Retrouvez les vidéos de l’Amstel Gold Race 2018. La 53e édition de la première des classiques ardennaises s’est terminée par la victoire de Michael Valgren (Astana). Son second succès de la saison après l’Omloop Het Nieuwsblad à la fin février. Le Danois a battu notamment Roman Kreuziger (Mitchelton-Scott) et Enrico Gasparotto (Bahrain Merida).
Michael Valgren ajoute l’Amstel Gold Race à son palmarès
Le plus fort physiquement n’a peut-être pas gagné sur l’Amstel Gold Race 2018, mais le meilleur tactiquement assurément. Michael Valgren a su être malin dans le final pour aller filer vers la victoire et empocher cette classique ardennaise. Présent dans le groupe de tête avec les Sagan, Valverde, Alaphilippe, le Danois a porté une offensive à deux kilomètres de l’arrivée qui s’est avérée ensuite décisive. Au sprint, il a fait de Roman Kreuziger le seul coureur qui l’accompagnait une formalité, confirmant un peu plus sa belle saison. Ils sont peu nombreux à pouvoir se targuer d’avoir remporté en 2018 deux courses de la dimension de l’Omloop Het Nieuwsblad et l’Amstel Gold Race. Une performance réalisée par les coureur de 26 ans, qui continue de progresser à pas de géant.
Dulundi 16 au vendredi 20 avril se déroulera le Tour des Alpes, connu pour être l’une des courses par étapes les plus montagneuses de la saison. La 42e édition sera encore une fois réservée aux meilleurs grimpeurs. Il n’y aura pas une seule journée sans le moindre col à franchir. Parmi les coureurs et équipes engagés, du très lourd devrait se livrer bataille pour la victoire finale. Chris Froome (Team Sky), Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) ou encore Fabio Aru (UAE Team Emirates) vont s’affronter dans les sommets italiens et autrichiens. A un peu plus de deux semaines du Giro, d’autres coureurs favoris ou outsiders vont vouloir également se démarquer. Retrouvez ci-après la liste des coureurs engagés et favoris.
Avec le Tour des Alpes qui démarre, c’est aussi la sensation qu le Giro approche à grands pas. Un certain nombre de coureurs qui prendront le départ de cette course par étapes seront aussi du côté de Jérusalem (Israël) au début du mois de mai pour le premier Grand Tour de la saison. Le Tour des Alpes est en quelque sorte une répétition générale avec plusieurs favoris qui lutteront pour la première place au général. Chris Froome (Team Sky) sera l’une des principales têtes d’affiche tout comme Fabio Aru (UAE Team Emirates) et Miguel Angel Lopez (Astana), qui font partie des meilleurs grimpeurs du plateau. Côté français, les meilleurs espoirs reposeront sur les épaules de Thibaut Pinot.
Favoris et outsiders du Tour des Alpes
***** Chris Froome
**** Thibaut pinot, Miguel Angel Lopez
*** Fabio Aru, Domenico Pozzovivo, Louis Meintjes
** David De La Cruz, Luis Leon Sanchez, George Bennett, Alexandre Geniez
* Riccardo Zoidl, Felix Grosschartner, Enrico Battaglin, Ben Hermans, Diego Rosa
Equipes et coureurs engagés – Liste des partants
Ce sont 20 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ du Tour des Alpes 2018, soit 140 coureurs engagés qui s’élanceront pour les cinq étapes de cette course par étapes disputée entre l’Italie et l’Autriche.
Au terme d’une 35e édition du Tro Bro Leon haletante et pleine de rebondissements, c’est Christophe Laporte qui a réussi à s’imposer. Le coureur de Cofidis confirme son excellent début de saison avec cette quatrième victoire. Il a devancé de quelques secondes le tenant du titre héroïque Damien Gaudin (Direct Energie) et Jelle Mannaerts (Tarteletto -Isorex) a réglé au sprint un petit groupe pour la troisième place.
Le Tro Bro Leon 2018 revient à Christophe Laporte
Héroïque ! Il fallait l’être pour arriver vainqueur au bout de ce Tro Bro Leon 2018. Christophe Laporte a réussi à faire cette performance en réalisant une très belle course. Présent la plupart dans le premier échelon de la course, le leader de Cofidis a été constamment dans le bon coup. Et à 10 kilomètres de l’arrivée alors qu’il restait une douzaine de coureurs à l’avant, le Français a décidé d’attaquer. Jusqu’à la ligne d’arrivée, il va parvenir à résister et s’offrir son premier succès de l’année en Coupe de France et le quatrième de la saison.
Derrière lui, en seconde position, Damien Gaudin a offert un autre récital. Constamment en difficulté et lâché à plusieurs reprises dans les ribinous, le coureur de Direct Energie ne s’est jamais avoué vaincu. Revenant de l’arrière au moment où Christophe Laporte a attaqué, le tenant du titre est parti en contre-attaque. Jusque dans les derniers instants, il a lutté pour revenir dans la roue du futur vainqueur, mais Laporte était trop fort même l’infatigable Gaudin. Tous les deux ont offert un final grandiose dans une édition marquée par des conditions météorologiques compliquées dans la dernière heure de course. Une véritable course de guerriers comme le Tro Bro Leon en offre chaque année.
Après 263 kilomètres dans cet Amstel Gold Race 2018, les outsiders ont eu le dernier mot par rapport aux favoris. Le final très tactique a profité à Michael Valgren (Astana) qui a saisi sa chance devançant au sprint Roman Kreuziger (Mitchelton Scott) qui l’a accompagné dans les deux derniers kilomètres. Enrico Gasparotto (Bahrain Merida) a fini juste derrière en troisième position. Julian Alaphillppe (Quick-Step Floors) 7e a été le meilleur Français.
Michael Valgren surprend les favoris
Michael Valgren vainqueur devant Roman Kreuziger et Enrico Gasparotto, deux anciens lauréats ! Pas grand monde aurait pu prévoir ce podium et un tel dénouement pour l’Amstel Gold Race 2018. Pourtant, ce sont bel et bien ces outsiders qui ont pris le dessus sur les favoris. Moins fort physiquement, ils ont été meilleurs tactiquement flairant le bon coup pour aller disputer la victoire. A moins de deux kilomètres de l’arrivée, Valgren a attaqué dans un groupe de huit coureurs notamment composé de Peter Sagan, Alejandro Valverde et Julian Alaphilippe. Et seul Roman Kreuziger a eu l’audace de le suivre, alors que Enrico Gasparotto a eu un temps de retard. Un écart que l’Italien ne parviendra jamais à boucher avec le duo de tête avant le sprint final.
Derrière, les cadors se sont véritablement enterrés laissant les trois premiers filer. Pourtant, Valverde, Sagan et Alaphilippe ont montré dans le final que c’était les trois coureurs les plus forts. Mais la méfiance que chacun porte envers l’autre leur a joué des tours. Ils ont dû se contenter des places d’honneur, soit la quatrième, cinquième et septième position. Ce trio devra donc attendre une année supplémentaire avant d’espérer inscrire son nom au palmarès pour la première fois. Une performance désormais réalisée par Michael Valgren qui a aussi déjà terminé en seconde position en 2016. Cette fois-ci, la classique néerlandaise lui est revenue ajoutant de ce fait un deuxième succès à sa saison. Le Danois avait remporté à la fin février une autre classique prestigieuse, l’Omloop Het Nieuwsblad.
