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Elia Viviani, dés débuts prévus au Tour Down Under en 2020

Dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, Elia Viviani a dévoilé en partie son programme pour la saison prochaine. A l’image de cette année, sa rentrée est prévue pour le Tour Down Under au mois de janvier. Le Tour de France sera aussi l’un des objectifs du coureur italien.

Elia Viviani prépare déjà activement la saison 2020 ! Le mois de novembre n’a même pas débuté que l’Italien sait à quoi vont ressembler ses premiers mois de compétition l’année prochaine. Dès le 21 janvier, il sera présent au départ du Tour Down Under, qui est traditionnellement la première épreuve World Tour. Après avoir été en Australie et une période sans aucun jour de course, le nouveau coureur de Cofidis reviendra au pays. En mars, Tirreno-Adriatico, Milan-San Remo seront dans son viseur.

Dans les classiques du nord, Elia Viviani s’alignera également. Il est prévu qu’il fasse Gand-Wevelgem et le Tour des Flandres. Sur le Ronde, ce sera une première participation en ce qui le concerne. Ça pourrait être aussi le cas pour Paris-Roubaix, dont sa présence n’est pas encore certaine tout comme au Giro. Par contre, le Tour de France fera bel et bien partie de son calendrier.

Tour des Alpes 2020 : du dénivelé tous les jours

Lors du Tour des Alpes 2020, les puncheurs et grimpeurs auront de belles occasions de s’illustrer. Le parcours qui vient d’être dévoilé les avantagent clairement avec cinq étapes, qui pourraient avoir toutes sans exception une influence sur le classement final. Pour rappel, la dernière édition est revenue à Pavel Sivakov (Team INEOS) vainqueur devant son coéquipier Tao Geoghegan Hart et Vincenzo Nibali (Team Bahrain Merida).

Etape 1 : Bressanone – Innsbruck (142,8 km)

tour des alpes 2020 etape 1

Etape 2 : Innsbruck – Feichten im Kaunertal (121,5 km)

tour des alpes 2020 etape 2

Etape 3 : Imst – Naturno (163,9 km)

tour des alpes 2020 etape 3

Etape 4 : Naturno – Valle del Chiese/Pieve di Boni (168,6 km)

tour des alpes 2020 etape 4

Etape 5 : Valle del Chiese/Idroland – Riva del Garda (120,9 km)

tour des alpes 2020 etape 5

Le Tour d’Arabie Saoudite fait son apparition au calendrier

C’est une toute nouvelle épreuve inscrite au calendrier. Dès la prochaine saison va avoir lieu la première édition du Tour d’Arabie Saoudite. A l’initiative de la société Amaury Sport Organisation (ASO), elle se disputera entre le 4 et le 8 février.

En 2020, une nouvelle course va démarrer. Il s’agit du Tour d’Arabie Saoudite, qui va être une course par étapes classée 2.1. En sachant que ça se déroule du 4 au 8 février, ce sera une épreuve disputée sur cinq jours.

Et au vu de la période, elle se positionne en début de saison. Avec le Tour d’Oman, dont la onzième édition est organisée du 11 au 16 février, des coureurs auront la possibilité d’enchaîner deux compétitions dans le Moyen-Orient. Jusqu’à présent, ce n’était pas possible.

Le Tour de Californie pas disputé en 2020

Pourtant installé au calendrier depuis 2006, le Tour de Californie ne fera pas partie du programme de courses l’an prochain. C’est l’organisation de cette course par étapes américaine qui a été contrainte d’annoncer cette nouvelle.

C’est la fin ! Après quatorze éditions, le Tour de Californie disparaît du calendrier international. Une information aussi inattendue que brutale. Rien ne laissait présager une telle issue jusqu’à ce communiqué de l’organisation indiquant l’arrêt de sa compétition.

La décision a été très difficile à prendre, mais les fondements économiques du Tour de Californie ont changé depuis le lancement de la course.

Chaque année, le Tour de Californie se disputait au mois de mai. L’épreuve américaine WorldTour a notamment été remporté ces dernières années par Peter Sagan, Julian Alaphilippe, Egan Bernal et Tadej Pogacar.

Eli Iserbyt en démonstration sur le circuit de Gavere

Sur la troisième manche du Superprestige, Eli Iserbyt (Pauwels Sauzen – Bingoal) a fait forte impression. Le Belge s’est imposé avec une belle marge sur ses adversaires dont Lars van der Haar (Telenet – Baloise) et Laurens Sweeck (Pauwels Sauzen – Bingoal), les deux autres coureurs ayant terminé sur le podium.

En huit courses disputées depuis le début de saison, il l’a emporté à six reprises. Jusqu’à présent, les statistiques d’Eli Iserbyt sont éloquentes. Très performant depuis que les premières épreuves ont démarré, cela s’est vérifié à Gavere (Belgique) à l’occasion d’une manche comptant pour le Superprestige. Le rythme imposé de sa part lui a permis de se détacher progressivement en tête de course. Seul Toon Aerts (Telenet – Baloise) l’a accompagné un temps, mais le champion de Belgique est parti à la faute. Il va ensuite perdre du terrain et finalement échouer au sixième rang.

