En regardant dans le rétroviseur de l’année 2017, on y voit Thibaut Pinot en plein épanouissement sur le Giro d’Italia 2017, 4e au final et une victoire d’étape dans la musette, on l’observe à la peine sur le Tour de France et non repartant puis on ne l’aperçoit pas sur la course en ligne des mondiaux à Bergen. La saison 2018 se dessinera sous un autre angle pour le grimpeur/puncheur de l’équipe (Groupama-FDJ). Bien que séduit par le parcours du Giro d’Italia 2018, il fera l’impasse sur la course italienne qui l’aime particulièrement et se concentrera sur laGrande Boucle ainsi que sur le Championnat du monde sur route à Innsbruck (Autriche). Bonne année Thibaut ! Qu’elle t’apporte victoires là où pèse lourd le poids de tes vœux les plus chers.
Thibaut Pinot veut de la fraîcheur et non de la lourdeur en 2018
« Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus, je dynamite, je disperse, je ventile ! Cette célèbre phrase de Bernard Blier dans les « Tontons Flingueurs » siérait bien à Christopher Froome (Sky) qui attend malgré tout d’être mangé à la sauce UCI. On va peut-être le retrouver éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Thibaut Pinot, lui, ne veut que de la fraîcheur pour aborder les deux grosses échéances de son calendrier de course 2018. C’est ce qu’a déclaré Marc Madiot le dirigeant de l’équipe Groupama-FDJ et l’actuel président de la Ligue nationale de cyclisme. Il a fait ses petits calculs et pour lui le Franc-Comtois avait abordé le Tour de France 2017 grillé comme un chamallow au bout d’une pique, resté trop longtemps au-dessus du feu. Ses jours de course vont être revus à la baisse. Trente-deux contre quarante-six en 2017. Quatorze jours épars où Thibaut Pinot va pouvoirmanger tranquillement des crèmes glacées et du pop-corn en regardant la télé, s’empiffrer de gâteaux et se faire des petits plats en sauce dans la légèreté du temps qui passe.
Voilà, nous sommes arrivés en bout de piste de l’année. La saison cycliste 2017 nous restera-t-elle longtemps en mémoire avec des faits marquants comme le troisième sacre mondial et consécutif de Peter Sagan et le doublé Tour-Vuelta de Christopher Froome ? Une performance qui risque de disparaître de moitié d’ici quelque temps. L’émotionnel de chacun d’entre nous est en mesure d’émettre un sentiment sur cette question de goûts et de couleurs ternies subitement par une tragédie un jour d’avril. Michele Scarponi, l’homme au perroquet a disparu à jamais. Envolé sans son volatile multicolore il nous a laissé un grand vide à nous autres mortels qui ne l’oublieront pas. Son rire, sa bonne humeur et ses facéties sont toujours présents dans l’envie d’avoir envie de TodayCycling.
Crédit photo : Twitter Michele Scarponi
Place à la fête et TodayCycling vous souhaite une bonne année 2018
La rédaction de TodayCyling vous souhaite le meilleur pour la nouvelle année. Des performances, du plaisir sur le vélo et le moins de crevaisons possible ! Que vos ambitions, quelles qu’elles soient sur votre bicyclette se voient couronnées de succès. Souhaitons également une bonne année à tous les Forçats de la route qui vont encore nous procurer du plaisir et des émotions fortes sur 10 mois de l’année. On a hâte de les revoir, il nous reste encore à patienter une quinzaine de jours et le SantosTour Down Under 2018 ouvrira le bal du début de la saison cycliste (télévisée).
Les « Rouebell Girls » de Todaycycling sans strass ni paillette
Rochelle Gilmore : La cycliste australienne futdeux fois médaillée d’argent du scratch aux championnat du monde cycliste sur piste. Elle est la fondatrice de l’équipe WiggleHight5.
Crédit : Instagram Rochelle Gilmore
Kristin Atzeni : Pas de palmarès, pas de fait d’armes, la cycliste Suisse se contente de faire du vélo et d’attirer l’oeil sur elle…
Crédit : Instagram Kristin Atzeni
Peta Todd Cavendish : Ce nom vous dit probablement quelque chose. La marque de banane du Vietnam, c’est vrai, mais c’est aussi le nom de son mari Mark Cavendish.
Crédit : Instagram Peta Todd Cavendish
Victoria Pendleton : Attention là c’est du lourd comme dirait Fabrice Luchini. La cycliste britannique âgée de 37 ans fut championne du monde de keirin (2007). Championne du monde de vitesse par équipes (2007, 2008). Championne du monde de vitesse (2005, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2012). Championne Olympique de la vitesse individuelle (2008) et du keirin (2012).
Source : Instagram D.R
Puck Moonen : Cycliste Néerlandaise de l’équipe féminine Lotto-Soudal. 263k followers sur son compte Instagram et elle est la miss du mois de juillet 2018 du calendrier de son équipe. Que demander de plus ?
Crédit : Instagram Puck Moonen / Fotostudio North 51
Lien Crapoen : Une autre femme de coureur, celle d’Edward Theuns qui courra la saison 2018 dans l’équipe Sunweb. Elle est hôtesse de podium protocolaire et travaille depuis cet hiver dans l’encadrement de l’équipe Trek-Segafredo.
Crédit : Instagram Lien Crapoen #TeamChassePatate
Mathilde Gros : Spécialiste des épreuves sur piste, à seulement 18 ans elle est considérée comme la future grande star des vélodromes. Championne de France de vitesse (2017). Championne de France de keirin (2016 et 2017). Championne de France du 500 mètres (2016 et 2017). Médaille d’argent en vitesse aux championnats d’Europe élites 2017 à Berlin.
Crédit : Facebook Mathilde Gros
Sofia Wiedenroth : Cycliste allemande spécialiste d’enduro VTT. Elle se classa 2e du championnat allemand d’enduro en 2014 et remporta la Coupe des Nations U23 la même année.
Photo : Facebook Sofia Lena Wiedenroth
Manon Carpenter : Cycliste britannique spécialiste de VTT et descente. Elle fut championne du monde en 2014 dans cette discipline et a remporté la coupe du monde la même année.
Crédit : Manon Carpenter profil Facebook
Marion Rousse : Championne de France sur route (2012), elle est désormais consultante sur France Télévisons, et épouse de Tony Gallopin.
Crédit : Marion Rousse Instagram
La miss TodayCycling : À la rédaction elle fait l’unanimité. Elsa Boirie est hôtesse sur le Tour de France et cette sublime créature dégage ce doux parfum de femme qui nous imprègne l’esprit à vie.
Le petit fils de Raymond Poulidor est une star du cyclo-cross et ne semble pas vouloir quitter les sous-bois boueux pour la route. Mathieu van der Poel a même annoncé son intention de s’investir totalement dans le VTT, une discipline qu’il va travailler davantage pour décrocher l’or aux JO de Tokyo en 2020. Une ambition qui relègue l’asphalte très loin dans le temps pour notre grand désarroi. On aurait voulu le voir rapidement se confronter aux as des Flandriennes comme « Le Ronde »et Paris-Roubaix. Lui nous répondrait sûrement qu’il n’y a pas le feu au lac.
Mathieu van der Poel a composé le 18 mais un peu trop tard !
Au feu les pompiers y’a le bus de Mathieu van der Poel qui brûle ! « La cause de l’incendie n’est pas encore connue, mais des recherches seront effectuées, c’est une perte sérieuse pour l’équipe ». Voilà ce qu’a déclaré Christoph Roodhooft le manager de l’équipe Beobank-Corendon. Pareille mésaventure était arrivée à l’équipe Aqua Blue Sport au Tour d’Espagne cette année. Avec des conséquences beaucoup plus handicapantes sur une course de trois semaines. Mathieu van der Poel dispose de son propre camping-car, alors pas de panique, il sera au chaud pour aborder les prochaines épreuves de cyclo-cross.
