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Romain Bardet stoppe sa saison

La décision est définitive. Romain Bardet ne sera plus présent sur la moindre compétition en cette fin de saison. Après concertation avec son équipe AG2R La Mondiale, il a été décidé de prendre du repos avant de se tourner vers 2020 avec des ambitions toujours élevées.

Il reste environ deux mois de compétition au calendrier, mais c’est déjà terminé pour Romain Bardet ! La décision est actée pour le Français qui ne courra plus d’ici la fin de saison. A travers un communiqué de sa formation AG2R La Mondiale, il explique son choix en détail.

Romain Bardet va rechercher à récupérer un maximum avant de pouvoir se focaliser sur la prochaine saison dans laquelle il nourrira de grandes ambitions. Ce n’est pas la déception connue cet année au niveau du général du Tour de France qui va remettre tout en cause. En sachant qu’il a quand même terminé avec le maillot à pois sur le podium aux champs-Elyséees.

Des classiques d’un jour comme Liège-Bastogne-Liège, les Strade Bianche déjà terminées sur le podium au même titre que le championnat du monde ou la Grande Boucle, le Français a prouvé plus d’une fois qu’il pouvait rivaliser dans les plus grandes courses au monde.

Bryan Coquard prolonge deux ans avec Vital Concept – B&B Hôtels

Arrivé en fin de contrat à l’issue de cette saison avec Vital Concept – B&B Hôtels, Bryan Coquard va poursuivre l’aventure dans cette formation. Le nouveau contrat lie les deux parties jusqu’en 2021 inclus.

Présent dès la naissance de Vital Concept – B&B Hôtels et présenté comme le chef de file, Bryan Coquard continuera à évoluer sous les mêmes couleurs au moins deux saisons supplémentaires. Un engagement qui résulte d’une longue réfléxion, mais finalement le français ne se voyait pas partir maintenant. Son objectif demeure de participer à nouveau au Tour de France, ce qu’il n’a plus connu depuis 2016.

Si sa première saison n’avait pas été totalement à la hauteur de ses attentes et de celle de son équipe avec trois victoires, le bilan est déjà bien meilleur cette année. Alors qu’il reste encore de nombreuses compétitions d’ici la moitié du mois d’octobre, le Coq s’est imposé à huit reprises en 2019. Un chiffre qu’il a amélioré en remportant la deuxième étape de l’Arctic Race of Norway.

Alvaro José Hodeg s’impose devant le favori Sam Bennett

Jusqu’ici toujours vainqueur des sprints massifs sur ce BinckBank tour, Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) s’est fait battre lors de la cinquième étape. L’Irlandais a dû s’incliner pour quelques centimètres face à Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step), qui s’est montré cette fois-ci le plus rapide. Edward Theuns (Trek-Segafredo) a fini au troisième rang. Au classement général, pas de changement à noter avec Tim Wellens qui reste toujours au sommet de la hiérarchie avant un week-end décisif.

Pour la quatrième fois en cinq jours, une étape du BinckBank Tour s’est achevée avec un peloton groupé. Auparavant à chaque fois, Sam Bennett se révélait être le plus rapide des sprinteurs dans ce genre d’arrivée, mais la donne a changé. L’Irlandais a été battu par Alvaro José Hodeg. Le Colombien a su faire le final parfait pour prendre légèrement le dessus sur le triple vainqueur d’étape dans cette édition. Pour le coureur de Deceuninck – Quick Step, il s’agit déjà de sa sixième victoire de la saison.

Comme depuis le départ lundi sur ces profils plats, les sprinteurs ont donc fait la loi. Un quatuor a bien tenté sa chance, mais le peloton ne s’est pas fait surprendre et a su les rattraper à temps, à quatre kilomètres de l’arrivée. C’est allé ensuite très vite jusque dans les dernières centaines de mètres. Alvaro José Hodeg a trouvé l’ouverture au bon moment, alors que Bennett a mis un petit peu plus de temps. Ce dernier va beau remonter, cela restera insuffisant pour aller décrocher une nouvelle victoire. Derrière cette lutte, les coureurs les mieux classés au général dont le leader Tim Wellens ont passé cette journée sans encombre même si une chute est intervenue en amont du sprint.

Bryan Coquard plus rapide que Mathieu Van der Poel

Lors de la deuxième étape de l’Arctic Race of Norway, Bryan Coquard (Vital Concept – B&B Hôtels) a réalisé une splendide performance en s’imposant au sprint devant un certain Mathieu van der Poel (Corendon – Circus), qui reste en tête du général. Le podium a été complété par Christophe Laporte (Cofidis Solutions Credits).

Quelle journée pour Bryan Coquard ! Quelques heures seulement après l’officialisation de sa prolongation de contrat, le Coq a glané un succès d’étape sur les routes de l’Arctic Race of Norway. Au passage, il est parvenu à battre dans l’emballage final Mathieu van der Poel, donnant encore un relief supplémentaire à sa prestation. Au-delà, ce résultat confirme sa saison aboutie jusqu’à présent. C’est la huitième fois qu’il s’impose depuis le mois de février. De quoi avoir forcément le sourire.

Pour Coquard, c’est en plus une belle réaction par rapport à ce qui s’était passé la veille. Distancé et relégué dans un second peloton qui avait terminé à plus d’un quart d’heure, il n’avait pu disputer la victoire au sprint alors que le profil lui était favorable. Sur cette deuxième journée, le sprinteur de Vital Concept – B&B Hôtels n’a pas laissé filer l’opportunité qui se présentait. Resté dans le peloton sur toute la longueur du tracé, sa pointe de vitesse a ensuite fait la différence.

Mathieu van der Poel, un retour gagnant

Revenu au cyclisme sur route pour l’Arctic Race of Norway, après avoir observé une pause, Mathieu van der Poel (Corendon – Circus) est allé remporter la première étape. Au sprint, dans un groupe composé uniquement d’une trentaine de coureurs, il a devancé Danny Van Poppel (Team Jumbo-Visma) et Andrea Pasqualon (Wanty – Gobert Cycling Team). De ce fait, le Néerlandais devient le premier leader de cette course par étapes.

Prodigieux ! Depuis sa victoire tonitruante à l’Amstel Gold Race, soit quasiment quatre mois, il n’était plus apparu en compétition sur route. Dès son retour, Mathieu van der Poel n’a pas tardé à s’illustrer. Lors de la première journée de course sur l’Arctic Race of Norway, le Néerlandais a su principalement faire le dos rond avant de faire la différence au sprint. A noter que Stephen Cummings est passé proche de terminer en solitaire avant de se faire rattraper à seulement 150 mètres du terme.

Il fallait donc afficher une belle forme et avoir un minimum de condition pour s’imposer comme l’a fait Mathieu van der Poel, car toute la journée a été parcouru sur un gros rythme. Et si c’était vallonné, mais sans plus, les dégâts provoqués dans le peloton ont été quand même assez importants. Et pour cause, ils ont été seulement trente coureurs à franchir la ligne d’arrivée d’arrivée dans le même temps. De quoi diminuer déjà la liste des prétendants à la victoire finale.

Tim Wellens, la très belle opération du jour

Sur cette quatrième étape du BinckBank Tour, à peine moins longue de 100 kilomètres, Tim Wellens (Lotto Soudal) s’est mis en évidence. Lançant les hostilités du côté des favoris, et vainqueur au sprint d’un duel serré qui l’a mis aux prises avec Marc Hirschi (Team Sunweb), le coureur belge ne pouvait pas rêver à une meilleure journée que celle-ci. En plus, il est désormais le nouveau leader au classement général.