Le Tour des Alpes 2018 se tiendra du 16 au 20 avril. Pour la 42e édition de cette épreuve, le parcours proposé sera plus que jamais fidèle à sa réputation. Toutes les étapes seront courtes mais disputées en montagne et donc assez largement favorables aux grimpeurs. Les coureurs engagés partiront d’Arco en Italie et finiront à Innsbruck en Autriche. L’an passé, Geraint Thomas (Team Sky) avait réussi à s’imposer au classement général devant un certain Thibaut Pinot (Groupama-FDJ).
Tout savoir sur le Tour des Alpes 2018
Le Tour des Alpes est un passage incontournable pour plusieurs prétendants au Tour d’Italie ! C’est la dernière course de préparation pour ces protagonistes avant le premier Grand Tour de la saison. En effet, le parcours présente quelques similitudes avec notamment beaucoup de montagne au programme et l’opportunité d’enchaîner de nombreux cols. Du premier au dernier jour, les coureurs seront constamment dans le dur. Les organismes seront mis à rude épreuve. Et aucun signe de faiblesse ne sera permis pour espérer inscrire son nom au palmarès. Les meilleurs grimpeurs devraient logiquement faire la loi au bout de ces cinq jours de course qui risquent d’être intenses.
Parcours du Tour des Alpes 2018 (2.HC)
Lundi 16 avril : 1e étape, Arco > Folgaria, 134,6km
Cette première étape du Tour des Alpes 2018 sera intégralement parcourue sur le territoire italien. Entre Arco et Folgaria, les premières différences au classement général pourraient déjà se faire. La dernière montée de Serrada longue de 19 kilomètres sur 5,5% a des passages irréguliers, mais présente une belle rampe de lancement pour s’échapper vers la victoire d’étape. Il ne restera que 6,2 kilomètres à parcourir après le sommet. Première bataille à prévoir entre les favoris du général ?
Une première étape 100% italienne et déjà importante.
Mardi 17 avril : 2e étape, Lavarone > Alpe di Pampeago, 145,5km
C’est la seule arrivée au sommet de cette édition ! Avec le Passo Redebus (1ère catégorie) placé assez loin de l’arrivée, cela devrait ressembler davantage à une course de côte, mais pas n’importe laquelle. Le peloton devra affronter l’Alpe di Pompeago, difficulté majeure du Tour des Alpes 2018. La pente maximale sera proche des 15%, mais surtout dans les 4 derniers kilomètres, ça ne descendra pas en-dessous des 10%. Le vainqueur du jour sera sans doute dans le coup pour remporter le classement général final.
Alpe di Pompeago, étape phare de cette édition
Mercredi 18 avril : 3e étape, Ora > Merano, 138,3km
Un baroudeur à l’arrivée en vainqueur ? Cette troisième étape peut-être la plus favorable pour une échappée matinale. Après deux étapes plutôt réservée aux purs grimpeurs, ceux qui seront distancés au général auront une carte à jouer. Cependant, il faudra avoir quand même des bonnes qualités en montagne, car les deux cols du parcours pourraient permettre de faire la différence. Le Mendola Pass (1ère catégorie) et le Passo Palade (3e catégorie) vont se succéder dans la partie finale et restera ensuite 26 kilomètres jusqu’à l’arrivée. Pas sûr que les prétendants se livrent bataille, et vont certainement penser à garder de l’énergie pour le lendemain.
Une étape parfaite pour baroudeurs.
Jeudi 19 avril : 4e étape, Chiusa > Lienz, 134,3km
Une étape indécise par excellence entre l’Italie et l’Autriche. Il est impossible d’imaginer le scénario de cette quatrième étape avec une arrivée à Lienz. La dernière montée du Bannberg (6,9 km à 6,7 %) pourrait donner des idées à un favori pour lancer une offensive, mais peut-être l’échappée aura pris trop de champ. Il est possible que la course s’anime donc sur deux échelons différents, l’étape et le général. C’est l’avant-dernière occasion de s’illustrer pour l’ensemble des coureurs.
L’avant-dernier jour du Tour des Alpes se termine en Autriche.
Vendredi 20 avril : 5e étape, Rattenberg > Innsbruck, 161,6km
Un final en circuit ! Pour la dernière étape disputée intégralement en Autriche, les coureurs devront répétés à trois reprises l’ascension d’Igls (7,8 km à 5,5%) dans le dernier tiers du tracé. Un enchaînement qui risque assurément de faire mal après cinq jours de course et beaucoup de dénivelé. Des secondes très précieuses peuvent être grappillées sur ce genre de profil. Le porteur du maillot de leader devra s’attendre à des ultimes offensives et rester sur ses gardes, encore plus sur un tel profil.
Un final très vallonné pour conclure cette édition.
Le Giro d’Italia 2018 approche à grands pas et les cimes de son parcours se préparent activement à recevoir les coureurs qui y participeront. Christopher Froome en sera !L’enquête sur son contrôle anormal au salbutamol sur la Vuelta 2017 est toujours en court, traîne en longueur et va lui permettre de participer à ce premier grand Tour de la saison afin de tenter d’y inscrire son nom pour la première fois de sa carrière. Rien n’est gagné, mais tout semble perdu pour ses détracteurs.
Christopher Froome s’est préparé pour le mythique Zoncolan
Du 16 au 20 avril aura lieu le Tour des Alpes qui sera très montagneux et constituera un terrain d’entraînement de premier ordre pour Christopher Froome (Sky) qui y participera et retrouvera comme adversaires de choix, Thibaut Pinot (Groupama FDJ), Fabio Aru (UAE Team Emirates) et Miguel Angel Lopez (Astana) entre autres, pour batailler sur les routes montagneuses italo-autrichiennes.En stage à Tenerife il y a quelques jours et comme tous les ans à la même période, le Britannique jaugera en compétition sa condition physique qui semble monter en puissance. Le Dauphiné sera un dernier test quelques semaines avant sa participation au Tour de France, si Christian Prudhomme le laisse prendre le départ de sa course. Mauro Vegni, l’organisateur du Giro d’Italia est dans l’impossibilité d’exclure Christopher Froome, car il risquerait un procès. Le règlement ne lui permet pas de le faire quand un coureur n’a jamais été contrôlé positif. Quand sera-t-il pour l’organisateur de la Grande Boucle ? Une montagne aussi haute que le Zoncolan va se dresser sur sa route s’il a des velléités d’écarter du Tour celui qui veut le remporter pour la cinquième fois. « Froomey », lui, ne s’en fait pas, il a préparé le programme très copieux de la 14e étape du Tour d’Italie. Le samedi 19 mai se dressera sous ses roues l’étape reine du Giro, San Vito al Tagliamento – Monte Zoncolan longue de 181 km. Les coureurs le graviront par son versant le plus pentu depuis Ovaro (10,5 km à 11,5%, max de 22 %). Il y en a qui vont prendre cher ce jour-là !
