Accueil Blog Page 741

Yoann Offredo condamné à 700 euros d’amende

Pris dans une altercation avec un automobiliste en avril dernier, l’affaire concernant Yoann Offredo a été jugée par la justice. Le tribunal d’Evry a finalement décidé de sanctionner les deux parties d’une amende.

Conflit entre Yoann Offredo et un automobiliste

Rappelez-vous, cette histoire avait fait du bruit en avril. Parti pour une sortie d’entraînement ordinaire dans l’Essonne, tout ne s’était pas passé comme prévu pour Yoann Offredo. Le coureur de la Wanty-Groupe Gobert a eu une discussion vive avec un automobiliste qui l’avait frôlé ainsi que de deux de ses amis. Cela a empiré par la suite. Des coups sont partis, provoquant de multiples blessures au cycliste professionnel. Un nez cassé, des douleurs aux côtes, des hématomes lui ont valu un arrêt de travail d’une dizaine de jours pendant le printemps. Victime d’une agression, le Français n’avait pas hésité à publier une photo personnelle le montrant complètement en sang. Cette image marquante avait été commentée de nombreuses fois.

Une condamnation pour tous

Mais ce jeudi, le tribunal d’Evry a estimé que dans ce conflit, Yoann Offredo était aussi en faute. Les juges ont estimé que le coureur avait frappé le conducteur et sa passagère. Pour cela, la condamnation est de 400 euros d’amende avec sursis et à 300 euros de dommages et intérêts, relate le Parisien. C’est exactement le même montant de 700 euros pour le chauffeur de la voiture et la passagère qui l’accompagnait. A une nuance près que la totalité de l’amende est avec sursis. Un autre cycliste a été sanctionné de 200 euros avec sursis. L’épisode est désormais définitivement clos.

Fiche du coureur

Réaction du conducteur : «Nous n’avons rien contre les cyclistes et nous ne cherchons pas les problèmes. Mais des fois, ils abusent !» 

Réaction de la passagère : «Je suis sortie pour défendre mon collègue, j’ai eu peur pour lui. C’est un épisode malheureux et je regrette que cela finisse comme cela.»

Réaction de Yoann Offredo : «Cela fait dix-huit ans que je suis coureur cycliste et chaque jour je fais face aux comportements des automobilistes et aux provocations sur la route, mon lieu de travail, souligne-t-il. Évidemment, je n’y réponds pas, sinon je ne ferais que cela de mes journées !»

Fabio Aru choisit le Giro et la Vuelta pour la saison 2018

A quelques semaines de la reprise, le programme de course de Fabio Aru pour la saison cycliste 2018 est désormais connu. La Gazzetta dello Sport révèle que l’Italien fera deux Grands Tours, le Giro et la Vuelta.

Pas de Tour de France pour Fabio Aru

Pour la saison cycliste 2018, Fabio Aru a fait son choix ! En ce qui concerne les Grands Tours, ses courses favorites, ce sera le Giro puis la Vuelta. Un changement par rapport à cette année où l’Italien avait fait le Tour de France et le Tour d’Espagne dans la foulée. La volonté est claire pour le nouveau coureur d’UAE Team Emirates, c’est de revenir sur son Grand Tour national. Après de belles réussites en 2014 avec une troisième place et en 2015 avec la seconde position, une blessure au genou l’avait contraint à renoncer en mai dernier. Son objectif est de l’emporter pour ajouter cette course par étapes de trois semaines à son palmarès. Le Sarde détient déjà une victoire finale sur la Vuelta 2015.

Revenir au top niveau

Cela fait plus de deux ans que Fabio Aru n’a plus connu les joies d’un succès au classement général d’un Grand Tour. Un temps qui commence à être long pour le champion d’Italie. En changeant de formation d’Astana vers UAE Team Emrates, il n’aura plus de questions à se poser sur un éventuel rôle de leader. Ce sera le seul et toute l’équipe sera construite autour de lui pour remplir ses objectifs. Pour le coureur de 27 ans, c’est aussi l’occasion de faire mieux que cette année qui reste frustrante. Cinquième du Tour malgré deux jours en jaune et treizième au final de la Vuelta, ces résultats n’étaient pas à la hauteur de ses ambitions. Peut-être que la prochaine saison sera différente et marquera son retour au premier plan.

Arriver en forme

Pour tout objectif, dont les Grands Tours, plusieurs courses pour monter en puissance sont utiles et nécessaires. Sa première apparition devrait se faire sur une épreuve World Tour, le Tour d’Abu Dhabi, disputé à la fin du mois de février. Ensuite, le grimpeur italien va participer au Tirreno-Adriatico, au Tour de Catalogne et au Tour des Alpes, ultime répétition avant le premier Grand Tour de l’année. Cependant, ce calendrier avant le Giro n’est pas définitif pour Fabio Aru. Des courses et non des moindres pourraient s’ajouter selon la décision prise par le coureur et l’encadrement. Voir le porteur du maillot transalpin sur le Milan-San Remo et Liège-Bastogne-Liège reste une éventualité.

Fiche du coureur

Bilan équipes : Team Sunweb, un très grand triomphe

Quatrième et au pied du podium du World Tour, le Team Sunweb a accompli une saison 2017 proche de la perfection. Grâce à ses très bons résultats sur les Grands Tours, cette formation mérite clairement son statut d’une des meilleures au monde.

Team Sunweb, la grande victoire

Exceptionnel, grandiose, fabuleux ! Les superlatifs manquent pour décrire la saison cycliste 2017 réalisée par le Team Sunweb. Même dans les rêves les plus fous, l’équipe n’avait certainement pas penser à un tel scénario en 2017 sur les Grands Tours en particulier. Pour les trois concernés, elle n’est jamais passée à côté. Et encore mieux, elle fut à chaque fois un acteur majeur pour différents objectifs et raisons. Mais l’apogée restera sans nul doute le Giro, car il y a victoire finale au bout. C’est le sacre suprême pour n’importe quel coureur qui vise le classement général. Tom Dumoulin a réussi cette mission avec brio. Il est vrai, peu attendu au moment du Grand Départ pour aller s’imposer, le regard sur lui a changé au fil des jours.

A partir de la dixième étape avec le contre-la-montre individuel remporté haut la main, Tom Dumoulin devenait un sérieux prétendant. Déloger le Néerlandais de son maillot rose n’allait pas être une tâche facile. Encore plus quand le leader de la Sunweb s’est imposé au sommet d’Oropa (14e étape) devant tous ses autres adversaires. Dans la dernière semaine, le coureur de 27 ans a été solide physiquement et mentalement pour résister aux attaques permanentes des grimpeurs comme Nairo Quintana, Vincenzo Nibali ou Thibaut Pinot. Il a de temps en temps cédé mais jamais rompu, c’est ce qui lui a permis d’aller au bout de son rêve. Reprenant la première du classement le dernier jour grâce à sa spécialité du chrono, le Néerlandais est entré ce jour-là dans une nouvelle dimension. Sans oublier quelques mois plus tard son sacre sur la même discipline aux championnats du monde de Bergen.

Une belle dynamique en Grand Tour

Rien qu’avec ces résultats, la saison 2017 de la Sunweb serait déjà réussie. Mais le formidable palmarès a continué de s’étoffer sur le reste de la saison. Pour cette édition du Tour de France, le bilan est tout simplement exceptionnel. Qui peut se targuer d’avoir quatre succès d’étapes avec en plus deux maillots distinctifs sur les Champs Elysées ? Personne à part eux. Ce n’est pas une victoire au général, mais c’est une performance tout aussi remarquable. Elle a été possible grâce notamment à Michael Matthews. L’Australien, qui tournait autour sur les premières étapes, a réussi à réaliser un doublé. Attaquant sur tous les terrains pour prendre le maillot vert à Marcel Kittel, le sprinteur est parvenu à ses fins dans les Alpes pour le garder jusqu’au bout. Une récompense qui le fait changer clairement de dimension.

Tout comme son coéquipier Warren Barguil. Le Français a été un des coureurs marquants du Tour de France 2017. Ses talents de grimpeur ont frappé et ont tapé aux yeux du monde entier. Vainqueur le 14 juillet et au sommet de l’Izoard, à chaque fois avec le maillot à pois, ces images sont restées fortes et indescriptibles. En seulement quelques jours, avec ses performances et l’apport de la Grande Boucle, sa notoriété est montée en flèche. Mais parti pour la Fortuneo Oscaro, son ex-équipe ne pourra plus compter sur lui. Au contraire de Wilco Kelderman, l’autre spécialiste des courses par étapes. En pleine progression, il s’est fait remarquer sur la Vuelta par sa régularité. C’est à l’occasion de cette épreuve que le Néerlandais a atteint son meilleur classement. Une quatrième place pleine de promesses pour l’année à venir.

