Pour Tirreno-Adriatico, LottoNL-Jumbo tentera de se montrer performante à la fois dans la plaine et dans la montagne. En alignant Danny van Poppel et Primoz Roglic, l’équipe néerlandaise affiche clairement ses ambitions. Le premier cité, sprinteur, aura la victoire d’étape comme principal objectif tandis que son coéquipier sera davantage attendu pour jouer les premiers rôles au classement général.
Primoz Roglic, le général du Tirreno-Adriatico dans le viseur
Chez LottoNL-Jumbo, il représente la meilleure et unique chance de faire un très bon résultat au général dans ce Tirreno-Adriatico 2018. C’est sur les épaules de Primoz Roglic que reposent les espoirs de la formation néerlandaise pour cette partie de la course. Quatrième de l’édition précédente, le Slovène aborde une épreuve dans laquelle il a déjà brillé par le passé. Bon grimpeur mais surtout spécialiste du contre-la-montre, le coureur de 28 ans peut à nouveau jouer un rôle majeur dans la semaine à venir (7-13 mars). Avec un contre-la-montre par équipes pour commencer et un individuel pour finir, il ne sera pas défavorisé de ce point de vue. Pour espérer atteindre une bonne position comme en 2017, être performant sur l’étape de montagne sera également prépondérant. S’il n’est pas un favori tel que Dumoulin, Nibali, Froome, son niveau actuel peut tout à fait le mener jusqu’au podium. Reste à ne pas commettre la moindre erreur ou à perdre trop de temps par rapport aux adversaires directs sur une journée.
Danny van Poppel, la carte du sprint
En plus de Primoz Roglic, LottoNL-Jumbo comptera également sur Danny van Poppel, autre coureur majeur de cette formation engagé sur ces routes italiennes. Mais ce sera sur un tout autre terrain, celui du sprint où le Néerlandais a les qualités requises pour viser la victoire d’étape. En forme depuis le début de saison, il peut arriver confiant dans la première grande course par étapes de la saison avec Paris-Nice. Vainqueur lors d’une étape au Tour de Valence, le jeune coureur de 24 ans a enchaîné par des places de second à trois reprises sur la même course, à la Clasica de Almeria et au Tour d’Abu Dhabi. Ces accessits devront être transformés en une victoire pour rendre cette Course des deux mers totalement réussie.
En l’absence de Thibaut Pinot qui a fait l’impasse, c’est Marc Sarreau qui sera le principal atout de Groupama-FDJ sur Tirreno-Adriatico. Le sprinteur tricolore aura la lourde de charge d’essayer de remporter une victoire d’étape. Une tâche qui ne sera pas si évidente au vue de la concurrence dans ce domaine.
Marc Sarreau pour une victoire d’étape sur Tirreno-Adriatico
Son début de saison lui a donné un peu plus de confiance et il en aura besoin. Marc Sarreau sera en effet la principale chance de victoire de Groupama-FDJ sur Tirreno-Adriatico. Le sprinteur tricolore aura la tâche compliquée d’essayer de palier l’absence de Thibaut Pinot sur la Course des deux mers. Le Français est en tout cas en bonne forme. Il l’a montré notamment sur l’Étoile de Bessèges. Très solide, il a remporté deux victoires d’étapes (sur la première et la troisième) et il a terminé à une excellente 9e place au classement général. Cependant, Marc Sarreau n’a aucune expérience sur Tirreno-Adriatico. Ça sera sa première participation. Sans repères, c’est toujours plus compliqué. D’autant plus que la concurrence sur les sprints s’annonce des plus relevées. Le Français devra faire avec la présence de Mark Cavendish, Fernando Gaviria, Marcel Kittel, Peter Sagan ou encore Sonny Colbrelli pour ne citer qu’eux. De quoi donner un peu le vertige. Mais le sprinteur tricolore pourra compter sur ses coéquipiers et notamment sur Davide Cimolai, qui courra à domicile.
Pour les étapes qui ne se joueront pas au sprint, Groupama-FDJ pourra compter sur ses autres coureurs tels que Matthieu Ladagnous, Steve Morabito ou encore Benoit Vaugrenard. Les trois hommes, qui ont tous plus de trente ans, apporteront leur expérience pour la formation sur Tirreno-Adriatico. Ils auront sûrement des envies de se montrer et de tenter leur chance dans quelques échappées.
Composition de la formation Groupama-FDJ sur Tirreno-Adriatico 2018
Présent en début de saison sur la Colombia Oro y Paz, cela fait quasiment un mois jour pour jour que Rigoberto Uran n’a plus fait une apparition en compétition. Pour son retour programmé sur Tirreno-Adriatico, le Colombien visera une bonne position au classement général, et tentera même de lutter pour la victoire finale. Il reste sur une huitième place la saison dernière.
Rigoberto Uran, leader unique chez EF Education First – Drapac
Sa prestation sur Tirreno-Adriatico va être forcément observée de très prés. Rigoberto Uran, deuxième du dernier Tour de France, a évidemment changé de statut depuis quelques mois. Après deux saison plus compliquées, le Colombien est revenu sur le devant de la scène de la meilleure façon qui soit, en terminant sur le podium de la plus grande course du monde. A 31 ans, c’est désormais presque une seconde carrière qui commence pour le coureur d’EF Education First – Drapac qui va devoir confirmer ce très beau résultat du mois de juillet. Et prouver que c’est un retour au premier plan sur le long terme. Sur sa première compétition en 2018, les signes ont été déjà encourageants. Vainqueur d’une étape sur la première édition de la Colombia Oro y Paz, il a terminé au final troisième au général. Un résultat qui démontre pour le moment ses bonnes dispositions pour cette saison.
Reste à confirmer cela sur une course d’un tout autre niveau Tirreno-Adriatico. Cette année, encore plus que les précédentes, faire un bon résultat aura des grosses significations. Au vu de l’énorme plateau engagé, la bataille pour le classement général promet d’être rude et féroce. Chaque instant sera fondamental dont surtout l’étape reine à Sarnano Sassotetto et les deux chronos (par équipes et individuel) qui devraient décanter les positions. Ce sera à Rigoberto Uran de se révéler à la hauteur de l’événement dans ces différentes étapes. Face à Chris Froome (Team Sky), Mikel Landa (Movistar), Romain Bardet (AG2R La Mondiale), Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) et d’autres, il faudra être sacrément fort pour espérer s’imposer. A ce jour, le meilleur classement d’Uran sur cette course par étapes reste une troisième place en 2015.
L’équipe Quick-Step Floors a décidé d’envoyer la grosse armada sur Tirreno-Adriatico. La formation belge comptera sur Bob Jungels pour le classement général et sur Fernando Gaviria pour les sprints. Les deux hommes seront bien entourés avec notamment Philippe Gilbert, Zdenek Stybar ou encore Niki Terpstra.
Le classement général de Tirreno-Adriatico pour Bob Jungels
Quick-Step Floors se rend sur Tirreno-Adriatico avec des ambitions. En effet, la formation belge semble bien décider à obtenir un bon résultat sur la course italienne. Pour cela, elle mettra une partie de ses espoirs sur les épaules de Bob Jungels. Le Luxembourgeois sera le principal atout de l’équipe pour le classement général. Auteur d’un bon début de saison avec notamment une 5e place finale sur le Tour d’Algarve et une 3e place sur la Drôme Classic, le coureur de 25 ans pourra aussi compter sur son expérience. Car oui, il n’est pas un novice sur Tirreno-Adriatico. Bob Jungels a fini 3e en 2016 et a été le meilleur jeune cette même année ainsi qu’en 2017. La Quick-Step peut donc légitimement compter sur lui dans l’objectif de bien figurer au classement général.
