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Présentation de l’étape 4 de l’Herald Sun Tour 2019

Samedi 2 février aura lieu l’étape 4 de l’Herald Sun Tour 2019. C’est un moment crucial, elle sera décisive pour connaître le vainqueur au classement général final parmi l’ensemble des coureurs engagés. Les 128,8 kilomètres de Cape Schanck à Arthurs Seat s’annoncent favorables à une explication entre les favoris.

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Une journée pas de tout repos. C’est le moins que l’on puisse dire en apercevant ce parcours, qui ne laissera place à aucune faiblesse. Si l’entame correspondant aux soixante premiers kilomètres seront largement abordables, les choses vont sérieusement se corser ensuite. La première des cinq ascensions menant à Arhurs Seat sera aune parfaite indication de ce qui va attendre les coureurs. Avec 3,5 km à 7,5%, la répétition fera évidemment la sélection. Et c’est sans doute lors du dernier passage, que les meilleurs devraient se détacher jusqu’à la ligne d’arrivée. En terminant assurément dans les premiers, le classement général suivra de ce fait.

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Les favoris à la victoire de l’étape 4 de l’Herald Sun Tour 2019

A part une énorme surprise, un favori de l’épreuve devrait pouvoir s’imposer. Des coureurs qui auront pour objectif le général tels que Richie Porte (Trek-Segafredo), Michael Woods (EF Education First) seront sur un terrain qu’ils apprécieront.  Au même titre qu’un certain Kenny Elissonde (Team Sky), Lucas Hamilton (Mitchelton-Scott), Dylan Van Baarle (Team Sky) ou Damien Howson (Mitchelton-Scott) qui ont les qualités requises pour lutter dans les premières positions.

Présentation de l’étape 3 de l’Herald Sun Tour 2019

Vendredi 1 février aura lieu l’étape 3 de l’Herald Sun Tour 2019. Ni la plus simple, ni la plus difficile, c’est certainement celle qui s’annonce la plus indécise au niveau du scénario. Entre tous les coureurs engagés, il peut véritablement tout peut se passer au terme des 161,3 kilomètres de Sale à Warragul.

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Un sprinteur, un baroudeur, un puncheur. Franchement, tous ces coureurs peuvent se fixer comme objectif cette troisième étape, car en fonction des faits de course, cela peut tout à fait tourner en faveur de l’un ou l’autre. La première partie sera d’abord toute plate, ce qui représente 90 kilomètres, mais ensuite ça va se compliquer. Il va y avoir un enchaînement de montées ou de faux-plats qui vont forcément user et avoir une influence sur l’issue. Soit le peloton arrivera à revenir sur des pourcentages qui ne seront pas non plus excessifs ou alors les baroudeurs prendront une sérieuse option. Les vingt derniers kilomètres seront pour leur part moins vallonnées et permettront définitivement à un camp d’avoir le dernier mot.

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Les favoris à la victoire de l’étape 3 de l’Herald Sun Tour 2019

Dans cette édition, c’est l’étape au kilométrage le plus important qui est la plus difficile à pronostiquer. Difficile donc de savoir qui s’en sortira le mieux. Si un membre d’une échappée venait à s’imposer, une surprise ne serait pas à écarter. Sinon, en cas d’arrivée plus ou moins groupée avec une bonne pointe de vitesse exigée, Daniel McLay (EF Education First), Kristoffer Halvorsen (Team Sky), Wouter Wippert (EvoPro Racing) seront sans doute de redoutables clients.

Présentation de l’étape 2 de l’Herald Sun Tour 2019

Jeudi 31 janvier aura lieu l’étape 2 de l’Herald Sun Tour 2019. Celle-ci sera la première à avoir une certaine incidence au niveau du classement général parmi les coureurs engagés. Vallonnée surtout dans sa partie finale, les 127 kilomètres à parcourir de Wonthaggi à Churchill pourront profiter aux meilleures éléments pour se détacher.

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Tout savoir de l’étape 2 de l’Herald Sun Tour 2019

Une première partie grosse partie de cette étape s’annonce assez facile et ne présentant pas de difficultés particulières. Mais plus la ligne d’arrivée se rapproche, plus le dénivelé va augmenter, et progressivement en plus. C’est à peu près à une cinquantaine de kilomètres du terme que les premiers pourcentages vont véritablement arriver, puis ce sera ensuite le temps d’entrer un peu plus tard dans le dur. Avec l’ascension de Jeeralang (3,8 km à 9,4%), les coureurs ne seront pas épargnés. Cela ressemble surtout à un terrain idéal pour voir les meilleurs grimpeurs tenter de faire la différence. L’offensive peut s’avérer payante car une fois la difficulté franchie, il ne restera plus qu’une descente et une petite portion de plat à parcourir.

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Les favoris à la victoire de l’étape 2 de l’Herald Sun Tour 2019

L’arrivée n’est certes pas jugée au sommet d’une difficulté, mais les principaux favoris du classement général devrait pouvoir en toute logique se battre pour la victoire. Ou en tout cas ne pas être très loin afin de garder leurs chances de succès final intactes. Dans ce cas de figure, Richie Porte (Trek-Segafredo), Michal Woods (EF Education First) sont les coureurs les plus attendus. Et à un degré moindre, Cameron Meyer (Mitchelton-Scott), Kenny Elissonde (Team Sky) auront aussi une belle carte à jouer.

Présentation de l’étape 1 de l’Herald Sun Tour 2019

Mercredi 30 janvier aura lieu l’étape 1 de l’Herald Sun Tour 2019. Longue à peine de 97,9 kilomètres, elle constituera une entrée en matière tranquille pour l’ensemble des coureurs engagés, qui n’auront pas de soucis particuliers à se faire sur un tel tracé. Sur une course intégralement réalisée sur le circuit de Philip Island, une arrivée groupée est très probable.

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Tout savoir de l’étape 1 de l’Herald Sun Tour 2019

Le circuit de Philip Island comme théâtre de la première étape de l’Herald Sun Tour 2019. C’est essentiellement dans ce lieu que la course aura lieu. Autrement-dit, à l’image des courses automobiles, les coureurs auront à effectuer plusieurs fois le même tour. Dans ce cas-ci, ce sera très exactement 22 boucles qui va leur falloir effectuer, soit au cumul un peu moins de 100 kilomètres. Une entame pour le moins légère qui servira avant tout de se lancer dans cette compétition. Il est vrai que les chances des échappées paraissent très peu élevées, alors que les sprinteurs voudront assurément profiter de ce terrain favorable pour se disputer la victoire.

