce.

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Caleb Ewan va débuter sa saison 2018 en Australie

Comme à son habitude sur chaque début de saison, Caleb Ewan entamera l’année 2018 à domicile, en Australie. Souvent à l’aise sur ses terres, le talentueux sprinteur d’Orica-Scott compte bien y briller une nouvelle fois.

Caleb Ewan, l’Australie pour commencer

On ne change pas une formule qui marche. Tel est l’état d’esprit de Caleb Ewan et de son équipe Orica-Scott. Au vu des derniers résultats obtenus par le coureur australien chez lui, il n’y a vraiment aucune raison de modifier ses plans. Habitué à gagner sur le Tour Down Under, première épreuve World Tour de l’année, et à se montrer beaucoup plus fringant que ses adversaires, le sprinteur sait se préparer pour cette période de la saison. A un moment où la grande majorité des effectifs viennent peaufiner leurs préparations en Océanie, un des leaders d’Orica-Scott est lui déjà au meilleur de sa forme. Et personne ne peut alors rivaliser avec lui, malgré la fraîcheur physique et l’envie de démarrer à nouveau la compétition. Il reste sur quatre victoires d’étape lors de la précédente édition de son tour national. De quoi aborder la suite avec le maximum de confiance.

https://twitter.com/OricaScott/status/930007400123334656

Un programme finalisé

Sur la route, Caleb Ewan reprendra la compétition dès le 7 janvier avec la course en ligne du championnat d’Australie. Un prestigieux rendez-vous qu’il n’a pas encore accroché à son palmarès. Son meilleur résultat reste jusque-là une deuxième acquise sur l’édition 2015. C’est une nouvelle occasion qui se présente à lui pour porter pendant une saison complète le maillot de champion de son pays. Après cela, il enchaînera par la People’s Choice Classic le 14 janvier suivi du Tour Down Under (16-21 janvier). L’une des stars australiennes du peloton a engrangé six succès sur les deux dernières années. Repartir sans avoir pu lever les bras serait une véritable déception. La semaine suivante, la course de Melbourne, autrement appelée la Cadel Evans Great Ocean Road Race (25 janvier) sera la dernière opportunité de s’illustrer.

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Bilan équipes : Lotto Soudal, un collectif bien huilé

Treizième du classement World Tour sur la saison cycliste 2017, plusieurs coureurs de la Lotto Soudal se sont illustrés. Avec vingt-cinq victoires acquises au total, l’équipe belge a démontré de belles choses et une jolie force collective.

Lotto Soudal au premier plan

Dix victoires en World Tour ! Cette année, le bilan de Lotto Soudal est plus qu’honorable sur les courses majeures du calendrier international. Et contrairement à d’autres effectifs, cela ne repose pas uniquement sur la performance d’un ou deux coureurs, mais sur un ensemble d’individualités. Concernant précisément le niveau de ces épreuves, cinq coureurs différents ont au moins gagné une fois. Ce très joli total a été atteint grâce à André Greipel, Tim Wellens, Thomas de Gendt, Tomasz Marczynski, et Sander Armee. En manque d’un leader pour jouer le classement général, la formation belge doit faire autrement pour parvenir à ses fins.

La Vuelta 2017 a été un parfait reflet de la mentalité offensive de la Lotto Soudal. Jouant en priorité les succès d’étape, les échappées étaient constamment formées avec un membre de l’équipe belge. Et le moins que l’on puisse dire, c’était une stratégie gagnante. Sur le dernier Grand Tour de la saison, ça a été pas moins de quatre succès engrangés. Un chiffre très impressionnant, et rare pour n’importe quelle formation sur une course de trois semaines. En prenant en compte la victoire d’André Greipel au Giro, seul le Tour était moins bon au niveau des résultats. Une légère déception qui n’altère en rien le constat général.

Une génération en progrès

Avec en majorité des représentants belges, Lotto Soudal peut compter sur des coureurs qui poursuivent leurs évolutions. En tête, Tim Wellens s’est imposé à sept reprises et a fini la saison en beauté. Vainqueur au classement général de la dernière épreuve de l’année au Tour of Guangxi, c’est déjà la troisième course par étapes du World Tour qu’il accroche à son palmarès. A 26 ans, il enrichit son palmarès après le BinckBank Tour et le Tour de Pologne. Mais ce n’est pas le seul cycliste de la Belgique sur lequel peut compter Lotto Soudal. Jens Debusschere et Jasper de Buyst ont aussi apporté leurs contributions dans la bonne performance générale. Sprinteur en nette amélioration, l’avenir risque d’être radieux sur le court terme. Et cela pourrait se concrétiser dès 2018.

Fiche de l’équipe

Accident de gym : Gianni Moscon (Team Sky) se fracture le scaphoïde

Coup d’arrêt dans la préparation hivernale de Gianni Moscon. Le coureur italien de la Team Sky s’est fracturé le scaphoïde après être tombé lors d’une séance de gymnastique. Contraint de subir une intervention chirurgicale, il devrait de nouveau pouvoir enfourcher son vélo d’ici quatre semaines.

Fracture du scaphoïde pour Gianni Moscon

Lundi, Gianni Moscon s’est fracturé le scaphoïde gauche lors d’une séance de gymnastique. Le coureur italien de la Team Sky travaillait son équilibre lorsqu’il a chuté. « Je faisais des exercices d’équilibre et je suis tombé. Habituellement, vous ne faites rien et au début, j’avais juste une bosse mais le poignet a commencé à gonfler », explique Gianni Moscon à La Gazzetta dello Sport. Opéré mercredi, il va devoir observer une période de repos et pourrait remonter sur son vélo dans quatre semaines.

Cette année, Gianni Moscon a remporté le championnat d’Italie du contre-la-montre et obtenu une médaille de bronze aux mondiaux de Bergen lors du chrono par équipes. Il s’est également classé 5ème de Paris-Roubaix et 3ème du Tour de Lombardie.