Fernando Gaviria, l’atout de Quick-Step sur les sprints
Lui aussi est dans une excellente forme. Fernando Gaviria fait partie de sprinteurs qui ont réalisé un début de saison intéressant. Déjà victorieux de quatre étapes en 2018 (une sur le Tour de San Juan et trois sur la Colombia Oro y Paz), le Colombien aimerait sûrement en ajouter au moins une de plus, surtout qu’il n’a pas encore gagné en Europe cette année. Comme Bob Jungels, il pourra s’appuyer sur son expérience sur Tirreno-Adriatico malgré son jeune âge. Fernando Gaviria compte déjà deux victoires d’étapes sur cette course obtenues en 2016 et 2017. Mais avec des adversaires comme Marcel Kittel, Mark Cavendish ou encore Sonny Colbrelli, le Colombien aura une belle concurrence. La bataille sera féroce.
Dans tous les cas, en cas de défaillance de leur duo, la Quick-Step pourra aussi compter sur Philippe Gilbert, Zdenek Stybar et Niki Terpstra. Les deux premiers ont déjà remporté une étape sur cette course (en 2011 pour le Belge et en 2016 pour le Tchèque). Le Néerlandais n’a quant à lui jamais réussi à s’imposer sur Tirreno-Adriatico, mais sa victoire sur Le Samyn la semaine dernière lui a permis de lancer sa saison et d’avoir un peu plus de confiance. Les trois hommes seront à suivre de près.
Composition de la formation Quick-Step Floors pour Tirreno-Adriatico 2018
Au départ de Tirreno-Adriatico, Dimension Data mènera une course sur deux fronts différents. Pour celui du sprint, la formation sud-africaine comptera principalement sur Mark Cavendish, qui aura pour mission d’engranger un second succès cette saison. Pour la montagne et le classement général final, Louis Meintjes sera le coureur concerné par cet objectif.
Mark Cavendish présent sur Tirreno-Adriatico
Le doute a été levé ! Si la participation de Mark Cavendish était encore incertaine ces derniers jours, elle est cette fois-ci confirmée par son équipe. Le Britannique fait bel et bien parti des sept coureurs de Dimension Data présents au départ de Tirreno-Adriatico. Le Cav revient pourtant d’assez loin après ce qu’il a pu vivre récemment sur le Tour d’Abu Dhabi, il y a deux semaines. Poursuivant son programme de course dans les Emirats après le Tour de Dubaï et le Tour d’Oman, Abu Dhabi devait servir à terminer ce triptyque. Malheureusement victime d’une chute avant même le départ de la première étape, cela s’est vite arrêté. Mais plus grave encore, c’est le diagnostic révélé qui était pas forcément rassurant pour le court terme. Victime d’une commotion cérébrale et d’une blessure cervicale, la possibilité de ne pas le voir sur Tirreno-Adriatico et Milan-San Remo a existé. Mais finalement, suffisamment remis, il va pouvoir défendre ses chances.
Cependant, il reste l’incertitude quant à son niveau de forme. Revenir d’une telle chute et blessure peut prendre du temps. C’est pourquoi ne pas le voir faire un très bon résultat sur la Course des deux mers ne serait pas si étonnant que cela. C’est plutôt le contraire et le voir s’imposer qui serait à la fois surprenant et impressionnant. Mais avec un champion de son niveau, il va falloir s’attendre à tout. Chez Dimension Data, cela pourrait être Edvald Boasson Hagen qui prenne la place de sprinteur numéro 1 pour la semaine. Le Norvégien en a largement les moyens, et viendrait soulager son leader, qui reste l’une des inconnues de cette édition. Tout comme Louis Meintjes, qui doit mener à bien l’objectif du général. Régulier sur les Grands Tours, le Sud-Africain n’est jamais véritablement au meilleur de sa forme à cette époque de l’année. En plus, au vu de la concurrence qui l’attend, un top 10 serait déjà une semaine réussie. A moins que lui aussi fasse démentir les pronostics.
Direct étape 3 Paris Nice 2018 – Mardi 6 mars aura lieu la Course au Soleil avec une troisième étape courue entre Bourges et Châtel-Guyon, longue de 210 kilomètres, la plus longue étape de cette 76e édition. Le Direct débutera à partir de 11h avec une présentation complète de la troisième étape et toutes les informations de dernière minute. Les coureurs s’élanceront 30 minutes plus tard, à 11h30 précises. Suivez l’étape 3 de Paris-Nice 2018 kilomètre par kilomètre et minute par minute.
Direct étape 3 Paris Nice 2018 : Dur pour les sprinters
Favorisés depuis deux jours et les deux premières étapes remportées successivement par les sprinters Arnaud Démare puis Dylan Groenewegen, les purs spécialistes de la dernière ligne droite risquent de rester « plantés » au pied de la dernière ascension notamment, où les équipes de puncheurs mettront tout en oeuvre pour « les » mettre à l’agonie dès le pied de cette ultime difficulté de la journée. Sans doute ces équipes ayant coché d’une croix cette troisième étape autoriseront les purs sprinters à leur tenir compagnie jusqu’au pied de la Côte de Charbonnières (716 mètres d’altitude). Après quoi, les puncheurs et finisseurs s’expliqueront entre eux en redescendant vers Châtel-Guyon au terme de la plus longue étape de ce 76e Paris-Nice. A moins qu’une échappée aux allures de celle qui s’en est allée dans le final de la seconde étape prenne les devants de la course et ne laisse pas la moindre chance au peloton. Aux alentours de 16h30 nous aurons la réponse sur le scénario vainqueur.
La Côte de Charbonnières, troisième ascension de troisième catégorie de la journée risque bien d’être fatale aux purs sprinters.
Les favoris de la troisième étape (Bourges – Châtel-Guyon)
Si certains coureurs avec de belles aptitudes au sprint réussissent à passer les trois ascensions du jour, il se pourrait bien que Tim Wellens, Julian Alaphilippe, Tony Gallopin, Dylan Teuns, Elia Viviani, Christophe Laporte ou encore Gorka Izagirre l’emporte, à moins que le danger vienne de coureurs du type de Thomas De Gendt, Tiago Machado, Oliver Naesen, Lars Boom, Anthony Delaplace ou tout autre coureur capable d’accompagner les tout meilleurs sur cette longue étape.
Retrouvez un large choix de vidéos en streaming : Vidéo Paris-Nice 2018 étape 2. Que ce soit le dernier kilomètre, les 10 derniers kilomètres, les temps forts ou l’intégralité de l’étape, retrouvez un large choix de vidéos. Consultez toutes les vidéos disponibles sur Youtube et Dailymotion. Retrouvez la victoire de Dylan Groenewegen en vidéo.
