Accueil Blog Page 617

Julian Alaphilippe fait coup double sur les routes colombiennes

Après avoir déjà tourné autour de la victoire depuis le départ de ce Tour de Colombie, la persévérance de Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) a été enfin récompensé comme il se doit. Auteur d’un retour dans le dernier kilomètre, le Français s’est imposé dans l’avant-dernière étape notamment devant Miguel Angel Lopez (Astana Pro Team) et Richard Carapaz (Movistar Team). Ça lui a permis également de prendre le pouvoir au classement général.

La journée parfaite de Julian Alaphilippe

Son très bon début de saison se poursuit ! Victorieux à deux reprises sur les routes du Tour de San Juan en Argentine, Julian Alaphilippe aime décidément l’Amérique du Sud car il vient tout juste d’ajouter un succès supplémentaire cette fois-ci lors du Tour de Colombie. A ce jour, personne n’a plus gagné que le coureur français. C’est dire son niveau de performance alors que la saison ne fait que débuter. Mais c’est un fait, le coureur de 26 ans arrive à imposer sa loi au fil des courses.

Dans cette journée présentant un profil vallonné, Alaphilippe a pourtant été en difficulté. C’était relatif certes, mais Daniel Felipe Martinez (EF Education First) et Ivan Sosa (Team Sky) étaient partis à l’avant dans la dernière difficulté. Cependant, sur les kilomètres restants, le duo colombien n’a pas pu résister au retour du Français ainsi que de Lopez et Carapaz. C’est donc ces cinq coureurs qui ont joué la victoire. Une opportunité qu’a parfaitement su saisir le dernier lauréat de la Flèche Wallonne en faisant parlant son explosibilité et sa pointe de vitesse pour faire la différence.

En plus de concrétiser de cette manière, Alaphilippe occupe désormais le rang de leader au général. A l’image de ce qu’il a pu vivre à San Juan il y a deux semaines. Et comme dans cette autre course par étapes, il va devoir défendre sa tunique. Pour le dernier jour de course, l’arrivée sera jugée au sommet d’un col d’où le sacré défi à relever. Ses principaux rivaux seront dans cet ordre, Martinez qui pointe à huit secondes, Lopez à vingt-rois secondes et Sosa à vingt-neuf. Mais ce qui est sûr, il n’aura pas à se soucier de Chris Froome, qui a concédé sur cette étape trente-trois minutes.

https://twitter.com/PlataformaRC/status/1096902224985423872

Trofeo Laigueglia 2019 : la liste des coureurs engagés

Ce 17 février aura lieu le Trofeo Laigueglia 2019. Il s’agit de la première course du calendrier disputée en Italie. Disputée sur un seul jour, seuls ceux présentant certaines qualités de grimpeur pourront espérer un gros résultat. Le parcours sera corsé et fortement vallonnée particulièrement dans la dernière partie des 203,7 kilomètres. Moreno Moser (Nippo Vini Fantini Faizane) sera évidemment candidat à la victoire compte tenu de son statut de tenant du titre. Côté français, Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) va pouvoir aussi nourrir de grosses ambitions. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.

Les coureurs engagés sur le Trofeo Laigueglia 2019

Avec aucun nom qui se détache, ils sont plusieurs à pouvoir lorgner sur la victoire. Dans ce Trofeo Laigueglia, Moreno Moser et Benoît Cosnefroy seront des clients très sérieux. Il faudra aussi compter sur Gianluca Brambilla, Giulio Giccone et Giovanni Visconti, qui représentant des belles chances pour les Italiens, qui viseront rien d’autre qu’une victoire à domicile.

Favoris et outsiders du Trofeo Laigueglia 2019

*****
**** Moreno Moser
*** Benoît Cosnefroy, Gianluca Brambilla
** Giovanni Visconti, Giulio Giccone
* Fabio Felline, Romain Hardy, Steve Morabito

Equipes et coureurs engagés – Liste des participants

Ce sont 20 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ du Trofeo Laigueglia 2019, première course d’un jour de l’année en Italie, soit 140 coureurs engagés qui auront à parcourir 203,7 kilomètres autour de Laigueglia.

NIPPO VINI FANTINI FAIZANE

1 MOSER Moreno
2 BAGIOLI Nicola
3 CANOLA Marco
4 CIMA Damiano
5 HATSUYAMA Sho
6 LONARDI Giovanni
7 ZACCANTI Filippo

GROUPAMA – FDJ

11 FRANKINY Kilian
12 HOELGAARD Daniel
13 LADAGNOUS Matthieu
14 MORABITO Steve
15 ROUX Anthony
16 SCOTSON Miles
17 VINCENT Léo

AG2R LA MONDIALE

21 CHEVRIER Clément
22 COSNEFROY Benoît
23 DENZ Nico
24 DOMONT Axel
25 PARET-PEINTRE Aurélien
26 PETERS Nans
27 WARBASSE Larry

ITALIA

31 BRAMBILLA Gianluca
32 CICCONE Giulio
33 FELLINE Fabio
34 GRODZICKI Cezary
35 MARTINELLI Davide
36 SOBRERO Matteo
37 TAGLIANI Filippo

BARDIANI – CSF

41 ALBANESE Vincenzo
42 CARBONI Giovanni
43 ORSINI Umberto
44 PESSOT Alessandro
45 ROTA Lorenzo
46 TONELLI Alessandro
47 WACKERMANN Luca

ANDRONI GIOCATTOLI – SIDERMEC

51 BISOLTI Alessandro
52 BUSATO Matteo
53 FRAPPORTI Marco
54 GAVAZZI Francesco
55 MASNADA Fausto
56 MONTAGUTI Matteo
57 SPREAFICO Matteo

ARKEA SAMSIC

61 DANIEL Maxime
62 GUERNALEC Thibault
63 HARDY Romain
64 LE ROUX Romain
65 LEDANOIS Kévin
66 VACHON Florian
67 WAGNER Robert

GAZPROM – RUSVELO

71 ARSLANOV Ildar
72 NYCH Artem
73 ROVNY Ivan
74 RYBALKIN Aleksey
75 SHALUNOV Evgeny
76 SHILOV Sergey
77 VOROBYEV Anton

NERI SOTTOLI – SELLE ITALIA – KTM

81 BONGIORNO Francesco Manuel
82 GABBURO Davide
83 MARENGO Umberto
84 RAGGIO Luca
85 VELASCO Simone
86 VISCONTI Giovanni
87 ZARDINI Edoardo

RIWAL READYNEZ CYCLING TEAM

91 AAEN JØRGENSEN Jonas
92 ERIKSSON Lucas
93 KAMP Alexander
94 LUNKE Sindre
95 QUAADE Rasmus
96 VEYHE Torkil
97 VINJEBO Emil

ISREAL CYCLING ACADEMY

101 CIMOLAI Davide
102 CATAFORD Alexander
103 DUNNE Conor
104 GOLDSTEIN Omer
105 HERMANS Ben
106 PERRY Ben
107 SBARAGLI Kristian

BIESSE CARRERA

111 AMICI Alberto
112 BELLIA Matteo
113 COLLEONI Kevin
114 CONCA Filippo
115 DELCO Lorenzo
116 PICCOT Michel
117 RAVANELLI Simone

D’AMICO – UM TOOLS

121 BURCHIO Federico
122 KUSTADINCHEV Roman
123 MARTINELLI Ivan
124 MOSCA Jacopo
125 PITZANTI Orlando
126 RAFFAELE Angelo
127 VAN ROSSEM Freek

TEAM COLPACK

131 BACCIO Paolo
132 BAGIOLI Andrea
133 COVI Alessandro
134 DURANTI Jalel
135 GARAVAGLIA Giacomo
136 ROCCHETTI Filippo
137 TONIATTI Andrea

CYCLING TEAM FRIULI

141 ALEOTTI Giovanni
142 BAIS Davide
143 BAIS Mattia
144 DONEGÀ Matteo
145 GIURIATO Alberto
146 ORLANDI Massimo
147 VENCHIARUTTI Nicola

AMORE&VITA – PRODIR

151 ANSONS Kristers
152 BERNARDINETTI Marco
153 FICARA Pierpaolo
154 KANEPEJS Deins
155 MEUCCI Andrea
156 PELCERS Kristaps
157 ZULLO Antonio

