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Thomas et Froome absents aux championnats du monde d’Innsbruck

Présents dans la présélection britannique pour participer aux championnats du monde d’Innsbruck (23 – 30 septembre), Geraint Thomas et Chris Froome ne figureront pas dans la liste définitive. C’est le directeur de l’équipe Sky Brett Lancaster qui l’a annoncé ce mercredi à nos confrères de Cycling Weekly. Actuellement engagés sur le Tour de Grande Bretagne, cette course va marquer leur fin de saison.

Les championnats du monde d’Innsbruck sans Thomas et Froome

Deux candidats de moins pour le titre mondial ! Un temps annoncé au départ du contre-la-montre et surtout de la course en ligne au championnat du monde, Geraint Thomas et Chris Froome n’iront pas à Innsbruck en Autriche. Une décision qui peut paraître surprenante alors que les deux parcours pouvaient largement correspondre à leurs qualités. Mais en regardant plus dans le détail, ce choix s’explique principalement en raison d’une saison longue et usante pour les deux coureurs britanniques. Brillants dans les Grands Tours cette saison, vainqueur du Giro pour l’un et du Tour de France pour l’autre, ils peinent davantage en ce moment dans leur tour national. C’est dans ce contexte que Brett Lancaster a officialisé cette nouvelle.

« Ils finiront leur saison iciC’est parfait, de mon point de vue, afin d’entamer la prochaine saison avec un moral boosté par nos récents succès. Je me doute que Geraint convoitait un peu le maillot arc-en-ciel, et j’aurais d’ailleurs bien voulu l’avoir pour la course par équipes contre le chrono, mais il n’en peut plus après une énorme saison. »

Cette perte désormais actée de Geraint Thomas et de Chris Froome est un gros coup dur pour l’équipe de Grande-Bretagne. Celle-ci perd quasiment ses deux meilleurs éléments pour conquérir le tire mondial que ça soit pour l’épreuve chronométrée et en ligne. Du coup pour tenter d’accrocher une médaille, voire le maillot arc-en-ciel, les Britanniques pourront compter sur Alex Dowsett et Tao Geogheghan Hart sur le chrono. Pour l’autre épreuve, la sélection de huit coureurs n’a pas été encore communiquée mais les meilleurs espoirs devraient sans doute reposer sur Simon et Adam Yates, qui disputent en ce moment la Vuelta.

Alessandro De Marchi pas le plus fort, mais le plus malin

Membre de l’échappée du jour, Alessandro De Marchi a su se débarrasser de l’ensemble de ses compagnons pour aller filer vers la victoire. L’Italien a remporté la onzième étape en solitaire devant Jonathan Restrepo (Team Katusha Alpecin) et Franco Pellizotti (Bahrain Merida). Simon Yates a conservé la tunique de leader alors que les favoris ont tous fini groupé.

Troisième victoire sur la Vuelta pour Alessandro De Marchi

Le Tour d’Espagne lui donne décidément des ailes ! Déjà vainqueur à deux reprises en 2014 et 2015, Alessandro De Marchi s’est de nouveau distingué. Et il fallait être sacrément costaud pour espérer rallier l’arrivée en vainqueur tant la journée fut éprouvante et difficile. Les coureurs n’ont jamais pu débranché du kilomètre zéro jusqu’aux derniers hectomètres, ce qui donne une valeur supplémentaire à la victoire de l’Italien.

Les premiers kilomètres de la onzième étape ont donné directement le ton de la journée. Plusieurs coureurs ont tenté de prendre l’échappée sans réussir à prendre du champ. Il était écrit que ça allait prendre du temps pour que le peloton se relève à un moment donné. C’est seulement eux environs de la mi-course sachant que l’étape faisait 200 kilomètres que le bon coup est enfin parti. Dix-neuf coureurs se sont alors détachés. Parmi eux, le trio de BMC Racing Team composé de De Marchi, Nicolas Roche et Dylan Teuns, Rafal Majka (Bora Hansgrohe), Jack Haig (Mitchelton-Scott), Omar Fraile (Team Astana), mais surtout Thibaut Pinot (Groupama-FDJ). Le Français, toujours placé au général, a pris l’initiative de se porter à l’avant de la course. En bonne forme, il a été même un temps leader virtuel au général. Finalement, son offensive n’aura payée énormément avec une dizaine de secondes reprise sur les autres favoris.

Très marqué dans le final, Pinot n’a jamais pu se débarrasser des autres coureurs. Dans ce jeu très tactique, ce sont les coureurs moins surveillés et plus loin au général qui en ont profité. Restrepo et De Marchi sont sortis dans les 30 derniers kilomètres pour ensuite progressivement augmenter leur avance. Si le duo a continué sur un rythme régulier, derrière c’est la mésentente qui a régné annulant totalement leurs chances de victoires. Devant dans la dernière bosse du parcours, De Marchi a réussi à distancer Restrepo. Le coureur de BMC Racing Team n’avait plus qu’à terminer le travail. Chose faite avec le succès en poche.

Statu quo chez les favoris

Dans la course au classement général, mis à part l’initiative prise par Thibaut Pinot, les favoris ont été discrets. Personne ne s’est dévoilé plus que ça. Seul Rigoberto Uran avec ses équipiers d’EF Education First-Drapac ont tenté un coup de force dans la dernière bosse, mais les premiers ont tous suivi sans céder. Ces coureurs ont franchi la ligne d’arrivée dans le même temps. Conséquence directe, Simon Yates demeure en première position avec une seconde d’avance sur Alejandro Valverde et quatorze sur Nairo Quintana.

André Greipel double la mise en terre britannique

Vainqueur d’entrée sur le Tour de Grande Bretagne, André Greipel (Lotto Soudal) a ajouté un nouveau succès à l’occasion de la quatrième étape. Après 183,5 kilomètres entre Nuneaton et Royal Leamington Spa, l’Allemand s’est imposé tout en puissance au sprint. Sacha Modolo (EF Education First-Drapac) a pris la deuxième place tandis que Patrick Bevin (BMC Racing Team) 3e a conforté un peu plus son maillot de leader au général.   

