Sur la 34e édition du Tour du Doubs, la victoire est revenue à Loïc Vliegen (Circus – Wanty Gobert). Le Belge de 26 ans, qui n’avait pas encore remporté la moindre course cette année, a notamment dominé Biniam Ghirmay (NIPPO DELKO One Provence) et Aurélien Paret-Peintre (AG2R La Mondiale) terminant sur le podium.
Vliegen joue solo au Tour du Doubs
Le compteur est débloqué pour Loïc Vliegen en 2020 ! Il s’est adjugé le Tour du Doubs, manche de la coupe de France, en solitaire à l’issue de 200 kilomètres de course tracés de Morteau à Pontarlier. Sur un tracé exigent, la différence a été faite par le Belge en toute fin de course. C’est sa troisième victoire en carrière mais sa première sur une course d’un jour, après avoir décroché une étape et le général du Tour de Wallonie 2019.
La 9e étape du Tour de France ce dimanche 6 septembre a vu la victoire de Tadej Pogacar (21 ans – UAE Team Emirates). Le Slovène a été le premier à attaquer dans la dernière difficulté du jour, le Col de Marie Blanque. Il a devancé sur la ligne Primoz Roglic (Jumbo-Visma) et Marc Hirschi (Sunweb), échappé toute la journée en solitaire et repris dans les derniers instants de course. Roglic a également pris la tête du classement général à Adam Yates, lâché.
Le grand numéro de Marc Hirschi
La 9e étape a été lancée plein gaz. L’échappée a mis plus de 50 kilomètres avant de se dessiner. A l’avant, les Français Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), à la dérive la veille, ou encore Warren Barguil (Arkéa-Samsic) et David Gaudu (Groupama-FDJ) ont tenté leur chance. Mais c’est bien Marc Hirschi qui a été le grand animateur de cette étape, veille de journée de repos. Le Suisse de la formation Sunweb, deuxième de la 2e étape derrière Julian Alaphilippe, a fait un long cavalier seul de près de 100 kilomètres. Parti dans le Col de la Hourcère, le jeune coureur de 22 ans a géré son effort jusqu’à 2 kilomètres de l’arrivée où les favoris lui sont revenus dessus.
Tadej Pogacar dynamite la course dans le dernier col
Comme la veille, c’est Tadej Pogacar qui a à nouveau dynamité la course. Le jeune slovène a été le premier des favoris du Tour de France à attaquer dans le final et notamment dans le Col de Marie Blanque. Très vite, quatre coureurs se sont isolés avec Pogacar, évidemment, mais aussi Primoz Roglic, Egan Bernal (INEOS Grenadier) et Mikel Landa (Bahrain McLaren). Si Hirschi avait encore une vingtaine de secondes d’avance au sommet, ce quatuor a tout donné pour se jouer la victoire d’étape et les bonifications. En effet, devenus trop menaçants, Hirschi s’est relevé pour tenter de la jouer au sprint. Mais il a manqué quelques mètres au Suisse pour l’emporter face aux deux Slovènes qui ont dominé la journée.
Journée noire pour Thibaut Pinot sur les routes du Tour de France. Au terme de la 8e étape remportée par Nans Peters, alors que le Français était toujours dans le match pour le classement général, le Franc-Comtois a perdu tout espoir de victoire finale à Paris. En proie à un mal de dos, le coureur de la Groupama-FDJ a laissé filer les favoris dans le Port de Balès. Au final, la sanction est lourde : près de 20 minutes perdues. Un gouffre.
Thibaut Pinot échoue à nouveau sur le Tour de France
Tombé dès la 1e étape, Thibaut Pinot savait que son Tour de France serait spécial. Passé au travers des bordures contrairement à l’année dernière, le leader de la Groupama-FDJ abordait le premier massif montagneux en bonne position. Mais la 8e étape a fait basculer le Tour du Franc-Comtois. « Je me raccrochais à l’étape d’hier (avant-hier, ndlr), à celle d’Orcières-Merlette, où j’avais constaté des signes disons encourageants. Mais à part ça, c’était la galère depuis samedi. J’ai tellement mal au dos que je n’ai pas de force pour pédaler, a dit Pinot dans un communiqué de son équipe. C’est une journée compliquée et je veux m’excuser auprès de mon équipe, mes équipiers et de ceux qui me supportent pour cet échec, mais je ne vais pas quitter le Tour, et en aucun cas l’idée m’est venue en tête, disait-il. Le Tour continue et on va essayer de se battre. L’équipe est très forte et j’espère que les gars pourront aller chercher une victoire d’étape. Ils le méritent. » Désormais, il est 30e au classement général à 18:56 d’Adam Yates, l’actuel porteur du Maillot Jaune.
