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Dumoulin et Matthews co-leaders du Team Sunweb sur les Strade Bianche

Pour la course des Strade Bianche disputée le 3 mars prochain, le Team Sunweb misera ses principaux espoirs sur un duo composé de Tom Dumoulin et Michael Matthews. Ce sont ces deux coureurs de l’effectif qui semblent le plus en mesure de réaliser un grand résultat dans la classique italienne.

Team Sunweb ambitieux pour les Strade Bianche

Dire que le Team Sunweb va jouer la victoire sur les Strade Bianche samedi, ce n’est pas trahir un secret. En alignant dans la même épreuve Tom Dumoulin et Michael Matthews, le Team Sunweb se donne les moyens de ses ambitions. Ces deux coureurs ont déjà largement prouvé par le passé de quoi ils étaient capables dans les grands événements. Même si pour cette course en particulier, Dumoulin a le léger avantage d’avoir déjà brillé. Cinquième de la dernière édition, le Néerlandais a prouvé qu’il pouvait se révéler performant sur les chemins de terre. Ce résultat réalisé en 2017 fait de lui forcément un prétendant à la victoire, malgré son manque relatif de références sur les courses d’un jour. Vainqueur du Tour d’Italie, il pourrait débloquer son compteur aussi sur les classiques.

A moins que ça soit son coéquipier Michael Matthews qui réalise cette performance, même si cela semble moins envisageable au départ. L’Australien va s’attaquer pour la toute première fois aux Strade Bianche, ce qui n’est pas pour l’avantager par rapport à des habitués comme Peter Sagan ou Greg Van Avermaet. Mais le coureur de 27 ans a déjà plusieurs résultats à son actif dans des courses mythiques du cyclisme. Troisième du Milan-San Remo 2015 et quatrième de Liège-Bastogne-Liège 2017, il peut largement briller sur tout les terrains. C’est pourquoi sa performance devra être surveillée de très près en Italie. Ses qualités de sprinteur et de puncheur en font également un sérieux prétendant pour succéder à Michal Kwiatkowski.

Composition de Sunweb sur les Strade Bianche

Objectif victoire d’étape pour Delko-Marseille sur le Paris-Nice 2018

Invitée par l’organisation à participer au Paris-Nice 2018, Delko-Marseille n’aura rien à perdre lors de cette édition. Contrairement à d’autres équipes, elle ne pourra pas compter sur un leader pour le classement général ou un sprinteur de renommée mondiale. Mais obtenir une victoire d’étape reste un objectif atteignable avec leurs différents baroudeurs. C’est le principal défi qui les attend.

Delko-Marseille pour créer la surprise au Paris-Nice

Au départ de ce Paris-Nice, la pression ne sera pas de leur côté. C’est même tout le contraire pour Delko-Marseille, qui a reçu l’une des quatre invitations accordées aux équipes de seconde division. C’est la troisième année consécutive qu’elle va pouvoir prendre le départ en espérant cette fois-ci débloquer le compteur. La victoire d’étape tant recherchée et attendue est le grand objectif de cette formation. Avec en plus sans grands leaders dans un domaine en particulier, la solution efficace sera l’offensive. C’est par ce moyen avec un baroudeur de l’effectif que la mission a une chance d’être atteinte. Cela s’annonce forcément compliqué, mais pas du tout impossible.

Vainqueur d’une étape en 2011 sur ce même Paris-Nice, Remy Di Grégorio a déjà prouvé qu’il était capable de s’illustrer dans la Course au Soleil. Cette performance réalisée sous le maillot d’Astana reste à ce jour le plus grand moment de sa carrière. Et qui sait, le Français va peut-être une prestation similaire cette année. En tout cas, son début de saison peut laisser croire à un exploit du même acabit. Premier au sommet du Col de l’Espigoulier au Tour de la Provence, ce succès a lancé a parfaitement son année 2018, alors que quelques mois plus tôt la retraite sportive était d’actualité. C’est dire le chemin parcouru depuis. La spirale chez Delko-Marseille est positive ces dernières semaines. Elle pourra compter aussi sur Javier Moreno vainqueur en début d’année du Sharjah Tour, ou encore Brenton Jones qui s’était illustré à deux reprises sur la Tropicale Amissa Bongo. Certes, le niveau est tout autre, mais l’espoir est tout à fait permis.

Composition de Delko-Marseille au Paris-Nice

  • Evaldas Siskevicius
  • Brenton Jones
  • Rémy Di Grégorio
  • Javier Moreno
  • Przemyslaw Kasperkiewicz
  • Brenton Jones
  • Delio Fernandez

Tony Gallopin, leader d’AG2R La Mondiale sur Paris-Nice

Auteur d’un beau début de saison sur différentes courses françaises, Tony Gallopin sera très attendu au Paris-Nice (4-11 mars). Leader de la formation AG2R La Mondiale, le Français visera le classement général de la Course au Soleil. Une épreuve dans laquelle il reste sur trois tops 10 lors des trois dernières éditions, avec une sixième place comme meilleur classement en 2015.

Tony Gallopin, un candidat au général sur le Paris-Nice 2018

Sixième en 2015, huitième en 2016, dixième en 2017. Tony Gallopin fait preuve d’une belle régularité sur Paris-Nice dans les trois dernières éditions. Reste maintenant au Français de faire encore mieux au moment de prendre le départ de l’édition 2018 (4-11 mars). Pas forcément considéré comme un favori, le Français est quand même un sérieux outsider. Si l’étape de montagne vers Valdeblore la Colmiane (16,3 km à 6,2%) n’est pas pour l’avantager, les scénarios de course souvent imprévisibles peuvent le favoriser. L’an passé, lors d’une première étape complètement folle, un grand nombre de favoris avaient tout perdu, alors que Tony Gallopin conservait toutes ses chances. Mais finalement quelques jours plus tard le Col de la Couillole avait été trop dur pour lui. Plutôt fini en roue libre, il terminait à plus de 9 minutes du vainqueur final Sergio Henao (Team Sky) mais quand même 10e du général.

Jamais de tels écarts avaient été observés ces dernières années dans la Course au Soleil, mais rien n’interdit que ce scénario se reproduise sur cette édition. Il faudrait même cela pour Tony Gallopin afin d’envisager un podium voire une victoire finale. Sinon l’étape dite de haute montagne risque de lui être fatale par rapport à des purs grimpeurs. Le Français ainsi que son équipe AG2R La Mondiale devraient sans doute être à l’offensive sur les terrains escarpés de l’arrière pays niçois, voire même avant. Avec Oliver Naesen et Alexis Vuillermoz aussi dans ses rangs, la formation française a plusieurs arguments de poids pour peser tout au long de la semaine. Après le meilleur début de saison depuis son apparition dans le peloton avec six succès, Paris-Nice doit être la confirmation du nouveau statut pris par l’équipe dirigée par Vincent Lavenu.

https://twitter.com/AG2RLMCyclisme/status/968430873094905856

Composition d’AG2R La Mondiale au Paris-Nice

  • Tony Gallopin
  • Oliver Naesen
  • Alexis Vuillermoz
  • Mikael Chérel
  • Axel Domont
  • Cyril Gautier
  • Stijn Vandenbergh

Greg Van Avermaet pour une première victoire sur les Strade Bianche

Toujours placé mais jamais vainqueur, Greg Van Avermaet tentera à nouveau cette année de remporter pour la première fois de sa carrière les Strade Bianche. Auteur de six tops 10 par le passé dont deux secondes places, le Belge est dans une course qu’il affectionne assurément. Le leader de BMC fait à coup sûr parti des grandissimes favoris pour succéder à Michal Kwiatkowski, dernier lauréat de la classique italienne.