De son côté, Iserbyt a saisi l’occasion pour se retrouver finalement seul à l’avant. Et va réussir à se mettre à l’abri d’un éventuel retour dans les derniers instants. Pour preuve, son premier poursuivant Lars van der Haar a concédé 43 secondes sur la ligne d’arrivée. Le troisième Laurens Sweeck a concédé 54 secondes. A partir de la quatrième place, l’écart a atteint la minute. Dès le week-end prochain, Iserbyt va devoir se confronter à un autre concurrent, Mathieu van der Poel, qui va faire sa rentrée sur cette saison de cyclo-cross.

Mark Cavendish s’engage avec le Team Bahrain Merida

Après quatre années passées avec Dimension Data, Mark Cavendish va changer d’équipe. Lors de la saison 2020, le Britannique portera le maillot du Team Bahrain Merida. A 34 ans, le coureur originaire de l’île de Man compte retrouver le chemin de la victoire.

Un changement d’équipe en forme de dernier défi ? Mark Cavendish, 34 ans, s’apprête à vire une saison dans une nouvelle formation. Auparavant membre de Dimension Data, il fera désormais partie de l’effectif de Bahrain Merida. Pour le moment, le contrat signé le lie avec cette équipe pour un an. Son but va être de retrouver un niveau qui pourrait lui permettre de lutter pour glaner des succès. Une tâche qui s’annonce difficile d’avance face aux meilleurs sprinteurs au monde que sont Elia Viviani, Dylan Groenewegen, Fernando gvairia, Pascal Ackermann ou encore Sam Bennett.

Un retour au premier plan ?

Sur ces trois dernières saisons, Mark Cavendish est clairement dans le dur. Il n’a connu que deux succès depuis le début de l’année 2017 : une étape du Tour d’Abu Dhabi (février 2017) et une étape du Tour de Dubai (février 2018). Si l’apogée de sa carrière est derrière lui, cela ne signifie pas pour autant que le Britannique est fini. La prochaine saison doit lui servir à retrouver son niveau d’antan ou en tout cas en partie. Ce changement, à ce stade de sa carrière, montre que Cavendish n’a pas baissé totalement les bras. Ses premières sorties seront à scruter de près.

Giro 2020 : de Budapest à Milan, un parcours équilibré et varié

Le parcours du Giro 2020 a été dévoilé par les organisateurs du Tour d’Italie. Ce premier grand Tour de la saison cycliste 2020 sera disputé du 9 au 31 mai prochains. Le Grand Départ sera sonné quant à lui de Budapest avec trois jours complets passés en Hongrie, puis le reste de la course s’effectuera en Italie avec une arrivée prévue à Milan après un contre-la-montre. Au total, les coureurs devront parcourir 3 579,8 kilomètres.

A LIRE AUSSI : Peter Sagan au départ du Tour d’Italie 2020

Pour cette 103e édition, les hostilités démarreront du côté de la Hongrie. C’est la première fois qu’elle fera office de Grand Départ dans une course de trois semaines. Les trois premières étapes auront lieu dans ce pays dont un contre-la-montre pour débuter.

Puis le retour, en Italie et plus précisément en Sicile se fera à l’occasion de la quatrième étape. Dans les deux premières semaines, l’arrivée au sommet de l’Etna (5e étape) constituera assurément le moment à ne pas rater pour les favoris. Les autres étapes clés sont globalement concentrés sur les sept, huit derniers jours de course. L’enchaînement de la 14e et la 15e étape sera prépondérant avec un chrono individuel de 33,7 kilomètres suivi d’une arrivée au sommet à Piancavallo. Mais la très haute haute montagne permettra dans les derniers jours de dégager définitivement une certaine hiérarchie.

Sur la 18e étape, l’ascension mythique du Stelvio (2 758 m d’altitude) et point culminant de ce Giro risque d’avoir une influence avec une arrivée au sommet jugée peu de temps après au Lac de Cancano. Et que dire de la 20e et avant-dernière étape où il faudra enchaîner le Col d’Agnel, d’Izoard, Montgenèvre et Sestrière. Épique tout simplement. Un ultime chrono individuel de 16,5 kilomètres à Milan referma le Tour d’Italie 2020.

Samedi 9 mai – Etape 1 – Budapest › Budapest (8,6 km – CLM individuel)

Dimanche 10 mai – Etape 2 – Budapest › Gyor (195 km)

Lundi 11 mai – Etape 3 – Szekesfehervar › Nagykanisza (204 km)

Mardi 12 mai – Etape 4 – Monreale › Agrigente (136 km)

Mercredi 13 mai – Etape 5 – Enna › Etna (Piano Provenzana) (150 km)

Jeudi 14 mai – Etape 6 – Catane › Villafranca Tirrena (138 km)

Vendredi 15 mai – Etape 7 – Mileto › Camilgliatello Silano (223 km)

Samedi 16 mai – Etape 8 – Castrovillari › Brindisi (216 km)

Dimanche 17 mai – Etape 9 – Giovinazzo › Vieste (198 km)

Mardi 19 mai – Etape 10 – San Salvo › Tortoreto Lido (212 km)