Vidéo de Cyclisme Retour sur la journée noire de Thibaut Pinot
Avec un parcours toujours aussi usant et vallonné, la 34e édition du Tour du Doubs permettra logiquement aux plus forts de se mettre en évidence. Parmi les noms les plus parlants au départ, à noter les présences de Tony Gallopin (AG2R La Mondiale), Alexys Brunel (Groupama-FDJ), Stéphane Rossetto (Cofidis) et Loïc Vliegen (Circus – Wanty Gobert) faisant tous partie des favoris. (Consultez la présentation complète du Tour du Doubs avec le profil et favoris).
Composition des équipes – Tour du Doubs 2020
Groupama – FDJ 1BRUNEL Alexys 2 GUGLIELMI Simon 3 LIENHARD Fabian 4 PAGE Hugo 5 NONNEZ Theo 6 VINCENT Léo
AG2R La Mondiale 21 CHAMPOUSSIN Clément 22 CHEVRIER Clément 23 PARET-PEINTRE Aurélien 24 GASTAUER Ben 25 GALLOPIN Tony 26 JAUREGUI Quentin
B&B Hotels – Vital Concept p/b KTM 41 CAM Maxime 42 COURTEILLE Arnaud 43 LE BON Johan 44 MOTTIER Justin 45 SLAGTER Tom-Jelte 46 SCHÖNBERGER Sebastian
St Michel – Auber93 61 LOUVET Louis 62 MALDONADO Anthony 63 GUILLONNET Adrien 64 MAURELET Flavien 65 CONSTANTIN Baptiste 66 VAN NIEKERK Morne
Team Total Direct Energie 81 BONIFAZIO Leonardo 82 CARDIS Romain 83 FERRON Valentin 84 GAILLARD Marlon 85 LIGTHART Pim 86 MAITRE Florian
Bingoal – Wallonie Bruxelles 101 DOPCHIE Felix 102 PLANCKAERT Baptiste 103 HUYS Laurens 104 WIRTGEN Luc 105 WIRTGEN Tom 106 DE BIE Sean
Team Vorarlberg Santic 121 GUERIN Alexis 122 THALMANN Roland 123 STÜSSI Colin 124 BURKE Jack 125 ORRICO Davide 126 SCHINNAGEL Johannes
Akros – Excelsior – Thömus 141 FROIDEVAUX Robin 142 AEBI Antoine 143 CAPRON Remi 144 DUFAUX Lois 145 ZOBRIST Manuel 146 THIÉBAUD Valère
Alpecin-Fenix 161 DE TIER Floris 162 HANSEN Lasse Norman 163 GAZE Samuel 164 KRIEGER Alexander 165 LEYSEN Senne 166 JANSSENS Jimmy
EvoPro Racing 181 WIPPERT Wouter 182 FIEFVEZ Rudy 183 EYSKENS Jeroen 184 FONT Bernat 185 WALSH Ben 186 MONK Cyrus
Feirense 201 FERREIRA Rafael 202 PELEGRÍ Óscar 203 SAAVEDRA Bernardo 204 FERREIRA Antonio 205 AROZAMENA Jesús Alfonso 206 OLIVEIRA Fabio
France 221 CHARRIN Aloïs 222 CHAMPION Thomas 223 LEBRETON Jacques 224 JAMOT Julien 225 RENARD Alexis 226 VAUQUELIN Kevin
A l’occasion de la neuvième étape du Tour de France, les coureurs restent dans les Pyrénées. Ce dimanche 6 septembre, 153 kilomètres seront à effectuer de Pau jusqu’à Laruns. (Consultez la liste des engagés et les abandons).
Les grimpeurs à nouveau à l’honneur pour le deuxième acte des Pyrénées
Pour la deuxième journée consécutive dans ce Tour de France, c’est de la haute montagne qui est au programme. Une nouvelle fois, plusieurs cols seront à franchir, toutefois il n’y aura pas d’arrivée au sommet. Au départ de Pau, il ne faudra pas beaucoup de temps pour arriver sur la première difficulté modeste certes, mais qui pourrait permettre à une échappée de se développer si ce n’est pas déjà fait. Il s’agira de la côte d’Artiguelouve (2,3 km à 4,5%). Ensuite, ce sera globalement plat pendant plusieurs dizaines de kilomètres.
A partir du km 58, ça va se durcir clairement en entamant le Col de la Hourcère (11,1 km à 8,8%). Sa distance cumulée au pourcentage moyen auront pour effet d’user les coureurs assurément. Après, l’ampleur des dégâts sera à la mesure du rythme emprunté. Dans l’enchaînement, le Col du Soudet (3,8 km à 8,5%) sera aussi à emprunter. Du km 78 à 111, il n’y aura pas de difficulté sur le profil, mais à noter le passage du sprint intermédiaire au km 99.
