En s’imposant sur la troisième étape de la Ruta del Sol, Sacha Modolo a signé son premier succès de la saison cycliste 2018. L’Italien a débloqué son compteur. Au sprint, le coureur âgé de 30 ans a devancé notamment l’Espagnol Carlos Barbero (Movistar) et le Colombien Nelson Andres Soto (Caja Rural – Seguros RGA), prenant ainsi sa revanche de la première étape où il avait été vaincu par un certain Thomas Boudat (Direct Energie) qui n’a pu faire mieux que 11e sur cette étape.
La vidéo de la quatrième étape du Tour d’Oman 2018
Au terme des 117,5 kilomètres de la quatrième étape du Tour d’Oman, c’est le Danois Cort Nielsen (Astana) qui a imposé sa puissance et sa forme face à un groupe d’hommes forts. Les Italiens Giovanni Visconti (Bahrain-Merida) et Alberto Bettiol (BMC Racing Team) ont pris quant à eux les deux premiers accessits. De son côté, le Français Nicolas Edet (Cofidis) termine dans le groupe de ces hommes forts, à la 19e place.
Après avoir laissé échappé la victoire sur la ligne d’arrivée lors du premier jour du Tour d’Andalousie, Sacha Modolo (EF Education First – Drapac) s’est parfaitement repris dans cette troisième étape. L’Italien a dominé le sprint qui a amené les coureurs jusqu’à Herrera pour aller s’imposer pour la première fois de l’année. Au final, il a devancé Carlos Barbero (Movistar) et Nelson Andres Soto (Caja Rural). Classé dans le même temps que le vainqueur, le leader du général Wout Poels a passé une journée tranquille.
Sacha Modolo s’impose en patron au sprint
Pas de surprise pour la 3e étape du Tour d’Andalousie ! Comme prévu, c’est un sprint qui a achevé cette journée avec la victoire pas moins attendue de Sacha Modolo(EF Education First – Drapac). Il n’a pas cogité longtemps après avoir manqué de peu le succès lors de l’étape inaugurale finalement remportée par Thomas Boudat (Direct Energie). Le Français l’avait devancé sur la ligne alors que l’Italien pensait avoir course gagnée. Mais cette fois-ci, la même erreur ne s’est pas reproduite. Au contraire, le sprint a été rendement mené et sans qu’un seul de ses adversaires ne l’inquiète véritablement. Cela lui permet en tout cas de retrouver largement le sourire, et de profiter plus sereinement des jours de course restants. Les sprinteurs n’ont plus d’opportunités, car il reste une étape de moyenne montagne et un contre-la-montre décisif.
Aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire c’est que les coureurs n’ont pas chômé. Les 165 kilomètres ont été parcourus en un peu moins de quatre heures. Cette jolie moyenne s’explique en grande partie grâce au vent de dos qui a porté le peloton tout au long de la journée. Ce fut tout de même globalement une journée assez calme. Mis à part dans le dernier kilomètre où une chute est intervenue dans le dernier virage. Celle-ci a impliqué notamment Clément Venturini qu a perdu tout espoir de s’illustrer. Un groupe d’une quinzaine de coureurs s’est alors détaché pour jouer la victoire. Thomas Boudat un peu enfermé n’a pas pu s’exprimer pleinement alors que Sacha Modolo s’est imposé avec la manière en lançant le sprint d’assez loin.
Vidéo – Derniers kilomètres de l’étape remportée par Sacha Modolo
Classement de la troisième étape du Tour d’Andalousie – Top 10
1.
Sacha Modolo
EF Education First – Drapac
3h48’17”
2.
Carlos Barbero
Movistar
”
3.
Nelson Andres Soto
Caja Rural
”
4.
Oscar Gatto
Astana
”
5.
Moreno Hofland
LottoNL-Jumbo
”
6.
Jon Aberasturi
Euskadi – Murias
”
7.
Eduard Michael Grosu
Nippo Vini Fantini
”
8.
Coen Vermeltfoort
Roompot
”
9.
Andrea Pasqualon
Wanty – Groupe Gobert
”
10.
Colin Joyce
Rally Cycling
”
Classement général après la deuxième étape du Tour d’Andalousie – Top 10
Thibaut Pinot est maintenant à 24 heures de sa première course de la saison. La reprise du Français qui est un peu plus tardive que d’habitude va avoir lieu sur le Tour du Haut Var. Dans cette course, il visera avant tout à reprendre le rythme de la compétition. Ses principaux objectifs sont placés plus loin dans le calendrier. L’intention reste de briller sur le Tour d’Italie et le Tour de France.
Thibaut Pinot revient à la compétition
Plus de quatre mois ! C’est le temps qu’il a fallu attendre pour revoir Thibaut pinot dans un peloton pour une course. Sa rentrée a lieu ce week-end à l’occasion du Tour du Haut Var. Le Français n’avait plus participé à la moindre course depuis le Tour de Lombardie en octobre. Une longue coupure, mais aussi bénéfique compte tenu des objectifs qui arriveront au printemps et à l’été. Le but est de préserver le maximum d’énergie jusqu’au Giro et au Tour de France, les deux sommets de la saison.
« Je vais bien. Je ne suis pas dans la forme de ma vie mais la condition physique est correcte compte tenu de ce que j’ai fait à l’entraînement. J’ai coupé la saison dernière au soir du Tour de Lombardie et j’ai repris mon vélo fin novembre. C’était la première fois que je le faisais aussi tard. On a eu un mois de décembre compliqué dans les Vosges avec la météo et la semaine de stage à Calpe était la seule de vélo. Sinon, j’ai dû faire du home-trainer et du ski de fond. » Pinot : « Réussir un grand Tour de France »
Inscrit sur le Tour du Haut Var, Thibaut Pinot ne compte pas pour autant en faire un objectif de performance. Dans cette course, il cherchera à aider son équipe pour tenter de remporter le classement général. C’est l’une des rares fois de la saison où il se transformera en équipier pour le bien de l’équipe.
