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Peter Sagan pourrait viser un quatrième titre mondial à Innsbruck en 2018

Interrogé par la Gazzetta dello Sport, Peter Sagan a évoqué les prochains Championnats du monde d’Innsbruck 2018. Sur un profil favorable aux grimpeurs avec un fort dénivelé, avec plus de 5 000 mètres, le Slovaque estime avoir s chance de conserver son maillot arc-en-ciel.

Peter Sagan croit en ses chances

 » Rien n’est impossible « . Cette déclaration étonnante de Peter Sagan fait référence aux Championnats du monde d’Innsbruck en 2018. Sur un parcours jugé très difficile, avec des pourcentages forts, la victoire est promise à un très bon grimpeur. Mais le Slovaque n’est pas certain. Il croit que c’est possible de bien se comporter sur cette épreuve disputée dans le Tyrol autrichien, et de devancer une nouvelle fois la concurrence. Une participation dans un an pour viser un quatrième titre mondial est à envisager très sérieusement. Selon l’icône du cyclisme international, la différence entre Bergen et Innsbruck n’est pas si différente.  » Ce dimanche, nous avions 3 600 mètres de montée, donc nous en sommes pas très loin. Avec un programme ajusté, je pense que je pourrai aller le chercher, mais on va voir. «  Absolument rien n’effraie Peter Sagan qui a l’intention d’écrire une nouvelle page de l’Histoire du cyclisme. Et ne veut plus quitter ce maillot arc-en ciel. 

Incertitude sur son choix

Une chose est certaine, c’est son niveau de forme affiché en septembre prochain qui déterminera ses éventuelles chances de conserver le titre mondial. Mais à moins d’un exploit extraordinaire, il est difficile de l’imaginer encore avec ce maillot distinctif et légendaire. Mais les plus grands champions sont capables de déjouer tous les pronostics. Pour un Championnat du monde estimé comme le plus dur depuis 1995 en Colombie, la tâche s’annonce très ardue. C’est par là que doit passer Peter Sagan pour rester le champion du monde de la discipline. Sa décision finale quant à une éventuelle participation sera prise dans quelques semaines, sans doute au moment de faire sa programmation pour la saison à venir. Avec de très nombreux enjeux de taille comme le Milan-San Remo, les classiques flandriennes, le Tour de France, et donc peut-être Innsbruck.

Fiche du coureur

Philippe Gilbert vise Milan-San Remo et Paris-Roubaix en priorité

Homme de classiques, Philippe Gilbert a tout remporté au cours de sa carrière ou presque. En effet, le Belge de la formation Quick-Step Floors n’a pas accroché à son palmarès Milan-San Remo, ni Paris-Roubaix. C’est la principale raison qui l’a poussé à prolonger son contrat jusqu’en 2019 avec l’équipe de Patrick Lefevere. S’il parvient à réaliser ses objectifs, il rejoindra Roger De Vlaeminck, Rik Van Looy et Eddy Merckx dans la catégorie des coureurs ayant remporté les cinq monuments au cours de leur carrière. Philippe Gilbert vise Milan-San Remo et Paris-Roubaix en priorité mais à 35 ans, peut-il y parvenir ?

2011, le triplé sur les classiques ardennaises

Auteur d’une saison 2011 exceptionnelle, Philippe Gilbert s’est définitivement imposé comme l’un des coureurs les plus talentueux du peloton sur les courses d’un jour. Cette année-là, il a réalisé le triplé sur les classiques ardennaises, à savoir l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Mais pas seulement. Il a également décroché la Clasica San Sebastian et le GP de Québec. Par ailleurs, en 2009 et 2010, il a remporté deux fois consécutivement le Tour de Lombardie.

Philippe Gilbert vise Milan-San Remo et Paris-Roubaix

Arrivé en provenance de la BMC Racing Team l’hiver dernier, Philippe Gilbert a renoué avec les victoires de prestige sous le maillot de la Quick-Step Floors. En effet, le Belge a remporté le Tour des Flandres pour la première fois de sa carrière mais aussi l’Amstel Gold Race qu’il avait déjà gagné à trois reprises par le passé.

L’ancien champion du monde ne souhaite pas s’arrêter là et veut ajouter Milan-San Remo et Paris-Roubaix à son palmarès. Ainsi, il aurait remporté les cinq monuments à savoir Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. C’est la principale raison qui l’a poussé à prolonger son contrat de deux saisons supplémentaires avec l’équipe de Patrick Lefevere.

« Phil a signé un nouveau contrat de deux ans parce qu’il se donne encore deux ans pour gagner la Primavera et Paris-Roubaix », explique le manager général de Quick-Step Floors au Het Nieuwsblad. « Ensuite, il a les cinq grands monuments. Ce n’est donc pas une question d’argent mais d’objectifs. »

Palmarès de Philippe Gilbert sur les Cinq Monuments :
Milan-San Remo /
Tour des Flandres 2017
Paris-Roubaix /
Liège-Bastogne-Liège 2011
Tour de Lombardie 2009 et 2010

A LIRE : Florian Sénéchal quitte Cofidis pour Quick-Step Floors

Tomasz Marczynski prolonge trois ans chez Lotto-Soudal

Grand animateur de la dernière édition de la Vuelta, Tomasz Marczynski vient de prolonger son contrat dans l’équipe Lotto-Soudal. La formation belge pourra compter trois années supplémentaires, soit jusqu’en 2020, sur les qualités reconnues du Polonais.

Tomasz Marczynski prolonge l’aventure 3 ans

Un choix fort de la Lotto-Soudal et de Tomasz Marczynski. Encore en pleine incertitude sur son avenir, voici le Polonais qui doit être entièrement rassuré. Il va porter le maillot de cette équipe emblématique jusqu’en 2020. C’est une grande marque de confiance auprès de ce coureur. Mais qui est très compréhensible sachant que le dernier Tour d’Espagne a été au-delà de toutes les espérances. Réputé comme un baroudeur, Tomasz Marczynski n’était pas habitué à s’imposer dans de telles courses. Sa dernière victoire de référence datait de 2015 sur son championnat national. C’est dire l’attente, mais ces trois semaines ont tout changé. Victorieux sur deux étapes de moyenne montagne, à chaque fois avec la manière, il affichait un très grand niveau de forme.

La Vuelta change tout

Sans ces deux coups d’éclat sur la dernière Vuelta peut-être que l’avenir de Tomasz Marczynski aurait été différent. Impossible de le savoir. Mais une chose est certaine, ce dernier Grand Tour de la saison amplement réussi a clairement jouer en sa faveur. Comment peut-on se séparer d’un coureur qui vous offre deux grandes victoires d’étape sur une des épreuves majeures du calendrier ? A 33 ans, ces performances lui redonnent indéniablement de la confiance et changent le statut du cycliste polonais. Désormais, il sera davantage surveillé et même craint par ses adversaires directs dans n’importe quelle échappée. C’est à quoi doit s’attendre Tomasz Marczynski qui vit la meilleure période de sa carrière bien entamée. Et ne raccrochera pas avant ses 36 ans.

