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Benjamin Thomas champion d’Europe de l’omnium

A Apeldoorn, aux Pays-Bas, Benjamin Thomas a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès déjà bien fourni sur piste. Le coureur français, qui évolue à la Groupama-FDJ, a remporté le titre de champion d’Europe de l’omnium. Après les quatre épreuves, Thomas (173 pts) devance Danois Lasse Norman Hansen (162 pts) et le Britannique Oliver Wood (149 pts).

Benjamin Thomas vers les Jeux Olympiques

Aux Pays-Bas, Benjamin Thomas faisait figure de favori pour l’épreuve de l’omnium qui se déroule en quatre temps. Le Français a fait preuve d’une grande maîtrise lors de la course aux points pour s’octroyer le titre de champion d’Europe. L’actuel champion de France du contre-la-montre n’a jamais faibli au cours de cet omnium. Après s’être classé deuxième de l’épreuve scratch, premier de la course Tempo, puis deuxième de l’élimination derrière Elia Viviani, Thomas a réalisé une course aux points parfaite pour terminer le travail. A moins d’un an des Jeux Olympiques, le coureur français est une grande chance de médaille sur la piste.

Trois médailles pour la France

Outre ce titre acquis par Benjamin Thomas, l’équipe de France s’est également distinguée par le médaille d’argent de Bryan Coquard à l’élimination. Il avait du s’incliner dans un duel face à Elia Viviani, champion d’Europe sur route et futur pensionnaire de la formation Cofidis. En poursuite par équipes, la France (Grégory Baugé, Sébastien Vigier et Quentin Lafargue) a décroché le bronze derrière les Pays-Bas et la Grande-Bretagne.

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/1185284368346079232

Daniel McLay le plus rapide, Pascal Ackermann prend la tête

A l’occasion de la deuxième étape du Tour de Guangxi qui faisait 152,3 kilomètres entre Beihai et Qinzhou, Daniel McLay (EF Education First) s’est montré le plus rapide. Au sprint, le Britannique a notamment eu raison de Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) nouveau leader au général et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott).

Pas forcément le plus attendu dans la caste des sprinteurs, Daniel McLay (EF Education First) a réussi tout de même à se distinguer. Lors de la deuxième journée de course du Tour de Guangxi, le Britannique s’est révélé redoutable en s’imposant au terme d’un final âprement disputé. Le coureur d’EF Education First l’a emporté devant Pascal Ackermann et Matteo Trentin. Comme la veille, les deux derniers coureurs cités ont fini respectivement à la deuxième et troisième place. Après avoir été battu par Fernando Gaviria, plus en retrait cette fois-ci (8e), ils ont été devancés par Daniel McLay.

En ce qui concerne Pascal Ackermann, tout n’est pas perdu quand même. Grâce à sa régularité sur les deux premiers sprints de la journée, l’Allemand se retrouve en tête du classement. De quoi atténuer provisoirement sa déception de ne pas avoir encore remporter une étape. Pour McLay, cette victoire est une belle manière de terminer son passage dans l’équipe EF Education First avec laquelle il a passé deux saisons contrastées. A partir de l’an prochain, il portera les couleurs du Team Arkéa-Samsic. Une équipe dans laquelle il faisait partie entre 2015 et 2017. Les sprinteurs vont avoir une nouvelle opportunité de se mettre en évidence lors de la troisième étape tracée autour de Nanning sur 143 kilomètres.

Fernando Gaviria vainqueur d’entrée renoue avec la victoire

Sur la première étape du Tour de Guangxi, un sprint massif a permis de départager les concurrents. Il a été remporté par Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) après 135,6 kilomètres de course autour de Beihai. Le Colombien a réussi la performance de battre au passage Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Par conséquent, il prend la tête au général.

Cela faisait un bail qu’il n’avait pas connu le succès. Fernando Gaviria s’est imposé en ouverture du Tour de Guangxi, la dernière épreuve WorldTour de la saison. Un soulagement assurément pour le Colombien plus victorieux depuis la troisième étape du Tour d’Italie en mai dernier. Pour mettre fin à cette disette, l’un des meilleurs sprinteurs au monde a réglé d’autres références en la matière que sont Pascal Ackermann et Matteo Trentin.

Voir ce trio occupait les trois premières places du classement n’est pas très surprenant. Avec un profil plat sans réelles difficultés, cela ne pouvait pas se terminer autrement que par un sprint. Tous ceux qui ont été battus auront l’occasion de prendre leur revanche sur la deuxième étape. De son côté, Gaviria tentera de l’emporter une nouvelle avec cette fois-ci le maillot de leader sur les épaules.

Veloflex enfin adaptable sur roues carbone

Les pneus Veloflex vont pouvoir maintenant s’adapter sur tout type de roues carbone. Enfin une bonne nouvelle pour les adeptes de la marque italienne et ses boyaux ouverts. Les pneus présentaient quelques soucis sur l’installation de certaines roues carbone avec le flanc qui se dégradait très vite et de manière non correcte. Le packaging déconseillait d’ailleurs de monter ces pneus sur des roues full carbone.

Veloflex et sa version SPS

Les roues carbone présentent souvent une surface rugueuse au niveau de la tringle. Le seul problème c’est que cette surface rugueuse venait couper les fils qui composaient les flancs des pneus Veloflex. Les frottements et la jante qui chauffe avaient très souvent raison de ces pneus haut de gamme.

Sûrement en perte de vitesse sur le marché comparé aux pneus Vittoria, Veloflex a donc mis au point un nouveau pneu pour les roues carbone. Avec son système SPS (Sidewall Protection System), la marque italienne dote ses pneus d’un renforcement des flancs qui les rend compatibles avec toutes les jantes en carbone disponibles sur le marché.

Veloflex SPS pour jante carbone
La différence entre une jante standard et non standard à l’origine de la non compatibilité des Veloflex.

Toute la gamme de pneus de la marque italienne à tringle est disponible dans la version SPS et ces modèles se substitueront progressivement à la version traditionnelle, entièrement compatible avec toutes les jantes en aluminium et avec la plupart des jantes en carbone.

Les prix des Veloflex SPS

Corsa 23 SPS – €44.00
Corsa 25 SPS – €49.00
Corsa 28 SPS – €51.00
Record SPS – €49.00
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La liste des coureurs engagés au Gree-Tour of Guangxi 2019

A l’occasion du Gree-Tour of Guangxi, dix-huit équipes feront le déplacement jusqu’en Chine dont une majorité de formations appartenant au WorldTour. Elles seront quinze à prendre le départ accompagnés de trois Continental Pro. Pour toutes, c’est l’occasion d’ajouter au moins une victoire supplémentaire dans son bilan de la saison. Parmi les têtes d’affiche, à noter les présences de Matteo Trentin (Mitchelton-Scott), John Degenkolb (Trek-Segafredo) et Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe).

Composition des équipes au départ du Gree-Tour of Guangxi 2019

  • Team INEOS

    1 BASSO Leonardo
    2 DE LA CRUZ David
    3 HALVORSEN Kristoffer
    4 LAWLESS Chris
    5 NARVAEZ Jhonatan

    6 ROSA Diego
    7 SWIFT Ben

  • Astana Pro Team

    11 BALLERINI Davide
    12 CONTRERAS Rodrigo
    13 DE VREESE Laurens
    14 GREGAARD Jonas
    15 HIRT Jan
    16 VILLELLA Davide

    17 KUDUS Merhawi

  • Bahrain Merida

    21 AGNOLI Valerio
    22 FENG Chun Kai
    23 GAROSIO Andrea
    24 BAUHAUS Phil
    25 NIBALI Antonio

    26 SIEBERG Marcel
    27 WANG Meiyin

  • BORA – hansgrohe

    31 ACKERMANN Pascal
    32 ARCHBOLD Shane
    33 SCHACHMANN Maximilian
    34 GROSSCHARTNER Felix
    35 SCHLLINGER Andreas

    36 SCHWARZMANN Michael
    37 SELIG Rüdiger

    CCC Team

    41 CERNY Josef
    42 GRADEK Kamil
    43 KOCH Jonas
    44 MARECZKO Jakub
    45 VAN HOECKE Gijs
    46 VAN KEIRSBULCK Guillaume

    47 VENTOSO Francisco José

  • Deceuninck – Quick Step

    51 CAVAGNA Rémi
    52 HONORE Mikkel Frolich
    53 KEISSE Iljo
    54 MARTINELLI Davide
    55 MAS Enric
    56 SERRY Pieter

    57 VAKOC Petr

  • EF Education First

    61 MCLAY Daniel
    62 HOFLAND Moreno
    63 CARTHY Hugh
    64 MARTINEZ Daniel Felipe
    65 VAN DEN BERG Julius
    66 VAN GARDEREN Tejay

    67 VANMARCKE Sep

  • Lotto Soudal

    71 CAMPENAERTS Victor

    72 FRISON Frederik
    73 HAGEN Carl Fredrik
    74 HANSEN Adam
    75 IVERSEN Rasmus
    76 MARCZYNSKI Tomasz
    77 VAN GOETHEM Brian