TEAM BELTRAMI TSA – HOPPLA – PETROLI FIRENZE

161 DOTTI Ottavio
162 FERRARI Davide
163 FIASCHI Tommaso
164 FURLAN Matteo
165 PEÑA Wilson Estiben
166 PESENTI Thomas
167 ŠTOČEK Matúš

ISEO SERRATURE – RIME – CARNOVALI

171 BALDO Mattia
172 BERTONE Filippo
173 FERRARI Andrea
174 RINALDI Nicholas
175 SARTORI Mirco
176 ZAMBELLI Samuele
177 ZANDOMENEGHI Simone

GIOTTI VICTORIA – PALOMAR

181 CRISTA Daniel
182 DIMA Emil
183 ONESTI Emanuele
184 STACCHIOTTI Riccardo
185 STERBINI Simone
186 VULCAN Denis Marian
187 ZURLO Federico

SANGEMINI – TREVIGIANI – MG.KVIS

191 BONIFAZIO Leonardo
192 DI SANTE Antonio
193 MAZZUCCO Fabio
194 PUGI Gianni
195 SALVIETTI Niccolò
196 TOTÒ Paolo
197 ZANA Filippo

VIDÉOS Tour de la Provence 2019 étape 3

Retrouvez les vidéos de la troisième étape du Tour de la Provence 2019 conclue de manière victorieuse au sprint par Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick Step). Le Belge, qui effectue sa rentrée dans cette course par étapes, ne pouvait pas espérer prendre un meilleur départ.

Philippe Gilbert débloque déjà le compteur

Un final de costauds, et à la fin c’est Philippe Gilbert qui a eu le dernier mot sur le sprint disputé sur le Circuit du Castellet. Montrant déjà de belles dispositions dans la dernière bosse du parcours en suivant les meilleurs du général, la jonction de la part d’un deuxième groupe n’a rien changé à ses ambitions. Sans la présence d’un pur sprinteur, logique au vu du parcours, cela restait logiquement ouvert pour la victoire.

Mais Gilbert n’a laissé aucune chance aux autres. Il était incontestablement le plus fort dans les derniers mètres. Pour preuve, Skujins et Gallopin deuxième et troisième ont fini assez loin. C’est dire à quel point il n’y avait rien à faire face à lui. Autre chose à souligner, Gorka Izagirre est resté encore en haut du classement en prenant la cinquième place aujourd’hui, mais est toujours sous la menace de Pinot et Gallopin qui sont à deux secondes seulement.

Le final de la course

Mathieu van der Poel termine la saison en beauté

Lors de la huitième et dernière manche du Superprestige, Mathieu van der Poel s’est de nouveau distingué. Le double champion du monde de la spécialité a terminé le parcours de Middelkerke en solitaire avec plusieurs secondes d’avance par rapport à Michael Vanthourenhout et Toon Aerts.

Mathieu van der Poel, la perfection jusqu’au bout

Le record est atteint ! Mathieu van der Poel s’est imposé pour la huitième fois en autant d’épreuves sur le Superprestige, qui s’achevait à Middelkerke. Et encore une fois, le Néerlandais n’a pas failli et a dominé la course quasi de bout en bout. Ses adversaires devant comme d’habitude se contenter au mieux de la deuxième place. Pour le porteur de la tunique arc-en-ciel, cela conclut en tout cas une saison de toute beauté avec plus de trente victoires et une emprise indéniable sur la discipline.

Avec 120 points récoltés sur le Superprestige, il ne pouvait pas faire mieux. Mais cette performance est en plus loin d’être anecdotique car seul un autre coureur avait réussi à faire le grand chelem auparavant, c’était Sven Nys, une légende du cyclo-cross. C’est dire le niveau qu’a atteint van der Poel largement au-dessus du lot, et qui peut maintenant passer sereinement avec le sentiment du devoir accompli.

https://twitter.com/SuperprestigeCX/status/1096791392347717635

https://twitter.com/sporza_koers/status/1096789524745732096

Trofeo Laigueglia 2019 : les favoris et outsiders

Dimanche 17 février aura lieu le Trofeo Laigueglia 2019, la première course du calendrier disputée en Italie. Cette année encore, les coureurs devront s’affronter sur un parcours de 203 kilomètres très exigent, et destiné aux grimpeurs. Le vainqueur sortant Moreno Moser parviendra-t-il à conserver son titre ?

Les grimpeurs à l’honneur sur le Trofeo Laigueglia

L’an passé, Moreno Moser (Nippo Vini Fantini Faizanè) avait réussi un grand numéro, en s’imposant en solitaire à l’arrivée du Trofeo Laigueglia, obtenant par ailleurs le seul succès de sa saison. Bon puncheur, il fera donc figure de principal favori au départ de cette course, et aura à cœur de conserver son devant son public. Mais face à lui, plusieurs autres grimpeurs seront eux aussi en mesure de jouer la gagne, et tenteront d’ouvrir leur compteur cette année.

  • Gianluca Brambilla sera difficile à battre ce dimanche. À la tête d’une sélection italienne, le coureur de la Trek-Segafredo visera assurément la victoire sur une course qui semble être à sa portée. Même si il n’a pas remporté le moindre succès au cours des deux dernières saisons, sa 18ème place sur le dernier Giro prouve ses qu’il a de grandes qualités de grimpeur.
  • Coureur très complet et à l’aise en montage, Benoît Cosnefroy emmènera l’équipe AG2R La Mondiale sur le Trofeo Laigueglia ce week-end. Champion du monde espoirs en 2017, ses progrès sont scrutés de près, et il est logique d’attendre beaucoup de lui, notamment sur ce genre de course non disputée par les tout meilleurs cyclistes mondiaux.
  • Habitué au rôle d’équipier, Steve Morabito n’a pas beaucoup de victoires à son palmarès. Mais sur les routes italiennes, en l’absence des leaders de la Groupama-FDJ, le suisse pourrait prendre la course à son compte, et réaliser un grand coup. S’il ne part clairement pas favori, une belle performance de sa part n’est cependant pas à exclure.

Philippe Gilbert vainqueur d’étape dès sa course de rentrée

Sur la troisième étape de ce Tour de la Provence, Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick Step) s’est illustré en remportant un sprint en petit comité au Circuit du Castellet. Le Belge qui était un ton au-dessus a fini devant Toms Skujins (Trek-Segafredo) et Tony Gallopin (AG2R La Mondiale), qui se rapproche au général toujours dominé par Gorka Izagirre (Astana Pro Team).

Philippe Gilbert impeccable dans le final

C’est de bonne augure pour les grand événements du printemps. Philippe Gilbert, qui poursuit de grands objectifs comme Milan-San Remo et Paris-Roubaix, affiche une condition physique déjà très intéressante. Sa victoire sur l’avant-dernière journée de course de ce Tour de la Provence en est le parfait reflet. Présent dans un groupe composé d’un peu plus d’une vingtaine unités, il s’est montré impérial en dominant le sprint effectué sur le Circuit du Castellet. Avec même une belle marge, il a pris le meilleur sur Skujins qui a sauté dans les derniers mètres Gallopin, sur le podium une deuxième journée de suite.

Et si ça s’est de nouveau décidé au sprint comme la veille, le final a été particulièrement animé. Dans la dernière des montées du Brulat (3 km à 7%), les protagonistes du classement général ont accéléré le rythme et surtout le collectif de la Groupama-FDJ. Essayant de mettre à mal les adversaires sur les plus gros pourcentages, un certain écrémage s’est fait mais pas suffisant toutefois pour faire basculer la course. David Gaudu a eu beau roulé fort pour Thibaut Pinot, Gorka Izagirre le leader a tenu dans la roue.