Mercredi 20 mai – Etape 11 – Porto Sant’Elpidio › Rimini (181 km)

Jeudi 21 mai – Etape 12 – Cesenatico › Cesenatico (205 km)

Vendredi 22 mai – Etape 13 – Cervia › Monselice (190 km)

Samedi 23 mai – Etape 14 – Conegliano › Valdobbiadene (33,7 km – CLM individuel)

Dimanche 24 mai – Etape 15 – Rivolto › Piancavallo (183 km)

Mardi 26 mai – Etape 16 – Udine › San Daniele del Friuli (228 km)

Mercredi 27 mai – Etape 17 – Bassano del Grappa › Madonna di Campiglio (202 km)

Jeudi 28 mai – Etape 18 – Pinzolo › Lac de Cancano (209 km)

Vendredi 29 mai – Etape 19 – Morbegno › Asti (251 km)

Samedi 30 mai – Etape 20 – Alba › Sestrières (200 km)

Dimanche 31 mai – Etape 21 – Cernusco sul Naviglio › Milan (16,5 km – CLM individuel)

Peter Sagan prendra le départ du Tour d’Italie 2020

En même temps que la révélation du parcours du Tour d’Italie 2020, Peter Sagan en a profité pour révéler sa participation à ce Grand Tour. Ce sera une première dans la carrière du coureur de BORA – hansgrohe. A noter que le triple champion du monde enchaînera avec le Tour de France quelques semaines plus tard.

Il sera l’une des plus importantes attractions du Tour d’Italie 2020, si ce n’est la principale ! Peter Sagan va courir pour la première fois cette course de trois semaines. Le Slovaque y sera forcément attendu pour glaner au moins une victoire d’étape. Un tout autre résultat serait assurément une déception pour le triple champion du monde en sachant qu’il y aura plusieurs opportunités.

2020, une nouvelle approche pour Sagan

Depuis l’entame de sa carrière, Peter Sagan totalise douze participations à des Grands Tours. Le Slovaque a fait huit Tour de France et quatre Tour d’Espagne, mais n’a encore aucun Tour d’Italie à son compteur. Jusqu’à présent, le Giro n’a jamais constitué une priorité pour l’une des principales stars du peloton international. Mais cela va évoluer dans quelques mois. Cela dit, son programme de compétitions ne sera pas chamboulé. Que ce soit les classiques dites flandriennes et le Tour de France, ce seront encore des objectifs majeurs la saison prochaine.

Julien Vermote intègre l’effectif de Cofidis Solutions Credits

Après avoir passé deux saisons chez Dimension Data, Julien Vermote évoluera sous d’autres couleurs en 2020. Le Belge sera avec la formation Cofidis, qui a réussi à s’attacher les services du coureur belge réputé pour ses qualités de rouleur.

La fin de saison est à peine actée depuis la dernière étape du Tour de Guangxi, mais les équipes préparent déjà activement l’année suivante. Et notamment du côté de chez Cofidis, qui vient d’enregistrer une nouvelle arrivée en la personne de Julien Vermote. Ce coureur de 30 ans arrive en provenance de la formation Dimension Data où il n’a pas connu le meilleur passage de sa carrière. Ce fut clairement deux dernières saisons en demi-teinte pour le Belge.

Julien Vermote en renfort

Si les années 2017 et 2018 n’ont pas été les plus probantes pour Julien Vermote, cela reste tout de même un rouleur de grande qualité. Ses grandes capacités dans le rôle d’équipier ne sont plus à prouver. Chez Quick Step, il avait été notamment l’un des artisans des nombreuses victoires de Marcel kittel sur le Tour de France 2016. C’est pourquoi son apport sera indispensable pour la formation Cofidis, qui pourra compter sur lui pour aider les différents leaders. Et pourra, à titre personnel, jouer sa carte sur quelques épreuves comme les classiques du nord.

Total Direct Energie va disputer les épreuves WorldTour en 2020

Au terme de cette saison, Total Direct Energie a remporté le classement Europe Tour. Loin d’être anecdotique, cela lui donne l’assurance de participer à toutes les courses inscrites au calendrier WorldTour. De quoi avoir de belles perspectives pour la saison 2020.

Les trois Grands Tours, les cinq Monuments,… En 2020, Total Direct Energie s’est donné le droit de participer aux plus grandes épreuves cyclistes. Sa première place au classement lui vaut ce privilège. A la lutte quasiment jusqu’au bout avec Wanty-Groupe Gobert sur la dernière épreuve de la saison qui était le Tour de Guangxi, la formation vendéenne est parvenu à conserver la tête.

Un programme différent

Total Direct Energie va pouvoir s’aligner sur des courses à laquelle elle n’avait pas l’habitude d’y prendre part. A l’image du Tour d’Italie et du Tour d’Espagne, qui ne faisait pas partie de son programme faute d’invitations. C’était aussi le cas sur des courses par étapes telles que Tirreno-Adriatico, le Tour de Catalogne, le Tour du Pays Basque sans oublier quelques classiques. De quoi construire un calendrier différent avec l’effectif qui est à sa disposition. A Niki Terpstra, Niccolo Bonifazio, Lilian Calmejane, Anthony Turgis et autres de se montrer le plus performant possible.