  • Mitchelton-Scott

    81 AFFINI Edoardo
    82 SCHULTZ Nick
    84 EDMONDSON Alex
    85 GROVES Kaden

    86 SCOTSON Callum
    87 TRENTIN Matteo

  • Team Dimension Data

    91 DE BOD Stefan
    92 DLAMINI Nic
    93 GASPAROTTO Enrico
    94 JANSE VAN RENSBURG Jacques
    95 MÄDER Gino

    96 MEINTJES Louis
    97 THOMSON Jay Robert

  • Team Jumbo-Visma

    102 DE TIER Floris
    103 LINDEMAN Bert-Jan
    105 ROOSEN Timo
    106 TOLHOEK Antwan
    107 VAN DER HOORN Taco
  • Team Katusha Alpecin

    111 BIERMANS Jenthe
    112 CRAS Steff
    113 KUZNETSOV Viacheslav
    114 NAVARRO Daniel
    115 SPILAK Simon
    116 TANFIELD Harry

    117 ZAKARIN Ilnur

  • Team Sunweb

    121 ARNDT Nikias
    122 FRÖHLINGER Johannes
    123 KÄMNA Lennard
    124 KANTER Max
    125 KRAGH ANDERSEN Asbjorn

    126 STORK Florian
    127 TUSVELD Martijn

  • Trek – Segafredo

    131 CONCI Nicola
    132 DEGENKOLB John
    133 MULLEN Ryan
    134 MOSCA Jacopo
    135 MOSCHETTI Matteo
    136 REIJNEN Kiel

    137 STETINA Peter

  • UAE Team Emirates

    141 TROIA Oliviero
    142 FERRARI Roberto
    143 GAVIRIA Fernando
    144 MOLANO Juan Sebastian
    145 OLIVEIRA Ivo
    146 PETILLI Simone

    147 RIABUSHENKO Alexandr

  • Israel Cycling Academy

    151 TUREK Daniel
    152 BADILATTI Matteo
    153 MINALI Riccardo
    154 GOLDSTEIN Roy
    155 EINHORN Itamar
    156 SCHREURS Hamish

    157 PERRY Ben

  • Team Total Direct Energie

    161 CALMEJANE Lilian
    162 COUSIN Jérôme
    163 HIVERT Jonathan
    164 NAULEAU Bryan
    165 OURSELIN Paul
    166 SICARD Romain

    167 TAARAMÄE Rein

  • Wanty – Gobert Cycling Team

    171 DUPONT Timothy
    172 EIKING Odd Christian
    173 DEVRIENDT Tom
    174 VANSPEYBROUCK Pieter
    175 MARTIN Guillaume

    176 VAN MELSEN Kevin
    177 VLIEGEN Loïc

Le parcours complet et les favoris du Gree-Tour of Guangxi 2019

Du 17 au 22 octobre va se tenir le Gree-Tour of Guangxi 2019. C’est seulement la 3e édition de cette course par étapes chinoise inscrite au calendrier WorldTour. Il y aura six jours pour permettre aux coureurs de se démarquer et de se départager. Le dernier vainqueur à ce jour est Gianni Moscon. Il ne sera pas présent pour défendre son titre. Felix Grosschartner et Sergei Chernetski avaient terminé sur le podium.

Tout savoir sur le Gree-Tour of Guangxi 2019

Les derniers efforts avant d’en terminer définitivement de cette saison 2019. Le Gree-Tour of Guangxi est la dernière épreuve du WorldTour au calendrier. Sur les six étapes au programme, tous les types de coureurs auront au moins une possibilité de s’illustrer. A l’image des sprinteurs, qui pourront quasiment sur chaque arrivée jouer la victoire.

De manière certaine, seule la quatrième ne devrait pas leur revenir. Celle-ci sera décisive pour le classement général final. Autrement, les troisième et cinquième étapes offrent des profils vallonnés. Pour l’ensemble du peloton, il s’agit de jeter ses dernières forces dans la bataille avant de prendre du repos bien mérité.

Les principaux favoris

*****
**** Enric Mas, Daniel Felipe Martinez, Felix Grosschartner
*** Maximilian Schachmann, Guillaume Martin, Laurens de Plus
** Jhonathan Narvaez, Ilnur Zakarin, Valerio Conti, Alexandr Riabushenko, Lilian Calmejane
* Diego Rosa, Jan Hirt, Mark Padun, Carl Fredrik Hagen, Brent Bookwalter, Xandro Meurisse

Le profil de la course

Jeudi 17 octobre – Etape 1 – Beihai / Beihai (135,6 km)

tour of guangxi 2019 etape 1

Vendredi 18 octobre – Etape 2 – Beihai / Qinzhou (152,6 km)

tour of guangxi 2019 etape 2

Samedi 19 octobre – Etape 3 – Nanning / Nanning (143 km)

tour of guangxi 2019 etape 3

Dimanche 20 octobre – Etape 4 – Nanning / Nongla Scenic Area (161,4 km)

tour of guangxi 2019 etape 4

Lundi 21 octobre – Etape 5 – Liuzhou / Guilin (212,2 km)

tour of guangxi 2019 etape 5

Mardi 22 octobre – Etape 6 – Guilin / Guilin (168,3 km)

tour of guangxi 2019 etape 6

Tour de France 2020 : de Paris à Nice, la montagne a la part belle

De Nice à Paris-Champs-Elysées, et du 27 juin au 19 juillet, se disputera le Tour de France 2020, dont ce sera la 107e édition. Le peloton entrera rapidement dans le vif du sujet dès les premières étapes suivi des Pyrénées et des Alpes. Les coureurs se disputeront aussi les victoires d’étapes du côté de l’Atlantique mais aussi dans le Massif central. Toute la partie Nord de la France a été ignorée.

Tour de France 2020 – Le parcours complet

A 255 jours du prochain Tour de France, les organisateurs de la Grande Boucle ont dévoilé le parcours du Tour de France 2020. Au menu : Alpes, Pyrénées, Massif central, 176 coureurs (22 équipes de 8 coureurs), et un seul contre-la-montre (individuel).

Samedi 27 juin – Etape 1 – Nice › Nice (156 km)

Une véritable mise en jambes avec une étape longue de 156 kilomètres disputée autour de Nice, et destinée aux sprinteurs.

Dimanche 28 juin – Etape 2 – Nice › Nice (187 km)

Seconde étape disputée autour de Nice mais cette fois-ci dans les hauteurs de la ville avec deux cols à plus de 1500 mètres à escalader. Un air de Vuelta et de Giro ce début de parcours !

Lundi 29 juin – Etape 3 – Nice › Sisteron (198 km)

Une troisième étape qui devrait sourire aux sprinteurs avec quelques 198 kilomètres de courus entre Nice et Sisteron.

Mardi 30 juin – Etape 4 – Sisteron › Orcières-Merlette (157 km)

Cette quatrième étape sera l’occasion pour tester les grimpeurs et les favoris avec une étape qui s’achèvera au sommet, après 157 kilomètres courus entre Sisteron et Orcières-Merlette, à plus de 1800 mètres d’altitude.

Mercredi 1 juillet – Etape 5 – Gap › Privas (183 km)

Pour la troisième fois depuis le départ du Tour de France 2020, ce sont une nouvelle fois les sprinteurs qui devraient être mis à l’honneur, après quelque 183 kilomètres disputés entre Gap et Privas.

Jeudi 2 juillet – Etape 6 – Le Teil › Mont Aigoual (191 km)

En ce 2 juillet et cette sixième étape, l’échappée du jour pourrait très bien réussir là où bien trop souvent de fois elles échouent, notamment sur le Tour de France, et contrairement aux deux autres Grands Tours. Si les pièges seront à éviter entre Le Teil et Mont Aigoual, les opportunistes pourraient bien être récompensés et s’expliqueront au sommet, à 1560 mètres d’altitude

Vendredi 3 juillet- Etape 7 – Millau › Lavaur (168 km)

Entre Millau et Lavaur, les sprinteurs seront une nouvelle fois à la fête.

Samedi 4 juillet – Etape 8 – Cazères › Loudenvielle (140 km)

Les coureurs disputeront une véritable étape Pyrénéenne avec pas moins de trois ascensions et seulement 140 kilomètres, mais surtout avec le Port de Balès (11,7 km à 7,7%) et le Col de Peyresourde (9,7 km à 7,8%) en guise de seconde et troisième montées du jour. Sur le papier, l’étape devrait de toute évidence être animée de bout en bout.

Dimanche 5 juillet – Etape 9 – Pau › Laruns (154 km)

Pas d’arrivée au sommet pour cette seconde étape disputée dans les Pyrénées mais une étape suffisamment difficile pour que les favoris se dévoilent d’une manière ou d’une autre, avec notamment à escalader le Col de la Hourcère (11,1 km à 8,8%) suivi du Col de Marie-Blanque (7,7 km à 8,6%) avant de basculer vers Laruns, théâtre de l’arrivée de la 9ème étape où s’était imposé en 2018 un certain Primoz Roglic.