Groenewegen et Démare lauréats de l’étape 2
Au terme des 187,5 kilomètres de l’étape 2 de Paris-Nice, Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) et Arnaud Démare (Groupama-FDJ) sont les deux lauréats de cette seconde étape de la Course au soleil. Tandis que le Néerlandais de 24 ans a remporté au sprint l’étape de Vierzon, le sprinter Français, lui, a conservé son maillot de leader de la course par étapes WorldTour.
Vainqueur de la première étape à Meudon, Arnaud Démare n’est pas parvenu à récidiver lors de la seconde étape qui arrivait à Vierzon. Gêné dans le sprint, le Français a terminé à la cinquième place, ce qui reste cependant un résultat tout à fait correct. Au soir de cette étape, le coureur de Groupama-FDJ est toujours le leader au classement général, ainsi qu’au classement par points.
Arnaud Démare frustré après l’arrivée
Sur le plateau des Rois de la Pédale (Eurosport), Arnaud Démare est revenu sur sa déception de ne pas avoir pu complètement s’exprimer dans cette deuxième étape de Paris-Nice. Cinquième du jour, il s’est pourtant bien comporté avec les meilleurs sprinteurs du monde (Groenewegen, Viviani, Greipel). Cependant, c’est le sentiment de regret qui a dominé après la ligne franchie, alors que tout se passait bien aux abords de l’arrivée. Présent dans les premières positions après la flamme rouge, cela ne s’est pas fini de manière idéale.
« Je remercie surtout mon équipe parce qu’aujourd’hui j’ai rien à dire, ils ont super bien travaillé même si on s’est fait piéger à un moment donné. Et puis, dans le final, ils étaient devant (ses équipiers Guarnieri et Sinkeldam), moi j’ai merdé, je suis déçu. J’ai attendu et après je me suis fait dépassé. A un kilomètre de l’arrivée, j’étais un peu loin, mais je me suis pas affolé parce que j’étais encore dans les dix premiers, et je savais que ça allait s’écarter devant moi. J’aurais voulu jouer. »
Dylan Groenewegen au-dessus du lot
Même si ce n’était pas le résultat escompté de la part d’Arnaud Démare, il reconnaît la supériorité du vainqueur du jourDylan Groenewegen. Le Français voudrait cependant se confronter directement au Néerlandais pour savoir qui est véritablement le plus fort des deux. Mais à cet instant de la saison, le Néerlandais a devancé trois fois le champion de France. Un ascendant actuel qu’accepte tout à fait le leader du Paris-Nice 2018. Une revanche pourrait intervenir dès demain.
« Je suis gêné. Je pouvais pas sprinter. Tout au long du sprint, j’ai attendu (la porte s’ouvrir). En tout cas, Dylan Groenewegen est très fort. Il a fait un gros début de saison. Sur Algarve, il était très fort, à Kuurne y avait rien à faire. Mais aujourd’hui, j’aurai bien voulu voir. Tant qu’on sprinte pas côte à côté, on peut pas dire, mais c’est vrai que ces derniers temps, il est quand même au-dessus. »
Vainqueur en costaud de la deuxième étape de Paris-Nice ce lundi, Dylan Groenewegen était très heureux. Avec un final en faux-plat montant, il a reconnu après l’arrivée que ce n’était pas un sprint facile.
Dylan Groenewegen est très content du travail de son équipe sur cette deuxième étape de Paris-Nice
Dylan Groenewegen avait un large sourire à l’arrivée. C’est bien normal pour le Néerlandais qui s’est imposé en costaud sur la deuxième étape de Paris-Nice devant Elia Viviani et André Greipel. Une victoire qu’il est allé chercher avec toute sa puissance qui le caractérise. Au micro de nos confrères de FranceTV Sport, le sprinteur de 24 ans était très heureux de s’être imposé surtout avec un final aussi dur en faux-plat montant.
« Je me sens bien mais j’ai une équipe très forte. C’était un sprint très difficile aujourd’hui, ça montait sur la fin. J’ai réussi à gagner c’est super. Ce n’est jamais facile et le final était vraiment dur avec aussi un virage à 800 mètres. Mais la victoire est au bout c’est bien. » Paris-Nice 2018 : Dylan Groenewegen « Un sprint très difficile avec la montée à la fin »
Dylan Groenewegen est d’autant plus satisfait qu’il a réussi à dominer de très bons sprinteurs comme Elia Viviani. Les deux hommes sont les plus en forme en ce début de saison et le Néerlandais le sait. Cette victoire a donc une saveur particulière.
Dylan Groenewegen remporte donc sa 5e victoire de la saison. Il confirme qu’il est un des meilleurs sprinteurs du monde en ce moment. Depuis son succès sur le sprint des Champs-Élysées l’année dernière sur le Tour de France, il n’a fait que prendre de plus en plus de confiance. Et la machine ne semble pas prête de rouiller pour l’instant.
Lundi 5 mars, au terme des 187,5 kilomètres de la deuxième étape de Paris-Nice, c’est le Néerlandais Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) qui l’a emporté. Retrouvez le classement étape 2 Paris-Nice 2018 et le résultat du jour. Au terme de l’étape Arnaud Démare (5e) a conservé son maillot jaune de leader au classement général.
Au terme des 187,5 kilomètres de la deuxième étape de Paris-Nice, au départ de Orsonville dans les Yvelines, c’est Groenewegen (24 ans) qui l’a emporté à Vierzon, au sprint. Le coureur de l’équipe LottoNL a devancé l’Italien Elia Viviani (QuickStep-Floors) et l’Allemand André Greipel (Lotto-Soudal). Arnaud Démare (Groupama-FDJ) qui a conservé son maillot de leader à l’issue de l’étape a pris la cinquième place du sprint. Du côté des deux sprinters de l’équipe Cofidis, Nacer Bouhanni a pris la 12e place tandis que Christophe Laporte, lui, a pris la 23e place. De son côté, Thomas Boudat (Direct Energie) n’a pris que la 32e place du jour. Quant à Alexander Kristoff, l’un des grands favoris du jour il n’a pu faire mieux que 7e.
Comme prévu, la seconde étape de cette 76e édition de Paris-Nice s’est terminée par un sprint massif. Au terme des 187 kilomètres entre Orsonville et Vierzon, la victoire est revenue à Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) devant Elia Viviani (Quick-Step Floors) et André Greipel (Lotto-Soudal) troisième de cette arrivée. Cinquième à l’arrivée, Arnaud Démare le vainqueur la veille, conserve tout de même la première place au classement général.
Dylan Groenewegen impérial sur Paris-Nice
Y a pas eu photo ! Dylan Groenewegen s’est imposé avec une belle marge lors de cette seconde étape de Paris-Nice. Au sprint, le Néerlandais a imposé sa puissance, et personne d’autre n’a été en mesure de le rattraper. Cela confirme tout simplement son excellent début de saison. Ce n’est pas par hasard s’il est le sprinteur qui a cumulé à ce jour le plus de succès. Vainqueur déjà au Tour de Dubaï, au Tour d’Algarve, à Kuurne-Bruxelles-Kuurne, la très belle dynamique se confirme pour le coureur de LottoNL-Jumbo. Attendu au tournant sur la première grande course par étapes, il a répondu parfaitement présent. Quoi qu’il arrive désormais, son Paris-Nice est d’ores et déjà réussi.