Fiche du coureur

Guillaume Martin gagne l’étape et le général au Tour de Toscane

Perçu comme un grand espoir du cyclisme français, Guillaume Martin a fait parler tout son talent sur la deuxième étape du Tour de Toscane. Vainqueur en solitaire au terme d’un final en bosse, le coureur de Wanty-Groupe Gobert empoche également le classement général.

Guillaume Martin vainqueur du Tour de Toscane

Un final en apothéose ! C’est ce qui est arrivé à Guillaume Martin ce mercredi sur la deuxième et dernière étape du Tour de Toscane. Dans une étape assez vallonnée, avec surtout un final en bosse, le profil convenait parfaitement aux qualités du jeune français. Encore fallait-il le confirmer sur la route, et c’est ce qu’il a fait à merveille. Le coureur de la Wanty-Groupe Gobert, équipe de seconde division, a même terminé en solitaire devant de sacrés clients. Pour preuve, ce sont Giovanni Visconti et Mattia Cattaneo qui complètement le podium de l’étape. A noter également la très jolie cinquième place d’Anthony Delaplace, en pleine forme après sa victoire sur le duo normand le week-end dernier. Du côté des favoris pour la victoire finale, Steve Cummings mais surtout Vincenzo Nibali et Egan Bernal se sont montrés beaucoup trop attentistes. Ils perdent le général au profit d’un opportuniste de Guillaume Martin.

https://twitter.com/edoardochiozzi/status/913040092490543105

Une victoire finale prometteuse

En ce moment, Guillaume Martin connaît une période faste dans sa jeune carrière. Il est en pleine réussite depuis le mois d’août. C’est à cet instant que le talentueux puncheur-grimpeur s’est illustré en s’imposant pour la première fois chez les professionnels au Tour de Limousin. Une victoire marquante qui a été suivi par celle au Tour du Gévaudan, le dernier week-end. En seulement trois jours, le coureur de la formation belge vient de s’adjuger deux victoires au classement général. Une très belle manière de finir de la meilleure des manières la saison 2017, même s’il reste quelques semaines. Avec une première participation honorable sur le Tour de France, Guillaume Martin s’est incontestablement amélioré en quelques mois. Et devient un autre membre à surveiller de très près dans cette génération française pleine de talents.

Fiche du coureur

Novo Nordisk va prolonger son sponsoring deux années de plus

La formation Novo Nordisk va continuer à faire partie du paysage cycliste jusqu’en 2019 assurément. En effet, l’équipe continentale professionnelle américaine, exclusivement constituée de coureurs ayant le diabète, vient d’annoncer la nouvelle.

Novo Nordisk reste dans le peloton jusqu’en 2019 au moins

Novo Nordisk, l’entreprise pharmaceutique danoise spécialisée dans les traitements contre le diabète, poursuit son sponsoring au sein du peloton pour deux saisons de plus. Elle s’est associée à Type 1 (ex Novo Nordisk) en 2013 pour véhiculer son image à l’échelle internationale, à travers le cyclisme. Par ailleurs, l’équipe fait partie du projet « Changing Diabetes » qui a pour objectif d’améliorer les conditions de vie de millions de personnes touchées par la maladie.

« Nous remercions Novo Nordisk pour cette opportunité et attendons l’avenir avec impatience », a déclaré Phil Southerland, le manager général de l’équipe dans un communiqué. « Depuis notre rencontre, nous menons des projets sur le long terme, notamment dans la progression de nos coureurs. »

L’équipe Novo Nordisk rêve du Tour de France

L’équipe compte une seule victoire à son palmarès avec Scott Ambrose qui a remporté la 2ème étape du Tour des Phillipines 2015. Grâce à son statut de conti pro, elle mise sur les wild cards pour se faire inviter sur les plus grandes courses et espère, à terme, participer au Tour de France.

« L’équipe Novo Nordisk continuera à utiliser le cyclisme professionnel comme plate-forme pour partager ses expériences et ses histoires de vie pour inspirer, éduquer et responsabiliser toutes les personnes touchées par le diabète », poursuit Phil Southerland. « Personnellement, mon rêve et mon objectif est d’emmener l’équipe sur le Tour de France où nous pourrons atteindre un public énorme et les inspirer à vivre la vie la plus saine possible. »

Cette saison, la formation Novo Nordisk compte cinq Français dans ses rangs avec Mehdi Benhamouda, Corentin Cherhal, Romain Gioux, Charles Planet et Quentin Valognes.

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Fracture et fin de saison pour Fabio Sabatini (Quick-Step Floors)

Fabio Sabatini est contraint prématurément de mettre un terme à sa saison. Le coureur italien de la formation Quick-Step Floors s’est fracturé la main à l’entraînement et doit observer plusieurs semaines de repos. Cette année, il a contribué aux victoires de Marcel Kittel sur le Tour de France notamment.

Fabio Sabatini se fracture la main à l’entraînement

Fabio Sabatini s’est fracturé la main droite alors qu’il s’entraînait. Le coureur italien de la formation Quick-Step Floors a percuté le rétroviseur d’un vélo à l’arrêt et doit observer une période de repos de quatre semaines, ce qui met fin prématurément à sa saison. Cependant, il ne devra pas subir d’intervention chirurgicale.

« Je suis triste, car ce n’est pas comme ça que je voulais terminer ma saison. J’étais encore motivé pour aider l’équipe sur certaines courses en cette fin d’année mais je dois prendre les choses comme elles viennent. Le point positif, c’est que je n’ai pas besoin d’intervention chirurgicale. Cela signifie que je serai complètement rétabli d’ici décembre, quand nous allons participer à notre camp d’entraînement« , explique le principal intéressé dans un communiqué publié par son équipe.

A LIRE : Florian Sénéchal signe chez Quick-Step Floors

Une fin de saison prématurée

La dernière course de Fabio Sabatini a été la Primus Classic, le 16 septembre dernier, remportée par son leader Matteo Trentin. La veille, il avait contribué à la victoire de Fernando Gaviria au Kampioenchap van Vlaanderen. Initialement, l’Italien devait prendre le départ de l’Omloop Eurometropool dans deux jours, le Tour de Eurométropole puis Sparkassen Munsterland Giro.

Sa dernière victoire date de 2016 où il avait remporté le contre-la-montre par équipes du Tour de San Luis. Individuellement, il faut remonter à 2005, année durant laquelle il s’est adjugé la Coppa del Grano et la Coppa Città di Asti.

Reconnu pour ses qualités de poisson-pilote, il se mettra l’an prochain au service d’Elia Viviani, la nouvelle recrue de Quick-Step Floors, mais également de la pépite colombienne Fernando Gaviria.

A LIRE : Elia Viviani rejoint Quick-Step Floors pour deux ans

Fabio Aru (Astana) choisira son équipe après le Tour de Lombardie

Auteur d’une belle saison, marquée par ses deux jours en jaune et une victoire d’étape sur le Tour de France, Fabio Aru est sur le point de mettre un point final à sa saison, avec le Tour de Lombardie en ligne de mire. Le coureur italien de l’équipe Astana prendra une décision quant à son avenir au terme de la course.

Victoire d’étape et maillot jaune du Tour de France

Avec un départ donné en Sardaigne, son île natale, Fabio Aru avait fait du Centenaire du Giro d’Italia son grand objectif de la saison. Malheureusement, le pensionnaire de l’équipe Astana a été contraint de renoncer à son Tour national en raison d’une blessure au genou. En effet, à trois semaines du départ, il chute lors d’un stage d’entraînement en altitude et déclare forfait pour le Giro. Il doit alors revoir ses objectifs.