Lundi 6 juillet – Première journée de repos

Première journée de repos passée en Charente-Martime pour tous les coureurs toujours en course. Tous, sauf exception, iront rouler comme de tradition mais surtout pour maintenir la pression sur les organismes.

Mardi 7 juillet – Etape 10 – île D’Oleron › Île de Ré (170 km)

La dixième étape du Tour de France 2020, courue entre l’île d’Oléron et l’île de Ré, sera propice aux bordures et il ne faudra pas être piégé quand on est un leader et candidat à la victoire finale. L’échappée du jour, composée de rouleurs, pourra s’en donner à coeur joie.

Mercredi 8 juillet – Etape 11 – Châtelaillon-Plage › Poitiers (167 km)

De nouveau, les sprinteurs devraient être à l’honneur sur cette onzième étape avec notamment un belle longue ligne droite de 1.500 mètres pour en découdre et où les candidats au maillot vert pourront s’expliquer entre spécialistes. Peter Sagan, septuple vainqueur du maillot du classement par points sera cette année encore l’homme à battre.

Jeudi 9 juillet – Etape 12 – Chauvigny › Sarran (218 km)

Tandis que certains feront en sorte de s’économiser tant bien que mal, dans les roues, à l’occasion de l’étape la plus longue de ce Tour de France 2020, d’autres feront au contraire tout pour prendre l’échappée du jour qui ira au bout sans nul doute. Mais, par contre, un seul coureur inscrira son nom au palmarès.

Vendredi 10 juillet – Etape 13 – Châtel-Guyon › Puy Mary (191 km)

La 13e étape, longue de 191 kilomètres disputés entre Châtel-Guyon et Puy Mary, mettront à l’honneur et en évidence les favoris du Tour et ce notamment sur les pentes du Col de Neronne (3,8 km à 9,1%) suivi du Pas de Peyrol (5,4 km à 8,1%).

Samedi 11 juillet – Etape 14 – Clemont Ferrand › Lyon (197 km)

Entre Clermont Ferrand et Lyon, les coureurs de la Grande Boucle évolueront dans les Monts du Forez auxquels s’ajouteront dans le final, en fin d’étape, trois côtes.

Dimanche 12 juillet – Etape 15 – Lyon › Grand Colombier (175 km)

A la veille de la seconde journée de repos, les favoris auront rendez-vous au Grand Colombier (1501 mètres – 17,4 km à 7,1 %) après quelque 175 kilomètres de course. Les candidats au maillot jaune se dépenseront sans compter.

Lundi 13 juillet – Deuxième journée de repos

Mardi 14 juillet – Etape 16 – La Tour-du-Pin › Villard-de-Lans (164 km)

Les attaquants, à l’occasion de cette 16e étape du Tour de France 2020, seront sans nul doute à l’honneur, avec comme terrain de jeu la Chartreuse ainsi que le Vercors. Idéal pour une belle partie de manivelles en tête de course et avec à la clef une victoire d’étape pour le coureur le plus fort du jour.

Mercredi 15 juillet – Etape 17 – Grenoble › Méribel (168 km)

Etape avec arrivée au sommet en ce 17e jour de course. Ce sont deux géants des Alpes que les coureurs et favoris auront à escalader. Avant de se jouer la victoire de d’étape et/ou le maillot jaune de leader, les coureurs auront à franchir le Col de la Madeleine (17,1 km à 8,4%) avant de s’élancer vers la montée finale et le Col de la Loze (21,5 km à 7,8%).

Jeudi 16 juillet – Etape 18 – Méribel › La Roche-sur-Foron (168 km)

Au menu de cette 18e étape, pas moins de 4.000 mètres de d’ascension et le Plateau des Glières en guise de théâtre du jour et comme en 2018. Au terme de cette étape, les jambes de bon nombre de coureurs seront fatiguées.

Vendredi 17 juillet – Etape 19 – Bourg-en-Bresse › Champagnole (160 km)

A Champagnole, ce sont les sprinteurs qui seront attendus en vainqueurs, à l’occasion de cette 19e étape. Mais seuls le sprinteurs qui auront résisté aux étapes Alpestres pourront tenter de l’emporter.

Samedi 18 juillet – Etape 20 – Lure › La Planche des Belles Filles (36 km)

A la planche des Belles Filles, les favoris au maillot jaune et à la victoire finale se joueront la prestigieuse victoire sur un contre-la-montre individuel de 36 kilomètres sur lequel les coureurs seront continuellement en prise, jusqu’à la montée finale à plus de 1.000 mètres d’altitude.

Dimanche 19 juillet – Etape 21 – Mantes-la-Jolie › Paris (122 km)

Au départ de Mantes-la-Jolie, les coureurs du Tour de France 2020 en termineront, comme de tradition, par un emballage final et sans doute un sprint massif, après quoi aura lieu la cérémonie de clôture avec l’attribution des maillots aux différents lauréats.

Vidéo : Le parcours du Tour de France 2020

Jelle Wallays, un énorme numéro en solitaire pour gagner Paris-Tours

C’est une sacrée démonstration dont a été auteur Jelle Wallays. Après avoir parcouru plus de 50 kilomètres en solitaire, le Belge a remporté la 113e édition de Paris-Tours. C’est la deuxième fois qu’il gagne la classique des feuilles mortes après 2014. Franchissant la ligne à une trentaine de secondes, Niki Terpstra (Total Direct Energie) et Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) ont complété le podium.

Une très grande performance. Pour s’adjuger une deuxième fois en carrière Paris-Tours, Jelle Wallays n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Il a même écœuré la concurrence au fil des kilomètres. Alors que le Belge était présent dans le premier peloton à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, c’est le moment qu’il a choisi pour durcir le rythme. Arrivant à s’extirper seul de ce groupe, cette offensive lointaine va s’avérer en fait décisive. Par la suite, à aucun moment, le coureur de la formation Lotto-Soudal ne fléchira. Cela lui a permis de savourer comme il se doit sa victoire dans la dernière longue ligne droite de l’Avenue de Grammont à Tours.

Le plus fort impose sa loi

Dès le milieu de la course, le rythme s’est accéléré. Avec un fort vent, le peloton a volé en éclats en trois groupes bien distincts. Du coup avant même d’aborder la portion décisive avec l’enchaînement des côtes et des chemins de vigne, c’était perdu pour beaucoup de coureurs. Puis l’écrémage s’est logiquement poursuivi avec le passage sur chacune des difficultés du parcours. La formation Groupama-FDJ a été particulièrement active pour mener le rythme en sachant que se trouvait devant Soren Kragh Andersen (Team Sunweb). Vainqueur de l’édition précédente, le Danois n’était finalement pas à son meilleur niveau. Quand il s’est fait reprendre, il n’a pas tardé pour se faire distancer.

Celui qui vient de lui succéder au palmarès, Jelle Wallays a construit sa victoire sur une offensive intervenant à une cinquantaine de kilomètres du terme dans un des neuf chemins de vigne. Si cela pouvait paraître présomptueux, ça va être en fait redoutablement efficace. Rapidement son avantage a grimpé, et il a même compté jusqu’à une minute et rente secondes pas très loin de l’arrivée. Impressionnant en faisant toute la fin de parcours en solitaire, la cadence imposée derrière par Oliver Naesen (2e), Niki Terpstra (3e) et Arnaud Démare (4e) notamment n’ont rien changé. C’est dire à quel point Wallays était en excellente condition sur cette classique des feuilles mortes.

Dries De Bondt conclut un récital de l’équipe Corendon – Circus

Comptant comme la dernière manche de la coupe de Belgique, le Memorial Rik Van Steenbergen est revenu à Dries De Bondt (Corendon – Circus). Le Belge s’est imposé en solitaire devant un duo composé de son coéquipier Jimmy Janssens et Piotr Havik (BEAT Cycling Club), qui a terminé à quatre secondes.

Voici une belle manière de terminer sa saison. A l’occasion du Memorial Rik Van Steenbergen qui n’avait plus été disputé depuis 2012, Dries De Bondt l’a emporté brillamment. Très à l’aise durant cette épreuve, le Belge s’est retrouvé dans le bon coup en tête de course avec Jimmy Janssens, Piotr Havik et Oscar Riesebeek. Et il a profité des derniers kilomètres pour leur fausser compagnie. Cela lui a permis de terminer seul et de s’offrir pour la première fois cette semi-classique belge comprenant un circuit dans sa partie finale.

Pour Corendon-Circus, la course s’est vraiment déroulée comme dans un rêve car Jimmy Janssens a fini au deuxième rang, sans oublier aussi la présence dans le top 10 de Tim Merlier (5e) et Otto Vergaerde (9e). Avec ce succès décroché, De Bondt termine la saison avec deux victoires à son compteur. Avant celle-ci sur le Memorial Rik Van Steenbergen, le Belge s’était illustré sur Halle-Ingooigem disputé dans la deuxième quinzaine du mois de juin.