Greg Van Avermaet, candidat à la victoire sur les Strade Bianche

Le sort va-t-il enfin tourner en sa faveur ? Éternel placé sur les Strade Bianche, Greg Van Avermaet n’est pas encore parvenu à 32 ans à s’imposer dans cette course mythique du cyclisme. Pourtant à plusieurs reprises, le coureur de BMC n’est passé très loin d’ajouter une magnifique ligne à son palmarès déjà bien fourni. Deuxième en 2015 et 2017, c’est les deux éditions où le Belge a pu voir la victoire lui échappait de peu, voire de rien du tout. Si l’an dernier, il s’est fait devancé de quinze secondes précisément par Michal Kwiatkowski (Team Sky), l’écart était beaucoup plus ténue trois ans en arrière. A l’occasion de l’édition 2015, Greg Van Avermaet ne s’est incliné que de deux secondes par rapport à Zdenek Stybar. Pour connaître enfin les joies du succès, les années sont désormais comptés ainsi que les opportunités. Au vu de son statut actuel, cette édition est peut-être même décisive.

Fort d’une certaine expérience dans cette épreuve et dans d’autres grandes courses, Greg Van Avermaet sera l’un des plus sérieux prétendants à la victoire. Ce constat ne fait aucun doute. Reste à savoir si comme les années précédentes, le vainqueur du dernier Paris-Roubaix devra se contenter d’une place d’honneur ou s’il aura réussi à franchir la dernière marche. Celle qui pourrait le faire entrer encore dans une autre dimension. Gagner dans une carrière Paris-Roubaix et les Strade Bianche place immédiatement la grandeur d’un coureur, sans oublier au passage un titre olympique. Pour arriver à une telle performance, il faudra notamment que le leader de BMC réussisse à battre son grand rival Peter Sagan. Le premier duel tant attendu entre les deux hommes pour cette année est prévu pour ce week-end.

https://twitter.com/BMCProTeam/status/968409589543784448

Composition de BMC Racing Team sur les Strade Bianche

  • Greg Van Avermaet
  • Alberto Bettiol
  • Damiano Caruso
  • Stefan Kûng
  • Michael Schâr
  • Francisco Ventoso
  • Loïc Vliegen

Herrada, Laporte, Bouhanni : la triplette de Cofidis sur Paris-Nice

Pour le départ du Paris-Nice le 4 mars prochain, Cofidis a décidé d’aligner l’une de ses meilleures équipes possible. Jesus Herrada visera le classement général final, alors que Christophe Laporte et Nacer Bouhanni privilégieront un succès d’étape au sprint. Avec trois coureurs catalogués comme des leaders, la formation française ne cache pas ses ambitions dans la première grande course par étapes de la saison.

Une grosse armada Cofidis pour Paris-Nice

Du très lourd ! Cofidis met clairement toutes les chances de son côté pour réaliser le meilleur Paris-Nice 2018 possible. Les trois coureurs les plus réputés de son effectif seront tous alignés sans exception sur cette édition. En l’occurrence, il y aura Jesus Herrada le champion d’Espagne et nouvelle recrue de l’équipe Continental Pro, Christophe Laporte déjà vainqueur à trois reprises cette année et le pur sprinteur Nacer Bouhanni. Sur le papier, Cofidis a des arguments à faire valoir tout au long de la semaine de compétition. Avec une telle composition de départ, chaque jour, chaque étape aura un enjeu particulier. L’objectif est de se révéler performant sur les deux fronts, autant celui de la montagne et du classement général que celui des sprints massifs.

Cofidis vise le général et les étapes

Avoir recruté Jesus Herrada pour 2018 était perçu comme un joli coup réalisé par Cofidis et notamment Cédric Vasseur le manager général. Les faits depuis le début de saison ne peuvent que leur donner raison. Omniprésent depuis la fin janvier, l’Espagnol enchaînent les très bonnes performances. Quatrième dès son entrée en lice sur le GP La Marseillaise, Herrada a confirmé ensuite par une cinquième place au général du Tour de Valence et une quatrième au Tour d’Oman. C’est dire à quel point l’ancien coureur de Movistar tient son statut de leader sur les courses par étapes depuis son arrivée. De quoi lui accorder une grande confiance pour Paris-Nice, qui s’élance dans cinq jours. A coup sûr, son premier grand objectif de l’année, qui permettra d’avoir une idée plus précise de son niveau dans une compétition World Tour.

Cet intérêt sera le même en ce qui concerne les sprinteurs Christophe Laporte et Nacer Bouhanni, qui viseront avant tout la victoire d’étape. Ce serait alors un Paris-Nice réussi et à la hauteur des espérances. Mais pour cela, il faudra s’avérer costaud mais surtout l’un des deux coureurs devra se sacrifier pour l’autre afin de se donner le maximum de chances de l’emporter. S’il n’y a pas de changement en prévision, Christophe Laporte devrait être le poisson pilote de Nacer Bouhanni comme ces dernières années. Le premier cité sera par contre le leader de Cofidis dans les Flandriennes, alors que le Lorrain aura comme but majeur le prochain Milan-San Remo. Cette semaine sur Paris-Nice constitue pour eux un examen de passage parfait.

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/969243356604829697

Composition de Cofidis sur Paris-Nice

  • Jesus Herrada
  • Nacer Bouhanni
  • Christophe Laporte
  • Cyril Lemoine
  • Bert Van Lerberghe
  • José Herrada Lopez
  • Nicolas Edet

Jasper Stuyven pour mener Trek-Segafredo sur les Strade Bianche

Avec Jasper Stuyven dans ses rangs, l’équipe Trek-Segafredo espère peser sur le scénario de course des Strade Bianche. Ce sera sans aucun doute leur meilleur atout pour réaliser une performance de tout premier plan en Italie. Le Belge, qui reste sur une quatrième place sur l’Omloop Het Nieuwsblad fait parti de ces coureurs prétendants à un podium, voire même à une victoire finale.

Jasper Stuyven, un outsider sur les Strade Bianche

Et si c’était son année ? Jasper Stuyven (25 ans), un coureur qui ne cesse de progresser, arrive dans cette édition des Strade Bianche avec le statut de leader de sa formation. Cela semble logique au vu de ces récents résultats dans les classiques d’un jour. Quatrième notamment du Paris-Roubaix l’an passé, le Belge fait déjà état de quelques jolies performances dans les courses mythiques du calendrier. Plus catalogué comme un spécialiste des classsiques flandriennes, ça n’empêche pas de pouvoir performer sur les Strade Bianche. C’est même loin d’être incompatible, car assez récemment Fabian Cancellara (2012,2016) et Zdenek Stybar (2015) ont réussi à s’imposer. Preuve que ceux qui sont à l’aise sur les pavés peuvent l’être tout autant sur les chemins de terre.

Plusieurs atouts chez Trek-Segafredo

Les Strade Bianche est la course qui se rapproche sans doute le plus des Flandriennes. C’est pourquoi cette épreuve a cette dimension si particulière. Elle peut convenir autant à des coureurs qui sont performants au Tour des Flandres, à Paris-Roubaix qu’à des spécialistes des Ardennaises. Philippe Gilbert en 2011, et surtout l’an passé Michal Kwiatkowski avaient réussi à inscrire leurs noms au palmarès. C’est pourquoi aussi dans la formation Trek-Segafredo, il faudra également surveiller d’autres coureurs qu’uniquement Jasper Stuyven. Au contraire du Belge, Fabio Felline a déjà réalisé un top 10 dans cette classique (8e en 2015), alors que Gianluca Brambilla est monté sur le podium (3e) en 2016. Refaire cette saison un tel résultat serait évidemment une belle satisfaction pour l’ensemble de l’équipe.