Après voir terminé 5ème du Critérium du Dauphiné, il remporte le titre de champion d’Italie sur route. Fabio Aru se présente ensuite sur le Tour de France où il vise le classement général. Auteur d’un début de course tonitruant durant lequel il remporte la 5ème étape au sommet de la Planche des Belles Filles, il s’empare du maillot jaune au terme de la 12ème journée, à Peyragudes. Esseulé après avoir perdu ses principaux lieutenants en montagne – Jakob Fuglsang et Dario Cataldo – Fabio Aru perd du terrain en troisième semaine et termine la Grande Boucle au cinquième rang, à plus de trois minutes du vainqueur, Chris Froome (Team Sky).

Il participe ensuite au Tour d’Espagne mais fatigué, il se classe 13ème seulement.

Fabio Aru choisira son équipe après le Tour de Lombardie, sa dernière course

Après une péride de repos bien méritée, Fabio Aru est sur le point de reprendre la compétition. Le grimpeur de l’équipe Astana va participer au Giro dell’Emilia et à Milan-Turin pour se préparer au Tour de Lombardie, le dernier objectif de sa saison. L’an passé, il s’est classé 11ème de la classique italienne.

Il se pourrait bien que le Tour de Lombardie soit la dernière course de Fabio Aru avec le maillot d’Astana. En effet, ce dernier est très courtisé par les autres équipes. Selon la Gazzetta dello Sport, il aurait signé un contrat de trois ans avec UAE Team Emirates. Cependant, le principal intéressé n’a pour l’heure pas pas confirmé l’information. « Concernant mon avenir, je prendrai une décision après le Tour de Lombardie et je n’ai à ce sujet jamais fait de révélations à la presse », explique Fabio Aru dans un communiqué.

A LIRE : Vincenzo Nibali fait son retour à la compétition en Toscane

L’Italien Davide Rebellin gagne une course à… 46 ans !

Encore en compétition, Davide Rebellin continue d’étonner son monde. A 46 ans, l’Italien s’est une nouvelle fois illustré au Tour de Banyuwangi (2.2), disputé en Indonésie, en remportant la première étape.

Davide Rebellin vainqueur à 46 ans

L’âge n’a pas d’emprise sur ses performances. Bien sûr, Davide Rebellin n’est pas aussi resplendissant que dans ses meilleures années, mais la performance est à souligner. Vainqueur de la première étape du modeste Tour de Banyuwangi (2.2), il affiche encore un très bon niveau malgré son âge très avancé pour la pratique du sport de haut niveau. Aujourd’hui, l’Italien a 46 ans mais la passion reste intacte et l’envie de se confronter à des coureurs qui ont parfois 20 ou 25 ans de moins le motivent toujours autant. Ce résultat est tout à fait exceptionnelle, tout en considérant que le niveau n’est pas très élevé. C’est un véritable événement à inscrire dans l’Histoire du cyclisme, car remporter une course à 46 ans mérite d’être salué à sa juste valeur. Cela va donner envie à Davide Rebellin de poursuivre et prolonger un petit peu l’aventure. Tant que les jambes suivent, tout est envisageable.

https://twitter.com/wcstats/status/912967033461071872

Une sacré longévité professionnelle

Débutée en 1992, la carrière de Davide Rebellin est très impressionnante. Cela fait 25 ans que l’Italien parcourent les routes du monde entier. Personne ne peut afficher une telle longévité. Mais c’est également un palmarès bien rempli, ainsi qu’une performance de haut niveau reproduite une seule fois jusqu’ici. Il faut remonter en 2004, précisément sur les classiques ardennaises, au mois d’avril. Cette année-là, Davide Rebellin réalise un triplé somptueux en s’offrant à la suite l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. A jamais le premier à gagner ces trois courses la même saison. Il sera suivi par Philippe Gilbert, auteur de cette performance en 2011. Autrement dit, l’Italien a marqué l’Histoire de son sport, et il continue à l’écrire d’une autre manière tout aussi étonnante.

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Arthur Vichot contraint de se faire opérer du genou droit

Éloigné des routes depuis le dernier Tour de France, Arthur Vichot va devoir passer par la case de l’opération. Il va subir une arthroscopie du genou droit le 9 octobre prochain. Ensuite, cinq semaines de repos totales seront nécessaires avant de reprendre l’entraînement.

Une saison 2017 compliquée pour Arthur Vichot

Un énorme coup dur ! La saison 2017 se finit comme elle s’est déroulée pour Arthur Vichot, dans la douleur. Sa dernière apparition date déjà du Tour de France, où il n’avait pas pu s’exprimer à sa pleine mesure. Son mal récurrent au genou est dû à une chute intervenue deux jours plus tôt avant son retrait de la Grande Boucle. C’était la onzième étape disputée entre Eymet et Pau. Ce jour-là, Marcel Kittel, alors maillot vert remportait un nouveau succès de prestige. Mais Arthur Vichot commençait à souffrir terriblement. Malheureusement, le 14 juillet, c’était au-delà de ses forces, il devait se retirer à contre cœur, dans l’anonymat général alors que Warren Barguil s’imposait le jour de la fête nationale. Et depuis, le mal n’a jamais disparu, ce qui l’oblige à se faire opérer dans une dizaine de jours pour améliorer son état de santé.

Pas la première blessure

Arthur Vichot n’est pas un coureur qui est épargné par différents soucis tout au long de sa carrière. Depuis plusieurs saisons, il y a toujours un problème qui doit le faire arrêter prématurément. En prenant les années 2014, 2015, 2016, et celle-ci, jamais le Français n’a pu s’exprimer pleinement à 100% du début jusqu’à la fin de saison. Une terrible malchance l’accable dans cette période, soit à cause de fractures d’une clavicule ou d’un virus. Sa saison 2018 s’en trouve déjà perturbée avec une préparation retardée. Le double champion de France pourra au mieux reprendre l’entraînement à la mi-novembre. Espérons pour lui que 2018 se passe cette fois-ci beaucoup mieux, parce que le talent est là, et le palmarès déjà bien rempli malgré plusieurs coups durs.

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L’ AMA suspend le laboratoire de Châtenay-Malabry

Dans un communiqué de presse tombé mardi en fin de journée, l’ AMA (Agence Mondiale Antidopage) a annoncé suspendre provisoirement l’accréditation du Laboratoire de Châtenay-Malabry, également connu sous le nom d’ Agence Française de Lutte contre le Dopage. Cette décision fait suite à la découverte de problèmes liés aux analyses. Cette suspension provisoire est entrée en vigueur le 24 septembre 2017.