André Greipel en grande forme dans le Tour de Grande Bretagne

La belle série se poursuit. Pour la deuxième arrivée au sprint de cette édition du Tour de Grande Bretagne, André Greipel a de nouveau dominé la concurrence. Dans la dernière ligne droite, la puissance de l’Allemand a fait entièrement la différence. Preuve en est, son dauphin Sacha Modolo a pu le suivre mais sans pour autant le déborder. Le moment de faiblesse du coureur de Lotto Soudal n’est jamais venu. Après avoir battu Fernando Gaviria et Caleb Ewan le premier jour dimanche, il confirme une nouvelle fois son regain de forme après plusieurs mois de disette et de places d’honneur. 

A Patrick Bevin la bonne opération du jour

Arriver au sprint était pourtant loin d’être gagné, car l’échappée a offert une belle résistance. Parmi les quelques hommes de tête, Paul Ourselin (Direct Energie) a été le dernier à se faire rattraper dans les cinq derniers kilomètres. le Français n’a pas pu empêcher le retour du peloton avec les trains des sprinteurs qui se mettaient en place pour se positionner idéalement. A noter tout de même que cette arrivée a profité à un coureur en particulier. Patrick Bevin le leader de l’épreuve est allé disputer le sprint final, et ce pari lui a bien réussi. Terminé troisième, cela lui a permis d’engranger quatre secondes de bonifications. Très importantes en vu de la victoire finale, le Néo-Zélandais compte désormais quatre secondes sur Cameron Meyer et six secondes Julian Alaphilippe. Ces coureurs comme d’autres passeront un test majeur demain avec un contre-la-montre par équipes de 14 kilomètres, qui aura une grande incidence sur le résultat final et l’identité du vainqueur. 

https://twitter.com/wcstats/status/1037349404003446784

Paris-Tours fait sa révolution avec un nouveau parcours

A l’occasion d’une conférence de presse organisée aujourd’hui, l’organisation de Paris-Tours a révélé les contours du nouveau tracé pour l’édition 2018, qui partira cette fois-ci de Chartres. Plus vallonné qu’auparavant, plusieurs bosses ont été ajoutées pour durcir la partie finale de l’épreuve. Sans oublier l’introduction des chemins de vigne qui font leur apparition.

Paris-Tours décide d’innover

Du spectacle ! Il risque d’en avoir sur Paris-Tours en 2018. En tout cas, l’organisation a dévoilé un parcours qui va sensiblement changer par rapport à ce qui était connu précédemment. Sans conteste plus dur, les 65 derniers kilomètres présenteront de nombreuses difficultés pouvant permettre aux puncheurs et aux attaquants de s’illustrer. Pour arriver sur Tours, ce qui attend les protagonistes s’annonce corsé. Pas moins de sept bosses cumulés à neuf chemins de vignes sur des routes non goudronnées devront être empruntées. C’est dire à quel point le terrain sera favorable pour une course de mouvement. Le scénario est d’ailleurs difficile à envisager sur un tel parcours. Des baroudeurs, des coureurs sortis dans cette portion finale ou même des sprinteurs pourraient avoir le dernier mot. En tout cas, il faudra se montrer très costaud pour ajouter Paris-Tours à son palmarès.

La Classique des feuilles mortes qui a plutôt l’image d’une course d’un jour qui tourne généralement en faveur d’un sprinteur pourrait voir celle-ci modifier. Des coureurs qui avaient peu de marge de manœuvre jusque-là dans cette course disputée au mois d’octobre auront de quoi faire pour réaliser des différences. Cela promet une course plus que jamais ouverte. Ce Paris-Tours nouvelle version long de 211 kilomètres sera testé pour la première fois le 7 octobre prochain. Le vainqueur sortant est Matteo Trentin.

https://twitter.com/ParisTours/status/1037283592018255872

https://twitter.com/ParisTours/status/1037279747838042113

Nacer Bouhanni se retire du Tour d’Espagne à la onzième étape

Vainqueur de la sixième étape de la Vuelta, Nacer Bouhanni n’ira pas jusqu’à Madrid, qui clôturera cette 73e édition. Le sprinteur de l’équipe Cofidis a renoncé aux environs du kilomètre 90 de la onzième journée de course disputée entre Mombuey et Ribeira Sacra Luintra.

Nacer Bouhanni abandonne la Vuelta

C’est la fin ! Après une première semaine parfaite avec une victoire d’étape à la clé, Nacer Bouhanni n’aura pas connu pareille réussite au cours de la deuxième. La onzième étape lui aura été même fatale. Partie sur un énorme rythme malgré un profil vallonné, c’était trop pour le Lorrain qui a préféré mettre pied à terre et ne pas poursuivre. Si cela se termine sur une fausse note, cette Vuelta va tout de même rester une réussite pour le Français. Lui qui n’avait plus gagné sur un Grand Tour depuis 2014 sur ce même Tour d’Espagne a confirmé son retour au premier plan.

Dans une journée très difficile qui pardonne pas la moindre baisse de régime, le coureur de Cofidis n’est pas le seul à s’être arrêté. Autre tricolore, Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) a été dans l’obligation de renoncer. Très actif sur la première semaine en prenant des échappées, la réussite n’a pas été au rendez-vous le concernant. Ce n’est pas cette année qu’il pourra reproduire sa performance de 2015 avec un succès d’étape. A noter également que Georg Preidler (Groupama-FDJ) a aussi été contraint à l’abandon. L’Autrichien récent vainqueur d’étape au Tour de Pologne n’était pas au meilleur physiquement.

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/1037312098244681728

Nicolas Roche file l’année prochaine vers le Team Sunweb

Après avoir passé deux saisons complètes avec BMC Racing Team, Nicolas Roche évoluera sous d’autres couleurs en 2019. L’Irlandais s’est engagé avec le Team Sunweb. C’est lui-même qui a officialisé cette nouvelle via le micro de l’agence néerlandaise AD.

Team Sunweb recrute Nicolas Roche pour une saison

Après une quinzaine d’années de professionnalisme, Nicolas Roche va connaître une septième équipe dans son parcours. Passé dernièrement par Tinkoff, Team Sky et BMC Racing Team, l’Irlandais défendra le maillot du Team Sunweb sur l’ensemble de la prochaine saison. Libre de tout contrat, c’est donc vers la formation néerlandaise que s’est porté le choix du cousin de Dan Martin.

