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Caleb Ewan quitte Michelton-Scott pour Lotto-Soudal

La formation Lotto – Soudal vient de recruter l’un des coureurs les plus convoités du peloton. Il s’agit de Caleb Ewan (Michelton – Scott). Le sprinteur australien a signé un contrat de deux ans avec l’équipe belge.

Caleb Ewan rejoint Lotto – Soudal en 2019

Après quatre saisons passées chez Michelton – Scott, équipe avec laquelle il est passé professionnel en 2015, Caleb Ewan – 24 ans – va rejoindre la Lotto – Soudal l’an prochain. Le sprinteur australien a signé un contrat de deux ans avec la formation belge. Avec le départ d’André Greipel vers Fortuneo-Samsic, la Lotto – Soudal a trouvé un parfait leader-sprinteur pour remplacer le Gorille de Rostock.

« La Lotto – Soudal est une équipe qui a une grande histoire en ce qui concerne les sprints et les classiques. Gamin, j’ai passé de nombreuses heures à admirer les victoires de Robbie McEwen. Aujourd’hui, j’ai un profond respect pour André Greipel en tant qu’homme et pour ce qu’il a accompli en tant que coureur. J’espère moi aussi écrire un nouveau chapitre passionnant avec Lotto-Soudal. »
Caleb Ewan – Communiqué Lotto-Soudal

Désaccords avec Michelton – Scott

Non sélectionné par la Michelton – Scott pour le Tour de France 2018, Caleb Ewan s’est dit dévasté par la nouvelle. L’équipe a souhaité miser sur Adam Yates pour le classement général, écartant le coureur australien. Cette annonce a été difficile à encaisser pour le sprinteur qui devait participer à son premier Tour de France, d’autant plus qu’il en avait fait son principal objectif de la saison. Une décision qui a semé un profond malaise entre le coureur et son équipe. Cependant, l’Australien part sans rancoeur et reste reconnaissant envers ses coéquipiers et le staff.

« Mitchelton-Scott prend une direction qui ne me convient pas mais j’ai un profond respect pour les coureurs et le staff. J’ai beaucoup appris au cours de ces quatre années et j’en suis sincèrement reconnaissant. »
Caleb Ewan – Communiqué Lotto-Soudal

Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) va-t-il participer au Tour d’Espagne 2018 ?

Peter Sagan va-t-il prendre le départ du prochain Tour d’Espagne le 25 août prochain ? C’est ce que le champion du monde de la Bora-Hansgrohe a laissé sous-entendre en postant un énigmatique « Hola España » sur son compte Twitter.

Peter Sagan présent au Tour d’Espagne ?

Si aucune annonce officielle n’a encore été annoncée, tout laisse à penser que Peter Sagan sera au départ de la Vuelta le 25 août prochain à Malaga. Ce serait la quatrième fois de sa carrière que le Slovaque participerait au dernier Grand Tour de la saison. C’est en 2011 que le champion du monde de la Bora-Hansgrohe a fait ses débuts sur le Tour d’Espagne. Déjà, il y remportait trois étapes dont la dernière au sprint. En 2014, année de sa deuxième participation, il abandonne lors de la 14ème étape après une première semaine difficile, préférant se concentrer sur les championnats du monde. L’année suivante, il renoue avec le succès sur la Vuelta lors de la troisième journée mais une chute, provoquée par une moto cinq jours plus tard, le contraint à l’abandon. Depuis le Slovaque a privilégié les classiques canadiennes, qui se déroulent en même temps que le Tour d’Espagne.

https://twitter.com/petosagan/status/1026783346192470016

Victoire au sprint de Travis McCabe (United Healthcare) au Tour de l’Utah

Travis McCabe a remporté la première étape du Tour de l’Utah. Le coureur américain de la formation United Healthcare a battu au sprint le Mexicain Ulises Alfredo Castillo (Jelly Belly p/b Maxxis) et le Colombien Edwin Avila (Israel Cycling Academy). Au classement général, Tejay van Garderen conserve la place de leader.

Travis McCabe l’étape, Tejay van Garderen conserve sa place de leader

Parfaitement entouré de ses équipiers Janier Acevedo et Lucas Henao qui l’ont protégé durant cette première étape disputée en circuit autour de Cedar City, Travis McCabe a saisi une opportunité en se plaçant dans la roue de Michael Rice (Hagens Berman Axeon) dans l’emballage final. pour aller s’imposer avec une avance confortable devant Ulises Alfredo Castillo (Jelly Belly p/b Maxxis) et Edwin Avila (Israel Cycling Academy). C’est la première victoire de l’Américain de la United Healthcare cette saison. Déjà vainqueur d’étape sur les deux précédentes éditions du Tour de l’Utah, ce succès tombe à pic pour son équipe qui n’est pas certaine de figurer dans le peloton professionnelle l’an prochain en raison d’un possible arrêt du sponsor.

Au classement général, pas d’inquiétude pour Tejay van Garderen (BMC Racing Tem) qui conserve sa première place.

Classement de la 1ère étape du Tour de l’Utah – Top 10
1. MCCABE Travis (UnitedHealthcare) en 4:17:05
2. CASTILLO Ulises Alfredo (Jelly Belly p/b Maxxis) t.m.t.
3. AVILA Edwin (Israel Cycling Academy )
4. BOOKWALTER Brent (BMC Racing Team)
5. REIJNEN Kiel (Trek – Segafredo)
6. CIMA Damiano (Nippo – Vini Fantini)
7. MURPHY Kyle (Rally Cycling)
8. PONZI Simone (Nippo – Vini Fantini)
9. BOUWMAN Koen (LottoNL-Jumbo)
10. RICE Michael (Hagens Berman Axeon)

Classement général du Tour de l’Utah à l’issue de la 1ère étape – Top 10
1. VAN GARDEREN Tejay (BMC Racing Team) en 4:23:32
2. MCCABE Travis (UnitedHealthcare) +0:02
3. ROSSKOPF Joey (BMC Racing Team) +0:04
4. POWLESS Neilson (LottoNL-Jumbo) +0:07
5. HUFFMAN Evan (Rally Cycling ) +0:10
6. EENKHOORN Pascal (LottoNL-Jumbo) +0:11
7. TVETCOV Serghei (UnitedHealthcare) m.t.
8. BROWN Nathan (EF Education First) m.t.
9. BOUWMAN Koen (LottoNL-Jumbo) +0:13
10. DOMBROWSKI Joe (EF Education First) m.t.