« Je reprends donc dans le Tour du Haut-Var, tranquillement. Je fais un stage dans le sud, cette course fait partie de mon stage. J’y vais pour aider Rudy Molard qui est en bonne condition et qui a beaucoup travaillé pour moi en 2017. Je veux lui renvoyer l’ascenseur. Le Var c’est ma deuxième maison, la course n’est pas loin mais j’aurais pu tout aussi bien reprendre au Tour de Catalogne qui ne sera pas davantage un objectif. » Pinot : « Réussir un grand Tour de France »
Les Grands Tours, les priorités de Thibaut Pinot
En 2018, Thibaut Pinot ne veut plus reproduire les erreurs du passé. Afin de réussir son doublé Giro-Tour et se montrer performant deux fois pendant trois semaines, le Français fera le minimum de courses. La fraîcheur est la clé pour arriver dans les meilleures conditions possibles avant le Tour de France, encore plus après avoir fait un Tour d’Italie. Ce sont ses résultats dans ces deux courses qui détermineront le bilan de sa saison.
« Je ne veux pas passer à côté du Tour de France comme je le fais depuis deux ans. Je veux prendre le départ du Tour en forme. J’ai compris il y a deux ans et j’en ai eu la confirmation l’an dernier, que mon statut exige que je sois bien dans les Grands Tours et au Tour de Lombardie. Le reste on s’en fout. Gagner une étape de la Ruta del Sol même si c’est devant Valverde et Contador et finir troisième de Tirreno-Adriatico, on oublie vite. C’est frustrant mais il est des victoires que tout le monde a oublié à part moi. » Pinot : « Réussir un grand Tour de France »
Au terme d’une quatrième étape animée qui aura provoqué quelques écarts, Magnus Cort Nielsen (Astana) a eu le dernier mot au sprint en réglant un groupe d’une vingtaine d’unités. Le Danois âgé de 25 ans s’est imposé devant un duo d’Italiens composé de Giovanni Visconti (Bahrain Merida) et d’Alberto Bettiol (BMC Racing Team). Le leader du classement général reste Greg Van Avermaet, quatrième de l’étape du jour a été classé dans le même temps que le vainqueur.
Magnus Cort Nielsen gagne sur le Tour d’Oman
Deuxième du récent Tour de Dubai (victoire d’Elia Viviani), Magnus Cort Nielsen n’a fait que confirmer sa bonne forme en remportant la quatrième étape du Tour d’Oman, jugée au Minestry of Tourism. Malgré cette victoire d’étape qui s’est jouée entre hommes forts, le Danois de l’équipe Astana n’est plus en mesure de « remonter » au classement général mené par le champion Olympique sur route. Cort Nielsen pointe à la 33e place à 3’19 de GVA.
Vidéo – Magus Cort Nielsen (Astana) vainqueur de la 4e étape
Classement de la 4e étape du Tour d’Oman 2018 – Top 20
A un peu moins de quatre mois du départ de la 82e édition du Tour de Suisse, les organisateurs viennent d’attribuer leurs trois invitations à des équipes de seconde division. Les heureux élus sont finalement Aqua Blue Sport, Nippo Vini Fantini et Direct Energie. La formation française rejoint le contingent français déjà composé d’AG2R La Mondiale et FDJ, membres tous deux du World Tour.
Direct Energie au départ du Tour de Suisse
C’est la bonne nouvelle du jour ! Direct Energie a été invitée par l’organisation du Tour de Suisse à participer à cette épreuve au courant du mois de juin. C’est la deuxième année consécutive que la formation vendéenne est conviée. Mais c’est surtout une aubaine car cela rajoute une semaine de compétition importante au calendrier. Elle vient même au meilleur moment possible, car jusque-là le prochain mois de juin paraissait un peu vide. Pas retenu sur le Critérium du Dauphiné, il fallait prévoir autre chose pour préparer le Tour de France. Mais avec le Tour de Suisse dans la poche, tout semble se régler d’un coup. Il ne serait pas étonnant de voir s’aligner des coureurs tels que Rein Taaramäe, Sylvain Chavanel, voire Lilian Calmejane même si rien n’a été encore confirmé.
Faire parti des vingt-et-une équipe au départ du Tour de Suisse est déjà une première victoire pour Direct Energie. Il leur faudra maintenant honorer cette confiance qui leur est accordée pour réaliser la meilleure semaine possible. A l’image un peu d’A Travers la Flandre qui les a aussi retenu dans sa liste de départ. Finalement, l’équipe française s’en tire pas si mal pour les invitations malgré des absences notables au Milan – San Remo, Tour des Flandres, et à Gand-Wevelgem.
Le plateau du Tour de Suisse 2018 complet
Concernant les autres invitées, Aqua Blue Sport n’est pas vraiment une surprise. Encore plus avec ce qu’ils ont fait dans le Tour de Suisse en 2017. Vainqueur d’une étape avec Larry Warbasse, c’était l’assurance de revenir pour cette édition. Le contraire aurait été la vraie surprise. Par contre, la présence de Nippo Vini Fantini au départ est plus inattendu. L’équipe italo-japonaise va pouvoir se targuer d’être pour la première fois sur les routes suisses. Une course qu’elle disputera dans un rôle de total outsider avec l’objectif d’accrocher une victoire d’étape.
Auteur d’un début de saison absolument parfait sur les courses françaises, AG2R La Mondiale se place comme l’une des principales favorites du Tour du Haut Var. Dans cette compétition de deux jours qui se tient ce week-end, elle pourra compter sur Alexis Vuillermoz comme principal leader. Faisant parti des plus sérieux prétendants, l’objectif est de viser la victoire finale.
AG2R La Mondiale, l’épouvantail du Tour du Haut Var
C’est sans aucun doute l’équipe en forme de ce début de saison ! Les premières semaines de compétition se sont déroulées comme dans un rêve pour AG2R La Mondiale. Vainqueur successivement du Grand Prix La Marseillaise, de l’Etoile de Bessèges et du Tour de la Provence, c’est la carton plein jusqu’à présent sur les courses françaises. Et ce n’est peut-être pas fini avec un quadruplé en perspective. La formation française va arriver sur le Tour du Haut Var le moral gonflé à bloc, mais surtout avec de fortes ambitions. En haut du classement en 2014 et 2015 grâce à Carlos Betancur et Ben Gastauer, cette épreuve leur échappe depuis deux ans. Faute à Arthur Vichot qui s’est imposé deux fois de suite pour la FDJ. AG2R La Mondiale veut reprendre la main en 2018, et elle se donne les moyens d’y parvenir.
