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UAE Team Emirates avec l’habitué Diego Ulissi sur le Tour Down Under

Après une saison 2018 en demi-teinte, UAE Team Emirates a l’occasion de débuter 2019 sur de meilleures bases. En alignant une nouvelle fois l’Italien Diego Ulissi sur le Tour Down Under, l’équipe émiratie s’offre de belles chances de victoire, et ce, dès la première épreuve du calendrier World Tour.

Diego Ulissi, souvent placé, mais jamais vainqueur du Tour Down Under

Pour entamer sa saison, Diego Ulissi a donc une nouvelle fois choisi de commencer par le Tour Down Under. Il faut dire que cette course australienne lui réussit particulièrement bien depuis plusieurs années. En effet, le puncheur de 29 ans y a terminé 3ème en 2014 (avec une victoire d’étape), 5ème en 2017, et 4ème l’an passé. Cette régularité fait donc tout naturellement de lui un des favoris de cette édition 2019.

N’ayant remporté qu’une seule victoire d’étape sur le Tour de Suisse la saison passé, le coéquipier de Fabio Aru aura a cœur de s’illustrer sur un course qu’il affectionne : « Je suis très motivé à l’idée de démarrer ma saison en Australie, c’est une très belle course compte tenu du parcours et du niveau des participants ». Cependant, comme l’explique Ulissi depuis le site internet de sa formation, cette année plus que jamais, la concurrence sera rude, du fait de la présence d’excellents coureurs tels que Richie Porte, Rohan Dennis, ou encore le vainqueur sortant Daryl Impey.

Pour performer sur les route australiennes, l’italien pourra s’appuyer sur des coéquipiers de choix, comme le polyvalent et talentueux Jan Polanc, ou encore le très expérimenté Rory Sutherland.

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Composition d’UAE Team Emirates sur le Tour Down Under

  • BYSTROM Sven Erik
  • SUTHERLAND Rory
  • OLIVEIRA Ivo
  • PHILIPSEN Jasper
  • POGACAR Tadej
  • POLANC Jan
  • ULISSI Diego

https://twitter.com/TeamUAEAbuDhabi/status/1082594477225725952

Chloe Hosking décroche la 4e étape, Amanda Spratt gagne le général

Sans surprise, la quatrième et dernière étape du Tour Down Under à Adelaide s’est conclue par un sprint. Après 42,5 kilomètres, Chloe Hosking (Alé Cipollini) s’est avéré la plus rapide devançant Letizia Paternoster (Trek-Segafredo) vainqueur en ouverture et Rachele Barbieri (Bepink). Terminée dans le peloton, Amanda Spratt a connu aucune difficulté pour s’adjuger à nouveau le classement général comme en 2018.

Les Australiennes terminent en beauté le Tour Down Under

En 2018, le Tour Down Under féminin s’était terminé par la victoire d’étape de Chloe Hosking et le gain du général d’Amanda Spratt. Un an plus tard, c’est le même scénario qui s’est reproduit. La première citée s’est imposée au sprint tandis que sa compatriote a remporté une nouvelle fois l’épreuve. Pour l’Australie en général, ce fut une très belle édition avec trois succès sur quatre étapes et la victoire finale. Difficile donc de prétendre à mieux.

Pour ce qui est en particulier de cette dernière journée, il n’y avait d’énorme suspense quant à l’issue. Sur un tracé tout plat, il était à prévoir que les meilleures sprinteuses du peloton allaient se livrer bataille et c’est ce qui a eu lieu. Mais l’arrivée, elle, n’a pas manqué d’intérêts. Cela s’est même joué de très peu pour la victoire. Juste avant de couper la ligne d’arrivée, Chloe Hosking a réussi à prendre le meilleur sur Letizia Paternoster devant se contenter du deuxième rang. Sinon, Amanda Spratt leader au général a passé une journée clame dans le peloton avant de terminer tranquillement en laissant les reines de la dernière ligne droite s’exprimer.

https://twitter.com/tourdownunder/status/1084321251940655105

https://twitter.com/wcsbike/status/1084365420264599552

https://twitter.com/tourdownunder/status/1084318892237832192

L’organisation du Tour Down Under raccourcit le parcours de la 2e étape

À deux jours du départ du Tour Down Under 2019, la canicule vient perturber les plans des organisateurs de l’épreuve. En effet, dans un communiqué officiel publié ce matin, le directeur de la course a annoncé le raccourcissement du tracé de la deuxième étape, pour préserver la santé des athlètes.

Canicule en Australie

La première course du calendrier World Tour 2019 ne se passera pas comme prévu, les fortes chaleurs en ont décidé autrement ! En effet, à cause des prévisions météorologiques annonçant des températures dépassant les 40 ° dans le Sud de l’Australie, les organisateurs du Tour Down Under ont décidé de réduire de 26.9 kilomètres le parcours de la deuxième étape, reliant Norwood à Angaston.

Comme l’explique le directeur de la course dans ce communiqué, maintenir les distances prévues à l’origine malgré la canicule mettrait en danger coureurs et spectateurs. Cette sage décision ne concerne pour l’instant que la deuxième étape, le parcours de la première n’a quant à lui pas été modifié.

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Caleb Ewan vainqueur sur la People’s Choice Classic

Au terme d’un final pour le moins chaotique marquée par une chute collective, Caleb Ewan s’est montré le plus rapide au sprint pour s’adjuger la People’s Choice Classic. Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) le vainqueur sortant a dû se contenter de la deuxième place alors que Alexander Edmondson (Mitchelton-Scott) a pris la troisième place.

Caleb Ewan démarre bien l’année

Avec sa nouvelle équipe Lotto Soudal, Caleb Ewan n’a pas tardé d’être performant. Sur la People’s Choice Classic, qui est un critérium disputé deux jours avant le départ du Tour Down Under, l’Australien a pu faire parler ses qualités de sprinteur. Cependant, beaucoup d’autres n’ont pas eu cette même opportunité. La faute à une fin de course particulièrement marquée par une chute impliquant de nombreux coureurs à quelques centaines de mètres de l’arrivée. Cet incident de course a littéralement coupé le peloton en deux, et permis aux premiers coureurs qui sont passées sans encombre de se disputer la victoire.

Ils étaient alors moins de dix à pouvoir encore prétendre à la première place. Avec quelques mètres d’avance, Daniel Oss (Bora-Hansgrohe) a tenté de surprendre en accélérant. Mais un équipier de Lotto-Soudal au service de Caleb Ewan s’est montré vigilant pour revenir sur l’Italien. Ce fut alors seulement une lutte à trois entre le coureur australien, Peter Sagan et Alexander Edmondson. C’est dans ce même ordre qu’ils ont coupé la ligne d’arrivée. Pour Ewan, il s’agit en tout cas d’une entame parfaite même si vraiment les choses sérieuses commenceront vraiment ce mardi pour le lancement officiel de la saison avec la première étape du Tour Down Under.

https://twitter.com/tourdownunder/status/1084350618083287040

https://twitter.com/tourdownunder/status/1084350248573579264

Bahrain Merida avec le duo Pozzovivo – Dennis au Tour Down Under 2019

Dès la première course de l’année, le Tour Down Under 2019 (15-20 janvier), Bahrain Merida va aligner une grosse équipe. Avec la présence de fortes individualités comme Domenico Pozzovivo et celle de Rohan Dennis, cette formation compte bien briller au plus haut dans le classement général grâce à ses deux principaux leaders.

Du lourd chez Bahrain-Merida pour le Tour Down Under 2019

En 2019, Bahrain-Merida ne sera pas là pour faire de la figuration. Avec dans ses rangs Domenico Pozzovivo et Rohan Dennis, leurs intentions sont claires. Le but sera d’obtenir un podium ou même la victoire finale avec l’un ou l’autre. Les adversaires sont donc prévenus. Concernant Dennis, la motivation est toute trouvée en évoluant à domicile. En Australie, le champion du monde du contre-la-montre va vouloir évidemment se montrer performant. Une chose qu’il est déjà largement parvenu à réaliser comme en témoigne ses résultats précédents. Vainqueur en 2015, le coureur de 28 ans tentera cette année comme Richie Porte ou Daryl Impey d’aller décrocher une seconde victoire. Mais au mieux, un seul entre ces trois-là pourra y arriver. Et ce n’est même pas sûr que l’un d’entre eux y parvienne, tant la concurrence est relevée.

Chez Bahrain-Merida, en plus de Dennis, Pozzovivo démarrera la compétition aussi dans la peau d’un leader. L’Italien qui présente un profil davantage grimpeur que son coéquipier australien peut également se battre pour les premières places. D’ailleurs, la sixième et septième position décrochée de sa part en 2015 et 2016 démontrent ses capacités sur cette course par étapes. En ayant ces deux cartes intéressantes à jouer, Bahrain-Merida pourrait s’avérer essentiel dans le déroulement de la compétition. Et à noter aussi que cette formation disposera de Phil Bauhaus pour être présent dans les sprints. Autant d’atouts qui peuvent aboutir sur une semaine accomplie.