Sept millions d’euros déboursés par la Sky pour défendre « Froomey »
L’équipe Sky a de l’argent pour acheter des cadors de l’élite mondiale, mais aussi pour les défendre quand la justice s’en mêle. La somme de 7 millions d’euros a été déboursée à ce jour et peut-être plus dans un avenir proche pour rémunérer des avocats, tels que Mike Morganune référence des prétoires dans le milieu du cyclisme et du sport en général qui a été l’avocat de Johan Bruyneel (affaire de dopage US Postal Service et Discovery Channel), d’Alberto Contador (affaire du clentuberol) ainsi que Sergio Henao en 2016 et des experts scientifiques qui n’ont qu’un seul motif, celui de prouver coûte que coûte l’innocence de Christopher Froome. Depuis l’annonce de son contrôle au Salbutamol il a toujours clamé son innocence. La bataille judiciaire s’annonce très longue et pourrait même se prolonger sur des années. Le quadruple vainqueur de la Grande Boucle risque deux ans de suspension et le retrait de son titre sur la Vuelta si ses défendeurs copieusement rémunérés se retrouvent dans l’impasse de ne pas pouvoir prouver que sa prise de salbutamol n’est rien d’autre que de la négligence même si ce contrôle n’est pas considéré comme positif. Mais on est très loin de cette situation qui a des chances de tourner à l’avantage du Britannique. David Lappartient, l’actuel président de l’UCI (Union Cyclisme Internationale) qui voudrait utopiquement que les choses se clarifient avant le départ du Tour de France, ronge son frein peut-être à disque, car c’est à la mode en ce moment d’en avoir sur son vélo, et semble totalement démuni face au pouvoir de l’argent qui n’a pas fini de lui mettre des bâtons dans les roues durant son mandat.
Chantal Blaak a remporté la deuxième édition de l’Amstel Gold Race. La championne du monde en tire a pris le meilleur au sprint sur Lucinda Brand (Team Sunweb) et Amanda Spratt (Mitcheton -Scott). C’est son troisième succès de la saison. Côté français, la meilleure a été Audrey Cordon Ragot (Wiggle High5), qui a fini à une honorable sixième place.
Chantal Blaak triomphe sur l’Amstel Gold Race
Chantal Blaak a maîtrisé son sujet sur l’Amstel Gold Race ! La porteuse du maillot de championne du monde a franchi en première position la ligne d’arrivée de cette classique néerlandaise. Victorieuse à domicile, elle a commencé de la meilleure manière possible cette semaine adrennaise. Il restera la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège à disputer la semaine prochaine. Mais quoi qu’il arrive désormais, cette période est déjà réussie pour la coureuse de 28 ans.
En arrivant dans les 30 derniers kilomètres, il était déjà certain que le succès allait se disputer entre les huit femmes placées en tête de course. Dans ce groupe, Chantal Blaak était présente tout comme la Française Audrey Cordon Ragot. Au Cauberg à un peu plus de 20 kilomètres de l’arrivée, la championne du monde a montré qu’elle était la plus forte. Seule l’Américaine Alexis Ryan a su répondre à son attaque. Mais ensuite Amanda Spratt est parvenue à revenir ainsi que trois autres coureuses. Bronzini et Lepisto ont fait les frais de cette accélération.
Longtemps à six devant pour le dernier tour de circuit, les deux distancées sont revenues juste au pied de la dernière ascension du Cauberg. Cette ascension mythique de l’Amstel Gold Race a provoqué une nouvelle sélection avec Blaak, Brand et Spratt qui ont réussi à se détacher. Dans la longue dernière ligne droite, l’Australienne Spratt a assuré la plupart des relais assurant davantage une troisième victoire. Brand a lancé le sprint en première, mais rapidement Blaak l’a débordé pour aller décrocher une très belle victoire. Comme l’an dernier avec Anna Van der Breggen, c’est une néerlandaise qui est sacrée.
Engagé au Tour des Alpes, Thibaut Pinot va entamer son ultime course avant le premier grand objectif de sa saison qui est le Tour d’Italie. Dans cette course par étapes de cinq jours, le Français fera partie des principaux favoris au classement général. Une dernière occasion de monter en puissance.
Le Tour des Alpes, l’ultime répétition générale pour Thibaut Pinot
C’est le dernier test avant le Tour d’Italie ! Le Tour des Alpes est une étape importante dans la saison de Thibaut Pinot. Plus que le résultat, le Français va devoir surtout se rassurer au niveau de ses sensations et confirmer que sa forme physique physique. A la fin de cette épreuve, le premier Grand Tour commencera dans seulement deux semaines. C’est dire à quel point le compte à rebours est lancé. Le coureur de Groupama-FDJ entre donc dans une phase de préparation décisive où il ne va pas falloir se rater. Cette course anciennement appelé Tour du Trentin va pouvoir le situer par rapport à la concurrence. Chris Froome, Miguel Angel Lopez, Fabio Aru sont des adversaires qu’il retrouvera, ce qui promet une belle bataille en perspective.
Quasiment tous les jours, ces coureurs auront la possibilité de se disputer la victoire d’étape tant le parcours est difficile et montagneux. C’est pourquoi aussi c’est une préparation idéale pour un profil tel que Thibaut Pinot. Pur grimpeur, ça va être l’occasion de lui de s’améliorer au fur et à mesure et de se tester dans différentes ascensions comparables à ce qui va retrouver au Giro. En plus, le leader de Groupama-FDJ arrive sur une compétition qu’il connaît déjà et lui a plutôt bien réussi. L’an dernier, il avait terminé en seconde position derrière Geraint Thomas. Une performance notable qui allait finalement se traduire au Tour d’Italie avec une belle quatrième finale et une victoire d’étape. En refaisant un bon Tour des Alpes 2018, Thibaut Pinot serait très certainement dans le coup à nouveau dans le Tour d’Italie.
Dimanche 15 avril se disputera le Tro Bro Leon, huitième manche de la coupe de France de cyclisme sur route. Une 35e édition qui fera 203,2 kilomètres avec 27 secteurs empierrés. Ces ribinous, en breton, vont représenter 33,3 kilomètres du parcours total, c’est un record. Parmi les équipes et coureurs engagés, le tenant du titre Damien Gaudin (Direct Energie) sera présent avec l’objectif de reproduire la même performance sue l’année précédente. Mais les prétendants comme Christophe Laporte (Cofidis) et Sylvain Chavanel (Direct Energie) ne manquent pas. Retrouvez ci-après la liste les coureurs engagés et des favoris.
Les coureurs favoris du Tro Bro Leon
C’est en quelque sorte un second Paris-Roubaix disputé une semaine plus tard ! Le Tro Bro Leon épreuve devenue mythique a un caractère forcément spécial avec tous ces ribinous à franchir. Ce ne sont pas des secteurs pavés mais empierrés, qui sont néanmoins tout autant redoutables. Et promettent chaque année une course spectaculaire dans un décor d’un autre temps. Il y a pas moins de 33 kilomètres de route non asphaltées sur l’ensemble du parcours. Les principaux favoris font partie des formations françaises avec évidemment Damien Gaudin en tête compte tenu de son statut tenant du titre, Hugo Hofstetter (Cofidis) et Bert De Backer (Vital Concept Cycling Club). Sans oublier chez les étrangers Frédérik Backaert (Wanty- Groupe Gobert) ou Roy Jans (Cibel – Cebon).