La liste des coureurs engagés sur Paris-Tours 2019

Pour ce Paris-Tours 2019, vingt-trois équipes vont être réunis au départ donné depuis Chartres. Parmi elles, sept appartiennent au World Tour et à noter que toutes les formations françaises professionnelles seront présentes. Parmi les meilleures chances tricolores, il y aura Arnaud Démare (Groupama-FDJ), Bryan Coquard (Vital Concept – B&B Hôtels)), qui devront faire face au tenant du titre Soren Kragh Andersen (Team Sunweb) ou encore à Oliver Naesen (AG2R La Mondiale).

A LIRE AUSSI : Le parcours complet et les favoris sur Paris-Tours 2019

Composition des équipes au départ de Paris-Tours 2019

  • Team Sunweb

    1 KRAGH ANDERSEN Soren
    2 BOL Cees
    3 CURVERS Roy
    4 EEKHOFF Nils
    5 KRAGH ANDERSEN Asbjorn

    6 SALMON Martin
    7 WALSCHEID Maximilian

  • Total Direct Energie

    11 TERPSTRA Niki
    12 BURGAUDEAU Mathieu
    13 GAUDIN Damien
    14 GRELLIER Fabien
    15 PICHOT Alexandre
    16 TULIK Angelo

    17 TURGIS Anthony

  • AG2R La Mondiale

    21 NAESEN Oliver
    22 DILLIER Silvan
    23 DUVAL julien
    24 GALLOPIN Tony
    25 BAGDONAS Gediminas

    26 VANDENBERGH Stijn
    27 VENTURINI Clément

  • Groupama – FDJ

    31 DEMARE Arnaud
    33 GUARNIERI Jacopo
    34 KÜNG Stefan
    35 LE GAC Olivier
    36 SARREAU Marc

    37 SINKELDAM Ramon
    38 GENIETS Kévin

  • Lotto Soudal

    41 WALLAYS Jelle
    42 BLYTHE Adam
    43 DEWULF Stan
    44 KEUKELEIRE Jens
    45 MAES Nikolas
    46 NAESEN Lawrence

    47 THIJSSEN Gerben

  • Team Dimension Data

    51 CAVENDISH Mark
    52 BAK Lars Yitting
    53 EISEL Bernhard
    54 JANSE VAN RENSBRURG Reinardt
    55 KONYCHEV Alexander

    57 VERMOTE Julien

  • Cofidis Solutions Credits

    62 FINE Eddy
    63 LEMOINE Cyril
    64 PERICHON Pierre Luc
    65 SOUPE Geoffrey
    66 TOUZE Damien
    67 VAN LERBERGHE Bert

    69 SIMON Julien

  • Vital Concept – B&B Hôtels

    71 COQUARD Bryan

    72 BOECKMANS Kris
    73 DE BACKER Bert
    74 GAREL Adrien
    75 MANZIN Lorrenzo
    76 MORICE Julien
    77 REZA Kevin

  • UAE Team Emirates

    81 BOHLI Tom
    83 DALLA VALLE Nicolas
    84 LAENGEN Vegard Stake
    85 OLIVEIRA Rui
    86 SUTHERLAND Rory
  • Team Katusha Alpecin

    91 DEBUSSCHERE Jens
    92 BIERMANS Jenthe
    93 BOUWMANS Dylan
    94 DOWSETT Alex
    95 HOLLENSTEIN Reto

    96 STRAKHOV Dmitrii
    97 TANFIELD Harry

  • Team Arkea – Samsic

    101 FEILLU Brice
    102 BONNAMOUR Franck
    103 DELAPLACE Anthony
    104 GUERNALEC Thibault
    105 RIOU Alan
    106 RUSSO Clément

    107 SWIFT Connor

  • Wanty – Gobert Cycling Team

    111 DUPONT Timothy
    112 DE GENDT Aimé
    113 DEVRIENDT Tom
    114 DOUBEY Fabien
    116 VANSPEYBROUCK Pieter
    118 DELACROIX Théo

    119 MEURISSE Xandro

  • Israel Cycling Academy

    121 VAN ASBROECK Tom
    122 BARBIER Rudy
    123 CARISEY Clément
    124 DUNNE Conor
    128 SAGIV Guy
    129 DEMPSTER Zakkari
  • Wallonie Bruxelles

    132 ISTA Kevyn
    133 MOLLY Kenny
    134 PAASSCHENS Mathijs
    135 ROBEET Ludovic
    136 TAMINIAUX Lionel
    137 SIX Franklin

    138 NOMMELA Aksel

  • Sport Vlaanderen – Baloise

    141 ALLEGAERT Piet
    142 CAPIOT Amaury
    143 PLANCKAERT Edward
    144 SPRENGERS Thomas
    145 VAN HECKE Preben
    146 VERWILST Aaron

    147 WILLEMS Thimo

  • Delko Marseille Provence

    151 SISKEVICIUS Evaldas
    152 COMBAUD Romain
    154 FINETTO Mauro
    155 GUERIN Alexis
    156 NAVARDAUSKAS Ramunas
    157 TRARIEUX Julien

    159 FEDELI Alessandro

  • Riwal Readynez Cycling Team

    161 ERIKSSON Lucas
    162 BROCHNER Nicolai
    163 JORGENSEN Mathias
    164 KONGSTAD Tobias
    165 NIELSEN Andreas
    166 QUAADE Rasmus

    167 VINJEBO Emil

  • Roompot – Charles

    171 VAN POPPEL Boy
    172 ASSELMAN Jasper
    173 LAMMERTINK Maurits
    174 LIVYNS Arjen
    175 TIMMERMANS Justin
    176 VAN DER LIJKE Nick
  • Rally UHC Cycling

    181 JOYCE Colin
    182 CARPENTER Robin
    183 COTE Pier Andre
    185 DE VOS Adam
    186 MAGNER Tyler
    187 MURPHY John

    189 MURPHY Kyle

  • Gazprom – RusVelo

    191 PORSEV Alexander
    192 BOEV Igor
    193 KULIKOV Vladislav
    194 KULIKOVSKIY Alexandr
    195 KURIYANOV Stepan
    196 SHILOV Sergei

    197 STASH Mamyr

  • Euskadi Basque Country – Murias

    201 ARISTI Mikel
    202 BARCELO Fernando
    203 BARRENETXEA Ander
    204 BERRADE Urko
    205 ITURRIA Mikel
    206 LOPEZ-COZAR Juan Antonio

    207 RODRIGUEZ Sergio

  • St Michel – Auber 93

    211 HUREL Tony
    212 BALDO Nicolas
    213 JAKIN Alo
    214 LE CUNFF Kevin
    215 MALDONADO Anthony
    216 PAILLOT Yoann

    217 VAN NIEKERK Morné

  • Natura4Ever-Roubaix-Lille Metropole

    221 ANTOMARCHI Julien
    222 BARBIER Pierre
    223 DERNIES Tom
    224 IDJOUADIENE Pierre
    225 LEROUX Samuel
    226 MASSON Christophe

    227 VERMEULEN Emiel

Le parcours complet et les favoris de Paris-Tours 2019

Le 13 octobre va se disputer le Paris-Tours 2019. Pour cette 113e édition, 217 kilomètres seront à effectuer entre Chartres et Tours. Une arrivée au sprint est une possibilité, mais les attaquants auront de quoi faire sur ce parcours. A l’image de Soren Kragh Andersen l’an passé qui avait terminé en solitaire. Niki Terpstra et Benoît Cosnefroy avaient complété le podium.

A LIRE AUSSI : La liste des coureurs engagés sur Paris-Tours 2019

Tout savoir sur Paris-Tours 2019

C’est la dernière grande course de la saison. Ce Paris-Tours s’annonce particulièrement ouvert avec aucun coureur qui semble sortir du lot. Il y a quand même quelques noms connus au départ comme Oliver Naesen, Niki Terpstra et Bryan Coquard, Arnaud Démare côté français.

Certains privilégieront certainement la carte du sprint final tandis que d’autres auront tout intérêt d’anticiper. Tant mieux, car il y aura de quoi faire. Introduits depuis la précédente édition, les deux chemins de vigne pourront tout à fait influer sur le scénario de la classique des feuilles mortes. Et puis, plus globalement, les cinquante derniers kilomètres sont corsés avec sept côtes. Entre elles, très peu de temps de répit à chaque fois. De quoi favoriser des offensives et une course animée.

Il restera seulement dix kilomètres à parcourir entre la dernière côte et l’arrivée. En plus de savoir qui arrivera à remporter cette 113e édition, il sera intéressant de voir qui aura pris l’ascendant sur l’autre entre les sprinteurs ou les baroudeurs.