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Composition de Bahrain-Merida au Tour Down Under 2019

  • Domenico Pozzovivo
  • Phil Bauhaus
  • Rohan Dennis
  • Heinrich Haussler
  • Hermann Pernsteiner
  • Yukiya Arashiro
  • Marcel Sieberg

https://twitter.com/Bahrain_Merida/status/1083628317750775808

Tropicale Amissa Bongo 2019 : Présentation parcours, étapes, profil

Du 21 au 27 janvier se déroulera la Tropicale Amissa Bongo 2019, qui va fêter sa 14e édition. Cette course par étapes disputée en début de saison est considérée comme l’événement phare du continent africain. Pour cette année, le départ sera donné de Bongoville et l’arrivée jugée à Libreville. Mais la course ne s’effectuera pas seulement au Gabon, car un petit crochet sera également fait en Guinée-Equatoriale. Au total, sept étapes représentant un total de 998 kilomètres seront à effectuer pour l’ensemble des coureurs engagés. Durant la dernière édition, en janvier 2018, c’est Joseph Areruya représentant du Rwanda qui l’avait emporté. Derrière lui, Nikodemus Holler (Bike Aid) terminait à dix-huit secondes tandis que Damien Gaudin (Direct Energie) troisième du classement final échouait à cinquante secondes. Si le Rwandais et le Français sera de nouveau au départ, l’Allemand deuxième ne se représentera pas cette année.

Tout savoir sur la Tropicale Amissa Bongo 2019

Une belle fête avant tout. Comme chaque année depuis 2006, la Tropicale Amissa Bongo est une épreuve très attendue au Gabon, et plus largement en Afrique. Elle permet à plusieurs coureurs du continent de se mesurer face à quelques équipes professionnelles européennes et pour certains de se révéler. Pour ce qui est du tracé, il avantage surtout les sprinteurs, qui peuvent avoir de multiples occasions tout au long des sept jours de compétition. Mais quelques pièges existent tout de même, ce qui rend assez indécis le dénouement concernant le classement général. A l’image de la saison dernière avec Joseph Areruya, qui est absent cette année, le vainqueur final peut avoir pris une échappée qui a pris du champ sur l’une des journées. Du coup, sur chacun des 998 kilomètres que la course comporte, cela peut basculer en faveur d’un coureur en particulier. A noter aussi que trois anciens vainqueurs, Joseph Areruya pour le Rwanda, Yohann Gene et Adrien Petit, tout deux membres de la formation Direct Energie, prendront le départ.

Parcours de la Tropicale Amissa Bongo 2019 (2.1)

Lundi 21 janvier – Etape 1 – Bongoville / Moanda (100 km)

Une première journée corsée. Les coureurs entreront directement dans le vif du sujet de la Tropicale Amissa Bongo 2019. L’étape sera certes courte, à peine 100 kilomètres, mais loin de tout repos. Trois côtes répertoriées et de nombreuses portions montantes seront là pour durcir le parcours, ce qui devrait assurer une course animée. Une première option en vue du classement général final est déjà à saisir.

Mardi 22 janvier – Etape 2 – Franceville / Okondja (170 km)

La deuxième étape sera la plus longue de cette 14e édition. Elle fera 170 kilomètres et ne manquera pas d’intérêts car à l’image de la veille, elle s’annonce délicate à aborder. Les coureurs seront constamment en prise et auront peu de moments de répit. D’ailleurs, le final sera assez vallonné avec une côte répertoriée notamment. Pas sûr qu’un peloton complet puisse se disputer la victoire. Un jour qui pourrait avoir même une certaine influence au niveau du général.

Mercredi 23 janvier – Etape 3 – Leconi / Franceville (100 km)

Une étape décisive ? C’est bien ce qui pourrait se dérouler en direction de Franceville. La première partie de course sera déjà pas évidente avec pas mal de dénivelé dont deux côtes répertoriées. Puis, ce sera enfin le moment de souffler un peu avant de se diriger progressivement vers l’arrivée, qui s’annonce haletante. Une dernière bosse permettra d’assister à des offensives et de filer pourquoi pas vers la victoire.

Jeudi 24 janvier – Etape 4 – Mitzic / Oyem (120 km)

Une première journée de course clairement destinée pour les sprinteurs. S’il est possible que l’un d’entre eux ait déjà réussi à s’illustrer auparavant, entre Mitzic et Oyem, une arrivée groupée apparaît comme une forte possibilité. Avec cinquante derniers kilomètres relativement plats, le peloton aura un terrain qui lui sera favorable pour rattraper les quelques coureurs qui prendront le pari de s’échapper.

Vendredi 25 janvier – Etape 5 – Bitam / Mongomo (120 km)

Pour une fois, aucune côte ne comptera pour le classement de la montagne. Ce sera la seule fois durant cette Tropicale Amissa Bongo 2019. Cela démontre aussi à quel point les sprinteurs auront une occasion en or pour ne pas laisser filer la victoire. Une arrivée groupe semble donc être le scénario le plus réalisable. A moins qu’un baroudeur ne réussisse à jouer un bien vilain tour aux coureurs réputés les plus rapides.

Samedi 26 janvier – Etape 6 – Bitam / Oyem (110 km)

Plusieurs options sont à envisager pour cette sixième étape. Le profil vallonné peut permettre à la fois à un membre d’une échappée et aux premiers du classement général de se montrer à l’avant. De quoi promettre une course des plus ouvertes. Tout au long du tracé, trois côtes répertoriées seront à franchir sans oublier une dernière difficulté qui va précéder de quelques kilomètres la ligne d’arrivée. Un moment sans doute crucial sur cette journée.

Dimanche 27 janvier – Zes de Nkok / Libreville (140 km)

Un statu quo ou un dernier changement ? Au moment de se confronter à l’ultime journée, les positions ne seront pas encore tout à fait figées. En cause, un circuit final autour de Libreville à réaliser plusieurs fois qui sera délicat. A chaque tour, une côte en deux temps sera la difficulté principale et permettra de durcir la course. Avec des objectifs différents selon son positionnement, la victoire d’étape, gain du général ou une belle place finale sont en jeu.

Grace Brown, la plus puissante s’impose en solitaire

Sur la troisième étape de ce Tour Down Under, c’est Grace Brown (Mitchleton-Scott) qui s’est révélé être la plus forte. L’Australienne est parvenu jusqu’à la ligne d’arrivée à contenir notamment le retour de Ruth Winder (Trek-Segafredo) et Rachel Neylan (UniSA – Australia). Cinquième, Amanda Spratt (Mitchelton-Scott) conserve la place de leader au classement général.

Un final maîtrisé par Grace Brown au Tour Down Under

Elle n’est pas prête d’oublier ce mois de janvier 2019. Déjà sacré il y a quelques jours sur le contre-la-montre des championnats d’Australie, Grace Brown a récidivé en remportant une étape du Tour Down Under. Entre Nairne et Stirling après 104,5 kilomètres, c’est elle qui aura su profiter au mieux d’un final effectué en bosse. Les qualités de puncheur lui ont été parfaitement bénéfiques pour faire la différence. Anticipant une arrivée au sprint en comité très réduit, la coureuse de Mitchelton-Scott a pu terminer en solitaire et profiter de sa victoire même si l’écart fut ténue avec les adversaires. Les plus proches poursuivants ont échoué à seulement deux secondes, mais ont dû se contenter des places d’honneur.

Et comme un bonne nouvelle n’arrive jamais seul, Mitchelton-Scott peut se targuer aussi d’être en tête du général grâce à Amanda Spratt. Vainqueur d’étape la veille, elle n’aura pas trembler sur le final en réussissant à conserver l’essentiel, la tête du général. En terminant à quatre secondes derrière sa coéquipière Brown, à aucun moment son statut de leader n’a pu être remis en question. Pour officialiser son sacre il lui suffira juste de passer sans encombre la dernière étape entièrement plate du côté d’Adelaide.

https://twitter.com/wcsbike/status/1084013270342778880

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Présentation de l’étape 8 de Paris-Nice 2019

Dimanche 17 mars aura lieu l’étape 8 de Paris-Nice 2019. Pour en terminer de cette 77e édition, c’est un parcours similaire dans son intégralité à celui de l’année précédente qui sera emprunté. Il y aura 110 kilomètres à faire entre le départ et l’arrivée à Nice. De quoi rendre la course la plus animée possible avec peut-être à nouveau un final à suspens avec un classement général qui se jouerait pour quelques secondes.