Favoris et outsiders du Tro Bro Leon
***** Damien Gaudin
**** Sylvain Chavanel, Christophe Laporte
*** Hugo Hofstetter, Bert De Backer, Frédérik Backaert
** Thomas Boudat , Pierre-Luc Perichon, Samuel Dumoulin, Roy Jans
* Matthieu Ladagnous, Mauro Finetto, Laurent Pichon, Alexis Gougeard, Anthony Delaplace
Equipes et coureurs engagés – Liste des partants
Ce sont 18 équipes de 7 coureurs qui prendront le départ du Tro Bro Leon 2018, soit 126 coureurs engagés qui s’élanceront pour les 203,2 kilomètres de cette huitième manche de la Coupe de France de cyclisme.
Présent dans le cyclisme comme sponsor depuis 2015, Bora va poursuivre au moins pour trois années supplémentaires. Son contrat qui arrivait à son terme pour la fin de la saison 2019 est reconduit jusqu’à la fin de l’année 2021. Une implication sur le long terme officialisé.
Bora, un contrat de sponsoring prolongé
Une bonne nouvelle pour le cyclisme ! Bora est assuré de rester dans le peloton international jusqu’à la fin de la saison 2021, prolongeant du même coup son contrat de deux ans. Une décision qui intervient seulement quelques jours après la victoire de Peter Sagan, le leader charismatique et emblématique de cette formation. Le fait de vouloir rester sur le long terme signifie une volonté ferme de continuer à évoluer au plus haut niveau. Et surtout garder un effectif compétitif avec une tête d’affiche forte à l’image du triple champion du monde. Les moyens seront sans nul doute donnés pour que Sagan continue à évoluer dans la même équipe ces prochaines années.
Au terme des 191 kilomètres de course, la 33e édition du Tour Finistère est revenue à Jonathan Hivert, sa cinquième victoire de la saison. Le coureur de la formation Direct Energie a réglé au sprint un groupe de quelques unités. Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert) ont complété le podium.
Jonathan Hivert dominateur au Tour du Finistère
C’est la semaine parfaite pour Direct Energie ! En deux manches de Coupe de France, la formation française s’est à chaque fois imposé, ce qui porte leur total toutes compétitions confondues depuis le début de saison à douze succès. Un bilan très positif qui a d’abord été amélioré grâce à la victoire de Lilian Calmejane sur Paris-Camembert et désormais par Jonathan Hivert sur le Tour du Finistère. Si le résultat est le même au bout pour l’équipe, la manière a été totalement différente.
Au contraire de son coéquipier, Hivert a fait parler davantage ses qualités de puncheur dans les tous derniers instants. Arrivé pour la victoire dans un groupe d’une dizaine de coureurs, il a réussi à faire la différence surtout grâce à sa pointe de vitesse. Plus rapide dans ce final en bosse, le coureur de 33 ans s’est imposé avec une belle marge sur ses adversaires. Et il y a du très beau monde qui a fini derrière lui. Romain Bardet et Guilluame Martin, qui ont fini sur le podium ont dû s’avouer vaincu, battu simplement par plus fort qu’eux au sprint. A l’image de ce podium 100% tricolore, les Français ont fait une très belle prestation d’ensemble. Ils ont été sept à truster le top 10. Seuls les étrangers Jimmy Janssens 5e (Cibel – Cebon), Tejay Van Garderen 8e (BMC Racing Team) et Carl Fredrik Hagen 9e (Joker Icopal) ont réussi à s’incruster dans le haut du classement.
La belle saison de Jonathan Hivert
A 33 ans, Jonathan Hivert est en train de faire très certainement la meilleure saison de sa carrière. Depuis son premier jour de course, il est parti sur un excellent rythme. Peu de coureurs peuvent se targuer à cette période de l’année d’avoir cumulé déjà cinq victoires dont une en World Tour. C’était lors de la troisième étape du Paris-Nice. Les autres avaient été acquises au Tour du Haut Var avec les deux étapes et logiquement le classement général en récompense finale. Le Tour du Finistère vient à présent de s’ajouter à son palmarès. Avec une telle dynamique tout est permis, les statistiques pourraient encore s’améliorer dans les prochaines semaines et mois. Son prochain rendez-vous est désormais Liège-Bastogne-Liège, un des cinq Monuments du cyclisme. Un immense test.
Faisant partie des principaux outsiders de la 53e édition de l’Amstel Gold Race, Tiesj Benoot et Tim Wellens ont un beau coup à jouer. Auteur d’un très bon de saison tous les deux, les Belges arrivent en pleine confiance au moment d’aborder la première des trois classiques ardennaises.
Tim Wellens en forme avant l’Amstel Gold Race
Quoi de mieux que gagner une course avant d’aborder un moment charnière de la saison ! Tim Wellens a exactement fait ça sur la Flèche Brabançonne disputée quatre jours en amont de l’Amstel Gold Race. Dans cette épreuve qui présente quelques similitudes au niveau du parcours, le Belge a été impérial et même été au-dessus du lot. Une attaque dans les dix kilomètres lui a permis de finir en solitaire, preuve que la condition physique est présente. Cela arrive en plus au meilleur des moments avec les Ardennaises, qui constituent l’un de ses objectifs. Peut-être pas considéré comme un favori du niveau d’Alejandro Valverde (Team Movistar) ou Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors), il reste néanmoins une sérieuse menace, encore plus après sa récente performance.
Tiesj Benoot, outsider sur l’Amstel Gold Race
Dans cette même équipe Lotto Soudal, Tiesj Benoot sera l’autre coureur protégé et qui peut ambitionner un très gros résultat. Ce sera l’une des rares formations à pouvoir présenter sur la ligne de départ deux coureurs avec le potentiel de vainqueur, ce qui pourrait s’avérer comme un avantage dans le final. En plus, le plus jeune des deux Belges (24 ans) sait désormais ce que représente le succès dans une course de prestige. Vainqueur en mars des Strade Bianche, il a décroché par la même occasion son premier succès en carrière. S’imposer sur une telle épreuve prouve toutes les qualités de ce coureur qui sera aussi sur un terrain qu’il apprécie aux Pays-Bas. Régulier dans les huit premiers au cours des Flandriennes, Benoot fait partie de ces rares coureurs capables de se montrer autant performant sur les Ardennaises. L’Amstel Gold Race est pour lui un véritable test à passer.
Dimanche 15 avril se déroulera l’Amstel Gold Race, qui est la course la plus renommée disputée aux Pays-Bas. Moins ancienne que d’autres classiques réputées, ce sera la 53e édition cette année avec un parcours long précisément de 260 km au dénivelé important. Pas moins de trente-et-une côtes devront être franchis. Parmi les équipes et coureurs engagés, cinq anciens vainqueurs de l’épreuve seront présents. Dans ceux-là, Philippe Gilbert (Quick-Step Floors) et Michal Kwiatkowski (Team Sky) devraient faire partie des principaux protagonistes à nouveau. La victoire sera en tout cas âprement disputée entre tous les coureurs favoris ou outsiders au départ. Retrouvez ci-après la liste des coureurs engagés et favoris.