Avec un leader du niveau d’Alexis Vuillermoz, AG2R La Mondiale peut jouer sans aucune hésitation la victoire finale. Sur un parcours favorable aux puncheurs, le Français devrait s’illustrer dans cette course. En plus son début de saison sans être tonitruant est plutôt satisfaisant comme le prouve sa treizième place au général du Tour de la Communauté de Valence. En confrontation avec Sylvain Chavanel, Christophe Laporte ou encore Thibaut Pinot, cela promet déjà énormément même si c’est loin d’être gagné. Mais attention aussi chez AG2R La Mondiale à Samuel Dumoulin, qui possèdent les atouts suffisants pour une telle épreuve. En cas d’arrivée plutôt groupée, sa vitesse de pointe pourrait clairement le favoriser et lui permettrait d’empocher des bonifications si précieuses. Le Tour du Haut Var se jouera comme à son habitude pour quelques secondes.
Deuxième étape du Tour d’Algarve et déjà les Team Sky mettent « tout le monde d’accord ». Au terme de la deuxième étape longue de 187,9 kilomètres, Michal Kwiatkowski a remporté l’étape du jour tandis que son coéquipier Britannique, Geraint Thomas, a pris la tête du classement général provisoire.
A la veille du chrono du Tour d’Algarve
Emballé c’est pesé pourrait-on dire sur les routes du Tour Portugais de début de saison. L’ancien champion du monde sur route de 2014 (Ponferrada) s’est imposé sur la seconde étape, devançant sur la ligne d’arrivée Bauke Mollema (Trek-Segafredo) et Geraint Thomas (Team Sky). A la veille du chrono individuel de Lagoa (20,3 Km), les coureurs de Dave Brailsford ont déjà main mise sur l’épreuve et témoignent d’une grande forme.
Présente sur les routes du Tour du Haut Var, Nippo Vini Fantini pourra compter sur plusieurs de ses coureurs pour peser à l’avant de la course. La révélation de sa composition est marquée notamment par la présence de Damiano Cunego, ancien vainqueur du Tour d’Italie. Mais aussi par celle d’Ivan Santaromita, porteur du maillot de champion d’Italie entre 2013 et 2014.
Nippo Vini Fantini avec ses italiens au Tour du Haut Var
Rien à perdre ! En comparaison de Thibaut Pinot (FDJ), Sylvain Chavanel (Direct Energie) ou encore Christophe Laporte (Cofidis), l’équipe Nippo Vini Fantini avance clairement masquée dans cette 50e édition du Tour du Haut Var. Les regards ne seront pas dirigés sur elle comme d’habitude, encore moins sachant que c’est une course française. Pour autant, il faudra rester méfiant vis-à-vis de cet effectif capable de réaliser une sensation. Quatre de ses sept coureurs engagés présentent déjà un palmarès intéressant, avec quelques performances de tout premier plan. Le fait de les retrouver tous dans une formation Continental Pro (2e division) doit également inciter à autant de prudence de la part des adversaires. A ne surtout pas sous-estimer.
Pour la plupart des meilleurs éléments de Nippo Vini Fantini, les meilleures années semblent derrière eux. Cependant, un coup d’éclat n’est pas à exclure surtout au vu de la physionomie du Tour du Haut Var qui se dispute en seulement deux journées. Du coup, les prétendants au classement général sont plus nombreux. Simone Ponzi peut éventuellement prétendre à un joli classement. Second du GP Ouest France -Plouay en 2015 et du Grand Prix Cycliste de Montréal en 2013, il a déjà prouvé au niveau World Tour. Tout comme Marco Canola vainqueur d’une étape au Giro 2014, qui pourrait tirer son épingle du jeu. Il ne faudra pas oublier non plus Damiano Cunego et Ivan Santaromita, qui ont déjà démontré par le passé être de redoutables clients.
Giuseppe Giacconi avait entre ses mains le sort de Michele Scarponi. Le 22 avril 2017 par un matin baigné d’un soleil radieux qui semblait écarter la menace d’une tragédie, il coupa la route au coureur de l’équipe Astana dans un espace aérien de son perroquet « Frankie » situé dans les faubourgs de Filottrano au centre de l’Italie, à quelques kilomètres seulement de son domicile où l’attendait sa femme Anna et ses deux petits jumeaux Giacomo et Tommaso. Mais qui avait entre ses mains celui de Giuseppe Giacconi pour qu’il décède dix mois après la mort du coureur ? La vengeance a-t-elle fait justice par elle-même pour qu’il lui arrive malheur où avait-il rendez-vous avec le destin du grimpeur facétieux lié indubitablement au sien ?
Crédit photo : Twitter Michele Scarponi
Le maçon et Michele Scarponi devaient se rencontrer un jour
Le soleil qui fut le prétexte hasardeux de la défense de Giuseppe Giacconi, le chauffeur de la camionnette de chantier qui refusa la priorité à Michele Scarponi, n’a pas été longtemps le faux coupable de l’avoir aveuglé au moment de la collision. Le maçon âgé de 58 ans avait finalement avoué quelque temps après qu’il regardait une vidéo sur son smartphone au moment où son véhicule heurta le coureur âgé de 37 ans qui était en pleine séance d’entraînement. Il décéda sur le coup alors que quelques mois plus tard celui qui lui ôta la vie l’a rejoint des suites d’un cancer déclenché par les troubles psychologiques que lui laissa l’accident et ses conséquences irréversibles, laissant sa femme Daniela et une fille, Christina. Les deux hommes qui se sont percutés frontalement se retrouvent ensemble dans un endroit probablement enveloppé d’une douceur à l’opposé du choc qui les a réunis. Une étoile du cyclisme et un maçon avait une histoire en commun que seul l’au-delà et ses mystères peuvent interpréter. Le caractère irresponsable de l’un a eu un effet collatéral sur la vie de l’autre, mais leurs karmas croisés avaient sans doute prémédité le rendez-vous de leur disparition sans se soucier de notre tristesse en devenir.
Quelques coureurs ont réagi au retour de Chris Froome à la compétition avec sa participation au Tour d’Andalousie. Trois d’entre eux, Tony Martin, Yoann Offredo et Philippe Gilbert ont donné leur avis à CyclingPro.
Philippe Gilbert et Tony Martin pas satisfait du retour de Chris Froome à la compétition
Philippe Gilbert a été plus discret sur ce sujet depuis les révélations. Mais le coureur belge a quand même un point de vue assez tranché. Pour lui, Chris Froome aurait dû attendre que l’affaire soit terminée avant de revenir dans la course.