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Tout savoir de l’étape 8 de Paris-Nice 2019

Une fin traditionnelle, mais à chaque fois passionnante. Le Paris-Nice 2019 se finira comme c’est de coutume par une étape disputée intégralement autour de Nice. Et celle-ci a montré qu’elle ne manquait pas de piquants tant il peut encore se passer des choses. Sa distance kilométrique relativement courte (110 km) et sa succession de montées (six au total) l’expliquent très largement. Ce tracé incite à l’attaque et cela commence quasiment d’entrée de jeu avec la côte de Levens (6,2 km à 5,6%). Puis arrivent la côte de Châteauneuf (5,3 km à 4,3%) et la côte de Calaïson (6,3 km à 4,5%). Et après avoir passé le cap de la mi-course, les coureurs seront confrontés à la côte de Peille (6,6 km à 6,8%), qui est assurément la montée la plus difficile de tout le parcours. Pour autant, ce sera loin d’être fini car restera une brève partie du Col d’Eze (1,6 km à 8,1%) à franchir et le Col des Quatre Chemins (5,5 km à 5,5%) avant de basculer de nouveau vers Nice sur la Promenade des Anglais.

Les favoris à la victoire de l’étape 8 de Paris-Nice 2019

Sans grande surprise, les grimpeurs auront la faveur des pronostics sur un tel profil. Qu’ils soient d’ailleurs plus ou moins loin au général. En connaissance de cause car vainqueur sur ces deux dernières éditions, David De La Cruz (Team Sky) s’annonce à nouveau comme un sérieux client tout comme ses coéquipiers Michal Kwiatkowski et Egan Bernal. Bien évidemment, Marc Soler (Team Movistar), Simon Yates (Mitchelton-Scott), Tim Wellens (Lotto Soudal) et Dylan Teuns (Bahrain Merida) pour ne citer qu’eux auront des atouts à faire valoir.

Présentation de l’étape 7 de Paris-Nice 2019

Samedi 16 mars aura lieu l’étape 7 de Paris-Nice 2019. Un avant-dernier acte montagneux sur la course au Soleil qui promet d’être spectaculaire. Avec 181,5 kilomètres dont la montée finale, le Col de Turini en juge de paix, c’est la lutte pour le classement général qui sera le principal enjeu.

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Tout savoir de l’étape 7 de Paris-Nice 2019

C’est l’étape la plus redoutée de cette 77e édition. Pour l’avant-dernière journée de course, les coureurs toujours en lice partiront de Nice pour aller en direction du Col de Turini où l’arrivée sera jugée au sommet. Mais entre ces deux points, la route sera tout sauf rectiligne. A commencer par la côte de Gattières (4,5 km à 4,8 %) classée en deuxième catégorie dont le sommet est situé au km 10,5. Puis, il faudra passer par la côte de Gourdon (7,7 km à 4,2%) et la côte de Coursegoules (7,8 km à 5%) qui s’enchaîneront dans un laps de temps réduit. Une petite transition aura ensuite lieu avant d’aborder la côte de Gillette (2 km à 5,6%). Mais les choses très sérieuses se dérouleront à partir de l’ascension de la côte de Pelasque (5,7 km à 6,2%), qui précède de quelques kilomètres le pied du Col de Turini (14,9 km à 7,3%), la dernière montée de la journée. Point culminant de ce Paris-Nice 2019, c’est ici que des différences devraient s’opérer entre les prétendants du classement général.

Les favoris à la victoire de l’étape 7 de Paris-Nice 2019

Tout ceux qui visent le classement général final devront s’illustrer sur cette journée pour être à la hauteur de leurs attentes. Les grimpeurs tels que Romain Bardet (AG2R La Mondiale), Miguel Angel Lopez (Team Astana), Simon Yates (Mitchelton-Scott), Nairo Quinatna (Team Movistar) et Egan Bernal (Team Sky) seront particulièrement attendus. Tout comme Bob Jungels (Deceuninck – Quick Step), Warren Barguil (Team Arkéa-Samsic), Marc Soler (Team Movistar) et d’autres encore qui peuvent prétendre à jouer les premiers rôles.

Présentation de l’étape 6 de Paris-Nice 2019

Vendredi 15 mars aura lieu l’étape 6 de Paris-Nice 2019. Les 176,5 kilomètres de Peynier à Brignoles sont vallonnés mais accessibles pour un certain nombre de coureurs. La journée paraît destinée aux baroudeurs, qui ne manqueront pas de saisir cette occasion. Peut-être la seule et unique.

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Tout savoir de l’étape 6 de Paris-Nice 2019

Entre le peloton et l’échappée, qui aura le dernier mot ? C’est tout le suspense qui devrait concerner la sixième étape de Paris-Nice 2019. S’il ne faudra pas s’attendre à de grandes offensives du côté du classement général, cela n’empêchera pas le fait de pouvoir à une course animée. Si quasiment les 110 premiers kilomètres sont plutôt dénués de toutes difficultés et devrait déboucher sur un scénario des plus classiques, ensuite du changement est à prévoir. Pas moins de trois ascensions différentes seront à franchir. Une côte de troisième catégorie et deux de deuxième catégorie durciront un peu plus ce tracé. Point commun entre toutes celles-ci, les pourcentages ne seront pas affolants. De quoi ouvrir le champ des vainqueurs possibles, des baroudeurs jusqu’à certains des sprinteurs, qui abattront tous leurs derniers cartes.

Les favoris à la victoire de l’étape 6 de Paris-Nice 2019

En fonction du scénario de course, la tendance laisse à penser que le vainqueur sera soit un membre de l’échappée ou bien un sprinteur, qui aura su passer les différents obstacles. Parmi les coureurs attaquants capables d’aller au bout, Thomas De Gendt (Lotto Soudal), Luis Leon Sanchez (Team Astana), Phlippe Gilbert (Deceunick – Quick Step) ont un profil qui peut largement correspondre. Sinon en cas d’arrivée plus groupée, Sonny Colbrelli (Bahrain Merida), Magnus Cort Nielsen (Team Astana) et Edvald Boasson Hagen (Team Dimension Data) apparaissent comme de sérieux candidats.

Présentation de l’étape 5 de Paris-Nice 2019

Jeudi 14 mars aura lieu l’étape 5 de Paris-Nice 2019. A cette occasion, pas de course en ligne au programme mais un contre-la-montre individuel à disputer. Long précisément de 25,5 kilomètres et réalisé autour de la commune de Barbentane, il aura une grande importance pour les ambitions de chacun au classement général.

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Tout savoir de l’étape 5 de Paris-Nice 2019

Accumuler le maximum d’avance ou concéder le moins de temps possible. C’est tout l’enjeu de cinquième étape de Paris-Nice. Pour chacun des coureurs, l’objectif visé et recherché sera différent et déterminé en fonction de ses qualités sur le contre-la-montre individuel. Pour prétendre plus tard à la victoire finale, il faudra bien réussir cette journée. Ce sera essentiel pour encore jouer un rôle d’ici la fin de l’épreuve. Sur les 25,5 kilomètres, certaines ambitions pourraient prendre encore plus forme et d’autres prendre du plomb dans l’aile. A noter que sur ce parcours, la seule portion montante interviendra aux environs de la mi-course, mais qui n’aura pas trop d’effets a priori sur le classement final. Les rouleurs et purs spécialistes auront l’ascendant sur les coureurs davantage typés grimpeurs. Reste à voir qui s’en sortira le mieux.

Les favoris à la victoire de l’étape 5 de Paris-Nice 2019

Pour connaître le nom du vainqueur, il faut essentiellement se diriger vers les adeptes du contre-la-montre et qui occupent généralement les premières positions. Ainsi, Michal Kwiatkowski (Team Sky), Bob Jungels (Deceuninck – Quick Step) devraient pouvoir se démarquer pouvoir se démarquer. Sans oublier, les frères Izagirre (Team Astana) ou Wilco Kelderman (Team Sunweb) qui seront peut-être en mesure de signer le meilleur temps et par conséquent de réaliser une belle opération au classement général.

Présentation de l’étape 4 de Paris-Nice 2019

Mercredi 13 mars aura lieu l’étape 4 de Paris-Nice 2019. Une journée qui marque un changement radical au niveau du profil, qui aura des airs d’une classique ardennaise. De quoi promettre une course animée tout au long des 210,5 kilomètres et en particulier un final intéressant en direction de Pélussin après un départ donné de Vichy. C’est en tout cas une première occasion réelle de se démarquer en tête de course.

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Tout savoir de l’étape 4 de Paris-Nice 2019

C’est la première journée difficile de cette 77e édition. Cinq côtes de troisième, deuxième et première catégorie vont attendre les coureurs lors de la quatrième étape, qui peut s’avérer comme un tournant. Très peu de temps après s’être élancé, la première difficulté arrivera vite avec la côte de Cheval-Rigon (5,7 km à 3,9%) situé au km 18. Un tremplin idéal pour se lancer dans une offensive et former l’échappée du jour. Les 130 kilomètres suivants certes un peu vallonnés par moment ne présenteront pas de difficultés particulières. C’est ensuite que cela va se durcir. A l’approche des soixante derniers kilomètres, c’est une toute autre course qui devrait débuter. Les ascensions vont s’enchaîner l’une après les autres. A commencer par la côte de Trèves (3 km à 5,2%) suivi de la côte de Condrieu (1,9 km à 8,5%) et de la côte de Saint-Michel-sur-Rhône (3 km à 6,6%). Il restera alors moins de 30 kilomètres à effectuer, et ce sera l’instant de rentrer dans le circuit final, qui obligera à passer par la côte de Chavanay (3,1 km à 4,9%). Une fois ce sommet franchi, plus aucune côte ne sera répertoriée, mais ce sera dix derniers kilomètres loin d’être évidents dont une certaine partie encore vallonnée avant de se diriger vers la ligne d’arrivée à Pélussin.