Une fois cette phase passée, ce sera le temps d’aborder le Col d’Ichère (4,2 km à 7%). Son sommet situé à 37,5 kilomètres pourrait avoir une incidence sur le déroulement de la fin de course. Mais arrivera ensuite le plus gros morceau de la journée, le Col de Marie Blanque (7,7 km à 8,6%) qui comporte surtout quatre derniers kilomètres d’ascension redoutables. Ils sont respectivement à 10,5%, 12,2%, 13,6% et 9,9% de moyenne. C’est dire à quel point cette phase de course va être déterminante. De quoi se dévoiler parmi les mieux classés au général.
Petite particularité au passage du sommet, ça ne redescendra pas de manière franche immédiatement. Ca se fera en deux temps, et jusqu’au km 145 à Bielle, soit à huit kilomètres du terme. La dernière portion menant à la ligne d’arrivée sera plate ou en léger faux-plat montant. Cette journée dans les Pyrénées pourrait tout à fait sourire à un coureur échappé, mais aussi permettre de dégager une hiérarchie encore plus claire parmi les coureurs concernés par le général.
Suivre la 9e étape en direct
La 9e étape du Tour de France est à suivre en direct à la télévision. A partir de 12h, France 2 prendra l’antenne pour présenter la course. La bascule sur France 3 se fera vers 12h55, avant de revenir sur France 2 pour la suite et fin d’étape aux alentours de 15h10. De son côté, Eurosport 1 commencera à diffuser à partir de 12h10. Toutes les infos en rapport avec cette 107e édition sont à retrouver sur TodayCycling.
Dès sa première participation au Tour de France, Nans Peters s’illustre. Le coureur français de la formation AG2R La Mondiale a brillamment remporté la huitième étape disputée entre Cazères et Loudenvielle. Une consécration pour celui qui s’était déjà imposé sur les routes du Giro l’an passé.
Echappée gagnante pour Nans Peters
Jour de gloire pour Nans Peters ! Le Français a tout fait parfaitement sur cette huitième journée de course. Réussissant à intégrer la bonne échappée, il a ensuite pris le dessus sur l’ensemble de ses adversaires. Après avoir franchi la ligne d’arrivée, c’était encore difficile pour lui de réaliser la prestation qu’il venait de réaliser. « C’est de la folie. C’était déjà fou sur mon premier Tour d’Italie de remporter une étape, mais là c’est le Tour de France. Je m’étais déjà dit qu’il fallait essayer un jour de me mettre dans une échappée… mais c’est fou. C’était un rêve.»
Face à son plus sérieux rival en fin de course, en l’occurrence Ilnur Zakarin (CCC Team), le Français a su exploité parfaitement le point faible du Russe. « Dans l’échappée, quand je me suis retrouvé devant avec Ilnur Zakarin, je savais qu’il était peut-être plus fort que moi en bosse, mais je n’ai rien lâché. Et ensuite j’ai vu qu’il descendait comme une chèvre, alors je me suis accroché. Lorsqu’il est revenu à moins de dix secondes de moi, je n’avais plus de radio mais je me suis battu, je me suis accroché. Puis à deux bornes, je me suis dit que c’était fait.»
Vidéo de Cyclisme Victoire en solitaire de Peters lors de la 8e étape du Tour de France 2020
VIDÉO. De différentes manières, les coureurs français ont marqué la huitième étape du Tour de France. Pour Nans Peters (AG2R La Mondiale), la journée à été parfaite avec un brillant succès décroché pour la première étape disputée dans les Pyrénées. Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) a lui vécu un cauchemar en étant distancé dès le Port de Balès à cause de douleurs au dos. Il ne peut plus rien prétendre au classement général dont la première place reste occupée par Adam Yates (Mitchelton-Scott).
Pour le premier opus pyrénéen, Nans Peters (AG2R La Mondiale) membre de l’échappée du jour a réalisé un numéro pour aller s’imposer en solitaire à Loudenvielle au terme des 141 kilomètres de course. Toms Skujins (TRek-Segafredo) et Carlos Verona (Movistar Team) ont terminé au deuxième et troisième rang. Cette huitième étape du Tour de France a aussi été marquée par la galère de Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) touché au dos, qui a perdu toute ambition pour le classement général. Il est toujours mené par Simon Yates (Mitchelton-Scott) qui aura résisté notamment à Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) son dauphin.
Comptant comme une manche de la Coupe de France, le Tour de Doubs se déroule ce 6 septembre. De Morteau à Pontarlier, sur 198 kilomètres, le terrain s’annonce escarpé. Il faudra se montrer costaud pour s’imposer à l’image de Stefan Küng (Groupama-FDJ) vainqueur en solitaire en 2019.
Une classique vallonnée
Sept ascensions répertoriées et plus de 3 000 mètres de dénivelé. Voici ce qui attend les partants au Tour du Doubs. En quittant Morteau, ville départ, ça montera tout de suite même si rapidement y aura une longue phase descendante. Aux environs du trentième kilomètre, ça va véritablement se durcir. Pas moins de quatre ascensions vont s’enchaîner en l’espace d’une quarantaine de kilomètres. Forcément usant.