L’  AMA ne précise pas la nature du problème

Dans son communiqué de presse dont nous vous proposons quelques lignes, L’ AMA ne précise pas vraiment la nature de la suspension de l’ AFLD : « L’Agence mondiale antidopage a suspendu provisoirement l’accréditation du laboratoire de l’Agence française de lutte contre le dopage situé à Châtenay-Malabry. Cette suspension a été imposée à la suite de la découverte par l’AMA de problèmes liés aux analyses… Du fait de cette suspension provisoire, le laboratoire ne peut mener aucune activité antidopage, y compris des analyses d’échantillons d’urine et de sang. La suspension provisoire sera maintenue en attendant l’engagement de procédures disciplinaires par un comité disciplinaire indépendant » Et pour conclure : »  Selon le Standard international pour les laboratoires, l’AMA est responsable de l’accréditation et de la réaccréditation des laboratoires antidopage et doit donc s’assurer qu’ils respectent les normes de qualité les plus élevées en vigueur« .

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Parcourir le communiqué de presse officiel

Antoine Duchesne (Direct Energie) file chez la FDJ

Après avoir intégré la Direct Energie en 2014, Antoine Duchesne quitte la formation vendéenne. Le Canadien va rebondir dans une autre équipe française, évoluant dans le World Tour la FDJ, pour la saison 2018 et 2019.

La FDJ recrute Antoine Duchesne

La FDJ continue de se renforcer pour la prochaine saison. L’équipe française enregistre l’arrivée d’un coureur canadien nommé Antoine Duchesne. C’est une connaissance dans le milieu des formations françaises. Il était jusqu’à cette année dans l’équipe Direct Energie. Depuis 2014, il portait le maillot jaune et noir avec lequel quelques performances sont à souligner. Son meilleur moment reste le maillot de la montagne décroché lors du Paris-Nice 2016, preuve qu’Antoine Duchesne a des bonnes capacités de grimpeur. Laissé libre par Direct Energie, la FDJ a saisi l’opportunité pour s’attacher ses services. Marc Madiot, le manager général, compte sur lui. « Je suis content que nous puissions accueillir un coureur comme Antoine, C’est un courageux qui devrait bien se comporter dans les classiques au sein du groupe d’Arnaud Démare. Son arrivée devrait être la dernière pour cette année. »

https://twitter.com/EquipeFDJ/status/912693332756791296

La FDJ a donc très certainement conclu son marché des transferts avec cette acquisition. Une équipe construite autour de fortes individualités avec Thibaut Pinot, Arthur Vichot ou encore Arnaud Démare. Le renfort que représente Antoine Duchesne est un atout de poids pour le champion de France. « Je devrais intégrer le groupe des classiques pour épauler Arnaud Démare. Je peux rouler toute la journée ou être présent dans un final difficile, je suis là pour ça, faire du gros boulot. J’attendais avec impatience de rejoindre l’équipe, elle était mon premier choix ! C’est une pro-tour et je n’ai entendu que de bons commentaires sur le matériel ou le coaching. C’est une équipe qui a de la gueule. » Reste à voir si l’alchimie va opérer.

Site de l’équipe FDJ

Steve Cummings s’impose sur la 1ère étape du Tour de Toscane

Après une semaine au rythme des Championnats du monde, la saison 2017 touche à sa fin. C’est Steve Cummings (Dimension Data) qui a remporté la première étape du Tour de Toscane. Il prend du même coup la tête du classement général devant Egan Bernal et Frederik Backaert.

Steve Cummings vainqueur du premier acte

Une vieille connaissance ! On avait perdu un peu de vue Steve Cummings, mais le Britannique est bien là. Toujours aussi intraitable dans les courses. Redoutable coureur qui sait parfaitement choisir les épreuves, étapes qui lui conviennent, ça n’a pas manqué aujourd’hui. Au terme d’une course animée, c’est une échappée royale qui terminait devant ce qui restait du peloton. Le coureur de la Dimension Data a franchi la ligne d’arrivée avec trois autres coureurs qui finissent dans le même temps que lui. Il s’agit d’Egan Bernal, la pépite colombienne, Fredrik Backaert, et surtout Vincenzo Nibali, qui échoue au pied du podium. Mais son retour est très rassurant à dix jours du Tour de Lombardie.

https://twitter.com/TeamDiData/status/912683665116860416

Ces quatre-là vont se disputer très certainement la victoire finale au classement général du Tour de Toscane. Cette course par étapes se dispute sur deux jours, et donc les écarts creusés semblent être déjà décisifs. Les bonifications pourraient avoir également une grande influence sur le résultat. En effet, le groupe réglé pour la cinquième place par Sonny Colbrelli échoue à environ 30 secondes du vainqueur du jour Steve Cummings. C’est son troisième succès de la saison. Les deux précédents remontaient au mois de juin. Il s’agissait des titres nationaux sur l’épreuve du contre-la-montre et de la course en ligne, rien que ça. Et peut-être demain une nouvelle ligne inscrite à son palmarès avec le Tour de Toscane.

Fiche du coureur

La barbe est interdite dans l’équipe Sport Vlaanderen-Baloise

Portée par quelques coureurs du peloton, la barbe est un signe pour les reconnaître plus facilement. Mais pour la Sport Vlaanderen-Baloise, équipe de seconde division, aucun membre de son effectif ne pourra en avoir, sous peine de ne pas pouvoir courir sous ses couleurs.

Sport Vlaanderen-Baloise ne veut pas des barbus

Pas de barbus dans son équipe ! L’information semble incroyable, on pourrait croire à une blague comme les belges en sont friands, mais non elle est vraie. C’est l’équipe Sport Vlaanderen-Baloise évoluant en Continental Pro, qui ne veut voir aucun coureur avec une barbe fournie. Oui, l’équipe belge reste un minimum tolérante, les barbes de trois jours ne posent pas encore problème. Walter Planckaert, le directeur sportif, explique cette décision auprès du journal Het Nieuwsblad : « Je prends cette mesure pour l’élégance du cyclisme. Nous sommes une équipe cycliste, avec des coureurs. Pas des pilotes de motocross ou des joueurs de rugby. Les snot (la morve) et les restes de nourriture dans la barbe d’un coureur en pleine course, c’est sale ».

Risque de suspension

Cette information qui pourrait être prise au dixième degré est très sérieuse pour cette formation. En cas de non-respect de cette règle, les coureurs risquent gros. En tout cas, ceux qui sont déjà dans ce cas de figure sont certains de ne pas intégrer cette équipe prochainement. Demandez leurs avis à Simon Geschke ou Geoffrey Soupe, ils risquent d’apprécier. Cette annonce va-t-elle se concrétiser dans le faits ? Ça a tout l’air, et pourtant il aurait été préférable entendre parler de cette équipe formatrice de jeunes talents d’une autre manière. Après les barbes, quoi d’autre ?

Site de l’équipe

Le Sud-Africain Willie Smit rejoint la Katusha-Alpecin

Encore inconnu il y a deux jours, Willie Smit s’est dévoilé lors des derniers Championnats du monde. Présent dans l’échappée, il a tapé dans l’oeil de la Katusha-Alpecin qui l’engage pour la saison 2018. C’est le premier africain à rejoindre cette formation.