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Les favoris à la victoire de l’étape 1 de l’Herald Sun Tour 2019

Généralement, dans une course en circuit, le peloton arrive souvent à avoir le dernier mot et encore plus quand profil est considéré comme plat. Une belle opportunité donc pour les sprinteurs de démarrer de la meilleure manière possible. En cas d’arrivée groupée, qui est la probabilité la plus élevée, Daniel McLay (EF Education First), Kristoffer Halvorsen (Team Sky), Wouter Wippert (EvoPro Racing) et Kiel Reijnen (Trek – Segafredo) feront certainement partie des coureurs les plus en mesure de l’emporter.

Herald Sun Tour 2019 : la liste des coureurs engagés

Du 30 janvier au 3 février aura lieu l’Herald Sun Tour 2019, la deuxième course par étapes la plus importante en Australie après le Tour Down Under. Avec un plateau tout de même moins relevé puisqu’il comprend uniquement quelques formations World Tour et sinon des équipes bien plus modestes. Pour autant, ce n’est pas l’intérêt qui va manquer pour cette 34e édition avec un parcours de 604,1 kilomètres pour le moins équilibré et qui pourra satisfaire le plus grand nombre de coureurs. D’ailleurs, parmi les principales têtes d’affiche sont à retrouver Richie Porte (Trek-Segafredo), Michael Woods (EF Education First) ou encore Cameron Meyer (Mitchlton-Scott). Ils devraient en toute logique se même à la lutte du classement général pendant ces cinq jours de course prévus. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.

Les coureurs engagés sur l’Herald Sun Tour 2019

Cinq jours pour faire la décision. Un laps de temps réduit mais suffisant afin de pouvoir dégager le vainqueur de l’Herald Sun Tour 2019, qui aura su déjouer les quelques pièges du parcours. Avec deux étapes particulièrement difficiles à négocier, il faudra s’avérer en forme pour prétendre à la première place. Un but qui peut être largement visé par Richie Porte (Trek-Segafredo). Deuxième récemment du Tour Down Under, l’Australien a tout de même remporté l’étape reine et montré un bel état de forme quand la route s’élevait. il devra néanmoins se méfier de Michael Woods (EF Education First) qui est a priori son adversaire le plus dangereux. Egalement en forme dans ce début de saison, le Canadien est en mesure de rivaliser dans cette épreuve. Tout comme le deuxième de l’année passé Cameron Meyer (Mitchelton-Scott), qui sera de nouveau présent au même titre que Damien Howso (Mitchelton-Scott) troisième en 2018. A noter aussi des coureurs comme Dylan Van Baarle (Team Sky)  et Kenny Elissonde (Team Sky) seront également au départ. De quoi vivre une belle édition.

Favoris et outsiders de l’Herald Sun Tour 2019

***** Richie Porte
**** Michael Woods
*** Damien Howson, Cameron Meyer
** Kenny Elissonde, Jarlinson Pantano
* Dylan Van Baarle, Pavel Sivakov, Peter Stetina

Equipes et coureurs engagés – Liste des participants

Ce sont 13 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de cet Herald Sun Tour 2019, dernière course par étapes dans la période passée en Australie, soit 91 coureurs engagés qui auront à parcourir 604,1 kilomètres répartis sur les cinq jours de course.

MITCHELTON-SCOTT

  • 1 – HOWSON Damien
  • 2 – HAMILTON Lucas
  • 3 – BEWLEY Sam
  • 4 – SMITH Dion
  • 5 – SCOTSON Callum
  • 6 – STANNARD Robert
  • 7 – SCHULTZ Nick

TREK – SEGAFREDO

  • 11 – PORTE Richie
  • 12 – CLARKE Will
  • 13 – DE KORT Koen
  • 14 – FRAME Alex
  • 15 – MULLEN Ryan
  • 16 – PANTANO Jarlinson
  • 17 – STETINA Peter

TEAM SKY

  • 21 – ELISSONDE Kenny
  • 22 – DOULL Owain
  • 23 – HALVORSEN Kristoffer
  • 24 – KNEES Christian
  • 25 – ROWE Luke
  • 26 – SIVAKOV Pavel
  • 27 – VAN BAARLE Dylan

EF EDUCATION FIRST PRO CYCLING TEAM

  • 31 – WOODS Michael
  • 33 – DOCKER Mitchell
  • 34 – MCLAY Daniel
  • 35 – MORTON Lachlan
  • 36 – SCULLY Tom
  • 37 – WHELAN James

KORDA MENTHA REAL ESTATE AUSTRALIA

  • 41 – JONES Brenton
  • 42 – ELLIOTT Nathan
  • 43 – TURNBULL Carter
  • 44 – PORTER Rudy
  • 45 – MCFARLANE Thomas
  • 46 – WILLIAMS David
  • 47 – JENNER Samuel

TEAM BRIDGELANE

  • 51 – MCCORMICK Hayden
  • 52 – WHITE Nicholas
  • 53 – HARPER Chris
  • 54 – SUNDERLAND Dylan
  • 55 – TOOVEY Ayden
  • 56 – VAN DER PLOEG Neil
  • 57 – LEA Jason

OLIVER’S REAL FOOD

  • 61 – FEATONBY Jesse
  • 62 – PRESLEY Sebastian
  • 63 – MURTAGH Conor
  • 64 – MICHELIN-BEARD Karl
  • 65 – LYONS Angus
  • 66 – ANDREWS Benjamin
  • 67 – DEVER Rowan

AUSTRALIAN CYCLING ACADEMY – PRO RACING SUNSHINE C

  • 71 – FREIBERG Michael
  • 72 – POTTER Michael
  • 73 – JONES Taj
  • 74 – OVETT Freddy
  • 75 – NOBLE Jonathon
  • 76 – MACKAY Ashley
  • 77 – DONOHOE Alistair

DRAPAC-CANNONDALE HOLISTIC DEVELOPMENT TEAM

  • 81 – YATES Theodore
  • 82 – WHITE Liam
  • 83 – MARTIN Oliver
  • 84 – MAGENNIS Liam
  • 85 – KAESLER Tom
  • 86 – BURT Patrick
  • 87 – JOHNSON Zachary

FUTURO – MAXXIS PRO CYCLING

  • 91 – COATES Thomas
  • 92 – WILLIAMS Christopher
  • 93 – MILLER Nick
  • 94 – NEWBERY Dylan
  • 95 – BETTLES Carter
  • 96 – ROBOTHAM Rhys
  • 97 – LAYTON Cameron

EVOPRO RACING

  • 101 – MONK Cyrus
  • 102 – MUDGWAY Luke
  • 103 – WHITEHOUSE Daniel
  • 104 – WIPPERT Wouter
  • 105 – ARCHBOLD Shane
  • 106 – GATE Aaron
  • 107 – SWEENY Harry

TEAM SAPURA CYCLING

  • 111 – DYBALL Benjamin
  • 112 – CULEY Marcus
  • 113 – EWART Jesse
  • 114 – AZMAN Muhamad Zawawi
  • 115 – MOHD ZARIFF Muhammad Nur Aimin
  • 116 – MISBAH Muhsin Al Redha

