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L’équipe Groupama-FDJ prête pour l’Australie et le TDU2018

Samedi, à quelques jours du début du Santos Tour Down Under 2018 (16 au 21 janvier) la formation Groupama-FDJ a communiqué la liste de ses sept coureurs retenus pour rouler en Australie. Deux français et cinq coureurs étrangers défendront du côté d’Adélaide les couleurs de la formation WorldTour.

L’équipe Groupama-FDJ toujours à l’heure de la loterie nationale

Contrairement aux formations EF Education First – Drapac (ex Cannondale) ou encore l’Orica-Scott devenue Mitchelton-Scott  , la formation FDJ n’est pas encore passée à l’heure de la Groupama-FDJ. Anciens maillots, ancienne appellation, espérons que les sept coureurs au trêfle sélectionnés pour la première épreuve WorldTour de la saison cycliste 2018 aient bien leurs nouveaux maillots en Australie. Des sept coureurs retenus, Matthieu Ladagnous et Anthony Roux seront les deux représentants tricolores. Ladagnous (33 ans), fidèle à Marc Madiot depuis 13 saisons disputera son second TDU, tandis que Roux (30 ans) a disputé à plusieurs reprises la course Australienne et y a même obtenu de bons résultats. L’un et l’autre seront en fin de contrat au terme de cette nouvelle saison cycliste et n’ont plus gagné depuis plusieurs saisons, ce qui devrait être un moteur supplémentaire en 2018 et ce qui n’enlève rien au talent de ces deux excellents coureurs.

La composition de la FDJ pour le Tour Down Under 2018

Anthony Roux et Matthieu Ladagnous seront accompagnés de cinq de leurs coéquipiers en Australie. L’autrichien George Preidler , nouvelle recrue (ex Team Sunweb), sera de la partie pour la seconde fois, et tout comme Roux il a obtenu en 2016 un encourageant classement général final (29e). De son côté, et du haut de ses 24 ans, le Norvégien Daniel Hoelgaard participera à son tout premier Tour Down Under, tout comme le Canadien Tom Duchêne. Concernant les meilleures chances de bon résultat dans l’hémisphère Sud, à part peut-être Roux, le Suisse Steve Morabito, 9e en 2016, semble être le mieux armé pour ramener un bon résultat. Qui plus est, Morabito a disputé un bon nombre de TDU. Quant au sprinter Italien Davide Cimolai, arrivé en 2017 dans le clan Madiot, il a participé à un grand nombre de fois à la course par étapes, sans pour autant glaner le moindre succès.

Visitez le site officiel du Tour Down Under 2018

Rui Costa (UAE Team Emirates) dévoile son programme de courses

Pour la première fois de sa carrière, Rui Costa va débuter sa saison en Australie. Un début de saison inédit pour le coureur de la formation UAE Team Emirates, dont les objectifs arrivent plus tard dans la saison, notamment avec les classiques ardennaises. Sur son site internet, l’ancien champion du monde a dévoilé son programme de courses jusqu’à Liège-Bastogne-Liège.

Rui Costa débute sa saison en Australie

Rui Costa a décidé d’innover en ce qui concerne sa rentrée. En effet, pour la première fois de sa carrière, le Portugais de la formation UAE Team Emirates va débuter sa saison en Australie. Si sa participation au Tour Down Under (16 au 21 janvier) est certaine, aucune information officielle n’a en revanche été annoncée en ce qui concerne le Critérium d’ouverture, la People’s Choice Classic. Quoi qu’il en soit, ce sera un début inédit pour l’ancien champion du monde.

« Pour la première fois de ma carrière, je participerai au Tour Down Under », explique Rui Costa dans un communiqué publié par l’équipe UAE Team Emirates. « Je veux apprendre à connaître cette course mais je suis bien conscient que je me retrouverai à côté de coureurs qui sont déjà en grande forme, en particulier les Australiens. Pour moi ce sera le début d’une longue saison et il sera intéressant de voir les premiers résultats de nos entraînements hivernaux, j’espère que nous aurons un bon rythme de pédalage d’ici là. »

C’est donc sans ambitions particulières que Rui Costa se présente au Tour Down Under. D’ailleurs, il y a de fortes chances pour qu’il se mette au service de Diego Ulissi, performant sur cette épreuve comme le montre sa cinquième place au classement général l’an passé. Les deux hommes seront accompagnés de Matteo Bono, Simone Consonni, Roberto Ferrari, Marco Marcato et Manuele Mori.

Les classiques ardennaises en ligne de mire

La suite du programme est en revanche plus classique pour Rui Costa. Le Portugais participera au Tour d’Oman avant, sponsor oblige, de défendre son titre sur le Tour d’Abu Dhabi. L’an passé, il avait remporté la course devant Ilnur Zakarin (Katusha-Alpecin) et Tom Dumoulin (Sunweb). Il enchaînera ensuite avec Paris-Nice, où il a l’habitude de briller puis avec le Tour du Pays Basque afin de se préparer au mieux aux classiques ardennaises : l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Souvent classé dans le Top 10, il n’a jusqu’alors jamais réussi à en décrocher une.

Valentin Madouas (Groupama-FDJ) débutera dans le Sud

Valentin Madouas (21 ans), stagiaire à la FDJ de Marc Madiot l’été dernier et future star du cyclisme professionnel, effectuera ses débuts en tant que coureur néo-pro au sein de l’équipe Groupama-FDJ à l’occasion du GP La Marseillaise (1.1 – 28 janvier). S’en suivront des participations à l’Etoile de Bessèges (2.1) puis au Tour International du Haut-Var (2.1).

Premiers coups de pédales pro pour Valentin Madouas

Valentin Madouas, champion de France dans les rangs amateurs 2016, alors qu’il évoluait au sein de la formation BIC 2000, effectuera ses tout premiers tours de roue en tant que coureur cycliste professionnel, à part entière, à l’occasion du GP La Marseillaise. Par le passé, le jeune et talentueux coureur originaire du Finistère avait à deux reprises endossé le maillot d’équipes cyclistes professionnelles françaises. Ce spécialiste du contre-montre et des courses par étapes avait effectué en 2015 un premier stage d’été au côté d’Emmanuel Hubert, désormais patron de l’équipe Fortuneo-Samsic. En 2017, tout juste âgé de 21 ans, Valentin Madouas a effectué un stage au sein de la FDJ. Stage qui s’est avéré concluant puisque le coureur a été recruté pour les deux prochaines saisons cyclistes à venir.

Jérémy Roy et Benoit Vaugrenard en chefs de file

Au départ de sa toute première course en qualité de coureur pro, Madouas pourra compter sur deux chefs de file à commencer par Jérémy Roy (34 ans), qui effectuera sa 16e saison pro, de même qu’une 16e saison au côté de Madiot. L’autre chef de file sera Benoit Vaugrenard (34 ans), qui lui aussi profite du même type de profil de coureur. Les deux « aînés » auront à accompagner au mieux les p’tits jeunes que sont Bruno Amirail (23 ans), Benjamin Thomas (22 ans), Marc Sarreau (24 ans), Léo Vincent (22 ans) et bien sûr Valentin Madouas.

 

Visitez le site officiel du GP La Marseillaise 2018

Cyrus Monk champion d’Australie sur la course espoirs

Membre de l’équipe réserve d’EF Education First – Drapac, Cyrus Monk est devenu champion d’Australie des moins de 23 ans. Titré sur la course des espoirs, il s’est imposé en solitaire et laissant la concurrence à une distance raisonnable.

Cyrus Monk vainqueur chez les espoirs

Au-dessus du lot ! Aujourd’hui, sur le championnat d’Australie espoirs, c’est bien le plus fort qui s’est imposé. Il s’agit de Cyrus Monk qui a 22 ans et se retrouve dans l’antichambre de la formation EF Education First – Drapac. Ce coureur sur lequel compte beaucoup l’équipe du WorldTour a adressé un message sur ce rendez-vous de début de saison. En remportant de cette manière l’épreuve, il envoie une réponse très forte et très encourageante pour la suite de sa carrière.

