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Luis Leon Sanchez piège le peloton, Kasper Asgreen nouveau leader

Faisant parler toute sa science de la course, Luis Leon Sanchez a joué un bien vilain tour au peloton et aux quelques sprinteurs présents sur le Tour de Suisse. L’Espagnol a terminé cette deuxième étape en solitaire avec quelques secondes d’avance sur un groupe réglé par Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) devant Matteo Trentin (Mitchelton-Scott). Au niveau du général, Kasper Asgreen (Deceuninck – Quick Step) s’est emparé de la tunique de leader aux dépends de Rohan Dennis (Bahrain Merida) vainqueur du chrono inaugural.

Les puncheurs-sprinteurs comme Peter Sagan, Michael Matthews, Greg Van Avermaet espéraient se mettre en évidence sur cette première étape en ligne du Tour de Suisse 2019, mais ils sont tombés sur un os. Nommé Luis Leon Sanchez, il les a tous surpris dans le final. Plus précisément, l’Espagnol a porté une offensive à onze kilomètres de l’arrivée qui s’avérer efficace mais surtout décisive.

Pourtant, le plus dur semblait avoir été fait quelques kilomètres plus tôt pour ceux qui souhaitaient une arrivée groupée. Après avoir franchi la dernière difficulté, un regroupement s’était opéré avec environ une soixantaine d’unités au premier échelon. Un moment de tergiversation a suivi, et c’est là que Sanchez a décidé de fausser compagnie au reste du peloton. Personne ne va parvenir à le suivre ni même à revenir sur lui avant que la ligne d’arrivée soit franchie.

https://twitter.com/lachainelequipe/status/1140280735338848256

Un classement général serré

Sinon, au classement général, un changement notable est à souligner. Celui de la prise de pouvoir de Kasper Asgreen, qui se retrouve en tête grâce aux bonifications glanées. Dans le même temps, Peter Sagan deuxième à l’arrivée a loupé le coche de très peu sur les deux tableaux. Mais va avoir une occasion de se rattraper dès la prochaine étape, la troisième, qui est normalement destinée aux sprinteurs.

https://twitter.com/pasiociclismo/status/1140283171407372289

La dernière étape revient à Dylan Van Baarle, le sacre pour Jakob Fuglsang

Sur la huitième et dernière étape de ce Critérium du Dauphiné, les baroudeurs ont eu le fin mot de l’histoire. Comme hier avec le succès de Wout Poels, c’est un coureur du Team INEOS qui s’est imposé, mais cette fois-ci il s’agit de Dylan Van Baarle. Le Néerlandais a pris le dessus sur Jack Haig (Mitchleton-Scott) au sprint. Carl Fredrik Hagen (Lotto Soudal) a terminé troisième à cinquante secondes. Au classement général, Jakob Fuglsang (Astana Pro Team) n’a pas tremblé pour signer une deuxième victoire finale dans cette course par étapes.

Quel week-end pour le Team INEOS sur le Dauphiné ! Après avoir glané un succès d’étape la veille avec Wout Poels, cette équipe en a obtenu un autre avec Dylan van Baarle. Habitué surtout à endosser le rôle d’équipier dans ce genre d’étape accidentée, le Néerlandais a joué sa carte personnelle et bien lui en a pris. Présent dans l’échappée qui va faire la différence avec le peloton, il tiendra le choc jusqu’au bout et se débarrasser de son dernier adversaire Jack Haig dans les derniers mètres.

Une très grosse performance de sa part car il y avait du beau monde parmi les hommes de tête. Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), Warren Barguil (Team Arkea – Samsic) ou encore Alessandro De Marchi (CCC Team) en faisaient partie. Mais ces derniers n’ont rien pu faire face à Van Baarle, qui les a distancé dans l’avant-dernière difficulté de la journée. En très bonne condition et encore fringant malgré une semaine éprouvante dû aux conditions météo, il n’a pas fait la moindre faute dans le final. Plus puissant que Haig, la différence s’est faite assez nettement pour le gain de l’étape. De quoi finir sur une belle note pour le Team INEOS, qui a connu la malchance de perdre Chris Froome sur chute.

Pas de différences entre les favoris

S’il y a eu de l’animation en tête de course, ça n’a pas été vraiment le cas derrière mis à part l’abandon totalement inattendu d’Adam Yates. En cause, un parcours qui n’a permis de faire une réelle sélection entre les meilleurs classés au général. Du coup, pas étonnant de les voir finir tous groupés. Un résultat qui a convenu bien évidemment à Jakob Fuglsang, vainqueur final de cette édition du Dauphiné. Après 2017, le Danois inscrit une deuxième fois son nom au palmarès de cette épreuve. La manière idéale d’aborder le Tour de France, qui démarre dans moins de trois semaines.

Remco Evenepoel, le prodige qui remporte le Tour de Belgique

Vainqueur à seulement 19 ans du Tour de Belgique, Remco Evenepoel a inscrit une première ligne dans un palmarès, qui risque très certainement de s’étoffer. Très précoce, le Belge a démontré son immense talent tout au long des cinq étapes.

Il n’aura pas mis beaucoup de temps pour imposer sa loi dans le monde professionnel. Remco Evenepoel dernier champion du monde junior qui n’est même pas passé par les espoirs a fait preuve de ses énormes qualités lors du Tour de Belgique. Une course par étapes qu’il aura marqué de son empreinte, et c’est peu dire. Vainqueur d’une étape, le Belge aura surtout dominé le classement général rejetant son plus proche poursuivant Victor Campenaerts (Lotto Soudal) à presque une minute alors que le troisième Tim Wellens (Lotto Soudal) a concédé plus de deux minutes.

C’est dire à quel point Remco Evenepoel a survolé les débats. Et dire que ce coureur de Deceuninck – Quick Step n’a même pas encore 20 ans. Après ce n’est pas non plus une immense surprise de le voir briller aussi vite à ce niveau. Déjà neuvième du général au Tour de San Juan et quatrième sur le Tour de Turquie, sa première partie de saison était plus que satisfaisante. Mais de là à remporter aussi rapidement un classement final d’une course répertoriée en 2.HC, cela montre le niveau de son exploit. Sans doute pas le dernier.

Adam Yates abandonne juste avant la fin du Dauphiné

C’est un gros coup de théâtre qui a eu lieu sur la huitième et dernière étape du Critérium du Dauphiné. A environ 50 kilomètres du terme, Adam Yates (Mitchelton-Scott) a stoppé son effort à cause de douleurs à l’estomac. Il occupait la deuxième place du classement général provisoire à huit secondes du leader Jakob Fuglsang (Astana Pro Team).

Le Dauphiné est terminé pour Adam Yates ! Diminué physiquement, souffrant de maux d’estomac, le Britannique n’a pas été en mesure d’aller jusqu’au bout de l’étape dont l’arrivée est située à Champéry (Suisse). Ce retrait est évidemment une sacrée surprise, car rien ne laissait présager un tel fait de course.

Jusqu’ici, tout se déroulait quasiment à merveille pour le leader de la formation Mitchelton-Scott. Il a été l’auteur d’une jolie semaine marquée notamment par le port du maillot jaune pendant deux jours et une deuxième place occupée au général. Mais finalement son corps a eu raison de ses ambitions.

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Rohan Dennis, une victoire sur le chrono et un maillot de leader à la clé

Pour commencer ce Tour de Suisse 2019, un contre-la-montre individuel de 9,5 kilomètres était au programme. Rohan Dennis, le champion du monde de la spécialité s’est imposé alors que son plus proche poursuivant Maciej Bodnar (Bora-Hansgrohe) a fini dans le même temps mais a été battu. Michael Matthews (Team Sunweb) a échoué seulement à une seconde.