Composition de Trek-Segafredo sur les Strade Bianche

  • Jasper Stuyven
  • Fabio Felline
  • Gianluca Brambilla
  • Michael Gogl
  • Boy Van Poppel
  • Eugenio Alafaci
  • Mads Pedersen

J’écoute Jean-Paul Ollivier en février et je me crois en juillet !

Les Boucles Drôme Ardèche remportées samedi dernier par Romain Bardet (Ag2r La Mondiale) et la Drôme Classic décrochée le jour suivant par Lilian Calmejane (Direct Energie) ont eu l’effet de me transporter dans un passé relativement récent. Quel ne fut pas mon plaisir retrouvé d’entendre une voix reconnaissable parmi toutes, celle de Jean-Paul Ollivier. Ce journaliste sportif surnommé « Paulo la Science » à cause de son immense culture du cyclisme, mais aussi grâce à une culture générale qui a le pouvoir de nous raconter des mois durant ce que notre existence ne nous a pas encore mis sur notre route comme passionnantes évasions.

Jean-Paul Ollivier est entré dans ma vie en même temps que « Paulo la Science »

Si Daniel Mangeas est la voix du Tour de France, celle de Jean-Paul Ollivier l’est dans nos petits écrans de télévision. Je l’ai pris en cours de route un jour que je ne saurais pas situer sur l’échelle de mon âge. C’était comme si un ami était entré dans ma vie et m’avait conté à chaque Grande Boucle tout ce que je ne savais pas sur elle. Certes, il y a les livres pour cela, que j’ai acheté et dévoré comme « Tours de France » d’Antoine Blondin et tant d’autres, mais Jean-Paul Ollivier est une encyclopédie du cyclisme à lui seul que j’aimais ouvrir en appuyant sur le bouton marche/arrêt de mon téléviseur en juillet. Et en ce mois de février, cela m’a réchauffé le coeur de savoir qu’il était de retour pour me raconter le cyclisme d’hiver et varié.

Sorti de sa retraite depuis le Giro d’Italia 2017, il était temps Jean-Paul !

Il voulait tourner la page, changer de paysage pour atteindre les rives de la retraite, un départ mûrement réfléchi pour tirer sa révérence en 2014 avec une totale maîtrise de la sagesse. Le 6 mai 2017 qu’elle ne fut pas ma surprise en voyant Jean-Paul Ollivier tout de rose vêtu dans la voix. Il fit son retour comme consultant pour le Giro d’Italia. Petits villages pittoresques de la botte, anecdotes truculentes, récits de courses dans ses interventions si singulières et racontant les coureurs avec toujours autant de maîtrise dans le souci de l’analyse sportive. Le 101e Giro d’Italia ne se fera pas sans lui, n’en déplaise au 105e Tour de France. 

Vidéo –  Comment ça les adieux de Jean-Paul Ollivier !

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Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) reprend la compétition aux Strade Bianche

Sans aucun jour de course à son compteur depuis le Tour Down Under en janvier, Peter Sagan va de nouveau enfiler un dossard sur les Strade Bianche. Ce sera le leader unique de sa formation Bora-Hansgrohe. Dans cette classique italienne prestigieuse, le triple champion du monde aura à cœur de s’y imposer pour la première fois. Et succéder au palmarès à Michal Kwiatkowski.

Peter Sagan, un favori sur les Strade Bianche 2018

Son retour est énormément attendu, et c’est peu dire ! Peter Sagan, la superstar du cyclisme, revient à l’occasion des Strade Bianche (3 mars) qui se déroule ce week-end. Dans cette grande classique du calendrier, le Slovaque visera la victoire et rien d’autre. Deuxième en 2013 et 2014, quatrième en 2016, il a déjà cumulé les places d’honneur sans pour autant inscrire son nom au palmarès. A ce jour, c’est l’une des rares courses de légende qui manquent à son palmarès. Cet enjeu en fait forcément un candidat redoutable malgré une concurrence très relevée. Face à lui, il y aura Michal Kwiatkowski, Vincenzo Nibali, Greg Van Avermaet, Romain Bardet, Philippe Gilbert ou encore Tom Dumoulin. C’est dire le niveau du plateau pour cette édition 2018.

Il sera d’autant plus intéressant de voir Peter Sagan contre ces adversaires, que sa dernière course commence à dater. Depuis le début de saison, il a pris part uniquement au Tour Down Under disputée en janvier dernier. Autrement-dit, cela fait plus d’un mois que le triple champion du monde n’a pas été vu en compétition. Reste à savoir maintenant si ce manque de rythme lui sera préjudiciable ou non sur un parcours qui ne va pardonner aucune baisse de régime. Il faudra franchir plus de 60 kilomètres de chemins de terre. Et à l’image de l’an dernier, d’importants écarts peuvent être creusés. Michal Kwiatkowski avait fini en solitaire quinze secondes devant Greg Van Averamet et dix-sept devant Tim Wellens. Le dixième était quasiment rejeté à trois minutes, c’est dire la difficulté de cette course qui est véritablement à part.

Composition de Bora-Hansgrohe aux Strade Bianche

  • Peter Sagan
  • Marcus Burghardt
  • Daniel Oss
  • Maciej Bodnar
  • Gregor Mühlberger
  • Christoph Pfingsten
  • Aleksejs Saramotins

Alexis Gougeard et AG2R La Mondiale en outsider au GP Samyn

Au départ du GP Samyn, AG2R La Mondiale ne sera pas forcément l’équipe la plus attendue même si c’est l’une des trois du World Tour engagée. Elle comptera principalement sur Alexis Gougeard pour faire un résultat, sans pour autant omettre d’autres coureurs de l’effectif tout aussi ambitieux.

Alexis Gougeard engagé sur le GP Samyn

C’est l’une des meilleures chances françaises au départ du GP Samyn ! Alexis Gougeard qui reste sur un abandon à l’Omloop Het Nieuwsblad est quand même un prétendant à la victoire sur cette semi-classique belge. Sur les passages pavés qu’il apprécie plutôt, le coureur d’AG2R La Mondiale a une carte à jouer dans une course forcément indécise. A part l’effectif de Quick-Step Floors avec Philippe Gilbert comme leader, personne ne semble véritablement supérieur au coureur de 24 ans. De quoi laisser penser à un bonne performance, voire mieux. En plus depuis le début de saison, son niveau est intéressant comme le laisse croire sa quatrième place sur le chrono du relevé Tour d’Andalousie. Reste à confirmer cela sur une épreuve en ligne, mais le Normand en est parfaitement capable.

Une équipe AG2R La Mondiale à l’affût

Pour Alexis Gougeard et ses coéquipiers, battre Gilbert, Terpstra, Stybar ne sera pas une tâche facile. A titre individuel, ce serait presque impossible, mais le collectif pourrait bien faire la différence. En plus du leader français, il y aura Stijn Vandenbergh sur lequel pourra compter sa formation. Très expérimenté dans ces classiques pavés et équipier d’Oliver Naesen sur le dernier week-end, un peu plus de liberté pourrait lui permettre de s’exprimer au maximum de son potentiel. Tout comme Julien Duval, qui a réalisé un très bon Kuurne-Bruxelles-Kuurne. En lice pour la victoire finale jusque dans le dernier kilomètre, le Français n’était pas loin d’un exploit. Ce n’est peut-être que partie remise, il y a l’occasion de se rattraper dès ce GP Samyn.

https://twitter.com/AG2RLMCyclisme/status/968134993817079808

Composition d’AG2R La Mondiale au GP Samyn

  • Alexis Gougeard
  • Stijn Vandenbergh
  • Julien Duval
  • Gediminas Bagdonas
  • Nico Denz
  • Quentin Jauregui
  • Nans Peters

Le Tour de La Rioja 2018 annulé pour des raisons économiques

La Tour de La Rioja n’aura pas lieu cette année. La semi-classique espagnole ne connaîtra donc pas de 58e édition en 2018 à cause de problèmes financiers. Néanmoins, les organisateurs sont déjà à pied d’œuvre pour qu’elle ait lieu en 2019.