ST GEORGE CONTINENTAL CYCLING TEAM

  • 121 – VINK Michael
  • 122 – CAVANAGH Ryan
  • 123 – HUBBARD Thomas
  • 124 – CAMERON Timothy
  • 125 – BERWICK Sebastian
  • 126 – STRONG Corbin
  • 127 – WIGGINS Craig

Herald Sun Tour 2019 : Présentation parcours, étapes, profil

Du 30 janvier au 3 février se disputera l’Herald Sun Tour 2019. C’est la 34e édition de cette épreuve qui marque la fin du calendrier australien après avoir déjà couru le Tour Down Under et la Cadel Evans Great Ocean Road Race. Pour l’ensemble des coureurs engagés, la course commencera à Philip Island et s’achèvera à Melbourne. Le tout divisé en cinq étapes en ligne qui feront un total de 604,1 kilomètres. Il y a un an, Mitchelton-Scott avait complètement écrasé la concurrence en occupant toutes les places du podium. Esteban Chaves s’imposait au classement général final de vingt-six secondes par rapport à Cameron Meyer et de trente-neuf secondes sur Damien Howson. Reproduire un tel résultat serait vraiment une performance exceptionnelle.

Tout savoir sur l’Herald Sun Tour 2019

De la plaine et des étapes vallonnées, comme à son habitude, plusieurs types de coureurs pourront s’illustrer à l’occasion de cet Herald Sun Tour. Que ce soit les sprinteurs, les puncheurs ou les purs grimpeurs, au minimum une opportunité existera pour l’un ou l’autre. Mais quoi qu’il arrive, cela promet une lutte serrée pour le classement général, à moins bien sûr qu’un coureur ne survole les débats. Avec 604,1 kilomètres à parcourir en cinq jours seulement, cela prouve que les différentes étapes seront courtes. De quoi permettre globalement une course animée. Et si le dernier vainqueur Esteban Chaves ne se présentera pas au départ, ses coéquipiers Damien Howson et Cameron Meyer sur le podium en 2018 essaieront de tout faire pour que Mitchelton-Scott reste maître de l’épreuve.

Parcours de l’Herald Sun Tour 2019 (2.1)

Mercredi 30 janvier – Etape 1 – Philip Island / Philip Island (97,9 km)

Un démarrage en douceur. Cette édition va commencer par une très courte étape en ligne assez plate, qui ne dépassera pas les 100 kilomètres et qui se fera intégralement en circuit. Effectué sur celui de Philip Island, très connu notamment pour ses courses motos, il ne posera a priori pas de problèmes pour les coureurs. C’est après avoir terminé le 22e tour que le vainqueur sera connu, très certainement un sprinteur.

herald sun tour 2019 etape 1

Jeudi 31 janvier – Etape 2 – Wonthaggi / Churchill (127 km)

Pour la deuxième journée de course, le curseur augmentera d’un coup. Si la première partie sera dénuée de toutes difficultés, la deuxième sera plus un peu plus vallonnée avant de se durcir franchement à l’approche de l’arrivée. La dernière montée de Jeeralang avant la ligne d’arrivée sera un tremplin idéal pour faire des différences. Longue de 3,8 km à plus de 9% de moyenne (9,4%), les grimpeurs pourront se dévoiler alors qu’il restera au sommet une douzaine de kilomètres dont une large partie descendante.

herald sun tour 2019 etape 2

Vendredi 1er février – Etape 3 – Sale / Warragul (161,3 km)

C’est l’étape la plus longue et pourtant le kilométrage reste largement raisonnable avec 161,3 kilomètres. Mais aussi, cela semble la journée la plus ouverte de toutes. En tout cas, celle qui peut convenir au plus grand nombre. Une arrivée plus ou moins groupée au sprint, un final entre plusieurs baroudeurs ou en solitaire sont autant de scénarios à envisager. Certes, les portions montantes s’enchaîneront, mais les pourcentages pas très importants laisseront planer une certaine incertitude quant à l’issue.

herald sun tour 2019 etape 3

Samedi 2 février – Etape 4 – Cape Schanck / Arthurs Seat (128,8 km)

C’est assurément l’étape reine. La montée menant à Arthurs Seat a de quoi faire la sélection. Sa difficulté est surtout dans le fait qu’elle sera à grimper à cinq reprises en très peu de temps, sur soixante kilomètres à peu près. Elle fera exactement 3,5 km à 7,5%. De quoi forcément user les organismes au fur et à mesure des passages. C’est ici que l’explication pour la victoire finale au général est principalement attendue.

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Dimanche 3 février – Etape 5 – Melbourne / Melbourne (89,1 km)

Après avoir réalisé une étape sur le circuit de Philip Island, ce sera au tour de celui de Melbourne pour conclure cet Herald Sun Tour 2019. Ne présentant pas de difficultés particulières, il avantagera avant tout une arrivée groupée et donc les sprinteurs en particulier, qui auront tout intérêt à ne pas laisser filer cette dernière occasion. Avec moins de 90 kilomètres programmés avec une boucle à reproduire à vingt-deux reprises, cela s’apparente presque davantage à un critérium.

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Fernando Gaviria gagne d’entrée au Tour de San Juan

En ouverture du Tour de San Juan, c’est Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) qui s’est montré le plus rapide en remportant un sprint massif âprement disputé. Matteo Malucelli (Androni Giocattoli – Sidermec) et Sam Bennett ont complété le podium, mais ont été battus par le Colombien. Ce derniers est d’ailleurs le premier leader au classement général de l’épreuve.

Fernando Gaviria, une première en 2019

C’est l’entame parfaite ! Démarrant cette saison avec une nouvelle équipe UAE Team Emirates, Fernando Gaviria (ex Quick-Step Floors) a déjà répondu en partie aux attentes. Vainqueur de la première étape de ce Tour de San Juan, il a pu démontrer que ses qualités sont restées intactes malgré un changement lors la dernière trêve. Menant bien son affaire dans le sprint, le Colombien s’est vraiment imposé tout en puissance avec une petite marge quand même sur ses poursuivants. Accrochant une belle place d’honneur, Matteo Malucelli n’est pas passé si loin de réaliser un très joli coup tout comme Sam Bennett davantage attendu et qui a été emmené par un certain Peter Sagan. Insuffisant cependant pour aller s’imposer.

Cette étape inaugurale constituait à coup sût une belle opportunité pour les sprinteurs, et cela s’est complètement vérifié. Sur un parcours de 159,1 kilomètres ne présentant pas de difficultés particulières, il était à prévoir sérieusement que ça allait se terminer par un sprint massif. Comme attendu, les attaquants n’ont eu aucune chance d’aller au bout. Une première échappée a été repris à environ 80 kilomètres du terme avant qu’une autre ne se développe un peu plus tard, mais sans succès également. Une fois toute le monde rentré dans le rang, ce sont les équipiers des sprinteurs qui sont entrés en action afin de les emmener dans les meilleures conditions possibles.