Prologue du Tour de l’Utah pour Tejay van Garderen (BMC)

Le Tour de l’Utah a débuté par un prologue de 6,3 kilomètres autour de St. George. C’est l’Américain Tejay van Garderen qui s’est imposé devant ses deux équipiers de la BMC Racing Team, Joey Rosskopf et Tom Bohli.

Tejay van Garderen remporte le prologue du Tour de l’Utah

Favori du prologue disputé autour de St. George, Tejay van Garderen décroche la victoire devant deux de ses coéquipiers, Joey Rosskopf – champion des Etats-Unis du contre-la-montre – et le Suisse Tom Bohli. Le leader de la BMC Racing Team a bouclé le parcours de 5,3 kilomètres en 6’27 », soit quatre et six secondes de mieux que Rosskopf et Bohli. Naturellement, il devient le premier leader de ce Tour de l’Utah.

Tejay van Garderen lors du prologue du Tour de l'Utah 2018
Tejay van Garderen lors du prologue du Tour de l’Utah 2018 – Photo : Jonathan Devich

Classement du prologue du Tour de l’Utah – Top 10
1. VAN GARDEREN Tejay (BMC Racing Team) en 6:27
2. ROSSKOPF Joey (BMC Racing Team) +0:04
3. BOHLI Tom (BMC Racing Team) +0:06
4. POWLESS Neilson (LottoNL-Jumbo) +0:07
5. EENKHOORN Pascal (LottoNL-Jumbo) +0:11
6. TVETCOV Serghei (UnitedHealthcare) m.t.
7. BROWN Nathan (EF Education First) m.t.
8. MCCABE Travis (UnitedHealthcare) +0:12
9. HUFFMAN Evan (Rally Cycling ) m.t.
10. CLARKE William (EF Education First-Drapac) m.t.

Classement général du Tour de l’Utah à l’issue du prologue – Top 10
1. VAN GARDEREN Tejay (BMC Racing Team) en 6:27
2. ROSSKOPF Joey (BMC Racing Team) +0:04
3. BOHLI Tom (BMC Racing Team) +0:06
4. POWLESS Neilson (LottoNL-Jumbo) +0:07
5. EENKHOORN Pascal (LottoNL-Jumbo) +0:11
6. TVETCOV Serghei (UnitedHealthcare) m.t.
7. BROWN Nathan (EF Education First) m.t.
8. MCCABE Travis (UnitedHealthcare) +0:12
9. HUFFMAN Evan (Rally Cycling ) m.t.
10. CLARKE William (EF Education First-Drapac) m.t.

Tejay van Garderen (BMC) rejoint EF Education First en 2019

Tejay van Garderen porte le maillot de la BMC Racing Team depuis sept ans mais l’heure est venue pour le coureur américain de 29 ans de changer d’air. En effet, l’ancien maillot blanc du Tour de France va rejoindre l’équipe EF Education First en 2019.

Tejay van Garderen rejoint EF Education First

En fin de contrat avec la formation BMC Racing Team, Tejay van Garderen a choisi de ne pas rester au sein de l’effectif américain malgré les solutions trouvées par Jim Ochowicz pour conserver son équipe au plus haut niveau (fusion avec CCC). En effet, le coureur de 29 ans a besoin de donner un nouveau souffle à sa carrière et a choisi pour cela, de rejoindre EF Education First. Va-t-il se mettre au service de Rigoberto Uran ?

« Je suis impatient de faire partie de cette équipe. Je ne suis certainement plus un jeune coureur mais je suis encore trop jeune pour être mis au placard. J’ai eu de bons résultats, des hauts et des bas mais je cherche toujours à donner le maximum, que ce soit pour aider un coéquipier ou pour moi-même. Je pense toujours que je peux faire mieux, que ce soit sur les courses d’une semaine ou les Grands Tours. Ce changement d’équipe est nécessaire pour moi même si je porte un regard positif sur mes années BMC. C’est important pour moi de découvrir un nouvel environnement, une nouvelle façon de travailler. »
Tejay van Garderen – Communiqué EF Education First

Des hauts et des bas pour Tejay van Garderen

Formé au sein de l’équipe réserve de la Rabobank, Tejay van Garderen est passé professionnel en 2010 avec HTC-Columbia avant de rejoindre la BMC en 2012. Le coureur américain compte 15 victoires professionnelles à son actif (dont une étape du Giro, du Tour de Suisse et deux en Catalogne) et de nombreuses places d’honneur dans les classements généraux des courses à étapes. Sur les épreuves de trois semaines, son meilleur résultat reste une cinquième place acquise sur le Tour de France 2012 et 2014, avec un maillot blanc de meilleur jeune. Cependant, alors que de nombreux espoirs étaient placés en lui, il a souvent fait preuve d’irrégularité, jusqu’à le priver de jouer les premiers rôles sur certaines courses.

Michal Kwiatkowski (Team Sky) remporte la 4ème étape du Tour de Pologne

Cette 4ème étape du Tour de Pologne, disputée entre Jaworzno et Szczyrk (179 kilomètres) a été remporté par Michal Kwiatkowski. Le coureur de la Team Sky a répondu présent sur un terrain accidenté en devançant de trois secondes Dylan Teuns (BMC Racing Team) et George Bennett (LottoNL – Jumbo). Le champion de Pologne s’empare de la tête du classement général par la même occasion.

Une échappée de trois coureurs prend le large

Dès les premiers kilomètres, le peloton laisse filer trois attaquants : Marek Rutkiewicz (Pologne), Bert Van Lerberghe (Cofidis) et Jan Tratnik (CCC). A l’approche des premières difficultés, cette échappée possèdent 4’30 » d’avance sur un peloton emmené par la formation Sky. Devant, le Belge de la Cofidis montre quelques signes de fatigue et se fait distancer par ses deux compagnons de route.

Dans la troisième difficulté répertoriée, Jan Tratnik (CCC) par seul mais derrière, un groupe de contre s’est formé avec George Preidler (Groupama-FDJ), Ivan Rovny (RusVelo), Patrick Konrad (Bora-Hansgrohe) et Jorge Arcas (Movistar). Ce groupe pointe à 45 secondes de l’homme de tête. Le peloton quant à lui, accuse un retard d’1’30 ». A 20 kilomètres de l’arrivée, les quatre hommes reviennent sur le coureur de la CCC mais l’écart avec les favoris est maigre.