A lire aussi : le sacre de Rohan Dennis sur le contre-la-montre

Malgré une course qui a été réduite au niveau du kilométrage pour de fortes chaleurs, cela ne l’a pas empêché de finir en solitaire. Rejoignant dans un premier temps l’échappée du jour, Cyrus Monk a ensuite profiter des derniers kilomètres pour faire la différence. Personne n’arrivera à le rattraper jusqu’à la ligne d’arrivée. L’Australien a pu savourer dans les derniers centaines de mètres son sacre amplement mérité. Sa marge sur la concurrence a été assez conséquente. James Whelan et Michael Potter qui complètent le podium sont arrivés à 26 secondes du vainqueur du jour. Une victoire pleine d’autorité avec aucune contestation possible. Reste maintenant à concrétiser toutes ses capacités à l’échelon supérieur chez les professionnels.

Classement championnat d’Australie espoirs – Top 10

1 Cyrus Monk (Aus) Drapac EF p/b Cannondale Holistic Development Team 2:24:48
2 James Whelan (Aus) InForm Tineli 0:00:26
3 Michael Potter (Aus) Australian Cycling Academy
4 Dylan Sunderland (Aus) Bennelong SwissWellness
5 Reece Tucknott (Aus) 0:00:31
6 Mathew Ross (Aus) 0:00:39
7 Jason Lea (Aus) Bennelong SwissWellness
8 Angus Lyons (Aus) mobius BridgeLane
9 Callum Scotson (Aus) Mitchelton-BikeExchange
10 Drew Morey (Aus) Terengganu Cycling Team

 

Site officiel du championnat d’Australie de cyclisme sur route

Greg LeMond n’aime pas l’équipe Sky ni son gourou Dave Brailsford

Greg LeMond n’a pas en odeur de sainteté l’équipe Sky et son gourou Sir Dave Brailsford. Le triple vainqueur du Tour de France (1986-1989-1990) est aussi énervé que son légendaire coéquipier Bernard Hinault à propos du contrôle positif de Christopher Froome lors de la Vuelta 2017 qui l’a remportée. « Le Blaireau » avait déclaré qu’il ne ferait plus confiance à personne et que ça le faisait chier, l’américain, lui, trouve ridicule l’excuse du Britannique pour se justifier de sa prise de salbutamol deux fois supérieure au seuil autorisé. Main dans la main comme à l’Alpe d’Huez, ils s’unissent à distance contre ceux qu’ils jugent comme des pourfendeurs de leur sport.

Greg LeMond n’aime pas les secrets trop longtemps gardés

Pour celui qui priva Laurent Fignon d’un troisième sacre du Tour de France pour 8 petites secondes, Christopher Froome a trouvé une excuse bidon et aura mis moins de temps pour s’acquitter temporairement de son contrôle anormal au salbutamol. En ayant dépassé la dose autorisée par l’UCI, 1000 nanogrammes par millilitre d’urine, le coureur de l’équipe Sky est monté à 2000, il devrait être sévèrement puni à déclaré Greg LeMond qui est aussi monté dans les tours contre le manager Dave Brailsford. Trop secret et esquivant les questions dérangeantes à propos de leur savoir-faire, pour le double champion du monde sur route (1983-1989). Greg, Lance Armstrong a failli passer au détecteur de mensonges pour savoir s’il disait toute la vérité sur ses vérités mensongères.  On connaît tous le dénouement de l’affaire US-Postal sans son usage. Roman Kreuziger (Mitchelton-Scott) avait demandé de s’y confronter pour répondre à trois questions sur des anomalies sur son passeport sanguin. Le résultat du détecteur avait confirmé qu’il disait la véritéPourquoi les deux anoblis par la reine Élisabeth II n’y passeraient-ils pas ? On aurait enfin la preuve qu’il est fiable que pour ceux qui paniquent émotionnellement et font du mensonge un art très mal maîtrisé.   

Surestimons-nous l’équipe Sky du haut de son imposante stature ?

Pour Greg LeMond, l’équipe Sky n’est pas aussi fiable qu’elle en a l’air d’un point de vue scientifique. La double prise de salbutamol de Christopher Froome est considérée comme un stéroïde anabolisant et de ce fait l’erreur qu’aurait commise le Britannique et son équipe de laborantins est de l’ordre de l’amateurisme. Un bâton qui se sont mis eux-mêmes dans les roues qui semblent voilées d’approximations, au rendement et à la stabilité qui s’essoufflent.

Vidéo – Un moment historique et inoubliable dans l’histoire du cyclisme

@UCI_cycling

Tour Down Under : Bahrain-Merida avec Pozzovivo et les frères Izagirre

Le 16 janvier prochain, les coureurs vont prendre le départ du Tour Down Under, en Australie. Parmi eux, on retrouve Domenico Pozzovivo. Nouvelle recrue de la Bahrain-Merida, le grimpeur italien vise le classement général bien qu’il partage le leadership avec les frères Izagirre.

Domenico Pozzovivo effectue ses débuts avec Bahrain-Merida au Tour Down Under

Après cinq saisons passées chez Ag2r-La Mondiale, Domenico Pozzovivo a décidé de donner un nouveau souffle à sa carrière en intégrant la formation Bahrain-Merida. Cette dernière, qui possède déjà dans ses rangs Vincenzo Nibali, cherchait un autre leader de Grands Tours. C’est chose faite avec la venue du grimpeur italien. Le coureur de 35 ans va donc débuter sa saison avec sa nouvelle équipe au Tour Down Under au terme duquel il vise le classement général. « Nous avons une équipe très forte », explique Tristan Hoffman, directeur sportif de la Bahrain-Merida. « L’accent sera mis sur le classement général. Domenico Pozzovivo ainsi que les frère Izagirre partageront le leadership. Nous espérons qu’ils terminent dans le top 10. »

« Je travaille dur pour être en forme au Tour Down Under », ajoute Domenico Pozzovivo. « Mon objectif est d’entrer dans le Top 10 en réalisant de bonnes performances sur les étapes vallonnées. Je pense que nous avons une très bonne équipe. C’est toujours un plaisir de commencer la saison en Australie, sous le soleil avec un public chaleureux. »

Domenico Pozzovivo vise le Tour d’Italie

Sur le prochain Tour d’Italie, Domenico Pozzovivivo va être le seul et unique leader de la Bahrain-Merida. Son coéquipier Vincenzo Nibali va se consacrer au Tour de France qu’il espère remporter pour la deuxième fois de sa carrière. Le petit grimpeur italien connait bien le Giro sur lequel il est souvent performant comme le prouve sa sixième place au classement général l’an passé, alors qu’il portait les couleurs de l’équipe Ag2r-La Mondiale. A 35 ans, un nouveau top 10 est donc à envisager. En 2014, il s’était classé 5ème de l’épreuve, sa meilleure performance.

Composition de l’équipe Bahrain-Merida pour le Tour Down Under : Manuele Boaro, Valerio Agnoli, Yukiya Arashiro, Ramūnas Navardauskas, Ion Izagirre, Gorka Izagirre et Domenico Pozzovivo

Tour de San Juan – La Lotto-Soudal avec ses coureurs de Classiques

Tandis que André Greipel et une partie de la formation Belge en découdront en Australie sur le Tour Down Under (WorldTour), Tiesj Benoot et Jens Keukeire (ex Orica), entre autres coureurs de la formation Lotto-Soudal, affronteront quant à eux leurs adversaires cyclistes sur les routes Argentines du Tour de San Juan (21 au 28 janvier), épreuve 2.1 du calendrier UCI.