Arnaud Démare reste leader
Derrière Dylan Groenewegen, le porteur du maillot de leader Arnaud Démare a terminé à la cinquième étape. Certes pour le Français, cela ne lui permet pas de prendre des bonifications, mais il reste solidement en tête. Grâce à des bonifications acquises en début d’étape, le champion de France conforte même sa première place. Son dauphin est toujours le même aussi en la personne de Gorka Izagirre (Bahrain-Merida), qui pointe à 7 secondes ce soir. Un moment classé dans une cassure dans le final, l’Espagnol ne faisait pas parti des quinze premiers qui ont terminé dans la même seconde. Mais le classement de l’étape a finalement évolué pour mettre la majorité des coureurs dans le même temps. Un temps bénéficiaire de ces cinq secondes d’écart enregistrées sur la ligne, Alaphilippe et Gallopin n’auront pas le moindre profit. Dommage pour eux, la bonne opération même minime de quelques secondes aurait été bonne à prendre.
Au départ de Tirreno-Adriatico, Bora-Hansgrohe viendra avec de très grosses ambitions comme le prouve son incroyable armada. Elle sera menée par son emblématique champion du monde Peter Sagan, qui visera comme les années précédentes au minimum une victoire d’étape. Pour le classement général, ce sera à Rafal Majka un autre leader de renom de se montrer à la hauteur.
Peter Sagan, le grand atout de Bora-Hansgrohe pour Tirreno-Adriatico
Chaque année depuis 2012, Peter Sagan fait le choix de prendre part à Tirreno-Adriatico. Et au vu de ses résultats, il aurait tort de modifier ses habitudes. Entre lui et la Course des deux mers, c’est une véritable histoire d’amour. En six participations, le Slovaque est parvenu à accumuler sept victoires d’étapes. C’est dire à quel point cette course par étapes lui réussit. Paradoxalement, c’est seulement en 2016 que le triple champion du monde n’a rien gagné. Cette année-là, il faisait tout de même second du général, profitant de l’annulation de la grande étape de montagne. Un événement tellement exceptionnel qui ne devrait pas a priori se reproduire dans la semaine à venir. Triompher sur une des étapes suffira au bonheur du coureur 28 ans, qui poursuivrait alors sa merveilleuse série en cours.
Rafal Majka, le général en ligne de mire
Si Peter Sagan devrait logiquement être présent aux avants-postes sur les sprints et étapes vallonnées, Rafal Majka devra être au rendez-vous impérativement dans l’étape reine pour jouer quelque chose au général. Ce sera lors du quatrième jour de course qui relie Foligno à Sarnano Sassotetto sur 219 kilomètres. Avec une ascension finale longue de 14,3 kilomètres avec des passages à 12%, le Polonais pourra faire parler ses qualités de grimpeur. Et surtout se mesurer aux autres grimpeurs qui composent ce plateau prestigieux de l’édition 2018. Chris Froome, Mikel Landa, Voncenzo Nibali, Romain Bardet notamment seront ses plus sérieux adversaires. Certes, l’adversité est relevée mais les espoirs de bien figurer au général sont permis d’autant plus qu’avec le chrono par équipes inaugural, l’ancien vainqueur du maillot à pois pourra profiter de l’apport de Maciej Bodnar ou encore Daniel Oss.
La Bahrain Merida va compter sur un trio italien sur Tirreno-Adriatico avec Vincenzo Nibali, Domenico Pozzovivo et Sonny Colbrelli. Les deux premiers joueront le classement général quand le troisième essaiera de remporter une victoire d’étape sur les sprints.
Vincenzo Nibali et Domenico Pozzovivo pour le classement général sur Tirreno-Adriatico
La Bahrain Merida veut se donner une chance de briller sur Tirreno-Adriatico. La formation bahreïnie a pour cela décidé d’aligner Vincenzo Nibali et Domenico Pozzovivo. Les deux hommes auront dans le viseur le classement général. Pour le requin de Messine, l’expérience devrait parler. Double vainqueur de la course en 2012 et 2013, il aimerait probablement rééditer cette performance. D’ailleurs il se sent plutôt bien avant d’entamer cette épreuve.
« J’arrive à ce Tirreno-Adriatico en bonnne condition et je suis curieux de voir où j’en suis dans ma préparation. Au début de la saison, je ne savais pas si je devais participer ou non, mais j’ai décidé de venir aussi parce que la 5e étape arrive à Filottrano, la petite ville de mon grand ami Michele Scarponi. Je ne manquerais jamais ça » Tirreno-Adriatico: Vincenzo and Domenico for GC, Sonny for stages
Domenico Pozzovivo a quant à lui participé de très nombreuses fois (10 pour être exact) au Tirreno-Adriatico. L’année dernière, alors chez AG2R-La Mondiale, il avait terminé à la 10e place au classement général. Son meilleur classement étant une 6e place en 2014. Avec un début de saison plutôt correct, l’Italien peut envisager d’être dans le Top 10 et peut-être plus. Il est en tout cas très motivé.
« C’est une course que j’ai toujours tellement aimé que cette année sera ma 11e édition. Après le camp d’entraînement au Teide et le Tour d’Abu Dhabi, je me suis bien entraîné dans le sud de l’Italie et j’irai ici jouer le classement général. » Tirreno-Adriatico: Vincenzo and Domenico for GC, Sonny for stages
Sonny Colbrelli pour les sprints
La Bahrain Merida aura aussi dans ses rangs un sprinteur en forme avec Sonny Colbrelli. Vainqueur d’une étape sur le Tour de Dubaï et dans le Top 10 des deux premières classiques flandriennes de la saison. Pour l’Italien, ce Tirreno-Adriatico est bon moyen de continuer sa préparation en essayer d’aller chercher au moins une étape sur les sept jours de course.
« Il y a au moins quelques étapes qui correspondent à mes caractéristiques et je vais essayer de faire le plein. Je viens de Strade Bianche malchanceux et je veux me rattraper ! Ce « Tirreno » va aussi m’aider à compléter ma préparation pour Milano-San Remo et pour les prochaines courses en Belgique. » Tirreno-Adriatico: Vincenzo and Domenico for GC, Sonny for stages
La formation bahreïnie va donc en Italie avec des ambitions. Mais la concurrence sera très importante notamment avec la présence de Chris Froome, Mikel Landa ou encore Romain Bardet.
Composition de la formation Bahrain Merida pour Tirreno-Adriatico 2018
Pendant la deuxième étape de Paris-Nice ce lundi, Jérôme Cousin s’est permis de faire un geste pour l’environnement. Au lieu de jeter son bidon n’importe où, il a fait l’effort de le déposer à côté d’une voiture de son équipe de la Direct Énergie. Et ça c’est beau tout de même.
Jérôme Cousin respecte l’environnement sur Paris-Nice
Il n’y a pas de petits gestes, il n’y en a que des grands. Et ça, Jérôme Cousin l’a bien compris. Le coureur de Direct Énergie semble être très sensible à l’environnement, à tel point qu’il ne jette pas ses bidons n’importe où. Durant le deuxième étape de Paris-Nice ce lundi, le Français a donc décidé de le déposer à côté d’une des voitures de sa formation, comme vous pouvez le voir sur le tweet. Ce geste écolo de la part de Jérôme Cousin peut paraître anodin pour certains, mais il est très important. Et puis cela peut éviter une chute au cas où un coureur roulerait malencontreusement sur un bidon jeté devant lui. Bref, c’est ce genre de petite chose qui permet de rendre l’impact du cyclisme un peu moins important sur l’environnement. Mais rien n’empêche les coureurs de faire des heureux en jetant leurs bidons à côté de spectateurs, qui adorent généralement ça.