Si c’est encore loin d’être gagné, c’est un pas important qui a été fait vers la victoire finale. Sur un parcours ne faisant que 96,2 kilomètres mais assez vallonné permettant de passer à l’attaque, Tim Wellens n’a pas laissé passer l’occasion. Et c’est le moins que l’on puisse dire tant le Belge a su saisir sa chance en se montrant particulièrement remuant et offensif. C’est lui a déclenché les hostilités, et c’est lui qui a été récompensé en obtenant le gain de l’étape. Seul Marc Hirschi, qui est passé tout proche de le battre au sprint et Laurens de Plus (Team Jumbo-Visma) qui a concédé cinq secondes sont parvenus à l’accompagner jusque dans le final.

Une première hiérarchie claire établie

C’est dire à quel point la course a été particulièrement éprouvante et permis purement et simplement aux coureurs les plus en forme de se dégager en tête de course. Ils ont été d’abord deux à partir quasiment d’entrée, Stan Dewulf (Lotto Soudal) et Iljo Keisse (Deceuninck – Quick Step). Mais avec un peloton qui a rapidement mis en route derrière, cela n’a pas duré très longtemps pour eux. Le véritable fait important à noter, c’est à peu près à 35 kilomètres de l’arrivée quand Tim Wellens a décidé de passer à l’attaque alors que le peloton était déjà fortement amoindri. Marc Hirschi, Laurens de Plus puis Ivan Garcia Cortina (Bahrain Merida) vont être les seuls à faire la jonction.

Parmi ces coureurs qui se révéleront au-dessus du lot à ce moment, un craquera tout de même par la suite. Garcia Cortina décroché par ses compagnons d’échappée finira finalement à 23 secondes. L’Espagnol aura donc vu de loin l’explication entre les trois hommes de tête et surtout celle opposant Wellens à Hirschi. Dans le sprint, cela s’est joué pour très peu avec un léger avantage au belge. Une victoire synonyme aussi de prise de pouvoir au général. Déjà vainqueur à deux reprises de cette course par étapes, il est en bonne position pour l’heure afin de prétendre à une troisième victoire finale après 2014 et 2015. Mais avec les trois jours restants, Hirschi pointait à quatre secondes, de Plus à quatorze secondes et une vingtaine de coureurs situés à une quarantaine-cinquantaine de secondes, la situation peut encore s’inverser.

Sam Bennett bat Dylan Groenewegen à la photo finish

Pour cette troisième étape du BinckBank Tour, il était difficile de faire plus serré sur la ligne d’arrivée. Avec un très léger avantage, Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) a pris le meilleur aux dépends de Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma) alors que Jasper Philipsen a pris la troisième place. Vainqueur pour la troisième fois depuis l’entame de cette course, l’Irlandais est un très solide leader au classement général.

Du jamais vu ! Jusqu’à présent, personne n’était parvenu à remporter trois étapes de suite dans toute l’histoire du BinckBank Tour (15 éditions), ancien Tour du Benelux. C’est désormais chose faite avec Sam Bennett qui s’est offert le triplé après remporté la troisième étape une nouvelle fois au sprint. Cela s’est joué de très peu par rapport à son plus sérieux rival Dylan Groenewegen, mais l’avantage lui est revenu avec la photo finish qui a dû être nécessaire tant l’écart était resserré. L’Irlandais reste donc le seul coureur pour le moment à avoir connu la victoire lors de cette édition, ce qui paraît assez incroyable.

Bennett et les autres

Comme les deux précédentes journées, le sprinteur qu’il est et les autres coureurs réputés rapides ont eu l’occasion de se disputer la victoire au sprint. Sur un profil totalement plat, une échappée a eu beau se former avec Guillaume Van Keirsbulck (CCC Team), Harry Tanfield (Team Katusha Alpecin) et Stijn Steels (Roompot-Charles), elle n’est pas allée au bout. Seule satisfaction pour ces baroudeurs, c’est d’avoir pu prendre des bonifications lors du kilomètre en or. Mais en comparaison de la performance de Bennett, c’est évidemment pas la même chose. Le coureur de Bora-Hansgrohe, qui enchaîne les victoires comme si de rien n’était a déjà largement réussi son BinckBank Tour.

Avec au moins vingt secondes d’avance au général, Bennett s’est construit un bel avantage. Mais de là à tenir le coup au général jusqu’à la fin, le chemin est encore long et semble difficile. Reste que sa forme est tellement exceptionnelle que ses prestations ces prochains jours vont valoir le coup d’œil. Et particulièrement demain, sur une quatrième étape courte faisant moins de 100 kilomètres mais délicate. Avec notamment le Mur de Saint-Roch à grimper deux fois, les favoris à la victoire finale risquent de se dévoiler.

La liste des coureurs engagés à l’Arctic Race of Norway 2019

Courue pour la septième fois cette année, l’Arctic Race of Norway 2019 va regrouper quelques noms connus du peloton international. A commencer par Mathieu van der Poel (Corendon – Circus), qui sera assurément une des principales attractions de l’épreuve. Alexey Lutsenko (Astana Pro Team) ou encore Warren Barguil (Team Arkea-Samsic) seront aussi départs. Ils feront partie des 140 partants divisés en vingt formations.

A LIRE AUSSI : La présentation du parcours et des favoris de l’Arctic Race of Norway 2019

Composition des équipes au départ de l’Arctic Race of Norway 2019

  • Astana Pro Team

    1 LUTSENKO Alexey
    2 FOMINYKH Daniil
    3 GREGAARD Jonas Wilsly
    4 HOULE Hugo
    5 NATAROV Yuriy

    6 NIELSEN Magnus Cort

  • Uno-X Norwegian Development Team

    11 HOELGAARD Markus
    12 HVIDEBERG Jonas Iversby
    13 KULSET Kristian
    14 RESELL Erik Nordsaeter
    15 SAUGSTAD Lars
    16 SKJERPING Kristoffer
  • Rally UHC Cycling

    21 JOYCE Colin
    22 ANDERSON Ryan
    23 CARPENTER Robin
    24 DE VOS Adam
    25 MCNULTY Brandon
    26 TUFT Svein
  • Team Dimension Data

    31 WYSS Danilo
    32 CUMMINGS Stephen
    33 EISEL Bernhard
    34 GASPAROTTO Enrico
    35 SLAGTER Tom-Jelte
    36 THOMSON Jay Robert
  • Team Arkea – Samsic

    41 BARGUIL Warren
    42 BONNAMOUR Franck
    43 BOUET Maxime
    44 LEDANOIS Kevin
    45 RIOU Alan
    46 SWIFT Connor
  • Team Katusha Alpecin

    51 ZAKARIN Ilnur
    52 HAAS Nathan
    53 HOLLMANN Juri
    54 KOCHETKOV Pavel
    55 WÜRTZ SCHMIDT Mads
    56 STRAKHOV Dmitrii
  • Total DIrect Energie

    61 TAARAMÄE Rein
    62 BERNARD Enzo
    63 CALMEJANE Lilian
    64 GRELLIER Fabien
    65 HIVERT Jonathan
    66 NAULEAU Bryan
  • Team Jumbo – Visma

    71 JANSEN Amund Grondahl
    72 DE TIER Floris
    73 EENKHOORN Pascal
    74 LEEZER Thomas
    75 LINDEMAN Bert-Jan
    76 VAN POPPEL Danny
  • Joker Fuel of Norway

    81 HOEM Bjorn Tore
    82 AASHEIM Aksel Fischer
    83 EVENSEN Henrik
    84 HOLSTAD Ludvik Aspelund
    85 ROINAS Fridtjof
    86 VANGSTAD Andreas
  • Israel Cycling Academy