Michal Kwiatkowski en costaud

Derrière, le peloton roule fort, toujours sous l’impulsion de la Team Sky. Inévitablement, la jonction s’opère à 10 kilomètres de l’arrivée et tout reste à faire. Au pied du mur final de Szczyrk, quelques coureurs commencent déjà à accélérer comme Richard Carapaz (Movistar). Patient Michal Kwiatkowski accélère au bon moment et s’envole vers la victoire. Il devance Dylan Teuns (BMC) et George Bennett (LottoNL – Jumbo) de trois secondes. Le Polonais s’empare de la tête du classement général par la même occasion. Premier français, Thibaut Pinot (Groupama – FDJ) termine 6ème de l’étape, dans le même temps que Teuns.

Alvaro Hodeg (Quick-Step) remporte la 3ème étape du Tour de Pologne

Alvaro Hodeg a remporté la 3ème étape du Tour de Pologne, disputée entre Stadion Slaski et Zabrze (140 kilomètres). Le Colombien de la formation Quick-Step Floors a devancé au sprint Dan McLay (EF Education First) et André Greipel (Lotto-Soudal). Coup double pour le vainqueur du jour qui s’empare de la tête du classement général pour deux secondes, devant Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe).

Alvaro Hodeg, vainqueur de la 3ème étape du Tour de Pologne

Peu après le départ de cette troisième étape, quatre coureurs prennent le large et forme l’échappée du jour. il s’agit de Jenthe Biermans (Katusha-Alpecin), Mathias Le Turnier (Cofidis), Michal Paluta (CCC) et Alexander Foliforov (Gazprom-RusVelo). Derrière, la formation Bora-Hansgrohe du maillot jaune Pascal Ackermann, le leader de l’épreuve, assure l’essentiel du travail et contrôle l’écart entre les hommes de tête et le peloton.

L’échappée du jour, 3ème étape du Tour de Pologne – Photo : Twitter Tour de Pologne

A 15 kilomètres de l’arrivée, alors que la Groupama-FDJ est en tête, l’écart n’est plus que de 27 secondes. L’équipe française roule pour son sprinteur Marc Sarreau, 7ème de l’étape la veille. Sans surprise, elle reprend l’échappée cinq kilomètres plus loin.

Dans un sprint rondement mené par la Quick-Step Floors, Alvaro Hodeg remporte l’étape devant le Britannique Dan McLay (EF Education First) et l’Allemand André Greipel (Lotto-Soudal). Coup double pour le vainqueur du jour qui s’empare de la tête du classement général pour deux secondes, devant Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe).

Fin de saison pour Pierre Latour (Ag2r-La Mondiale), touché aux vertèbres ?

Impliqué dans la chute survenue à 20 kilomètres de l’arrivée, dans le final de la Clasica San Sebastian samedi dernier, Pierre Latour souffre de plusieurs fissures à une vertèbre. Un accident lourd de conséquence pour le coureur de l’équipe Ag2r – La Mondiale qui pourrait mettre un terme à sa saison.

Pierre Latour chute lourdement à la Clasica San Sebastian

Comme Mikel Landa (Movistar) ou encore Egan Bernal (Team Sky), Pierre Latour a été pris dans la chute collective impliquant de nombreux coureurs samedi dernier, dans le final de la Clasica San Sebastian. Comme l’a annoncé Le Dauphiné, les premiers examens médicaux passé par le coureur de la formation Ag2r – La Mondiale révèlent plusieurs fissures à une vertèbre.

Fin de saison pour Pierre Latour ?

Immobilisé durant les six prochaines semaines, la saison du maillot blanc pourrait être terminée alors qu’il était pressenti pour participer aux Championnats du Monde d’Innsbruck en Autriche, du 22 au 30 septembre prochain. Coup dur pour le Français de 24 ans qui avait de grandes chances d’endosser le maillot de l’équipe de France pour le contre-la-montre et la course en ligne.

Guillaume Van Keirsbulck chez CCC pour épauler Greg Van Avermaet

Après deux saisons passées au sein de l’équipe Wanty – Groupe Gobert, Guillaume Van Keirsbulck va retrouver le World Tour en 2019. En effet, le coureur belge – spécialiste des classiques flandriennes – a signé un nouveau contrat avec la formation CCC, qui va remplacer la BMC Racing Team l’an prochain. Un soutien de taille pour Greg Van Avermaet.

Guillaume Van Keirsbulck, spécialiste des classiques flandriennes

Guillaume Van Keirsbulck, 27 ans, est passé professionnel chez Quick-Step en 2011. Il a évolué durant six saisons au sein de l’effectif de Patrick Lefevere, où il s’est principalement mis au service de Tom Boonen. Cela ne l’a pas empêché de jouer sa carte personnelle  sur certaines courses comme en témoignent ses victoires aux Trois Jours de La Panne ou sur l’Eneco Tour. Il a rejoint l’équipe Wanty – Groupe Gobert en 2016 afin de jouer sa carte personnelle. Deux saisons en demi teinte puisqu’il ne comptabilise qu’une seule victoire avec Le Samyn l’an passé.

Un soutien de taille pour Greg Van Avermaet chez CCC

Recruté pour aider Greg Van Avermaet sur les pavés, Guillaume Van Keirsbulck devrait être l’un des derniers hommes à accompagner le champion olympique sur les classiques flandriennes.

« Je viens d’une famille de cyclistes et en tant que Belge, j’adore les classiques. J’ai eu la chance de courir pour mon propre compte ces deux dernières années mais dans les classiques, c’est un combat permanent pour se placer. Quand on court pour une équipe World Tour, il y a un niveau de respect différent. Je viens renforcer l’équipe et je suis motivé pour aider Greg Van Avermaet. Aussi, je vais saisir toutes les opportunités qui se présentent à moi ».
Communiqué de presse, Guillaume Van Keirsbulck

Principales victoires de Guillaume Van Keirsbulck :
1 étape (TTT) de Tirreno-Adriatico (2013)
1 étape des Trois jours de Flandre-Occidentale
Trois Jours de La Panne (2014)
1 étape de l’Eneco Tour (2014)
Le Samyn (2017)

Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) double la mise au Tour de Pologne

Vainqueur déjà la veille sur le Tour de Pologne, Pascal Ackermann a récidivé à l’occasion de la deuxième étape. Dans cette arrivée massive, l’Allemand a dominé José Alvaro Hodeg (Quick-Step Floors) et Giaccomo NIzzolo (Trek-Segafredo). Il conforte du même coup sa première place au classement général.