L’équipe Movistar aura comme chef de file Mikel Landa sur Tirreno-Adriatico. Ça sera la deuxième course de la saison pour l’Espagnol après la Ruta del Sol où il a terminé à la 6e place au classement général.
Mikel Landa homme fort de Movistar sur Tirreno-Adriatico
Mikel Landa voudra sûrement confirmer son bon début de saison. L’Espagnol sera en effet présent sur Tirreno-Adriatico en tant que leader de la Movistar. La formation ibérique comptera sur lui pour finir bien placé au classement général et qui sait, peut-être, joué la victoire finale en Italie. Mais le coureur de 28 ans n’a pas beaucoup de repères cette année. Il n’a participé qu’à une seule course, c’était mi-février sur la Tour d’Andalousie. Mikel Landa avait terminé à une bonne 6e place à 42 » du vainqueur Tim Wellens.
Tirreno-Adriatico sera donc sa deuxième course de la saison. L’Espagnol n’a couru cette épreuve que deux fois en 2012 et en 2017, où il d’ailleurs a obtenu son meilleur résultat avec une 31e place. Le leader de la Movistar devra surtout creuser des écarts sur les étapes de montagne s’il veut se laisser une chance. Avec un contre-la-montre individuel lors de la dernière journée, il devra être vraiment bien placé au classement général. Le chrono est un exercice où il n’excelle pas forcément contrairement à certains de ses concurrents qui sont plutôt à l’aise dans ce domaine.
Nouvelles retrouvailles avec Chris Froome
La présence de Mikel Landa sera aussi l’occasion pour lui de revoir son ancien coéquipier à la Sky, Chris Froome. Le Britannique était déjà présent sur la Ruta del Sol comme l’Espagnol. Pour l’instant c’est le coureur de la Movistar qui a gagné le premier round. Les deux hommes vont donc pouvoir remettre ça sur Tirreno-Adriatico, sachant que Chris Froome aura sûrement envie de prendre sa revanche.
Composition de la formation Movistar sur Tirreno-Adriatico 2018
Rui Costa a posé le pied à terre ce lundi après seulement 20 kilomètres de course sur la deuxième étape de Paris-Nice. Le Portugais, qui a chuté par deux fois la veille et qui a terminé dernier de la première étape, s’était blessé au genou droit.
Rui Costa n’a pas récupéré de sa chute de la première étape de Paris-Nice
C’est un mauvais moment à oublier pour Rui Costa. Le Portugais ne s’est pas remis de sa double chute sur la première étape de Paris-Nice ce dimanche. Blessé au genou droit, il a quand même pris le départ de la deuxième étape ce lundi. Malheureusement pour lui, sa ténacité n’aura pas eu raison de sa douleur. Après 20 kilomètres parcourus sur cette deuxième journée, le co-leader d’UAE-Team Emirates a dû abandonner. Son équipe l’a confirmé via les réseaux sociaux. Rui Costa va donc pouvoir se soigner et prendre un peu de repos. Le Champion du monde 2013 a tout essayé pour continuer, mais c’était vraiment trop dur pour lui.
« Merci à l’équipe pour la force et vous tous pour le soutien moral. J’ai encore souffert 20km… J’ai essayé et j’ai essayé. Mais je ne pouvais plus supporter la douleur… Lever la tête et retourner à la prochaine course. Un câlin de gratitude à chacun de vous » Twitter Rui Costa
Dan Martin devient le seul leader d’UAE-Team Emirates
UAE-Team Emirates devra donc compter sur son autre leader, Dan Martin, pour jouer le classement général. L’Irlandais a passé une meilleur journée ce dimanche en terminant 17e à seulement deux secondes du vainqueur Arnaud Démare. Il essaiera donc de faire aussi bien voire même mieux que sa troisième place au classement général de l’année dernière.
Obrigado à equipa pela força e a todos vocês pelo apoio moral. Ainda sofri 20km… tentei e tentei. Mas não deu para suportar mais a dor…
Toca a levantar a cabeça e recuperar para a próxima corrida. Um abraço de gratidão a cada um de vocês. https://t.co/kxYgYq2Uio
Prenant la décision de changer son programme au dernier moment, Marcel Kittel visera la victoire d’étape au départ du Tirreno-Adriatico (7-13 mars). L’Allemand qui n’a pas glané la moindre victoire depuis le début de saison va tenter de débloquer son compteur sur cette course italienne. Il sera le coureur protégé chez Katusha dans les sprints, tandis que son coéquipier Simon Spilak sera la meilleure carte pour le général.
Marcel Kittel, objectif victoire sur Tirreno-Adriatico
La victoire sinon rien ! Cette semaine sur le Tirreno-Adriatico apparaît déjà comme décisive pour Marcel Kittel. Pas encore vainqueur cette année, l’Allemand a pourtant participé au Tour de Dubaï et au Tour d’Abu Dhabi. C’est pourquoi ce rendez-vous italien relève d’une importance toute particulière. Soit à l’image d’un Arnaud Démare sur les routes du Paris-Nice, le coureur de Katusha Alpecin s’impose dans une grande course, sinon ce serait une simple confirmation de ses premiers jours de compétition. En plus, contrairement aux épreuves disputées dans les Emirats, il n’aura que très peu de possibilités de s’illustrer à son meilleur niveau. Seules deux chances de victoires lui sont promises au vu des profils proposés. Mais pour réaffirmer son statut de meilleur sprinteur du monde, cela doit suffire. C’est tout l’enjeu pour lui de la semaine à venir.
Martin et Spilak, des autres leaders
Pour Katusha lors de ce Tirreno-Adriatico, il n’y aura pas que Marcel Kittel pour tenter de décrocher une victoire d’étape. Tony Martin aura une grosse opportunité lors de la dernière étape, car c’est un contre-la-montre traditionnel d’une dizaine de kilomètres qui se tiendra à San Benedetto del Tronto. Quatre fois champion du monde dans l’effort solitaire, c’est sans aucun doute la discipline où il s’exprime le mieux. Cette dernière journée sera aussi décisive pour le classement général, l’objectif visé par Simon Spilak au sein de cette équipe. Le Slovène aura fort à faire tout au long des sept jours de course contre la concurrence très relevée composée de Nibali, Dumouli, Bardet, Aru et autres. Pour le vainqueur du dernier Tour de Suisse, un top 10 semble être un objectif raisonnable.
L’équipe Mitchelton-Scott s’appuiera sur Adam Yates et Caleb Ewan sur Tirreno-Adriatico qui débute ce mercredi. Le Britannique jouera une place au classement général. Quant à l’Australien, il essaiera d’accrocher une victoire d’étape au sprint.