Des coureurs de Classiques sur le Tour de San Juan

Tiesj Bennoot, facile grimpeur, mais surtout excellent coureur de Classiques, mènera ses coéquipiers de l’équipe Lotto-Soudal sur le prochain Tour de San Juan. L’ancien cinquième du Tour des Flandres 2015, qui disputera son premier San Juan, sera notamment accompagné d’un nouveau venu au sein de l’équipe Belge, à savoir Jens Keukeleire, ancien coureur de la formation Orica-Scott, désormais nommée Mitchelton-Scott, et qui s’est déjà illustrée avec le premier succès de la saison de Caleb Ewan à l’occasion du Critérium du Championnat d’Australie sur route.

La composition de la Lotto-Soudal sur le Tour de San Juan 2018

Principalement, l’équipe WorldTour sera composée sur l’épreuve Argentine de coureurs de Classiques, mais également de coureurs exclusivement Belges : Tiesj Benoot, Jens Keukeleire, Jelle Wallays, Nikolas Maes, Tosh Van der Sande et le tout jeune Enzo Wouters (21 ans).

Un coureur français au départ de l’épreuve Argentine

Du beau monde au départ du Tour de San Juan 2018 ! Pas moins de sept équipes de division WorldTour ont répondu présentes au départ de la course par étapes Argentine. Effectivement, Bahrain-Merida, QuickStep Floors, Trek-Segafredo, UAE-Team Emirates, Movistar, Bora Hansgrohe et la Lotto-Soudal on répondu présentes. Le seul français au départ sera Yannis Yssaad, coureur de l’équipe Caja-Rural Seguros.

Visitez le site officiel de l’organisateur

Qui succèdera à Bauke Mollema en Argentine ?

L’an passé, en 2017, c’est le Néerlandais Bauke Mollema (Trek-Segafredo), qui ne sera d’ailleurs pas au départ de l’épreuve pour défendre son titre, qui l’avait emporté devant Oscar Sevilla et Rodolfo Torres. Et en l’absence de Rui Costa (4e en 2017) c’est tout logiquement l’Italien Vincenzo Nibali qui fera office de grandissime favori.

Michael Matthews met la priorité sur les classiques en 2018

Maillot vert du dernier Tour de France, Michael Matthews aborde la nouvelle saison cycliste avec un autre état d’esprit. L’Australien a confirmé sa participation à la Grande Boucle lors de la présentation de la Sunweb, mais espère surtout briller sur les courses d’un jour au printemps.

Michael Matthews vers d’autres objectifs

« Je veux juste mettre un peu plus l’accent sur les Classiques flandriennes et ardennaises, au lieu de me concentrer uniquement sur les Grands Tours. Je me suis focalisé sur les Grand Tours depuis tant d’années pour obtenir des victoires. J’en ai maintenant une dans chaque Grand Tour et j’ai aussi un maillot vert, qui était un grand objectif ces dernières années. Je vais maintenant consacrer plus d’attention aux Classiques et à la préparation pour celles-ci. » Après avoir réussi dans sa quête du maillot vert au Tour de France et gagner des étapes dans tous les Grands Tours, Michael Mathhews voit la suite de sa carrière différemment. La priorité est désormais donnée aux classiques, sans pour autant mettre de côté les courses de trois semaines.

C’est pourquoi son programme de compétitions va subir quelques modifications pour cette année. Sa course d’ouverture s’effectuera sur l’Omloop Het Nieuwsblad à la fin février en Belgique. Une course qui marque généralement le début du calendrier des classiques flandriennes. L’occasion pour le sprinteur de la Sunweb de se frotter aux meilleurs spécialistes des courses pavés et de jauger son niveau actuel. Ensuite, il prendra la direction du Paris-Nice comme d’habitude depuis 2015 pour peaufiner sa condition physique avant le premier grand objectif. Une semaine plus tard aura lieu le Milan-San Remo où Michael Matthews apparaît comme un vainqueur potentiel. Il lui manque toujours une classique de prestige à son palmarès.

L’Amstel Gold Race comme objectif

La Primavera terminé, Michael Matthews prendra part au GP E3 Harelbeke puis au Gand-Wevelgem. Des courses belges auxquelles l’Australien n’est pas habitué à participer. Cette année, les deux Monuments se disputant sur les pavés, le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix ne sont pas inscrits au programme du coureur. Au contraire du Tour du Pays Basque, de l’Amstel Gold Race qui est une épreuve sérieusement visée ainsi que Liège-Bastogne-Liège. Il a déjà obtenu une troisième place sur ces deux Ardennaises. Preuve que la victoire finale est à portée de main.

Confirmation pour le Tour

Concernant sa présence sur le Tour de France, le doute existait encore avant son officialisation. Mais Michael Matthews sera bien de la grande fête de juillet. Il a un statut à défendre, celui de dernier vainqueur du classement par points. Époustouflant lors de la dernière édition, l’Australien était également reparti avec deux victoires d’étapes dans la besace. Tout simplement, trois semaines de rêve. Et surtout une démonstration à son meilleur niveau sur la plus grande course du monde. Performant dans les sprints, même dans la moyenne montagne, tous les rêves sont permis pour lui à l’entame de cette nouvelle saison.

Daniel Oss à la Bora-Hansgrohe, un coup dur pour Greg Van Avermaet

Ces cinq dernières saisons, Daniel Oss s’est imposé comme l’un des plus fidèles lieutenants de Greg Van Avermaet sur les classiques printanières. Le coureur italien, à l’aise sur les pavés, a notamment contribué à la victoire du Belge à Paris-Roubaix l’an passé. Son départ à la Bora-Hansgrohe est un coup dur pour le champion olympique qui va désormais devoir se passer de ses services, d’autant plus que l’Italien roulera désormais pour son rival, Peter Sagan.

Une grosse perte pour Greg Van Avermaet

Daniel Oss est passé professionnel en 2009 avec la Liquigas. Après quatre saisons passées en Italie, il a été recruté par la formation BMC Racing Team en 2013 pour intégrer le noyau des classiques printanières. Au fil des années, il est devenu l’un des hommes clés de cette équipe et notamment de Greg Van Avermaet. En effet, la saison dernière, il a largement contribué aux victoires du champion olympiques sur les classiques flandriennes, dont l’Enfer du Nord. Or, l’avenir incertain de la BMC a poussé Daniel Oss à s’engager avec Bora-Hansgrohe pour 2018. Coup dur pour le Belge. « C’est une grosse perte », explique Greg Van Avermaet à Cyclingnews. « Daniel était toujours là et il était toujours un coéquipier fidèle. Je pense que le meilleur exemple était Paris-Roubaix 2017, je lui dois une grosse partie de ma victoire. C’est toujours dur de voir quelqu’un partir, mais je comprends parfaitement sa position. »

L’avenir incertain de la BMC a poussé Daniel Oss à rejoindre Bora-Hansgrohe

Daniel Oss va désormais se mettre au service de Peter Sagan, l’un des principaux rivaux de Greg van Avermaet sur les Flandriennes. Les deux hommes se sont côtoyés à leurs débuts chez Liquigas. « Daniel et Peter roulaient ensemble à Liquigas et ont le même agent », poursuit le champion olympique. « On lui a offert un contrat à plus long terme, ce qui est difficile à rattraper pour BMC. Il faut juste accepter ces circonstances. » En effet, l’avenir de l’équipe américaine est incertain pour la saison 2019. Au point que cette dernière n’a proposé aucun contrat à ses coureurs au delà de cette saison. Si BMC ne renouvelle pas son sponsor, les dirigeants vont devoir se mettre à la recherche d’une nouvelle source de revenus.