Pascal Ackermann, le plus fort des sprinteurs au Tour de Pologne

Trop fort ! Comme lors de la première étape, Pascal Ackermann a imposé sa puissance au reste de la concurrence, qui n’a rien pu faire. La victoire de l’Allemand a même été plus impressionnante, car cette fois-ci il est parti de plus loin pour dépasser l’ensemble des sprinteurs. Avec une certaine aisance, la victoire décrochée aujourd’hui a confirmé sa grande forme du moment. Seul vainqueur d’étape pour le moment sur le Tour de Pologne, le coureur de Bora-Hansgrohe a aussi remporté la Ride London Classic le week-end dernier sans oublier son sacre national il y a un mois. En ce moment, il est vraiment inarrêtable.

Cette emprise d’Ackermann pourrait en plus se confirmer une nouvelle fois pour la troisième étape. A l’image des deux premières journées, le parcours sera dénué de grosses difficultés et devrait logiquement convenir aux sprinteurs engagés sur cette édition. Et donc, par conséquent au porteur du maillot de champion d’Allemagne qui est dans une spirale extrêmement positive. Un triplé de sa part est tout à fait envisageable, voire même fortement probable tant la domination est visible.

https://twitter.com/SpinazzeRobert/status/1026153930990993413

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/1026150913050849281

Pierre-Luc Périchon (Fortuneo-Samsic) vainqueur de la Polynormande

Présent dans l’échappée, Pierre-Luc Périchon aura su résister jusqu’au bout au retour du peloton pour s’adjuger la Polynormande. Le Français a terminé cette manche de la Coupe de France devant un autre rescapé Pierre Gouault (Roubaix-Lille Métropole), qui doit se contenter de la deuxième place. Lorenzo Manzin (Vital Concept Cycling Club) a fini à la troisième place.

Une deuxième manche de Coupe de France au palmarès de Pierre-Luc Périchon

Une victoire qui fait du bien ! Comptant seulement un succès cette saison avec Maxime Bouet sur le Tour de Savoie Mont Blanc, Fortuneo-Samsic vient d’améliorer son compteur. Pour la première fois de l’année, elle a surtout réussi à se distinguer dans une course classe 1 grâce à Pierre-Luc Périchon. Le coureur expérimenté de 31 ans qui aura passé l’intégralité de la journée à l’avant a été récompensé de ses efforts pour aller remporter la 39e édition de la Polynormande.

Cette course qui fait partie du calendrier de la Coupe de France a livré un scénario assez similaire à celui de l’an passé. Pour la deuxième année consécutive, un membre d’une échappée a eu le dernier mot. A l’image d’Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) le précédent lauréat, Pierre-Luc Périchon a réussi à jouer un mauvais tour aux coureurs restés au chaud dans le peloton. Le coureur de Fortuneo-Samsic est allé au bout de son effort sans se faire reprendre. C’est évidemment une consécration pour le Français pas habitué à gagner. D’ailleurs, son dernier et seul succès remontait déjà à Paris-Camembert 2012, une autre manche de la Coupe de France.

A noter qu’un autre coureur aura fait preuve d’une belle résistance, car Pierre Gouault s’est emparé de la deuxième place et seulement battu dans le final par Périchon. Son meilleur résultat obtenu à ce jour chez les professionnels à égalité avec le Grand Prix d’Isbergues – Pas de Calais. Derrière ce duo, Lorenzo Manzin a complété le podium en devançant Hugo Hofstetter (Cofidis) 4e mais qui réalise une excellente opération au général de la Coupe de France. Déjà leader de ce classement avant cette onzième manche, l’Alsacien a accentué encore un peu plus son avance au terme de la Polynormande. Le douzième rendez-vous, le GP de Fourmies, se tiendra le 2 septembre.

https://twitter.com/LPFrileux/status/1026127977782890496

https://twitter.com/Fortuneo_Samsic/status/1026129958698143744

L’Italienne Marta Bastianelli sacrée championne d’Europe

Après 130 kilomètres de course, c’est Marta Bastianelli qui a inscrit son nom au palmarès des championnats d’Europe. L’Italienne s’est montrée la plus rapide au sprint en réglant un groupe en petit comité. La Néerlandaise Marianne Vos et l’Allemande Lisa Brennauer ont complété le podium de cette 3e édition.

Marta Bastianelli remporte au sprint le championnat d’Europe

Son palmarès continue à s’enrichir. Après avoir notamment conquis le tire mondial en 2007, Marta Bastianelli vient de remporter les championnats d’Europe, une autre course d’un jour prestigieuse mais beaucoup plus récente. Elle est la troisième en autant d’éditions à se distinguer dans cette épreuve. Son succès a été long à se dessiner, car intervenu seulement lors de la dernière ligne droite au sprint, qui est son domaine de prédilection. Réputé comme l’une des meilleures dans cet exercice, elle n’a pas manqué l’occasion qui s’offrait à elle. Lançant au bon moment son effort, l’Italienne s’est imposée avec une belle marge sur la concurrence dont Marianne Vos, qui a un peu raté sa fin de course à l’image de toute l’équipe néerlandaise.

Grande favorite pour sacrer l’une de ses représentantes, elle a contrôlé une grande partie de la course et en étant toujours dans les bons coups. Il y avait au moins une coureuse dans chaque échappée. Et la victoire semblait proche quand Anna Van Der Breggen accompagné par Elisa Longo Borghni avait de l’avance à quelques encablures de l’arrivée. Mais leur mésentente leur a coûté cher et a permis à ce qui restait du peloton de revenir. C’est finalement une vingtaine d’engagées qui ont pu croire décrocher le titre européen, mais Bastianelli a eu le dernier mot.

https://twitter.com/wcstats/status/1026120736623263744

Victoire d’étape pour Merlier, le général pour Van Aert au Tour du Danemark

Une fin parfaite pour Veranda’s Willems – Crelan au Tour du Danemark. Sur la dernière étape, c’est Tim Merlier qui s’est imposé. Le Belge a réglé le sprint massif devant notamment Max Kanter (Development Team Sunweb) et Shane Archbold (Aqua Blue Sport). Au général, c’est son coéquipier Wout Van Aert qui rafle la mise après avoir su parfaitement maîtrisé cette ultime journée.

Tim Merlier et Wout Van Aert, deux grands gagnants du Tour du Danemark

Veranda’s Willems-Crelan se souviendra assurément longtemps de cette journée du 5 août 2018. La formation belge Continental Pro (2e division) vient de vivre tout simplement le scénario parfait sur les routes du Tour du Danemark. D’abord pendant de très nombreux kilomètres, cette équipe a été en position de défense pour conserver la tunique de leader portée par son triple champion du monde de cyclo-cross Wout Van Aert. Se montrant très solide, elle a dû maîtriser l’échappée pour ne pas la laisser filer car il y avait du danger.