    91 NEILANDS Krists

    92 ENGER Sondre
    93 JENSEN August
    94 SAGIV Guy
    95 SBARAGLI Kristian
    96 VAN ASBROECK Tom

  • Sport Vlaanderen – Baloise

    101 DECLERCQ Benjamin
    102 NOPPE Christophe
    103 VAN GOMPEL Mathias
    104 VAN HECKE Preben
    105 WARLOP Jordi
    106 WILLEMS Thimo
  • Corendon – Circus

    111 VAN DER POEL Mathieu
    112 DE BONDT Dries
    113 DEVOLDER Stijn
    114 HANSEN Lasse Norman
    115 JANSSENS Jimmy
    116 VERGAERDE Otto
  • Vital Concept – B&B Hôtels

    121 COQUARD Bryan
    122 LE BON Johan
    123 LECROQ Jérémy
    124 MÜLLER Patrick

    125 PACHER Quentin
    126 REZA Kevin

  • Team Coop

    131 TRONDSEN Trond Hakon
    132 AALRUST Hakon Lunder
    133 AASVOLD Kristian
    134 BENDIXEN Louis
    135 BLIKRA Erlend Jordbrekk
    136 ERIKSSON Jacob
  • Cofidis Solutions Credits

    141 LAPORTE Christophe
    142 CHETOUT Loic
    143 LEMOINE Cyril
    144 LEYDER Pit
    145 MORIN Emmanuel
    146 VAN LERBERGHE Bert
  • Wanty – Gobert Cycling Team

    151 VLIEGEN Loic
    152 BACKAERT Frederik
    153 EIKING Odd Christian
    154 OFFREDO Yoann
    155 PASQUALON Andrea
    156 VAN MELSEN Kevin
  • Delko Marseille Provence

    161 COMBAUD Romain
    162 CARR Simon
    163 FEDELI Alessandro
    164 FINETTO Mauro
    165 JONES Brenton
    166 KASPERKIEWICZ Przemyslaw

    Wallonie Bruxelles

    171 LIEPINS Emils
    172 ISTA Kevyn
    173 MOLLY Kenny
    174 MORTIER Julien
    175 PEYSKENS Dmitri
    176 WIRTGEN Tom
  • Riwal Readynez Cycling Team

    181 LUNKE Sindre Skjostad
    182 ERIKSSON Lucas
    183 HAGEN Krister
    184 MAGNUSSON Kim
    185 KONGSTAD Tobias Morch
    186 WALLIN Rasmus Bogh
  • Euskadi Basque Country – Murias

    191 INTXAUSTI Benat
    192 BAGUES Aritz
    193 BARRENETXEA Ander
    194 GONZALEZ Mario
    195 IRIZAR Julen
    196 VIEJO Jose Daniel

Le parcours complet et les favoris de l’Arctic Race of Norway 2019

Entre le 15 et le 18 août va se tenir l’Arctic Race of Norway 2019. Une course par étapes disputée tout au nord de l’Europe, aussi somptueuse par ses paysages que par les routes qu’elles empruntent. Pour sa septième édition à peine, c’est un rendez-vous déjà installé qui attirent les coureurs alors que le programme de compétitions est particulièrement chargée à cette période de l’année. Quatre étapes seront à disputer répartis en 687 kilomètres. Il y a un an, Sergei Chernetski (Astana Pro Team) avait réalisé la surprise en s’imposant au classement final. Aussi surprenants, Markus Hoelgaard (Team Joker Icopal) et Colin Joyce (Rally Cycling) complétaient le podium.

A LIRE AUSSI : La liste des coureurs engagés à l’Arctic Race of Norway 2019

Tout savoir sur l’Arctic Race of Norway 2019

Pour cette édition, il y aura clairement deux phases distinctes de course. Une première favorable aux sprinteurs avec deux première journées toutes plates, qui devraient leur convenir. Mais ensuite pour le week-end, la donne va assurément changer. Ce sera beaucoup plus corsé avec une arrivée en côte redoutable suivi d’une autre journée particulièrement vallonnée dans son final. De quoi assurer un beau spectacle et une lutte prometteuse entre les coureurs visant le classement général.

En détail, la première étape va comporter trois côtes mais rien d’insurmontable. Tous les éléments sont réunis pour voir un peloton groupé franchir la ligne d’arrivée. Un cas de figure similaire est attendu pour la deuxième étape, d’autant plus que c’est encore plus plat en comparaison. Puis, le changement de braquet est évident pour la troisième étape même s’il faudra attendre les trois derniers kilomètres et demi. Ce sera très difficile et à coup sûr un juge de paix pour distinguer le vainqueur final de l’épreuve. Avec 3,5 kilomètres à 11,8% de moyenne, cela s’annonce terrible. De quoi faire la différence en tout cas pour les meilleurs grimpeurs du plateau. Le dernier jour, cela restera exigent avec plusieurs difficultés dont sur la fin de parcours qui pourront permettre d’assister à des attaques. Et qui sait faire basculer définitivement le général en a faveur.

Les principaux favoris

***** Alexey Lutsenko
**** Warren Barguil, Ilnur Zakarin
*** Mathieu van der Poel, Magnus Cort Nielsen, Rein Taaramaë
** Nathan Haas, Tom-Jelte Slagter, Quentin Pacher, Lilian Calmejane
* Brandon Mcnulty, Enrico Gasparotto, Colin Joyce, Markus Hoelgaard, Odd Christian Eiking

Le profil de la course

Jeudi 15 août – Etape 1 – A / Leknes (181 km)

Vendredi 16 août – Etape 2 – Henningsvaer / Svolvaer (164 km)

Samedi 17 août – Etape 3 – Sortland / Storheia summit (Melbu) (176,5 km)

Dimanche 18 août – Etape 4 – Lodingen / Narvik (165,5 km)

Sam Bennett récidive et conforte sa place de leader

Déjà vainqueur la veille pour l’entame du BinckBank Tour, Sam Bennett (Bora – Hansgrohe) s’est de nouveau imposé lors de la deuxième étape. Incontestablement le plus costaud dans les derniers mètres, l’Irlandais a maîtrisé l’adversité. Cela lui permet de conforter son avance au classement général. Jasper Philipsen (UAE Team Emirates) et Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma) ont complété le podium du jour.

Deux journées de course, deux victoires. Sam Bennett est plus que jamais le leader de cette 15e édition du BinckBank Tour. Une nouvelle fois le plus fort au sprint, le coureur de la formation Bora-Hansgrohe a même semblé plus impressionnant en comparaison de son premier succès. En tout cas, l’impression de facilité pour battre ses adversaires a été évidente sur ce coup-là. Il prouve ainsi que c’est bien le sprinteur le plus rapide jusqu’à présent.

Bennett impose sa loi

Pour ce qui est du scénario global, il n’a pas non plus évolué d’un jour à l’autre. Une échappée, cette fois-ci composée de six éléments n’est pas parvenue à piéger le peloton. Elle a été reprise à cinq kilomètres de l’arrivée. De leur côté, les équipes de sprinteurs ont poursuivi leur effort en essayant de placer idéalement leurs leaders respectifs. Et même si au moment de lancer son effort, Jasper Philipsen ou Dylan Groenewegen pouvaient prétendre l’emporter, il n’y avait rien à faire face à Bennett.

Avec une certaine aisance, il s’est offert une deuxième victoire consécutive. Son BinckBank Tour est d’ores et déjà réussi quoi qu’il arrive sur les prochaines étapes. Mais avec ce maillot vert de leader sur les épaules, qui sait jusqu’où peut aller l’Irlandais. Avec le profil tout plat de la troisième étape qui attend les coureurs, un triplé est tout à fait envisageable.

Davide Formolo s’engage deux ans avec UAE Team Emirates

Appartenant encore à la formation Bora – Hansgrohe, Davide Formolo ne sera plus dans cet effectif à compter de la saison 2020. Le champion d’Italie en titre a signé un contrat qui le lie jusqu’en 2021 inclus à UAE Team Emirates, autre membre du World Tour.