Après la fin des classiques flandriennes, l’Amstel Gold Race marque officiellement le début des classiques ardennaises avec un parcours radicalement différent des semaines précédentes. Avec une trentaine de côtes à franchir, c’est véritablement une course d’usure à laquelle les coureurs vont être confrontés. Un parcours qui convient davantage aux coureurs catalogués comme des puncheurs et le palmarès le prouve. Michal Kwiatkowski (Team Sky), Enrico Gasparotto (Bahrain Merida) double vainqueur, Philippe Gilbert (Quick-Step Floors) quadruple vainqueur sont déjà parvenus à accrocher cette prestigieuse classique à leur palmarès. Une performance que Alejandro Valverde (Team Movistar) et Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) véritables spécialistes des Ardennaises rêve de réaliser à leur tour.
Favoris et outsiders de l’Amstel Gold Race
***** Philippe Gilbert
**** Alejandro Valverde, Julian Alaphilippe
*** Peter Sagan, Tim Wellens, Michal Kwiatkowski
** Michael Matthews, Tiesj Benoot, Sonny Colbrelli, Dylan Teuns,
* Michael Albasini, Wout Poels, Vincenzo Nibali, Dan Martin, Greg Van Avermaet
Equipes et coureurs engagés – Liste des partants
Ce sont 25 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de l’Amstel Gold Race 2018, soit 175 coureurs engagés qui s’élanceront pour les 260 kilomètres de ce premier opus des classiques ardennaises.
« Je ne vais quand même pas le mettre au départ d’une cyclosportive.» Voilà ce qu’a déclaré cette semaine Cédric Vasseur le manager de l’équipe Cofidis et qui résume son désarroi à propos de la confiance perdue envers Nacer Bouhanni. Une alliance qui semblait prometteuse se délite petit à petit entre les deux hommes, ensemble depuis la trêve hivernale, période ou l’ancien porteur du maillot jaune sur le Tour de France 1997 a pris ses fonctions et frotté ses objectifs quantitatifs contre les ambitions malheureusement non récompensées du sprinteur vosgien. A ce jour, rien ne se passe comme prévu dans le déroulement de leur plan mis à mal par une méforme de la boule de nerfs rouge qui ne compte que trois jours de course depuis sa reprise. Le temps passe, les rêves s’envolent et leurs esprits sont-ils déjà tournés vers un changement de cap qui se voudrait l’un sans l’autre ?
Une équipe étrangère pourrait-elle faire le bonheur de Nacer Bouhanni ?
Nacer Bouhanni qui remerciait il y a quelques mois l’équipe Cofidis de lui faire confiance en le resignant jusqu’en 2019, est dans une impasse que l’on peut qualifier d’échec retentissant pour un sprinteur de sa trempe. Qu’est-ce qui s’est passé pour que sa rage de vaincre soit aussi peu exploitée dans l’exercice de son métier de sprinteur ? Une méforme liée à un manque de motivation ? Un physique qui ne met plus à contribution toutes ses forces ? Un psychisme fatigué momentanément de se battre contre ses démons ? A l’heure actuelle, sa sélection pour le Tour de France est très loin d’être assurée a déclaré Cédric Vasseur. Cette information qui sonne comme une mise en garde peut-elle devenir une source de motivation pour redonner à Nacer Bouhanni l’envie d’avoir envie de se transcender pour renouer avec la gagne et obtenir une sélection pour la Grande Boucle ? Je ne le pense pas. Pour celui qui s’est construit un joli palmarès sous le maillot de l’équipe de la Française des jeux puis de l’équipe Cofidis, la solution sans crédit la mieux adaptée pour qu’il s’épanouisse pleinement dans sa vie de coureur cycliste ne serait pas celle où la liberté de recommencer ailleurs donne déjà des ailes dans le simple fait d’y penser ? Même s’il serait injuste de laisser précocement des coéquipiers dévoués corps et âme à leur leader qui ne tirent aucune satisfaction de leurs efforts déployés depuis quatre mois déjà. Mais pour Nacer Bouhanni cela s’appelle être étranger à la victoire, alors en passant les frontières peut-être que cette infortune deviendrait « la maison » retrouvée.
Des moments difficiles pour moi. Mais toujours une seule chose en tête. LE TRAVAIL PAYE TOUJOURS… Je dois retrouver le chemin de la victoire. #trainingpic.twitter.com/9svO6IH1Qs
Dimanche 15 avril se disputera la 35e édition du Tro Bro Leon, huitième manche de la Coupe de France de cyclisme. Aussi appelé l’Enfer de l’Ouest, c’est une course à part dans le calendrier français et même international. Le parcours de cette année pour tous les coureurs engagés fera 203,2 kilomètres avec ses fameux ribinoù à franchir. Damien Gaudin désormais coureur de Direct Energie avait gagné l’an dernier sous le maillot de l’Armée de Terre.
Parcours et profil du Tro Bro Leon 2018
Aucune autre course ne ressemble au Tro Bro Leon ! Son profil si particulier avec ses ribinou (chemins de terre) fait de cette épreuve un rendez-vous à part entière. Pour n’importe quel coureur au départ, c’est réellement un défi qui est proposé. Ce n’est pas un hasard s’il est appelé l’Enfer de l’Ouest ou encore le petit Paris-Roubaix. Il y a réellement des similitudes avec une dimension héroïque d’arriver jusqu’au bout en vainqueur, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Seul un vrai guerrier peut prétendre ajouter son nom au palmarès.
Profil du Tro Bro Leon 2018.
Au début, la mise en jambe est plutôt tranquille. Les 45 premiers kilomètres sont dénués de toutes difficultés et permettent avant tout à une échappée de se développer. Ensuite, le premier secteur empierré ou ribinou en Breton intervient dans la commune de Bourg-Blanc. Il s’appelle Ty Douar et dure plus de deux kilomètres. A partir de là, le peloton va devoir franchir 27 ribinou jusqu’à la ligne d’arrivée située à Lannilis, ce qui équivaut à 33,3 kilomètres exactement. Une distance importante qui provoque chaque année de sérieux dégâts. Dans chaque édition, ils sont peu à pouvoir encore jouer la gagne à l’amorce de l’arrivée. C’est dire le niveau de difficulté de cette course, qui est vraiment sans pitié.
La succession des rbinous usent évidemment les organismes. En plus pour ne rien arranger, ils sont franchis à intervalle régulier ne laissant pas beaucoup de temps de récupération aux coureurs. Les onze premiers s’enchaînent en 80 kilomètres, mais ce sont surtout les suivant qui marquent le début de la phase décisive. Le douzième des vingt-sept ribinous n’est qu’à environ 60 kilomètres de l’arrivée. Autrement-dit, dans la dernière heure et demie de course, les difficultés sont extrêmement nombreuses et provoqueront assurément une grosse sélection. Tout cela avant d’entrer dans le circuit de 4,7 kilomètres à parcourir trois fois avec le secteur de Meshuel (700 mètres) qui peut permettre de faire la dernière différence en solitaire. Sinon, c’est au sprint à Lannilis que s’obtiendra la victoire de prestige.
À domicile, Warren Barguil sera le leader de Fortuneo-Samsic sur le Tour du Finistère qui se déroulera ce samedi. Le Breton est plutôt en forme depuis quelques semaines et voudra à coup sûr briller dans sa région.