Primoz Roglic termine l’année numéro 1 mondial

Après que le Tour de Guangxi soit terminé, l’UCI a publié le classement mondial de l’année. Celui-ci est dominé par Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma), qui termine au sommet de la hiérarchie devant Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) et Jakob Fuglsang (Astana Pro Team).

La saison est désormais officiellement terminée. Le Tour de Guangxi remportée par Enric Mas a été la dernière épreuve du calendrier de la saison. L’occasion pour l’UCI d’officialiser la place de numéro 1 mondial sur l’année de Primoz Roglic. Vainqueur de l’UAE Tour, du Tirreno-Adriatico, du Tour de Romandie, du Tour d’Emilie et des Trois Vallées Varésines, le Slovène s’est montré très régulier et performant cette saison. Mais sa performance la plus notable restera bien évidemment sa victoire finale au classement général de la Vuelta. C’est ce premier Grand Tour remporté qui lui a permis de prendre la tête du classement mondial et de la conserver jusqu’au bout.

Longtemps leader, Julian Alaphilippe s’est fait dépasser par Roglic uniquement à partir de la mi-septembre. S’il finit numéro 2 mondial, le Français restera un coureur majeur de cette saison 2019. Brillant sur une très grande partie de la saison, de la fin du mois de janvier sur le Tour de San Juan (Argentine) jusqu’au Tour de France en juillet, il a cumulé douze succès et non des moindres. Vainqueur des Strade Bianche, de Milan-San Remo, de la Flèche Wallonne, de deux étapes au Tour de France et quatorze jours avec le maillot jaune, le Français pouvait difficilement espérer mieux.

Du lourd dans les meilleurs mondiaux

Derrière ce duo composé de Roglic et Alaphilippe qui aura fait forte impression cette saison, Jakob Fuglsang est celui qui complète le podium au niveau du classement mondial. Pas illogique en sachant que le Danois de 34 ans a certainement vécu la meilleure année de sa carrière. Ses performances les plus notables resteront son sacre sur Liège-Bastogne-Liège, l’un des cinq Monuments, et sa victoire au général du Critérium du Dauphiné. Le top 5 est complété par Egan Bernal vainqueur du Tour de France et Alejandro Valverde toujours aussi régulier, ce qui lui a permis notamment de finir à la deuxième place de la Vuelta. Plus largement, dans le top 10, on retrouve également des sprinteurs et coureurs de classiques du nord. Entre la 6e et 10e place, Greg Van Avermaet, Pascal Ackermann, Alexander Kristoff, Elia Viviani, Peter Sagan sont classés dans cet ordre.

Pascal Ackermann gagne la dernière étape, Enric Mas remporte le général

Lors de la sixième et dernière étape du Tour de Guangxi, Pascal Ackermann (BORA-hansgrohe) a conclu l’affaire au sprint. L’Allemand a fini ainsi cette course par étapes chinoise avec une deuxième victoire en poche. Juan Sebastian Molano (UAE Team Emirates) et Timo Roosen (Team Jumbo-Visma) ont pris les places d’honneur. De son côté, Enric Mas (Deceuninck – Quick Step) a passé sans encombre cette journée pour s’adjuger le classement général final.

Pascal Ackermann finit en beauté. Il s’est imposé sur l’étape qui concluait la troisième édition du Tour de Guangxi et aussi la saison cycliste. Sur un profil tracé autour de Guilin sur 168,3 kilomètres, cela pouvait difficilement échapper à un sprinteur et ça s’est confirmé dans les faits.  Échappés, Wang Meiyin (Bahrain Merida), Frederik Frison (Lotto-Soudal), Jay Thomson (Dimension Data), Paul Ourselin (Total Direct Energie) et Kevin Van Melsen (Wanty-Gobert) ont bien essayé de surprendre le peloton mais n’y sont pas parvenus. Une fonction la jonction effectuée, il n’y avait plus de doute quant à l’issue. C’est de manière groupée que s’est déroulée cette arrivée avec Pascal Ackermann qui n’a pas eu de mal ensuite à régler le sprint. Performant sur cette épreuve, il avait déjà remporté la troisième étape et autrement pris trois fois la deuxième place.

Enric Mas vainqueur final

Comme prévu, la dernière étape n’a rien changé au général. Leader depuis sa victoire sur l’étape décisive, Enric Mas est parvenu à conserver sa place tout en haut de la hiérarchie. Une belle manière pour l’Espganol de finir l’année et son passage chez Deceuninck-Quck Step. Dès l’an prochain, il va se retrouver chez Movistar. Le podium de cette dernière course par étapes WorldTour a été complété par Daniel Felipe Martinez (EF Education First) et Diego Rosa (Team INEOS).

Jens Debusschere signe chez B&B Hotels – Vital Concept

Le Belge Jens Debusschere (30 ans) évoluera lors des deux prochaines saisons cyclistes au sein de la formation B&B Hotels – Vital Concept. Après une seule saison passée sous le maillot de l’équipe WorldTour Katusha Alpecin (licence rachetée par Israel Cycling Academy), Debusschere rejoindra pour deux années Jérôme Pineau, le manager général de l’équipe Continental Pro.