Le classement général comme objectif pour Adam Yates sur Tirreno-Adriatico
Adam Yates sera le principal atout de Mitchelton-Scott sur Tirreno-Adriatico. Le Britannique peut en effet largement jouer une place dans le Top 10 du classement général, voire même un peu plus. Son début de saison a été plutôt convaincant. Il a notamment terminé 4e du Tour de Valence. Évidemment, il cherchera aussi a remporté sa première victoire de l’année. Ce dimanche, il devait sûrement avoir comme objectif de conserver son titre sur le GP Industria & Artigianato mais a fini à la 28e place. Adam Yates essaiera donc de faire tout son possible sur Tirreno-Adriatico, une course sur laquelle il a terminé 9e au classement général en 2015. Mais pour lui, l’important n’est pas là. L’année dernière, il avait dû dire stop lors de la cinquième étape alors qu’il était 2e au général. Le Britannique est encore déçu et aimerait bien cette fois-ci finir la course.
« L’année dernière, j’étais en bonne condition et j’étais positionné assez haut au classement général avant de tomber malade et de devoir abandonner à mi-course. Pour sûr, il y a un sentiment d’inachevé avec cette course. » Unfinished business for Adam Yates at Tirreno-Adriatico
Caleb Ewan visera la victoire d’étape sur les sprints
Caleb Ewan est un sprinteur en grande forme. L’Australien en est déjà à deux victoires en ce début de saison : une sur la deuxième étape du Tour Down Under et une autre sur la Clasica de Almeria. Mitchelton-Scott va donc compter sur lui pour jouer la gagne sur les quelques étapes qui se termineront vraisemblablement par un sprint massif. Caleb Ewan a tout ce qu’il faut pour briller sur Tirreno-Adriatico même si la concurrence sera assez rude.
Composition de la formation Mitchelton-Scott pour Tirreno-Adriatico 2018
Programmé entre le 9 et 17 juin prochain, le Tour de Suisse 2018 se révèle très équilibré afin de satisfaire le maximum de coureurs possible. Les profils des étapes prévoient deux arrivées au sommet, deux contre-la-montre (un par équipe et un individuel), et autrement de la moyenne montagne. Grimpeurs, puncheurs, rouleurs, ils auront tous leurs mots à dire dans cette 82e édition. Et tenteront de succéder à Simon Spilak (Katusha Alpecin), le dernier vainqueur de cette course par étapes.
Tour de Suisse 2018 : un parcours pour tous les goûts ou presque
Un mini Grand Tour ! Le Tour de Suisse, qui se déroule sur neuf étapes, alterne entre des contre-la-montre, étapes pour puncheurs et de montagne. Pour les sprinteurs, cela paraît beaucoup plus difficile de s’exprimer. Et le parcours 2018 ne déroge pas à la règle. Ça commencera par un chrono par équipes de 18 kilomètres à Frauenfeld, qui aura vocation à créer quelques écarts entre les prétendants du général. Ensuite, beaucoup d’étapes vallonnés vont avoir lieu avec des difficultés situées à chaque fois en fin de parcours, qui promettent des courses animées. Deux arrivées au sommet sont prévues dans cette édition à Leukerbad (5e étape) et Arosa (7e étape). Celles-ci devraient permettre aux meilleurs grimpeurs de faire la différence avant un ultime chrono décisif, et cette fois-ci individuel. Il aura lieu autour de Bellinzona sur 34 kilomètres.
Le Tour de Suisse est généralement une préparation choisie par plusieurs coureurs en vue du Tour de France. D’ailleurs, cette année, il y aura un changement à prendre en considération. C’est le fait qu’entre la fin de l’épreuve suisse et le début de la Grande Boucle, il faudra compter trois semaines au lieu de deux habituellement.
Étape 1: Contre-la-montre par équipe Frauenfeld – Frauenfeld (18 km)
Le Tour de Suisse 2018 démarrera par un chrono par équipes. Long de 18 kilomètres, il pourrait déjà créer quelques écarts au classement général parmi les principaux favoris. Avant tout, le principal sera pour ces coureurs de ne par perdre trop de temps sur un parcours clairement divis en deux parties. Une première vallonnée suivi d’une section finale complètement plate où les purs rouleurs pourront faire grappiller des secondes à leur équipe.
Étape 2: Frauenfeld – Frauenfeld (155 km)
Dans le dur immédiatement ! Dès la première étape en ligne, le peloton devra affronter une étape loin d’être évidente. Pouvant être considéré comme un parcours de moyenne montagne, cela se disputera sous la forme d’un circuit de quatre tours. Particulièrement corsé, il comportera quatre côtes plus ou moins longues qui devraient convenir aux grimpeurs et aux puncheurs avant de filer vers l’arrivée à Frauenfeld jugée après une descente et une portion plate.
Étape 3: Oberstammheim – Gansingen (182 km)
Une des étapes les plus dures de cette édition ! Elle ne se termine pas par une arrivée au sommet, mais elle pourrait provoquer de gros écarts. En tout cas, il y aura de quoi faire concernant pour ceux qui visent le classement général. Après une première partie d’étape assez vallonné déjà, ce sont surtout les 70 derniers kilomètres qui seront redoutables. Avec le Hagenfirst et le Bürersteig à grimper à trois et deux reprises, un sacré écrémage devrait s’opérer. Il ne restera plus que 5 kilomètres au sommet de la dernière ascension.
Étape 4: Gansingen – Gstaad (189 km)
Une étape ouverte ! Entre Gansingen et Gstaad, difficile de savoir à quoi il va falloir s’attendre. Un baroudeur, un puncheur voire un favori, tous peuvent véritablement envisager un succès. Mais cela dépendra du scénario de course et surtout de l’avance que disposera l’échappée avant la principale difficulté du jour. Le sommet de la montée de Saanenmöser placée à 8 kilomètres sera le juge de paix de la journée, avant de basculer vers Gstaad.
Étape 5: Gstaad – Leukerbad (155 km)
Place aux grimpeurs ! A Leukerbad aura lieu la première des deux arrivées au sommet prévues au programme. De quoi donner des idées aux coureurs qui veulent faire une bonne opération au général. Même si deux cols seront à franchir avant, la dernière montée sera très certainement décisive. Un moment clé de ce Tour de Suisse.
Étape 6: Fiesch – Gommiswald (186 km)
Une journée idéale pour une échappée. Entre Fiesch et Gommiswald, le parcours pourrait favoriser les plans des baroudeurs. Cependant, il faudra afficher de bonnes qualités de grimpeur pour espérer s’imposer, car il y aura deux cols à plus de 2 000 mètres d’altitude à passer dans les 120 derniers kilomètres. Ensuite, jusqu’à quelques kilomètres de l’arrivée, les routes seront plates avant une dernière côte finale où tout devrait se décanter.
Étape 7: Eschenbach / Atzmännig – Arosa (170 km)
Un dernier rendez-vous en haute montagne ! A l’occasion de l’antépénultième étape, la hiérarchie pourrait bien basculer une nouvelle fois. Si toute la première partie de l’étape est plutôt plate, la dernière sera beaucoup plus difficile. Dans les 30 derniers kilomètres, cela va grimper en deux temps. Avec en particulier, une section finale particulièrement pentue et des pourcentages favorables pour creuser des différences.
Étape 8: Circuit Bellinzona – Bellinzona (123 km)
A l’image de la première étape en ligne, toute la journée se disputera sur un circuit. Parcours vallonné, les échappées et le peloton devraient se livrer une belle bataille. A chaque tour, il y aura un enchaînement de côtes à franchir. Pour la grande majorité des coureurs n’ayant pas encore gagné, ce sera la dernière opportunité de lever les bras sur cette édition sous peine de repartir bredouille.