Willie Smit nouveau coureur de la Katusha-Alpecin

Le premier coureur africain chez Katusha, c’est fait ! Willie Smit, 24 ans, va porter le maillot de la formation russe en 2018. Vous ne connaissez pas ce coureur ? C’est normal. Une grande majorité de personnes l’ont certainement découvert ce dimanche sur la course en ligne des Championnats du monde. Membre de l’échappée matinale, le Sud-Africain a résisté pendant 180 kilomètres avant d’être rattrapé par le peloton. Un bilan très positif pour un représentant qui n’avait pas encore le niveau pour prétendre une très grande performance mais sans doute une belle promesse pour l’avenir. Et en seulement quelques heures, il se retrouve à intégrer une équipe qui fait parti du World Tour. Un destin comme il en existe peu.

Du circuit africain au World Tour

Il évolue principalement sur les routes africaines, voire en Europe. Ce sont tous des courses secondaires, qui permettent aux meilleurs d’espérer intégrer des équipes plus huppées. C’est le cas pour Willie Smit qui a obtenu pas moins de 16 succès sur cette saison. Il est le leader du classement africain de l’UCI (Africa Tour), à l’image d’un Nacer Bouhanni qui domine le classement européen. C’est dire que la Katusha-Alpecin mise sur un jeune coureur en pleine phase de progression. Cette année, la future recrue a remporté la médaille d’or sur les Championnats du continent africain. Il y aussi le Mpumalanga Tour, le Clover Lowveld Tour et le Tour d’Ethiopie (2.2) gagné sous les couleurs de la RoadCover Cycling. Ses trois derniers mois, Willie Smit est monté en gamme avec un succès sur la Vuelta a Segovia et la Vuelta Ciclista a León pour le Club Ciclista Rías Baixas. Un joli palmarès avant de se frotter à la catégorie supérieure en 2018.

Communiqué de l’équipe Katusha

Fin de saison pour le triple champion du monde Peter Sagan

Lors d’une conférence de presse organisée par son équipe Bora-Hansgrohe, Peter Sagan vient d’annoncer la fin de sa saison. Une décision qui intervient seulement deux jours après son troisième sacre mondial. Il faudra donc attendre 2018 pour le revoir dans le peloton, et avec son maillot de champion du monde.

Peter Sagan arrête la compétition en 2017

C’est la fin pour Peter Sagan ! Mais rassurez-vous, c’est uniquement pour cette saison 2017 exceptionnelle réalisée par le Slovaque, passé par tous les états en quelques mois. Après avoir conquis son troisième titre mondial consécutif il y a moins de 48 heures, sa décision est tombée. Il ne remettra pas un dossard pour les dernières semaines de l’année. Et donc n’étrennera pas ce si beau maillot de champion du monde, qui lui va si bien depuis deux années complètes. Il faudra attendre début 2018, mais la destination reste encore un mystère. Va-t-il reprendre sur le Tour d’Australie, le Tour d’Oman, une course italienne ? C’est le grand suspense concernant sa future programmation.

Mais ce choix qui peut sembler surprenant est en fait logique. Le Slovaque est habitué à faire cela depuis plusieurs saisons. Les Championnats du monde constituent souvent sa dernière course dans une saison. Depuis trois années, le scénario se répète en sa faveur. Il termine à chaque fois sur la première marche du podium, et emporte avec lui le prestigieux maillot arc-en-ciel. Mais à part immense sensation, cette série va s’interrompre l’an prochain, car le parcours d’Innsbruck avec 5 000 mètres de dénivelé avantage les grimpeurs. Les plans de Peter Sagan pourraient être chamboulés, et donc le voir poursuivre jusqu’au mois d’octobre en 2018 est une possibilité crédible.

Une très grande saison 2017

Cette année, Peter Sagan l’a une nouvelle fois marqué de son empreinte. Il s’est imposé à onze reprises, dont une étape du Tour de France, la Classique de Québec ou Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Sans oublier une seconde place au Het Nieuwsblad ou au Milan-San Remo. Sa régularité au plus haut niveau est encore impressionnante. A seulement 27 ans, le règne du Slovaque n’est pas près de s’arrêter. D’autant que les objectifs de ce coureur sont encore nombreux. Des grandes courses se refusent encore à lui, le Paris-Roubaix en tête. Mais au vu de sa saison 2017, ce n’est plus qu’une question de temps. Peter Sagan est en train d’écrire sa propre histoire, celle d’une légende du cyclisme qui affiche un palmarès trop long à énumérer. Et 2018 ne devrait pas déroger à cette règle.

Site officiel des championnats du monde

Trois nouvelles recrues intègrent la nouvelle équipe Vital Concept

Intégrant le peloton international dès la saison prochaine, la formation Vital Concept continue de se renforcer. En cette pleine période des transferts, l’équipe basée en Bretagne enregistre l’arrivée de trois nouveaux coureurs pour 2018.

Vital Concept avec 20 coureurs en 2018

L’effectif est bouclé à 99% ! Selon le manager général, Jérôme Pineau, un coureur supplémentaire pourrait encore arriver, mais pas davantage. Ce sera donc à 20 voire 21 que Vital Concept entamera la saison 2018, la toute première de cette équipe née il y a quelques mois. Les trois derniers coureurs qui viennent de s’engager ont tous moins de trente ans, comme la majorité de l’effectif. Il s’agit d’Erwann Corbel en provenance de Fortuneo-Oscaro, du Mayennais Arnaud Courteille laissé libre par la FDJ et du jeune Suisse Patrick Müller issu de l’équipe de développement de la BMC, qui s’arrête cette année. Ces trois recrues ne dérogent pas à la règle instaurée dès le départ : miser sur la jeunesse et les faire progresser dans cet environnement. La mission de Jérôme Pineau s’annonce alléchante dès cette première saison.

Bryan Coquard le leader unique

Aucune discussion possible. La Vital Concept est construite autour d’un homme en priorité : Bryan Coquard. C’est le coureur phare de ce nouveau projet ambitieux. L’effectif est clairement dévoué à son service. Le Français est la meilleure carte de la formation Continental Pro (2e division) pour s’illustrer dans les plus grandes courses. Bien sûr, n’étant pas Pro Tour, elle devra obtenir des invitations, mais il est probable de la voir sur le Paris-Nice, le Dauphiné et pourquoi pas au Tour de France. Dès son arrivée dans le peloton, la Vital Concept va devoir frapper fort. Les multiples courses françaises du mois de février vont être un premier test. Et vont permettre de se faire une première idée sur le niveau de compétitivité de la formation bretonne. En tout cas, elle s’est donnée les moyens pour réussir.

Effectif de la Vital Concept : Coquard, Morice (Direct Energie), Reza, Courteille, Manzin, Le Bon, Fournier (FDJ), De Backer (Sunweb), Van Genechten, Bagot (Cofidis), Lammertink (LottoNL-Jumbo), Lecroq (Roubaix-Lille Métropole), Boeckmans (Lotto-Soudal), Pacher (Delko-Marseille Provence-KTM), Ermenault (Team Wiggins), Turgis, Müller (BMC Development), Corbel (Fortuneo-Oscaro), Mottier, Garel (VC Pays de Loudéac).

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Vincenzo Nibali fait son retour à la compétition en Toscane

Deuxième de la dernière Vuelta, Vincenzo Nibali est de retour sur le Tour de Toscane (26-27 septembre). Il va terminer sa saison 2017 sur des courses italiennes avec en point d’orgue le prochain Tour de Lombardie, son dernier grand objectif.

