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Romain Le Roux, un appel aux dons pour rester professionnel

Coureur jusqu’à cette fin d’année de l’équipe cycliste de l’Armée de Terre, Romain le Roux est en ce moment sans équipe pour 2018. A travers un appel aux dons, le Français espère récolter suffisamment de fonds pour trouver une nouvelle formation.

Romain Le Roux dans la difficulté

Un vrai moment difficile à passer ! Comme tous les autres, Romain Le Roux a subi l’arrêt brutal de l’équipe cycliste de l’Armée de Terre. La décision irrévocable du Ministère de la Défense a provoqué le désarroi et l’incompréhension au sein du monde du cyclisme. Depuis le 17 novembre dernier, soit douze jours à présent, le Français est avec les tous anciens membres de ce collectif dans l’incertitude la plus totale. La mission est de retrouver une équipe au plus vite avant que la saison ne redémarre dans quelques semaines. C’est ce qu’essaie de faire notamment le jeune coureur de 25 ans. Mais pour le moment sans succès. Il est très rare de voir surtout des effectifs professionnels se mettent à recruter à cette période de l’année sachant que les stages de pré-saison débutent.

Faire un don à ce coureur

Un appel aux dons

La seule solution est donc pour Romain le Roux de payer son transfert soi-même. Faute de quoi il ne pourrait pas intégrer une équipe professionnelle en 2018, ce qui marquerait forcément un sacré coup d’arrêt. C’est pourquoi l’ex-membre de l’Armée de Terre fait un appel aux dons. 40 000 euros sont nécessaires pour atteindre l’objectif, et enfin retrouver de l’espoir. Les prochains jours qui s’annoncent vont s’avérer pour la suite de sa carrière sur le court terme. Une forte mobilisation lui permettrait d’obtenir une licence à l’UC Guipavasienne. Sinon, il lui faudra attendre au minimum une année complète pour avoir nouveau sa chance d’obtenir un contrat. Une éternité à ce niveau-là, encore plus dans une première partie de carrière.

Fiche du coureur

Bilan équipes : Team Sky, une domination couronnée de succès

Meilleure équipe du World Tour à l’issue de la saison cycliste 2017, le Team Sky reste l’épouvantail du peloton international. Supérieur dans les Grands Tours, cette équipe reste une menace permanente sur toutes les courses en raison de son incroyable effectif.

Team Sky numéro 1 mondial

Une impression de déjà vu. Comme depuis plusieurs saisons maintenant, le Team Sky a beaucoup récolté sur son passage. Son année fut sans surprise une grande réussite sur les courses par étapes, mais également sur les classiques. Capable de lutter pour la victoire finale à chaque instant, ce n’est pas un hasard de la retrouver au sommet de la hiérarchie mondiale. Avec au minimum un sprinteur, un homme de classiques, un grimpeur, cette formation doit être toujours surveiller de près par ses adversaires. Son impressionnante force collective en fait quasiment un danger partout. A l’image du dernier Tour de France et du Tour d’Espagne où la concurrence subit généralement le rythme imposé par les équipiers du leader emblématique Christopher Froome.

Avec le Britannique comme tête d’affiche, le Team Sky détient un coureur qui est entrain de faire sa place dans l’Histoire de ce sport. Cette année, il est devenu pour la quatrième fois vainqueur du Tour de France. Une exploit monumental, qui le rapproche à une unité du carré magique Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault, et Miguel Indurain. Mais surtout le Kényan blanc a ajouté à son palmarès un second Grand Tour, la Vuelta. En le remportant dans la foulée de la Grande Boucle, c’est seulement le troisième coureur à avoir réaliser une telle performance sur la même saison. Les deux Français précédemment cités l’avaient fait lui. C’est dire à quel point 2017 a permis à Christopher Froome de passer une nouvelle dimension.

Un sacré niveau global

Il n’y a pas que les Grands Tours comme grande satisfaction de la saison ! Un autre coureur, dans un autre domaine, s’est particulièrement illustré. Il s’agit de Michal Kwiatkowski véritablement au sommet de son art. Victorieux sur les Strade Bianche, son année avait démarré sur les chapeaux de roue. Mais ce que l’on retiendra de l’ex-champion du monde, c’est son succès décroché sur l’un des Monuments, le Milan-San Remo. A la lutte avec Julian Alaphilippe et le détenteur du maillot arc-en-ciel Peter Sagan, le Polonais s’est imposé de très peu sur la ligne d’arrivée. Une nouvelle grande distinction dans son palmarès bien fourni. Passé équipier en juillet, il a été brillant à côté de Christopher Froome sur le Tour. Et s’est adjugé quelques jours plus tard une autre classique, la Clasica San Sebastian.

Un coéquipier sprinteur peut aussi se targuer d’avoir briller sur les courses d’un jour. Elia Viviani, premier de la Cyclassics Hamburg et dans la foulée de la Bretagne Classic – Ouest-France avait terminé parfaitement la saison. Au cours de celle-ci, quelques autres performances de premier choix sont à noter. Sergio Luis Henao s’est imposé sur Paris-Nice, la première course majeure de l’année, malgré aucun succès d’étape. Autre grimpeur de l’effectif Mikel Landa a termine le Giro avec une étape plus un maillot de la montagne, sans oublier évidemment sa quatrième place au Tour de France. Cette même épreuve qui avait permis à Geraint Thomas d’être le premier porteur du maillot jaune. De bout en bout, c’était une année riche en émotions récompensant une équipe aux résultats exceptionnels.

Fiche du coureur

Huit coureurs contrôlés positifs sur le Tour de Colombie

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La semaine dernière, l’Union Cycliste Internationale (UCI) annonçait le contrôle positif du champion de Colombie U23 Robinson Lopez (Loteria de Boyaca) à la substance CERA. Maintenant, sept nouveaux noms sont venus s’y ajouter. Tous ont été contrôlés lors du Tour de Colombie 2017.

Sept coureurs pris pour CERA en Colombie

L’UCI informe via son communiqué que Luis Alberto Largo Quintero (Sogamoso-argos-cooservicios-idrs), Jonathan Felipe Paredes Hernandez et Fabio Nelson Montenegro Forero (Ebsa – Indeportes Boyaca), Edward Fabian Diaz Cardenas (EPM), Luis Camargo Flechas (Supergiros) et Oscar Soliz Vilca (Movistar Amateur Team), ont été notifiés d’un Résultat d’Analyse Anormal (RAA) pour CERA dans des échantillons sanguins prélevés le 1er et 2 août 2017. Quant au dernier, il s’agit de  Juan Carlos Cadena Sastoque (Depormundo-m Bosa-ramguiflex) contrôlé pour la 19-noretiocholanolone et la 19-norandrosterone qui sont classées comme « stéroïdes anabolisants androgènes » par l’Agence mondiale antidopage.

A LIRE : Aristobulo Cala s’adjuge le Tour de Colombie 2017, ici.

La CERA, c’est quoi ?

La CERA est souvent qualifiée d’ « EPO haut de gamme ». L’acronyme CERA signifie « Continuous-erythropoietin-receptor-activator ». Cette substance est plus performante que l’EPO et selon les scientifiques qui ont étudié la question elle ne nécessite qu’une injection tous les 15 jours au contraire de l’EPO qui doit s’injecter plus régulièrement. Autre « avantage », la CERA est moins détectable que l’EPO dans l’urine mais l’est dans les prélèvements sanguins.

A LIRE : Le communiqué de presse de l’UCI au sujet des contrôles, cliquer ici.

Vidéo : La dernière étape du Tour de Colombie 2017

Revivez en vidéo la 12e et dernière étape du Tour de Colombie 2017 remportée par Juan Pablo Villegas (Manzana Postobon). Le coureur colombien a devancé le peloton pour s’imposer au nez et à la barbe des sprinteurs. Cette étape a également marqué le sacre d’Aristobulo Cala (Bicicletas Strongman) au classement général.

La fiche coureur d’Aristobulo Cala vainqueur du Tour de Colombie 2017.