Jürgen Roelandts va remplacer Daniel Oss

Spécialiste des classiques flandriennes, Jürgen Roelandts a été recruté pour la saison 2018 pour remplacer Daniel Oss. A 32 ans, l’ancien champion de Belgique sur route a déjà terminé troisième du Tour des Flandres. « Nous avons essayé d’obtenir de nouvelles signatures et je pense que nous avons fait du bon travail », conclut Greg Van Avermaet. « C’est important parce que nous avons dû remplacer Daniel. J’aime l’idée de faire venir quelqu’un qui a déjà de l’expérience. Jürgen connaît les classiques et il souhaitait découvrir une autre manière de fonctionner que son ancienne équipe, la Lotto-Soudal. » Les deux hommes ont déjà roulé sous le même maillot, de 2008 à 2010, chez Lotto.

Une cuvée Bora-Hansgrohe pour encore plus d’ivresse de Peter Sagan

Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres… C’est vrai Peter Sagan fait partie des nôtres depuis une petite dizaine d’années maintenant. Je l’ai découvert tout jeunot dans l’équipe Liquigas-Doimo, timide, et déjà sans complexe à l’époque avec une envie débordante de tout dynamiter à seulement 18 ans pour devenir un très grand cru du cyclisme mondial.

Peter Sagan est toujours sobre même s’il a un bon levé de coude !

Allez vient boire un p’tit coup à la maison, y’a du blanc, y’a du rouge du saucisson. Non pas de saucisson, on ne tue pas les animaux pour nos besoins alimentaires. Remplacez-le par du hummus allongé sur un bon pain aux céréales et les cochons vous remercieront de les avoir laissés en vie. Peter Sagan, lui, est à consommer sans modération. Ce n’était pas l’avis d’un vélociste à qui j’ai eu affaire il y a quelques années. De mes éloges précoces pour le jeune Slovaque il en a fait de la chair à saucisse. Pour lui, le triple champion du monde sur route au levé de coude millésimé 2017 ne laisserait aucune trace dans l’histoire du cyclisme. J’irais bien revoir ce visionnaire découvreur de talent et trinquerais volontiers avec lui à la santé de celui qu’il considérait comme de la pistrouillette.

Daniel Oss est sans modération quand il boit du Peter Sagan

Le coureur italien Daniel Oss fraîchement débarqué de l’équipe BMC Racing ne manque pas d’éloges pour Peter Sagan. Il a déclaré qu’il était là pour l’aider à remporter les courses qui manquent encore à son palmarès et que « Tourminator » est le meilleur visage pour le nouveau cyclisme. Peter Sagan a donc trouvé un nouvel ange gardien en la personne de Dany qui se pochetronne sans modération à son nouveau leader. Attention tout de même, car il risque de vaciller sur son vélo du haut de sa protection au nez rouge et de son ivresse qui sera quasi quotidienne sans que cela soit dangereux pour sa santé.

Crédit photo : Bora-Hansgrohe

Vidéo – La cuvée Bora-Hansgrohe 2018 côté coureurs festifs !

@BORAhansgrohe

Tour Down Under : Lotto-Soudal avec André Greipel

Après avoir manqué les trois précédentes éditions, André Greipel fait son retour sur le Tour Down Under 2018. L’Allemand sera l’homme fort de la composition de Lotto-Soudal, qui se présente avec de sérieux arguments.

André Greipel dans l’effectif de Lotto-Soudal

C’est le grand retour ! La saison reprend ses droits avec le Tour Down Under en Australie, mais surtout André Greipel refait son apparition en Océanie. Il n’avait plus participé à cette compétition qui ouvre le calendrier WorldTour depuis 2014. Une éternité quasiment, sachant que l’Allemand était toujours sur la liste de départ de manière ininterrompue entre 2008 et 2014. Pendant ses sept années, le sprinteur a enchaîné un nombre impressionnant de succès. Il totalise pas moins de seize victoires d’étapes. C’est le recordman dans cette course, personne ne présente un tel bilan sur ce rendez-vous. C’est dire à quel point André Greipel arrive en terrain conquis. Les trois années d’absence ne devrait pas avoir d’influence sur le gorille de Rostock.

D’autant plus que deux victoires finales au classement général sont également à noter. C’était en 2008 et 2010, mais la probabilité de le revoir sur la plus haute marche du podium est très mince. Sur un parcours qui passe notamment par l’ascension de Willunga Hill, voir un sprinteur s’imposer paraît impossible. Le leader de Lotto-Soudal se concentra davantage sur les étapes au sprint, où la concurrence promet d’être féroce avec Caleb Ewan, Peter Sagan, Elia Viviani pour ne citer qu’eux.

https://twitter.com/Lotto_Soudal/status/949265090150354945

La garde rapprochée avec André Greipel

La Lotto-Soudal construit clairement sa course autour de son sprinteur allemand. Mis à part Thomas de Gendt qui devrait sans doute sa carte personnelle sur une ou deux étapes, les autres équipiers seront au service d’André Greipel. Lars Bak, jens Debusschere, Adam Hansen, Bjorg Lambrecht et Marcel Sieberg auront la mission de conduire leur leader vers la victoire au moins une fois. Le meilleur remède pour démarrer de très belle manière 2018.

Bora-Hansgrohe avec Peter Sagan au Tour Down Under

Triple champion du monde en titre, Peter Sagan mènera la Bora-Hansgrohe sur le Tour Down Under 2018 (16-21 janvier). Le Slovaque sera notamment accompagné de Peter Kennaugh, Daniel Oss ou encore Sam Benett.

Peter Sagan sur le Tour Down Under

La reprise, c’est pour bientôt ! Peter Sagan va débuter sa saison 2018 en Australie sur le Tour Down Under comme l’année précédente. Le Slovaque sera évidemment l’une des principales têtes d’affiche de cette édition. Du fait de son statut de superstar de la discipline, ses premiers coups de pédale sont encore plus attendus que les autres. Il aura à cœur sans doute de débuter de la meilleure manière possible, c’est-à-dire en glanant un succès d’étape minimum. L’an passé, lors de la précédente édition, le champion du monde avait montré de belles choses en terminant à trois reprises à la seconde place.

Pour le moment, cela reste les meilleurs résultats enregistrés par Peter Sagan en Australie. Il ne s’est pas encore imposé une seule fois sur le Tour Down Under depuis le début de sa carrière. C’est l’une des seules épreuves qui lui échappent malgré un palmarès extrêmement riche. La motivation est donc toute trouvée pour mettre fin à cette statistique dans une dizaine de jours. Sur un sprint, ou au sommet d’une côte, le Slovaque est capable de le faire dans n’importe quelle circonstance. Et qui sait peut-être il sera un candidat au classement général, même si cette option semble peu probable. Mais on ne serait plus à un exploit près de la part de ce coureur.

Bora-Hansgrohe avec des sérieux arguments

Outre Peter Sagan, Bora-Hansgrohe arrive au Tour Down Under avec un effectif ambitieux pour la semaine de compétition. L’équipe paraît armée pour jouer la gagne tous les jours avec dans ses rangs Sam Bennett qui accompagnera son coéquipier slovaque dans les emballages massifs. Ce sera la première sous ce maillot de Daniel Oss, qui aura pour objectif dans la saison d’aider le champion du monde dans les classiques du nord. Tout comme Maciej Bodnar, précieux équipier et vainqueur d’une étape sur le dernier Tour de France. Les autres coureurs qui complètent cet effectif alléchant sont Rudi Selig, Peter Kennaugh et Jay McCarthy, qui sera à surveiller de près à domicile.

Tour Down Under : Quick-Step Floors avec Elia Viviani

Deuxième meilleure équipe du WorldTour en 2017, Quick-Step Floors repart pour une nouvelle saison au Tour Down Under. Pour cette édition, la formation belge compte sur Elia Viviani, son sprinteur phare recruté à l’intersaison, pour viser les victoires d’étapes.