Our team bus has been completely damaged in a cowardly arson attack over night. No one was injured. Police have arrested a suspect. #LV2017pic.twitter.com/SI1u449qO6
C’est tout feu tout flamme que Mathieu van der Poel s’attaquera au Grand Prix Sven Nys le 1er janvier et sous la nouvelle appellation de son équipe. Fini Beobank Corendon, bonjour Corendon Circus.A nouveau co-sponsor nouvelle marque de cycles.Le fabricant allemand Canyon succède à Stevens, l’autre marque allemande.Et cela jusqu’en 2020, date des jeux Olympiques de Tokyo. « Konnichiwa » dira Mathieu van der Poel aux Japonais qui l’attendront sur les pistes de VTT. Le cyclo-cross qui n’est pas une discipline olympique le bride dans ses ambitions de devenir champion olympique. Le Néerlandais s’inscrira en 2018 sur toutes les manches de Coupe du monde et sur les championnats du monde de VTT afin de préparer au mieux son objectif majeur de la saison 2020. Mais pour l’heure, il veut reconquérir un titre de champion du monde de cyclo-cross chez lui à Valkenburg (Pays-Bas). Et l’on a qu’une seule chose à lui dire, mets le feu Mathieu !
Les organisateurs de la 98ème édition du Tour de Catalogne (19 au 25 mars) ont dévoilé en cette fin de semaine le parcours de la première course WorldTour de la saison cycliste 2018 disputée en Espagne. Les coureurs s’élanceront une nouvelle fois de Calella pour en finir, sept étapes plus tard, à Barcelone. En 2017, le Murcian Alejandro Valverde (Movistar) inscrivait pour la seconde fois de sa carrière la course à son palmarès, après son précédent succès acquis en 2009.
Retour aux traditions sur le Tour de Catalogne
Contrairement à l’édition passée du Tour de Catalogne, et qui était un fait exceptionnel, les coureurs n’auront pas à disputer cette fois-ci de contre-la-montre, individuel ou par équipe. En 2017, c’étaient les BMC de Samuel Sanchez, Rohan Dennis ou encore Tejay Van Garderen qui l’emportaient devant la Team Sky de Christopher Froome, Mikel Landa et Mikel Nieve. Les Espagnols Alejandro Valverde et Alberto Contador concédaient quant à eux une minute au terme des 41,3 kilomètres que les équipes de coureurs avaient à parcourir. Cette étape d’effort intense fera place à de la montagne « en veux-tu en voilà », et ce davantage dans la tradition de cette course qui a consacré par le passé les Nairo Quintana (2016), Richie Porte (2015) ou encore le regretté Michele Scarponi vainqueur de l’épreuve en 2011. Le classement général se dessinera sans nul doute dès la 3e étape, à Vallter 2000, où TVG s’était imposé en 2014 face à un certain Romain Bardet. Toujours comme de tradition, et compte tenu du profil de la course, les écarts au classement général final devraient être infimes.
Les coureurs vont pouvoir se mettre en jambes dès cette première étape. Au programme 152,3 kilomètres à parcourir avec quelques ascensions dont une de catégorie 3, le Port de Collsacreu, à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée. Avec une montée longue de 8,3 km à 2,5% de moyenne, des puncheurs devraient pouvoir tirer leur épingle du jeu. Malgré tout, cette journée de course devrait se terminer par un sprint massif. Cette première étape fait d’ailleurs partie des deux seules où les costauds pourront se jouer la victoire sur ce Tour de Catalogne.
152,3 kilomètres autour de Calella en guise de première étape
20 mars – Etape 2 – Mataro / Valls
La deuxième journée montera légèrement en gamme avec un peu plus de difficulté que sur la première étape. Longue de 176,6 kilomètres, cette deuxième étape offre un bon terrain de jeu aux puncheurs avec deux cols de catégorie 3. Le premier, le Port de la Fonte de Cera, se situe 10 km après le départ. Il devrait mettre quelques coureurs dans le dur avec ses 5,8 km à 4,7% de moyenne. De quoi chauffer les cuisses. Mais l’ascension qui sera la plus intéressante, le Col de Lilla, sera sûrement décisive. À 15 km de la ligne d’arrivée, le peloton devra gravir cette petite montée de 5,4 km à 5% de moyenne. Les attaques devraient être nombreuses sur cette portion.
Une deuxième étape longue de 176,6 kilomètres courue entre Mataro et Valls
21 mars – Etape 3 – Sant Cugat / Vallter 2000
Les choses sérieuses vont commencer lors de cette 3e étape longue de 199,5 km ! Le peloton aura à gravir quatre cols lors de cette journée : trois de catégorie 1 et un hors-catégorie. Le premier, le Coll de Bracons, situé à 110 kilomètres de l’arrivée, est long de 10,2 km pour 4,9% de moyenne. Par la suite, les trois autres ascensions vont s’enchaîner à partir du kilomètre 143. Le Port d’Oix (6,7 km à 5,8%) va ouvrir le bal, puis 12 km plus loin, les coureurs auront droit au Port de Rocabruna (7,2 km à 5,7%) avant d’entamer la montée final vers Vallter 2000 une fois encore 12 km après. C’est cette dernière qui devrait créer les premiers gros écarts sur ce Tour de Catalogne. Pour arriver à Vallter 2000, il faudra parcourir les 12,2 km à 7,8% de moyenne. Les meilleurs grimpeurs devraient pouvoir se régaler.
Première étape de montagne sur ce 98e Tour de Catalogne à l’occasion de la troisième étape.
22 mars – Etape 4 – Llanars / La Molina
Quand il n’y en a plus, il y en a encore. Après avoir souffert la veille, rebelote sur cette 4e étape longue de 170,8 kilomètres. Même si sur cette journée il y a un col en moins, elle n’est pas forcément pus facile. À 78 km de l’arrivée, les coureurs auront une petite mise en bouche avec le Port d’El Jou (4,8 km à8,1 %), col de catégorie 1. Mais le plus gros arrive juste après. Le peloton devra affronter le Coll de La Creueta, hors-catégorie. Long de 21 km et un pourcentage moyen de 5,1%. Mais avec l’énergie laisser sur la 3e étape, les coureurs seront sûrement un peu dans le dur. Surtout qu’en guise de dessert, ils auront l’ascension finale vers La Molina et ses 12 km à 4,3% de moyenne. Les jambes seront sûrement un poil lourdes dans cette montée. Les écarts au classement général risquent d’être une nouvelle fois impactés.
Une quatrième étape du Tour de Catalogne longue et 170,8 kilomètres montagneuse.
23 mars – Etape 5 – Llivia / Vielha Val d’Aran
Il n’y aura pas de repos après les deux arrivées au sommet. La 5e étape, qui est la plus longue de ce Tour de Catalogne avec 212,9 km à parcourir, va encore offrir de la montagne au peloton. Au programme un col hors-catégorie, le Port d’El Canto (24,8 km à 4,3%) situé à 60 kilomètres du départ et un deuxième de catégorie 1, le Port de la Creu de Perves (22,9 km à 3,5%), situé à 80 kilomètres de l’arrivée. Nul doute que les organismes seront un peu touchés après les deux grosses étapes de la veille. La digestion sera difficile. Une échappée pourrait peut-être aller au bout surtout qu’il y a une ascension non répertoriée à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée.
La 5e étape est la plus longue de cette 98 du Tour de Catalogne avec 212,9 kilomètres.
24 mars – Etape 6 – Vielha Val d’Aran / Torrefarrera
Cette 6e étape offrira un peu de répit aux coureurs. 194,2 kilomètres sont prévus avec trois ascensions de catégorie 2 : le Tunnel de Vielha (6,9 km à 5,9%) dès le départ, puis le Port de Viu de Llevata (7,7 km à 5,2%) pour finir avec le Port d’Ager (9,3 km à 5%). Cette journée devrait se terminer par un sprint. C’est la fameuse deuxième étape sur laquelle les hommes forts pourront se jouer la victoire après la première journée. Mais peut-être que des petits filous tenteront leur chance avec ce profil qui reste assez pentu.
Ultime étape de montagne à l’occasion de cette sixième et avant-dernière étape. Au menu, 194,2 kilomètres.
25 mars – Etape 7 – Barcelona / Barcelona
L’ultime étape de ce Tour de Catalogne qui se déroule à Barcelone. Avec ses 154,8 kilomètre à parcourir, elle est la plus courte avec la première étape. Comme les autres éditions, il y aura les huit tours à faire dans la capitale catalane avec l’Alt Del Montjuic, montée de catégorie 3 (2,5 km à 4,6%) à gravir à chaque tour. Les puncheurs devraient pouvoir se mettre en avant. Avec un peu de chance, pour le suspense surtout, si les écarts sont infimes entre les premiers au classement général, il pourrait bien y avoir des attaques dans tous les sens. C’est en tout en cas ce que l’on souhaite pour le spectacle.