Par contre, derrière, Tony Gallopin alors troisième du classement a décroché. Mais après une poursuite menée avec d’autres coureurs dans un deuxième groupe, c’est revenu dans la portion plus plate. Ils ont été en tout plus de vingt à pouvoir croire en leurs chances en abordant les derniers kilomètres, et ce Circuit du Castellet. Dans celui-ci, quelques tentatives n’y ont rien changé, et c’est un sprint qui a réglé tout ce monde. Philippe Gilbert a montré une nette supériorité qui lui a permis de s’offrir un succès pour sa première apparition dans cette épreuve. Autre belle opération du jour, elle est à mettre à l’actif de Tony Gallopin, qui récupère des secondes de bonifications. Maintenant pointé à deux secondes d’Izagirre comme Pinot, la victoire finale reste un objectif accessible alors que la dernière étape va amener les coureurs d’Avignon à Aix-en-Provence.

https://twitter.com/wcsbike/status/1096788101400268800

Luis Leon Sanchez garde son titre devant Alejandro Valverde

Pour la deuxième année consécutive, Luis Leon Sanchez (Astana Pro Team) est le grand vainqueur du Tour de Murcie. L’Espagnol a réussi cette performance grâce à sa victoire sur la deuxième étape et dernière étape en battant au sprint Alejandro Valverde (Movistar Team) après une magnifique course de leur part. Plus loin, Pello Bilbao (Astana Pro Team) vainqueur la veille a pris la troisième place et complété le podium final.

Luis Leon Sanchez règne toujours sur le Tour de Murcie

Le Tour de Murcie a beau être passé d’un à deux jours de course, c’est le même scénario que l’an dernier qui s’est produit. Luis Leon Sanchez avait devancé Alejandro Valverde, et un final similaire a eu lieu pour cette édition. Le coureur d’Astana a battu son coéquipier champion du monde qui a dû se contenter à nouveau de la place de dauphin. Pourtant, il aura tout essayé pour terminer en première position, ça n’a pas suffi.

C’est bien Valverde qui aura déclenché les hostilités et fait exploser le peloton. Attaquant dans la dernière bosse, la plus proche de l’arrivée, seul Sanchez a été en mesure de le suivre et il fallait être sacrément fort pour suivre le rythme. S’entendant parfaitement, ce duo est ensuite aller jusqu’au bout pour se disputer la victoire au sprint. Très important, car en plus du gain de l’étape, celui qui allait franchir la ligne en première position état sûr de l’emporter au général. Le coup double a été fait par Sanchez aux dépends de Valverde, qui coure toujours après sa première victoire cette saison.

https://twitter.com/wcsbike/status/1096780354059407360

Clasica de Almeria 2019 : la liste des coureurs engagés

Ce 17 février aura lieu la Clasica de Almeria 2019. Il s’agit de la première course d’un jour disputée sur le sol espagnol en ce qui concerne cette saison avec un parcours, qui ne devrait pas réserver de surprise en toute logique. Les 192,5 kilomètres proposés sont favorables pour assister à une arrivée massive. Ce scénario s’est à chaque fois répété ces dernières années sur un tracé semblable. Voir ainsi Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) ou Christophe Laporte (Cofidis) aux avants-postes ne serait pas étonnant. A moins que quelqu’un d’autre encore ne se fraie un chemin. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.

Les coureurs engagés sur la Clasica de Almeria 2019

A ce stade de la saison, les coureurs commencent progressivement à prendre leurs marques. Mais encore plus pour les sprinteurs, c’est une belle occasion de se jauger face à la concurrence. Rare dans la saison, la Clasica de Almeria est une course d’un jour qui leur est clairement destinée. Parmi les plus rapides au départ, il y aura à noter la présence du champion d’Europe en titre Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Déjà vainqueur au Tour de la Communauté de Valence, l’Italien peut enchaîner sur la même dynamique. Marcel Kittel (Team Katusha-Alpecin) va aussi tenter de confirmer sa victoire obtenue au Trofeo Palma lors du Challenge de Majorque. Autre coureur qui a bien démarré avec une victoire finale à l’Etoile de Bessèges, Christophe Laporte sera à surveiller. Et Pascal Ackermann (broa-Hansgrohe), Jakub Marcezko (CCC Team) peuvent bien évidemment tirer profit de ce profil.

Favoris et outsiders de la Clasica de Almeria 2019

***** Matteo Trentin
**** Christophe Laporte, Marcel Kittel
*** Pascal Ackermann, Jakub Mareczko, Lorenzo Manzin
** Thomas Boudat, Jose Joaquin Rojas Timothy Dupont
* Jempy Drucker, Marco Haller, Luka Mezgec

Equipes et coureurs engagés – Liste des participants (provisoire)

Ce sont 17 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de cette Clasica de Almeria 2019, première course d’un jour de l’année en Espagne, soit 119 coureurs engagés qui auront à parcourir 192,5 kilomètres d’Almeria à Roquetas de Mar.

MITCHELTON – SCOTT

  • 1 – AFFINI Edoardo
  • 2 – BAUER Jack
  • 3 – JUUL-JENSEN Christopher
  • 4 – MEZGEC Luka
  • 5 – SCOTSON Callum
  • 6 – SMITH Dion
  • 7 – TRENTIN Matteo

WANTY – GOBERT

  • 11 – DE GENDT Aimé
  • 12 – DEVRIENDT Tom
  • 13 – DUPONT Timothy
  • 14 – OFFREDO Yoann
  • 15 – VAN MELSEN Kevin
  • 16 – VANSPEYBROUCK Pieter
  • 17 – VLIEGEN Loïc

COFIDIS

  • 21 – LAPORTE Christophe
  • 22 – FORTIN Filippo
  • 23 – HERRADA José
  • 24 – MATHIS Marco
  • 25 – MORIN Emmanuel
  • 26 – VAN LERBERGHE Bert
  • 27 – WAEYTENS Zico

CCC TEAM

  • 31 – BERNAS Pawel
  • 32 – CERNY Josef
  • 34 – KOCH Jonas
  • 35 – MARECZKO Jakub
  • 36 – PAUWELS Serge
  • 37 – TEN DAM Laurens

TEAM KATUSHA – ALPECIN

  • 41 – DOWSETT Alex
  • 42 – HALLER Marco
  • 43 – KITTEL Marcel
  • 44 – POLITT Nils
  • 45 – SMIT Willie
  • 46 – TANFIELD Harry
  • 47 – ZABEL Rick

MOVISTAR TEAM

  • 51 – FERNANDEZ Ruben
  • 54 – ROELANDTS Jürgen
  • 55 – ROJAS Jose Joaquin
  • 56 – VALLS Rafael
  • 57 – VERONA Carlos

SPORT VLAANDEREN – BALOISE

  • 61 – DELTOMBE Kevin
  • 63 – PLANCKAERT Edward
  • 64 – VAN GOMPEL Mathias
  • 65 – VAN POUCKE Aaron
  • 66 – WARLOP Jordi
  • 67 – WILLEMS Thimo

EUSKADI BASQUE COUNTRY – MURIAS

  • 71 – BATHE Cyril
  • 72 – BERRADE Urko
  • 73 – BRAVO Garkoitz
  • 74 – INTXAUSTI Benat
  • 75 – LOPEZ-COZAR Juan Antonio
  • 76 – RODRIGUEZ Oscar
  • 77 – SANZ Enrique

DIRECT ENERGIE

  • 81 – BOUDAT Thomas
  • 82 – BURGAUDEAU Mathieu
  • 83 – JOURNIAUX Axel
  • 84 – NAULEAU Bryan
  • 85 – OURSELIN Paul
  • 86 – QUEMENEUR Perrig
  • 87 – SICARD Romain

BORA – HANSGROHE

  • 91 – ACKERMANN Pascal
  • 92 – BODNAR Maciej
  • 93 – DRUCKER Jempy
  • 94 – KONRAD Patrick
  • 95 – SAGAN Juraj
  • 96 – SCHILLINGER Andreas
  • 97 – SELIG Rüdiger

CAJA RURAL – SEGUROS RGA

  • 101 – ABERASTURI Jon
  • 102 – SOTO Nelson Andres
  • 103 – CANELLAS Xavier
  • 104 – MORA Sebastian
  • 105 – RODRIGUEZ Cristian
  • 106 – MOREIRA Mauricio
  • 107 – GONZALEZ David

ROOMPOT – CHARLES

  • 111 – BOOM Lars
  • 112 – VAN GINNEKEN Sjoerd
  • 113 – LEYSEN Senne
  • 114 – RIESEBEEK Oscar
  • 115 – VAN STAEYEN Michael
  • 116 – TIMMERMANS Justin
  • 117 – DE WITTE Mathias