« C’est difficile de donner son avis … mais personnellement, je pense que c’est une grosse erreur car il y a encore des doutes autour de lui … En respect des autres coureurs il aurait pu s’abstenir. » The peloton reacts to Chris Froome at the Ruta del Sol 2018
Yoann Offredo est un peu plus modéré
Yoann Offredo a lui aussi donné son avis sur le retour de Chris Froome à la compétition. Le coureur français est le plus modéré des trois. Pour lui c’est aux instances de prendre la décision et surtout de la prendre en fonction des cas qui se sont déjà produits des années auparavant.
« Je ne vais pas faire de la langue de bois, mais je n’en pense pas grand chose. S’il y a une infraction au règlement il faut que les instances statuent sur son cas. Il doit donner ses justifications, il doit s’expliquer. Après c’est aux instances dirigeantes de prendre des sanctions ou pas. Mais ça doit être cohérent par rapport à ce qu’il s’est fait par le passé. » The peloton reacts to Chris Froome at the Ruta del Sol 2018
Comme souvent dans ce genre de cas, la question divise. Certains coureurs ne voulant peut-être pas interférer dans le processus qui est en cours. Mais dans tous les cas, la reprise de Chris Froome continuera à faire couler beaucoup d’encre.
Après une quinzaine de kilomètres d’ascension pour le final de cette seconde étape du Tour d’Algarve, c’est Michal Kwiatkowski qui s’est imposé au sprint. En puncheur, le coureur du Team Sky a réglé nettement un groupe d’une vingtaine de coureurs devançant Bauke Mollema (Trek-Segafredo) et son coéquipier Geraint Thomas. Avec cette troisième place, le Britannique en profite pour prendre la tête du classement général.
Le Team Sky aux anges sur le Tour d’Algarve
Impensable dénouement pour l’étape reine du Tour d’Algarve ! La deuxième étape de cette épreuve portugaise promettait de faire des écarts avec quinze kilomètres d’ascension jusqu’à Foia. Mais ce n’est pas du tout ce qui s’est passé. Pour l’explication finale, près d’une vingtaine de coureurs était en lice pour s’imposer. Ce sprint en montée a réussi plutôt logiquement à l’un des meilleurs puncheurs au monde Michal Kwiatkowski. Pour le Polonais, c’est le premier succès acquis cette saison alors qu’au Tour de Valence il était vraiment relégué au second plan. Mais le vainqueur du dernier Milan-San Remo affiche déjà un meilleur état de forme qu’il y a deux semaines. Présent dans ce final en montée, c’est une belle preuve de sa condition physique actuelle qui ne devrait pas cesser de progresser.
Pour la fin de semaine, Michal Kwiatkowski se place en tout cas comme un favori à la victoire finale. Le contre-la-montre de vingt kilomètres qui arrive demain n’est pas pour lui défavorable. Et il reste une étape difficile avec une montée plus courte dans le final qui devrait convenir à merveille avec ses qualités de puncheur. Au classement général provisoire, le gagnant de l’étape est aussi dans les cinq premiers qui se tiennent exactement dans la même seconde. C’est Geraint Thomas du Team Sky qui mène par rapport à Jaime Roson, Daniel Martin et Bauke Mollema grâce aux cumuls des places. Aucune bonification n’est donnée dans cette compétition, qui reste totalement ouverte. Des coureurs comme Bob Jungels ou encore Richie Porte sont seulement trois secondes derrière. L’indécision reste totale quant à l’identité du vainqueur de cette édition.
Vidéo – Victoire de Michal Kwiatkowski au sommet de Foia
Van Avermaet grandissime favori du Tour d’Oman 2018
Evoqué comme l’un des possibles prétendants à la victoire finale au départ du Tour d’Oman 2018, Greg Van Avermaet a plus ou moins enterré ses adversaires après s’être imposé sur l’étape du jour. Au terme des 179,5 kilomètres de course le coureur de la formation BMC Racing Team s’est imposé en solitaire devant Alexey Lutsenko (Astana) et Nathan Haas (Katusha-Alpecin). Miguel Angel Lopez, Vincenzo Nibali et Rui Costa n’ont pu faire mieux que respectivement 7e, 11e et 15e de l’étape du jour. Fabien Doubey (Wanty-Groupe Gobert), 12e, termine premier tricolore de l’étape.
Etape et maillot de leader pour le Néerlandais Wout Poels (Team Sky) au terme de la deuxième étape de la Ruta del Sol 2018. A La Guardia de Jaen, le coureur de la Team Sky a réalisé le doublé étape et leadership. Le coéquipier de Chris Froome s’est offert l’étape reine du Tour d’Andalousie.
Wout Poels nouveau leader de la Ruta del Sol
Fort de son succès d’étape glané lors du deuxième jour de course, le coureur de la Team Sky a endossé le maillot de leader pris des épaules de Thomas Boudat, vainqueur au sprint la veille. L’étape reine a ainsi été remportée par Poels qui s’est imposé devant Luis Leon Sanchez (Astana) et Tim Wellens (Lotto Soudal), classés respectivement second et troisième du jour.
Wout Poels (Sky) a été le plus fort ce jeudi sur la deuxième étape (reine) de la Ruta del Sol. Le Néerlandais a disposé des principaux favoris qui l’accompagnaient dans les 200 derniers mètres de la course. Il devance Louis Leon Sanchez (Astana) et Tim Wellens (Lotto Soudal). En plus de ces succès, il prend la tête du général de ce Tour d’Andalousie. Son coéquipier Chris Froome, qui a été en difficulté dans les derniers kilomètres de l’ascension, termine 7e à 27 ».
Wout Poels a réglé l’affaire dans les 200 derniers mètres de cette 2e étape du Tour d’Andalousie
Son attaque a été foudroyante. Dans les 200 derniers mètres de l’ascension finale du jour, Wout Poels n’a laissé aucune miette à ses adversaires. Le Néerlandais a facilement disposé du groupe de cinq hommes dont il faisait partie pour s’imposer en haut de l’Alto de Las Allanadas et ainsi remporter cette deuxième étape dite « reine » de ce Tour d’Andalousie. Le coureur de la Sky a devancé Luis Leon Sanchez (Astana) et Tim Wellens (Lotto Soudal). Un des favoris de cette course, Mikel Landa, a terminé 4e à 4 » du vainqueur du jour. Pour Wout Poels, cette victoire est une bonne opération. En plus de prendre le maillot rouge de leader, il se permet d’être bien placé pour jouer le classement général de la Ruta del Sol. Il avait terminé à la 4e place l’année dernière à seulement 21 secondes d’Alejandro Valverde.