En effet, à l’avant de la course, Lasse Norman Hansen (Aqua Blue Sport) a tenté son va-tout pour faire basculer le général en sa faveur. Placé 3e à 36 secondes avant la dernière étape, il représentait évidemment une menace. Mais repris dans le final par le peloton, son offensive n’aura pas déstabilisé Veranda’s Willems-Crelan. Un autre coureur a bien failli réaliser l’exploit du jour. Casper Pedersen (Aqua Blue Sport) a fait plus de dix kilomètres en solitaire en fin de parcours en résistant au peloton presque jusqu’à l’arrivée. Il lui aura manqué seulement quatre kilomètres.

Dès ce moment, c’était écrit que l’étape allait se finir par un sprint massif. Et au prix d’une très belle ligne droite finale, Tim Merlier a eu le dernier mot sur la ligne. Sa deuxième victoire acquise lors de cette édition, mais surtout la troisième en cinq étapes disputées pour Veranda’s Willems-Crelan en comptant celle obtenue par Wout Van Aert. Ce dernier a remporté au passage pour la première fois de sa carrière un classement général final. La 28e édition de cette course par étapes aura donc bien été marquée par la domination de cette équipe à tous les niveaux.

https://twitter.com/wcstats/status/1026109468369711106

Une fracture d’une vertèbre lombaire détectée pour Mikel Landa

Après avoir subi des premiers examens sur on état de santé samedi, Mikel Landa souffre d’une fracture d’une vertèbre lombaire. Une blessure qui va le contraindre à être au repos complet entre deux et trois semaines. C’est son équipe Movistar qui a fait l’annonce sur son compte twitter.

Mikel Landa blessé et au repos

Sa chute intervenue sur la Clasica San Sebastian n’aura pas été sans conséquences comme pouvait le laissait craindre les images. Le plus touché en compagnie d’Egan Bernal, Mikel Landa a passé des examens à l’hôpital qui n’ont pas révélé des bonnes nouvelles le concernant. Victime d’une fracture à l’apophyse épineuse de sa vertèbre lombaire L1, cela va l’obliger à se reposer pendant plusieurs semaines afin de récupérer complètement. Un coup du sort dont se serait bien passé l’Espagnol qui sort d’un Tour de France correct avec une septième finale au classement général et après avoir fait quatrième l’an passé.

Valeur sûre dans les Grands Tours, la Vuelta devait être à son programme mais cela devient problématique désormais sachant que le départ a lieu le 25 août. Dans le meilleur des cas, son retour pourrait se faire juste avant cette compétition de trois semaines. Mais cette chute occasionnant une période d’indisponibilité pourrait clairement bouleverser les plans. Une décision sur une éventuelle présence de sa part sera certainement prise avec l’équipe dans les prochains jours en fonction de l’évolution de sa blessure.

Egan Bernal (Team Sky) est touché sérieusement au visage

Victime d’une très lourde chute sur la Clasica San Sebsatian, Egan Bernal en est pas sorti indemne malheureusement. Le Colombien souffre d’un traumatisme facial sérieux annonce le Team Sky. Un temps de repos plus ou moins important est à prévoir.

Egan Bernal va devoir observer une période de repos

De la malchance pure et simple. Situé au mauvais endroit au mauvais moment dans le peloton, Egan Bernal n’a pu évité comme de nombreux coureurs la chute lors de la Clasica San Sebastian. Mais contrairement aux autres, le Colombien ne s’est pas relevé tout de suite et est même resté un long moment au sol laissant craindre le pire. Après un premier diagnostic, les nouvelles transmises par son équipe le Team Sky font état d’un coureur qui est resté conscient après être tombé, mais qui a un traumatisme facial sérieux. D’autres examens permettront d’évaluer d’autres blessures s’il y en a.

La direction de course a pour sa part précisé dans son bilan médical que Bernal a un traumatisme cranio-encéphalique avec possibilité de fracture maxillaire, perte de dents et blessure à la lèvre supérieure. C’est dire la violence du choc qu’a dû subir le talentueux coureur de 21 ans, qui a perdu tout espoir sur le coup de jouer un rôle dans cette classique World Tour. Mais c’est aussi sa fin de saison qui semble s’inscrire en pointillé. Pas sûr qu’un retour de sa part en compétition se fasse prochainement. A noter tout de même qu’une première blessure cette saison à l’épaule suite à une chute au Tour de Catalogne ne l’avait pas empêché de briller sur le Tour de Romandie, sa course de reprise.

https://twitter.com/TeamSky/status/1025791896734650369

Pascal Ackermann, premier vainqueur d’étape du Tour de Pologne 2018

Dans une première étape sans réelles difficultés au Tour de Pologne, les sprinteurs n’ont pas manqué l’occasion pour se disputer la victoire. C’est Pascal Ackermann (Bora Hansgrohe) qui s’est montré le plus puissant dans la dernière ligne droite devançant Alvaro Hodeg (Quick-Step Floors) et Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Le champion d’Allemagne prend du même coup le maillot de leader du classement général.

Pascal Ackermann s’impose d’entrée au Tour de Pologne

Inarrêtable ! En ce moment, Pascal Ackermann est dans une spirale positive et c’est le moins que l’on puisse dire. En l’espace d’un mois, le coureur de Bora-Hansgrohe est devenu champion d’Allemagne avant d’enchaîner la semaine passée par une victoire sur la Prudential RideLondon-Surrey Classic et vient de remporter la première étape du Tour de Pologne. Trois victoires qui ont tous un point commun. A chaque fois, elles ont été acquises au sprint. Logique pour celui qui s’est spécialisé dans ce domaine. Cette saison est vraiment celle de la révélation au haut niveau pour Ackermann, qui compte aussi une victoire au Tour de Romandie et au Dauphiné.