ASTANA PRO TEAM

  • 121 – SANCHEZ Luis Leon
  • 122 – BILBAO Pello
  • 123 – CATALDO Dario
  • 124 – FRAILE Omar
  • 125 – NATAROV Yuriy
  • 126 – FUGLSANG Jakob

BURGOS – BH

  • 131 – LOPEZ Daniel
  • 132 – PENALVER Manuel
  • 133 – SUREDA Jaume
  • 134 – CUBERO Jorge
  • 135 – BICO Nuno
  • 136 – BOL Jetse
  • 137 – LANGELLOTTI Victor

RALLY UHC CYCLING

  • 141 – ANDERSON Ryan
  • 142 – CARPENTER Robin
  • 143 – DAL-CIN Matteo
  • 144 – ELLSAY Nigel
  • 145 – JOYCE Colin
  • 146 – MANNION Gavin
  • 147 – TUFT Svein

GAZPROM-RUSVELO

  • 151 – VLASOV Aleksandr
  • 152 – NEKRASOV Denis
  • 153 – CHERKASOV Nikolay
  • 154 – KULIKOVSKIY Alexandr
  • 155 – PORSEV Alexander
  • 156 – RIKUNOV Petr
  • 157 – KURIANOV Stepan

VITAL CONCEPT – B&B HÔTELS

  • 151 – DE BACKER Bert
  • 152 – ERMENAULT Corentin
  • 153 – FOURNIER Marc
  • 154 – LAMMERTINK Steven
  • 155 – LECROQ Jérémy
  • 156 – MANZIN Lorrenzo
  • 157 – VAN GENECHTEN Jonas

Trofeo Laigueglia 2019 : Présentation parcours, profil

Le 17 février se déroulera le Trofeo Laigueglia 2019. Pour sa 56e édition, cette classique italienne du début de saison sera comme à son habitude très vallonnée et seulement accessible pour un coureur très fort ce jour-là. Avec notamment un enchaînement de difficultés tout au long de la journée et particulièrement dans le final, les coureurs ne seront pas épargnés. Cela annonce 203,7 kilomètres, longueur du parcours autour de Laigueglia, une course des plus ouvertes sachant que personne ne se détache véritablement. L’an dernier, les Italiens avaient été à la fête clairement à domicile, Moreno Moser s’était imposé en solitaire devançant Paolo Toto et Matteo Busato qui avaient réglé un groupe de quelques coureurs.

Tout savoir sur le Trofeo Laigueglia 2019

Le Trofeo Laigueglia un rendez-vous particulier chaque année, particulièrement en Italie, car il s’agit purement et simplement de la première course disputée de l’autre côté des Alpes dans la saison. Certains des coureurs profitent donc de cette compétition pour y effectuer leur rentrée. Mais il y a assurément plus simple pour lancer son année, car ce parcours ne permet pas beaucoup de temps de répit. C’est le moins que l’on puisse dire. La distance au-delà des 200 kilomètres cumulée au dénivelé sur l’ensemble de la journée provoquera une certaine sélection et permettra uniquement à un coureur en forme de pouvoir prétendre au premier rang. A noter que les quatre dernières éditions sont toujours revenues à un coureur italien.

Parcours du Trofeo Laigueglia 2019 (1.HC)

Dimanche 17 février – Laigueglia / Laigueglia (203,7 km)

Il va falloir être sacrément costaud pour vaincre ce parcours du Treofeo Laigueglia, mais les coureurs sont prévenus. Plus, la course s’approchera de l’arrivée, plus la difficulté augmentera. D’abord, dans toute la première partie de course, il est fort à penser qu’une échappée se développera et que le peloton sera à distance respectable derrière. Ainsi, les montées de Cima Paravenna (6,6 km à 5,9%) et Testico (15,4 km à 2,9%) ne devraient pas influer sur le résultat. Tout le contraire du circuit final, qui nécessitera de passer à quatre reprises Colla Michieri (2,1 km à 7,9%) et dans une moindre mesure le Capo Mele. Quand il en sera fini de toutes ces montées successives, il n’y aura plus quelques kilomètres pour atteindre la ligne d’arrivée.

Clasica de Almeria 2019 : les 10 favoris et outsiders

Dimanche 17 février prochain se déroulera la Clasica de Almeria 2019, une épreuve disputée dans le sud de l’Espagne, et classée en catégorie 1.HC. Malgré son parcours plutôt vallonné, la course semble destinée à un sprinteur, et promet du spectacle au vu des nombreux coureurs de renom qui en prendront le départ.

Qui succédera à Caleb Ewan ?

Si la première moitié du tracé comprend quatre ascensions (allant de la 4ème à la 2ème catégorie), les grimpeurs ne devraient pourtant pas être à l’honneur à Almeria. En effet, les 100 derniers kilomètres de la course ne sont que du plat ou de la descente, et paraissent adaptés pour permettre au peloton de rattraper les éventuels courageux partis en échappée. Comme le tenant du titre Caleb Ewan ne prendra pas le départ de l’épreuve cette année, le trophée changera donc main, et sera logiquement convoité par des coureurs tels que Kittel, Trentin ou encore Ackermann.

Marcel Kittel (Katusha) – 30 ans

C’est peut-être le principal favori de cette Clasica de Almeria. À 30 ans, Marcel Kittel est de loin le plus prestigieux des coureurs présents au départs de la course, vainqueur notamment de 14 étapes de la Grande Boucle en six participations. Et même si l’allemand est complètement passé à côté de sa saison 2018, il semble de retour à son meilleur niveau en ce début d’année, à l’image de son succès sur le Trofeo Palma il y a deux semaines.

Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) – 29 ans

Matteo Trentin sera peut-être le plus grand concurrent de Marcel Kittel en Espagne. Auteur d’un magnifique début de saison, avec trois podiums (dont un succès) sur du Tour de Valence, l’italien a débuté l’année sur les chapeaux de roues, affichant une superbe forme physique. À Almeria, le champion d’Europe en titre tentera de surfer sur sa belle dynamique, et de lever les bras pour la deuxième fois en 2019.

Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) – 25 ans

Contrairement à son compatriote de l’équipe Katusha, Pascal Ackermann a fait le plein de confiance en 2018. Vainqueur à neuf reprises, il a notamment remporté la course en ligne de ses championnats nationaux ainsi que le GP de Fourmies. C’est donc en favori lui aussi que le jeune sprinteur abordera la Clasica de Almeria, avec l’intention d’ouvrir son compteur de 2019.

Timothy Dupont (Wanty-Groupe Gobert) – 31 ans

À l’inverse de ses homologues cités plus haut, Timothy Dupont a lui déjà bien figuré sur cette classique espagnole. 3ème l’an passé, le sprinteur belge de l’équipe Wanty-Groupe Gobert aura donc à cœur de prendre sa revanche sur l’épreuve, et d’atteindre la plus haute marche du podium.

Christophe Laporte (Cofidis) – 26 ans

Après une année 2018 pleine de promesses, Christophe Laporte a su répondre dès sa course de rentrée aux fortes attentes placées en lui, remportant d’une main de maître l’Étoile de Bessèges (avec en prime deux victoires d’étapes). Et même si il ne sera pas le principal favori en Espagne, Laporte a les moyens de bousculer la hiérarchie, et de viser la première place.

Thomas Boudat (Direct Energie) – 24 ans

Depuis l’arrivée de Niccolo Bonifazio chez Direct Energie, la place de sprinteur n°1 de Thomas Boudat semble être en danger. Le jeune français aura donc à cœur de briller sur la Clasica d’Almeria, afin de prouver qu’il peut répondre présent dans de grands événements. Son profil de sprinteur passant bien les bosses devrait par ailleurs s’avérer utile, lui permettant de ne pas se mettre dans le rouge dans la première partie du parcours, et ainsi se préserver pour l’emballage final (si aucune échappée ne déjoue les plans du peloton).

En dehors des têtes d’affiche

Face à tous ces coureurs annoncés comme favoris de l’épreuve, d’autres sprinteurs auront toutefois eux aussi leur carte à jouer, et vendront chèrement leur peau en cas d’arrivée massive.