Une étape mouvementée dans l’ultime ascension
C’était entendu que cette deuxième étape allait se jouer dans l’ascension finale de l’Alto de Las Alladas. Et bien cela n’a pas raté. Alors oui, il y eu une échappée de neuf hommes au début de la course (à 120 km de l’arrivée) avec Alexis Gougeard (AG2R-La Mondiale), Pascal Eenkhoorn (LottoNL-Jumbo), Alvaro Cuadros (Caja-Rural), Sho Hatsuyama (Nippo-Vini), Przemyslaw Kasperkiewicz (Delko-Marseille), Aaron Verwilst (Sport-Vlaanderen), Enrique Sanz (Euskadi-Murias) et Diego Rubio (Burgos-Bh). Ce petit groupe a roulé ensemble pendant environ 75 kilomètres avec un écart maximum de 7’20 ». Les différentes ascensions ont eu raison de certains petit à petit. Il ne restait alors plus que trois coureurs à 40 kilomètres du but avec 3’25 » d’avance sur le peloton. Mais ce dernier a vraiment accéléré à ce moment là. Avant la montée de l’Alto de Las Allanadas, seuls Alexis Gougeard et Diego Rubio étaient encore présents à l’avant. Mais le Français ne tiendra que 3 kilomètres. L’Espagnol, lui, sera repris à seulement 1,7 petits kilomètres de l’arrivée.
L’échappée n’a pas survécu à cause d’un Jakob Fuglsang qui a lancé les hostilités le premier dans les trois derniers kilomètres. Son attaque a été suivie par Mikel Landa (Movistar) puis Wout Poels. Tim Wellens (Lotto Soudal) présent dans ce petit groupe a tenté de s’extirper mais son cavalier seul n’a duré qu’un kilomètre. Cinq hommes se jouent la gagne à ce moment là. Landa, Fuglsang, Luis Leon Sanchez, Tim Wellens et Wout Poels. Et à ce petit jeu, c’est le Néerlandais qui a planté la banderille fatale à 200 mètres de la ligne d’arrivée pour s’adjuger une belle victoire.
Chris Froome a été un peu en difficulté
Présent sur ce Tour d’Andalousie, Chris Froome est resté dans le peloton tout le long de la course jusqu’à la montée de l’Alto de Las Alladas. Mais dans les deux derniers kilomètres, le Britannique a été lâché après les attaques successives de Fuglsang et consort. Dans le dur, il a réussi à revenir pour finalement terminé à la 7e place à 27 » de son coéquipier vainqueur Wout Poels.
Vidéo – Le dernier kilomètre de l’étape reine de la Ruta del Sol
Classement de la deuxième étape du Tour d’Andalousie – Top 10
1.
Wout Poels
Sky
3h38’04 »
2.
Luis Leon Sanchez
Astana
à 2 »
3.
Tim Wellens
Lotto Soudal
»
4.
Mikel Landa
Movistar
à 4 »
5.
Jakob Fuglsang
Astana
”
6.
Marc Soler
Movistar
à 17 »
7.
Christopher Froome
Sky
à 27 »
8.
Mikel Bizkarra
Euskadi-Murias
à 34 »
9.
Amaro Manuel Antunes
CCC Sprandi Polkowice
à 38 »
10.
Jelle Vanendert
Lotto Soudal
»
Classement général après la deuxième étape du Tour d’Andalousie – Top 10
A deux jours du départ du Tour du Haut Var, l’une des équipes engagées Wilier Triestina – Selle Italia a dévoilé sa composition. La formation Continental Pro italienne qui arrivera dans la peau d’un trouble-fête aura comme tête d’affiche Filippo Pozzato. Le coureur transalpin s’y est déjà imposé lors de l’édition 2007, soit il y a onze ans.
Le Tour du Haut Var avec Filippo Pozzato
Il n’a plus le même niveau que d’antan, mais sa venue dans une compétition reste un événement. Filippo Pozzato sera présent au départ de la cinquantième édition du Tour du Haut Var. Une course qui va rappeler forcément des bons souvenirs à l’Italien. Vainqueur ici même en 2007, l’épreuve se disputait alors seulement sur une journée comme une classique. C’est dire le temps qui s’est écoulé depuis que le coureur a inscrit son nom au palmarès. S’il veut rééditer une telle performance, il devrait cette fois-ci se montrer performant sur les deux journées prévues au programme. Mais les deux arrivées à Fayence et Flayosc sont loin d’être aisées. Le leader de Wilier Triestina – Selle Italia devra évoluer à son tout meilleur niveau pour au moins se donner une chance de l’emporter.
Dans l’équipe mis à part Filippo Pozzato coureur expérimenté de 36 ans, il faudra également apporter une attention toute particulière à Matteo Busato. Tout juste trentenaire, cet autre Italien se révèle être plutôt affûté en ce début de saison. Après un Tour de San Juan sans un coup d’éclat, il s’est illustré sur le Trofeo Laigueglia, qui marque l’ouverture du calendrier italien. Troisième de l’épreuve, seul Moreno Moser et Paolo Toto l’avaient devancé. De quoi aborder avec une certaine confiance ce rendez-vous français où la pression ne sera pas du côté de Wilier Triestina – Selle Italia. Elle a tout à gagner sur ce prochain week-end.
Après avoir subi un changement en 2017, l’Amstel Gold Race va une nouvelle fois subir un lifting pour cette édition 2018 qui a lieu le 15 avril. Pas de descente vers Maastricht en passant par les routes du Rasberg, les coureurs emprunteront celles plus étroites du Kuitenbergweg.
Les organisateurs de l’Amstel Gold Race veulent « rendre le contrôle de la course par le peloton plus difficile »
C’est l’heure du changement pour l’Amstel Gold Race ! Enfin, ce n’est pas énorme non plus, mais cela aura sûrement une incidence sur le déroulement de la course. Les organisateurs de la Classique ardennaise ont décidé d’apporter une modification pour les derniers kilomètres de la course. Après l’abandon de la montée du Cauberg en fin de course en 2017, c’est la descente vers Maastricht qui est impactée en 2018. Finies les routes assez larges du Rasberg, les coureurs emprunteront celles plus étroites du Kuitebergweg. Un changement qui a pour but d’éviter que le peloton ne contrôle trop la course selon Leo van Vliet. Le directeru de l’épreuve a expliqué ce choix via un communiqué.