Le Tour de Toscane avec Vincenzo Nibali

Les Championnats du monde sont à peine finis que les courses reprennent déjà leurs droits. Cette fin de saison est consacrée à quelques courses disputées sur le territoire italien, français, et belge. Logiquement, Vincenzo Nibali fait le choix d’aborder cette dernière ligne droite à domicile. Chez lui, le Requin de Messine veut finir la beauté avant de prendre un repos bien mérité. Et ça commence par le Tour de Toscane, une épreuve par étapes qui se dispute sur deux journées. Cette course de rentrée pour le coureur de la Bahrain-Merida est fondamentale pour reprendre le rythme de la compétition. Ses derniers coups de pédale datent du 10 septembre, soit la dernière étape du Tour d’Espagne, finit à une très bonne seconde place. Il va être intéressant de voir comment l’Italien va se comporter dans cette dernière ligne droite.

https://twitter.com/Bahrain_Merida/status/912005286512209920

L’objectif du Tour de Lombardie

Pour Vincenzo Nibali, la saison n’est pas encore tout à fait finie. Il est important pour lui d’avoir quelques jours de course dans les jambes avant de disputer le Tour de Lombardie dans une dizaine de jours. C’est sa dernière grande mission de l’année 2017. La Classique des feuilles mortes est un bon souvenir pour le transalpin. En 2015, sur un parcours similaire, il avait écœuré la concurrence pour s’adjuger en solitaire une victoire de prestige. Alors pourquoi pas la passe de eux ? Rien n’est impossible en tout cas, au vu de la saison produite par l’Italien. Ce dernier a été à la hauteur sur ses principaux objectifs, le Giro et la Vuelta, terminé à la troisième et seconde place. Mais cette fois, celui qui fait parti du cercle fermé des vainqueurs des trois Grands Tours voudra grimper d’une marche sur le podium. Et s’offrir le dernier grand Monument de la saison, rien que ça.

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Lawrence Naesen rejoint son frère Oliver en WorldTour

En 2018, et pour deux saisons, Lawrence Naesen (25 ans), frère de l’autre Naesen (Oliver – Ag2r La Mondiale) fera son entrée en WorldTour, au sein de la prestigieuse formation Belge Lotto-Soudal. Pour rappel, le plus jeune des deux frères a débuté le cyclisme il y a seulement cinq ans, alors âgé de vingt ans.

Lawrence Naesen va découvrir le WorldTour

A 25 ans, le frère d’Oliver Naesen (27 ans) va découvrir le très haut niveau en 2018. Passé professionnel chez Cibel (équipe Continental) en 2015, Lawrence Naesen effectue actuellement une dernière saison en Continental Pro chez WB Veranclassic Aqua Protect. Si à ce jour le plus jeune des Naesen n’a pas encore connu la victoire dans les rangs professionnels il a cependant connu quelques accessits prometteurs à l’image de ses nombreux bons résultats obtenus ou France ou en Belgique et même récemment du le Tour de Norvège (2.HC).

Depuis le site de sa future équipe, le jeune Naesen a déclaré : “C’est un rêve de pouvoir se battre au plus haut niveau… Oliver (son frère) m’a aussi aider à trouver ma première équipe. Maintenant, jai choisi de ne pas rouler pour la même équipe que lui. Je veux trouver ma propre voie en tant que pro. Faire partie d’une équipe belge reste spécial pour un coureur belge et en plus, cette équipe est une valeur sûre… La prochaine saison, j’apprendrai beaucoup durant les épreuves au plus haut niveau. Les années passées, j’ai déjà effectué de grands pas en avant et je veux continuer à travailler pour réaliser encore plus du progrès. Je peux survivre dans des épreuves difficiles et je suis rapide à l’arrivée. Lors des épreuves 1.1, j’ai prouvé que je peux lutter pour la victoire et je veux continuer sur cet élan. Egaler Oliver et même faire mieux est une motivation. Pour les spectateurs, c’est agréable que nous puissions nous battre. »

Bergen 2017 – Pourquoi a-t-on perdu de vue Julian Alaphilippe ?

Je n’en croyais pas mes yeux quand Julian Alaphilippe (France) a disparu de mon écran de télévision. Il venait de lâcher Gianni Moscon (Italie) dans les cinq derniers kilomètres du championnat du monde à Bergen. Il filait vers le titre mondial et puis plus rien, rien ! J’ai tapé sur mon téléviseur, mais ça ne l’a pas fait réapparaître pour autant. Alors que s’est-il passé pour lui si près de l’arrivée ?

Des forces extraterrestres ont voulu enlever Julian Alaphilippe !

Débarqués du ciel, ça c’est sûr, et par un beau dimanche ensoleillé en Norvège, des d’extraterrestres ont débarqué à Bergen sur la fin de l’épreuve. Par la seule force de l’esprit ils se sont emparés de la régie et ont coupé les caméras qui étaient à la hauteur du français seul en tête de la course. Puis ils ont voulu subtiliser Julian qui avait aux trousses la meute de poursuivants. Mais le français impavide dans son effort leur a dit de déguerpir sur-le-champ. Chose qu’ils ont étonnement fait et se sont rétractés en laissant le coureur de la formation Quick-Step Floors face à son destin, malheureusement perdant à la date du 24 septembre 2017.

Toute l’actualité des transferts cyclistes 2017/2018, c’est ICI !

Mais pourquoi les E.T voulaient Julian Alaphilippe plus qu’un autre ?

Un ovni, voilà tout. Julian Alaphilippe est un ovni qui faillit être enlevé par une bande d’extraterrestres venus chercher un pédaleur de première classe pour leur planète. Dans un champ situé à quelques kilomètres de Bergen, un crop circle (cercle de culture) en forme de roue de vélo a été découvert avec ce message à l’intérieur : « Pas de planète Semoule pour Julian ». Voilà pourquoi les E.T n’ont pas insisté pour l’enlever. Le français qui s’est classé dixième du Championnat du monde à Bergen n’a pas sa place sur une planète qui pédale dedans. Il est celui que l’on a perdu de vue et qui a perdu. Mais une chose est sûre, on ne va pas cesser de le voir dans les prochaines années ce petit homme bleu qui n’a rien à envier à l’alien Peter Sagan.

Vidéo – On connait l’issue mais il est toujours parmi nous sur la planète vélo

@bergen2017

La Belgique en échec à Bergen : Greg Van Avermaet s’explique

Sur le papier, la Belgique était l’une des nations les plus puissantes de ces championnats du monde de Bergen. Seulement, elle repart bredouille de la course en ligne remportée par Peter Sagan (Slovaquie) devant Alexander Kristoff (Norvège) et Michael Matthews (Australie). Greg Van Avermaet et Philippe Gilbert, les deux leaders de l’équipe belge se sont respectivement classés 6ème et 17ème de la course. La Belgique en échec : le champion olympique s’explique.

La Belgique en échec face à Julian Alaphilippe à Salmon Hill

Dans la dernière ascension de Salmon Hill, la principale difficulté du circuit, les deux leaders de la Belgique n’ont pas été en mesure de suivre l’attaque de Julian Alaphilippe (France). Dans un premier temps, Philippe Gilbert a essayé de prendre la roue du Français mais a dû se rasseoir. Greg Van Avermaet a ensuite tenter sa chance, sans réussite.