Étape 9: Contre-la-montre individuel Bellinzona – Bellinzona (34 km)
Commencé ainsi, le Tour de Suisse se finit aussi par un contre-la-montre. Mais cette fois-ci il sera individuel et non pas disputé en équipe. Avec très peu de dénivelé, les purs spécialistes prendront très certainement l’avantage pour se jouer la victoire. Et ce sera la dernière occasion de remonter des places au classement général.
Sixième de la première étape de Paris-Nice, Julian Alaphilippe a tout donné pour essayer de remporter l’étape, mais cela n’a pas suffi. Le Français n’était pas dans les meilleures dispositions pour jouer à fond la gagne. Seul point positif, il a déjà grappillé quelques secondes sur certains favoris.
Pas de victoire, mais déjà des secondes de prises au classement général de Paris-Nice pour Julian Alaphilippe
C’est un sentiment partagé qui a dû habiter Julian Alaphilippe. Le Montluçonnais ne s’est pas imposé lors de la première étape de Paris-Nice ce dimanche, la victoire étant revenue à son compatriote Arnaud Démare (Groupama-FDJ). Exténué, le leader de la Quick-Step a reconnu après la course (terminée à la sixième place), sur le site de sa formation, qu’il n’était pas dans les meilleures disposition physique sur cette arrivée en légère montée à cause de la météo.
« Je voulais essayer d’obtenir la victoire aujourd’hui, mais je ne me sentais pas très bien. La combinaison des températures froides et de la pluie me faisait mal, surtout dans le final où je n’avais plus rien dans les jambes. Merci à toute l’équipe, qui a fait un travail fantastique comme toujours, me gardant en sécurité et l’échappée sous contrôle. » Alaphilippe gains time on Paris-Nice stage 1
Un brin de déception qui n’enlève pas au Français une certaine satisfaction du travail accompli, surtout pour la suite de la course. En effet, Julian Alaphilippe a déjà réussi à prendre des secondes importantes au classement général de ce Paris-Nice. Sur les dernièrs mètres de l’arrivée, le peloton s’est coupé en deux laissant filer six hommes, dont le Montluçonnais. Même si cela ne représente que des petites secondes, elles auront sûrement leur importance pour la suite de la course. En tout cas, le leader de la Quick-Step est content.
« Même si j’en voulais plus aujourd’hui, je suis juste content qu’aucun de nos gars ne soit tombé en panne et que nous ne perdions pas de temps le GC et même pris quelques secondes. » Alaphilippe gains time on Paris-Nice stage 1
Julian Alaphilippe peut donc être satisfait de sa journée même s’il a vu un des favoris, Tim Wellens, terminé devant lui (2 » d’avance au classement général) ainsi qu’un outsider, Gorka Izagirre (6 » d’avance). Mais pour le reste, le Français a très bien débuté cette 76e édition de Paris-Nice.
Pris dans une chute à 30 kilomètres de l’arrivée ce dimanche sur la première étape de Paris-Nice, Tejay van Garderen a été contraint à l’abandon. Victime d’une entorse cervicale, la déception est de mise pour l’Américain, surtout qu’il faisait partir des coureurs pouvant jouer une bonne place au classement général.
Pas de fracture, mais une entorse cervicale et des abrasions pour Tejay van Garderen
C’est toujours dur de devoir abandonner. Surtout quand le coureur concerné est un vainqueur potentiel de Paris-Nice. Ce dimanche, Tejay van Garderen a vu ses espoirs de victoire finale partir en fumée. Victime d’une chute à 30 kilomètres de l’arrivée, l’Américain a essayé de repartir, mais il a été obligé de poser un pied à terre. Les médecins n’ont pas voulu prendre de risque à la vue de son matériel abîmé et de sa difficulté à respirer comme l’explique le leader de la BMC.
« J’ai eu le souffle coupé et je ne pouvais pas respirer. J’avais aussi mal au haut du dos et au cou, donc je ne pouvais pas vraiment m’asseoir. Lorsque les médecins sont arrivés et ont vu mon casque brisé et que j’avais des difficultés à respirer, ils m’ont mis directement dans l’ambulance. Après quelques minutes, j’ai réalisé que ce n’était pas si mal. Les médecins ont réalisé certains protocoles de commotion cérébrale et je n’ai montré aucun signe de commotion. Heureusement, les rayons X n’ont montré aucune fracture. » Van Garderen Sustains Cervical Sprain in Paris-Nice Crash
Rien de grave donc pour Tejay van Garderen qui souffre juste d’une entorse cervicale et d’abrasions comme l’a indiqué le médecin de BMC, Michel Cerfontaine, dans le communiqué. L’Américain devrait pouvoir reprendre l’entraînement sous 3-4 jours. Un nouveau scanner sera réalisé dans une semaine pour voir comment évolue sa blessure. Une bonne nouvelle pour van Garderen, même si l’intéressé est quelque peu déçu par cet abandon.
« C’est bien de prendre des précautions, mais au final j’aurais peut-être pu continuer. J’ai mal au cou et un peu mal à la tête, mais je ne me sens pas nauséeux. Surtout, je suis vraiment déçu. J’avais une bonne forme sur le Tour d’Algarve et j’espérais pouvoir tirer parti de cela. J’espère pouvoir bientôt revenir sur le vélo, continuer à aller de l’avant et peut-être regarder le programme de course pour rattraper les jours manqués ici. C’est seulement le 4 mars, donc il y a beaucoup de courses à venir. » Van Garderen Sustains Cervical Sprain in Paris-Nice Crash
Tejay van Garderen victime de deux incidents
Si Tejay van Garderen a dû abandonner, ce n’est pas sur la première chute dont il a été victime. L’Américain s’en est relevé sans souci, mais a eu quelques problèmes avec sa mécanique. Lâchant la route des yeux un instant pour essayer de voir où se situaient les dégâts, il aurait percuté une voiture d’équipe qui était à l’arrêt. C’est cet incident qui est à l’origine de son abandon comme il l’a raconté sur le site de son équipe.
« Le crash initial n’était pas si grave. C’était sur une route large quand tout le monde se battait pour se positionner. Les routes étaient mouillées et ma roue a glissé. J’ai été capable de me relever et j’ai réussi à repartir, mais j’ai eu du mal à remettre ma chaîne et j’ai remarqué d’autres dommages avec mes engrenages et une crevaison. Alors j’ai pensé que je devais changer de vélo. Je regardais vers le bas pour voir quels étaient les dégâts et la seule chose que je savais c’est que j’étais au sol alors que je m’étais écrasé à l’arrière d’une voiture d’équipe qui s’était arrêtée sur la route. Je ne sais pas si quelqu’un était en faute car ils se sont arrêtés pour leur coureur. » Van Garderen Sustains Cervical Sprain in Paris-Nice Crash
Team Sky est plus que jamais dans le collimateur. Un rapport de la commission d’enquête du Parlement britannique sur le dopage dans le sport qui vient d’être publié est sans concession avec les pratiques de la formation cycliste britannique. Il affirme formellement que l’équipe a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs. Et aider Bradley Wiggins à remporter le Tour de France 2012.