Elia Viviani débute avec Quick-Step Floors

Première course de la saison et première association ! Dès l’entame de la saison cycliste 2018, la recrue Elia Viviani fait parti de la composition de l’équipe Quick Step Floors. L’Italien sera l’homme fort de cet effectif sur le Tour Down Under, épreuve WorldTour inaugural disputé en Australie du 16 au 21 janvier. Mais il aura également l’occasion de s’illustrer deux jours plus tôt sur la People’s Choice Classic largement favorable aux sprinteurs.

C’est donc en Australie qu’Elia Viviani va pouvoir se jauger avec le reste des meilleurs sprinteurs, dont notamment Caleb Ewan. Avec l’Australien, cela promet quelques sprints plein de suspense. Et surtout permettra de dessiner une première hiérarchie dans cette nouvelle saison qui s’annonce. Le sprinteur italien reste sur un exercice 2017 plus que satisfaisant. Avec le Team Sky, le coureur de 28 a aligné plusieurs succès de rang, dont certaines courses prestigieuses. Au mois d’août dernier, il s’était démarqué en gagnant dans la foulée la classique de Hambourg puis celle de Plouay. Une performance de tout premier plan, sachant que ces deux courses de niveau WorldTour englobe un sacré plateau.

Quick-Step Floors arrive en force

Pour la première confrontation de l’année, Quick-Step Floors ne comptera pas uniquement sur Elia Viviani même si une partie de l’équipe est bâtie autour de lui. Ce sera aussi une découverte pour Florian Sénéchal et Michael Morkov, qui sont deux autres recrues de l’intersaison. Une possibilité de démontrer dès ce mois de janvier que Quick-Step Floors a bien fait de leur accorder leur confiance. En plus de ce duo, Fabio Sabatini sera aussi présent pour favoriser les plans de son homologue italien. Et pour les étapes plus difficiles, Dries Devenyns, Enric Mas et Eros capecchi seront les coureurs disponibles. Pour pourquoi pas réaliser une belle surprise.

Pierre Rolland (EF Education First – Drapac) sur le Tour de France 2018

Double vainqueur d’étapes sur le Tour de France, Pierre Rolland sera de nouveau présent au départ de ce Grand Tour pour l’édition 2018. Cette course est le point d’orgue de la saison du coureur français, qui a révélé lui-même son programme sur son compte facebook.

Pierre Rolland, priorité au Tour de France

Tout pour le Tour de France ! En 2018, Pierre Rolland a fait le choix d’effectuer un Grand Tour. Un choix différent de 2017 qui avait vu le Français sur le Giro puis la Grande Boucle. Vainqueur d’étape en Italie, l’objectif était rempli mais en juillet ce fut plus compliqué pour le grimpeur d’EF Education First – Drapac. En effet, un manque de fraîcheur évident ne lui a pas permis de s’exprimer à son meilleur niveau. Afin de ne pas réaliser trois semaines de compétition similaire, l’ex-coureur d’Europcar va miser cette fois en grande partie sa saison sur cet événement.

C’est sur le Tour de France que Pierre Rolland a signé ses plus beaux succès. Comment oublier les victoires d’étapes en 2011 à l’Alpe d’Huez et en 2012 à la Toussuire ? A partir de ce moment, le Français s’est fait connaître du très grand public et depuis sa réputation et sa notoriété n’est jamais redescendu. Connu pour son esprit offensif, et quel que soit son niveau de forme, il aura à cœur de jouer la gagne dans quelques mois sur une étape minimum. Un goût retrouvé l’an dernier sur le Tour d’Italie et la Route du Sud. De quoi redonner de la confiance pour cette nouvelle saison.

Bonjour. Tout d'abord je voulais vous souhaiter une bonne et heureuse année à vous tous qui me suivez et m'encouragez…

Publié par Pierre Rolland sur vendredi 5 Janvier 2018

Début au Tour d’Abu Dhabi

Pour Pierre Rolland, la rentrée se fera à la fin du mois de février sur le Tour d’Abu Dhabi, épreuve appartenant au calendrier WorldTour. Ensuite, sa première compétition sur le continent européen aura lieu en France au Paris-Nice. Généralement, pas au meilleur de sa forme à cette époque de l’année, cette épreuve d’une semaine lui servira à peaufiner sa condition physique. Après sur une période assez étalée, il y aura le Tour de Catalogne, peut-être Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Romandie, le Dauphiné, et les championnats de France. Le but est bien d’arriver le plus frais possible sur le Tour de France, l’objectif numéro 1. Avec un nouveau coup d’éclat à 31 ans comme au bon vieux temps ?

Vidéo – Pierre Rolland victorieux sur le Tour

Pierre Rolland et le Tour, c’est une très belle histoire ! Avec deux victoires d’étapes, le Français s’est parfaitement illustré. C’est sur cette course qu’il a enregistré les succès les plus significatifs de sa carrière.

L’incroyable destin de Hamish Bond en Nouvelle-Zélande

Ancien rameur de niveau international, Hamish Bond vient de réaliser une performance de tout premier plan en Nouvelle-Zélande. Dans le championnat national du contre-la-montre, le coureur de 31 ans est parvenu à décrocher la médaille d’or de la discipline.

Hamish Bond, une reconversion réussie

Une histoire unique que celle de Hamish Bond ! D’abord pratiquant l’aviron, le Néo-Zélandais a remporté de très nombreux titres dans cette discipline. Huit fois champion du monde mais surtout deux fois champion olympique, il s’est illustré dans la plus grande compétition internationale imaginable. Une carrière exceptionnelle qui s’est arrêtée après les JO de Rio 2016 dans ce sport, mais pas définitivement.

Depuis un an, Hamish Bond a fait le choix de se reconvertir en tant que cycliste sur la route. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce pari est en train de fonctionner. Troisième du championnat d’Océanie et du championnat de Nouvelle-Zélande en contre-la-montre l’année passé, un cap supplémentaire vient d’être surmonté. Vainqueur du chrono néo-zélandais, il devient le champion de son pays pour la première fois de sa carrière. Et cela à plus de 30 ans, après à peine plus de douze mois de cyclisme professionnel.

https://twitter.com/AeroCoach/status/949136746855350273

Hamish Bond domine le chrono

Au terme des 40 kilomètres du parcours disputé à Napier, Hamish Bond s’est en plus imposé avec une marge confortable sur son dauphin. Il gagne avec 1 minute et 29 secondes d’avance précisément par rapport à Michael Vink. Celui qui complète le podium se nomme Jason Christie, qu échoue à 1 minute et 37 secondes. En peu de temps, le nouveau champion a prouvé toutes ses qualités dans cet exercice de l’effort solitaire. Après avoir rempli cet objectif, il vise désormais les Jeux du Commonwealth avant une autre rencontre internationale, les Championnats du Monde d’Innsbruck en septembre prochain. Sur le long terme, les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 est le dernier but qu’il se fixe.

Rohan Dennis (BMC) champion d’Australie du contre-la-montre

Tenant du titre sur la discipline du contre-la-montre, Rohan Dennis a une nouvelle fois parfaitement tenu son rang. Désigné comme le grand favori, le coureur de BMC Racing Team n’a pas failli et s’est imposé pour la troisième fois de suite dans ce championnat national.

Rohan Dennis reste le meilleur australien

En contre-la-montre, il y a lui et les autres ! Auteur d’une nouvelle démonstration, Rohan Dennis a rejeté la concurrence suffisamment loin de lui pour ne pas être inquiété. Au terme des 40,9 kilomètres de ce tracé des championnats d’Australie, le coureur de 27 ans a mis plus d’une minute à son plus proche poursuivant Luke Durbridge (Mitchelton-Scott). Une preuve supplémentaire de la domination qui subsiste depuis plusieurs années.