Après un passage qui aura deux années complètes chez Bora-Hansgrohe, Davide Formolo va courir pour UAE Team Emirates. Pour le cycliste italien de 26 ans, ce changement est synonyme d’un nouveau défi dans sa carrière. Aussi bien capable de s’illustrer sur les classiques vallonnées ou sur les courses par étapes, il sera l’un des coureurs protégés de cet effectif.

Cette saison, Formolo a réussi à se démarquer à quelques reprises. A commencer par sa victoire d’étape obtenue au Tour de Catalogne suivi d’une probante deuxième place acquise sur Liège-Bastogne-Liège, un des cinq Monuments du cyclisme. Sans oublier le championnat national italien qu’il a remporté haut la main.

Domenico Pozzovivo renversé à l’entraînement et blessé

Parti pour un simple entraînement, cela ne s’est pas bien terminé pour Domenico Pozzovivo. Renversé par une voiture, le coureur de Bahrain Merida souffre d’une fracture au bras et à la jambe.

C’est un événement dont se serait bien passé Domenico Pozzovivo. Alors qu’il effectuait une sortie d’entraînement, l’Italien n’a pu éviter une chute à cause d’une voiture a relaté la presse locale. Ce lundi après-midi, son équipe Bahrain Merida a tenu à rassurer en postant un message sur les réseaux sociaux que son coureur était dans un état stable et qu’il était conscient. Toutefois, ses blessures font état d’une fracture du bras et de la jambe.

Cet accident de la route de Domenico Pozzovivo a une effet immédiat sur la suite de sa saison. Attendu au départ de la Vuelta, le 24 août prochain, il ne pourra pas être présent finalement. Mais aussi, au vu de sa situation, sa saison est d’ores et déjà terminée. A voir désormais si le grimpeur transalpin arrivera à  s’en remettre totalement et retrouver la compétition lors de la prochaine saison.

Sam Bennett gagne d’entrée et devient le premier leader

Disputée sous des conditions météorologiques compliquées, la première étape du BinckBank Tour s’est logiquement achevée par un sprint massif. Faisant partie des favoris sur cette journée, Sam Bennett (Bora – Hansgrohe) l’a emporté devant Edward Theuns (Trek-Segafredo) et Mike Teunissen (Team Jumbo-Visma). L’Irlandais se retrouve aussi en tête du classement général.

C’est l’entame parfaite. Dans ce BinckBank Tour où le plateau est particulièrement relevé du côté des sprinteurs, Sam Bennett n’a pas attendu pour se démarquer. Dès cette première étape tracée entre Beveren et Hulst sur 167,2 kilomètres, le coureur de Bora-Hansgrohe a fait parler sa redoutable pointe de vitesse. Une belle revanche pour l’Irlandais qui restait sur une frustration après sa sixième place décrochée aux championnats d’Europe qui avait sacré Elia Viviani.

Avantage aux sprinteurs

Si le profil avantageait clairement les sprinteurs et une arrivée groupée, la course a tout de même été usante. Parcouru sur un gros rythme, quatre coureurs ont composé l’échappée. Aaron Verwilst (Sport Vlaanderen – Baloise), Baptiste Planckaert (Wallonie-Bruxelles), Lars Yitting Bak (Team Dimension Data) et Lukasz Wisniowski (CCC Team). Ce dernier a été le grand bénéficiaire de cette journée passée à l’avant en empochant un maximum de bonifications. Avec huit secondes grappillées grâce au kilomètre en or, le Polonais est deuxième du général seulement devancé par le vainqueur du jour Sam Bennett.

Tous les fuyards repris à trois kilomètres du terme, l’explication a bien eu lieu entre les sprinteurs. Cela a tourné en faveur de Sam Bennett, qui s’est offert du même coup un neuvième succès cette saison. Et le premier de sa carrière sur les routes du BinckBank Tour. Une compétition dans laquelle il portera le maillot de leader au départ de la deuxième étape, qui est a priori de nouveau favorable aux sprinteurs. Soit une occasion pour Bennett de récidiver et pour les autres de prendre leur revanche.

Un très grand Elia Viviani champion d’Europe

Dans une édition des championnats d’Europe courue à un rythme d’enfer et au scénario fou, Elia Viviani a terminé le travail d’une fantastique équipe d’Italie. Battu au sprint, Yves Lampaert (Belgique) a pris la médaille d’argent alors que Pascal Ackermann (Allemagne) est médaillé de bronze. Pour la deuxième année consécutive, c’est donc un Italien qui s’impose dans cette compétition après Matteo Trentin lauréat en 2018 à Glasgow.

Il était un des principaux favoris de ces championnats d’Europe, il a répondu présent au rendez-vous. Et de quelle manière ! Ce n’est pas en réglant un sprint massif, mais bien en solitaire quasiment qu’Elia Viviani a décroché la victoire. Toujours présent en tête de course, et profitant d’un énorme dévouement de la part de ses équipiers de la squadra azzura, il a été impérial pour conclure parfaitement.

Parcours plat, grand spectacle

Dès les premiers kilomètres, la course est partie sur un très gros rythme. Avant de rejoindre le circuit final dans Alkmaar, des portions à découvert ont provoqué d’importants dégâts dans le peloton coupé en plusieurs parties. Mais finalement, aucun des favoris ne s’est fait piéger. Le gros coup de force a été fait quelques instants plus tard, à 70 kilomètres de l’arrivée environ avec l’équipe d’Italie. Auteure d’une grosse accélération, elle va totalement scinder le peloton. En tête de course se retrouve plus qu’à cet instant une quinzaine d’éléments. Elia Viviani, Pascal Ackermann, Matteo Trentin, Luka Mezgec, Yves Lampaert ou encore Florian Sénéchal n’ont pas été piégés.

Par contre, Alexander Kristoff, Dylan Groenewegen, Sam Bennett et Arnaud Démare ont été relégués dans un deuxième groupe. Frustrant surtout pour le Français qui avait été bien placé mais évitant une chute dans un virage, il a perdu quelques mètres puis définitivement le contact. Pendant de très nombreux kilomètres, quasiment jusqu’à la fin, la chasse va être opérée mais jamais ce groupe de poursuivants ne reviendra sur tout le monde. Car, en effet, à l’avant, après être resté ensemble un long moment, le trio Lampaert-Ackermann-Viviani va parvenir à s’extirper à une quinzaine de kilomètres du terme. C’était alors quasiment acté que ces coureurs allaient se disputer le titre. Cela s’est d’ailleurs vérifié.

Viviani, la grande forme

Proche de l’arrivée, Yves Lampaert, moins rapide que ses adversaires au sprint, a tenté un coup de force. Celui-ci va mettre fin aux espoirs de sacre de Pascal Ackermann, qui a calé alors qu’Elia Viviani l’a contré avant de faire la jonction avec le Belge. Impressionnant, la suite n’a été qu’une formalité pour celui qui est coureur tout au long de l’année chez Deceuninck – Quick Step. Au sprint, Viviani n’a eu aucun mal à se défaire de Lampaert. De quoi conclure de très belle manière une journée rendement menée par l’Italie.

La liste des coureurs engagés au BinckBank Tour 2019

Course incontournable au cœur de l’été, le BinckBank Tour 2019 va mettre aux prises vingt-trois formations dont toutes celles appartenant au World Tour. En tout, 161 coureurs seront au départ de la première étape, et avec la ferme intention de réussir cette semaine de compétition étalée sur sept jours. Par rapport au podium final de l’an passé, seul Tim Wellens (Lotto Soudal) 3e est présent alors que ce rendez-vous ne fait pas partie du programme du vainqueur sortant Matej Mohoric (Bahrain Merida) et de son dauphin Michael Matthews (Team Sunweb).