Les principaux favoris

*****
**** Oliver Naesen, Niki Terpstra
*** Marc Sarreau, Nils Politt
** Anthony Turgis, Tony Gallopin, Arnaud Démare, Tom Van Asbroeck
* Soren Kragh Andersen, Jens Keukeleire, Bryan Coquard, Baptiste Planckaert, Amaury Capiot

Le profil de la course

Dylan Groenewegen mate Elia Viviani sur la Tacx Pro Classic

Sur la Tacx Pro Classic, une épreuve disputée sur un parcours complètement plat, Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma) a réglé le reste des concurrents au sprint. Le plus rapide dans l’emballage final, le Néerlandais a remporté son duel face à Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) tandis que Arvid de Kleijn s’est emparé de la troisième place.

C’est la meilleure manière d’achever sa saison. A domicile, à l’occasion de la Tacx Pro Classic, Dylan Groenewegen s’est mis en évidence en glanant un quinzième succès cette saison. Après avoir profité d’un gros travail de la part de ses équipiers, le Néerlandais a réussi à terminer le travail comme il fallait. Bien emmené dans le final, sa pointe de vitesse a ensuite fait la différence.

Suffisamment costaud, son plus sérieux rival Elia Viviani n’a pas été en mesure de le dépasser malgré une belle bataille entre les deux coureurs. C’est dans les derniers mètres que Groenewegen a vraiment pris l’ascendant. Une très belle note pour sa dernière apparition en compétition cette année. Elle a été couronnée de succès avec comme point d’orgue les deux étapes décrochées sur Paris-Nice et une étape remportée sur le dernier Tour de France.

Bauke Mollema, son jour de gloire au Tour de Lombardie

Plus souvent placé, mais rarement vainqueur, Bauke Mollema vient de changer de dimension. Le Néerlandais s’est offert le Tour de Lombardie, l’un des cinq Monuments du cyclisme. Après 243 kilomètres de course, il s’est imposé en solitaire seize secondes devant Alejandro Vlaverde (Movistar Team) et Egan Bernal (Team INEOS) devant se contenter des places d’honneur. Désigné comme l’un des principaux favoris, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) a finalement terminé septième.

Il tient son premier Monument ! A la surprise générale, Bauke Mollema a remporté la 113e édition du Tour de Lombardie. Il est vrai que le Néerlandais était en forme et faisait partie des outsiders mais de là à le voir au sommet de hiérarchie, c’était difficile à imaginer. N’étant pas le coureur le plus surveillé au contraire de Primoz Roglic, il a su jouer parfaitement le coup tactiquement. Son attaque porté au meilleur moment plus un final solide de sa part lui a permis de décrocher le graal. Jusqu’à ce jour, Bauke Mollema n’avait pas fait mieux qu’une septième place sur le Tour de Lombardie, c’était en 2012. Il succède au palmarès à Thibaut Pinot vainqueur de la précédente édition.

Bauke Mollema n’était peut-être pas le plus fort, cela s’est vu dans le Muro di Sormano, mais le coureur de Trek-Segafredo restait quand même à l’affût. D’ailleurs dans l’avant-dernière montée, le Civiglio, c’est là qu’il a construit sa victoire. Un temps distancé, le Néerlandais va réussir à faire la jonction puis va directement contrer. Une attaque qu’aucun autre coureur ne suivra. Rapidement, l’écart a augmenté en sa faveur. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que ça atteigne les 30-40 secondes. A son tour, Pierre Latour (AG2R La Mondiale) est sorti en contre mais se fera rattraper ensuite. Les favoris se sont observés avant de lancer véritablement les hostilités, mais c’était trop tard.

A 10 kilomètres du terme, Primoz Roglic a attaqué sur une portion plate. Surprenant ses adversaires, cela lui a permis d’avoir quelques secondes de marge dans l’ascension de San Fermo della Battaglia. Mais le Slovène ne reviendra jamais sur Mollema et se fera même rattraper par Alejandro Valverde, Egan Bernal, Jakob Fuglsang ou encore Michael Woods. Tous évoluant à peu près au même niveau, personne n’a été en mesure de se rapprocher du leader de la course. Au passage du sommet de la dernière difficulté, avec une vingtaine de secondes d’avance, le plus dur était fait pour Mollema. Négociant sans problème les derniers kilomètres, il a pu savourer la dernière ligne droite dans Come. A 32 ans, c’est incontestablement le plus beau jour de sa carrière. Valverde, Bernal et Fuglsang ont eux lutté au sprint pour prendre la deuxième place. C’est le premier cité parmi ce trio qui a été le plus rapide. Côté français, Pierre Latour (9e) et Rudy Molard (10e) ont pris une place d’honneur dans le top 10.

La liste des coureurs engagés sur le Tour de Lombardie 2019

A l’occasion de ce Tour de Lombardie 2019, vingt-cinq équipes prendront le départ depuis Bergame. Chacune des formations, les dix-huit World Tour plus les sept Continental Pro invitées seront composés de sept coureurs. Parmi les principaux favoris, à noter les présences de Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma), Alejandro Valverde (Movistar Team), Egan Bernal (Team INEOS) et Vincenzo Nibali (Bahrain Merida).

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Composition des équipes au départ du Tour de Lombardie 2019

  • AG2R La Mondiale

    1 LATOUR Pierre
    2 CHEREL Mickaël
    3 DOMONT Axel
    4 FRANK Mathias
    5 GASTAUER Ben

    6 HÄNNINEN Jaakko
    7 WARBASSE Larry

  • Androni Giocattoli – Sidermec

    11 MASNADA Fausto
    12 FRAPPORTI Mattia
    13 FLOREZ Miguel Eduardo
    14 RIVERA Kevin
    15 MUNOZ Daniel
    16 RUMAC Josip

    17 VENDRAME Andrea

  • Astana Pro Team

    21 FUGLSANG Jakob
    22 BALLERINI Davide
    23 CATALDO Dario
    24 HOULE Hugo
    25 IZAGIRRE Gorka

    26 IZAGIRRE Ion
    27 VILLELLA Davide

  • Bahrain Merida

    31 NIBALI Vincenzo
    32 CARUSO Damiano
    33 GAROSIO Andrea
    34 NIBALI Antonio
    35 NOVAK Domen

    36 PERNSTEINER Hermann
    37 TEUNS Dylan

  • Bardiani – CSF

    41 BARBIN Enrico
    42 CARBONI Giovanni
    43 COVILI Luca
    44 ORSINI Umberto
    45 ROMANO Francesco
    46 ROTA Lorenzo

    47 SAVINI Daniel

  • BORA – hansgrohe

    51 FORMOLO Davide
    52 BENEDETTI Cesare
    53 BUCHMANN Emanuel
    54 KONRAD Patrick
    55 MAJKA Rafal
    56 MÜHLBERGER Gregor

    57 SCHACHMANN Maximilian

  • CCC Team

    61 DE LA PARTE Victor
    62 GESCHKE Simon
    63 OWSIAN Lukasz
    64 PAUWELS Serge
    65 ROSSKOPF Joey
    66 TEN DAM Laurens

    67 ZOIDL Riccardo

  • Cofidis Solutions Credits

    71 EDET Nicolas

    72 BERHANE Natnael
    73 HANSEN Jesper
    74 HERRADA José
    75 MATE Luis Angel
    76 PEREZ Anthony
    77 ROSSETTO Stéphane

  • Deceuninck – Quick Step

    81 GILBERT Philippe
    82 CAPECCHI Eros
    83 CAVAGNA Rémi
    84 JUNGELS Bob
    85 KNOX James
    86 MAS Enric

    87 VAKOC Petr

  • EF Education First

    91 CARTHY Hugh
    92 BENNETT Sean
    93 CLARKE Simon
    94 HIGUITA Sergio
    95 VANMARCKE Sep

    96 KANGERT Tanel
    97 WOODS Michael

  • Gazprom-RusVelo

    101 VLASOV Aleksandr
    102 CHERKASOV Nikolay
    103 NYCH Artem
    104 RIKUNOV Petr
    105 ROVNY Ivan
    106 RYBALKIN Aleksey

    107 SHALUNOV Evgeny

  • Groupama – FDJ

    111 GAUDU David
    112 BONNET William
    113 MADOUAS Valentin
    114 MOLARD Rudy
    115 MORABITO Steve
    116 FRANKINY Kilian

    117 ROUX Anthony

  • Israel Cycling Academy

    121 AVILA Edwin
    122 GEBREMEDHIN Awet
    123 MINALI Riccardo
    124 EARLE Nathan
    125 GOLDSTEIN Omer
    126 PLAZA Ruben

    127 SBARAGLI Kristian

  • Lotto Soudal

    131 WELLENS Tim
    132 ARMEE Sander
    133 BENOOT Tiesj
    134 MARCZYNSKI Tomasz
    135 MERTZ Rémy
    136 VANENDERT Jelle

    137 HAGEN Carl Fredrik

  • Mitchelton-Scott

    141 CHAVES Esteban
    142 GRMAY Tsgabu
    143 HAIG Jack
    144 HOWSON Damien
    145 NIEVE Mikel
    146 TRENTIN Matteo