En effet, c’est la troisième fois de suite que Rohan Dennis remporte cette épreuve si spécifique au niveau national. Démontrant aussi qu’il fait parti à coup sûr des meilleurs spécialistes au monde de l’exercice solitaire. Personne n’a pu espérer le déloger de sa première position, solidement conservé tout au long du parcours. Pas même Richie Porte qui est parvenu à finir à la troisième place finale, à presque deux minutes. C’est dire à quel point le coureur de BMC Racing Team est en forme. En prenant cette habitude de commencer la saison par une victoire, il prend évidemment de la confiance pour la suite des événements.

https://twitter.com/BMCProTeam/status/949136676978229249

Le championnat d’Australie dans le viseur

Dans deux jours, une autre échéance importante arrive déjà. Avec la course en ligne du championnat australien, Miles Scotson va devoir remettre son titre en jeu. Quatrième aujourd’hui, il fait parti des prétendants au maillot national, mais la liste des possibles vainqueurs est longue. Rohan Dennis qui reste sur un triplé en contre-la-montre n’a toujours pas été consacré sur l’autre épreuve. Mais pour lui, l’occasion est belle de réaliser un doublé si rare dans le championnat de son pays. Le dernier à avoir réaliser une telle performance fut Luke Durbridge en 2013.

Classement final – Top 10

1. Rohan DENNIS (BMC) 51:14.43
2. Luke DURBRIDGE (MTS) 52:22.34 +1:07.91
3. Richie PORTE (BMC) 52:58.59 +1:44.16
4. Miles SCOTSON (BMC) 53:12.74 +1:58.31
5. Nathan HAAS 53:36.43 +2:22.00
6. Sean LAKE (BSC) 54:29.23 +3:14.80
7. Michael FREIBERG (BSC) 55:52.68 +4:38.25
8. Peter MILOSTIC 56:16.07 +5:01.64
9. Jesse COYLE (MBL) 56:19.40 +5:04.97
10. Ben O’CONNOR (DDD) 56:26.98 +5:12.55

VIDEO du championnat d’Australie du chrono 2018

Callum Scotson, champion d’Australie du contre-la-montre espoirs

Callum Scotson a remporté le titre de champion d’Australie du contre-la-montre espoirs pour la troisième fois consécutive. Le jeune homme de la formation Mitchelton-BikeExchange (équipe réserve de Mitchelton-Scott) a devancé son coéquipier Sam Jenner de 7 secondes. Jason Lea (Bennelong SwissWellness) complète le podium avec 14 secondes de retard.

Callum Scotson, champion d’Australie du contre-la-montre espoirs

Invaincu sur cette épreuve depuis 2016, c’est la troisième fois consécutive que Callum Scotson remporte le titre de champion d’Australie du contre-la-montre dans la catégorie espoirs. Spécialiste de la piste, ce jeune rouleur de 21 ans est membre de la formation Mitchelton-BikeExchange, l’équipe réserve de la Mitchelton Scott. En bouclant les 29,5 kilomètres du tracé en 39’21, il a devancé son coéquipier Samuel Jenner de 7 secondes et Jason Lea (Bennelong SwissWellness) de 14 secondes.

« C’est ma dernière saison chez les espoirs », explique Callum Scotson à l’arrivée. « Je suis le tenant en titre depuis deux ans donc il y avait un peu de pression. Cela a été un soulagement lorsque j’ai franchi la ligne. Il y a deux ans, j’ai gagné alors que je n’étais pas favori donc je savais que certains coureurs allaient me pousser à donner le meilleur de moi-même. »

La course en ligne des championnats d’Australie espoirs se dispute samedi. Cette dernière a été raccourcie par les organisateurs en raison d’une d’une très forte chaleur attendue sur le circuit. En effet, les coureurs devront pédales sous une température avoisinant les 39°C. L’an passé, Samuel Jenner avait remporté le titre devant Alexander Porter et Lucas Hamilton.

Callum Scotson, champion d'Australie du contre-la-montre espoirs
Podium des championnats d’Australie du contre-la-montre espoirs – Photo : Con Chronis

Championnats d’Australie du contre-la-montre espoirs :
1. Callum Scotson (Mitchelton-BikeExchange) en 39:21
2. Samuel Jenner (Mitchelton-BikeExchange) +0:07
3. Jason Lea (Bennelong SwissWellness ) +0:14
4. Cyrus Monk (EF Education First Development Team) +0:16
5. Liam Magennis (EF Education First Development Team) +0:36
6. James Whelan (InForm Tineli ) +0:45
7. Rohan Wight (Australia) +0:49
8. Sam Welsford (Australian Cycling Academy) +0:51
9. Robert Stannard (Mitchelton-BikeExchange) +0:52
10. Alex Porter (Bennelong SwissWellness) +1:18

Victime d’une chute, Patrick Bevin (BMC Racing Team) retarde sa rentrée

Patrick Bevin est l’une des recrues de la BMC Racing Team pour la saison 2018. Alors qu’il devait effectuer sa rentrée avec ses nouvelles couleurs à l’occasion des championnats de Nouvelle-Zélande, le coureur de 28 ans est contraint de retarder sa rentrée en raison d’une chute survenue à l’entraînement.

Patrick Bevin retarde sa rentrée

Alors qu’il s’entraînait autour de chez lui, le 30 décembre dernier, Patrick Bevin a été victime d’une chute plutôt spectaculaire mais heureusement sans gravité. « J’ai glissé sur une plaque de goudron fondu », explique le nouveau pensionnaire de la BMC Racing Team. « Je suis passé par dessus le guidon et suis tombé sur mon coude droit. Je n’ai rien vu venir ! Il n’y a rien de grave mais c’est toujours regrettable de tomber à l’entraînement. » Le Néo-Zélandais souffre d’une plaie profonde au niveau du coude, si bien qu’une greffe de peau avait initialement été envisagée. Finalement, la blessure a « seulement » nécessité de plusieurs points de suture. Contraint d’observer une période de repos d’une semaine, il est contraint de renoncer à sa participation aux championnats de Nouvelle-Zélande où il devait prendre le départ du contre-la-montre et la course en ligne. Cependant, il devrait être présent au Tour Down Under, en Australie.

Patrick Bevin au service de Greg Van Avermaet et de Richie Porte

Patrick Bevin est passé professionnel en 2016 avec la formation Cannondale. A 28 ans, l’ancien champion de Nouvelle-Zélande du contre-la-montre a été recruté pour la saison 2018 par la BMC Racing Team afin d’épauler le champion olympique et vainqueur de Paris-Roubaix, Greg Van Avermet, mais également Richie Porte lors des courses par étapes. « Patrick a montré de belles choses au Tour de Suisse, manquant de peu une victoire d’étape, mais il a montré sa capacité à prester dans des étapes de haut niveau. Il a de l’expérience dans différentes courses, et quand Richie Porte et Greg Van Avermaet auront besoin de soutien, il sera là. La polyvalence de Patrick est exactement ce que nous recherchons », explique Jim Ochowicz, le patron de la BMC.

Tour Down Under : Sam Oemen pour mener la Sunweb

A moins de deux semaines de l’entame sur le Tour Down Under, la composition de la Sunweb est désormais connue. Le média néerlandais De Telegraaf annonce que Sam Oemen devrait mener la formation pour le classement général.

Sunweb se dévoile pour le Tour Down Under

Un statut de leader pour débuter 2018 ! Sam Oemen, à seulement 22 ans, va devoir commencer à s’habituer d’étrenner ce nouveau rôle. En pleine progression, le Néerlandais affiche déjà plusieurs résultats notables sur ces derniers mois. Précieux dans la montagne aux côtés de Wilco Kelderman sur la dernière Vuelta, il s’était montré comme un très bon équipier. Mais cette fois-ci, ce sera le niveau supérieur que va devoir assumer ce jeune coureur. Avec une partie de l’équipe construite autour de lui, la Sunweb compte sur lui pour obtenir une bonne place au classement général final. Une grande partie se jouera sur Willunga Hill, montée décisive du Tour Down Under.