Vers le kilomètre 70, la route va redescendre en partie sur une bonne vingtaine de kilomètres. Puis, la course ne cessera quasiment pas de prendre de la hauteur jusqu’à l’arrivée. Du point le plus bas (381 m), le point le plus haut sera atteint avec la dernière difficulté du jour (1 107 m). Celle-ci sera située à seulement moins de six kilomètres du terme. Un tremplin idéal pour faire la différence sachant qu’en majorité, c’est une descente pour rallier Pontarlier et en finir.
Lors de cette septième étape du Tour de France, Peter Sagan et ses équipiers de la BORA-hansgrohe ont réalisé un gros coup de force. Menant à mal une grande partie des sprinteurs dans la première partie de course, la mission avait été accomplie mais le triple champion du monde n’est pas parvenu à conclure en terminant finalement au 13e rang.
Peter Sagan à l’origine du coup de force
Quelle journée ! Cette septième étape restera comme un moment fort de cette 107e édition. Les coureurs de BORA – hansgrohe en sont les principaux responsables, qui ont accéléré peu de temps après le départ pour favoriser les plans de Peter Sagan. Le Slovaque s’est montré ravi de la performance collective. « Ça va bien. En 2013, on avait fait la même chose mais cette fois-ci on n’a pas gagné. Je suis fier de mon équipe, c’était extraordinaire de faire ça, même si les directeurs sportifs n’étaient pas d’accord mais finalement ils sont contents.» Seule ombre au tableau pour Sagan, c’est le final remporté par Wout van Aert qui ne s’est pas déroulé comme escompté. « Sur le sprint, j’étais dans la roue de Van Aert, mais il y a eu un mouvement, je me suis déplacé et j’ai pris un petit coup qui a sorti ma chaîne. C’est le cyclisme ! Ce qui compte, c’est d’être en bonne santé…. Et le Tour de France est encore long. »
Vidéo de Cyclisme Wout van Aert conclut au sprint une 7e étape folle du Tour de France
Ce samedi 5 septembre, le Tour de France arrive dans les Pyrénées pour le compte de la huitième étape. Celle-ci fera exactement 141 kilomètres et va relier Cazères à Lodenvielle. C’est le premier rendez-vous en haute montagne. (Consultez la liste des engagés et les abandons).
Les grimpeurs à l’honneur pour le premier acte des Pyrénées
C’est l’heure d’entrer dans les Pyrénées ! Pour le premier des deux jours passé dans ce massif, trois cols seront à franchir sans pour autant une arrivée au sommet. Le menu reste toutefois copieux. De quoi permettre aux prétendants du général, s’ils passent à l’action, de faire des différences sur certains autres concurrents. A moins que ce soit plutôt des baroudeurs grimpeurs qui s’illustrent davantage.
C’est la première partie de l’étape qui sera la plus abordable, pour ne pas dire la plus simple. Ce sera assez largement plat sur les premiers kilomètres environ. Puis, ça montera légèrement avant d’entrer véritablement dans l’ascension du Col de Menté (6,9 km à 8,1%) classée en première catégorie. Mais située loin de l’arrivée, cette difficulté ne devrait pas avoir une réel incidence.
Avec la deuxième montée du jour, le Port du Balès (12,2 km à 7,6%), la course entrera dans le vif du sujet. Cette première ascension hors catégorie du Tour 2020 va assurément faire la sélection. Mais dans quelles proportions ? Son sommet va être situé à 36,5 kilomètres de l’arrivée. Après la descente, il n’y aura aucune transition, ce sera déjà le moment d’être au pied du Col de Peyresourde (9,7 km à 7,5%). Son placement comme dernière difficulté peut laisser envisager une bagarre entre les principaux favoris et outsiders de l’épreuve. Pour rappel, des secondes de bonifications seront attribuées aux trois premiers coureurs au sommet, soit huit, cinq et deux secondes. Et il ne restera plus que onze kilomètres à parcourir jusqu’à la ligne d’arrivée située à Loudenvielle.
Suivre la 8e étape en direct
La 8e étape du Tour de France est à suivre en direct à la télévision. A partir de 13h25, France 3 prendra l’antenne pour présenter la course. La bascule sur France 2 se fera vers 15h pour la suite et fin d’étape. De son côté, Eurosport 1 commencera à diffuser à partir de 13h15. Toutes les infos en rapport avec cette 107e édition sont à retrouver sur TodayCycling.
Pour la deuxième fois lors de ce Tour de France, Wout van Aert a décroché le succès. Après une journée parcourue à un rythme élevé provoquant d’importants dégâts dans le peloton, le Belge a réussi à prendre le dessus dans un groupe d’une quarantaine de coureurs à peine.