  • En réussite sur la Tropicale Amissa Bongo il y a deux semaines, le jeune Lorrenzo Manzin endossera le rôle de leader de l’équipe Vital Concept-B&B Hotels en Espagne. Nettement en dessous des Kittel et autre Trentin sur le papier, il devrait cependant être en mesure de se battre pour les places d’honneur.
  • Très performant l’an passé, le jeune Jakub Mareczko se présentera lui aussi à Almeria en tant que leader de sa formation (Team CCC), et aura l’intention de confirmer sa très fructueuse saison 2018.
  • Coureur d’expérience, Jürgen Roelandts (Movistar) prendra lui aussi part à la course. Présent dans le Top 5 des deux dernières éditions de Milan-San Rémo, il a des références face aux tout meilleurs de la discipline, et ce ne serait donc pas étonnant de le voir à son avantage sur la Clasica d’Almeria.
  • Enfin, à la peine au cours de la saison précédente, Jempy Drucker (Bora-Hansgrohe) tentera quant à lui de décrocher un succès après de longs mois de disette. Une réaction est attendue.

Clasica de Almeria 2019 : Présentation parcours, profil

Le 17 février se déroulera la Clasica de Almeria 2019. Une classique espagnole qui va honorer sa 34e édition constituée d’un beau plateau avec principalement des sprinteurs. Pas du tout étonnant sachant que cette épreuve leur est destinée. Il suffit de se rendre compte des anciens vainqueurs, ils ont tous ce profil d’être réputés rapide dans les derniers mètres. Donc mis à part une énorme sensation, cela ne devrait pas changer une nouvelle fois. Les 192,5 kilomètres tracés d’Almeria à Roquetas de Mar sont largement favorables pour voir arriver un peloton groupé, comme c’était le cas par exemple en 2018. Caleb Ewan s’était alors imposé devant Danny Van Poppel et Timothy Dupont. Dans ce podium, seul le troisième sera de nouveau présent.

Tout savoir sur la Clasica de Almeria 2019

Après le Tour de la Communauté de Valence et le Tour de Murcie, la Clasica de Almeria poursuit ce début de saison effectué en Espagne. S’il s’agissait avant des courses par étapes, ici se sera une classique. Sans trop s’avancer au niveau des pronostics, les sprinteurs trouveront un terrain à leur convenance. Tous les autres devront tenter à tout prix d’anticiper pour éviter le scénario qui paraît inévitable. Mais ça sera pas si simple que ça, sachant que toutes ces dernières années, cela s’est terminé de la même façon. Une chose est certaine par contre, un nouveau coureur fera son apparition au palmarès de cette épreuve, car aucun ancien vainqueur ne s’alignera au départ.

Parcours de la Clasica de Almeria 2019 (1.HC)

Dimanche 17 février – Almeria / Roquetas de Mar (192,5 km)

La première partie de la course sera très clairement vallonnée. Avec pas moins de quatre difficultés répertoriées, cela pourrait permettre aux échappés de prendre du champ. Mais bien sûr, le peloton veillera à limiter les écarts. Et les sprinteurs auront alors passer aussi le plus difficile. Une fois passé le sommet de l’Alto de Turrillas (6 km à 5,1%), le parcours changera de physionomie. Les cents kilomètres à peu près restants sera alors en faux-plat descendant puis tout plat en direction de l’arrivée. Cela ne fait donc pas trop de doute quant à l’issue à prévoir et à envisager.

clasica de almeria 2019Départ de l’épreuve prévu à 13h15 pour une arrivée estimée à 17h44 pour 43 km/h, à 17h57 pour 41 km/h et 18h11 pour 39 km/h.

Alexander Kristoff bat les Français Coquard et Bouhanni

Dans une première étape du Tour d’Oman toute plate, les coureurs les plus rapides se sont mis en évidence. Au sprint, Alexander Kristoff (UAE Team Emirates) a arraché la première place, ce qui lui a permis de prendre en même temps la tête au général. Derrière, Bryan Coquard (Vital Concept – B&B Hôtels) et Nacer Bouhanni (Cofidis) ont fait podium mais ont été battus.

Démarrage parfait pour Alexander Kristoff

Pas de surprise. La première journée de course au Tour d’Oman s’est bel et bien terminée au sprint. Après avoir effectué les 138,5 kilomètres, tout s’est joué sur les derniers centaines de mètres et cela a tourné en faveur d’Alexander Kristoff. Le Norvégien aura dominé l’emballage massif d’une courte tête, mais suffisant quand même afin de savourer son premier succès de l’année. Pour ses plus proches poursuivants, Bryan Coquard et Nacer Bouhanni, forcément le sentiment de frustration doit prédominer sachant que les occasions seront peu nombreuses dans cette course par étapes de six jours.

Les sprinteurs français ont été dans le coup, mais sont tombés sur un os en la personne de Kristoff, qui ne pouvait pas mieux commencer à Oman. Le coureur d’UAE Team Emirates va occuper le statut de leader au général, mais ça ne risque pas de durer bien longtemps. Avec une deuxième étape déjà beaucoup plus vallonnée et présentant des côtes avec de forts pourcentages, les puncheurs et ceux qui prétendent à une belle place finale devraient prendre la main.

https://twitter.com/wcsbike/status/1096721369507733504

Présentation de l’étape 2 du Tour d’Oman 2019

Dimanche 17 février aura lieu l’étape 2 du Tour d’Oman 2019 avec l’apparition des premiers massifs. Un parcours dessiné en faveur des puncheurs qui retrouveront de forts pourcentages sur des ascensions assez courtes. Des premiers écarts sont à attendre entre les coureurs engagés sur ces 156,5 kilomètres entre Royal Cavalry Oman et Al Bustan.

A LIRE AUSSI : Tout savoir du parcours de l’édition 2019

Tout savoir de l’étape 2 du Tour d’Oman 2019

Entre le départ et les cents premiers kilomètres, le parcours ne sera pas très difficile à négocier pour les coureurs. La première côte répertoriée (1 km à 9,5%) située trop loin de l’arrivée n’aura pas une trop grosse incidence. A la différence de la deuxième, qui va intervenir aux environs des cinquante derniers kilomètres. Avec 3,4 km à 8,8%, assurément la course risque de se durcir à partir de ce moment. Puis, il faudra affronter deux montées aux allures de mur, respectivement longues de 0,8 km à 9,8% et de 1,4 km à 9%. C’est surtout la dernière avec un sommet à cinq kilomètres du terme, qui va avoir un très grand rôle. Les premiers qui basculeront seront évidemment bien partie pour envisager la victoire.

tour d'oman 2019 etape 2

Départ du peloton prévu à 11h10 et arrivée estimée à 14h54 pour 42 km/h, à 15h05 pour 40 km/h et à 15h17 pour 38 km/h (heure locale).

Les favoris à la victoire de l’étape 2 du Tour d’Oman 2019

Sur de tels pourcentages, ce sont seulement les plus forts qui pourront se permettre de croire à la première place. Entre puncheurs et prétendants au général, la lutte devrait être intense. Grag Van Avermaet (CCC Team) et Alexey Lutsenko (Astana Pro Team) le tenant du titre auront les qualités nécessaires pour s’illustrer. Sans oublier la doublette italienne, Enrico Gasparotto (Team Dimension Data) et Enrico Battaglin (Team Katusha Alpecin) qui peut faire des ravages ainsi que Rui Costa (UAE Team Emirates).

VIDÉOS Tour de Colombie 2019 étape 4

Retrouvez les vidéos de la quatrième étape du Tour de Colombie 2019, qui a vu un scénario assez improbable se produire dans le dernier kilomètre plus précisément. Bob Jungels (Deceuninck – Quick Step), présent dans le peloton, a porté une accélération qui s’est avéré décisive pour lui permettre de s’imposer.

Le coup double pour Bob Jungels

C’est de plus en plus rare dans le cyclisme moderne, mais le coup du kilomètre peut encore fonctionner. Bob Jungels en a fait la preuve parfaite lors de ce Tour de Colombie. Anticipant au moment parfait, le Luxembourgeois a filé sans que personne puisse le suivre. Dans la dernière ligne droite, l’écart creusé par le coureur de Deceuninck – Quick Step était fait et la victoire acquise de manière certaine.