Jens Debusschere arrive en France

Vital Concept – B&B Hôtels se renforce en vue de la prochaine saison. La formation bretonne a annoncé l’arrivée dans ses rangs de Jens Debusschere. Le contrat signé lie les deux parties pour les deux prochaines saisons, soit jusqu’au terme de la saison 2021.

Âge de 30 ans, le Belge apportera assurément son expérience notamment sur les courses flandriennes. Adepte de ces classiques, il s’est révélé performant par le passé en signant quelques résultats probants. A son actif notamment, deux tops 10 sur Paris-Roubaix (9e en 2015, 10e en 2018) et surtout une victoire sur A Travers la Flandre.

Fernando Gaviria s’impose au sprint, Enric Mas garde les commandes

Sur la cinquième étape de ce Tour de Guangxi tracée entre Liuzhou et Guilin (212,2 km), Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) s’est montré le plus rapide dans l’emballage final. Au sprint, le Colombien a notamment dominé Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). C’est sa deuxième victoire dans cette édition. Au général, Enric Mas (Deceuninck-Quick Step) vainqueur la veille n’a pas connu de difficultés particulières pour conserver son maillot de leader.

Son deuxième succès en cinq étapes disputées. Sur le Tour du Guangxi, Fernando Gaviria a de bonnes jambes. Il l’a démontré lors de l’avant-dernière journée de course, la plus longue de cette édition, en faisant preuve d’autorité dans les derniers dizaines de mètres. Un ton au-dessus, dès que le Colombien a fourni son effort final, personne n’a été en mesure de rivaliser avec lui.

Sur un parcours un peu vallonné, cela s’est terminé comme c’était à prévoir au sprint. Et comme depuis que le départ de cette course par étapes a été donné, ce sont les mêmes qui ont trusté les premières positions. Vainqueur d’une étape, Pascal Ackermann vient de terminer une troisième fois au deuxième rang. La série est encore plus éloquente pour Matteo Trentin, troisième pour la quatrième fois en cinq jours de course.

Mas proche de la conclusion

Que ce soit Gaviria, Ackermann, Trentin, voire un autre sprinteur, ils auront certainement une nouvelle occasion de s’illustrer sur la dernière étape. Du côté du général, tout changement serait pour le moins surprenant. Si tout se passe bien pour Enric Mas autour de Guilin sur les 168,3 kilomètres prévus, l’Espagnol ajoutera cette course par étapes WorldTour à son palmarès.

Nils Eekhoff fait appel devant le TAS

Nils Eekhoff, disqualifié des championnats du monde U23 alors qu’il avait remporté l’épreuve, a fait appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Trois semaines après, le coureur néerlandais qui goûtera au World Tour la saison prochaine avec Sunweb, a donc porté réclamation.

Nils Eekhoff disqualifié après sa victoire à Harrogate

L’annonce en avait surpris plus d’un. Alors que Nils Eekhoff venait de lever les bras et avait profité de son entourage pour fêter les premiers instants de ce titre de champion du monde espoirs, le jury des commissaires a décidé de la disqualifier. Les faits ? Un abris prolongé derrière voiture à plus de 130 kilomètres de l’arrivée. Après une chute, le sprinteur de 21 ans a profité du sillage de sa voiture pour tenter de revenir au plus vite sur le peloton. Acteur dans le final, il s’est même porté à l’attaque avant de régler le petit groupe au sein duquel il était. Finalement déclassé, c’est Samuele Battistella qui avait été déclaré vainqueur et Eekhoff laissé dans la détresse.

La décision portée devant le TAS

Près d’un mois après l’événement, Nils Eekhoff a donc porté la décision devant le TAS apprend-on du média néerlandais NOS. Alors qu’il n’avait pu contester la sentence, l’agent du coureur avait laissé entendre qu’une action en justice était envisagée. Ce qui est remis en cause c’est notamment le délais d’attente avant la mise hors course. Pourquoi avoir attendu l’arrivée et donc la victoire d’Eekhoff alors que les faites remontent à plusieurs heures auparavant ? Dans le flou, SEG, qui manage nombre de coureurs sur le continent européen avait déclaré juste après l’épreuve à nos confrères de Cyclingnews : « Nous étudieront la situation et les options juridiques que nous avons pour défendre Nils et veiller à ce qu’il reçoive le maillot arc-en-ciel qu’il mérite ». Pour le moment, aucune information n’est sortie du TAS.

Jos van Emden gagne le Chrono des Nations, Primoz Roglic 3e

Pour cette 38e édition du Chrono des Nations, Jos van Emden est celui qui a effectué le plus rapidement le parcours de 46,3 kilomètres autour des Herbiers. Le Néerlandais a battu deux autres spécialistes réputés de l’effort solitaire, Filippo Ganna (Team INEOS) et son coéquipier Primoz Roglic.

Il ne pouvait pas mieux achever sa saison. Auteur d’une très belle prestation sur le Chrono des Nations, Jos van Emden est allé décrocher la victoire après un peu plus de 55 minutes d’effort. En 55 minutes et 2 secondes très précisément, le Néerlandais a notamment pris le meilleur sur Filippo Ganna et Prmoz Roglic, qui doivent se contenter des places d’honneur sur le podium. C’est la première fois qu’il inscrit son nom palmarès de cette course contre-la-montre. Et succède par la même occasion au Danois Martin Toft Madsen vainqueur des deux précédentes éditions et seulement 7e cette fois-ci.