Quatre échappées dont Stéphane Rossetto (Cofidis) et Alessandro De Marchi (BMC Racing Team) auront bien tenter de mener à mal les plans des sprinteurs. Mais le peloton a su gérer tout au long de la journée malgré la résistance du coureur Français, dernier à se faire reprendre. Après, Pascal Ackermann a fini le travail. Très en forme depuis plusieurs semaines, il l’a encore prouvé en Pologne malgré une forte concurrence, mais rien ne semble pouvoir l’atteindre ces derniers temps. D’ailleurs son sprint d’aujourd’hui fut parfaitement maîtrisé, ne laissant pas beaucoup de doute sur une issue positive. Hodeg, Trentin qui ont fini sur le podium ou encore Greipel, Bouhanni plus loin dans le classement ont tous dû s’incliner. Et cela pourrait bien se reproduire dès demain pour la deuxième étape, très ressemblante en ce qui concerne le tracé. Les sprinteurs devraient une nouvelle fois avoir le dernier mot. Reste à voir si Pascal Ackermann l’aura de nouveau.

https://twitter.com/Cyclingtimenews/status/1025792423992197121

Mads Pedersen domine le chrono, Wout Van Aert reste un solide leader

Considérée comme la journée décisive de cette 28e édition du Tour du Danemark, la quatrième étape a été remportée par Mads Pedersen (Danemark). A domicile, il s’est montré le plus rapide sur le contre-la-montre de 19,1 kilomètres en s’imposant avec huit secondes de marge par rapport au leader du général Wout Van Aert (Verandas Willems-Crelan) et de onze secondes sur Martin Toft Madsen (BHS – Almeborg-Bornholm).

Mads Pedersen obtient le gain de l’étape, Wout Van Aert se rapproche du succès final

Un tenant du titre qui tient son rang. Lauréat du Tour du Danemark 2017, Mads Pedersen se démarque une nouvelle fois dans cette course par étapes. A l’image de l’an dernier, il est d’ores et déjà assuré de finir cette édition avec une victoire d’étape. Mais contrairement il y a un an, le gain du classement général ne suivra pas. C’est une chose certaine car le Danois était trop loin même avant ce contre-la-montre pour espérer un retournement de situation. Pointé à presque cinq minutes, l’enjeu était uniquement de l’emporter aujourd’hui pour lui. Un défi réussi de belle manière.

Sur les dix-neuf kilomètres, personne n’a été capable de battre son temps référence de 21 minutes 52 secondes. Quelques uns ont réussi à se rapprocher du deuxième du dernier Tour des Flandres, mais sans plus. A la fin de cet effort solitaire, le coureur de Trek-Segafredo n’est pas vraiment le seul gagnant de la journée. Son dauphin Wout Van Aert a réalisé un parcours de très bonne facture, qui lui a permis au passage de faire un grand pas vers la victoire finale. Il ne lui reste plus désormais qu’a gérer la dernière étape disputée entre Faxe et Frederiksberg favorable aux sprinteurs pour s’assurer définitivement la première place. Ce serait sa toute première victoire dans une course par étapes.

Julian Alaphilippe ajoute la Clasica San Sebastian à son palmarès

Après le Tour de France, Julian Alaphilippe continue sur sa formidable dynamique. Le Français s’est adjugé la Clasica San Sebastian en s’imposant au sprint devant Bauke Mollema (Trek-Segafredo), le seul autre coureur qui l’accompagnait, et Anthony Roux (Groupama-FDJ) a pris la troisième place. C’est la première fois de sa carrière que le porteur du maillot de Quick-Step Floors remporte cette classique World Tour.

Julian Alaphilippe domine la Clasica San Sebastian

La période d’euphorie se poursuit ! Après un Tour de France amplement réussi avec deux victoires d’étapes et le gain du maillot à pois, Julian Alaphilippe a déjà remis ça six jours plus tard. Cité parmi les favoris de la Clasica San Sebastian, le Français a tenu largement son rang après une fin de course maîtrisée de sa part. Au-dessus du lot et dominateur, il a profité de la dernière difficulté pour faire parler ses qualités de puncheur et presque s’envoler vers la victoire. Seul Bauke Mollema, qui a réussi à basculer dans sa roue lui a tenu tête, mais comme prévu le sprint final a tourné à l’avantage du coureur de Quick-Step Floors.

Avant d’arriver à cette issue parfaite pour Alaphilippe, le scénario a été dans un premier plutôt classique avec une échappée qui n’a jamais eu le moindre espoir d’aller au bout. Et même, ils ont tous été repris assez loin de l’arrivée, à environ soixante kilomètres du but, dans l’Alto de Jaizkibel ou bien quelques minutes plus tard en ce qui concerne Cyril Barthe (Euskadi Murias), le dernier rescapé. Ensuite, quelques attaques ont eu lieu dans le peloton, mais aucune qui a vraiment mis le danger en prenant beaucoup d’avance. C’est les vingt kilomètres de cette édition, par contre, qui vont rester en mémoire, et pas forcément pour des bonnes raisons uniquement.

Mikel Landa et Egan bernal touchés sévèrement

Avant d’aborder la dernière côte décisive, la Clasica San Sebastian s’est brutalement arrêtée pour des potentiels vainqueurs. En tête de peloton, un coureur de Dimension Data qui regardait derrière lui, a touché la roue d’un membre de l’équipe LottoNL-Jumbo mettant plusieurs hommes au sol. Pris dans cette chute aussi inattendue que brutale, Mikel Landa et Egan Bernal, sont restés le plus longtemps au sol. Et visiblement rien de rassurant pour la suite de leur saison. Tous les deux transportés à l’hôpital, les prochaines semaines risquent de se passer très loin des compétitions les concernant. Une autre chute de Pavel Kochetkov (Katusha Alpecin) a eu lieu quelques minutes plus tard au moment de commencer la dernière ascension du jour étirant le peloton. Cela n’a pas empêché ensuite les costauds de s’expliquer.

Alaphilippe, une saison de rêve

Si Antwan Tolhoek (Team LottoNl-Jumbo) ou Rudy Molard (Groupama-FDJ) ont tenté leur chance, ce sont les offensives de Bauke Mollema (Trek-Segafredo) et de Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) qui se sont avérés les plus tranchantes. D’abord le Néerlandais a attaqué avant que le Français ne réagisse quelques instants plus tard. Revenu de manière impressionnante, personne n’a pris sa roue, pas même Greg Van Avermaet (BMC Racing Team), qui a pourtant essayer de le suivre mais sans succès. Le reste a été presque une formalité pour Alaphilippe qui avait creusé suffisamment en compagnie de Mollema pour le régler au sprint. Cette année, c’est sa deuxième victoire dans une classique World Tour après la Flèche Wallonne en avril. Sans oublier les succès au Tour du Pays Basque, au Critérium du Dauphiné ou au Tour de France. Et c’est certainement loin d’être fini. En tout cas, cette saison 2018 est déjà une réussite quoi qu’il arrive désormais.