Septième et dernière étape du Tour de Catalogne autour de Barcelone, longue de 154,8 kilomètres.
L’équipe d’Emmanuel Hubert, dont l’aventure avait débuté dans les rangs amateurs, puis arrivée dans les rangs professionnels via Agritubel, a bien grandi. Feu les Vital Concept, Oscaro et bonjour Fortuneo Samsic ! C’est une équipe très ambitieuse qui arrive …
La Team Fortuneo Samsic, une équipe cycliste bretonne
Emmanuel Hubert, le Corse-Breton ou Breton-Corse, manager général de la formation UCI Continental Pro rappelle son appartenance à la Bretagne dès que la possibilité lui en est donnée. En témoigne effectivement les deux principaux sponsors, symboles économiques de l’Ouest de la France. D’ailleurs, le Boss de l’équipe Fortuneo Samsic a récemment déclaré depuis le site officiel de sa Team « La Bretagne est notre dénominateur commun ». A noter que sur le maillot 2018 apparaîtra au côté de la banque en ligne et du leader Européen du service aux entreprises un des sponsors emblématiques du cyclisme Breton à savoir Jean Floc’h. Le groupe Legendre, lui aussi Breton, fait aussi son apparition en tant que nouveau sponsor. Quant à Look, le leader mondial de la pédale automatique, il s’agirait, façon de parler du seul « intru », la société étant installée depuis ses débuts dans la Nièvre, à Nevers.
Pour la saison cycliste 2018, et sous son nouveau maillot, l’équipe Fortuneo Samsic comptera sur 20 unités à commencer par les excellents Warren Barguil (Breton et double vainqueur d’étapes sur le Tour de France 2017), Maxime Bouet, Kévin Ledanois et Brice Feillu notamment. Défendront également les couleurs Bretonnes : Franck Bonnamour, Maxime Daniel, Anthony Delaplace, Armindo Fonseca, Arnaud Gerard, Elie Gesbert, Romain Hardy, Benoit Jarrier, Romain Le Roux, Jérémy Maison, Amaël Moinard, Pierre-Luc Périchon, Clément Russo, Florian Vachon. Côté coureurs étrangers l’équipe de seconde division comptera en ses rangs : Michael Carbel, Sindre Skostad Lunke et Bram Welten. A noter qu’à partir du 1er août prochain, Thibault Guernalec, stagiaire en cette fin de saison sous le maillot Fortuneo-Oscaro, fera définitivement son entrée dans l’équipe.
Visitez le site officiel de l’équipe Fortuneo Samsic
Tout le monde se souvient encore de l’éviction tapageuse de Riccardo Riccò sur le Tour de France 2008. Après avoir décroché deux victoires d’étapes en montagne à Super Besse et à Bagnères-de-Bigorre, il fut emmené sous l’escorte de la police et l’on pensait à tort que l’on serait débarrassé à jamais de lui et de son ombre encore plus malsaine. Malheureusement, l’italien à l’air d’être aussi teigneux qu’un moustique voulant vous pomper un peu de votre sang pour voler à la vitesse de l’éclair. Pas folle la guêpe, il a senti que vous étiez un très bon sur le vélo !
« Le Cobra » Riccardo Riccò, un fou furieux à bannir des pelotons ?
L’italien tombé pour dopage avait écopé de deux ans de suspension puis après avoir reconnu s’être auto-transfusé, le deuxième effet Kiss Cool lui tomba sur le nez pour une durée de douze ans. Mais Riccardo Riccò est de retour ! Enfin, sera de retour en 2023. Il a bien l’intention de reprendre la compétition à l’âge de 40 ans. Il a déclaré à la Gazetta dello Sport que certaines équipes le voulaient, on se demande bien lesquelles, et qu’il est même prêt à créer la sienne si celles qui lui font les yeux doux ont un cas de conscience entre temps de ne pas prendre le risque de l’embaucher. Sage décision. Riccardo Riccò dit être très compétitif encore, sans plus trop faire de vélo, la force d’un grand prédateur, et le sera encore plus quand l’heure aura sonné pour lui de réapparaître en cobra plus mordant que jamais. Pour l’instant, il emmagasine du venin sous la pédale de ses inepties, et le papy cobra qu’il va devenir saura aussi se mordre la queue. Car il va se la bouffer encore très longtemps en tournant en rond avec ses démons qui hantent son mental de snake.
Riccardo Riccò est aussi vendeur de crèmes glacées à Tenerife
L’ancien coureur de la Saunier-Duval avait dit après un malaise dû à une mauvaise autotransfusion, « Le cyclisme me fait vomir, je vais faire barman ». il a presque développé sa volonté à la nuance prêt qu’il passe ses journées à sucer de la glace. À les vendre surtout. Quand il ne joue pas au glacier à Tenerife, où il a ouvert sa petite boutique qui elle ne connaît pas la crise, enfin un point favorable pour lui, il regarde à la télévision ses anciens coéquipiers qui vont toujours aussi vite même plus vite, dit-il. C’est le cas d’Alejandro Valverde (Movistar) qui le compare à du vinaigre balsamique ! « Plus il est âgé, meilleur il est ». Déclare sans détour l’italien. Faut-il y voir dans ses propos que l’Espagnol est à la sauce dopage ou qu’il fait de la très bonne vinaigrette ? J’en entends déjà certains dire qu »il raconte des salades. Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) a quant à lui le respect du Cobra. Le Slovaque triple champion du monde sur route consécutivement est bon pour le cyclisme autant que Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida). Des icônes de ce sport plus appétissantes que deux boules sur un cône givré !
Une nette préférence pour le dopage chimique. Ça fait mieux !
Retenez tous ici ce qu’a dit Riccardo Riccò à la Gazetta dello Sport. Je vous prends tous à témoin. « C’est un sport différent. Je n’aurais jamais pu l’utiliser. (dopage mécanique) Je me serais senti comme une m… Je préfère le dopage chimique. Au moins, vous avez le courage de prendre des risques ». Moi je lui lance, « P’tit con ! » Pour son déni des vélos électriques ! Tu vas voir quand tes vieux jours vont arriver plus vite que prévu, tu seras bien content de poser tes écailles usées sur un 250 watts pour fuir toutes les conneries qui tu auras dites. Mais au fait, il ne dirait pas tout haut ce que pensent tout bas certains acteurs majeurs de la petite reine ?
Ne pas avoir fait ses preuves, voilà ce qui pourrait coûter à la nouvelle équipe de Jérôme Pineau. Vital Concept est en lice pour participer au Tour de France 2018, mais l’équipe belge Wanty-Groupe Gobert pourrait bien avoir les faveurs des organisateurs de la Grande Boucle. Bryan Coquard va devoir patienter un mois avant d’être fixé sur sa participation à la 105e édition. Les jours vont être longs et il va certainement trépigner d’impatience sur son vélo. Le Nazairien aura du temps pour passer des coups de fil à Yoann Offredo, avec qui il pourra élaborer des plans en long et en large pour savoir qui de l’un des deux fera sa valise pour le mois de juillet.
Bryan Coquard sur le Tour de France mais qu’en 2019 ?
Si la formation Wanty-Groupe Gobert est préférée à Vital Concept, le sprinteur Bryan Coquard qui disait avoir retrouvé le sourire en signant dans cette équipe, serait forcément déçu d’être recalé à l’examen de passage pour disputer le Tour de France 2018. Il aurait probablement une double peine, car la course s’élancera le 7 juillet de l’île de Noirmoutier et sillonnera la Vendée avant de rejoindre la Baule, des endroits qu’il connaît très bien, car la plupart d’entre eux déploient sous ses roues des routes d’entraînement. Le Tour de France 2019 partira de Bruxelles, un horizon trop lointain pour Bryan Coquard.Autant voir plus près en prenant les chemins de la confiance de participer à la plus grande course au monde dès l’année prochaine.
Vital Concept parmi six équipes pour quatre invitations seulement
Fortuneo-Oscaro, Direct Energie, Delko-Marseille Provence-KTM, Cofidis, Wanty-Groupe Gobert et Vital Concept sont les six équipes candidates pour participer à la prochaine Grande Boucle. Seulement quatre seront retenues par la comité d’organisation en sachant que Cofidis, Direct Energie et Fortuneo Oscaro sont sûres d’être de la partie et que malheureusement Delko-Marseille Provence-KTM risque de rester sur le carreau. Le concept de retenir Bryan Coquard et son équipe serait louable pour les encourager dans leur nouvelle aventure, mais il est vital aussi de récompenser Wanty-Groupe Gobert par une wild card pour ses bons résultats obtenus cette saison. Retenir quatre équipes françaises sentirait le chauvinisme à plein nez MessieursPrudhomme et Gouvenou !