Pas de Tour de La Rioja en 2018

C’est toujours une mauvaise nouvelle dans le monde du vélo. Voire une course être annulée n’est jamais une bonne chose. Cette année, le Tour de La Rioja n’aura pas lieu comme cela a été annoncé via un communiqué. La semi-classique espagnole est en proie à des problèmes économiques qui l’empêche de pouvoir être organisée le 1er avril prochain comme prévu. Cette épreuve 1.1 inscrite au calendrier UCI Europe Tour connaît de plus en plus de difficultés. Et ce n’est pas la première fois qu’une telle situation arrive pour la Vuelta a La Rioja. En 2009, elle était passée d’une course de trois étapes à une course d’un jour, toujours pour des soucis économiques en partie dû à la crise financière. Cette annulation pour 2018 n’empêche pas les organisateurs de continuer leur travail pour l’année prochaine.

Les organisateurs veulent une 58e édition en 2019

Cette  ne remet pas en cause le Tour de La Rioja. Les organisateurs sont déjà en train de réfléchir à des améliorations pour qu’une 58e édition ait lieu en 2019. Cela passe par de nouvelles idées afin de redonner de l’intérêt à la course.

« Pour ne pas mettre en péril la bonne réputation de la course, ni des sponsors publics et privés qui offrent leur soutien depuis des années, nous avons décidé de prendre cette triste décision. Cependant, parmi les nouvelles exigences auxquelles doit faire face le vélo de route professionnel, nous voulons nous donner une marge d’un an pour repenser l’événement et le rendre plus attrayant pour nos sponsors » Twitter Vuelta a la Rioja

Une bonne nouvelle de voire que les organisateurs sont optimistes et qu’ils ne lâchent rien. Surtout que cette course a permis à de nombreux sprinteurs de briller par la passé c’est notamment le cas de Michael Matthews, vainqueur deux fois en 2014 et 2016 ou encore de Caleb Ewan qui a remporté l’épreuve en 2015. Et il faudra qu’il y ait un successeur à Rory Sutherland, qui s’est adjugé la course l’année dernière.

Michal Kwiatkowski brave le froid pour Milan-San Remo

Après une victoire au classement général du Tour d’Algarve, Michal Kwiatkowski prépare les classiques et courses par étapes du printemps. En reconnaissance sur le parcours Milan-San Remo dont il fait parti des principaux favoris, le Polonais a tenu à partager sur les réseaux sociaux ce qu’il vivait. Pour le moins, un entraînement glacial, qui témoigne de la difficulté de s’entraîner en cette période de grand froid.

Michal Kwiatkowski prépare assidûment Milan-San Remo

De l’abnégation ! C’est certain, il en faut en cette période de grand froid pour continuer malgré tout à se préparer pour ses grands objectifs. Michal Kwiatkowski fait exactement cela en Italie, dans l’optique de Milan-San Remo. Malgré des conditions climatiques plus que compliquées, le coureur de Sky s’entraîne d’arrache pied pour arriver au meilleur de sa forme. Pour prendre du plaisir, il faudra assurément repasser. En pleine reconnaissance de parcours, le vainqueur de la dernière édition de la Primavera a partagé en vidéo le calvaire qu’il vivait. La neige qui tombe et les températures glaciales donnent une idée.

Deux mois chargées pour Michal Kwiatkowski

Rien ne semble arrêter Michal Kwiatkowski qui a plusieurs objectifs dans les prochaines semaines. Tenant du titre sur les Strade Bianche et Milan-San Remo, refaire ce doublé relèverait d’un sacré exploit, et d’une performance jamais réalisée par le passé. Mais le moins que l’on puisse c’est que le Polonais arrive en forme au meilleur moment. Vainqueur du Tour d’Algarve récemment, il a complètement rassuré sur sa condition physique, qui fait de lui un sacré concurrent pour les Monuments à venir. C’est sans doute la meilleure carte de Sky pour cette période du printemps quelles que soient les courses. En effet, après l’Italie, il s’attaquera également au Tour des Flandres et surtout aux classiques ardennaises. Ce sont autant de possibilités pour lui d’élargir son palmarès.

https://twitter.com/kwiato/status/968106980710662144

Mark Cavendish est rentré chez lui et devrait reprendre l’entraînement ce lundi

Mark Cavendish a eu l’autorisation de prendre l’avion ce samedi pour rentrer chez lui. Victime d’une commotion cérébrale lors d’une chute sur la première étape du Tour d’Abu Dhabi, le Britannique pourrait reprendre l’entraînement ce lundi si tout va bien.

Mark Cavendish n’a plus mal à la tête

L’état de santé de Mark Cavendish s’arrange. Le Britannique va mieux et a eu l’autorisation médicale de rentrer chez lui ce samedi. Le sprinteur de la Dimension Data avait été victime d’une commotion cérébrale après une chute sur la première étape du Tour d’Abu Dabi. Un accident provoqué par la mise en route du système de freinage automatique d’une voiture de course. De retour à son domicile, il va beaucoup mieux. Le directeur sportif de la formation sud-africaine, Rolf Aldag, a donné des nouvelles à l’agence de presse Belga qui ont été rapportées par CyclingNews.

« Samedi, il a reçu le feu vert du médecin. Il n’avait plus mal à la tête et a été autorisé à monter à bord de l’avion. Avec une commotion cérébrale, vous devez faire attention, vous ne pouvez pas reprendre votre vie habituelle trop rapidement. Maintenant, il est parti chez lui. Là, il peut se reposer et se remettre complètement. » Mark Cavendish home after concussion in Abu Dhabi

Reprise de l’entraînement dès ce lundi pour Mark Cavendish ?

Bien au chaud chez lui, Mark Cavendish va pouvoir ne profiter pour récupérer au maximum. Mais cela n’empêche pas la Dimension Data d’espérer qu’il reprenne l’entraînement rapidement. Rolf Aldag a même évoqué l’éventualité que le Cav puisse attaquer de nouveau ce lundi. Évidemment, le directeur sportif ne veut pas précipiter les choses.

« Je m’attends à ce qu’il puisse s’entraîner de nouveau lundi, légèrement sur les rouleaux ou peut-être sur la route. Il ne peut pas reprendre trop tôt non plus. » Mark Cavendish home after concussion in Abu Dhabi

Quoiqu’il en soit, Mark Cavendish est attendu pour les prochaines échéances. Un des médecins de Dimension Data, Adrian Rotunno, avait expliqué qu’il était possible que le Britannique s’aligne sur la Tirreno-Adriatico (7-13 mars) et Milan-San Remo (17 mars). Comme toujours, la santé reste la priorité et il ne faudrait pas aggraver cette commotion cérébrale. L’équipe sud-africaine saura faire le bon choix pour son sprinteur.

Philippe Gilbert, principale tête d’affiche du GP Samyn

Présent au départ du GP Samyn qui a lieu demain, Philippe Gilbert fait sans aucun doute parti des favoris. Dans cette autre course pavé belge du calendrier, l’ex-champion du monde mènera une équipe Quick-Step Floors, qui souhaitera se relancer après un week-end relativement décevant. L’Omloop Het NIeuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne n’ont pas été à la hauteur des espérances.

Philippe Gilbert favori sur le GP Samyn 2018

Cinquième de l’Omloop Het Nieuwsblad, Philippe Gilbert a plutôt bien commencé sa campagne des classiques flandriennes. Après avoir fait le choix de ne pas s’aligner sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne, il prendra part au GP Samyn, une semi-classique belge. Moins réputée que les deux courses d’ouverture dans le pays, elle reste néanmoins une préparation idéale pour le reste des grandes épreuves d’un jour (Tour des Flandres, Paris-Roubaix). C’est un parcours exigeant de 200 kilomètres proposant un enchaînement de plusieurs secteurs pavés, qui sacrera sans aucun doute un coureur très costaud. Philippe Gilbert en fait évidemment parti. Un succès de sa part serait en plus loin d’être anecdotique.