Voyager comme les pros, avec Wanty-Groupe Gobert c’est possible !

Vous êtes une bande de potes cyclistes et êtes en quête d’un bus pour faire comme les pros, l’équipe Wanty-Groupe Gobert vend l’un des siens. Tout confort, deux douches, des toilettes, un petit salon à l’arrière, deux télévisions, des rangements un peu partout et une piscine, gonflable, à deux fonctions si vous mettez des glaçons dedans elle fera office de cryothérapie !    

Intéressés par le pullman de l’équipe Wanty-Groupe Gobert ?

Le bus de l’équipe belge est à vendre depuis le 24 novembre. Ne perdez pas de temps si vous voulez en faire l’acquisition. Il ne devrait pas rester très longtemps à la vente. Soit il sera racheté par le directeur d’une compagnie de Boy-Scouts qui prépare déjà ses futurs trajets pour les prochaines vacances d’été, soit il finira dans les mains d’un transporteur scolaire qui verra ses sièges dégueulassés par les chaussures pleines de terre des élèves peu disciplinés. Pour plus d’informations et connaître son prix, n’hésitez à contacter l’équipe Wanty-Groupe Gobert par mail. info@wanty-groupegobert.be. Dites que vous venez de la part de TodayCycling, avec un peu de chance, vous aurez le droit à une petite remise.

Yoann Offredo au volant pour une virée dans les Flandres

La famille Gobert a rendez-vous aujourd’hui sur la place Wanty pour partir en excursion sur les routes mythiques des grandes Classiques flandriennes. Le car sera conduit par un ancien coureur cycliste professionnel. À la retraite, Yoann Offredo a endossé le rôle de guide  « casquetteur » pour une agence belge qui organise tout au long de l’année des virées touristiques sur des lieux légendaires. Lui qui avait toujours eu l’envie de faire découvrir ses anciens terrains de jeu, il avait sauté sur l’occasion quand on lui proposa ce poste. Presque tous les jours, il emmène un groupe d’une trentaine de personnes et s’engage sur des itinéraires imprégnés par les monuments auxquels il a jadis participé. Et ne lui dites pas que l’on n’y ressent rien, car « site web« , son surnom, ouvrira la porte de son car et vous laissera en plan au beau milieu d’un chemin quelconque mais avec l’atmosphère qui s’y dégagera, vous ne pourrez plus nier le fait qu’il est hanté par les Forçats de la route   

https://twitter.com/OffredoYoann/status/889496390866542598

#ilestbeautoncartoutbleu

Vidéo – Plongez au coeur de l’équipe Wanty-Groupe Gobert

@TeamWantyGobert

Jan Barta retourne au pays chez Elkov – Author Cycling Team

Membre de la formation Bora-Hansgrohe jusqu’à cette saison, Jan Barta a décidé de retourner en République Tchèque. Il a signé pour les trois prochaines saisons en faveur de la formation continentale (3e division) Elkov – Author.

Jan Barta avec un nouveau maillot

Le moment est venu de revenir dans son pays d’origine ! A 32 ans, Jan Barta entame la dernière ligne droite de sa carrière en rentrant chez lui en République Tchèque. C’est loin d’être une retraite, car il va poursuivre au minimum trois ans, mais rejoint une équipe avec un niveau moindre, Elkov – Author. Membre depuis huit saisons complètes de la Bora-Hansgrohe, ex-Team Netapp, le Tchèque avait une place de capitaine de route dans cet effectif. Cinq fois champion national sur le contre-la-montre, il a démontré toutes ses années ses qualités de rouleur très précieuses pour le collectif. C’est à présent au tour de cette modeste formation continentale de profiter de ses services.

Une expérience à transmettre

Avec six Grands Tours au compteur, Jan Barta sait ce qu’est le haut niveau. Le Tchèque a encore pris part cette saison au Giro en signant son meilleur résultat sur le contre-la-montre final avec une belle sixième place. Dans des courses de second rang, voire davantage, ce gros point fort devrait lui permettre d’engranger quelques succès et donc d’en apporter à sa nouvelle équipe. Pas tellement habitué à gagner, c’est avant tout un équipier remarquable qui s’est notamment sacrifié pour Peter Sagan, son leader charismatique. Dans cette nouvelle configuration, bien sûr, ce sera différent, mais il en reste pas moins que Jan Barta devrait continuer à s’illustrer. Un apport considérable pour le reste de l’effectif, surtout les plus jeunes, qui auront un bel exemple à suivre.

Fiche du coureur

Holowesko-Citadel devient une formation Continental Pro

Créée en 2008, l’équipe américaine Holowesko-Citadel continue de gravir les étapes. Évoluant actuellement sous le statut Continental, elle va passer en Continental Pro (2e division) dès l’entame de la saison cycliste 2018.

Holowesko-Citadel, un cran de plus

Il y a des jours marquants pour toutes équipes. Ce 28 novembre 2017, Holowesko-Citadel n’est pas près de l’oublier. L’équipe dirigée par le célèbre George Hincapie vient de recevoir une excellente nouvelle pour la poursuite de son développement. L’UCI lui a accordé le fait d’évoluer sous une licence Continental Pro, soit la deuxième division du cyclisme mondial, ce qui ouvre forcément des perspectives. L’organisation internationale estime qu’elle remplit tous les critères pour accéder à ce niveau. Elle rejoint notamment les formations Cofidis, Direct Energie ou encore Wanty-Groupe Gobert pour ne citer que celles-ci. Une véritable aubaine à cette période de l’année, alors que la prochaine saison cycliste approche à grands pas.

Une nouvelle adversité

En étant désormais une équipe de seconde division, Holowesko-Citadel peut viser plus haut. En terme de participation, cela leur donne accès de manière automatique à de nouvelles courses beaucoup plus réputés. Habitué au circuit nord-américain, une épreuve World Tour telle que le Tour de Californie constitue un sommet de la saison. Mais une invitation sur les classiques de Montréal et de Québec au mois de septembre pourrait devenir également un objectif concret. En tout cas, George Hincapie est confiant sur les prochains mois de compétition, attendant ça avec une certaine impatience. « Nous avons un groupe de gars forts pour notre première année comme équipe Continental Pro. » A cet instant, ils sont seize à composer cet effectif.

Fiche de l’équipe

Effectif Holowesko-Citadel : Nicolai Broechner, Miguel Bryon, Evan Bybee, Ruben Companioni, Andrew Dahlheim, TJ Eisenhart, Andzs Flaksis, Bryan Gomez, Grant Koontz, Andrei Krasilnikau, Joe Lewis, Fabian Lienhard, John Murphy, Brendan Rhim, Brayan Sanchez, Morgan Schmitt.

Alberto Contador : « Je veux rendre au cyclisme ce qu’il m’a donné »

À l’occasion du « Europa Press Sports Breakfasts » qui se tenait ce mardi matin à Madrid où il était invité, Alberto Contador a abordé de nombreux sujets. Il parle notamment de sa carrière, de son nouveau projet et aussi de dopage.