Tour de France ou pas Vital Concept à tous ces gars !
Bryan Coquard (Direct Energie), Steven Lammertink (Team Lotto NL – Jumbo), Adrien Garel (VC Pays de Loudéac), Kévin Réza (Groupama-FDJ), Tanguy Turgis (BMC Development Team), Bert De Backer (Team Sunweb), Patrick Müller (BMC Development Team), Erwann Corbel (Fortuneo-Oscaro), Arnaud Courteille (Groupama-FDJ), Johan Le Bon (Groupama-FDJ), Jérémy Lecroq (Roubaix-Lille Métropole), Quentin Pacher (Delko Marseille-Provence KTM), Julien Morice (Direct Energie), Marc Fournier (Groupama-FDJ), Jonas Vangenechten (Cofidis), Kris Boeckmans (Lotto-Soudal), Corentin Ermenault (Team Wiggins), Lorrenzo Manzin (Groupama-FDJ), Justin Mottier (VC Pays de Loudéac), Yoann Bagot (Cofidis).
Vidéo – Attendre 2019 pour avoir une revanche de Bryan Coquard ?
Alors qu’il règne un silence assourdissant après la tempête médiatique du contrôle antidopage « anormal » au salbutamol de Christopher Froome (Sky)lors du Tour d’Espagne 2017, on s’interroge sur l’avenir du Britannique au sein du peloton la saison prochaine, enfin, surtout en juillet. Lance Armstrong a déclaré il y a quelques jours que si « Froomey » participait au Tour de France 2018il vivrait un enfer.Le public déjà peu aimant du quadruple vainqueur de la Grande Boucle n’aurait pas de pitié naissante pour lui sur les trois semaines de course. Ce serait plutôt le contraire. Sa participation laisserait même un gros doute au niveau de sa sécurité. Autant qu’il ne vienne pas et reste peinard devant sa télévision, ça déclenchera moins de suspicion.
Les faux absents auront toujours tort sur le Tour de France 2018
Tom Dumoulin vainqueur du Giro d’Italia 2017 ne s’est pas encore prononcé sur sa participation au Tour de France 2018. Il le fera le 4 janvier lors de la présentation de l’équipe Sunweb à la presse. D’après le journal néerlandais De Telegraaf, le coureur lui-mêmeaurait déjà confirmé sa présence au prochain Tour d’Italie à RCS, la société organisatrice de ce Grand Tour. Et il est fort à parier qu’il ne fera pas le doublé. Comme Christopher Froome qui envisageait de s’y attaquer avant son affaire de la double dose de salbutamol. À ce jour on se demande même s’il va pouvoir s’aligner sur l’une de ces courses, cela dépendra de la longueur de l’enquête et surtout du procès devant les instances du cyclisme qui risque de durer des mois. Il restera malgré tout de sérieux clients pour la gagne s’il ne prend pas le départ du Tour le 7 juillet en Vendée. Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida)paraît le plus redoutable et des potentiels vainqueurs et outsiders vont s’éliminer d’eux-mêmes de la course. Comme Alejandro Valverde, Nairo Quintana et Mikel Landa, le trio de la Movistar qui semble déjà infernal. Leur entente paraît tendue même s’ils démentent le contraire. Mikel Landa a déclaré qu’il n’attendrait personne, car il l’a trop fait par le passé chez Astana et la Sky alors qu’il avait les jambes pour gagner. Ça sent l’absentéisme à plein nez sur le podium du prochain Tour de France. Une guerre interne et éliminatrice dans le bas ou le haut des cols ne serait pas pour déplaire à un coureur français de l’équipeAG2R La Mondiale.
Romain Bardet successeur très tardif de Bernard Hinault
Il en faut un et ce ne sera personne d’autre. Il court après depuis 2016 et la 105e édition du Tour de France pourrait bien lui sourire avec tous ces paramètres en sa faveur. Seulement voilà, c’est toujours la même rengaine à propos de ses chances de succéder à Bernard Hinault dernier vainqueur français en 1985. Romain Bardet coince en contre-la-montre pour espérer monter sur la plus haute marche du podium sur les Champs-Élysées. Alors, comme dans le film «Pierrot le fou» de Jean-Luc Godard où Anna Karina et Jean-Paul Belmondo se donnent la répliquesur la plage Notre-Dame de l’île de Porquerolles, « Qu‘est ce que je peux faire ? J’sais pas quoi faire ! Qu‘est ce que je peux faire ? J’sais pas quoi faire ! Qu‘est ce que je peux faire ? J’sais pas quoi faire ! Silence j’écris ! », son questionnement à déjà une réponse écrite quelque part. Mais le silence est d’or, si vous voyez ce que je veux dire.
Crédit photo : ASO
Vidéo – Une victoire d’étape c’était bien, une victoire finale serait mieux
L’équipe de l’Armée de terre n’est plus. Le couperet est tombé à la fin du mois de novembre. La ministre des Armées Florence Parly n’a pas jugé bon de soutenir financièrement la belle et fière équipe de David Lima Da Costa. Brillante de 21 succès obtenus sur route en 2017, rien n’y a fait. Bien que le ministère de tutelle s’est engagé à tenir ses engagements financiers auprès des coureurs encore sous contrat militaire pour un, deux ou trois ans, cette triste nouvelle tombée pendant la trêve hivernale a laissé beaucoup de coureurs sur le carreau. Certains ont retrouvé le chemin de l’amateurisme ou avec plus de chance du professionnalisme, comme Romain Le Roux, mais avec une façon bien à lui d’y rester.
Les citoyens sauveurs d’un homme de l’équipe de l’Armée de terre
L’équipe de l’Armée de terre n’a pas pu compter sur le soutien de l’État français. Un ancien « soldat » en tenue de camouflage moulant l’a reçu de la part du peuple. Romain Le Roux a pris le guidon par les cornes et à défaut de s’apitoyer sur son sort, le Finistérien de 25 ans a lancé une campagne d’autofinancement sur internet de son futur contrat dans une équipe professionnelle. Et ça a marché ! Il a récolté 40 000 euros auprès d’âmes charitables. Seulement pour couvrir la totalité des frais de son embauche il fallait encore y injecter 20 000 euros. Emmanuel Hubert, le manager général de l’équipe Fortuneo-Oscaro touché par cette histoire peu banale dans le milieu du cyclisme, a payé cette somme et l’a embauché sur-le-champ. L’honorable pitié se trouve du côté des gens de coeur et non du côté des hauts dirigeants de ce pays. Tout le monde le sait, ce n’est pas nouveau à l’aube de l’année 2018.
L’équipe Fortuneo-Oscaro a mis la main à la poche, elle !
Romain Le Roux va pouvoir repartir batailler sur les routes en 2018 grâce à l’équipe Fortuneo-Oscaro. La force de cette histoire est que le peuple s’unit toujours dans la difficulté et qu’il fait preuve de générosité à l’égard des causes qui lui semblent justes. Les citoyens sont une arme solidaire et redoutable que minimisent trop les représentants de l’État. L’équipe de l’Armée de Terre aurait pu engager une action participative pour sauver sa peau. Malheureusement une levée de fonds sur la toile paraissait peu envisageable pour couvrir l’ensemble des frais que demande une équipe continentale. Mais l’affront aurait été de taille, si cela avait été possible et payant, pour ceux qui auraient pu mettre la main dans les milliards du budget de l’armement, pour venir au secours de beaucoup de leurs « soldats » livrés au mépris plus bas que terre.
Romain Le Roux : "La semaine dernière je n’avais pas d’équipe, aujourd’hui je suis simplement heureux de savoir que je vais porter et mouiller le maillot sur le vélo la saison prochaine." pic.twitter.com/TRc3iOQyGi
Le père Noël est un homme éminemment sympathique, car il essaie de satisfaire au mieux les désirs des petits et des grands. Cette année, peut-être comme d’autres par le passé, vous avez commandé un ou plusieurs cadeaux liés à votre passion pour le cyclisme. Un casque, une paire de chaussures, de chaussettes, un maillot, un cuissard, une paire de jantes, un nouveau vélo ou tout simplement un petit accessoire qui fait votre bonheur en ce jour ou l’on ne verra pas un cycliste dehors.