Puis, c’était au tour des coureurs les plus rapides de se dévoiler. Une bataille finalement remportée par Gaviria, qui a pris l’habitude de démarrer parfaitement ses différentes saisons. Depuis 2015, sur la même compétition en Argentine (Tour San Juan ou San Luis), le coureur d’UAE Team Emirates s’impose dès son premier jour de course. Encore une fois donc, il prouve qui ne lui faut pas beaucoup de temps pour retrouver ses automatismes et débloquer le compteur.

https://twitter.com/laflammerouge16/status/1089656868258099200

La dernière manche pour Mathieu van der Poel, le général pour Toon Aerts

A domicile, Mathieu van der Poel a conclu parfaitement cette saison de coupe du monde. Sur le circuit de Hoogerheide (Pays-Bas), le champion des Pays-Bas s’est imposé malgré un Toon Aerts en très grande forme, qui a terminé deuxième. Une place qui lui permet de remporter le classement général final juste devant Wout van Aert, troisième sur cette course.

Mathieu Van der Poel, un parcours parfait en coupe du monde

Comme une évidence. Pour sa sixième apparition en coupe du monde cette saison, Mathieu van der Poel s’est imposé une sixième fois. Un sans faute qui témoigne une fois de plus de la domination du Néerlandais sur la discipline. Par contre si le résultat a été le même au bout, le coureur de Corendon-Circus a connu plus de difficultés que d’habitude. Un homme particulièrement l’a poussé dans ses retranchements pendant un moment important de la course. En l’occurrence, Toon Aerts a affiché une forme éclatante. Le Belge est même passé pas loin de l’exploit. Le Belge a mené les débats plusieurs minutes jusqu’à décrocher le porteur du maillot de champion d’Europe.

Mais la réaction de van der Poel ne s’est pas faite attendre. Il est revenu avant de prendre le pouvoir pour avoir ensuite quelques longueurs d’avance à son tour. Arrivant à tenir jusqu’au bout, il ne fallait pas connaître la moindre baisse de rythme, car Aerts a fini seulement à treize secondes. Au vu du contexte, cette deuxième place pourrait donc lui frustrer, mais ce n’est pas du tout le cas. Grâce à cette position, il a remporté le général de la coupe du monde en dépassant de justesse Wout van Aert de deux points. Ce dernier, champion du monde en titre, tentera de conserver ce statut la semaine prochaine, alors qu’il vient de laisser échapper le premier gros objectif de sa saison. Ses plus gros adversaires seront bien sûr Aerts, mais surtout van der Poel, qui reste sur vingt victoires consécutives.

https://twitter.com/pasiociclismo/status/1089540551274364928

https://twitter.com/cyclocross24/status/1089542066160500736

La dernière étape pour Lorenzo Manzin, le général pour Niccolo Bonifazio

A l’image des autres étapes sur cette édition de la Tropicale Amissa Bongo, cela s’est terminé au sprint pour le dernier jour. Avec cette fois-ci, le dernier mot qui est revenu à Lorenzo Manzin (Vital Concept – B&B Hôtels) battant notamment André Greipel (Team Arkéa-Samsic) et Youcef Reguigui (Algérie). Le Français a empoché du même coup une deuxième victoire cette semaine après la quatrième étape. Mais elle n’est pas suffisante pour dépasser au classement général Niccolo Bonifazio (Direct Energie) qui s’adjuge le gain de l’épreuve.

Lorenzo Manzin et Niccolo Bonifazio finissent en beauté

Du début à la fin, le même scénario se sera répété. Sur chacune des sept étapes, les sprinteurs sont parvenus à s’imposer. A chaque fois, le peloton aura eu raison des attaquants, qui n’ont pas pu échapper à sa vigilance. Et cela s’est de nouveau vérifié avec une arrivée massive après avoir parcouru 140 kilomètres entre Nkok et Libreville. C’est alors que les plus rapides sont entrés en action. A ce jeu, Lorenzo Manzin a été le plus rapide pour la deuxième fois de la semaine. André Greipel 2e cette fois n’a pas réussi à faire le doublé après sa victoire de la veille, alors que Niccolo Bonifazio a fini plus loin en 7e position.

Mais l’Italien, en retrait sur cette ultime journée, a conservé l’essentiel. Autrement-dit, il est resté tout en haut de la hiérarchie du classement général. Avec six secondes de marge par rapport à Manzin, le coureur de Direct Energie remporte pour la première fois de sa carrière cette course par étapes. Un démarrage en fanfare pour celui qui vient seulement d’intégrer cette formation française à l’intersaison. Avec en plus trois victoires d’étapes, le bilan est parfait. Pour leurs parts, même s’ils ont pas gagné au final, Manzin ou Greipel, qui sont sur le podium, peuvent aussi repartir du Gabon avec le sentiment du devoir accompli.

https://twitter.com/VitalConcept_BB/status/1089532035151081473

Julian Alaphilippe démarre sa saison au Tour de San Juan

Après une très belle dernière saison, c’est reparti pour Julian Alaphilippe qui va débuter l’année en Argentine. Pour sa première participation au Tour de San Juan (27 janvier – 3 février), le Français fait partie des principaux favoris pour aller décrocher une victoire d’étape, voire lutter pour la première place au classement général final.

Les grands débuts de Julian Alaphilippe en 2019

Ça y est, l’heure de la rentrée a sonné pour Julian Alaphilippe. Après une période de préparation, il est temps pour le dernier vainqueur du maillot à pois sur le Tour de France de se lancer dans une nouvelle saison où les ambitions seront forcément élevés. Ces derniers mois, le Français a assurément pris une autre dimension grâce à ses résultats. Celui qui pouvait être considéré comme l’éternel second est désormais un coureur qui a pris l’habitude de gagner. Et sa première course, le Tour de San Juan peut tout à fait confirmer cela.

A l’occasion de cette semaine de compétition, une victoire d’étape lui permettrait en tout cas de démarrer de la meilleure manière qui soit. Pour ce qui est du classement général, sa performance dans l’étape de haute montagne sera déterminante, mais ses progrès dans ce domaine sont aussi visibles, lui qui est à l’origine plus un puncheur et même le meilleur du monde. Nairo Quintana ou Tiesj Benoot seront quelques uns de ses plus sérieux rivaux pour tenter d’atteindre le sommet de la hiérarchie.