    147 YATES Adam

  • Movistar Team

    151 VALVERDE Alejandro
    152 BETANCUR Carlos
    153 CASTRILLO Jaime
    154 FERNANDEZ Ruben
    155 LANDA Mikel
    156 SÜTTERLIN Jasha

    157 VERONA Carlos

  • Neri Sottoli – Selle Italia – KTM

    161 VISCONTI Giovanni
    162 BONGIORNO Francesco Manuel
    163 FORTUNATO Lorenzo
    164 MARENGO Umberto
    165 SCHÖNBERGER Sebastian
    166 VELASCO Simone

    167 ZARDINI Edoardo

  • Team Dimension Data

    171 KREUZIGER Roman
    172 GHEBREIGZABHIER Amanuel
    173 MEINTJES Louis
    174 SLAGTER Tom-Jelte
    175 VALGREN Michael
    176 VENTER Jaco

    177 WYSS Danilo

  • Team INEOS

    181 BERNAL Egan
    182 CASTROVIEJO Jonathan
    183 SOSA Ivan
    184 GEOGHEGAN HART Tao
    185 MOSCON Gianni
    186 PUCCIO Salvatore

    187 ROSA Diego

  • Team Jumbo-Visma

    191 ROGLIC Primoz
    192 BENNETT George
    193 BOUWMAN Koen
    194 GESINK Robert
    195 KRUIJSWIJK Steven
    196 KUSS Sepp

    197 POWLESS Neilson

  • Team Katusha Alpecin

    201 ZAKARIN Ilnur
    202 BATTAGLIN Enrico
    203 CRAS Steff
    204 FABBRO Matteo
    205 GONCALVES José
    206 KOCHETKOV Pavel

    207 NAVARRO Daniel

  • Team Sunweb

    211 KELDERMAN Wilco
    212 BAKELANTS Jan
    213 HAMILTON Chris
    214 HINDLEY Jai
    215 HIRSCHI Marc
    216 POWER Robert

    217 STORER Michael

  • Trek – Segafredo

    221 MOLLEMA Bauke
    222 STETINA Peter
    223 BRAMBILLA Gianluca
    224 CICCONE Giulio
    225 EG Niklas
    226 GOGL Michael

    227 SKUJINS Toms

  • UAE Team Emirates

    231 ULISSI Diego
    232 COSTA Rui
    233 MARCATO Marco
    234 MARTIN Dan
    235 PETILLI Simone
    236 POLANC Jan

    237 SUTHERLAND Rory

  • Vital Concept – B&B Hôtels

    241 ROLLAND Pierre
    242 CAM Maxime
    243 COURTEILLE Arnaud
    244 GAUTIER Cyril
    245 MOTTIER Justin
    246 MÜLLER Patrick

    247 PACHER Quentin

Le parcours complet et les favoris du Tour de Lombardie 2019

Ce 12 octobre se dispute le Tour de Lombardie 2019. Ce sera la 113e édition de cette course qui fait partie des cinq Monuments. Une occasion pour le vainqueur d’accrocher à son palmarès une des plus prestigieuses classiques. Il y a un an, Thibaut Pinot avait signé un succès retentissant en solitaire devant Vincenzo Nibali et Dylan Teuns.

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Tout savoir sur le Tour de Lombardie 2019

Sur la fin de saison, c’est le rendez-vous phare. Dernier des cinq Monuments disputés dans l’année, le Tour de Lombardie promet une nouvelle fois belle passe d’armes entre les coureurs les plus en forme du moment. Sur un tracé très vallonné de 243 kilomètres de Bergame à Come, les grimpeurs devraient se mettre en évidence.

Dans la première partie de parcours, le Colle Gallo et le Colle Brianza ne devraient pas avoir une quelconque influence sur le résultat final. Par contre, au moment d’aborder les 75 derniers kilomètres de la classique des feuilles mortes, la donne risque d’être différente. Avec successivement la montée de Madonna del Ghisallo et le Muro di Sormano à franchir, cela peut s’avérer comme un point clé voire déterminant.

Il faudra ensuite en passer par une descente puis une vallée d’une quinzaine de kilomètres pour arriver au pied du Civiglio. Une redoutable montée dont le sommet est situé à moins de 17 kilomètres de l’arrivée. Après une brève descente, il sera alors temps d’affronter les pentes de San Fermo della Battaglia la dernière difficulté proposée. Une fois les cinq derniers kilomètres effectués pour relier Come, le leader de la course pourra alors célébrer sa victoire dans ce Monument.

Les principaux favoris

***** Primoz Roglic
**** Alejandro Valverde, Michael Woods
*** Adam Yates, Egan Bernal, Vincenzo Nibali
** Jakob Fuglsang, Sergio Higuita, David Gaudu, Bauke Mollema
* Tiesj Benoot, Emanuel Buchmann, Enric Mas, Dan Martin, Tim Wellens

Le profil de la course

Egan Bernal gagne en solitaire le Tour du Piémont

C’est sa première victoire dans une course d’un jour. Egan Bernal (Team INEOS) a remporté le Tour du Piémont après s’être échappé seul à deux kilomètres du terme. Son compatriote Ivan Sosa a permis au Team INEOS de faire le doublé tandis que Nans Peters a complété le podium sur cette semi-classique italienne.

Egan Bernal se rassure avant le Tour de Lombardie. A l’occasion du Tour du Piémont dernière course italienne précédant ce Monument, le Colombien s’est illustré sur un parcours qui lui convenait. En effet, après avoir souri aux sprinteurs, le changement de braquet fut notable pour cette 103e édition avec un profil plus montagneux. Avec une arrivée jugée au sommet du Sanctuaire d’Oropa, le dernier vainqueur du Tour de France a fait parler ses qualités de grimpeur.

Bien emmené par ses équipiers et particulièrement Ivan Sosa, Egan Bernal a porté l’attaque décisive à deux kilomètres de l’arrivée. Il ne se fera pas rattraper jusqu’au moment de franchir la ligne. Pour six secondes, le coureur du Team INEOS a devancé Sosa, qui était le plus fort selon les dires du lauréat du jour. Belle performance à mettre à l’actif de Nans Peters, qui aura fini sur le podium à huit secondes. En tout cas, une chose est sûre, Egan Bernal prouve qu’il reste performant sur cette fin de saison. De là à jouer un rôle important sur le Tour de Lombardie ?

Marc Sarreau décroche Paris-Bourges au sprint

Vainqueur du Tour de Vendée dimanche dernier, Marc Sarreau (Groupama – FDJ) vient d’enchaîner en remportant Paris-Bourges. Pour s’adjuger cette classique, le Français a notamment disposé au sprint de Tom Van Asbroeck (Israel Cycling Academy) et Amaury Capiot (Sport Vlaandren – Baloise).

Une fin de saison en boulet de canon ! Dans ce mois d’octobre, Marc Sarreau vient d’obtenir une deuxième victoire. Brillant vainqueur du Tour de Vendée et s’assurant du même coup le classement général de la coupe de France, il a imposé sa loi cette fois-ci sur Paris-Bourges. Après 193,9 kilomètres entre Gien et Bourges, le Français s’est montré le plus rapide au sprint. Preuve de sa belle performance, le coureur de Groupama-FDJ a notamment battu Tom Van Asbroeck récent vainqueur de Binche-Chimay-Binche.

Paris-Bourges est décidément une épreuve qui sourit à la Groupama-FDJ car l’an dernier, Valentin Madouas s’était mis en évidence. En 2019, Sarreau en est désormais à cinq victoires toutes acquises sur le territoire national. Un total qui pourrait être encore amélioré, mais il va falloir être sacrément fort pour y parvenir. Avec Paris-Tours qui se profile, le Français va arriver dans les meilleures dispositions possibles. A voir si cela s’avérera suffisant.

Raymond Poulidor, des nouvelles peu rassurantes

Raymond Poulidor, âgé de 83 ans, a été victime d’un œdème pulmonaire et est hospitalisé depuis le 27 septembre près de Limoges. Celui qui est surnommé « Poupou » et connu pour être l’éternel second du Tour de France est dans un état de grande fatigue.

Poulidor : les nouvelles ne sont pas bonnes

« Les nouvelles ne sont pas très bonnes, raconte Gisèle, son épouse, au Parisien. Les médecins nous ont dit qu’ils allaient faire des tests mais que nous devions nous préparer à ne pas recevoir de bonnes nouvelles. Cela fait quelques jours qu’il ne parle presque plus. Il répond juste par « oui » ou « non » quand on lui demande s’il a mangé ou dormi. Je suis évidemment très inquiète. » 

Raymond Poulidor est une figure emblématique du cyclisme français. L’éternel second n’a jamais remporté le Tour de France malgré ses huit podiums au cours de sa longue carrière débutée en 1960. Malgré tout, Poupou possède de belles lignes à son palmarès. Parmi les plus prestigieuses victoires, on peut énumérer Milan SanRemo qu’il a remportée en 1961, le Tour d’Espagne 1964 ou encore le Paris-Nice en 1972 et 1973.