« J’avais de bonnes jambes », explique Greg Van Avermaet. « J’ai suivi Michael Valgren quand Phil y est allé mais il a coupé son effort puis Julian Alaphilippe est allé très vite. J’ai essayé de le suivre à mon rythme, mais je ne pouvais pas. Il y a eu beaucoup d’attaques ensuite. Je voulais me préserver pour le sprint, mais je n’étais pas en bonne position dans le final donc je n’ai pas été en mesure de rivaliser avec Peter Sagan et Alexander Kristoff. Je suis déçu car j’espérais un meilleur résultat mais j’ai fait de mon mieux. »

A LIRE : Peter Sagan champion du monde pour la 3ème fois consécutive

Greg Van Avermaet a perdu la roue de Peter Sagan lors du sprint

Lors du sprint final, Greg Van Avermaet était la meilleure chance des Belges. Avec sa pointe de vitesse, celui qui porte habituellement les couleurs de la BMC Racing Team, avait les capacités d’aller chercher une médaille. Bien placé dans les derniers kilomètres, il a perdu la roue de Peter Sagan après la flamme rouge. « Pendant le sprint, j’étais dans la roue de Peter Sagan mais je l’ai perdu dans le dernier virage. J’étais ensuite trop loin pour espérer plus qu’un Top 10. Je dois le féliciter, c’est difficile d’être champion du monde et il l’a fait trois fois de suite. Il est l’un des plus fort de cette génération. »

A LIRE : Tom Dumoulin champion du monde du contre-la-montre

2017, une année riche en émotions pour Peter Sagan

Champion du monde ce dimanche à Bergen (Norvège), Peter Sagan écrit un peu plus sa légende. Sa place est déjà faite parmi les grands de ce sport à seulement 27 ans. Mais cette saison 2017 a été loin d’être linéaire pour la superstar slovaque, qui a tout vécu.

Peter Sagan reste le roi du monde

L’année 2017 se termine comme les deux précédentes ! Peter Sagan vient de décrocher un troisième titre mondial consécutif. Une performance tout à fait inédite, qui permet au Slovaque de faire sa place dans l’Histoire. Aucun coureur n’avait réalisé un tel exploit, même pas Eddy Merckx lorsqu’on évoque ce record. Mais c’est surtout grâce à sa science de la course qu’il a pu atteindre son objectif. Quasiment invisible durant les 267,5 kilomètres, le coureur portant le maillot de la Slovaquie s’est dévoilé à l’ultime kilomètre dans les premières positions. Ses qualités de sprinteur ont ensuite parlé dans les trois cents derniers mètres. Une nouvelle fois gagnant, la concurrence est reléguée au second plan.

Cette grande victoire est en tout cas arrivée à point nommée pour Peter Sagan, car cette saison 2017 n’a pas été un long fleuve tranquille. Dès le Milan-San Remo, la première grosse frustration est apparue. Devancé par Michal Kwiatkowski, ce Monument de la saison cycliste échappe toujours au Slovaque. Une des rares courses qui se refusent à lui, malgré plusieurs tentatives. Sur les Flandriennes également, ce n’est pas la plus grande période qu’a connue le porteur du maillot arc-en-ciel. La malchance l’a frappé à plusieurs reprises. Sur le Tour des Flandres, une chute malencontreuse l’a privé sans doute d’une possible victoire et d’un deuxième sacre. Il le recherche toujours sur le Paris-Roubaix, qui ne lui sourit guère depuis sa première participation. Sans parler du Tour de France où le coureur de la Bora-Hansgrohe a connu une grosse désillusion en étant suspendu pour irrégularité dans un sprint.

Le goût pour la victoire

Mais quels que soient les événements négatifs, Peter Sagan s’est relevé à chaque fois. Le Slovaque l’a prouvé de très belle manière après le Tour de France. Contraint à quitter la Grande Boucle, son calendrier a été bouleversé, mais pas sa confiance. Impressionnant sur le Tour de Pologne puis au BinckBank Tour, l’exclusion ne l’a jamais vraiment atteint. Sa montée en puissance s’est poursuit dernièrement au Canada avec une victoire à la Classique de Québec. Et l’apothéose est intervenu aux Championnats du monde. C’est dire à quel point cette sa saison a été riche en événements positifs ou négatifs.

Mais il ne faut pas croire que cette nouvelle victoire aux mondiaux est un aboutissement dans sa carrière. Les défis pour 2018 sont nombreux pour Peter Sagan, qui pourrait encore enrichir son palmarès. Le Milan-San Remo, le Paris-Roubaix sont des Monuments à décrocher pour la première fois. Le maillot vert sur le Tour de France est sans doute un autre objectif, un bien à vouloir récupérer. Sur chacune de ces épreuves, il étrennera pour la troisième saison de suite son prestigieux maillot arc-en-ciel. Une merveilleuse nouvelle pour le cyclisme international.

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Marianne Vos et Bernhard Eisel à la Commission des athlètes

Après un vote effectué pendant ces Championnats du monde, Marianne Vos et Bernhard Eisel ont été élus à la Commission des athlètes. Ils vont être les représentants du cyclisme sur route auprès de l’UCI. Leur mandat va durer pour les quatre prochaines années.

Marianne Vos et Bernhard Eisel à la tête de la Commission des athlètes

Avec respectivement 45% et 71% des voix, l’athlète néerlandaise et autrichien deviennent les nouveaux membres de la Commission des athlètes de l’UCI. Un succès incontestable, et choisi parmi une liste de six candidats pour le cyclisme sur route, trois femmes et autant d’hommes. Ils tiendront ce rôle, et occuperont cette responsabilité jusqu’en 2021. Ils sont tous les deux des coureurs reconnus et respectés dans leur sport. Leur expérience du très haut niveau mondial rend encore plus légitime cette élection. Marianne Vos est une grande star du cyclisme féminin, avec un palmarès tout simplement impressionnant. Toutes les plus grandes courses au calendrier féminin ont été remportées par la Néerlandaise. Son homologue autrichien est perçu comme un capitaine de route exemplaire. Fidèle lieutenant pendant tant d’années avec Mark Cavendish, il a connu énormément de succès. Un très beau duo pour représenter au mieux et faire porter la voix des cyclistes sur route.

Plus de pouvoir aux athlètes

En modifiant son système électoral, l’UCI a voulu accroître le nombre de représentants à la Commission des athlètes. La volonté est double : faire que toutes les disciplines du cyclisme soient présentes et que la parité existe aussi. Autrement dit, cette Commission va passer de 13 à 20 athlètes, soit 10 femmes et 10 femmes. Il y a le vélo de montagne, le paracycling, le BMX, la piste et le cyclo-cross qui accompagnent la route. Leur mission est fondamental, car ils sont là pour améliorer la situation des athlètes, que ça soit pour leurs droits, leurs rôles, et dans plein de domaines différents. Un travail de fond qui doit se vérifier dans les faits pendant cette période 2017-2021.

Communiqué de l’UCI

L’équipe de France a (failli) mettre fin à une disette de 20 ans

Engagé dans ces Championnats du monde avec de fortes ambitions, l’équipe de France a démontré des très belles choses. Malheureusement au final, elle n’a pas été récompensée à la hauteur de ses efforts consentis. Julian Alaphilippe est le mieux classé à l’arrivée avec une dixième place au goût amer.