Une course de haut niveau

Réputé pour ses qualités de rouler, Jos van Emden a été fidèle à sa réputation sur un parcours où il a pu développé toute sa puissance. Sa moyenne supérieure aux 50km/h prouve à quel point le coureur du Team Jumbo-Visma a bien marché. C’est même avec une certaine marge que le champion en titre du contre-la-montre des Pays-Bas s’est imposé dans cette épreuve traditionnelle de fin de saison. Deuxième, Filippo Ganna a concédé onze secondes aux dépends du Néerlandais tandis que la principale attraction de cette édition Primoz Roglic et récent lauréat de la Vuelta a fait dix-neuf secondes moins bien que le meilleur temps final. C’est ainsi que ces coureurs termine cette saison. Place désormais à du repos bien mérité.

Eli Iserbyt reste invaincu en coupe du monde cette saison

La très belle série d’Eli Iserbyt en coupe du monde se poursuit. A l’occasion de la troisième manche disputée à Berne (Suisse), le Belge s’est de nouveau imposé. En un peu plus d’une heure de course, celui qui représente Pauwels-Bingoal a devancé avec une marge confortable Toon Aerts (Telenet-Baloise) et son coéquipier Michael Vanthourenhout.

Trois sur trois ! Pour le moment, le parcours d’Eli Iserbyt en coupe du monde est parfait. Vainqueur des deux premières manches disputées traditionnellement aux Etats-unis à Iowa et Waterloo en septembre, le Belge a réussi à enchaîner du côté de la Suisse et plus précisément sur le circuit de Berne. Dans cette course, il a une nouvelle fois affiché sa supériorité sur la concurrence même s’il manque toujours les deux principales stars de la discipline Wout Van Aert et surtout Mathieu van der Poel.

En terminant l’épreuve en 1h01’26 », Eli Iserbyt a relégué son dauphin Toon Aerts de trente-cinq secondes alors que le troisième Michael Vanthourenhout a fini à quarante-quatre secondes. C’est dire la différence qu’a su créer le vainqueur du jour, qui fait par la même occasion une excellente opération au classement général de la coupe du monde. Ayant le maximum de points possible (240) à ce stade de la compétition, Eli Iserbyt compte trente longueurs d’avance sur Aerts classé en deuxième position. En attendant le retour de Mathieu van der Poel, ce sont bien ces deux coureurs qui se démarquent durant ces premières compétitions.

Mathieu van der Poel, un retour imminent en cyclocross

Le compte à rebours est lancé. Dans deux semaines, Mathieu van der Poel sera de nouveau au départ d’une épreuve cyclocross. Véritable prodige de la discipline, sa participation à Ruddervoorde le 3 novembre prochain est actée.

L’attente touche à sa fin. Après avoir brillé tout au long de l’année sur la route (victoire à l’Amstel) et en VTT, Mathieu van der Poel va revenir en cyclocross, la discipline qui l’a révélé. Sa première course aura lieu le dimanche 3 novembre à l’occasion d’une manche de Superprestige disputée à Ruddervoorde dans les Flandres. Une information annoncée par son directeur sportif Christoph Roodhooft en marge du Superprestige de Boom qui avait lieu ce samedi 19 octobre.

Une nouvelle razzia en vue ?

En son absence ajoutée à celle de son plus grand rival Wout van Aert, les courses sont ouvertes pour la victoire depuis le début de saison. Les adversaires vont donc devoir en profiter sur les deux semaines à venir, car la donne risque de changer ensuite. Lors de l’exercice 2018-2019, Mathieu van der Poel avait accumulé 32 succès dont le titre mondial et n’avait quasiment jamais été battu. C’est dire ce qui attend l’ensemble des concurrents du champion néerlandais.

Enric Mas s’impose au sommet de Nongla Scenic Area

La 4e étape du Tour de Guangxi 2019 (161 kilomètres) est revenue à l’Espagnol Enric Mas. Dans l’ascension finale, l’Espagnol a répondu aux différentes attaques avant de montrer qu’il était le plus fort dans les derniers mètres. Il s’est imposé devant Daniel Martinez (EF Education First) et Diego Rosa (Team INEOS). Le coureur de la formation Deceuninck-Quick Step a également pris les rênes du classement général à deux jours de l’arrivée finale.