Fiche de l’équipe

David Lappartient, plusieurs réformes pour le cyclisme mondial

Dans un entretien accordé à l’AFP, le président de l’Union Cycliste Internationale David Lappartient, évoque ses différents projets. Le Français récemment élu souhaite mettre en place plusieurs idées pour changer le cyclisme actuel à l’horizon 2020.

David Lappartient réformateur

Instaurer des nouvelles règles prend du temps ! David Lappartient, le président de l’UCI en est parfaitement conscient. Mais par rapport à ses prédécesseurs comme Pat McQuaid ou Brian Cookson, le Français a la ferme intention de changer des choses dans le cyclisme. A la tête de cette organisation internationale depuis le 21 septembre dernier, il promet “une réforme globale du cyclisme à l’horizon 2020”. Les modifications seraient faites en amont dès 2018 pour entrer en vigueur deux années plus tard. Le temps suffisant pour que toutes les équipes puissent se préparer assez longtemps en avance.

Cela comprendrait notamment un plafond du budget des équipes pour essayer de se rapprocher d’un système un peu plus égalitaire que maintenant. Au sein de la même division, il existe de sacrés différences. Dans le World Tour, le budget de la BMC ou la Sky avoisine les 34 millions, soit quasiment le triple de la FDJ. Pour David Lappartient, c’est essentiel de mener ce changement. « On doit pouvoir payer un athlète au prix que l’on veut. Mais, si on paye très cher un coureur, on a un peu moins d’argent et ça rééquilibre les forces. L’objectif est d’avoir des courses attractives, et non qu’une équipe ait les meilleurs coureurs du monde et bloque la course.” Souvent le même scénario se répète avec la Sky sur le Tour de France.

Dialoguer et tomber d’accord

David Lappartient affirme lui-même que ce ne sera pas simple, tout en s’estimant confiant. « On est dans des discussions préliminaires et je dois aussi discuter avec les représentants des équipes. C’est quelque chose qui doit être partagé, accepté« . Ça a été le cas pour la réduction du nombre de coureurs par équipes au départ des Grands Tours à huit et sur le reste du World Tour à sept. Mais pas sûr que ça s’arrête là. Le président de l’UCI trouve que le compromis qui a été trouvé est le bon, mais il ne sait pas encore si c’est encore suffisant. Les premières courses de la saison cycliste 2018 devraient peser sur une prochaine décision de diminuer encore les effectifs. Alléger est également une question de fond, la refonte du calendrier pourrait intervenir en 2018, selon les dires du Français, pour une application en 2020.

Mis en place encore plus tôt, c’est l’interdiction des corticoïdes au 1er janvier 2019, avec en même temps “une surveillance médicale réglementaire pour l’ensemble des coureurs”. Sur ce point, David Lappartient se montre ferme et sans aucune pitié. Longtemps un fléau pour ce sport, il considère que « les anciens dopés n’ont plus leur place dans le cyclisme« . D’ailleurs la lutte qui s’annonce contre la fraude technologique avec des matériels ultra sophistiqués est menée par le principal dirigeant de l’UCI. Depuis quelques semaines, il a nommé Jean-Christophe Péraud qui mènera le plan d’action à partir de janvier. Un objectif supplémentaire dans la longue liste des réformes que veut imposer David Lappartient. Reste à voir si cette volonté de changement va s’avérer payante.

Site officiel de l’UCI

On va pouvoir monter les cols à la vitesse de Christopher Froome !

Il vous manque des watts pour pouvoir vous comparer à Christopher Froome. Pas de problème ! Le fabricant de cycles Pinarello a pensé à ceux qui veulent se prendre pour le quadruple vainqueur du Tour de France. En appuyant sur un bouton, vous allez décoller dans les cols et ne tarderez pas à passer pour un tricheur. Enfin, par ceux qui vous connaissent et sauront que vous avez de la nitroglycérine planquée dans votre vélo.

400 watts sous les fesses pour faire comme Christopher Froome

Un nouveau Pinarello vient de sortir des usines de Marca Trevigiana près de Trévise. Le Nytro a été présenté il y a quelques jours avec une particularité qui a de quoi raviver le dossier encore très brûlant de l’utilisation d’un moteur électrique en course. Certes, ce modèle est un peu lourd (13kg) pour être utilisé en compétition, mais il a le gros avantage de bénéficier d’une puissance de 400 watts si vous pressez le bouton prévu à cet effet, explosif ! Cette assistance électrique est proposée en trois niveaux. Leur contrôle se fait via une petite télécommande placée sur le cintre. Le mode vert (Breeze) lâche 125 watts tandis que le bleu (River) en propose 250 et enfin le rose (Rocket) qui déclenchera en vous la jouissance extrême de vous prendre pour Froomey qui avait développé 1000 watts dans certaines accélérations sur les pentes du Mont Ventoux lors du Tour de France 2013. 1000 watts !!! Mais il en manque encore 600 pour que l’équipe Sky me propose un contrat. Déjà que je peine à monter la côte de Trifouilly-les-Oies à 3% sans assistance électrique !

Un papy sur un Nytro qui vous doublera, laissez-le rêver

Les songes appartiennent à tout le monde. De 7 à 77 ans et beaucoup plus loin dans l’âge. La pratique du vélo, à l’image de Robert Marchand (115 ans), nous emmène sur les chemins de l’exploit vieillissant sur deux roues. Le Pinarello Nytro contribuera sûrement à cela et à une jeunesse retrouvée. Alors, laissez filer ceux qui l’auront à nouveau entre les jambes sans leur faire croire qu’elle est à jamais perdue. Merci.

Vidéo – Ni trop ni pas assez, ce vélo Pinarello est fait pour vous !

@chrisfroome

Le Tour de Provence, première course de Warren Barguil

Vainqueur du maillot à pois sur le Tour de France 2017, Warren Barguil fera ses débuts avec Fortuneo-Oscaro en février prochain. Le Tour de Provence, disputé entre le 8 et 11 février, sera la course de reprise tant attendue du Français.

Warren Barguil, débuts en France

Encore un petit peu de patience ! Dans deux mois et demi, Warren Barguil va refaire son apparition en compétition. Le Français sera au départ du prochain Tour de Provence, au début du mois de février. C’est officiel depuis que le directeur sportif de Fortuneo-Oscaro, Sébastien Hinault a confirmé l’information au journal la Provence. C’est donc sur les routes du sud de la France que le coureur étrennera son nouveau maillot avec l’ambition de poursuivre sur sa belle dynamique. Auteur d’une saison précédente remarquable avec en point d’orgue le Tour de France, il va falloir désormais rééditer cette jolie performance. Et cette course par étapes étalée maintenant sur quatre jours pourrait lui permettre de commencer de la meilleure manière possible.

https://twitter.com/LaProvenceSport/status/933376180773969921

Monter en puissance

Pas toujours à son meilleur niveau en début de saison, ce n’est pas pour autant une fatalité. Warren Barguil a ciblé le Paris-Nice comme un de ses objectifs en 2018. Comme la plupart des épreuves auxquelles il prendra part, ce sera le leader de sa formation. Huitième l’an dernier au classement général, le Français a prouvé qu’il pouvait briller sur la course au soleil. Et voudra sans aucun doute faire encore mieux au mois de mars prochain. Pour y arriver dans de bonnes conditions, il est essentiel d’emmagasiner au minimum quelques jours de compétition dans les jambes. Ce sera le cas avec ce Tour de Provence qui apparaît comme une course de préparation idéale. Tout comme le Tour du Haut-Var, et la Classic Sud-Ardèche qui seront ses courses suivantes.

Fiche du coureur

Tiesj Benoot commencera sa saison 2018 en Argentine

Membre depuis ses débuts professionnels de la Lotto Soudal, Tiesj Benoot est un jeune coureur de la formation à suivre de très près. Coureur à l’aise sur pratiquement tous les terrains, sa saison cycliste 2018 démarrera pour lui sur le Tour de San Juan en janvier, comme l’annonce le Het Nieuwsblad.