Comme souvent cette saison et depuis un certain temps, il mènera la formation Deceuninck – Quick Step, qui pourra nourrir de grosses ambitions sur différents terrains. Avec son duo de sprinteurs Alvaro José Hodeg et Maximiliano Rocheze, la victoire est envisageable. Mais attention la concurrence sera redoutable avec les Fernando Gaviria, Peter Sagan, Mark Cavendish. Et à noter aussi que ce sera la première course professionnelle de la pépite belge Remco Evenepoel, qui avait décroché le titre mondial chez les juniors en septembre dernier. Autant d’atouts avec Alaphilippe en tête, qui peuvent laisser une belle semaine sur le continent sud-américain.

A LIRE AUSSI : Son programme de début de saison

Composition de Deceuninck – Quick Step au Tour de San Juan

  • ALAPHILIPPE Julian
  • EVENEPOEL Remco
  • HODEG Alvaro José
  • KEISSE Iljo
  • RICHEZE Maximiliano
  • VAKOC Petr

Elia Viviani remporte la Cadel Evans Great Ocean Road Race

Deuxième en 2018, Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) a fait mieux cette année. Il est devenu le cinquième coureur en autant d’éditions à s’imposer sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race. Dans cette première classique World Tour de l’année, le champion d’Italie a battu au sprint Caleb Ewan (Lotto Soudal) et Daryl Impey (Mitchelton-Scott).

Elia Viviani, le plus fort au sprint

Elia Viviani a répondu aux attentes. Considéré comme l’un des favoris de cette Cadel Evans Great Ocean Road Race, l’Italien a profité du sprint final pour l’emporter. Réglant un groupe d’une trentaine de coureurs, il n’aura laissé aucune chance à ses adversaires ou presque. C’est sa deuxième victoire de l’année après la première étape du Tour Down Under remportée il y a presque deux semaines. De quoi finir aussi sur une très belle note son voyage en Australie.

Cette année, à l’image de la victoire de Viviani, les sprinteurs auront eu le dernier mot et ce n’est pas la montée de Challambra Crescent (1,2 km à 8,4%) qui aura changé quoi que ce soit. La plupart d’entre eux auront su résister afin de jouer pleinement leur chance ensuite. Le classement final d’ailleurs ne s’y trompe pas, car dans les dix premiers, une majorité des coureurs sont considérés comme ayant une très bonne pointe de vitesse. Derrière le porteur du maillot de champion d’Italie, Caleb Ewan notamment peut nourrir des regrets. Ayant quasiment réussi la course parfaite, il s’est fait battre dans les derniers mètres, finissant sur un sentiment de frustration. Pour lui, ce début de saison en Australie n’aura pas été aussi positif que les années précédentes avec aucune victoire.

Le podium a été complété par Daryl Impey, qui confirme sa très belle forme du moment. Vainqueur du général au Tour Down Under, le Sud-Africain a fait exactement comme l’an passé en terminant à cette troisième place. A noter également que le tenant du titre Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe) a terminé à la huitième place. Côté français, la belle satisfaction est à mettre à l’actif de Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) qui a pris la onzième place.

https://twitter.com/wcsbike/status/1089412763875717120

https://twitter.com/CadelRoadRace/status/1089381312920616960

Jay McCarthy, pour un doublé sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race avec Bora-Hansgrohe

Vainqueur de l’épreuve l’an passé au terme d’un sprint monumental, Jay McCarthy visera assurément la gagne sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race cette année encore. Leader d’une belle équipe Bora-Hansgrohe, ses chances de réaliser le doublé sont bonnes, même si les prétendants au titre seront une nouvelle fois nombreux.

Un deuxième exploit possible pour McCarthy

Lors de la précédente édition, Jay McCarthy avait réellement créé la sensation sur ses terres, en réglant au sprint le grand Elia Viviani au terme d’un final endiablé. L’australien de 26 ans s’était transcendé, pour finalement devancer des coureurs d’un meilleur niveau que lui sur le papier. Cette année encore, le jeune puncheur aura à cœur de briller devant son public, face à un Viviani revanchard. Même si la tâche s’annonce difficile, il pourra compter sur l’appui de toute l’équipe Bora-Hansgrohe, composée principalement de rouleurs (comme Maciej Bodnar ou Lukas Pöstlberger).

La deuxième partie du parcours, plutôt vallonnée, ne devrait pas poser de problèmes à McCarthy, et pourrait même plutôt lui permettre de décrocher les gros sprinteurs, afin de se faciliter la tâche dans l’emballage final. Si la formation allemande fait une course d’équipe et surtout une course intelligente, la victoire est tout à fait envisageable.

Bora-Hansgrohe à la Cadel Evans Great Ocean Road Race :

  • MCCARTHY Jay
  • BODNAR Maciej
  • GATTO Oscar
  • MÜHLBERGER Gregor
  • OSS Daniel
  • PÖSTLBERGER Lukas
  • SCHWARZMANN Michael

Deceuninck – Quick Step avec Elia Viviani à la Cadel Evans Great Ocean Road Race

Au départ de la cinquième édition de la Cadel Evans Great Ocean Road Race, il fera partie des principaux favoris. Elia Viviani, deuxième l’année précédente, sera le chef de file de la formation Deceuninck – Quick Step. L’Italien tentera d’obtenir son premier succès dans l’unique classique World Tour disputée en Australie.

La victoire dans le viseur d’Elia Vviani

C’est avec une certaine ambition que Elia Viviani peut prendre le départ de la Cadel Evans Great Ocean Road Race. Le champion d’Italie en titre fait effectivement partie des coureurs les mieux placés pour aller s’imposer au terme des 164 kilomètres de course et dont l’arrivée est prévue à Geelong. Sur cette épreuve, ses qualités indéniables qui lui permettent d’être un des meilleurs sprinteurs seront de très sérieux atouts. En cas de présence de sa part dans le final pour la première place, le leader de Deceuninck – Quick Step sera très difficile à battre.

Mais à l’image de l’année dernière, une défaite de l’Italien au sprint n’est pas à écarter et en plus contre ceux qui sont pas réputés forcément comme les plus rapides. Jay McCarthy, aussi engagé cette année pour défendre son titre avait réussi à le devancer sur la ligne d’arrivée. Une frustration que Viviani va vouloir logiquement effacer. Et vu sa forme actuelle, c’est tout à fait possible. Vainqueur récemment sur le Tour Down Under lors de la première étape, il avait su démarrer la saison de la meilleure manière possible. A lui maintenant de poursuivre sur cette même lancée et terminer son voyage en Australie par une très belle note.

Deceuninck – Quick Step à la Cadel Evans Great Ocean Road Race

  • Elia Viviani
  • Rémi Cavagna
  • Dries Devenyns
  • Mikkel Frolich Honore
  • James Knox
  • Michael Morkov
  • Fabio Sabatini

Présentation de l’étape 7 du Tour de San Juan 2019

Dimanche 3 février aura lieu l’étape 7 du Tour de San Juan 2019. C’est la dernière de cette édition, et sera similaire à celle effectuée l’an passé par l’ensemble des coureurs engagés. Intégralement disputée à San Juan et en circuit, elle est dénuée de toutes difficultés et devrait favoriser en toute logique une arrivée groupée.