A LIRE : G. Moscon, disqualifié des Championnats du monde de Bergen 

Une saison controversée pour Gianni Moscon

La saison a été relativement controversée pour Gianni Moscon. Lors du Tour de Romandie, l’Italien de la Team Sky avait tenu des propos racistes envers Kévin Reza (FDJ). A l’arrivée, le ton entre les deux hommes est monté et dès le lendemain, Gianni Moscon est allé au bus de la FDJ pour s’excuser auprès du Français. La Team Sky quant à elle, avait suspendu son coureur pendant six semaines.

Lors des Championnats du Monde de Bergen, l’Italien a été disqualifié pour s’être abrité longuement derrière les voitures. Victime d’une chute dans l’avant dernier tour, il avait rapidement regagné la tête de la course grâce aux véhicules. Une décision sans conséquence puisqu’il s’était classé 29ème de l’épreuve.

Enfin, lors des Trois Vallées Varésines en fin de saison, Gianni Moscon aurait été impliqué dans la violente chute de Sébastien Reichenbach. Selon grimpeur de la FDJ, le coureur de la Sky aurait eu un comportement dangereux envers lui, provoquant sa chute. Une enquête est d’ailleurs en cours suite à la plainte déposée par le coureur suisse et son équipe.

A LIRE : Kenny Elissonde dresse le bilan de sa première saison à la Team Sky

Patrick Lefevere oriente Fernando Gaviria vers les classiques

Avec les départs de Marcel Kittel vers Katusha, la formation Quick-Step Floors a perdu l’un des plus grands sprinteurs de sa génération, si ce n’est le meilleur sur le circuit actuel. Pas seulement, car elle a également laissé filer Matteo Trentin vers Orica-Scott. Cependant, elle pourra toujours compter sur sa nouvelle recrue, Elia Viviani, mais surtout sur sa pépite colombienne Fernando Gaviria, qui devrait d’ailleurs participer à son premier Tour de France en 2018 !

Une saison réussie pour Fernando Gaviria

Avec ces quatorze victoires au compteur dont neuf sur le calendrier World Tour, Fernando Gaviria a pleinement réussi sa saison 2017. Cette dernière a été marqué, entre autres, par ses quatre succès au Giro d’Italia ainsi que sa première place au classement par points. Il a également brillé lors de la 6ème étape de Tirreno Adriatico au terme de laquelle il a devancé au sprint Peter Sagan (Bora-Hansgrohe)à et Jasper Stuyven (Trek-Segafredo).

Une histoire qui n’est pas prête de s’arrêter avec Quick-Step Floors car le sprinteur colombien a prolongé son contrat de deux ans avec l’équipe dirigée par Patrick Lefevere. Par ailleurs, en 2018, Fernando Gaviria devrait participer à son premier Tour de France.

A LIRE : Gaviria et Kittel, recordman de victoires

L’apprentissage doit continuer

A 23 ans, l’apprentissage doit continuer pour Fernando Gaviria, notamment sur les classiques printanières. Cette année, il s’est classé 5ème de Milan-San Remo et 9ème de Gent-Wevelgem. « Il a tellement de talent qu’il faut le canaliser », explique Patrick Lefevere, le manager général de Quick-Step Floors, à Cyclingnews. « Fernando Gaviria doit comprendre que ce n’est pas toujours facile, il doit garder les pieds sur terre car il est impatient et voudrait tout avoir en un an. » Pour Patrick Lefévère, il est important de s’assurer qu’il garde sa place au sein de l’équipe et qu’il continue sa progression auprès des coureurs plus expérimentés. « Il devrait écouter Iljo Keisse qui lui a demandé de venir avec lui sur les classiques printanières comme le Tour des Flandres. Cette année, il a appris 75% de ce qu’il doit savoir et j’espère que l’année prochaine, il complétera les 25% restants. »

Les quatre victoires de Fernando Gaviria sur le Tour d’Italie 2017 :

 

Est-on un grand champion quand on gagne la Coupe de France PMU ?

Peut-on dire qu’il y a des petits et des grands champions ou tous les Forçats de la route sont à mettre dans la même musette ? La différence de niveau qui contribue à la diversité du peloton joue aussi sur les résultats. Les performances intrinsèques des uns ne sont pas celles des autres. Si l’on se pose la question sur leurs grandeurs, il en va de même pour l’ampleur sportive d’une course. Le cycliste est suffisamment dur comme cela pour scinder ses acteurs dans des catégories qui relativisent leurs efforts. Le vainqueur de la Coupe de France PMU 2017 est un grand champion aux yeux de ceux qui savent que son titre traversera le temps.      

Laurent Pichon peut être fier de sa Coupe de France PMU

L’ancien coureur de la FDJ avait besoin de changer d’air. D’avoir la pression épanouissante et non celle qui rend le coup de pédale moins léger. Laurent Pichon a signé pour deux saisons chez Fortuneo-Oscaro et a retrouvé la niaque au sein de la formation bretonne d’Emmanuel Hubert basée à Rennes au Domaine Cicé Blossac. Le natif de Quimper sentait que l’aura forte et insolite de sa nouvelle équipe contribuerait à son bonheur cette année. Vainqueur de la 1er étape de la Semaine Internationale Coppi et Bartali, de la Route Adélie, du Grand Prix de la Classic Loire-Atlantique et du classement général de la Coupe de France PMU, sa saison est amplement réussie. Peter Sagan est champion du monde pour la troisième fois consécutive, mais, sur la même planète que lui, les multiples victoires de Laurent Pichon font aussi ses beaux jours irisés.  