A LIRE AUSSI : La présentation du parcours et des favoris du BinckBank Tour 2019

Composition des équipes au départ du BinckBank Tour 2019

  • Bahrain Merida

    1 BAUHAUS Phil
    2 AGNOLI Valerio
    3 BOLE Grega
    5 GARCIA CORTINA Ivan
    6 HAUSSLER Heinrich

    7 SIEBERG Marcel
    10 WANG Meiyin

  • Deceuninck – Quick Step

    11 GILBERT Philippe
    12 DECLERCQ Tim
    13 HODEG Alvaro José
    14 JUNGELS Bob
    15 KEISSE Iljo
    16 SENECHAL Florian

    17 STYBAR Zdenek

  • Lotto Soudal

    21 WELLENS Tim
    23 DEWULF Stan
    24 FRISON Frederik
    25 MAES Nikolas
    27 MONFORT Maxime
    29 MERTZ Rémy

    30 VAN GOETHEM Brian

  • Team Jumbo – Visma

    31 GROENEWEGEN Dylan
    32 DE PLUS Laurens
    33 MARTENS Paul
    34 ROOSEN Timo
    35 TEUNISSEN Mike
    36 VAN EMDEN Jos

    37 WYNANTS Maarten

  • Movistar Team

    41 ROELANDTS Jürgen
    42 CARRETERO Hector
    43 CASTRILLO Jaime
    44 MAS Lluis
    46 SÜTTERLIN Jasha
    47 VERONA Carlos

    49 ANACONA Winner

  • CCC Team

    51 VAN AVERMAET Greg
    52 SCHÄR Michael
    53 MARECZKO Jakub
    54 CERNY Josef
    56 WISNIOWSKI Lukasz
    57 VAN KEIRSBULCK Guillaume

    60 VAN HOECKE Gijs

  • Mitchelton – Scott

    61 ALBASINI Michael
    62 AFFINI Edoardo
    63 BAUER Jack
    64 MEYER Cameron
    65 SCOTSON Callum
    66 SMITH Dion

    67 STANNARD Robert

  • Team INEOS

    71 VAN BAARLE Dylan
    72 GANNA Filippo
    73 HALVORSEN Kristoffer
    74 KNEES Christian
    75 LAWLESS Chris
    77 BASSO Leonardo

    80 GOLAS Michal

  • Team Sunweb

    81 BAKELANTS Jan
    82 CURVERS Roy
    83 HRSCHI Marc
    84 KRAGH ANDERSEN Soren
    85 NIEUWENHUIS Joris
    86 PEDERSEN Casper

    87 TUSVELD Martijn

  • Trek – Segafredo

    91 THEUNS Edward

    92 FELLINE Fabio
    93 FRAME Alex
    94 KIRSCH Alex
    95 MOSCHETTI Matteo
    96 BEPPU Fumiyuki
    97 PEDERSEN Mads

  • UAE Team Emirates

    101 PHILIPSEN Jasper
    102 FERRARI Roberto
    103 MARCATO Marco
    104 MOLANO Juan Sebastian
    105 OLIVEIRA Rui
    106 BOHLI Tom

    107 TROIA Oliviero

  • BORA – Hansgrohe

    111 BENNETT Sam
    112 BURGHARDT Marcus
    113 DRUCKER Jempy
    114 GATTO Oscar
    115 MCCARTHY Jay
    116 OSS Daniel

    117 PÖSTLBERGER Lukas

  • Team Dimension Data

    121 VALGREN Michael
    122 GIBBONS Ryan
    123 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
    124 RENSHAW Mark

    125 BAK Lars Yitting
    126 TILLER Rasmus
    127 VERMOTE Julien

  • EF Education First

    131 CLARKE Simon
    132 HOFLAND Moreno
    133 DOCKER Mitchell
    134 MODOLO Sacha
    135 OWEN Logan
    136 VAN DEN BERG Julius

    137 VANMARCKE Sep

  • Groupama – FDJ

    141 DEMARE Arnaud
    142 GENIETS Kevin
    144 KÜNG Stefan
    145 MADOUAS Valentin
    146 SCOTSON Miles
    147 SINKELDAM Ramon

    150 LE GAC Olivier

  • Team Katusha Alpecin

    151 HOLLENSTEIN Reto
    152 GUERREIRO Ruben
    153 BIERMANS Jenthe
    155 KUZNETSOV Viacheslav
    156 SMIT Willie
    157 TANFIELD Harry

    158 DEBUSSCHERE Jens

  • AG2R La Mondiale

    161 NAESEN Oliver
    162 DENZ Nico
    163 DUVAL Julien
    164 GODON Dorian
    165 WARBASSE Larry
    166 BAGDONAS Gediminas

    167 VANDENBERGH Stijn

  • Astana Pro Team

    171 DE VREESE Laurens
    172 BIZHIGITOV Zhandos
    173 BALLERINI Davide
    174 GIDICH Yevgeniy
    175 GRUZDEV Dmitriy
    177 ZAKHAROV Artyom

    178 BOARO Manuele

  • Roompot – Charles

    181 BOOM Lars
    182 ASSELMAN Jesper
    184 LEYSEN Senne
    185 VAN POPPEL Boy
    186 VAN SCHIP Jan-Willem
    187 RIESEBEEK Oscar

    190 STEELS Stijn

  • Sport Vlaanderen – Baloise

    191 CAPIOT Amaury
    192 ALLEGAERT Piet
    193 MENTEN Milan
    194 PLANCKAERT Edward
    195 SPRENGERS Thomas
    196 VAN GESTEL Dries

    200 VERWILST Aaron

  • Wanty – Gobert Cycling Team

    201 MEURISSE Xandro
    202 DE GENDT Aimé
    203 DEVRIENDT Tom
    204 DUPONT Timothy
    205 KREDER Wesley
    206 VANSPEYBROUCK Pieter

    210 VALLEE Boris

  • Wallonie – Bruxelles

    211 PLANCKAERT Baptiste
    212 DEHAES Kenny
    213 LIETAER Eliot
    215 ROBEET Ludovic
    216 TAMINIAUX Lionel
    217 SPENGLER Lukas

    218 NÖMMELA Aksel

  • Team Total Direct Energie

    221 TULIK Angelo
    222 CARDIS Romain
    223 GAUDIN Damien
    224 LIGTHART Pim
    225 PETIT Adrien
    226 PICHOT Alexandre

    227 BOUDAT Thomas

Le parcours complet et les favoris du BinckBank Tour 2019

Du 12 au 18 août se déroulera le BinckBank Tour 2019. Une nouvelle fois, cette course par étapes disputée entre les Pays-Bas et la Belgique, et faisant 941 kilomètres, s’annonce indécise. Les routiers sprinteurs, les adeptes des classiques du nord et les puncheurs auront à un moment ou un autre un terrain à leur convenance. En 2018, la victoire était revenue au Slovène Matej Mohoric (Bahrain Merida).

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Tout savoir sur le BinckBank Tour 2019

Chaque seconde va compter. Pour gagner le BinckBank Tour, il faudra profiter de la moindre opportunité pour grappiller du temps. Les bonifications pourront avoir une grande influence sur le résultat final, avec notamment ce fameux kilomètre en or. Spécificité de cette épreuve, sur chaque étape en ligne, dans un tronçon bien précis, plusieurs secondes peuvent être récupérés par rapport à ses adversaires. Forcément tentant pour les prétendants au général, car les occasions de faire la différence sont peu nombreuses.