Warren Barguil chez lui sur le Tour du Finistère
Ça sera un « match » à domicile. Warren Barguil et son équipe Fortuneo-Samsic seront très attendus sur leur terre au Tour du Finistère. Le coureur français n’a d’ailleurs jamais participé à cette course, ça sera donc une grande première pour lui. Il n’est donc pas possible de s’appuyer sur des résultats de précédentes éditions pour jauger de sa capacité à briller sur cette épreuve. Mais le Breton a de quoi être ambitieux. Depuis quelques semaines, il a retrouvé un rythme. Il a notamment terminé 15e du Tour de Catalogne à plus de deux minutes du vainqueur Alejandro Valverde. Plus récemment, il s’est aligné sur la Flèche Brabançonne ce mercredi. Warren Barguil n’est pas un spécialiste des course d’un jour et des Classiques, mais il s’est plutôt bien débrouillé terminant à une honorable 21 place à seulement 19 secondes du vainqueur Tim Wellens.
Une bonne préparation en somme pour ce Tour du Finistère qui aura un plateau très relevé. Il faudra compter sur la présence de Romain Bardet, Richie Porte ou encore de Lilian Calmejane. En recherche d’une première victoire cette année avec sa nouvelle formation, Warren Barguil doit être très motivé. S’il venait à remporter sa première course en Bretagne, cela aurait évidemment une saveur vraiment particulière. Dans sa quête, il pourra compter sur ses coéquipiers. Elie Gesbert, qui a montré de belles choses sur le Tour de Catalogne, sera un soutien de poids. Armindo Fonseca sera aussi un atout pour Warren Barguil.
Composition de la formation Fortuneo-Samsic sur le Tour du Finistère 2018
Sur cette 35e édition du Tro Bro Leon, la formation Cofidis affiche clairement ses ambitions. Avec la présence du leader de la coupe de France de cyclisme Hugo Hofstetter et le Français le plus victorieux depuis le début d’année Christophe Laporte, de grands espoirs sont permis.
Hofstetter et Laporte, symboles de la jeune génération française
Un duo de choc ! Hugo Hofstetter et Christophe Laporte vont évoluer sur la même course à l’occasion du Tro Bro Leon. Sur la ligne de départ, les deux co-leaders de Cofidis feront partie des principaux favoris. Une position qui apparaît logique sachant leurs débuts de saison respectifs. Le plus jeune, Hofstetter (24 ans) est pour le moment la révélation de la saison côté français, c’est incontestable. Leader provisoire de la Coupe de France, c’est tout sauf anodin surtout qu’il n’a pas encore une victoire au compteur. C’est juste ce qui lui manque pour parfaire le bilan de ses premiers mois. Auteur d’une étonnante et agréable régularité dans ses performances, il est un coureur sur lequel peut compter la formation Cofidis. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si en quelques mois il prend de plus en plus d’importance au sein de l’effectif.
Un lien que partage parfaitement Christophe Laporte. Habitué avant surtout à un rôle de poisson-pilote dans les sprints pour Nacer Bouhanni, la tendance a clairement changé en 2018. C’est un leader à part entière chez Cofidis, et il répond pour l’instant à ces nouvelles attentes. Il a fait un début de saison tonitruant avec trois victoires cumulées sur l’Etoile de Bessèges et le Tour de La Provence. Depuis, le Français de 25 ans n’a plus levé les bras, mais le bilan reste positif. Aux portes du top 10 sur Milan-San Remo, mais aussi 4e de Gand-Wevelgem, il a démontré toutes ses capacités à rivaliser avec les meilleurs mondiaux dans des grandes classiques. Une victoire acquise sur le Tro Bro Leon confirmerait donc une nouvelle fois les progrès enregistrés et ajouterait une ligne de prestige au palmarès.
La sélection de la Bahrain Merida pour l’Amstel Gold Race, qui se déroulera ce dimanche, annonce la couleur. La formation bahreïnie jouera clairement la victoire. Elle comptera dans ses rangs Enrico Gasparotto, double vainqueur de l’épreuve, Sonny Colbrelli et Vincenzo Nibali pour ne citer qu’eux.
La grosse équipe de Bahrain Merida sur l’Amstel Gold Race
La victoire au bout ? En tout cas cela semble possible pour la Bahrein Merida sur l’Amstel Gold Race qui a lieu ce dimanche. Avec les coureurs qui sont alignés par la formation bahreïnie, difficile de croire qu’elle puisse simplement jouer un top 10, même si ce résultat serait déjà très bon. Parmi ceux qui participeront à la première Ardennaise de la saison, Enrico Gasparotto. À 36 ans, l’Italien connaît une saison un peu difficile. Pas de grosse performance pour lui, mais il peut s’appuyer sur ses deux succès en 2012 et 2016 sur l’Amstel Gold Race. En tout cas cette 53e édition sera ouverte selon lui comme il l’a expliqué sur le site de sa formation.
« Je m’attend comme souvent à une course très ouverte. Cette année, le Cauberg est plus proche de la ligne d’arrivée et la présence de Peter Sagan va se ressentir sur la course. Personnellement, la course que j’ai fait il y a deux jours a confirmé que j’atais en bonne forme et que le travail effectué les 13 derniers jours au camp d’entraînement de Teide ont déjà donné de bons résultats. » A very competitive team for the Amstel Gold Race
Un autre coureur sera à suivre du côté de la Bahrein Merida avec Sonny Colbrelli. Le sprinteur italien est très régulier en ce moment avec d’excellentes performances sur les semi-classiques et classiques. 8e de l’Omloop Het Nieuwsblad, 3e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, 9e de Milan-San Remo et 2e de la Flèche Brabançonne mercredi, les résultats sont là, mais toujours pas de succès sur ce type de courses en 2018. Sonny Colbrelli pourra compter sur sa 3e place de 2016 et sa 9e de 2017 sur l’Amstel Gold Race pour au moins essayer de continuer de rester dans le top 10.
Il y a tout les ingrédients pour faire une bonne Amstel : le moral est au plus haut, la forme est en train de monter et nous avons une super équipe. Je pense que la course va s’enflammer à un peu moins de 50 kilomètres de l’arrivée quand les meilleurs commenceront à se battre et nous serons là. »A very competitive team for the Amstel Gold Race
Son compatriote Vincenzo Nibali sera aussi de la partie. Le vainqueur de Milan-San Remo cette année n’est pas dans une grande forme en ce moment, lui qui a dû abandonner le Tour du Pays Basque il y a deux semaines. Mais comme toujours, il sera présent et prêt à se frotter à ses adversaires. Ion et Gorka Izagirre seront aussi là. Ion a d’ailleurs fait un bon résultat sur l’Amstel Gold Race l’année dernière avec une 7e place. La Bahrain Merida a donc une belle armada pour affronter tous les favoris ce dimanche.
Composition de la formation Bahrein Merida sur l’Amstel Gold Race 2018
Considéré comme l’un des meilleurs grimpeurs du plateau, Miguel Angel Lopez fait partie logiquement des principaux favoris dans la course à la victoire au classement général du Tour des Alpes (16-20 avril). Durant cinq jours, le Colombien va pouvoir se tester en montagne afin de peaufiner sa préparation en vue de son grand objectif le Tour d’Italie, qui débutera le 4 mai prochain.