Les favoris à la victoire de l’étape 4 de Paris-Nice 2019

Il est clair que la victoire ne devrait pas pouvoir échapper à un puncheur ou à un grimpeur. D’ailleurs, parmi ces types de coureurs se trouvera forcément des prétendants au classement général final. Tim Wellens (Lotto Soudal), Dylan Teuns (Bahrain Merida), Michal Kwiatkowski (Team Sky), Simon Yates (Mitchelton-Scott) seront à surveiller. Sans oublier bien sûr, Phlippe Gilbert (Deceuninck – Quick Step), les frères Izagirre (Team Astana), Marc Soler (Team Movistar) notamment. Les Français tels que Tony Gallopin (AG2R La Mondiale), Lilian Calmejane (Direct Energie), Rudy Molard (Groupama-FDJ) auront aussi leur mot à dire.

Présentation de l’étape 3 de Paris-Nice 2019

Mardi 12 mars aura lieu l’étape 3 de Paris-Nice 2019. Celle-ci sera tout autant favorable aux sprinteurs que les deux jours précédents. Et pour cause, les 200 kilomètres à effectuer de Cepoy à Moulins/Yzeure seront pour l’essentiel plats et sans grandes difficultés pour l’ensemble du peloton.

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Tout savoir de l’étape 3 de Paris-Nice 2019

Le dernier mot pour les sprinteurs ? C’est ce qui devrait certainement arriver pour la troisième étape de Paris-Nice, qui reste dans la même lignée que les deux journées précédentes. A un détail près, c’est que cette fois-ci, il n’y aura même pas de côtes répertoriées sur le parcours comptant pour le classement de la montagne. Par contre, les deux sprints intermédiaires, eux présents, serviront à prendre quelques secondes de bonification. En marge de la victoire d’étape, ce sera le seul autre enjeu. De quoi passer une journée assez calme dans le peloton sachant que les coureurs qui tenteront leur chance en prenant l’échappée auront très peu d’espoirs d’arriver au bout. En direction de Moulins/Yzeure, c’est selon toute vraisemblance une arrivée massive qui est prévue.

Les favoris à la victoire de l’étape 3 de Paris-Nice 2019

Ceux qui ont été à leur aise sur les deux premiers jours de course devraient l’être à nouveau pour la troisième étape. Du coup, c’est vers les meilleurs sprinteurs qu’il va falloir se tourner pour tenter de trouver le vainqueur. Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma), Caleb Ewan (Lotto Soudal), Arnaud Démare (Groupama-FDJ), Alexander Kristoff (UAE Team Emirates) font partie des plus sérieux prétendants. Et à un degré moindre, Sam Bennett (Bora-Hansgrohe), Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step) et Christophe Laporte (Cofidis) pourraient être en mesure de l’emporter.

Amanda Spratt prend le pouvoir au Tour Down Under

Sur la deuxième étape du Tour Down Under, disputée sur 116,7 kilomètres entre Nuriootpa et Angaston, Amanda Spratt a livré une véritable démonstration. Au-dessus du lot, l’Australienne a rejeté assez loin la concurrence. Une victoire qui lui permet de faire en même temps un grand pas vers le gain du classement général comme l’an dernier.

Le Tour Down Under quasiment en poche pour Amanda Spratt

Sur la route du Tour Down Under, il y avait Amanda Spratt et les autres. En l’espace de quelques kilomètres seulement, elle n’aura laissé aucune chance aux adversaires. Alors que la majorité de l’étape était assez plate, tout allait effectivement se jouer dans la montée finale (Mengler Hill). Mais de là à assister à de tels écarts, c’était difficile voire impensable à l’imaginer. Pour preuve sur la ligne d’arrivée entre la coureuse de Mitchelton-Scott et sa plus proche poursuivante, sa coéquipière Lucy Kennedy, il y a eu trente-neuf secondes qui se sont écoulées.

Cet avantage très conséquent creusé par Amanda Spratt lui assure de prendre le maillot de leader au général aux dépens de Letizia Paternoster, vainqueur la veille, qui a fini 37e à plus de quatre minutes. Et même s’il reste deux étapes à parcourir, l’Australienne semble être en position idéale pour inscrire son nom au palmarès une deuxième année consécutive. Au vu de l’impression laissée aujourd’hui, seule une défaillance pourrait la faire chuter dans la hiérarchie tant elle évolue à un tout autre niveau. D’ailleurs, la troisième étape tracée entre Nairne et Stirling devrait lui plaire autant. De quoi lui permettre d’assurer un peu plus son statut de leader.

Présentation de l’étape 2 de Paris-Nice 2019

Lundi 11 mars aura lieu l’étape 2 de Paris-Nice 2019. Comme sur la première journée, le profil proposé sera quasiment entièrement plat entre Les Breviaires et Bellegarde sur 163,5 kilomètres. De quoi ravir en priorité les sprinteurs, qui en profiteront à coup sûr pour s’expliquer une nouvelle fois.

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Tout savoir de l’étape 2 de Paris-Nice 2019

Un copié-collé de la première étape. Au vu du parcours, pas grand chose ne changera entre la première et seconde étape. Et pour cause, les portions plates seront de nouveau largement mises à l’honneur alors qu’en parallèle le dénivelé global sera très peu conséquent. Les deux seules difficultés à franchir seront concentrées sur la première partie. La côte de Senlisse (1,1 km à 5,5%) étant située au km 26,5 et la côte des Granges-le-Roi (1,5km à 3,5%) seulement un peu plus loin au km 54,5. Puis, il restera encore plus d’une centaine de kilomètres à parcourir pour arriver Bellegarde. Dans ces circonstances, la mission est forcément compliquée pour une échappée face à un peloton lancé, qui aura à cœur de placer idéalement ses différents sprinteurs dans le final. Pour terminer le travail, ce sera à eux de jouer.

Les favoris à la victoire de l’étape 2 de Paris-Nice 2019

Sur une arrivée semblable que la veille, les mêmes coureurs devraient se retrouver devant et ainsi se disputer la gagne. Faisant partie de l’élite mondial parmi les sprinteurs, Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma) est un favori au même titre que Caleb Ewan (Lotto Soudal) ou Arnaud Démare (Groupama-FDJ). Mais attention à Alexander Kristoff (UAE Team Emirates), Sam Bennett (Bora-Hansgrohe), Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step) et Christophe Laporte (Cofidis) qui auront des arguments à faire valoir.

Présentation de l’étape 1 de Paris-Nice 2019

Dimanche 10 mars aura lieu l’étape 1 de Paris-Nice 2019. Pour sa 77e édition, les débuts se feront sur une étape en ligne longue de 138,5 kilomètres autour de Saint-Germain-en-Laye et intégralement disputée dans le département dans les Yvelines. En très grande partie plate, elle sera destinée avant tout aux sprinteurs qui auront l’occasion de se disputer le premier maillot de leader de la course au soleil.

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Tout savoir de l’étape 1 de Paris-Nice 2019

En toute logique, les sprinteurs seront à la fête dans la première étape de Paris-Nice 2019. En tout cas, les organisateurs ont dessiné un parcours qui est destiné à favoriser une arrivée groupée, car les difficultés seront très peu nombreuses. Hormis deux côtes de troisième catégorie, la côte de Beynes (1,2 km à 5,2%) au km 20,5 et la côte de Beule (2,8 km à 5,2%) au km 112, comptant pour le classement de la montagne, rien d’autre n’est véritablement à signaler. Les quelques fuyards qui essaieront d’échapper à la vigilance du peloton n’auront que très peu de chances d’aller jusqu’au bout. C’est une explication entre les spécialistes de la dernière ligne droite qui est attendu du côté de Saint-Germain-en-Laye. Pour la vainqueur, ce sera bien évidemment le coup double réalisé avec l’emprise au classement général. De quoi démarrer de la meilleure manière qui soit cette 77e édition.

Les favoris à la victoire de l’étape 1 de Paris-Nice 2019

Sauf immense sensation, c’est un sprinteur qui aura certainement pu lever les bras. Le occasions sur une épreuve d’une semaine, et donc il n’est pas question de perdre du temps. Une chose que s’est d’ailleurs appliquée à faire Arnaud Démare (Groupama-FDJ) en remportant la première étape lors des deux précédentes éditions. Le Français arrivera-t-il à réaliser la même performance une troisième année consécutive ? Pour éviter que cela se produise, Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma), Caleb Ewan (Lotto Soudal) ou encore Alexandre Kristoff (UAE Team Emirates) s’avéreront de redoutables adversaires. Sans oublier Sam Bennett (Bora-Hansgrohe), Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step) et Christophe Laporte (Cofidis) qui auront bien évidemment aussi leur mot à dire.