15 ans d’une carrière « intense et prenante »

Vainqueur des trois grands Tour (Trois Vuelta, deux Giro et deux Tour de France), Alberto Contador aura connu une carrière riche en succès. Présent ce mardi matin au « Europa Press Sports Breakfasts » qui avait lieu à Madrid, l’Espagnol a parlé de ses 15 années au plus haut niveau. Des paroles relatées via le site de son équipe Polartec Kometa Cycling Team  « Ça a été intense et prenant pendant 15 ans, j’ai toujours tout donné pour la victoire, des fois j’ai été privé de podiums et de victoires, mais le vélo c’est du spectacle et des émotions. »

Pour sa dernière participation à la Vuelta cet été, le « Pistolero » a glané sa dernière victoire d’étape à Angliru. Un moment important pour lui, qui lui a permis en quelque sorte, de terminer sa carrière sur une bonne note. « Sur la Vuelta, je n’avais plus aucune chance de remporter le général dés le troisième jour en Andorre, j’ai donc pu courir comme je le voulais, sans calculer. […] Quand on m’a dit que les gens ont pleuré lors de l’étape d’Angliru cela m’a excité et m’a rendu fier. »

Le dopage d’hier et d’aujourd’hui

La question du dopage n’a pas été écartée lors de cette conférence où son cas a été évoqué. Contrôlé positif au clentubérol en juillet 2010, Alberto Contador avait été condamné à deux ans de suspension en février 2012 et s’était vu retirer sa victoire sur le Tour 2010 et le Giro 2011. Une partie de sa carrière qu’il n’oublie pas. « C’est la chose la plus dure qui peut vous arriver au niveau sportif et personnel. Je me suis battu durement pour montrer que ce n’était pas une affaire de dopage et les personnes qui suivaient l’affaire auraient vu que ça ne l’était pas, mais des fois, il n’y a pas de justice. »

Le coureur espagnol n’a pas éludé le dopage mécanique qui semble prendre de l’ampleur depuis quelques temps, notamment avec le cas Fabian Cancellara. Un problème auquel il ne croit pas. « Je ne crois pas en l’utilisation de moteur au top niveau de course, ça ne m’a jamais traversé l’esprit. Si j’avais vu ça, je serais resté à la maison. Fabian Cancellara a montré de quoi il était capable tout au long de sa carrière et n’avait pas besoin de ce genre de pratique. »

Une reconversion, toujours dans le cyclisme

Depuis sa retraite, Alberto Contador garde un pied sur la pédale avec son équipe de Continental Tour, la Polartec Kometa Cycling Team, qu’il dirige avec son ami Ivan Basso, ainsi qu’avec sa fondation. Un après carrière évident pour cet amoureux du vélo. « Je suis une personne très active, je ne peux pas rester à la maison, j’ai cette fondation avec l’objectif de rendre au cyclisme ce qu’il m’a donné ». Son but est de donner aux jeunes un cadre afin de se développer « à travers les sports et le cyclisme qui possèdent des valeurs importantes ».

Tom Dumoulin au Giro 2018 pour défendre son titre ?

Vainqueur de la dernière édition du Giro, Tom Dumoulin n’écarte pas la possibilité de défendre son titre en mai prochain. Le Néerlandais connaît son programme de compétitions, mais ne le révélera qu’au mois de janvier lors de la présentation de Sunweb.

Tom Dumoulin, le Giro avec lui ?

Un revirement de situation ou pas ? Attendu en 2018 sur le Tour de France, Tom Dumoulin pourrait bien rester sur le Tour d’Italie, révèle la Gazzetta dello Sport.. Mais le Néerlandais souhaite laisser planer le doute complet sur une éventuelle participation. Impossible de savoir à l’heure actuelle quelles sont les intentions du dernier vainqueur du maillot rose. Présent à la cérémonie de présentation du Giro 2018 demain, cela ne changera rien à sa décision finale. Son calendrier pour la prochaine saison est déjà arrêté, mais seul lui et les membres de la Sunweb savent. Soit il décide de défendre son titre acquis sur les routes italiennes, soit le champion du monde du contre-la-monde veut se frotter à la Grande Boucle.

Le duel pour l’année prochaine ?

Ils sont nombreux à attendre Tom Dumoulin se confronter à Christopher Froome. Avec cinq années de différence, il n’y en aura pas forcément énormément. Pour beaucoup, le Néerlandais est le seul à pouvoir inquiéter le Britannique sur une course par étapes de trois semaines. Aussi talentueux sur le contre-la -montre, voire même supérieur, le leader de la Sunweb devient un grimpeur redoutable depuis son dernier Giro. Une combinaison parfaite qui peut permettre de viser d’autres succès dans les Grands Tours. Sans mettre la concurrence de côté, le premier duel pourrait finalement se dérouler en Italie contre toute attente. A moins que la Grande Boucle ne tienne toujours la corde pour ce combat de titans.

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Transferts terminés pour Astana qui confirme 30 coureurs pour 2018

L’équipe kazakh Astana a confirmé la fin de ses transferts ce mardi et va donc préparer la saison 2018 avec 30 coureurs mais sans réel leader suite au départ de Fabio Aru chez UAE Team Emirates.

Six arrivées pour autant de départs

Astana va pouvoir lancer sa saison ! L’équipe managée par Alexandre Vinokourov a confirmé ce mardi que « sa campagne de transferts pour 2018 était terminée ». Ce sont en tout 30 coureurs qui composeront le groupe avec six nouvelles têtes : Magnus Cort (Danemark), Omar Fraile (Espagne), Yevgeniy Gidich (Kazakhstan), Jan Hirt (République Tchèque), Hugo Houle (Canada) et Davide Villella (Italie).


Ces arrivées viennent donc compenser les six départs de Matti Brechel (Danemark), Andrei Grivko (Ukraine), Paolo Tiralongo (Italie), Arman Kamyshev (Kazakhstan), Artyom Kazharov (Kazakhstan) et Fabio Aru (Italie). Ce dernier, parti chez UAE Team Emirates, est d’ailleurs une grande perte pour l’équipe kazakh. Le champion d’Italie était le leader incontestable et le seul capable de rivaliser avec les autres coureurs de top niveau mondial, en atteste sa cinquième place lors du dernier Tour de France. Alexandre Vinokourov n’a d’ailleurs pas apprécié sa décision tardive.

Quel leader pour Astana ?

La question du leadership au sein de la formation est légitime et deux noms viennent rapidement en tête : Jakob Fuglsang et Miguel Angel Lopez. Les deux grimpeurs auront une carte à jouer dans l’équipe mais auront-ils les capacités nécessaires pour aller chercher une victoire finale sur un grand tour ? La saison à venir nous le dira sûrement. À moins qu’un autre coureur ne sorte du lot.

Les 30 coureurs d’Astana pour la saison 2018 : Pello Bilbao (Espagne), Zhandos Bizhigitov (Kazakhstan), Dario Cataldo (Italie), Sergei Chernetckii (Russie), Magnus Cort (Danemark), Laurens De Vreese (Belgique), Daniil Fominykh (Kazakhstan), Omar Fraile (Espagne), Jakob Fuglsang (Danemark), Oscar Gatto (Italie), Yevgeniy Gidich (Kazakhstan), Andriy Grivko (Ukraine), Dmitriy Gruzdev (Kazakhstan), Jesper Hansen (Danemark), Jan Hirt (République-Tchèque), Hugo Houle (Canada), Tanel Kangert (Estonie), Truls Korsaeth (Norvège), Bakhtiyar Kozhatayev (Kazakhstan), Miguel Ángel López (Colombie), Alexey Lutsenko (Kazakhstan), Riccardo Minali (Italie), Moreno Moser (Italie), Luis Leon Sanchez (Espagne), Nikita Stalnov (Kazakhstan), Ruslan Tleubayev (Kazakhstan), Michael Valgren (Danemark), Davide Villella (Italie), Artyom Zakharov (Kazakhstan), Andrey Zeits (Kazakhstan).

Fiche de l’équipe

Klaas Lodewyck nouveau directeur sportif de BMC Racing Team

Occupant le poste de directeur sportif avec l’équipe de développement de la BMC, Klaas Lodewyck va cette fois diriger les professionnels. Il prend la place laissée vacante par Yvon Ledanois parti vers Fortuneo-Oscaro.