Michael Woods (EF Education First) remporte Milan-Turin

La 100ème édition de Milan-Turin (179 kilomètres) a été remportée par Michael Woods. Offensif dans la dernière ascension de Superga, le coureur canadien d’EF Education First a devancé Alejandro Valverde (Movistar) et Adam Yates (Mitchelton-Scott). Le Français David Gaudu (Groupama-FDJ) termine 5ème.

Une 100ème édition sous la pluie

L’échappée du jour se forme plutôt rapidement et sous la pluie avec Daniel Savini (Bardiani-CSF), Nicolas Dalla Valle (UAE Team Emirates), Joan Bou (Nippo Vini Fantini), Joey Rosskopf (CCC) et Rémi Cavagna (Deceuninck – Quick-Step). Les cinq hommes prennent jusqu’à 5 minutes d’avance sur le peloton emmené par la Movistar et EF Education First. A 25 kilomètres de l’arrivée, alors qu’elle va aborder la première des deux ascensions de Superga, l’échappée compte toujours 1’30 d’avance. Dès les premières rampes, Rémi Cavagna accélère et part seul. Derrière, les équipes Ineos et Mitchelton-Scott assure la poursuite et reprennent le Français pendant la montée, à 20 kilomètres de l’arrivée.

L'échappée du jour avec le Français Rémi Cavagna (Deceuninck - Quick-Step) à Milan-Turin
L’échappée du jour avec le Français Rémi Cavagna (Deceuninck – Quick-Step) à Milan-Turin – Photo : Milan-Turin

Michael Woods succède à Thibaut Pinot

Le peloton est désormais groupé mais les premières attaques arrivent avec Gianluca Brambilla (Trek-Segafredo). Le coureur italien passe à l’offensive peu après la jonction mais les Ineos, emmenés par Tao Geoghegan Hart principalement, ne le laissent pas partir. Le peloton est de nouveau groupé lorsqu’il bascule dans la descente. Côté français, David Gaudu et Rudy Molard pour la FDJ sont toujours là.

Il reste 5 kilomètres avant l’arrivée qui se dispute au sommet de Superga, que les coureurs vont donc aborder pour la deuxième fois. La Movistar impose son rythme mais Jakob Fuglsang (Astana) lance les hostilités à 3,5 kilomètres du sommet, suivi de Jack Haig (Mitchelton-Scott) et Michael Woods (EF Education First). Un petit groupe de coureurs revient avant que l’Australien et le Canadien s’échappent de nouveau, en compagnie de Gorka Izagirre (Astana) cette fois-ci. Les trois hommes prennent une centaine de mètres d’avance alors que derrière, David Gaudu (Groupama-FDJ) accélère en compagnie d’Alejandro Valverde (Movistar). Ils sont imité à deux kilomètres de l’arrivée par le vainqueur du Tour de France, Egan Bernal (Ineos).

Alors que Michael Woods se retrouve seul à l’avant de la course (Izagirre et Haig ne pouvant le suivre), David Gaudu refait peu à peu son retard et revient sur le Canadien à 1,5 kilomètres de l’arrivée. Adam Yates, Alejandro Valverde et Egan Bernal parviennent eux aussi à recoller. Ils sont désormais cinq à l’avant de la course. Le Colombien montre des signes de fatigue tandis que derrière, Tiesj Benoot (Lotto-Soudal) se rapproche. Le Français de la FDJ attaque à plusieurs reprises mais c’est bel et bien Michael Woods qui fait la différence. Le Canadien succède à Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) et remporte la 100ème édition de Milan-Turin. Il devance Alejandro Valverde et Adam Yates. Le Français David Gaudu se classe 5ème.

Classement de Milan-Turin – Top 10
1. WOODS Michael (EF Education First) en 4:03:48
2. VALVERDE Alejandro (Movistar) m.t.
3. YATES Adam (Mitchelton-Scott) +0:05
4. BENOOT Tiesj (Lotto-Soudal) +0:10
5. GAUDU David (Groupama-FDJ) m.t.
6. BERNAL Egan (Ineos) m.t.
7. MOLLEMA Bauke (Trek-Segafredo) +0:23
8. FUGLSANG Jakob (Astana) +0:33
9. RIVERA Kevin (Androni) m.t.
10. MAS Enric (Deceuninck – Quick-Step) +0:38

André Greipel avec Mathieu van der Poel à Corendon-Circus ?

Il y a quelques jours, André Greipel et Arkéa-Samsic ont annoncé que le contrat du sprinteur allemand va prendre fin à la fin de la saison. Âgé de 37 ans, ce dernier n’a pas annoncé sa retraite sportive et reste libre de s’engager dans une autre formation. De nombreuses rumeurs circulent et les équipes Dimension Data et Corendon-Circus seraient intéressées par le Gorille de Rostock.

André Greipel vers Corendon-Circus ?

André Greipel pourrait rejoindre Mathieu van der Poel à Corendon-Circus la saison prochaine. C’est en tout cas ce que prétend le média belge Het Nieuwsblad sur son site internet. Le sprinteur allemand ne pense pas encore à la retraite et envisage de poursuivre sa carrière une saison supplémentaire au moins. La marque allemande Canyon, qui fournit en vélos l’équipe Corendon-Circus, serait attirée par la venue d’André Greipel qui est un porte-drapeau du cyclisme allemand très populaire. Alpecin, qui devrait également sponsoriser l’équipe l’an prochain, est également allemande. De quoi s’interroger sur l’avenir du multiples vainqueur d’étapes du Tour de France.

Deux autres équipes voudraient également attirer dans leurs rangs André Greipel, dont Dimension Data.

Cependant, l’Allemand a affirmé qu’il ne ferait aucune annonce sur son avenir avant le mois de novembre : « Je resterai silencieux sur les réseaux sociaux jusqu’à début novembre et ne serai pas disponible pour les médias d’ici là. Dans la semaine du 4 au 10 novembre, je vous tiendrai informé de ma saison cycliste 2020. »

Tom Dumoulin vise le Tour de France et les Jeux Olympiques en 2020

Après une saison difficile et écourtée en raison d’une blessure au genou, Tom Dumoulin a de grandes ambitions pour 2020. Le coureur néerlandais, qui va quitter la Sunweb pour l’équipe Jumbo-Visma, vise le Tour de France et les Jeux Olympiques.

Tom Dumoulin, auteur d’une saison difficile

Blessé au genou suite à une chute survenue lors de la 4ème étape du Tour d’Italie, Tom Dumoulin a connu une saison difficile. Le coureur néerlandais a tenté de reprendre la compétition au Critérium du Dauphiné mais a du abandonner et déclarer forfait pour le Tour de France où il était initialement prévu. Ce dernier a subi deux interventions chirurgicales cet été pour soigner son genou.

« Aujourd’hui, mon genou va très bien » explique Tom Dumoulin à Sporza. « J’ai roulé pendant quatre heures samedi avec Jos van Emden. J’ai l’intention de continuer l’entraînement jusqu’à fin octobre avant de partir en vacances puis je me préparerai pour la nouvelle saison. Tous les médecins sont convaincus que ça va bien se passer. Ils disent que mon genou va bien récupérer et ne me fera plus souffrir. »

Le Tour de France et les Jeux Olympiques dans le viseur

Dans une entrevue accordée à Sporza, Tom Dumoulin a déclaré vouloir faire du Tour de France et des Jeux Olympiques ses grands objectifs pour la saison 2020. Cependant, le coureur néerlandais va devoir composer avec les ambitions de Primoz Roglic et de Steven Kruijswijk, les deux autres leaders de l’équipe Jumbo-Visma sur les courses à étapes. En effet, après huit saisons passées avec la formation Sunweb, Tom Dumoulin va rejoindre la Jumbo-Visma l’an prochain et ne sera plus l’unique chef de file de son équipe sur les Grands Tours. Un pari risqué.

« Si le Tour de France me convient, je peux me débrouiller. Jumbo-Visma a d’ailleurs suggéré que je sois présent sur le Tour. Ensuite, les Jeux Olympiques suivent mais il y a très peu de temps entre les deux événements. Ce n’est pas idéal pour les Jeux, mais ce n’est pas impossible. Par le passé, il y a eu des vainqueurs du Tour qui ont brillé aux JO comme Bradley Wiggins. » En effet, le Britannique avait remporté la Grande Boucle en 2012 puis gagné la médaille d’or au contre-la-montre des Jeux de Londres. « Chez Sunweb, j’ai vu qu’il était difficile d’être le seul leader. Si je suis malade ou blessé, il y aura toujours un autre coureurs chez Jumbo-Visma qui pourra me remplacer, mais ce n’était pas le cas chez Sunweb. Et si nous partons sur un Grand Tour avec plusieurs leaders, nous ferons appel au coureur qui se trouve dans la meilleure position au général. Ineos le fait depuis des années. »

Le Grand Prix de Fourmies change de date

Depuis plusieurs années, le Grand Prix de Fourmies (1.HC) faisait face à une rude concurrence au moment de son événement. Avec le Tour d’Espagne, le Tour de Grande-Bretagne sans oublier les nombreuses autres courses ici et là sur le continent, la classique de l’Avesnois avait parfois du mal à attirer plus d’équipes qu’elle ne le faisait.