Les rouleurs avaient l’occasion de s’illustrer sur la première journée du Tour de Suisse, ils ne l’ont pas raté. A commencer, bien entendu, par le vainqueur du jour Rohan Dennis, qui vient de connaître sa première victoire de l’année. Son précédent succès datant de septembre dernier lors du championnat du monde d’Innsbruck. C’est dire l’importance de la performance réalisée par le coureur australien, qui va maintenant devoir défendre sa tunique de leader.

Celui qui porte les couleurs de Bahrain Meridasera dès la deuxième étape sous la menace de plusieurs concurrents, qui pourront prétendre prendre la tête. Auteurs d’un bon chrono, Bodnar dans la même seconde, Matthews à une seconde, Kragh Andersen à deux secondes ou encore Sagan à sept secondes sont à l’affût. Un peu plus loin, Thomas 13e à dix-sept secondes s’est quand même déjà bien positionné dans l’optique du classement général final.

Wout Poels s’offre l’étape reine, Jakob Fuglsang prend le pouvoir

Sur la septième et avant-dernière étape du Critérium du Dauphiné, la plus difficile de cette édition, Wout Poels (Team INEOS) a été le plus costaud dans le final. Revenu fort dans le derniers kilomètres, il a rattrapé Jakob Fuglsang (Astana Pro Team) qui est le nouveau leader du général et Emanuel Buchmann (Bora-Hansgrohe) a pris la troisième place.

Chris Froome a beau être plus là, la formation INEOS continue d’imposer sa loi. Wout Poels a parfaitement repris le flambeau du leader de l’équipe en se montrant à la hauteur du premier véritable rendez-vous montagneux de ce Critérium du Dauphiné. Présent dans la dernière ascension du jour avec le reste des favoris, le Néerlandais a été capable de passer le cran supplémentaire à l’approche de l’arrivée. Son accélération lui a alors permis de faire la jonction sur Fuglsang-BUchmann après être sorti du groupe Adam Yates, leader de la course au général. Et il a fini seul sans que personne ne puisse prendre sa roue.

https://twitter.com/dauphine/status/1139938123746631680

Une journée éprouvante

Que ce soit Poels ou tous les autres, les coureurs ont eu un sacré mérite d’affronter cette étape. Déjà difficile par son profil (quatre cols), ce sont les conditions météo dantesques, et c’est peu dire, qui ont compliqué leur avancée. Malgré tout, ils ont été vingt-sept à prendre les devants dont Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) qui en a profité pour conforter sa tunique de leader au classement de la montagne. Mais ensuite distancé comme beaucoup d’autres, ce sont finalement Lutsenko et Woods qui ont réussi à se détacher. Bien placés au général, ils représentaient une certaine menace.

Du coup, le peloton n’a pas laissé filer et même a accéléré progressivement en se rapprochant de la ligne d’arrivée. Dans les derniers kilomètres, seuls les favoris se sont retrouvés ensemble. Fuglsang a prouvé sa belle forme tout comme Buchmann et bien sûr le vainqueur Poels. Quatrième, à seulement dix secondes, Pinot a été dans le coup au même titre que Yates (6e) ou encore Bardet (7e). Tout ce beau monde va avoir encore une ultime journée pour faire la différence et basculer en sa faveur le Dauphiné toujours aussi indécis.

Julian Alaphilippe s’impose de justesse

Au terme d’une journée de course rendue difficile tant par son profil accidenté que par la météo, c’est Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) qui s’est imposé à l’arrivée de la 6ème étape du Critérium du Dauphiné. Le Français a battu au sprint un étonnant Gregor Muhlberger, tandis qu’Alessandro De Marchi, lâché par ses deux compagnons dans l’ultime ascension, s’est contenté de la troisième place.

Et de dix pour Julian Alaphilippe

Malgré une étape difficile et des adversaires au niveau, Julian Alaphilippe est allé remporter son dixième succès de la saison sur la 6ème étape du Critérium du Dauphiné. Sorti très tôt du peloton en compagnie de Muhlberger et de De Marchi, le vainqueur de Milan-Sanremo a construit une solide échappée, qui a rapidement fait le trou avec ses poursuivants. Dans l’ultime difficulté, Alessandro De Marchi, déjà à l’attaque la veille, n’a pas pu suivre les deux autres fuyards, qui ont ainsi pu se disputer la victoire à deux. Calé dans la roue de Muhlberger à l’approche du sprint, Alaphilippe est parvenu à résister à l’accélération de l’Autrichien, avant de le dépasser d’un boyau sur la ligne.

Du côté des favoris, Fuglsang, Pinot, Quintana et les autres n’ont pas profité du profil accidenté de l’étape, et ont remis la bataille pour le général au lendemain. Le maillot jaune Adam Yates n’a en effet pas été attaqué, et conserve donc sa précieuse tunique à la veille du week-end décisif qui attend le peloton. 

Tour de Suisse 2019 : la liste des coureurs engagés

Autre course renommée du mois de juin avec le Dauphiné, le Tour de Suisse 2019 va rassembler toutes les équipes du World Tour, ainsi que deux membres évoluant en Continental Pro (Direct Energie et Rally UHC Cycling) sans oublier l’équipe nationale suisse. Elles vont toutes évoluer sur une des épreuves par étapes les plus réputées dans le calendrier, qui comprend notamment plusieurs ascensions en haute altitude.

À lire aussi : Le parcours et les favoris du Tour de Suisse 2019

Composition des équipes au départ du Tour de Suisse 2019

  • Deceuninck – Quick Step

    1 MAS Enric
    2 ASGREEN Kasper
    3 DEVENYNS Dries
    4 LAMPAERT Yves
    5 MORKOV Michael
    6 RICHEZE Maximiliano

    7 VIVIANI Elia

  • BORA – hansgrohe

    11 SAGAN Peter
    12 BODNAR Maciej
    13 BURGHARDT Marcus
    14 KONRAD Patrick
    15 OSS Daniel
    16 PÖSTLBERGER Lukas

    17 SCHILLINGER Andreas

  • Team Jumbo-Visma

    21 BOUWMAN Koen
    22 DE TIER Floris
    23 LINDEMAN Bert-Jan
    24 ROOSEN Timo
    25 TOLHOEK Antwan
    26 VAN DER HOORN Taco

    27 VAN POPPEL Danny

  • Astana Pro Team

    31 FRAILE Omar
    32 HIRT Jan
    33 CONTRERAS Rodrigo
    34 SANCHEZ Luis Leon
    35 KUDUS Merhawi
    36 NATAROV Yuriy

    37 ZEITS Andrey

  • Team INEOS

    41 THOMAS Geraint
    42 BERNAL Egan
    43 ELISSONDE Kenny
    44 DOULL Owain
    45 ROWE Luke
    46 SWIFT Ben

    47 CASTROVIEJO Jonathan

  • UAE Team Emirates

    51 COSTA Rui
    52 BYSTROM Sven Erik
    53 ARU Fabio
    54 HENAO Sergio
    55 KRISTOFF Alexander
    56 BOHLI Tom

    57 MORI Manuele

  • Movistar Team

    61 SOLER Marc
    62 ANACONA Winner
    63 BARBERO Carlos
    64 MAS Lluis
    65 BETANCUR Carlos
    66 CARRETERO Hector

    67 ROELANDTS Jürgen

  • Mitchelton-Scott

    71 ALBASINI Michael
    72 STANNARD Robert
    73 EDMONDSON Alex
    74 GRMAY Tsgabu
    75 HEPBURN Michael
    76 BEWLEY Sam

    77 TRENTIN Matteo

  • Team Sunweb

    81 HIRSCHI Marc
    82 ARNDT Nikias
    83 KÄMNA Lennard
    84 KELDERMAN Wilco
    85 KRAGH ANDERSEN Soren
    86 MATTHEWS Michael