Le père Noël arrivera peut-être un jour chez vous à vélo…
La féerie de Noël est avant tout une affaire de croyance et surtout d’optique. Si vous avez imaginé le père Noël sur son traîneau tiré par des rennes dans un ciel parsemé d’une myriade d’étoiles, personne n’a pu vous empêcher d’avoir eu cette illusion. Si votre envie était de le voir sur un vélo électrique d’une puissance de 1000 watts, possible que vous ayez aperçu Christopher Froome (Sky) qui avait l’intention de faire une belle et grande surprise à son petit garçon. Malgré toute l’envie légitime d’observer le père Noël en chair et en os volant par-dessus les toits, il faut aussi se rendre à l’évidence que nous avons été très peu d’entre nous à avoir eu cette chance. Là aussi, il faut toujours vivre dans l’espoir qu’un jour notre souhait se réalisera. L’important est de participer à cette magie où le père Noël sera toujours libre d’arriver dans notre maison à pied, à cheval, en traîneau ou à vélo. S’il opte pour ce dernier moyen de transport, cela fera un bon sujet de conversation avec lui sur le braquet qu’il aura utilisé pour venir jusqu’à nous. Entre cyclistes, quoi de mieux la nuit de Noël !
Vidéo – Le père Noël reste pour l’instant fidèle à son traîneau…
La saison de cyclo-cross bat son plein. Elle commence en été dans la deuxième quinzaine du mois d’août et se conclût à la fin du mois de février. Le cyclisme des prairies et des chemins tortueux requiert des talents bien particuliers comme l’explosivité pour s’illustrer dans cette discipline hivernale. Le jump en est un autre et prend tout son sens quand il faut passer les planches, obstacles incontournables du cyclo-cross. Et un bon cyclo-crossman doit pouvoir voler par-dessus sans se gameller !
Le cyclo-crossman Clément Venturini est toujours à la planche !
Clément Venturini, le planchard champion de France de cyclo-cross 2017 a signé pour les deux prochaines saisons chez AG2R La Mondiale. En rejoignant l’équipe de Vincent Lavenu, le cyclo-crossman vase détourner volontairement des sous-bois et des chemins boueux typiques de cette discipline. Il participe tout de même à quelques épreuves près de chez lui en vue de préparer le prochain championnat de France qui se déroulera le 14 janvier à Quelneuc (Morbihan). Le Villeurbannais s’attaquera à la route au mois de février. L’asphalte où il a déjà brillé dessus à quelques reprises comme aux 4 jours de Dunkerque en remportant le général cette année. Mais il a toujours à coeur de s’entraîner en passant par-dessus les planches. Et pas question pour lui de mettre le pied à terre et des les franchir en courant avec le vélo sur l’épaule, ce serait un affront au « saut de lapin » !
Mathieu van der Poel, un cyclo-crossman sur une autre planète
Le coureur tchèque Zdeněk Štybar (Quick-Step Floors) triple champion du monde de cyclo-cross 2010, 2011 et 2014 et vainqueur de la Coupe du monde en 2009-2010 a récemment déclaré qu’il a gagné plus d’argent quand il était cyclo-crossman que maintenant sur la route.La culture de cette discipline en Belgique et au Pays-Bas s’avère très lucrative pour les ténors qui la dominent et a autant de succès auprès du public que les grandes Classiques flandriennes. On comprend mieux pourquoi certains coureurs ont du mal à quitter la gadoue. Tel que Mathieu van der Poel qui va retarder sa grande entrée sûrement payante chez les Forçats de la route.
Vidéo – Mathieu Van Der Poel et Wout Van Aert se tire la bourre
Présente lors du prochain Tour de France du fait de son statut WorldTour, LottoNL-Jumbo prépare à aligner la grosse équipe. En effet, sur les huit coureurs prévus au départ, Steven Kruijswijk, Dylan Groenewegen, Robert Gesink,et Primoz Roglic devraient en faire parti.
LottoNL-Jumbo vise le Tour de France 2018
Ambitieux, c’est certain ! En alignant ce quatuor au départ de la Grande Boucle, impossible de penser autrement pour LottoNL-Jumbo. Avec Steven Kruijswijk, Dylan Groenewegen, Robert Gesink,et Primoz Roglic, l’équipe néerlandaise a de beaux arguments à faire valoir en juillet prochain. L’annonce a été faite aujourd’hui lors de la présentation officielle de l’effectif pour la saison cycliste 2018. Sur le papier, l’affiche est très prometteuse. Mais reste à le retranscrire sur les routes. Et confirmer aussi après une édition 2017 à la hauteur des espérances, même davantage. Victorieuse de deux étapes grâce à Primoz Roglic et Dylan Groenewegen, le contrat était largement rempli.
Si la présence de Primoz Roglic et Dylan Groenewegen était déjà certaine depuis un moment, l’incertitude restait autour de Steven Kruijswijk et Robert Gesink. Mais les deux Néerlandais seront bien présents au Grand Départ le 7 juillet prochain. Pour Steven Kruijswijk ce sera un retour après avoir manqué le Tour de France les deux années précédentes. Il fallait remonter à 2015 pour retrouver trace d’une participation. Jamais encore dans le top 10 final, c’est ce qu’il vise dans quelques mois. Le classement général est son principal objectif. Cette saison, il avait abandonné sur le Giro avant de terminer neuvième de la Vuelta, qu’il refera juste après le Tour.
Son compatriote Robert Gesink va participer à son huitième Tour déjà. Avec comme meilleure performance une quatrième place en 2010 et une sixième en 2015. Capable de briller dans cet événement, il n’est pas passé loin d’une victoire de prestige cette année. Lors de l’étape arrivant à la Station des Rousses, il fut uniquement devancé par Lilian Calmejane. Cette si précieuse victoire d’étape qui lui échappe toujours sur le Tour de France. Pour lui, ce sera le deuxième Grand Tour de sa saison car il prendra part quelques semaines auparavant au Giro.
Jusqu’où pourrait tomber notre désillusion si l’on apprenait un jour que Peter Sagan a fauté dans la confiance absolue qu’on lui portait ? Réagirions-nous avec fatalisme détaché bâti par les affres persistantes de ce sport, ou serions-nous effondrés au pied de ce qui était l’ultime chance au cyclisme de redorer son blason sur la place publique ? La confiance que l’on a mise dans ce coureur est sans borne. Parce qu’il a le pouvoir inné de bannir le mot soupçon comme s’il n’avait jamais existé.
Faut-il se préparer mentalement à la chute de Peter Sagan ?
Le Slovaque triple champion du monde sur route consécutivement connaît peu le contact de la peau sur l’asphalte. Ses talents d’équilibriste l’empêchent d’éviter la chute la plupart du temps, qui surgit tout de même pour des principes d’imperfection dans les tumultes minimisés de son destin épique, qui comptent parmi eux un coup de coude dommageable, pour ceux qui n’y ont vu qu’un attentat sur une légende du sprint. Mais ce qui nous intéresse ici est celle qui pourrait blesser à vif nos sentiments apologiques pour Peter Sagan. Les circonstances de l’écroulement de sa masse populaire ne sont pas inscrites dans l’histoire d’une déchéance annoncée, car même sa naissance paraît inimaginable à ce jour.
Peter Sagan est un ami qui nous veut toujours du bien
Il a tout du meilleur ami dont on rêve tous. Celui pour qui sa facilité à réussir sa vie d’immense champion nous motiverait pour réussir une partie de la nôtre. Dans celle où nos rêves d’enfant ne nous paraissent plus en mesure d’être réalisés tellement le temps les a mentalisés au point de les avoir fait mourir à petit feu. Notre ami nous dirait qu’on a fauté quelque part sur la route de leur matérialisation. Il insisterait sur le fait que notre coeur défaillant est le premier responsable de l’abandon de nos songes et qu’il faut absolument y remédier pour notre bonheur. On prendrait nos vélos pour aller faire quelques kilomètres ensemble, et contre toute attente il nous dirait que la prochaine fois qu’il passerait la ligne d’arrivée les bras levés, il penserait à nous.