Avec quatre étapes clairement destinés aux sprinteurs, cela risque surtout de se jouer sur les trois autres jours de course pour le classement général final. A commencer par l’étape la plus courte de cette 15e édition, ne dépassant même pas les 100 kilomètres, mais avec une double ascension du Mur de Saint-Roch qui pourrait donner des idées aux puncheurs. Autre étape à bien négocier, c’est le chrono autour de Den Haag. Mais avec seulement 8,4 kilomètres, les écarts ne seront pas démesurés. C’est donc sans doute lors de la dernière journée que tout devrait se jouer. En tout cas, sur le papier, c’est le profil le plus compliqué qui attend les coureurs. Avec un enchaînement de difficultés sur la majeure partie du parcours, il faudra être suffisamment en bonne condition pour espérer quoi que ce soit. Et ainsi finir de la meilleure manière possible.

Les principaux favoris

*****
**** Philippe Gilbert, Greg Van Avermaet
*** Zdenek Stybar, Tim Wellens, Mike Teunissen
** Dylan Van Baarle, Oliver Naesen, Tiesj Benoot
* Jürgen Roelandts, Alberto Bettiol, Sep Vanmarcke, Arnaud Démare, Ivan Garcia Cortina, Soren Kragh Andersen

Le profil de la course

Lundi 12 août – Etape 1 – Beveren / Hulst (167,2 km)

Mardi 13 août – Etape 2 – Blankenberge / Ardooie (169,1 km)

Mercredi 14 août – Etape 3 – Aalter / Aalter (166,9 km)

Jeudi 15 août – Etape 4 – Houffalize / Houffalize (96,2 km)

Vendredi 16 août – Etape 5 – Riemst / Venray (191,4 km)

Samedi 17 août – Etape 6 – Den Haag / Den Haag (8,4 km)

Dimanche 18 août – Etape 7 – Sint-Pieters-Leeuw / Geerardsbergen (178,1 km)

Amy Pieters sacrée championne d’Europe à domicile

Au terme d’une course rythmée de bout en bout, la Néerlandaise Amy Pieters est allé décrocher le titre européen. Elle a battu au sprint l’Italienne Elena Cecchini et l’Allemande Lisa Klein, qui ont fait comme elle 75 kilomètres à l’avant sans être fait rejoindre par le peloton.

La course en ligne féminine des championnats d’Europe a offert un dénouement surprenant. Il n’y a pas eu de sprint massif pour la victoire après avoir effectué les 115 kilomètres, mais bien une lutte à trois pour la médaille d’or. Amy Pieters (Pays-Bas), Elena Cecchini (Italie) et Lisa Klein (Allemagne) sont parvenus à tenir en respect le peloton. Et pourtant, elles sont partis très loin de l’arrivée, à environ 75 kilomètres. Tout en sachant que l’épreuve s’est élancée à un rythme d’enfer avec un peloton qui a explosé dès le premier tour. En cause, le vent qui a occasionné des bordures.

Puis, après que le trio ait réussi à s’extirper, son avance a vite grimpé. Faute de nations avec suffisamment d’éléments derrière, personne n’a pris la responsabilité de la poursuite. C’est seulement quand il y a eu plus de deux minutes entre les deux groupes que ça a commencé à réagir. Mais finalement, c’était déjà trop tard. Et alors que même les Pays-Bas ont roulé un temps, ne faisant pas visiblement confiance à Pieters, elles ont eu tort car cette dernière s’est imposée de belle manière en maîtrisant le sprint.

Pour la Néerlandaise, lauréate de cette édition des championnats d’Europe, c’est la consécration. Même si elle comptait déjà une dizaine de succès à son palmarès dont le gain du GP de Plouay en 2018.

Ilnur Zakarin s’engage avec CCC Team pour deux saisons

Alors que l’avenir du Team Katusha-Alpecin est encore assez flou à l’heure actuelle, celui de son leader Ilnur Zakarin est connu. Le Russe va changer d’équipe en vue de la saison prochaine et sera désormais lié avec CCC Team, qui a déjà enregistré la venue de Matteo Trentin.

En manque d’un véritable grimpeur et d’un leader pour le classement général d’un Grand Tour, CCC Team vient de s’offrir les services d’Ilnur Zakarin, qui était chez Katusha-Alpecin depuis 2015. Pour les deux prochaines saisons donc, le coureur de 29 ans défendra les couleurs d’une nouvelle formation. Ce sera seulement la troisième depuis l’entame de sa carrière.

Sur cette saison, Zakarin a pour le moment clairement déçu. Heureusement pour lui, un résultat sort tout de même du lot. C’est sa victoire d’étape obtenue à l’occasion de la 13e étape du Giro à Ceresole Reale. Un Grand Tour dans lequel d’ailleurs il a pris la dixième place finale. Mais c’est quasiment tout au niveau des satisfactions. A retenir aussi une dixième place sur Paris-Nice et une huitième au Tour de Romandie.

Le parcours complet et les favoris des championnats d’Europe 2019

En ce dimanche 11 août se tiendra les championnats d’Europe 2019. Cette quatrième édition a lieu du côté des Pays-Bas à Alkmaar sur un profil a priori favorable aux sprinteurs. Sur les 172,6 kilomètres, il n’y a pas de difficultés particulières à relever. En jeu, porter le maillot européen pendant un an, même un peu plus, car en 2020, la course s’effectuera en septembre dans le Trentin (Italie).

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Tout savoir sur les championnats d’Europe 2019

Il sera difficile d’échapper à une arrivée au sprint. Le tracé proposé pour ces championnats d’Europe 2019 est clairement destiné aux coureurs possédant la meilleure pointe de vitesse. Avec un circuit de 11 kilomètres dans les rues d’Alkmaar, cela s’annonce tout plat mais attention tout de même à un facteur qui pourrait s’avérer déterminant, c’est le vent. Celui-ci a de grandes chances d’influer sur le scénario de la course.

Prudence et méfiance seront donc les maîtres mots afin de garder ses chances intactes pour les derniers kilomètres, et particulièrement le sprint. A moins qu’un ou plusieurs baroudeurs profitent des quelques passages serrées pour déjouer la vigilance du peloton. C’est tout l’enjeu de cette épreuve, la seule avec les championnats nationaux et le mondiaux, qui permettra de revêtir pour le vainqueur un maillot distinctif pendant l’année à venir.

Les principaux favoris

*****
**** Elia Viviani, Dylan Groenewegen
*** Pascal Ackermann, Sam Bennett
** Arnaud Demare, Jasper Philipsen, Alexander Kristoff
* Bryan Coquard, Matteo Trentin, Mike Teunissen, Luka Mezgec, Kristoffer Halvorsen

Le profil de la course

championnats d'Europe 2019 parcours

La liste des coureurs engagés sur les championnats d’Europe 2019

Pour ces championnats d’Europe 2019 disputés à Alkmaar (Pays-Bas), trente-et-une nations seront représentées au départ. En fonction des différents pays, les équipes seront composées d’un jusqu’à huit coureurs. Parmi les 151 engagés, à noter notamment la présence de l’Italien Matteo Trentin, le tenant du titre de l’épreuve.