    87 ROCHE Nicolas

  • Groupama – FDJ

    91 KÜNG Stefan
    92 ARMIRAIL Bruno
    93 FRANKINY Kilian
    94 GENIETS Kevin
    95 HOELGAARD Daniel
    96 MORABITO Steve

    97 THOMAS Benjamin

  • Bahrain Merida

    101 DENNIS Rohan
    102 AGNOLI Valerio
    103 GAROSIO Andrea
    104 GARCIA CORTINA Ivan
    105 MOHORIC Matej
    106 POZZOVIVO Domenico

    107 NIBALI Antonio

  • Trek – Segafredo

    111 BRAMBILLA Gianluca
    112 CONCI Nicola
    113 DEGENKOLB John
    114 GOGL Michael
    115 FELLINE Fabio
    116 REIJNEN Kiel

    117 STUYVEN Jasper

  • AG2R La Mondiale

    121 FRANK Mathias
    122 BIDARD François
    123 BOUCHARD Geoffrey
    124 PARET-PEINTRE Aurélien
    125 WARBASSE Larry

    126 LATOUR Pierre
    127 VANDENBERGH Stijn

  • EF Education First

    131 CARTHY Hugh
    132 CRADDOCK Lawson
    133 MCLAY Daniel
    134 BROWN Nathan
    135 DOCKER Mitchell
    136 SCULLY Tom

    137 VANMARCKE Sep

  • Lotto Soudal

    141 BENOOT Tiesj
    142 DEWULF Stan
    143 HANSEN Adam
    144 MONFORT Maxime
    145 WOUTERS Enzo
    146 VAN DER SANDE Tosh

    147 VANENDERT Jelle

  • CCC Team

    151 VAN AVERMAET Greg
    152 BEVIN Patrick
    153 GESCHKE Simon
    154 SAJNOK Szymon
    155 SCHÄR Michael
    156 VAN KEIRSBULCK Guillaume

    157 WISNIOWSKI Lukasz

  • Team Katusha Alpecin

    161 SPILAK Simon
    162 BATTAGLIN Enrico
    163 FABBRO Matteo
    164 HAAS Nathan
    165 HOLLENSTEIN Reto
    166 SMIT Willie

    167 ZABEL Rick

  • Team Dimension Data

    171 KREUZIGER Roman
    172 VALGREN Michael
    173 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
    174 KING Ben
    175 THOMSON Jay Robert
    176 MÄDER Gino

    177 SLAGTER Tom-Jelte

  • Team Total Direct Energie

    181 CALMEJANE Lilian
    182 BOUDAT Thomas
    183 COUSIN Jérôme
    184 GRELLIER Fabien
    185 LIGTHART Pim
    186 OURSELIN Paul

    187 SICARD Romain

  • Rally UHC Cycling

    191 MCNULTY Brandon
    192 CARPENTER Robin
    193 JOYCE Colin
    194 MANNION Gavin
    195 ANDERSON Ryan
    196 BRITTON Rob

    197 TUFT Svein

  • Suisse

    201 BADILATTI Matteo
    202 FRIESECKE Gian
    203 IMHOF Claudio
    204 LIENHARD Fabian
    205 THALMANN Roland
    206 PELLAUD Simon

    207 SCHELLING Patrick

Wout Van Aert en pleine confiance récidive au sprint

Seulement 24 heures après avoir remporté brillamment le contre-la-montre de Roanne, Wout Van Aert (Team Jumbo-Visma) s’est à nouveau distingué sur le Critérium du Dauphiné. Lors de la cinquième étape, le Belge a fait forte impression en s’imposant au sprint devant le grandissime favori Sam Bennett (Bora-hansgrohe) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), qui monte en puissance, a pris la troisième place. Pas de changement au classement général avec Adam Yates (Mitchelton-Scott) toujours en jaune.

Il marque de son empreinte cette 71e édition du Dauphiné ! Brillant sur le contre-la-montre la veille, Wout Van Aert a cette fois-ci brillé dans un autre registre, celui du sprint. Une nouvelle grosse performance de sa part qui prouve à quel point le multiple champion du monde de cyclo-cross est capable de s’illustrer sur différents terrains. A l’aise dans un final tortueux avec plusieurs virages, le Belge s’est retrouvé idéalement placé mais a su quand même terminer parfaitement le travail au moment de produire son dernier effort. Ni Sam Bennett, ni Julian Alaphilippe, deuxième et troisième ont pu l’inquiéter.

Avant ce dénouement qui a permis à Wout Van Aert d’empocher une deuxième victoire d’étape consécutive, la journée a surtout été animée par une échappée de trois coureurs. Yoann Bagot (Vital Concept – B&B Hôtels), Stéphane Rossetto (Cofidis) et Alessandro De Marchi (CCC Team) ont pris les devants mais n’ont jamais eu beaucoup d’avance. Le peloton les a contrôlé à distance respectable. Pourtant, la jonction a mis du temps à se faire. C’est seulement dans les deux derniers kilomètres que les hommes de tête ont été ramené à la raison. Et c’est donc le scénario le plus probable qui a bien eu lieu avec une arrivée groupée.

Wout Van Aert, la semaine accomplie

A l’image de l’autre sprint de cette édition, tout laissait à penser que Sam Bennett allait prendre le dessus. Mais ça ne s’est pas du tout passé ainsi, la faute à un Wout Van Aert survolté et qui affiche une très grande forme. Débloquant son compteur de victoires au niveau World Tour la veille, il a poursuivi sur la même lancée en glanant un nouveau succès. Une première place qui lui a permis de réalise réussi une excellente opération au classement par points qu’il domine. Ramener ce maillot distinctif sera son principal objectif de la fin de semaine, car avec la montagne qui arrive, les grimpeurs et favoris du général vont pouvoir se montrer à l’avant. A moins que Van Aert réalise un nouvel exploit.

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Tour de Suisse 2019 : le parcours complet et les favoris

A partir du samedi 15 juin démarrera le Tour de Suisse 2019 et s’achèvera une semaine plus tard le dimanche 23 juin. Au programme, neuf étapes seront à parcourir qui comprendront notamment de la haute montagne et deux contre-la-montre individuel. De quoi faire des différences entre ceux qui vont prétendent au classement général. Celui-ci avait été remporté par Richie Porte devant Jakob Fuglsang et Nairo Quintana.

Tout savoir sur le Tour de Suisse 2019

Événement bien installé à cette période de l’année, le Tour de Suisse constitue pour certains la dernière rampe de lancement avant le Tour de France. Il s’agira de se rassurer et de confirmer sa montée de puissance en vue de la Grande Boucle. Avec un menu corsé qui attend les coureurs, ces derniers seront servis pour jauger leur condition physique.

Pour débuter, il ne faudra pas concéder trop de temps pour les candidats à la victoire finale sous peine d’être déjà largué. Avec 9,5 kilomètres de contre-la-montre, les spécialistes auront en tout cas une belle occasion de s’emparer de la tête du général. Puis, les quatre journées suivantes entre moyenne montagne et plaine conviendront tout à fait aux baroudeurs. Sinon, faire des écarts entre les favoris sera vraiment difficile. Ainsi, les positions risqueront d’être resserrées alors que la mi-course aura été parcourue.

Ce sera une toute autre histoire de la sixième à la neuvième et dernière étape. Il n’y en aura que pour les grimpeurs, sans oublier un autre chrono individuel de 19 kilomètres intercalé. Avec deux arrivées au sommet de suite à Flumserberg et à Saint Gotthard, une certaine hiérarchie se dégagera forcément. Mais tout pourrait changer jusque dans les derniers instants de cette édition, car l’ultime journée obligera les coureurs à passer par trois cols avant de se diriger vers l’arrivée.