Sunweb sur deux fronts

Pour l’aider à atteindre cette mission, Chad Haga ainsi que par les Australiens Chris Hamilton et Michael Storer seront à son service. Les autres représentants sont les Allemands Nikias Arndt et Phil Bauhaus et le Néerlandais Mike Teunissen pour les sprints. Depuis son passage chez les professionnels, son meilleur résultat sur une course de cette importance avait été acquis au Tour de Pologne l’an dernier. Au final, Sam Oemen terminait à une très bonne septième position. Un résultat global très prometteur au vu de son jeune âge. Encore top 15 sur le Paris-Nice ou le Dauphiné l’an dernier, il démontre de belles prédispositions pour la montagne. C’est pourquoi Sunweb compte de plus en plus sur lui pour effectuer des performances de premier plan. Comme le montre son palmarès, ce rôle de leader lui sera uniquement confié dans les courses d’une semaine. A lui maintenant de confirmer toutes les attentes placées en lui.

Début de saison connu pour Wanty-Groupe Gobert

Classée en seconde division, Wanty-Groupe Gobert vient de dévoiler son calendrier de compétitions pour l’entame de saison. Après un stage de pré-saison en Espagne à Benidorm, la rentrée s’effectuera sur le sol français à l’occasion du Grand Prix d’ouverture La Marseillaise, le 28 janvier.

Wanty-Groupe Gobert démarre en France

Trois semaines d’attente ! C’est le temps qui sépare Wanty-Groupe Gobert de la première course en 2018. Etant donné qu’elle ne fait pas parti du WorldTour, cette formation ne sera pas présente en Australie pour les toutes premières courses. L’équipe belge Continental Pro débutera dans le sud de la France au GP La Marseillaise le 28 janvier, qui marque généralement le début de saison européen. Quelques jours après du 31 janvier au 3 février, ce sera place à l’Etoile de Bessèges.

Puis, le cap va être mis vers l’Espagne avec le Tour de Murcie (10 février) et la Clasica Almeria (11 février). Un programme jusque-là qui n’est pas chargé, tout le contraire des jours suivants. En effet, à la mi-février, l’équipe sera engagée sur pas moins de trois fronts différents. Autrement dit, il y aura en même temps la Ruta del Sol (14-18 février), le Tour de l’Algarve (14-18 février) et le Tour d’Oman (13-18 février). Quasiment l’intégralité des coureurs seront engagés dans l’une de ces trois épreuves. Le reste du programme n’est pas encore connu à l’heure actuelle.

https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/948540378122280961

Viser une invitation au Tour de France

Dans ce début de saison, les résultats obtenus par Wanty-Groupe Gobert pourraient avoir leur importance. En ballottage pour obtenir une invitation pour la Grande Boucle, l’équipe belge espère participer comme en 2017. Elle joue sa place face à VitalConcept pour obtenir ce précieux sésame. Cofidis, Direct Energie et Fortuneo-Samsic ont clairement une longueur d’avance. C’est pourquoi les prochaines semaines vont s’avérer décisives. Une performance de premier plan pourrait faire pencher la balance du bon côté. Après avoir pris goût pour la première fois à ce grand événement planétaire, Wanty-Groupe Gobert veut nouveau faire parti de la fête.

Tom Dumoulin garde les mêmes habitudes pour le Giro 2018

Vainqueur sortant du Tour d’Italie, Tom Dumoulin défendra son titre en mai prochain au Grand Départ de Jérusalem. Afin d’arriver dans la meilleure condition physique possible, le coureur de la Sunweb prévoit un programme de première partie de saison similaire à celui de 2017. Avec le même résultat ?

Tom Dumoulin fait comme en 2017

On ne change pas une formule qui gagne ! Cet adage convient parfaitement à la situation actuelle de Tom Dumoulin. Vainqueur du Giro 2017, le Néerlandais sera également présent cette année sur ce Grand Tour. Mais aussi, le membre de Sunweb a décidé de faire le même programme de courses que l’an passé. C’est lui-même qui l’a révélé lors de la présentation de l’équipe Sunweb aujourd’hui à Berlin.

Sa rentrée est donc prévue sur le Tour d’Abu Dhabi, course WorldTour, entre le 21 et 25 février. Ensuite, ce sera un retour en Europe et plus précisément en Italie avec les Strade Bianche le 3 mars, le Tirreno-Adriatico (7-13 mars) et Milan-San Remo (17 mars). Après le premier Monument de la saison, une première coupure interviendra. Ce sera un stage en altitude qui sera effectué par le Néerlandais. Tom Dumoulin reviendra à l’occasion de Liège-Bastogne-Liège le 22 avril. Et puis, le Giro arrivera deux semaines plus tard. C’est à coup sûr son objectif numéro 1 de l’année. Son bilan va dépendre en grande partie de sa prestation sur les routes italiennes. Et qui sait avec les mêmes ingrédients, il est capable de réaliser un doublé devenu de plus en plus rare.

Incertitude entre le Tour et la Vuelta

Pour la suite des événements, le flou subsiste concernant la programmation de Tom Dumoulin. Le coureur hésite toujours entre une participation au Tour de France ou au Tour d’Espagne. Cela dépendra de ce qu’il fera sur le Giro. Une décision définitive sera en effet prise en juin, après la fin de cette course prestigieuse. En participant à la Grande Boucle, le Néerlandais pourrait à nouveau tenir un rôle de leader. Mais sur la Vuelta, ce serait évidemment différent sachant que Wilco Kelderman est assuré d’être leader. Et pour la fin de saison, Tom Dumoulin aura un autre titre à défendre. Celui de champion du monde du contre-la-montre, acquis brillamment à Bergen en septembre dernier. De quoi prouver que cette année 2017 n’était pas uniquement de la réussite.

Vidéo – Tom Dumoulin gagne le Giro 2017

Maillot rose avant le départ de la 14e étape arrivant à Oropa, Tom Dumoulin avait pris la tête du classement grâce au chrono. Mais sur cette étape se terminant par une montée, le Néerlandais s’est véritablement dévoilé comme un vainqueur potentiel. Un moment décisif du Giro 2017 !

Tour Down Under : Marc Soler leader de la Movistar Team

Prenant part au Tour Down Under (16-21 janvier), Movistar Team a l’occasion de démarrer de belle manière la saison 2018. Pour ce tout début de saison, l’équipe espagnole alignera un effectif assez jeune avec peu d’expérience et un leader Marc Soler pour le général.

Movistar Team dévoile son effectif pour l’Australie

Pour démarrer la saison cycliste 2018, Movistar Team aligne une équipe homogène mais sans grands noms. Ni Mikel Landa, Nairo Quintana, ou Alejandro Valverde seront présents au départ du prochain Tour Down Under pour la formation espagnole. Malgré l’absence de ce trio, les ambitions n’en restent pas moins hautes. Avec Marc Soler comme principal atout pour le général, son équipe peut compter sur ses qualités de grimpeur. Elles seront fondamentales pour performer à Willunga Hill, la montée généralement décisive dans cette course par étapes.

https://twitter.com/Movistar_Team/status/948853137976250369

Pour accompagner Marc Soler, à noter les présences des rouleurs Nelson Oliveira et Jasha Sutterlin qui seront également à surveiller. Prétendants à la victoire d’étape, ce début de saison pourrait leur être favorable à moins que ça soit un autre coureur de l’équipe qui surprenne. Et donc pourquoi pas Ruben Fernandez, Jaime Castrillo, Nuno Bico, Carlos Barbero qui complètent cet effectif. Pas forcément les plus attendus, Movistar Team n’a pas grand chose à perdre sur ce premier rendez-vous WorldTour de l’année. D’autres équipes auront davantage de pression en Australie, comme la BMC.