Tiesj Benoot en route dès janvier

Il ne faudra pas attendre longtemps avant de le voir en 2018 ! Tiesj Benoot sera sur la liste des engagés du prochain Tour de San Juan, disputé en Argentine du 21 au 28 janvier. C’est la seconde course du calendrier international juste après le Tour Down Under, en Australie. Pour le coureur de la Lotto-Soudal, le but va être de peaufiner sa condition physique pour son premier gros objectif de l’année. Ce sera évidemment les classiques du printemps. Adepte des classiques du nord mais aussi bon grimpeur, il est l’un des seuls coureurs capable de briller de Milan-San Remo à la mi-mars jusqu’à Liège-Bastogne-Liège à la fin avril. Sa meilleure performance à ce jour sur un Monument reste sa cinquième place sur le Tour des Flandres en 2015, réalisée à 21 ans.

Se frotter à la concurrence

Malgré ses deux ans de plus, Tiesj Benoot fait encore parti de la jeune génération. Mais le coureur de la Lotto-Soudal possède déjà un sacré vécu. Ce n’est pas uniquement un coureur qui peut briller sur les courses d’un jour. L’an dernier, le Belge s’est révélé en réalisant un bon Dauphiné et a réussi à enchaîner par le Tour de France. Sa première expérience sur ce Grand Tour fut concluante avec une vingtième au général et de belles prédispositions pour la montagne. En effectuant sa rentrée sur cette course argentine, ce sera l’occasion de s’évaluer par rapport à des grimpeurs de renom comme Vincenzo Nibali ou Rafal Majka, présents eux aussi. Des coureurs avec qui il pourrait bien se battre plus tard dans la saison sur d’autres courses par étapes.

Fiche du coureur

Bilan équipes : Trek-Segafredo, la régularité comme atout

Classée finalement cinquième du World Tour par équipes, la Trek-Segafredo a réalisé une saison avec des résultats probants. La régularité dont elle a fait preuve la place dans la première moitié de la hiérarchie mondiale. Seule la grande victoire manque à son bilan.

Trek-Segafredo, la fin d’un cycle

Son nom est connu dans le monde entier. Mais à présent la Trek-Segafredo devra faire sans lui. Après une année de collaboration, l’apport d’Alberto Contador à sa dernière équipe professionnelle est indéniable. Il incarnait cette formation avec John Degenkolb dans une moindre mesure grâce à tous ses résultats antérieurs. Cette dernière saison ne fut pas du tout une pré-retraite pour El Pistolero. Au contraire, l’Espagnol s’est montré toujours autant compétitif au plus haut niveau. Il est le coureur de l’effectif qui affiche le meilleur à la fin de la saison, ce qui est tout sauf anodin. Son début d’année dans le World Tour se rapproche de la perfection. Deuxième du Paris-Nice, du Tour de Catalogne et du Tour du Pays Basque, l’un des meilleurs grimpeurs au monde se battait à chaque fois pour la victoire, à l’image de sa carrière.

Et quand on pense qu’Alberto Contador ne reviendra plus au sommet, il fait démentir tout le monde. En retrait sur le Dauphiné, mais surtout sur son dernier Tour de France, malgré son panache et son esprit offensif qui le caractérise, il va réussir à rebondir. C’est certain que l’Espagnol ne souhaitait pas finir sur une anecdotique neuvième place au général. La Vuelta, sa toute dernière course, sera aussi son ultime bijou. A part l’étape d’Andorre, le troisième jour de compétition, le leader de la Trek-Segafredo a animé de bout en bout ce Grand Tour. A l’attaque en permanence, il rendait des étapes dites de transition beaucoup plus spectaculaires. Et ses efforts ont été récompensés à sa juste valeur lors de l’étape de l’Angliru. Une fin en apothéose pour sacrer ce coureur qui va laisser assurément un vide.

Un grand potentiel

Evidemment avec le retrait d’Alberto Contador, Trek-Segafredo perd un sacré élément. Mais elle peut compter sur des coureurs en pleine phase de progression. Jasper Stuyven est un grand espoir belge pour les classiques du nord. Sa victoire d’étape au BinckBank Tour, mais surtout sa quatrième place à Paris-Roubaix est très encourageante pour la suite. Son compatriote Edward Theuns est également un coureur sur lequel son équipe peut attendre de grandes choses. Vainqueur d’une étape sur le BinckBank Tour et le Tour de Turquie, il vient de débloquer son compteur en World Tour. Ce n’est qu’une question de temps pour Mads Pedersen. A seulement 21 ans, le Danois démontre de belles qualités en contre-la-montre, lui permettant de remporter son tour national ainsi que le Tour de Poitou Charentes.

Du côté des coureurs plus expérimentés, il y a aussi du positif. Bauke Mollema, désigné leader pour le classement général a terminé à la septième place finale, prouvant une nouvelle fois sa régularité sur trois semaines. Mais son principal fait d’arme va rester sa victoire d’étape obtenue au Tour de France au Puy-en-Velay. La troisième place décrochée quelques jours plus tard sur la Clasica San Sebastian confirme que c’est son épreuve d’un jour jour préféré. Son coéquipier John Degenkolb a cumulé les places d’honneur, sans pour autant s’imposer. Mais l’Allemand est entrain de revenir proche de son niveau d’antan. Avant ses problèmes de santé à la Vuelta, le sprinteur a fait des tops 10 sur trois Monuments (Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix) et est passé pas très loin du succès sur la Grande Boucle. De quoi espérer un avenir radieux pour Trek-Segafredo.

Fiche de l’équipe

Un Tour de Catalogne 2018 avec deux arrivées au sommet

Prévu du 19 au 25 mars prochain, le Tour de Catalogne épreuve du World Tour, va être sacrément corsé pour les coureurs. L’ensemble des participants devront passer par deux étapes considérées de haute montagne arrivant à la Molina et à Vallter 2000.

Un Tour de Catalogne montagneux

En 2018, la part belle sera donnée aux grimpeurs pour le Tour de Catalogne. En effet, sans que le parcours définitif soit encore révélé, il y a deux certitudes à ce jour. Une arrivée aura bien lieu à Vallter 2000 et une autre au sommet de la Molina. Ces deux étapes s’enchaîneront et seront disputées l’une après l’autre dans cette prochaine édition. Reste à savoir où elles seront positionnées parmi les sept jours de course au programme. C’est en tout cas suffisant pour creuser des écarts intéressants et définitifs pour les purs grimpeurs. Ce sera sans aucun doute deux rendez-vous importants pour réaliser un bon classement général. Généralement, les rares sprinteurs présents ont l’avantage sur le début de l’épreuve espagnole. Et laisse ensuite place aux puncheurs et ceux qui apprécient les monter les cols.

Une belle ligne au palmarès

Placée au mois de mars dans le calendrier, la réputation du Tour de Catalogne ne cesse de s’améliorer et de progresser. Chaque année, l’organisation peut compter sur un très bon plateau avec de nombreuses têtes d’affiche. Que ça soit pour des objectifs tels que les classiques ardennaises, le Giro ou le Tour, cette épreuve est considérée comme une préparation idéale. Elle permet de s’étalonner par rapport au reste de la concurrence. L’an dernier, c’était les espagnols qui avaient dominé cette épreuve. Sur leurs terres, ils trustaient les trois places du podium. Alejandro Valverde (Team Movistar) s’était imposé en écrasant la concurrence, gagnant trois étapes en prime. Au final, il devançait Alberto Contador (Trek-Segafredo) désormais tout jeune retraité, et Marc Soler la jeune pépite du cyclisme ibérique.

Site officiel de l’épreuve

Laurens De Plus (Quick-Step Floors) reprend l’entraînement

Après avoir chuté sur le Tour de Lombardie, Laurens De Plus récupère assez rapidement de sa fracture au genou. Le Belge a repris l’entraînement depuis quelques jours avec l’espoir d’être prêt pour le stage de pré-saison, le 11 décembre prochain.

Laurens De Plus sur le vélo

Rappelez-vous, c’était le 7 octobre dernier, la vie de Laurens De Plus avait bien failli basculé. Participant au dernier Monument de la saison, le Tour de Lombardie, le Belge était en deuxième position de la course à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée, avant que sa chute jette un froid. Pendant quelques minutes, c’était l’incertitude totale, et le pire pouvait être imaginé. Ce sont ensuite les images retransmises qui ont démontré la violence des événements. Passé au-dessus des barrières de sécurité, le coureur de la Quick-Step Floors s’en est tiré avec une fracture du genou, mais heureusement pas davantage. En quelques semaines seulement, Laurens De Plus a pu de nouveau reprendre le vélo. Un véritable exemple de persévérance.