Klaas Lodewyck promu chez BMC

Un signal fort ! Après avoir travaillé deux saisons au sein de l’équipe de développement de la BMC, Klaas Lodewyck gagne en grade. En effet, le Belge va se retrouver directeur sportif dans l’effectif composé de coureurs professionnels. C’est une belle promotion et une sacrée marque de confiance de la part de son employeur. Jim Ochowicz, le directeur général, s’estime ravi pour le Belge. « Quand une équipe de notre directeur des sports est devenue disponible, Klaas Lodewyck a été notre premier choix pour plusieurs raisons. Il avait fait du bon travail avec l’équipe de développement de BMC et nous avait aussi rejoint pour quelques courses ces deux dernières années où il nous a montré ses compétences en tant que directeur sportif. »    

https://twitter.com/BMCProTeam/status/935433081842003968

Malheureusement disparu en cette fin d’année, l’équipe réserve de la BMC a tout de même permis à Klaas Lodewyck de faire ses armes. Pendant deux années complètes, il a pu accompagné et suivre la progression de jeunes talents en les dirigeant sur plusieurs courses. A présent, le Belge va passer une dimension supplémentaire à l’échelon des professionnels qu’il connaît pour certains. Professionnel entre 2012 et 2015 dans cette même équipe, il est désormais un habitué de la maison, ce qui est un atout considérable. Et puis, l’ex-coureur a déjà occupé cette fonction de directeur sportif sur quelques courses cette saison. A l’image de l’Arctic Race of Norway remporté par la BMC avec Dylan Teuns.

Le grand saut

Ce sera donc la première saison où Klaas Lodewyck sera en permanence avec l’effectif professionnel. Il est impatient d’en découdre. « Je suis très heureux de rejoindre BMC Racing Team en tant que directeur sportif car c’est un rêve devenu réalité après avoir été contraint de prendre sa retraite. Après être devenu directeur sportif de l’équipe de développement de BMC, mon objectif était de devenir une équipe de WorldTour. J’ai beaucoup appris au cours des deux dernières années avec les jeunes pilotes, surtout sur la façon de gérer les coureurs, de leur parler et de faire face aux problèmes. » C’est le cinquième directeur sportif avec Fabio Baldato (ITA), Valerio Piva (ITA), Maximilian Sciandri (ITA) et Jackson Stewart (USA).

Site de l’équipe

Cédric Vasseur (manager général) détaille son projet chez Cofidis

Manager général de l’équipe Cofidis (2e division) depuis fin octobre, Cédric Vasseur a exposé son projet pour la saison 2018 sur le plateau de nos confrères de Wéo TV ce lundi. L’ancien coureur et consultant nourrie quelques ambitions.

Objectif : victoire d’étape sur le Tour de France

Un mois seulement après sa prise de fonction chez Cofidis, Cédric Vasseur a déjà un plan d’action pour redonner des couleurs à une formation nordiste en perte de vitesse depuis quelques saisons. Le nouveau manager général a profité d’un entretien chez Wéo TV pour donner plus de détails sur les objectifs de la saison à venir. « On pense tous à Paris-Roubaix parce que ça nous concerne directement. L’année prochaine est une année particulière puisque l’étape des pavés du Tour de France va ressembler à un mini Paris-Roubaix, on aura quasiment 22 kilomètres. Ces deux courses nous tiennent à cœur. On a le Grand Prix de Denain qui est un petit peu une nouvelle version, qui va proposer beaucoup de pavés. Les Quatre Jours de Dunkerque pour la région. Les rendez-vous ne manquent pas je pense au Grand Prix de Fourmies en fin de saison, au Grand Prix d’Isbergues donc il y a de quoi faire. Et puis les grands rendez-vous que sont Milan – San Remo et le Tour de France. »

La Grande Boucle semble être d’ailleurs l’objectif numéro un pour Cédric Vasseur qui souhaite redorer le blason de l’équipe qui n’a pas remporté de victoire d’étape depuis près de 10 ans (Sylvain Chavanel en 2008).  L’étape entre Arras et Roubaix (157 km) le 15 juillet et ses secteurs pavés est notamment celle qui l’intéresse le plus, même si l’important reste juste une victoire.  « Nous allons être privilégiés parce qu’en habitant dans la région on va pouvoir faire venir des coureurs pour faire une reconnaissance de ces secteurs pavés. Si on devait choisir une étape ce serait celle là qu’on cocherait. Mais le Tour de France est une épreuve tellement difficile qu’on ne va pas faire la fine bouche. L’objectif est de renouer avec la victoire sur le Tour. […] Ça fait neuf ans que Cofidis n’a pas brillé sur les routes du Tour, je pense que c’est assez long. »

Construire un groupe avec « de grands talents »

Pour arriver à ses fins, le manager général pourra s’appuyer sur un groupe avec de l’expérience, mais aussi avec des jeunes en devenir. Un melting-pot qu’il faudra gérer pour obtenir des résultats. « Le potentiel de l’équipe est énorme on a vraiment des coureurs de grand talent. Le gros de mon travail va être d’essayer d’inculquer une certaine dynamique collective qu’on a perdu et qui est essentielle à la performance. On a l’un des meilleurs sprinters du monde en la personne de Nasser Bouhanni. Le champion d’Espagne Jesus Herrada va nous rejoindre pour l’année prochaine. On a donc des éléments primordiaux. On a aussi Christophe Laporte qui est probablement l’un des futurs grand de demain. Mon travail va être essentiellement d’essayer de mettre tous ces coureurs sur la même ligne et puis d’essayer de créer un vrai scénario. »

Cédric Vasseur se veut donc optimiste et croit en ses coureurs. Il va pouvoir tester tout cela dans une semaine avec le retour à l’entraînement. « Je crois que ce qui compte dans un premier temps c’est de créer un certain état d’esprit et de travailler dessus. Essayer d’exploiter le potentiel de chacun dans les meilleures dispositions. On a un premier stage qui va se dérouler du 5 au 13 décembre en Espagne. On va enchaîner sur un deuxième stage en janvier avant le début des compétitions et nous serons prêts fin décembre pour les premières compétitions. »

« Une finalité » de devenir manager général

L’ancien coureur et consultant est aussi revenu sur son choix de devenir manager général. « Pour moi c’est un challenge magnifique, après une carrière de cycliste de 15 ans, après avoir travaillé pour les médias, avoir collaboré avec les grands organisateurs comme ASO. C’était aussi une finalité pour moi, pour certains une évidence. Je crois que quand l’opportunité s’est présentée, il fallait la saisir. » En tout cas ce nouveau challenge ne semble pas effrayer Cédric Vasseur.

Fiche de l’équipe

Bilan équipes : Quick-Step Floors, la culture de la gagne

Deuxième meilleure équipe du World Tour en 2017, Quick-Step Floors est la formation qui détient le plus grand nombre de succès. Avec 56 victoires ajoutées au palmarès dont plusieurs très prestigieuses, cette saison fut remarquable à plus d’un titre.

Quick-Step Floors dans le gotha mondial

C’est la référence du cyclisme mondial ! Elle l’a encore prouvé sur cette saison cycliste 2017. La Quick-Step Floors avec son effectif riche et complet était une nouvelle fois attendue au tournant. Mais comme à son habitude, la formation belge a su répondre présent quand il fallait. Avec plusieurs coureurs aux qualités hors normes, cette équipe brille sur tous les terrains et toutes les courses de l’année sans exception. Aucun autre adversaire peut se targuer d’avoir une telle densité, qui devient même de plus en plus impressionnante. En tenant compte uniquement des épreuves de référence, celles du World Tour, c’est 30 victoires cumulées dont 16 sur les Grands Tours et un Monument. Tout simplement exceptionnel.

La razzia avait commencé dès le mois de janvier. Sur le Tour de San Juan (2.1), disputé en Argentine, la Quick-Step Floors ne s’est pas privé en glanant cinq succès par l’intermédiaire de ses sprinteurs Ariel Maximiliano Richeze, Tom Boonen, et Fernando Gaviria. Sur les quatorze victoires au total du Colombien, ce sont les quatre acquises sur le Giro qui vont rester comme les plus marquantes. Dominateur au sprint dans ce Grand Tour, il a également terminé avec le maillot par points dans l’escarcelle. C’est celui qui comptabilise le plus grand nombre de victoires en 2017 avec un autre homme rapide, Marcel Kittel. L’Allemand a lui dominé sur le Tour de France. Vainqueur à cinq reprises, ce coureur s’est affirmé comme le meilleur du monde dans cette spécialité. Seul regret, son abandon en troisième semaine, qui l’empêche de remporter le maillot vert.