Tour Down Under, pas un objectif

Contrairement à d’autres, le début de saison en Australie n’est pas fondamental pour la Movistar Team. Avec comme leaders des coureurs de Grands Tours et de courses par étapes d’une semaine, les premières échéances importantes arriveront avec le printemps. C’est à ce moment-là que la saison prendra une toute nouvelle tournure. Avant cela, tout résultat positif sera évidemment bon à prendre mais pas impératif. L’équipe se donne un peu de temps pour monter en puissance et dominer la concurrence sur les courses qui lui tiennent à cœur. Mais l’occasion est belle de faire démentir les pronostics dès le mois de janvier.

Wilco Kelderman (Team Sunweb) prolonge son contrat jusqu’en 2020

Quatrième du dernier Tour d’Espagne, Wilco Kelderman entame une nouvelle saison comme leader dans le Team Sunweb. Le Néerlandais sera désormais lié à cette équipe jusqu’en 2020, en renouvelant son contrat de deux années supplémentaires.

Wilco Kelderman reste chez le Team Sunweb

Wilco Kelderman et le Team Sunweb, c’est une affaire qui roule ! En fin de contrat à l’issue de cette année 2018 avec son équipe, le Néerlandais en sait davantage sur son avenir. Il va rester dans le même effectif deux ans de plus, soit jusqu’en 2020, ce qui évite tout intérêt d’une autre formation. Forcément courtisé après ses récentes performances en Grand Tour, le jeune grimpeur de 26 ans pouvait être une recrue intéressante pour de nombreux concurrents. Mais ce ne sera pas le cas à cause de cette prolongation.

C’est évidemment un beau coup réalisé par le Team Sunweb, qui s’assure les services pour trois saisons minimum d’un potentiel vainqueur d’un Grand Tour. Sa quatrième place sur la Vuelta 2017 témoigne de ses ambitions. A la lutte avec les meilleurs pendant trois semaines, Wilco Kelderman a démontré qu’il pouvait tenir un rôle de leader. C’est à ce jour son meilleur résultat obtenu en carrière dans une telle épreuve. De quoi espérer de très belles choses pour la suite, et dès 2018. Avec peut-être le Tour de France ou la Vuelta en ligne de mire. Le prochain défi du Néerlandais sera de monter sur le podium pour confirmer tous les progrès perçus ces derniers mois.

https://twitter.com/TeamSunweb/status/948870390985654273

Un duo de choc avec Tom Dumoulin

Misant sa saison sur les Grands Tours et les courses par étapes, Wilco Kelderman est l’autre leader majeur du Team Sunweb avec Tom Dumoulin. En ayant ces deux Néerlandais dans son effectif, cette équipe se présente comme un sérieux prétendant dans ce genre d’événements en 2018. En se partageant les rôles sur chacune des courses au programme, cette doublette a de quoi faire mal à la concurrence. A la conquête d’un second Giro pour le champion du montre du contre-la-montre, et d’un premier podium pour le plus jeune, cette année promet d’être palpitante.

Tour Down Under 2018 : Astana avec Luis Leon Sanchez, Michael Valgren

A moins de deux semaines du départ du Tour Down Under 2018, Astana vient de révéler la composition de son équipe. Parmi ses sept coureurs engagés sur la course australienne, Luis Leon Sanchez et Michael Valgren semblent être les meilleures cartes pour le classement général.

Astana dévoile sa composition au Tour Down Under

Pas de grandes têtes d’affiche, mais un effectif homogène. Astana arrivera sur le Tour Down Under avec des ambitions pour le classement général. Dans une course ouverte et favorable à plusieurs styles de coureur, Luis Leon Sanchez et Michael Valgren pourraient tirer leur épingle du jeu. Leurs qualités de puncheur est un atout considérable sur cette entame de saison. Ce seront forcément deux coureurs à surveiller de près durant les six jours de course. Meilleures cartes de l’équipe kazakhe, ils détiennent déjà plusieurs résultats références au niveau WorldTour.

Luis Leon Sanchez est un ancien vainqueur de l’épreuve. C’était en 2005 que l’Espagnol s’était imposé au final. C’est la première fois qu’il faisait parler de lui au plus haut niveau. Mais c’était loin d’être un simple coup d’éclat. Ces succès au Paris-Nice, à la Clasica San Sebastian, au Tour de France le prouvent. L’occasion est belle pour commencer l’année d’une aussi belle manière. Son homologue danois Michael Valgren espère en faire de même. Deuxième de l’Amstel Gold Race 2016, il pourrait être un coureur redoutable sur les montées australiennes, et jouer au minimum la victoire d’étape, voire mieux.

https://twitter.com/AstanaTeam/status/948852175035420672

Même équipe pour la Pepole’s Choice Classic

Au départ du Tour Down Under, Luis Leon Sanchez et Michael Valgren seront les deux principaux coureurs d’Astana à suivre. Mais cinq équipiers vont les accompagner. Parmi eux, de vieilles connaissances comme Oscar Gatto et Laurens de Vreese ou encore Riccardo Minali. Il y aura aussi deux jeunes coureurs avec Artyom Zakharov et Truls Korsaeth. Cette liste de départ sera identique pour la Pepole’s Choice Classic qui va avoir lieu deux jours avant la course par étapes qui ouvre la saison cycliste.

Et pendant ce temps-là, Christopher Froome s’amuse avec son fils !

Inquiété, pensez-vous, Christopher Froome (Sky) s’amuse comme un petit fou avec son fils sous le soleil, pendant que nous on essuie des tempêtes aux prénoms ravageusement  féminins, de la pluie sur le coin du nez et du temps pourri sur la cafetière depuis le début de l’année 2018. Chacun sa croix, chacun sa vie, lui chante la chanson de Barbara, « Moi je me balance« .

Crédit photo : Twitter « Froomey »

Christopher Froome à l’aise dans ses Sidi et s’en balance

Moi, je m’balance,
Je m’offre à tous les vents,
Sans réticences,
Moi, je m’balance,
Je m’offre à qui je prends,
Le coeur indifférent,

Venez, venez vite,
J’veux tout, mais tout de suite,
Entrez dans ma danse,

Moi, je m’balance,
Dégraffez les cols blancs,
De vos consciences,
Moi, je m’balance,
Mon lit est assez grand,
Pour des milliers d’amants,

Moi, je m’balance,
Au soleil de minuit,
De mes nuits blanches,
Moi, je m’balance,
Chacun sera servi,
Mais c’est moi qui choisis,

C’est moi qui invite,
C’est moi qui vous quitte,
Sortez de ma danse,

Moi, je m’balance,
Parmi tous vos désirs,
Vos médisances,
Moi, je m’balance,
Sans adieu ni merci,
Je vous laisserai ici,
Sans adieu ni merci,
Je vous laisserai ici,

Car j’m’en balance,
J’m’en balance,
J’m’en balance,

Moi, je m’balance,
Au soleil de minuit,
De mes nuits blanches,
Moi, je m’balance,
Chacun sera servi,
Mais c’est moi qui choisis,

C’est moi qui invite,
C’est moi qui vous quitte,
Sortez de ma danse,

Moi, je m’balance,
Parmi tous vos désirs,
Vos médisances,
Moi, je m’balance,
Sans adieu ni merci,
Je vous laisserai ici,
Sans adieu ni merci,
Je vous laisserai ici,

Car j’m’en balance,
J’m’en balance,
J’m’en balance,
J’m’en balance…

Crédit photo : Twitter « Froomey »

 

« Papa t’es le meilleur ». Une belle parole venant du coeur

Kellan Froome a un an seulement n’a sans doute pas adressé cette preuve d’émerveillement à son père. Il n’a pas aussi conscience de ce qui l’attend dans les semaines à venir. Arrêtons-nous seulement sur un papa qui prend du bon temps avec son petit garçon. Tout roule et c’est bien cela le plus important !

https://twitter.com/chrisfroome/status/940247540682907648

Vidéo – « Les minis Froome » à l’assaut un jour des grands Tours…

@LeTour