Vidéo – C’est parce qu’il a touché notre âme d’enfant qu’on l’aime tant
Parti pour une sortie d’entraînement comme une autre, Jason Lowndes n’est finalement jamais rentré à son domicile. Après avoir été percuté une voiture, le jeune coureur de 23 ans a succombé ensuite à ses blessures à l’hôpital.
Jason Lowndes est mort à l’entraînement
C’est un nouveau jour noir pour le cyclisme ! Frappé par un énième drame, c’est cette fois-ci Jason Lowndes qui est malheureusement concerné. Ce jeune Australien faisait une sortie d’entraînement chez lui à Bendigo, mais ça ne s’est pas passé comme d’habitude. Les faits évoquent qu’une voiture aurait percuté le coureur, qui n’a absolument rien pu faire. Blessé et ramené en urgence à l’hôpital, il s’est éteint quelques heures plus tard après l’accident. C’est évidemment une nouvelle dont tout le monde se serait bien passé. Mais à l’image de l’ensemble de l’année, ce n’est pas le premier coureur professionnel ou amateur à perdre la vie en pratiquant tout simplement sa passion.
Bien entendu, cet événement tragique nous rappelle ce qui était arrivé plus tôt dans l’année à Michele Scarponi. Personne n’est à l’abri, et cela pourrait bien arriver à n’importe qui dans l’avenir. Comme pour l’Italien, un nombre conséquent de messages ont été déjà postés pour honorer la mémoire de Jason Lowndes, parti évidemment trop rapidement et si subitement. C’est le monde du cyclisme qui est à nouveau touché en plein cœur.
Seulement une semaine après son vingt-troisième anniversaire, Jason Lowndes n’est déjà plus de ce monde. Un arrête soudain alors que l’Australien devait démarrer une nouvelle saison avec JLT Condor, après avoir été passé par Israel Cyling Acdemy, qui n’a pas tardé à rendre hommage à son ex-coureur. Il avait notamment réussi sous ces couleurs à terminer deux fois sur le podium d’une étape du Tour d’Autriche. Et s’était aussi classé à la sixième place des championnats du monde espoirs de Doha en 2016.
A l’occasion de la présentation officielle, la LottoNL-Jumbo a annoncé la prolongation de contrat de deux coureurs phares de l’effectif. Ce sont Primoz Roglic et Dylan Groenewegen qui sont certains de rester dans cette équipe jusqu’à la fin de l’année 2020.
Deux prolongations chez LottoNL-Jumbo
Une très belle journée ! Pour LottoNL-Jumbo, c’est un grand jour, car elle vient d’annoncer deux nouvelles majeures pour son avenir. Il s’agit de Primoz Roglic et Dylan Groenewegen qui ont décidé de rester dans l’équipe jusqu’à la fin de la saison 2020 au minimum. Considéré comme les deux têtes d’affiche de la formation, c’est évidemment une jolie opération signée de la part de cette équipe néerlandaise. Elle va pouvoir compter pendant encore un long moment sur deux coureurs qui leur apportent tant. Ce sont eux qui ont offert les plus belles joies en 2017. C’est pourquoi les conserver était fondamental pour poursuivre la progression au plus haut niveau.
Sur ces derniers mois, Primoz Roglic et Dylan Groenewegen ont clairement passé une autre dimension. Leurs résultats probants le prouvent très facilement. En ce qui concerne le Slovène, c’était difficile d’imaginer beaucoup mieux. Pour sa deuxième saison professionnelle, il est déjà à un très haut niveau. Vainqueur d’une étape au Tour de France, ses qualités de grimpeur sont indéniables. Mais l’ancien sauteur à ski n’a pas que ça dans sa besace. Vice-champion du monde du contre-la-montre, le coureur n’est passé d’un énorme exploit, juste battu par Tom Dumoulin. De quoi lui rééditer une certaine confiance pour les prochaines saisons.
C’est le même cas pour le Néerlandais Dylan Groenewegen. C’est le sprinteur numéro 1 incontesté de cet effectif, et sur lequel de fortes ambitions sont forgées. Il est entrain tout simplement de faire sa place dans le gotha mondial des hommes rapides. Sa victoire d’étape obtenue sur le Tour de France aux Champs Elysées démontre tout son grand potentiel. A 24 ans, et cette prolongation de trois années, il va poursuivre sa progression avec LottoNL-Jumbo, qui ne peut pas être plus ravi qu’a l’heure actuelle. Rien qu’avec ces deux cyclistes, des beaux jours sont à prévoir.
Today @GroenewegenD signed his renewed contract, making him a Team LottoNL-Jumbo rider for the next three seasons. Congratulations Dylan! pic.twitter.com/nCy8vsJmcB
Sans ses véritables têtes d’affiche au départ, l’équipe Sky aura des coureurs avec peu d’expérience sur le Santos Tour Down Under 2018. Parmi les sept sélectionnés, la plupart sont encore très jeunes et font leurs débuts dans les rangs professionnels.
Sky avec des jeunes en Australie
La jeunesse prend le pouvoir ! Ce n’est le cas que pour ce début de saison, car les coureurs les plus réputés chez Sky ne vont pas démarrer en Australie. Du coup, il va falloir s’attendre à un effectif surprenant au départ de l’édition 2018 du Santos Tour Down Under, la course d’ouverture de la saison. Tourné et concentré autour de jeunes recrues de talent et de coureurs habituellement équipiers, la pression du résultat ne sera pas de leur côté. Les objectifs de la formation britannique sont plus lointains avec notamment les Grands Tours.
Un duo de choc chez Sky
Celui qui devrait être considéré comme un leader sera Egan Bernal. Le Colombien est l’un des transferts phares de cette intersaison concernant cette équipe. A seulement 20 ans, il est déjà considéré comme une pépite du cyclisme mondial. Vainqueur du dernier Tour de l’Avenir, ce coureur a également démontré de belles choses avec son ex-équipe Androni-Giocattoli. Performant sur les épreuves italiennes, son talent était très courtisé. Un cycliste sur lequel compte beaucoup ces prochaines années la Sky.
A côté de lui durant ces six étapes de la première épreuve WorldTour de l’année, il y aura Kristoffer Halvorsen. C’est lui qui l’a confié à Procycling.no, comme les autres partants, mais cela reste à confirmer. Le Norvégien est pas moins qu’un ancien champion du monde espoirs. C’était en 2016 à Doha sur un parcours favorisant largement ses qualités de sprinteur. C’est un coureur au profil opposé d’Egan Bernal, mais tout aussi prometteur. Réputé pour sa pointe de vitesse, l’occasion pourrait être belle de surprendre déjà tout son monde. Une victoire d’étape symboliserait des débuts parfaits chez la Sky. L’équipe n’attend que ça de la part de ses deux joyaux.
Composition non officielle du Team Sky pour le Tour Down Under 2018 : Egan Arley Bernal, Jonathan Dibben, Owain Doull, Kristoffer Halvorsen, Christopher Lawless, Salvatore Puccio, Łukasz Wiśniowski
Réagissant à l’affaire du contrôle positif Christopher Froome, Lance Armstrong n’a pas manqué de donner son avis. L’Américain imagine déjà la situation que risque de passer le Britannique s’il participe au Tour de France en juillet prochain.
Lance Armstrong sur l’avenir de Christopher Froome
Tout le monde donne son avis ! Maintenant, c’est au tour de Lance Armstrong d’analyser la situation de Christopher Froome. Pour l’Américain, le coureur de la Sky doit s’attendre à un futur compliqué, notamment sur le Tour de France.
« Il pourrait être complètement blanchi mais il est terni pour toujours, les dommages sont faits. Vous pourriez penser que je parle de lui en me souciant de savoir si ils écrivent des articles négatifs . Je ne sais pas et cela n’a pas vraiment d’importance. Mais, venez en Juillet prochain sur le tour, quand tout cela sera nettoyé. C’est déjà désagréable pour lui mais ça va être le chaos total. Je le sais car c’est exactement ce que j’ai vécu, et ce n’est pas drôle. » be-celt.com
Lance Armstrong, son avis sur l’affaire
Celui qui a été déchu de ces sept victoire au Tour de France est conscient d’avoir fait du mal à son sport. Aujourd’hui, c’est Christopher qui cause du tort à l’image global du cyclisme.
« Le cyclisme est le paillasson du monde du sport et, en passant, j’en ai une grande part de responsabilité. J’essaie d’accepter celle ci car j’ai entaché tout l’équation évidemment.»
