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Sonny Colbrelli vainqueur du Tour du Piémont, Florian Sénéchal 2e

Au terme d’une édition du Tour du Piémont disputée dans des conditions très peu favorables, la victoire est revenue à Sonny Colbrelli (Bahrain Merida). Tout en puissance, l’Italien s’est imposé avec une belle marge au sprint devant Florian Sénéchal (Quick-Step Floors), qui est allé décrocher la seconde place alors que Davide Ballerini (Androni Giocatolli-Androni) a décroché la troisième place.

Sonny Colbrelli accroche le Tour du Piémont à son palmarès

Un scénario limpide et c’est Sonny Colbrelli qui a eu le fin mot de l’histoire. Comme prévu, le Tour du Piémont s’est terminé par un sprint pour la victoire. Il a tourné en faveur du coureur italien, qui n’a pas laissé beaucoup de chances à ses adversaires d’y croire. Dès que le leader de la formation Bahrain Merida a lancé son effort, la messe était dite. Derrière lui, Florian Sénéchal ou encore Davide Ballerini ont pu seulement se contenter du podium.

Avant ce dénouement, la course a été rendue usante surtout à cause des conditions météo. Dans des conditions humides, un certain écrémage a quand même bien eu lieu. Et le peloton n’a pas montré de réelles difficultés à maîtriser les quelques offensives dont celles d’Andriy Grivko (Team Astana) et Matti Breschel (Team EF Education-First Drapac) aux environs de la dernière heure de course.

Dans le final, les équipiers présents encore dans le peloton ont alors fait le travail pour replacer leurs sprinteurs respectifs. Ce sont ces derniers qui ont ensuite dû finir le travail. Et celui qui l’a fait parfaitement, c’est Sonny Colbrelli, qui vient de remporter sa secondes semi-classique italienne en l’espace d’un mois. A la mi-septembre, il avait remporté aussi au sprint la Coppa Bernocchi. De quoi finir sur une belle note cette saison, qui lui aura permis de cumuler quatre succès dont le plus prestigieux restera la quatrième du Tour de Suisse, une épreuve du World Tour. Cette campagne des courses d’un jour italienne va toucher à son terme, mais en apothéose, avec le Tour de Lombardie, un des cinq Monuments de l’année et dernier grand rendez-vous.

Le chrono olympique de Tokyo 2020 autour du circuit de Fuji

Après avoir laissé planer le suspense, l’Union Cycliste Internationale a dévoilé sur son site internet le tracé des contre-la-montre disputés aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Pour les femmes et les hommes, le départ et l’arrivée sera jugée sur le circuit automobile de Fuji Speedway.

Tokyo 2020 : les épreuves chronométrées annoncées

Du lourd, voire du très lourd ! Voici ce qui attend les différents protagonistes des prochains Jeux Olympiques de Tokyo 2020 sur le contre-la-montre en particulier. Avec un parcours assez vallonné, les coureurs ne devront pas chômer pour espérer acquérir une médaille ou encore mieux avec le titre. Que ce soit les femmes ou les hommes, le même tracé sera emprunté mais la distance effectuée ne sera pas identique.

Pour l’épreuve féminine, il y aura 22,1 kilomètres à faire alors que leurs homologues masculins feront une boucle supplémentaire soit 44,2 kilomètres. Pour témoigner de la difficulté du tracé olympique, le tour équivaut à 423 mètres de dénivelé. Cela risque donc d’être musclé. Mais à part énorme surprise, ça restera une affaire de spécialiste. Anna Van der Breggen, Annemiek Van Vleuten chez les dames ou Tom Dumoulin, Rohan Dennis récent champion du monde notamment chez les hommes seront assurément dans les principaux favoris.

https://twitter.com/UCI_cycling/status/1049917709713108994

https://twitter.com/UCI_cycling/status/1049917519757225985

Sam Bennett plus que jamais leader du Tour de Turquie

Au terme de cette 3ème étape du Tour de Turquie longue de 132,7 kilomètres, c’est l’Irlandais Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) qui s’est imposé dans un sprint massif devant Maximiliano Richeze (Quick-Step Floors) et John Degenkolb (Trek-Segafredo). Il conserve donc le maillot turquoise de leader sur ses épaules.

2ème victoire de suite pour Sam Bennett

Contrairement à celui des deux premières étapes, le profil du parcours entre Fethiye et Marmaris ne semblait pas forcément favorable à une arrivée massive pour sprinteurs. Pourtant, la dernière côte située à dix kilomètres de la ligne ne les a pas fait décrocher, et ce sont donc les maîtres de l’exercice qui se sont disputé la gagne. Sam Bennett a ainsi montré une nouvelle fois sa supériorité, au lendemain de sa belle victoire à Antalya.

Même si les quelques bosses présentes sur le tracé de la 2ème étape du Tour de Turquie pouvaient présager une échappée victorieuse, il n’en a rien été. La seule tentative n’a jamais été vraiment dangereuse, et les sept courageux ont été repris par le peloton à dix kilomètres de l’arrivée. C’est d’ailleurs à ce moment-là que la course s’est animée, dans la dernière montée du jour, non répertoriée au classement de la montagne. Les favoris du général ont tenté de s’attaquer, à l’image des offensives de Diego Ulissi (UAE-Team Emirates), ou encore de Nicolas Roche (BMC). Mais finalement, grâce au travail de leurs équipiers, les sprinteurs ont pu réintégrer le groupe de tête dans la descente, et disputer un sprint massif à l’arrivée. En devançant encore ses principaux adversaires à ce jeu-là, Sam Bennett à pu conforter son maillot de leader, même si son avance de dix secondes sur Maximiliano Richeze reste minime.

Place demain en théorie au grand spectacle, avec l’étape redoutée de tous entre Marmaris et Sleçuk. Comportant trois ascensions répertoriées au classement de la montagne, les cartes devraient être redistribuées à l’issue de cette journée.

Geraint Thomas n’a plus son trophée du Tour de France

Vainqueur de la dernière édition de la Grande Boucle, Geraint Thomas avait reçu sur les Champs-Elysées lors de la traditionnelle cérémonie un trophée destiné au premier du classement général. Ce bien a été depuis volé au Gallois, qui ne l’a plus en sa possession.