Le sprint donc tant attendu et prévisible pour la victoire n’a pas eu lieu. Et c’est quand même une sacrée surprise à souligner. Par conséquent, Mihkel Räaim (Israel Cycling Academy) qui réglé le peloton a dû se contenter d’une deuxième place, tandis que Julian Alaphilippe (3e) vient de finir à nouveau sur le podium comme la veille (2e). Au général, il est d’ailleurs pas étonnant de le retrouver à une deuxième juste derrière Bob Jungels et devançant Rigoberto Uran. Ces trois-là se tiennent en quatre petites secondes.

Le final de la course

VIDÉOS Tour de la Provence 2019 étape 2

Retrouvez les vidéos de la deuxième étape du Tour de la Provence 2019, qui a permis aux plus forts de se démarquer en profitant d’un final difficile. Arrivés à neuf pour la victoire, c’est Eduard Prades (Movistar Team) qui a été le plus rapide et s’offrant au passage son premier succès de la saison.

Eduard Prades règle un groupe de costauds

Entre Istres et La Ciotat, la bataille pour le classement général a bien eu lieu. Et des écarts se sont creusés entre les neuf premiers et les autres qui ont concédé plus ou moins de temps. En effet, c’est à ce chiffre que les coureurs de tête sont arrivés pour disputer la victoire. Dans ceux-là, la présence de plusieurs français comme Thibaut Pinot, Lilian Calmejane et Tony Gallopin, mais aucun d’entre eux ne s’est imposé.

C’est un Espagnol, du nom d‘Eduard Prades qui a été le plus rapide dans ce sprint disputé en petit comité. Assez discret sur le reste de l’étape et tenant le choc face aux différentes offensives quand la route s’élevait, le coureur du Team Movistar s’est dévoilé au meilleur des moments. Autre Espagnol à avoir connu une belle journée, Gorka Izagirre (Astana Pro Team) a pris les commandes du général grâce à sa troisième place du jour derrière Prades et Gallopin.

Le final de la course

Bob Jungels, un numéro en solitaire et une place de leader

Pourtant promise aux sprinteurs au vu du profil, c’est bel et bien Bob Jungels qui est allé décrocher la victoire lors de la quatrième étape du Tour de Colombie. Le Luxembourgeois, qui est sorti dans le dernier kilomètre a résisté jusqu’au bout au retour du peloton, qui a échoué à trois secondes. Mihkel Räim (Israel Cycling Academy) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) ont pris la deuxième et troisième place.

Bob Jungels et le coup du kilomètre

Quel joli coup fait par Bob Jungels ! Alors que tout laissait présager à une arrivée au sprint, c’est pas du tout ce qui s’est passé car le Luxembourgeois en a décidé autrement. Dans le dernier kilomètre, il a tout simplement accéléré mais surtout réussi à creuser par rapport au peloton. Mettant en avant ses qualités de rouleur et de spécialiste du contre-la-montre, le coureur de Deceuninck – Quick Step n’a pas faibli un seul instant jusqu’à la ligne d’arrivée.

Et cette splendide performance est en plus récompensé doublement avec sa prise de pouvoir au classement général. Les bonifications engrangées plus le temps le séparant du peloton lui ont permis de prendre cette première place. Derrière lui, c’est son coéquipier Julian Alaphilippe qui est le plus proche, pointant seulement à deux secondes. Le précédent leader Rigoberto Uran est lui à quatre secondes. Désormais, les choses très sérieuses vont avoir lieu ce week-end avec les deux étapes considérées comme les plus difficiles. Ce trio de tête provisoire sera attendu tout comme d’autres coureurs qui ont préservé l’essentiel en ne perdant pas trop de temps.

https://twitter.com/Ciclismoafondo_/status/1096460663428472833

Présentation de l’étape 1 du Tour d’Oman 2019

Samedi 16 février aura lieu l’étape 1 du Tour d’Oman 2019. Longue de 138,5 kilomètres, celle-ci est la plus plate de la dixième édition et donc promise aux sprinteurs parmi l’ensemble des coureurs engagés. Elle partira de Al Sawadi Beach pour arriver à Suhar Corniche quelques heures plus tard.

A LIRE AUSSI : Tout savoir du parcours de l’édition 2019

Tout savoir de l’étape 1 du Tour d’Oman 2019

Impossible de faire plus simple. C’est ainsi que pourrait être présenté la première étape de ce Tour d’Oman. Avec aucune côte répertoriée, ni même le moindre faux-plat montant à se mettre sous la dent, cela s’apparente à une journée qui devrait se terminer de manière groupée. En Tout cas, c’est ce qui serait le plus logique. Mis à part le vent qui pourrait éventuellement redistribuer les cartes, rien d’autre n’évitera la bonne tenue d’un sprint avec en plus des coureurs qui seront encore frais. Les plus rapides vont pouvoir très certainement s’expliquer.

Départ du peloton prévu à 11h00 et arrivée estimée à 14h45 pour 45km/h, à 14h53 pour 43km/h et à 15h03 pour 41km/h.

Les favoris à la victoire de l’étape 1 du Tour d’Oman 2019

A part un incroyable dénouement, c’est difficile de voir un autre coureur qu’un sprinteur s’imposer en ouverture de cette course par étapes. Ce final est forcément destiné à Nacer Bouhanni (Cofidis) et Bryan Coquard (Vital Concept – B&B Hôtels) qui sont les deux principales chances françaises. Pour les défier, Alexander Kristoff (Team Katusha-Alpecin), André Greipel (Team Arkéa-Samsic) et Sonny Colbrelli (Nahrain Merida) auront des gros atouts à faire valoir.

Un podium 100% Astana avec Pello Bilbao en vainqueur

La formation Astana Pro Team ne va pas oublier cette première étape du Tour de Murcie de sitôt. Elle aura fait un carton plein en trustant toutes les places du podium, dont la première atteinte par Pello Bilbao, qui a même terminé en solitaire. Luis Leon Sanchez et Omar Fraile ont fini avec quelques secondes de retard, tout comme Alejandro Valverde quatrième.

Pello Bilbao termine le festival d’Astana

Quelle démonstration ! Astana Pro Team a réussi une performance très rare dans le cyclisme. Cette équipe a réussi à mettre trois de ses coureurs sur le podium d’une même course, en l’occurrence le Tour de Murcie. Sur la première des deux étapes, la formation kazakhe a eu une emprise indéniable sur la course. Et le résultat le démontre parfaitement. Alors qu’une arrivée au sprint pouvait être attendu sans que ça soit une grosse surprise, cela ne s’est pas du tout déroulé ainsi. Les principaux favoris de l’épreuve se sont mis en action et ça fait très mal.

Six coureurs de haut niveau ont tenu tête au peloton jusqu’au bout. Et parmi eux, quatre membres d’Astana, qui ont littéralement survolé les débats. Pello Bilbao, Luis Leon Sanchez, Omar Fraile et Jakob Fuglsang ont entouré Alejandro Valverde (Movistar Team) et Patrick Konrad (Bora-Hansgrohe). Profitant à juste titre de cette supériorité, c’est un d’eux qui s’est imposé. Bilbao a franchi la ligne avec un petit avantage de trois secondes, qui pourrait avoir son incidence au niveau du classement général final. Sachant que l’épreuve ne comporte que deux étapes, l’Espagnol a pris déjà une belle option, mais cela reste à confirmer bien évidemment. En tout cas, le troisième du dernier Tour de Valence terminé le week-end dernier affiche un sacré niveau en ce début de saison. Il lui faudra bien cela pour tenir rang dans la deuxième journée.

Eduard Prades juste devant Tony Gallopin, Gorka Izagirre nouveau leader

Dans un final extrêmement animé avec la lutte entre les cadors de ce Tour de la Provence, Eduard Prades (Movistar Team) a réglé au sprint un groupe composé de neuf coureurs. L’Espagnol a dépassé dans les derniers mètres Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) devant se contenter de la deuxième place. Le troisième Gorka Izagirre (Astana Pro Team) s’est emparé de son côté du maillot de leader après cette deuxième étape.

Eduard Prades surgit dans le sprint final

Une course de costauds, et à la fin c’est Eduard Prades qui a eu le dernier mot. Pas forcément le plus attendu de tous les coureurs, l’Espagnol a d’abord fait le dos rond dans la principale difficulté du jour la route des Crètes avant de faire parler sa pointe de vitesse au sprint. C’est ce qu’il fallait pour espérer s’imposer car le parcours vallonné de cette deuxième étape du Tour de la Provence a fait un certain écrémage, mais pas total non plus.