Les principaux favoris

***** Geraint Thomas
**** Egan Bernal, Enric Mas
*** Marc Soler, Rui Costa, Wilco Kelderman
** Pierre Latour, Rohan Dennis, Simon Spilak, Patrick Konrad
* Mathias Frank, Domenico Pozzovivo, Fabio Aru, Tiesj Benoot, Hugh Carthy

Le profil de la course

Samedi 15 juin – Etape 1 – Langnau / Langnau (9,5 km)

Dimanche 16 juin – Etape 2 – Langnau / Langnau (159,6 km)

tour de suisse 2019 etape 2

Lundi 17 juin – Etape 3 – Flamatt / Murten (162,3 km)

tour de suisse 2019 etape 3

Mardi 18 juin – Etape 4 – Murten / Arlesheim (163,9 km)

tour de suisse 2019 etape 4

Mercredi 19 juin – Etape 5 – Münchenstein / Einsiedeln (177 km)

tour de suisse 2019 etape 5

Jeudi 20 juin – Etape 6 – Einsiedeln / Flumserberg (120,2 km)

tour de suisse 2019 etape 6

Vendredi 21 juin – Etape 7 – Unterterzen / St. Gotthard (216,6 km)

tour de suisse 2019 etape 7

Samedi 22 juin – Etape 8 – Goms / Goms (19,2 km)

tour de suisse 2019 etape 8

Dimanche 23 juin – Etape 9 – Goms / Goms (144,4 km)

tour de suisse 2019 etape 9

Chris Froome, un abandon qui ruine ses espoirs de gagner le Tour 2019

C’est déjà une certitude, ce 12 juin restera comme une date marquante de l’année 2019 de cyclisme. L’abandon de Chris Froome sur le Critérium du Dauphiné est évidemment le fait majeur, mais encore plus son forfait officialisé pour le prochain Tour de France. Un retrait contraint et forcé qui met fin cette année à son ambition de remporter une cinquième Grande Boucle et rabat forcément les cartes.

C’est le genre de nouvelle tout autant soudaine qu’inattendue. Avant même qu’il ne prenne le départ de la quatrième étape du Critérium du Dauphiné, un contre-la-montre individuel disputé autour de Roanne, Chris Froome a vraiment tout perdu. Pour le Britannique, cela a basculé lors de la reconnaissance avec une chute aux conséquences terribles. Souffrant d’une fracture au fémur droit, du coude et de plusieurs côtes, il a bien été obligé de renoncer à poursuivre dans cette semaine de course. Mais c’est également pour le Tour de France qu’une croix a dû être faite.

En quelques secondes, les grandes ambitions de Froome sont partis en fumée. Le coureur du Team INEOS qui visait un cinquième sacre sur les Champs-Elysées à la fin juillet devra attendre un an désormais pour ramener un nouveau maillot jaune. Forcément une situation difficile à vivre alors que sa montée en puissance semblait bel et bien visible. Impeccable depuis le départ de ce Dauphiné dimanche dernier, le Britannique était largement dans le coup et faisait légitimement partie des candidats à la victoire finale déjà pour la fin de semaine. Et avant de se projeter plus loin encore. Comme les années précédentes, il n’y avait plus trop de doute sur sa capacité à se montrer performant en juillet. Mais le destin en a décidé autrement.

Froome, un adversaire de taille qui disparaît

Sans Froome au départ, le Tour de France 2019 perd assurément un très grand nom et un des principaux favoris, ce qui modifie du coup la donne. A commencer chez le Team INEOS, qui va devoir faire sans un leader majeur de sa formation. Heureusement pour elle, il lui restera de sérieux arguments à faire valoir. Avec Geraint Thomas le tenant du titre et Egan Bernal promis à un très bel avenir dans les Grands Tours, la formation britannique reste en position de force. Mais cela ouvre quand même la porte aux adversaires. L’absence d’un quadruple vainqueur de la plus grande course au monde a quoi qu’il arrive des conséquences. Reste à voir désormais jusqu’à quel degré.

Pour les Français Thibaut Pinot et Romain Bardet qui peuvent prétendre lutter avec les meilleurs du classement général, c’est un adversaire évident en moins. De là à dire que la succession de Bernard Hinault dernier vainqueur français en 1985 est arrivé, cela reste présomptueux. De nombreux autres concurrents peuvent également penser qu’il y a une opportunité à saisir. Que ce soit Adam Yates, Jakob Fuglsang, Nairo Quintana, Tom Dumoulin, Steven Kruijswijk, ils peuvent être en mesure d’inscrire pour la première fois de leur carrière leur nom au palmarès du Tour de France. En tout cas, à trois semaines du Grand Départ donné de Bruxelles, cet événement imprévu concernant Froome va avoir forcément des répercussions.

Wout Van Aert s’impose, Adam Yates nouveau leader

Étincelant, Wout Van Aert (Jumbo-Visma) a survolé le contre-la-montre de la quatrième étape du Critérium du Dauphiné, reléguant le deuxième Tejay Van Garderen à 31 secondes, et le spécialiste Tom Dumoulin à 47 secondes. Au classement général, c’est Adam Yates qui a pris le pouvoir, devançant pour 4 secondes le précédent maillot jaune Dylan Teuns.

Adam Yates nouveau leader

Scénario cruel pour Dylan Teuns. Le leader du général, qui a bataillé tout au long de ce chrono, n’est finalement pas parvenu a conserver sa prestigieuse tunique, pour seulement quatre secondes. 14ème de l’exercice, le Belge a cédé trop de terrain, et c’est finalement Adam Yates qui s’est emparé de la tête du classement. Mais outre la performance du Britannique, c’est celle de Wout Van Aert qui a marqué les esprits. Déjà virtuellement leader au premier intermédiaire, le cyclo-crossmen a écrasé la concurrence dans la deuxième partie du parcours, pour ainsi aller s’imposer avec plus de trente secondes d’avance sur le second de l’étape.

Du côté des Français, la journée a été dure, mais pas catastrophique. Thibaut Pinot a limité la casse, ne perdant qu’une trentaine de secondes par rapport à Simon Yates, tandis que Romain Bardet en a concédé le double au Britannique. En revanche, Guillaume Martin, deuxième du général au départ de l’étape, a lui logiquement perdu beaucoup de terrain sur les favoris, et n’est donc pas parvenu a se maintenir dans le Top 10.

Christopher Froome quitte le Critérium du Dauphiné

Alors qu’il semblait plutôt en forme en ce début de Critérium du Dauphiné, Christopher Froome a chuté à l’entraînement lors de la reconnaissance du contre-la-montre de la quatrième étape. Le leader du Team INEOS, qui souffrirait d’une fracture du bassin, a été contraint à l’abandon, à seulement 23 jours du départ de la Grande Boucle.

Pas de quatrième Dauphiné pour Chris Froome

Le ciel s’obscurcit pour Christopher Froome. Présent au départ du Critérium du Dauphiné dans le cadre de sa préparation pour le Tour de France, le Britannique a chuté au matin de la quatrième étape. Transféré à l’hôpital le plus proche, le quadruple vainqueur du Tour, qui visait un cinquième sacre en 2019, est sérieusement blessé, et manquera ce rendez-vous.

Wout Pools, classé dans les mêmes temps que son leader au général, devrait donc logiquement prendre les commandes de l’équipe INEOS pour cette fin de Dauphiné.

Sam Bennett s’impose au sprint sur la 3ème étape du Dauphiné

Grand favori de la 3ème étape du Critérium du Dauphiné, Sam Bennett (Bora-hansgrohe) a tenu son rang, et s’est facilement imposé au sprint devant Wout van Aert et Davide Ballerini. Le leader Dylan Teuns, qui n’a jamais été inquiété, conserve quant à lui son maillot jaune.