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Tout savoir de l’étape 7 du Tour de San Juan 2019

Une course en circuit. L’intégralité de la septième étape va consister à faire neuf tours d’une longueur de 15,7 kilomètres, ce qui amènera les coureurs à faire 141,3 kilomètres. Dans cette disposition, l’avantage est clairement pour le peloton sachant que le tracé ne comporte pas de côtes. C’est un scénario des plus classiques qui a toutes les chances de se produire avec une échappée qui essaiera de résister au retour de la meute, même si ses chances de réussite seront très minces. Une dernière explication entre sprinteurs est à prévoir.

tour de san juan 2019 etape 7

Les favoris à la victoire de l’étape 7 du Tour de San Juan 2019

Pour finir en beauté et de la meilleure manière qui soit, c’est du côte des sprinteurs qu’il va falloir se tourner. Du fait de leur statut, Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) vont pouvoir prétendre au succès. Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step), Mark Cavendish (Team Dimension Data) seront des sérieux prétendants. Carlos Barbero (Team Movistar), Matteo Malucelli (Caja Rural – Seguros RGA), Rudy Barbier (Israël Cycling Academy) auront un rôle de trouble-fêtes.

Daryl Impey favori de la Cadel Evans Great Ocean Road Race avec Mitchelton-Scott

Troisième lors de la dernière édition, derrière McCarthy et Viviani, Daryl Impey aura à cœur de faire mieux cette année, en triomphant sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race. Le Champion d’Afrique sur route se présentera en confiance sur la ligne de départ, après son début de saison canon.

Une revanche pour Daryl Impey

Vainqueur de la quatrième étape et du classement général du Tour Down Under il y a une semaine, Daryl Impey a fait le plein de confiance sur les routes australiennes en ce début de saison. Le sud-africain est par conséquent dans des conditions idéales pour remporter la première classique de l’année. Son profil de sprinteur très à l’aise en montagne convient parfaitement au tracé de cette 5ème édition de la Cadel Evans Great Ocean Road Race, long de 164 kilomètres. En effet, dans la deuxième partie de la course, le peloton devra effectuer quatre montées du Challambra Cressent (1,2 kilomètre à 8,4%), qui risquent d’user les sprinteurs, voire de les faire décrocher.

Donc même si intrinsèquement, Impey n’est pas le coureur le plus rapide au départ de cette course (Elia Viviani est un cran au dessus), il en est tout de même l’un des favoris, et devra tenir son rang ce dimanche.

La composition de l’équipe Mitchelton-Scott :

  • IMPEY Daryl
  • BEWLEY Samuel
  • DURBRIDGE Luke
  • EDMONDSON Alexander
  • SMITH Dion
  • HAMILTON Lucas
  • HOWSON Damien

Présentation de l’étape 6 du Tour de San Juan 2019

Samedi 2 février aura lieu l’étape 6 du Tour de San Juan 2019. Après avoir connu une journée en haute montagne, les coureurs vont pouvoir respirer. Quasiment pas un mètre de montée n’est à signaler alors que cette course touche à sa fin. Pour les coureurs engagés, l’arrivée finale sera prévue dans à peine 24 heures.

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Tout savoir de l’étape 6 du Tour de San Juan 2019

D’un extrême à l’autre. Après de la très haute montagne la veille, uniquement de la plaine durant la sixième étape. Autrement-dit, le peloton ne risque pas de connaître des grandes difficultés sachant que le tracé à parcourir est pour le moins simple. Du départ jusqu’à l’approche de l’arrivée, tout sera plat. C’est seulement que dans les derniers kilomètres qu’apparaîtra un peu de relief, mais ce n’est pas non insurmontable. Loin de là même, l’élan des sprinteurs ne devrait pas être stoppé. Cependant, l’hypothèse d’assister à quelques attaques n’est pas à écarter. Soit celles-ci seront payantes ou alors comme c’est à prévoir l’arrivée s’effectuera de manière groupée.

tour de san juan 2019 etape 6

Les favoris à la victoire de l’étape 6 du Tour de San Juan 2019

Avec aussi peu de dénivelé, les sprinteurs trouveront un terrain idéal, qui leur conviendra au mieux. Autrement-dit, c’est une opportunité à ne pas laisser filer pour les coureurs réputés les plus rapides. Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) seront forcément très attendus. Ils seront les plus surveillés. Mais Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step), Mark Cavendish (Team Dimension Data) pourront tout à fait se mêler à la lutte. Et à un degré moindre, Carlos Barbero (Team Movistar), Matteo Malucelli (Caja Rural – Seguros RGA), Rudy Barbier (Israël Cycling Academy) essaieront de faire la surprise.

Présentation de l’étape 5 du Tour de San Juan 2019

Vendredi 1er février aura lieu l’étape 5 du Tour de San Juan 2019. C’est sans conteste la journée la plus difficile de cette édition, et celle qui fera la différence pour dessiner une certaine hiérarchie au classement général final parmi l’ensemble des coureurs engagés.

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Tout savoir de l’étape 5 du Tour de San Juan 2019

S’il y a vraiment un jour à ne pas rater, c’est bien celui-ci. Pour la première fois de l’année cycliste, ce sera place à de la haute, très haute montagne. Sur le Tour de San Juan, tout devrait logiquement se jouer au sommet de l’Alto Colorado à plus de 2 500 mètres d’altitude. Mais avant cette ultime ascension, la journée entière ne va pas être une partie de plaisir. Après une quarantaine de kilomètres, il y aura une première difficulté à aborder mais qui n’aura rien à voir avec ce qui va suivre. Une petite portion de plaine précédera un enchaînement de deux montées classées en deuxième catégorie, soit un cran de difficulté supérieure. Puis, progressivement les coureurs se dirigeront vers la ligne d’arrivée, mais un gros obstacle sera à franchir avec ce col convenant pleinement aux grimpeurs. Une belle lutte entre les meilleurs à prévoir.

tour de san juan 2019 etape 5

Les favoris à la victoire de l’étape 5 du Tour de San Juan 2019

Au vu de l’extrême difficulté du parcours proposé, la liste des prétendants à la victoire ne sera pas très longue forcément. Dans les meilleurs grimpeurs, Nairo Quintana (Team Movistar) fait figure de principal favori. Son coéquipier Richard Carapaz devrait pouvoir aussi se mettre en évidence sur un tel profil. Autre duo à suivre de près Tiesj Benoot et Jelle Vanendert de Lotto Soudal auront une carte intéressante à jouer. Sans oublier un certain Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) qui va pouvoir se tester sur une course très montagneuse tout en défendant son maillot de leader.