Revenir en condition

Pour le moment, la reprise est faite de manière progressive, mais Laurens De Plus a déjà un objectif en tête. Etre suffisamment en forme et affûté pour le stage de pré-saison des coureurs de la Quick-Step Floors qui aura lieu en Espagne à partir du 11 décembre. Un but qui pourrait être atteint, un peu plus de deux mois après avoir vécu une chute spectaculaire. Cela signifierait également une reprise possible dès janvier ou février, en début de saison. C’est une vraie performance, car il était impossible de croire à ce scénario quelques semaines en arrière. Ce souvenir est désormais derrière lui, et le jeune coureur de 22 ans va pouvoir reprendre sa marche en avant et le goût à la compétition.

Fiche du coureur

Les classiques ardennaises au programme de Vincenzo Nibali

Élu cycliste italien pour la sixième fois de sa carrière, Vincenzo Nibali a dévoilé en partie son programme de courses pour 2018 au Corriere dello Sport. Le requin de Messine va axer sa saison autour des classiques ardennaises, des championnats du monde et d’un Grand Tour.

Vincenzo Nibali prépare la prochaine saison

Du changement ! Voici à quoi il va falloir s’attendre de la part de Vincenzo Nibali lors de la saison cycliste 2018. Préparant le Giro, la Vuelta et le Tour de Lombardie comme ses buts majeurs en 2017, ce ne sera pas le cas pour l’année prochaine. Son premier moment charnière interviendra au mois d’avril sur les classiques ardennaises. L’Italien compte bien briller sur l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. A ce jour, il n’a pas encore remporté ces différentes courses. Mais ce n’est pas la première fois que le coureur de la Bahrain-Merida va enchaîner ces trois épreuves en une semaine. Le vainqueur des trois Grands Tours s’y était déjà attaqué en 2010, 2014, 2015, sans réussite toutefois.

Après cette période qui s’annonce chargée, Vincenzo Nibali hésite encore sur la suite à donner concernant son programme. Faire le Tour d’Italie ou le Tour de France reste sa principale interrogation. Revenir sur les routes françaises lui ferait plaisir, mais en comparaison un passage sur ses terres en Sicile pourrait faire pencher la balance. Il se réserve le temps de la réfléxion. « Je ne peux pas cacher que j’aimerai revenir sur le Tour mais ce sera difficile de manquer le Giro s’il passe en Sicile. C’est un choix difficile. Nous allons évaluer les choses avec l’équipe et considérer la saison dans son ensemble. » Mais peut-être bien que la révélation du parcours du Giro le 29 novembre va lui permettre de faire son choix définitif.

Finir en beauté

Par contre, sa fin de saison est claire, nette et précise. Vincenzo Nibali veut briller sur les championnats du monde d’Innsbruck, un parcours très favorable aux grimpeurs avec plus de 5 000 mètres de dénivelé. Jamais porteur du maillot arc-en-ciel, c’est l’un des tous derniers objectifs de l’Italien pour la dernière partie de sa carrière. Pour arriver au meilleur de sa forme sur cet événement d’un jour, il participera à la Vuelta, sans pour autant faire une fixette sur le classement général. C’est rare de voir ce coureur s’aligner sur un Grand Tour sans très grandes ambitions, mais ça peut lui arriver. A l’image du Tour de France 2016 qui servait pour lui de montée en puissance idéale vers les Jeux Olympiques de Rio. Reste à savoir si cette stratégie sera cette fois-ci payante.

Fiche du coureur

Damien Gaudin avait senti inconsciemment le vent tourner cette année

Le groupe Noir Désir chantait le vent l’emportera et tout disparaîtra. Pour le coup, c’est le Ministère des Armées qui a tout emmené sur son passage et met beaucoup de monde sur le carreau. L’équipe continentale de l’Armée de Terre a baissé pavillon il y a quelques jours. Damien Gaudin, le capitaine de route de cette belle équipe qui révéla Julian Alaphilippe, va batailler sportivement les deux prochaines saisons avec l’équipe Direct Energie. Il a eu du flair le gaillard, rasé de frais pour affronter d’autres soldats armés de pacifiques ambitions, il a sauvé sa peau d’une très belle façon. Son âme connectée aux signaux de l’univers lui a fait lever les bras à plusieurs reprises cette année pour remilitariser ses objectifs de demain.

https://twitter.com/alafpolak/status/931865705192067072

Le soldat Damien Gaudin n’a pas déserté la victoire en 2017

Son plus beau fait d’armes cette saison fut le Tro Bro Leon. En grand rouleur qu’il est, Damien Gaudin remporta le prologue du Tour du Luxembourg et du Tour du Portugal. Ces victoires ont très certainement contribué à son retour dans l’équipe vendéenne de Jean-René Bernaudeau. Il l’a déjà connu par le passé lors de ses débuts chez les pros sous les couleurs de la formation Bouygues Telecom. L’ancien coureur de l’équipe AG2R-La Mondiale a provoqué sa chance inconsciemment pour être repris dans une équipe et pas n’importe laquelle. Doit-on appeler cela de la chance ou tout simplement son talent intrinsèque qui s’est exprimé pour éviter d’anxieuses nuits provoquées par une décision venue d’un ministère, qui a envoyé presque toute une équipe de guerriers, à part les coureurs qui sont sous contrat militaire, et son encadrement aux mains de l’ennemie tant redoutée qui a tiré en plein dans le mille de la cessation.

La ministre des Armées ne voyait pas l’intérêt de continuer

Florence Parly nommée ministre des Armées en juin 2017, brise beaucoup de rêves à travers sa décision de ne pas soutenir financièrement l’équipe de David Lima Da Costa. Elle ne semble pas particulièrement touchée par les 21 succès obtenus cette saison sur route par l’équipe de l’armée de Terre qui est financée à 50% par des sponsors privés. Confrontée à des mesures d’économies, une force armée en lâche une autre à vélo et ne poursuit pas sa collaboration sur le terrain des victoires qui donnent du baume au coeur à défaut des autres qui pour la plupart envoient des hommes aux trous.

Vidéo – Un très bon soldat qui sortit vainqueur des ribines en 2017

@DamDamGaudin

Bilan équipes : Movistar Team, du rêve à la dure réalité

Sixième du World Tour par équipes, Movistar Team n’a pas forcément vécue une saison entièrement enthousiasmante. Auteur d’un début en boulet en canon avec une succession de victoires et beaux résultats, tout s’est détérioré sur les derniers mois de compétition.

Movistar Team, un duo gagnant

Alejandro Valverde et Nairo Quintana sont indissociables de la Movistar Team et inversement. Sans ces deux coureurs, la formation espagnole aurait beaucoup plus de difficultés à exister dans le gotha mondial. Tous les principaux succès reposent uniquement sur ce duo qui fait les beaux jours de ce membre du World Tour. Les coéquipiers n’ont récolté que des miettes sur des courses de second rang. Dès le mois de mars sur le Tirreno-Adriatico, Nairo Quintana a montré de jolies choses en remportant l’étape reine à Terminillo avant de s’adjuger le classement général. Une victoire référence pour cette saison cycliste 2017. Tout comme celle d’Alejandro Valverde sur le Tour de Catalogne. Au-dessus du lot, l’Espagnol gagne trois étapes et le classement général dans la foulée.

Pendant cette période mars-avril, le Murcian était sans conteste le meilleur coureur du monde. Personne ne pouvait le déstabiliser, et son niveau était toujours impressionnant malgré ses 37 ans. L’âge n’a pas d’emprise sur ses performances. Après la Catalogne, il enchaîne directement par la victoire finale au Tour du Pays Basque avec une étape au passage. Beaucoup pouvait se contenter déjà de ce bilan, mais le co-leader de la Movistar ne s’est pas arrêté là. L’apogée de sa saison 2017 reste son passage sur les classiques ardennaises. Vainqueur de la Flèche Wallonne au sommet du Mur de Huy, c’est la cinquième fois qu’il inscrit son nom à son palmarès mais surtout la quatrième fois consécutif. Et quatre jours après, Liège-Bastogne-Liège lui est revenu pour la quatrième fois. Un palmarès hallucinant, mais son dernier coup d’éclat pour cette année.