Dans cette équipe, son rôle devrait être double. Roche devra être en mesure d’assumer un rôle d’équipier pour Tom Dumoulin, le leader de l’équipe dans les Grands Tours et courses par étapes d’une semaine. Une mission qu’a déjà dû endossé le coureur de 34 ans auprès d’Alberto Contador et de Chris Froome notamment. Mais aussi capable de jouer sa carte personnelle, les qualités de l’Irlandais peuvent permettre à sa nouvelle formation de connaître quelques succès supplémentaires. Déjà double vainqueur d’étapes sur la Vuelta, sa réputation n’est plus à faire.

https://twitter.com/TeamSunweb/status/1037301077396385793

Kanstantsin Siutsou (Bahrain Merida) contrôlé positif à l’EPO

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Vainqueur cette année du Tour de Croatie, Kanstantsin Siutsou est désormais sans équipe. Bahrain-Merida a décidé purement et simplement de le suspendre suite à un contrôle positif datant du 31 juillet et réalisé hors période de compétition.

Kanstantsin Siutsou rattrapé par la patrouille

Une affaire qui sonne le glas de sa carrière ? A 36 ans, Kanstantsin Siutsou était déjà proche de la fin, mais il l’est à présent encore plus. A la fin du mois de juillet, le Bélarusse a passé un contrôle qui s’est avéré positif. C’est son équipe Bahrain Merida qui vient de communiquer cette information à travers les réseaux sociaux. D’ailleurs, celle qui emploie ce coureur trentenaire a décidé immédiatement de l’exclure et par conséquent de s’en séparer. Le manager général de la Bahrain Merida Brent Copeland n’a pas caché sa consternation envers Siutsou.

« C’est une nouvelle très décevante. Nous sommes très sévères avec les mauvaises conduites concernant notre code interne de santé. Ce comportement n’est pas accepté par notre équipe et une procédure sera engagée contre le coureur. »

Si la durée de la suspension reste encore à déterminer, cela va avoir forcément une incidence sur la suite pour Siutsou. Celui qui a débuté sa carrière professionnel a franchi la ligne rouge et risque d’en payer le prix. Avec très peu d’années devant lui dans le peloton professionnel, tout peut laisser à penser que le chemin de l’ex-champion de Biélorussie va s’arrêter là. Et même s’il a été champion du monde espoirs en 2004 ou encore lauréat d’une étape au Giro en 2009, c’est cette énorme tâche de la prise d’EPO qui va prendre le dessus.

https://twitter.com/Bahrain_Merida/status/1037269836911595520

Elia Viviani large vainqueur devant la meute des sprinteurs

Déjà lauréat lors de la première semaine sur cette Vuelta, Elia Viviani a accroché un deuxième succès à l’occasion de la dixième étape. Disputée sur 177 kilomètres, elle s’est terminée comme prévue par un sprint massif qui a tourné totalement à l’avantage du champion d’Italie en titre. Peter Sagan (Bora Hansgrohe) et Giacomo Nizzolo (Trek Segafredo) se sont contentés des miettes laissées par le coureur de Quick-Step Floors. Concernant le classement général, il reste inchangé avec notamment Simon Yates (Mitchelton-Scott) toujours en tête.

La passe de deux pour Elia Viviani sur la Vuelta

Depuis le Grand Départ donné de Malaga, les opportunités pour les sprinteurs sont peu nombreuses. Et cette dixième étape constituait l’une des rares occasions pour voir sacrer un homme rapide. Elia Viviani n’a pas laissé filer cette chance, et c’est le moins que l’on puisse dire tant sa domination a été écrasante. Parfaitement emmené par ses équipiers de Quick-Step Floors et en position idéale proche de l’arrivée, l’Italien n’a jamais véritablement tremblé. Lançant son sprint dans le timing parfait, personne n’a été en mesure de revenir sur lui, pas même Peter Sagan et Giacomo Nizzolo qui ont fini deuxième et troisième. A noter que le Français Marc Sarreau s’est distingué en signant une belle cinquième place. Son meilleur résultat dans un Grand Tour.

Journée calme pour les favoris

Si les sprinteurs ont pu s’illustrer pour l’entame de cette deuxième semaine de course, les coureurs visant le classement général se sont fait logiquement plus discrets. Sur un parcours ne présentant pas de grandes difficultés, ils sont restés tous dans leur intégralité au chaud dans le peloton. Pourtant, quelques uns d’entre eux n’ont pas connu une fin d’étape de tout repos. Nairo Quintana, Thibaut Pinot, Wilco Kelderman, et Simon Yates ont dû tous changer une roue à cause d’une crevaison. Heureusement pour eux, ils sont parvenus à rentrer et n’ont pas perdu bêtement de temps au classement général, qui est le même par rapport à l’étape précédente. Les choses pourraient changer sur la onzième étape qui s’annonce assez accidentée et donc idéale pour assister à une course de mouvement.

Enrico Gasparotto arrive chez Dimension Data pour un an

Actuellement membre de l’effectif de Bahrain Merida depuis le début de la saison dernière, Enrico Gasparotto va changer d’air. L’année prochaine, l’Italien portera le maillot de Dimension Data, qui a officialisé ce transfert.

Enrico Gasparotto, nouveau coureur de Dimension Data

Cela ressemble à un dernier défi. A 36 ans, Enrico Gasparotto va changer d’équipe mais reste dans le World Tour. Après avoir offert ses services à la Bahrain Merida, il va se tourner désormais vers Dimension Data. Cette équipe pourra compter sur lui en 2019. Réputé pour ses qualités de puncheur et de coureur de classiques, les dernières années ont été marquées par deux succès de sa part à l’Amstel Gold Race (2012,2016). Depuis ce deuxième sacre sur cette épreuve ardennaise, ce coureur n’a pas eu l’occasion de rajouter la moindre ligne à son palmarès mais est resté tout de même compétitif. Cette année encore, Gasparotto est allé prendre la 3e place de l’Amstel et la 6e de Liège-Bastogne-Liège sans oublier une 11e au classement général final du Tour de Pologne. De quoi espérer faire de beaux résultats dans un nouvel environnement qu’il a hâte de découvrir.

” Je suis vraiment excité et impatient pour 2019. Après 14 ans en tant que coureur professionnel, je rejoins un groupe de personnes avec lesquelles je n’ai jamais travaillé auparavant. Cela signifie qu’au début, il faudra un peu de temps pour apprendre à se connaître, mais cela ne me rend que plus enthousiaste.”

Lors de la prochaine saison, Dimension Data a tenu spécialement à se renforcer dans l’optique des classiques. En plus d’Enrico Gasparotto, elle pourra compter sur un autre coureur expérimenté et lauréat de l’Amstel Gold Race Roman Kreuziger. Sans oublier non plus, Michael Valgren qui a indéniablement franchi un cap sur cette saison. Vainqueur de l’Omloop Het Nieuwsblad et de l’Amstel Gold Race, deuxième de la Bretagne Classic, le Danois sera à coup sûr l’un des éléments essentiels.