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Un cheval de course breton pas souvent au PMU

Un coureur cycliste professionnel restera toujours un homme à part, un sportif d’exception. Quel qu’il soit. Laurent Pichon en est un. Seulement, il a été récompensé par le PMU (Pari mutuel urbain), mais ne doit pas souvent y mettre les pieds. À cet endroit on peut se permettre de dire que ce n’est pas un grand joueur. Et l’on peut même parier que c’est un petit driver au trot attelé !

https://twitter.com/FortuneoOscaro/status/929112593893117954

Vidéo – Laurent Pichon vainqueur d’une belle et grande course

@FortuneoOscaro

L’équipe Orica-Scott boucle son effectif 2018 avec 25 coureurs

La formation australienne Orica-Scott a bouclé son effectif pour la saison à venir. L’équipe va compter 25 coureurs articulés autour de ses leaders, Esteban Chaves et les frères Adam et Simon Yates pour les courses à étapes et de Caleb Ewan et Matteo Trentin pour les sprints.

Le collectif Orica-Scott renforcé

Le grimpeur colombien Esteban Chaves et les frères Yates seront de nouveau les leaders d’Orica-Scott sur les courses à étapes et notamment les Grands Tours. L’arrivée de Mikel Nieve, en provenance de la Sky, est un atout majeurs pour ces hommes, de part ses qualités de grimpeur mais également son expériences. « Évidemment, faire appel à un coureur comme Nieve, qui a été l’un des bras droits de Chris Froome, est une bonne chose pour nous », explique Matt White, directeur sportif d’Orica-Scott. « Il jouera un rôle similaire ici et apportera son expérience et son soutien à nos jeunes coureurs, tout en étant capable de gagner de grandes courses. »

« Nous sommes une équipe plus compétitive que l’an passé », poursuit Matt White. « L’objectif était donc de se renforcer davantage et les coureurs que nous avons recruté complètent parfaitement l’équipe que nous avions déjà en place. Par exemple, Matteo Trentin et Jack Bauer sont deux coureurs qui vont renforcer notre groupe classique et apporter beaucoup au train de notre sprinteur, Caleb Ewan. Je suis certain que nous verrons des progrès significatifs pour notre équipe dans ces deux domaines. »

L’équipe a également recruté le néo-pro Lucas Hamilton. Le jeune australien, membre de la formation U23 d’Orica-Scott, a notamment remporté le Tour d’Alsace et s’est classé deuxième du Baby Giro en ayant tout tenter pour renverser la vainqueur de l’épreuve Pavel Sivakov (BMC Development Team) lors de la dernière étape.

A LIRE : Mikel Nieve quitte la Team Sky pour l’Australie 

Objectif Grands Tours pour 2018

Orica-Scott espère d’abord bien entamer la saison à domicile, au Tour Down Under, en Australie. Puis elle visera les classiques printanières et notamment le Tour des Flandres, seul monument qui manque à son palmarès, avant de s’orienter vers les Grands Tours, son objectif principal. Qui sera le leader de l’équipe sur le Giro, le Tour, la Vuelta ? Les rôles n’ont pas encore été distribué. Cette année, Adam Yates s’est classé neuvième du Tour d’Italie, tandis que son frère jumeau, Simon, a bouclé le Tour de France au septième rang avec la maillot blanc de meilleur jeune sur les épaules.

Composition de l’équipe Orica-Scott pour 2018 : Michael Albasini, Sam Bewley, Jack Bauer, Esteban Chaves, Luke Durbridge, Alexander Edmondson, Caleb Ewan, Jack Haig, Lucas Hamilton, Mathew Hayman, Michael Hepburn, Damien Howson, Daryl Impey, Christopher Juul-Jensen, Roger Kluge, Roman Kreuziger, Cameron Meyer, Luka Mezgec, Mikel Nieve, Robert Power, Matteo Trentin, Svein Tuft, Carlos Verona, Adam Yates et Simon Yates.

Kenny Elissonde dresse le bilan de sa première saison à la Team Sky

Après cinq saisons passées à la FDJ avec laquelle il est passé professionnel en 2012, Kenny Elissonde a rejoint la Team Sky cette année. Pour le jeune grimpeur français, l’heure est au bilan. Dans une longue entrevue accordée à Cyclingnews, il revient sur cette première année avec l’équipe britannique.

2017, une année d’apprentissage

Kenny Elissonde est passé professionnel en 2012 avec la FDJ. Le jeune français a porté les couleurs de la formation de Marc Madiot durant cinq ans avant de rejoindre la Team Sky en 2017. En souhaitant se lancer de nouveaux défis, le coureur de 26 ans est clairement sorti de sa zone de confort : « L’année a été bonne et intéressante, avec beaucoup de changements dans la façon de travailler. C’est une année d’apprentissage. Vous changez votre façon de manger, votre récupération, … tout. C’était un changement constant dans mes habitudes. Je suis resté cinq ans à la FDJ, j’avais le même entraîneur depuis l’âge de 18 ans, donc je savais que ce serait un grand changement. Je suis content de l’avoir fait. »

Un rôle d’équipier pour Kenny Elissonde

Kenny Elissonde a eu quelques opportunités, notamment sur la Route du Sud qu’il a bouclé à la troisième place au classement général. Propulsé leader de la Team Sky sur les routes françaises, il a obtenu le soutien de Poels ou encore d’Henao. Cependant, il est bien conscient de son rôle d’équipier au sein de l’équipe britannique : « Je suis satisfait de mon statut. Je suis équipier mais j’ai quelques opportunités parfois. A la Sky, c’est ainsi que ça fonctionne. Par exemple, j’ai fait troisième du Herald Sun Tour alors que Chris Froome était là. On peut donc trouver l’espace pour nos propres résultats si est est assez fort. Chez Team Sky, nous voulons juste gagner des courses. »

Kenny Elissonde – Photo : Tim De Waele

Une progression personnelle

« Je pense que je suis un meilleur coureur. J’ai progressé physiquement mais pas seulement car je me sens plus expérimenté. J’aimerais continuer à progresser, faire ce que j’aime. J’adore les Grands Tours, c’est mon truc. J’aimerais en remporter un en tant qu’équipier, aider mon leader en montagne, à gagner une course de trois semaines. » Cette année, Kenny Elissonde a participé au Tour d’Italie pour épauler Mikel Landa et Geraint Thomas, mais une moto a fait chuter la presque totalité de l’équipe Sky au pied du Blockhaus, mettant un terme aux objectifs de victoire finale. Le grimpeur français, quant à lui, a abandonné dans le Mortirolo au cours de la 16ème étape, des suites de plusieurs blessures provoquées par une autre chute deux jours auparavant.