Une deuxième moitié difficile

Au moment d’aborder le premier Grand Tour de la saison le Tour d’Italie, la Movistar Team remportait quasiment tout son passage. C’était un scénario idéal, se rapprochant de la perfection. Nairo Quintana devait en quelque sorte poursuivre sur cette belle dynamique. Ambitionnant de faire le doublé Giro-Tour, son incroyable défi commençait en mai. Vainqueur comme son équipier Gorka Izagirre d’une étape, le Colombien s’est battu jusqu’au terme pour la victoire finale. Porteur du maillot rose au moment d’aborder le contre-la-montre final, il n’a pas pu résister au retour de Tom Dumoulin qui le coiffe sur la dernière étape. Deuxième avec un goût amer au classement général, le coureur de 27 ans n’a pas réédité sa performance de 2014.

Plus d’un mois après, on le retrouvait avec Alejandro Valverde sur le Tour de France. C’est à partir de ce moment que tout va se dérégler. L’Espagnol va devoir abandonner après la première étape et laissait le Colombien seul. Mais pendant trois semaines, Nairo Quintana ne sera jamais dans le ton. Après trois podiums en autant de participations, il va échouer à une anodine douzième place. Les premières grosses limites de la Movistar Team en 2017 ont été vues sur cette Grande Boucle. Et sans ses deux cartes maîtresse, ça va continuer à se détériorer jusqu’à la fin des épreuves. Avant d’entamer ce second Grand Tour de l’année en juillet, l’équipe comptabilisait vingt-neuf succès. Au final, elle en termine avec trente-et-un, soit deux victoires à se mettre sous la dent dans les quatre derniers mois. Du paradis, la formation espagnole a conclu la saison cycliste 2017 en véritable chemin de croix.

Fiche de l’équipe

Christopher Froome et Pierre Rolland en guerre contre Donald Trump

Le président des États-Unis Donald Trump n’oublie jamais d’attirer l’attention sur lui. Que ce soit en bien ou en mal cela flatte toujours son ego éléphantesque comme sa Trump World Tower à New York. Il vient encore de choquer l’opinion publique ainsi que les organisations de protection de l’environnement et de la nature et cela n’a pas l’air de lui poser problème bien qu’il vient de battre en retraite momentanément sur l’importation de trophées d’éléphants. L’homme d’affaires reconverti en homme d’États s’attaque aux pachydermes, pas frontalement ces temps-ci. Il laisse le soin à ce qu’il a malheureusement engendré il y a quelques années pour effectuer l’abattage.

Les fils de Donald Trump chasseurs d’animaux sauvages

Quand on est face à de magnifiques animaux qui nous émerveillent, nos émotions s’emparent de nous, surtout celles qui ne voudraient pas les voir entre les mains de la cruauté. Ce qui je l’espère est valable aussi pour ceux qui ne déclenchent pas autant d’enthousiasme esthétique. Pour les fils Trump, c’est tout le contraire. Depuis leur handicap à intégrer cela dans le coeur, qui cache un profond complexe d’infériorité face à un spécimen beaucoup plus puissant qu’eux, ils tirent dessus à bout pourtant sans le moindre scrupule. Ce qui révèle un danger pour leur survie sans même qu’ils soient confrontés à l’animal en sursis qui les transit de peur même à des milliers de kilomètres qui paraissent dissuasifs. Un aspect psychologique désarmant. Ils ne jurent que par la domination sur leur prochain, qu’il soit du règne humain ou animal. Tel père tel fils me direz-vous. En plus de leur geste d’une lâcheté et d’une méchanceté morale méprisable, ils ramènent chez eux des souvenirs découpés sur les cadavres gisants sous leurs pieds et les font trôner dans leur salon. Ce qui est valable aussi pour tous ceux qui déboursent des sommes faramineuses pour tuer un animal sauvage au Zimbabwe, en Zambie, en Tanzanie et au Mozambique. Ces « trophées » sont autorisés à l’exportation par l’USFWS (United States Fish and Wildlife Service). Un organisme fédéral des États-Unis dépendant du Département de l’Intérieur qui s’occupe de la gestion et la préservation de la faune. Préservation ?! Dans l’état actuel des choses, il va falloir aussi nous préserver du clan Trump en appuyant sur la gâchette. Pour les faire détaller, je veux dire. À bien y réfléchir….

 a retweeté :

Christopher Froome et Pierre Rolland choqués par tant de cruauté

Le président Emmanuel Macron a déclaré il y a quelques jours qu’il assurait tout son soutien aux chasseurs, et particulièrement à la chasse à courre. « Les chasses traditionnelles font partie du patrimoine de notre pays, elles ne nuisent en rien aux espèces que l’on chasse et elles sont le reflet des traditions d’un terroir et d’un mode de vie. » Bon et bien avec cela on est mal barré en France pour donner des conseils aux autres sur le comportement qu’ils doivent adopter pour soutenir la protection animale. Que diraient Pierre Rolland (EF Education First-Drapac) et Christopher Froome (Sky) à ce sujet ? À défaut de parler, le Kényan blanc élevé au beau milieu de la savane et accessoirement quadruple vainqueur du Tour de France, mettrait sûrement en avant sa grosse corne sur le nez pour se défendre, car il est actuellement menacé de disparition comme l’éléphant. Quant à Pierre Rolland, à quel animal sauvage pourrait-on l’identifier pour qu’il fonce dans le tas et nous débarrasse de tous ces exterminateurs en puissance qui utilisent leurs troubles psychotiques et leurs armes de destruction massive pour nous priver d’une amitié  en très grand danger qui va devenir au fil du temps un souvenir d’un autre monde.
 

 a retweeté :

Vidéo – Donald Trump a aussi déboursé 50’000$ pour ce carnage

 

Tony Hurel trouve une solution chez Sojasun Espoir

Sans contrat depuis l’annonce de la fin de l’Armée de Terre, Tony Hurel était à la recherche d’une autre équipe pour continuer en 2018. Finalement, le Français va s’engager en faveur de la Sojasun Espoir, selon les informations du Telegramme.

Tony Hurel avec Sojasun Espoir

L’incertitude n’aura pas duré longtemps pour Tony Hurel. Vendredi dernier, il apprenait avec stupeur comme l’ensemble de ses équipiers et du staff technique, la fin de l’Armée de Terre cycliste. Cette équipe professionnelle de troisième division était présente dans le peloton international depuis plusieurs saisons. Et la dernière année avec de nombreuses victoires n’a rien changé malheureusement à son destin. Ce coup dur pour le cyclisme français l’était encore plus pour l’ex-coureur du Team Europcar et de la Direct Energie. Après avoir passé l’intégralité de sa carrière sportive aux côtés de Jean-René Bernaudeau, Tony Hurel avait décidé de se lancer un nouveau défi à 30 ans. Mais stoppé brutalement par cette annonce, il fallait à tout prix trouver une solution de repli.

Une année de transition

En seulement quelques jours, Tony Hurel a pu trouver une nouvelle équipe. C’est le premier à se remettre de cette situation compliquée. Pas prévu initialement dans ses plans, il s’engage avec Sojasun Espoir pour 2018. Une bonne nouvelle pour cette formation d’accueillir un coureur de cette trempe. Au vu de son âge, ce sera évidemment un capitaine de route qui va pouvoir transmettre toute son expérience du haut niveau aux jeunes talents. Vainqueur de trois courses dans les rangs professionnels, dont la Poly Normande en 2012, le Français a côtoyé des coureurs tels que Thomas Voeckler, Pierre Rolland ou Bryan Coquard. A son actif, il détient également trois participations à des Grands Tours. C’était le Giro 2014 ainsi que la Vuelta 2015 et 2016.

Fiche du coureur

Wanty-Groupe Gobert finalise son effectif pour 2018

Avec les prolongations de contrat de Simone Antonini et Mark McNally, l’effectif de Wanty-Groupe Gobert est désormais officialisé. Pour la saison cycliste 2018, ils seront vingt-et-un précisément à défendre les couleurs de l’équipe belge Continental Pro (2e division)

Wanty-Groupe Gobert peaufine la saison 2018

Wanty-Groupe Gobert repart en 2018 avec pleins d’ambitions. Participant pour la première fois à un Grand Tour, le Tour de France en l’occurrence, l’équipe belge a franchi un cap supplémentaire. Comptant sur des coureurs expérimentés comme Yoann Offredo et de jeunes talents comme Guillaume Martin, l’alchimie a parfaitement fonctionné tout au long de l’année. Jamais une saison n’avait été aussi prolifique en terme de résultats, c’est dire les progrès qui ont été réalisés. Mais bien évidemment la formation de seconde division ne compte pas s’arrêter en si bon chemin comme le prouve son recrutement. Odd Christian Eiking (NOR/FDJ), Boris Vallée (Fortuneo-Oscaro), Timothy Dupont (Crelan-Willems) et Bart De Clercq (Lotto-Soudal) sont les nouveaux renforts.

https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/932953909676650496

Progresser encore et toujours

Les enjeux vont être nombreux pour la Wanty-Groupe Gobert, qui va devoir confirmer tout ce qui a été vu cette saison. Ce n’est pas anodin d’avoir terminé à la première place du classement par équipes sur le circuit Continental Pro, devançant notamment Cofidis ou la Direct Energie. Leur effectif permet d’avoir de légitimes ambitions, même au niveau World Tour. Peser sur les prestigieuses courses belges comme le Tour des Flandres, et revenir sur le Tour de France avec l’ambition d’accrocher une étape sont deux objectifs importants pour le sponsor.