Devant sur toutes les courses

Il n’y pas que dans le sprint que Quick-Step Floors excelle, comme le prouve ses résultats globaux dans les courses par étapes et les classiques. Chaque année, la pression est toujours aussi forte sur cette équipe quand arrive les flandriennes. Ne pas gagner au moins une course relève du drame absolu et de l’échec total. Mais cette année, ce fut le parfait opposé grâce à Philippe Gilbert. Avec le maillot de champion de Belgique sur les épaules, il s’est imposé sur le mythique Tour des Flandres en solitaire. De quoi rendre une saison déjà réussie, mais il s’est pas arrêté là. Victorieux deux semaines après de l’Amstel Gold Race, le coureur wallon était véritablement au sommet de son art en ce printemps.

Dans une forme physique similaire, Matteo Trentin va pour sa part finir en trombe cette saison cycliste. Vainqueur de la classique des feuilles mortes, le Paris-Tours, l’Italien va surtout écraser la concurrence sur la Vuelta. Il va être l’homme fort de ces trois semaines de course en remportant quatre étapes, à chaque fois au sprint. Mais il n’est pas le seul à briller sur les routes espagnoles. Deux autres coéquipiers vont décrocher le graal. Yves Lampaert a remporté la seconde étape lui permettant de porter le maillot rouge. Et du côté français, Julian Alaphilippe est revenu au premier en devançant le reste des coureurs à Xorret de Cati. Un retour fracassant après une longue période d’indisponibilité suite à une chute au Tour du Pays Basque.

Progresser dans les classements généraux

En manque d’un leader capable de disputer la victoire finale d’un Grand Tour, Quick-Step n’a pas démérité tout de même. Arrivé sixième au final du Tour de France, Dan Martin continue de progresser en montagne. L’Irlandais devient de plus en plus régulier sur les épreuves de trois semaines, et devient un candidat crédible pour aller sur le podium. Pour la première place, c’est encore une autre histoire. C’est ce que pourrait viser Bob Jungels à l’avenir. Dans une phase de progression, le Luxembourgeois doit se parfaire surtout dans la haute montagne où il affiche quelques limites face aux meilleurs. Cela ne l’empêche pas de faire à nouveau un top 10 (8e) sur le Giro 2017. Avec des qualités indéniables de rouleur, c’est un sérieux prétendant. De quoi envisager des lendemains radieux pour la Quick-Step Floors, présente sur tous les plans, quel que soit le moment de l’année.

Fiche de l’équipe

Greg Van Avermaet vise les Strade Bianche et le Tour des Flandres

Numéro un mondial au terme de cette saison cycliste 2017, Greg Van Avermaet est déjà impatient de commencer la nouvelle. Avec comme priorités les Strade Bianche et le Tour des Flandres, ce n’est pas l’ambition qui manque au coureur de la BMC.

Greg Van Avermaet prêt pour 2018

Magique, exceptionnel, incroyable,… Les derniers mois passés par Greg Van Avermaet ont été au-delà de toutes les espérances. Auteur d’une remarquable année, le Belge a été surtout l’homme fort du dernier printemps. Vainqueur de toutes les classiques pavés mis à part le Tour des Flandres, c’était à chaque course une véritable démonstration. Impressionnant à tous points de vue, le Belge ne pouvait pas prétendre à un meilleur scénario que celui-ci. Logiquement beaucoup de coureurs pourraient se satisfaire de ces résultats hors normes, mais pas lui. Le leader de la BMC en veut toujours lus, et sait à quoi s’attaquer en priorité pour l’année à venir.

Déterminé, le dernier champion olympique s’est confié au site d’information DH.be. « Faire aussi bien ou mieux que l’an dernier dans mes deux classiques préférées, deuxième du Tour des Flandres et premier de Paris-Roubaix, sera difficileMais l’année prochaine, je viserai spécialement les Strade Bianche et, surtout, le Tour des Flandres. Pour un coureur flamand, c’est vraiment la classique au-dessus des autres. » Deuxième de la dernière édition et devancé par Philippe Gilbert, il compte bien accrocher ce Monument à son palmarès. A 32 ans, c’est l’un de ses derniers objectifs majeurs avec la course italienne. Aussi deuxième cette année, cette épreuve fait encore partie de celles qui se refusent à lui. Mais ce n’est peut-être qu’une question de temps.

Se donner les moyens de réussir

En axant sa saison sur les Strade Bianche et le Tour des Flandres, ne pas remplir l’un de ses deux objectifs au minimum serait une déception légitime. D’autant plus que le vainqueur de Paris-Roubaix 2017 se sent mieux que l’an dernier à la même époque, c’est dire. « Sans cette blessure, il y a une énorme différence avec l’an dernierAu moment de reprendre l’entraînement, j’affichais à peine deux ou trois kilos de plus que mon poids de forme. À Gran Canaria, avec une température évidemment meilleure qu’en Belgique, j’ai pu combiner vacances et entraînement.«  Après quelques jours dans son pays, Greg Van Avermaet va s’envoler pour l’Espagne et une échéance importante, le stage de pré-saison.

Fiche du coureur

Bora-Hansgrohe : présentation de l’équipe le 7 décembre

L’équipe Bora-Hansgrohe du champion du monde Peter Sagan va donc se dévoiler ce jeudi 7 décembre. Une présentation qui devrait permettre d’apercevoir les quatre nouveaux arrivants du team allemand.

Bora-Hansgrohe déjà dans les starting-blocks

Après une année 2017 plus qu’aboutie et sa huitième place dans le World Tour, Bora-Hansgrohe va donc lancer sa saison 2018 avec la présentation de l’équipe ce jeudi 7 décembre. L’équipe allemande comptera toujours dans ses rangs le triple champion du monde en titre Peter Sagan et logique leader du groupe. Le Slovaque ne devrait pas manquer de motivation avec dans un petit coin de sa tête l’objectif de glaner un sixième maillot vert sur le Tour de France et de pourquoi pas aller glaner un quatrième titre de champion du monde de suite. Il pourra en tout cas compter sur un groupe quasi inchangé afin de nourrir quelques ambitions et ce dès le Tour Down Under en Australie (16 janvier – 21 janvier 2018) où il donnera ses premiers coups de pédale.

Quatre arrivées et quatre départs

Bora-Hansgrohe a déjà réalisé quelques transferts afin de constituer son groupe pour la saison 2018. Daniel Oss (Italie), Davide Formolo (Italie), Peter Kennaugh (Grande-Bretagne) ainsi que Felix Grossschartner (Autrichien) ont tous les quatre rejoint l’équipe allemande pour deux ans. Ils sont autant à avoir quitter le groupe avec les départs de Jan Barta, Silvio Herklotz, José Mendes et Shane Archbold. En tout, ce sont 27 coureurs qui composent la formation germanique pour l’année à venir.

À vos agendas pour ne pas oublier ce rendez-vous qui, en plus de voir les coureurs, devrait aussi permettre de découvrir la tunique de l’équipe qui risque de changer un peu par rapport à 2017 (sauf pour Sagan, qui conserve bien évidemment son maillot arc-en-ciel de champion du monde).

Fiche de l’équipe

Christopher Froome vers un doublé Giro-Tour en 2018 ?

Vainqueur du Tour de France et d’Espagne dans la même année, Christopher Froome pourrait s’attaquer à un nouveau défi en 2018. La possibilité de voir le Britannique participer au Giro avant la Grande Boucle est plus que jamais d’actualité.

Christopher Froome vers un nouveau défi

Le doublé Giro-Tour, c’est impossible ? Pas pour un homme. Christopher Froome serait prêt à se lancer dans cet immense objectif pour la saison cycliste 2018. D’après Telesport un média néerlandais, des sources internes de RCS (la société organisatrice du Tour d’Italie) auraient confirmé la présence du Britannique. Mais cela reste encore à confirmer définitivement, malgré ces révélations. Le parcours dévoilé dans deux jours pourrait avoir une dernière incidence sur la décision du quadruple vainqueur de la Grande Boucle. Il est en tout cas impatient de le découvrir, comme le prouve son retweet de ce matin. Un indice de plus vers une participation ?