« Avec ce changement dans le final de l’Amstel Gold Race, nous recherchons des routes plus étroites pour rendre plus difficile le contrôle de la course par le peloton. En 2017, nous avons constaté qu’un simple changement d’itinéraire conduisait à une course plus attrayante. Avec ce nouveau changement, les prétendants à la victoire doivent trouver une bonne position avant d’entrer dans le final ou pour quitter le peloton pour une attaque. » Amstel Gold Race adjusts the final
Un changement qui divisera peut-être moins que le Cauberg en 2017
Cette modification pour cette édition 2018 sera peut-être moins commentée que celle de l’année dernière avec le Cauberg. L’ascension, qui était situé à 1,8 kilomètres de l’arrivée depuis 2002, permettait au puncheur de s’illustrer. Son placement à 19 kilomètres de la ligne en 2017 a quand même eu un impact non négligeable sur la course. Mais cela n’a pas empêché Philippe Gilbert d’aller conquérir son quatrième succès sur l’Amstel Gold Race. Ce changement lui permettra-t-il d’aller en chercher un cinquième ?
Vidéo – Le tracé du dernier tour de l’Amstel Gold Race
A un peu plus d’un mois du départ de la classique A travers la Flandre (28 mars), les organisateurs ont officialisé leurs choix concernant les invitations à décerner. Parmi les sept équipes sélectionnées en plus des dix-huit du World Tour, deux françaises ont obtenu le précieux sésame. Cofidis et Direct Energie sont assurées de pouvoir participer à cette classique belge.
A travers la Flandre avec quatre équipes françaises
Le verdict est tombé ! Il y aura quatre équipes françaises au départ de la classique A travers la Flandre. Si AG2R La Mondiale avec Romain Bardet et FDJ étaient certaines d’y être, ce n’était pas le cas pour les deux autres évoluant à l’échelon inférieur en Continental Pro. Ces formations que sont Cofidis et Direct Energie ont reçu cette excellente nouvelle, leur ajoutant de ce fait une course de prestige à leur calendrier. Pour rappel, A travers la Flandre est une course appartenant au calendrier World Tour depuis 2017. Mais un autre changement majeur intervient pour cette année, c’est son replacement dans le calendrier. Afin de donner une plus grande importance à ce rendez-vous, la course aura désormais lieu quatre jours avant le Tour des Flandres, l’un des cinq Monuments. Reste à savoir si cela convaincra aux tous meilleurs de s’aligner.
Pour en revenir à Cofidis et Direct Energie, c’est évidemment une formidable opportunité qui leur est donnée. Avec leurs leaders respectifs, ils pourront s’illustrer dans cette épreuve et peser sur le scénario. Une chance qui doit surtout être saisie par Direct Energie, qui n’a pas reçu d’invitations ces dernières semaines pour Gand-Wevelgem et le Tour des Flandres. Cela atténue un petit peu la déception pour des coureurs tels qu’Adrien Petit et Sylvain Chavanel. Mais pour les deux Français le grand objectif à cette période de l’année restera Paris-Roubaix. Tout comme un Christophe Laporte pour Cofidis, qui sera le leader en ayant le soutien notamment de Dimitri Claeys. Mais à la différence de la formation vendéenne, le Français pourra prendre aussi le départ des autres classiques belges. Les invitations font forcément à chaque fois des heureux et des déçus.
Vainqueur ce jeudi de la troisième étape du Tour d’Oman et nouveau maillot rouge de la course, Greg Van Avermaet a vécu une belle journée. Pour autant, le Belge ne se voit pas être sur la plus haute marche du podium jusqu’à la fin.
Green Mountain « trop dur » pour Greg Van Avermaet
Déjà affuté Greg Van Avermaet. Le Belge a dominé ses adversaires ce jeudi pour s’adjuger la troisième étape du Tour d’Oman. Un succès qui s’est accompagné de sa prise de pouvoir en tête du classement général au détriment de Nathan Haas. Le Champion Olympique aura donc de quoi s’occuper pour les prochaines courses. La défense de cette tunique devrait l’obliger à se montrer plus offensif. Mais pour l’instant il savoure juste la victoire comme il l’a expliqué à travers un communiqué.
Maintenant que Greg Van Avermaet est leader, aura-t-il les moyens ou surtout l’envie de conserver ce maillot rouge jusqu’au bout ? L’intéressé lui-même est un peu dubitatif à ce sujet. Non pas qu’il ne veut pas gagner ce Tour d’Oman évidemment, mais il ne semble pas prêt à affronter ce qui arrive dans les prochains jours. Enfin, il y a une chose qui lui fait penser qu’il ne terminera pas sur la plus haute marche du podium, c’est l’arrivée à Green Mountain pour la cinquième étape ce samedi. Elle ne correspond pas à ses qualités.
« Je ne m’attends pas à gagner le Tour d’Oman, mais je suis maillot rouge maintenant donc je vais essayer de le défendre demain. Je suis assez content de ma condition pour les Classics, mais globalement pour le classement générale, je pense Green Mountain est trop dur pour moi. Ça sera pour les grimpeurs et je pense qu’ils peuvent me prendre deux minutes dans une ascension comme celle-ci. » Van Avermaet Powers into Leader’s Jersey in Oman after Victory on Stage 3
Greg Van Avermaet devrait pouvoir conserver son maillot rouge ce vendredi
Comme le dit Greg Van Avermaet, la quatrième étape de ce vendredi devrait bien se passer et sauf cataclysme, il devrait conserver son maillot rouge à l’arrivée au Ministère du Tourisme d’Oman. D’autant plus que ce sera la distance la plus courte que les coureurs auront à parcourir sur ces six jours de course avec seulement 117,5 kilomètres au programme et de petites difficultés. Le Belge pourra donc gérer avec son équipe avant de devoir affronter samedi Green Mountain et ses 7,5 kilomètres d’ascension à 10,7% de moyenne.
Après avoir annoncé son intention de faire à nouveau cette saison le Giro et le Tour, c’est l’heure de la reprise pour Thibaut Pinot qui approche. Engagé sur le Tour du Haut Var (17-18 février), le Français mènera l’équipe FDJ, qui aura la ferme intention de poursuivre sa domination dans cette épreuve. Dans les deux dernières éditions, c’est à chaque fois Arthur Vichot qui s’est imposé.