Les méthodes du Team Sky remises en cause
C’est la nouvelle bombe dans le monde du cyclisme ! Le rapport de la commission d’enquête du Parlement britannique sur le dopage dans le sport n’a pas du tout été tendre avec l’équipe Sky. Et plus précisément avec ses méthodes employées pour remporter le Tour de France 2012 avec Bradley Wiggins. Le journal The Guardian qui en fait sa une aujourd’hui, a sorti quelques passages importants des 54 pages, qui sont édifiants.
« Nous pensons que ce puissant corticoïde (la triamcinolone) a été utilisé pour préparer Bradley Wiggins, et possiblement certains de ses équipiers, pour le Tour de France. Le but n’était pas de traiter un problème médical mais d’améliorer son rapport poids/puissance avant la course. Dans ce cas, et contrairement au témoignage de David Brailsford [manager de l’équipe depuis sa création en 2010] devant la commission, nous pensons que le Team Sky a utilisé des médicaments, dans les règles de l’Agence mondiale antidopage, pour améliorer les performances de ses coureurs et non pour traiter un problème médical. » Cyclisme : « Sky a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs »
Team Sky en grande difficulté
Les faits révélés par le rapport de la commission d’enquête du Parlement britannique sur le dopage dans le sport sont en plus pas les premiers concernant la Sky. Une commande de patches de testostérones avait été aussi récemment une accusation portée envers la formation britannique. Deux sources anonymes du rapport n’hésitent pas également à les épingler sur l’utilisation des corticoïdes.
« Les AUT étaient utilisées de manière tactique par l’équipe pour soutenir l’état de santé d’un coureur dans le but final d’aider ses performances. (…) La gravité des allergies au pollen n’a jamais été évoquée [lors des réunions]. (…) En 2012, l’équipe était soumise à une forte pression pour être performante. Dave Brailsford et Shane Sutton [entraîneur principal] mettaient une grosse pression sur l’équipe médicale, en particulier Richard Freeman, pour qu’il soit plus proactif dans le soutien médical des coureurs. » Cyclisme : « Sky a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs »
« Bradley Wiggins et un groupe réduit de coureurs s’entraînaient séparément du reste de l’équipe et que chacun utilisait des corticoïdes en période d’entraînement pour s’assécher en vue des grands objectifs de la saison. Christopher Froome et Richie Porte, autre candidat à la victoire dans le prochain Tour de France, faisaient partie de cette petite équipe préparant la Grande Boucle avec Bradley Wiggins. » Cyclisme : « Sky a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs
I find it so sad that accusations can be made, where people can be accused of things they have never done which are then regarded as facts. I strongly refute the claim that any drug was used without medical need. I hope to have my say in the next few days & put my side across.
Vainqueur de la première étape de ce Paris-Nice 2018 à Meudon, Arnaud Démare a démarré de la meilleure manière possible la semaine de course. Le Français s’est arraché jusqu’au bout pour décrocher un succès précieux in extremis sur la photo finish, son tout premier dans cette saison. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, cela s’est passé le jour de l’inauguration de la nouvelle équipe Groupama-FDJ. Une réussite sur toute la ligne.
Arnaud Démare, premier vainqueur de ce Paris-Nice 2018
Une victoire obtenue au bout de soi-même ! Dans un final loin de lui être totalement favorable avec la côte de Meudon (1,9 km à 5,4 km), Arnaud Démare a été le seul pur sprinteur à être en mesure de s’imposer. Chose qu’il est parvenu à réaliser avec brio en devançant d’un rien Gorka Izagirre (Bahrain-Merida), Christophe Laporte (Cofidis) et Tim Wellens (Lotto Soudal). Cette journée qui s’est très bien terminée, le champion de France n’est pas près de l’oublier.
«En terme d’émotion, je crois que c’est l’une des plus fortes. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de sprint. Je pensais que ça allait attaquer et finalement ça s’est regardé. La ligne droite était vraiment longue. J’étais cuit et, si j’ai lancé assez tôt, c’était surtout pour surprendre mes adversaires, pas forcément aller chercher la victoire. Je me suis dit : « Je vais faire Top 5 », ça me brûlait vraiment dans les jambes, j’étais à la rupture mais si on ne tolère pas la douleur, on ne va pas aller gagner.» Paris-Nice : Démare : «J’étais cuit»
Compteur débloqué pour Arnaud Démare
Après avoir franchi la ligne d’arrivée, la victoire d’Arnaud Démare a mis du temps à être officialisé. Forcément logique au vu de l’écart qui le séparait surtout de Gorka Izagirre, son dauphin. Ça a été une affaire de millimètres extrêmement difficile à départager. Ces quelques minutes d’attente ont heureusement provoqué chez le coureur de Groupama-FDJ un grand bonheur par la suite. Une victoire qui a forcément un goût particulier, encore plus que si ça avait été complètement nette et sans suspense. Et elle donne surtout confiance pour la suite des événements.
«J’étais surpris, quand on m’a dit que j’avais gagné, j’ai demandé deux fois pour être sûr. Même si j’ai des références dans des sprints de ce genre. C’est une question de forme. Je me surprends d’être bien. Même si j’ai fait des résultats la semaine dernière (2e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne), les sensations n’étaient pas extraordinaires. Aujourd’hui (dimanche), je sentais que ça répondait bien, malgré une semaine légère à cause du froid. Pour l’instant, c’est parfait en vue de Milan – Sanremo (le 17 mars).» Paris-Nice : Démare : «J’étais cuit»
Rui Costa, le coureur de la formation UAE-Team Emirates est tombé à deux reprises sur la première étape de Paris-Nice, longue de 135 kilomètres. Bilan de l’étape, l’ancien champion du monde sur route de 2013 termine bon dernier (153e) à Meudon, à 17’33 » du lauréat du jours. De toute évidence le coureur âgé de 31 ans a déjà perdu Paris-Nice. Ils étaient 154 coureurs au départ de l’étape et le leader américain de la BMC Racing Team, Tejay Van Garderen, a été pris lui aussi dans la seconde chute puis a abandonné. Deux favoris à la victoire finale sont déjà évincés de la course au classement général.
Rui Costa était dans la chute à 30 kilomètres de l’arrivée
Rui Costa n’a pas débuté de la meilleure des manières la Course au soleil, en coupant la ligne d’arrivée à la 153e place et surtout à 17’33 d’Arnaud Démare le vainqueur au sommet de la côte de Meudon. Le leader de la formation UAE a été impliqué dans une première chute puis dans une seconde vue à la télévision à 30 kilomètres de la ligne d’arrivée. Depuis son compte Twitter, le Portugais à déclaré : « Tomber une fois c’est pas bon, mais deux fois c’est trop. J’ai mal au genou. Ce n’est pas bon de commencer de la sorte une course aussi importante que Paris-Nice. On verra bien comment je me sentirais demain au réveil. Demain est une autre journée« .
Vidéo de la chute de Rui Costa et Tejay Van Garderen
La première étape de Paris-Nice, Chatou-Meudon, a été remportée par le Français Arnaud Démare (Groupama-FDJ), au sprint, devant l’Espagnol Gorka Izagirre (Bahrain-Merida) et Christophe Laporte (Cofidis), à la photo-finish. Mais avant d’en arriver là, et une fois les trois échappés du jour repris, la course s’est rendue nerveuse et l’inévitable s’est produit avec la chute notamment de Rui Costa et Tejay Van Garderen, deux favoris à la victoire finale.