André Greipel décroche sa première victoire de l’année

Après être passé proche plusieurs fois depuis le départ de la Tropicale Amissa Bongo, André Greipel (Team Arkéa-Samsic) a cette fois-ci eu le dernier mot. L’Allemand a remporté la sixième et avant-dernière étape au sprint devant Youcef Reguigui (Algérie) et Lorenzo Manzin (Vital Concept – B&B Hôtels). Septième seulement aujourd’hui, Niccolo Bonifazio (Direct Energie) reste quand même pour sa part solidement aux commandes du classement général.

André Greipel débloque son compteur

C’est son tout premier succès de la saison tout comme pour son équipe ! André Greipel sous ses nouvelles couleurs du Team Arkéa-Samsic a dû attendre l’avant-dernière journée de compétition pour s’imposer sur la Tropicale Amissa Bongo. Une victoire tant attendue qui est donc arrivée, et qui fait forcément beaucoup de bien tant au coureur allemand qu’au reste de l’effectif.

Depuis le début de semaine, Greipel ne parvenait pas à trouver l’ouverture. Devancé soit par Niccolo Bonifazio, Lorenzo Manzin ou Biniyam Ghirmay, l’Allemand a cette fois-ci été le plus rapide. Une première qui lance peut-être une belle série. Coureur star du Team Arkéa-Samsic, l’objectif le concernant sera de glaner de nombreux succès, ce qui est tout à fait réalisable compte tenu de son niveau affiché. A 36 ans, Greipel va pouvoir démontrer tout au long de la saison qu’il reste un des meilleurs sprinteurs au monde. Avant cela tout de même, il va lui rester encore une journée pour améliorer son bilan dans la Tropicale Amissa Bongo. Mais l’essentiel est déjà fait. Ce n’est pas bredouille que lui et son équipe partiront du continent africain.

Les invitations pour le Giro 2019 dévoilées

À quelques mois du départ de l’édition 2019 du Giro, RCS (la société organisatrice de l’événement) a enfin dévoilé la liste des équipes invitées sur le premier Grand Tour de la saison. Ainsi, une équipe israélienne (Israel Cycling Academy) et trois équipes italiennes (Androni Giocattoli-Sidermec, Bardiani-CSF et Nippo-Vini Fantini-Faizanè) prendront le départ de la course, en plus des habituelles formations du World Tour.

Pas de grand changement au départ du Giro

Sans grande surprise, quatre Wild Cards on été distribuées en vue du prochain Giro. Comme l’an passé, Androni Giocattoli-Sidermec, Bardiani-CSF et Israel Cycling Academy ont été conviées à l’événement. En revanche, le seul changement réside dans le remplacement de l’équipe Wilier Triestina par Nippo-Vini Fantini-Faizanè. Ainsi, malheureusement, comme pour les éditions précédentes, aucune équipe française de Continentale Pro n’a été invitée à participer au prestigieux Tour d’Italie.

Inviter des formations de moindre niveau à concourir sur des Grand Tour permet souvent de dynamiser et de donner plus de vie à la course. En effet, ces équipes qui n’ont aucune prétention au classement général peuvent courir librement, et oser des paris risqués qui apportent du spectacle.

Victoire d’Arlenis Sierra sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race

Après un peu plus de 113 kilomètres de course, Arlenis Sierra (Astana Womens Team) s’est imposé en solitaire sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race. La Cubaine a devancé de dix-neuf secondes un duo composé de Lucy Kennedy (Mitchelton-Scott) et Amanda Spratt (Mitchelton-Scott). C’est aussi sa toute première victoire de la saison.

Arlenis Sierra, une classique à son palmarès

Quatrième édition et quatrième gagnante différente ! Après Amanda Spratt, Annemiek Van Vleuten et Chloe Hosking, c’est au tour d’Arlenis Sierra d’ajouter son nom au palmarès de la Cadel Evans Great Ocean Road Race, qui est la première classique de la saison. Ce succès de la Cubaine aura été clairement obtenue en deux temps. D’abord, elle aura su s’extirper en tête de course en compagnie de quelques autres adversaires. Comme c’était à prévoir, la montée de Challambra Crescent (1,2 km à 8,6%) dont le sommet état situé à dix kilomètres du terme a fait la sélection.

Puis, Sierra a fait parler sa science de la course en jouant parfaitement au niveau tactique. Présente dans un groupe de six coureurs, la différence s’est faite grâce à une attaque. Personne n’a suivi, mais surtout n’a été capable de combler l’écart. Du coup, elle est partie seule et a tenu jusqu’à la ligne d’arrivée en solitaire. Autre preuve de sa très belle performance ponctuée de la meilleure manière possible, celles qui ont complété le podium sont Lucy Kennedy et Amanda Spratt. Très en forme l’une et l’autre, elles restaient respectivement sur une deuxième et une première place au général du Tour Down Under.

https://twitter.com/wcsbike/status/1089075093479845888

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Cofidis et Direct Energie au départ de Milan-San Remo

Afin de compléter le plateau de Milan-San Remo 2019, RCS la société organisatrice a attribué les invitations à sept équipes. Parmi elles, deux françaises auront l’honneur de faire partie de la prochaine Primavera. Cofidis et Direct Energie ont été sélectionnées.

Le premier Monument avec Cofidis et Direct Energie

Une bonne nouvelle pour les équipes françaises ! Elles seront quatre à prendre le départ de Milan-San Remo en mars prochain. En plus d’AG2R La Mondiale et Groupama-FDJ directement qualifiés du fait de leur statut World Tour, Cofidis et Direct Energie les accompagneront. Évoluant au deuxième échelon mondial, elles demeuraient dans l’attente d’une éventuelle invitation finalement obtenue.

Ces deux formations concernées pourront prétendre à jouer les premiers rôles dans l’un de ces cinq Monuments du cyclisme. Concernant Cofidis, Nacer Bouhanni et Christophe Laporte s’ils s’alignent pourront être de redoutables outsiders en cas d’arrivée au sprint pour la victoire. Pour Direct Energie, ce sera l’occasion de jouer une belle carte aussi avec Niccolo Bonifazio, qui vient de démarrer fort la saison à la Tropicale Amissa Bongo. Mais bien sûr le niveau sera tout autre et bien plus élevé. Cependant, que ce soit pour l’une ou l’autre des équipes, le départ pourra être pris avec des ambitions élevées.

Avec sept tickets accordés pour arriver à vingt-cinq formations engagées, les places étaient chères. Si Cofidis et Direct Energie ont été intégrées, ça n’a pas été le cas du Team Arkéa-Samsic et de Vital Concept – B&B Hôtels, qui devront attendre au moins une année supplémentaire. A noter que Androni Giocattoli – Sidermec, Bardiani – CSF, Neri Sotoli Selle Italia KTM, Team Novo Nordisk et Israël Cycling Academy sont les autres à avoir obtenu cette invitation tant convoitée.