Le directeur sportif Hilaire Van der Schueren attend beaucoup des prochains mois. « Sur le papier, nous avons renforcé notre groupe pour 2018. Il reste aux coureurs à livrer des prestations. Avec Bart De Clercq et Odd Christian Eiking, nous formons un ensemble solide autour du grimpeur français Guillaume Martin. Nous espérons aussi nous montrer sur les classiques ardennaises, ce qui avait été notre point faible en 2017. Yoann Offredo a montré en 2017 qu’il peut prester dans les grandes classiques. Espérons qu’il puisse continuer sur sa lancée en 2018. J’attends aussi beaucoup de Frederik Backaert et Guillaume Van Keirsbulck dans les classiques pavées. Au sprint, nous compterons sur la vitesse de Timothy Dupont et Andrea Pasqualon. Notre coureur wallon Boris Vallée devra lancer le sprint pour nos deux sprinteurs, mais il pourra aussi recevoir sa chance. »

Site officiel de l’équipe 

Quick-Step Floors confirme 27 coureurs pour la saison 2018

Meilleure équipe du monde sur l’année 2017, Quick-Step Floors va devoir confirmer son prestigieux statut. Pour sa seizième saison, l’équipe belge vient officiellement d’annoncer que 27 coureurs composeront son effectif avec de nombreux objectifs à remplir.

Quick-Step Floors tourné vers 2018

Ça y est, la saison cycliste 2018 est lancée pour Quick-Step Floors. Elle vient de communiquer sur l’ensemble de son nouvel effectif. Remaniée en partie, ils seront vingt-sept à défendre les couleurs de cette équipe avec quelques nouveaux venus. Sept d’entre eux vont courir pour la première fois avec la formation belge. La principale recrue Elia Viviani, vient renforcer un secteur déjà très bien fourni avec les sprinteurs que sont Marcel Kittel et Fernando Gaviria. Un trio qui devrait empocher pas mal de victoires et faire sacrément mal à la concurrence. A noter également la signature d’un Français Florian Sénéchal, qui devra faire sa place pour disputer les classiques du nord, ses courses de prédilection, aux côtés de Zdenek Stybar ou de Nikki Terpstra.

Un effectif complet

Sur tous les terrains, la Quick-Step Floors est capable de l’emporter. Le dernier seuil semble être le classement général d’un Grand tour, mais même dans ce secteur, l’équipe est en amélioration. Avec un jeune coureur de la trempe de Bob Jungels dans ses rangs et ses deux tops 10 au Giro, il est légitime de compter sur lui. A l’aise en contre-la-montre, sa progression en montagne est visible, ce qui laisse augurer de belles choses pour la suite. Les espoirs sont également grands concernant Julian Alaphilippe pour les classiques et les courses par étapes d’une semaine. Avec ses récents résultats, le Français se place comme un favori pour décrocher un Monument en 2018. C’est d’ailleurs l’objectif de l’emblématique Philippe Gilbert, qui rêve du Milan-San Remo et de Paris-Roubaix.

Site officiel de l’équipe

Effectif Quick-Step Floors : Julian Alaphilippe, Eros Capecchi, Rémi Cavagna, Laurens De Plus, Tim Declercq, Dries Devenyns, Fernando Gaviria, Philippe Gilbert, Alvaro Hodeg, Fabio Jakobsen, Bob Jungels, Iljo Keisse, James Knox, Yves Lampaert, Davide Martinelli, Enric Mas, Michael Mørkøv, Jhonatan Narvaez, Maximiliano Richeze, Fabio Sabatini, Maximilian Schachmann, Florian Sénéchal, Pieter Serry, Zdenek Stybar, Niki Terpstra, Petr Vakoč, Elia Viviani.

Bilan équipes : Orica-Scott, l’année des paradoxes

Septième au final du classement par équipes World Tour, Orica-Scott a alterné en permanence entre joies et déceptions. Défaillant sur certains aspects, ça ne l’a pas empêcher de jouer un rôle majeur grâce à un effectif de qualité.

Orica-Scott, la culture de la gagne

Habitué à l’emporter souvent, Orica-Scott n’a pas failli sur cette saison cycliste 2017. Avec vingt-neuf succès récoltés tout au long des dix mois de compétition, la formation australienne se place à nouveau dans le haut de la hiérarchie mondiale. En tête, il y a leur sprinteur numéro 1 Caleb Ewan, qui pouvait difficilement espérer mieux que son total de dix victoires. En forme dès le début de l’année, l’Australien a brillé sur ses terres, et c’est le moins que l’on puisse dire. En s’adjugeant quatre des six étapes inscrites au programme, ce fut une totale réussite. De quoi aussi lancer parfaitement la dynamique pour la suite, même si ses succès ont été plus espacés dans le temps.

Sa plus belle victoire restera celle du Tour d’Italie, la deuxième dans un Grand Tour après la Vuelta 2015. A 23 ans, il n’est plus très loin de rejoindre le groupe des vainqueurs sur l’ensemble des courses de trois semaines. Cependant en cumulant le Giro, le Tour, et la Vuelta, il n’y a qu’une victoire à se mettre sous la dent. Une vraie déception au vu de la richesse et du talent de l’effectif. En 2017, l’équipe Orica-Scott s’est plutôt démarqué en faisant quelques coups dans les courses par étapes d’une semaine dans le World Tour. Daryl Impey avait remporté une étape au Tour de Catalogne. Michael Albasini s’était illustré dans le Tour du Pays Basque et le Tour de Romandie. Alors que la révélation Jack Haig réussissait un coup de maître sur le Tour de Pologne.

Déception des leaders de Grands Tours

Les points positifs sont nombreux pour Orica-Scott, mais les résultats dans les Grands Tours sont assez pauvres. C’est principalement pour le classement général que les leaders n’ont pas été à la hauteur. Attendus au tournant, Esteban Chaves et les frères Yates n’ont pas fait le moindre podium ou un top 5. Celui qui s’en tire le mieux est Simon Yates, auteur d’un Tour de France très régulier finit à la septième place. Ce classement lui a surtout permis de remporter le classement distinctif du meilleur jeune, soit un an après Adam Yates. Son frère nourrissait certainement de grandes ambitions après avoir fini à la quatrième place du Tour 2016, mais malheureusement pour lui ça ne s’est pas passé exactement comme il aurait voulu.

Désigné leader sur le Tour d’Italie, le Britannique n’a pas été dans le coup pour jouer le podium. Il n’était pas largué, mais légèrement en retrait dès qu’il y avait bataille entre les favoris du général. Sa neuvième position au final reflète parfaitement les trois semaines qui’il a passé. Mais la plus grosse déconvenue reste à l’actif d’Esteban Chaves. En pleine progression lors des deux saisons précédentes, cette fois-ci le Colombien a connu plus de difficultés. Passé totalement à côté de son Tour de France pour diverses raisons sportives et extra-sportives, son Tour d’Espagne a été meilleur. Finissant aux portes du top 10 (11e), il s’en est fallu de peu pour le voir gagner une étape. Ces résultats en dents de scie n’altèrent en rien la confiance d’Orica-Scott, qui compte sur ses géniaux grimpeurs pour briller en 2018.

Fiche de l’équipe

Sébastien Reichenbach prévoit un retour pour mars

Victime d’une chute sur les Trois Vallées Varésines, Sébastien Reichenbach se remet petit à petit de ses blessures au coude et au bassin. Le coureur de la FDJ espère reprendre l’entraînement rapidement et revenir à la compétition en mars prochain.