Miguel Angel Lopez, un favori du Tour des Alpes
C’est la dernière étape avant le Giro ! Aligné sur le Tour des Alpes, Miguel Angel Lopez va faire la dernière course prévue dans sa programmation à un peu plus de deux semaines du Tour d’Italie, le premier Grand Tour de l’année. Dans cette course par étapes qui dure cinq jours, le Colombien devra avant tout se montrer performant dans l’optique de l’échéance du mai. Le Tour des Alpes est un peu le penchant du Dauphiné par rapport au Tour de France, c’est important d’y montrer de belles choses sans être au maximum de son potentiel non plus. Cela donne tout de même une indication de ce qui peut se passer sur le Grand Tour italien. L’an dernier par exemple, Thibaut Pinot et Domenico Pozzovivo qui avaient fini tous les deux sur le podium allaient faire quelques semaines plus tard quatrième et sixième au final.
C’est dire à quel point ce Tour des Alpes relève d’une grosse importance pour Miguel Angel Lopez. Sur un parcours très montagneux, le Colombien devrait être sur son terrain de jeu favori. En bonne forme, il peut déjà tout à fait prétendre jouer la victoire finale. Mais cela dépendra aussi de la tournure des événements. En tout cas en comparaison de ses adversaires, le leader de la formation Astana n’a rien à leur envier. A 24 ans, c’est déjà l’un des tous meilleurs grimpeurs au monde. Son Tour d’Espagne 2017 avec deux victoires d’étapes l’ont largement démontré. Et puis, ça continue depuis le début de saison. Vainqueur de l’étape reine au Tour d’Oman et deuxième sur celle du Tour d’Abu Dhabi, il y a de quoi être rassuré sur ses qualités. A confirmer dorénavant sur le Tour des Alpes, qui doit marquer sa montée en puissance.
Vital Concept continue sa saison des Classiques avec l’Amstel Gold Race ce dimanche. La formation bretonne comptera sur son leader Bryan Coquard pour briller sur cette course. Le sprinteur tricolore a déjà participé trois fois à l’épreuve néerlandaise et a comme meilleur résultat une 4e place obtenue en 2016.
Bryan Coquard pour faire mieux qu’en 2016 sur l’Amstel Gold Race
Bryan Coquard aura un petit poids sur les épaules. Du moins celui des espoirs de son équipe Vital Concept sur l’Amstel Gold Race. Après avoir goûter aux joies de ses premiers Monuments sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, la formation bretonne va découvrir les Ardennaises ce dimanche. Le Coq a déjà réussi à performer sur l’épreuve néerlandaise en trois participations. En 2016, alors chez Direct Anergie, il avait terminé à une très belle 4e place derrière Sonny Colbrelli, Michael Valgren et le vainqueur Enrico Gasparotto. De quoi lui donner des idées sur cette 53e édition. Bryan Coquard est aussi libéré depuis sa première victoire de la saison sur la 1re étape du Tour d’Oman où il a devancé Mark Cavendish.
Afin de se préparer au mieux pour l’Amstel Gold Race, Vital Concept a aligné les mêmes coureurs que sur la Flèche Brabançonne qui a eu lieu ce mercredi. Bryan coquard a fini à la 29e place à 19 secondes du vainqueur Tim Wellens. Il y aura donc la présence de Tanguy Turgis qui est entré dans l’histoire dimanche sur Paris-Roubaix. À 19 ans, il est devenu le plus jeune coureur à terminer l’Enfer du Nord depuis plus de cinquante ans et il a surtout réussi à finir à la 42e place soit le deuxième français. Cette jeunesse confiante et ce collectif qui commence à avoir des automatismes pourra espérer bien figurer sur l’Amstel Gold Race. La victoire sera toute de même dure à aller chercher avec des adversaires tels que Peter Sagan, Alejandro Valverde ou encore Philippe Gilbert. Mais Bryan Coquard en a fait de ses objectifs de première partie de saison, de quoi lui donner un surplus de motivation.
Composition de la formation Vital Concept sur l’Amstel Gold Race 2018
Direct Energie aligne du lourd pour la 35e édition du Tro Bro Leon, huitième manche de la Coupe de France. Le tenant du titre, Damien Gaudin sera présent au départ pour tenter de réaliser la passe de deux. Mais il sera pas le seul atout de la formation française, car Sylvain Chavanel va également y prendre part.
Damien Gaudin, dernier vainqueur du Tro Bro Leon
Il y a quasiment un an jour pour jour, Damien Gaudin connaissait l’une des plus grandes joies de sa carrière. Membre alors de l’équipe de l’Armée de Terre, le Français avait réalisé une course très offensive qui l’a mené jusqu’à la victoire du Tro Bro Leon. Attaquant avant les 50 derniers kilomètres, il s’était fait rejoindre mais avait su se débarrasser au sprint de Frédérik Backaert (Wanty Groupe-Gobert) qui l’accompagnait encore. Reproduire un tel scénario cette année paraît très improbable, mais une victoire de sa part est à envisager grandement. Son statut de vainqueur sortant en fait déjà naturellement un sérieux prétendant. Et puis, il va avoir soif de revanche après un Paris-Roubaix pas à la hauteur de ses espérances, fini sur un abandon. Une victoire aurait aussi une forte signification sachant que le dernier doublé date de 2003-2004 et Samuel Dumoulin.
Plusieurs atouts pour Direct Energie
A l’image de son coéquipier, Sylvain Chavanel n’a pas passé aussi un très bon Paris-Roubaix. Tombé et victime de crevaison, le Français a été globalement frappé par la malchance. C’est pourquoi ce Tro Bro Leon arrive à point nommé pour démontrer son vrai niveau et ses réelles capacités. Si cette course ne lui est pas encore revenue au palmarès, il reste cependant un candidat crédible pour décrocher la première place. Ce serait l’occasion de rajouter une nouvelle course à son palmarès déjà bien fourni. Une pensée qui peut traverser l’esprit de Thomas Boudat, qui affiche de bons résultats depuis le début de la saison. Vainqueur à deux reprises cette saison, il a l’avantage de posséder une très bonne pointe de vitesse. En cas de présence de sa part dans le premier groupe pour la victoire finale, ce sera très difficile de parvenir à le devancer. Chez Direct Energie, il est possible de jouer sur tous les tableaux.
Pour le Tour du Finistère qui se déroulera ce samedi, Wanty-Groupe Gobert s’appuiera sur Guillaume Martin et Frederik Backaert. Le Français est en pleine forme en ce moment, quant au Belge, il a souvent terminé bien placé sur l’épreuve bretonne avec une 7e place en 2015 et une 5e en 2017.
Guillaume Martin et Frederik Backaert en outsiders sur le Tour du Finistère
Il faudra compter sur eux. Guillaume Martin et Frederik Backaert seront les deux leaders de la formation Wanty-Groupe Gobert sur le Tour du Finistère qui a lieu ce samedi. La formation belge a de grosses ambitions sur cette course. Avec ses deux coureurs, les chances de gagner sont assez importantes. Guillaume Martin est en très grande forme depuis quelques temps. Le jeune français a en effet remporté il y a une semaine le Circuit de la Sarthe en ayant gagné une étape, la 3e. Avec ce succès, il a succédé à un certain Lilian Calmejane, rien que ça. Surtout, il a engrangé un maximum de confiance pour la suite de sa saison qui passe par cette 33e édition du Tour du Finistère. Il fait d’ailleurs partie des outsiders sur cette course et il sera à suivre de près.