Maximiliano Richeze se fait renverser à l’entraînement

En plein entraînement aux alentours de Buenos Aires, Maximiliano Richeze a été impliqué dans un accident de la route. Le coureur de Deceuninck-Quick Step s’est fait heurter par une voiture. Il souffre de nombreuses contusions sur tout le corps.

Maximiliano Richeze pris dans un accident

Personne n’est à l’abri. Une nouvelle fois, un coureur cycliste professionnel est concerné par un accident durant l’un de ses entraînements. C’est Maximiliano Richeze qui a connu à son tour cette mésaventure chez lui en Argentine. Alors qu’il roulait, un contact assez violent avec une voiture l’a projeté au sol. Une chute non sans conséquences puisque le coureur de 35 ans a confié au site Ciclismo Internacional souffrir de multiples contusions, mais pas seulement.

« Mon genou est très enflé, j’irai passer une IRM pour être sûr de ne pas être touché au ménisque ou aux ligaments. Ça aurait pu être pire si je n’avais pas au même moment regardé juste derrière moi. J’ai pu ainsi anticiper la chute, la conductrice s’est arrêtée 50 mètres plus loin et m’a assuré qu’elle avait freiné à temps. »

Cet événement arrive en tout cas au mauvais moment pour Richeze alors que le début de la saison est imminent. D’ailleurs, l’Argentin devait faire sa rentrée dans une quinzaine de jours à domicile lors du Tour de San Juan, une course par étapes longue d’une semaine disputée entre le 27 janvier et le 3 février. Dans cette épreuve, lors de la dernière édition, il avait décroché une victoire d’étape.

Cofidis et Wanty-Groupe Gobert invitées au Tour de France 2019

Une partie du suspense est levé. Les premières invitations pour le Tour de France 2019 viennent d’être attribuées par ASO, organisateur de la Grande Boucle. Les heureux élus sont Cofidis et Wanty-Groupe Gobert désormais assurés d’être au départ le 6 juillet prochain à Bruxelles. Les deux derniers tickets seront décernés plus tard.

Le Tour de France 2019 avec Cofidis et Wanty-Groupe Gobert

Sur les vingt-deux équipes qui prendront part au Tour de France 2019, vingt sont à présent connus. Après les formations du World Tour qui sont déjà assurées de participer, ce sont Cofidis et Wanty-Groupe Gobert qui viennent d’obtenir le droit d’y prendre part. C’est l’organisation de la Grande Boucle qui a communiqué cette décision tout en ajoutant que les deux places restantes seraient attribuées à une date ultérieure. Pour Cofidis et Wanty-Groupe Gobert, cette annonce est évidemment reçu comme un soulagement. Et permet forcément d’aborder cette saison avec un poids en moins en étant plus dans l’attente.

Entre Cofidis et le Tour de France, c’est une histoire qui dure déjà depuis plus de deux décennies. Débutée en 1997, cette formation française a toujours fait partie des engagées sur la Grande Boucle sans manquer une seule des éditions. La série se poursuivra ainsi en 2019 avec l’ambition de décrocher une victoire d’étape. Avec des coureurs tels que CHristophe Laporte, Nacer Bouhanni, Jesus Herrada dans ses rangs, elle disposera de plusieurs options.

Pour Wanty-Groupe Gobert, cela commence aussi à devenir une habitude. Présent pour la première fois en 2017, la formation belge va être au départ pour la troisième édition consécutive. Parmi les coureurs attendus, les deux Français Guillaume Martin et Yoann Offredo, qui ont participé ces deux dernières années.

Trois équipes pour deux places

Malgré le fait que Cofidis et Wanty-Groupe Gobert ait été sélectionné, il reste deux places pour compléter intégralement le plateau. Et trois formations françaises restent encore en lutte. Entre Vital Concept – B&B Hôtels, Arkéa-Samsic et Direct Energie, il y aura clairement un énorme déçu. Les prochaines semaines avec les premières compétitions s’annoncent décisives. Pour chacune d’entre elles, être le performant possible permettra de convaincre les organisateurs de les prendre.

Pour Direct Energie, manquer cette édition serait un énorme coup dur. D’autant plus que cette formation a marqué la Grande Boucle de son empreinte dans cette dernière décennie (ex-Europcar ou Bouygues Telecom). A noter en plus que dans le parcours, la course passera par Albi, les terres du leader Lilian Calmejane. Et puis, le recrutement de Niki Terpstra est évidemment lié à être plus compétitif sur les Flandriennes mais aussi au Tour.

Pour le moment, dans la même situation inconfortable, Arkéa-Samsic ne sait pas si elle sera là en juillet. Pourtant avec le duo Barguil-Greipel, elle dispose d’arguments intéressants. Le français et l’Allemand qui ont déjà brillé dans la plus grande course au monde ne sont pas assurés d’y être. Tout comme l’effectif de Vital Concept – B&B Hôtels, qui espère être sélectionné cette fois-ci. Pas pris en 2018, l’équipe dirigée par Jérôme Pineau s’est depuis renforcée avec Pierre Rolland, Arthur Vichot et Anthony Turgis sans oublier Bryan Coquard déjà présent l’an passé. Autant d’arguments pour essayer de faire basculer la balance de son côté.

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https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/1083322001517875201

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/1083322270528036864

AG2R La Mondiale avec Pierre Latour au Tour Down Under

A l’occasion du Tour Down Under (15-20 janvier), la première course World Tour de la saison et de l’ensemble du calendrier, AG2R La Mondiale compte jouer les premiers rôles. Avec à la tête de son effectif Pierre Latour, elle dispose d’un atout de poids pour prétendre à un très joli au classement général final.

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Pierre Latour, le leader d’AG2R La Mondiale sur le Tour Down Under

De l’ambition. C’est ce qu’aura Pierre Latour durant toute l’année 2019 pour confirmer tous ses progrès au plus haut niveau. Et cela commence par réaliser un Tour Down Under à la hauteur des espérances. Si un objectif précis n’est pas vraiment défini, il s’agira tout de même de lutter avec les meilleurs (Porte, Poels, Impey,…) sur les étapes considérées comme les plus difficiles. En tout cas, le Français qui a fait notamment en 2018 troisième du Tour de Catalogne, septième du Critérium du Dauphiné et treizième du Tour de France en est largement capable. C’est pourquoi un podium au final ou même la victoire finale ne serait pas en soi un résultat totalement surprenant. Mais évidemment démarrer de cette manière permettrait de lancer l’année sous les meilleurs hospices.

Pour l’aider, il pourra compter sur une équipe dédiée à son service composée notamment du capitaine de route Hubert Dupont, de l’Allemand Nico Denz ou encore du champion du mondes espoirs 2017 Benoît Cosnefroy. L’an dernier, pour sa première apparition dans cette course par étapes australienne, Latour avait réalisé une semaine solide terminé à la treizième place finale. Une preuve que le Français est tout à fait en mesure de se montrer performant d’entrée. A voir maintenant si cela va se reproduire cette année.

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Composition d’AG2R La Mondiale sur le Tour Down Under

  • Pierre Latour
  • Gediminas Bagdonas
  • Clément Chevrier
  • Benoît Cosnefroy
  • Nico Denz
  • Hubert Dupont
  • Nans Peters

https://twitter.com/AG2RLMCyclisme/status/1083329414249754625

Tour Down Under 2019 – Les coureurs français au départ

Au départ du Tour Down Under 2019, ils seront neuf coureurs français issus de quatre équipes différentes, AG2R La Mondiale, Groupama-FDJ, Deceunick – Quick Step et Team Sky. Parmi tous ces représentants tricolores, le plus attendu est certainement Pierre Latour (AG2R La Mondiale), qui sera un prétendant au classement général dans cette course par étapes australienne.

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Tour Down Under 2019, des Français déjà sur le pont

En tenant compte de la liste des engagés, les Français ne boudent pas le Tour Down Under 2019, bien au contraire. En comparaison de l’an passé où ils étaient six présents au départ, trois représentants supplémentaires démarreront la compétition. Ils auront pour objectif d’obtenir une victoire d’étape et de postuler pourquoi pas à une belle position au classement général. Le meilleur tricolore de 2018 Pierre Latour va de nouveau tenter sa chance et essaiera de faire mieux que sa treizième place. A noter qu’un Français en la personne de Gilles Maignan a inscrit son nom au palmarès de la course par étapes australienne, c’était en 1999 pour la deuxième édition.

Pierre Latour (AG2R La Mondiale) – 25 ans

C’est le meilleur atout pour la France sur ce Tour Down Under 2019. Leader de la formation AG2R La Mondiale au départ, Pierre Latour sera assurément un coureur à suivre au classement général. Treizième l’an passé pour sa première apparition, entrer dans le top 10 permettrait déjà de bien commencer la nouvelle saison, mais il est également capable de faire encore mieux que ça. Compte tenu de son évolution et de sa progression sur les douze derniers mois, un gros résultat comme un top 5, un podium ne serait en fait qu’une confirmation. Attendu pour sa première sortie en 2019, il devra être à la hauteur.