Différence entre la FDJ et la Sky

Au cours de cette entrevue, Kenny Elissonde est revenu sur les principales différences qui opposent son ancienne équipe, la FDJ, à la Team Sky. La principale réside dans le fait que cette dernière se présente systématiquement sur une course avec un leader capable de gagner : « La grande différence, c’est qu’on a toujours un leader capable de gagner la course. On est dans l’action et un peu moins dans la réaction. Lorsque vous êtes dans la réaction, vous avez déjà presque perdu la course. »

L’Espagnol Daniel Moreno en route vers EF Education First en 2018 ?

Non renouvelé par la formation Movistar pour laquelle il roule depuis 2016, Daniel Moreno est à la recherche d’une nouvelle équipe. Selon les médias espagnols, l’ancien vainqueur de la Flèche Wallonne pourrait avoir trouvé son bonheur auprès d’EF Education First (ex. Cannondale-Drapac), dirigée par Jonathan Vaughters.

Daniel Moreno à la recherche d’une équipe

Daniel Moreno est passé professionnel en 2005 avec Relax-Fuenlabrada. Passé par la Caisse d’Epargne, Omega Pharma-Lotto puis Katusha, il avait rejoint l’équipe Movistar en 2016. Ce puncheur-grimpeur a, entre autres, remporté la Flèche Wallonne en 2013 et trois étapes du Tour d’Espagne. En 2012, il s’est également classé 5ème de la Vuelta, ce qui reste à ce jour son meilleur classement sur une épreuve de trois semaines.

Non renouvelé par la Movistar au terme d’une saison 2017 marquée par l’absence de victoire, Daniel Moreno est désormais libre de tout contrat. L’équipe espagnole ayant bouclé officiellement son effectif, le natif de Madrid n’est donc plus le bienvenu. Sa dernière course remonte ainsi au Tour d’Espagne qu’il a conclu à la 18ème place au classement général.

A LIRE : EF Education First dévoile son maillot pour la saison 2018 

Daniel Moreno vers EF Education First ?

Aucune annonce officielle n’a été dévoilé par le coureur et l’équipe mais le journal Marca affirme de source sûre que Daniel Moreno pourrait rejoindre EF Education First en 2018. Le puncheur espagnol de 36 ans aurait même d’ores et déjà signé un contrat. En effet, Marca « assure que Daniel Moreno a déjà signé son contrat pour la saison 2018 et qu’il effectuera donc sa quatorzième saison en tant que professionnel avec l’équipe américaine. »

Daniel Martinez va lui aussi rejoindre EF Education First l’an prochain. Jonathan Vaughters, le manager général de l’équipe américaine, a confirmé l’information auprès de Cyclingnews. A 21 ans, le jeune colombien porte actuellement les couleurs de Willier Triestina-Sella Italia. Cette année, il s’est classé 4ème au Tour de Turquie et a signé un Top 10 sur Milan-Turin.

Nacer Bouhanni quitte Orbea l’Espagnole pour Kuota l’Italienne !

Une rupture pour une remise en couple direct. C’est ce qu’a proposé l’équipe Cofidis à ses coureurs et à son sprinteur vedette Nacer Bouhanni. L’équipe nordiste était en fin de contrat avec Orbea. Pour continuer à pédaler la saison prochaine il fallait faire appel à une nouvelle marque de cycles. C’est Kuota qui équipera pour les deux prochaines saisons la formation de Cédric Vasseur. Le remplaçant d’Yvon Sanquer a donc présenté l’Italienne au pur-sang vosgien. Ça va décoiffer en 2018 je ne vous raconte pas !

Nacer Bouhanni l’électrique va repasser au dérailleur mécanique

Cela paraît comme un flash-back de passer d’une transmission électrique à une transmission mécanique. C’est pourtant ce que va faire l’équipe Cofidis en 2018 selon Nord Éclair. Toutes les équipes du World Tour l’ont délaissé depuis quelques années. La formation nordiste qui roulait en Shimano Dura-Ace Di2 jusqu’à présent passera ses vitesses en Campagnolo à l’avenir. Une marque italienne, tout comme les cadres, qui l’équipa déjà par le passé. Pour un coureur électrique comme Nacer Bouhanni, souhaitons que ses vitesses passent comme il le souhaite sans quoi nous aurons droit à sa petite mécanique de malcontent.

« La Primavera » pour italianiser à 100% le boxeur en rouge

Nacer Bouhanni est sans doute remonté sur le ring à cette heure. Boxeur émérite pendant le trêve hivernale pour parfaire sa condition physique, sprinteur la plupart du temps. Ses doigts vont bientôt presser en course les manettes carbone de l’élégante transmission italienne. Il faudra y aller avec souplesse et doigté pour ne pas froisser la belle. Huitième en 2017 de Milan-San Remo et quatrième en 2016 après un saut de chaîne, 2018 sera peut-être son année s’il parle gentiment à son oreille qui n’aura qu’une envie, c’est de prendre le mors aux dents pour le faire lever les bras sur la Via Roma.