Julian Alaphilippe victorieux sur le Tour de Grande Bretagne

Quel que soit le terrain et la compétition, Julian Alaphilippe ne s’arrête pas de gagner. Le récent double vainqueur d’étapes au Tour de France s’est imposé sur la troisième étape du Tour de Grande-Bretagne dans un sprint en petit comité. Le Français a notamment battu Patrick Bevin (BMC Racing Team), qui endosse le maillot de leader et Emils Liepins (One Pro Cycling).

Julian Alaphilippe s’impose une 9e fois cette saison

Dès sa reprise, Julian Alaphilippe marque son territoire. Revenu sur le Tour de Grande Bretagne après avoir observé quelques semaines de repos, le Français n’a pas tardé à tirer dans le mille. Mais pas forcément dans son domaine de prédilection. Lors de cette troisième journée de course disputée autour de Bristol, tout s’est joué finalement au sprint, ce qui n’a pas empêché au coureur de Quick-Step Floors de briller. Restant en permanence dans les premières positions d’un peloton qui a perdu beaucoup d’éléments dans le final, il a été parfaitement emmené par son coéquipier et ami Bob Jungels. Ensuite, le vainqueur de la Clasica San Sebastian a su finir le travail en costaud laissant peu d’espoirs à ses adversaires.

Le profil vallonné en particulier dans le final n’a pas incité l’un des principaux favoris à se dévoiler. Une fois l’échappée reprise dans les derniers kilomètres, le peloton a abordé groupé l’ultime difficulté à huit kilomètres de l’arrivée. Celle-ci a fait des dégâts mais sans pour autant faire l’écrémage pour le général, à un élément près. Alessandro Tonelli (Bardiani-CSF) qui menait le général au matin de cette étape a cédé. Avec 51 secondes perdues, l’Italien a dû laisser sa place de leader au profit de Patrick Bevin. Sinon Thomas Pidcock (Team Wiggins) ou Hugh Carthy (Team EF Education First-Drapac) ont tenté leur chance, mais cela n’a pas abouti. Il ont été une quarantaine au moment de s’engager dans la dernière ligne droite. Avec la plupart des sprinteurs distancés ou éprouvés, Julian Alaphilippe a saisi l’occasion. Une victoire qui l’installe un peu plus comme un sérieux candidat au gain du classement général final.

https://twitter.com/wcstats/status/1036971413347991552

 

Dan Martin (UAE Team Emirates) se retire de la Vuelta

Après avoir effectué la première semaine de ce Tour d’Espagne, Dan Martin a été signalé non-partant pour la dixième étape. Le coureur d’UAE Team Emirates s’est désisté du troisième et dernier Grand Tour de la saison non pas pour des raisons physiques, mais pour un heureux événement qui devrait bientôt arriver.

Dan Martin quitte le Tour d’Espagne

Un coureur de moins sur les routes du Tour d’Espagne. Après Steven Lammertink (Katusha Alpecin) la semaine précédente, un deuxième coureur et non des moindres est officiellement hors course. Dan Martin, qui pouvait postuler à une victoire d’étape ne pourra pas atteindre un tel résultat car une raison familiale l’a poussé à ne pas poursuivre. En effet, l’Irlandais va devenir incessamment sous peu papa de jumeaux dans les prochaines heures. Il s’est exprimé sur le site de la formation UAE Team Emirates.

« Courir cette Vuelta en tant qu’équipier pour cette jeune équipe et offrir mon soutien total à Fabio (Aru) a été une belle expérience. Bien que la course ne m’a pas offert les résultats attendus, j’ai vraiment pris du plaisir en capitaine de route de l’équipeLe temps est venu maintenant, un peu plus tôt que prévu, de rentrer à la maison et de soutenir ma femme dans cette période incroyablement excitante de nos vies. Je tiens à remercier l’équipe de m’avoir donné la possibilité de courir la Vuelta tout en sachant que je pouvais partir à tout moment. »

Pour les deux semaines restantes, ils seront donc sept à défendre les couleurs d’UAE Team Emirates. Sans l’apport de Dan Martin dans les étapes difficiles, cela représente évidemment une grosse perte pour un effectif basé en grande partie sur des jeunes. Mais qui conserve un coureur tourné vers le classement général en la personne de Fabio Aru. En l’absence confirmée, l’Italien constitue désormais les plus grands espoirs pour permettre à son équipe de briller sur ce Grand Tour.

https://twitter.com/TeamUAEAbuDhabi/status/1036652638014779393

Cameron Meyer s’illustre au Tour de Grande Bretagne

Pour le moins discret depuis l’entame de cette saison, Cameron Meyer s’est distingué sur le Tour de Grande Bretagne. A l’occasion de la seconde étape disputée entre Cranbrook et Barnstaple, l’Australien a levé les bras devant Alessandro Tonelli (Bardiani – CSF), qui est devenu le nouveau leader au classement général et Patrick Bevin (BMC Racing Team). Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) a fini juste derrière en quatrième position.

L’étape pour Cameron Meyer, le maillot de leader pour Alessandro Tonelli

Que l’attente fut longue ! Après plus de trois et demi sans victoire mis à part le chrono des Jeux du Commonwealth en avril dernier, Cameron Meyer a remporté une course en ligne. Sur la deuxième journée du Tour de Grande Bretagne, l’Australien a démontré un très bon niveau pour parvenir à s’imposer devant l’ensemble des favoris pour le général. Wout Poels, Julian Alaphilippe, Bob Jungels et Primoz Roglic ont fini dans un groupe à deux secondes du coureur de Mitchelton-Scott.

Autre agréable surprise dans ce début de la course par étapes britannique, Alessandro Tonelli a pris les commandes au classement. Fort d’une deuxième place acquise sur cette deuxième étape, les bonifications lui permettent d’endosser le statut de leader. Reste à voir s’il sera désormais en mesure de tenir ce rang. Rien n’est moins sûr car quelques étapes vallonnées et surtout un chrono sont encore prévues au programme. Avec onze coureurs qui se tiennent seulement en 22 secondes, l’indécision reste encore totale concernant le nom du futur vainqueur. La troisième étape disputée sur 125 kilomètres autour de Bristol pourrait déjà changer la donne.