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André Greipel, le pari osé et ambitieux de Fortuneo-Samsic

En recrutant pour la prochaine saison André Greipel, Fortuneo-Samsic a réalisé assurément un grand coup dans cette période de mercato cycliste. La formation dirigée par Emmanuel Hubert prouve qu’avec cette signature, elle peut attirer des grands noms du peloton international. Reste à voir maintenant si le choix de faire venir l’Allemand qui est en fin de carrière va s’avérer payant et va permettre à l’ensemble de l’effectif de passer un cap supplémentaire.

André Greipel chez Fortuneo-Samsic, une bombe dans le mercato

Un transfert qui suscite forcément l’intérêt. La venue annoncée par Fortuneo-Samsic cette semaine d’André Greipel a fait assurément changer de dimension l’équipe bretonne. Évoluant au deuxième échelon mondial, soit le niveau Continental Pro, elle vient pourtant de s’attacher les services de l’un des meilleurs sprinteurs mondiaux de la dernière décennie. En possession d’un palmarès long comme le bras, le futur ex-coureur de Lotto Soudal compte à ce jour pas moins de 153 succès professionnels. Un chiffre qui parle à lui tout seul, et qui témoigne de l’incroyable longévité de sa carrière au plus haut niveau.

C’est dire le coup réalisé par Fortuneo-Samsic, qui va pouvoir compter pendant la saison 2019 sur un coureur expérimenté, mais surtout habitué à gagner. Quelque chose qui manque en ce moment à cette formation. A l’heure actuelle, cette année, il n’y a qu’une seule victoire individuelle à se mettre sous la dent avec Maxime Bouet sur le Tour de Savoie Mont Blanc. C’est pourquoi l’apport d’André Greipel dans cet aspect peut être primordial. D’ailleurs, il ne fait pas de doute que le gorille de Rostock sera protégé et occupera très souvent un rôle de leader pour empocher des succès dans les sprints, son domaine de prédilection.

Fortuneo-Samsic se renforce dans tous les domaines

A 36 ans, André Greipel est forcément plus proche de la fin que du début, mais cela ne signifie pas pour autant que les ambitions sont revues à la baisse. En signant deux saisons, l’Allemand veut clairement s’inscrire dans la durée avec la formation française en quête encore d’une plus grande renommée. Avec un coureur de cette réputation dans ses rangs, cela pourrait enclencher et même faciliter d’autres venues en cette pleine phase des transferts. Le renforcement de l’effectif devient essentiel surtout pour une équipe de 2e division pour espérer peser sur des courses World Tour quand celle-ci est invitée. Sinon, c’est le fossé avec les autres qui continueraient à se creuser. Une chose que veut éviter Fortuneo-Samsic.

En recrutant en l’espace d’un an, Warren Barguil pour la montagne et André Greipel pour les sprints, le ton est donné. Fortuneo-Samsic veut lutter avec les cadors du peloton, même si pour l’instant les résultats ne paient pas complètement à l’image de son leader. Barguil qui avait éclaboussé de sa classe le Tour 2017 (deux étapes et maillot à pois) a cette fois-ci eu plus de difficultés, sans pour autant se montrer transparent, bien au contraire. Dans une phase similaire, Greipel est souvent placé ces derniers temps comme au Tour, mais n’arrive plus à gagner en World Tour. Il faut remonter à la dernière étape du Tour Down Under pour le voir triompher à ce niveau. Sur le déclin ou seulement en moins bonne réussite ? Ses deux années chez Fortuneo Samsic permettront d’en savoir plus sur son niveau et la pertinence de ce transfert. Un pari osé, mais qui vaut le coup d’œil et a le mérite d’être tenté.

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Marc Soler assuré de rester chez Movistar jusqu’en 2021

Courtisé par de nombreuses formations malgré une fin de contrat prévu seulement en 2019, Marc Soler a scellé son avenir. L’Espagnol va encore poursuivre un long moment sa carrière dans l’équipe Movistar, qui a annoncé aujourd’hui une collaboration allant jusqu’à la fin de saison 2021.

Movistar conserve sa jeune pépite Marc Soler

Marc Soler et Movistar, c’est une affaire qui va continuer à durer. En effet, le coureur espagnol est désormais lié à cette formation World Tour jusqu’au terme de la saison 2021. Autrement-dit il sera présent dans l’effectif pour les trois prochaines saisons. Cette annonce vient balayer d’un coup toutes les rumeurs qui envoyaient l’Espagnol chez une autre équipe et notamment le Team Sky, qui avait porté un fort intérêt.

En réussissant à conserver Marc Soler, Movistar envoie aussi un message fort et montre qu’elle a toute sa confiance en son grimpeur, qui ne cesse de progresser. Depuis cette saison véritablement, il a explosé au plus haut niveau en se distinguant dans des épreuves reconnues au niveau international. Vainqueur du classement général final de Paris-Nice et cinquième du Tour de Catalogne en 2018, celui qui a 24 ans s’avère déjà comme un redoutable concurrent dans les courses d’une semaine. Et dernièrement sur son premier Tour de France, il s’est exclusivement attaché à un rôle d’équipier pour ses leaders Quintana, Landa et Valverde. Mais très certainement que son tour viendra pour jouer les premiers rôles dans les Grands Tours.

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Jimmy Turgis signe deux ans chez Vital Concept Cycling Club

Membre de Cofidis jusqu’à la fin de saison, Jimmy Turgis ne poursuivra pas sa carrière au-delà dans cette même équipe. La décision du Français s’est portée en faveur de Vital Concept, formation dirigée par Jérôme Pineau, pour 2019 et 2020.

Jimmy Turgis change d’équipe française

Changement dans la fratrie Turgis ! Deux des trois coureurs seront toujours réunis dans la même équipe, mais ce ne sera plus le même duo. Ensemble chez Cofidis depuis deux ans, Anthony et Jimmy Turgis vont devoir se séparer, à part autre changement dans ce mercato. Le dernier cité parmi eux qui est aussi le plus âgé (26 ans) ne continuera plus l’aventure dans cette formation, mais restera tout de même en France.

Sa prochaine destination va être Vital Concept Cycling Club. Une toute jeune équipe présente dans les pelotons depuis cette année et qui compte dans ses rangs déjà un certain Tanguy Turgis, le plus jeune de la famille. Ces deux frères seront donc réunis à leur tour la saison prochaine sous ces couleurs et pour la toute première fois. Une association qui pourrait s’inscrire sur le moyen terme car le contrat de Jimmy Turgis va s’étendre sur les deux années à venir au minimum. Il est aussi au passage la première recrue de cette formation Continental Pro en vu de la prochaine saison.