Sébastien Reichenbach en voie de guérison

Rappelez-vous, en début octobre avait lieu les Trois Vallées Varésines, une semi-classique italienne. Dans cette course, la FDJ brillait avec la victoire d’Alexandre Geniez, mais le moral n’était pas non plus au beau fixe. La faute à ce qui était arrivé plus tôt à Sébastien Reichenbach. D’après les propos tenus par le Suisse, sa chute n’était pas un simple accident, mais un acte volontaire de la part de Gianni Moscon (Team Sky) qui l’aurait fait tomber. Les résultats ont révélé une fracture du coude et du bassin, ce qui l’oblige à observer un temps de repos assez important. Depuis ce diagnostic, le quinzième du Giro 2017 va mieux. Le retour sur le vélo et vers l’entraînement n’est plus très loin.

Un retour au premier trimestre

Sébastien Reichenbach se veut rassurant sur son état de santé comme il l’indique au site radsport-news.com. Pour lui, par rapport il y a quelques semaines, il est en nette amélioration. Une bonne nouvelle qui redonne forcément confiance pour un retour à la compétition. « Cela va désormais en progressant. Soigner la fracture du coude était une étape très importante, et j’ai eu la chance d’être opéré par un excellent médecin. Cela se passe aussi plutôt bien concernant mon bassin. Six semaines après la chute, j’ai pu mettre les béquilles de côté. Si tout va bien, je serai prêt à l’emploi en mars ». Adepte des courses par étapes, une reprise est envisageable pour le Paris-Nice, le Tirreno-Adriatico, ou le Tour de Catalogne.

Fiche du coureur

A Travers la Flandre 2018 : parcours modifié en profondeur

Repositionné dans le calendrier international, A Travers la Flandre va subir de larges changements pour l’édition 2018. Le parcours sera moins difficile et n’empruntera plus les monts mythiques que sont le Vieux Quaremont et le Paterberg.

A Travers la Flandre 2018, nouveau décor

Le changement, c’est maintenant ! La célèbre classique belge A Travers la Flandre va évoluer dès la saison prochaine. Fini le Vieux Quaremont, le Paterberg ou encore l’Eikenberg, et place à un tout nouveau tracé remodelé en grande partie. Entre Roeselare et Waregem, les principales difficultés seront plus loin de l’arrivée. Les deux monts pavés du Taaienberg et du Kruisberg n’auront plus la même incidence, ce qui devrait ouvrir de belles perspectives pour un champ élargi de coureurs. Automatiquement, les prétendants à la victoire finale seront plus importants. Ce n’est pas les derniers monts ou secteurs pavés qui devraient les effrayer. Et encore moins la distance qui va passer de 203 à 180,5 kilomètres, une distance accessible pour plus de monde.

https://twitter.com/DwarsdrVlaander/status/932551218341310465

Nouvel enjeu

L’évolution du tracé n’est pas la seule modification observable concernant A Travers la Flandre. L’année 2018 va rester comme une période charnière de l’histoire de cette classique. Son positionnement dans le calendrier est aussi plus le même. Devenue une épreuve World Tour, elle était placée cette année juste avant le GP E3 Harelbeke et le Gand-Wevelgem et une dizaine de jours avant le Tour des Flandres. Mais la saison prochaine, A Travers la Flandre précédera de quatre jours seulement l’un des Monuments du cyclisme. Ceci change tout et explique ces changements pour attirer toujours les meilleurs éléments et équipes. Garder cette attractivité va être essentielle pour ne pas passer totalement au second plan.

Infos sur A Travers la Flandre 2017

Le Maestro Filippo Pozzato vise un très bel objectif en 2019

Filippo Pozzato est un grand monsieur du cyclisme. Sa classe naturelle et son coup de pédale aérien ont encore l’envie de se confronter à certains challenges de demain sur le vélo. Le coureur italien de l’équipe Wilier-Triestina Selle Italia est reparti à l’entraînement pour préparer  la saison cycliste sur route 2018. Au programme musculation, course à pied, cyclocross et foncier. Il a dans l’objectif de remporter à nouveau une grande classique, mais sait qu’avec l’âge, 36 printemps, autant d’hivers et deux autres saisons dans le déroulement de son existence, certains espoirs s’envolent comme les feuilles mortes du moment.         

Filippo Pozzato pourrait avoir un palmarès bien plus étoffé

Le Maestro avait déclaré cette année avant le départ de Milan-San Remo, que sans Tom Boonen dans ses roues pour ne pas dire dans ses pattes, il aurait gagné Paris-Roubaix, le Tour des Flandres et une autre Primavera. Seulement il fit partie d’une génération où il fut confronté à Tommeke et Fabian Cancellara. Deux légendes du cyclisme qui lui ont donné du fil à retordre sur des courses tant convoitées et dominées par ces deux-là. Des regrets qui n’ont pas teinté d’incomplétude son beau palmarès et une carrière pleinement accomplie au sein des différentes équipes auxquelles il a appartenu. Et puis regretter, c’est donner du crédit au passé mal vécu. Alors, que l’italien se fasse plaisir avec l’envie de le doubler. Ce qui m’enchantera par la même occasion. Et profitons pleinement de ses derniers coups de pédales, car il va bientôt quitter les pelotons…

https://twitter.com/PippoPozzato/status/931158961977520128

Construire une grande équipe après avoir raccroché le vélo

L’heure de la retraite sonnera en fin de saison pour Filippo Pozzato. Un très bel objectif des plus faciles à atteindre et à développer en 2019. Il tirera peut-être sa révérence sur l’ultime Giro d’Italia de sa carrière. Un dernier baroude d’honneur devant son public. Quoi de mieux pour sa sortie. Mais que l’on se rassure, il n’a pas l’intention de disparaître du milieu pour autant. Il envisage de créer une grande et belle équipe qui évoluera au plus haut niveau. Comme un gamin au bord de la route, qui verra passer une dernière fois son champion, je ne pourrai que crier, « Reviens-nous vite Pipo ! »

Vidéo – Dernière gorgée de bière pour Filippo Pozzato au Giro 2018…

@PippoPozzato

Sanne Cant gagne la manche de coupe du monde de Bogense

Récente championne d’Europe, Sanne Cant a confirmé son excellente forme du moment en s’imposant à Bogense, au Danemark. Dans cette quatrième épreuve de la saison comptant pour la coupe du monde, la Néerlandaise a survolé les débats.

Sanne Cant trop forte

Rien à faire pour la concurrence ! Sanne Cant était inarrêtable ce week-end à Bogense sur un parcours très exigent avec de nombreuses difficultés. Seul Helen Wyman a tenu la dragée haute à la porteuse de maillot de championne du monde acquis en tout début d’année. La Britannique a essayé de s’accrocher le plus longtemps possible à la roue de la Belge, mais ça n’a pas suffi. A la fin des cinq tours de circuit, neuf secondes séparent les deux concurrentes. Mais l’actuelle numéro 1 mondiale n’a laissé aucun espoir, se montrant très à l’aise et ne dévoilant à aucun instant le moindre signe de faiblesse. Rien ne pouvait la déstabiliser, même pas un problème mécanique qui l’a contrainte à s’arrêter quelques secondes. Le reste de l’adversité était repoussée à près de cinquante secondes minimum.

Une jolie dynamique

Pour cette saison 2017/2018 de cyclo-cross, c’est sa deuxième victoire de la saison, soit la moitié des courses disputées. La première avait été acquise le 24 septembre dernier à Waterloo aux Etats-Unis. Avec ces deux premières places plus deux podiums, troisième à chaque fois, elle est bien évidemment en tête du général de la coupe du monde. C’est un classement que Sanne Cant a déjà remporté deux fois en 2015 et 2016. Lors de la précédente édition, elle terminait au second rang. A mi-parcours quasiment, la Belge est bien partie pour redevenir la meilleure du monde sur toute une saison. Mais il reste cinq courses encore à négocier parfaitement pour ajouter cette prestigieuse ligne à son palmarès fourni.

Site de l’UCI

Mathieu van der Poel imbattable en coupe du monde

Victorieux sur la quatrième manche de la coupe du monde à Bogense (Danemark), Mathieu van der Poel a été une nouvelle fois impressionnant. Le Néerlandais reste leader au classement général, et conforte même son avance par rapport à la concurrence.

Mathieu van der Poel, 4 sur 4

Au-dessus du lot ! Mathieu van der Poel a été de nouveau le plus fort sur le parcours de Bogense. Dans le nord de l’Europe, au Danemark, le scénario s’est répété comme les semaines précédentes. Habitué à partir rapidement, le Néerlandais a poursuivi dans cette voie et a fait exploser le peloton assez rapidement. Seuls trois coureurs sont parvenus à suivre son rythme dans les premiers tours. Toon Aerts, Wout van Aert et Lars van der Haar étaient dans ce groupe de tête. Mais le rouleau compresseur batave a usé ses adversaires au fur et à mesure. Dans un premier temps, ce sont Lars van der Haar et Wout van Aert qui ont décroché. Et puis, c’était au tour de Toon Aerts de lâcher prise malgré une belle résistance. Le final n’a été qu’une formalité pour la star de la discipline, qui continue de surfer sur la vague du succès.