Disparition du trophée remporté par Geraint Thomas sur le Tour

Depuis la fin du mois de septembre, la trace du trophée de Geraint Thomas gagné sur le Tour de France a été perdue. Les faits remontent au salon du cycle de Birmingham où le vol s’est produit. La formation Sky qui a officialisé cette nouvelle aujourd’hui avait à l’occasion de cet événement prêté à son fournisseur de vélos Pinarello pour qu’il expose les trophées des dernières victoires en Grand Tour. Cela concernait Christopher Froome pour la Vuelta 2017, le Giro 2018 et donc Geraint Thomas pour le Tour 2018. Ce dernier s’est estimé déçu.

« Il est extrêmement désolant que ce soit arrivé, a déclaré Thomas. Il va sans dire que le trophée n’a qu’une valeur limitée pour celui qui l’a pris, mais il en a une grande pour moi et pour l’équipe. Pourvu que celui qui l’a pris aura la bonté de le rendre. Un trophée c’est important, mais évidemment, ce qui compte le plus ce sont les magnifiques souvenirs de cet incroyable été, et ça, personne ne pourra jamais nous les prendre. »

https://twitter.com/TeamSky/status/1049918121023279105

Julian Alaphilippe forfait pour le Tour de Lombardie

Faisant partie des favoris présumés, Julian Alaphilippe ne prendra pas finalement le départ du Tour de Lombardie cette année. Deuxième la saison passée sur ce Monument, le Français trop fatigué physiquement et mentalement ne se sent pas en mesure d’y jouer un rôle majeur. Sa saison est terminée.

Plus aucune course pour Julian Alaphilippe en 2018

Le 30 septembre dernier, Julian Alaphilippe aura disputé la dernière course de sa saison. A ce moment là, rien ne le laissait présager sachant qu’il restait quelques classiques italiennes à disputer dont surtout le Tour de Lombardie. Une course qui peut convenir à merveille au coureur de Quick-Step Floors. D’ailleurs l’an dernier, sa deuxième place acquise derrière Vincenzo Nibali avait démontré ses réelles capacités et le plaçait comme un potentiel vainqueur à l’avenir. Mais pour le voir ajouter à son palmarès cette épreuve mythique du calendrier, il faudra au minimum attendre une année supplémentaire.

En effet, le Français a préféré mettre dès à présent un terme à sa saison. Vraiment usé, il ne se sent pas en capacité de briller sur un tel événement avec son niveau de forme actuel.

« Je me suis senti très fatigué après les Mondiaux. C’est la bonne décision à prendre. La saison a été très longue, il y avait beaucoup d’objectifs à remplir, qui m’ont fatigué physiquement et mentalement. »

Une année inoubliable

Ce renoncement ne change en tout cas en rien sa formidable saison, la meilleure de sa carrière incontestablement. Fort de succès sur l’ensemble de l’année écoulée, Alaphilippe a notamment accroché à son palmarès deux classiques World Tour la Flèche Wallonne et la Clasica San Sebastian. Sans oublier son merveilleux mois de juillet sur le Tour de France avec deux victoires d’étapes et le gain du maillot à pois.

Son absence enlève du coup un très sérieux prétendant de la liste des potentiels vainqueurs ce samedi. Mais celle-ci reste très fournie avec notamment le champion du monde Alejandro Valverde, Vincenzo Nibali ou encore Thibaut Pinot et Romain Bardet qui seront les deux meilleures chances françaises.

Le français Thibaut Pinot remporte Milan-Turin !

On s’attendait à du grand spectacle à l’arrivée de Milan-Turin, et les coureurs nous ont servi ! Après vingt derniers kilomètres de folie, c’est le français Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) qui s’est imposé au sommet de la colline de Superga, devant le colombien Miguel Ángel López (Astana) et l’espagnol Alejandro Valverde (Movistar).

Thibaut Pinot s’impose en solitaire

Le tracé de la plus ancienne épreuve du calendrier cycliste (créée en 1876) promettait un superbe spectacle dans le final. En effet, l’ascension de la colline de Superga (4,9 km à 9,1% de moyenne) était au programme deux fois dans les vingt derniers kilomètres de la course. C’est logiquement dans la dernière montée que la décision s’est faite entre les favoris, permettant à Thibaut Pinot de s’imposer en solitaire, au lendemain de sa deuxième place sur les Trois Vallées Varésines.

Malgré la présence de Thomas De Gendt dans l’unique échappée du jour, celle-ci n’a pas fait de grosse différence, et les quatre fuyards partis des le premier kilomètre se sont fait rattraper au pied de la première ascension. C’est à partir de là qu’un gros écrémage s’est opéré, ne laissant qu’une trentaine de coureurs dans le coup après la première montée de Superga. Au deuxième passage de cette côte, sous l’impulsion de l’impérial David Gaudu (Groupama-FDJ), un groupe de cinq favoris s’est détaché, avec parmi eux le champion du monde Alejandro Valverde. Mais à un kilomètre de l’arrivée, en voulant se relever, David Gaudu a percuté Miguel Ángel López, laissant une voie royale à son coéquipier et compatriote Thibaut Pinot qui a donc franchi la ligne en solitaire, malgré un gros retour de López.

À l’arrivée à Turin, le français Thibaut Pinot a levé les bras pour la 4ème fois cette année. Au vu de sa condition physique impressionnante, c’est de très bonne augure pour le Tour de Lombardie, son objectif de fin de saison.

Sam Bennett remporte la 2ème étape du Tour de Turquie

Le parcours de 149,6 kilomètres de la 2ème étape du Tour de Turquie était destiné aux sprinteurs. La logique a bien été respectée, et Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) s’est finalement imposé dans un sprint massif, devançant Alvaro Hodeg (Quick-Step Floors) et Simone Consonni (UAE-Team Emirates) respectivement 2ème et 3ème. Le coureur de 27 ans s’est par la même occasion emparé du maillot de leader.

Sam Bennett remporte sa 5ème étape sur un Tour de Turquie

Le profil plat de la 2ème étape du Tour de Turquie entre Alanya et Antalya en faisait une cible des sprinteurs du peloton. Court et peu vallonné, ce parcours s’est donc logiquement terminé en sprint massif, remporté de main de maître par Sam Bennett, déjà victorieux de quatre étapes de cette épreuve en 2017.