Sam Bennett au dessus du lot

Au lendemain d’une journée de course mouvementée qui a permis d’en savoir plus sur l’état de forme des différents favoris du général, c’est une étape de plaine sans grande difficulté qui attendait les coureurs cet après-midi. Malgré la courageuse échappée de Quentin Pacher et de Natnael Berhane, le peloton a fait sa loi, et la victoire s’est ainsi jouée au sprint.

À ce jeu-là, au vu de sa forme actuelle ainsi que de l’absence d’autres gros sprinteurs au départ de ce Dauphiné, Sam Bennett faisait office de grandissime favori. Parfaitement emmené dans le final, l’Irlandais a su faire respecter la hiérarchie, pour ainsi remporter son septième succès de la saison.

Après cette étape de transition dans la course au maillot jaune, les favoris du général s’expliqueront demain sur un contre-la-montre de 26 kilomètres qui risque de creuser des écarts décisifs entre les différents prétendants à la victoire finale.

Dylan Teuns nouveau leader frustre Guillaume Martin, les favoris à l’affût

Après 180 kilomètres courue à un rythme d’enfer, la deuxième étape du Critérium du Dauphiné a souri à Dylan Teuns (Bahrain Merida). Le Belge qui a pris les commandes du général s’est adjugé la victoire en costaud après avoir battu au sprint Guillaume Martin (Wanty – Gobert Cycling Team). A treize secondes, Jakob Fuglsang (Astana Pro Team) s’est emparé de la troisième place et des bonifications restantes en réglant le premier groupe des favoris. Vainqueur la veille et premier leader de la course, Edvald Boasson Hagen (Team Dimension Data) distancé n’a pas été en mesure de conserver sa tunique.

Que cette deuxième étape a été éprouvante pour les organismes ! Disputée sous des conditions très difficiles à cause de la pluie, du brouillard et du froid, cette journée a permis d’établir une première hiérarchie dans ce Critérium du Dauphiné. Avec des favoris qui ont fait la course dans les vingt derniers kilomètres, il fallait donc être sacrément fort pour espérer lever les bras. Une chose qu’est parvenue à faire Dylan Teuns, un peu à la surprise générale, car le Belge n’était plus habitué à se mettre autant en évidence. Depuis août 2017, le coureur de Bahrain Merida n’avait plus inscrit la moindre ligne à son palmarès. C’est dire l’importance de ce succès le concernant.

Pour mettre fin à cette disette de presque vingt-quatre mois, il était impératif d’afficher une condition physique suffisamment avancée. Peu de temps après que le départ ait été donné, une échappée avec de sacrés noms s’est extirpée. Tom Dumoulin (Team Sunweb), Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), Gorka Izagirre (Astana Pro Team), Emanuel Buchmann (Bora-Hansgrohe) ou encore David Gaudu (Groupama-FDJ) se sont retrouvés à l’avant. Un danger évident pour le peloton qui n’a pas laissé filer, à juste titre. Le Team INEOS qui a pris ses responsabilités est resté très longtemps entre une et deux minutes maximum derrière la tête de course.

Des deux côtés, personne n’a voulu céder du temps. Du coup, l’étape n’a jamais connu de moments creux. Cela a fait mal à un bon nombre de coureurs dont Nacer Bouhanni (Cofidis) contraint à l’abandon. Au moment d’aborder la dernière heure de course, l’échappée royale a été reprise quasiment dans on intégralité. Julian Alaphilippe rattrapé s’est d’ailleurs fait distancer dans la foulée tandis que devant le quatuor Dumoulin, Gaudu, Izagirre et Buchmann a offert une belle résistance avant de devoir se résoudre à voir le peloton revenir sur eux. Le moment choisi pour d’autres attaquants de sortir. Teuns et Martin ont fait partie de ces audacieux. Un pari qui va s’avérer payant.

Pas de grands cols, mais des différences

Plus forts que leurs compagnons d’échappée, ils lâcheront tout le monde dans la dernière ascension répertoriée. Et résisteront ensuite au retour des coureurs jouant le classement général final, car ces derniers se sont dévoilés. Au sommet, ils étaient très peu nombreux à la poursuite du duo de tête. Pinot particulièrement remuant, Froome, Yates, Fuglsang ou encore Quintana ont fait la différence par rapport à d’autres. Porte, Kruijswijk, Martin ou Bardet ont perdu une trentaine de secondes sur la ligne d’arrivée. Un écart concédé loin d’être irrémédiable mais forcément problématique dans l’ambition d’une victoire finale.

Après deux jours de course, Dylan Teuns mène donc les débats devant Guillaume Martin grâce à une belle fin d’étape de leur part. Cependant, difficile de croire que ces deux coureurs arriveront à résister sur le reste de la semaine et compte tenu de leur faible avantage. A vingt secondes se situe Fuglsang alors que Froome ou Pinot sont à vingt-quatre secondes, autrement-dit juste derrière. La bataille pour la victoire finale a été déjà lancée sur la moyenne montagne, cela va se poursuivre au chrono avant la haute montagne pour la fin de la 71e édition.

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Edvald Boasson Hagen premier vainqueur, premier leader

Sur une première étape du Critérium du Dauphiné disputée à un rythme élevée, un peloton réduit s’est disputée la victoire au sprint. Edvald Boasson Hagen (Team Dimension Data) a su trouver l’ouverture au bon moment pour faire parler sa puissance. Le Norvégien, qui s’empare du maillot de leader, a débordé Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick Step) devant se contenter de la deuxième place. Wout van Aert (Team Jumbo-Visma) a terminé au troisième rang.

Le Critérium du Dauphiné est décidément l’une de ses courses favorites. Vainqueur déjà à quatre reprises sur cette épreuve, Edvald Boasson Hagen s’est de nouveau illustré à l’occasion du démarrage de la 71e édition. Sur un tracé vallonné long de 142 kilomètres dans le Cantal, entre Aurillac et Jussac, le coureur norvégien a démontré qu’il était en bonne condition physique. Il fallait l’être assurément car ça n’a quasiment pas débranché du départ à l’arrivée.

Après seulement quelques kilomètres, une échappée avec des coureurs de renom a réussi à s’extirper. Parmi les six hommes de tête, Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) et Magnus Cort Nielsen (Astana Pro Team) ont constitué de sérieuses menaces. Cela va s’avérer vrai tout au long de la journée, d’autant plus que ce duo va donner du fil à retordre au peloton jusque dans les derniers instants. Sans un gros effort derrière, il n’y aurait sans doute pas eu de retour.

Les principaux favoris tranquille

Pendant un certain moment, l’écart a été stabilisé par Bora-Hansgrohe pour favoriser les plans de son sprinteur Sam Bennett. Mais l’Irlandais s’est retrouvé distancé dans la dernière difficulté à environ vingt kilomètres de l’arrivée à cause d’une accélération soudaine de Deceuninck – Quick Step. Sur un rythme d’enfer, Zdenek Stybar avec Julian Alaphilippe dans sa roue a fait tout exploser. Un temps, le peloton a été totalement éparpillé. Puis, le calme est revenu permettant ainsi un regroupement d’une soixantaine d’unités. Seul Bjorg Lambrecht (Lotto Soudal) aura tenté ensuite sa chance en portant une attaque. Celle-ci lui a permis de revenir sur Naesen et Cort Nielsen. Les trois coureurs vont alors faire preuve d’une belle résistance.