Déjà vainqueur à une reprise sur le GP Samyn, Philippe Gilbert rééditerait une performance effectuée il y a 10 ans. Premier de l’édition 2008, le Belge peut devenir le tout premier coureur à s’imposer pour la seconde fois, alors que l’épreuve va fêter son cinquantième anniversaire. L’enjeu est quand même présent pour le coureur Quick-Step Floors, qui devra se méfier en grande partie de ses équipiers. Avec Zdenek Stybar ou Nikki Terpstra, ce n’est pas un hasard si Quick-Step Floors est considérée comme l’immense favori de la course. Ses trois coureurs qui ont déjà gagné un Monument ou fait un podium ont un léger avantage par rapport à la concurrence. Pour Philippe Gilbert en particulier, ce premier succès de la saison interviendrait surtout à un moment idéal. Ce serait peu de temps avant Milan-San Remo et Paris-Roubaix, ses grands objectifs.

Alejandro Valverde « super content » de sa victoire sur l’Abu Dhabi Tour

C’est un début de saison parfait pour Alejandro Valverde qui a remporté ce dimanche le Tour d’Abu Dhabi et aussi sa deuxième course par étapes de l’année après le Tour de Valence. Un succès qui le rend évidemment heureux et qui lui donne surtout de la confiance pour la suite de la saison.

Alejandro Valverde s’est adjugé son premier Tour d’Abu Dhabi

Alejandro Valverde est inarrêtable en ce début de saison. En plus de sa victoire sur le Tour de Valence il y a trois semaines, le Murcien s’est aussi imposé sur le Tour d’Abu Dhabi ce dimanche. C’est son premier succès sur cette épreuve en deux participations. Il avait terminé 7e en 2015. L’Espagnol est très heureux d’avoir remporté l’épreuve et a surtout tenu à remercier ses coéquipiers, comme il l’a expliqué à sa formation de la Movistar.

« Je suis super content de cette victoire. Avant toute chose, je veux juste remercier toute l’équipe pour son travail phénoménal toute la semaine, me garder bien protégé avant le week-end et la montée d’aujourd’hui (ce dimanche), alors j’ai juste eu à pousser quand il le fallait. Nous avons été en mesure de passer le contre-la-montre de samedi dans une bonne position et il s’agissait d’aller chercher la victoire aujourd’hui (ce dimanche). » Valverde, king of the desert

Son succès sur l’étape reine de ce dimanche a permis à Alejandro Valverde d’obtenir aussi sa troisième victoire d’étapes cette saison. Le Murcien a détaillé le déroulé de la course et de sa bagarre dans l’ascension finale avec Miguel Angel Lopez (Astana).

« Il fallait garder une grande attention sur cette étape, sur un terrain difficile à cause des vents forts et de la pluie qui rendait les routes plus glissantes. Astana n’a pas hésité à aider López après avoir montré une belle forme à Oman. Nous savions qu’il allait être un grand concurrent et c’était encore plus évident après qu’ils aient commencé à pousser loin de la fin. Au milieu de l’ascension, j’ai choisi d’essayer d’y aller seul, mais j’ai été repris, et plus tard, il a essayé de bouger. Dans cette situation et vu les rivaux auxquels nous faisions face, il s’agissait de trouver l’endroit où nous pouvions tout mettre, pour essayer de le reprendre et de faire de notre mieux pour gagner l’étape. » Valverde, king of the desert

Les Strade Bianche dans le programme de Valverde ?

Avec autant de succès, Alejandro Valverde semble insatiable, surtout que ce Tour d’Abu Dhabi est le premier succès World Tour de l’année pour la Movistar. Pour la suite, son programme devrait l’emmener au Tour de Catalogne (19-25 mars). Mais le Murcien ne ferme pas la porte à une éventuelle participation aux Strade Bianche qui se disputera samedi 3 mars.

« C’est notre première victoire en WorldTour de la saison, ce qui est d’autant plus important contre les meilleurs. Ce mois de février sera vraiment important pour notre confiance dans le reste de la saison. Cela nous aide vraiment à travailler plus dur pour les grandes courses à venir. Mes prochaines compétitions ? Je ne sais toujours pas où je serai prochainement – ce devrait être la Volta a Catalunya, mais nous pourrions ajouter une autre course avant, comme les Strade Bianche. Nous devons attendre un peu et définir cela dans les prochains jours. » Valverde, king of the desert

Un possible retour en Italie après deux ans d’absence ? Peut-être pour Alejandro Valeverde. En tout cas, s’il est au rendez-vous des Strade Bianche, le Murcien essaiera de faire mieux que ses deux troisièmes places en 2014 et 2015, qui restent à ce jour ses meilleurs résultats.

Arnaud Démare (FDJ) : « Je suis rassuré pour la suite »

Deuxième de Kuurne-Bruxelles-Kuurne ce dimanche, Arnaud Démare n’est pas passé loin de son premier succès de la saison et sur une classique flandrienne dans sa carrière. Mais battu par Dylan Groenewegen plus fort que lui au sprint, le champion de France a dû s’incliner. Il repart cependant avec de la confiance de son week-end belge.

Arnaud Démare à la lutte sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne

« Je me suis senti beaucoup plus dans le match aujourd’hui. J’ai réussi à accrocher le groupe de 20 qui est sorti dans le Vieux Quarémont et quand le peloton s’est reformé, je ne me suis pas inquiété puisque j’avais encore 4 équipiers avec moi. Au sprint, ensuite et même si j’ai été emmené royalement par mes équipiers, je suis tombé sur un Groenewegen super fort. Forcément, je suis déçu. Kuurne est une belle course et je ne suis pas ravi de passer à côté. » Démare deuxième et rassuré pour la suite

Amer de terminer second de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, Arnaud Démare visait clairement la victoire dans cette classique qui convenait à ses qualités de sprinteur. Mais battu assez nettement par son adversaire Dylan Groenewegen de la LottoNL-Jumbo, il n’y avait pas grand chose de mieux à faire. Le coureur de la FDJ ne peut que constater la supériorité actuelle du Néerlandais. Cependant, cela reste un nouveau résultat solide après le Het Nieuwsblad (9e) sur lequel va pouvoir se baser le Français pour les prochaines courses. Et en premier lieu pour le Paris-Nice, qui démarre dans six jours. Comme l’an dernier, la victoire d’étape est l’objectif recherché sur cette épreuve d’une semaine.

« Cela dit, avec seulement 5 jours de course dans les jambes, je retire énormément de positif de ce weekend. Je suis rassuré pour la suite. La semaine risque d’être un peu difficile, avec le froid annoncé un peu partout en France mais je vais faire au mieux pour rouler et arriver en forme dimanche sur la première étape de Paris-Nice. » Démare deuxième et rassuré pour la suite

Arthur Vichot (Groupama-FDJ) plutôt satisfait de sa reprise ce week-end

Après avoir connu une longue période sans compétition à cause d’une blessure, Arthur Vichot est revenu dans le peloton ce week-end. Le Français, qui terminé 5e de la Drôme Classic, est satisfait de son retour, mais les sensations n’ont pas vraiment été au rendez-vous à cause des conditions météo.