Cette étape promise aux sprinteurs n’a laissé aucune chance aux échappées. La seule tentative a parfaitement été contrôlée par l’équipe Quick-Step, en protection du maillot de leader de Maximiliano Richeze (victorieux la veille). Après avoir repris les quatre courageux à 10 kilomètres de la ligne, le peloton s’est tranquillement dirigé vers une arrivée groupée. En l’absence du favori Fernando Gaviria, tombé la veille et victime d’une fracture de la clavicule, c’est donc Sam Bennett qui a déposé au sprint Alvaro Hodeg et Simone Consonni. L’irlandais signe ici sa 5ème victoire de la saison, et prend la tête du Tour de Turquie, 6 secondes devant Richeze.

 

Victoire d’entrée pour Maximiliano Richeze au Tour de Turquie

Pour la première étape de ce 54e Tour de Turquie, c’est bien une arrivée groupée qui a eu lieu comme prévu. Au prix d’un bel effort, Maximiliano Richeze (Quick-Step Floors) est le premier coureur à avoir franchi la ligne d’arrivée, devançant au passage Sam Bennett (Bora Hansgrohe) et Jean-Pierre Drucker (BMC Racing Team). Ce succès lui permet en plus de revêtir le premier maillot de leader de cette édition.

Maximiliano Richeze offre la 70e victoire de la saison à Quick-Step Floors

On pouvait attendre Fernando Gaviria, c’est finalement son fidèle poisson-pilote Maximiliano Richeze qui a raflé la première étape de ce Tour de Turquie. Les deux coureurs de Quick-Step Floors ont d’ailleurs connu des fortunes diverses à l’occasion de cette journée inaugurale. L’Argentin vainqueur après avoir parfaitement maîtrisé son sprint a renoué avec le succès, qui le fuyait depuis le tout début de saison. Sa précédente victoire datant de la quatrième étape du Tour de San Juan, le 24 janvier dernier. Cela représente un bail, mais l’expérimenté coureur de 35 ans davantage habitué à lancer les sprints pour ses leaders n’a pas beaucoup l’occasion de jouer sa carte personnelle. Pour le démarrage du Tour de Turquie, il l’a eu et en a profité pleinement, mais la journée de son équipe n’a pas été parfaite.

Fernando Gaviria quitte prématurément la course

En effet, Fernando Gaviria, absent du sprint massif, a connu une chute dans cette étape qui ne lui a pas permis de défendre ses chances. Visiblement touché en passant la ligne d’arrivée, les inquiétudes à son sujet ont été confirmées avec la révélation d’une fracture de la clavicule. Cela signifie que son Tour de Turquie et par conséquent sa saison est à présent terminée. En plus sur cette journée, il n’aura pas pu voir de près son coéquipier briller et lui voler en quelque sorte la vedette le temps d’un sprint. Derrière, des coureurs comme Bennett et Drucker ont dû se contenter des accessits. Mais eux comme tous les autres sprinteurs voudront prendre leur revanche. Le profil plat du deuxième jour de course entre Alanya et Antalya peuvent leur permettre de s’illustrer à leur tour.

https://twitter.com/wcstats/status/1049633810130903041

Toms Skujins remporte les Trois Vallées Varésines, Thibaut Pinot 2ème 

Au départ de cette 98ème édition des Trois Vallées Varésines (1.HC), c’est Alejandro Valverde qui était au centre de l’attention, participant à sa première course avec le maillot arc-en-ciel de champion du monde sur le dos. Mais au terme d’un parcours de 201,7 kilomètres, et avec des conditions météorologiques idéales, le Letton Toms Skujins (Trek-Segafredo) s’est finalement imposé devant le Français Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) et le Britannique Peter Kennaugh (Bora-Hansgrohe).

Une victoire prestigieuse pour Toms Skujins

En cette fin de saison, le circuit des Trois Vallées Varésines rassemblait les meilleurs coureurs mondiaux. Miguel Ángel López, Romain Bardet, ou encore Primož Roglič étaient au départ de cette course faisant partie des semi-classiques italiennes d’automne précédent le Tour de Lombardie (dernier monument de la saison).

Même si une première mèche a été allumée par cinq coureurs en début d’après-midi, le vrai tournant de la course est arrivé à 54 kilomètres de l’arrivée avec la sortie du peloton d’un groupe de quinze costauds. Malgré l’échec de leur tentative, celle-ci a donné des idées aux autres coureurs, dont les attaques se sont succédé dans les vingt derniers kilomètres (même Valverde s’y est brièvement essayé).                               

Toms Skujins a lui senti le bon coup, et a sauté dans le bon wagon. Un groupe de sept cyclistes à l’avant de la course s’est alors joué la gagne au sprint, et à ce jeu-là, le letton de 27 ans a déposé Thibaut Pinot (revenu dans le final sur l’échappée) et Peter Kennaugh. À l’arrivée à Varèse, Toms Skujins succède donc à Alexandre Geniez, vainqueur de l’épreuve en 2017. C’est le 4ème succès de la saison pour le coureur de la Trek-Segafredo.

Astana signe l’érythréen Merhawi Kudus pour la prochaine saison

Astana continue son mercato réussi ! Après avoir signé Davide Ballerini ou encore les frères Izagirre, l’équipe kazakhe ajoute maintenant le jeune Merhawi Kudus (24 ans) à son effectif pour la saison 2019. L’Erythréen se lance un nouveau défi après trois ans chez Dimension Data.

Merhawi Kudus, un nouveau grimpeur chez Astana

Deux ans après la fin de l’ère Nibali à Astana, l’écurie kazakhe a à nouveau faim de grands tours. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle se donne les moyens de ses ambitions ! Derrière son nouveau jeune leader Miguel Ángel López (3ème du Giro et de la Vuelta en 2018), l’équipe Astana se construit une solide base de coureurs de qualités.

Le dernier en date est donc Merhawi Kudus, champion d’Érythrée sur route en titre, et grimpeur très prometteur. 31ème du dernier Tour d’Espagne, Kudus avait en 2017 remporté le maillot de meilleur jeune sur le Tour d’Oman (4ème au classement général). Alexandr Vinokurov, le directeur général d’Astana voit en lui « un coureur ambitieux », et explique que Merhawi Kudus « est un grimpeur, mais possède de bonnes qualités dans les courses contre-la-montre ».