L’équipe de France en poursuite

Le premier français termine à la dixième place de l’épreuve phare des Championnats du monde, la course en ligne élites hommes. En se focalisant uniquement sur le résultat, on pourrait croire que l’équipe de France est passée à côté de son sujet et qu’elle n’a pas pesée beaucoup sur la course. Mais c’est tout le contraire qui s’est déroulé à Bergen. Les tricolores ont prouvé leur statut d’une des meilleures formations au départ. Avec la Belgique, la Colombie, les Pays-Bas ou encore l’Italie, la formation emmenée par Cyrille Guimard faisait fière allure. Tony Gallopin, Julian Alphilippe, Lilian Calmejane, Warren Barguil ont tous brillé au plus haut niveau. Il y avait de quoi être serein pour cette édition 2017 du mondial.

Mais ça ne s’est pas passé exactement comme prévu, surtout avant les deux derniers tours de circuit. A cause d’une erreur tactique à environ 70 kilomètres de l’arrivée qui a contraint la France à se dévoiler très tôt, trop tôt. Il n’y avait aucun représentant dans une échappée de huit coureurs, composée des meilleurs nations au monde (Pays-Bas, Belgique, Italie, Colombie,…). Du coup, il fallait entamer la poursuite pour ne pas voir l’écart augmenter dans de trop grandes dispositions. Sinon, c’était terminé des espoirs français. Des coureurs comme Olivier Le Gac, Anthony Roux, Lilian Calmejane, Julien Simon, Warren Barguil se sont mis à la planche à tour de rôle. Après un très gros effort, la situation était rétablie, mais la France perdait beaucoup d’éléments pour le final. C’est peut-être ça aussi qui a manqué pour décrocher le graal…

Julian Alaphilippe à la finition

En retard dans un premier temps, la France s’est retrouvée ensuite dans une position idéale dans le moment chaud. Dans la dernière ascension de Salmon Hill, le plus fort était Julian Alaphilippe. Mais il restait dix kilomètres de descente et de plat avant la ligne. Le plan pour amener Julian Alaphilippe jusqu’à la victoire était alors parfait. Le leader était à la hauteur des attentes en plaçant une attaque tranchante, avec une équipe entièrement dévouée à son service. Mais malheureusement, il aura manqué deux petits kilomètres pour succéder à Laurent Brochard, vainqueur vingt ans plus tôt, qui attend toujours son successeur. Il faudra désormais retenter sa chance dans un an à Innsbruck. Avec cette fois une équipe de France qui va pouvoir compter sur une génération de grimpeurs de très haut niveau.

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Le cyclisme orphelin de Michele Scarponi depuis cinq mois

Nous sommes le 25 septembre 2017, et Michele Scarponi aurait eu 38 ans aujourd’hui. Parti si tôt, l’année 2017 restera en partie tragique pour le cyclisme international à cause du décès précoce et soudain de l’Italien. Adoré de tous, il laisse un vide évident, mais personne ne l’oublie à l’image de Peter Sagan.

Michele Scarponi mort brutalement

Un destin brisé ! Le 22 avril 2017 va rester comme une date inoubliable pour tous les passionnés de cyclisme. Parti à l’entraînement, Michele Scarponi ne rentrera jamais de cette sortie, victime d’un accident de la route avec un camion, à Filottrano en Italie. Cela fait donc déjà cinq mois que ce terrible événement s’est déroulé. Mais le souvenir reste autant vivace, et marquant dans chacun des esprits. Le dernier hommage date seulement d’hier avec la pensée de Peter Sagan. Classe sur un vélo, le Slovaque l’est encre plus en dehors. Dans l’euphorie et la grande joie logique d’un troisième titre mondial consécutif, la grande star de la discipline a voulu honorer une nouvelle fois la mémoire de Michele Scarponi. Une parole forte et émouvante, qui rappelle qu’un titre de champion du monde est bien moins important que la vie. Celle qui a été enlevé à l’Italien apprécié de tout son peloton pour sa joie de vivre légendaire.

Vibrant hommage de Peter Sagan

Un coureur hors du commun

Michele Scaropni est un nom du cyclisme ! Ces dernières années, il a éclaboussé les courses de tout son talent. L’âge n’avait pas d’emprise sur ses performances. Et même à 38 ans, l’Italien continuait à gagner. Sa dernière victoire date du 17 avril de cette année sur la première étape du Tour des Alpes. Clin d’œil du destin, seulement cinq petits jours avant le drame absolu. Une dernière image où il était possible de le voir lever les bras. Programmée à quelques semaines du Tour d’Italie, cette course préparatoire est le dernier fait d’arme du coureur d’Astana. Alors que le Giro devait être une épreuve en apothéose pour lui. Vainqueur de l’épreuve en 2011, il fait parti à jamais de la grande histoire des porteurs du maillot rose. Et particulièrement cette année, les trois semaines honoraient en permanence sa mémoire. Celle d’un très grand champion disparu, mais tellement présent dans les esprits.

Fiche du coureur

Bergen 2017 – Gianni Moscon disqualifié des Championnats du monde

Grand animateur de la fin de course des mondiaux, Gianni Moscon a finalement été disqualifié de la course. L’abri prolongé derrière les voitures est la principale raison de cette décision.

Gianni Moscon déclassé des Championnats du monde

Tout ça pour ça ! Présent à l’avant de la course dans le final, Gianni Moscon a connu une disqualification. Celle-ci est due à un événement qui s’est passé dans l’avant-dernier tour. Retardé à cause d’une chute, l’Italien est revenu très rapidement sur le peloton. L’abri derrière les voitures lui a permis de faire ce retour. Interdit dans le règlement, la décision qui est intervenue n’a pas été surprenante, c’est une mise hors-course. Un déclassement plus anecdotique qu’autre chose sachant que le coureur de la Sky a terminé 29ème. Mais Gianni Moscon s’est montré comme un acteur principal de cette course en ligne des Championnats du monde. Il n’a été repris que dans les deux derniers kilomètres par un petit peloton, tout comme Julian Alaphilippe.

https://twitter.com/CyclingHubTV/status/911952147427872768

Une décision sans conséquences

Le fait que l’Italien soit repris dans le final a facilité cette décision. Que se serait-il passé si l’Italien était parvenu à décrocher une médaille ? Y aurait-il eu un déclassement, et la course aurait été forcément faussée ? En tout cas, très fort dans la dernière ascension de Salmon Hill, c’était le seul qui avait la capacité de suivre Julian Alaphilippe. Le titre mondial n’était pas si loin. Mais peut-être que les regrets auraient été encore plus grands, et la déception immense. Quoi qu’il arrive la vidéo prise l’aurait rattrapée, et les autres nations n’allaient pas manquer de signaler une infraction logique au règlement. Ce n’est pas le premier à être sanctionné pour abri prolongé, abusif derrière les voitures. Rappelez-vous de Romain Bardet sur le dernier Paris-Nice, ou encore de Vincenzo Nibali sur la Vuelta 2015. Et ce n’est sans doute pas la dernière fois de voir un tel cas.

Fiche du coureur