Un parcours parfait

Cette victoire acquise en terre danoise est la quatrième en autant d’épreuves de coupe du monde pour Mathieu van der Poel. Vainqueur sur les deux manches américaines en septembre et à Coxyde (Belgique) en octobre, le Néerlandais enchaîne avec la même efficacité. Cela lui permet de rester invaincu et surtout d’être solide leader alors qu’il reste cinq manches à disputer. Avec 320 points au compteur soit le maximum possible, le tout récent champion d’Europe a 100 unités d’avance sur Wout van Aert le champion du monde en titre. Un avantage qui paraît impossible à remonter, tant Mathieu van der Poel survole cette saison de cyclo-cross. Une nouvelle occasion se présente devant lui samedi à Zeven, en Allemagne.

Site de l’UCI

Classement : 
1. Mathieu van der Poel (Beobank – Corendon) en 1h02’58
2. Wout Van Aert (Crelan – Charles) à 0’08
3. Toon Aerts (Telenet – Fidea)
4. Lars van der Haar (Telenet – Fidea) à 0’47
5. Tim Merlier (Crelan – Charles) à 1’21
6. Corné van Kessel (Telenet – Fidea) à 1’28
7. Laurens Sweeck (ERA – Circus) à 1’41
8. Quinten Hermans (Telenet – Fidea) à 1’52
9. Michael Vanthourenhout (Marlux – Napoleon Games) à 2’05
10. Kevin Pauwels (Marlux – Napoleon Games)

Classement de la Coupe du Monde après la manche de Bogense :
1. Mathieu van der Poel (Beobank – Corendon) – 320pts
2. Wout Van Aert (Crelan – Charles) – 220pts
3. Lars van der Haar (Telenet – Fidea) – 219pts.
4. Laurens Sweeck (ERA – Circus) – 208pts
5. Quinten Hermans (Telenet – Fidea) – 203pts
6. Michael Vanthourenhout (Marlux – Napoleon Games) – 200pts
7. Toon Aerts (Telenet – Fidea) – 199pts
8. Corné van Kessel (Telenet – Fidea) – 196pts
9. Kevin Pauwels (Marlux – Napoleon Games) – 191pts
10. Daan Soete (Telenet – Fidea) – 186pts

 

Bilan équipes : Bora-Hansgrohe, une saison aboutie

Huitième du classement final dans le World Tour, l’équipe Bora-Hansgrohe s’est démarqué de belle manière tout au long de la saison. Avec trente-trois succès cumulés au total, plusieurs coureurs ont réussi à atteindre leurs objectifs.

Bora-Hansgrohe, un leader charismatique

C’est la star du cyclisme mondial ! Bora-Hansgrohe a tout fait pour l’avoir, et ne peut pas être déçu après cette première année de collaboration. Grâce à la présence de Peter Sagan, le statut de cette formation a évidemment changé. C’est devenu un acteur important dans les courses majeures, alors que ce n’était pas le cas auparavant. Le Slovaque est sans aucun doute le leader incontestable de l’équipe et celui qui représente au mieux le sponsor dans les différentes épreuves du calendrier international. Cette année, il s’est imposé entre Kuurne-Bruxelles-Kuurne et le Grand Prix Cycliste de Québec à onze reprises sur l’ensemble de la saison cycliste 2017, soit un tiers du total réalisé par Bora-Hansgrohe. C’est dire à quel point son influence est grande, et ça va se poursuivre pour deux saisons au minimum.

A 27 ans, le triple champion du monde est dans la période faste de sa carrière. Et ses meilleures années ne sont pas encore derrière lui. Il continue d’éclabousser les courses du World Tour de toute sa classe, jusqu’à en écœurer la concurrence. Vainqueur de deux étapes sur le Tirreno-Adriatico, le Tour de Suisse, le BinckBank Tour et d’une sur le Tour de Californie et le Tour de Pologne, sa domination est incontestable. Mais ce bilan aurait pu être meilleur sans quelques accrocs. Malchanceux sur les Flandriennes, le Paris-Roubaix se refuse toujours à lui, tout comme le Milan-San Remo. Deuxième derrière Michal Kwiatkowski, la Primavera demeure un Mounument à remporter ces prochaines années. Le Slovaque voudra aussi revenir sur le Tour de France pour glaner un sixième maillot vert après avoir connu une édition 2017 frustrante. Une victoire d’étape à Longwy, mais surtout une exclusion le jour suivant après un sprint avec Mark Cavendish.

Du monde derrière

Autre recrue phare de la Bora-Hansgrohe en début de saison, Rafal Majka devait répondre aux attentes. Désigné leader unique pour le classement général dans les Grands Tours, cet objectif n’a pas été atteint. Victime d’une chute sur le Tour de France et abandonnant dans la foulée, ses ambitions étaient réduits à néant. Il restait donc la Vuelta, mais le Polonais a vite laissé tomber un possible top 5 ou 10 pour viser la victoire d’étape. Cette mission a été relevée haut la main sur la quatorzième étape à la Sierra de la Pandera. Un exploit digne de ses succès acquis sur le Tour de France les années précédentes. Pour cette édition, un autre Polonais a brillé sur la Grande Boucle. Maciej Bodnar, vainqueur de l’étape contre-la-montre à Marseille a pu démontrer toutes ses qualités dans l’effort solitaire.

Ce n’est pas la seule très belle performance réalisée sur les épreuves de trois semaines par le collectif de la Bora-Hangrohe en 2017. Ça avait démarré très fort dès l’entame du Tour d’Italie. Sur la première étape alors que tout le monde pensait à un sprint massif victorieux, c’est Lukas Postlberger qui a réussi à modifier le schéma prévu initialement. Et contre toute attente, l’Autrichien signait ce jour-là la plus belle victoire de sa carrière et devenait le premier porteur du maillot rose. Autre coureur à s’être distingué, Sam Bennett poursuit dans sa progression dans la hiérarchie des sprinteurs. Son succès d’étape sur le Paris-Nice en témoigne, ainsi que sa folle fin de saison au Tour de Turquie avec quatre victoires, mais avec une concurrence moins relevée.

Fiche de l’équipe

Louis Meintjes choisit de disputer le Tour d’Italie 2018

Classé huitième au classement général des deux derniers Tour de France, Louis Meintjes va opter pour un calendrier différent en 2018. La grande priorité du Sud-Africain de la Dimension Data sera le prochain Tour d’Italie (4-27 mai).

Louis Meintjes coureur de Grands Tours

« L’objectif est d’essayer d’atteindre le podium (du Tour de France) en 2020 et pour l’an prochain nous allons essayer une approche différente où je vais essayer d’acquérir plus d’expérience en prenant part au Giro. » Telle est la décision de Louis Meintjes au moment d’aborder la saison cycliste 2018. Régulièrement en progression, le Sud-Africain n’a pas connu jusque-là un accroc dans sa carrière. Toujours présent dans les Grands Tours qu’il dispute, le grimpeur fait preuve d’une jolie régularité. Pour faire des tops 10, la Lampre et UAE Team Emirates pouvaient compter sur lui. Au Tour de France ces deux dernières années, il accompagnait souvent les meilleurs dans la montagne. C’est pourquoi la Dimension Data compte sur lui pour le classement général dans les épreuves de trois semaines.

Une approche différente

Déjà venu sur les routes du Tour et de la Vuelta, Louis Meintjes n’a jamais participé au Giro. Mais dès 2018, ce sera chose faite avec son équipe Dimension Data, ex MTN-Qhubeka, dans laquelle il revient deux ans après l’avoir quitté. Ce sera le leader pour réaliser le meilleur résultat possible, mais au vu de sa dynamique actuelle, un top 5 peut être envisageable. Après pour faire mieux, cela dépend du niveau de forme et des circonstances de course. Ce sera en tout cas un changement dans le calendrier du coureur sud-africain, habitué à préparer principalement l’événement planétaire de juillet. C’est une préparation, une expérience nécessairement différente, mais qui pourrait s’avérer fructueuse dans la suite du parcours de Louis Meintjes. A terme, le plan est de terminer sur le podium du Tour en 2020, ce qui laisse encore un peu de temps.

Fiche du coureur