Je suis très excité d’arriver chez Astana pour la saison 2019. C’est une immense opportunité pour moi, car Astana est une des plus grandes équipes cyclistes au monde. J’espère avoir la chance de m’améliorer et d’apprendre beaucoup de choses […], je suis très heureux de rejoindre ce beau projet.

Soren Kragh Andersen vainqueur du nouveau Paris-Tours

La nouvelle version de Paris-Tours avec ses chemins de vignes a tenu toutes ses promesses. Au terme d’une course animée, Soren Kragh Andersen (Team Sunweb) a remporté en solitaire la 112e édition de la classique des feuilles mortes. Derrière le Danois, à 25 secondes, Niki Terpstra (Quick-Step Floors) et Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) ont fini respectivement à la deuxième et troisième place.

La nouvelle version de Paris-Tours sourit à Soren Kragh Andersen

Paris-Tours a trouvé son nouveau patron ! Il s’agit de Soren Kragh Andersen, qui aura été très impressionnant tout au long de cette 112e édition. Celle-ci était en plus très particulière, car les coureurs devaient affronter un tout nouveau parcours. Toutes les difficultés étaient regroupées dans les 60 derniers kilomètres avec plusieurs côtes à passer, mais surtout des chemins de vignes, qui étaient une grande nouveauté. Ce durcissement du tracé s’est très largement vu sur le scénario de la classique des feuilles mortes.

Le peloton a rapidement perdu beaucoup d’éléments, et ils étaient déjà peu nombreux à pouvoir encore espérer s’imposer à cinquante kilomètres du terme. De multiples cassures se sont opérées, et les plus forts se sont détachés logiquement à l’avant. Très forts, Niki Terpstra et Soren Kragh Andersen ont été les deux coureurs à faire une première véritable différence. Partis quasiment ensemble, ils vont très bien collaborer rendant toute jonction de l’arrière très difficile. Mais un coureur est parvenu à faire cette performance. Benoît Cosnefroy, champion du monde espoirs l’an passé, est rentré après un très bel effort et a bouché seul une trentaine de secondes. Le Français, qui a déjà dépensé beaucoup d’énergie sur cette action, ne va pas passer énormément de relais par la suite.

En cause, un groupe de poursuivants de trois coureurs où a été notamment présent son coéquipier Oliver Naesen, un des principaux favoris de l’épreuve. Cependant, le Belge accompagné de Sep Vanmarcke (Team EF Education First-Drapac) et Valentin Madouas (Groupama-FDJ) n’arriveront jamais à revenir. Ils seront même rejoints dans les derniers kilomètres dans Tours par Philippe Gilbert (Quick-Step Floors) et Tiesj Benoot (Lotto Soudal) qui ont été tous les deux malchanceux en crevant dans un des chemins de vignes.

Mais c’est bien devant, avec une minute environ d’écart, que la victoire s’est jouée. Entre Kragh Andersen, Terpstra et Cosnefroy, l’action décisive s’est déroulée à 10 kilomètres de la fin. Un moment choisi par le Danois du Team Sunweb d’attaquer, profitant en même temps de la mésentente entre ses deux adversaires. Il ne va plus jamais être rattrapé et finir en solitaire dans l’avenue Grammont, lieu d’arrivée de cette mythique classique du calendrier. Après avoir fait deuxième l’édition précédente, seulement battu par Matteo Trentin, Kragh Andersen a confirmé que Paris-Tours lui allait à merveille. Et le parcours modifié n’y a rien changé.

https://twitter.com/ParisTours/status/1048949020222279680

Bauke Mollema remporte en solitaire le GP Bruno Beghelli

Habitué davantage aux places d’honneur cette saison, Bauke Mollema est arrivé à s’imposer sur le GP Bruno Beghelli au terme d’un joli baroud en solitaire. Le Néerlandais a devancé de quelques secondes un peloton amoindri réglé par Carlos Barbero (Team Movistar) et Manuel Belletti (Androni Giocattoli).

Une victoire pleine de panache pour Bauke Mollema

A force de tourner autour, il y est enfin arrivé. Toujours placé mais jamais vainqueur lors de ses dernières apparitions cette saison et notamment sur la Vuelta, Bauke Mollema a trouvé l’ouverture à l’occasion du GP Bruno Beghelli. Fidèle à sa réputation d’attaquant, le Néerlandais a de nouveau essayé de se porter à l’avant dans le moment fatidique de la course. Et c’est seulement dans les derniers kilomètres que le coureur de Trek-Segafredo s’est détaché seul. Derrière, la mésentente a régné profitant de ce fait à Mollema qui n’a pas manqué cette opportunité.

Le peloton qui a pour sa part perdu pas mal d’éléments n’a pas pu faire la jonction malgré l’effort de quelques équipiers. Battus, tous les coureurs derrière Mollema ont seulement pu s’expliquer pour la deuxième place à quelques longueurs du lauréat du jour. Carlos Barbero et Manuel Belletti se sont contentés des deux places restantes sur le podium. Pour le Néerlandais, vainqueur de cette semi-classique italienne, cette victoire arrive à point nommé alors que la précédente datait déjà de mars dernier, c’était sur la deuxième étape de la semaine Coppi et Bartali. Une chose est sûre, c’est bien l’Italie qui lui aura apporté le plus de satisfactions en 2018.

https://twitter.com/laflammerouge16/status/1048940605668298757

https://twitter.com/CiclismoInter/status/1048941936655126528

Hugo Hofstetter vainqueur final de la Coupe de France 2018

A l’issue de la 15e et dernière manche de la Coupe de France, le Tour de Vendée, remporté par Nico Denz (AG2R La Mondiale), un autre coureur a été honoré. Hugo Hofstetter (Cofidis) a réussi à conserver la tête au classement général pour aller remporter l’édition 2018. Une belle consécration pour l’Alsacien de 24 ans.

Hugo Hofstetter premier de la Coupe de France 2018

Une très belle ligne au palmarès. C’est ce que vient d’inscrire ce week-end Hugo Hofstetter en marge du Tour du Vendée qui clôturait cette année la Coupe de France cycliste. Au terme de quinze courses et d’une épopée commencée il y a plus de huit mois du côté du GP de la Marseillaise, c’est le coureur de Cofidis qui est parvenu à récolter le plus de points malgré aucune victoire. Plus régulier que l’ensemble de ses adversaires, l’Alsacien a su faire la différence assez tôt dans la saison avant de pouvoir gérer son écart avec Samuel Dumoulin son dauphin et qui représentait la plus grand menace.