Entrer dans l’Histoire

En étant au départ de la 101ème édition de la course phare italienne, ce serait aussi le grand retour de Christopher Froome sur ces routes. La dernière fois que le Kényan blanc y avait pris part c’était en 2010, un autre temps. Depuis le palmarès s’est considérablement épaissi avec ces multiples victoires en Grand Tour. Il en est à quatre pour le Tour et une pour la Vuelta, seul le Giro lui manque. C’est tout l’enjeu de venir pour s’imposer, car le coureur du Team Sky rejoindrait un cercle très fermé. Seulement six coureurs ont réalisé cet exploit, dont Alberto Contador et Voncenzo Nibali.

Ce serait l’occasion pour Christopher Froome d’égaler un nouveau record. Cette année en effectuant le doublé Tour-Vuelta, c’est uniquement le troisième coureur à avoir fait une telle performance après les Français Jacques Anquetil et Bernard Hinault. Mais la mission qui l’attend s’annonce tout autant compliqué. Les derniers coureurs à avoir tenté tenté le doublé Giro-Tour ont tous échoué. Il faut remonter vingt ans en arrière et Mario Pantani atteindre ce but. S’il parvient à réaliser cette performance, le Britannique se fera une place à coup sûr parmi les plus grands champions du cyclisme.

Fiche du coureur

Robert Marchand s’attaque à un record, de très longue distance !

Comme tout le monde le sait, Robert Marchand détient le record de l’heure dans la catégorie master des + de 100 ans. Au tout début de l’année 2017, sur le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, il a réalisé la meilleure performance mondiale en parcourant 22,547 km. Nous le retrouvons aujourd’hui avec de nouvelles ambitions et pas des moindres. Pour celui qui en piste sur la grande ligne droite de l’espérance de vie, sa prochaine performance n’aurait pas de limite…

L’éternel Robert Marchand a fêté ses 106 ans dimanche

Le petit homme d’1m52 fait la taille XXXXXL dans les habits de la longévité. Il vient de passer la barre des 105 ans. Ce cap n’est à classer dans aucune catégorie, seulement dans l’ordre des choses de son destin. L’ancien gymnaste médaillé « champion de France de la Pyramide» en 1924, va faire une rencontre déterminante un an plus tard qui se transformera en passion de tous les jours. La petite reine par la pulpe du hasard et le fruit de sa conception, fera de lui un amoureux transi jusqu’à penser au professionnalisme. Malheureusement, sa petite taille le recalera au pied de ses plus grandes ambitions par les décideurs de l’existence des autres. Cette mise à l’écart sera mal vécue par Robert Marchand qui abandonnera le cyclisme pendant quelques années. Il ne remontera sur un vélo qu’en 1937. À partir de cette date, plus personne ne lui barrera la route de ses succès existentiels sur fond d’exploits sportifs.

Pas besoin de vélodrome pour établir le nouveau record

Robert Marchand n’a jamais tourné en rond. Malgré ses nombreux records sur des anneaux incurvés, il sort de tout enfermement. Hors catégorie dans plusieurs disciplines. La plus importante est certainement celle à laquelle il s’attaque maintenant. Pourquoi croire aux choses qui s’arrêtent quand elles tournent encore sans la moindre résistance. Vous voyez de quoi je parle. La route est grande ouverte sous vos pas inusables, Monsieur Marchand.

#centenaireavie

Vidéo – L’âge est un leurre pour définir l’amour que l’on porte à la vie

 @Velodrome_nat

Gianni Moscon, taille patron dans le Team Sky pour 2018

Auteur d’une saison cycliste 2017 remarquable, Gianni Moscon prend de l’ampleur au sein de l’effectif du Team Sky. L’équipe britannique en fait désormais un coureur protégé sur plusieurs courses, et la prochaine année devrait confirmer cette dynamique.

Gianni Moscon, un nouveau rôle de leader

En un an, Gianni Moscon a bien grandi ! Cinquième du Paris-Roubaix en avril dernier et troisième du Tour de Lombardie en octobre, l’Italien est capable de briller sur tous les terrains. Faire deux tops 5 sur deux Monuments du cyclisme à 23 ans démontre tout le talent du garçon. Et son employeur la Team Sky en est parfaitement consciente. Son rôle devrait sans doute prendre une envergure supplémentaire en 2018. Lors d’une interview accordée à la Gazzetta dello Sport, le coureur a indiqué qu’il devrait occuper un « rôle de premier plan » sur les classiques du printemps, et en particulier les courses pavés. Adapté à ses caractéristiques, ce sont ces épreuves qui le font rêver, surtout l’Enfer du Nord.

Sur le Tour de France ?

En plus de cette première partie de saison, les responsabilités de Gianni Moscon ne devraient pas en rester là. Dans un rôle différent, il pourrait être dans les huit coureurs participants au Tour de France 2018 avec la Team Sky. Mais le choix doit être encore fait avec le Giro, qui l’attire également. « J’aimerais aller au Tour d’Italie. D’après les rumeurs, il y aurait un contre-la-montre dans le Trentin, que je pourrais disputer avec le maillot de champion d’Italie. Mais l’idée de l’équipe est que je fasse mes débuts sur le Tour de France ». Sa dernière prestation sur la Vuelta 2017 a convaincu les dirigeants. Se montrant comme un équipier efficace et totalement dévoué au service de son leader Christopher Froome, cette association a de grandes chances de se refaire en juillet prochain.

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Team Sky : le maillot pour la saison 2018 a été dévoilé

Le Team Sky a dévoilé ce lundi le maillot que porteront ses coureurs pour la saison 2018. Fini le noir, bonjour à la tunique blanche comme sur le dernier Tour de France.

Des maillots blancs et une bande bleue ciel

Chris Froome et ses coéquipiers vont donc être tout de blanc vêtus en 2018. Le Team Sky a présenté le nouveau maillot ce lundi matin. Depuis 2010 et l’apparition de l’équipe, le noir avait toujours été la couleur prédominante. L’équipe anglaise avait changé ses habitudes en 2017 lors du Tour de France en arborant une tunique blanche avec le nom Sky écrit en bleu ciel. Une idée qui a semble-t-il plu.

Un plébiscite des coureurs et des supporters

Le changement de couleur n’est pas dû au hasard. En effet de nombreuses personnes ont largement plébiscité ce blanc lors du dernier Tour de France comme le rapporte le manager de la Sky Dave Brailsford sur le site de l’équipe : « Nous avons initialement changé pour des maillots blancs lors du Tour de France l’été dernier et ce sont les retours des coureurs et des fans qui nous ont inspiré pour utiliser du blanc pour cette saison 2018. »

Une petite révolution donc. Mais l’équipe a aussi voulu revenir à ses origines en arborant une bande bleue ciel comme à ses débuts en 2010. Un petit côté vintage qui devrait plaire aux supporters un peu nostalgiques.

Fiche de l’équipe

Le Monte Zoncolan, bouquet final de la 14e étape du Giro 2018

Réputée comme l’une des acensions les plus dures et pentues d’Europe, le Monte Zoncolan fera son retour sur le Tour d’Italie. Au programme en fin de deuxième semaine, ce sera l’apothéose d’une journée difficile de haute montagne.

Le Monte Zoncolan au Giro 2018

Quatre ans après ! Le Monte Zoncolan, mythique montée redoutée par tous sera le théâtre de la quatorzième étape du prochain Giro. Le parcours définitif ne sera dévoilé que mercredi, mais quelques éléments sont déjà connus. Une grosse journée de 181 kilomètres va attendre les coureurs, qui n’auront pas uniquement cette ascension à grimper. En effet, cinq difficultés seront réparties tout au long du tracé comme le révèle la Gazzetta dello Sport. Il faudra passer par Monte di Ragogna, d’Avaglio, le Passo Duron et la Sella Valcalda avant de se mesurer au monstre. C’est dire à quel point ce jour pourrait s’avérer décisif dans la course au classement général. Une magnifique opportunité surtout de creuser un écart définitif sur le reste des concurrents et de se rapprocher du maillot rose à une semaine de Milan.