Wout van Aert triomphe à nouveau
A titre personnel, la Grande Boucle 2020 de Wout van Aert est déjà une réussite. Le coureur du Team Jumbo-Visma vient de remporter sa deuxième étape en trois jours à Lavaur. Cela l’a comblé au plus haut point, sachant que toute la journée a été difficile. « Je suis très fier de celle-là. On a vraiment roulé à fond du début à la fin. C’était impressionnant de la part de Bora-Hansgrohe de lancer ce mouvement et de garder ce rythme. Ça a été une grande bagarre. Dans le final, nous avons dépensé beaucoup d’énergie à maintenir nos positions parce qu’à la sortie de la ville de Castres, c’était très nerveux. Mais c’est une bonne journée, et surtout un bon finish. » Le Belge est le premier surpris par ce résultat. « J’étais concentré sur Primoz toute la journée, ce matin je ne m’attendais pas à aller gagner l’étape, mais ça aurait été dommage de ne pas tenter ma chance. »
Vidéo de Cyclisme Sa victoire à l’occasion de la 7e étape du Tour de France 2020
La 35e édition de la Semaine Internationale Coppi et Bartali s’est conclue par un retournement de situation. Leader depuis son succès sur la deuxième étape, Andrea Bagioli (Deceuninck – Quick Step) a perdu le gain de l’épreuve sur le sprint final. Arrivé septième, il s’est fait dépasser pour une seconde par Jhonatan Narvaez (INEOS Grenadiers), qui grâce à sa troisième place, prend des bonifications lui permettant de finir à la première place finale. Cette dernière étape a été remportée par Pascal Eenkhoorn (Team Jumbo-Visma).
VIDÉO. La septième étape du Tour de France a été largement animée. Marquée par une accélération franche de BORA-hanshgrohe peu après le départ, et un coup de bordure à une trentaine de kilomètres de l’arrivée, c’est un peloton réduit de quarantaine d’éléments qui s’est disputé la victoire. Elle est revenue à Wout Van Aert (Team Jumbbo-Visma) plus rapide notamment qu’Edvald Boasson Hagen (NTT Pro Cycling) et Bryan Coquard (B&B Hôtels – Vital Concept). Adam Yates (Mitchelton-Scott) reste maillot jaune.
Déjà vainqueur mercredi sur l’étape de Privas, le Belge Wout van Aert (Team Jumbo-Visma) a récidivé en ce vendredi, à l’occasion de la 7e étape du Tour de France qui se courait entre Millau et Lavaur. La victoire s’est jouée au terme d’une étape ponctuée de bordures qui ont notamment mis à mal bon nombre de sprinteurs mais aussi le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Au classement général, Adam Yates (Mitchelton-Scott), 9e de l’étape du jour, a conservé son maillot jaune de leader.
Nouvelle victoire d’étape sur le Tour de France pour van Aert
En l’espace de trois jours, Wout van Aert s’est adjugé au sprint une nouvelle victoire d’étape sur les routes du Tour de France. Au terme des 168 kilomètres de course qui menaient les coureurs de Millau à Lavaur, le Belge âgé de 25 ans s’est imposé devant le Norvégien Edvald Boasson-Hagen (NTT Pro Cycling) et le Français Bryan Coquard (B&B Hotels – Vital Concept). Peter Sagan, grand animateur de l’étape avec ses coéquipiers de la formation Bora-hansgrohe, n’a pas été récompensé en totalité de ses efforts, terminant le sprint seulement 13e. Le champion slovaque a cependant endossé le maillot vert à l’issue de l’étape aux dépens de Sam Bennett (Deceuninck-QuickStep). Quant à Tadej Pogacar (21 ans), il a concédé 1’21 » sur le vainqueur du jour, arrivé 43e.
Si la moyenne montagne n’avait pas provoqué d’écarts jusque-là entre les cadors du général, c’est sur une étape dite de plaine qu’une première différence a été créée. Bernal, Pinot, Roglic, Bardet, Martin, Alaphilippe, Yates ont bien terminé dans le premier groupe, mais Pogacar, Landa, Chaves, Mollema, Porte ou encore Carapaz sur problème mécanique ont perdu du temps, 1 minute et 21 secondes exactement. Désormais, place à la haute montagne, avec les Pyrénées.
Selon une information révélée par la Gazzetta dello Sport, Giulio Ciccone ne pourra pas prendre le départ de Tirreno-Adriatico (7 – 14 septembre). C’est un test positif au coronavirus qui contraint l’Italien à se retirer.