D’ailleurs dans cette dernière course pour Cofidis, le but était simple. C’était de laisser filer le plus de monde possible à l’avant pour que les gros points ne soient pas pris par le coureur d’AG2R La Mondiale, qui pouvait encore espérer lui passer devant. Cette mission a été largement réussi, permettant du même coup à Hofstetter de remporter cette distinction prestigieuse. A 24 ans, il rafle pour la première fois de sa carrière la Coupe de France et succède au palmarès à Laurent Pichon (Fortuneo Samsic), le précédent lauréat. C’est aussi le vainqueur du classement des jeunes, alors que Cofidis s’est adjugé le classement par équipes. Cette formation qui a pris l’habitude de briller dans cette compétition a enlevé pour la septième fois le général avec autant de coureurs différents.

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/1048593643936907264

Classement individuel Coupe de France 2018 – Top 10

1 – Hugo Hofstetter (Cofidis) 151 pts ; 2 – Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) 121 pts ; 3- Christophe Laporte (Cofidis) 103 pts ; 4 – Lilian Camejane (Direct Energie) 89 pts ; 5 – Guillaume Martin (Team Wanty Groupe-Gobert) 88 pts ; 6 – Andrea Pasqualon (Team Wanty Groupe-Gobert) 86 pts ; 7 – Julien Simon (Cofidis) 85 pts ; 8 – Silvan Dillier (AG2R La Mondiale) 74 pts ; 9 – Kévin Le Cunff (St Michel-Auber 93) 73 pts ; 10 – Valentin Madouas (Groupama-FDJ) 68 pts

Paris-Tours rend hommage à Jimmy Duquennoy décédé cette semaine

Avant de prendre le départ de cette 112e édition de Paris-Tours, l’ensemble des coureurs engagés ainsi que l’ensemble de l’organisation a honoré Jimmy Duquennoy. Une minute de silence s’est tenue en mémoire du coureur belge de la formation WB-Aqua Protect-Veranclassic victime d’un arrêt cardiaque et décédé dans la nuit de vendredi à samedi.

Jimmy Duquennoy mort, le peloton de Paris-Tours en deuil

Il y a des journées qui sont plus particulières que d’autres. Ce 7 octobre 2018 l’est forcément avec un coureur qui est dans tous les esprits. Jimmy Duquennoy, qui a perdu la vie ces derniers jours commençait depuis peu sa carrière professionnelle et n’avait que 23 ans. Encore en course mercredi dernier, il laisse évidemment un vide comme ce fut le cas avec Michael Goolaerts mort sur Paris-Roubaix en avril dernier.

C’est dans cette atmosphère logiquement pesante qu’ démarré ce Paris-Tours a été pris. Avant que le peloton s’élance dans Chartres pour le départ fictif, une minute de silence a eu lieu pour honorer la mémoire de Duquennoy, dont le destin a été brisé brutalement. Ensuite, la course a repris ses droits, mais assurément quoi qu’il arrive cette 112e édition gardera une saveur spéciale. A noter également que WB-Aqua Protect-Veranclassic, l’équipe de Duquennoy, qui était initialement inscrite pour participer à la classique des feuilles mortes s’est finalement désistée.

Nico Denz ouvre son palmarès au Tour de Vendée

Au terme d’une course usante disputée dans des conditions météorologiques difficiles, Nico Denz (AG2R La Mondiale) est allé décrocher le succès dans le Tour de Vendée. Vainqueur de la dernière manche de la Coupe de France cette saison, l’Allemand s’est débarrassé au sprint des surprenants Lennert Teugels (Cibel – Cebon) et Gian Friesecke (Team Vorarlberg Santic).

Première victoire pro de Nico Denz en Vendée

Un jour inoubliable ! Jamais lauréat de la moindre course à 24 ans, Nico Denz a réussi à sortir une grosse prestation lors du Tour de Vendée pour enfin connaître les joies du succès. Si cela a été loin d’être simple, sa bonne condition physique lui a permis de dompter tous les éléments pour avoir le dernier mot. Dans le même temps, sa formation AG2R La Mondiale a fini de la meilleure des manières cette édition 2018 de la Coupe de France.

Aujourd’hui, c’est bien la puissance qui a parlé. Sur un parcours du Tour de Vendée rendue difficile à cause de la pluie mais surtout du vent, il était impossible de se cacher. Les faiblesses de certains coureurs allaient immédiatement ressortir. C’est pourquoi assez loin de l’arrivée, la course s’est décantée. Pour donner un ordre d’idée, il n’était qu’une trentaine à pouvoir encore espérer s’imposer à environ cinquante kilomètres de l’arrivée. Cela démontre à quel point la course fut animée. Et l’écrémage s’est poursuivi dans les derniers dizaines de kilomètres. Présent dans un groupe de sept coureurs qui a pris peu à peu ses aises, Nico Denz était notamment accompagné de Jonathan Hivert (Direct Energie). Il était acté que le vainqueur serait dans ce groupe à quelques kilomètres du terme.

Dans le circuit final, la différence s’est faite au niveau de la fraîcheur physique de chacun. Plus en jambes, le trio Denz-Teugels-Friesecke s’est détaché pour ensuite se disputer la première place au sprint. A ce jeu-là, l’Allemand, un ton au-dessous, a devancé ses deux jeunes adversaires, qui ont bien failli créer la sensation. Après être passé près lors d’une étape du Giro de cette année, seulement battu par Matej Mohoric, Denz a enfin atteint son graal. De quoi finir la saison sur une très belle note.

Alessandro De Marchi auteur d’un gros numéro au Tour d’Emilie

Sorti à environ 20 kilomètres de l’arrivée, Alessandro de Marchi (BMC Racing Team) a résisté jusqu’au bout pour aller s’offrir la victoire au Tour d’Emilie. L’Italien a remporté en solitaire cette 101e édition de la semi-classique italienne devant Rigiberto Uran (Team EF Education First-Drapac) et Dylan Teuns (BMC Racing Team). A noter aussi que Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) et Romain Bardet (AG2R La Mondiale) ont pris la 5e et 6e place.