Mais à propos de Christopher Froome, il estime que c’est exagéré. Pour lui, la presse en fait surtout trop par rapport aux faits reprochés de la dernière Vuelta, comme il le rappelle dans son podcast.
« C’est tellement facile pour la presse d’aller charger le cyclisme et certaines des charges que j’ai lu sur cette histoire ont été vraiment dures. Sur l’article du New York Times, vous auriez pensé que Froome avalait un gallon d’EPO au petit déjeuner, ce n’est pas exact et pas juste pour lui.»
Double vainqueur d’étapes sur la Vuelta, Miguel Angel Lopez sera l’unique leader de la formation Astana sur le prochain Giro. Avant cette grande échéance, le Colombien effectuera quatre autres courses dans cette première partie de saison.
Miguel Angel Lopez, rentrée à Oman
La reprise est imminente ! Pour Miguel Angel Lopez, elle se fera sur le Tour d’Oman, du 13 au 18 février. C’est le coureur lui-même qui l’a annoncé dans une interview à cyclingpub.com. Pour la suite de son programme, le Colombien restera en Asie au mois de février. Il va enchaîner par le Tour d’Abu Dhabi (21-25 février), une épreuve du calendrier WorldTour. Ensuite, ce sera le Tirreno-Adriatico au cours du mois de mars, une course dans laquelle le grimpeur d’Astana sera un postulant au classement général. Après cette semaine phare du début de saison, une coupure d’un mois interviendra. Le retour aura lieu sur le Tour des Alpes (16-20 avril) pour monter en puissance avant le premier Grand Tour de l’année.
Miguel Angel Lopez vise le Giro
C’est sur le Tour d’Italie 2018 que sera attendu Miguel Angel Lopez. Le coureur de 24 ans en fait son objectif majeur de la première moitié de la saison. Obtenir un bon classement général est la priorité. Après une Vuelta 2017 réussie avec une huitième place finale, le Colombien va désormais assumer seul le leadership de son équipe. En septembre dernier, il partageait ce rôle avec Fabio Aru. Ce dernier parti vers UAE Team Emirates, cela laisse à Miguel Angel Lopez une plus grande marge de manœuvre. Mais la pression sera aussi plus forte sur ses épaules. Les espoirs d’Astana de briller sur les Grands Tours reposent quasiment que sur lui. Un sacré statut à honorer malgré sa faible expérience pour jouer les tout premiers rôles dans les courses de trois semaines.
Jeune talent de l’équipe Groupama-FDJ, David Gaudu (21 ans) va faire une nouvelle grande découverte dans sa carrière l’an prochain. Le Télégramme annonce que le Français va participer pour le première fois depuis ses débuts professionnels à un Grand Tour, une course de trois semaines.
David Gaudu dans le grand bain
C’est la confrontation au plus haut niveau ! Grimpeur de grand talent, David Gaudu va connaître son premier Grand Tour en 2018. Reste à savoir lequel, ce n’est pas encore précisé dans son programme. A l’heure actuelle, ce coureur est réputé comme l’une des pépites du cyclisme français. Symbole de la nouvelle génération, il s’est déjà illustré sur cette dernière saison. En remportant notamment une étape du Tour de l’Ain, ou encore en montrant de très belle choses sur le Tour de Catalogne et la Flèche Wallonne. Une première année en tout point satisfaisante, même très prometteuse. Groupama-FDJ compte énormément sur lui à l’avenir, sans toutefois précipiter les choses. La progression, la montée en puissance est prévu par étapes.
Débuts en France pour David Gaudu
Une chose est sûre pour la saison cycliste 2018, c’est que sa rentrée s’effectuera en France. Ce sera lors du Tour de Provence, disputé entre le 8 et 11 février, qui compte maintenant quatre étapes au lieu de trois auparavant. Puis, un mois plus tard est prévu pour David Gaudu le Tour de Catalogne (19-25 mars). Cela devrait être le premier grand objectif de sa saison, et pour y faire un bon classement général. Jusqu’à cette période, son calendrier est entièrement connu. Pour la suite, l’incertitude concerne la participation sur un des trois Grands Tours. Giro, Tour, ou Vuelta ? Aucune information n’a été révélé pour connaître la volonté de Groupama-FDJ et du Français de 21 ans. Mais pour David Gaudu, et quel que soit la destination choisi, c’est un grand défi qui s’annonce.
Vidéo – Gaudu devant Pinot au Tour de l’Ain
Quelle image sur la ligne d’arrivée ! David Gaudu et Thibaut Pinot ont fini ensemble la troisième étape du Tour de l’Ain, en dominant la concurrence. C’est la première victoire professionnelle du jeune de 21 ans.
Deux juges d’instructions français enquêtent depuis plusieurs mois sur le dopage mécanique et plus spécifiquement sur les liens entre les équipes, les sociétés privées et les instances du cyclisme. Une information révélée ce mercredi par le Canard Enchaîné.
Le dopage mécanique sous le feu de la justice
Du dopage, encore du dopage. En pleine affaire Chris Froome et son contrôle positif au salbutamol, une nouvelle révélation est apparue ce mercredi. Alors ce n’est pas un nouveau cas, mais plutôt une enquête sur le long terme menée sur une nouvelle forme de dopage, mécanique celui-là. En effet, le Canard Enchaîné a révélé que deux juges d’instructions français, Claire Thépaut et Serge Tournaire, s’étaient lancés dans une investigation afin d’en savoir plus.
« Appuyés par la division des infractions financières de la gendarmerie, ils épluchent les liens entre équipes internationales, sociétés privées et hautes instances du cyclisme »Le Canard Enchaîné
Les deux jugent veulent donc essayer de clarifier les choses sur ce sujet où ils soupçonnent des liens plus qu’étroits entre les différentes parties citées plus haut.
« Ils soupçonnent un pacte de corruption scellé au plus haut niveau international qui aurait profité à de très grands coureurs. Il leur aurait permis de bénéficier des dernières avancées technologiques en matière de moteurs électriques »Le Canard Enchaîné
Si de nouveaux éléments venaient à montrer que des coureurs de renoms auraient été avantagés durant de nombreuses années, cela risque une nouvelle fois d’ébranler le monde du cyclisme. Les affaires de dopage risquent donc de faire couler encore beaucoup d’encre.
Vidéo – Moteurs dans les vélos et contrôles
Pour comprendre comment fonctionne ce dopage, voici une vidéo expliquant la technologie et comment elle est contrôlée même si l’efficacité des contrôles posent problème.
Dans quelques semaines la saison cycliste va reprendre ses droits, l’occasion pour LottoNL-Jumbo de dévoiler son maillot. La formation néerlandaise fait dans le classique, et conserve de grandes similitudes avec les couleurs portées en 2017.
LottoNL-Jumbo dévoile son maillot
C’est l’une des toutes dernières équipes à dévoiler son maillot ! LottoNL-Jumbo a montré au grand public la version pour toute la saison 2018. Il n’y pas de grande surprise concernant le résultat final. Le jaune et le noir restent les deux couleurs dominantes, les changements sont très peu visibles. A noter comme petite modification que le sponsor Lotto Jumbo est indiqué entièrement en noir, remplaçant le blanc. Sinon, c’est la même chose que ce qui était connu ces derniers mois. Ce nouveau maillot est pour le moment utilisé par les coureurs au stage de pré-saison, avant de le porter en compétition. La première est prévue pour le mois de janvier sur le Santos Tour Down Under, l’ouverture du WorldTour.
Pour la saison à venir, les attentes auprès de LottoNL-Jumbo sont multiples. Dylan Groenewegen est l’une des cartes principales pour accumuler les succès. Le sprinteur maison reste sur une victoire de prestige au Tour de France. Cette année doit être celle de la confirmation, mais surtout de sa présence dans le gotha mondial des sprinteurs. Au rang des coureurs de classique, il y aura l’expérimenté Lars Boom pour les Flandriennes. Le Néerlandais sera le leader de l’équipe sur une majeure partie des courses du début d’année en Belgique. Et puis, cet effectif sera aussi composé de deux atouts pour la montagne. Avec Primoz Roglic et Steven Kruijswijk, ce sont deux candidats pour faire un top 10 au classement général d’un Grand Tour. De quoi se fixer des objectifs plutôt élevés.
Lauréat une fois du Trophée du cycliste africain de l’année, Louis Meintjes vient d’être à nouveau élu pour sa saison 2017. Parmi les quinze nominés, le Sud-Africain devance sur le podium Joseph Areruya et Merhawi Kudus.