Une étape spectaculaire

Avec plus ou moins d’écart entre les favoris, l’arrivée au sommet du Zoncolan a toujours suscité un grand intérêt auprès du public. Rarement l’occasion se présente de voir des coureurs quasiment à l’arrêt tant les pentes sont raides. Pour rappel, en empruntant le chemin le plus exigent comme prévu, ce sont un peu plus de 10 kilomètres à 11,9% qui devront être escaladés. Mais avec des passages maximales qui excèdent les 22%, un véritable mur. Cependant ente le départ de San Vito al Tagliamento et ces derniers kilomètres, le Passo Duron devrait faire aussi un écrémage. Court mais redoutable avec des pentes au-dessus des 10%, les grimpeurs seront vraiment à la fête. Tous les éléments sur le papier sont faits pour assister à une étape d’anthologie, comme le Tour d’Italie en est fervent. Pour le reste du parcours, il faut encore attendre deux jours.

Site officiel du Giro

Bilan équipes : BMC Racing Team à la hauteur de ses ambitions

Sur le podium du World Tour en troisième position, la BMC Racing Team a engrangé les succès tout au long de la saison. Des performances de premier plan grâce à son effectif complet lui ont permis de se hisser en haut de la hiérarchie mondiale.

BMC Racing Team, un démarrage en trombe

Dès le mois de janvier et la première course de la saison cycliste, la BMC Racing Team plaçait la barre haute. Et elle allait le rester quasiment jusqu’au bout. Victorieux sur le contre-la-montre et la course en ligne du championnat d’Australie avec Rohan Dennis et Miles Scotson, ça ne pouvait pas mieux commencer. Ce fut les deux premiers succès d’une longue série, quarante-huit au total. Un des coureurs majeurs de cet effectif, Richie Porte a une part dans ce bilan. Démarrant de fort belle manière sur le Tour Down Under avec deux étapes à son actif, l’Australien était déjà dans une grande forme. Assommant la concurrence, il remportait le classement général haut la main et sans trop de difficultés.

Un autre homme de la formation américaine enchaînait avec la même efficacité quelques semaines plus tard. Il s’agissait de Ben Hermans premier du Tour d’Oman, une épreuve qui réunit toujours un sacré plateau. Mais c’est surtout Greg Van Avermaet qui va marquer la première partie de l’année 2017. Dominateur sur l’ensemble des courses flandriennes, rarement un coureur avait fait autant impression. Le Belge était digne des Fabian Cancellara et Tom Boonen, derniers grands cyclistes des classiques du nord. En gagnant successivement le Het Nieuwsblad, E3 Harelbeke, Gand-Wevelgem et Paris-Roubaix, personne n’avait réalisé un tel exploit jusque-là. Et dire que seul le Tour des Flandres lui a échappé, terminé à la seconde position derrière Philippe Gilbert.

Une suite mitigée

La phase d’euphorie autour de la BMC Racing Team ne s’est pas arrêté après l’Enfer du Nord. Mais bien évidemment il était difficile de reproduire une performance du même acabit par la suite. Victorieux à deux reprises sur le dernier Giro, l’équipe s’en est plutôt bien tirée avec Silvan Dillier et Tejay Van Garderen. Même si ce dernier a échoué au niveau du classement général. D’ailleurs ce sera la grosse désillusion de cette saison au niveau des Grands Tours. Sans aucun résultats probants, cet objectif en particulier n’a pas du tout été atteint. Attendu au tournant au Tour de France, les ambitions de Richie Porte se sont vite effondrés. Cité parmi les favoris de l’épreuve, l’Australien était dans le coup avant de devoir abandonner sur la neuvième étape et la descente du Mont du Chat. Cruelle déception, ses chances de briller sont désormais comptées à quasiment 33 ans.

Heureusement un coureur a atténué cette triste fin du mois de juillet sur lequel la BMC Racing Team misait de gros espoirs. Dylan Teuns a véritablement marqué la période estivale de toute sa classe. Pendant un mois, tout ce que touchait le Belge, il le transformait en or. En lice sur le Tour de Wallonie, le puncheur s’est imposé sur trois étapes consécutives avec le général dans la foulée. Mais face à une concurrence beaucoup plus relevée sur le Tour de Pologne, inscrite au calendrier World Tour, ce coureur s’est montré toujours aussi impressionnant. Vainqueur d’une étape en costaud, il a tenu bon jusqu’au bout son maillot de leader pour s’offrir la plus belle victoire de sa carrière. Beaucoup se serait contenté de cela. Mais la semaine suivante, c’est l’Arctic Race of Norway qu’il réussissait à inscrire à son palmarès. Un mois de rêve pour lui, et une année réussie pour toute l’équipe.

Fiche de l’équipe

L’équipe Trek-Segafredo fait Paris-Roubaix au mois de novembre !

En cette période où les équipes du World Tour reprennent tranquillement l’entraînement, il y a en une qui tape déjà dans le dur. À défaut de flirter avec la douceur d’un climat ensoleillé, l’équipe Trek-Segafredo s’est entichée à faire une ébauche de son Paris-Roubaix 2018. Toute la formation américaine n’est pas présente sur les pavés du nord, seulement quelques coureurs y préparent dans des soubresauts précoces leur enfer du mois d’avril. Avec une idée derrière la tête, le Tour de France 2018. 

Et si John Dogenkolb remportait Paris-Roubaix 2018

Le rouleur-sprinteur allemand était présent ces dernières heures sur certains secteurs pavés de cette mythique Classique. En reconnaissance dans la rudesse partielle des lieux, son repérage a eu cette faculté primitive de lui faire ressentir à nouveau le parfum tortionnaire de cette course. Vainqueur de l’édition 2015 et 2e en 2014, 2017 ne lui a pas autant réussi. John Dogenkolb s’est classé 10e dans ce que l’on peut considérer comme son retour d’un autre enfer, celui de son accident avec l’équipe Giant-Alpecin un jour de janvier 2016. Percuté violemment par une conductrice anglaise, lui comme beaucoup d’autres coureurs de cette formation, a subi de graves traumatismes. Il fut le seul à en garder des séquelles qui le handicape encore à ce jour et n’a jamais vraiment retrouvé l’usage total de son index droit. Mais mon petit doigt me dit que l’allemand nous prépare de belles choses pour le printemps et l’été. Une victoire le 8 avril 2018 en appellerait une autre entre Arras et Roubaix le 15 juillet. Car l’enfer est toujours pavé de bonnes intentions.

Jasper Stuyven, un outsider à suivre de très près en avril

Au pied de la boîte de Paris-Roubaix 2017, le Belge de l’équipe Trek-Segafredo a bien l’intention de monter dessus lors la prochaine édition et ne cache pas qu’il brigue tout spécialement la première place. Vainqueur de l’épreuve en juniors, Jasper Stuyven, en grand spécialiste des Classiques du printemps, vise un monument et une étape d’un grand Tour dont leur tracé offre de grandes similitudes. En avril découvre-toi d’une file pour aller rafler et en juillet refais ce qu’il te plait, lever les bras à Roubaix.

#souslespaveslaplage

Vidéo – Le Tour de France 2018 aura son « Paris-Roubaix »

@Paris_Roubaix

Les épouses de coureurs cyclistes sont heureuses en ce moment !

« Chéri, qui est-ce qui fait la vaisselle ? Pourquoi tu poses cette question puisque c’est toi qui la fais une bonne partie de l’année. » Les coureurs cyclistes sont encore en vacances malgré le lancement des stages de cohésion en cette fin novembre. Bien qu’ils ne les éloignent pas aussi longtemps de leur famille que lorsqu’ils sont en compétition, cet éloignement donne tout de même le sentiment que la distance va de plus en plus se faire ressentir en créant le manque, tant les départs seront rapprochés même si s’invite la joie de lever les bras sur la ligne d’arrivée.