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Composition des équipes au départ des championnats d’Europe 2019

  • FRANCE

    1 COQUARD Bryan
    2 DELAGE Mickaël
    3 DEMARE Arnaud
    4 DUVAL Julien
    5 GAUDIN Damien

    6 LE GAC Olivier
    7 PETIT Adrien
    8 SENECHAL Florian

  • BELGIQUE

    9 KEUKELEIRE Jens
    10 LAMPAERT Yves
    11 MERLIER Tim
    12 NAESEN Lawrence
    13 PHILIPSEN Jasper
    14 RICKAERT Jonas

    15 THEUNS Edward
    16 VERGAERDE Otto

  • ITALIE

    17 BALLERINI Davide
    18 CIMOLAI Davide
    19 CONSONNI Simone
    20 PASQUALON Andrea
    21 PUCCIO Salvatore
    22 SABATINI Fabio

    23 TRENTIN Matteo
    24 VIVIANI Elia

  • PAYS-BAS

    25 BOUWMAN Koen
    26 GROENEWEGEN Dylan
    27 LANGEVELD Sebastian
    28 LEEZER Thomas
    29 REINDERS Elmar
    30 SINKELDAM Ramon

    31 TEUNISSEN Mike
    32 VAN BAARLE Dylan

  • ALLEMAGNE

    33 ACKERMANN Pascal
    34 DENZ Nico
    35 KOCH Jonas
    36 MATHIS Marco
    37 SCHILLINGER Andreas
    38 SCHWARZMANN Michael

    39 SELIG Rüdiger
    40 WOLF Justin

  • SLOVENIE

    41 GROSELJ Matic
    42 KATRASNIK Gasper
    43 KUMP Marko
    44 MEZGEC Luka
    45 PER David
    46 PIBERNIK Luka
  • GRANDE – BRETAGNE

    47 BLYTHE Adam
    48 CAVENDISH Mark
    49 CULLAIGH Gabriel
    50 DOWSETT Alex
    51 LAWLESS Christopher
    52 MCLAY Daniel

    53 ROWE Luke
    54 SWIFT Connor

  • DANEMARK

    55 ASGREEN Kasper
    56 HONORE Mikkel Frolich
    57 IVERSEN Rasmus Byriel
    58 KRAGH ANDERSEN Asbjorn
    59 MORKOV Michael
    60 NIELSEN Magnus Cort

    61 PEDERSEN Mads
    62 SCHMIDT Mads Würtz

  • NORVEGE

    63 BYSTROM Sven Erik
    64 HALVORSEN Kristoffer
    65 HOELGAARD Daniel
    66 HOELGAARD Markus
    67 KRISTOFF Alexander
    68 SKAARSETH Anders

    69 TILLER Rasmus Fossum

  • POLOGNE

    70 BERNAS Pawel

    71 BROZYNA Piotr
    72 GRADEK Kamil
    73 MALECKI Kamil
    74 PALUTA Michal
    75 SAJNOK Szymon
    76 STEPNIAK Grzegorz
    77 STOSZ Patryk

  • AUTRICHE

    78 KRIZEK Matthias
    79 RABITSCH Stephan
    80 SALZMANN Jodok
    81 SCHLEMMER Lukas
  • REPUBLIQUE TCHEQUE

    82 BARTA Jan
    83 HAMPL Petr
    84 KALOJIROS Tomas
    85 NEUMAN Dominik
    86 SCHLEGEL Michal
    87 SISR Frantisek

    88 TUREK Daniel

  • SUISSE

    89 ALBASINI Michael
    90 DILLIER Silvan
    91 IMHOF Claudio
    92 LIENHARD Fabian
    93 PELLAUD Simon
    94 SPENGLER Lukas
  • RUSSIE

    95 FROLOV Igor
    96 KULIKOV Vladislav
    97 PORSEV Alexander
    98 SHILOV Sergei
    99 STASH Mamyr
    100 VOROBYEV Anton
  • IRLANDE

    101 BENNETT Sam
    102 MCCARTHY Robert Jon
    103 TEGGART Matthew
    104 TOWNSEND Rory
  • PORTUGAL

    105 MARTINGIL Cesar
    106 OLIVEIRA Rui
  • SLOVAQUIE

    107 BABIC Adrian
    108 BASKA Erik
    109 BELLAN Juraj
    110 CUNACKY Marek
    111 CULLY Jan Andrej
    112 SAGAN Juraj

    113 TYBOR Patrik

  • ESTONIE

    114 LAAS Martin
    115 NISU Oskar
    116 NÖMMELA Aksel
    117 RÄIM Mihkel
    118 VAHTRA Norman
    119 KALF Steven
  • LUXEMBOURG

    120 CENTRONE Ivan
    121 DA SILVA Tiago
    122 DIEDERICH Tim
    123 PETELIN Jan
  • LETTONIE

    124 BOGDANOVICS Maris
    125 LIEPINS Emils
    126 NEILANDS Krists
    127 SARAMOTINS Aleksejs
    128 SKUJINS Toms
  • UKRAINE

    129 BUTS Vitaliy
    130 HOLOVASH Oleksandr
    131 POLIVODA Oleksandr
    132 VASYLYUK Andriy
  • BIELORUSSIE

    133 HARAKHAVIK Uladzimir
    134 PAPOK Siarhei
    135 STROKAU Vasili
  • LITUANIE

    136 NAVARDAUSKAS Ramunas
    137 SISKEVICIUS Evaldas
  • HONGRIE

    138 PELIKAN Janos Zsombor
  • SUEDE

    139 ERIKSSON Lucas
  • ISRAEL

    140 GOLDSTEIN Roy
  • ROUMANIE

    141 GROSU Eduard Michael
  • ALBANIE

    142 BANUSHI Besmir
    143 SEFA Ylber
    144 VELIA Olsian
  • MACEDOINE DU NORD

    145 PETROVSKI Andrej

    146 POPSTEFANOV Gorgi

  • ANDORRE

    147 CABANAS Quintla
    148 PINPADO Madrigal
  • GRECE

    149 FARANTAKIS Stylianos
    150 KASTRANTAS Charalampos
    151 TZORTZAKIS Polychronis

Matej Mohoric vainqueur en solitaire, Pavel Sivakov remporte le général

Sur cette dernière étape de ce Tour de Pologne, Matej Mohoric (Bahrain Merida) s’est fait remarquer en concluant de manière victorieuse une échappée en solitaire. Deuxième aujourd’hui, Neilson Powless à 55 secondes, et Gianluca Brambilla troisième à une minute et sept secondes, ils n’ont rien pu faire comme tous les autres. Autre coureur à se signaler, Pavel Sivakov (Team INEOS) a décroché la victoire finale sur cette 76e édition profitant de la totale défaillance du précédent leader Joans Vingegaard (Team Jumbo-Visma).

Il aura fallu attendre le dernier jour de course pour voir triompher un coureur issu d’une échappée. Matej Mohoric (Bahrain Merida) est parvenu à réaliser cette performance. Dans un très grand jour, le Slovène a été l’auteur d’un énorme numéro. Sur un tracé pourtant exigent, il n’a pas hésité à passer à l’offensive dès le premier kilomètre. Faisant partie de l’échappée, et incontestablement le plus costaud parmi les hommes de tête, le coureur de 24 ans s’en est allé seul à 57 kilomètres du terme. Jusqu’à la ligne d’arrivée, jamais un autre concurrent ne sera en mesure de le rattraper.

Mohoric – Sivakov, le duo gagnant

C’est même de manière assez nette que Mohoric l’a emporté, car le deuxième Neilson Poowless a terminé à cinquante-cinq secondes. Les coureurs en lutte pour le classement sont arrivés de leur côté avec un retard excédant les deux minutes. S’il n’y pas eu autant de différences en comparaison de la veille, il y a eu un changement majeur. Alors qu’il menait la course au général suite à sa victoire sur l’étape précédente, Jonas Vingegaard (Team Jumbo-Visma) a complètement craqué. Quatre-vingt-et-unième à plus de quatorze minutes, le Danois a tout perdu au détriment de Pavel Sivakov. Le Russe, encore deuxième avant le départ, a fini dans le premier groupe des favoris, ce qui lui a permis de remporter le classement général final.