Alessandro De Marchi surprend tous les favoris

Celle-ci, il ne l’aura pas volé ! Au prix d’un très bel effort solitaire dans le final du Tour d’Emilie, Alessandro De Marchi a inscrit une ligne supplémentaire à son palmarès. Jamais encore vainqueur d’une course d’un jour, il a désormais mis fin à cette statistique et de quelle manière. Loin d’être un favori au vu du très joli plateau présent dans cette épreuve, l’Italien a su prendre des risques en anticipant dans les derniers tours de circuit et aller jusqu’au bout.

Alors qu’une première échappée partie plus tôt dans la journée a pris plusieurs minutes d’avance, c’est véritablement dans la dernière heure de course que les choses sérieuses ont débuté. Avec la montée de San Luca à Bologne qui devait être grimpée à plusieurs reprises, le peloton a progressivement perdu beaucoup d’éléments. Mais pas Alessandro De Marchi, qui a comme à son habitude montré un tempérament offensif, bien en lui a pris au vu du résultat obtenu à l’arrivée. Essayant de devancer d’éventuelles attaques des principaux favoris, l’Italien est donc parti dans une sacrée aventure. Pas forcément le coureur le plus surveillé, il a profité de ce statut pour prendre plusieurs dizaines de secondes de marge. Certains contre-attaquants comme Matej Mohoric (Bahrain-Merida) et Alexandre Geniez (AG2R La Mondiale) ont essayé de revenir sur lui, mais sans succès.

Le peloton amoindri a aussi eu toutes les peines du monde à se rapprocher d’un De Marchi, visiblement dans une très bonne journée. A force que derrière ça s’observe, il était trop tard pour revenir au moment d’aborder la dernière ascension de San Luca où l’arrivée était jugée au sommet. Pourtant, Michael Woods, Rigoberto Uran et Dylan Teuns ont bien essayé de revenir, mais cela n’a pas suffi. Déjà vainqueur d’une étape sur la dernière Vuelta, De Marchi vit une très belle fin de saison. Et ce n’est peut-être pas fini. Quatre courses en Italie sont programmées d’ici le Tour de Lombardie, soit autant d’occasions de s’illustrer à nouveau.

https://twitter.com/pasiociclismo/status/1048581548159717377

Remco Evenepoel en Amérique du Sud pour le début de saison 2019

Récent double champion du monde chez les juniors à Innsbruck, Remco Evenepoel passera directement à l’échelon professionnel l’année prochaine. Celui qui évoluera sous les couleurs de Quick-Step Floors effectuera ses grands débuts à l’occasion du Tour de San Juan, une course par étapes disputée en Argentine.

Le Tour de San Juan, première course pro de Remco Evenepoel

A peine 18 ans, mais déjà fortement attendu. Les récentes performances époustouflantes de Remco Evenepoel aux mondiaux avec deux titres à la clé lui ont permis de voir sa notoriété montée en flèche. Les commentaires déjà dithyrambiques à son sujet font peser sur lui une certaine pression qu’il va falloir désormais assumer. Tellement précoce, le Belge va passer directement des juniors aux pros sans passer par la catégorie juniors. Engagé par l’équipe Quick-Step Floors, sa première course ne tardera pas à arriver durant la saison 2019.

Dès la fin janvier, Remco Evenepoel sera sur le pont, et plus précisément en Argentine. A part changement de dernière minute ou blessures quelconques, il devrait disputer le Tour de San Juan comme l’annonce le Het Nieuwsblad. Ce sera la première occasion de l’apercevoir au plus haut niveau. Assurément, ses performances seront scrutées de près. Mais son séjour en Amérique du Sud ne s’arrêtera pas là. Après le Tour de San Juan, il prendra part la Colombia Oro y Paz, une autre course par étapes, qui a vu le jour cette année. Concernant le reste de sa programmation, aucune autre précision n’a été apportée.

Les Championnats du monde 2022 organisés par l’Australie

En 2022, les Championnats du Monde seront disputés en Australie, dans la ville de Wollongong. C’est l’Union Cycliste Internationale (UCI) qui a révélé cette nouvelle.

A LIRE AUSSI : Retour sur les mondiaux d’Innsbruck 2018

L’Océanie à l’honneur pour un prochain Championnat du monde

Après avoir officialisé les lieux des éditions 2019, 2020 et 2021 des Championnats du monde, celui pour 2022 vient d’être révélé à son tour. Et ce sera l’Australie qui va être le théâtre de l’une des plus grandes courses au monde. A Wollongong, une ville côtière situé à 90 kilomètres au sud de Sydney, quelques uns des meilleurs coureurs mondiaux partiront à la conquête du maillot arc-en-ciel. Le président de l’UCI David Lappartient a par ailleurs confirmé que le continent africain accueillera ce même événement trois plus tard, soit en 2025. Ce sera une première dans toute l’Histoire de la compétition.

« Notre événement annuel phare se tiendra à nouveau hors d’Europe, après cinq éditions organisées sur ce continent. Cela démontre que nos Championnats du monde sont devenus véritablement universels, non seulement au niveau de leur participation, mais également de leur localisation. Ce caractère global sera renforcé avec leur tenue en Afrique en 2025. »

Les lieux des prochains Championnats du monde :

2019 : Yorkshire (Grande-Bretagne).
2020 : Cantons de Vaud et Valais (Suisse).
2021 : Flandres (Belgique).
2022 : Wollongong (Australie).
2023 : Indéterminé. La France est candidate.
2024 : Suisse alémanique.
2025 : Afrique.

https://twitter.com/UCI_cycling/status/1048271616428273664

La der (ou presque) de Sylvain Chavanel sur Paris-Tours dimanche

Dimanche se tiendra la 112ème édition de Paris-Tours, une course d’un jour classée 1.HC. Si Arnaud Démare (Groupama-FDJ) affiche ses volontés de victoire depuis plusieurs jours, l’événement est pourtant ailleurs. En effet, ce sera surtout le théâtre de la dernière course en ligne professionnelle du vétéran français de 39 ans Sylvain Chavanel (Direct Énergie), après 18 ans de carrière au plus haut niveau.