Arthur Vichot content de sa cinquième place sur la Drôme Classic

La rentrée s’est bien passée pour Arthur Vichot. De retour à la compétition ce week-end après sept mois et demi d’absence dû à une blessure à un genou, le Français a pu se tester. Le Doubiste a profité des Boucles de l’Ardèche ce samedi pour se mettre en jambes et pour rouler pour son coéquipier David Gaudu. Le double Champion de France 2013 et 2016 a finalement terminé à la 86e place. Loin de son résultat de ce dimanche sur la Drôme Classic. En effet, la Groupama-FDJ avait décidé de travailler pour lui. Au final, une belle 5e place à 1’10 » du vainquer Lilian Calmejane (Direct Energie). Après la course, Arthur Vichot a donné son ressenti à sa formation. Il est évidemment content, mais il n’a pas pris de plaisir sur son vélo à cause des conditions météo.

« Il faisait super froid, il y avait du vent, je ne suis pas satisfait de mes sensations, je n’ai pas de plaisir dans le pédalage mais je pense que c’était dû au froid, au fait que j’étais habillé comme un Inuit. Je finis cinquième, je suis content de ma place. L’équipe m’a fait confiance. Dans le final, je sors avec Hivert et Bardet et pourtant c’était une grosse course pendant deux heures… » Arthur Vichot prend une belle cinquième place

Il est vrai que le vent et le froid n’ont pas aidé, mais pour une reprise, Arthur Vichot peut être plus que satisfait. Le Français peut s’appuyer sur ce bon résultat pour la suite de sa saison qui va le voir participer au Tour de Catalogne (19-25 mars). En espérant que soleil et température clémente seront au rendez-vous en Espagne.

Daryl Impey leader provisoire du classement UCI WorldTour

Grâce à son début de saison tonitruant, Daryl Impey mène toujours les débats au classement UCI WorldTour à la fin février. Avec ses 800 points empochés, le coureur de Mitchelton-Scott devance assez largement Richie Porte (BMC Racing Team) de 340 unités et Dries Devenyns (Quick-Step Floors) de 400 unités. Une avance confortable qu’il pourrait accentuer en réalisant un bon résultat sur les Strade Bianche, sa prochaine course.

Daryl Impey, l’actuel numéro 1 mondial

Proche de la perfection ! C’est le constat du début de saison de Daryl Impey. Les premières semaines de compétition ont été notamment dominées par le Sud-Africain. Souverain sur le continent australien pour l’ouverture du calendrier World Tour, cela lui permet dominer le classement mondial provisoirement. Vainqueur du Tour Down Under au classement général, le coureur de Mitchelton-Scott a montré une très belle forme, même dans Willunga Hill, alors que ce n’est pas un pur grimpeur. Très régulier durant cette semaine il a devancé Richie Porte, qui le suit d’ailleurs au WorldTour. Troisième aussi sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race, d’autres points importants se sont ajoutés à son capital pour faire fructifier son avantage.

Pour le moment, il est assez logique quand même de retrouver les principaux acteurs du Tour Down Under en tête du World Tour. Mais à partir de ce week-end avec les Strade Bianche et le départ de Paris-Nice, les prochaines semaines vont complètement chambouler ce classement. Les courses par étapes, les classiques et les Monuments vont s’enchaîner. De quoi dessiner une nouvelle hiérarchie. A moins que Daryl Impey continue de surprendre tout son monde dès les Strade Bianche, une course à laquelle il va prendre part.

https://twitter.com/MitcheltonSCOTT/status/968044253879336961

Classement WorldTour au 26 février – Top 20

Rang Coureur Nation Equipe Age Points
1
IMPEY Daryl
RSA
MITCHELTON – SCOTT 34 800
2
PORTE Richie
AUS
BMC RACING TEAM 33 460
3
DEVENYNS Dries
BEL
QUICK – STEP FLOORS 35 400
4  +4
ULISSI Diego
ITA
UAE TEAM EMIRATES 29 370
5  +2
VIVIANI Elia
ITA
QUICK – STEP FLOORS 29 362
6  -2
MCCARTHY Jay
AUS
BORA – HANSGROHE 26 340
7
VALVERDE Alejandro
ESP
MOVISTAR TEAM 38 340
8  -3
SLAGTER Tom-Jelte
NED
TEAM DIMENSION DATA 29 340
9  -3
VALGREN ANDERSEN Michael
DEN
ASTANA PRO TEAM 26 320
10
KELDERMAN Wilco
NED
TEAM SUNWEB 27 250
11  -2
WISNIOWSKI Lukasz
POL
TEAM SKY 27 250
12
LOPEZ MORENO Miguel Angel
COL
ASTANA PRO TEAM 24 230
13  -3
VANMARCKE Sep
BEL
TEAM EF EDUCATION FIRST – DRAPAC P/B CANNONDALE 30 215
14
ALAPHILIPPE Julian
FRA
QUICK – STEP FLOORS 26 181
15  -4
STUYVEN Jasper
BEL
TREK – SEGAFREDO 26 175
16  -4
BERNAL GOMEZ Egan Arley
COL
TEAM SKY 21 175
17  -4
IZAGIRRE INSAUSTI Gorka
ESP
BAHRAIN – MERIDA 31 150
18  -4
EWAN Caleb
AUS
MITCHELTON – SCOTT 24 146
19  -4
SANCHEZ Luis León
ESP
ASTANA PRO TEAM 35 135
20  -3
GREIPEL André
GER
LOTTO SOUDAL 36 135

Arnaud Démare à la conquête d’une première victoire cette saison

Après avoir disputé trois courses depuis le début de saison, Arnaud Démare n’a toujours pas décroché la moindre victoire. Mais les signes sont encourageants pour ses premiers jours de course. Déjà second à deux reprises, le Français n’est pas très loin de débloquer le compteur en 2018. Une performance qu’il visera certainement sur le Paris-Nice, prochain grand objectif du champion de France.

Arnaud Démare proche d’une première victoire en 2018

C’est la seule ombre au tableau dans ce début de saison ! Il n’y a toujours pas de victoires pour Arnaud Démare. Pourtant, il serait impossible de dire que le champion de France n’est pas en forme. Avec deux secondes places, il ne lui manque pas grand chose pour connaître les joies du succès en 2018. Mais à ce moment de la saison, rien n’est alarmant alors que le Paris-Nice approche à grands pas. Etre sacré sur une étape lors de la course au soleil peut faire oublier en un claquement de doigts les relatives déceptions du Tour d’Algarve et de Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Et puis, ce n’est pas le seul dans ce cas car Marcel Kittel qui dominait tous les autres sprinteurs l’année passée reste bredouille à cet instant. La vérité de la fin de l’hiver n’est certainement pas celle du printemps, et de l’été avec le Tour de France.

Sans un certain Dylan Groenewegen, c’est sûr que le bilan à la fin du mois de février aurait été bien différent pour le coureur de la FDJ. A chaque fois, le Français est tombé sur un os. Battu systématiquement par le coureur de LottoNL-Jumbo, le vainqueur de Milan-San Remo 2016 cède contre l’un des trois hommes forts de cette entame de saison. Avec Elia Viviani et Alejandro Valverde, c’est le coureur qui a engrangé le plus de succès. C’est dire à quel point Arnaud Démare n’a pas à rougir pour le moment. Et puis, par rapport aux autres années, sa préparation est différente avec moins de courses pour arriver au meilleur de sa forme sur ce printemps qui s’annonce chargé. Entre Paris-Nice, Milan-San Remo et les classiques flandriennes, les enjeux sont de taille. Ces semaines vont être décisives pour l’un des meilleurs représentants français.