Kenny Elissonde (Team Sky) – 27 ans

A l’occasion du Tour Down Under 2019, Kenny Elissonde va entamer sa deuxième saison au sein de l’effectif du Team Sky. Avec un rôle assez similaire par rapport en 2017 où il sera principalement un équipier. Dans cette course par étapes, le petit grimpeur français devrait notamment se mettre au service de Wout Poels considéré comme le leader de la formation britannique et qui peut viser légitimement la victoire finale. Au Français d’être d’une grande utilité et d’une grande aide.

Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) – 23 ans

Beaucoup d’attente autour du champion du monde espoirs 2017. Après une première saison passée chez les professionnels, la progression de Benoît Cosnefroy sera à scruter de près. Dès le Tour Down Under, le Français sera de la partie avec de légitimes ambitions. Même si Pierre Latour apparaît comme le leader de chez AG2R La Mondiale, le coureur de 23 ans aura aussi peut-être un rôle important à jouer. Et qui sait avec un joli classement général en poche à la fin des six jours de course.

Rémi Cavagna (Deceuninck – Quick Step) – 23 ans

Chez Deceuninck – Quick Step, Rémi Cavagna sait à quoi s’attendre. Il sera au service de son leader pour les victoires d’étapes et pour le général. Autrement-dit, le Français va travailler en partie pour son sprinteur italien Elia Viviani, qui peut prétendre à décrocher plusieurs succès. Et quand le dénivelé sera plus important, ce sera alors le moment de se mettre à la planche pour Dries Devenyns. Un rôle dont est habitué le rouleur de 23 ans.

Matthieu Ladagnous (Groupama-FDJ) – 34 ans

L’expérience va-t-elle parler ? Dans une équipe Groupama-FDJ qui n’aligne pas de grands leaders, les coureurs devraient pouvoir bénéficier d’une certaine marge de manœuvre à l’image de Matthieu Ladagnous. Pour ce capitaine de route, une éventuelle victoire d’étape passera certainement par une échappée victorieuse. Si cela se produisait, ce serait évidemment considérer cette édition comme une totale réussite.

Clément Chevrier (AG2R La Mondiale) – 26 ans

Une première course comme équipier en 2019. Ayant ce rôle chez AG2R La Mondiale, Clément Chevrier va devoir se montrer à la hauteur pour réussir à être le plus précieux possible. Son apport sera essentiel pour Benoît Cosnefroy et encore plus pour Pierre Latour, qui visera une belle place au classement général.

Hubert Dupont (AG2R La Mondiale) – 38 ans

Faire parler l’expérience. Pour cette nouvelle année passée dans le peloton, Hubert DUpont prend la direction de l’Australie où son but sera avant tout de protéger son leader Pierre Latour. Catalogué grimpeur, ce sont surtout dans les étapes aux plus importants dénivelés et aux finales difficiles comme celle de Willunga Hill que sa contribution sera des plus importantes.

Léo Vincent (Groupama-FDJ) – 23 ans

Pour lui, l’Australie c’est une première. Jamais Léo Vincent n’avait participé au Tour Down Under. une chose qui s’explique facilement du fait de son jeune âge (23 ans) mais aussi que le choix avait été de commencer en France. N’ayant pas de pression particulière dans une équipe sans grosses individualités, il aura certainement carte libre pour tenter sa chance sur une des six étapes. Et peut-être que le déroulement de la course fera en sorte que le général suivra.

Nans Peters (AG2R La Mondiale) – 24 ans

Déjà présent sur les routes du Tour Down Under en 2018, Nans Peters réédite l’expérience. Avec une approche qui devrait être assez similaire en comparaison de l’édition précédente. Du fait que la priorité légitime est donnée à Pierre Latour pour le général, l’un des neuf coureurs français engagés sera dans davantage dans un rôle d’équipier. Pendant les six jours, il lui faudra rester aux côtés de son leader.

Letizia Paternoster vainqueur d’entrée au Tour Down Under

Pour l’ouverture de la saison cycliste féminine, à l’occasion de la première étape du Tour Down Under, la victoire est revenue à Letizia Paternoster (Trek-Segafredo). La jeune italienne de 19 ans a réglé le reste du peloton au sprint. Elle a notamment devancé Sarah Roy (Mitchelton-Scott) et Arlenis Sierra (Astana Womens Team).

Une première victoire pour Letizia Paternoster

Letizia Paternoster démarre la saison en trombe ! Sur le Tour Down Under, l’Italienne n’a pas attendu longtemps pour se démarquer. Dès la première journée de la compétition, elle s’est illustrée en faisant parler ses qualités au sprint. Après 112,9 kilomètres de course entre Hahndorf et Birdwood, le peloton est arrivé de manière groupée comme c’était à prévoir. Et c’est la jeune coureuse d’à peine 19 ans qui aura su être la plus rapide. Pour son équipe Trek-Segafredo, c’est aussi très particulier car pour sa première apparition dans le peloton professionnel, la récompense est déjà arrivée. Impossible donc de rêver à un meilleur départ. A noter aussi que cette victoire permet à Paternoster en toute logique d’endosser le maillot de leader de l’épreuve, qui s’étend sur quatre étapes au total.

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https://twitter.com/wcsbike/status/1083255314567303168

Vingt-trois équipes engagées au départ de Paris-Nice 2019

Pour le Paris-Nice 2019 dont le parcours a été révélé ce mercredi 9 janvier, l’organisation a décidé de faire une exception. Au lieu d’inviter comme d’habitude quatre équipes ne faisant pas partie du World Tour, ce seront cinq formations supplémentaires qui auront l’opportunité de prendre le départ de la 77e édition.

Paris-Nice 2019 avec sept formations françaises

Cofidis, Arkéa-Samsic, Delko-Marseille Provence-KTM, Direct Energie, Vital Concept – B&B Hôtels… Voici les heureux élus concernant les invitations accordées pour participer à Paris-Nice 2019. L’organisation a donc clairement choisi de privilégier les équipes françaises. D’ailleurs, toutes celles qui évoluent en deuxième division ont été conviés à se rendre sur la course au soleil. Cela reste tout de même une surprise car a priori seulement quatre d’entre elles auraient pu prendre le départ. Par conséquent, vingt-trois équipes au lieu de vingt-deux seront alignées.

La confiance a été donc raccordé à Cofidis, Arkéa-Samsic, Delko-Marseille Provence-KTM et Direct Energie, qui avaient été toutes présentes lors de la précédente édition. Elles avaient connu des fortunes diverses. Si Arkéa-Samsic connaissait des difficultés, Cofidis et Delko-Marseille Provence-KTM réussissait à faire un top 3 sur une étape par le biais de Christophe Laporte et Rémy Di Grégorio. Pour Direct Energie, ce fut un bilan exceptionnel grâce à ses deux victoires étapes obtenues par Jonathan Hivert puis par Jérôme Cousin.

Concernant Vital Concept – B&B Hôtels, ce sera une grande première. Pour sa deuxième année d’existence, l’équipe dirigée par Jérôme Pineau va découvrir la course au soleil avec la ferme intention d’y briller. Avec Bryan Coquard, mais aussi ses recrues que sont Anthony Turgis, Pierre Rolland et Arthur Vichot, ce seront autant d’éléments capables d’aller cherche rune victoire d’étape. A noter aussi que Wanty-Groupe Gobert invité ces dernières années sur le Tour de France n’a pas été sélectionné pour se rendre sur Paris-Nice.

Paris-Nice 2019 : la parcours de la 77e édition de la course au soleil

A l’hôtel du département des Yvelines, ce mercredi 9 janvier, le parcours de Paris-Nice 2019 a été révélé. Sept étapes en ligne et un contre-la-montre individuel seront à effectuer entre le 10 et le 17 mars prochain. Vingt-cinq côtes et cols seront répertoriés tout au long de cette 77e édition qui fera au total 1206 kilomètres. A noter aussi qu’exceptionnellement vingt-trois équipes seront au départ, car les cinq formations françaises Continental Pro (2e division) ont été toutes invitées.

Paris-Nice 2019 : un tracé varié et le Col de Turini en juge de paix

Sprinteur, grimpeur, rouleur, baroudeur… Tout le monde sera servi à l’occasion de Paris-Nice 2019. En effet, chaque type de coureur aura moins une opportunité claire et franche de s’illustrer sur cette édition. De quoi ravir le plus grand nombre possible. En ce qui concerne la première partie de l’épreuve, cela devrait être essentiellement concentré autour des sprinteurs, qui auront trois étapes consécutives à leur convenance. Que ce soit à Germain-en-Laye, Bellegarde et à Moulins/Yzeure, les arrivées sont faites pour eux. Cela promet déjà une belle bataille notamment entre Dylan Groenewegen, Caleb Ewan, Arnaud Demare, Alexander Kristoff qui sont annoncés au départ.