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Deuxième victoire d’étape pour Ben King, Simon Yates nouveau leader

Déjà vainqueur en début de semaine sr la Vuelta, Ben King (Dimension Data) a récidivé sur la neuvième étape au sommet de la Covatilla. Présent dans l’échappée, l’Américain a franchi en solitaire la ligne d’arrivée. Bauke Mollema (Trek Segafredo) et Dylan Teuns (BMC Racing Team) ont terminé à la deuxième et troisième place. Au classement général, Simon Yates (Mitchelton-Scott) s’est emparé de la tunique rouge de leader. L’ancien porteur de ce maillot Rudy Molard (Groupama-FDJ) a craqué dans la dernière difficulté.

Ben King, une révélation de ce Tour d’Espagne

Très attendue, cette étape se terminant au sommet de la Covatilla a surtout mis en valeur un homme. Ben King qui avait gagné pour la première fois dans un Grand Tour mardi a continué sur sa lancée ce week-end. Une nouvelle fois, dans une arrivée au sommet, le coureur de Dimension Data a démontré une très belle condition physique. Réussissant dans un premier temps à s’immiscer dans l’échappée, l’Américain s’est dévoilé avant même l’ascension de la Covatilla. Sortant en solitaire dans les quinze derniers kilomètres, pas un autre coureur n’a pris sa roue. Et personne ne va réussir à le revoir.

Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé concernant Bauke Mollema. Le leader de Trek-Segafredo sorti en contre-attaque a réussi à combler une partie de son retard, mais sans jamais revenir dans la roue. Relégué à 48 secondes à l’arrivée, le Néerlandais doit nouveau se contenter d’une seconde place comme sur la cinquième étape ou sur la Clasica San Sebastian. La frustration doit être évidemment présente, tout le contraire de King, qui se révèle à un très haut niveau durant ce Tour d’Espagne. Et arrive certainement à un niveau qu’il n’a jamais atteint auparavant. Avec encore deux semaines au programme, l’euphorie n’est peut-être pas terminée.

Simon Yates prend le leadership à Rudy Molard

Derrière la course pour la victoire d’étape, une autre explication a eu lieu entre les favoris. Si les écarts sont toujours aussi ténues entre eux, les derniers kilomètres ont permis de faire un point sur la forme de chacun et surtout sur leurs espérances pour la suite. Montrant un caractère offensif, Wilco Kelderman (Team Sunweb), Miguel Angel Lopez (Team Astana) ont assuré tout comme Nairo Quintana (Movistar Team). Pourtant, ce n’est pas l’un de ces trois favoris qui a pris la première place au général, mais bien Simon Yates. Le Britannique déjà leader un temps au Giro en mai dernier se retrouve dans la même position quasiment quatre mois plus tard. Va-t-il résister jusqu’au bout ? Les quinze prochains jours permettront d’en savoir beaucoup plus.

En tout cas, le vainqueur final ne sera pas Rudy Molard. Le Français leader depuis quatre jours a dû cédé son maillot rouge. En difficulté dans la montée finale, le Français (43e) a concédé 6 minutes et 23 secondes, et a reculé de ce fait au classement général, qui reste ultra serré dans les premières positions. Ce soir, les dix premiers premiers sont seulement séparés par 48 secondes. C’est dire à quel point rien n’est joué dans ce Tour d’Espagne, et que bon nombre de coureurs peuvent encore prétendre au podium, voire à la victoire finale. Avec un tel suspense, cela promet d’être spectaculaire pour le reste de cette 73e édition de la Vuelta, qui est loin d’avoir rendu son verdict.

https://twitter.com/flobikes/status/1036281412490539009

Pascal Ackermann bat Arnaud Démare au GP de Fourmies

Seulement 24 heures après la Brussels Cycling Classic, Pascal Ackermann a poursuivi sur sa très belle dynamique. Le champion d’Allemagne s’est imposé au sprint sur le GP de Fourmies, comptant pour la Coupe de France, devant Arnaud Démare (Groupama-FDJ) et Alvaro José Hodeg (Quick-Step Floors).

Pascal Ackermann impérial sur le GP de Fourmies

Un week-end parfait ! Vainqueur ce samedi en Belgique sur la Brussels Cycling Classic, Pascal Ackermann a récidivé de l’autre côté de la frontière à l’occasion du GP de Fourmies. Le scénario a été aussi assez identique avec une parfaite conclusion au sprint. Mais cette fois-ci pas de chute dans l’emballage final. Tout le monde a pu disputé ses chances à l’image d’Arnaud Démare, qui n’avait pas eu l’occasion de lutter pour la victoire la veille. Cependant, le coureur de Groupama-FDJ est tombé sur un os. Lançant son sprint en première position, Ackermann l’a débordé pour venir décrocher un premier succès sur la Coupe de France. En ce qui concerne le vainqueur d’étape à Pau sur le dernier Tour de France, il faudra repasser pour rajouter une victoire cette saison.

Du côte du champion d’Allemagne, c’est une huitième victoire acquise cette saison dont la deuxième en l’espace de 24 heures sur ce week-end franco-belge. Une performance d’autant plus remarquable que ce doublé n’a été réalisé que deux fois par le passé. Eddy Merckx y était parvenu en 1973 et Robbie McEwen en 2005. Les deux dernières courses ont en tout cas démontré une nouvelle fois le cap franchi cette saison par le sprinteur de Bora-Hansgrohe. Celui qui pouvait être frustré de ne pas avoir su s’imposer dans le Tour d’Allemagne la semaine dernière a donc mis peu de temps pour rectifier le tir. Et de quelle manière.

https://twitter.com/wcstats/status/1036267543156207617

André Greipel démarre fort le Tour de Grande-Bretagne

Sur la première étape du Tour de Grande Bretagne longue de 175 kilomètres entre Pembrey Country Park et Newport, c’est un peloton groupé qui s’est disputé la victoire. Au sprint, André Greipel (Lotto Soudal) a été le plus rapide devant Caleb Ewan (Mitchelton-Scott) et Fernando Gaviria (Quick-Step Floors). L’Allemand est aussi par la même occasion le premier leader au classement général.