La formation Trek-Segafredo avait prévu de s’élancer sur Tirreno-Adriatico avec Giulio Ciccone. Mais elle devra se passer des services du coureur italien, qui a contracté le Covid-19. Il devait être une carte maîtresse pour le général de cette course par étapes WorldTour au même titre que Vincenzo Nibali. Le cinquième du dernier Tour de Lombardie connaît un coup d’arrêt dans sa préparation devant le mener au Tour d’Italie (3 -25 octobre) où il avait brillé l’an dernier en remportant une étape plus le classement de la montagne.
Alexey Lutsenko (27 ans) a remporté sa première étape sur le Tour de France au Mont Aigoual après 5 participations. Déjà passé tout proche de la victoire, le pensionnaire de la formation Astana a enfin concrétisé ! Un succès qui en appelle d’autres car le champion du Kazakhstan affiche un bel état de forme sur la Grande Boucle.
Alexey Lutsenko une première sur le Tour de France
« En venant sur le Tour de France, j’avais pour objectif de me battre pour une victoire d’étape, a déclaré Alexey Lutsenko dans un communiqué de l’équipe Astana. Le Tour de France était l’un des plus gros objectifs de cette saison. Je rêvais de cette victoire depuis longtemps et maintenant mon rêve est devenu réalité ! En effet, je visais cette étape et les jours précédents après avoir fait mon travail pour Miguel Angel Lopez, je perdais volontairement du temps au classement général, espérant que les favoris ne me laissent prendre du champ. »
Une attaque décisive dans le Col de la Lusette
Le champion du Kazakhstan a pu compter sur son mentor Alexandr Vinokourov. Dès le matin lors du briefing, il était convenu de se placer dans l’échappée. C’était chose faite avec Lutsenko. Dans le Col de la Lusette, ce dernier a réussi à se détacher de tous ses compagnons d’échappée dont Neilson Powless (EF Pro Cycling) qui avait déjà attaqué à plusieurs reprises. Ensuite, le champion national n’a eu qu’à dérouler comme il sait le faire jusqu’à l’arrivée pour remporter une première victoire sur le Tour de France.
Lutsenko fier avec son maillot du Kazakhstan
« Lors de la dernière montée, j’ai essayé de rester calme et de garder mon rythme. Et sur la partie la plus difficile, j’ai fait mon attaque. Je suis tellement content de cette victoire, c’est une grande réussite pour moi et pour notre équipe ! Aussi, c’est une sensation formidable de gagner sous le maillot du champion national du Kazakhstan ! «
Vidéo de Cyclisme La victoire d’Alexey Lutsenko sur la 6e étape du Tour de France
Maillot jaune à ses dépens, Adam Yates (28 ans) ne compte pas jouer la gagne à Paris le 20 septembre. Le coureur britannique de la Mitchelton-Scott l’a à nouveau assuré au terme de la 6e étape remportée par Alexey Lutsenko : « Je suis venu ici pour gagner des étapes ».
Adam Yates ne veut pas du maillot jaune
Adam Yates n’a pas l’air prêt à défendre son maillot jaune. Porteur depuis le terme de la 5e étape et la pénalité infligée à Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), le pensionnaire de la formation Mitchelton-Scott n’a pas hésité à dire qu’il ne s’agissait pas de son objectif. « Je ne pourrais pas dire que c’était un rêve, mais c’est un plaisir de porter le Maillot Jaune du Tour de France », a-t-il lâché auprès de l’organisation. Puis il est revenu sur l’étape du jour : « L’ascension finale n’était pas si difficile, pas assez pour faire des écarts. Et puis attaquer aurait demandé un gros effort pour un tout petit gain. Alors nous avons roulé de façon à économiser de l’énergie pour les prochains jours ». Si un maillot de leader se respecte, celui qui a signé au sein de l’équipe INEOS espère perdre sa place au général pour avoir plus de marge de manœuvre afin de remporter une ou plusieurs étapes. « Je suis venu ici pour gagner des étapes, pas pour porter le Maillot Jaune. Quand l’occasion se présentera, j’essaierai de saisir ma chance. »
Vidéo de Cyclisme La première journée en jaune d’Adam Yates sur le Tour de France
Ce vendredi 4 septembre, de Millau à Lavaur, sur 168 kilomètres, les sprinteurs devraient être les principaux acteurs. Cette septième étape du Tour de France, en partie vallonnée, reste quand même favorable pour assister à une arrivée groupée. Aux baroudeurs de faire démentir le scénario le plus attendu. (Consultez la liste des engagés et les abandons).
Une belle occasion pour sprinteurs
Le départ de la 7e étape pourra s’avérer trompeur, mais ce sera bien une journée favorable aux sprinteurs. Les vingt premiers kilomètres environ vont être vallonnés avec notamment la côte de Luzençon (3,1 km à 6,1%). Après, il y aura un léger moment de répit avec quelques kilomètres de plat, avant que ça ne remonte de nouveau avec une bosse non répertoriée mais bien présente sur le parcours et le Col de Peyronnenc (14,5 km à 3,9%) en troisième catégorie. Au passage du sommet, la donne au niveau du parcours va évoluer.