Alors que dans un premier temps, le rythme de course n’était pas très emballant avec un peloton qui a géré l’écart avec une échappée de huit coureurs, cela s’est décanté ensuite. Devant, dans la dernière heure de course, un duo composé de Mauro Finetto (Delko Marseille) et Anthony Delaplace (Team Arkea – Samsic) a réussi à se détacher et occupé la tête un long moment. Mais ça n’a pas duré jusqu’au bout et fort logiquement à cause du peloton qui s’est mis à accélérer en entrant dans la partie la plus difficile du tracé. Sur des pentes ardues, il a explosé avec les coureurs les plus forts qui ont réussi à se détacher. En tout, la sélection a permis à neuf coureurs de se retrouver dans le premier groupe et de filer vers la ligne d’arrivée à La Ciotat.

Parmi tous ces membres, Groupama-FDJ était largement en supériorité numérique avec trois éléments, Rudy Molard, David Gaudu et Thibaut Pinot, mais pas suffisant pour décrocher un succès. Cette force collective n’a pas servi pour faire la différence sur le sprint qui a été franchement disputé et a tourné en faveur d’Eduard Prades. Le coureur de Movistar Team qui est allé passer dans les derniers mètres Tony Gallopin, qui est passé tout proche de la victoire. Mais le Français peut se satisfaire d’être en bonne position au général puisqu’il occupe le troisième rang à six secondes seulement de Gorka Izagirre le nouveau leader. Le champion d’Espagne du tire est d’ailleurs suivi de près par les Français, car Pinot est lui pointé qu’à deux secondes. Donc, rien n’est fait alors qu’il reste deux jours de course.

Bryan Coquard chef de file de Vital Concept – B&B Hôtels au Tour d’Oman

C’est un retour sur une course qui lui a réussi l’année dernière. Bryan Coquard, vainqueur d’étape sur la précédente édition du Tour d’Oman, va de nouveau être présent au départ en tentant de refaire la même performance. C’est la plus grande chance d’acquérir un succès concernant la formation Vital Concept – B&B Hôtels.

Bryan Coquard, objectif victoire d’étape

Pour la deuxième année consécutive, Bryan Coquard sera au Tour d’Oman tout comme son équipe Vital Concept – B&B Hôtels. Avec une première expérience qui avait été plus que positive avec une victoire, l’ambition sera logiquement de reproduire ce résultat. Possible sur ce qu’a démontré le leader français lors de sa course de rentrée à l’Etoile de Bessèges. Vainqueur une fois, son compteur est d’ores et déjà débloqué. De quoi forcément arriver avec un peu moins de pression au moment de se mesurer à quelques sprinteurs de haut niveau.

Pour espérer s’imposer, le Coq devra prendre le meilleur aux dépends d’André Greipel (Team Arkéa – Samsic), Alexander Kristoff (Team Katusha – Alpecin) et Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) qui ont une certaine renommée au niveau international. C’est dire le défi qui attend le Français, face à cette concurrence mais cela ne pourra rendre la victoire que plus belle encore. En tout cas, une chose est sûre, il pourra disposer sur un effectif qui sera en très grande partie dédié à son service. Entre notamment Kévien Reza et Kris Boeckmans, ses équipiers vont essayer d’amener dans les meilleurs conditions possibles son leader avant que ce dernier ne fasse la différence.

https://twitter.com/VitalConcept_BB/status/1096098260912140288

Nacer Bouhanni avec Cofidis sur le Tour d’Oman

Pour le Tour d’Oman (16 – 21 février), la formation Cofidis pourra nourrir de grosses ambitions. Elle comptera notamment sur Nacer Bouhanni pour tenter de remporter une victoire d’étape. Le Français aura pour objectif de débloquer son compteur sur cette saison.

Gagner, la mission de Nacer Bouhanni

Trouver la voie du succès. C’est ce que cherchera à faire Nacer Bouhanni durant l’une des six journées de course prévues à Oman. Après avoir effectué un départ satisfaisant au Tour de Valence, seule la première place a manqué, car le Français ne s’est pas raté sur les deux sprints. Deuxième et cinquième, le bilan était loin d’être décevant pour le leader de l’équipe Cofidis, mais pas entièrement satisfaisant. C’est pourquoi sa deuxième course disputée en 2019 a une certaine importance.

Gagner sur le Tour d’Oman permettrait d’enclencher une dynamique assurément positive, laissant le sentiment de frustration de côté. Bouhanni peut en tout cas prétendre à la première place sur cette course par étapes. Pour un sprinteur de son calibre, il y aura certainement deux opportunités à se mettre sous la dent. La première et dernière étape seront celles où il faudra attendre une grosse performance du coureur français. Et pour parvenir à ses fins, André Greipel (Team Arkea Samsic), Alexander Kristoff (UAE Team Emirates) et Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) seront quelques uns des adversaires les plus prestigieux à battre.

Jesus Herrada, l’atout pour le général

Si Cofidis peut clairement espérer beaucoup de Nacer Bouhanni dans les sprints, elle peut légitimement se montrer ambitieuse pour le classement final. Avec Jesus Herrada dans ses rangs et compte tenu du plateau global, c’est plus qu’une carte intéressante. L’Espagnol, qui a affiché une belle condition en ce début de saison (une victoire au Challenge de Majorque) peut jouer un nouveau très bon résultat. Si tout fonctionne parfaitement, cela pourrait tout à fait s’avérer une semaine de rêve pour Cofidis.

Composition de Cofidis au Tour d’Oman

  • Jesus Herrada
  • Darwin Atapuma
  • Nacer Bouhanni
  • Jesper Hansen
  • Luis Angel Mate
  • Cyril Lemoine
  • Geoffrey Soupe

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/1095668914393108481

VIDÉOS Tour de Colombie 2019 étape 3

Retrouvez les vidéos de la troisième étape du Tour de Colombie 2019. Vallonnée, elle s’est terminée par un sprint mais en comité réduit. Encore présent dans ce premier peloton, Juan Sebastian Molano (UAE Team Emirates) a franchi la ligne d’arrivée en première position devant un certain Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step).

Jour de gloire pour Juan Sebastian Molano

Ce n’est pas le plus connu et emblématique des coureurs colombiens, mais Juan Sebastian Molano est celui qui a fait parler le plus sur cette journée. Victorieux après avoir parfaitement maîtrisé le sprint, le coureur d’UAE Team Emirates a décroché un succès qui va compter dans sa jeune carrière. Seulement âgé de 24 ans, il n’avait pas encore brillé sur une épreuve d’un tel niveau.

En plus, Molano a battu du monde au passage. Derrière lui, Alaphilippe a pris une très bonne deuxième place. Importante pour le Français dans l’optique du général, car elle lui a permis de prendre des bonifications et de se rapprocher à deux petites secondes du leader Rigoberto Uran. Le coureur d’EF Education First est revenu en tête grâce à cette troisième étape.

Le final de la course

VIDÉOS Tour de la Provence 2019 étape 1

Retrouvez les vidéos de la première étape du Tour de la Provence 2019. Sur un contre-la-montre individuel de 8,9 kilomètres avec un départ et une arrivée située à Sainte-Maries-de-la-Mer, Filippo Ganna (Team Sky) a été le coureur qui a effectué le parcours le plus rapidement en rejetant la concurrence assez loin.

Filippo Ganna, premier leader du Tour de la Provence

Il y avait Filippo Ganna et les autres ! Sur cette première étape en contre-la-montre du Tour de la Provence 2019, l’Italien a fait clairement forte impression. Sur un parcours tout plat, sa puissance et ses qualités évidentes de rouleur ont fait des ravages. Cela lui a permis de s’imposer sans grandes difficultés en fait. Pourtant sur une distance réduite, comprenant moins de neuf kilomètres, il a mis neuf secondes au plus proche poursuivant, Sebastian Langeveld. Meilleur tricolore, Rémi Cavagna a pris la troisième place à dix secondes.

Conséquence immédiate, Ganna est en très bonne position au général avec un avantage sur les principaux favoris de l’épreuve. Mais maintenant il va falloir défendre ce rang, ce qui ne va pas être chose aisée. A titre de comparaison, Thibaut Pinot 15e qui a fini à 27 secondes, Gorka Izagirre 18e à 29 secondes, et Diego Rosa 21e à 33 secondes sont à l’affût.