André Greipel règle la meute des sprinteurs

Après plus de trois mois sans la moindre victoire, André Greipel retrouve les sommets. En ouverture du Tour de Grande-Bretagne, le coureur allemand s’est avéré le plus costaud dans l’emballage final pour décrocher un succès, qui lui fait assurément beaucoup de bien. Pas forcément habitué à connaître une telle disette au niveau des résultats, il démontre que ses 36 ans ne l’empêche pas de rivaliser avec les meilleurs. Le gorille de Rostock est tout sauf sur le déclin. Aujourd’hui, le sprinteur de Lotto-Soudal peut même se targuer d’avoir battu deux sacrés rivaux en la personne de Fernando Gaviria et Caleb Ewan. C’est dire le niveau de la performance réalisée dans cette course par étapes, qui présente un plateau de très haut niveau.

Pour arriver à ses fins, André Greipel a d’abord dû faire le dos rond sur une grande partie de l’étape comme l’ensemble des sprinteurs. Une arrivée massive était loin d’être actée au départ ce matin. Le parcours vallonné surtout en fin de tracé a forcément donner des idées à certains. Dans un premier temps, une échappée composée principalement de coureurs britanniques a tenté sa chance. Mais repris dans les 20 derniers kilomètres, c’est une autre offensive qui a failli déstabiliser les trains des sprinteurs.

Des favoris pour le général se montrent d’entrée

Dans la bosse située à huit kilomètres de l’arrivée, des favoris se sont même dévoilés. Vainqueur du dernier Tour de France, Geraint Thomas (Team Sky) a attaqué et a été immédiatement suivi par Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors). Le Français a d’ailleurs basculé au sommet avec son coéquipier Bob Jungels, tandis que Jonathan Hivert (Direct Energie) et Mads Wurtz Schmidt (Team Katusha Alpecin) sont revenus quelques instants plus tard. Mais à cinq kilomètres du terme, Jungels est parti seul. Le Luxembourgeois aura tenu tête un long moment au peloton, qui l’a repris seulement à la flamme rouge. Cela n’est pas passé loin pour que les sprinteurs voient la victoire leur échapper. A la fin, André Greipel a eu le dernier mot, ce qui lui permet de réaliser la meilleure entame possible. A coup sûr que Ewan, Gaviria et les autres voudront prendre leur revanche dès demain entre Cranbrook et Barnstaple sur 174 kilomètres.

Eduard Michael Grosu arrive chez Delko Marseille Provence KTM

Après avoir passé l’ensemble du début de sa carrière chez Nippo – Vini Fantini, Eduard Michael Grosu va changer d’environnement. L’actuel champion de Roumanie sur route sera un coureur de Delko Marseille Provence KTM pour les deux ans à venir à compter de janvier prochain.

Eduard Michael Grosu arrive dans une équipe française

Un renfort de poids ! Pour Delko Marseille Provence KTM, un joli coup vient d’être réalisé dans ce mercato. L’équipe française qui évolue en Continental Pro (2e division) va pouvoir compter sur l’apport d’un coureur en pleine progression, Eduard Michael Grosu. Peu connu encore, le Roumain se construit petit à petit un palmarès dans des épreuves de second rang. Cette année, par exemple, il a permis à son équipe Nippo – Vini Fantini d’engranger trois succès sur les routes du Tour of Qinghai Lake (2.HC) et un sur le Tour de Croatie (2.HC). Sans oublier son doublé au championnat de Roumanie sur la course en ligne et en contre-la-montre.

Son arrivée chez Delko-Marseille Provence KTM est évidemment un signal fort envoyé par cette formation, qui va compter sur lui pour peser davantage dans les courses. Catalogué sprinteur, Grosu a décroché quelques places d’honneur sur les 4 Jours de Dunkerque ou encore le Tour de la Provence. D’ailleurs, il devrait certainement participer à ces courses par étapes françaises et des manches de Coupe de France l’année prochaine avec un statut de leader à assumer. En tout cas, la future recrue a hâte de cette nouvelle collaboration comme il l’explique dans le communiqué publié par sa prochaine équipe.

« Je suis très heureux de rejoindre le Team Delko Marseille Provence KTM ! Après cinq années passées avec l’équipe Nippo-Vini Fantini-Europa Ovini, je pense qu’il est bon pour moi d’opérer un changement. Je suis très motivé et j’ai comme ambition de gagner beaucoup de courses ; les épreuves françaises me correspondent bien, je pense, et le Team Delko Marseille Provence KTM possède de bons coureurs pour m’y aider. Je suis donc impatient de rencontrer le staff et mes futurs coéquipiers en vue de cette nouvelle aventure ! En attendant, je vais pouvoir commencer à étudier le français ! »   

https://twitter.com/Delko_MP_KTM/status/1035972841701879809

Alejandro Valverde toujours aussi fringant, Peter Sagan battu de justesse

Déjà vainqueur dimanche dernier à l’occasion du deuxième jour de course, Alejandro Valverde a de nouveau raflé la mise sur la huitième étape. L’Espagnol s’est montré le plus fort sur un sprint en montée, devançant Peter Sagan (Bora Hansgrohe) et Danny Van Poppel (Team LottoNL-Jumbo). Grâce à cette victoire avec dix secondes de bonifications, le Murcian fait une belle opération au classement général en confortant sa deuxième position derrière Rudy Molard (Groupama-FDJ), qui reste le leader.

Deuxième victoire d’Alejandro Valverde sur la Vuelta 2018

On prend quasiment les mêmes et on recommence ! Déjà proches de la victoire la veille mais battus par Tony Gallopin, Alejandro Valverde et Peter Sagan se sont livrés un duel au sprint au cours de cette huitième étape. Une opposition qui aura tourné en faveur de l’Espagnol, qui a passé le Slovaque dans les dernières mètres sur un final en bosse. Par la même occasion, le coureur portant le maillot de la Movistar s’est offert un deuxième succès sur ce Tour d’Espagne. A l’image de sa victoire sur la deuxième étape, ses qualités de puncheur-sprinteur ont fait la différence et que ça soit contre Michal Kwiatkowski et Peter Sagan, le résultat a été positif.

Mis à part ce final plein de suspense entre deux des cadors du peloton international, le scénario a été plus classique. Cela change des jours précédents qui ont offert des faits de course pour le moins imprévisibles. Une échappée composée de trois coureurs de Jorge Cubero (Bugos BH), Hector Saez (Euskadi Murias) et Tiago Machado (Katusha Alpecin) a pu compter jusqu’à 12 minutes environ d’avance, mais cet avantage s’est réduit au fil des kilomètres grâce au travail de différents équipiers dans le peloton. Il était alors écrit qu’un peloton plus ou moins groupé allait s’expliquer pour le gain de l’étape, mais pas forcément qu’avec des purs sprinteurs. Et cela s’est confirmé au niveau du résultat. C’est même un prétendant au général en la personne de Valverde qui l’a emporté.