Si les 73,5 premiers kilomètres sont clairement vallonnés, les 94,5 restants ne seront pas aussi difficiles. Il y aura une phase importante en faux-plat descendant sur près d’une cinquantaine de kilomètres malgré la présence de la côte de Paulhe (1,1 km à 7%). En atteignant Castres au km 124,5, ce sera alors quasiment tout plat jusqu’à l’arrivée, soit sur une quarantaine de kilomètres. De quoi permettre normalement aux sprinteurs de s’illustrer sur un terrain à leur convenance. Et pour ceux visant le général, il s’agira avant tout de faire preuve de méfiance.
Suivre la 7e étape en direct
La 7e étape du Tour de France est à suivre en direct à la télévision. A partir de 13h, France 3 prendra l’antenne pour présenter la course. La bascule sur France 2 se fera vers 15h15 pour la suite et fin d’étape. De son côté, Eurosport 1 commencera à diffuser à partir de 13h10. Toutes les infos en rapport avec cette 107e édition sont à retrouver sur TodayCycling.
Les favoris de la 7e étape – Tour de France
*** Caleb Ewan, Sam Bennett, Cees Bol ** Giacomo Nizzolo, Peter Sagan, Wout Van Aert, Alexander Kristoff * Hugo Hofstetter, Matteo Trentin, Bryan Coquard, Luka Mezgec, Jasper Stuyven
A l’image du reste des favoris, Thibaut Pinot est resté sur la défensive lors de cette sixième étape du Tour de France remportée par Alexey Lutsenko (Astana Pro Team). Quatorzième à l’arrivée au Mont Aigoual, le Français n’a pas perdu de temps par rapport à ses principaux rivaux et demeure totalement dans le coup.
Thibaut Pinot attend son heure
Avec une course calme au niveau des favoris du Tour de France, Thibaut Pinot a passé sans encombre la sixième étape, qui pouvait s’annoncer piégeuse au départ. Mais d’après ce que révèle le communiqué de la Groupama-FDJ, le Français n’a pas été surpris plus que ça par le scénario. « On n’a pas vu grand chose mais on s’y attendait parce que l’ascension jusqu’au Mont Aigoual était un faux-plat de quasiment dix kilomètres. Le sommet de la Lusette était situé beaucoup trop loin pour tenter quelque chose mais c’est une étape qui sert quand même dans un Grand Tour » a-t-il déclaré avant de conclure en pensant au week-end de haute montagne qui approche « les Pyrénées arrivent, alors on verra dans les Pyrénées. » Le classement général sera alors plus décanté ou pas, et Thibaut Pinot en saura peut-être sur ses capacités dans cette édition.
Vidéo de Cyclisme En solitaire, Alexey Lutsenko s’adjuge la 5e étape du Tour de France 2020
Sur la troisième étape de la Semaine Internationale Coppi et Bartali, Jhonatan Narvaez (INEOS Grenadiers) a décroché le succès après avoir réglé au sprint un groupe d’une quarantaine d’éléments. Pascal Eenkhoorn (Team Jumbo-Visma) et Biniam Ghirmay (NIPPO DELKO One Provence) ont respectivement terminé au deuxième et troisième rang. Cette victoire de l’Equatorien a une incidence directe au général puisqu’elle lui permet de se rapprocher à trois secondes de la tête toujours occupée par Andrea Bagioli (Deceuninck – Quick Step) suite à son succès de la veille.
VIDÉO. Pour la première fois depuis l’entame de ce Tour de France, les baroudeurs ont pris l’avantage sur le peloton. Présent dans l’échappée, Alexey Lutsenko (Astana Pro Team) a conclu en solitaire. Du côté des favoris pour le classement général, ça n’a pas bougé. Les positions restent donc inchangés avec Simon Yates (Mitchelton-Scott) qui reste le porteur du maillot jaune.
La 6e étape du Tour de France a vu la victoire d’Alexey Lutsenko (Astana) au sommet du Mont Aigoual. Le coureur Kazakh s’est imposé en solitaire grâce à l’échappée du jour. Sorti dans le col de la Lusette, il a résisté jusqu’à l’arrivée à Jesus Herrada (Cofidis), 2e. Derrière, Greg Van Avermaet a signé la 3e place. Adam Yates (Mitchelton-Scott) a conservé son maillot de leader malgré une petite accélération de Julian Alaphilippe à quelques hectomètres de la ligne.