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#jesuisritaletjelereste

Vidéo – L’art de conjuguer le cyclisme et la boxe anglaise

@BouhanniNacer

Daniel Teklehaimanot toujours sans équipe pour 2018

En ce 10 novembre 2017, Daniel Teklehaimanot fête ses 29 ans, mais la seule bonne nouvelle pour lui actuellement. L’Erythréen est dans une période totalement indécise, car son avenir pour la saison cycliste reste encore incertain. A cette heure, il n’a toujours pas d’équipe pour entamer l’année 2018.

Daniel Teklehaimanot disponible

Pourquoi une telle attente ? Alors que sa carrière se passait jusqu’ici sans accrocs, Daniel Teklehaimanot est entrain de vivre un moment délicat. Arrivé à la fin de son contrat avec la formation Dimension Data, le prolongement du contrat ne s’est pas réalisé, ce qui a mis fin à deux années de collaboration. Mais depuis, la situation ne s’est pas amélioré. Pour le moment, il n’a pas trouvé une autre équipe pour l’accueillir et l’intégrer dans son effectif. Le temps presse en plus, sachant que des coureurs reprennent déjà leur préparation hivernale et pensent déjà pleinement à leurs reprises respectives. Il ne reste plus que quelques semaines à l’Erythréen pour signer un contrat avec une équipe professionnelle. Sinon, cela pourrait bien ressembler à une année blanche.

Un parcours abouti

Cette situation très particulière paraît d’autant plus étrange que Daniel Teklehaimanot accomplit une jolie carrière. A 29, il est un coureur doté d’une belle expérience et qui a déjà effectué de grandes courses. Depuis son apparition en 2012 chez Orica-Scott, ses qualités se sont avérées très utiles pour l’ensemble du collectif. En quelques années de professionnalisme, le coureur natif d’Erythrée a participé au moins une fois à tous les Grands Tours (Tour d’Italie, Tour de France, Tour d’Espagne). Mais c’est surtout en France qu’il s’est fait connaître aux yeux du grand public et du monde entier. C’était au début de la Grande Boucle 2015 où avec le maillot de la MTN-Qhubeka, il est parvenu à porter le maillot à pois pendant plusieurs jours consécutifs. Une performance historique, car c’était le premier africain à la réaliser. Difficile donc de l’imaginer peut-être sans contrat pour la saison cycliste 2018. Les prochains jours et semaines vont être décisifs.

Fiche du coureur

Jean-Christophe Péraud nouveau membre de l’UCI

Ancien coureur cycliste professionnel et second du Tour de France 2014, Jean-Christophe Péraud va intégrer l’UCI. Nommé par cette organisation, il va occuper le rôle de responsable de l’équipement et de la lutte contre la fraude technologique. Le Français succède à Mark Barfield.

Jean-Christophe Péraud aux responsabilités

L’UCI prend des accents français ! Quelques semaines après la nomination en tant que président de David Lappartient, c’est au tour de Jean-Christophe Péraud d’occuper un poste dans cette organisation internationale. Coureur cycliste professionnel entre 2010 et 2016, il devient le nouveau manager technique avec comme lourde responsabilité de lutter contre la fraude technologique, le nouveau fléau du cyclisme. Il est fier de relever cette mission. « Le défi que j’ai reçu aujourd’hui répond parfaitement à mon souhait. J’investirai toute mon énergie, toute ma connaissance et mon expertise en ingénierie et en cyclisme dans ce rôle « . Simple coïncidence ou réelle volonté, cette annonce surprenante intervient seulement quelques heures après des nouvelles accusations sur ce domaine. Ce sont celles portées par Phil Gaimon, ex-coureur, qui estime que Fabian Cancellara a eu recours à une aide mécanique pendant ses succès sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix 2010. D’ailleurs, l’UCI va ouvrir une enquête pour en savoir davantage et avoir une réponse définitive sur ce qui s’est réellement passé.

Etre à la hauteur

Un sacré travail attend donc le nouvel élu Jean-Christophe Péraud. Militant pour un cyclisme propre à tous points de vue, le Français va devoir s’occuper de ce problème du dopage technologique ou mécanique qui est la nouvelle gangrène du cyclisme. Le communiqué de l’UCI précise qu’il aura notamment en charge la gestion des procédures d’approbation des équipements et vêtements utilisés en compétition, et celle des projets d’utilisation des nouvelles technologies. C’est dire à quel point la mission de l’ex-coureur d’AG2R La Mondiale paraît importante et fondamentale pour la bonne image du cyclisme mondial. Mais David Lappartient a confiance en lui. « Grâce à sa solide formation académique, sa carrière professionnelle et son expérience de meilleur athlète, il est l’homme idéal pour travailler, en étroite collaboration avec la Commission ad hoc , sur la modernisation de la réglementation et des procédures en vigueur concernant les équipements, en particulier celles concernant la lutte contre la fraude technologique. » 

Site officiel de l’UCI

Andrea Pasqualon prolonge deux ans avec Wanty-Groupe Gobert

Après avoir intégré l’effectif de la Wanty-Groupe Gobert en début de saison, Andrea Pasqualon va continuer dans la même équipe. L’Italien vient de prolonger son contrat en faveur de la formation belge pour deux années supplémentaires.