Le final du vainqueur

Tour d’Oman 2019 : les 10 favoris et outsiders

Du 16 au 21 février prochain aura lieu le Tour d’Oman 2019, une course à étapes classée en catégorie 2.HC. Comme lors des éditions précédentes, les grimpeurs seront à l’honneur, et se disputeront logiquement le classement général. Qui succédera donc à Alexey Lutsenko, vainqueur l’an passé ?

Un parcours pour puncheur

Auparavant taillée pour les sprinteurs, cette épreuve s’est, au fil des éditions, plus orientée vers un parcours vallonné, favorisant puncheurs et grimpeurs. Et le tracé de cette année ne déroge pas à la règle : en effet, il comprend trois étapes aux forts reliefs, qui risquent de creuser d’importants écarts entre les favoris et le reste du peloton. L’ascension de Green Mountain lors de la cinquième journée de course devrait être le point d’orgue de cet affrontement entre leaders, et promet un grand spectacle.

Alexey Lutsenko (Astana) – 26 ans

Vainqueur l’an passé, Alexey Lutsenko se présentera au départ du Tour d’Oman en tant que principal favori. Puncheur et amateur de courses à étapes, il a le profil idéal pour ce genre d’épreuves, et semble tout à fait en mesure de conserver son titre. Sa superbe saison 2018 a confirmé les espoirs placés et lui, et il ne serait pas étonnant de voir le jeune kazakh briller pour sa course de rentrée.

Greg Van Avermaet (CCC Team) – 33 ans

Parmi tous les coureurs alignés sur ce Tour d’Oman, Greg Van Avermaet est assurément celui qui le connait le mieux : en effet, il n’a manqué qu’une seule édition de l’épreuve, depuis sa création en 2010. Mais malgré ses huit participations, le belge n’a jamais réussi ne serait-ce qu’à se placer sur le podium de la course. Cette année pourrait enfin être la bonne, et cela n’aurait rien d’étonnant au vu du talent immense de Van Avermaet.

Jesus Herrada (Cofidis) – 28 ans

Jesus Herrada fait partie des coureurs en forme de ce début d’année. En effet, pour sa toute première course de la saison, il a remporté le Trofeo Ses Salines, avant de terminer cinquième du Trofeo Andratx le lendemain. Au vu de cette belle dynamique, l’espagnol semble tout à fait en mesure de jouer les premiers rôles sur le Tour d’Oman.

Domenico Pozzovivo (Bahrain Merida) – 36 ans

Souvent placé mais jamais vainqueur d’un Grand Tour, Domenico Pozzovivo est, à 36 ans, un des meilleurs grimpeurs du circuit. Six fois dans le Top 10 d’un Giro, les qualités en montagne de l’italien ne sont plus à prouver, et font de lui un des principaux candidats à la succession d’Alexey Lutsenko.

Rui Costa (UAE-Team Emirates) – 32 ans

Grimpeur majeur du peloton il y a quelques années, Rui Costa est aujourd’hui plus en difficulté, et peine à faire des différences, comme en témoigne sa saison 2018, vierge de toute victoire. Mais il ne faut jamais enterrer un ancien champion du monde ! Si il grimpe assurément moins bien qu’un Lutsenko ou qu’un Pozzovivo, le portugais pourrait en revanche se glisser dans un bonne échappée, et ainsi surprendre les favoris.

Jan Polanc (UAE-Team Emirates) – 26 ans

Bon grimpeur, Jan Polanc a les qualités pour devenir un coureur majeur de Grand Tour dans les années à venir. En attendant, le slovène aura l’opportunité de montrer toute l’étendue de son talent sur le Tour d’Oman, et devrait être en mesure de se mêler à la bataille pour le classement général. 11ème du Giro 2017, c’est un concurrent à prendre au sérieux.

Mikel Bizkarra (Euskadi-Murias) – 29 ans

Coureur peu connu du peloton international, Mikel Bizkarra n’a que très rarement gagné au cours de sa carrière professionnelle. Cependant, sa 17ème place au classement général de la dernière Vuelta est la preuve d’un vrai talent de grimpeur, qui devrait s’avérer utile au cours de ce Tour d’Oman. Loin des favoris sur le papier, l’espagnol pourrait créer la surprise, et sera un coureur à suivre la semaine prochaine.

Les favoris du sprint

Si le général semble donc promis à un puncheur/grimpeur, au moins deux étapes de ce Tour d’Oman devraient toutefois se terminer en sprint massif. Ainsi, de très bons éléments prendront le départ de cette course, dont plusieurs français.

Alexander Kristoff (UAE-Team Emirates) – 31 ans

Depuis 2014, Alexander Kristoff a toujours remporté au moins une étape à chaque édition du Tour d’Oman : autant dire qu’il aime cette épreuve, et qu’elle lui réussit particulièrement bien ! À 31 ans, le norvégien sera le favori du sprint, et aura l’intention et l’occasion d’obtenir son premier succès de la saison.

Bryan Coquard (Vital Concept – B&B Hotels) – 26 ans

Comme son homologue d’UAE Team-Emirates, Bryan Coquard connait lui aussi le Tour d’Oman, puisqu’il y a remporté une étape l’an passé. Même si il n’a pas sur route le palmarès de Kristoff, le Coq est un excellent sprinteur, réellement capable de battre les tout meilleurs mondiaux à cet exercice. Il faudra donc compter sur le français, d’autant plus qu’il est affûté en ce début d’année, déjà vainqueur d’étape sur l’Étoile de Bessèges il y a quelques jours.

Nacer Bouhanni (Cofidis) – 28 ans 

Souvent décrié, Nacer Bouhanni a pourtant prouvé ses qualités à de nombreuses reprises. Avec six victoires d’étapes en Grand Tour, il est assurément l’un des meilleurs sprinteurs français de sa génération, et risque de continuer d’accumuler les succès dans les années à venir. Sur le Tour d’Oman, il sera donc difficile à battre, et pourrait bien dominer plus d’une arrivée massive.

Juan Sebastian Molano vainqueur devant Julian Alaphilippe

Dans une troisième étape vallonnée longue de 167,6 kilomètres autour de Llanogrande, c’est un groupe restreint de coureurs qui s’est disputée la victoire. Au sprint, Juan Sebastian Molano (UAE Team Emirates) a été le plus rapide alors que Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) a pris la deuxième place et Diego Ochoa (Manzana Postobon) a fini troisième. Au général, le maillot de leader a été repris par Rigiberto Uran (EF Education First) qui l’avait perdu aux dépends de Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step) la veille.

Juan Sebastian Molano au top

Les Colombiens continuent de briller à domicile. Après la victoire d’EF Education First au chrono par équipes qui a permis de Rigoberto Uran de se retrouver en tête et la victoire le lendemain d’Alvaro José Hodeg, c’est cette fois-ci Juan Sebastian Molano qui a empoché un succès. Il a été obtenu après que la course ait fait quelques dégâts dans le peloton, mais il y avait tout de même encore un groupe compact qui est arrivé pour la victoire.

Dans la dernière longue ligne droite, c’est Bob Jungels qui a emmené ce qui restait de la première partie du peloton. Faisant l’effort pour Julian Alaphilippe placé dans sa roue, ça n’a pas suffi toutefois. Si le Français a fait une belle prestation en prenant la deuxième place, il a été nettement battu par Molano, qui est davantage un sprinteur pur. Cela s’est vu au moment d’accélérer dans les derniers dizaines de mètres.

Sur cette journée, le coureur d’UAE Team Emirates a assurément signé le plus beau succès de sa carrière. Vainqueur pour le moment uniquement dans des courses de deuxième zone avec un niveau bien moins élevé, celle-ci a forcément une saveur particulière d’autant plus qu’elle est acquise à domicile. A noter qu’au général, cela reste serré dans les premières positions avec Uran, qui a repris les commandes profitant de la perte de temps logique de Hodeg distancé en cours d’étape.

https://twitter.com/FXavierVidela/status/1096106260682940418

https://twitter.com/DptesSinTapujos/status/1096108606825684992

https://twitter.com/CucutaDenuncia/status/1096116158502264838