A quelques kilomètres du terme, et même aux environs la flamme rouge, un succès de leur part était envisageable. Mais finalement, ils n’ont pas pu éviter le retour de l’arrière. Dans les derniers centaines de mètres, c’est Julian Alaphilippe qui a fait l’effort pour emmener Philippe Gilbert dans les meilleures conditions possible. Un travail qui ne va pas totalement payer, car le Belge a dû céder face à Edvald Boasson Hagen. Plus rapide, ce dernier ne faiblira pas jusqu’à la ligne d’arrivée. S’emparant du même coup de la tête du général, le Norvégien va devoir désormais essayer de conserver sa tunique à l’issue de la deuxième étape. Un défi pas simple compte tenu du profil exigent entre Mauriac et Craponne-sur-Arzon.

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Critérium du Dauphiné 2019 : la liste des coureurs engagés

Pour prendre part à ce Critérium du Dauphiné 2019, vingt-deux équipes seront alignées au départ. Ce seront presque les mêmes qui se défieront au Tour de France à l’exception de Vital Concept – B&B Hôtels pas invité qui est présent pour cette compétition à la place du Team Total – Direct Energie. Pour tous, il sera essentiel de réaliser une belle semaine afin de préparer l’événement phare du mois de juillet.

À lire aussi : Le parcours et les favoris du Critérium du Dauphiné 2019

Composition des équipes au départ du Critérium du Dauphiné 2019

  • Team INEOS

    1 FROOME Chris
    2 KIRYIENKA Vasil
    3 KWIATKOWSKI Michal
    4 MOSCON Gianni
    5 POELS Wout

    6 STANNARD Ian
    7 VAN BAARLE Dylan

  • Mitchelton – Scott

    11 YATES Adam
    12 HAIG Jack
    13 HOWSON Damien
    14 IMPEY Daryl
    15 MEZGEC Luka
    16 SCHULTZ Nicholas

    17 SMITH Dion

  • AG2R La Mondiale

    21 BARDET Romain
    22 CHEREL Mikael
    23 COSNEFROY Benoît
    24 GENIEZ Alexandre
    25 GOUGEARD Alexis
    26 NAESEN Oliver

    27 VENTURINI Clément

  • UAE Team Emirates

    31 MARTIN Daniel
    32 LAENGEN Vegard Stake
    33 MUNOZ Cristian
    34 PETILLI Simone
    35 RAVASI Edward
    36 SUTHERLAND Rory

    37 TROIA Oliviero

  • Deceuninck – Quick Step

    41 ALAPHILIPPE Julian
    42 CAVAGNA Rémi
    43 DECLERCQ Tim
    44 GILBERT Philippe
    45 HODEG Alvaro José
    46 STYBAR Zdenek

    47 VAKOC Petr

  • Bora – Hansgrohe

    51 BUCHMANN Emanuel
    52 ARCHBOLD Shane
    53 BENEDETTI Cesare
    54 BENNETT Sam
    55 GROSSCHARTNER Felix
    56 MÜHLBERGER Gregor

    57 PFINGSTEN Christoph

    Astana Pro Team

    61 FUGLSANG Jakob
    62 BALLERINI Davide
    63 BOHORQUEZ Hernando
    64 HOULE Hugo
    65 IZAGIRRE Gorka
    66 LUTSENKO Alexey

    67 CORT NIELSEN Magnus

  • Cofidis Solutions Credits

    71 BOUHANNI Nacer
    72 ATAPUMA Jhon Darwin
    73 BERHANE Natnael
    74 EDET Nicolas
    75 HANSEN Jesper
    76 ROSSETTO Stéphane

    77 SOUPE Geoffrey

  • Movistar Team

    81 QUINTANA Nairo
    82 ERVITI Imanol
    83 FERNANDEZ Ruben
    84 OLIVEIRA Nelson
    85 SEPULVEDA Eduardo
    86 VALLS Rafael

    87 VERONA Carlos

  • Groupama – FDJ

    91 PINOT Thibaut
    92 BONNET William
    93 GAUDU David
    94 LADAGNOUS Matthieu
    95 MOLARD Rudy
    96 REICHENBACH Sébastien

    97 ROUX Anthony

  • Team Jumbo – Visma

    101 KRUIJSWIJK Steven
    102 EENKHOORN Pascal
    103 HOFSTEDE Lennard
    104 KUSS Sepp
    105 POWLESS Neilson
    106 VAN AERT Wout

    107 WYNANTS Maarten

  • Trek – Segafredo

    111 PORTE Richie
    112 BERNARD Julien
    113 DE KORT Koen
    114 EG Niklas
    115 SKUJINS Toms
    116 STETINA Peter

    117 THEUNS Edward

  • EF Education First

    121 WOODS Michael
    122 BETTIOL Alberto
    123 CLARKE Simon
    124 OWEN Logan
    125 VAN DEN BERG Julius
    126 VAN GARDEREN Tejay

    127 WHELAN James

  • Team Katusha Alpecin

    131 CRAS Steff
    132 DEBUSSCHERE Jens
    133 DOWSETT Alex
    134 GONCALVES José
    135 GUERREIRO Ruben
    136 POLITT Nils

    137 WÜRTZ SCHMIDT Mads

  • Lotto Soudal

    141 LAMBRECHT Bjorg
    142 ARMEE Sander
    143 HAGEN Carl Fredrik
    144 KEUKELEIRE Jens
    145 MARCZYNSKI Tomasz
    146 MERTZ Rémy

    147 VANHOUCKE Harm

  • Bahrain – Merida

    151 COLBRELLI Sonny
    152 FENG Chun Kai
    153 PADUN Mark
    154 PERNSTEINER Hermann
    155 PIBERNIK Luka
    156 TEUNS Dylan

    157 TRATNIK Jan

  • CCC Team

    161 PAUWELS Serge
    162 BERNAS Pawel
    163 DE MARCHI Alessandro
    164 KOCH Jonas
    165 ROSSKOPF Joey
    166 TEN DAM Laurens

    167 ZOIDL Riccardo

  • Team Dimension Data

    171 BOASSON HAGEN Edvald
    172 CUMMINGS Stephen
    173 DE BOD Stefan
    174 DLAMINI Nicholas
    175 JANSE VAN RENSBURG Jacques
    176 VENTER Jaco

    177 VERMOTE Julien

  • Vital Concept – B&B Hôtels

    181 ROLLAND Pierre
    182 BAGOT Yoann
    183 CAM Maxime
    184 COURTEILLE Maxime
    185 GAUTIER Cyril
    186 MANZIN Lorrenzo

    187 PACHER Quentin

  • Wanty – Gobert Cycling Team

    191 MARTIN Guillaume
    192 DE CLERCQ Bart
    193 DEGAND Thomas
    194 DOUBEY Fabien
    195 EIKING Odd Christian
    196 MEURISSE Xandro

    197 MINNAARD Marco

  • Team Arkea – Samsic

    201 BARGUIL Warren
    202 BOUET Maxime
    203 DELAPLACE Anthony
    204 GREIPEL André
    205 LEDANOIS Kevin
    206 MAISON Jérémy

    207 VACHON Florian

  • Team Sunweb

    211 DUMOULIN Tom
    212 FRÖHLINGER Johannes
    213 NIEUWENHUIS Joris
    214 PEDERSEN Casper Phillip
    215 POWER Rob
    216 STORK Florian

    217 TUSVELD Martijn

Critérium du Dauphiné 2019 : le parcours complet et les favoris

De ce dimanche 9 juin jusqu’au 16 juin prochain va se dérouler le Critérium du Dauphiné 2019. Une 71e édition qui apparaît alléchante avec la présence de plusieurs grands noms du peloton, qui chercheront à monter en pression et se rassurer en vue du Tour de France en juillet. Pour tenter de se départager, il y aura huit étapes répartis en 1202,1 kilomètres. L’épreuve sera lancée d’Aurillac et s’achèvera à Champéry (Suisse). Lors de la précédente édition, Geraint Thomas s’était imposé nettement. Adam Yates et Romain Bardet avaient complété le podium.