Nouvelle date pour le Grand Prix de Fourmies

En 2020, le Grand Prix de Fourmies aura lieu le dimanche 13 septembre, soit le lendemain de l’Eurométropole Tour. Son statut ne changera pas et restera en deuxième division internationale appelée maintenant « ProSeries ». « C’est une bonne chose, confie Jacques Thibaux, organisateur, à La Voix du Nord. Parce que nous n’aurons plus la concurrence en Europe ni du Tour d’Espagne, ni de la Port Epic à Anvers. » La classique de l’Avesnois espère donc attirer plus d’équipes World Tour et offrir un plateau encore meilleur aux spectateurs. « Nous allons rencontrer nos voisins belges afin de bien nous organiser, en termes d’accueil des équipes ce week-end là », continue l’organisateur. Cette année, l’épreuve a accueilli 6 équipes World Tour dont le vainqueur, Pascal Ackermann, est l’un des pensionnaires.

A LIRE : Pascal Ackermann récidive au GP de Fourmies, ici.


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Pas de changement pour l’épreuve féminine

En 2019, le Grand Prix de Fourmies avait inauguré la première édition de la Choralis Fourmies Féminin Classic (1.2). Certaines équipes de renom étaient venues avec de grandes ambitions à l’image de Lotto-Soudal Ladies, vainqueur avec Thi That Nguyen. En 2020, alors que l’épreuve pouvait légitimement postuler au niveau supérieur (1.1), l’organisation a décidé de rester au troisième échelon mondial. « Nous allons laisser passer la deuxième edition en 2020 et nous déposerons ensuite un dossier à l’UCI pour montrer de catégorie », explique Jacques Thibaux qui souhaite ancrer son épreuve et en assurer le bon déroulement avant de voir plus grand.

Test : Les roues Alian carbone en 35mm à l’essai

Face aux Campagnolo Bora 35 , Corima 32, Mavic Cosmic Pro carbon 40mm pour ne citer que ces marques et ces modèles, il est une (les roues Alian) qui se fait actuellement une jolie place au soleil, alors que ce marché est pourtant déjà très concurrentiel. Nous avons testé pour vous les roues Alian carbone à pneu en 35 mm. Des roues artisanales montées à la main et made in Pyrénées.

Visitez le site officiel du fabricant de roues

Les roues Alian 35 mm à pneu : EXCELLENTES !

Il n’aura pas fallu faire 36 sorties pour voir ce que ces roues Alian ont dans le ventre. Au préalable, cependant, des roues artisanales comme celles-ci et comme toujours, sont tout logiquement mises sur la sellette et font l’objet de nombreuses interrogations défavorables, à tort. Pour faire simple, pour celles et ceux qui ont connu ou qui connaissent les roues Lightweight, on joue dans la même catégorie. Dans le même registre de performance !  Personnellement, les Lightweight sont  les meilleures roues du monde, suivies des Bora, mais là, on flirte avec l’excellence, ce qui laisse à penser qu’une paire de roues montée à la main, reste ce qu’il y a de mieux sur le marché. Le tout fabriqué et assemblé avec beaucoup de précision. « Monsieur Christophe Clermont (le boss des roues Alian), on va pas y aller par quatre chemins, mais recevez nos grandes félicitations. Chapeau l’artiste !  »

Maîtres mots : Performance, confort et perfection

Au niveau du confort, les roues Alian ont été livrées avec des Continental Grand Prix 4000 de 25mm. Autant dire que le tout est logiquement coordonné pour la performance alliée au confort. Sur les mauvaises routes pratiquées lors de cet essai, sur notre beau circuit d’essai de 24 kilomètres derrière La Baule (44), pas de mauvaise surprises, bien au contraire. Le maître mot qui vient à l’esprit, immédiatement, c’est : confort, pour commencer. On les a même trouvées polyvalentes et pas du tout exclusive comme d’autres modèles d’autres marques, bénéficiant d’un profil similaire. Le profil de 35mm accentue il faut bien l’avouer le côté confort et polyvalence par rapport à une série en 50mm. Sur sol sec, l’association jante-pneu fonctionne au top, de même que sous la pluie. Au train ou lors des relances, tous les voyants sont au vert tellement la paire est performante. Quant à la rigidité, impossible de la prendre à défaut, même avec une belle paire de cuisses et 80 kilos sur la balance. Mieux encore, avec un gabarit de 57 kilos, les éloges fusent également dès que la route s’élève. Donc, sprinteur ou grimpeur, la satisfaction est totale et réelle. Quelle belle surprise que ces roues Alian qui répondront à toutes les sortes de pratiques et de pratiquants. En finalité, on aurait tendance à dire que niveau comportement, c’est un sans faute et sans faille. Nous concernant, il s’agit d’un véritable coup de coeur et avons déjà hâte de recevoir la version en 50mm. En conclusion, retenez : Performance, confort et sans doute fiabilité.

On a aimé

***** Nervosité – Confort
***** Rigidité – Efficacité
***** Fabrication artisanale – Made in France

On n’a pas aimé

** Avoir du les rendre …

Fiche Technique

Jantes : Carbone 35mm
Rayons : DT-Swiss droits Aerolite à l’avant (20) et Aerocomp à l’arrière (24)
Bande de freinage : Carbone lisse
Moyeux : Yuniper Nitro
Patins : Livrés avec (une paire)
Poids : 1200g (sans blocages rapide)
Prix : n.c
Fabricant : Roues Alian

Mikel Nieve poursuit avec Mitchelton-Scott pour deux ans

Mikel Nieve a prolongé son contrat avec Mitchelton-Scott pour deux saisons supplémentaires. Le coureur espagnol, qui avait rejoint la formation australienne en 2018, s’est classé dixième du Tour d’Espagne cette année.

Mikel Nieve continue avec Mitchelton-Scott

Coureur expérimenté sur les courses à étapes et notamment les Grands Tours, Mikel Nieve a été recruté l’an passé par la Mitchelton-Scott pour aider les frères Yates ainsi qu’Esteban Chaves dans leur quête au classement général sur les épreuves de trois semaines. Le grimpeur espagnol a également eu carte blanche pour réaliser certains de ses objectifs et a remporté une étape du Tour d’Italie 2018 et s’est classé dixième du classement général de la Vuelta cette année. Satisfaite de son coureur, la formation Mitchelton-Scott a décidé de prolonger son contrat pour deux saisons supplémentaires.

« J’aime mon rôle dans cette équipe », explique Mikel Nieve dans un communiqué publié par Mitchelton-Scott. « L’an passé, j’ai commencé la saison assez tard en raison d’une blessure. J’ai manqué beaucoup de jours de courses mais cette année, j’ai réalisé une saison complète. Je suis plus en confiance et je me sens bien ici. J’étais présent sur les deux dernières éditions du Giro pour aider Simon Yates et j’ai pris plaisir à la faire. Je pense que les deux prochaines saisons, j’aurai le même rôle sur les Grands Tours. J’espère mettre mon expérience au service de l’équipe sur les courses importantes et soutenir au mieux mes leaders. Par ailleurs, nous avons un très bon groupe de grimpeurs et c’est important pour moi de voir évoluer des jeunes coureurs comme Lucas Hamilton et de les aider à progresser ».

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Tom Van Asbroeck bat Oliver Naesen sur la ligne

Cette édition de Binche-Chimay-Binche aura tenu toutes ses promesses. Au terme d’un sprint des plus serrés, le Belge Tom Van Asbroeck (Israel Cycling Academy) a pris le meilleur sur son compatriote Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) passé tout proche de la victoire. Encore en tête à quelques mètres de l’arrivée, Jos Van Emden (Team Jumbo-Visma) a finalement pris la troisième place.

Que ce fut indécis ! Au bout du suspense sur Binche-Chimay-Binche, Tom Van Asbroeck a eu raison de ses adversaires et notamment du plus coriace d’entre eux Oliver Naesen. Dans une course qui aura été animée, cela s’est quand même joué au sprint. A encore quelques centaines de mètres de la ligne, ils étaient une bonne dizaine à lorgner sur la victoire. Mais ensuite, ceux qui avaient encore un peu plus de force que les autres se sont détachés. L’écart s’est avéré ténu entre Tom Van Asbreock, Oliver Naesen et Jos Van Emden, le trio à l’arrivée de cette semi-classique.

Pour Van Asbroeck, c’est une première place qui arrive comme un ouf de soulagement. Il n’avait pas remporté la moindre course cette saison jusqu’à ce jour. La disette était même plus longue que ça. Cela faisait plus de trois ans et une étape du Tour du Poitou Charentes que le Belge ne s’était plus imposé. De quoi avoir le sourire en sachant que les opportunités ne sont plus très nombreuses d’ici la fin de saison.