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Michael Valgren, un renfort de poids pour Dimension Data

Après avoir passé deux saisons au sein de la formation Astana, Michael Valgren va porter un autre maillot à partir de 2019. Le Danois vient de s’engager avec Dimension Data pour au minimum deux ans en occupant un rôle de leader dans plusieurs courses du calendrier.

Michael Valgren achève son aventure avec Astana au profit de Dimension Data

Une grosse perte pour Astana ! L’équipe World Tour kazakhe devra à partir de janvier faire sans Michael Valgren dans toutes les courses qu’elle va disputer. En effet, le Danois n’a pas prolongé son contrat pour aller rejoindre une autre formation. Celle concernée, Dimension Data, fait là une belle affaire en obtenant les services d’un coureur qui a véritablement passé un cap supplémentaire au cours de cette saison.

Ne détenant pas un palmarès très fourni jusqu’ici, les derniers mois ont complètement la donne. Impressionnant sur les premiers mois de l’année, Valgren a décroché le succès sur deux courses reconnues du calendrier international. D’abord, c’est en février qu’il a épaté son monde en s’imposant devant l’ensemble des favoris sur l’Omloop Het Nieuwsblad qui marque l’ouverture des classiques belges. Puis, c’est sur un tout autre terrain, plus vallonné aux Pays-Bas que la première place lui est revenu une nouvelle fois. Vainqueur de l’Amstel Gold Race, c’est sa première victoire décrochée dans une Ardennaise.

Autant d’arguments qui suffisent à attiser les convoitises de d’autres équipes, qui rêvent de l’avoir dans ses rangs. Et Dimension Data réussi à la convaincre. De quoi être confiant avec Valgren pour la prochaine saison sur les courses pavés et les classiques d’un jour type ardennaises, qui sont ses courses de prédilection.

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Dylan Teuns (BMC Racing Team) s’engage avec Bahrain Merida

Coureur convoité, Dylan Teuns va quitter BMC Racing Team à la fin de saison pour rejoindre les rangs de Bahrain Merida. Ce contrat avec cette autre formation du World Tour le lie pour les deux prochaines saisons. Un nouveau défi pour le cycliste belge.

Dylan Teuns va intégrer l’effectif de Bahrain Merida

La période des transferts est officiellement ouverte, et les premières annonces ne traînent pas. Par le biais d’un communiqué, Bahrain Merida a confirmé la venue de Dylan Teuns pour les saisons 2019 et 2020. Coureur pour le moment de BMC Racing Team, le Belge était libre de s’engager où il le souhaitait. Son choix s’est donc porté vers cette formation, qui a porté un fort intérêt envers lui.

Il devra certainement y endosser un rôle de leader dans les classiques ardennaises ainsi que dans les courses d’une semaine telles que Paris-Nice. Il a d’ailleurs fini la dernière édition au printemps à la sixième place du général. C’est son principal fait d’arme de ces derniers mois. Avant cela, il y avait eu cet été 2017 qui lui a permis d’éclater au plus haut niveau enchaînant coup sur coup trois victoires de rang. Vainqueur du Tour de Wallonie, du Tour de Pologne et de l’Arctic Race of Norway, Teuns était passé dans une autre dimension il y a tout juste un an. Cette fois-ci, ce mois d’août marque un changement d’équipe dans sa carrière. Reste à voir si cela s’avérera un choix payant ou non.

A noter également qu’un autre coureur de BMC Racing Team va quitter cet effectif à la fin de la saison. Il s’agit d’Alberto Bettiol en partance vers EF Education First – Drapac p/b Cannondale. C’est un retour aux sources pour celui qui avait porté ce maillot entre 2014 et 2017.

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Quinten Hermans fait coup double sur le Tour de Wallonie

Vainqueur de la quatrième étape du Tour de Wallonie au sprint devant Lorenzo Manzin (Vital Concept Cycling Club) et Romain Cardis (Direct Energie), Quinten Hermans (Telenet Fidea Lions) a réalisé une excellente journée sur tous les plans. Avec cette victoire, le Belge a pris ainsi les commandes du classement général à un jour de l’arrivée.

Quinten Hermans perce au haut niveau sur le Tour de Wallonie

Après Mathieu van der Poel et Wout Van Aert, un autre coureur issu du cyclo-cross entame sa percée dans le cyclisme sur route. Il s’agit de Quinten Hermans de la formation Telenet Fidea Lions. Moins connu encore que les cyclistes précédemment cités, le jeune belge de 23 ans commence à se faire une belle réputation sur les routes du Tour de Wallonie. Deuxième de l’étape disputée la veille, il a cette fois-ci pas rater l’occasion en démontrant une sacrée puissance dans le sprint final. Démarrant à plus de 200 mètres de la ligne, le huitième du dernier Tour de Belgique ne va jamais se faire rattraper. Pas même par Lorenzo Manzin et Romain Cardis lauréat de la première étape qui étaient dans sa roue, mais incapables de le déborder.

En plus de cette victoire forcément particulière car c’est la première en ce qui lui concerne, une autre récompense a conclu sa journée en apothéose. Grâce au jeu des bonifications, il est même au soir de cette avant-dernière étape en tête du classement devant un certain Tim Wellens (Lotto Soudal) qui doit céder sa tunique jaune provisoirement. Pour en finir de cette édition, le peloton devra parcourir demain 183,7 kilomètres entre Huy et Waremme.

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Alex Aranburu (Caja Rural-RGA) s’offre au sprint le Circuit de Getxo

Au terme des 185 kilomètres de course, la victoire est revenue à Alex Aranburu lors de la 73e édition du Circuit de Getxo. L’Espagnol a remporté cette classique devant deux autres compatriotes Carlos Barbero (Team Movistar) et Jon Aberasturi (Euskadi Murias).

Premier succès professionnel pour Alex Aranburu

Son grand jour est arrivé. A 22 ans, Alex Aranburu vient de connaître sa toute première consécration dans le monde professionnel en s’imposant sur le Circuit de Getxo. Sur un parcours vallonné, l’Espagnol s’est permis de régler au sprint un groupe de quatre coureurs qui s’étaient légèrement distancé du reste des adversaires. Impérial dans les derniers mètres, il n’a laissé aucune chance entre autre à Barbero le vainqueur sortant et Aberasturi qui ont dû se contenter des deux autres places sur le podium. A noter que ce sont trois espagnols qui trustent les trois premières positions comme l’an dernier.

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