A partir du quatrième jour, la course au classement général débutera réellement avec un tracé escarpé aux allures d’une classique ardennaise. Puis, le lendemain, ce sera le moment de passer au contre-la-montre individuel long cette fois-ci de 25,5 kilomètres et toujours aussi crucial. En fonction de ses dispositions, il faudra grappiller le maximum de temps ou bien limiter la casse au mieux. Et avant d’entrer dans le week-end, l’étape arrivant à Brignoles semble destiné plus que jamais aux baroudeurs. Ceux qui ne représenteront pas un danger particulier auront tout intérêt à jouer la gagne ce jour-là.

Les deux derniers jours, eux, s’annoncent difficiles. Pour l’avant-dernier acte de cette édition, ce sera place à la montagne avec comme arrivée inédite le Col de Turini dans l’arrière-pays niçois. A l’image du Col de la Couillole ou de la Colmiane, une majeure partie de la coure a de grandes chances de se jouer sur ses pentes assez redoutables. La montée répertoriée est longue quasiment de quinze kilomètres (14,9 km) à 7,4 %. De quoi largement permettre aux meilleurs grimpeurs de faire la différence. Une bonne position ce jour-là promet très certainement un classement général à la hauteur. Mais il faudra terminer le travail le lendemain sur la traditionnelle et délicate étape autour de Nice. Avec ses nombreuses difficultés, un retournement de situation est toujours possible. Et comme ces dernières années, la victoire finale pourrait de nouveau se disputer à quelques secondes près.

Les huit étapes de Paris-Nice 2019

Etape 1 : Saint-Germain-en-Laye – Saint-Germain-en-Laye (138,5 km)

Une étape inaugurale pour les sprinteurs. A en croire le tracé de la première journée de course, cela ne devrait pas échapper à l’un d’entre eux. Et ce n’est pas les deux côtes de troisième catégorie présentent sur le parcours qui changeront quoi que ce soit. Vainqueur d’entrée ces deux dernières années, Arnaud Demare réalisera-t-il la passe de trois ? La possibilité existe en tout cas, mais la concurrence ne l’entendra pas ainsi bien évidemment. En plus, l’enjeu est important avec le premier maillot de leader qui sera porté par le vainqueur.

Etape 2 : Les Bréviaires – Bellegarde (163,5 km)

On prend les mêmes et on recommence. Le scénario de la deuxième étape devrait ressembler en grande partie à celui de la veille. Les coureurs présents dans l’échappée pourront se battre au moins pour le classement de la montagne avec deux côtes répertoriées, mais ce sera clairement plus difficile d’aller au bout. Les sprinteurs et leurs équipiers voudront mettre à profit ce parcours qui leur est favorable pour s’expliquer dans les derniers centaines de mètres. A moins d’une grosse sensation donc, les mêmes acteurs devraient jouer la gagne et occuper les premières places du classement.

Etape 3 : Cepoy – Moulins/Yzeure (200 km)

Le sprinteurs seront décidément à la fête en ce début de Paris-Nice. Pour la troisième journée consécutive, ce sont eux que l’on devrait retrouver en haut de la hiérarchie. Le tracé ne présentera pas la moindre difficulté. De quoi largement favoriser leurs plans pour une arrivée massive et avec sans doute les mêmes protagonistes. Il faudra en profiter absolument, car la suite de la compétition ne sera pas identique. Et les chances de voir un sprinteur s’imposer seront quasiment inexistantes pour ne pas dire nulles.

Etape 4 : Vichy – Pélussin (210,5 km)

Les choses sérieuses commencent. Sans dévaluer bien sûr les étapes destinées aux sprinteurs, le classement général devrait prendre une autre tournure à l’issue de cette journée. C’est un tracé dont Paris-Nice en a le secret auquel seront confrontés les coureurs. D’ailleurs, ce sont plus particulièrement les soixante derniers kilomètres qui ne manqueront pas d’intérêt. Quatre difficultés de deuxième ou première catégorie seront répertoriées. Un terrain idéal pour assister à des offensives. Reste à voir si des favoris prendront déjà le parti de se dévoiler ou attendront le reste de la semaine.

Etape 5 : Barbentane – Barbentane (25,5 km)

Un moment crucial. Le Paris-Nice 2019 ne se gagnera pas là, mais pourra certainement se perdre. Le contre-la-montre individuel constitue un rendez-vous à part, qui en dira plus sur les réelles intentions de chacun. Sa distance équivalente à 25,5 kilomètres sera un bon moyen pour les meilleurs spécialistes de faire la différence et de posséder une certaine avance sur les moins à l’aise. Pour ces derniers, perdre le moins de temps possible constituera l’objectif principal. Un tournant de l’épreuve assurément.

Etape 6 : Peynier – Brignoles (210,5 km)

Une journée type favorable aux opportunistes. Les attaquants fervents des longs barouds auront une belle occasion de briller en direction de Brignoles sur un tracé exigeant, mais pas montagneux non plus. Trois difficultés de deuxième ou troisième catégorie composeront le parcours dont la dernière est située à seulement un peu moins de vingt kilomètres du but. Autant d’obstacles pour tenter de partir vers la victoire. Et pas sûr que les sprinteurs en course soient vraiment en mesure d’aller disputer la gagne.

Etape 7 : Nice – Col de Turini (181,5 km)

C’est l’étape reine. A l’image des trois précédentes éditions, l’avant-dernier acte sera montagneux avec une arrivée jugée au sommet d’une difficulté. Cette fois-ci elle aura au Col de Turini, ascension principale de cette année. En plus, le reste de la journée ne sera pas de tout repos. Pas moins de cinq grands prix de la montagne de première, deuxième ou troisième catégorie précéderont la montée finale. De quoi user déjà en partie les organismes avant de se lancer sur les 14,9 derniers kilomètres à 7,3%. Ici, les candidats du classement général ne pourront plus se cacher et prendront une option ou non pour la victoire finale, un podium.

Etape 8 : Nice – Nice (110 km)

Pour terminer ce Paris-Nice 2019, ce sera un tracé à l’identique autour de Nice. Six difficultés de deuxième ou première catégorie vont être au programme dont la côte de Peille, le Col d’Eze et un passage au Col des Quatre Chemins dans le final. La distance plutôt courte (110 km) et l’enchaînement des difficultés devrait à nouveau rendre cette journée animée destinée aux tempéraments offensifs. Les dernières années ont démontré que tout peut basculer jusqu’au bout et en plus à quelques secondes près.

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Tour Down Under 2019 : les 10 favoris et outsiders de la course

Du 15 au 20 janvier, les 133 coureurs engagés sur le Tour Down Under 2019 vont lutter pour tenter de décrocher la tunique orange synonyme de première place au classement général. Pour arriver à cette position au terme des six jours de course, quelques favoris et outsiders qui prendront part à la compétition australienne se détachent. Chacun d’entre eux tentera de commencer l’année de la meilleure façon qui soit. Daryl Impey (Mitchelton-Scott) est le lauréat de la dernière édition.

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Qui va remporter le Tour Down Under 2019 ?

Pour cette 21e édition, un certain nombre de coureurs souhaiteraient connaître le même destin que Daryl Impey vainqueur en 2018. Mais un seul y parviendra après avoir bouclé l’ensemble du parcours dont Willunga Hill, qui est réputée comme la difficulté emblématique de cette course par étapes australienne. De ce fait, les grimpeurs et puncheurs déjà affûtés en ce début de saison auront la faveur des pronostics. Parmi ceux qui seront au départ, Richie Porte, Rohan Dennis anciens vainqueurs de l’épreuve, mais aussi Wout Poels ou encore Michael Woods font partie des plus sérieux prétendants. Tout ce beau monde sera départagé après avoir parcouru 857,8 kilomètres répartis en six étapes.

Richie Porte (Trek – Segafredo) – 33 ans

S’il y a un coureur à suivre particulièrement sur le Tour Down Under 2019, c’est bien lui. Richie Porte sera dans les principaux favoris pour remporter le classement général. Toujours à l’aise et grande forme dans cette course par étapes, l’Australien visera une deuxième victoire après celle obtenue en 2017. Ce n’était pas passé loin l’an dernier déjà car ça s’était terminé à la deuxième place pour lui dans le même temps que le vainqueur Daryl Impey. Pour cette 21e édition, le parcours ne devrait pas en plus lui déplaire sachant qu’il est considéré comme le plus difficile depuis la création de l’épreuve. De quoi ravir effectivement le nouveau coureur de Trek – Segafredo, qui a pris l’habitude de bien débuter ses différentes saisons dans cette épreuve. Depuis 2014, il a glané six étapes dont une minimum sur chacune de ces éditions et en s’imposant pas moins de cinq fois au sommet de Willunga Hill. C’est dire le niveau d’attente autour de Porte.