Enric Mas prend le contrôle du Tour de Guangxi

Si Wang Meiyin (Bahrain-Merida), Ryan Mullen (Trek-Segafredo) et Hamish Scheurs (Israël Cycling Academy) composaient l’échappée du jour, les coureurs savaient que c’est dans l’ascension finale que se jouerait la victoire d’étape. Mullen a tenté en solitaire dans les derniers kilomètres mais a été repris à 16 kilomètres du but. Le peloton s’est alors présenté groupé au pied de l’ultime ascension. Rémi Cavagna (Deceuninck-Quick Step) a porté une attaque et a longtemps devancé d’une poignée de secondes le peloton, permettant au futur vainqueur du jour, Mas, son coéquipier, de patienter sagement. Le Français finalement repris, c’est Antwan Tolhoek (Jumbo-Visma) qui a lancé les hostilités parmi les favoris. Mas, attentif, a suivi toutes les attaques pour finalement se défaire de ses adversaires dans les derniers mètres. Les deux éditions précédentes, les vainqueurs à Nongla Scenic Area ont remporté quelques jours après le Tour de Guangxi.

https://twitter.com/VelonCC/status/1185808609134993408

 

Bauke Mollema conclut en beauté

Une semaine après avoir remporté le Tour de Lombardie, Bauke Mollema a de nouveau levé les bras pour sa dernière course de l’année. A l’occasion de la Japan Cup courue sur 144 kilomètres, le Néerlandais s’est imposé pour la deuxième fois de sa carrière (il s’était imposé en 2015, ndlr). Le coureur de la formation Trek-Segafredo l’a remporté devant Michael Woods (EF Education First) et Dion Smith (Mitchelton-Scott) pointé à 44 secondes.

Trek-Segafredo a tout misé sur Mollema

Alors que Giulio Ciccone avait pris les devants en s’insérant dans l’échappée du jour, l’équipe Trek-Segafredo avait tout prévu pour son leader Bauke Mollema. Bien entouré, le Néerlandais s’est extirpé dans le dernier tour en compagnie de Michael Woods. Dans une arrivée à deux, le Néerlandais s’est montré plus fringant pour remporter la deuxième victoire de sa saison après son magnifique Tour de Lombardie.

Mathilde Gros, Corentin Ermenault et Bryan Coquard sacrés

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Belle journée pour les Français aux championnats d’Europe sur Piste à Apeldoorn (Pays-Bas). Après la médaille d’or de Benjamin Thomas sur l’omnium, ce sont trois titres de champions qui ont été décrochés par la délégation française. Mathilde Gros a remporté le keirin, Corentin Ermenault la poursuite individuelle et Bryan Coquard la course aux points.

Mathilde Gros pour son deuxième titre consécutif

Championne d’Europe sortante, Mathilde Gros a assumé son statut. Âgée de 20 ans, la native du Pas-de-Calais a devancé l’Allemande Léa Sophie Friedrich et la Russe Daria Shemeleva. Déjà sacrée championne d’Europe l’an passé, Gros s’est ressaisie après sa déception sur l’épreuve de la vitesse où elle a été éliminée en quart.

Corentin Ermenault établit un nouveau record de France

Lors des qualifications, Corentin Ermenault a établi un nouveau record de France sur la poursuite individuelle avec un temps de 4:10:314 sur 4 000 mètres (contre 4:15:616 qu’il avait lui même réalisé en août). Le jeune française (23 ans) a annoncé récemment mettre un terme à sa carrière sur route pour se consacrer à la piste. Et cela semble déjà porter ses fruits. Sur l’anneau  d’Apeldoorn, il a devancé l’Allemand Domenic Weinstein tout au long des 4 000 mètres d’effort pour s’octroyer son deuxième titre de champion d’Europe dans la discipline.

Bryan Coquard champion d’Europe !

Après sa deuxième place quelques jours plus tôt face à Elia Viviani lors de l’élimination, Bryan Coquard a remporté le titre de champion d’Europe de la course aux points. A Apeldoorn, le Français a devancé au terme des 160 tours de piste le Néerlandais Jan Van Schip et le Grec Christos Volikakis.

Pascal Ackermann l’emporte à Nanning

Pascal Ackermann a remporté la 3e étape du Tour de Guangxi disputée à Nanning sur un circuit à parcourir à cinq reprises pour un total de 143 kilomètres. Après avoir fini deuxième des deux premières étapes, l’Allemand de la BORA-hansgrohe a devancé Fernando Gaviria (UAE-Team Emirates) et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Evidemment, Ackermann conforte sa tunique de leader.

Van Goethem, Dlamini et Mosca échappés

Dès le départ donné, trois hommes ont pris quelques longueurs d’avance. Brian Van Goethem (Lotto-Soudal), Nic Dlamini (Dimension Data) et Jacopo Mosca (Trek-Segafredo) compoasaient l’échappée du jour. L’Italien Mosca en a profité pour rafler les points de la montagne. Il a pris la tête du classement du grimpeur devant le Français Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert) jusqu’à là porteur du maillot distinctif. L’échappée avait peu de chance d’aller au bout, puisque leur avance maximale a été de 2’55 seulement. Derrière, Mitchelton-Scott veillait pour durcir la course et tenter de faire décrocher un maximum de sprinteurs dans la bosse du circuit. Malheureusement, pour l’équipe de Trentin, d’autres sprinteurs sont passés pour se disputer la victoire. Sans contestation possible, Pascal Ackermann était le plus fort du jour dans le dernière ligne droite.

Demain, les coureurs rejoindront Nongla Scenic Area après 161 kilomètres. Les deux éditions précédentes, cette arrivée avait vu sacrer le vainqueur final… Alors les dés sont lancés.