Pour Frederik Backaert, l’année 2018 n’est pas aussi réussie que son coéquipier pour le moment. Le Belge peut tout de même s’appuyer sur une bonne 9e place obtenue sur Le Samyn. Mais le coureur de 28 ans peut surtout regarder ses performances lors des dernières éditions du Tour du Finistère. 7e en 2015, 12e en 2016 et 5e en 2017, sa régularité sur cette épreuve pourra lui servir. Il aura sûrement l’envie de faire mieux en 2018. Avec Guillaume Martin, les deux hommes pourront travailler ensemble et s’aider pour essayer d’aller chercher une victoire. Mais la concurrence va être costaude avec notamment Romain Bardet, Lilian Calmejane ou encore Richie Porte.
Composition de la formation Wanty-Groupe Gobert sur le Tour du Finistère 2018
Guillaume Martin
Frederik Backaert
Pieter Vanspeybrouck
Thomas Degand
Fabien Doubey
Wesley Kreder
Kevin Van Melsem
#TeamWGG line-up for 🇫🇷 Tour du Finistère (1.1) tomorrow
En retrait depuis le début de saison, Fabio Aru aborde l’ultime ligne droite avant le prochain Tour d’Italie. Le Sarde sera au départ du Tour des Alpes avec la ferme intention de se rassurer sur son état de forme et finir sa préparation du Giro dans les meilleures dispositions possible. Cela passe forcément par un résultat marquant au cours des cinq jours de course à venir.
Fabio Aru, une tête d’affiche du Tour des Alpes 2018
Un test grandeur nature ! Voici ce qui attend Fabio Aru la semaine prochaine sur le Tour des Alpes (16-20 avril). Il est attendu au tournant alors que le Giro se profile à l’horizon. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le champion d’Italie ne rassure pas du tout en ce moment. Ses premières prestations ont été toutes très décevantes en 2018 mis à part celle dans l’étape reine du Tirreno-Adriatico terminée en quatrième position. Dépassé au Tour d’Abu Dhabi et de manière plus significative sur le récent Tour de Catalogne, ce n’est pas l’optimisme qui règne du côté du leader d’UAE Team Emirates. Le Tour des Alpes doit lui servir à reprendre confiance et avoir une première référence cette année.
Sur cette course par étapes de cinq jours, Fabio Aru ne pourra pas de toute façon montrer des signes de faiblesse pour faire un bon classement général. Toutes les étapes sans exception peuvent faire basculer la hiérarchie. L’Italien en saura davantage sur son niveau en montagne par rapport à ses adversaires à trois semaines du Tour d’Italie, son grand objectif. La comparaison va évidemment être faite avec Chris Froome, Thibaut Pinot, Miguel Angel Lopez et Domenico Pozzovivo présents eux aussi dans le Trentin. Ce seront tous des concurrents du coureur d’UAE Team Emirates lors du premier Grand Tour de la saison. La première explication de texte est prévue ces prochains jours.
L’équipe Astana aura dans ses rangs deux coureurs très compétitifs ce dimanche sur l’Amstel Gold Race avec Jakob Fuglsang et Michael Valgren. Les Danois ont déjà bien figuré sur cette Ardennaise avec respectivement une 4e place, en 2011, et une 2e place, en 2016.
Fuglsang/Valgren, le duo danois d’Astana sur l’Amstel Gold Race
Astana arrive avec des ambitions sur l’Amstel Gold Race. La formation kazakhe a en effet décidé d’aligner Jakob Fuglsang et Michael Valgren pour la course ce dimanche. Les deux coureurs danois ont obtenu de bons résultats par le passé sur cette Ardennaise. Pour le premier, sa meilleure performance remonte à 2011 avec une 4e place. Pour le second, il faut juste regarder l’édition 2016 pour le voir sur le podium avec sa 2e place obtenue derrière Enrico Gasparotto. Certes, ces résultats ne donnent pas forcément une bonne indication pour la 53e édition de l’Amstel Gold Race. Mais le duo danois a montré de très bonnes choses en ce début de saison 2018.
Michael Valgren réalise pour l’instant de jolies performances sur cette saison des classiques. Pour preuve sa victoire sur l’Omloop Het Nieuwsblad le 24 février dernier. Il peut aussi s’appuyer sur sa belle 4e place sur le Tour des Flandres il y a un peu moins de deux semaines. Tout cumulé, le coureur de 26 ans a engrangé un maximum de confiance et fait forcément figure d’outsider sur l’Amstel Gold Race. Pour ce qui est de son compatriote, aucune victoire cette saison. Jakob Fuglsang a néanmoins été toujours bien placé sur les courses par étapes d’une semaine. 3e du Tour de Valence, 4e du Tour d’Andalousie et 14e de Paris-Nice (dernière compétition à laquelle il a participé), il a fait preuve d’une certaine régularité. Dimanche, il lui faudra garder ce rythme s’il veut prétendre pouvoir jouer la victoire. Mais que ce soit pour lui ou Michael Valgren, il faudra faire face à une très grosse concurrence.Peter Sagan, Alejandro Valverde, Philippe Gilbert ou encore Michal Kwiatkowski seront des adversaires coriaces.
Composition de la formation Astana sur l’Amstel Gold Race 2018
Engagé au Tour du Finistère, Lilian Calmejane est incontestablement l’un des principaux favoris. Sa prestation réalisée dans la semaine sur Paris-Camembert le place naturellement comme un potentiel vainqueur. Affichant une très bonne condition physique, le coureur de Direct Energie peut faire le doublé dans cette manche Coupe de France de cyclisme.
Lilian Calmejane en position de force sur le Tour du Finistère
Deux enjeux en une seule course pour Lilian Calmejane ! Présent sur le Tour du Finistère, le Français peut à la fois s’imposer pour la première fois sur cette classique mais aussi confirmer sa domination actuelle dans la Coupe de France. Vainqueur mardi de Paris-Camembert, ça peut être le premier coureur à remporter deux manches cette saison. Une victoire lui permettrait en plus de faire une excellente opération au général dominé par Hugo Hofstetter (Cofidis). Selon les différents résultats, il pourrait même en profiter pour prendre les commandes. C’est dire à quel point ce rendez-vous breton relève d’une sacrée importance pour le vainqueur d’étape au Tour de France 2017. Calmejane peut tout simplement en ressortir comme l’énorme gagnant.
Au vu du profil proposé au Tour du Finistère, les chances de voir Lilian Calmejane aux avants-postes sont quand même assez élevés. Le parcours est pour le moins exigeant avec un enchaînement de difficultés qui devrait favoriser les plans du leader de la Direct Energie. Très bon puncheur, les pourcentages excédant régulièrement les 10% sur de courtes distances représentent pour lui un avantage. Il lui reste à en profiter pour mener avec son équipe une course difficile afin d’user au maximum ses adversaires. Et comme Calmejane l’a montré à Paris-Camembert en attaquant de loin, le Français n’attendra certainement pas un sprint en petit comité.