Andrea Pasqualon reste chez Wanty-Groupe Gobert

Andrea Pasqualon avec Wanty-Groupe Gobert jusqu’en 2019, c’est fait ! Recrue de cette équipe Continental Pro pour cette saison cycliste 2017, l’Italien a convaincu ses employeurs. Il portera ce maillot au minimum pour les deux années à venir, soit jusqu’à la fin 2019. Une prolongation qui paraît logique au vu des récentes performances de ce sprinteur de 29 ans, qui se révèle sur le tard. Habitué à un rôle d’équipier, ce coureur a démontré toute l’étendue de ses qualités durant les derniers mois. Avec comme aboutissement suprême, sa victoire obtenue sur la Coppa Sabatini, une semi-classique italienne disputée à la fin du mois de septembre. Un succès tout sauf anecdotique, car c’est le tout premier de sa carrière. Un événement à part dans sa vie de coureur cycliste professionnel.

https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/928931684942303233

Apparitions au haut niveau

Tout au long de la saison, Andrea Pasqualon s’est montré régulier signant plusieurs bonnes performances. Il compte de nombreux tops 5 et 10 à son actif, notamment acquis sur le Tour de Grande-Bretagne, le Paris-Tours ou l’Arctic Race. Mais l’Italien a surtout découvert le haut niveau en participant à son premier Grand Tour, c’était le Tour de France qu’il a d’ailleurs terminé. Une course déclic pour lui et sur son avenir. « J’ai d’abord dû m’adapter au haut niveau, mais après le Tour de France, tout a changé. J’ai gagné en force et en conviction. Et j’ai donc pu ramener de beaux résultats, couronnés par une victoire à la Coppa Sabatini. 2018 sera une année très importante pour moi. Je sens que je peux gagner des épreuves importantes. Pour cela, il faudra bien passer l’hiver, tant en Italie qu’en stage avec l’équipe. Je tiens aussi à remercier Jean-François Bourlart, Hilaire Van der Schueren et les sponsors pour la chance qu’ils me donnent et la confiance qu’ils m’accordent. »       

Fiche du coureur

Enquête de l’UCI sur le dopage mécanique de Fabian Cancellara

Après les récentes déclarations d’un ancien coureur cycliste Phil Gaimon, l’UCI a décidé de mener une enquête sur Fabian Cancellara. Le champion suisse est accusé d’avoir bénéficier du dopage mécanique lors de ses victoires sur le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix en 2010.

Fabian Cancellara dans le viseur

Une affaire qui ne fait que commencer ! C’est le livre “Draft Animals: Living the Pro Cycling Dream” qui a tout déclenché. Dans cet ouvrage, Phil Gaimon, qui a été cycliste professionnel, affirme que Fabian Cancellara avait eu recours à une aide mécanique en 2010. Cette année-là, le Suisse réalisait le mythique doublé Tour des Flandres et Paris-Roubaix“Lorsque vous regardez les images, ses accélérations ne semblent pas du tout naturelles,comme s’il avait du mal à rester sur les pédales. Il allait si vite que certains gars, qui font partie des mecs dont on sait maintenant qu’ils étaient les plus dopés du peloton, n’arrivaient pas à le suivre. Tout le peloton sait qu’il a eu un moteur pendant un temps.” Mais l’Américain est le premier à lancer de telles accusations.

Réaction de l’UCI

La décision de l’Union Cycliste International ne s’est pas fait attendre. Interrogé par le site Cyclingnews, le président David Lappartient a fait savoir qu’ne enquête serait ouverte à propos de cet épisode. “ Nous devons savoir exactement ce qui se cache derrière, comme tout le monde, et je veux le savoir exactement. Alors nous allons enquêter, c’est notre travail. A ce niveau, je ne peux pas en dire plus, mais j’espère que cela n’arrivera jamais dans le cyclisme professionnel. Si c’était le cas, ce serait un désastre pour l’image du cyclisme et c’est pourquoi nous devons nous battre. Je veux que les gens et les supporters sur le bord de la route fassent confiance au résultat, fassent confiance à l’UCI et fassent confiance aux contrôles de nos institutions.” Plus de sept ans, des doutes subsistent encore sur une éventuelle aide mécanique en faveur de Fabian Cancellara. Mais à cette heure, rien n’a encore été prouvé.

Site officiel de l’UCI

Bilan équipes : Vincenzo Nibali le sauveur de Bahrain Merida

Quatorzième au classement par équipes du World Tour, la saison globale de la Bahrain Merida repose en grande partie sur un coureur. Vincenzo Nibali, le leader incontestable de cette formation, a permis grâce à ses performances d’améliorer nettement le bilan général.

Vincenzo Nibali symbole de Bahrain Merida

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! Sans Vincenzo Nibali, la saison de la Bahrain Merida aurait ressemblé à une sacrée galère. Sur l’ensemble de l’année, cette équipe n’a récoltée que douze succès, dont quatre dans l’escarcelle du champion italien. C’est dire à quel point la première apparition dans le peloton international de cette toute nouvelle formation a été plus que compliquée. Mais heureusement pour elle son leader charismatique de 32 ans a été à la hauteur des attentes comme à son habitude. Du coup, le constat général est bonifié par les résultats obtenus par le requin de Messine.

Vincenzo Nibali a effectué une saison riche en plusieurs bonnes performances. Ses trois grands objectifs étaient le Tour d’Italie, le Tour d’Espagne et le Tour de Lombardie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Italien n’a pas été loin de la perfection. Vainqueur d’une étape sur chacun de ses Grands Tours, il a terminé à la troisième place finale du Giro et à la deuxième de la Vuelta. Il est le seul coureur avec Christopher Froome à être monté sur deux podiums d’une course de trois semaines en 2017. Un résultat de tout premier plan. Mais l’apogée de sa saison reste sa victoire sur le Tour de Lombardie. Dominateur dans le final, il s’est adjugé pour la seconde fois après 2015 ce Monument du cyclisme. Un récital à tous points de vue.

Bahrain Merida en souffrance

Un autre coureur s’est montré à son avantage sur la saison cycliste 2017. Il s’agit de Sonny Colbrelli, qui a franchi un cap supplémentaire. Souvent classé mais rarement gagnant sur les grandes courses, l’Italien s’est illustré en remportant une étape de Paris-Nice et la Flèche Brabançonne quelques semaines plus tard. Une jolie satisfaction pour ce sprinteur. Cela reste les meilleurs moments de la saison de Bahrain-Merida, parce que le reste de l’effectif n’a pas affolé les compteurs. La majeure partie des coureurs ne s’est pas imposé, ou alors sur des épreuves mineures. Un triste bilan général pour une équipe supposé avoir le niveau World Tour. Il lui faudra impérativement faire mieux la saison prochaine, et ne pas compter uniquement sur deux individualités. C’est ce qui la sépare encore principalement des meilleures mondiales.