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Niccolo Bonifazio décroche une troisième victoire d’étape

Vainqueur sur les deux premiers jours de de la Tropicale Amissa Bongo, Niccolo Bonifazio (Direct Energie) a renoué avec le succès lors de la cinquième étape. Dominateur au sprint, l’Italien a pris le meilleur sur Youcef Reguigui (Algérie) et Lorenzo Manzin (Vital Concept – B&B Hôtels). Cette victoire lui permet également d’accentuer son avance au classement général.

Niccolo Bonifazio reprend sa marche en avant

Une troisième victoire en cinq jours ! C’est le très beau bilan actuel de Niccolo Bonifazio, qui est clairement l’homme fort et en forme cette Tropicale Amissa Bongo. Sur toutes les arrivées, l’Italien n’a jamais quitté le podium depuis le départ. Après un démarrage en trombe, il avait cédé une fois face à Biniyam Ghirmay et Lorrenzo Manzin ensuite. Mais aujourd’hui, il a fait mieux que les deux jours précédents en revenant au sommet de la hiérarchie.

Dans une étape qui passait par trois pays différents, bien évidemment le Gabon, mais aussi le Cameroun et la Guinée Equatoriale, Bonfiazio ne pouvait donc pas rêver mieux. Son très bon début de saison ici en Afrique se confirme. C’est déjà aussi bien que la saison précédente en nombre de victoires et ça ne fait que commencer. Forcément, le moral doit être au beau fixe. Maintenant, à deux jours du terme, l’Italien peut plus que jamais penser à la victoire finale. Pour cela, il faudra se montrer impeccable et conserver en partie son avantage conséquent de vingt secondes par rapport à Manzin et de vingt-six secondes sur Sirak Tesfom.

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Nairo Quintana en favori sur le Tour de San Juan avec la Movistar

Après une saison 2018 franchement décevante, Nairo Quintana effectuera sa reprise à l’occasion du Tour de San Juan. Même si le petit grimpeur colombien n’affichait pas une grande forme avant la pause estivale, il fera tout de même partie des favoris au départ de cette course à étapes argentine.

Nairo Quintana, se donner les moyens de ses ambitions

Apres avoir affiché durant l’intersaison son objectif de victoire sur le prochain Tour de France, Quintana doit maintenant se donner les moyens de ses ambitions. Pour espérer un jour dominer la Grande Boucle, le grimpeur de la Movistar devra notamment travailler le contre-la-montre, un exercice dans lequel il est rarement en réussite (chose logique au vu de son petit gabarit). Associant une épreuve de chrono à des étapes de plaine et de montagne, le Tour de San Juan semble donc idéal pour Quintana au vu de ses axes de travail.

De plus, ses impressionnantes qualités de grimpeur devaient être décisives en raison des deux difficiles étapes de montagne qui attendent le peloton en Argentine. Ainsi, même si il a expliqué voir le Tour de San Juan comme un entrainement et non comme une course à gagner, Nairo Quintana sera un très sérieux client pour la victoire finale.

Composition de l’équipe Movistar sur le Tour de San Juan :

  •  ANACONA Winner
  •  ARCAS Jorge
  •  BARBERO Carlos
  •  CARAPAZ Richard
  •  QUINTANA Nairo
  •  SEPULVEDA Eduardo

Présentation de l’étape 4 du Tour de San Juan 2019

Mercredi 30 janvier aura lieu l’étape 4 du Tour de San Juan 2019. Pouvant être considéré comme de la moyenne montagne, cette journée s’annonce comme l’une des plus ouvertes. Entre San Jose de Jachal – Valle Fertil / Villa San Agustin sur 185,8 kilomètres, il est vraiment difficile de dégager un vainqueur parmi l’ensemble des coureurs engagés.

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Tout savoir de l’étape 4 du Tour de San Juan 2019

La quatrième étape du Tour de San Juan 2019 peut se découper clairement en trois temps. D’abord, une première partie sans aucune difficulté. Il y aura quatre-vingt kilomètres qui serviront avant tout à ce qu’une échappée puisse se développer. Puis, il sera temps d’entrer dans le vif du sujet avec une assez longue ascension qui comprendra trois classements de la montagne. Dans cette montée, une partie de l’étape pourrait se jouer à différentes échelons. Pour certains, il faudra mettre en avant ses qualités de grimpeur pour essayer de faire la différence. Pour d’autres, il s’agira de limiter la casse. Passé le sommet et de débuter la longue phase descendante, quatre-vingt kilomètres resteront à parcourir, ce qui laisse forcément une incertitude quant à l’issue du scénario. Baroudeurs, sprinteurs,… ils seront nombreux à pouvoir imaginer s’imposer.

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Les favoris à la victoire de l’étape 4 du Tour de San Juan 2019

Cela dépend plus que jamais du scénario. Autrement-dit si le peloton arrive à avoir le dernier mot, un sprinteur pourrait bien tirer son épingle du jeu. Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) seraient du coup des favoris logiques. A moins que l’issue ne soit différente et alors là des baroudeurs pourraient bien obtenir le dernier mot.

Présentation de l’étape 3 du Tour de San Juan 2019

Mardi 29 janvier aura lieu l’étape 3 du Tour de San Juan 2019. Différente par rapport aux autres, car il s’agira d’un contre-la-montre individuel. Chacun des coureurs engagés aura pour objectif de réaliser le meilleur temps possible sur ce parcours de douze kilomètres. Essentiel pour être bien positionné au niveau du classement général.

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Tout savoir de l’étape 3 du Tour de San Juan 2019

Une étape importante dans la quête du classement général final. Avec un contre-la-montre programmé, chaque seconde grappillée ou bien perdue pourrait avoir son incidence. Le parcours a beau être court (12 kilomètres), ce sera un rendez-vous à ne surtout pas prendre à la légère. Après sur cette épreuve, l’avantage sera largement pour les purs rouleurs et spécialistes de cet effort solitaire. Pas un seul mètre d’une moindre montée est éventuellement à comptabiliser. C’est dire à quel point ça se jouera uniquement sur la force déployée et la capacité à emmener un gros braquet.

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Les favoris à la victoire de l’étape 3 du Tour de San Juan 2019

C’est incontestablement parmi les adeptes du chrono qu’il va falloir se tourner. Pour établir la meilleure marque, Matthias Brändle (Israël Cycling Academy), Tiago Machado (Sporting Clube de Portugal/Tavira) ou Felix Grosschartner (Bora-Hansgrohe) font partie des coureurs en mesure de l’emporter. A voir tout de même de quoi sont capables Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) et Tiesj Benoot (Lotto Soudal), qui sont avant tout des favoris pour le général.