Clap de fin pour Sylvain Chavanel

Le sentiment qu’une page se tourne, c’est sûrement ce que ressentira tout fan de cyclisme lorsque Sylvain Chavanel franchira la ligne d’arrivée de Paris-Tours.Dimanche, le coureur de l’équipe vendéenne bouclera ainsi sa dernière course en ligne sur le circuit professionnel, après une carrière pleine de records et d’émotions.

Il faut dire que le fidèle de Jean-René Bernaudeau est l’homme de tous les records ! Sextuple champion de France du contre-la-montre, Sylvain Chavanel est surtout l’homme de la Grande Boucle : avec 18 Tour de France au compteur, il est le seul coureur au monde à en avoir terminé autant.

« Je n’ai pas l’impression d’arrêter ! J’ai un programme habituel. Mais je m’y suis préparé. Depuis que j’ai décidé d’arrêter le vélo, mentalement, il y a un certain relâchement. C’est de plus en plus dur. La motivation disparaît de jour en jour »

Au vu du plateau de rêve (Philippe Gilbert, André Greipel, ou encore Dylan Groenwegen), des grandes ambitions d’Arnaud Démare, et de l’émotion que va susciter cette journée, on peut s’attendre à une sacré après-midi !

https://twitter.com/chava_sylvain/status/1048246978642137088

Le coureur belge Jimmy Duquennoy est mort

Le cyclisme est en deuil. Cette grande famille a perdu l’un de ses membres. Ce matin, l’équipe WB-Aqua Protect-Veranclassic a annoncé la terrible nouvelle du décès de l’un de ses coureurs, en l’occurrence Jimmy Duquennoy. Mort inopinément vendredi soir à son domicile, il avait seulement 23 ans.

Jimmy Duquennoy n’est plus de ce monde

Que la vie peut être cruelle à certaines occasions ! Le monde du cyclisme a malheureusement appris une nouvelle dont elle se serait bien passée. C’est celle de l’annonce de la mort de Jimmy Duquennoy, qui était coureur professionnel dans la formation Continental Pro WB-Aqua Protect-Veranclassic. C’est d’ailleurs cette dernière qui a communiqué cette information à travers les réseaux sociaux. Evidemment depuis la publication parue en fin de matinée, les messages de compassion et de condoléances affluent.

Victime d’un arrêt cardiaque dans la nuit de vendredi à samedi chez lui, il n’a pas pu être sauvé, laissant derrière lui un grand vide. Jimmy Duquennoy commençait à peine sa carrière professionnelle. C’était seulement sa troisième saison à ce niveau et était même encore engagé dans une course il y a trois jours seulement. Le mercredi 3 octobre aura été sans le savoir sa dernière compétition, c’était le Sparkassen Münsterland Giro disputé en Allemagne. Cette affreuse nouvelle n’est pas sans rappeler le décès il y a quelques mois d’un autre coureur belge Michael Goolaerts (Verandas Willems – Crelan), qui avait perdu la vie alors qu’il courait sur Paris-Roubaix.

L’équipe WB-Aqua Protect-Veranclassic a appris samedi matin la terrible et insupportable nouvelle du décès son coureur…

Publiée par WB-Aqua Protect-Veranclassic Pro Continental Team sur Samedi 6 octobre 2018

Tanguy Turgis obligé de stopper sa carrière de coureur cycliste

C’est une véritable mauvaise nouvelle. Jeune espoir du cyclisme français, Tanguy Turgis ne pourra plus participer à la moindre compétition. En cause, une malformation cardiaque qui lui a été détectée et qui est incompatible avec la pratique du sport de haut niveau.

Tanguy Turgis arrête de courir

Un destin brisé. Seulement 20 ans mais déjà une fin de carrière annoncée. Cet arrêt précipité qui concerne Tanguy Turgis est dû à un problème de santé, qui ne lui permet pas de poursuivre à un tel niveau une activité physique. Le communiqué plein d’émotion de son équipe Vital Concept précise d’ailleurs qu’une alerte avait été connu suite à la Famenne Ardenne Classic. Transporté dans l’hôpital de Marche-en-Famenne, il s’est ensuite retrouvé au CHU de Rennes où le terrible diagnostic est tombé.

Sa carrière à peine commencé est d’ores et déjà finie. Et pourtant, le cadet de la fratrie Turgis avait déjà montré de belles choses pour sa première année complète chez les professionnels. Signant sa meilleure performance sur la Handzame Classic (1.HC) avec une huitième place à la clé, c’est surtout sur Paris-Roubaix qu’il a montré de belles choses. Pour sa première participation à l’Enfer du Nord, le jeune francilien est arrivé au 42e rang. Un résultat qui était très prometteur pour les années à venir. Mais cette opportunité ne se représentera plus. Très touché, la réaction de Tanguy Turgis a été publié par son équipe Vital Concept.

« Les médecins ont malheureusement confirmé ce que je redoutais depuis le test d’effort effectué lundiJe souffre d’une anomalie susceptible de s’aggraver avec le temps et il est interdit de prendre le moindre risque. Même si je pourrai encore rouler à allure modérée et partager quelques sorties avec mes proches, je ne peux plus faire de sport de haut-niveau et c’est comme si tout s’écroulait. Cette nouvelle va changer ma vie. C’est dur à accepter car j’aime le vélo par-dessus tout et j’ai un peu l’impression d’abandonner mes frères… » 

https://twitter.com/VitalConcept_CC/status/1048277758957277184

Les premières courses du champion du monde Alejandro Valverde en Italie

Vainqueur de la course en ligne des Championnats du monde disputés à Innsbruck dimanche dernier, Alejandro Valverde va bientôt étrenner son maillot arc-en-ciel en compétition. Dès la semaine prochaine, mardi, l’Espagnol sera au départ des Trois Vallées Varésines avant de prendre part le lendemain à Milan-Turin puis au Tour de Lombardie le 13 octobre pour terminer la saison.

Alejandro Valverde, rentrée du champion du monde en Italie

Plus que quelques jours d’attente. Après avoir triomphé lors du championnat du monde, il est temps pour Alejandro Valverde de faire ses premières compétitions avec son tout nouveau maillot distinctif. Et c’est en Italie qui le portera pour la toute première fois lors d’une course. Ce sera à l’occasion des Trois Vallées Varésines, épreuve réputée pour être une préparation au Tour de Lombardie, dernier Monument de la saison cycliste.