La belle saison de Pascal Ackermann

Si BORA-hansgrohe avait pu compter sur lui en 2018, l’année de son éclosion, c’est encore plus vrai en 2019. Vainqueur dès le mois de février sur la Clasica Almeria, l’ancien champion d’Allemagne est encore capable de briller en octobre. Entre temps, il a remporté deux étapes du Giro ainsi que le Grand Prix de Fourmies, entre autre. Avec ce nouveau succès en Chine, Ackermann porte son compteur à 12 victoires cette année ! Il est le deuxième coureur le plus prolifique de son équipe derrière Sam Bennett (13 victoires) mais largement devant Peter Sagan (4 victoires).

Benjamin Thomas champion d’Europe de l’omnium

A Apeldoorn, aux Pays-Bas, Benjamin Thomas a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès déjà bien fourni sur piste. Le coureur français, qui évolue à la Groupama-FDJ, a remporté le titre de champion d’Europe de l’omnium. Après les quatre épreuves, Thomas (173 pts) devance Danois Lasse Norman Hansen (162 pts) et le Britannique Oliver Wood (149 pts).

Benjamin Thomas vers les Jeux Olympiques

Aux Pays-Bas, Benjamin Thomas faisait figure de favori pour l’épreuve de l’omnium qui se déroule en quatre temps. Le Français a fait preuve d’une grande maîtrise lors de la course aux points pour s’octroyer le titre de champion d’Europe. L’actuel champion de France du contre-la-montre n’a jamais faibli au cours de cet omnium. Après s’être classé deuxième de l’épreuve scratch, premier de la course Tempo, puis deuxième de l’élimination derrière Elia Viviani, Thomas a réalisé une course aux points parfaite pour terminer le travail. A moins d’un an des Jeux Olympiques, le coureur français est une grande chance de médaille sur la piste.

Trois médailles pour la France

Outre ce titre acquis par Benjamin Thomas, l’équipe de France s’est également distinguée par le médaille d’argent de Bryan Coquard à l’élimination. Il avait du s’incliner dans un duel face à Elia Viviani, champion d’Europe sur route et futur pensionnaire de la formation Cofidis. En poursuite par équipes, la France (Grégory Baugé, Sébastien Vigier et Quentin Lafargue) a décroché le bronze derrière les Pays-Bas et la Grande-Bretagne.

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Daniel McLay le plus rapide, Pascal Ackermann prend la tête

A l’occasion de la deuxième étape du Tour de Guangxi qui faisait 152,3 kilomètres entre Beihai et Qinzhou, Daniel McLay (EF Education First) s’est montré le plus rapide. Au sprint, le Britannique a notamment eu raison de Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) nouveau leader au général et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott).

Pas forcément le plus attendu dans la caste des sprinteurs, Daniel McLay (EF Education First) a réussi tout de même à se distinguer. Lors de la deuxième journée de course du Tour de Guangxi, le Britannique s’est révélé redoutable en s’imposant au terme d’un final âprement disputé. Le coureur d’EF Education First l’a emporté devant Pascal Ackermann et Matteo Trentin. Comme la veille, les deux derniers coureurs cités ont fini respectivement à la deuxième et troisième place. Après avoir été battu par Fernando Gaviria, plus en retrait cette fois-ci (8e), ils ont été devancés par Daniel McLay.

En ce qui concerne Pascal Ackermann, tout n’est pas perdu quand même. Grâce à sa régularité sur les deux premiers sprints de la journée, l’Allemand se retrouve en tête du classement. De quoi atténuer provisoirement sa déception de ne pas avoir encore remporter une étape. Pour McLay, cette victoire est une belle manière de terminer son passage dans l’équipe EF Education First avec laquelle il a passé deux saisons contrastées. A partir de l’an prochain, il portera les couleurs du Team Arkéa-Samsic. Une équipe dans laquelle il faisait partie entre 2015 et 2017. Les sprinteurs vont avoir une nouvelle opportunité de se mettre en évidence lors de la troisième étape tracée autour de Nanning sur 143 kilomètres.

Fernando Gaviria vainqueur d’entrée renoue avec la victoire

Sur la première étape du Tour de Guangxi, un sprint massif a permis de départager les concurrents. Il a été remporté par Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) après 135,6 kilomètres de course autour de Beihai. Le Colombien a réussi la performance de battre au passage Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Par conséquent, il prend la tête au général.

Cela faisait un bail qu’il n’avait pas connu le succès. Fernando Gaviria s’est imposé en ouverture du Tour de Guangxi, la dernière épreuve WorldTour de la saison. Un soulagement assurément pour le Colombien plus victorieux depuis la troisième étape du Tour d’Italie en mai dernier. Pour mettre fin à cette disette, l’un des meilleurs sprinteurs au monde a réglé d’autres références en la matière que sont Pascal Ackermann et Matteo Trentin.

Voir ce trio occupait les trois premières places du classement n’est pas très surprenant. Avec un profil plat sans réelles difficultés, cela ne pouvait pas se terminer autrement que par un sprint. Tous ceux qui ont été battus auront l’occasion de prendre leur revanche sur la deuxième étape. De son côté, Gaviria tentera de l’emporter une nouvelle avec cette fois-ci le maillot de leader sur les épaules.