Tout savoir sur le Critérium du Dauphiné 2019

C’est la répétition générale avant le Tour de France ! Une nouvelle fois, ils seront nombreux parmi les prétendants à vouloir jouer les premiers rôles sur la Grande Boucle à se rendre d’abord sur les routes du Dauphiné. Les grimpeurs vont pouvoir se mettre en valeur mais pas seulement. S’il y a peut-être un peu moins de haute montagne que les dernières années, l’entrée sera directement musclée. Sur la première étape, d’Aurillac à Jussac, les coureurs ne vont pas pouvoir beaucoup se relâcher avec un profil vallonné. C’est aussi le même type de journée qui les attendra certainement le lendemain.

Puis, il y aura une phase intermédiaire comprenant deux étapes accessibles aux sprinteurs et une autre qui permettra aux spécialistes du contre-la-montre de s’illustrer. Une certaine hiérarchie se fera après ces 26,1 kilomètres effectués autour de Roanne. Un exercice solitaire tant apprécié par certains et tant redouté par les autres.

Après, il sera temps d’aborder les trois derniers jours de compétition. Ils seront tous montagneux sans exception avec comme principal juge de paix l’avant-dernière étape. C’est celle-ci qui apparaît comme la plus difficile avec trois difficultés classées en première catégorie et une montée finale en hors catégorie. Mais attention, pour conclure, le tracé court (113,5 km) pourra permettre d’assister à un retournement de situation de dernière minute.

Les principaux favoris

***** Chris Froome
**** Jakob Fuglsang, Adam Yates
*** Thibaut Pinot, Romain Bardet, Nairo Quintana
** Steven Kruijswijk, Dan Martin, Julian Alaphilippe, Emanuel Buchmann
* Tom Dumoulin, Richie Porte, Felix Grosschartner, Wout Poels, David Gaudu

Le profil de la course

Dimanche 9 juin – Etape 1 – Aurillac / Jussac (142 km)

Lundi 10 juin – Etape 2 – Mauriac / Craponne-sur-Arzon (180 km)

Mardi 11 juin – Etape 3 – Le Puy-en-Velay / Riom (177 km)

Mercredi 12 juin – Etape 4 – Roanne / Roanne (26,1 km)

Jeudi 13 juin – Etape 5 – Boën-sur-Lignon / Voiron (201 km)

Vendredi 14 juin – Etape 6 – Saint-Vulbas / Saint-Michel-de-Maurienne (229 km)

Samedi 15 juin – Etape 7 – Sain-Genix-les-Villages / Les Sept Laux-Pipay (133,5 km)

Dimanche 16 juin – Etape 8 – Cluses / Champéry (113,5 km)

Alexis Gougeard en démonstration sur les Boucles de l’Aulne

Déjà lauréat des Boucles de l’Aulne en 2014, Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) vient de remporter cette classique disputée en Bretagne pour la deuxième fois. Après un gros numéro de sa part, le Français s’est permis le luxe de finir en solitaire en prenant le temps de savourer. Il devance son coéquipier Quentin Jauregui alors que Julien El Fares (Delko Marseille Provence) a complété le podium.

Un week-end parfait pour AG2R La Mondiale ! Après avoir remporté le Grand Prix de Plumelec-Morbihan grâce à Benoît Cosnefroy, Alexis Gougeard en a fait de même sur les Boucles de l’Aulne. Sur ces deux épreuves comptant pour la Coupe de France, la formation française a pu s’appuyer sur des coureurs en grande forme. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le vainqueur du jour l’a parfaitement démontré.

C’est même une démonstration qu’a réalisé Gougeard. Parti véritablement en costaud, le Français a creusé un écart important avec les plus proches poursuivants. Pour preuve, son avance à l’arrivée, qui a affiché un peu plus de la minute. En plus, c’est l’un de ses coéquipiers qui a pris la deuxième place, en l’occurrence Quentin Jauregui. Fait rare, AG2R La Mondiale a terminé avec trois de ses coureurs dans le top 4. Aurélien Paret-Peintre a juste été devancé par El Fares, qui a évité un podium 100% terre et ciel.

https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/1135210094604541952

Chad Haga remporte le dernier chrono, Richard Carapaz vainqueur final

Sur la vingt-et-unième et dernière étape de ce Tour d’Italie 2019, Chad Haga (Team Sunweb) a réalisé une sensation en s’imposant à l’issue d’un contre-la-montre de 17 kilomètres effectué autour de Vérone. Meilleur temps en 22’07, l’Américain a fait quatre secondes de mieux que Victor Campenaerts (Lotto Soudal) et six secondes par rapport à Thomas de Gendt (Lotto Soudal). Concernant le classement général final, Richard Carapaz (Team Movistar) a su tenir le choc pour s’adjuger son premier Grand Tour devant Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) et Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) sur les deux autres places du podium.

La 102e édition est désormais terminée. La dernière journée a permis à Chad Haga de se mettre en évidence pour le gain de l’étape. Mais ce qui est à retenir principalement, c’est bien entendu le sacre de Richard Carapaz. L’Equatorien, pas désigné comme un grandissime favori au moment du Grand Départ, a su construire son succès au fil des jours. Vainqueur en prime de deux étapes, il est récompensé comme il se doit de ses trois semaines de course parfaite.

Il fallait pour lui et les autres coureurs terminer le travail sur un contre-la-montre de 17 kilomètres. Celui-ci a débouché sur un résultat étonnant, car Haga a battu notamment Campeanerts le champion d’Europe de l’exercice. Mais encore plus surprenant, c’est d’avoir retrouver Roglic (10e) plus loin que prévu. Une preuve s’il en fallait une que le Slovène sort émoussé de ce Giro et pas aussi fringant que lors des deux premières semaines.

Devancé au général par Carapaz et Nibali au classement général final, ces derniers sont de leur côté monté en puissance au fil des étapes. Une forme ascendante qui leur a permis de se battre pour la victoire finale. La lutte a été belle, mais a tourné en faveur de l’Equatorien. Il est d’ailleurs le premier de cette nationalité à s’imposer dans un Grand Tour d’où le côté historique de cette victoire. Mais encore plus largement, c’est un coureur du continent sud-américain qui a atteint le graal. A 26 ans, il entre dans une nouvelle dimension.

Kristoffer Halvorsen de justesse, Alexander Kristoff gagne le général

A l’occasion de la sixième et dernière étape du Tour de Norvège, un nouveau sprint a permis de départager les coureurs. Mais celui-ci a été particulièrement serré avec Kristoffer Halvorsen (Team INEOS) qui a réglé Cees Bol (Team Sunweb) et Alexander Kristoff (UAE Team Emirates) finissant quasiment sur la même ligne. Pour le Norvégien, troisième du jour, si la victoire n’est pas au bout, celle au général est bien certaine.

Jusqu’au bout, les Norvégiens ont été à la fête sur leur tour national ! Sur la dernière étape, Halvorsen a réussi la même performance que Kristoff et Boasson Hagen précédemment en l’emportant. Pour les rejoindre au palmarès, le coureur du Team INEOS n’a pas dû faiblir dans les derniers mètres. En effet, dans une arrivée se jouant au sprint avec un peloton assez compact, les trois premiers, Halvorsen, Bol et Kristoff dans cet ordre n’ont été séparés que de quelques centimètres.

Pour Halvorsen, cette victoire lui a permis d’engranger des secondes de bonifications qui vont avec. Celles-ci l’ont fait remonter au deuxième rang très proche du vainqueur final Kristoff. Seulement trois secondes les séparent après avoir parcouru six étapes. Kristoff a donc bien fait de finir troisième, car sans être dans le top 3 sur cette arrivée, il aurait perdu sa tunique de leader au profit de son compatriote. C’est la première fois qu’il inscrit son nom au palmarès de cette course par étapes. A noter que Boasson Hagen, triple vainqueur de l’épreuve, a complété ce podium au général.