Après cette rentrée tant attendue, Valverde enchaînera directement la journée suivante en étant au départ de Milan-Turin avant de faire bien évidemment le Tour de Lombardie. Sur ses trois courses d’un jour, mais particulièrement la dernière d’entre elle, il sera à coup sûr très surveillé. Faire le doublé la même année championnat du monde plus Tour de Lombardie le placerait encore dans une autre catégorie. C’est dire l’enjeu dans cette fin de saison, même si elle est déjà largement une réussite pour l’Espagnol, qui semble plus fort que jamais à 38 ans.

Reste à voir dans quel état physique va se retrouver Valverde au moment d’aborder ces épreuves italiennes. Sera-t-il au maximum de son potentiel ? En tout cas, il le faudra s’il veut espérer un quelconque, car tous les adversaires rêvent de battre le champion du monde en confrontation directe. Mais attention, au coureur de la Movistar, qui a prouvé par le passé sa capacité à briller notamment sur le Tour de Lombardie. Deuxième en 2013 et 2014, il lui reste une marche à gravir pour ajouter un deuxième Monument après Liège-Bastogne-Liège à son palmarès.

https://twitter.com/Movistar_Team/status/1048138735550967808

Pierre Latour de retour à la compétition samedi pour le Tour d’Émilie

Après deux mois d’absence, Pierre Latour (AG2R La Mondiale) fera son retour à la compétition samedi, pour le Tour d’Émilie (épreuve classée 1.HC). Blessé depuis le 4 août dernier lors de la Clasica San Sebastian, l’originaire de la Drôme est donc remis de sa fracture non déplacée de la huitième vertèbre dorsale.

Pierre Latour en Italie pour le Tour d’Émilie

Nous avions quitté le maillot blanc du denier Tour de France quelques jours après l’arrivée de la course à Paris. Une semaine plus tard, lors de la célèbre Clasica San Sebastian (sorte d’épilogue de la Grande Boucle), Pierre Latour avait été entraîné dans une impressionnante chute à 20 kilomètres de l’arrivée. Celle-ci avait fait beaucoup de casse dans le peloton, puisque Mikel Landa, Egan Bernal, ou encore Tony Gallopin s’étaient blessés à cette occasion, les privant de mondiaux.

Deux mois plus tard, à l’occasion du Tour d’Émilie, l’équipier de luxe de Romain Bardet sera donc de retour, et pourra épauler son leader sur les routes italiennes. Cependant, il a logiquement expliqué qu’il manquait de repères et ne pouvait pas vraiment estimer son état de forme

« après deux mois sans courir, je ne sais pas trop où je vais me situer par rapport aux autres coureurs. »

En revanche, un autre coureur d’AG2R La Mondiale, Alexis Vuillermoz, a du lui renoncer à participer à ce week-end de course en Italie pour cause de maladie.

https://twitter.com/AG2RLMCyclisme/status/1047880247885094912

Gianni Moscon reste le maître incontesté du chrono en Italie

Au terme des 41 kilomètres du championnat d’Italie du contre-la-montre disputé à Cavour dans le Piémont, Gianni Moscon est parvenu à conserver son titre. Le coureur du Team Sky a devancé Filippo Ganna (UAE Team Emirates) alors que Fabio Felline (Trek-Segafredo) a terminé à la troisième place.

Gianni Moscon garde la tunique italienne sur le contre-la-montre

Cette édition du championnat d’Italie du contre-la-montre aura tenu toutes ses promesses. Le titre tant convoité a mis du temps à tourner en faveur du vainqueur final Gianni Moscon. Le cinquième des derniers Championnats du monde qui partait à la défense de son titre a été longtemps inquiété par son dauphin Filippo Ganna. L’ancien champion du monde de la poursuite individuelle a en effet possédé un long moment le meilleur chrono, possédant même 19 secondes de marge au passage du second intermédiaire. Mais la fin de parcours lui a été fatale.

Gianni Moscon, qui est parvenu à maintenir un très bon rythme a refait entièrement son retard et est même repassé devant. Avec un chrono final de 48 minutes et 22 secondes, il a effectué la meilleure marque, mais de justesse. Deux secondes lui ont suffi pour subtiliser le titre national à Ganna, son plus sérieux rival. Derrière, le podium a été complété par Felline, qui a fini beaucoup plus loin, à près d’une minute. Cette course confirme une nouvelle fois la fin de saison en trombe de Moscon, qui enchaîne les très bonnes performances. Ces dernières semaines, il s’était déjà imposé sur la Coppa Agostoni et le Tour de Toscane et avait aussi terminé à la troisième place de la Coppa Sabatini.

De Gendt et Wellens s’élanceront pour un périple de 1 000 kilomètres

Après avoir disputé le Tour de Lombardie le 13 octobre prochain, De Gendt et Wellens se lanceront dans un défi assez particulier. Pour rentrer en Belgique, ils partiront de Lombardie et feront entièrement le parcours en vélo, soit plus d’un millier de kilomètres à effectuer en perspective.

De Gendt et Wellens, de la Lombardie à la Belgique

Thomas De Gendt et Tim Wellens seront au départ du Tour de Lombardie pour la formation Lotto Soudal. Mais c’est plutôt leur défi après la classique italienne qui retient particulièrement l’attention. En effet, après avoir terminé le dernier Monument de la saison, les deux belges n’emprunteront par la voie de la facilité pour rentrer chez en Belgique. Ils ne prendront ni train ou avion, mais feront le parcours à vélo. C’est à peu près 1 000 kilomètres qui les attend divisés en six étapes. 

Ce sera une manière spéciale pour le duo belge de finir cette saison. A l’heure actuelle, tout est déjà prêt. Thomas De Gendt l’a confirmé à travers un tweet publié cette semaine. «Les étapes ont été déterminées, les hôtels réservés, la quantité de bagages testée»

Les six étapes effectuées par le duo De Gendt-Wellens : Como (Italie) – Fluelen (Suisse) sur 183,35 km ; Fluelen – Saint-Louis (France) sur 150,85 km ; Saint-Louis (France) – Luneville (France) sur 191 km ; Luneville (France) – Gonderange (Luxembourg) sur 156,53 km ; Gonderange (Luxembourg) – Chevron (Belgique) sur 120,83 km ; Chevron (Belgique) – Semmerzake (Belgique) sur 200 km.