Des changements en prévision ?

Actuellement, le Murcian est solidement installé à la deuxième place après une semaine de course. De quoi espérer jouer les premiers rôles pour le restant de ce Grand Tour. Il n’est plus qu’à 37 secondes du leader Rudy Molard, qui a conservé pour la troisième journée consécutive son maillot de leader. Mais demain, le classement pourrait bien subir des larges modifications. Pour la neuvième étape, 4 000 mètres de dénivelé seront au programme dont l’ascension finale de la Covatilla, qui devrait permettre aux favoris de s’expliquer. A coup sûr, une journée charnière de cette Vuelta.

https://twitter.com/Eurosport_FR/status/1035903263210721285

Pascal Ackermann poursuit son bel été sur la Brussels Cycling Classic

Vainqueur ces dernières semaines de la RideLondon Classic et deux étapes au Tour de Pologne, Pascal Ackermann (Bora Hansgrohe) s’est imposé cette fois-ci sur la Brussels Cycling Classic. Au terme d’un sprint marqué par une grosse chute à un peu plus de 200 mètres de la ligne d’arrivée, le champion d’Allemagne a terminé devant Jasper Stuyven (Trek Segfredo) et Thomas Boudat (Direct Energie).

Pascal Ackermann décroche un premier succès en Belgique

Ce n’est désormais plus une surprise, Pascal Ackermann s’installe progressivement dans le gotha des meilleurs sprinteurs mondiaux. L’Allemand a une nouvelle fois confirmé ses progrès enregistrés en 2018 à l’occasion de la Brussels Cycling Classic. Cette semi-classique belge qui est généralement destinée aux sprinteurs a connue une issue identique cette année. C’est un peloton fort d’une cinquantaine d’unités environ qui s’est disputée la victoire dans les rues de la ville de Bruxelles. Avec un dénouement favorable pour le porteur du maillot de champion d’Allemagne, comme c’était déjà le cas pour lui à six reprises cette saison.

Bien placé au moment de lancer son sprint, le coureur de Bora Hansgrohe a pu éviter une énorme chute intervenue juste derrière lui. Celle-ci a impliqué en grande partie les coureurs français et la formation AG2R La Mondiale. Alors que la lutte pour être positionné idéalement faisait rage, Rudy Barbier est allé au sol comme d’autres coureurs réduisant d’un coup le nombre de prétendants à la victoire. Arnaud Demare (Groupama-FDJ) largement gêné par ce fait de course n’a pas pu disputer ses chances et tenter de doubler la mise après avoir remporté l’édition précédente. Pour sa part, Ackermann a su en tirer pleinement profit et n’a pas inquiété un moindre instant jusqu’à l’arrivée. Stuyven et Boudat sont allés de leur côté décrochés les places d’honneur sur le podium.

https://twitter.com/wcstats/status/1035893693390180352

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Tiesj Benoot (Lotto Soudal) reste engagé sur le Tour d’Espagne

Victime d’une violente chute lors de la septième étape remportée par Tony Gallopin, Tiesj Benoot demeure tout de même toujours en course. Un signe déjà amplement positif, car le coureur belge qui a diffusé la photo de sa blessure au genou sur les réseaux sociaux pouvait laisser présager à un désistement de sa part.

Tiesj Benoot tombe sévèrement sur le Tour d’Espagne

Tiesj Benoot ne gardera pas pour le moment un grand souvenir des Grands Tours en 2018. Jusqu’à présent, le Belge a abandonné au Tour de France après une chute et la Vuelta n’a pas commencé de manière idéale, c’est le moins que l’on puisse dire. Après une première semaine plutôt discrète de sa part, un coup du sort l’a frappé à l’occasion de la septième étape. Tombé, son genou est apparu très amoché au vu du cliché diffusé.

Malgré le caractère impressionnant de la blessure, Benoot n’a pas envisagé un instant l’abandon.

« Après une première semaine difficile, je me sentais bien aujourd’hui et j’avais hâte de disputer le final, jusqu’à cette stupide chute…J’espère que mon genou va guérir et que je pourrai poursuivre cette Vuelta. »

Ce matin, il a bien pris le départ de la huitième étape. Reste à voir désormais quelles seront les séquelles physiques pour ces prochains jours.

Tony Gallopin (Ag2r La Mondiale) remporte la 7e étape de la Vuelta

Au lendemain de la victoire d’étape de Nacer Bouhanni sur la Vuelta, c’est à nouveau un coureur Français qui s’est imposé sur les routes espagnoles. Vendredi, Tony Gallopin (30 ans) s’est adjugé la septième étape tandis que le maillot rouge de leader de l’épreuve est toujours sur les épaules de son compatriote tricolore, Rudy Molard (Groupama-FDJ).

L’attaque de Tony Gallopin à 2 kilomètres de l’arrivée

C’est dans les rues de Pozo Alcon, et après avoir attaqué à deux kilomètres de l’arrivée, que Tony Gallopin est allé chercher une de ses plus belles victoires. Au terme des 185,7 kilomètres, le coureur de l’Ag2r La Mondiale s’est imposé détaché, en solitaire, tandis que le triple champion du monde sur route, Peter Sagan (Bora-hansgrohe) a réglé un groupe d’hommes forts à commencer par Alejandro Valverde (Movistar), troisième de l’étape du jour. Ce septième jour de course a été animé par une échappée de sept hommes dont Alexis Gougeard, tous repris à quelque vingt kilomètres de l’arrivée. Leur avance n’aura été que de trois minutes maximum.

https://twitter.com/lavuelta/status/1035550473724612609

Nacer Bouhanni (Cofidis) est de retour qu’on se le dise !

Au lendemain d’une journée qui était à vite oublier, avec notamment des soupçons d’altercation entre Nacer Bouhanni (28 ans) et son directeur sportif Jean-Luc Jonrond, le champion Français a répondu de la meilleure des manières, en s’imposant au sprint, à l’occasion de la sixième étape du Tour d’Espagne. Au classement général, Rudy Molard , 20e de l’étape, a conservé quant à lui son maillot rouge de leader.