Fiche de l’équipe

Bryan Coquard va plonger dans le grand bain de Vital Concept

On peut dire que l’expérience avec l’équipe Direct Energie n’est plus qu’un mauvais souvenir pour Bryan Coquard. En y mettant plus de nuance, elle aurait pu se terminer un peu mieux pour le sprinteur nazairiens. Une sélection au Tour de France 2017 n’aurait pas été de trop pour le remercier de ses bons et loyaux services au sein de l’équipe vendéenne. Jean-René Bernaudeau en a décidé autrement. La page est à présent tournée et le Coq doit rechanter !

La vitalité de Bryan Coquard au service d’un nouveau concept

Il en sera le chef de file. L’équipe Vital Concept a son leader tout désigné pour la saison 2018 et 2019. À nouvelle équipe nouveaux défis pour Bryan Coquard, dont un qu’il se doit de  relever dès la prochaine saison. En claquer une sur le Tour de France. Elle ouvrira son compteur sur la Grande Boucle. En 2016, Marcel Kittel (Quick-Step Floors) lui avait ôté d’un boyau l’immense privilège de lever les bras. La plus longue étape entre Saumur et Limoges (237,5 km) avait bien failli sourire au Coq qui crut chanter en fin d’après-midi ce jour-là, même si s’égosiller pour cet oiseau n’appartient qu’aux aurores. Bientôt, il devra mettre sa force vitale au service de sa nouvelle formation dirigée par Jérôme Pineau. Il n’y aura pas de poule à séduire, plutôt des sponsors. Pour cela, il faudra qu’il soit le roi sur son fumier, fier et passer le premier sur la ligne d’arrivée autant que possible lors de ses prochains combats de coqs.

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Gagner une classique pour nous donner la chair de poule

Bryan Coquard âgé de 25 ans a souvent fait « Cocorico ! » sur la route depuis qu’il est passé professionnel. Son titre de champion du monde de l’Américaine en 2015 sur piste avec Morgan Kneisky et sa médaille d’argent à l’omnium aux Jeux olympiques de Londres furent aussi des moments forts de sa carrière. Avec un palmarès déjà bien fourni, doit-il avoir le complexe Arnaud Démare ? Sans en être honteux, la testostérone aidant, c’est avant tout un moteur pour décrocher un monument pour sprinteurs. Une classique flandrienne comme Gand-Wevelgem ou Paris-Tours conviendrait bien au Coq pour qu’il soit en pâte une bonne fois pour toutes.

#lecoqdoitrechanter

Vidéo – Marcel Kittel contre Bryan Coquard. Bientôt la revanche !

@LeTour

Eusebio Unzué favorable à des remplaçants sur les Grands Tours

Manager de la formation Movistar, Eusebio Unzué fait de nouveau parler de lui. Dans une interview accordée au site Ciclo 21, il souhaite l’intégration de remplaçants dans les Grands Tours à l’avenir pour pallier à tout abandon.

Eusebio Unzué veut des remplaçants

Et si le cyclisme prenait le pas des sports collectifs ? C’est en tout cas ce que souhaite Eusebio Unzué, le manager de Movistar, en évoquant la possibilité de remplacements. Jugeant la prochaine étape pavée du Tour de France trop dangereuse, il souhaiterait obtenir une compensation. « J’aimerais que l’on puisse remplacer les coureurs tombés dans la première semaine avec trois coureurs préparés pour suppléer les coureurs blessésLe cyclisme doit montrer des signes d’humanité, les coureurs se détruisent à enchaîner les étapes de 200 kilomètres dans des mauvaises conditions ». Il a sans doute peur de perdre dès les premiers jours de course un coureur comme Nairo Quintana ou Mikel Landa. Mais pourquoi vouloir modifier les règles du jeu alors que cette proposition n’a aucune chance d’aboutir ?

Un changement majeur ?

Les remplacements dans le cyclisme ne sont pas prêts d’arriver. Et pour cause, il est impossible d’imaginer un coureur débarquer en pleine course après plusieurs étapes disputées. A cet instant, tout le monde ne serait plus sur le même pied d’égalité, mais pire encore, les résultats suivants pourraient être faussés. Par contre ce qui est sûr de se passer pour la saison cycliste 2018, c’est que les Grands Tours vont connaître une modification dans le règlement avec huit engagés par équipes au lieu de neuf. Pour les différents effectifs, c’est nécessairement un équipier en moins pour aider leurs leaders respectifs. Cette réforme a justement été mise en place pour dynamiser la course et qu’elle soit moins cadenassée, notamment sur le Tour de France. Les premiers effets seront visibles au mois de mai sur le Giro. Et cela permettra de juger si les résultats sont concluants.

Site officiel de l’équipe

Bilan équipes : Astana, des coups d’éclat et le drame absolu

Quinzième du classement final en World Tour, Astana a alterné tout au long de l’année entre le chaud et le froid. Plusieurs fois au sommet de la hiérarchie, ses coureurs n’ont pas toujours tenu la distance sur le long terme.

Astana, des grimpeurs à la hauteur

La montagne, un terrain d’expression idéal pour Astana. Durant cette saison cycliste 2017, c’est dans ce genre d’étapes que les coureurs de la formation kazakhe se sont le mieux illustrés. Des résultats qui paraissent aussi logiques au vu de l’effectif qui fait la part belle aux grimpeurs. Parmi eux, il y a bien évidemment le leader Fabio Aru qui a connu une saison particulière. D’abord indisponible dans le début de saison l’obligeant à renoncer au Giro, sa première grande performance est arrivée en juin. Le Sarde est devenu champion d’Italie en surclassant la concurrence. C’est à ce moment qu’il connaît sa meilleure période en enchaînant en première semaine du Tour de France. Vainqueur à la Planche des Belles Filles, l’Italien faisait très belle impression.