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VIDÉOS Tour d’Italie 2019 étape 20

Retrouvez les vidéos de la 20e étape du Tour d’Italie 2019 conclue victorieusement par Pello Bilbao (Astana Pro Team). L’Espagnol déjà vainqueur lors de cette édition a été présent dans l’échappée avant de tenir le rythme des principaux favoris dans les derniers kilomètres et faire la différence au sprint. Quant au classement général, Richard Carapaz (Team Movistar) a parfaitement tenu son rang, ce qui lui assure quasiment la victoire finale.

Pello Bilbao, une deuxième victoire en poche

Un Giro plus que réussi ! Vainqueur en fin de première semaine, Pello Bilbao est parvenu à améliorer son bilan en remportant une deuxième étape. Sur la dernière disputée en ligne et redoutée de tous du fait du dénivelé important, le coureur d’Astana a fait belle impression. Membre de l’échappée constituée uniquement de grimpeurs, l’Espagnol s’est retrouvé quasiment toute la journée en tête de course avant de conclure.

A trois kilomètres de l’arrivée environ, c’était pourtant loin d’être gagné sachant que le trio Landa, Carapaz, Nibali est revenu sur lui et quelques autres coureurs. Mais après avoir su s’accrocher, il a alors eu l’occasion de jouer la victoire dans les derniers centaines de mètres. Dans un sprint difficile, Bilbao a mis l’énergie qui lui restait et cela payé pour battre son poursuivant Landa, qui l’a poussé dans ses retranchements.

Alexander Kristoff, le coup double sur son tour national

C’est la journée parfaite que vient de connaître Alexander Kristoff. Le coureur d’UAE Team Emirates a brillé en remportant la cinquième et avant-dernière étape du Tour de Norvège disputée sur 159,7 kilomètres de Skien à Drammen. Le Norvègien a été le meilleur au sprint devant Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step) et Kristoffer Halvorsen (Team INEOS). Une victoire significative, car elle lui permet de prendre les commandes du général à un jour de l’arrivée.

Le coup double pour Alexander Kristoff. Vainqueur d’étape et nouveau leader du classement général, le coureur de 31 ans ne pouvait pas faire mieux sur le Tour de Norvège. Très attendu à domicile, il a su trouver la faille au bout de la cinquième étape après quelques places d’honneur. Sur une journée au scénario classique, tout s’est décanté dans les derniers instants au terme d’un sprint mettant aux prises les plus rapides.

A ce jeu-là, Kristoff s’est montré le plus fort, même si ça s’est joué de très peu par rapport à Hodeg. Le Colombien n’est passé loin d’une deuxième victoire dans cette édition, mais son adversaire avait à cœur de connaître le succès sur cette semaine de compétition. C’est désormais chose faite. En plus, Kristoff va pouvoir se concentrer sur un autre sacré objectif, celui de remporter le général. Réussissant cette performance déjà à trois reprises par le passé, il va être en lice pour améliorer cette statistique. A une étape du terme, il possède une seconde sur son compatriote Boasson Hagen et deux sur l’Italien Affini. Avec 45 coureurs classés en trente secondes, tout peut encore basculer.

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Benoît Cosnefroy s’adjuge avec autorité le Grand Prix de Plumelec-Morbihan

Sur une course âprement disputée, notamment dans les derniers tours de circuit, Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) a parfaitement fini le travail. Faisant parler ses qualités de puncheur et sa pointe de vitesse, il a pris le meilleur sur Jesus Herrada (Cofidis) et Odd Christian Eiking (Wanty – Gobert Cycling Team) les deux seuls coureurs à finir dans le même temps.

Sa belle saison se poursuit ! Après avoir remporté Paris-Camembert, Benoît Cosnefroy s’est à nouveau illustré dans le cadre de la Coupe de France. Le coureur d’AG2R La Mondiale a cette fois-ci remporté le Grand Prix de Plumelec-Morbihan, et de fort belle manière. Alors qu’il y a eu pas mal de mouvements de course dans les derniers kilomètres dont l’attaque à un moment donné de Warren Barguil (Team Arkea-Samsic), c’est finalement en costaud que la différence s’est faite.

Dans la côte de Cadoudal où était jugée l’arrivée, Eiking a été le premier véritablement à hausser le ton. Seuls Herrada et Cosnefroy vont parvenir à le suivre avant de le déborder. Entre l’Espagnol et le Français, cela s’est joué à très peu de choses, mais la puissance du champion du monde espoirs en 2017 a payé. Une troisième victoire professionnelle qui confirme la nouvelle dimension qu’est entrain de prendre le jeune coureur de 23 ans.

Pello Bilbao s’offre une deuxième victoire, Richard Carapaz proche du sacre

Sur la 20e et avant-dernière étape du Tour d’Italie 2019, Pello Bilbao (Astana Pro Team) a réussi à avoir le dernier mot. Une sacrée performance alors que la bataille des favoris a bien eu lieu, et pour preuve, Mikel Landa (Team Movistar) s’est fait seulement battre au sprint. Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) porteur du maillot de la montagne a terminé juste derrière à la troisième place. De son côté, Richard Carapaz (Team Movistar) a été une nouvelle fois solide et est quasiment assuré de la victoire finale dans cette 102e édition devant un certain Vincenzo Nibali (Bahrain Merida).

Dans la dernière étape en ligne du Giro 2019, les grimpeurs ont livré une sacrée bataille. Visant la victoire d’étape, le classement général, voire les deux, ils ont absolument rien gardé sous la pédale. Dans un rythme plus ou moins effréné tout au long de la journée, Pello Bilbao est celui qui est arrivé à franchir la ligne d’arrivée en première position. Pour y parvenir, l’Espagnol n’a pas été avare de ses efforts. D’abord membre de l’échappée, il a vu ensuite dans le final revenir quelques favoris mais a su prendre le dessus dans les derniers mètres au sprint.

C’est pour le coureur d’Astana sa deuxième victoire personnelle dans cette édition et la troisième pour son équipe qui avait brillé aussi par le biais de Dario Cataldo. Pourtant, tout n’a pas été rose pour la formation kazakhe dans cette journée. Son leader Miguel Angel Lopez a perdu plus de temps que prévu, surtout dû à une chute provoquée par un spectateur. Le Colombien a d’ailleurs réagi en frappant sur ce dernier. Distancé à cause de ce malheureux fait de course, il n’est jamais parvenu à faire la jonction. Terminer dans le top 5 ne sera pas possible pour lui. Forcément une déception pour lui après deux podiums l’an dernier au Giro et à la Vuelta (3e), mais sera quand même maillot blanc, leader du classement des jeunes.

Richard Carapaz, une victoire finale toute proche

Chez les favoris, la bagarre s’est engagée dès le Passo Manghen. C’est justement Lopez qui a déclenché les hostilités, et juste Carapaz et Landa ont pu le suivre. Nibali ou Roglic notamment ont pas pu suivre. Mais la tendance ne sera pas similaire en direction de l’arrivée. Particulièrement pour Nibali qui s’est refait la cerise et a été accompagné dans la dernière ascension par le duo de Movistar : Landa et Carapaz.

Ces trois coureurs, malgré le fait d’avoir été battus par Bilbao, ont été les principaux bénéficiaires au général. Mais assurément la plus belle des affaires est réalisée par Carapaz. L’Equatorien a quasiment le Giro en poche. Avec presque deux minutes d’avance sur Nibali, il faudrait un incroyable retournement de situation pour ne pas voir le coureur de Movistar sur la plus haute marche du podium.

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