Les coureurs cyclistes n’abandonnent pas, la famille…

Depuis quelques saisons, on voit les femmes de coureurs cyclistes venir de plus en plus nombreuses sur les courses. Une mode des plus utiles qui n’a pas d’autre intention que de réduire la longue absente qui sépare les maris du foyer conjugal. Elles amènent, presque sous le bras, enfants et cocon familial dans l’itinérance de leur mari. Cette dévotion pour garder les liens soudés à aussi ce rôle de remonter le moral de ceux qui n’abandonnent pas, la famille et son attente. Le métier de coureur cycliste à autant d’avantages que de contraintes dans le déroulement d’une vie de couple. La place du père doit se faire ressentir même à des centaines de kilomètres de celle-ci, et les mères sont de formidables sportives de l’affectif qui réalisent cet exploit.

La trêve hivernale est aussi le temps des enfants retrouvés

Crédit photo : Twitter Lars Boom

Aux portails des écoles, on trouve les femmes de coureurs lâchant leurs enfants dans la masse d’écoliers. Des matins de toutes saisons, ou presque, qui se multiplient par dizaine dans le calendrier scolaire et sportif de leur mari. L’hiver à l’avantage de réunir tout le monde sous le même toit. Les papas ont mis le vélo de côté, mais sûrement pas leurs têtes blondes. Une trêve qui n’en est pas une finalement sous l’angle initiateur. Le corps a lâché, mais pas l’esprit !

https://twitter.com/chrisfroome/status/933684734470905856

Vidéo – Peta Cavendish parle de son bonheur en famille sur la course

@ClaMorandini

Vincenzo Nibali, coureur cycliste italien de l’année 2017

Vincenzo Nibali (33 ans) a été sacré, à l’issue de la saison cycliste 2017, une nouvelle fois coureur cycliste italien de l’année. Depuis 2010, et à l’exception des années 2011 et 2016, le Requin de Messine a été élu pour la sixième fois meilleur coureur cycliste transalpin. Face à ses adversaires, sa nouvelle victoire sur le Tour de Lombardie, a fait la différence.

Vincenzo Nibali succède à Giacomo Nizzolo

Avec quelque 710 points récoltés dans le cadre de cette 44e élection le coureur de l’équipe Bahrain-Merida, avec laquelle il est sous contrat jusque fin 2019, a largement devancé ses adversaires et compatriotes. Matteo Trentin, Diego Ulissi, Fabio Aru et Elia Viviani ont respectivement glané 490, 425, 360 et 325 points. Vincenzo Nibali succède ainsi à Giacomo Nizzolo.

Cette saison, Nibali a fait preuve d’une belle régularité. Après avoir débuté en janvier en Argentine, sur le Tour de San Juan (2.1), le Sicilien a notamment terminé 3e du Giro d’Italia et 2e de la Vuelta, avec deux victoire d’étapes à la clef, puis il s’est offert une nouvelle magnifique victoire sur Il Lombardia qu’il avait déjà remporté en 2015. L’aîné des Nibali a signé cette saison son 50e succès depuis son passage chez les pros en 2005, et c’était au sein de la prestigieuse Fassa Bortolo.

Yoann Offredo condamné à 700 euros d’amende

Pris dans une altercation avec un automobiliste en avril dernier, l’affaire concernant Yoann Offredo a été jugée par la justice. Le tribunal d’Evry a finalement décidé de sanctionner les deux parties d’une amende.

Conflit entre Yoann Offredo et un automobiliste

Rappelez-vous, cette histoire avait fait du bruit en avril. Parti pour une sortie d’entraînement ordinaire dans l’Essonne, tout ne s’était pas passé comme prévu pour Yoann Offredo. Le coureur de la Wanty-Groupe Gobert a eu une discussion vive avec un automobiliste qui l’avait frôlé ainsi que de deux de ses amis. Cela a empiré par la suite. Des coups sont partis, provoquant de multiples blessures au cycliste professionnel. Un nez cassé, des douleurs aux côtes, des hématomes lui ont valu un arrêt de travail d’une dizaine de jours pendant le printemps. Victime d’une agression, le Français n’avait pas hésité à publier une photo personnelle le montrant complètement en sang. Cette image marquante avait été commentée de nombreuses fois.

Une condamnation pour tous

Mais ce jeudi, le tribunal d’Evry a estimé que dans ce conflit, Yoann Offredo était aussi en faute. Les juges ont estimé que le coureur avait frappé le conducteur et sa passagère. Pour cela, la condamnation est de 400 euros d’amende avec sursis et à 300 euros de dommages et intérêts, relate le Parisien. C’est exactement le même montant de 700 euros pour le chauffeur de la voiture et la passagère qui l’accompagnait. A une nuance près que la totalité de l’amende est avec sursis. Un autre cycliste a été sanctionné de 200 euros avec sursis. L’épisode est désormais définitivement clos.

Fiche du coureur

Réaction du conducteur : «Nous n’avons rien contre les cyclistes et nous ne cherchons pas les problèmes. Mais des fois, ils abusent !» 

Réaction de la passagère : «Je suis sortie pour défendre mon collègue, j’ai eu peur pour lui. C’est un épisode malheureux et je regrette que cela finisse comme cela.»

Réaction de Yoann Offredo : «Cela fait dix-huit ans que je suis coureur cycliste et chaque jour je fais face aux comportements des automobilistes et aux provocations sur la route, mon lieu de travail, souligne-t-il. Évidemment, je n’y réponds pas, sinon je ne ferais que cela de mes journées !»

Fabio Aru choisit le Giro et la Vuelta pour la saison 2018

A quelques semaines de la reprise, le programme de course de Fabio Aru pour la saison cycliste 2018 est désormais connu. La Gazzetta dello Sport révèle que l’Italien fera deux Grands Tours, le Giro et la Vuelta.

Pas de Tour de France pour Fabio Aru

Pour la saison cycliste 2018, Fabio Aru a fait son choix ! En ce qui concerne les Grands Tours, ses courses favorites, ce sera le Giro puis la Vuelta. Un changement par rapport à cette année où l’Italien avait fait le Tour de France et le Tour d’Espagne dans la foulée. La volonté est claire pour le nouveau coureur d’UAE Team Emirates, c’est de revenir sur son Grand Tour national. Après de belles réussites en 2014 avec une troisième place et en 2015 avec la seconde position, une blessure au genou l’avait contraint à renoncer en mai dernier. Son objectif est de l’emporter pour ajouter cette course par étapes de trois semaines à son palmarès. Le Sarde détient déjà une victoire finale sur la Vuelta 2015.

Revenir au top niveau

Cela fait plus de deux ans que Fabio Aru n’a plus connu les joies d’un succès au classement général d’un Grand Tour. Un temps qui commence à être long pour le champion d’Italie. En changeant de formation d’Astana vers UAE Team Emrates, il n’aura plus de questions à se poser sur un éventuel rôle de leader. Ce sera le seul et toute l’équipe sera construite autour de lui pour remplir ses objectifs. Pour le coureur de 27 ans, c’est aussi l’occasion de faire mieux que cette année qui reste frustrante. Cinquième du Tour malgré deux jours en jaune et treizième au final de la Vuelta, ces résultats n’étaient pas à la hauteur de ses ambitions. Peut-être que la prochaine saison sera différente et marquera son retour au premier plan.

Arriver en forme

Pour tout objectif, dont les Grands Tours, plusieurs courses pour monter en puissance sont utiles et nécessaires. Sa première apparition devrait se faire sur une épreuve World Tour, le Tour d’Abu Dhabi, disputé à la fin du mois de février. Ensuite, le grimpeur italien va participer au Tirreno-Adriatico, au Tour de Catalogne et au Tour des Alpes, ultime répétition avant le premier Grand Tour de l’année. Cependant, ce calendrier avant le Giro n’est pas définitif pour Fabio Aru. Des courses et non des moindres pourraient s’ajouter selon la décision prise par le coureur et l’encadrement. Voir le porteur du maillot transalpin sur le Milan-San Remo et Liège-Bastogne-Liège reste une éventualité.

Fiche du coureur