Nacer Bouhanni : La réponse du berger à la bergère

Le moins que l’on puisse écrire, c’est que cette victoire de Nacer Bouhanni, jeudi, va lui faire du bien et qu’elle est arrivée à point nommé, le Lorrain auteur d’une étape, la veille, des plus catastrophiques. Au terme des 155,7 kilomètres courus entre Huercal-Overa et San Javier, c’est le sprinter de l’équipe Cofidis qui l’a remporté, devant le Néerlandais Danny Van Poppel (LottoNL-Jumbo) et le champion d’Italie sur route Elia Viviani (QuickStep-Floors). Nacer Bouhanni ne s’était plus imposé sur les routes d’un Grand Tour depuis 2014, déjà sur le Tour d’Espagne. Vendredi, à l’occasion de la septième étape de la Vuelta, les coureurs auront à parcourir quelques 187,5 kilomètres entre Puerto Lumbreras et Pozo Alcon.

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Rudy Molard nouveau leader et l’étape pour Simon Clarke

Tandis que l’Australien Simon Clarke (32 ans – Team EF Education First-Drapac) a remporté la 5e étape de la Vuelta 2018, c’est un Français, Rudy Molard (28 ans – Groupama-FDJ), qui s’est retrouvé propulsé leader du Tour d’Espagne fort de sa sixième place du jour.

Rudy Molard nouveau leader du Tour d’Espagne 2018

A l’issue des 188,7 kilomètres de course disputés mercredi entre Grenade et Roquetas de Mar, c’est Simon Clarke qui l’a emporté dans un sprint à trois. Celui qui s’était déjà imposé sur les routes espagnoles, en 2012 (4e étape), a disposé du Néerlandais Bauke Mollema (Trek Segafredo) et de l’Italien Alessandro De Marchi (BMC Racing Team). De son côté, le coureur Français Rudy Molard, arrivé sixième, a endossé le maillot de leader rouge pris des épaules du Polonais Michal Kwiatkowski (Team Sky), arrivé 23e de l’étape, avec près de cinq minutes sur les premiers coureurs.

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Ben King (Dimension Data) premier au sommet de la montée d’Alfacar

Mardi, la quatrième étape du Tour d’Espagne 2018 a été remportée en altitude, au sommet de la montée d’Alfacar (1440 mètres d’altitude), par Ben King (29 ans), coureur américain de l’équipe Dimension Data, issu de l’échappée du jour composée de neuf coureurs et partis dès le kilomètre zéro. Le Polonais Michal Kwiatkowski (Team Sky), arrivé 13e de l’étape du jour, a conservé le maillot de leader de la Vuelta.

A lire : Toute l’actualité en direct de la Vuelta 2018

Ben King vainqueur au sommet de l’Alfacar

Au terme des 161,4 kilomètres que les coureurs avaient à disputer à l’occasion de ce quatrième jour de course, c’est Ben King qui l’a emporté au sommet de l’Alfacar, et qui s’est avéré être le plus costaud dans l’ultime ascension longue de 12,4 kilomètres avec une pente moyenne de 5,4%. Fort de ce succès, le coureur de l’équipe Sud-Africaine Dimension Data a signé le tout premier succès de sa formation en WorldTour. Du côté des grands battus du jour, on retrouve Ilnur Zakarin (Katusha-Alpecin), Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) et Bauke Mollema (Trek-Segafredo) qui ont respectivement lâché entre 8 et 12 minutes à leurs principaux adversaires candidats à la victoire finale.

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C’est la fin pour la formation irlandaise Aqua Blue Sport

Deux petites années et puis s’en vont, malheureusement. Après deux saisons passées au sein du peloton professionnel cycliste, la formation Irlandaise Aqua Blue Sport, qui évoluait en Continental Pro (2e division) a annoncé qu’elle disparaissait au terme de cette année.

A lire : Aqua Blue Sport stoppe sa contribution

Aqua Blue Sport ne continue pas dans le cyclisme

A quelques jours/semaines de la fin de la saison cycliste 2018, le bilan sportif des deux années écoulées de l’équipe Aqua Blue Sport aura pesé lourd dans la balance. A ce jour, chaque année, les coureurs auront rapporté huit succès au total, à raison de quatre victoires par année. Pourtant, en 2017, à deux reprises Larry Warbasse et Stefan Denifl avaient fait briller la formation au plus haut niveau, en s’imposant respectivement sur une étape du Tour de Suisse (4e étape) et une étape de la Vuelta (17e étape) qui se court actuellement. Ce sont 16 coureurs qui vont être contraints de trouver une nouvelle équipe pour la saison cycliste 2019 avec un avantage notoire pour Lasse Norman Hansen, Conor Dunne et Adam Blythe qui se sont imposés cette année.

Trek-Segafredo enregistre la venue d’Ivan Sosa dans ses rangs

Trek-Segafredo fait le pari de la jeunesse. L’équipe appartenant au World Tour vient d’annoncer l’arrivée du prodige colombien Ivan Sosa pour les deux prochaines saisons. Le jeune homme de 21 ans évolue actuellement en Continental Pro chez Androni Giocattoli-Sidermec.

Ivan Sosa intègre l’effectif de Trek-Segafredo en 2019

Le grand saut, c’est pour 2019. Actuellement membre d’une équipe de seconde division, Ivan Sosa risque de se confronter à quelques grandes courses du calendrier dès l’an prochain. Le Colombien va découvrir le WorldTour à sa troisième saison professionnelle. Et les attentes vont être grandes le concernant, à la hauteur de son immense talent. A partir du mois de janvier, il portera en compétition le maillot de Trek-Segfredo, qui réalise là un joli coup dans ce mercato en embauchant un grimpeur de grand talent. En manque de coureurs avec de telles qualités quand la route s’élève, cela ressemble même à une belle opération. Reste maintenant à concrétiser tous les espoirs placés en lui.

Pour Sosa, il s’agira de répondre aux attentes et à la confiance accordée par sa future nouvelle équipe en décrochant des bons résultats comme il l’a fait cette année. Vainqueur du classement général final du Sibiu Cycling Tour en Rouamnie, du Tour de Burgos en Espagne et de l’Adriatica Ionica Race en Italie, le Colombien a commencé à se faire une belle réputation. Coureur très prometteur à l’image d’Egan Bernal qui a déjà percé au plus haut niveau, la prochaine année pourrait bien être la sienne. Ses diverses apparitions vaudront un peu plus qu’un simple clin d’œil.

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