Une jolie boule de muscles néerlandaise nommée Dylan Groenewegen

Avec sa gueule de jeune premier, Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) aurait pu jouer les play-boys dans des séries télévisées comme « Les Feux de l’amour « ou dans des films pour jeunes filles en fleur n’ayant d’yeux que pour sa bouille. Mais elles auraient probablement jalousé sa charmante compagne Nine Stroms pour avoir fait chavirer son coeur avant qu’elles trouvent le chemin le plus rapide pour s’en accaparer. Le sprinteur néerlandais âgé de 24 ans pourrait aussi faire la couverture du magazine Têtu avec sa plastique avantageuse tout en muscles saillants et dessinés, ou être l’égérie en pull marin d’un parfum pour mâles de Jean-Paul Gauthier. Seulement la boule de muscles est coureur cycliste, passe la plupart de son temps sur son Bianchi Oltre XR4 et a déjà décroché quatre succès depuis le début de sa saison.

Crédit photo : Twitter Dylan Groenewegen

Dylan Groenewegen ou l’avènement d’un grand parmi les grands du sprint

Largué à soixante kilomètres de l’arrivée de Kuurne-Bruwelles-Kuurne, il a remporté dimanche sa première semi-classique belge. Cela s’appelle la chance des grands provoquée, certes, par un regroupement de quatre-vingts coureurs à l’avant et un beau travail de la LottoNL-Jumbo qui l’a idéalement replacé pour qu’il aille s’imposer au sprint devant Arnaud Démare (FDJ-Groupama) et Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida). Une fois au Tour de Dubaï, deux fois au Tour d’Algarve et maintenant Kuurne-Bruxelles-Kuurne dans sa musette, une belle moisson pour Dylan Groenewegen avant même que débutent les Classiques de printemps.

Les Champs-Élysées lui ont ouvert la voie du succès

À trois cent mètres de la ligne d’arrivée de la dernière étape du Tour de France 2017Dylan Groenewegen a lancé son sprint et personne n’a pu le remonter, pas même le surpuissant « Gorille de Rostock » André Greipel (Lotto-Soudal). Pour le champion des Pays-Bas sur route 2016 qui totalise 27 victoires depuis ses débuts chez les professionnels, celle-ci sur la plus belle avenue du monde fut probablement un élément déclencheur dans sa toute jeune carrière de sprinteur. Les Champs-Élysées sont catalyseurs, paraît-il, pour ceux qui veulent devenir une étoile dans leur domaine de prédilection.

Vidéo – Tout n’a pas commencé là, mais presque, pour Dylan Groenewegen

@LeTour

VIDEO Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2018

Le week-end d’ouverture de la saison cycliste en Belgique a pris fin à l’occasion de la victoire du Néerlandais Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne (1.HC). Le redoutable sprinter âgé de 24 ans a signé son quatrième succès de la saison tandis qu’Arnaud Démare (Groupama-FDJ) s’est incliné à la deuxième place.

Dylan Groenewegen remporte Kuurne-Bruxelles-Kuurne

Dimanche, en Belgique, c’est bien Dylan Groenewegen qui était le plus fort. Au terme des 200 kilomètres de course le Néerlandais a remporté au sprint la 70e édition de Kuurne-Bruxelles-Kuurne devant notamment le sprinter français Arnaud Démare. L’Italien Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) a pris la troisième place. A noter la très belle performance de Justin Jules (WB Aqua Protect Veranclassic) auteur d’une cinquième place prometteuse tandis que Thomas Boudat (Direct Energie) n’a pris que la 23e place du sprint.

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VIDEO Drôme Classic 2018

En conclusion du week-end des Boucles Drôme Ardèche, c’est le français Lilian Calmejane (Direct Energie) qui l’a remporté. Au terme des 206 kilomètres de course de la Drôme Classic disputée autour de Livron-sur-Drôme, le coureur âgé de 25 ans a signé son premier succès de la saison cycliste 2018.

L’Ag2r La Mondiale perd la Drôme Classic

Au terme des 206 kilomètres de course de la Drôme Classic, Lilian Calmejane s’est imposé en solitaire signant par la même occasion sa première victoire en 2018, tandis que l’Ag2r La Mondiale de Romain Bardet a mené le peloton toute la journée. Dans les tout derniers kilomètres, le coureur de Direct Energie a distancé ses deux compagnons d’échappée avec lesquels il s’est extirpé dans le final de la course. Les deux coureurs de l’équipe QuickStep-Floors, Jhonatan Narvaez et Bob Jungels se sont consolés avec respectivement les places de second et troisième. Le sprint du maigre peloton restant a été remporté par Samuel Dumoulin (Ag2r La Mondiale), quatrième, vainqueur ici même en 2015.

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VIDEO Tour d’Abu Dhabi étape 5

Dimanche, à l’occasion de la cinquième étape du Tour d’Abu Dhabi, Alejandro Valverde a « plié » la course en s’imposant sur l’étape reine et en remportant le classement général final de la course WorldTour. Le leader de l’équipe Movistar succède ainsi au palmarès à Rui Costa (UAE Team Emirates).

L’étape reine du Tour d’Abu Dhabi 2018

Tandis qu’à l’issue du chrono individuel de la veille l’Australien Rohan Dennis (BMC Racing Team) portait le maillot rouge de leader du Tour d’Abu Dhabi, la course était encore complètement « ouverte » à l’occasion de la cinquième et dernière étape. En témoigne effectivement le résultat de l’étape reine où tout s’est joué. Alejandro Valverde a remporté le classement général final fort de son succès d’étape. Le Murcian devance Wilco Kelderman et Miguel Angel Lopez tandis que Julian Alaphilippe a pris la 4e place.

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Dylan Groenewegen s’impose au sprint sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne

Après un suspense haletant, Kuurne-Bruxelles-Kuurne s’est terminée par une victoire d’un sprinteur. Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) s’est imposé devant Arnaud Démare (FDJ) et Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) au terme des 200,1 kilomètres de course. Pour le coureur néérlandais de 24 ans, il s’agit de sa quatrième victoire de la saison. Et succède au palmarès au triple champion du monde Peter Sagan.

Dylan Groenewegen vainqueur de Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2018

Une fin de course totalement folle ! Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) vainqueur de l’édition 2018 de Kururne-Bruxelles-Kuurne a bien failli voir le succès lui échappait sous le nez. Dans les derniers kilomètres jusqu’à quelques centaines de mètres de la ligne d’arrivée, un trio a donné du fil à retordre au peloton. Loïc Vliegen (BMC), Julien Duval (AG2R La Mondiale) et surtout Julien Vermote (Dimension Data) sont passés proche d’un exploit. Le Belge s’est fait uniquement rattrapé à la fin de la dernière ligne droite par les sprinteurs, dont le Néerlandais de la LottoNL-Jumbo. Pour lui, le scénario est évidemment cruel, tout le contraire du vainqueur du jour qui s’est imposé assez largement devant Arnaud Démare et Sonny Colbrelli.

Pourtant, plus tôt dans la course, Dylan Groenewegen n’a pas réussi à suivre un premier groupe d’une vingtaine d’unités. A environ 60-70 kilomètres de l’arrivée, l’écart a même excédé la minute d’écart. Sans ce retour, le destin du Néerlandais dans cette course aurait été tout autre. Mais heureusement pour lui, un regroupement a eu lieu avec quatre-vingt coureurs pas plus. Ensuite, les équipes de sprinteurs sont parvenus à leur objectif même si ça a été loin d’être aisé. Et au sprint, le jeune coureur de LottoNL-Jumbo n’est pas loin d’être imbattable. Depuis le début de saison, il a levé les bras à quatre reprises. Une fois au Tour de Dubaï, deux fois au Tour d’Algarve et maintenant à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. C’est le total le plus élevé avec Alejandro Valverde et Elia Viviani, c’est dire à quel point cette saison part sous les meilleurs hospices.