Nicolas Roche lance les hostilités
Dès le baissé de drapeau, c’est Nicolas Roche (Sunweb) qui a mis le feu aux poudres. Très vite, il a été rejoint par Neilson Powless (EF Pro Cycling), Jesus Herrada (Cofidis), Rémi Cavagna (Deceuninck-Quick Step), Greg van Avermaet (CCC Team), Edvald Boasson Hagen (NTT Pro Cycling), Daniel Oss (Bora-Hansgrohe) et Alexey Lutsenko (Astana Pro Team). Dans la première heure de course, la moyenne des coureurs a été de presque 52km/h. L’échappée a compté jusqu’à 6’30 d’avance.
Le Col de la Lusette fait la sélection
Dans l’échappée, il a fallu bien évidemment attendre que la route se cabre pour observer une première sélection. Powless, qui fêtait son anniversaire aujourd’hui, a secoué l’échappée dans le Col de la Lusette. A 4,5 km du sommet, ils n’étaient plus que deux à l’avant : Powless et Lutsenko. L’Américain a fini par exploser et a laissé le champion du Kazakhstan seul en tête. Dans le peloton, INEOS Grenadiers a pris la tête du peloton alors que Fabio Aru (UAE) a tenté sa chance, en vain.
Alexey Lutsenko fait cavalier seul
Au sommet de la Lusette, Lutsenko a franchi la ligne du grimpeur seul en tête. Le Kazakh comptait alors 3’30 d’avance sur le peloton à une dizaine de kilomètres de l’arrivée. Le pensionnaire de la formation Astana a assuré coup dans le Mont Aigoual, très roulant. Jamais inquiété, il est allé chercher sa première victoire sur le Tour de France à 27 ans. Dans le peloton, tout le monde est resté groupé et Adam Yates a conservé son maillot de leader.
Le Tour de France va reprendre de la hauteur à l’occasion de cette sixième étape, et surtout dans le final. Après 191 kilomètres, de Le Teil au Mont Aigoual, il y aura peut-être un peu plus d’indications sur les forces en présence pour le général à moins que ce soit d’autres coureurs qui en profitent.
Final d’étape compliqué mais imprévisible
Cette sixième étape se fera clairement en deux temps. Un peu plus des 140 premiers kilomètres ne comprendront aucune difficulté. Le terrain proposé jusqu’ici sera favorable aux rouleurs, mais la tendance va progressivement s’inverser. Pour ce qui est des 45 derniers kilomètres environ, ce ne sera plus du tout la même histoire et la route va s’élever à commencer par le Cap de Coste (2,1 à 7,3%).
Après cette première difficulté, il y aura une légère transition avant de repartir de plus belle avec un enchaînement qui s’annonce d’avance sélectif. Le Col des Mourèzes (6,1 km à 4,8%) sera d’abord à franchir, puis quasiment dans la foulée, ce sera le temps de passer aux choses très sérieuses avec l’ascension du Col de la Lusette (11,7 km à 7,3%). Cette montée devrait en toute logique provoquer un certain écrémage en sachant que sur deux kilomètres, la pente sera à 11% de moyenne. Pour autant, est-ce qu’un prétendant du général passera à l’attaque ? Cela reste à voir en sachant qu’il restera 13,5 kilomètres au passage au sommet, qui offrira des secondes de bonifications aux trois premiers (8, 5 et 2).
Dans la dernière partie de l’étape, suivant la principale difficulté du jour, la transition vers la dernière montée sera très courte. Il s’agira d’atteindre la lignée d’arrivée située au Mont Aigoual. Une ascension roulante présentant un pourcentage moyen de 4% sur 8,3 kilomètres. Difficile donc de faire la différence à ce moment précis. Tout dépendra du déroulement du restant de la course. Ce sera peut-être une explication entre cadors, une arrivée plus ou moins groupée ou bien encore une occasion à saisir pour un membre de l’échappée.
Suivre la 6e étape en direct
La 6e étape du Tour de France est à suivre en direct à la télévision. A partir de 11h55, France 2 prendra l’antenne pour présenter la course. La bascule sur France 3 se fera aux alentours de 12h55 avant un retour sur France 2 vers 15h15 pour la suite et fin d’étape. De son côté, Eurosport 1 commencera à diffuser à partir de 11h50. Toutes les infos en rapport avec cette 107e édition sont à retrouver sur TodayCycling.
Les favoris de la 6e étape – Tour de France
*** Primoz Roglic, Tadej Pogacar, Nairo Quintana ** Guillaume Martin, Egan Bernal, Mikel Landa, Thibaut Pinot * Adam Yates, Miguel Angel Lopez, Romain Bardet, Julian Alaphilippe
Pour la deuxième étape de la Semaine Internationale Coppi et Bartali, Andrea Bagioli s’est mis en évidence dans une arrivée en bosse. Le coureur italien de Deceuninck – Quick Step s’est imposé avec une seconde d’avance sur Jhonatan Narvaez (INEOS Grenaiders) et Nicola Conci (Trek – Segafredo). Il est le nouveau leader de l’épreuve à mi-parcours.