Pour deux petites secondes, le coureur de la formation INEOS s’adjuge le Tour de Pologne au palmarès devant Jai Hindley (Team Sunweb) tandis que le podium est complété par Diego Ulissi (UAE Team Emirates). Il s’agit du deuxième succès décroché cette saison par le Russe dans une course par étapes. En avril dernier, il s’était déjà distingué en remportant le Tour des Alpes. Cette nouvelle performance confirme ainsi sa belle saison réalisée jusqu’à présent et de la nouvelle dimension qu’il est entrain de prendre. Mais bien évidemment, ce qui restera gravé à jamais comme le fait majeur de cette 76e édition, c’est la disparition de Bjorg Lambrecht. A 22 ans seulement, son élan a été brisé et tout le peloton engagé sur cette épreuve ainsi que le monde du cyclisme ont été très ému suite à l’annonce de son décès.

Enric Mas s’engage en faveur du Team Movistar

Après avoir passé trois saisons chez Deceuninck – Quick Step, l’heure du changement est venu pour Enric Mas. L’Espagnol évoluera à partir de la saison prochaine pour le Team Movistar. Le contrat signé le lie à la formation espagnole pour trois ans.

Le Team Movistar se renforce dans l’optique des courses par étapes et des Grands Tours. Dès 2020, elle pourra compter sur Enric Mas, qui arrivera en provenance de la formation Deceuninck – Quick Step. L’Espagnol aura très certainement à assumer un rôle de leader dans les épreuves d’une et de trois semaines. En sachant aussi que Mikel Landa a déjà signé en faveur de Bahrain Merida, et que le départ de Nairo Quintana est probable, c’est une arrivée qui va pallier ces départs.

Depuis un peu plus d’un an, Mas (24 ans) a vraiment passé un cap avec comme principal performance sa deuxième place finale acquise sur la Vuelta. Un premier podium obtenu dans un Grand Tour qu’il cherchera à atteindre de nouveau à l’avenir. Pour le moment, cette saison n’a pas été aussi probante, mais au vu de ce qu’a déjà fait le coureur espagnol à son jeune âge, le Team Movistar peut espérer avec lui jouer les premiers rôles.

Le surprenant Jonas Vingegaard nouveau leader au général

A l’occasion de la sixième et avant-dernière étape du Tour de Pologne, réputée comme la plus difficile de cette 76e édition, Jonas Vingegaard (Team Jumbo – Visma) a réalisé une sensation. Pas franchement attendu, le jeune Danois de 22 ans a battu au sprint Pavel Sivakov (Team INEOS) et Jai Hindley (Team Sunweb), les deux seuls autres coureurs qui terminent dans le même temps que le vainqueur du jour. Cette victoire surprise permet à Vingegaard de revêtir le maillot de leader à une journée du terme.

L’étape reine du Tour de Pologne 2019 aura offert une sacrée surprise ! Elle s’appelle Jonas Vingegaard. Vous ne connaissez pas encore ce coureur ? C’est tout à fait normal, car le Danois n’avait pas évolué à un tel niveau jusqu’à aujourd’hui. A peine membre d’une équipe professionnelle depuis cette saison, en l’occurrence le Team Jumbo-Visma, il avait plutôt évolué en tant qu’équipier ces derniers mois. Mais là, sur l’avant-dernière journée de course de cette épreuve WorldTour, Vingegaard s’est véritablement révélé.

Une étape pour costauds

Une performance à souligner d’autant plus que ça n’a pas débranché sur toute la journée. Du départ à l’arrivée, le rythme a été élevé, ce qui a mis en difficulté de nombreux coureurs. A commencer par les sprinteurs dont Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) alors porteur du maillot de leader, mais qui a décidé d’abandonner en cours d’étape. Sinon, ce sont bien les plus à l’aise sur un parcours très vallonné qui ont réussi à se détacher. Mais contrairement à ce qui pouvait être envisager, c’est pas du tout les favoris présumés pour la victoire finale qui ont été les plus actifs à l’avant. Mis à part Pavel Sivakov, finalement deuxième, son équipier du Team INEOS Ben Swift, Jai Hindley et Jonas Vingegaard ont particulièrement animé cette journée.

Vainqueur pour la première fois de sa carrière, Jonas Vingegaard l’a fait sur une épreuve relevée. C’est dire la portée de sa performance. De là à s’imposer définitivement au général, il va falloir fournir encore un effort. Avant l’ultime journée, le Danois est dans la meilleure position. Cependant, les écarts restent ténus car son dauphin Sivakov n’est qu’ quatre secondes et le troisième Hindley à six secondes. Les autres poursuivants peuvent encore espérer avec environ une vingtaine de secondes de retard.

Vincenzo Nibali va courir deux ans avec Trek-Segafredo

Quoi qu’il arrive, c’est déjà l’un des principaux transferts de ce mercato. Actuellement coureur de la formation Bahrain Merida, Vincenzo Nibali n’évoluera plus dans cet effectif à partir de 2020. Pour les deux prochaines saisons, le requin de Messine s’est engagé en faveur de Trek-Segafredo.

Vincenzo Nibali change d’équipe ! A 34 ans, cela pourrait bien être son dernier challenge. L’Italien va défendre en 2020 et 2021 les couleurs de Trek-Segafredo, qui renforce ainsi considérablement son effectif avec cette venue. En besoin d’un coureur capable de jouer les premières positions au classement général final d’un Grand Tour, cette officialisation de l’arrivée de Nibali vient à point nommé.

Cette saison, Nibali a encore prouvé qu’il était en mesure d’évoluer à un très haut niveau. Après un début de saison en retrait, sa montée en puissance s’est vérifiée lors de Milan-San Remo (8e), une classique remportée par l’Italien en 2018. Troisième du Tour des Alpes et huitième de Liège-Bastogne-Liège au printemps, il aura surtout brillé lors du Giro. Avec une deuxième place finale, seulement battu par Richard Carapaz, le champion transalpin n’est pas passé loin de remporter une troisième fois son Grand Tour national. Récemment, après une majeure partie du Tour de France qui n’était pas à la hauteur de ses attentes, il s’est distingué en s’imposant sur la 20e étape achevée à Val Thorens.

Remco Evenepoel gagne le titre de champion d’Europe du chrono

Décidément, les exploits s’enchaînent les uns après les autres pour Remco Evenepoel. Récent lauréat de la Clasica San Sebastian, le prodige belge a cette fois-ci conquis le titre européen du contre-la-montre. Dominateur, il a bouclé les 22,4 kilomètres du parcours en moins de 25 minutes (24’55 ») soit dix-neuf secondes de mieux que le Danois Kasper Asgreen et vingt-et-une secondes que l’Italien Edoardo Affini.

Course après course, Remco Evenepoel ne cesse d’étonner. A 19 ans seulement, il franchit chaque étape comme si de rien n’était. Après avoir accroché sa première classique WorldTour en remportant la Clasica San Sebastian, il vient d’ouvrir son palmarès au niveau des championnats d’Europe. A l’occasion de l’épreuve contre-la-montre dans laquelle le Belge était aligné, sa supériorité a été nette. Sur un parcours tout plat et très peu technique, ça a été le seul coureur en mesure de descendre sous les 25 minutes.

Impressionnant et clairement au-dessus du lot, Evenepoel a relégué son plus proche adversaire Asgreen, coéquipier tout au long de l’année chez Deceuninck-Quick Step, à dix-neuf secondes. Ensuite, les écarts ont été très serrés, à l’image de la troisième place synonyme de médaille de bronze qui s’est joué pour moins d’une seconde. Edoardo Affini a fini tout juste devant Stefan Küng, qui est au pied du podium. Dans le top 10, Yves Lampaert (7e) ou encore Jos Van Emden (8e) qui pouvaient prétendre à la première place ont fini en retrait. Côté français, les deux représentants Yoann Paillot et Corentin Ermenault ont terminé respectivement treizième et vingtième.