Thibaut Pinot, une grande première en 2018
La saison 2018 démarre ce week-end pour Thibaut Pinot ! Après une longue période de préparation, ce sera l’occasion de voir pour la première fois depuis des mois le coureur de la FDJ en compétition. Il prendra le départ du Tour du Haut Var, une course par étapes de deux jours, avec déjà un statut de prétendant à la victoire finale. Même si par le passé cette épreuve ne lui a jamais vraiment réussi. A ce jour, son meilleur résultat reste une onzième place obtenue en 2012, alors que sa dernière participation remonte déjà à 2013. Depuis ce temps-là, le Franc-Comtois a bien grandi et pris une stature internationale. Troisième du Tour de France 2014, et surtout quatrième du dernier Giro, le Français est à la plénitude de ses moyens physiques à 27 ans. De quoi laisser penser à une belle année.
La FDJ candidate à la victoire finale
La saison commence pour Thibaut Pinot par un passage sur le Tour du Haut Var. Si le parcours ne lui est pas complètement favorable par rapport à ses qualités de grimpeur, son niveau affiché ces derniers mois devrait lui permettre de se battre dans les premières positions. Mais la FDJ détient d’autres cartes intéressantes en plus de son légitime leader. Rudy Molard qui est également dans la composition officielle dévoilée par sa formation peut tout à fait jouer la victoire finale. Le Français de 28 ans a connu une entrée en matière plus que satisfaisante sur le Tour de la Provence avec une troisième place au général. Preuve que la forme est déjà au rendez-vous. Tout comme l’Autrichien Georg Preidler qui a débuté il y a un mois au Tour Down Under. Les qualités de puncheur de l’ancien coureur de Sunweb en font aussi un possible vainqueur. Deux belles journées s’annoncent pour la FDJ.
Roubaix-Lille Métropole va essayer de remporter son premier succès de la saison au Tour du Haut-Var ce week-end. Souvent bien placée sur les étapes de l’Étoile de Bessèges et au Tour La Provence, la formation nordiste réalise un bon début d’année.
Roubaix-Lille Métropole au Tour du Haut-Var pour garder la dynamique
C’est un bon début de saison. Roubaix-Lille Métropole peut s’appuyer sur des résultats convaincants avant d’attaquer le Tour du Haut-Var ce week-end. La formation nordiste a notamment terminé 2e de la troisième étape du Tour La Provence ainsi qu’à la 3e place lors de l’étape inaugurale avec Pierre Barbier. Ce dernier s’est aussi montré à l’Étoile de Bessèges avec une 4e place sur la quatrième étape. Ce début d’année laisse donc présager de bonnes choses. Mais pour une équipe, seule la victoire permet de confirmer un bon état de forme. Roubaix-Lille Métropole essaiera donc d’aller chercher une victoire sur le Tour du Haut-Var où il faudra faire avec un plateau relevé avec la présence de la FDJ, AG2R-La Mondiale ou encore Astana.
Julien Antomarchi, pour faire mieux que l’année dernière ?
L’année dernière, Julien Antomarchi avait terminé à la 39e place du classement général du Tour du Haut-Var à 28 » du vainqueur, Arthur Vichot. Cette année il sera encore présent et pourra s’appuyer sur son résultat passé pour se fixer l’objectif de faire mieux. À 33 ans, le coureur français sera l’aîné de Roubaix-Lille Métropole et devra donc montrer la voie à sa jeune garde. S’il n’a pas les jambes pour faire quelque chose, il pourra néanmoins, avec son expérience, donner un coup de main à un de ses jeunes coéquipiers. Il n’y a de toute façon pas de doute que Julien Antomarchi fera le nécessaire pour que son équipe aille glaner un premier succès qui donnerait un gros boost pour la suite.
Composition Roubaix-Lille Métropole pour le Tour du Haut-Var 2018
Greg Van Avermaet (BMC) a remporté la troisième étape longue de 179,5 km du Tour d’Oman ce jeudi, son premier succès sur l’épreuve. Après sa deuxième place de mercredi, le Belge prend en quelque sorte sa revanche. Il devance Rui Costa (UAE-Team Emirates) et Alexey Lutsenko (Astana). Le Champion Olympique s’empare aussi du maillot rouge de leader.
Greg Van Avermaet enfin gagnant sur le Tour d’Oman
Il y avait de la revanche dans l’air. Après sa deuxième place ce mercredi, Greg Van Avermaet est allé s’imposer à l’arrivée à Wadi Dayqah Dam lors de la troisième étape du Tour d’Oman ce jeudi. Le Belge devait être frustré d’avoir laisser la victoire ainsi que la maillot rouge de leader à Nathan Haas (Katusha-Alpecin) la veille. Le Champion Olympique a réparé son erreur en quelque sorte pour faire coup double. C’est aussi son premier succès sur cette course. Il n’avait jamais fait mieux que deuxième. Un soulagement pour Van Avermaet, qui après son succès sur le contre-la-montre par équipe au Tour de Valence vient lancer sa saison avec sa première victoire en individuel. Surtout qu’il a été très costaud ce jeudi. Le Belge n’a laissé aucune chance à ses adversaires dont Rui Costa qui termine deuxième à 3 ». Alexey Litsenko complète le podium comme lors de la deuxième étape.
Loïc Chetout encore une fois dans l’échappée du jour
Il y en a un qui des fourmis dans les jambes sur ce Tour d’Oman. Loïc Chetout (Cofidis) a une nouvelle fois attaqué ce jeudi après son escapade de la veille qui lui a permis d’enfiler le maillot or de meilleur grimpeur. Voulant prendre le maximum de points dans les ascensions il est dont parti avec trois autres coureurs : Xandro Meurisse (Wanty-Groupe Gobert), Wouter Wippert (Roompot-Nederlandse) et Nicholas Schultz (Caja-Rural). Les quatre hommes ont eu jusqu’à 4’50 » d’avance après 67 kilomètres de course. Le premier à lâcher a été Wout Wippert à 50 kilomètres de l’arrivée avant que Loïc Chetout ne fasse la même chose 25 kilomètres plus loin mais en ayant engrangé le maximum de points pour défendre sa tunique dorée. Les deux rescapés Xandro Meurisse et Nicholas Schultz ont continué pendant une dizaine de kilomètres ensemble avant de voir le peloton les reprendre avant la dernière ascension du jour. Cette journée aura donc été très bonne pour le Français de la Cofidis. Tout comme pour Greg Van Avermaet, le vainqueur de l’étape.