https://twitter.com/wcstats/status/967789191139651584

Classement de Kuurne-Bruxelles-Kuurne – Top 20

Rang Coureur Nation Equipe Age temps
1 GROENEWEGEN Dylan
NED
TEAM LOTTO NL – JUMBO 25 04:51:41
2 DEMARE Arnaud
FRA
FDJ 27 00:00:00
3 COLBRELLI Sonny
ITA
BAHRAIN – MERIDA 28 00:00:00
4 LIGTHART Pim
NED
ROOMPOT – NEDERLANDSE LOTERIJ 30 00:00:00
5 JULES Justin
FRA
WB AQUA PROTECT VERANCLASSIC 32 00:00:00
6 DRUCKER Jean-Pierre
LUX
BMC RACING TEAM 32 00:00:00
7 BOIVIN Guillaume
CAN
ISRAEL CYCLING ACADEMY 29 00:00:00
8 WISNIOWSKI Lukasz
POL
TEAM SKY 27 00:00:00
9 VERMOTE Julien
BEL
TEAM DIMENSION DATA 29 00:00:00
10 DUPONT Timothy
BEL
WANTY – GROUPE GOBERT 31 00:00:00
11 NAESEN Oliver
BEL
AG2R LA MONDIALE 28 00:00:00
12 LAMPAERT Yves
BEL
QUICK – STEP FLOORS 27 00:00:00
13 POLITT Nils
GER
TEAM KATUSHA ALPECIN 24 00:00:00
14 VAN ASBROECK Tom
BEL
TEAM EF EDUCATION FIRST – DRAPAC P/B CANNONDALE 28 00:00:00
15 DEBUSSCHERE Jens
BEL
LOTTO SOUDAL 29 00:00:00
16 TRENTIN Matteo
ITA
MITCHELTON – SCOTT 29 00:00:00
17 KUZNETSOV Viacheslav
RUS
TEAM KATUSHA ALPECIN 29 00:00:00
18 VAN LERBERGHE Bert
BEL
COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS 26 00:00:00
19 DEMPSTER Zakkari
AUS
ISRAEL CYCLING ACADEMY 31 00:00:00
20 GOOLAERTS Michael
BEL
VERANDA’S WILLEMS – CRELAN 24 00:00:00

Lilian Calmejane remporte la Drôme Classic 2018

A l’occasion de la Drôme Classic 2018, second volet des Boucles Drôme Ardèche, c’est le Français Lilian Calmejane (Direct Energie) qui s’est imposé en solitaire à Livron-sur-Drôme. Le coureur âgé de 25 ans signe son tout premier succès de la saison cycliste 2018 et confirme ainsi sa très bonne forme. Calmejane succède au palmarès de l’épreuve à Sébastien Delfosse.

Un beau vainqueur de la Drôme Classic 2018

C’est un futur grand du cyclisme international qui a remporté dimanche la Drôme Classic, épreuve 1.1 du calendrier UCI Europe Tour. Après avoir « tourné autour » depuis le début de la saison, Lilian Calmejane a remporté de main de maître la course de 200 kilomètres en distançant dans le final les deux QuickStep-Floors avec qui il était échappé à savoir le champion d’Equateur Jhonatan Narvaez (20 ans) et Bob Jungels. Le Français Samuel Dumoulin (Ag2r La Mondiale) , 4e, a remporté le sprint de ce qui restait du peloton. Quant à Romain Bardet, il a pris la 8e place du jour. L’Ag2r La Mondiale, qui a roulé en tête de peloton toute la journée, a été mis en échec.

Classement de la course – Top 20

Coureur Coureur Nation Equipe Age Temps
1 CALMEJANE Lilian
FRA
DIRECT ENERGIE 26 05:16:25
2 NARVAEZ Jhonnatan
ECU
QUICK – STEP FLOORS 21 +02
3 JUNGELS Bob
LUX
QUICK – STEP FLOORS 26 +11
4 DUMOULIN Samuel
FRA
AG2R LA MONDIALE 38 +01:06
5 VICHOT Arthur
FRA
FDJ 30 +01:10
6 HIVERT Jonathan
FRA
DIRECT ENERGIE 33 +01:10
7 PASQUALON Andrea
ITA
WANTY – GROUPE GOBERT 30 +01:10
8 BARDET Romain
FRA
AG2R LA MONDIALE 28 +01:10
9 SERRY Pieter
BEL
QUICK – STEP FLOORS 30 +01:10
10 WARBASSE Lawrence
USA
AQUA BLUE SPORT 28 +01:10
11 SCHACHMANN Maximilian
GER
QUICK – STEP FLOORS 24 +01:12
12 PACHER Quentin
FRA
VITAL CONCEPT CYCLING CLUB 26 +01:18
13 BARGUIL Warren
FRA
TEAM FORTUNEO – SAMSIC 27 +01:18
14 CHERNETSKI Sergei
RUS
ASTANA PRO TEAM 28 +01:18
15 BALLERINI Davide
ITA
ANDRONI GIOCATTOLI – SIDERMEC 24 +01:18
16 HOULE Hugo
CAN
ASTANA PRO TEAM 28 +01:25
17 KREDER Michel
NED
AQUA BLUE SPORT 31 +01:37
18 CHAVANEL Sylvain
FRA
DIRECT ENERGIE 39 +01:50
19 FRAPPORTI Marco
ITA
ANDRONI GIOCATTOLI – SIDERMEC 33 +01:50
20 CANOLA Marco
ITA
NIPPO – VINI FANTINI – EUROPA OVINI 30 +02:30

 

« Le changement, c’est maintenant !  » pour Bradley Wiggins

Vous avez vu la tête de Bradley Wiggins dans son costume trois-pièces ! On dirait qu’il vient d’être élu président de la République entouré de ses ministres triés sur le volet. Pendant sa campagne électorale a-t-il utilisé un slogan bien connu des électeurs français ? « Le changement, c’est maintenant ! »

Crédit photo : Twitter TDF

Bradley Wiggins fait une politique de bon sens et de mise en garde

« Wiggo«  a adopté sans probablement le connaitre le slogan d’un ancien chef d’État, François Hollande, pour déplorer la suprématie de son ancienne équipe. Manifestement il a des regrets qu’elle écrase la concurrence. Il prône une compétition plus équitable et suggère de mettre en place un plafond salarial qui éviterait à cette énorme structure de ne laisser que des miettes aux autres équipes. Dans  son langage uniformisé à la manière de nos chers hommes politiques, Bradley Wiggins a aussi mis en garde Thomas Pidcock une nouvelle recrue de la Team Wiggins. L’équipe Sky aurait des vues sur ce jeune coureur britannique âgé de 18 ans et l’instigateur de son équipe lui aurait dit de s’en tenir éloigné, car elle pourrait le détruire ! Pas de doute, on parle bien de politique !          

https://twitter.com/SirWiggo/status/966242227742760960

Bradley Wiggins, où veux-tu en venir avec cette destruction ?

La suprématie de l’équipe Sky gêne beaucoup de monde, à commencer par le vainqueur du Tour de France 2012. Sir Bradley Wiggins sait beaucoup de choses la concernant. Normal me direz-vous pour son ancien leader qui a côtoyé pendant cinq ans le sulfureux Dave Brailsford. Paradoxalement, il semble vouloir nous mettre sur la voie de la vérité sous-jacente en lisant entre ses lignes, mais n’use pas de jeu de piste pour conseiller à sa nouvelle recrue de rester loin d’eux, par déduction loin du gourou chauve. Cette recommandation tient d’un conseil protecteur paternel pour l’empêcher de faire une grosse bêtise qu’il pourrait regretter. La Sky est une arme de destruction massive, apparemment elle a aussi les moyens de détruire psychologiquement et physiquement l’un des siens qu’il obéisse ou pas à sa politique de tuer au front ceux qui sont embarqués dans la même galère que lui.

« La politique est plus dangereuse que la guerre. À la guerre vous ne pouvez être tué qu’une seule fois. En politique, plusieurs fois »  Winston Churchill

 Vidéo – Bradley Wiggins et Christopher Froome en frères ennemis !

@SirWiggo