Louis Meintjes récompensé
Comme une évidence ! Louis Meintjes est désigné vainqueur du Trophée du cycliste africain 2017. Pour l’ensemble de sa saison, le Sud-Africain est distingué par ce prix prestigieux. Etre considéré comme le meilleur coureur d’un continent n’est pas une mince performance. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa régularité a largement payé. Sa meilleure performance reste celle sur le dernier Tour de France. Huitième du classement général pour la seconde année consécutive, le leader d’UAE Team Emirates a été une nouvelle fois à la hauteur de l’événement. Et le maillot blanc de meilleur jeune lui a échappé de peu. Battu par Adam Yates en 2016, c’est cette fois-ci le frère Simon qui l’a devancé. Mais performant en montagne, il s’avère comme l’un des sérieux prétendants à un podium dans les Grands Tours ces prochaines années.
#TrophéeCyclisteAfricain2017 Louis Meintjes lauréat 2017: «C’est un immense honneur. Je suis très reconnaissant du soutien des peuples d’Afrique. J’espère que je pourrai porter haut le drapeau africain en 2018.» pic.twitter.com/bvRp37WiCe
Les courses de trois semaines sont celles qui conviennent le mieux aux caractéristiques du Sud-Africain. Ses saisons sont avant tout tournées vers ces objectifs. Le Tour de France est toujours une priorité, même si cette année il a essayé d’enchaîner avec la Vuelta, finalement terminé à la douzième place. C’est de loin le coureur du continent africain qui affiche les meilleurs résultats dans les courses WorldTour. C’est ce qui explique cette consécration avec ce trophée. Le résultat des votes révélé aujourd’hui montre que c’est Joseph Areruya en seconde position. Un coureur évoluant principalement sur les courses africaines, mais postulant à passer le cap supérieur. Et sur la troisième marche du podium, on retrouve Merhawi Kudus, membre de la Dimension Data. L’Erythréen n’est pas passé loin d’une énorme victoire en finissant deuxième d’une étape de la dernière Vuelta.
Libre de tout contrat depuis son éviction de LottoNL-Jumbo, Juan José Lobato peut être recruté par n’importe quelle équipe. Burgos – BH semble déjà être intéressé par ce profil pour l’attirer dans ses rangs.
Juan José Lobato disponible
C’est une sacrée aubaine ! Il est rare qu’à cette période de l’année, un coureur du niveau de Juan José Lobato soit disponible. Mais c’est le cas de l’Espagnol. Alors qu’il faisait comme le reste des coureurs son stage de pré-saison avec son équipe, tout ne s’est pas passé comme prévu. Pour avoir pris des médicaments pour le sommeil sans avoir prévenu au préalable LottoNL-Jumbo, il a été sanctionné dans la foulée. Le cycliste professionnel de 28 ans vient d’être suspendu définitivement de cette formation. Un an après avoir été recruté par cette même équipe, son passage aura été finalement de courte durée. Cela implique aussi qu’il est désormais disponible pour intégrer un tout nouvel effectif. Le temps presse, car la saison cycliste 2018 va bientôt reprendre.
Burgos – BH sur le coup
Cet événement malheureux de Juan José Lobato n’a pas échappé à Burgos – BH. Très intéressé, l’équipe Continentale Pro semble se positionner pour s’attacher les services de ce coureur. C’est El Correo de Burgos qui révèle cette information. Tout récemment promue dans la seconde division du cyclisme international, c’est une magnifique opportunité qui se présente devant elle. Ce serait une très bonne recrue pour une équipe qu commence à émerger dans l’antichambre de l’élite mondiale. Reste à savoir si Juan José Lobato est prêt à repartir à ce niveau, après tant d’années dans le WorldTour. Rien n’est moins sûr, mais vu que la plupart des effectifs sont déjà complets, l’Espagnol devra se contenter des éventuelles propositions de ces prochains jours. Sinon, c’est le risque de faire une saison blanche.
Vainqueur de la dernière édition du Tour d’Italie, Tom Dumoulin devrait sans doute s’aligner à nouveau sur ce Grand Tour en 2018. C’est le journal néerlandais De Telegraaf qui révèle cette information à propos du coureur de 27 ans.
Tom Dumoulin sur le Giro 2018
C’est quasiment fait ! D’après l’information révélée par un média néerlandais, la présence de Tom Dumoulin sur le Tour d’Italie ne fait plus aucun doute. Le coureur lui-même et son équipe auraient déjà confirmé leur présence à RCS, la société organisatrice de ce Grand Tour. Ces deux clans uniquement au courant pour le moment, la décision officielle est attendu pour le 4 janvier. La date à laquelle aura lieu la présentation de l’ensemble de l’équipe Sunweb. Ce qui devait s’apparenter à une révélation devrait davantage ressembler à une confirmation. La participation de plus en plus certaine de Tom Dumoulin signifierait que le tenant du titre serait présent pour défendre son statut. Une première depuis 2013 et la présence de Ryder Hesjedal.
Une préférence pour le Tour d’Italie
Tout juste élu sportif néerlandais de l’année 2017, Tom Dumoulin va privilégier le Tour d’Italie. Ce n’est donc pas en 2018 que le Néerlandais risque de jouer le classement général final sur la Grande Boucle. Le peu de kilomètres contre-la-montre a en partie fait pencher la décision en faveur du premier Grand Tour de l’année. Le leader la Sunweb sera assurément un candidat sérieux à sa propre succession. Sa première opportunité de creuser des écarts arrivera dès le Grand Départ de Jérusalem avec un chrono individuel. Une lutte pour le maillot rose qui promet d’être haletante avec des concurrents comme Thibbaut Pinot, Miguel Angel Lopez, et peut-être Chris Froome.
Vidéo – Tom Dumoulin gagne le Giro 2017
Un premier Grand Tour au palmarès ! Tom Dumoulin vient de signer en 2017 la plus belle victoire de sa carrière. Pas forcément attendu à un tel niveau au départ, au fil des jours, le Néerlandais est devenu un sérieux candidat au maillot rose.
Une belle partie de ping-pong s’est engagée au sein de l’équipe Sky. Dans la formation Britannique on se renvoie le contrôle positif au salbutamol de Christopher Froome. Le quintuple vainqueur du Tour de France et de la Vuelta 2017 à l’entière confiance de Sir Dave Brailsford. Pour le manager du « Kényan blanc« , les premiers à incriminer sont les médecins de l’équipe. Cette accusation n’est-elle pas une stratégie élaborée avec les soi-disantaccusés qui servent de leurre ? Pour éviter une peine trop lourde de l’UCI à celui qui reste le premier coupable de sa faute.
Sir Dave Brailsford soutient Christopher Froome qui l’a jadis soutenu
Des clans se forment dans l’équipe Sky qui paraissait jusqu’alors comme un seul bloc indéfectible. Ils y a ceux qui sont prêts à prendre la place du « King Chris », comme un certain Geraint Thomas qui ne cache pas son intention de prendre la relève en cas de suspension de son leader, mais lui apporte tout son soutien et croit en son innocence à ses dires, on le croit si on veut, ceux qui se roulent des clopes en chocolat au fond des soirées des stages hivernaux ou ça balosse et vote à main levée pour savoir qui reste du côté de « Froomey« ou pas et enfin les laissés-pour-compte qui surveillent méticuleusement la santé de toute l’équipe à longueur de saison. Enfin surveiller la santé voudrait dire aussi faire d’énormes boulettes d’après le Commandeur de l’ordre de l’Empire britannique, Dave en somme. Lui qui avait trouvé beaucoup de réconfort auprès de son poulain quand l’affaire des AUT (autorisation d’usage à des fins thérapeutiques) concernant SirBradley Wiggins éclata au grand jour par des hackers en septembre 2016. Une amitié qui semble se renforcer avec ce nouveau scandale qui ébranle la Sky. Cela dit, une petite consultation chez un bon médecin généraliste leur ferait du bien à tous les deux. Histoire de les envoyer faire un examen de santé pour vérifier si leur système immunitaire est au maximum de leur défense pour ce qui les attend devant les tribunaux.
“I have the utmost confidence that Chris followed the medical guidance in managing his asthma symptoms, staying within the permissible dose for salbutamol." I.e. it's the docs fault. #TeamSky#Froome#Froomegate