Classement de la troisième étape du Tour d’Oman – Top 10
1.
Greg Van Avermaet
BMC
4h36’04”
2.
Rui Costa
UAE Team Emirates
à 3 »
3.
Alexey Lutsenko
Astana
”
4.
Gorka Izagirre
Barhain-Merida
”
5.
Nathan Haas
Katusha-Alpecin
à 7 »
6.
Magnus Cort-Nielsen
Astana
”
7.
Odd Christian Eiking
Wanty-Groupe Gobert
à 9 »
8.
Dries Devenyns
Quick-Step Floors
”
9.
Miguel Angel Lopez
Astana
”
10.
Jesus Herrada
Cofidis
”
Classement général du Tour d’Oman après la troisième étape – Top 10
Faisant partie des dix-sept équipes inscrites sur le Tour du Haut Var 2018, Astana est seulement l’une des trois équipes de l’élite mondiale. Mis à part AG2R La Mondiale et FDJ, c’est la seule qui court dans le World Tour. Sa présence sur ce rendez-vous est donc tout sauf anodin. Lors de ces deux jours de compétition, la formation kazakhe aura avant tout un rôle d’outsider.
Le Tour du Haut Var avec Astana
Astana a beau être présent sur deux fronts différents cette semaine, cela ne lui empêche pas d’être également en lice sur le Tour du Haut Var. Ce week-end en plus du Tour d’Oman et du Tour d’Andalousie qui ont déjà débuté, l’équipe kazakhe sera sur cette course française. Du coup pour tenir un tel calendrier, il faut compter sur un grand nombre de coureurs de l’effectif. Une grande majorité des coureurs Astana seront donc à l’ouvrage en cette fin de semaine. Six d’entre eux iront défendre les couleurs de la formation World Tour dans le Tour du Haut Var. Contrairement aux autres engagés, il y aura un représentant de moins, faute de pouvoir aligner suffisamment de monde. Mais les ambitions ne sont pas altérées pour autant.
Les meilleurs espoirs pour le classement général semblent reposer sur les épaules d’Andriy Grivko. Coureur expérimenté de 34 ans, c’est un habitué des rendez-vous importants comme en atteste ses quatorze participations dans des Grands Tours. La majeure partie du temps équipier, l’Ukrainien peut tirer parfois profit d’un statut un peu plus protégé. La France doit lui rappeler même quelques récents bons souvenirs avec une victoire décrochée au général sur la Méditerranéenne en 2016. Au même tire qu’un certain Hugo Houle qui a passé les cinq saisons précédentes au sein d’AG2R La Mondiale. Ce sera l’autre coureur d’Astana à surveiller, car le Canadien semble plutôt en forme. Il reste sur une quinzième place à la Clasica de Almeria, disputée dimanche dernier. Un résultat qui peut laisser augurer de belles choses pour le Tour du Haut Var à venir.
Søren Kragh Andersen (Sunweb) a dû quitter le Tour d’Oman ce jeudi. Pris dans deux chutes lors de la deuxième étape, le Danois a été victime d’une commotion cérébrale.
Søren Kragh Andersen ne peut pas continuer le Tour d’Oman
Il aurait sûrement eu envie de continuer. Søren Kragh Andersen a dû pourtant dire stop au Tour d’Oman ce jeudi. La Sunweb n’a pas voulu prendre de risque avec son sprinteur victime de deux lourdes chutes lors de la deuxième étape. La conséquence pour le Danois n’est pas une blessure physique, mais une commotion cérébrale. Même s’il devait se sentir d’attaque pour continuer la course, sa formation a préféré le ménager pour qu’il récupère du mieux possible.
« Après deux lourdes chutes hier, Søren Kragh Andersen a subi une commotion cérébrale qui nous amène à le sortir du Tour d’Oman afin pour se reposer et récupérer. Mises à jour sur son rétablisse ment à suivre. »Twitter Sunweb
Sunweb va donc faire sans un de ses atouts pour jouer les victoires d’étapes. Un petit coup dur pour la formation allemande. Mais comme le dit le dicton, « ile vaut mieux prévenir que guérir ».
Søren Kragh Andersen remportait la 3e étape il y a un an
Søren Kragh Andersen doit être un peu déçu de devoir partir de ce Tour d’Oman. Mais sa santé passe avant tout. Le Danois aurait tout de même aimé pouvoir rééditer sa performance de l’année dernière sur cette même course. Il avait remporté la troisième étape dans un sprint en petit comité avec neuf autres coureurs en terminant notamment devant le champion du monde 2013 Rui Costa. Presque un an jour pour jour (il a obtenu son succès le 16 février 2017), il devra se contenter de regarder ses coéquipiers et ses adversaires se disputer la gagne. Søren Kragh Andersen aura de toute façon d’autres occasions de briller, la saison 2018 vient seulement de débuter. Cet abandon ne fera que décupler sa motivation. D’autant plus qu’il n’est pas blessé physiquement et qu’il pourra normalement revenir dans des délais plus courts.
After two heavy crashes yesterday, @kraghsoren has incurred a concussion which causes us to take him out of #TOO2018 in order to rest and recuperate. Updates on his recovery to follow. pic.twitter.com/307WNzz6vQ
La première étape du Tour d’Algarve 2018 a été remportée au sprint mercredi par le Néerlandais Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo). Fort de son succès sur la première étape, le sprinter de la formation LottoNL-Jumbo a endossé le premier maillot de leader de l’épreuve par étapes portugaise.
Dylan Groenewen premier leader du Tour d’Algarve
En s’imposant au sprint au terme des 192,6 kilomètres de la première étape du Tour d’Algarve, Dylan Groenewegen a endossé le maillot de leader. Au sprint, le coureur de l’équipe LottoNL-Jumbo a devancé notamment les Français Arnaud Démare (Groupama-FDJ) et Hugo Hoffstetter (Cofidis). Ce résultat témoigne que le sprint tricolore se porte à merveille, bien que non victorieux en ce premier jour de course. Un résultat encourageant pour la suite de l’épreuve et la suite de la saison cycliste 2018.