Mais ça n’a pas duré pour lui. Peu à peu, sa forme physique s’est dégradée, avant de perdre tout espoir pour monter sur le podium. Une cinquième place au général pour cet ancien vainqueur du Tour d’Espagne 2015 est assurément une légère déception. L’enchaînement avec la Vuelta 2017 a été plus difficile avec une treizième place finale. Mais chez Astana sur cette course, un autre coureur s’est démarqué. Miguel Angel Lopez a éclaboussé de toute sa classe le dernier Grand Tour de la saison. Le Colombien a remporté deux étapes se terminant au sommet, à chaque fois en solitaire. Mais comme son coéquipier italien, il calé sur la fin pour échouer à la huitième place du général. Cela reste quand même déjà un très bon bilan pour ce jeune grimpeur de 23 ans, qui apparaît comme le futur leader d’Astana.

Une saison particulière

Souvent en second rideau, Jakob Fuglsang a signé cette année la plus belle victoire de sa carrière sur le Dauphiné. Très impressionnant, il ne s’est pas contenté de dominer le classement général mais a aussi gagné deux étapes dans cette édition. C’est de loin la performance la plus aboutie par un coureur d’Astana sur la saison cycliste 2017. Un succès final dans une course par étapes n’est jamais anodin. Mais à l’image de ses coéquipiers, la confirmation n’a pas été autant probante par la suite. Attendu sur le Tour de France, le Danois avait bien démarré. Il était à la lutte avec d’autres favoris du général avant qu’une chute scelle ses dernières illusions.

Mais cette année Astana a surtout été frappé par le drame, laissant le côté sportif au second plan, même encore plus loin. Avec le décès de Michele Scarponi, c’est toute une équipe qui s’est retrouvée orpheline d’une sacré personnalité. Pourtant, ça avait commencé de la meilleure des manières avec l’Italien. C’est lui qui a débloqué le compteur de victoires d’Astana au mois d’avril sur le Tour des Alpes. Tout un symbole. Mais malheureusement, c’était sans le savoir la dernière de sa carrière. 2017 restera à jamais une année noire pour l’équipe kazakhe.

Fiche de l’équipe

La superbe Mathilde Gros ne fera plus jamais de mauvais tours

On pourrait dire que Mathilde Gros est une artiste très douée de La Piste aux Étoiles. Ce n’est pas Roger Lanzac qui me contredirait. Cette très jeune pistarde de 18 ans illumine les anneaux incurvés en parquet depuis ses premiers faits d’armes en junior. Auréolée samedi dernier d’une médaille de bronze en vitesse individuelle lors de l’épreuve de Coupe du monde de Pruszkow (Pologne), son ascension fulgurante est en passe d’atteindre les plus hauts sommets. Elle n’a plus le droit de faire de mauvais tours, de piste, bien sûr.

Crédit photo : Facebook Mathilde Gros

Mathilde Gros a chuté, mais s’est relevée. La force d’une Grande

Monter sur la troisième marche à Pruszkow confirme son avènement dans le cercle des grandes pistardes. Une surprise, certainement pas. On aurait tendance à être peu indulgent à son égard. Privilège des promus et à quoi doit s’attendre une grande championne. Quand on se penche sur ces résultats en juniors, ses trois titres de championne du monde décrochés à Montichiari (Italie) cette année, en vitesse individuelle500 mètres et keirin, présageaient un avenir où l’ambition ne doit avoir aucun doute d’être multi-titrée chez les élites. Sa découverte du très haut niveau aux Championnats d’Europe 2017 à Berlin s’est concrétisée par une médaille d’argent en vitesse. Battue par la multiple championne du monde Kristina Vogel. En Pologne elle aura tout de même enfoncé une écharde à son talent blessé. Une chute en finale du keirin a endommagé son épaule gauche. Constat radiographié, entorse acromio-claviculaire. Que Mathilde Gros ne s’inquiète pas. Ce trip douloureux sur des lames de bois n’entravera pas la confiance qu’on lui témoigne ici. La jeune femme native d’une région très ensoleillée, Cornillon-Confoux (Bouches-du-Rhône), va vite remonter sur son vélo pour gagner des titres à quelques centimètres de sa deuxième Côte d’Azur.

Crédit photo : Facebook Mathilde Gros

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Elle a emballé le capteur de puissance tout en s’amusant !

Est-ce que Mathilde Gros croit au hasard ? Je lui glisse depuis mes croyances sur les liens de causalité, qu’il n’existe pas. Seulement, tout cela lui a échappé. Pensant faire carrière comme basketteuse de haut niveau, un vélo d’intérieur muni d’un capteur de puissance va changer le cours de son histoire à la loi très attractive. La future reine du sprint mondial monta dessus devant le préparateur physique du pôle France de BMX. La suite ne fut que changement de cap. Des parquets reluisants des salles de sport, elle passa à ceux ternis des vélodromes. Beaucoup diraient que son destin était tracé ainsi. Seulement c’est sans compter sur le karma, une loi de l’évolution. Dans une vie antérieure, Mathilde Gros a sûrement pédalé toute une vie entière avec des petits braquets sans que cela lui offre la possibilité d’atteindre de gros rêves. Dans cette vie, c’est du Gros, ça gagne et envoie du lourd. Mathilde, vous croyez toujours au hasard maintenant ? 

https://twitter.com/gros_mathilde/status/914160417345241088

#canondelapiste

Vidéo – Pour mieux connaître la Miss en 56 secondes chrono

Le Twitter de Mathilde Gros : @gros_mathilde

L’Instagram de Mathilde Gros : ici