Daryl Impey (Mitchelton-Scott) – 34 ans

Le doublé dans le viseur. Si cela se produit, ce serait une performance de premier plan réalisée par Daryl Impey. Personne n’a réussi à le faire jusqu’à présent depuis que l’épreuve existe et pas même le recordman Simon Gerrans (4 victoires). C’est dire la difficulté de la tâche qui attend le Sud-Africain. Ce dernier avait réalisé une dernière édition parfaite en empochant suffisamment de bonifications avant de résister au retour de Richie Porte. Il faudra assurément faire la même chose cette année pour espérer terminer sur la plus haute marche podium.

Rohan Dennis (Bahrain Merida) – 28 ans

Une deuxième victoire en vue ? A l’instar de Richie Porte et Daryl Impey, Rohan Dennis va essayer de remporter pour une deuxième le classement général du Tour Down Under. Et même s’il n’y a pas le moindre chrono, cela n’empêche pas le fait que l’Australien est un candidat sérieux. Sur un parcours encore un peu plus durci, ce sera à lui d’en profiter. Quand il avait gagné en 2015, Dennis réalisait le coup parfait en gagnant une étape avant de conserver une partie de son avantage à Willunga Hill. Pour atteindre le même résultat en 2019, c’est une performance qu’il faudra être en capacité de produire. C’est dans les cordes de Dennis, qui va connaître sa toute première course par étapes avec Bahrain Merida. Et qui sait, une collaboration qui pourrait partir sur les chapeaux de roue.

Wout Poels (Team Sky) – 31 ans

La position de leader, ce n’est pas quelque chose à laquelle il est habitué, mais Wout Poels s’avère un coureur qui peut viser très haut. Le Tour Down Under 2019 peut lui permettre de changer de statut et de prendre encore une autre envergure. Si souvent précieux dans la montagne pour Chris Froome, cette fois-ci c’est lui qui a l’occasion de briller en remportant un classement général. C’est une chance qui lui est donnée par le Team Sky, à lui d’en profiter. Pour le moment, sa seule victoire dans un classement final remonte au Tour de la Communauté de Valence en 2016. Autrement-dit, son palmarès concernant les victoires finales dans des courses par étapes du World Tour est vierge. Mais pour combien de temps encore ?

Diego Ulissi (UAE Team Emirates) – 29 ans

Des qualités qui s’allient à merveille avec le Tour Down Under. Avec des profils certes assez vallonnés parfois mais pas montagneux non plus, Diego Ulissi peut largement s’y retrouver. L’Italien réputé pour ses qualités de puncheur, mais aussi capable de se montrer rapide dans une arrivée en comité réduit a de quoi jouer les premiers rôles. D’ailleurs, ses deux dernières apparitions le prouvent parfaitement. Quatrième en 2018 et cinquième en 2017, il s’est montré un acteur important de l’épreuve n’étant pas finalement si loin de la victoire finale. Une chose qui pourrait tout à fait arriver le 20 janvier prochain.

Michael Valgren (Team Dimension Data) – 26 ans

Un profil pour briller. Pour le moment, il est vrai que Michael Valgren n’a jamais réussi la moindre performance notable sur le Tour Down Under. Mais l’année 2019 pourrait marquer un tournant, car depuis plusieurs mois maintenant, le Danois a un nouveau statut dans le peloton du fait de ses victoires prestigieuses obtenues dans le World Tour. Vainqueur l’an passé de deux classiques, l’Omloop Het Nieuwsblad puis l’Amstel Gold Race, sa réputation est logiquement montée en flèche. Plus à craindre par ses adversaires, son rendement en Australie sera à suivre de près.

Domenico Pozzovivo (Bahrain Merida) – 36 ans

Depuis 2015, Domenico Pozzovivo a pris l’habitude de prendre le départ du Tour Down Under. A chaque fois, l’Italien s’est montré régulier en finissant même à des places honorables sans pour autant accrocher un top 5. Parvenir à décrocher un tel résultat serait déjà une satisfaction, mais ce coureur de 36 ans désormais peut encore prétendre à mieux. Le petit grimpeur de Bahrain Merida qui partagera le rôle de leader avec Rohan Dennis pourra mettre en exergue ses qualités et faire mal à la concurrence. Un exploit de sa part n’est pas à exclure, d’autant plus que ce n’st pas lui qui a le plus à perdre ou le plus de pression à assumer.

Michael Woods (EF Education First Pro Cycling Team) – 32 ans

Le trouble-fête parfait ? Déjà arrivé cinquième, c’était en 2016, Michael Woods a prouvé sa capacité à évoluer à un haut niveau sur le Tour Down Under. Mais compte tenu de ses récentes performances, il n’est pas insensé de penser que le Canadien peut lutter pour la première place. Troisième de la dernière édition des championnats du monde et deuxième de Liège-Bastogne-Liège, le coureur d’EF Education First Pro Cycling Team présente de solides références. Très bon puncheur, à l’aise dans les ascensions, si la forme est au rendez-vous, ce sera un très sérieux candidat dans la compétition.

Pierre Latour (AG2R La Mondiale) – 25 ans

Et si un Français s’imposait ? Pour le moment, ce n’est arrivé qu’une seule fois en 2000 avec Gilles Maignan mais son successeur est peut-être arrivé en la personne de Pierre Latour. Sa première apparition dans cette course par étapes avait été déjà plus qu’encourageante. En ayant terminé aux portes du top 10 (13e), le coureur d’AG2R La Mondiale avait bien lancé sa saison. Et en plus depuis cette période, sa progression s’est ressentie au niveau des résultats  que ce soit au Tour de Catalogne (3e), au Critérium du Dauphiné (7e) et en passant par le Tour de France (13e). De quoi espérer quelque chose de grand pour le jeune tricolore en terre australienne.

George Bennett (Team Jumbo-Visma) – 28 ans

Discret, mais souvent régulier dans ses performances. George Bennett est une valeur sûre pour le Team Jumbo-Visma, qui compte à présent sur le Néo-Zélandais pour frapper un grand coup lors de ce Tour Down Under, course de rentrée. Sa meilleure performance reste pour l’heure un top 10 (10e) en 2015. Mais depuis tout ce temps, du chemin a été parcouru, et Bennett a été en mesure de signer des résultats intéressants sur différentes courses par étapes. Sans vrai coups d’éclats il est vrai, mais son heure est peut-être arrivée.

Tour Down Under 2019 : plusieurs outsiders au départ

Parmi les autres coureurs qui prendront part au Tour Down Under, certains pourraient éventuellement les premiers rôles. Et même, il n’est pas à exclure qu’un podium, voire la victoire finale soit décroché par l’un d’entre eux. Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe) qui a déjà terminé à la troisième place en 2017 aura bien évidemment à cœur de briller à domicile. Tout comme son compatriote Nathan Haas (Team Katusha – Alpecin), qui vise régulièrement le classement général avec parfois un bon résultat décroché à la fin comme ce fut le cas en 2017 (4e).

Autre coureur à avoir réalisé un gros résultat récemment, c’est Tom-Jelte Slagter (Team Dimension Data) auteur d’un podium l’an passé (3e). Un même résultat de sa part ne serait pas une véritable surprise, mais confirmerait ses bonnes dispositions dans cette course par étapes. Sinon, Dries Devenyns (Deceuninck – Quick Step) sera aussi quelqu’un à suivre. Il pourrait tirer profit de ces six jours de course pour faire encore mieux que sa cinquième place de janvier dernier. Et attention aussi à l’expérience représentée par Luis Leon Sanchez (Team Astana) et Thomas de Gendt (Lotto Soudal), qui sont tout à fait en capacité de jouer quelque chose d’intéressant sur une semaine et sur des profils correspondants à leurs caractéristiques.

La nouvelle équipe Arkéa-Samsic présente son maillot

Pour sa journée de présentation, Arkéa-Samsic (ex Fortuneo-Samsic) en a profité pour dévoiler la tunique avec laquelle ses coureurs seront présents dans les différentes compétitions. Le blanc, le noir et le rouge ont été les trois couleurs privilégiés pour attaquer cette saison 2019.

Le maillot Arkéa-Samsic version 2019 révélé

Pas d’immenses bouleversements, mais quand même un changement de style. Avec l’évolution du nom de l’équipe cycliste, Fortuneo-Samsic à Arkéa-Samsic, le nouveau maillot est aussi allé dans ce sens. Si le blanc garde une large part comme précédemment, cette formation bretonne sera aussi reconnaissable avec la couleur noire, symbole de la région, sans oublier le rouge en référence au sponsor Arkéa.

C’est avec leurs deux coureurs phares de l’effectif, en l’occurrence Warren Barguil et André Greipel sa recrue que la révélation a été faite. Une part importante des résultats de l’année reposera d’ailleurs sur le Français et l’Allemand, mais pas seulement. Après avoir passé une dernière saison avec très peu de succès, Arkéa-Samsic va tenter de faire beaucoup mieux 2019. N’étant pas du World tour et donc absent du Tour Down Under, sa première apparition se fera sur la Tropicale Amissa Bongo (21 – 27 janvier).